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Bonhams Grand Palais Paris
1959 Rolls-Royce Silver Cloud châssis long cabriolet
Châssis n° CLC43
Cette Rolls-Royce Silver Cloud est unique, on n'en connaît aucune autre sur l'empattement long (tous les cabriolets d'usine étaient construits sur l'empattement normal). La voiture a commencé sa vie en Irlande où elle résidait dans un château familial et servait de véhicule de transport aux héritiers d'une riche famille aristocratique. Il y a quelques années, elle fut transformée à grands frais en cabriolet avec une capote automatique et a été maintenue en excellent état depuis. On nous signale que la transformation a été faite par des professionnels et comprend le renforcement du châssis dont atteste son comportement exempt de vibrations.
La carrosserie a été mise à nu à l'époque de la transformation et a été repeinte en rouge métal foncé. La peinture est en excellent état, de même que l'intérieur en cuir crème qui a été refait aux normes d'usine à l'époque de la transformation. Toutes les boiseries sont en excellent état, tout comme les deux tablettes de pique-nique à l'arrière et les deux tablettes de pique-nique à glissière à l'avant. Les tapis vermillon sont comme neufs. Constituée d'une double toile de coton de haute qualité, la capote est parfaitement ajustée et se manœuvre d'une simple pression sur un bouton, après avoir dégrafé les fermoirs en haut du pare-brise. La doublure crème est, elles aussi, en excellent état. Pour compléter l'ensemble, un cache-capote noir permet d'envelopper la capote une fois repliée.
La voiture a parcouru seulement 62.000 miles (environ 99.800 km) depuis l'origine et se présente en parfait état mécanique, le six cylindres en ligne tournant sans bruit et avec la douceur que l'on attend d'une Rolls-Royce. Entièrement révisée avant la vente, il faut avoir vu cette Silver Cloud unique pour l'apprécier à sa juste valeur. Les documents fournis comprennent des papiers d'immatriculation au Royaume-Uni V5C (pour l'immatriculation NAS 913) et son certificat de conformité.
Rechtenstein, eine Gemeinde im Alb-Donau-Kreis an der schwäbischen Alb in Süddeutschland
Die Burg Rechtenstein wird als Sitz der Familie vom Stain, erstmals 1331 urkundlich erwähnt. 1817 wird die Burg mit Ausnahme des Burgturms abgerissen. Über dem Tor des Burgfried steht geschrieben: Willst du Leben von Händel rein, hüt dich vor Freyberg, Rechberg und Stain. Die barocke Pfarrkirche St. Georg wurde 1744 geweiht.
Die Schwäbische Alb, ist ein 200 km langes Mittelgebirge in Süddeutschland (Baden-Württemberg) und besteht aus Jurakalk. Sie ist eine zerteilte Hochebene. Nach Nordwesten durch einen sehr markanten Steilabfall begrenzt, nach Südosten sanft abfallend. Dort geht sie in das obere Donautal über und wird zum Alpenvorland.
Rechtenstein, a municipality in the Alb-Donau-Kreis on the Swabian Alb in southern Germany
The castle Rechtenstein is mentioned as the seat of the family of Stain, first documented in 1331. In 1817, with the exception of the castle tower, the castle was demolished. Above the gate of the keep is written: Will you live by Handel, beware of Freyberg, Rechberg and Stain. The baroque parish church of St. George was consecrated in 1744.
The Swabian Alb, is a 200 km long low mountain range in southern Germany (Baden-Württemberg) and consists of Jurakalk. It is a split plateau. To the northwest bounded by a very distinctive steep drop, gently sloping to the southeast. There she goes into the upper Danube valley and becomes the Alpine foothills.
Rechtenstein, une municipalité de l'Alb-Donau-Kreis sur le Jura souabe dans le sud de l'Allemagne
Le château de Rechtenstein est cité comme le siège de la famille de Stain, documenté pour la première fois en 1331. En 1817, à l'exception de la tour du château, le château fut démoli. Au-dessus de la porte du donjon est écrit: Vivez-vous par Haendel, méfiez-vous de Freyberg, Rechberg et Stain. L'église baroque paroissiale de Saint-Georges a été consacrée en 1744.
Le Jura souabe est une chaîne de montagnes basses de 200 km de long dans le sud de l’Allemagne (Bade-Wurtemberg) et comprend Jurakalk. C'est un plateau divisé. Au nord-ouest, délimité par une forte pente abrupte, en pente douce vers le sud-est. Là, elle pénètre dans la haute vallée du Danube et devient le pied des Alpes.
# Escapade Chez nos voisins Suisse .
# La Gorge de VIAMALA & Et au Milieu Coule Le Rhin Postérieur .
Située entre Thusis et Andeer, la gorge de Viamala a été façonnée au fil des ans par les glaces éternelles et les eaux du Rhin postérieur qui traversent ces massifs rocheux, Le Rhin Postérieur est ici dans la partie la plus étroite de son parcours . Les rochers, d’une hauteur pouvant atteindre 300 mètres, forment la gorge de Viamala (du romanche Via mala, qui signifie «mauvais chemin»). Malgré son étroitesse, les risques de chutes de pierres et la dangerosité de ses eaux, la gorge constituait pour les muletiers et les voyageurs la meilleure voie d’accès aux cols alpins du Splügen et du San Bernardino.
Depuis 1903, la gorge a été mise en valeur avec la construction d’un centre pour visiteurs et de marches d’escalier. Quelques années plus tard fut entreprise la construction périlleuse d’un tunnel, creusé à l’explosif dans la paroi rocheuse. Aujourd’hui encore, ce dernier conduit à la plateforme des visiteurs. ( à Savoir en Novembre c'est fermé )
# - Merci pour vos passages sur les vues, favoris et commentaires.
# - Thank you for your passages on views, favorites and comments.
Zeleni Venac
Zeleni venac ou, plus familièrement, Zelenjak (en serbe cyrillique : Зелени венац ou Зелењак) est un quartier de Belgrade, la capitale de la Serbie. Pour l'essentiel, il est situé dans la municipalité de Savski venac, avec une petite partie dans la municipalité de Stari grad. En 2002, il comptait 3 517 habitants.
Zeleni venac est situé au centre ville de Belgrade, à quelques minutes à pied de Terazije, qui est considéré comme le centre de la capitale serbe. Il est entouré par le quartier de Savamala au sud; sa limite septentrionale est la rue Brankova. Le Terazije tunnel le relie à la place de la République et un passage pour piétons le relie à Terazije et à la rue Knez Mihailova, respectivement par les rues Prizrenska et Sremska.
Zeleni venac est construit sur un secteur qui, au XVIIe siècle, faisait partie des fossés ceinturant la forteresse de Belgrade. Quand les fossés furent comblés, un étang s'y forma, qui devint un centre d'attraction pour les habitants de la capitale. Au milieu du XIXe siècle, l'étang fut asséché et le secteur fut choisi pour le site du futur Théâtre national mais, à cause de l'instabilité du terrain, ce projet fut abandonné et le théâtre fut construit sur un autre site.
En serbe, le nom du quartier signifie la « couronne verte ». Il doit ce nom à une ancienne kafana nommée Zeleni venac, à l'emplacement de l'actuel restaurant McDonald's de la rue Brankova. Le quartier possède un important marché appelé Pijaca Zeleni venac (en cyrillique : Пијаца Зелени венац), l'un des plus importants de Belgrade. Il a été créé en 1924 et fut conçu comme le grand marché en plein air du centre ville. Une reconstruction, commencée en 2005, veut lui restituer son aspect d'origine. Zeleni Venac constitue un important nœud de communication pour les transports publics de la ville. Plusieurs lignes de la compagnie GSP Beograd y ont leur terminus.
“Artist Concept - Shuttle on 747 piggyback.”
With that kind of in-depth, well-articulated word picture, I'm guessing this is of NASA origin. Loosely supported by the lack of a signature.
A really really nice work by Boeing artist/illustrator Bart Hunt. Even at just a minimal/moderate distance, it legitimately looks like a photograph.
The numeral 7 on the orbiter possibly reflects the optimism of the size of the shuttle fleet, along with the mundane identification one would ascribe based on the expectation of numerous & routine missions.
A – I’ll spare you the excessive adjectives that this deserves – depiction of an expedition(?), colonization(?) party disembarking on the moon.
Although the look of the spacecraft strongly suggests Baron Sándor Leidenfrost, aka Alexander Leydenfrost, the top sliver of a signature…unless Sanyi used all caps/block letters…would be a serious & weak stretch, So, who knows.
The only other version of the image that I was able to find, possibly taken from a book. With no useful information:
www.pinterest.ru/pin/157696424436026476/
pbs.twimg.com/media/DNdRlB2U8AEjFRf.jpg
Credit: Olga Coin/Pinterest
On a separate note:
I CANNOT believe it, I’d never even heard of Mr. Leydenfrost! Mind-blowing works by him. Although I’m not surprised, as a Hungarian, he was predisposed to being a genius.
Whoever this is by, it’s really impressive.
Finally, interestingly, maybe even intriguingly - only to me - the erased caption on the back is written in a mix of German & English. If I translated it correctly, it’s pretty generic, basically stating the obvious, ‘man on the moon’. Also, the fact that the text was erased, not just crossed out, would seem to suggest that this photograph merited some level of care, hence I suppose it still being around, in really great condition. The date range is a total guess of course.
“NO, THIS NOT a scene from the movie 2001, but an artist’s conception of what a Boeing - built spaceport might look like, when and if such a structure becomes a reality. Boeing Aerospace Co. is studying this “versatile operations base in space” under terms of a $400,000, year-long contract with NASA. Geared to the flights of the space shuttle (shown upper left), the space station would orbit about 250 miles above the Earth. It would have mainly operational, rather than scientific, functions. A crew of four could man the spaceport by the late 1980s, officials said. – Drawing by John J. Olson.”
Due to its larger size (8.625" x 11"), along with being on Kodak paper, I'm pretty sure this was part of some polished, professional Boeing presentation portfolio/packet.
Exquisite detail and a masterful depiction of multiple geometric perspectives, shadows/shading…you name it…a walk-in-the-park for John J. Olson. Gratifying to see him called out in the description/caption. The man – not just the artist – was most deserving of it:
www.398th.org/Images/Images_Association/Text/Olson_Cleari...
Credit: 398th Bomb Group Memorial Association website
“…The next United States mission to explore Venus may well be a buoyant station which could float a science package approximately 60 kilometers above the planet’s surface. The full-scale design concept has the capability of answering the most important scientific questions concerning Venus. This station is comprised of a 175-pound gondola supported by a16-foot-diameter balloon. The gondola contains a mock-up of instruments and supporting equipment designed to measure atmospheric composition, temperature, pressure, density, cloud structure and organic (biological) matter. Two drop sondes capable of gathering data to reconstruct lower atmosphere and surface structure are also included in the science package.”
By Charles O. Bennett.
www.aerospaceprojectsreview.com/blog/wp-content/uploads/2...
Credit: Aerospace Projects Review website
Rest In Space Mr. Bennett, Thank You:
www.celestis.com/participants-testimonials/charles-oren-b...
Credit: Celestis, Inc. website
Bummer:
www.space.com/venus-clouds-life-not-enough-water
Credit: Space.com website
But:
www.nasa.gov/press-release/nasa-selects-2-missions-to-stu...
Possibly as part of NASA’s 1988 - 1989 Mars Exploration Case Studies, an unmanned articulated Martin Marietta rover is depicted in action. I’ve never seen this before & couldn’t find it anywhere online.
The rover appears to be equipped with a suite of soil analyzing instrumentation…maybe even return capable chambers/canisters?
I like the sporty paint scheme of the wheels, which I’d think would be for engineering photographic documentation. If so, is it logical to assume this is part of a manned exploration proposal? Since a human would likely take those photographs? Along those lines, note the lack of a high-gain antenna, supportive of this being a ‘localized’ component of a larger effort/mission. Maybe?
Oh yeah, doesn’t the sampler arm look like one of those fancy pot filler faucets?
Being of Martin Marietta origin, and the timeframe I’m thinking, this may well be by Robert S. Murray. Although, maybe even Charles O. Bennett.
One of many stunning artist’s concepts by John Sentovic, for Convair/Astronautics, General Dynamics, primarily from the mind of Krafft Ehricke. This one featuring a manned interplanetary - possibly lunar in this instance, since it’s in the background, beckoning - spacecraft, with its return glider, IVO an Atlas manned space station, also with its attached return glider.
However, unless there were fairings, shrouds or something like that, with those blunt fuel tanks, exposed engine components, interstitial spaces & all kinds of different shapes, aerodynamic drag, buffeting and whatever else, especially during maximum dynamic pressure (max-q), would’ve been problematic I think.
Speaking of fairings, the booster may also be some sort of Atlas...variant...maybe?
Thank you Krafft Ehricke & Mr. Sentovic!
Huile sur toile, 130 x 195 cm, décembre 1922, musée Ludwig, Cologne.
An 1921, André Breton et sa jeune épouse Lou-Rosa Strauss (dont il aura un fils en 1923), Paul et Gala Eluard rejoindront le groupe Dada au Tyrol et les Eluard se rendront à Cologne chez les Ernst. Quelques mois plus tard, Max Ernst rentrait en France avec le passeport d’Eluard et s’installait chez eux, à Saint-Brice, au 3 rue Chaussée.
Son activité y fut intense avec tout particulièrement la création du célèbre tableau de groupe Au Rendez-vous des Amis. Ce tableau présente quatorze surréalistes et trois artistes qui ont eu un rôle intellectuel et affectif important dans sa vie : Raphaël, Dostoïevski et De Chirico.
Fin 1923, Max Ernst suivit les Eluard dans leur nouvelle maison d’Eaubonne qu’il décora de fresques, rejoignit à Saïgon, avec Gala, son ami Paul Eluard parti à l’aventure en avril 1924, resta seul en Orient quelque temps et revint s’installer à Paris, rue Tourlaque, dans le quartier de Montmartre. En 1925, il passa des vacances à Pornic en Bretagne, remarque les veines du parquet et y développe sa technique du frottage.(cf. Association Les Amis du vieux Saint-Brice).
Cette huile sur toile est un portrait de groupe réunissant une quinzaine de contemporains animant le surréalisme naissant, parmi lesquels l'artiste lui-même. Max Ernst y présente ses amis réunis sur un sommet rocheux entouré de montagnes enneigées. La scène se situe sous un ciel obscurci par le rayonnement d’un soleil noir, le soleil de la mélancolie (cf. Nerval). Mais cette obscurité n’empêche pas les personnages de se détacher dans une lumière blanche et pure, la partie gauche de la composition, plutôt statique, s’opposant au dynamisme des personnages de droite. Parmi les différents individus y apparaissant, dix-sept sont numérotés et nommés dans les légendes. Soit, par ordre alphabétique, Louis Aragon, Jean Arp, Johannes Theodor Baargeld, André Breton, René Crevel, Giorgio De Chirico, Robert Desnos, Fiodor Dostoïevski, Gala Éluard, Paul Éluard, Max Ernst, Théodore Fraenkel, Max Morise, Jean Paulhan, Benjamin Péret, Raphaël, Philippe Soupault.
Plus que de simples portraits, le peintre montre surtout ce qu’il pensait d’eux, en traits subtils et parfois prophétiques, faisant ainsi une analyse psychologique des fondateurs du Surréalisme. Certains sont debout et d’autres assis, leurs positions respectives servant à les désigner, rien n’étant laissé au hasard : Max Ernst est assis irrévérencieusement sur les genoux de Dostoïevski, tandis que Sanzio porte un costume de la Renaissance. Gala, la belle muse de Max Ernst, se détourne comme pour quitter ses amis. Eluard ferme un poing en signe d’obstination et Crevel joue sur un piano invisible qui symbolise la musique silencieuse du rêve. André Breton, vêtu d’une cape rouge flottante, s’empresse, avec des gestes de prédicateur, d’annoncer la vérité surréaliste (son premier manifeste (parait en 1924) et Robert Desnos arrive comme dans un rêve, en dansant. La petite nature morte à l’avant gauche du tableau, ainsi que l’éclipse, seraient une reprise d’images de la revue La Nature de 1888.
Hallucinations, transes, hypnose collective…, autant d’états seconds au cours desquels les protagonistes écrivent des textes, dictent des messages d’une force artistique cachée dans le subconscient de l’être (l’écriture automatique). On note les absences quelque peu curieuses de Tristan Tzara, contesté par le groupe, et de Francis Picabia, Guillaume apollinaire, le poète et animateur de la vie littéraire et artistique parisienne, étant décédé en 1918. Les différents jeux de mains des personnages, qui rappellent l’alphabet des sourds et muets approché par l’artiste dans son enfance, ainsi que ceux des souliers vernis noir portés par tous les personnages, rythment la musique silencieuse du tableau.
Le tracé est net et précis. Une éclipse se dessine sur un ciel noir, et les personnages se détachent très clairs sur le blanc des sommets et le fond sombre, comme s’ils étaient auréolés de lumière. Les coloris sont chauds mais sombres, dans les camaïeux de bruns, ocres, noirs beiges ou gris. Ce tableau est à mi-chemin entre un paysage visionnaire et un photomontage, aucune note cordiale n'étant à relever entre les amis, Max Ernst ayant voulu sans doute sous-entendre leurs discordes latentes qui préfigurent la fin du mouvement Dada, au cours de l’hiver 1922-23. Il a emprunté des éléments de composition à un tableau célèbre de Raphaël La Dispute (conservé au Vatican) qu’il connaissait probablement pour l’avoir vu copié par son père, peintre du dimanche. Peint à la gloire d’André Breton, le pape du Surréalisme, ce dernier n’a pas souhaité posséder le tableau qui sera vendu.
Le contexte politique des années 20 étant sombre, Max Ernst quitte Cologne pour s’installer, via la Suisse, à Paris, en septembre 1922. Paul Eluard et sa femme Gala l’accueillent et l’introduisent dans le cercle des dadaïstes parisiens. L’artiste traitera ensuite deux fois ce thème du Rendez-vous des amis, l’un en 1928, où les amis se changent en fleurs, et l’autre en 1931.
Considéré comme une charnière entre le mouvement Dada moribond et le Surréalisme naissant, le Rendez-vous des amis est un tableau-clé préfigurant la phrase de Paul Eluard, de janvier 1925 :
"Mais voilà venu le temps des hommes purs, des actes imprévus, des paroles en l’air, des illusions, des extases, des blasphèmes et de l’amour qui rêve (cf. Brigitte Roussey, merci Yumo pour la photo).
“An artist’s concept depicting the arrival of cargo from low Earth orbit to the Solar Power Satellite fabrication facility in geosynchronous orbit, some 36,000 miles above the Earth. Solar Power Satellites with appropriate electrical conversion systems hold great promise in the near future as an energy source for all mankind.”
Nice, unique & pastel-like (possibly due to ink color-shift?) artwork by R. J. Dubois. First heard on him/her, no idea…I can’t keep up.
Excellent additional information and images, to include this one, at:
cyberneticzoo.com/teleoperators/1978-manned-remote-work-s...
Specifically:
cyberneticzoo.com/wp-content/uploads/2014/09/NASA-manipul...
Credit: Cybernetic Zoo website
Au bon endroit et au bon moment! Le bon endroit c'est ce fameux marché Russe à Phnom Penh au Cambodge! Un melting pot de couleurs et de produits! INOUBLIABLE! Et ce moment où le rayon de soleil a illuminé cette femme a été magique! Cette ambiance ne se vit que là bas...
La synagogue fut bâtie entre 1639 et 1642 à la place d’un bâtiment en bois antérieur (vers 1600). Seuls les hommes pouvaient entrer par la porte sculptée. Les murs intérieurs sont décorés de motifs floraux et de textes en hébreu.
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The synagogue, also known as "New" (Neuschul), dates from 1669. After 1837, a new part of women's gallery was added to its northern part (according to Jewish religious traditions men and women were not allowed to share the same space in the sanctuary). Since 1925, the synagogue has not been used any more for religious purposes and was converted into a storehouse. Due to lack of maintenance the structure fell into disrepair in the 1980s. The complex and expensive full renovation was completed in 1997 and the synagogue was reopened in that year. Both experts and common visitors will particularly appreciate the mural paintings in its interior dating from the early 18th century. Today, the synagogue is used for exhibitions, concerts, and other cultural events.
A permanent exhibition of Jewish culture is available in the former women´s gallery, displaying many valuable objects used in secular and religious life of the former Jewish community whose last page of history was written by the holocaust during the Second World War.
The Rear Synagogue is open to public daily. Qualified guides provide detailed information, and you can also buy various publications and souvenirs here. For accommodation is available, the boarding-house "U Synagogy" located in the neighbouring house can be used.
www.trebic.cz/en/unesco/zidovska-ctvrt-zadni-synagoga.asp...
"DC-3 docks with large space base. In June 1969, NASA redirected North American to investigate a bold new concept proposed by the Manned Spacecraft Center's Maxime Faget. The company received a $0.25-million contract extension for this purpose, and another $2.9 million in July 1969 to develop large modular space stations and space base concepts like the early concept depicted here. Faget, the designer of the Mercury capsule, disliked Max Hunter's Starclipper lifting-body design since it had poor low-speed aerodynamics and also would be difficult to develop since the structure was tightly coupled with the aerodynamics. Faget preferred a simple winged design but he also admitted that traditional wings would be very heavy and the leading edges would be difficult to protect from the searing heat of reentry. His solution was the “DC-3” which alleviated the problem by reentering at a very high angle of attack (60 deg.), i.e. coming in nose-high much like the suborbital X-15 rocketplane. This would only expose the flat underside of the vehicle, as most of the thermal energy goes into the shock wave forming in front of the vehicle. The high drag also shortens the duration of the heat pulse, yet does not exceed acceptable crew deceleration load factors beyond 2 g's. The DC-3 wing would only be optimized for subsonic flight and landing, greatly reducing the development cost and time. But the low lift-to-drag ratio reentry profile advocated by Faget would also create some problems since the DC-3 would have limited crossrange during reentry, i.e. it would have been unable to fly larger distances than about 430km to the left and right of an initial direction of flight. Crossrange was an important military requirement, so the USAF opposed the DC-3."
The above, and the photo, along with a plethora of other fantastic images and information, at:
www.pmview.com/spaceodysseytwo/spacelvs/sld022.htm
Credit: PMView website
The exquisite artwork is by Henry Lozano Jr., North American Aviation/North American Rockwell artist/illustrator extraordinaire. Accordingly, Mr. Lozano was 1970 President of the Society of Illustrators of Los Angeles (SILA):
Unfortunately, the record of the above, along with the link itself, has been removed from the following SILA website...:
...and replaced by the following.
Both above credit: SILA website
While still very informative, with reference to other superb ‘aerospace’ artists, it’s nonetheless very disappointing that Mr. Lozano has been omitted from the record.
See also:
1.bp.blogspot.com/-OlAZql_DmEs/Xv0oJa3n2hI/AAAAAAAASts/RY...
Credit: John Sisson/Dreams of Space - Books and Ephemera blogspot
And:
forum.kerbalspaceprogram.com/index.php?/topic/127839-maxi...
Credit: KERBAL SPACE PROGRAM website/LOTS of cool stuff at this website as well.
en.wikipedia.org/wiki/North_American_DC-3
Credit Wikipedia
Première partie de la cathédrale gothique à être construite, la nef de Notre-Dame d'Amiens fut édifiée en très peu de temps. Initiée dès 1220, sa construction était déjà achevée en 1236.
L'élévation de la nef (comme celle du chœur) comporte trois niveaux : grandes arcades, triforium et fenêtres hautes. Les fenêtres hautes se composent de quatre lancettes. Le triforium, aveugle, comporte deux ensembles de trois arcades, pour chaque travée.
Elle est éclairée par la grande rosace de la façade, dite « Rose de la mer » et par les fenêtres hautes.
La nef est composée de sept travées rectangulaires à voûtes quadripartites barlongues (rectangulaires). Elle est bordée de chaque côté (nord et sud) d'un collatéral de même longueur, mais possédant des voûtes carrées. Sa hauteur sous voûte est de 42,3 mètres, tandis que celle des bas-côtés atteint 19,7 mètres. Quant à la hauteur des colonnes bordant la nef, chapiteaux inclus, elle est de 13,85 mètres. Autour de chacune des colonnes qui bordent latéralement le vaisseau central de la nef comme le chœur, s'ajoutent quatre colonnettes disposées en cercle, afin de renforcer ces colonnes supportant des voûtes situées à une telle hauteur. (Wikipédia)
Fûts de chêne plantés là, selon certains, pendants la guerre par les Allemands, pour décourager les tentatives d'abordage à marée haute qu'auraient pu tenter des troupes alliées.
Une autre explication a été publiée.
Qu'importe. Les fûts rongés par la mer ont gardé St Malo jusqu'en 2022, année où ils ont été enlevés.
Je les trouvais si beaux !
“This is an artist concept of the enhanced configuration of the permanently manned Space Station, produced by Martin Marietta. The enhanced configuration includes an upper and lower keel for attaching external payloads, a 50 kilowatt solar dynamic system mounted on the ends of the transverse boom, a servicing bay and a co-orbiting platform (not pictured).”
One of several “dual-keel” proposals during this time period. Note the module(?) which sorta looks like a large telescope, recently delivered by the docked orbiter and being positioned by the station’s manipulators. In fact, the possible “receiving” RMS is attached to some sort of cradle (akin to those in the cargo bays of orbiters). For final placement/further translation along the truss? There appear to be cameras and some sort of optical/sighting (tele?) scope on one end. No idea what the appendages on the other end are. Even an MMU-clad Astronaut conducting an EVA, possibly inspecting the far-left solar array.
Interesting pseudo-negative/silhouette-like depiction…creative…by Les Pettus.
Dual-Keel-palooza:
www.astronautix.com/d/dualkeelspaestation-1985.html
Credit: Astronautix website
Original 1958-60 artist’s concept of Boeing Aircraft Company’s bold Program for Astronomical Research and Scientific Experiments Concerning Space (PARSECS) concept/proposal. Within PARSECS, this specifically depicts “Mission II: Moon Base”.
The least detailed mission within the proposal, an unspecified paper states that the image depicts the original concept of the lunar base as envisioned in 1958.
My above paraphrasing is from the excellent discussion and particularly, the contribution of user “Skybolt”, at:
www.secretprojects.co.uk/threads/parsecs-1960.7039/
Credit: SECRET PROJECTS website
Although most of the stunning PARSECS renditions are by the eminently talented Robert Fetterly, I don’t know if this is by his hand.
Regardless, Rest In Peace and thank you for your service:
www.peninsuladailynews.com/news/back-to-the-future-artist...
Credit: Peninsula Daily News website
That’s a LOT of communications/radar? antennas & dishes. And those are some seriously funky looking tri-wheeled ‘rovers’ parked to the lower right.
Circa 1961-63(?) General Dynamics, Convair (Astronautics) depiction of a lunar(?) lander on the moon and the continued evolution(?) of the lunar lander/earth glider combination.
Upon return to earth, the re-entry glider at the top separates and descends to earth.
The wonderful artwork is by Convair/General Dynamics resident artist/illustrator of the time, John Sentovic.
It is the moon, right? If so, the earth has an oddly Jovian appearance, with the widespread banding visible.
Now, about that ladder. Although I love this, it looks as preposterous as SpaceX’s elevator-equipped HLS.
Le plus célèbre des temples de Luang Prabang, le Vat Xieng Thong, ou temple de la cité royale, fut construit en 1560 par le roi Sitthathirat. Jusqu'en 1975, la famille royale avait coutume de s'y rendre depuis le Palais par voie fluviale. C'est la raison pour laquelle l'escalier qui conduit au temple depuis le Mékong est si majestueux. Le Vat Xieng Thong, tout comme le Vat Mai, fut épargné par les troupes du Pavillon Noir. La légende raconte que le chef de la troupe fut élevé dans le temple quand il était enfant et qu'il le trouvait trop beau pour le détruire. Avec sa toiture à trois pans qui descend presque jusqu'au sol, le Vat est le pur exemple du style architectural religieux de Luang Prabang. À l'arrière du sim, une mosaïque sur fond rouge représente l'Arbre de la vie. Plusieurs chapelles et stupas sont construits autour du temple principal. L'un de ces sanctuaires abrite un Bouddha couché du XVIe siècle qui fut exposé à Paris lors de l'exposition coloniale de 1931. Un bâtiment plus récent peint en doré renferme un char funéraire royal de 12 m de haut.
[ Vincent Leroux Photo ] tous droits réservés - all rights reserved. Contacter l'auteur avant toute utilisation - contact the author before any use
Le port du Havre, situé en Haute Normandie, fut sans doute le premier port national d' Etat créé de toutes pièces, et ce dans une perspective tant militaire et politique que commerciale et économique.
On l'appela d'abord Franciscopolis ou Ville Françoise, en hommage à François Ier, qui prit l'initiative de bâtir à cet endroit un établissement maritime.
L
Mais une antique chapelle de Notre-Dame de Grâce, située près de là, fit prévaloir le nom de Havre de Grâce.
C'était en février 1517 ...
Depuis, l emblème du roi François Ier (1494-1547) , la Salamandre, orne toujours le blason du port maritime de Haute Normandie.
I have owned a total of twelve motorcycles. This Guzzi 850 T3 has been the last one.
* * *
J'ai possédé en tout douze motos. Cette Guzzi 850 fut la dernière.
Hertfordshire Fire And Rescue Service
Many thanks for the visit!!
Thanks for viewing my photos - NO UNAUTHORISED USE
Cunonia balansae est un arbuste ou arbre endémique de Nouvelle-Calédonie, de la famille des Cunoniaceae.
On le trouve en forêt humide et en maquis sur substrat ultramafique de basse ou moyenne altitude.
L'espèce est assez largement répartie sur la Grande Terre (de Prony à Tiébaghi), mais surtout présente dans le sud et le nord-ouest.
Elle doit son nom au botaniste Benjamin BALANSA qui fut présent en Nouvelle-Calédonie de 1868 à 1872.
Et la lumière fut .... And then there was Light ...
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Aalborg ou Ålborg (prononcé /ɔlbɔr/ Écouter) est une ville du Danemark située dans le Jutland. En janvier 2014, la ville compte 130 853 habitants (en incluant Nørresundby) et est la troisième ville la plus peuplée du pays. Elle est le chef-lieu de la commune homonyme, de la région du Jutland du Nord. Avec 205 809 habitants, la commune d'Aalborg est la troisième plus grande aire urbaine du Danemark, après celles de Copenhague et Aarhus. La ville est située au Nord du pays, à 64 kilomètres au sud de Frederikshavn et 118 km au nord de Aarhus.
La ville fut prise par les Suédois en 1643 et 1658, mais rendue en 1660 par le traité de Copenhague. La ville est également le siège d'une importante base de l'armée de l'air danoise (en danois, Flyvevåbnet) et le siège de l'épiscopat de l'Église nationale danoise. En 1988, le Conseil de l'Europe lui décerne son Prix de l’Europe1.
Aujourd'hui, Aalborg est la 4e ville la plus peuplée du Danemark.
Mistra fut fondée en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, alors prince d'Achaïe, qui cherchait à construire une forteresse sur les hauteurs du Taygète dans le but de protéger Sparte, alors lieu de résidence favori des Villehardouin.
Le dernier empereur romain d'Orient, Constantin XI, est despote à Mistra avant de monter sur le trône. Démétrios Paléologue, le dernier despote de Morée, rend la ville à l'empereur ottoman Mehmed II le 31 mai 1460. Mistra demeure une ville importante, accueille la résidence du Pacha du Péloponnèse et compte alors 40 000 habitants. Le commerce y est florissant, entre autres grâce au développement de la production de soie. Les Vénitiens occupent provisoirement la ville de 1687 à 1715. En 1770, Mistra est brièvement aux mains des Russes qui, soutenus par les Grecs, tentent de libérer la Grèce de la présence ottomane lors de la révolution d'Orloff. La reconquête de la ville par les Turcs est suivie d'une terrible répression contre la population qui diminue pour ne plus compter que 8 000 habitants. Mistra reste turque jusqu'en 1822 et la guerre d'indépendance grecque. Reprise par les Turcs une dernière fois en 1825, elle est rasée par Ibrahim Pacha et connaît alors un déclin irrémédiable. À l'issue de la guerre d'indépendance, le roi Othon Ier de Grèce fait de Sparte la nouvelle capitale administrative des environs, où les derniers habitants s'établissent à leur tour.
L'ancienne cité byzantine fut totalement abandonnée dans les années 1950 pour devenir un site archéologique. En 1989, les ruines, y compris la forteresse, le palais, les églises et les monastères, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Aujourd'hui, la cité n'est plus habitée que par quelques religieuses orthodoxes qui occupent le monastère de la Pantanassa. Elle a néanmoins donné son nom à une municipalité du nome de Laconie, qui siège dans la localité voisine de Magoul Wikipédia
Ce bâtiment fut créé en 1886 à l'emplacement des anciennes halles en bois (1842), détruites par un incendie. Deux salles sont aménagées au premier étage, l'une servant de théâtre et l'autre de bourse, où était fixé le prix des denrées, chaque samedi.
En 1885, le marché fut agrandit par une structure métallique façon Baltard, fermée, qui s'intégrait mal dans le site et masquait la façade de la partie ancienne. Un projet de réhabilitation de l'îlot des halles fut décidé en 2001, afin de redynamiser le centre ville. Aujourd'hui on peut donc voir le bâtiment de pierre restauré et agrémenté d'une hall métallique moins lourde et permettant une activité commerciale.
"Saturn has a remarkable earth-like moon named Titan, which has a heavy atmosphere. Scientists would like to land a Viking-type package there in the late 1980s."
A really neat, dynamic, chaotic & sort of distressed depiction by JPL artist Ken Hodges...so another WIN
Possibly/apparently part of JPL’s “Purple Pigeon” effort.
Epilog:
Pathetically, as has been the case with many other formerly semi-useful & moderately informative NASA sites, particularly those that hosted imagery/photos, JPL historians/archivists have quaffed the Koolaid as well.
The following is what's still available, as of 21 March 2024 at the following site, which is "No Longer Maintained". Of course, no longer with an image that was a probable companion to mine:
www.jpl.nasa.gov/blog/tag/ken-hodges/
“Titan Saturn Mission Artwork, 1976
By Julie Cooper
In the 1970s and 80s, before advanced computer graphics, artist Ken Hodges was hired by JPL to create paintings that depicted many different missions – some in the planning stages and some only imagined.
Bruce Murray became JPL's Director in 1976, and he advocated new missions (Purple Pigeons) that would have enough pizzazz to attract public and scientific support. Hodges painted many of the Purple Pigeon images, including this scene of a Saturn orbiter with a lander going to the surface of Saturn's largest moon Titan. This artwork was done almost 30 years before Cassini's Huygens Probe reached the surface of Titan. Cassini was launched in 1997 and spent seven years traveling to Saturn. The probe was released in December 2004, and landed on Titan on January 14, 2005.
For more information about the history of JPL, contact the JPL Archives for assistance. [Archival and other sources: P-numbered photo albums and indexes, Cassini and Huygens web pages.]
Julie Cooper
ABOUT THE AUTHOR
Julie Cooper, Certified Archivist
Julie Cooper is a certified archivist who identifies and processes collections for the JPL Archives, and helps researchers find information about the history of JPL.”
Buh-bye. Ain't that right NAssA...and now, JPL "historians" & "archivists"?
Sad, disappointing & pathetic...as is the norm.
Famille : Aizoaceae
Provenance : Jean-André Audissou, le 06/10/2012
N° de collection personnel : L0001
Initialement publié comme cultivar par le professeur Desmond Cole dans "Some Lithops Cultivars, Aloe 22(3): 58-62. 1985", et apparu ultérieurement dans "Lithops - Flowering Stones: 178-179. 1988", en provenance de Hindrik de Boer des Pays-Bas. Une aberration au corps rouge et à la floraison blanche. NB. : cette épithète de forme latine a été retenue parce qu'elle est basée sur L. optica var. rubra (A. Tischer; 1926) qui fut par la suite largement connu et accepté comme cultivar.
Mardi 25 août 2015. Au pied de la Statue de la Liberté. Vue depuis le haut du socle de la statue. Vue sur le pont de Brooklyn et Manhattan.
Bien que dépendant de l’État de New York, la ville de New York bénéficie d’une large autonomie législative et exécutive et d'une administration plus centralisée que la plupart des autres villes américaines. Ce statut est défini par une charte, amendée et promulguée par l'Assemblée législative de l’État de New York, et parfois par référendum. La municipalité est responsable de l'éducation, des bibliothèques, de la sûreté, de l'hygiène, de l'approvisionnement en eau, des services d'assistance sociale, des établissements pénitentiaires et des équipements de loisirs. L'autorité de la police de la ville de New York à arrêter des individus est valable dans tout l'État de New York.
Les New-Yorkais sont majoritairement démocrates et libéraux : lors de l'élection présidentielle de 2004 le candidat démocrate John Kerry a ainsi obtenu plus de 74 % des voix dans la ville, alors qu'il perdit l'élection au niveau national. 66 % des votants enregistrés sont démocrates. En 2012, Barack Obama obtient plus de 81 % des voix.
Cinq des comtés de l'État de New York coïncident avec les cinq arrondissements (boroughs) de la ville de New York, mais ces derniers ne fonctionnent pas comme des comtés à proprement parler. En effet, depuis la consolidation de la ville de New York dans ses limites actuelles en 1898, les gouvernements de comté ont été supprimés et n'ont plus aucun pouvoir ou statut et dépendent directement de l'autorité municipale. Aujourd'hui, les cinq comtés de la ville servent essentiellement de base pour les données statistiques et démographiques du bureau du recensement des États-Unis. La ville de New York est considérée comme le siège de ses cinq comtés : comté de New York (Manhattan), comté de Kings (Brooklyn), comté de Bronx (Bronx), comté de Richmond (Staten Island), et le comté de Queens (Queens).
Avant l'arrivée des Européens, le territoire de l'actuelle New York était peuplé par des Lenapes. Le 17 avril 1524, le navigateur Giovanni da Verrazano, missionné par le roi de France François Ier, découvre la baie de New York qu'il baptise La Nouvelle-Angoulême. De nos jours, le pont Verrazano-Narrows rappelle cette découverte. L'explorateur entend recommander le site au roi, mais en août 1524, François Ier annule l'entrevue prévue avec Verrazano pour s'engager dans la désastreuse campagne de Pavie... voilà comment la France a raté l'Amérique ! En 1609, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales engage l'explorateur anglais Henry Hudson pour tenter de découvrir à son tour une nouvelle route maritime vers les Indes. Il entre dans la baie de New York et remonte le fleuve qui porte aujourd'hui son nom. En 1624, la région devient officiellement une possession néerlandaise sous l'égide de la Compagnie des Indes orientales. Trente familles Boyer et protestantes (parmi lesquelles des protestants français huguenots et Wallons) s'installèrent au sud de Manhattan formant la colonie de la « Nouvelle-Amsterdam ». En 1626, le directeur de la colonie Pierre Minuit acquit l'île auprès des Lénapes. En 1647, Pieter Stuyvesant fut nommé directeur-général de la colonie pour remplacer Willem Kieft, dont l'administration s'était attirée les foudres des colons depuis que les relations avec les Amérindiens avaient dégénéré en de violents affrontements durant les années 1640.
En 1664, les Anglais conquirent la Nouvelle-Amsterdam qui fut rebaptisée « New York » en l'honneur de Jacques, duc d'York et frère du roi Charles II. L'anglicanisme devint la religion officielle de la colonie en 1698. La ville se développa rapidement : en 1700, elle comptait près de 5 000 habitants. Les premières institutions culturelles furent fondées comme le King's College en 1754. Le commerce se diversifia et se développa notamment grâce à l'aménagement du Great Dock sur l'East River en 1676.
En 1765, le Parlement britannique vota le Stamp Act. Cette loi imposant un droit de timbre sur les journaux et les documents officiels britanniques provoqua la réunion à New York du Stamp Act Congress en octobre. Les délégués des treize colonies britanniques d'Amérique protestèrent contre la taxe qui fut abrogée l'année suivante. New York vit naître le mouvement des Fils de la Liberté qui contestaient la présence coloniale anglaise. Les incidents se multiplièrent et New York devint une place stratégique dans la guerre d'indépendance américaine (1775-1783). Le général américain George Washington fit fortifier la ville et prit personnellement le contrôle de l'Armée continentale en 1776. Mais les insurgés américains furent battus à la bataille de Long Island et un quart de la ville fut réduit en cendres. La ville resta aux mains des Britanniques jusqu’en 1783, date de la fin de la guerre d'indépendance.
En 1785, le Congrès continental s'installa à New York, qui fit dès lors office de capitale provisoire des États-Unis. Mais, sous la pression de Thomas Jefferson, le Congrès déménagea à Philadelphie cinq ans plus tard. En 1789, le premier président américain, George Washington, prêta serment sur la Bible au balcon du Federal Hall dans le sud de Manhattan.
À partir des années 1790, la ville de New York connut une importante croissance démographique et devint la plus peuplée des États-Unis en 1820. En 1811, le Commissioners' Plan imposa le plan hippodamien pour le développement de la ville.
À la suite des épidémies de choléra, la municipalité décida de porter ses efforts sur l'adduction d'eau et les égouts : un service des égouts fut fondé en 1849 et des bains publics furent ouverts dans les années 1850. Un aqueduc fut mis en chantier en 1842 afin d'apporter l'eau de la rivière Croton. Au milieu du siècle, le Central Park fut aménagé au cœur de Manhattan. Plusieurs bâtiments publics de style néoclassique sortirent de terre. En 1898, la ville de New York est divisée en cinq arrondissements (boroughs) : Manhattan, Brooklyn, Bronx, Queens et Staten Island.
Avec le développement des transports en commun et de l'industrie, l'agglomération new-yorkaise s'agrandit rapidement dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Les New-Yorkais les plus pauvres s'entassèrent dans des appartements étroits et insalubres appelés tenements : en 1890, un million d'habitants vivent dans 37 316 de ces logements. Les classes moyennes s'implantèrent dans les banlieues.
Au milieu du XIXe siècle, plus de la moitié des New-Yorkais étaient nés à l'étranger ; entre 1820 et 1890, plus de dix millions d'immigrants, essentiellement irlandais et allemands, s'installèrent dans la métropole, fuyant la crise économique et les persécutions qui avaient lieu en Europe. Des quartiers « ethniques » se constituèrent à Manhattan et chaque communauté développa ses réseaux d'entraide, ses associations et ses journaux. Les Allemands s'installent dans le quartier appelé « Little Germany », dans le Sud-Est de Manhattan ; au milieu du XIXe siècle, New York est, derrière Berlin et Vienne, la troisième plus importante ville germanophone du monde avec 600 000 immigrés allemands. Les tensions entre ces communautés dégénèrent parfois en émeutes : celles de 1871 entre catholiques et orangistes se soldèrent par 65 morts. Mais les émeutes les plus graves de l'histoire de New York furent liées à la Guerre de Sécession : les Draft Riots de 1863 firent une centaine de morts.
Le développement économique de New York fut facilité par la modernisation et l'extension des réseaux de transport : le canal Champlain (1823) et le canal Érié (1825) reliaient New York à son arrière-pays et aux Grands Lacs. Les liaisons ferroviaires se multiplièrent à partir des années 1830 et Grand Central devint la principale gare de New York dans les années 1870. Sur la mer, les lignes transatlantiques reliaient New York à l'Europe par les paquebots. Candidat fédéraliste à la présidentielle de 1812, le gouverneur DeWitt Clinton a obtenu que des obligations de l'État de New York financent le Canal Erié, un coup de pouce à Wall Street.
Le port devient le premier du pays ; les installations durent s'agrandir dans les années 1850-1860, notamment à Brooklyn et au New Jersey. Les premières jetées maçonnées (les Piers) apparurent dans les années 1870. En 1900, le port de New York était le premier du monde.
Avec la Révolution industrielle, les usines, les manufactures et les ateliers furent de plus en plus nombreux. La place fit rapidement défaut sur l'île et de nombreuses industries s'implantèrent dans les quartiers périphériques. Les principales activités de l'agglomération étaient alors liées au secteur agro-alimentaire, au textile (filatures, ateliers de confection), aux constructions navales et à l'imprimerie. Vers 1900, New York était la ville industrielle la plus importante des États-Unis.
C'est également au XIXe siècle que New York se positionna comme premier centre des affaires du pays : la vocation financière de la métropole se développa avec la création de la Bank of New York en 1784 et l'ouverture de la bourse en 1792. Plus tard, des bourses spécialisées furent fondées (bourse aux grains en 1850, au coton en 1868). L'indice boursier du Dow Jones fut créé en 1896. Les grandes enseignes telles que Macy's et Bloomingdale's virent le jour dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Broadway devint l'artère commerçante de la ville.
Au cours de la première moitié du XXe siècle, la ville devint un centre d’envergure internationale. La croissance urbaine nécessita toujours plus d'investissements dans les transports. Ainsi, l’Interborough Rapid Transit, la première compagnie de métro, vit le jour en 1904. En 1913, la principale gare, Grand Central Terminal, fut reconstruite. La densification du trafic automobile amena la municipalité à penser un nouveau plan d'urbanisme et à relier Manhattan par de nouvelles infrastructures : ponts, tunnels (Holland Tunnel) et voies rapides (parkways).
Avec la multiplication des sièges sociaux d'entreprises et le manque de place, les gratte-ciel se multiplièrent dans deux quartiers : le Sud de Manhattan et Midtown. En 1929, New York compte déjà 188 immeubles de plus de 20 étages. Le Chrysler Building et l'Empire State Building deviennent des symboles de la modernité new-yorkaise dans l'entre-deux-guerres.
Le problème du logement subsistait à New York : 40 000 tenements (« immeubles de logement ») furent détruits dans les années 1920 et des logements sociaux furent construits. La Grande Dépression des années 1930 jeta à la rue des milliers de New-Yorkais. La loi Wagner-Steagall de 1937 permit la construction de grands ensembles.
New York, en particulier Ellis Island où transitèrent 16 millions de personnes, resta pendant plusieurs décennies la principale porte d'entrée des immigrants aux États-Unis. Dans la première moitié du XXe siècle, ces derniers venaient d'Europe orientale et méditerranéenne. Les Afro-Américains affluèrent également du Sud du pays et se concentrèrent dans des quartiers comme Harlem. Après la Seconde Guerre mondiale, l'immigration changea de nouveau pour venir d'Amérique latine, d'Asie et d'Afrique.
New York devint par ailleurs un centre culturel d'importance mondiale. Ce rôle s’amplifia vers la fin des années 1930 avec l’afflux de réfugiés européens, qui comportaient de nombreux intellectuels, musiciens et artistes. Les quartiers de Greenwich Village et de Harlem devinrent les principaux lieux de création artistique et littéraire. Avec l'Armory Show (1913) puis l'ouverture du Museum of Modern Art (1929), du Whitney Museum of American Art (1931) et du musée Solomon R. Guggenheim (1937), New York devint l'une des capitales mondiales de l'art moderne66. Malgré la concurrence de Los Angeles, New York resta jusqu'en 1945 un centre cinématographique majeur : elle exerçait le contrôle financier de l'industrie du 7e art, produisait des films dans ses studios et possédait de très nombreuses salles de projection. Les nouveaux médias se développèrent dans la cité : tabloïds, chaînes de radio (CBS et NBC).
En 1919, New York fut secouée par des grèves massives. Le 16 septembre 1920, un attentat à la bombe souffla les bureaux du siège de la compagnie J.P. Morgan à Wall Street, faisant 38 morts et 200 blessés. Les années 1920 furent également marquées par la prohibition, avec l’ouverture des speakeasies. La « grosse pomme » n'échappa pas à la Grande Dépression économique des années 1930. C'est d'ailleurs à la bourse de Wall Street que se manifesta le krach de 1929, le plus violent de l'histoire boursière mondiale, qui donna lieu à une crise mondiale. Le chômage et la misère augmentèrent rapidement et des bidonvilles se développèrent.
Après la Seconde Guerre mondiale, New York connut cependant un relatif déclin, perdit de ses habitants, et son tissu industriel commença à vieillir. La crise des années 1960-1970 engendra des friches industrielles dans le Bronx et Queens. Ainsi, le chantier naval Navy Yard ferma ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perdit quelque 700 000 emplois industriels. La place du port de New York recule. En revanche, la ville affermit sa position mondiale avec l'installation des institutions permanentes de l'ONU. L'exposition universelle de la foire internationale de New York 1964-1965 attira des millions de visiteurs.
New York s’affirma comme capitale de l’expressionnisme abstrait, rivalisant avec Londres sur le marché de l’art. La contre-culture s'épanouit à New York dans les lettres et les arts. L'Off-off Broadway proposait une alternative au théâtre commercial. Le Pop Art dénonçait la société de consommation. Frank Stella expérimenta le minimalisme et Christo proposa aux New-Yorkais des œuvres éphémères. Les fresques murales se multiplièrent sur les murs de la ville. La culture de la rue (graffiti, hip-hop) prit leur essor dans les années 1980. Cependant, New York se vit de plus en plus concurrencée par d'autres pôles dans le pays, en particulier ceux de la Sun Belt (Los Angeles, San Francisco).
Les années 1960 furent aussi marquées par des tensions raciales, et New York s'imposa rapidement comme un lieu clé du mouvement des droits civiques. Parmi les événements les plus marquants du mouvement, on peut citer les émeutes de juillet 1964) et les diverses manifestations sociales (grèves des transports en 1966, manifestations contre la guerre du Viêt Nam). La municipalité confia à Robert Moses le soin de détruire les taudis, de rénover certains blocks et de construire des logements sociaux. En 1968, Harlem connut de nouvelles émeutes à la suite de l'assassinat de Martin Luther King Jr.
Entre 1940 et 1990, Manhattan perdit 500 000 habitants, Brooklyn 400 000 et le Bronx 300 000. Cependant, les banlieues résidentielles continuèrent de s'étendre grâce au réseau autoroutier et à la construction de nouveaux ponts tels le pont Verrazano-Narrows en 1964.
Les années 1970 sont souvent considérées comme le point bas de l'histoire de New York, en raison des taux de criminalité élevés assortis de divers désordres sociaux qui débutèrent dès les années 1960, en particulier avec les émeutes de Stonewall en 1969. Dans un contexte de stagflation aux États-Unis et de maintien en parallèle de dépenses sociales élevées à New York, les dépenses de la municipalité explosèrent, conduisant l'État fédéral à se désengager. Finalement, en 1975, le président Gerald Ford autorisa le Trésor américain à injecter 2,3 milliards de dollars par an dans le budget municipal pour sauver la ville de la banqueroute. Par la suite, la désindustrialisation et le déclin démographique poussèrent la ville au bord de la faillite66. De nombreuses infrastructures urbaines furent laissées à l'abandon, faute de subventions. Parallèlement, l'immense World Trade Center fut inauguré au cours d'une cérémonie grandiose en 1973. Plusieurs quartiers s'enfoncèrent alors dans la criminalité et la drogue, comme Harlem ou South Bronx. Le phénomène s'accompagna même d'une chute brutale de la population.
Le rebond de Wall Street, dans les années 1980, malgré le krach de 1987, permit à New York de retrouver son rôle de leader dans la sphère économique et financière mondiale et l'équilibre budgétaire de la ville fut rétabli en 1981. Au début des années 1990, New York dépassa Londres pour les activités financières et bancaires.
Le drapeau de New York porte les mêmes couleurs (sur des barres aux dimensions égales) que le drapeau des Provinces-Unies tel qu'il était utilisé en 1625, l'année où Manhattan fut colonisée. En son centre est reproduit, en bleu, le sceau de la ville. Sur ce dernier figurent plusieurs éléments symboliques : l'aigle représente l'État de New York. L'Amérindien évoque les premiers habitants de la région, tandis que le marin évoque les colons : leur évocation conjointe confère l'idée d'une union entre les deux peuples. Le castor fait référence à la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales. Le baril et la fleur font référence aux premiers temps de l'industrie new-yorkaise. Le moulin à vent est un rappel de l'histoire néerlandaise de New York. Quant à Eboracum, c'était le nom de la ville de York à l'époque romaine.
En reportage à La Nouvelle-Orléans, John J. Fitz Gerald79 entendit les valets d'écurie appeler les champs de course de New York « the Big Apple » (dans le sens the big apple = the biggest bet = le plus grand pari). L'expression lui plut et il donna comme titre à sa chronique Around the Big Apple. Dix ans plus tard, de nombreux musiciens de jazz commencèrent à utiliser l'expression de Big Apple pour désigner New York, et plus particulièrement le quartier de Harlem (à Manhattan), considéré comme la capitale mondiale du jazz. Ils disaient qu'il y avait beaucoup de pommes sur les arbres du succès, mais que, quand vous choisissiez New York City, vous choisissiez LA grosse pomme. En 1971, cette expression prit toute son ampleur grâce à Charles Gillett (président du NY Convention and Visitors Bureau) qui lança une campagne publicitaire sur le thème de la Big Apple. Celle-ci fut relayée par l'agence BBH London qui lança cette expression en Angleterre. Depuis, cette expression est devenue courante. 35 % des Anglais affirment même qu'elle est typiquement anglaise et non d'origine américaine.
À l'exception du Bronx qui se trouve sur le continent, dans le sud d'une presqu'île, la ville s'étend sur plusieurs îles : la plus peuplée est celle de Manhattan où se trouve le cœur économique et culturel de l'agglomération. Governors Island, Liberty Island et Ellis Island sont de petites îles au sud de Manhattan dont les lieux historiques sont visités par les touristes. Staten Island est l'île la plus au sud de New York. Les arrondissements de Brooklyn et Queens occupent la partie occidentale de Long Island.
Cette configuration insulaire nécessite la présence de nombreux ponts et tunnels qui relient les différentes parties de l'agglomération. Un service de traversiers permet également aux New-Yorkais de se déplacer facilement. Plusieurs détroits comme le Long Island Sound ou The Narrows séparent les différentes îles. Les eaux profondes de la baie de New York et les côtes très découpées fournissent de nombreuses autres petites baies abritées.
Le site de New York apparaît à la fois comme un atout (ouverture maritime, défense naturelle) mais aussi comme un risque (inondations, élévation de la mer, raz-de-marée) pour la métropole.
La ville de New York dispose d'un important réseau hydrographique. Le fleuve Hudson se jette dans la baie de New York en formant un estuaire. La baie est constituée de deux parties : la Upper New York Bay (la « baie supérieure ») au sud de Manhattan et la Lower New York Bay (la « baie inférieure ») au sud de Staten Island et de Long Island, séparées par un détroit, The Narrows, qui forme le principal chenal d'accès au port de la ville.
Malgré leur nom, l'East River et la Harlem River ne sont pas des cours d'eau mais des bras de mer ou des détroits.
Le canal Érié, voie d'eau artificielle majeure qui fut aménagé au début du XIXe siècle, fait communiquer le fleuve, donc New York, avec la région des Grands Lacs.
Ellis Island est une île située à l'embouchure de l'Hudson à New York, moins d'un kilomètre au nord de Liberty Island qui abrite la statue de la Liberté. Elle a été, dans la première partie du XXe siècle, l'entrée principale des immigrants qui arrivaient aux États-Unis. Les services d'immigration y ont fonctionné du 1er janvier 1892 jusqu'au 12 novembre 1954. L'île est gérée par le gouvernement fédéral et fait désormais partie du monument national de la Statue de la Liberté, sous la juridiction du service des parcs nationaux des États-Unis et abrite un musée. Territorialement, elle est partagée entre la ville de Jersey City dans le New Jersey et la ville de New York dans l'État de New York. 83 % de l'île appartient à la ville de Jersey City.
Ellis Island a été le sujet d'une querelle de frontière entre ces deux États américains. Selon le bureau de statistiques des États-Unis, l'île a une superficie officielle de 129 618 m2, dont la plus grande partie créée artificiellement. La portion naturelle de l'île, qui se trouve sur le territoire de la ville de New York, est de 21 458 m2 et est entourée par la partie artificielle.
Avant 1892 et l'ouverture d'Ellis Island comme centre de réception des immigrés à New York, le débarquement des voyageurs se faisait à Fort Clinton ou Castle Clinton, à l'extrême sud de Manhattan (aujourd'hui dans Battery Park), au grand désespoir des habitants qui se plaignaient de la situation, imputant nombre de maux aux nouveaux arrivants. Ellis Island s'appelait Fort Gibson et était une place militaire qui faisait partie du système de défense de la ville contre la flotte britannique. L'île apparut alors comme une meilleure solution, permettant d'isoler les migrants avant leur acceptation aux États-Unis et d'éviter les évasions. Originalement appelée Little Oyster Island (île de la petite huître), on la nomma Ellis Island en référence à Samuel Ellis, colon venant probablement d'Écosse, qui en fut son propriétaire dans les années 1770, avant son rachat par l'État de New York.
Les bâtiments du centre d'immigration d'Ellis Island ont été créés par les architectes Edward Lippincott Tilton et William A. Boring qui reçurent une médaille d'or à l'exposition universelle de Paris en 1900 pour le design du bâtiment principal.
Le centre fédéral d'immigration ouvrit le 1er janvier 1892 et fut fermé le 12 novembre 1954 après le passage et l'inspection de plus de 12 millions d'immigrants par le bureau d'immigration des États-Unis. Durant les 62 années d'activité, plus de 8 millions d'immigrations furent enregistrées localement par l'administration de l'État de New York au Castle Garden Immigration Depot à Manhattan.
1907 fut l'année la plus active à Ellis Island avec l'arrivée de 1 004 756 immigrants. Le 17 avril de cette année-là vit l'arrivée de 11 747 immigrants.
Ceux qui présentaient des signes de maladies étaient renvoyés dans leur pays (cas extrême) ou mis en quarantaine sur l'île pour une très longue période. Par la suite, les immigrants se voyaient poser une série de 29 questions incluant leur nom, leur métier et la quantité d'argent qu'ils avaient sur eux. Généralement, ces immigrants étaient acceptés immédiatement et ne passaient que 3 à 5 heures sur l'île. Cependant, plus de 3 000 immigrants moururent à l'hôpital. Certaines personnes furent également refoulées, car on considérait qu'elles risquaient de rester chômeurs. Environ 2 % des arrivants virent ainsi leur admission aux États-Unis rejetée et furent renvoyés dans leur pays d'origine pour diverses raisons telles que leur santé ou leur passé criminel. Ellis Island était souvent surnommée The Island of Tears (l'île des pleurs) ou Heartbreak Island (l'île des cœurs brisés) à cause de ces 2 % qui n'étaient pas admis après leur long voyage.
L'auteur Louis Adamic (1899-1951), venu de Slovénie en 1913, décrivit la nuit qu'il avait passée à Ellis Island. Lui et plusieurs autres immigrants dormirent sur des lits dans un long corridor. N'ayant pas de couverture chaude, le jeune homme ne put dormir de la nuit, entendant les ronflements et plusieurs rêves se passant dans différentes langues. Il décrit aussi une cuisine tellement grande qu'elle pouvait accueillir 1 000 personnes.
Durant la Première Guerre mondiale, le sabotage allemand du dépôt de munitions Black Tom Wharf endommagea les bâtiments d'Ellis Island. Durant la guerre, l'île fut utilisée pour interner des marchands allemands et autres ennemis de guerre ainsi que comme un centre pour aider les soldats américains blessés et malades à leur retour du front européen. Ellis Island reçut également plusieurs dizaines de milliers d'immigrants par an durant cette période, soit beaucoup moins qu'avant guerre. Après celle-ci, le nombre remonta au niveau d'avant-guerre.
En 1917, des modifications des règles d'entrée limitèrent les flux migratoires. Un test d’alphabétisation fut mis en place.
Après 1924 et les lois sur les quotas d'immigration de Johnson-Reed, qui diminuèrent considérablement l'immigration et transférèrent aux ambassades le rôle de choisir les futurs arrivants, le centre devint un lieu de détention et d'expulsion pour les étrangers indésirables. Les quotas portèrent sur 17 000 Irlandais, 7 500 Britanniques, 7 400 Italiens et 2 700 Russes. La crise de 1929 réduisit encore le nombre d'immigrants, passant de 241 700 en 1930 à 97 000 en 1931 et 35 000 en 1932. Au même moment, Ellis Island devint un centre de détention pour les expulsés vers leurs pays d'origine : dissidents politiques, anarchistes, chômeurs. Les expulsés furent 62 000 en 1931, 103 000 en 1932 et 127 000 en 1933.
Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, Ellis Island servit de base d'entraînement aux gardes côtes et de camp pour les prisonniers de guerre. Environ 7 000 allemands, Italiens et japonais furent détenus sur l'île.
La loi sur la Sécurité interne de 1950 interdit aux membres des organisations communistes et fascistes d'immigrer aux États-Unis. Plusieurs d'entre-eux furent détenus à Ellis Island jusqu'en 1952, date à laquelle plusieurs lois furent changées.
En novembre 1954, Ellis Island fut finalement fermée et inscrite au patrimoine. L'île figure sur le registre national des sites historiques américains. Aujourd'hui, elle abrite un musée accessible par bateau depuis le Liberty State Park de Jersey ainsi que depuis Manhattan.
L'île accueillit environ 12 millions de personnes entre son ouverture le 1er janvier 1892 et sa fermeture le 12 novembre 1954. La plupart des immigrés qui passaient par Ellis Island étaient européens, un certain nombre venant également de pays arabes dominés par l'Empire ottoman. La première immigrante se nommait Annie Moore, une jeune fille de 18 ans venant de comté de Cork en Irlande, le 1er janvier 1892 pour rejoindre avec ses deux frères, leurs parents, qui étaient venus à New York quatre ans auparavant. Elle fut accueillie par les officiels et une pièce d'or de dix dollars.
La dernière personne à passer à Ellis Island fut un marchand norvégien du nom de Arne Peterssen en 1954. Après la signature du National Origins Acts en 1924, les seuls immigrants à venir à Ellis Island étaient des déportés ou des réfugiés de guerre. Actuellement, plus de 100 millions d'Américains ont un ou plusieurs ancêtres qui sont arrivés en Amérique en passant par Ellis Island.
Statue de la Liberté
La Liberté éclairant le monde1 (Liberty Enlightening The World), plus connue sous le nom de Statue de la Liberté (Statue Of Liberty), est l'un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Cette statue monumentale est située à New York, sur l'île de Liberty Island au sud de Manhattan, à l'embouchure de l'Hudson et à proximité d'Ellis Island.
Elle fut construite en France et offerte par le peuple français, en signe d'amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine. La statue fut découverte au grand jour le 28 octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland. L'idée venait du juriste et professeur au Collège de France Édouard de Laboulaye, en 1865. Le projet fut confié, en 1871, au sculpteur français Auguste Bartholdi. Pour le choix des cuivres devant être employés à la construction, l'architecte Eugène Viollet-le-Duc eut l'idée de la technique du repoussé. En 1879, à la mort de Viollet-le-Duc, Bartholdi fit appel à l'ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagina un pylône métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées.
La statue fait partie des National Historic Landmarks depuis le 15 octobre 1924 et de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984.
La statue de la Liberté, en plus d'être un monument très important de la ville de New York, est devenue l'un des symboles des États-Unis et représente de manière plus générale la liberté et l'émancipation vis-à-vis de l'oppression. De son inauguration en 1886 jusqu'au Jet Age, la statue a ainsi été la première vision des États-Unis pour des millions d'immigrants, après une longue traversée de l'océan Atlantique. Elle constitue l'élément principal du Statue of Liberty National Monument qui est géré par le National Park Service. La création de la Statue de la Liberté se place dans la tradition du Colosse de Rhodes, dont certaines représentations ont sans doute été une inspiration pour Bartholdi.
Après les attentats du 11 septembre 2001, l'accès a été interdit pour des raisons de sécurité : le piédestal a rouvert en 2004 et la statue en 2009, avec une limitation du nombre de visiteurs autorisés à accéder à la couronne. La statue (y compris le piédestal et la base) a été fermée pendant une année jusqu'au 28 octobre 2012, pour qu'un escalier secondaire et d'autres dispositifs de sécurité puissent être installés (l'accès à l'île est cependant resté ouvert). Un jour après la réouverture, l'accès a été de nouveau interdit en raison des effets dévastateurs de l'Ouragan Sandy. Les accès à l'île et à la statue ont été rouverts le 4 juillet 20137. L'accès du public au balcon entourant la torche est toujours interdit, pour des raisons de sécurité, depuis 1916.
La statue est située sur l'île de Liberty Island, dans le port de New York. À l'origine, l'île était connue sous le nom de Bedloe's Island, et servait de base militaire. Elle abritait le Fort Wood, bastion d'artillerie construit en granit et dont les fondations en forme d'étoile à onze branches servirent de base pour la construction du socle de la statue. Le choix du terrain et son obtention demandèrent plusieurs démarches. Le 3 mars 1877, un jour avant la fin de son mandat, Grant signa une résolution approuvée par le Congrès des États-Unis autorisant le président à préparer un site et accepter la statue lorsque la France la présenterait. W. T. Sherman fut nommé pour aménager le terrain où le monument serait bâti. Il choisit le site de Bedloe's Island.
Quinze ans avant l’inauguration, Bartholdi avait déjà envisagé de construire son bâtiment sur l’île de Bedloe. Dans son esprit, elle y était déjà construite et tournée vers son continent d'origine, l'Europe dont elle accueillait et allait continuer d'accueillir les immigrants.
Ce n'est qu'en 1956 que le Congrès décida du changement du nom de l'île en Liberty Island, c'est-à-dire « île de la liberté ».
Jersey City est une ville américaine située dans l'État du New Jersey, juste en face de la ville de New York. Elle est le siège du comté de Hudson. Sa population était de 247 597 habitants en 2010, ce qui en fait la deuxième plus grande ville de l’État après Newark.
Jersey City est située dans la banlieue ouest de New York, au nord de la péninsule de Bergen Neck, entre la Newark Bay et la Hackensack River à l'est qui l'isole de Kearny et Newark, et par l'Hudson à l'ouest qui le sépare de New York, dont elle fait partie de l'aire urbaine. Au nord, se trouve également Union City et Hoboken, et au sud Bayonne. Sa côte s'étale au total sur 17,7 km².
Selon le Bureau du recensement des États-Unis la ville a une superficie totale de 54,7 km², dont 38,6 km² de terre et 16,1 km² d'eau, soit 29,37 % du total.
Après avoir été longtemps habitée par les Amérindiens Lenapes, la région est découverte par Henry Hudson en 1609. Jersey City est fondée le 20 janvier 1820 sous le nom de The City of Jersey, puis sous le nom actuel en 1838. L’explosion de Black Tom, survenue le 30 juillet 1916 à Jersey City est le plus spectaculaire sabotage allemand aux États-Unis durant la Première Guerre mondiale.
Aujourd'hui, certains quartiers de la ville sont en rénovation et subissent le phénomène de gentrification (La gentrification (anglicisme créé à partir de gentry, « petite noblesse »), ou embourgeoisement urbain.) La Goldman Sachs Tower est le symbole de ce renouveau : c'est le plus haut gratte-ciel construit aux États-Unis d'Amérique dans une localité qui n'est pas la ville principale d'une aire urbaine.
La Collégiale Notre-Dame de Dinant est l'un des monuments les plus représentatifs de l' Architecture gothique du XIIIe siècle en Wallonie. L'édifice roman construit auparavant s'était écroulé en 1227 suite à la chute d'un énorme pan de rocher.
L'édifice sera reconstruit en calcaire de Dinant selon des modèles importés de Bourgogne et de Champagne.
Le Sac de Dinant en 1466 par Philippe le Bon, le passage des troupes du duc de Nevers en 1554 et surtout l'incendie de Dinant en 1914 par l'armée impériale allemande lors des Atrocités allemandes mirent à mal l'édifice qui fut restauré dans son état du XIIIe siècle et du XIVe siècle. Sauf le clocher bulbeux qui dans sa faiblesse par rapport à la masse rocheuse qui lui sert d'arrière-plan (quand on le voit en amont de la vue ci-dessus) a donné à Jean Lejeune l'idée que le contraste architectural et paysager était une métaphore de la fragilité humaine.
Le centre de Pékin comprend six lacs artificiels communiquant, situés à l'ouest et au nord de la Cité interdite. Au nord Xihai ("Lac de l'Ouest") et plus au sud Houhai le ("Lac de derrière") tout en longueur, puis Qianhai ("Lac d'en face") qui prolonge Houhai et a une atmosphère également très festive. Autour de ces trois lacs, les hutongs, petites rues aux maisons traditionnelles, ont été conservés. Ces lacs, reliés a un réseau de canaux, servaient de port afin de desservir la capitale.
Beihai, le "Lac du nord" est entouré par un parc de 68 ha. Il fut commencé au Xème siècle. Le lac, d'une superficie de 39 hectares, fut creusé artificiellement et contient de nombreux temples et palais. Son parc était relié autrefois à la Cité interdite, l'Ile de Jade au sud-est ayant été fabriquée avec la terre retirée en le creusant. Tous ces lacs étant gelés en hiver, l'on peut y faire du patin à glace, du hockey ou bien de la "chaise-luge" (cf. thecankehunt.canalblog.com et merci pour la photo).
Saint-Jouin-de-Marnes (Deux-Sèvres)
Commune de Plaine-et-Vallées
Abbaye Saint-Jouin.
Fondée au IVe siècle, elle fut reconstruite entre 1095 et 1130, puis fortifiée au XIVe siècle. Ce fut une abbaye opulente durant le Moyen Âge. L'église abbatiale est l'un des signes de cette prospérité, elle fut construite sous l'impulsion du moine Raoul qui devint abbé aux environs de 1100. Chef-d’œuvre de l’art roman poitevin aux dimensions exceptionnelles, elle appartenait à un ensemble grandiose dont il subsiste notamment la galerie sud du cloître gothique et le bâtiment conventuel du XVIIe siècle.
L'abbaye romane était à l'origine un ermitage où vécut Jovinus (saint Jouin). Jovinus serait originaire de Mouterre Silly* dans la Vienne. Le bourg gallo-romain de Silly (Sigiliacum ou Siliacum) serait le lieu de naissance de Maximin de Trèves (mort le 12 septembre 346) qui était un des frères de Jovinus et qui deviendra évèque de Trèves (Land de Rhénanie)**.
Jovinus, le plus jeune des trois frères (il avait 3 frères et une soeur), se retira pour vivre en ermite dans un lieu appelé Ension, près de Loudun, au milieu des marais de la Dive***. L'endroit était plutôt hostile, mais traversé par une voie romaine allant de Poitiers à Angers et Nantes, connue sous le nom de chemin de Saint-Hilaire (qui en est une partie). Rejoint par des disciples, Jovinus y fonda un monastère vers 342.
En 507, Clovis****, le premier roi chrétien, à la bataille de Vouillé, près de Poitiers, soumet les Wisigoths qui sévissaient dans la région (le roi des Wisigoths Alaric II y est tué), et pu réunir l'Aquitaine aux possessions franques.
Au cours du VIIe siècle, Martin de Vertou est nommé archidiacre par l'archevêque de Nantes, Félix. Il est chargé d'évangéliser la région nantaise et le Poitou. Sa mission l'amène à Ension où la vie communautaire est déjà bien réglée - les religieux y suivent la règle des ascètes de l'Orient - , et y impose la règle de Saint-Benoît comme modèle de vie communautaire. Il est possible que saint Martin de Vertou fut lui-même abbé d'Ension.
Durant les guerres du roi franc Pépin contre le duc d'Aquitaine (Waïfre?), au VIIIe siècle, l'abbaye eut beaucoup à souffrir et la discipline se relâcha. Décadence monastique que l'on retrouve à Saint-Martin-de-Tours et à saint-Hilaire-de-Poitiers. Les moines finissent par abandonner leur règle pour suivre celle des chanoines. "Tout en usant du cloître et du réfectoire commun, chacun avait obtenu le droit de propriété, son patrimoine et la jouissance des bénéfices ecclésiastiques. La règle des chanoines réguliers ne les obligeait pas à la résidence perpétuelle, ni à l'abstinence des viandes, ni à des jeûnes aussi fréquents, ni enfin à la pauvreté volontaire" ( L'Abbaye d'Ension ou de Saint-Join-De-Marne / Abbé A. Lerosay - 1915). Cette transformation de la vie monastique d'Ension dut subsister près d'un siècle.
Dans le deuxième quart du IX ème les Vikings débarquent sur nos côtes, obligeant maints monastères à fuir devant eux. Le monastère de Saint-Jouin-de-Marnes fut épargné car il se trouvait éloignée des rivières navigables et devint ainsi un refuge pour les moines chassés de leur monastère par les Normands. Les moines de Saint-Martin-de-Vertou abandonnent ainsi leur monastère en juin 843, en emportant avec eux le corps de leur illustre fondateur, pour se réfugier à Ension. Les chanoines d'Ension étaient alors gouvernés par un prévôt nommé Fulrade. Lorsqu'ils virent arriver les moines de Vertou, conduits par leur abbé Rainaldus, réclamant l'hospitalité, les chanoines de Saint-Jouin, craignant que les moines de Saint-Martin ne leur imposent le retour à l'ancienne règle de Saint-Benoît, refusèrent de les recevoir. Les moines de Vertou implorèrent le recours du roi d'Aquitaine Pépin II qui accepta la requête. Il ordonna que le monastère d'Ension soit remis entre les mains des moines de Saint-Martin de Vertou et que les chanoines qui l'occupaient reprennent la vie monastique régulière, et que ceux qui refuseraient seraient chassés. Il envoya au comte de Poitou un mandement de mettre cet ordre à exécution. Après avoir installé les moines de vertou à Ension, Rainaldus entama la réforme religieuse de l'abbaye, en y réaffirmant la règle de saint Benoît qui était tombée en désuétude, et entreprit la restauration des constructions.
L'église primitive, dédiée à saint Jean l'évangéliste, est élevée sur l'emplacement actuel en 878. Beaucoup de réfugiés apportèrent à Ension de précieuses reliques, ce qui fit de Saint-Jouin une destination prisée par de nombreux pèlerins, les pélerins faisant la prospérité de l'abbaye qui devint l'une des plus puissantes du Poitou.
L'ancienne église carolingienne ne pouvant accueillir le flux grandissant des pélerins, un nouvel édifice fut construit à la fin du XIe siècle et pendant les premières décennies du XIIe. A la fin du XIIe siècle, les moines de Saint-Jouin placèrent à leur tête, un moine qui jouissait alors d'une très grande réputation de sainteté, Raoul de la Fustaye (né à la Futaie, en mayenne). Celui-ci posa la première pierre de l'église abbatiale actuelle en 1095. La construction sera achevée 35 ans plus tard*****.
En 1337, alors que l'abbaye de Saint-Jouin est sous l'administration de l'abbé Guillaume Chabot, commence la Guerre de cent ans qui devait durer jusque 1453.
En 1356 la région tombe aux mains des Anglais******. Pendant la période de 1369 à 1374, les garnisons anglaises et françaises couraient et pillaient la région. Durant cette période, les moines de Saint-Jouin résolurent de fortifier leur abbaye pour se mettre à l'abri des surprises des gens de guerre.
Le territoire est repris par Bertran Duguesclin, le « Dogue noir de Brocéliande », après la victoire de Chizé (Deux-Sèvres), le 21 mars 1373. La victoire des Français et des Bretons sur les Anglais met fin à la domination anglaise sur le Poitou.
En 1447, l'abbaye de Saint-Jouin est restaurée.
Dans la seconde moitié du XVe siècle, les victoires de Charles VII ayant ramené la paix et la sécurité, l'abbé de Saint-Jouin, Bernard de Féletz, ne songea pas seulement à l'abbaye, mais voulut aussi rendre au bourg la prospérité, que les malheurs du début du règne de Charles VII avaient mis à mal. Il obtint du roi, le 12 novembre 1450, la création d 'un marche tous les samedis, et de deux foires, une le 1er juin à la fête de saint Jouin, et une autre le 24 octobre, à fête de saint Martin de Vertou. Le même abbé obtint encore du roi, le 22 mars 1458, deux nouvelles foires, le 22 août, octave de Notre-Dame (les huit jours après la fête religieuse) , et le 24 février, fête de saint Mathias.
En 1476, Pierre III d'Amboise, futur évêque de Poitiers, fait reconstruire le monastère et le cloître du XIIe siècle (dont il ne reste aujourd'hui que la galerie sud). Pierre III d'Amboise, envoyé très jeune à l'abbaye Saint-Jouin de Marnes, en devient l'abbé en 1467 (il a 17 ans)*******. Il sera nommé évêque de Poitiers par Louis XI en 1481, puis deviendra conseiller de Charles VIII. Pierre III d'Amboise dont le mot était "Toute diversité patience" (comme en témoignent les carreaux du pavement de son château épiscopal de Dissay), disposant des revenus de son riche diocèse, des abbayes de Saint-Jouin-de-Marnes, de Saint-Laon de Thouars, de Lyre (dans l'Eure), de Ferrières, et des prieurés de Rouvres et Parthenay-le-Vieux, fut extrèmement riche, ce qui lui permis d'être un grand mécène. On lui attribue la cinquième chapelle construite sur le collatéral nord de l’église Notre-Dame-la-Grande de Poitiers.
Les guerres de religion (1562-1598) ramènent les désordres et les pillages. Le 28 février 1568, une troupe protestante d'une centaine de cavaliers, en route pour la bataille de Moncontour, fait irruption à Saint-Jouin-de-Marnes. Elle pilla l'église, le palais abbatial, la "segretainérie" (ou secretainerie : sacristie), les autels, les ornements, les statues. L'abbé A. Lerosay signale dans les Mémoires de D. Fonteneau le compte rendu d'une enquête faite le 29 décembre 1594 sur ces brigandages :
« Miaître Jean Butaut, chirurgien, demeurant au bourg de Saint-Jouin-de-Marnes, âgé de soixante ans environ, témoin y produit, reçu fait serment de dire et déposer vérité. Avant vingt ans environ, un peu auparavant la bataille de Moncontour feust brûlée par les huguenots qui lors estoient au dit bourg de Saint-Jouin, et que non seulement l'églize feust brûlée, mais la maison abbatiale et maison de la segretainerie du dit lieu furent entièrement ruynées tant par le feu que par les dits huguenots, tant tous les papiers et enseignements de ladite abbaye furent partie consommes par le feu et partie à l'abandon, à qui en voulait prendre, voire traîner par les rhues, qui estoit chose pitoyable à voir "le désordre qui y estoit en ce moment et en la maison du dit segretain, ce que le déposant scait l'avoir vu et estait la multitude des dits huguenots telle que les pauvres habitants quand ils eussent voulu conserver aucuns des dits papiers, ou aul'tre chose die ladite abbaye, ils ne J'eussent osé faire, et 'bien savoir qu'e le dit Ozeron à cause de son dit office de segretain ».
« Semelle Mesnard, marchand demeurant au bourg de Saint-Jouin-de-Marnes, âgé de soixante ans environ, dit qu'il a souvenance que, un an auparavant la bataille de Moncontour... qu'il fust fait ruine à l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes, par les huguenots qui estaient au dit lieu, et que au dit temps il fut fait un grand désordre par les dits huguenots, soit aux vêtements de l'église et des religieux qui furent transportés et la plupart consommés, soit les livres et enseignements de la dite église que l'on bruslait et dit bien savoir que la maison du dit segretain fut bruslée... » .
Le régime de la commende conduisait les monastères à la désorganisation, au laxisme et à la ruine. Un mémoire, présenté au SaintSiège sur l'initiative royale, constatait la décadence générale des anciens ordres religieux. Le 17 mai 1621, le pape Grégoire XV promulgua la bulle d’érection d'une nouvelle congrégation bénédictine placée sous le patronage de saint Maur, premier disciple de saint Benoît et, selon la tradition, introducteur de sa règle en Gaule. Cette nouvelle congrégation prétendait revenir à un régime monastique strict et à l’accomplissement fidèle de la vie bénédictine. Le 8 avril 1622, le pape Grégoire XV demande au cardinal François de La Rochefoucauld de superviser la réforme des Ordres religieux en France. La plupart des monastères bénédictins de France, à l’exception de ceux qui appartenaient à Cluny, rejoignirent peu à peu la nouvelle congrégation, qui atteindra son apogée dans les années 1690-1700 avec 190 monastères. Le 28 septembre 1655, le monastère de Saint-Jouin adopte la réforme de Saint-Maur, réforme apportée par l'évêque de Bayeux, François Servien, nommé abbé en 1646. François Servien fera réparer ou reconstruire les bâtiments. A sa mort en 1659, son neveu Augustin Servien, lui succédera.
Une période florissante s’ouvre pour l’abbaye, jusqu’au début du XVIIIeme siècle, où s’amorce un déclin de la vie monastique.
En 1755, l'ancien bâtiment du couvent a été détruit et un nouveau a été construit. Le nombre des religieux s'étant notablement abaissé, un couvent aux proportions plus restreintes s'imposait.
Le 16 juin 1765, un grand scandale affligeait les fidèles : Tous les religieux de Saint-Germain-des-Pré à Paris (31), sauf trois, osaient présenter à Louis XV une requête dans laquelle ils demandaient des modifications dans leur habit, la suppression de l'Office de nuit et de l'abstinence de viande, et d'autres arrangements pour l'élection des supérieurs et la stabilité des religieux. On demandait à tous les moines de la Congrégation de Saint-Maur de donner leur adhésion. Les religieux de Saint-Jouin reçurent, comme leurs collègues de la Congrégation de Saint-Maur, la requête, elle leur avait été adressée le 28 juin, dans le but de faire modifier les règles de l'Institution. Cette réforme n'avait pas l'approbation des supérieurs, ceuxci, au contraire, donnèrent l'ordre, dans toutes leurs maisons, de protester contre la requête. Les vingt-huit protestataires, blâmés par l'archevêque de Paris, remirent entre ses mains une formule de rétractation, mais un vent de liberté soufflait 24 ans avant la prise de la Bastille. Les partisans de la requête du 15 juillet obtinrent quand même le rétablissement d'un Bureau de littérature ayant pour but de faire refleurir les études dans l'ordre.
En 1768, Saint-Jouin-de-Marnes ne compte plus que neuf religieux. En 1770, la mense abbatiale******** fut unie au chapitre de Saint-Florentin d'Amboise, et Saint-Jouin, avec ses dépendances, fut adjugé aux chanoines d'Amboise. Le 9 novembre de la même année, l'abbé de Saint-Jouin-Marnes, M. de Chauvelin, démissionne, c'est le dernier abbé de Saint-Jouin.
La Révolution française de 1789 met fin à la vie monastique. L'abbaye est vendue par ordre de l'État, l'église est rendue au culte en 1795. Durant la Révolution française de 1789, l'abbaye est officiellement fermée et le bâtiment d'abbaye vendu comme bien national, en partie pour la démolition. Heureusement, l'église, elle, est épargnée...
* Mouterre-Silly serait composé de deux hameaux gallo-romains distant de 700 mètres.
** Le prédécesseur de Maximin, Agrice de Trèves (Agricius ou Agrippinus 327-335), était également poitevin et sans doute connu des parents de Maximin. Trèves était devenue l'une des capitale de la Tétrarchie au IIIe siècle. En 297, Lyon (Lugdunum) perd son rang de capitale des Gaules au profit de Trèves, il n'est donc pas étonnant que la certainement très patricienne famille de Maximin recommanda ce dernier à Agrice.
*** D'où le nom de Saint-Jouin-de-Marnes. Du nom du fondateur et de la proximité des marais.
**** Après avoir soumis les Alamans en 506, Les Wisigoths en 507, Clovis est porté en triomphe à Tours en 508 lors d'une visite au tombeau de saint Martin, il transfère alors la capitale du royaume des Francs à Paris. Il prend sa résidence au palais des Thermes sur l’Île-de-la-Cité et y meurt quelques années plus tard en 511. Le royaume des Francs s'étend alors du Rhin aux Pyrénées.
***** Raoul de la Futaie en 1095 était un simple moine, il deviendra abbé de Saint-Jouin vers 1113. En 1095, l'abbaye était probablement dirigée par Brixius (Brice), cet abbé assista, le 7 décembre 1099, à la dédicace solennelle de Saint-Nicolas de la Chaise-le-Vicomte fondée par les vicomtes de Thouars.
Aimery IV, vicomte de Thouars avait accompagné le duc de Normandie Guillaume (futur Guillaume le Conquérant) à la conquête de l'Angleterre, en 1066. Le deuxième corps de l'armée expéditionnaire, qui décida de la victoire, composé de Poitevins, de Bretons et d'Angevins, avait été placé sous le commandement d'Aimery de Thouars. Ce vicomte, en sa qualité de chef de corps, avait une part de butin considérable. Il est fort probable que l'entreprise de construction de la vaste basilique, initiée par le moine Raoul, n'aurait pu être menée à terme sans la participation des vicomtes de Thouars, générosité rendue possible par la défaite anglaise.
****** Le 19 septembre 1356, c'est la bataille de Poitiers. Elle oppose l'armée anglo-gasconne d'Édouard III, prince de Galles dit le Prince Noir à cause de la couleur de son armure, héritier de la couronne d'Angleterre et l'armée française du roi Jean II le Bon. C'est une victoire décisive du Prince Noir contre une armée française trois fois plus nombreuse. Le roi Jean et son fils Philippe sont capturés. Les conséquence pour le royaume de France sont désastreuses. La noblesse français, après Crécy (1346), est décimée pour la deuxième fois en une décennie.
******* Le pape Sixte IV, conféra la commende de Saint-Jouin à Pierre III d'Amboise lors de son élection comme évêque de Poitiers en 1481. Régime qu'il inaugura dans cette abbaye. Il conservait ainsi le bénéfice de l'abbaye, bien que n'y étant plus abbé. Il mourut à Blois le 1er septembre 1505 et fut enseveli au château de Dissay, résidence des évêques de Poitiers.
******** Mense abbatiale, revenu qui était la part de l'abbé, par opposition à la mense conventuelle, qui était la part des religieux.
fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Jouin_de_Marnes
nominis.cef.fr/contenus/saint/10925/Saint-Jouin.html
www.abbatiale-saintjouin-de-marnes.fr/lhistoire/
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k668167
base-armma.edel.univ-poitiers.fr/monument/saint-jouin-de-...
donum.uliege.be/handle/2268.1/8132
La règle de Saint Benoît :
saint-hilaire-aude.fr/abbaye/la-regle-de-saint-benoit#:~:....
Elle fut plusieurs fois endommagée, restaurée et transformée au cours des siècles, ce qui explique, notamment, son « retournement », la chapelle étant aujourd'hui orientée à l'ouest alors qu'elle l'était, jadis, à l'est.
“10,000-INHABITANT SPACE COLONY: A segment of the torus-shaped space colony is shown during final construction. This colony was conceived by the 10-week-long Ames/Stanford summer study. The colony, 150 yards in internal diameter, is visible through the 100-foot strip windows encircling the wheel-like colony. Shown in this conception is an agricultural are with a lake and a river.
These farming sections are interspersed with three more populated area and would be protected by a shield of lunar material attached to the outside of the colony shell. The louvers, shown being installed, would absorb cosmic radiation, while allowing sunlight to be reflected inside. Artificial gravity would be provided to the 10,000 inhabitants on a 1 rpm rotation of the space colony.”
Absolutely beautiful work, on a preposterously grand scale.
Featured within multiple NASA, academic and commercial publications, books, online, etc…the most appropriate link to cite is that of the artist, Mr. Don Davis. Note his brief & interesting description of this:
www.donaldedavis.com/PARTS/allyours.html
www.donaldedavis.com/BIGPUB/STORUS1.jpg
Credit: Don Davis: “Space Artist and Animator” website
Excellent & pertinent reading:
www.labocine.com/spotlights/visions-of-the-future-the-art...
Credit: LABOCINE website
Also, interesting:
space.nss.org/settlement/MikeCombs/SCTHF.html
Credit: National Space Society website
Photos prisent lors toute première sortie de vélo pour l'année 2016. Le trajet fut un tour de l'île d’Orléans en partance de Québec, soit un premier 100 km au compteur. Comme toujours, j'adore contempler les nombreux paysages et de m'arrêter un instant pour les prendre en photos et ainsi pouvoir les partager.
“MARS ROBOTIC LANDER & ROVER EXPLORATION ARTWORK --- (Artist's concept of possible exploration programs.) After driving a short distance from their Ganges Chasma landing site on Mars, two explorers stop to inspect a robotic lander and its small rover. This stop also allows the traverse crew to check out the life support systems of their rover and space suits within walking distance of the base. This artwork was done for NASA by Pat Rawlings, of SAIC.”
“Distant Shores”
Awesome:
www.patrawlings.com/art-gallery/mars#gallery-1
And. Fascinating & pertinent insight:
www.patrawlings.com/article/paint-to-pixels-to-ai
This is absolutely gorgeous artwork. Along with the plethora of other clever goodness going on, I’m compelled to point out not only the headlight-illuminated Martian surface that’s otherwise in the shadow of the rover, but the suspended Martian dust particles that are also being illuminated by the rover’s headlights. So Pat Rawlings. 👏
One more...I wonder if the name tab of the foreground astronaut is in 'homage' to fellow superb artist, Paul Hudson. ¯\_(ツ)_/¯
Mais sa joie ne fut pas de longue durée
The alchemical experience of Separation or Clarification of the Elements occurs; this is Imaginative Knowledge, in the Rosicrucian Initiation, The Second in musical intervals
Alchemy can perhaps best be described as a process of metamorphosis, a changing of form by means of the activity of the three fundamental powers of the soul; thinking, feeling and willing; These three can be likened to the nature of the substances Salt, Mercury, and Sulphur as they work upon the elements inherent in all created things Earth, Water, Air and Fire, transforming these from their fallen states of unredeemed matter to a restoration of their archetypal , original spiritual condition.’1)
I was privileged to know Agnes Linde, Herman’s daughter in the early to mid 1980’s, while I was living in Dornach. She was a Eurythmist and a painter. I was often able to observe the original illustrations made by her father of ‘The Green Snake and the Beautiful Lily’, which portray the interwoven correspondence to Steiner’s first Mystery Play, ‘The Portal of Initiation’.Now, let us begin with the following correlations involving the soul transformations of J. W. Goethe’s ‘The Green Snake and the Beautiful Lily’:
The Wisps go to the Old Woman’s cottage, and rudely devour the gold from the walls of the cottage, and again shower the realm with gold pieces. They cannot comprehend the Old Woman’s wisdom either, but can only intellectualise or ‘parrot’ undigested knowledge. Their gold pieces kill the dog Mops.
The Old Woman has somehow promised the Will o the Wisps to repay their debt to the Ferryman for their crossing. He can take no gold, only ‘fruits of the earth’: three cabbages, three artichokes, and three onions, deeds of thinking, willing and feeling. However the Giant who is bathing in the river, spots the Old Woman with her basket of fruits of the earth. He is able with his shadow to snatch up an artichoke (which represents deeds of the will) out of the basket. Mops has also been taken along in the basket, to give to the Fair Lily, on the Spirit side of the river. She can mysteriously make dead things living, and living things dead. Such is her nature. Before meeting the Prince, the Old Woman is obliged to pay a debt to the river to make up for the lost artichoke, and enable her to cross the river; this entails placing her hand in the stream, which causes it to blacken. Painful but necessary, these events have a relation in the Gnostic Christian Initiation, to the Scourging. 1) The Time is at Hand, Paul M.. Allen, Anthroposophic Press, RR4 Box 94 A-1, Hudson , NY 12534
Dimanche 23 août 2015. 21h17 (15h17 heure américaine). Airbus A346 de la Lufthansa à destination de Philadelphie (6 339,2 km en 8h35) Atterrissage à Philadelphie où il fait 28°.
Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.
Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.
À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.
Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.
L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.
En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.
Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.
À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.
Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.
Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.
Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.
Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».
Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.
Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.
En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.
En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.
La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.
Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.
Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.
En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.
En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).
Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.
En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.
La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.
Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.
Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.
Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.
L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.
Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.
Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.
Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.