View allAll Photos Tagged moquer

Les Mecs acteurs de ce running show publicitaire sont des taches qui font du tort aux hommes en général, sur les sept ou huit clips promotionnels, seul celui du "menu proposant un quatre-quatre-deux" est vraiment réussi et amusant.

PENSER LIBREMENT

 

« Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction » Romains 14.5.

Dans ce verset l’apôtre Paul exprime qu’il est possible que nous ayons des pensées différentes, mais que nous devons nous respecter mutuellement.

Le courant philosophique de la libre pensée prône la recherche du vrai, uniquement par la raison ou la science, la recherche du bien par la morale et la recherche du beau par l’art. Mais la raison et la science ont leurs limites. La raison ne peut apporter une réponse scientifique à cette question : Qu’y a-t-il après la mort ? En soulignant cette limite de la science, je ne cherche pas à vous replonger dans le dogmatisme obscurantiste religieux, qui imposait à Galilée de déclarer que la terre ne tournait pas autour du soleil. Ce dogmatisme ôtait à Galilée le droit de penser librement.

J’accepte sans réserve les réalités auxquelles la science et la raison répondent sans équivoque, mais je revendique la liberté de penser autrement, lorsque la science ne m’offre que des théories invérifiables. Je n’accepte pas plus le dogmatisme religieux, que le dogmatisme matérialiste. Je revendique le droit de penser librement.

En cela rejoignez avec moi l’exemple laissé par Jésus ; il avait une approche de la loi totalement différente de celle qu’en avaient les religieux de son temps. Il ne se soumettait pas aveuglement à l’interprétation qu’ils avaient de la loi.

Par exemple, lorsque les religieux lui ont amené une femme surprise en flagrant délit d’adultère, ils lui ont dit : «la loi ordonne de lapider une telle femme, et toi que dis-tu ?» Leur vision misogyne et aliénante de la loi, n’est pas celle que Jésus en avait. Premièrement la loi ordonnait que les deux (homme et femme) soient confrontés au jugement. Deuxièmement Jésus se permet, puisqu’il pense librement, de les renvoyer à leur propre conscience. Il refuse d’entrer dans le jeu de la pensée unique prônée par les religieux.

Jésus a su faire valoir son droit de penser librement, aussi bien face aux religieux qu’aux sceptiques ; il n’est pas plus impressionné par les moqueries d’Hérode, que par les interrogations de Pilate, sur la vérité.

Un conseil pour ce jour :

Prenez la décision de développer votre pensée propre ; gardez cette force extraordinaire de penser sans être assujetti, ni au dogmatisme religieux, ni à la fausse science des théories invérifiables.

 

Paul Calzada

 

Cette pensée est tirée du livre : LIBERTÉ CHÉRIE, disponible au format papier ou ebook sur le site : www.lueursdumatin.fr

 

plus.google.com/u/0/+ClaudineMichau45/posts

Moqueries des tailleurs de pierre.

Ici, il représente le Roi la main au pantalon et c'est la Reine qui tient le sceptre.

C'était hier et pourtant si loin déjà

Près de soixante années écoulées

Dans leur mémoire, si loin déjà

Mais ce temps a vite déboulé

 

De la naissance aux premiers mots

Des jeux d'enfants sans artifice

Trop tôt sortis de leur berceau

Pas trop de place pour les caprices

 

Une terre, la famille autour

Soeurs et cousines, frères et cousins

Partageant souvent la même cour

Puisqu'ils étaient souvent voisins

 

De l'enfance à l'adolescence

Moqueries joyeuses et indulgentes

Tout se passait dans l'innocence

Vieillir n'était pas chose urgente

 

Mais la course était aux aguets

La vie saurait les rattraper

Sans qu'arrive jamais le rejet

Ils se sont un peu dispersés

 

Chacun sa route, chacun son but

Les coeurs ont trouvé partenaires

D'autres familles sont apparues

Mais sans jamais être adversaires

 

C'était hier mais déjà loin

(Sue 2011)

       

Exu. Messager

couleurs: noir et rouge

caractère : fécondité, moquerie, vengeance.

lieux de culte : croisements, cimetières.

élément : feu.

Syncrétisme : St Antoine

 

Moqueries des tailleurs de pierre.

Voilà le péché de ce brave homme.

Le palais du marquis de Salvatierra. Au cœur du centre historique de Ronda, cette demeure seigneuriale du XVIIIe siècle présente des lignes classiques et sobres qui contrastent avec la créativité des sculptures de sa façade. La façade baroque, au style d'inspiration classique avec sa porte sous linteau encadrée d'une double colonne corinthienne géminée, compte deux corps. La partie supérieure est dotée d'un balcon en fer forgé typique de la région, dominé d'un fronton brisé marqué du blason des Salvatierra.Le fronton repose des deux côtés sur deux paires de représentations nues, telles de petites colonnes ou atlantes classiques, masculines et féminines. Les premières adoptent une position de moquerie, tirant la langue, alors que les figures féminines cachent pudiquement leur sexe. Ces sculptures sont clairement marquées d'une inspiration inca.

 

Quel est-il ce jeunot pour ainsi se gausser du vieux soldat ?

 

Camaret, Finistère, Mars 2009 .

J-P Leroy, droits réservés .

Culpabilité ? Moquerie ? Nan ! Mangeage de carotte !!!

Le petit Eric ne supporte plus les moqueries répétées de ses compagnons

Cela me rappelait une publicité pour un savon des années 60, et puis cette moquerie...

Je suis un hamburger d'exposition fier d'être encadré pour que l'on me regarde d'un œil affamé. Aujourd'hui dans la salle, il y a personne sauf une jeune fille étrange, timide qui passe sans me voir. Elle est tachée de sang et semble vouloir aller de l'autre côté de la salle se laver au robinet d'eau douce qu'elle tient en main...

Les minutes s'impatientent jusqu'au lendemain matin où le monde arrive en groupe papillonnant de partout, jouant aux plaisanteries de mauvais goût à mon sujet. Soudain une lumière balaie ce brouhaha de moqueries, elle s'approche de mon tableau, une princesse de jasmin viens me goûter de son regard...

J'étais une fille un peu sinistre

Du genre que les mômes n'aimaient pas

Pour les autres c'était facile

De me prendre dans leur bras

J'étais une fille tellement sinistre

Personne n'avait besoin de moi

Je regardais les gens vivre

En me disant "c'est pas pour moi"

Mais quand venait l'été j'étais triste

Et mes amis partaient sans moi

J'étais une fille tellement triste

J'avais besoin de toi

Tu m'as trouvé antipathique

Mais sexy et sûre de moi

Je m'foutais de ta musique,

De tes mots tendres mais t'aimais ça,

Je te plaisais bien

Tu es devenu fou de moi

Mais l'été passait trop vite

Et l'automne arriva

Les manches longues sur les chemises

Les impairs et les drakkars

L'été passa trop vite

Et l'automne ne t'allait pas

Tu t'es lassé des moqueries

De mes humeurs et de ma loi

Tu ne m'as plus appelé chérie

Pourtant dieu sait comme j'aimais ca!

Nooon, maintenant c'est l'hiver

Et j'ai froid

Mmmmmmmmmmh

Maintenant c'est l'hiver et j'ai froid.

Version alternative de L'académie des petites sorcières dans laquelle Diana Cavendish est atteinte d'une sévère incontinence s'étant déclenché à l'âge de 4 ans lorsque son talent pour la magie s'est révélé, l'obligeant à porter des couches 24/24h, ce qui n'est pas un problème pour la jeune fille qui a su perfectionner son talent avec les années avant d'intégrer l'académie magique de Luna Nova pour réussir à dissimuler à son entourage qu'elle porte des couches, ce qui lui épargne de subir des moqueries lorsqu'elle subissait des rafales de vent soulevant ses jupes ou robes.

 

Durant les premières semaines où Diana a intégré l'académie Luna Nova, elle a montré son talent impressionnant aux cours de magie lui ayant permis de devenir rapidement la première de sa classe, ce qui lui attira la sympathie du professeur Ursula Callestis lui ayant donné un cours particulier très efficace permettant de rendre les couches de l'apprentie sorcière ultra-absorbantes pouvant contenir jusqu'à 200 litres d'urine et 100 kilos de fiente, ce qui est génial pour Diana puisque ça lui permet d'économiser les changements de couches pour la journée dont elle subissait en moyenne deux relâchements des sphincters par jour.

 

14 mois plus tard, Diana a continué à gravir les échelons dans son apprentissage de la magie et elle est devenue très amie avec Atsuko Kagari qui est devenue sa colocataire et s'occupe de lui changer ses couches lorsque ceci s'avère nécessaire.

Moqueries des tailleurs de pierre en trois sculptures.

Cette dame sourit en voyant ce qui arrive à son mari, photo suivante.....

Je préfère ta cruauté à ton indifférence, tes moqueries à ton absence. En fait j'ai juste besoin que tu sois là, de me dire que dans un petit coin de ta tête tu penses à moi.

 

Laughter

Just as the wind shakes the leaves of the bamboo,

So too do we laugh in reaction to the world.

As there is nothing to take seriously,

We should laugh at the world.

 

Rires

Comme lorsque le vent secoue les feuilles du bambou,

Nous aussi rions en réagissant au monde.

Car il n'y a rien à prendre au sérieux,

Nous devrions nous moquer de l'univers.

 

Deng Ming Dao

Version alternative d'X-Men Evolution épisode 46 Cible X où en parallèle des événements de Wolverine faisant équipe avec X-23 pour anéantir l'organisation terroriste HYDRA, Jean Grey et Cyclope ont demandé aux jeunes recrues de l'institut des mutants d'effectuer une mission de sauvetage importante dans la salle des Dangers sans avoir recours à leurs pouvoirs où l'objectif est de sauver Kitty Pryde retenue en otage dans une banque par des braqueurs.

 

Kitty a été assez réticente d'accepter de jouer la demoiselle en détresse pour cette simulation sans avoir recours à son intangibilité pour se libérer facilement mais comprenant que ceci est très important pour Jean et Cyclope essayant d'assumer du mieux qu'ils peuvent leur nouveau rôle d'instructeurs à l'institut, elle s'est laissé convaincre mais à condition que personne ne soit au courant à part le professeur Xavier pour ne pas subir des moqueries par Diablo ou Malicia.

... de composition (Ça fait du bien)

Autrefois lorsqu'un homme de la Vallée de Campan se mariait en dehors de la norme, par exemple un veuf qui épousait une jeune fille, il était l'objet d'un " charivari ", manifestation de moquerie assez violente.

Le couple était représenté sous forme de poupées grossières, les Mounaques ( de l'espagnol mona , la guenon ). Cette tradition a été relancée de façon festive au début des années 1990

Source:

www.frustrationmagazine.fr/luigi-mangione/

 

Peut-on faire de Luigi Mangione un héros ?

 

par Nicolas Framont | 11 Déc 2024 | Édito

 

Le 9 décembre, après plusieurs jours de cavale, l’homme qui est suspecté d’avoir assassiné de sang froid et en pleine rue le PDG d’une grande compagnie d’assurance maladie privée à New York a été arrêté. Le monde entier a découvert son identité : celle d’un jeune homme de 26 ans, issu d’un milieu aisé, diplômé et occupant un job banal dans le secteur de la Tech. Les américains se sont rués sur ses réseaux sociaux, où il affichait ses voyages, ses amis, ses soirées et son corps bodybuildé. Comme dans n’importe quel fait divers, “rien ne laissait présager” qu’il allait commettre de façon aussi froide et méthodique un tel meurtre. Seul un commentaire élogieux, en ligne, du livre de Theodore Kaczynski, un activiste anti-technologie ayant tué trois personnes après plusieurs attentats à la bombe dans les années 1990, pouvait éclairer les motivations du suspect.

 

Luigi Mangione n’a pas assassiné n’importe quel PDG : sa victime est Brian Thompson, PDG de UnitedHealthcare, une assurance qui “a refusé à des usagers, de manière systématique, de rembourser des traitements et procédures nécessaires. En 2019, le New York Times a rapporté un taux de refus pouvant atteindre 27%.

 

Comme Rob Grams l’exposait dans cet article, Luigi Mangione n’a pas assassiné n’importe quel PDG : sa victime est Brian Thompson, PDG de UnitedHealthcare, une assurance qui “a refusé à des usagers, de manière systématique, de rembourser des traitements et procédures nécessaires. En 2019, le New York Times a rapporté un taux de refus pouvant atteindre 27%. Au cours des dernières années, le taux de refus pour des “autorisations préalables” délivrées par UnitedHealthcare, qui obligent médecins et patients à obtenir l’approbation de l’assureur avant de recevoir des soins ou de subir une intervention chirurgicale, a considérablement augmenté.” Sur les douilles retrouvées sur la scène de crime sont inscrits les mots “Deny” “Defend” “Depose” (soit “refuser”, “défendre”, déposer”). Ces mots pourraient faire écho l’expression “delay, deny, defend” (soit “retarder”, “refuser”, défendre”), une formule courante pour décrire les méthodes des assureurs cherchant à éviter de rembourser leurs assurés.

 

Les motivations politiques de l’assassin semblent donc assez claires. Quand on partage sa révolte contre le capitalisme médical, que peut-on vraiment penser de cette affaire ?

1 – Aux Etats-Unis, Luigi Mangione est déjà un héros

 

Dans notre précédent article, écrit donc peu après l’assassinat de Thompson, avant que l’identité du suspect soit connu, nous avions décrit nos importantes réserves par rapport à la stratégie de l’assassinat politique, notamment parce que son utilisation a toujours déchaîné des réactions violentes de la classe dominante, à terme nuisible aux mouvements de contestation, et parce que ces violences sont très mal reçues par l’opinion publique.

« Il est seul, en fuite, et il pourrait être N’IMPORTE OÙ en Amérique en ce moment. Alors ce soir, pensez à laisser quelques bouteilles d’eau et des collations sur votre porche arrière, juste au cas où. »

 

Force est de constater que Luigi Mangione est devenu en quelque jour une figure légendaire et considérablement glamourisée sur les réseaux sociaux américains. Des centaines de “memes” sont apparues après la diffusion de son visage, tout sourire, sur une vidéosurveillance durant sa cavale. Un concours de sosies a même été organisé en plein New York le 8 décembre. Ses comptes de réseaux sociaux ont aggloméré des milliers de followers dès que son identité a été connue. Des vidéos humoristiques, de vibrantes déclarations d’amour se succèdent sur X ou Instagram. Le bonnet “Luigi” inspiré de l’univers du jeu vidéo Mario a été commandé plus de 100 000 fois en quelques heures sur Amazon.

 

Les groupes d’extrême gauche des années 1970-80 qui ont pratiqué des assassinats politiques – les Brigades rouges en Italie, Action directe en France, la Fraction armée rouge en Allemagne – étaient composés d’individus menant des actions hétéroclites allant du vol au mitraillage en passant par l’assassinat. Tous vétérans du militantisme, ils représentaient des figures en marge de la société, vis-à-vis desquelles il était difficile de s’identifier, tandis que leurs actions étaient difficiles à interpréter, vu leurs incohérences. On ne savait pas toujours si on avait à faire à des bandits fascinés par la violence ou à des révolutionnaires.

 

A l’inverse de celles des groupes terroristes d’extrême-gauche des années 1970-80, l’action présumée de Luigi Mangioni est très lisible, très explicite : il s’en prend à un système bien défini – le capitalisme médical – via son représentant explicite – le PDG de l’une des principales assurances privées du pays.

 

Les fans de Luigi Mangione se sont multipliés à travers le monde, au grand dam des autorités.

 

Ce n’est pas le cas de Luigi Mangione. Il ressemble à beaucoup de jeunes hommes de son âge et semble doté d’un physique avantageux. Sportif, il ne semblait pas avoir beaucoup d’autres passions que le surf. C’est ce qui rend l’action dont il est suspecté d’autant plus surprenante et, pour beaucoup, fascinante. Mais en plus, son action présumée est très lisible, très explicite : il s’en prend à un système bien défini – le capitalisme médical – via son représentant explicite – le PDG de l’une des principales assurances privées du pays.

2 – La classe dominante est effrayée

 

Luigi Mangione a été arrêté en possession d’un manifeste de trois pages, dont l’intégralité n’est pas encore connue mais dont la presse connaît déjà certains détails. Il y affirme avoir agi seul et motive politiquement son geste par la formule suivante, déjà célèbre : « Frankly these parasites had it coming” (“franchement, ces parasites l’ont bien cherché”). Il accuse le système de santé privé américain d’être responsable de la souffrance et de la mort de centaines de milliers de personnes et estime n’avoir fait que répondre à cette violence.

 

La mort du PDG de UnitedHealthcare n’a pas fait pleurer dans les chaumières aux Etats-Unis, c’est le moins qu’on puisse dire. Les moqueries se sont multipliées sur les réseaux sociaux, ainsi que des milliers de témoignages sur la façon dont les refus de soin ou de remboursement de la part de cette entreprise ont ruiné la vie des personnes et de leurs proches. Il faut mesurer la violence de ces entreprises : elles font payer cher la couverture santé à leurs assurés (ce que nous payons nous avec nos cotisations sociales, bien moins cher) et, lorsque des soins doivent être fait, elles font tout pour ne pas les rembourser. Soit les gens renoncent à des soins essentiels, soit ils sont endettés à vie.

 

« Frankly these parasites had it coming” (“franchement, ces parasites l’ont bien cherché”)

Luigi Mangione

 

Cette libération de la parole autour de la violence du système de santé américain a même été relayée par une chaîne comme CNN qui a lancé un appel à témoignage. Sur X, un internaute a lancé un fil pour dénoncer cette industrie avec ce tweet : “Envoyez-moi vos histoires d’horreurs de l’industrie du soin et je les relaierai. Je commence : mon frère s’est suicidé deux jours après avoir été sorti des urgences d’une clinique psychiatrique. Une semaine après, la clinique a envoyé une facture de 7 000 dollars à sa veuve”.

 

Depuis son arrestation, les médias peinent à décrire Luigi Mangione autrement que comme un garçon sans histoire. Le fait que quelqu’un comme lui puisse se transformer en tueur de PDG de sang froid a de quoi effrayer bien des puissants, puisque son geste semblait impossible à prévenir. Et c’est donc cette banalité du coupable présumé qui l’a transformé d’ores et déjà en icône de la culture populaire. Cet engouement n’est pas neutre politiquement puisque ce meurtre a mis les assurances privées et leurs pratiques au cœur du débat public aux Etats-Unis.

“On est à genre encore 4 PDG des soins de santé gratuits.«

 

“Certaines attitudes, surtout en ligne, ont été très dérangeantes puisque certains ont célébré le tueur plutôt que le condamner (…) en Amérique, on ne tue pas les gens de sang froid pour résoudre les conflits politiques ou exprimer un point de vue”

Josh Shapiro, gouverneur de pennsylvanie

 

Face à l’absence d’empathie pour la victime et un enthousiasme populaire pour le suspect, les représentants de l’ordre établi sont montés au créneau. Le gouverneur de Pennsylvanie, l’État où Mangione a été arrêté, a déclaré : “Some attention in this case, especially online, has been deeply disturbing as some have looked to celebrate instead of condemning this killer. […] In America, we do not kill people in cold blood to resolve policy differences or express a viewpoint.” – “Certaines attitudes, surtout en ligne, ont été très dérangeantes puisque certains ont célébré le tueur plutôt que le condamner. (…) En Amérique, on ne tue pas les gens de sang froid pour résoudre les conflits politiques ou exprimer un point de vue”

3 – Existe-t-il encore d’autres recours ?

 

Le problème de la déclaration du gouverneur, c’est qu’elle contient en elle-même une justification du geste de l’assassin. Car de quel autre type de moyen les Américains confrontés à leur système de santé injuste et criminel disposent-ils vraiment ?

 

Le système électoral américain favorise les candidats et les programmes soutenus par des milliardaires et des grandes entreprises. C’est ainsi que l’aile droite du Parti émocrate est toujours préférée à son aile gauche, ce qui conduit régulièrement à l’enterrement de son programme de santé publique, qui pourrait mettre fin à la dépendance des Américains à ces assurances-santé véreuses. La candidate Kamala Harris n’a pas fait exception à ce renoncement récurrent.

 

Le problème de la déclaration du gouverneur, c’est qu’elle contient en elle-même une justification du geste de l’assassin. Car de quel autre type de moyen les Américains confrontés à leur système de santé injuste et criminel disposent-ils vraiment ?

 

“Meurtre / Aussi du meurtre : “rejeté” – “demande de médicaments vitaux”

 

Les entreprises du secteur médical sont toutes puissantes et sont restées largement impunies par la justice malgré leurs récents méfaits. Les Etats-Unis ont subi une terrible vague de mortalité ces vingt dernières années en raison de la prescription abusive de médicaments opioïdes… Oui, terrible : en 25 ans, 700 000 américains sont morts d’une overdose d’opioïdes et l’espérance de vie a diminué. Toutes ces entreprises s’en sont tiré en payant de grosses amendes.

 

Les entreprises du secteur médical sont toutes puissantes et sont restées largement impunies par la justice malgré leurs récents méfaits. Les Etats-Unis ont subi une terrible vague de mortalité ces vingt dernières années en raison de la prescription abusive de médicaments opioïdes… Oui, terrible : en 25 ans, 700 000 américains sont morts d’une overdose d’opioïdes et l’espérance de vie a diminué en raison de ce fléau qui a été sciemment mis en œuvre par des entreprises pharmaceutiques et leurs prestataires (cabinets de conseils comme McKinsey, agences de publicité comme Publicis etc). Les dirigeants du laboratoire à l’origine de la mise sur le marché du médicament le plus dangereux, l’Oxycontin, s’en sont tous sorti en payant de grosses amendes, comme la plupart des autres entreprises complices. Bref, l’impunité règne, même dans une affaire aussi monstrueuse que celle-ci.

 

Les morts des assurances-maladie privées, pour endettement ou refus de soin, se comptent certainement par milliers. Pourtant, rarement la responsabilité de ce système est invoquée et les dirigeants et actionnaires de ces entreprises ne subissent jamais les conséquences de leurs actes. “Lorsque toutes les autres formes de communication échouent, la violence est nécessaire pour survivre” écrivait Luigi Mangione dans son commentaire en ligne du livre de “Unabomber”. Peut-on sérieusement lui donner tort ? Les dominants passent leur temps à nous dire que des recours existent, qu’il faut se mettre autour d’une table et discuter, faire confiance à notre système judiciaire, aux élections, au “dialogue social”… mais pour quel effet réel ?

4 – Meurtres capitalistes acceptables VS. assassinat de rue scandaleux

 

Dans un éditorial scandalisé, le journal Libération s’insurge contre la glamourisation dont est l’objet Luigi Mangione et tente de remettre les choses à leur place : “L’héroïser, c’est perdre de vue qu’il y a eu mort d’homme, descendu à la façon du tueur à gages joué par Tom Cruise dans Collatéral.” C’est le seul argument qui est invoqué par le journal et qui pourrait se résumer à “tuer c’est mal”.

 

Et évidemment, on aurait envie d’approuver. Prendre une vie, c’est un terrible acte de pouvoir et de violence. Mais est-il si tabou dans nos sociétés capitalistes ? Sur les réseaux sociaux, les internautes ironisent sur l’hypocrisie qui consiste à dénoncer un meurtre en pleine rue tout en justifiant les nombreux autres meurtres commis plus indirectement, par des décisions inhumaines motivées par le profit.

 

“Lorsque toutes les autres formes de communication échouent, la violence est nécessaire pour survivre.”

Luigi Mangione

 

Les amateurs d' »humour noir » quand : la blague concerne des minorités / la blague concerne un PDG qui les tuerait pour le profit.

 

Dans un éditorial scandalisé, le journal Libération s’insurge contre la glamourisation dont est l’objet Luigi Mangione et tente de remettre les choses à leur place : “L’héroïser, c’est perdre de vue qu’il y a eu mort d’homme, descendu à la façon du tueur à gages joué par Tom Cruise dans Collatéral.”

 

D’une façon générale, la classe dominante ne recule pas devant le meurtre. C’est d’abord elle qui légitime une telle action. Elle ne cesse de nous donner, via nos médias, de nombreuses raisons de justifier ou de relativiser des tueries. Chaque année, des centaines de personnes meurent dans les rues parce qu’ils n’ont pas d’argent et de logement, et cela ne fait pas les gros titres. Priorité au dynamisme du marché immobilier ! La France est championne des accidents de travail mortels mais la dérégulation du droit du travail a été unanimement saluée par les classes dirigeantes ! À Gaza, un génocide est en cours, des femmes, des hommes et des enfants sont abattus de sang froid par des soldats qui, en prime, violent et torturent. Pour autant, une grande partie des journaux français, Libération compris, n’a de cesse de justifier ces meurtres : Israël n’a-t-il pas le “droit de se défendre” ?

 

Dans nos sociétés capitalistes, donner la mort n’est pas un tabou. C’est simplement un privilège réservé aux policiers, aux militaires et aux actionnaires. Ces dernières décennies, nos classes dominantes ont justifié le meurtre, voire le meurtre de masse, à bien des reprises, en arguant que “la fin justifie les moyens”. C’est pourquoi on ne peut pas se contenter de dire, comme le fait Libération, “tuer c’est mal”. Après tout, Mangione aussi avait ses raisons, et les citoyens américains ont l’air massivement de penser qu’elles étaient légitimes. En comparant Mangione à un vulgaire tueur à gage, Libération établit une distinction de style entre les meurtres acceptables, commis chaque jour par les décideurs du capitalisme, et le meurtre moche, “de sang froid”, comme si les autres ne l’étaient pas également.

 

La classe dominante ne cesse de nous donner, via nos médias, de nombreuses raisons de justifier ou de relativiser des tueries. Chaque année, des centaines de personnes meurent dans les rues parce qu’ils n’ont pas d’argent et de logement, et cela ne fait pas les gros titres. Priorité au dynamisme du marché immobilier ! La France est championne des accidents de travail mortels mais la dérégulation du droit du travail a été unanimement saluée par les classes dirigeantes ! À Gaza, un génocide est en cours mais Israël n’a-t-il pas le “droit de se défendre” ?

 

Une chose est sûre : aux Etats-Unis comme en France, la bourgeoisie et ses journaux ont bien trop justifié les tirs policiers à bout portant, les entreprises capitalistes criminelles et les génocides coloniaux pour prendre part à cette discussion.

 

Cependant, s’il semble difficile de s’étonner, comme le fait Libération, de la popularité de l’assassin présumé de Brian Thompson, on peut légitimement se demander dans quel monde nous sommes en train de basculer si, pour beaucoup, le meurtre devient une arme efficace pour mener la lutte des classes et obtenir justice.

 

Dans un pays comme la France, en sommes-nous là ? Rien n’est moins sûr. Si la glamourisation des meurtriers, voire des tueurs en série, est récurrente aux Etats-Unis, pays qui fait preuve d’une certaine fascination pour la violence, elle ne l’a jamais vraiment été en France. De plus, s’agit-il du seul moyen qu’il nous reste pour obtenir justice ? À Frustration, nous faisons tout pour que ça ne soit jamais le cas. Nous pensons qu’il existe encore de nombreux leviers collectifs pour contraindre la classe dominante, voire mettre fin à son règne, sans recourir au meurtre. La grève, les actions collectives, le sabotage, le vandalisme sont des moyens qui existent et qui ont fait leur preuve, bien qu’ils ne soient pas tous légaux. Aux Etats-Unis, faire valoir ses droits collectivement est beaucoup plus difficile qu’en France… pour l’instant. Il serait sain que la classe dominante médite sur le type de violence que peut engendrer une société où il n’y a plus d’autre recours possible.

 

L’affaire Luigi Mangione questionne notre rapport à la mort, à la violence et aux modalités de la lutte sociale. Mais une chose est sûre : aux Etats-Unis comme en France, la bourgeoisie et ses journaux ont bien trop justifié les tirs policiers à bout portant, les entreprises capitalistes criminelles et les génocides coloniaux pour prendre part à cette discussion.

 

Nicolas Framont

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

...A l'exception de cette magnifique tour !

(pas de moquerie au fond de la salle !).

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

Version alternative de W.I.T.C.H arc 5 : Le monde du livre album n°51 Hors contrôle dans lequel Cornelia a été victime d'un puissant sort de magie noire l'ayant frappée de plein fouet pendant une mission, ce qui a eu pour effet redoutable de la rendre incontinente où elle est contrainte de porter des couches 24/24h étant incapable de contrôler ses flots d'urine.

 

Situation particulièrement humiliante et dégradante pour la gardienne de la terre qui a beaucoup de mal à supporter cette malédiction malgré que sa magie lui permette de dissimuler le bruit des frottements du plastique des gens pouvant la côtoyer (excepté ses amies) ainsi que faire croire qu'elle porte des slips, ce qui lui épargne les moqueries si cela venait à être remarqué. Elle se sent tellement faible et impuissante qu'elle perd beaucoup confiance en elle en présence de son petit ami Caleb et où celui-ci fait du mieux qu'il peut pour la réconforter le temps de trouver un antidote pour la guérir de cette malédiction.

 

Le seul réconfort que Cornelia trouve à porter des couches est que ceci lui épargne de devoir se lever en pleine nuit lorsqu'elle a une envie pressante, idem pour les longs trajets aériens avec ses amies ainsi qu'en voiture et bus scolaire.

Composition satirique

La danse de Matisse

1923

Fazendo brincadeiras com o réptil / Se moquer du reptile / Making fun of the reptile

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

Koulako, 39 ans, est mère de sept enfants, dont trois filles. Elle habite la commune de Damaro dans la région de Kankan en Guinée. Koulako a subi la pratique de l'excision ce qui lui a engendré des problèmes de santé et des difficultés lors de ses accouchements.

 

Koulako a décidé de ne pas faire exciser ses filles et lutte quotidiennement contre cette pratique au sein de sa communauté. « Mes trois filles ne sont pas excisées. J'ai été sensibilisée par ma maman, c'est grâce à elle que je n’ai pas fait exciser mes filles. Quand un membre de ma famille ne veut pas que leurs filles soient excisées, je reçois leurs enfants en éducation ». Koulako sensibilise les parents, les jeunes filles et les femmes aux dangers des mutilations génitales féminines. Elle est aussi une " femme mentor " (matrone) reconnu de sa communauté, elle accompagne et sensibilise les adolescentes sur les sujets des grossesses et mariages précoces. « Exciser une fille, c'est gâter sa féminité. Je suis femme matrone depuis 10 ans. Lors des accouchements, je vois les femmes excisées souffrir. J’ai remarqué que les femmes non-excisées accouchaient avec moins de complication et de risque. À travers tout ça, j’ai pu convaincre mon mari que nos filles ne soient pas excisées. Heureusement, il m’accompagne dans cette lutte. »

 

Les mutilations génitales féminines sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays. La peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles. Pourtant, les mutilations génitales féminines sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort. Les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères. Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines courent plus de risques d’abandonner l’école.

 

Koulako essaie de faire évoluer les mentalités sur le sujet des mutilations génitales féminines. Elle organise des causeries éducatives avec les femmes, les parents et notamment les pères de sa communauté. « Je les sensibilise sur les dangers liés à l’excision en prenant des exemples. Certaines femmes ont du mal à accoucher ou elles ont des problèmes lors des relations intimes avec leurs maris. À chaque fois, il y a des adhérents qui acceptent de ne pas faire exciser leurs filles et qui se lancent dans la sensibilisation pour la survie et le bien-être des filles et des femmes de Damaro. »

 

Koulako lutte aussi contre les préjugés et les rumeurs. « Une rumeur circulait sur une maladie qui se propageait en haute Guinée touchant seulement les filles non excisées. Malheureusement, après cette fausse information, certains parents ont fait exciser leurs filles. » Les filles de Koulako, subissent parfois des moqueries car elles ne sont pas excisées. « Je dis simplement à mes filles qu'elles doivent leur répondre en précisant que c’est leur papa et maman qui ne veulent pas les faire exciser, et qu'elles en sont fières. » Elle précise aussi que certaines familles guinéennes pratiquent l'excision par tradition pour faire accepter leur fille lors d'un mariage par exemple, mais que ce n'est pas une nécessité, ni une obligation. « Ma première fille est mariée et n’a pas eu de problème dans son ménage, elle est très bien acceptée par les parents de son mari. Nous devons prendre des décisions qui sont profitables à nos enfants et non-suivre les coutumes néfastes pour leur santé et leur bien-être. »

 

L'UNICEF en Guinée, grâce au soutien du Comité national Suisse de l'UNICEF et du Programme Conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des MGF, appuie les femmes dans leur lutte contre les mutilations génitales féminines en les formant aux techniques de la communication et de la sensibilisation, en les aidant à réaliser des activités éducatives avec leur pair et dans leur participation à l’animation d'émissions radiophoniques. 448 femmes mentors, 131 groupements féminins et 27 plateformes de jeunes filles leaders ont été soutenues grâce à une aide d'environ 1,136,000 dollars US sur la période 2020 à 2022.

jour de la manifestation du 14 novembre 2007

C'était il y a bien longtemps, à une époque où le mouvement des montres-bracelets était mécanique. J'avais acheté la mienne à un ami horloger dont la fille s'occupait de la vente. Le système était moderne puisque c'étaient les mouvements du poignet qui remontaient le mécanisme. Ça me valait d'ailleurs les moqueries de mes amis et collègues qui, s'ils me trouvaient l'air fatigué, me demandaient si j'avais trop remonté ma montre.

Mais revenons à nos moutons.

Je connaissais très bien la petite que j'avais vue grandir dans l'échoppe de son papa. Quant à elle, elle connaissait mon côté taquin.

Un jour où je lui rapportai l'engin, il s'est installé le dialogue suivant :

- Moi : "tiens je te rapporte l'instrument qui ne marche pas"

- Elle : "tu sauras qu'une montre ne marche pas mais elle fonctionne ... ou pas"

- Moi : " oui mais la mienne ... elle avance".

On avait bien ri.

  

Symbole de m...q.......s ?

Photo dédicacée à Micheline, Jules et Ginou!!!!!

 

<3

   

lac a 4500 metres daltitude, c'est plus haut que le titicaca!! hahaha non mais l'affaire c'est que ici, dans les andes, tous les pays veulent avoir le plus haut lac du monde ...une moquerie !!

1 2 ••• 4 5 6 8 10