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Robust form of G. disticha from Sheilam nursery. This plant is like a "G. pillansii" which erroneously called in Japan.

Gasteria disticha var. robusta may be.

Starting form the left ; Brea Tonnika, one of the Tonnika sisters ...Who Hasbro still has not made a figure for ! So hats off to Galoob !

Next is the first version made of this guy .Galoob named Advozsec...And Hasbro's awesome 3 3/4 scale version is named Bom Vimdin, I believe ....

Then Arcona, whom I think this was the first version of ...Then Hasbro made a 3 3/4 scale version as well . I don't know his name off the top of my head ...

twitter.com/Memoire2cite @ FOREZIENNE d' ENTREPRISE avec la THINET la STRIBICK et LANTERMOZ twitter.com/Memoire2cite Avec la création du cours Fauriel, les territoires restés ruraux de Beaulieu, Marandinière, Montchovet, Métare et Portail Rouge, au sud-est de Saint-Étienne, commencent à se développer. Leur urbanisation se poursuit dans la deuxième moitié du XXe siècle, sous la forme de maisons individuelles d’abord, puis avec les grands ensembles dont la Muraille de Chine a été un symbole contrasté. Du parc de l’Europe à la colline de Villebœuf, en passant par la crête du Bois du four, ce parcours remonte le temps et permet de découvrir l’histoire du quartier. Quartier des années 1950 Entre 1953 et 1963, le sud-est de

Saint-Étienne fait l’objet d’un vaste projet de construction de 6 000 logements, visant à répondre à la pénurie dont souffre alors la ville. Le projet débute avec le chantier de Beaulieu (l’un des 6 premiers grands ensembles de France) et s’étend à toute la colline avec les constructions de la Marandinière, Montchovet, la Palle et enfin de la Métare soit 9000 logements.... Ces quartiers font aujourd’hui l’objet d’une appropriation différenciée, de la reconnaissance de Beaulieu comme « Patrimoine du XXe siècle » à la démolition d’immeubles dégradés comme celui de la « Muraille

de Chine » en 2000. L’ensemble des quartiers Sud-Est fait actuellement l’objet d’opérations de renouvellement urbain. La « Muraille de Chine » Le Centre Hospitalier privé de la

Loire (CH PL) prend place en 2005 à l’emplacement de la « Muraille de Chine », une des plus grandes barres d’habitations d’Europe, construite en 1964. Celle-ci, avec

ses 526 logements 16 allées sur 10 à 16 étages pour 254 mètres de long, souffrait d’une importante dégradation urbaine et sociale. Malgré des réhabilitations successives,

elle a été démolie en 2000, marquant le début du renouveau du quartier. Le quartier des Castors Les 47 maisons « Castors » de Villebœuf-le-Haut sont construites à partir de 1954, dans le contexte de crise du logement. Le terme fait référence à un type particulier de construction destiné aux classes populaires : il s’agit pour les propriétaires de construire eux-mêmes et en commun leur maison, remplaçant ainsi l’apport financier par un apport en travail. Cet ensemble succède à d’autres projets « Castors » stéphanois, à Montreynaud dans l’entredeux-guerres ou rue du Docteur Schweitzer en 1952.Le cours Fauriel Le cours Fauriel, aménagé entre la place Villebœuf et le RondPoint de 1856 à 1865, s’inscrit dans une volonté publique d’embellir et d’aérer la ville. Cette promenade d’agrément, avec guinguette et jardin public, desservie

par le tram à la fin du XIXe siècle, devient l’un des lieux de promenade favoris des Stéphanois mais aussi un quartier couru où vont s’implanter des maisons bourgeoises, l’École des mines ou encore des industries prestigieuses

telles la Brasserie du Rond-Point ou Manufrance. twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* la Ville dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Archives ANRU / Rétro Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme / HLM Mémoire2ville @ PHOTOGRAPHIER ..çe que j aime dans la photo c est d'y faire comme en carte postale ...façon 70's...c'est ce qui me plaît le plus... parfois (quand c'est possible car le paysage a changé depuis) va sur ses mêmes endroits .. @ Mémoire2cité .. Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674

Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :

www.ina.fr/video/LXF99004401 .

Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand

Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.

1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..

Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.

Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard. Beaulieu I: le projet d'urbanisme

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément

Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971 @ Le quartier:

Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.

A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.

Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :

Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés. La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle. Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher

Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments. Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.

Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

Une barre d’habitation innovante A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves. Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

Culturellement, la ville est aussi très active...

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

La population comprend-elle cette volonté?

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARAT/GOUYON.

Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.

 

& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.

 

« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste » François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ? C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation. François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste > Quelle a été la réaction des habitants ? Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux. Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux. > Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants 40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualité La résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée @ Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementale Développé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.

Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .

Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.

Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain. Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -

«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français » Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.

Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération. Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.

Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.

Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98iz

Réalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------

Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----

SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

Un projet pharaonique Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeuble

Zaha Hadid: Form in Motion at Philadelphia Museum of Art. Video at VernissageTV: vernissage.tv/blog/2011/09/30/zaha-hadid-form-in-motion-p...

Forming their own mini-rainbow

"Colour Form View Dress"

rapu caluson x mayako nakamura

MODESTE cafe・gallery / Hachioji, Tokyo

2013.08.20-25

www.modeste.info/mayako.rapu.tenji.html

www.modeste.info/

 

いろ かたち みる まとう 

rapu caluson x mayako nakamura

MODESTE cafe・gallery / 八王子

2013.08.20-25

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www.modeste.info/

 

ワークショップを開催いたします

www.modeste.info/mayako.work.html

Freestyle Finnish Championships 2014 / Moguls @ Ruka, 12.4.2014.

Men's Finals.

Sixth Form Spring Ball, March 2017.

Foto: Martha Pukallus/Who Dares

In Hindu system of religion to worship the God in a human form is regarded as the highest form of worship. In old Vedic era it is the Acharya (The Master/Teacher) who was worshipped as the embodiment of the God. Even today all the popular religious beliefs, like Vaishnavism, Bauls and the others, consider a human form as a temple of the God.

 

Kumari puja is one such ritual where the Goddess durga is being invoked and worshipped within the form of a virgin girl whose age is between 1 to 16 years. This ritual is being observed mostly on the third day, that is "Maha Astami", of Durga puja while in some places the fourth day, that is "Maha Navami", is considered to be the day for it. Kumari puja is actually a Tantrik ritual of Sadhana (worship) which is believed to bring great blessings on the worshipper. Different Tantras have extensive discussions on the methods and procedures to be followed by different categories of Sadhakas (worshipper); however I think the ritual is not being observed in all its rigorous details now-a-days during the puja, at least that is not realistically possible.

 

The choice of the virgin for Kumari puja is not made based on caste, religion or social backgroung, rather the physical, emotional and mental characteristics are taken into consideration. Swami Vivekananda is said to have worshipped a Muslim girl as a Kumari. The girls at different ages are believed to represent the different manifestations of the Goddess: A girl of 1 year is called Sandhya, of 2 years Saraswati, of 3 years Tridhamurti, of 4 years Kalika, of 5 years Subhaga, of 6 years Uma, of 7 years Malini, of 8 years Kuvjika, of 9 years Kalasandarbha, of 10 years Aparajita, of 11 years Rudrani, of 12 years Bhairavi, of 13 years Mahalaksmi, of 14 years Pithanayika, of 15 years Ksetrajna and of 16 years Annada or Amvika.

 

While chanting the "Mantras" (text from Holy Scriptures) different postures are assumed and these are strictly guided by the rituals of the puja.

 

Acknowledgement: I like to give thanks to the family members of Rani Rashmoni's house at Jaanbazar, Kolkata, for allowing me to photograph the rituals at their premises.

 

Jaanbazar, Kolkata.

 

October, 2007

The star forming regions are giant hydrogen clouds shining a red emission light when powered by nearby young stars. The great Orion nebula is the best example of this process in the Milky Way, our galaxy. There are also many such regions in distant galaxies. In this image, I have processed the data of M51 both in the normal LRGB way but also adding to the same L and R components the data from 20 minutes (6 subs) of exposure through an Halpha filter (5nm). The HII regions can now easily be identified whilst the colour balance of the galaxy remains natural. Note that the HII regions are more abundant in the outer part of the arms and in the regions which have been disturbed by the crossing of the smaller galaxy now on the top right. Tidal waves generated by this perturbation have initiated new star formations.

For other details see the previous photo.

 

Hotel Pro Forma

Operation : Orfeo

Vizuális opera három tételben

 

Budapesti Tavaszi Fesztivál

Nemzeti Színház - Nagyszínpad

2010.03.22.

 

Lisbeth Sonne Andersen - tánc,

Baiba Berķe - ének,

a Lett Rádió Kórusa

 

Koreográfia: Anita Saij

Fény: Maja Ravn, Jesper Kongshaug

Jelmez: Annette Meyer

Technikai igazgató: Jesper Sønderstrup

Vezényel: Sigvards Kļava

Rendező: Kirsten Dehlholm

 

www.hotelproforma.dk/

www.dailymotion.com/video/xcoh3r_hotel-pro-forma-operatio...

index.hu/kultur/klassz/2010/03/25/a_geomtria_erzelmessege/

 

The vikings needed new canopy as the original was thick & blurry - blocking out the cockpit details. Hence I need to make my own canopies.

 

The setup consist of:

1. Vacuum Pump from a brake bleeding kit. It didn't bleed my motorcycle brake well :(

2. A forming "table" made from tupperware.

3. Female mold of the original made with RTV silicone.

4. A frame to hold the hot plastic.

5. A toaster oven.

Russia Siberia Krasnoyarsk city

2013

walt disney concert hall, los angeles.

La isla de Ons es una isla perteneciente al municipio de Bueu, situada a la entrada de la ría de Pontevedra.

 

Es la principal isla del archipiélago de las Ons, junto con la isla de Onza y otros pequeños islotes. Este archipiélago, junto con los de las islas Cíes, Sálvora y Cortegada, forman el Parque Nacional de las Islas Atlánticas de Galicia.

 

Es posible visitar la Isla de Ons bajo autorización de la Junta de Galicia, al igual que para acceder a las Islas Cíes.

 

Administrativamente pertenece al municipio de Bueu, debido a motivos sociales y no de proximidad geográfica, ya que los antiguos colonos isleños procedían de la comarca del Morrazo y, más concretamente, del municipio de Bueu, especialmente de la parroquia de Beluso, donde reside todavía un importante contingente de isleños retornados a tierra firme.

 

El municipio de Sangenjo siempre tuvo pretensiones sobre la isla (basándose en motivos geográficos); de hecho, tras la creación de los municipios modernos en el siglo XIX, la isla fue adscrita primeramente al municipio de Sangenjo, pasando con posterioridad a depender de Bueu.

 

Conforma una de las parroquias de la villa junto con las parroquias de Bueu, Beluso, Ermelo y Cela. Posee dos capillas: la vieja fuera del culto y la nueva bajo la advocación de San Joaquín.

 

La isla se encuentra cerrando la entrada de la ría de Pontevedra, a la que protege de los fuertes vientos del oeste y suroeste. Las costas más cercanas se sitúa, al norte, en la punta Fajilda (Noalla, Sangenjo), a 3,8 km; Punta Abelleira (San Vicente, El Grove), a 5,7 km; el cabo Udra (Beluso, Bueu), a 8,3 km; y punta de Couso (Hío, Cangas de Morrazo), a 8,4 km.

 

La isla de Ons es citada ya desde Plinio el Viejo, quien la conoce como Aunios. Posteriormente se documenta como Aones, denominación de la que deriva Ons. Es un topónimo paleoeuropeo, de valor hidronímico, como la mayoría de los de ese estrato.

 

Raíz indoeuropea aw(e)-, awed-, awer- 'mojar, humedecer, fluir' → grado cero aw- → tema hidronímico aun-, y de él la forma *Aunes > Aones > *Ones > *Ões > Õõs > Ons. [cita requerida]

 

Es ésta (sin entrar en minuciosidades filológicas) la opinión más comúnmente aceptada y la única verosímil.

 

La isla de Ons forma parte de un archipiélago popularmente conocido como Las Ons / As Ons, compuesto además por la isla de Onza, situada al sur, y por varios islotes esparcidos por todo su perímetro, entre los que se puede mencionar:

 

A Freitosa, el mayor de ellos, junto con su islote gemelo A Freitosa de Terra, ambos muy cerca de la costa al Sur y Oeste de la isla.

O Centolo, en su extremo norte, de destacada forma, que se trata de la parte del archipiélago más cercana a tierra firme.

O Cairo, situado en frente del antiguo cementerio de la isla. Es un peñón con una característica forma de diente canino (cairo en gallego).

A Laxe do Abade, cerca del muelle. De valor histórico por poseer en su cima un sepulcro antropomorfo medieval labrado en la piedra.

A Pedra do Fedorento, al sur de la isla.

A Illa do Xuvenco, al norte.

O Cón dos Galos, y otros de menor tamaño e importancia.

La isla tiene 5,6 km (hay fuentes que señalan 4,9 km y otras más de 7) de largo por 1,3 de anchura máxima y 414 ha (4,25Km²) de superficie. Se extiende de norte a sur, en posición perpendicular a la ría de Pontevedra.

 

La costa acusa un acentuado contraste entre su ribera oriental (la que mira a la ría) y la occidental, abierta a mar abierto; ésta es recortadísima, con dos grandes ensenadas (la de Bastián de Val al norte y la de Canibeliñas al sur) y destacados salientes prolijos en islotes y otras pequeñas radas; es además un litoral enteramente acantilado en el que se abren numerosas furnas (cuevas realizadas por la acción del mar). La costa oriental es contrastivamente rectilínea y relativamente baja, donde se abren las playas de la isla y se instaló la población.

 

Su orografía es amesetada, con una sucesión de elevaciones de cima bastante llana que conforman páramos de tojo y brezo. La máxima elevación se sitúa en el Alto do Cucorno, que es un vértice geodésico de 128 msnm,1​ justo en donde se sitúa el faro. Entre los oteros aparamados se abren pequeños valles que a menudo coinciden con las ensenadas que penetran en su costa occidental, confiriéndole el peculiar perfil de la isla. Las otras elevaciones de la isla son en Alto da Freitosa (97 msnm) y el Alto da Altura (77 msnm), al sur; y el Alto da Cerrada (103 msnm) y el de O Centolo (86 msnm), al norte.

 

La isla carece de corrientes de agua continuas, pero a pesar de ello es abundante en riachuelos estacionales, en fuentes y en acuíferos. Esta abundancia de agua dulce fue uno de los motivos que permitieron el establecimiento de población estable. Están catalogadas un total de 9 fuentes y 7 manantiales; todas las aldeas que se esparcen por la isla cuentan al menos con una fuente de agua potable.

 

El clima de Ons, como el de las Cíes, acusa una cierta diferencia con el resto de las Rías Bajas, al ser más seco, más soleado y más ventoso. Sin embargo, las precipitaciones medias anuales de la isla siguen siendo relativamente elevadas (1200 mm). La temperatura media es de 14,6°C, la de más calor 42,1°C. Su clima se suele calificar como mediterráneo subhúmedo con fuerte tendencia atlántica.

 

Playa de Pereiro - Isla de Ons.

Playa de Canexol - Isla de Ons.

Playa de Area dos Cans - Isla de Ons.

Playa de melide- Isla de Ons - Nudista.

Playa de Fontiñas - Isla de Ons.

Playa de Liñeiro - Isla de Ons.

Playa de Onza Norte - Isla de Onza.

Playa de Onza Sur - Isla de Onza.

 

El archipiélago, así como sus aguas circundantes, está protegido e incluido dentro del Parque Nacional de las Islas Atlánticas de Galicia. Es por lo tanto un ecosistema marítimo-terrestre cuyos principales valores son el albergar una importante colonia de aves marinas y de poseer unos fondos marinos de gran biodiversidad.

 

El afloramiento de las corrientes frías frente a las costas de las Rías Bajas hacen que sus aguas sean muy ricas en nutrientes y oxígeno proporcionando las características principales a la riqueza biológica del entorno.

 

En el año 2010 habitaban la isla permanentemente 78 personas, observándose una enorme decadencia en la población con respecto a mediados del siglo XX, cuando llegó a estar habitada por 530 personas (año 1953). Pero los datos actuales suponen también una cierta recuperación si los comparamos con los de finales de la década de 1980 (en 1986 la isla contaba tan solo con 16 habitantes. Las causas de esta sangría demográfica hay que buscarlas en el propio aislamiento del enclave y las consecuentes dificultades de comunicación con el continente, la falta de servicios médicos y sanitarios, dificultad de conseguir permisos para la construcción de nuevas casas (a lo que hay que unirse la imposibilidad de convertirse en propietarios), la falta de energía, a pesar de la instalación de un generador electrógeno que funcionaba solamente unas pocas horas al día (hoy este problema está prácticamente solucionado), etc.

 

La población de la isla (antaño muy densa) se distribuye por el lado oriental, desde las laderas de los páramos hasta la costa. Se distribuye en 9 aldeas, que estadística y oficialmente están agrupadas en un único núcleo de población denominado genéricamente Ons. Las nueve aldeas isleñas son las siguientes:

 

O Curro; que es la capital de la isla, y la más poblada. En ella se encuentran el puerto, los restaurantes y bares y la iglesia de San Joaquín.

O Caño; es continuación de O Curro, junto a la pista que sube al faro.

O Cucorno; es la aldea más grande en extensión y una de las más pobladas. Es también la más alta de la isla, pues ocupa la montaña donde se sitúa el faro, bajando por su ladera.

O Laverco; también una aldea alta situada junto a O Cucorno en el entorno del faro.

O Centolo u O Sentulo; la más norteña de todas: unas cuatro o cinco casas situadas en el extremo septentrional de la isla, en una zona bastante alta.

Melide; cerca de O Centolo, hacia el faro. Muchos isleños consideran esta aldea como parte de O Centolo, por proximidad y por no contar más que con tres casas.

A Chan da Pólvora; media docena de casas un poco desviadas de la pista que sube al faro. En esta aldea está la zona de acampada.

Canexol; hacia el sur de la isla, en la ribera del mar. En ella está el cementerio.

Pereiró; es la aldea más meridional de la isla, y una de las más grandes. Su territorio es de los más fértiles de la isla. Está en unha hondonadita detrás de la playa de su nombre.

La población de Ons supera el medio millar durante el verano gracias a los turistas y los emigrantes de la isla, muchos de los cuales viven en la cercana península del Morrazo, que van a pasar allí sus vacaciones.

  

As a newbie, it's always gratifying to find a new oil hole (and also a bit worrisome -- are there some still hiding?) The bronze plate in the upper photo activates the clutch on the form rollers. If you stand on the side opposite the operator a look down behind this plate, you see two oil holes. You need to move the spring-loaded plate aside a bit.

Pictures from my son's graduation from Basic Combat Training at Fort Jackson, South Carolina.

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Lotus Elan cockpit Tauplitzalm Bergpreis (c) 2010 Бернхард Эггер :: ru-moto images 1672

Geometric Forms, Alexandra Wejchert. Polished stainless steel and consists of six identical elements connected at the centre. Each of the semi-crescent elements is cut from a 6mm flat plate with the edges stiffened by 200 x 100mm plates welded to it. 7.0m x 4.5m - Located in front of the Robert Schuman Building

Flaque du : 11 Mars 2011, 15h20

Pieds : 1 Seul (le droit)

Formes Principales Possibles : Visage de côté avec un gros œil (larme possible) et un pinch // une Silhouette d’un Homme (à l’envers) // Un oiseau qui tombe avec des plumes (juste le haut de la flaque) et une branche ou un serpent

Résidus d’eau : Beaucoup

État Physique : Normal, un peu fatigué

État Mental à la prise de vue : Neutre, un peu préoccupé, mais calme, impression de solitude

État Mental à la fin de la journée : Assez heureux, après une soirée entre amis

Évocation D’un Futur Possible : N/A

Évocation D’un Passé Possible : N/A

Autre : Oiseau : J’ai entendus les premiers corbeaux du printemps le matin suivant

Analyse :

Le visage : il me représente quand même bien … la larme et la barbe

La silhouette : elle est obscure et semble émané du noir… il lui manque une jambe et sa tête est rabaissée

L’oiseau : ressemble étrangement au signe du groupe de musique Insomnium… l’oiseau semble en chute libre, le reste de la flaque tente de le rejoindre … ou est-ce un serpent qui vient pour manger sa victime?

 

Backstage Sky TG24HD una puntata con Paola Saluzzi insieme a Maurizio Zorzetto Country Manager Italia di Meetic per parlare dell'amore ai tempi della rete e come si formano le coppie in rete. In onda su Sky TG24

Another neat find, a Yes & Know game book from 1985. This one features Walt Disney Fun Forms picture puzzles. As soon as I saw it & the 'Yes & Know' logo I remembered these game books with orange & yellow markers that we'd get for family trips. There are a total of 5 of the original 8 sheets of stickers still intact with jumbled pictures of Donald Duck, Mickey Mouse, Scrooge McDuck and Goofy.

 

The men form the boat Ørvur are congratulating the winners from Argjabáturin before the receive their medals.

 

Vestanstevna 2011 in Miðvágur, Faroe Islands.

 

Rowing is the national sports of the Faroe Islands. There are 9 different categories for the Faroese rowing competition. There are 7 boat races during summertime, this year they were: Norðoyastevna in Klaksvík on 4 June, Sundalagsstevna on 18 June, Jóansøka in Tvøroyri, Suduroy, on 25 June, Varmakelda in Fuglafjørður on 2 July, Vestanstevna in Miðvágur on 9 July, Fjarðastevna in Strendur on 16 July and finally the final boat race is in Tórshavn, the capital on 28 July. The boat race at Olavsoka is always held on 28 July, but the other races are held on a Saturday on the near Saturday to a certain day.

Copyright /Oscar Alejandro Osorio/Julian Ardila/

Second day-trip to Panthertown Valley, NC. This is a near-wilderness area that has been set aside for hiking, fishing, and outdoor enjoyment. The first day up there was anything but enjoyable for us. Long story short: we missed the first (and most important) trail turnoff, and got lost. Many hours later, we happened upon a Boy Scout group that seemed to know their way around, and gave us directions back to where we began the day...

 

The second day was much more productive, since we met up with our photography buddy, KT, who had been in the area a time or two previously.

 

On this day, our final destination was to be a white pine "plantation" that provided cover for a large group of Cypripedium acaule (Pink Lady's-slipper Orchids). We had no trouble finding several rather large populations of this beautiful orchid as well a a rare white form. During this part of the spring season, there are other wildflowers in the area, as well: Rhododendron, Flame Azalea, and Mountain Laurel to mention a few...

... y la increible forma física cuestión de mucho trabajo y cuidados.

 

alexismartinfotos.blogspot.com.es/

Exposição Brasil Futuro: As formas da democracia, no Centro Cultural Solar Ferrão, no Pelourinho em Salvador.

Foto: Fernando Vivas/GOVBA

 

We do hope this stretches a smile on your face...

 

KOXBOX Live (Twisted Records/ Ibiza/Denemark)

Formed in Copenhagen early in the '90s, Koxbox made some of the first moves toward

the psychedelic trance sound that became a standard later in the decade. The duo

was formed by Frank E (aka Frank Madsen) and Peter Candy, who first met back in 1980

while playing in rock bands around Copenhagen. Even though the KoxBox evolution has

taken many twists and turns, one thing stayed constant: the music is of unimaginable

quality and they can surely be called legends in our scene. We are very excited to

host one of the only artists that have constantely elevated their music to be on top

of the psychedelic trance scene.

 

OCELOT Live (Vertigo Records/ Portugal)

oCeLoT aka Aaron Peacock is based in Portugal after many years in San Fran. Aaron produces

high-impact psychedelic trance, sometimes deviating into fresh morning goa style creating

music for your nonstop dancing, listening pleasure. While producing since 1993, the oCeLoT

project began in the year 2000 and has been heard on 5 continents in forests, on beaches,

on mountains, in clubs, warehouses, in fields, and just about anywhere a trance party has

been held.

 

Frank'E DJ Set (Twisted Records/ Ibiza/Denemark)

By the words of the DJ, get ready for a "KILLER" DJ set by the mastermind of KoxBox.

 

Ocelot chill set (Vertigo Records/ Portugal)

We are treated by this multi talented artist to a couple of hours of on the chill stage

that will surely have you levitating..

 

Progress Live (YogiBogeyBox/ NYC)

Yuriy Vaskevich is a discoverer of musical dreamscapes. His immense musical background

is not to be missed. He pushes the limits of psychedelic experimental music and reached

sounds that are progressively unique. By popular demand we bring back Yuriy. We assure

you that if you have not heard Yuriy before you will go back to your computers to have

another listen.

 

DJ K E N (Dreamcatcher / Psychollective, NYC / JP)

K e N's Psytrance style can be described as Full-On that is neither too bright or too dark.

Yet, powerful with a message, his infectious sounds make you smile & dance He plays for

the love of the music and the people. Always evolving, and trying to further define that

special moment, to make the crowd feel special on the dance floor.

 

We do hope this stretches a smile on your face...

 

KOXBOX Live (Twisted Records/ Ibiza/Denemark)

Formed in Copenhagen early in the '90s, Koxbox made some of the first moves toward

the psychedelic trance sound that became a standard later in the decade. The duo

was formed by Frank E (aka Frank Madsen) and Peter Candy, who first met back in 1980

while playing in rock bands around Copenhagen. Even though the KoxBox evolution has

taken many twists and turns, one thing stayed constant: the music is of unimaginable

quality and they can surely be called legends in our scene. We are very excited to

host one of the only artists that have constantely elevated their music to be on top

of the psychedelic trance scene.

 

OCELOT Live (Vertigo Records/ Portugal)

oCeLoT aka Aaron Peacock is based in Portugal after many years in San Fran. Aaron produces

high-impact psychedelic trance, sometimes deviating into fresh morning goa style creating

music for your nonstop dancing, listening pleasure. While producing since 1993, the oCeLoT

project began in the year 2000 and has been heard on 5 continents in forests, on beaches,

on mountains, in clubs, warehouses, in fields, and just about anywhere a trance party has

been held.

 

Frank'E DJ Set (Twisted Records/ Ibiza/Denemark)

By the words of the DJ, get ready for a "KILLER" DJ set by the mastermind of KoxBox.

 

Ocelot chill set (Vertigo Records/ Portugal)

We are treated by this multi talented artist to a couple of hours of on the chill stage

that will surely have you levitating..

 

Progress Live (YogiBogeyBox/ NYC)

Yuriy Vaskevich is a discoverer of musical dreamscapes. His immense musical background

is not to be missed. He pushes the limits of psychedelic experimental music and reached

sounds that are progressively unique. By popular demand we bring back Yuriy. We assure

you that if you have not heard Yuriy before you will go back to your computers to have

another listen.

 

DJ K E N (Dreamcatcher / Psychollective, NYC / JP)

K e N's Psytrance style can be described as Full-On that is neither too bright or too dark.

Yet, powerful with a message, his infectious sounds make you smile & dance He plays for

the love of the music and the people. Always evolving, and trying to further define that

special moment, to make the crowd feel special on the dance floor.

But now thus saith the Lord that created thee, O Jacob, and he that formed thee, O Israel, Fear not: for I have redeemed thee, I have called thee by thy name; thou art mine.

 

When thou passest through the waters, I will be with thee; and through the rivers, they shall not overflow thee: when thou walkest through the fire, thou shalt not be burned; neither shall the flame kindle upon thee.

 

For I am the Lord thy God, the Holy One of Israel, thy Saviour: I gave Egypt for thy ransom, Ethiopia and Seba for thee.

 

Since thou wast precious in my sight, thou hast been honourable, and I have loved thee: therefore will I give men for thee, and people for thy life.

 

Fear not: for I am with thee: I will bring thy seed from the east, and gather thee from the west;

 

I will say to the north, Give up; and to the south, Keep not back: bring my sons from far, and my daughters from the ends of the earth;

 

Even every one that is called by my name: for I have created him for my glory, I have formed him; yea, I have made him.

 

Bring forth the blind people that have eyes, and the deaf that have ears.

 

Let all the nations be gathered together, and let the people be assembled: who among them can declare this, and shew us former things? let them bring forth their witnesses, that they may be justified: or let them hear, and say, It is truth.

 

Ye are my witnesses, saith the Lord, and my servant whom I have chosen: that ye may know and believe me, and understand that I am he: before me there was no God formed, neither shall there be after me.

 

I, even I, am the Lord; and beside me there is no saviour.

 

I have declared, and have saved, and I have shewed, when there was no strange god among you: therefore ye are my witnesses, saith the Lord, that I am God.

 

Yea, before the day was I am he; and there is none that can deliver out of my hand: I will work, and who shall let it?

 

Thus saith the Lord, your redeemer, the Holy One of Israel; For your sake I have sent to Babylon, and have brought down all their nobles, and the Chaldeans, whose cry is in the ships.

 

I am the Lord, your Holy One, the creator of Israel, your King.

 

Thus saith the Lord, which maketh a way in the sea, and a path in the mighty waters;

 

Which bringeth forth the chariot and horse, the army and the power; they shall lie down together, they shall not rise: they are extinct, they are quenched as tow.

  

Isaiah 43:1-17 King James Version

  

role.bandcamp.com/album/formed

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