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#Mémoire2cité au coeur de la #rénovationurbaine en département #LOIRE 42 La ville de Saint-Etienne est confrontée à une situation inédite d’érosion démographique et de déprise économique qui nuit très largement à son image et donc à son attractivité.

De fait, l’attractivité de la ville constitue l’un des enjeux majeurs sur lequel les politiques publiques s’orientent depuis plusieurs années. Pour cela, la ville a entamé sa reconversion postindustrielle à travers la mutation de son tissu productif et la tertiairisation de ses activités.

Cette mutation urbaine a aussi pour objectif de faire de Saint-Etienne un élément moteur de la

métropolisation lyonnaise et de conforter la ville à s’affirmer dans la dimension européenne.

Pour atteindre ces objectifs et contrer la spirale de « ville perdante » dans laquelle la

ville se renferme, l’Etat et les collectivités locales concernées ont décidé de créer un outil spécifique à l’aménagement urbain qu’est l’Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Etienne.

Cette structure dispose de nombreux apports publics et est investie d’une Opération d’Intérêt

National qui recouvre 435 hectares du centre-ville.

La requalification urbaine semble apporter une réponse au renouveau urbain de

Saint-Etienne et s’est matérialisée par la création de quatre grands projets de ville en 2007

qui s’étendent sur 970 hectares. Le premier projet cherche à conforter et développer un pôle

d’attractivité tertiaire dans le quartier de la gare de Chateaucreux, le deuxième a pour but de

poursuivre la reconversion de la manufacture d’armes de la ville et de ses abords afin d’en faire

un lieu dynamique valorisant l’innovation et le développement des synergies entre la recherche et l’industrie sur les technologies de pointe. Cette spécialisation pourra être impulsée par

l’actuelle Cité du design, le pôle optique-vision et la mutation de la Plaine Achille. Le troisième

grand projet est celui de la restructuration de la principale entrée de ville située dans le site

de Pont de l’Âne - Monthieu qui a une vocation à la fois commerciale et d’activités. Le dernier

grand projet est celui de l’attractivité du centre qui arrive en soutien de l’Opération cœur de

Ville effectuée par la ville de Saint-Etienne dont le but est de requalifier les quartiers anciens

stéphanois.

Tous ces projets ont pour objectifs de contribuer à renforcer Saint-Etienne dans sa

position de second pôle urbain de l’Eurométropole Lyon/Saint-Etienne, de pérenniser le dynamisme économique du bassin d’emplois et de restaurer l’attractivité résidentielle du centreville. Le dernier projet est un processus de ré-appropriation des espaces anciens centraux qui

ont été les premiers touchés par la crise industrielle de la ville et qui sont, encore aujourd’hui,

victimes d’une importante crise du logement. En effet, la ville de Saint-Etienne comprend des

quartiers populaires inconfortables au centre-ville ou à sa proximité immédiate, alors que le

périurbain présente des qualités qui en font l’espace privilégié des populations plus aisées.

Saint-Etienne se doit d’évoluer pour répondre à un changement d’aspiration dans

les choix d’emménagement. En effet, une partie des classes moyennes aspire aujourd’hui à

d’autres espaces urbains que les quartiers bourgeois trop onéreux, les quartiers populaires

dégradés et le périurbain matérialiste. Cette classe moyenne souhaite atteindre des satisfactions reflétant l’expression de soi et l’enrichissement personnel ainsi qu’un espace de vie plus

centré sur les stimulations offertes par la vie en ville. La vie du périurbain apparaît aujourd’hui

comme le reflet d’un confort matériel et familial qui ne correspond pas aux aspirations d’une

partie des classes moyennes qui est à la recherche d’une proximité entre le lieu de travail et

le lieu de résidence afin, notamment, de pouvoir se déplacer à pied ou en vélo et ne plus être

dépendante des modes de transports motorisés.

De même, cette partie des classes moyennes porte un intérêt pour les aménités urbaines, recherchent une vie culturelle cosmopolite et des plaisirs de la vie nocturne. De nombreuses villes possèdent des centres anciens qui offrent tout ou partie des qualités recherchées par

ces nouvelles couches moyennes, appelées parfois bourgeoises-bohèmes. A Saint-Etienne, les

individus aspirant à ces modes de vie se sont heurtés à des espaces centraux proposant peu

de lieux de vie attractifs et de qualité.

Cette nouvelle volonté de mode de vie est apparue à la fin des Trente Glorieuses. Dès

le milieu des années 1970, les grands ensembles font l’objet de nombreuses critiques tant de la

part des habitants que des pouvoirs publics. En effet, en 1970, la France assiste à un abandon

des pratiques urbanistiques de table rase liées au mouvement moderne. La circulaire Guichard

du 21 mars 1973 relative « aux formes d’urbanisation dites «grands ensembles» et à la lutte

contre la ségrégation sociale par l’habitat », impulse la volonté d’un changement de pratiques

dans l’aménagement du territoire français. Elle met en place de nouvelles règles en matière

d’urbanisme. La ville de Saint-Etienne assiste alors à l’arrêt des programmes de grands ensem bles dans ses quartiers ZUP et s’oriente, en 1977, vers une politique urbaine de revitalisation

des quartiers anciens du centre. Ces quartiers ont pour caractéristiques d’être bien placés par

rapport aux transports en commun et aux équipements mais ils souffrent de conditions de

logement et d’environnement désastreuses. Ces quartiers deviennent alors des territoires urbains particulièrement sensibles aux questions de peuplement.

L’intérêt se porte alors sur ces espaces délaissés par la mise en place d’outils tels que les

Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) et la Résorption de l’Habitat Insalubre (RHI). Ces quartiers anciens centraux présentent alors un intérêt à la fois morphologique

et historique qui mérite d’être mis en valeur. La volonté est la résorption de l’habitat indigne, la

diversification de l’offre de logements à loyers maîtrisés, la performance énergétique et la lutte

contre la vacance.

En plus de ce changement de mentalités urbanistiques au sein des pouvoirs publics,

les villes assistent à un mouvement résidentiel allant dans le même sens. En effet, les classes

moyennes qui aspirent à accéder à la propriété voient dans le bâti dégradé des centres historiques un terrain privilégié ou contraint pour leur stratégie résidentielle. De même, les artistes,

pionniers de la gentrification, ont contribué à la revalorisation symbolique de certains centres

anciens. Ils ont, en effet, été orientés vers ces milieux urbains par des contraintes économiques

et une volonté de valorisation de « l’atmosphère » populaire. Ce sont ces catégories sociales

proches de la gentrification qui ont, en premier lieu, reconnu le potentiel attractif, convivial,

solidaire et esthétique de ces quartiers.

Cependant, la mentalité stéphanoise reste bien à la marge de celle des autres grandes villes françaises. L’attractivité n’étant pas perçue à l’échelle de la ville elle ne l’est pas non

plus à l’échelle du quartier. Les catégories sociales moyennes attirées par la ville centre n’ont

certainement pas encore trouvé satisfaction à Saint-Etienne et aspirent toujours à une maison individuelle dans le périurbain sans que la dépendance de la voiture présente une réelle

contrainte. De même, il semblerait que les artistes, attirés par cette « ville créative de design »

(label UNESCO, obtenu en novembre 2010), n’aient pas encore réussi à conférer une image

bohème aux quartiers anciens stéphanois. Face à cette déperdition démographique, la ville de Saint-Etienne a fait le choix d’impulser l’attractivité de ses quartiers centraux afin d’assurer la qualité de l’habitat, de répondre

à une demande de vivre en ville et d’inviter de nouvelles populations à investir ces quartiers

encore largement populaires. La volonté est de mettre en valeur les nombreux atouts des centres anciens, comme la proximité de l’hypercentre, l’accessibilité aux transports en commun

ou la qualité et l’esthétique du tissu urbain patrimonial, afin d’améliorer l’image et de restaurer

l’attractivité résidentielle.

Saint-Etienne, du fait de son passé industriel, connait un retard dans son développement par rapport aux villes « concurrentes » voisines comme Lyon et Grenoble. Ce retard sousentend qu’elle devrait, elle aussi, par la suite, voir ses quartiers historiques évoluer et peut-être

devenir des lieux de vie prisés par une population plus aisée que celle actuelle.

Le développement de ce mémoire s’attachera alors à montrer en quoi l’intervention

publique sur l’habitat dégradé en quartiers anciens centraux peut tendre vers un processus de gentrification et requalifier l’image de la ville de Saint-Etienne, très liée au

déclin industriel.

A cet effet, il sera intéressant de comprendre le rapport de la ville de Saint-Etienne

avec l’industrie dans son développement et les conséquences de cette gloire passée sur sa

nécessaire reconversion. De même, avec l’identification de ce contexte stéphanois particulier, il sera nécessaire de montrer en quoi les centres anciens populaires stéphanois peuvent

permettre à la ville de se doter d’une nouvelle attractivité et d’un nouveau dynamisme qui

permettront à la ville de s’aligner sur ses communes voisines. Enfin, il sera nécessaire d’identifier les politiques de gentrification mises en oeuvres et les effets qu’elles peuvent avoir sur le

changement d’image de ses quartiers anciens centraux. Une comparaison avec deux autres

villes d’Europe ayant connu un phénomène de gentrification sera faite afin de comprendre ce

que ces politiques urbaines ont eu comme conséquences sur les anciens quartiers industriels

et sur la ville dans son ensemble. www.labecedaire.fr/wp-content/uploads/2017/10/Besonhe_201... Dans une ville qui lutte contre le déclin démographique, l’aménagement urbain est volontariste Les projets d'amélioration de l'habitat Le terme de gentrification a été inventé par Ruth Glass en 1963 pour décrire « un processus à travers lequel des ménages de classes moyennes avaient peuplé d’anciens quartiers

dévalorisés du centre de Londres, plutôt que d’aller résider en banlieues résidentielles selon le

modèle dominant jusqu’alors pour ces couches sociales ».1

Par le terme « gentrification », Ruth Glass décrit la transformation de la composition

sociale de certains quartiers anciens centraux, le processus de déplacement et de remplacement de populations populaires dans des secteurs urbains centraux par des catégories plus

aisées ainsi que l’investissement de cette classe sociale à travers la réhabilitation physique de

l’habitat vétuste et dégradé de ces secteurs. La notion de gentrification fait alors explicitement

référence à une dimension de classe. Il s’agit, en réalité, d’une métaphore : c’est l’image qu’une

petite noblesse, la « gentry » britannique, veut se donner en s’appropriant une portion de la

ville jusqu’alors délaissée et investie par des classes populaires (ouvriers, familles immigrées)

au prix de leur éviction.2

Aujourd’hui, pour beaucoup d’auteurs, parler de gentrification revient à exprimer un

phénomène négatif. Ils se cantonnent à une définition de la gentrification comme d’un simple

processus contraignant et orientant les stratégies résidentielles des ménages, créant une éviction des catégories populaires et une montée progressive des classes moyennes. Cependant,

la définition de la gentrification s’est élargie et s’associe à d’autres processus tels que celui de

la « revitalisation » des centres urbains anciens centraux et celui de l’ « élitisation » des villes.

Ainsi, la gentrification fait appel à l’idée de renouvellement social et de transformation du bâti

à l’échelle d’un quartier.

Cependant, l’extension de cette terminologie attise de nombreux débats autour de la

question de la gentrification. Il s’agit, en effet, d’un phénomène complexe qui induit des réactions parfois contradictoires. Le concept de gentrification recouvre des réalités mouvantes et

diverses et rend parfois difficile son appropriation. En effet, après Ruth Glass, d’autres auteurs

ont repris ce concept sous un autre angle afin de l’adapter à de nombreux autres contextes. Si

pour Bourne en 1993, il ne s’agit que d’un phénomène limité qui n’a concerné que certaines

villes anglo-saxonnes, pour d’autres, le phénomène va bien plus loin. En effet, certains parlent

d’un phénomène qui combine une multitude de changements à la fois physiques (réhabilitation de logements), sociaux (changement et transformation des résidents), économiques (sur

les marchés fonciers, immobiliers) et culturels. D’autres assimilent ce processus à l’installation

de classes moyennes dans des résidences de standing au cœur des grandes villes.3

Plus largement, aujourd’hui, les travaux en sciences sociales ont fait apparaître différentes tendances rattachées à ce phénomène. En effet, la gentrification peut être le fait d’une

stratégie d’acteurs publics souhaitant transformer physiquement et socialement les quartiers

populaires centraux soit la stratégie d’acteurs individuels ayant cerné un potentiel au sein de

ces quartiers et étant attirés par les modes de vie et de consommation qu’autorise l’habitat en

centre-ville.

Si la gentrification fait aujourd’hui débat et a même été remise en cause par certains

auteurs tels que Alain Bourdin qui affirme qu’elle est « devenue un masque qui nuit à l’analyse

des transformations urbaines et des processus sociaux à l’œuvre de la ville », elle permet, à

condition d’être définie avec nuance et rigueur et d’être remise dans le contexte auquel elle

est rattaché, de saisir les différentes facettes de l’ « embourgeoisement » des villes. D’après

Patrick Rérat, Ola Söderström, Roger Besson, et Etienne Piguet, l’avantage d’élargir ce concept

« réside dans le fait qu’il rassemble dans un seul mouvement d’analyse des phénomènes qui

autrement seraient considérés séparément ».4 L’extension de la définition de la gentrification

permet donc de mieux saisir tous les mécanismes d’élitisation des villes. L’approche du phénomène de gentrification varie donc en fonction des auteurs.

Dans le développement de ce mémoire, le parti pris choisi est en faveur d’une définition extensive du processus de gentrification et va dans le sens des quatre auteurs cités

ci-dessus. Le terme de gentrification sera utilisé dans le contexte stéphanois. Il ne s’agit actuellement pas d’un phénomène avéré mais il semblerait que Saint-Etienne soit dotée de toutes

les caractéristiques nécessaires au développement d’une gentrification de ses quartiers populaires anciens centraux. L’intérêt de ce mémoire est de montrer, par une analyse complète du

phénomène de gentrification, que ce processus a sa place dans les quartiers anciens de SaintEtienne et qu’il peut être positif pour la ville. La question de la gentrification n’est pas propre à

la ville de Saint-Etienne. Elle concerne toutefois les villes anciennement industrielles qui, à la

différence d’autres, recherchent la gentrification plutôt qu’elles ne la freinent. La ville de Saint-Étienne poursuit une politique d'amélioration de l'habitat et du tissu urbain. Il s'agit tout à la fois d'améliorer l'attractivité résidentielle de la ville et d'offrir une nouvelle offre d'habitat, plus qualitative, qui réponde aux aspirations des stéphanois. La stratégie mise en place ces dernières années vise à améliorer l'attractivité résidentielle par :

- de nombreuses démolitions afin d'aérer la ville et faire disparaître les logements obsolètes et indignes (2000 logements de 2018 à 2025),

- un grand nombre de réhabilitations sur le parc social et privé,

- un développement d'une offre d'habitat de qualité pour toutes les catégories de population.

Les dispositifs et actions de rénovation urbaine

Une zone d'aménagement concerté (ZAC) Jacquard Gachet

La zone d’aménagement concerté (ZAC) créée à Jacquard est une opération publique d’aménagement qui permet à une collectivité publique d’engager une opération importante, complète et cohérente d’aménagement de l’espace urbain. L'Etablissement Public d'Aménagement de la Ville de Saint-Etienne (EPASE) en assure la coordination.

L’opération Jacquard a pour but de mettre en valeur les nombreux atouts du quartier (proximité avec l’hypercentre, accessibilité, richesse du tissu urbain patrimonial), afin d’améliorer son image et restaurer son attractivité résidentielle.

> En savoir plus sur la rénovation du quartier Jacquard

Les Opérations de Restauration Immobilière (ORI)

Les opérations de restauration immobilière (ORI) consistent en des travaux de remise en état, de modernisation ou de démolition ayant pour objet ou pour effet la transformation des conditions d’habitabilité des immeubles. Elles sont engagées à l’initiative soit des collectivités publiques, soit d’un ou plusieurs propriétaires.

Le Programme Local de l'Habitat (PLH)

Élaboré à l'initiative et sous la responsabilité de Saint-Etienne Métropole, le PLH définit la stratégie en matière d'habitat pour l'ensemble de l'agglomération et ce sur une période de 6 ans (objectifs et localisation des constructions de logements, programme d'actions, moyens...).

> En savoir plus

Le Programme d'Intérêt Général (PIG) 2017 - 2022

Outil du Programme Local de l’Habitat, le PIG a pour objectif d’inciter les propriétaires (habitat individuel et copropriétés) à la réalisation de travaux, par l'octroi d'aides financières.

> Consulter le guide des aides pour les co-propriétaires : amélioration des parties communes

> Consulter le guide des aides aux propriétaires occupants pour des travaux de rénovation

> Consulter le guide des aides aux primo-accédants : prime d'accession à la propriété

L'opération programmée d'amélioration de l'Habitat et de Renouvellement Urbain

En parallèle d'une action volontariste sur le cadre bâti, une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat et de Renouvellement Urbain (Opah-RU) est mise en place depuis 2010. Elle comprend un accompagnement gratuit et personnalisé des propriétaires ainsi que des aides financières pour les inciter à rénover leurs immeubles. Elle comporte également des obligations de travaux pour les immeubles les plus dégradés. Le quartier Tarentaize Beaubrun Couriot à Saint-Étienne fait partie du périmètre de l'Opah-RU.

> Consulter le guide dédié aux propriétaires habitant dans le quartier Tarentaize Beaubrun Couriot

Le quartier de la Cotonne bénificie lui aussi du dispositif Opah-RU. Ce dernier vise à améliorer le fonctionnement et la performence énergétique des copropriétés, dans une démarche globale de rénovation urbaine. La Ville de Saint-Étienne et Saint-Étienne Métropole, copilotes de l'opération, ont confié son animation à Urbanis. La création d’un pôle tertiaire autour de la gare et la seconde ligne de tramway, diversification de l’offre en logements, requalification des espaces publics et création par l’Etat d’un établissement public d’aménagement, opérationnel dès 2006.

Saint-Etienne est en chantier. La ville n’avait pas connu pareille ébullition constructrice depuis la fin des années 1960. Les jalons posés dès 1994 par le maire Michel Thiollière pour définir un projet urbain cohérent débouchent sur une multitude d’interventions sur les espaces publics, sur le logement, sur la création d’une 2e ligne de tramway et d’un quartier d’affaires autour de la gare de Châteaucreux ou sur l’implantation de la Cité du design dans l’enceinte de l’ancienne manufacture d’armes. Ces opérations sont emblématiques d’une politique fondée sur trois piliers : l’économie, l’éducation et la culture.Enrayer l’exode. En mal de cohérence urbaine, Saint-Etienne s’est paupérisée sous les coups de boutoir des crises du charbon, de la sidérurgie, du textile, de l’industrie d’armement. Faute de schéma directeur à l’échelle de l’agglomération, d’une tradition de coopération intercommunale, de nombreux ménages d’ouvriers et de cadres moyens ont migré dans la plaine du Forez ou sur les plateaux du Velay. La ville a perdu plus de 10 % de sa population entre 1991 et 1999. Ce déclin démographique s’est ralenti ces dernières années. Mais avec moins de 180 000 habitants, la ville est moins peuplée qu’en 1954.

Le grand projet est l’aménagement du quartier de Chateaucreux, autour de la gare ferroviaire. Il s’agit d’inventer là une « turbine tertiaire », capable de pulser la mutation de l’économie stéphanoise sur 400 000 m2. Dans les trois ans seront construits le siège social de Casino (47 000 m2), et un pôle administratif (28 000 m2).L’autre projet de « dimension urbaine » est la mutation de l’ancienne manufacture nationale d’armes de Saint-Etienne qui sera parachevée par l’implantation d’une Cité du design. La « platine » conçue par l’architecte allemand Finn Geipel court le long du bâtiment d’honneur et respecte la trame orthogonale du centre-ville. Mais « l’urbanité » de ce projet laisse sceptiques certains urbanistes qui lui reprochent de réduire les espaces publics et d’être déconnecté du pôle optique (entreprises et laboratoires) déjà implanté au nord du site.Place «majeure». La requalification des espaces publics est une autre constante de la politique urbaine menée depuis plusieurs années. Après le réaménagement de la place Jean-Jaurès en « salon urbain » à la fin des années 90, d’autres places seront reconquises. Délestée de sa gare routière, Chavanelle va redevenir en 2006 une place « majeure ». Un verger, une fontaine, des alcôves participeront de la métamorphose de cet espace. Autre place centrale, Dorian sera réaménagée avant fin 2007. Sa vocation de « boudoir » sera renforcée. Le square Violette et la place Massenet seront transformés dans le cadre des travaux de la 2e ligne de tramway qui sera balisée d’œuvres d’artistes et de designers.Les quartiers périphériques et les quartiers dégradés du centre ne sont pas oubliés. Dans le quartier excentré de Montchovet, la démolition, en juin 2000, d’une barre de plus de 500 logements appelée « la Muraille de Chine » a donné le signal de la transformation de tout le quartier. Une clinique privée s’y est installée.Au nord, le quartier de Montreynaud sera remodelé. La tour château d’eau Plein Ciel sera détruite. Le centre commercial de ce quartier collinaire, coupé de la ville par une rocade, sera réhabilité et des équipements publics implantés.

Gangrenés par un habitat dégradé, les quartiers anciens du Crêt de Roc et de Tarentaize-Beaubrun-Séverine sont compris dans le périmètre de rénovation urbaine soutenue par l’ANRU. L’enjeu est de renouveler et de diversifier l’offre de logements. Plus de 1 000 logements seront traités ou construits en cinq ans. De quoi régénérer un marché structurellement déprimé.Immobilier moins cher. Le prix de vente d’un appartement ancien n’a augmenté que de 15 % entre 2000 et 2003 à Saint-Etienne alors que la moyenne régionale frise les 30 %. Cependant, depuis que lques mois, des investisseurs extérieurs s’intéressent à l’immobilier stéphanois qui reste le meilleur marché des grandes villes françaises. Des promoteurs, comme Nexity, ont commercialisé avec succès des programmes ciblant une clientèle familiale de cadres qui souhaite vivre en ville. Jacques Vernant, chargé de mission au développement immobilier de Saint-Etienne, table sur la construction de 1 000 logements par an d’ici deux ou trois ans.Faute de moyens propres suffisants, la ville a recherché tous les soutiens financiers susceptibles de relever ce défi urbain. Après le grand projet de ville (GPV) et le label de l’Anru, un établissement public d’aménagement a été créé. Cette structure – comparable dans ses objectifs à celle d’Euroméditerranée à Marseille –, pour laquelle L’Etat a engagé une première enveloppe de 60 millions d’euros, se mettra en place en 2006. Elle visera à contrecarrer le décrochage stéphanois et à ancrer la ville dans la grande région urbaine lyonnaise. Châteaucreux Une “turbine tertiaire” le long de la seconde ligne du tramway

Le quartier de Châteaucreux est la locomotive de la régénération urbaine de la ville. Ce pôle tertiaire et résidentiel se développera sur d’anciennes emprises industrielles et ferroviaires dans l’orbite de la future plate-forme multimodale irriguée par la nouvelle ligne du tramway. Le schéma d’aménagement a été confié à l’urbaniste Patrick Chavannes. Dès 2006, un parking semi-enterré de 600 places s’enroulera à l’intérieur de la boucle de retournement du tram. Après le nouveau siège de Casino qui se déploiera en septembre 2007 sur 47 000 m2, un deuxième immeuble de bureaux sera édifié sur l’îlot Grüner. Cette opération, confiée à Cogedim, a pour architecte Manuelle Gautrand qui a dessiné un large parallélépipède évidé qui abritera notamment les services fiscaux de la Loire, les bureaux de la direction départementale de l’équipement, de la communauté d’agglomération, de la société d’équipement du département de la Loire, de l’Etablissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes (EPORA). Cet ensemble de 27 000 m2 sera livré en deux tranches dont une première fin 2006. Autre îlot en mutation : celui de la Poste. Un opérateur privé devrait investir ces 20 000 m2 dédiés à un hôtel 3 étoiles, à des logements, des commerces en pied d’immeuble et une résidence affaires. Enfin, une étude de recomposition urbaine va être lancée sur le secteur périphérique de Neyron. Des logements devraient y être construits, ainsi qu’en bordure de la rue de la Montat. Cette artère a vocation à devenir la « cinquième avenue » de Saint-Etienne, selon l’expression de Patrick Chavannes.

 

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Le Crêt de Roc Régénérer un quartier d’habitat ancien

Le Crêt de Roc est l’un des deux quartiers d’habitat ancien concernés par le programme de rénovation urbaine soutenu par l’ANRU. Les OPAH conduites précédemment sur cette colline n’ont guère enrayé l’obsolescence d’îlots comprenant parfois des quasi-logements en sous-sol. La nouvelle offensive s’appuie sur le schéma directeur d’aménagement élaboré par Reichen & Robert en 2002. L’intervention de la Société d’équipement du département de la Loire (SEDL) s’effectue dans le cadre d’une convention publique d’aménagement signée avec la ville et de procédures croisées, d’un périmètre de restauration immobilière (PRI) de 20 ha environ, d’une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) et d’une opération programmée d’amélioration de l’habitat-renouvellement urbain (OPAH-RU). Ce traitement de l’habitat ancien mêle démolition, avec le concours de l’Etablissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes (Epora), réhabilitation lourde du bâti et recomposition des espaces publics et collectifs. 170 logements seront aménagés dans l’ancien et 260 logements neufs seront construits. Objectif : diversifier l’offre avec des programmes de locatifs libres et intermédiaires, et d’accession à la propriété. Les espaces publics seront parallèlement requalifiés sous maîtrise d’ouvrage directe de la ville. Des montées seront créées pour aérer cet ancien quartier de passementiers, situé en balcon du centre-ville.

 

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Manufacture d’armes Place à la Cité du design

Longtemps repliée dans son pré carré militaire, la manufacture nationale de Saint-Etienne a été contrainte de s’ouvrir sur la ville après l’arrêt de ses activités. Au nord, le site est occupé par les laboratoires de recherche, plates-formes technologiques et locaux d’enseignements du pôle optique Rhône-Alpes. La Cité du design s’implantera à l’ouest en avant-scène du bâtiment d’honneur, à l’intérieur duquel sera transférée l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne. La « platine » conçue par l’architecte allemand Finn Geipel, une longue rue couverte de 220 m, regroupera : matériauthèque, serre, bibliothèque, cafétéria, auditorium, amphithéâtre. A l’arrière, les bâtiments en H seront réhabilités. Un concours d’opérateurs immobiliers va être lancé : commerces, restaurant, hôtel, résidence étudiante, ateliers… pourraient s’y implanter. Le promoteur néerlandais ING, qui a effectué une réhabilitation similaire à Prague, s’intéresse à cette opération.

 

La partie méridionale de l’ex-manufacture est dévolue à des logements résidentiels. Trois lots ont déjà été attribués à des promoteurs. Une consultation d’architectes est en cours sur une quatrième parcelle. Un peu plus de 300 logements seront construits à terme.

 

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«La culture peut bâtir l’image d’une ville»

François Barré, concepteur des «transurbaines»

 

Comment est née l’idée des transurbaines ?

Le maire Michel Thiollière m’a demandé, il y a deux ans, de réfléchir à un événement autour du thème de la ville. Je lui ai rendu un rapport dans lequel je préconisais une soixantaine d’actions possibles, en associant toutes les expressions artistiques – cinéma, théâtre, littérature, musique…–, en ancrant la manifestation sur les structures associatives très riches de la ville mais aussi en l’ouvrant sur l’international. Le projet est aujourd’hui dirigé par Jean-François Millier.

 

La culture peut-elle remplacer l’économie ?

Dans le passé, le dynamisme économique basé sur la mine, la manufacture d’armes, les filatures donnaient à la ville une image et une identité forte. Ces activités disparues ont été remplacées par un réseau de PME-PMI qui ne fabriquent pas, à elles seules, une image. Aujourd’hui, ce qui peut construire l’image d’une ville, ce qui peut la « distinguer », c’est la dimension culturelle.

 

Saint-Etienne se prête t-elle particulièrement à la création d’un événement sur le thème de la ville ?

Il n’y a pas de patrimoine bâti de première importance à Saint-Etienne, mais il y a une forte tradition culturelle – décentralisation théâtrale dès 1947, présence du 2e musée d’art moderne français dès les années 1980… – et surtout un lien séculaire entre art et industrie illustré par un musée spécifique et la déjà célèbre Biennale du design qui en est à sa 4e édition. Il faut compter désormais sur un formidable élan constructif auquel participent des architectes de notoriété internationale comme Foster, Architecture studio, Geipel ou Manuelle Gautrand.

 

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Espaces publics de proximité Une pépinière de maîtres d’œuvre

Pour faciliter l’accès de jeunes architectes à la commande publique, la ville a créé il y a huit ans une structure qui traite des espaces publics de proximité : place, parking, square… Piloté par Fabienne Cresci, directrice du service urbanisme, et par Jean-Pierre Charbonneau, urbaniste conseil de la ville, cet « atelier » a requalifié plus de 100 lieux, la conception étant attribuée à une trentaine de jeunes professionnels dont c’est souvent la première commande. Certains ont retravaillé pour la ville. Sylvie Fillère a aménagé le jardin du Musée d’art et d’industrie. Revers de la médaille : « La ville a tendance à cantonner les jeunes architectes à des projets de proximité et à réserver les projets plus importants à de grands noms », déplore Stéphanie David qui a décroché des contrats à Lyon après l’atelier stéphanois.

 

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Rencontres Les transurbaines

Du 8 au 21 juin se déroulent les «transurbaines » ou première biennale de la ville. L’événement propose des dizaines de manifestations artistiques sur le thème de la ville et des visites de chantier sur les principaux sites de projets.

 

#MONTCHOVET la fin d'une cité au 4 juin 2021 @ le #Logementsocial dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l' #Habitat / #SAINTETIENNE #ANRU #DEMOLITION #Banlieue #RenouvellementUrbain #Mémoire2cité #HLM cinematheque.saint-etienne.fr/Default/SearchMinify/CfGzVz... @ #ANRU #Demolition - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économiqueL'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitantsLes quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :www.ina.fr/video/LXF99004401 .Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projetsLe Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 ÉclairageDepuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html JournalisteVisites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François MitterrandLes deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.Beaulieu I: le projet d'urbanismeMaquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971Le quartier:Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.Une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.Conception et réalisation d’un quartier entierPour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient

Front page from the Daily Mail, Saturday 30th June 2007. Later the same day a car stuffed with incendiary materials was deliberately driven at Terminal 1, Glasgow International Airport. Twenty four hours before a friend of ours had her car parked at almost the same spot...

 

Relevant blog post here.

 

Sen. John Glenn answers questions at a NASA Tweetup event celebrating Glenn's legacy and 50 years of americans in orbit held at the Cleveland State University Wolstein Center on Friday, March 3, 2012 in Cleveland, Ohio. Glenn became the first American to orbit Earth in 1962. Photo Credit: (NASA/Bill Ingalls)

I found this on Flickr, but I didn't wanted to wait the 30 days XD I knew I would forget to post my answer! So I decided to answer the questions without waiting XD And I want you to answer th questions that interest you!

 

-Your favorite character: Kuzco (the Emperor’s New Groove)

-Your favorite princess: Aurora (Sleeping Beauty)

-Your favorite heroine: Megara (Hercules)

-Your favorite prince: Prince Philip (Sleeping Beauty)

-Your favorite hero: Hercules

-Your favorite animal: Timon (the Lion King)

-Your favorite sidekick: Captain Hook (Peter Pan)/Frollo (The Hunchback of Notre-Dame) (Grrrr I have strange taste XD)

-Your favorite villain: Hades (Hercules)

-Your favorite original character: Mickey Mouse

-Your favorite song: Hellfire (the Hunchback of Notre-Dame)

-Your favorite love song: Bella Notte (Lady and the tramp)

-Your favorite villain song: Poor Unfortunate Souls (The little Mermaid)

-Your least favorite song: Perfect World (Emperor’s New Groove)

-Your favorite kiss: Aurora & Prince Philip (Sleeping Beauty)

-The first movie you saw: I can’t remember… But I think it’s White Snow

-Your favorite classic: Emperor’s New Groove

-Your least favorite classic: Sleeping Beauty

-Your favorite Pixar film: Monsters, Inc.

-Your least favorite Pixar film: Toy Story

Favorite sequel: The Lady and the Tramp II

-An overrated movie: The Emperor’s New Groove

-An underrated movie: The Lion King

-A movie that makes you laugh: The Emperor’s New Groove

-A movie that makes you cry: The Fox And The Hound (I was always crying when I was a child)

-Your favorite scene from your favorite movie: The Dinner scene in The Emperor’s New Groove, but it was hard to choose, and I’m not sure about the result!

-Saddest death: Bambi’s mother’s

-Your favorite quote: AAAARG I can’t choose!!! There’s too much interesting quotes in Emperor’s New Groove!!

« - Tu m’as kidnappé !

- Quoi ! Mais pourquoi je kidnapperais un lama !

- J’en sais rien, c’est toi le cerveau de cette opération, pas moi ! »

« J’ai vu ma cousine aujourd’hui. Elle avait une robe! »

« Quel était le pourcentage de chance pour que cette trappe débouche ici ? »

-Your favorite theme park: DisneyLand Paris

-Your favorite theme attraction: Alice in Wonderland

-Your favorite theme park show: /

  

Well, I think it's obvious I LOVE the Emperor's New Groove, and I LOVE villains XD

 

Playing with my camera and some water freezing.

 

equip: Canon 7D, 430 ex ii, Canon 100mm 2.8L IS Macro USM

 

Any questions just ask

red squirrel standing on tree with moss looking at the camera

His is a deisgn for Middle School Series "QUESTIONS" This going to be a 8ftx8ft print used as the backdrop for the stage. Any suggestions appreciated.

Douglas and Pandora, Victoria BC

Map #2015-239, replaces Map # 2012-090.

 

***

 

To view a larger version of the map, click the magnifying glass icon above the image, and then click the "View all sizes" link in the upper right corner of the next page. For directions on how to download a map, our contact information, and answers to other questions, please click here .

 

He was willing to die for you. Are you willing to live for Him?

a) Sunbathing

b) Waiting for his dentist

c)____________

Sending you on your Way

Question Mark. Aus der Serie „Satzzeichen“ 2014

Rotierende Skulptur aus Lianen Findling, fluoriszierendes Klebeband, schwarze Totenkopf Büchse und Schwarz Licht

Skulptur, Objekt, Video, Installation, Fotografie

Markus Wintersberger 2014

Love Trumps Hate is overwhelmed by "USA" chants from Milo Yiannopoulos attendees.

James Mattise, questions from the audience

 

James River Filmmakers Forum held on Saturday, February 23 at 8 p.m. at the Visual Arts Center of Richmond, 1812 W. Main Street. Admission is free. Donations encouraged.

 

The lineup:

 

• Robert Massa (visiting filmmaker from NC) – The Box (4 minutes)

• Paul Hugins (visiting filmmaker from Alexandria) – Applications (8 minutes)

• James Mattise – As Best I Can Remember (12 minutes)

• Nils Westergard / Daniel Ardura – William (15 minutes)

• John Cappello – Cain (15 minutes)

• Christine Stoddard / David Fuchs – The Persistence of Poe (22 minutes)

  

jamesriverfilm.org/event/james-river-filmmakers-forum-2/

info@jamesriverfilm.org

From e mail correspondence.

Question technique : quelqu'un peut -il m'expliquer comment faire une photo dont une partie est sombre (l'intérieur de la niche), et l'autre lumineuse (l'extérieur de la niche un jour de neige) ?????

Question Mark. Aus der Serie „Satzzeichen“ 2014

Rotierende Skulptur aus Lianen Findling, fluoriszierendes Klebeband, schwarze Totenkopf Büchse und Schwarz Licht

Skulptur, Objekt, Video, Installation, Fotografie

Markus Wintersberger 2014

The Gift of Life

  

"How dare you start on this journey, without taking a ticket from Me? Come down; do the task allotted to you. I order you to come to the Prayer Hall this noon and carry on with Arathi, as usual."

 

"That was the command, the divine command of the Lord to Sri Seshagiri Rao, whose body and mind were 'ready steady set' for the last journey.

 

Baba did sound harsh. Yes, He appeared so unkind not only to the people around but also to the subject in question, Sri Seshagiri Rao, who was more than willing to shed his mortal coil after a fall and subsequent ill health, and had even started declaring aloud the eternal truths: "This body composed of the five elements is disintegrating into its components; I am being liberated!"

 

But Swami had different plans for this sage-like servitor who for 14 long years had tended the shrine at the old Mandir and later at the Prashanti Nilayam Sanctum Sanctorum with great dedication and love. Sri Seshagiri Rao just obeyed Swami's order and in the evening he was seen attending the shrine - the signs of illness were gone.

 

Six months later, this pious person fell ill again. His condition became worse and you could see that he was indeed suffering. His brother rushed in panic from Bangalore and requested Swami that Sri Seshagiri Rao be allowed to be taken to the Victoria hospital in Bangalore.

 

But, Swami had this to tell him, "Do not worry at his present plight. I am allowing him to work out the suffering he has to undergo. After this, he has the chance to die peacefully and quite happily. Otherwise, I could have despatched him months ago, when he had a fall." And that is exactly what happened.

 

Sri Seshagiri Rao recovered quite mysteriously in a month. He was hale and hearty and spent six weeks in bliss doing his chores in the shrine and spreading happiness around. And then suddenly one day, his health deteriorated and he took to bed. One evening Swami went to his bedside. Along with Swami was Prof. Kasturi, a great devotee and the first editor of Sanathana Sarathi. For what happened that momentous evening, let's hear from Sri Kasturi himself:

 

"Swami asked me to bring a cup of hot milk. Spoon by spoon, He fed him the entire cup, calling on him by name and telling him that it was his Baba that was feeding him! Then, He rose and moved; turning back while at the door, He looked at him and said, 'Now you can go!' And, Seshagiri Rao obeyed within an hour! Baba knew when he had to come down and when he had to 'go'."

  

Baba with the Cowans

This is not one isolated incident in the life of Baba. We all know of what happened to Walter Cowan, the oft-quoted story of resurrection recorded beautifully by Dr. Hislop in My Baba and I. We will not go into details here about that incident because there are many more. For every incident we know, there are hundreds and thousands that we do not know. Sai's power has been working silently, selflessly and relentlessly all-round the clock, all-round the globe transforming people, uniting families, enlivening spirits and resurrecting lives, for He is the master of Time and destiny.

 

In the first week of August, 1953 in Puttaparthi, there happened another incident which, as Howard Murphet describes in Sai Baba: Man of Miracles, was as dramatic in its way as the Christ's raising of "Lazarus" from the dead. The "Lazarus" here was Mr. V Radhakrishna, about sixty years of age, a factory owner and well-known citizen of Kuppam, Andhra Pradesh.

 

He was in Puttaparthi with his wife, daughter, Vijaya and son-in-law, Sri Hemchand. The Dasara celebrations were on but he was there in Puttaparthi with a different mission - to ask Baba to cure him of his frightful gastric ulcers.

 

Two days had passed by in Puttaparthi and when Mr. Radhakrishna found Swami taking a stroll in the hall one day, he ran to Him and fell at His feet imploring Him thus: "Swami, I prefer to die. I cannot bear this pain anymore. Let me be merged in Your Feet." Swami lifted him up by his shoulders and in a comforting tone said, "It is alright. The pain will soon subside," and sent him back.

 

Sometime later, Mr. Radhakrishna was attacked by fits, fell down and bit his tongue. Swami came immediately and placed Vibhuti on his forehead. His stomach was bloated. Swami sat by his side for sometime, patting his stomach. Before He left, He reassured everybody saying, "Do not worry. Everything will be alright."

  

The next day was truly a nightmare. The patient could not pass urine and his stomach became even more bloated. He was unconscious. A male nurse brought by Mr. K S Hemchand, the son-in-law, pronounced him near death after failing to find any pulse and making other examinations. There was no way of saving him, the nurse opined. And by evening the patient became very cold. The three anxious relatives heard what they thought was the "death rattle" in his throat and watched him turning blue and stiff. His stomach looked full enough to burst at the slightest touch.

 

Vijaya, and Mrs. Radhakrishna, went to see Swami. They told Him that Radhakrishna seemed to be dead. (Those days, devotees were very few and they had much greater access to Swami). But Swami just laughed and walked away into His bedroom. Crestfallen, the mother and daughter returned to the 'dead' man's bedside and waited and prayed. As if listening to their prayers, after a while, Swami came and looked at the body but did not say or do anything. The whole of the second night passed with the three fervently praying and anxiously waiting for any signs of life. But that was not to be. There were no signs. Yet, nothing could disturb their rock-like faith in Baba.

 

When the Venkatagiri Raja, a longtime devotee of Baba, offered to take Mr. Radhakrishna in his car to a bigger hospital in a town some distance away, Mrs. Radhakrishna firmly said, "We cannot do anything unless Swami commands us. Everything depends on Swami's will." She completely believed that somehow or other Baba would save Radhakrishna as He had promised that everything would be alright.

 

The whole body turned black. His nails turned blue. The night passed. No one slept. At about four in the morning of the third day, all the people around went away wiping their tears and all the three relatives began to weep silently. The body was more than ever like a corpse - dark, cold, quite stiff and beginning to smell. Other people who came to see and sympathise told Mrs. Radhakrishna that she should have the corpse removed from the ashram. But she replied, "Not unless Swami orders it". Some even went to Baba and suggested that, as the man was dead and the body smelling of decomposition, it should either be sent back to Kuppam or cremated at Puttaparti. Swami simply replied, "We'll see."

  

Radhakrishna with his Saviour

When Mrs. Radhakrishna went to see Swami again - to tell Baba what people were saying to her, and to ask Him what she must do, He answered: "Do not listen to them, and have no fear; I am here." And further, He reassured her saying that He would soon come to see her husband.

 

Mrs. Radhakrishna returned and waited along with her daughter and son-in-law by the body. 10 minutes, half an hour, an hour passed, but there was no sign of Swami. There seemed to be no light at the end of the tunnel and just when they were about to give up totally, the door opened and there stood Baba in His red robe, copious hair, and shining smile. It was then about half past two in the afternoon of the third day.

 

As soon as she saw Baba, Mrs. Radhakrishna broke down completely. Vijaya was also crying. They were like Martha and Mary, the sisters of Lazarus, weeping before their Lord who, they thought, had come too late. And Swami, as if there was nothing serious to it, said jokingly, "Is Radhakrishna having labour pains?" Everyone was silent.

 

"Let's see what the matter is," He said and walked into the room.

 

At what point is a person dead? Can anyone say? There are instances where suddenly a 'corpse' will move; in fact, when Jesus received word that Lazarus was dead, He said to His disciples, "Our friend Lazarus sleepeth; but I go that I may awake him out of sleep."

 

Anyway, to continue with the story, Baba gently asked the tearful women and sorrowful Mr. Hemchand to leave the room. There were only Swami and the dead man in the room and what happened inside only He knows. A few minutes passed, and the door opened and Swami beckoned all the three in. As they nervously walked in, they could scarcely believe their eyes! Was it true? Or, was it an illusion?

 

There on the bed Radhakrishna was looking up at them and smiling! Amazingly the stiffness of death had vanished and his natural colour was returning! All the three clasped Swami;s Feet and washed them with their tears. Baba went over, stroked the patient's head and said to him, "Talk to them; they are worried."

 

"Why worried?" asked Radhakrishna, puzzled, "what happened to me?"

  

With a loud laugh, Swami replied, "Delivery."

 

Everyone laughed. It was a strange scene, laughter in the midst of tears.

 

Mr. Radhakrishna looked at Swami who was sitting near his head and said, "I'm all right. You are here."

 

Swami then turned to Mrs. Radhakrishna and said, "I have given your husband back to you, now get him a hot drink."

 

When she brought a tumbler of Horlicks, Swami Himself fed it to Radhakrishna slowly spoon by spoon. For another half an hour He remained there, gently touching Radhakrishna and strengthening the man He had 'raised'.

 

Swami then asked Vijaya, "How old is your father?"

 

"Sixty years," she replied.

 

Then, Swami reminded them how, four or five years ago, Mrs. Radhakrishna once had told Him, "Swami, in my husband's family, all his brothers died in their sixtieth year. Kindly save my husband." And how Swami had promised her then that He would save her husband. Swami then turned toward Mrs. Radhakrishna and said, "You have forgotten that conversation. But I have not. Today, I have given the gift of life to your husband."

 

Then Swami placed His hand on Mrs. Radhakrishna's head, blessed the whole family and left the room.

   

After two hours, He was back. He asked Mr. Radhakrishna, "Radha Krishnayya! Where did you go?" He replied, "That place was very peaceful, very comfortable; very, very nice, Swami. Why did you bring me back? It was heavenly there."

It seems later, Swami confided to Sri Kasturi, "His children are still young. He did not even write a will. He has yet to perform the marriages of his children. That's why I saw to it that he was brought back. The extra years of life that I have given now I shall deduct from his next birth." What meticulous attention to correct the calculation of life span!

 

Next day, Mr. Radhakrishna was strong enough to walk to Bhajan. On the third day he wrote a seven-page letter to one of his daughters who was abroad in Italy . The family stayed a few more days at Prashanti Nilayam, then with Baba's permission returned to their home in Kuppam. The gastric ulcers and complications had vanished forever.

 

Aeons have passed by. Civilisations have emerged, grown and perished. Man, Nature, Science - everything has changed. But if there is one thing that has remained constant it is God. His love, His compassion for humanity, His concern and His impeccable glory. Another startling episode that amply demonstrates this happened in Prashanti Nilayam, just two decades back and it stands as a testimony to the inscrutable and infinite power of Sai. This time it was a young student, a research scholar staying in the hostel in Prashanti Nilayam.

 

One person who was a witness and totally involved in this whole incident was Mr. Narasimha Murthy who was the warden of the hostel then. And this is what he narrated in the Divine Presence of Baba in Sai Kulwant Hall on the 1 st of November 2004:

 

It was the month of October, 1985, the sixtieth birthday celebrations year. In the early hours of morning, I was woken up. One of the PhD Scholars was a chronic asthma patient. He was unable to breathe.

 

Click here to listen to Mr. Narasimha Murthy's voice.

We rushed him to the Puttaparthi General Hospital . The boy's name was Narayan Sharma. He was from Bombay , a classmate of the current warden of the hostel, Sri Shiva Shankar Sai.

 

By the time we took him to the hospital, the body had become cold and blue. There was a lady doctor who attended on him. There was no pulse, no breath. Dr. Chari, the Medical Superintendent of the hospital then, rushed from his home. He also checked him up and informed all of us present there, 'He is no more. The boy is dead.'

 

It was approaching six in the morning. You could imagine the plight of the warden when such a thing happens. I did not even dare to go to the Mandir and submit to Swami what had happened. It was Dr. Chari who walked to the Mandir and submitted to Swami the whole episode. Swami said, "Nothing will happen to him. He is fine".

 

Swami, then materialized Vibhuti and gave it to Dr. Chari and said, "Apply it on his chest and put hot-water bags on his back." Dr. Chari returned and the Vibhuti and hot water bags were applied.

 

Yet, we were in a state of fix. We did not know what to do as there was no pulse, no breathing still. The body was still cold and blue. For all practical purposes, he was dead. The doctors then told me, 'Mr. Narasimha Murthy, now it is your turn to go and report to Swami.'

  

Sri Narasimha Murthy narrating the incident on Nov 1st 2004

It was 6.30 in the morning. I walked up to the Mandir. I reported to Swami. Swami said, "Nothing has happened to him." In fact, He gave me a thermos flask filled with hot coffee and said, "Go and give it to him." I was bewildered.

 

I returned with this flask to the hospital. When I reached the hospital, the lady doctor looked at me with the flask and asked, 'For whom is this coffee?' I could barely say anything. I just very reluctantly showed the patient.

 

Her face became completely expressionless. But there was a sense of, "Mr. Warden, you have lost your brain." These were her unspoken words.

 

I did not know what to do with the coffee. The body of Narayana Sharma was covered with a white sheet. Only his toes were seen. And then suddenly, we saw movements! His toes were moving!

 

We were overjoyed. And then the lady doctor, with great joy, went up to the boy. The boy could not open his eyes, but the toes were moving. And she put her finger at the nose. Slowly, the breathing was coming back. And then, she whispered these words into his ears, "See boy, Swami has sent coffee for you. Please take it." One spoon of coffee was fed into his mouth and he took it in! Then, slowly spoon by spoon coffee was being fed into his mouth. The lady doctor checked him again. The pulse was returning. Confident that the boy is back, she was connecting the BP apparatus to the boy's arm and just then Swami arrived with late Sri V. K. Narasimhan, the editor of Sanathana Sarathi at that time. Hearing Swami's voice, the boy slowly tried to open his eyes. Swami came near the boy and said, "What boy! Everybody said you are dead. Still you are alive!" The boy looked at Swami. His face was expressionless. Then Swami asked all the three doctors present there, Dr. Chari and two lady doctors, "Was he dead?"

  

All of them said, "Yes, Swami. He was dead."

Then He asked one of the lady doctors, "How do you say that he was dead."

 

"Swami, according to us, there was no pulse, no breathing, no heartbeat; the body was cold and blue. Going by medical science, that is death."

 

"Then how did he come back," He asked.

 

"Swami, You are God. You can do anything." The lady doctor replied.

 

The drama of Lazarus was re-enacted. Only the venue was different.

 

There were about 50 classmates, who had assembled outside the General Hospital . They had come hearing that their friend has made his exit from the world. Swami looked out of the window. All the boys looked very sad.

 

Swami then looked at me and said, "Go and tell them what has happened here." Swami confirmed that He had brought back the boy to life.

 

And then Swami materialized a kind of brownish chocolate and gave it to the boy. The boy immediately put it into his mouth. After returning to the Mandir, Swami materialized three bottles of tablets and sent them to the hospital with detailed instructions as to how these tablets are to be administered.

 

The boy was soon in the hostel busy with his research. And he completed his PhD.

 

For an incarnation, it is sheerly His powers, His inner strength which achieves everything and nothing else. Instruments are only superfluous. There is nothing that is impossible for him", the warden concluded.

 

Now let's move on to something which happened in the nineties. It is the story of Mr. Venkateswaran, a long-time devotee of Bhagavan who now resides in the Prashanti Nilayam ashram. This is what he has to tell about his miraculous 'return':

 

"It happened on the afternoon of 1st October, 1994 . Along with students and some guests, I was inside Trayee Brindavan (Swami's residence in Bangalore ). While Swami was speaking, I felt a sudden tightness in my chest. I began to sweat profusely and felt strangely breathless.

 

Three quick pinches of Vibhuti from my pocket, followed by a chant of 'Sai Rama' three times was all I could muster before leaning on the person in front of me. I was slipping into darkness. I then saw an orange robe in an ocean of light.

 

This was followed by a vision of my inert body lying on the floor. I could not believe it! I felt so free, so utterly free.

 

Then a voice in the distance echoed, 'Get up! Your Sai Rama has come, get up!'

 

My hazy memory does not recall what happened next, but I was informed later that immediately after I had passed away, a physician sitting nearby had examined me and found no vital signs. With some difficulty this was conveyed to Swami who was sitting on the jhoola [swing] in the front. Our Merciful Lord stood up immediately, picked up His silver tumbler, and walked to where my body was.

 

He poured some water on His fingers and let it trickle into my mouth. Then, He said the words that I have just quoted: 'Get up! Your Sai Rama has come!'

  

Mr. Venkateswaran with his 'Sai Rama' before his operation

My inert body jerked and my eyes opened to see Bhagavan. Looking at all those seated around, Bhagavan firmly asked, 'What other miracle do you want? Venkatesh was gone, and I brought him back.' I was helped back into my room."

 

In fact, Swami gave him another lease of life when in 1999, a full five years after his resurrection, He blessed him to undergo a heart surgery at the modern temple of healing, the Sri Sathya Sai Institute of Higher Medical Sciences. Not only that, He made a special visit to the Hospital, materialized Vibhuti and blessed him profusely before his surgery.

 

Mr. Venkateswaran is still doing fine and dedicates his time in the ashram doing Swami's work.

 

Resurrections may not be as common a phenomenon as Swami creating Vibhuti, rings, chains, etc., but time and again, Swami has brought people back to life whenever the situation demanded it. We know how Swami 'raised' Subbamma just to keep His promise and fulfill her last wish. For those, who have not read this thrilling episode in

' Sathyam Shivam Sundaram', here is a brief account:

 

"Subbamma was the person most anxious about Swami's 'health' when He was a young boy and most worried about the hundreds of pilgrims who gathered at Puttaparthi. Baba even now says that the grinding stone in her house was always busy, preparing chutney (an Indian dish) out of the heaps of coconuts that the pilgrims offered. She was grinding almost eight hours of the day! She had immense love and devotion to the Lord and Baba had said that He would satisfy her one desire... to have the Darshan of Baba in her last moments. And this is how he fulfilled it.

 

It was in the fifties. Subbamma fell ill and was taken to Bukkapatnam. But in spite of her illness, she came over one day in a bullock cart to see the Prashanti Nilayam (the new Mandir), which was then under construction. She was soon bedridden and could not move; her condition worsened and Baba was away in Bangalore !

  

Subbamma, in her delirium, talked about Baba and the vision of Shirdi Sai Baba which she had been privileged to see, of the manifold Leelas of the Krishna she had witnessed, and, when she came to, her talk was about the same incidents and the same Person. She was in the midst of relatives who did not have much sympathy with these sentiments, for they felt that her love for the strange little miraculous Boy had taken her away from attachment to her kith and kin. So, they told her that her Baba was a hundred miles away, and it would be better for her to concentrate her failing attention on men and matters nearer and closer. But, her Faith did not falter.

Meanwhile, Baba left Bangalore for Tirupathi, where He spent some time with a few devotees. Of course, Baba knew that Subbamma's soul was struggling to free itself from the mortal coil, and that she was rolling in her deathbed at Bukkapatnam. The people around her announced that she had breathed her last.

 

But, some peculiar glow on her face, made them nervous to take the body to the cremation ground. A few wiser persons shook their heads when it was suggested that she had died. They advised patience, and admonished the relatives; 'The bird has not flown yet,' they said.

 

How could that bird fly, even though the door of the cage was lying open? She must have the Darshan and she must wait until Baba comes. And, Baba too was hurrying towards her bedside. He left Tirupathi by car, and arriving at Puttaparthi, proceeded to Bukkapatnam, three full days after the first announcement of Subbamma's end!

 

Her eyes had lost the glint, she was placed on the floor and people were evincing an uneasy impatience. Baba sat by her and in a low voice called out, "Subbamma," "Subbamma," just twice and no more! Then, to the wonderment of everyone crowding around, Subbamma opened her eyes!

 

She extended her hand towards Baba and grasped His palm firmly and began to stroke it lovingly; Baba put His fingers to her lips; her mouth opened a little, as if she knew that Baba was giving her something to slake the thirst of the soul.

 

From the fingers of Baba there poured into her mouth the Immortal Ganga and Subbamma joined the ranks of the Released!

 

What a deliverance! Can anything better that! Swami knows who deserves what and when.

 

Some people might ask why does Swami resurrect this individual and not another? Why does He save some people from serious illnesses or from near-death situations and not others? Why does He use His powers only for some and not others?

 

Raising Lazarus

 

To this, Howard Murphet gives a beautiful explanation in Sai Baba: Man of Miracles:

 

"Perhaps, in the same way one might ask why Christ did not cure all the sickness around him in his day. And why was Lazarus the only one He called back from the tomb? Did Jesus - and did Sai Baba later - make a special effort against the power of death for a greatly loved family of close devotees? Maybe, but I think there is more to it than that.

 

When Jesus was informed that Lazarus was sick he made the enigmatic remark: 'This sickness is not unto death, but for the glory of God, that the Son of God might be glorified thereby'. So what would normally, under ordinary conditions, be a death-dealing disease may be an occasion for the glorification of God through the works of a God-man.

 

Then, too, there is the profound and complex question of karma. To what extent is the specific ailment or the approach of death karmic, and how far should the Godman interfere with the patient's karma?"

   

So, that probably gives the answer. The bottom line is this: God is Omnipotent and Omniscient. He can do anything. He is not in the business of displaying His powers at every opportunity. There must be a very sound reason for Him to do anything. He knows our past, present and future. He knows what is good for us. And He makes no mistakes.

 

Unaware of anything beyond the present and the past of the current life, we sometimes complain. But the solution does not lie in complaining but surrendering everything at His lotus Feet. Because He is ever ready to help. He stands at the doorstep of our heart waiting for a small opening just like the sunlight which eagerly enters a dark room and brightens it by way of even a small slit at the door.

 

So let us open our hearts to Him. Let us Trust Him. For, with Him by our side, nothing is impossible."

 

Source: Radio Sai E-Magazine, June 2005

Three hundred Pontypridd students to put politicians on the spot

03 November 2011

 

Four National Assembly Members will be put on the spot on Friday 4 November when around 300 sixth-form students take part in a “Question Time” event at Hawthorn High School in Pontypridd.

Mick Antoniw AM, Andrew RT Davies AM, Eluned Parrot AM and Leanne Wood AM will be questioned by the students – who are from three Pontypridd secondary schools - on topics including recycling, health, the economy, education and the environment.

The event will be chaired by Dilwyn Young-Jones, South Wales Education Outreach Officer for the National Assembly.

 

www.assemblywales.org/newhome/new-news-fourth-assembly.ht...

 

Gwleidyddion i gael eu holi gan 300 o fyfyrwyr o Bontypridd

3 Tachwedd 2011

 

Ddydd Gwener 4 Tachwedd, bydd 300 o fyfyrwyr chweched dosbarth yn holi pedwar Aelod Cynulliad mewn digwyddiad yn Ysgol Uwchradd Hawthorn ym Mhontypridd.

Bydd y myfyrwyr, sy’n dod o dair ysgol uwchradd ym Mhontypridd, yn holi Mick Antoniw AC, Andrew RT Davies AC, Eluned Parrot AC a Leanne Wood AC ar bynciau a fydd yn cynnwys ailgylchu, iechyd, yr economi, addysg a’r amgylchedd.

Caiff y digwyddiad ei gadeirio gan Dilwyn Young-Jones, swyddog allgymorth addysg y Cynulliad Cenedlaethol yn ne Cymru.

 

www.assemblywales.org/cy/newhome/new-news-fourth-assembly...

Powerful Portadown profit from poor performanceby Roger Corbett

A powerful Portadown side gained revenge for their defeat by Bangor in the Junior Cup last season by taking advantage of the home team’s poor performance and deservedly finishing ahead by 24-43.

With a number of changes to the side that did so well against Dromore last week, a young Bangor side got this second round Junior Cup fixture underway. The playing conditions were good, with the breeze blowing across the pitch and not benefiting either side. From the outset, Portadown played the game at a fast pace, and pushed Bangor back into their own half for long periods. Both sides, however, made many unforced errors and as a result promising attacks were halted.

After 10 minutes of play, it was Bangor who got the scoreboard started, when Portadown conceded a penalty for being offside and Mark Thompson converted the kicking opportunity. Portadown then resumed their attacks and it looked like they would score next. However, from a lineout on the Portadown twenty two, the ball was taken by Freddie Black before the rest of the pack formed around him and started to drive for the line. The rolling maul moved slowly forwards and sideways until one final push saw captain Jamie Clegg carried over to score to the right of the Portadown posts. The conversion by Neil Cuthbertson was successful and Bangor were now 10-0 ahead.

Even an impartial observer might have commented that this score was against the run of play, but to Bangor’s credit they took their chances well. Unfortunately, just 5 minutes later Bangor were reduced to 14 men after Black was yellow carded. From the resulting penalty, Portadown kicked for touch, and secured the ball from the lineout. They patiently worked the ball through their forwards until a gap opened up in the Bangor defence, allowing an easy run through to score under the Bangor posts. With the conversion, the score was now 10-7.

With only a few minutes of the first half remaining, Portadown continued to push forward and from a good cross field kick, they took advantage of the reduced Bangor cover and scored in the left hand corner. The tricky kick into the wind was successful, and Portadown were now in front by 10-14. To add to Bangor’s woes, scrum half Danny Diamond had to retire injured with what looks like a broken collar bone, and front row forward Phil Whyte limped off with a bad calf injury – we wish both a full and speedy recovery. Undeterred, Bangor tried to fight back and came very close in the final minute when more good forward play got the ball over the Portadown line, but it wasn’t able to be grounded.

As the teams turned around, Bangor would probably have been the happier with the scoreline, especially given the amount of possession Portadown had enjoyed in the first half. However, over the course of the following 20 odd minutes, and largely as a result of their own mistakes, their task became much harder. It started with another poor Bangor lineout which Portadown won and simply broke through to score in the right hand corner. The kick was good, extending the lead to 10-21. Then Bangor lost the ball in contact in the centre of the pitch, allowing the Portadown backline to quickly move the ball wide to their winger who rounded the Bangor defence to score under the posts.

Finally, from their scrum, Portadown took advantage of some missed tackles to open up a gap and score again under the Bangor posts. The score was now 10-35, and Bangor had a mountain to climb.

 

If the game looked lost at this point, nobody had obviously told Jamie Clegg. From Mark Thompson’s restart, Clegg ran in pursuit and managed to snatch the ball from the Portadown receiving player. He then had just enough time to pass outside to Neil Cuthbertson who managed to negotiate 3 Portadown defenders to score, and reduce the deficit to 17-35, with 26 minutes gone.

Shortly afterwards, the Portadown hooker was yellow carded. However, instead of capitalising on this advantage, Bangor then conceded another penalty, this time in front of their posts. The Portadown kicker gratefully took the 3 points, making the score 17-38.

It was around this point that it was starting to look like Portadown were paying the price for their furious onslaught in the first half. Bangor sensed the weakness and started to play their best rugby of the game so far. Patient build-ups by the forwards, accompanied by strong runs from the backs, produced the opportunity for full back Davy Charles to dive under his tacklers to score beside the posts. Cuthbertson’s quick kick was good, and the score was now 24-38.

As the final play approached, and the end result no longer in question, yet another lineout mix-up gave Portadown possession again. With the Bangor defence largely flat footed, Portadown cut through and, despite a desperate covering tackle by Charles, touched down for the final score of the game. Although the kick was missed, Portadown’s victory was by an emphatic 24-43 margin.

This young Bangor side can learn much from their older, wiser opponents. While fitness and commitment is not in question, consistency of technique in basic set pieces, and retention of the ball when in contact would need to improve, or at least return to levels seen in earlier games. While the disappointment of an early exit from the Junior Cup cannot be denied, the focus will now be wholly on returning to success in the league, the next fixture being a home meeting with Cooke.

Bangor side: P Whyte (P Dornan), A Jackson, J Harrison, R Meeke, F Black, M Coey, J Clegg (c), C Stewart, D Diamond (P Nicol), M Thompson, M Widdowson, M Aspley, M Weir, N Cuthbertson, D Charles

Subs: P Nicol, P Dornan

Bangor scores: J Clegg (1T), N Cuthbertson (1T), D Charles (1T), M Thompson (1P, 3C)

 

Three hundred Pontypridd students to put politicians on the spot

03 November 2011

 

Four National Assembly Members will be put on the spot on Friday 4 November when around 300 sixth-form students take part in a “Question Time” event at Hawthorn High School in Pontypridd.

Mick Antoniw AM, Andrew RT Davies AM, Eluned Parrot AM and Leanne Wood AM will be questioned by the students – who are from three Pontypridd secondary schools - on topics including recycling, health, the economy, education and the environment.

The event will be chaired by Dilwyn Young-Jones, South Wales Education Outreach Officer for the National Assembly.

 

www.assemblywales.org/newhome/new-news-fourth-assembly.ht...

 

Gwleidyddion i gael eu holi gan 300 o fyfyrwyr o Bontypridd

3 Tachwedd 2011

 

Ddydd Gwener 4 Tachwedd, bydd 300 o fyfyrwyr chweched dosbarth yn holi pedwar Aelod Cynulliad mewn digwyddiad yn Ysgol Uwchradd Hawthorn ym Mhontypridd.

Bydd y myfyrwyr, sy’n dod o dair ysgol uwchradd ym Mhontypridd, yn holi Mick Antoniw AC, Andrew RT Davies AC, Eluned Parrot AC a Leanne Wood AC ar bynciau a fydd yn cynnwys ailgylchu, iechyd, yr economi, addysg a’r amgylchedd.

Caiff y digwyddiad ei gadeirio gan Dilwyn Young-Jones, swyddog allgymorth addysg y Cynulliad Cenedlaethol yn ne Cymru.

 

www.assemblywales.org/cy/newhome/new-news-fourth-assembly...

Question Mark. Aus der Serie „Satzzeichen“ 2014

Rotierende Skulptur aus Lianen Findling, fluoriszierendes Klebeband, schwarze Totenkopf Büchse und Schwarz Licht

Skulptur, Objekt, Video, Installation, Fotografie

Markus Wintersberger 2014

If you have any questions or would like to contribute to this archive, please visit tigerjams.art/ and contact me on Twitter DM or Telegram ♥

June 5, 2006

Calgary, Canada

 

An Iraqi student at the University of Calgary directs a question at foreign correspondent Robert Fisk.

 

www.esnips.com/doc/08e5f1e9-80ab-4e5d-9325-d9a9b9943820/q...

 

Date: ca.1950s

 

Category: Homes

 

Type: Image

 

Identifier: LP1762

 

Source: S.P. Public Works Album

 

Owner: South Pasadena Public Library

 

Previous Identifier: N/A

 

Rights Information: Copyright status is unknown. Some materials in these collections may be protected by the U.S. Copyright Law (Title 17, U.S.C.). In addition, the reproduction of some materials may be restricted by terms of gift or purchase agreements, donor restrictions, privacy and publicity rights, licensing and trademarks. Transmission or reproduction of materials protected by copyright beyond that allowed by fair use requires the written permission of the copyright owners. Works not in the public domain cannot be commercially exploited without permission of the copyright owner. Responsibility for any use rests exclusively with the user.

 

Please direct questions and comments to the Local History Librarian (localhistory@southpasadenaca.gov).

 

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A companion shot to 'Bright Eyes'. This one is more or less the same, shot a little brighter and edited to have a less gritty feel, but the expression still makes it a pretty non-traditional galm shot.

 

I tend to lean to exposing things to the left of the histogram (underexposed). Just a tendency I have, most people tend to go to the right and blow things out. For these sorts of studio shots with a lot of pale skin and a white background (specifically a glossy shower) getting the exposure balanced is interesting to say the least, but I really do love the look of a nice, bright glam shot like this.

 

Shot with my D300 and 50 f/1.4, two SB-600 flashes triggered via CLS. Both with diffusers, one camera right and close, pointed down at the model and the second camera left and high, over my shoulder pointed a little higher.

 

Editing was done in Lightroom and Photoshop. Basics in Lightroom and then the B&W added as a layer and then removed from the areas I wanted to have colour.

 

www.IFPblog.com

 

www.PrecariousPhotography.com

How did I get up here?

"Human rights are in a cultural impasse between East and West". This was the key message of the speaker at the Globethics.net meeting at the Head Office in Geneva on 27 January 2015 with Dr Hans Jakob Roth, former Swiss Ambassador for transborder cooperation with neighbouring countries. He spent 14 years as a career diplomat in China, was Consul general for Switzerland in Hong Kong from 2006-2010 and before in Shanghai from 2001 to 2006. He works now as a Special Diplomatic Advisor at the Geneva Centre for Security Policy and is the author of some books about intercultural differences and their impact on operational issues.

 

In his presentation on "Human Rights in a Cultural Impasse" [PDF-1pg-209 Kb] to a group of around fourty participants, Roth referred to human rights as defined in the Universal Declaration as rights derived from a Western understanding of the relationship between individual persons and community. The West, however, no longer dominates world ethics and politics in an undisputed way and therefore its human rights view is under pressure from other cultural views and is in a clear impasse today.

 

How to get out of this dead-end and how would a more generally valid human rights base look like? In his attempt to answer this question, Dr Roth started by stating that all people are in a constant equilibrium of tension between social integration and self-realisation, resulting thus in two social models: in the first, where the person is integrated into their group, and the second, where they have detached themselves from it.

 

Roth identified two main patterns: the Western, characterised by detachment that allows for analysis, abstraction and the development of absolute values forming a background of binary logic that sees the reality in a static way; and the Eastern approach (mainly referring to his experience in China and Japan), which is characterised by a more holistic understanding of reality by directly including emotions in reasoning and allowing a unity of contradictions, contrary to the Western binary logic.

 

In the discussion the participants raised questions about cultural differentiation versus cultural relativism of Human Rights. Some suggested a careful differentiation between values and human rights and the role of the individual as a part of society, community and global group. Furthermore, participants raised concerns about the challenge of attempting to make a unified declaration of human rights bearing in mind the different cultural diversities, wondering at the same time how such an attempt would play out today where the balance of forces differs from the time and circumstances at play when the Universal Declaration in 1948 was first created.

 

In his final comments, Director of Globethics.net, Prof. Dr Christoph Stückelberger, who was moderating the discussion, referred to the goal of Globethics.net in promoting common global values, while respecting diversity, expressed by diversity in unity and unity in diversity.

The biggest threat to the US Navy's aircraft carriers in the early 1950s came not from the Soviet Union, but the US Air Force. With jet-powered strategic bombers, many questioned why the Navy needed expensive carrier battlegroups at all. With the US armed forces adopting an "all-nuclear" force, the Navy needed a bomber capable of delivering a nuclear payload. The Lockheed P2V Neptune could be launched from carriers, but was too big to land. The North American AJ-1 Savage could launch and land, but was propeller-driven and too slow to survive over the USSR. Finally, in October 1952, famous Douglas aircraft designer, Ed Heinemann, delivered his latest masterpiece: the A3D Skywarrior.

 

The Skywarrior was, in a word, huge; sailors quickly nicknamed it "Whale." The largest aircraft to operate from carrier decks, it had to be big to carry the large nuclear bombs of the 1950s. Despite its size, the A3D was surprisingly docile, though engine problems kept it out of the fleet until 1956. It could not operate from the World War II-era Essex-class carriers, only from the later "supercarriers" like the Forrestal and Nimitz-classes. A lack of ejection seats led the three-man crews to joke that "A3D" stood for "All Three Dead." Nevertheless, the A3D did the job it was assigned to do, and rather well.

 

Technology rapidly outstripped the A3D, and only four years after it began operations, it was already obsolete in the nuclear bombing role--like its predecessor, it was too slow to survive over the USSR. It could be still used as a conventional bomber, and the Navy saw plenty of growth potential. Redesignated A-3 in 1962, a number of variants came into service, the most widely used of which was the KA-3B tanker.

 

Skywarriors would serve throughout the Vietnam War and well into the 1980s, although it was replaced or supplemented in all of its roles, primarily by A-6 Intruder variants. The Whale continued on because it could carry more than the A-6, when it came to fuel or electronics. By 1990, the A-3 was clearly at the end of its service life, and after a last hurrah with the First Gulf War, the A-3s were retired in 1991.

 

Dad photographed this EKA-3B Skywarrior at the 1977 Malmstrom AFB airshow. The EKA-3B could be used either as a tanker or as a standoff electronic countermeasures (ECM) jammer, using the sensors in the tail. By 1977, however, most were used solely as tankers, as the EA-6B Prowler was much more effective.

 

147657 was built originally as an A-3B bomber, then converted to a KA-3B for Vietnam service, then to an EKA-3B in 1968. At the time Dad got this picture, 147657 was assigned to VAQ-208, which maintained Pacific fleet refueling aircraft from NAS Alameda, California. It carries standard USN camouflage of the time, as well as three "E" engineering awards given to VAQ-208, and a Vietnam service ribbon beneath the cockpit. 147657 was retired in 1989 and scrapped in 2004, but the cockpit was preserved and is on display at the Kalamazoo Air Zoo in Kalamazoo, Michigan.

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