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Original homestyle portraits have become difficult and Ithis is me just taking my photo for the day because I had to. Of course, Lily always looks cute and she was all curled up w/ her 2nd favorite penguin so it's nice to capture cute moments of my daughter.

New mum Mattina had sore breasts early on during breastfeeding with new baby Arabella, and said.. “ it was difficult the first few months”.

HISTOIRE(S) STÉPHANOISE(S) 1950 à nos jours : modernisation, crise et reconversions @ A partir des années 1950, Saint-Étienne se voit confrontée à une double difficulté : un parc immobilier particulièrement médiocre (20 % de taudis, 56 % de logements médiocres) et une forte croissance démographique accompagnée d'un afflux d'une main d'oeuvre issue d'Afrique du Nord. Ainsi, de nombreux grands ensembles sont construits dans les quartiers périphériques à partir des années 1950 (Beaulieu, Marandinière, La Métare, etc.). Saint-Étienne atteint alors son apogée démographique : 220 000 habitants en 1968. Le territoire s'agrandit en 1973 avec l'absorption des communes de Saint-Victor et Terrenoire et l'association avec Rochetaillée.

Les Trente Glorieuses et la société de consommation bénéficient encore à Saint-Étienne, Manufrance en constitue le meilleur exemple. Les conflits coloniaux entretiennent la production d'armes.

A partir des années 1960, Saint-Étienne n'échappe pas à la crise : concentration des entreprises, concurrence du pétrole et du gaz au détriment du charbon, concurrence de l'Asie dans le textile. Le puits Couriot ferme en 1973, Creusot-Loire en 1985, et tout un symbole : Manufrance en 1980. Pourtant, les industries mécaniques subsistent.

La création d'une université, le développement de grandes écoles, l'installation d'une maison de la culture, de la Comédie de Saint-Étienne, dans les années 1960, effacent progressivement l'image traditionnelle de la cité-usine. La ville connaît alors une stabilité politique, plutôt au centre avec les maires de Fraissinette et Durafour.

A partir des années 1970, vient le temps de la désindustrialisation et des reconversions. La friche de Manufrance, plus grande d'Europe, est reconvertie dans les années 1990 et abrite le Centre des congrès, la Chambre de commerce et d'industrie, une partie de l'École des mines, etc. Un exemple emblématique : le musée de la Mine s'installe au Puits Couriot.

La ville, marquée par une tradition industrielle très forte, doit aujourd'hui vivre une mutation économique en profitant d'un environnement technologique favorable avec des leaders mondiaux (industrie de pointe dans l'optique, textile de haute technologie) et des établissements d'enseignement supérieur (École Telecom, École des Mines). La ville, héritière d'une tradition de savoir-faire et du second tissu de PME/PMI de France, compte également sur le design. Elle est ainsi devenue "Ville creative design Unesco", seule ville française. twitter.com/Memoire2cite Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije

 

31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije

 

archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...

 

museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive

 

le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

 

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

 

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

 

Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye

 

www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

 

Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkUwww.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo

 

Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -

 

Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.

 

www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije l'industrie du bâtiment.

 

la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty

 

la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE

 

- Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I

 

Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes

 

Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt

 

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

 

Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History

 

www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc

 

Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po

 

DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

 

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … … #Mémoire2cité au coeur de la #rénovationurbaine en département #LOIRE 42 @ #SAINTETIENNE #Beaulieu #ANRU #Demolition Une residençe 1970s des Sapeurs Pompiers Rue Jean ZAY au 9 juin 2021 par la societé #TPMDEMOLITION @ Un T-Rex de Jurassic Park.. qui sans relache niak, broie, brise et casse..insatiable!! #Mémoire2cité #DESTRUCTION le #Logement Collectif #Cité #Mémoire2Ville #Quartier #HLM dans tous ses états.. #Histoire & #Mémoire de l'#Habitat / #oru / #RenouvellementUrbain / #Urbanisme 60s la fin du #Batiment E Rue Pierre Loti #demolition au 18 mai 2021 #Anru 2 twitter.com/Memoire2cite #villedesaintetienne #loire #forez #saintetienne Rue PIERRE LOTI #Mémoire2cité #Mémoire2Ville #saintetienne #sainté #quartier #banlieue #populaire desamiantage du bat e à #Montchovet au 26 avril 2021 @ un destin tragique.. Sur 7 barres que comprenait l ensemble il n en restera que 2 en 2022. #Mémoire2cité au coeur de la rénovation urbaine en département LOIRE 42 #Beaulieu #Ville #Architecture #Logementsocial #saintetienne #Beaulieu l'1 des six 1er #Grandensemble mise à l’étude dès 1950. Il débute en 1953 & comprend 1221 lgts, un groupe scolaire et 35 boutiques.Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture stéphanoise Hur/Gouyon/Farat RETROUVEZ TOUTES MES VIDEOS EN LIGNE @ 42 #saintetienne #Beaulieu l'1 des six 1er #Grandensemble de FRANCE le c... youtu.be/RuocVSCP8pE via

 

Mémoire2cité L'histoire d un des 6 premiers GRANDS ENSEMBLES H.L.M. de FRANCE en 6 videos @ Reportage sur la visite du chantier de Beaulieu le Rond-Point à Saint-Étienne le 4 mai 1954 par l'équipe de l'institut technique des bâtiments et des travaux publics, cinematheque.saint-etienne.fr/.../B5N62Us8Nk6Xguk... accompagné de personnalités ministérielles et locales (dont Antoine Pinay, Alexandre de Fraissinette). Cette visite de chantier, accompagnée d'un commentaire, explique les aspects techniques innovants, le coût et l'ampleur de cette opération immobilière qui fait figure de chantier-pilote. Thème Histoire Cité Moderne MRU Période contemporaine 1946-1975 des Trente glorieuses .. Le bonheur est dans le béton .. Les premiers grands ensembles musee-hlm.fr/discover/focus/31#/home www.youtube.com/watch?v=AbbaIAK7RLk&lc=UgzBYTN2uj9aPh... www.youtube.com/watch?v=jGpMyJdxIcY A partir des années 1950, Saint-Étienne se voit confrontée à une double difficulté : un parc immobilier particulièrement médiocre (20 % de taudis, 56 % de logements médiocres) et une forte croissance démographique accompagnée d'un afflux d'une main d'oeuvre issue d'Afrique du Nord. Ainsi, de nombreux grands ensembles sont construits dans les quartiers périphériques à partir des années 1950 (Beaulieu, Marandinière, La Métare, etc.). Saint-Étienne atteint alors son apogée démographique : 220 000 habitants en 1968. Le territoire s'agrandit en 1973 avec l'absorption des communes de Saint-Victor et Terrenoire et l'association avec Rochetaillée. Les Trente Glorieuses et la société de consommation bénéficient encore à Saint-Étienne, Manufrance en constitue le meilleur exemple. Les conflits coloniaux entretiennent la production d'armes. A partir des années 1960, Saint-Étienne n'échappe pas à la crise : concentration des entreprises, concurrence du pétrole et du gaz au détriment du charbon, concurrence de l'Asie dans le textile. Le puits Couriot ferme en 1973, Creusot-Loire en 1985, et tout un symbole : Manufrance en 1980. Pourtant, les industries mécaniques subsistent.La création d'une université, le développement de grandes écoles, l'installation d'une maison de la culture, de la Comédie de Saint-Étienne, dans les années 1960, effacent progressivement l'image traditionnelle de la cité-usine. La ville connaît alors une stabilité politique, plutôt au centre avec les maires de Fraissinette et Durafour.A partir des années 1970, vient le temps de la désindustrialisation et des reconversions. La friche de Manufrance, plus grande d'Europe, est reconvertie dans les années 1990 et abrite le Centre des congrès, la Chambre de commerce et d'industrie, une partie de l'École des mines, etc. Un exemple emblématique : le musée de la Mine s'installe au Puits Couriot.La ville, marquée par une tradition industrielle très forte, doit aujourd'hui vivre une mutation économique en profitant d'un environnement technologique favorable avec des leaders mondiaux (industrie de pointe dans l'optique, textile de haute technologie) et des établissements d'enseignement supérieur (École Telecom, École des Mines). La ville, héritière d'une tradition de savoir-faire et du second tissu de PME/PMI de France, compte également sur le design. Elle est ainsi devenue "Ville creative design Unesco", seule ville française.

 

- La Palle, c'est Beaulieu IV, à cette époque là, l'on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959 ! L'effort est gigantesque. Le quartier de la Palle réalisé de mai 1967 à mars 1970, comprenait 1049 lgts du studio au T6, répartis sur 12 barres, dont 3 pour la rue Colette, le groupe de la Palle sera le seul groupe de logements sociaux que comprendra la Métare en 1967, le reste ne sera que des copropriétées nommée BEAULIEU V, qui elles, seront construite en "Accession a la Propriété"(il s'averrera plus tard un échec, bref..) de 1962 à 1973, en 3 opérations succesives de 725 lgts, de 549 & 518 lgts, çe sur le versant dominant le parc de l'Europe (voir mes photos d'Ito Josué qui à photographié les constructions de nos quartiers Stéphanois lors des 30 glorieuses, tirées de ses livres, qui me passionne & me font voyagé dans le temps..) - l'Opération de Construction - BEAULIEU IV - un concept de nos G.E. spéçifique à nos 30 Glorieuses de rendre Jolie çe qui jadis, ne l'etait pas, voir plu, fautes aux guerres ... "les chantiers de l'O.P.A.C." de 1962 à 1972* (à savoir 1962 à 1966 pour le groupe de Colette, apres 1966 le reste ne sera que de la copropriété*, mais relevant toujours de la même équipe d'architectes, une dixaine tout de même Farat/Gouyon/Bertholon & d'autres, Edouard Hur lui à été tres important sur la 1ere tranche de Beaulieu, soit beaulieu1 sur la CAF et les 2 tours en copropriété une de 17 etage & l'autre de 15, du 7 et 11 rue de la Métare 42100 ,une construction de 1971 à 1974 ),içi la derniere tranche des constructions, la suite & la fin ! - Voiçi la Métare I, II, et III., retour sur son histoire .... La ville de St-Etienne Métropole & l'ETAT à choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne...Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville. C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de grandes barres d'habitations. Le collectif étant de mode , nous continuons...A cette époque la France va connaître une rupture architecturale phénoménale avec l'apparition des premiers grands ensembles de Beaulieu la Marandiniere Montchovet, la Métare; Montreynaud, la Cotonne , Tarentaize, Bel-Air, la Dame Blanche, Econor, Montplaisir, Terrenoire les hauts et le bas, la Pérrotiere Maugara, et jusquà Firminy pour nos grands-ensembles... La Métare, c'était les Bois du Four , avec son furan... un ensemble de choses et d'histoire qui font et fonde çe lieu qui n'était que campagne y à 62 ans...Rochetaillé et son chateau de 2000 ans, son gouffre d'enfer, arf, dominait largement cet endroit ^^ Saint-Etienne sera l'une des villes Symboles de cette rupture des 1954... On à aussi la Cité Castor à seulement 200 metres de là , la premiere de toutes nos cités CASTOR de Françe.... Vous savez.. ses fameux Pavillons de pierre, d'apres guerre..qu'on a tant réclamé ... des pavillons de type annees 60, plus qu'un succes avec la loi Loucher par içi , & partout ailleurs..Je dirais pas que nous sommes dans l'excellençe mais honnétémment nous sommes bien noté..@ l'Architecture du Forez de l'Ondaine et du Gier.^^ En effet le Forez, la Loire le département ,et bien c'est tout une histoire de l'Architecture de l'industrialisation de nombreux secteurs d'activitées , de compétençes , d'Architectes et pas n'importes lesquels....A bon entendeur ... Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 .

 

Un modèle de l'urbanisme des années 1950.

 

Beaulieu-Montchovet:

 

Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi : www.ina.fr/video/LXF99004401 . Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

 

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.

 

(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,

 

"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -

 

l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement

 

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986

 

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche. La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles. La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/.../visite-de-francois-mitterrand...

 

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand. Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit. 1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

 

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches. Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard. NBeaulieu I: le projet d'urbanisme

 

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

 

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

 

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

 

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

 

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

 

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971

 

Le quartier: Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle. A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995. Nouvelles techniques, nouveaux matériaux : Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés. La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.

 

Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher. Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments. Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers. La crise du logement:

 

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

 

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

 

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie. Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante. Une barre d’habitation innovante

 

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

 

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier

 

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise. Un projet pharaonique

 

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -

 

- Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

 

Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

 

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.

 

Que prévoit-on pour la reconstruction?

 

Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.

 

Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?

 

C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

 

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture. Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?

 

Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires. Cela paraît paradoxal, pour du logement social! Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»! On croit rêver...

 

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne? Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne. L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I. Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants. Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.

 

Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I? Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.

 

Pourquoi cette différence?

 

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.

  

When difficult topics are made easy to understand:Young European Ambassadors from Armenia went to Gyumri and offered free coffee to the visitors of Aregak first inclusive cafe and bakery in special cups bearing stickers with basic human rights and a QR code leading to the Universal Declaration of Human Rights.

=> Meet Young European Ambassadors from Armenia: www.euneighbours.eu/en/east/eu-in-action/youth/young-euro...

  

=> Join the Young European Neighbours Network on Facebook: www.facebook.com/groups/1762832023967493

 

=> More about the event: www.euneighbours.eu/en/east/stay-informed/news/armenia-yo...

 

#EU4youth #EU4Armenia #strongertogether

difficult to photograph as it shows through both sides, but this is a mid 1990's Co-op Retail Services (CRS) design carrier bag from the food stores.

Even with the aid of the amazing jar-opening piece of rubber (or whatever it's made of) it took us at least ten minutes to open this damn thing.

Difficult times often offer the chance to solve some of our most challenging problems. How can we recognize these opportunities to move our businesses, our economies, and our world forward in a sustainable manner?

 

SPEAKERS

Nikesh Arora President, Global Sales & Business Development, Google

Chrystia Freeland Global Edltor-at-Iarge, Reuters

James Wolfensohn Chairman, Wolfensohn & Company, LLC

Nouriel Roubini Chairman & Co-founder, Roubini Global Economics

Ted Turner Chairman, United Nations Foundation

Tom Brokaw Special Correspondent. NBC News

Mikkel Vestergaard CEO, Vestergaard Frandsen Group

****PLEASE - NO GROUP INVITATIONS ON THIS IMAGE!!!****

 

My father-in-law Ruby lost his fight with esophageal cancer today, and we will miss him dearly. He was 95 years young. Thanks to all of our Flickr friends who have shared their prayers and their beautiful images through this difficult time.

 

I'll be back on in a few days. I promise to eventually catch up with any comments. Thank you all in advance!

 

If you would like to learn more about this deadly disease and ways to prevent and fight it, you can visit the Esophageal Cancer Action Network at www.ecan.org.

 

John

Water & Light at Sassi Mazar Balochistan May30, 2015

 

SUN SHINES IN THE NIGHT

Sassi punnu mausoleum got Solar Energy

Every year thousands of peoples from various parts of Sindh, Baluchistan and Punjab gather at the shrine of Sassi and Punnu in Singher village to attend a 3 days carnival. Singher village is , 52 Kilometers away from Hub town. Singher means chain, as the village is surrounded by the chain of hills where it is believed that Sassi and Punnu were buried under a landslide.

Before the monsoon a carnival organizing committee receives donation from the Baloch tribal chiefs of Sindh and Balochistan to bear the expenditures of the event. Collected funds are mostly used for providing food, water and accommodation to all the devotees there. Sufi Faqirs (singers) from Sindh, Balochistan and Punjab travel to perform songs on the occasion to pay homage to Sassi Punnu, the popular tragic romance of Sindh and Balochistan. Besides folk songs, a traditional Sindhi game malakhro similar to Japanese wrestling sumo also attracts a large number of the people to come there.

 

Lands from mountains with old graves scattered in the area and rainy water ways are quite difficult to cross for the travellers. Despite this, devotees, males and females, travel long distance to visit the site the entire year. For the local people, camel is the only means of transport and people gather there during the occasion.

 

There is only one well, which is useful for the communities otherwise the entire area underground water level is unsafe for human consumption. In case the area receives monsoon rains the people use rainy water from ponds.

 

For the benefit of peoples living in surroundings as well as devotees who visit during carnival and over the year, Masood Lohar, country Manager UNDP, GEF small grant program decided to use solar energy for providing clean and safe water and lighting on the mausoleum.

 

On 30th May 2015, Shaan Technologies Private Limited installed a 3 HP Solar Powered pump on a 250 ft deep well that is located near the tomb. Operating on a 3 kilowatt solar panel bank this pump provide 30 Gallon water per minutes & eliminates requirement of diesel generator operated pump that organizing committee previously used to supply water during the festival.

 

Now solar pump serves as a continuous source of clean water without any additional cost. A water tank is provided to store pumped water. This tank helped as a 24 hours ready source of water for the local people.

 

In addition to that 2 solar powered floodlights were also installed in front yard of tomb. These 14 watt LED lights runs on a 35 watt solar panel that provide sufficient power to run LED lamps up to 12 hours. Dusk to Dawn photo sensors is also used in the system that automatically turns on the light just before the sunset and turns off at dawn. This project was financed by the UNDP GEF Small grant program. Lodhie foundation contributed 10% cost of the project under its poverty alleviation initiative.

  

Project Summary

 

Location: Sassi Punnu Moseleum, Singher Village, Near Hub Dam, Baluchistan

Coordinates: 25°18'41"N 66°53'21"E

Nearby cities: Karachi, Hub City, Sonmiani / Winder city

Initiated By: UNDP, GEF Small Grant Program in association of Lodhie Foundation

Implemented by: Shaan Technologies Private Limited Karachi

Implantation Date: 30Th May 2015

Equipment installed:

(1) One 3HP DC Submersible water pump with 3KW Solar panels and Pump Controller

(2) Two Solar Powered LED Floodlights

Beneficiaries: Up to 2500 people living in the Singher village and surroundings

    

Folktale of Sassi & Punnu

 

Sassi Punnu is a famous folktale of love told in the length and breadth of Sindh, Pakistan. The story is about a faithful wife who is ready to undergo all kinds of troubles that would come her way while seeking her beloved husband who was separated from her by the rivals

Sassi was the daughter of a Brahman Hindu Rajah from Rohri . Upon Sassui's birth, astrologers predicted that she was a curse for the royal family’s prestige. The Raja ordered that the child be put in a wooden box and thrown in the Sindhu, present day’s river Indus. However, she was saved by a washer-man belonging to Bhanbhor, near Gharo district, Thatta . The washer-man raised her as his own daughter.

When Sassui became a young girl, she was as beautiful as the fairies of heaven. Stories of her beauty reached Punhun a prince from Kech Makran Balochistan and he became desperate to meet Sassi. The handsome young Prince therefore travelled to Bhambore. He sent his clothes to Sassi's father (a washerman) so that he could catch a glimpse of Sassi. When he visited the washerman's house, they fell in love at first sight. Sassui's father was dispirited, hoping that Sassi would marry a washerman and no one else. He asked Punnhun to prove that he was worthy of Sassui by passing the test as a washerman. Punnhun agreed to prove his love. While washing, he tore all the clothes as, being a prince, he had never washed any clothes; he thus failed the agreement. But before he returned those clothes, he hid gold coins in the pockets of all the clothes, hoping this would keep the villagers quiet. The trick worked, and Sassui's father agreed to the marriage.

At last Punnu (Punhoon) married her. However, his father, Ari, the King of Ketch, did not like his son getting married to a low-caste girl, so he instructed his other sons to go to Bhanbhor and bring back Punnu at any cost. They visited Punnu as his guests and during the night they intoxicated him and his wife. Later, they put their brother on one of the camels and left. When Sassi woke up in the morning, she was shocked to find Punnu missing and all his brothers gone. She understood their trickery. She left Bhambhor immediately to Kech Makran on foot in search of him. The Kech Makran is located along the Makran Coastal Highway in Baluchistan, Pakistan.

After crossing Pab Mountain, she reached the Harho range. She could not proceed further when her path was blocked by the Phor River. So she started retracing her steps. Soon she was accosted by a beastly goatherd who intended to molest her. Sassi prayed to God for protection. Immediately the ground below her feet started caving in like quicksand and she disappeared within seconds. Seeing the miracle, the goatherd repented sincerely, and to make amends for his misconduct, he made a grave in the site and became its custodian.

Punnu found no peace of mind at Kech. He languished and soon became an invalid. Under the circumstances, his father allowed him to return to Bhambhor.

During his return journey, Punnu happened to pass by the site where Sassi had met her death. When the goatherd came to know his story, he told him as to what had happened to Sassi. Punnu was beside himself on hearing the horrible news.

He prayed to God to unite him with Sassi. Again the ground became quicksand and he soon disappeared into the bowels of the earth. So came to an end the tragic love story of Sassi and Punnu. The legendary grave still exists in this valley.

The famous Sufi saint and poet Shah Abdul Latif Bhittai sings this historic tale in his sufi poetry “Shah jo Risalo” as an example of eternal love and union with Divine.

Sassi’s resting place is said to be about 45 miles away in the Pub range to the west of Karachi. A local man of some importance constructed a simple mausoleum in 1980 over the joint grave of Sassi and Punnu. It is often visited by tourists.

Built in 1903-1905, this Prairie-style mansion was designed by Frank Lloyd Wright for Larkin Company executive Darwin D. Martin, whom built the house as a way to bring his family, which had been scattered in various parts of the United States when his mother had died early in his childhood. The house was the culmination of immense personal wealth and professional success that Martin had enjoyed in his life despite his difficult childhood, starting as a soap seller in New York City, being hired by the Larkin Company in 1878, before moving to Buffalo and becoming the single office assistant to John D. Larkin in 1880, and in 1890, replaced Elbert Hubbard, who was a person that Martin immensely admired, as the Corporate Secretary of the Larkin Company. When the Larkin Company was seeking a designer for a major new office building for the company at the turn of the 20th Century, Martin, whom had witnessed Wright’s work in Chicago and Oak Park, wished to hire the architect as the designer of the new building, but needed to convince the skeptical John D. Larkin and other executives at the company of Wright’s suitability for the project. As a result, Martin decided to have Wright design his family estate. Darwin D. Martin became such a close friend of Wright that he commissioned the family’s summer house, Graycliff, located south of Buffalo on the shores of Lake Erie, to be designed by Wright in 1926, and spearheaded the effort to assist Wright with his finances when his personal residence, Taliesin, was threatened with foreclosure in 1927.

 

The main house is made up of four structures, those being the house itself, which sits at the prominent southeast corner of the property closest to the intersection of Summit Avenue and Jewett Parkway of any structure on the site, the pergola, which is a long, linear covered porch structure that runs northwards from the center of the house, the conservatory, which sits at the north end of the pergola and features a statue of the Winged Victory of Samothrace, which is visible from the front entrance to the house down the long visual axis created by the pergola, and the carriage house, which sits immediately west of the conservatory and behind the west wing of the house, enclosing the rear of the house’s main garden.

 

On the grounds of the mansion are two other houses, those being the Barton House, built at the northeast corner of the property along Summit Avenue to house Darwin D. Martin’s sister, Delta Martin Barton, and her husband, George F. Barton, which was the first structure to be built on the property and very visually similar to the main house, using the same type of bricks and incorporating many smaller versions of features found on the main house, and the Gardener’s cottage, built in 1909 to house gardeners who maintained the grounds of the property, which is the smallest and plainest of the three houses, which is sandwiched into a narrow strip of the property between two other houses, fronting Woodward Avenue to the west.

 

The main house features a buff roman brick exterior with raked horizontal mortar joints and filled in vertical joints, giving the masonry the appearance of being made of a series of solid horizontal bands with recessed joints, accentuating the horizontal emphasis of the house’s design and creating texture with shadows. The roof is hipped with wide overhanging eaves, with the gutters draining into downspouts that drop water into drain basins atop various one-story pillars at the corners of the house, with the roof having a T-shaped footprint above the second floor and three separate sections above the first floor, which wrap around the second floor to the south, west, and north, with the roof soaring above a porte-cochere to the west of the house, as well as a separate roof suspended above a porch to the east. The house’s roof is supported by pillars that sit near, but not at the corners of the building, with windows wrapping the corners. The windows are framed by stone sills and wooden trim, with some windows featuring stone lintels. The front door is obscured inside a recessed porch on the front facade, with the tile walkway to the door turning 90 degrees upon its approach to the doorway, a quite common feature of many of Wright’s houses at the time. The house is surrounded by a series of low brick walls with stone bases and stone caps, with sculptural decorative stone planters atop the pillars at the ends of many of these walls, with some of the planters containing carefully chosen decorative vegetation, and others serving as semi-hidden drainage basins for the adjacent one-story roofs.

 

Inside, the house features a foyer with a head-on view of the pergola and the conservatory to the north, simple but finely crafted wooden trim elements, the beautiful Wisteria Mosaic Fireplace between the foyer and dining room on the first floor that reflects light in different ways via various types of tile with different types of glazing, rough plaster painted a variety of colors, careful use of shadow to highlight certain elements while obscuring others, art glass windows featuring stained glass and clear glass panes in decorative patterns, wooden built ins and Frank Lloyd Wright-designed furnishings, a large kitchen with lots of white surfaces and wooden cabinets overlooking the garden, a living room with a vaulted ceiling and brick fireplace featuring an arched hearth opening, extensive use of expansion and compression via ceiling height to drive movement through the space, ventilation ducts that can be operated via decorative casement windows at the pillars ringing the various spaces of the house, wooden screens to obscure the staircase and second floor, custom light fixtures, art glass ceiling panels, and five large doors with art glass lights to the eastern porch on the first floor. The second floor of the house has multiple bedrooms with a variety of Frank Lloyd Wright built-in and freestanding furniture, wooden trim, and multiple bathrooms. The house is further decorated with Japanese art pieces procured by Wright in Japan, as well as being heavily inspired by traditional Japanese architecture, with usage of shadow and light to obscure and highlight different features, as well as the general form of the house, with the wide eaves providing ample shade to the interior during the summer months, while still allowing light to easily enter the space during the darker winter months.

 

To the north of the main house is an approximately 90-foot-long pergola with evenly spaced brick pillars framing the tile walkway, decorative wooden trim on the ceiling at each column, light fixtures at each column, and a glass transom and a door with large glass lights and a narrow frame providing a nearly unobstructed view of the interior of the conservatory at the north end of the pergola, focusing the attention of visitors upon their entrance to the house, as the conservatory and pergola form a continual visual axis from the foyer to the statue of the Winged Victory of Samothrace that stands in the northern end of the conservatory. This entire section of the house was rebuilt during its restoration, having been demolished in the 1960s after falling into disrepair. The pergola features a gabled roof that terminates at the bonnet roof around the perimeter of the conservatory to the north and at the first floor hipped roof of the house to the south.

 

The conservatory sits at the north end of the pergola, and has a latin cross footprint, with a glass skylight roof with a gabled section running north-south and a pyramidal hipped section at the crossing. The skylight terminates at a parapet that surrounds it on all sides, which features distinctive and decorative “birdhouses” at the north and south ends, apparently intended to house Blue Martins, but were not designed appropriately for the specific needs of the species, and have thus never been occupied. Two of the birdhouses survived the decay and demolition of the original conservatory in the 1960s, and were prominently displayed atop a wall in front of the house until the restoration of the complex in 2007. The interior of the conservatory features only a few concrete planters flanking the walkways and below the large Winged Victory of Samothrace that sits in the northern alcove of the space, with this apparently not having been what the Martin family had in mind, leading to the erection of a prefabricated conventional greenhouse made of metal and glass to the west of the Carriage House shortly after the house’s completion. The conservatory utilizes the same small tile on the floor as other areas of the house, with suspended wooden trim frames breaking up the large void of the space into smaller sections, supporting the space’s light fixtures and carefully framing the planters, fountain, and sculpture.

 

To the west of the conservatory is the two-story Carriage House, which features a simple pyramidal hipped roof with wide overhanging eaves, recessed corner pillars with central sections featuring wrap-around bands of windows on the second floor, a large carriage door in the center of the south facade, flanked by two smaller pillars and two small windows, and a one-story rear wing with a hipped roof. The interior presently houses a gift shop, but is set up like the original structure, demolished in the 1960s, would have been, with horse stables, red brick walls, a utility sink, and a simple staircase to the upper floor.

 

The house complex was home to the Martin family until 1937, when, owing to financial difficulties brought on by the loss of the family fortune during the 1929 Black Friday stock market crash and Darwin D. Martin’s death in 1935, the house had become too difficult for the family to maintain, with the family abandoning the house, allowing it to deteriorate. Additionally, Isabelle Reidpath Martin, Darwin’s widow, did not like the house’s interior shadows, which made it difficult for her to see. D.R. Martin, Darwin’s son, tried to donate the house to the City of Buffalo and the State University of New York system for use as a library, but neither entity accepted the offer, and the house remained empty until 1946, when it was taken by the city due to back taxes. In 1951, the house was purchased by the Roman Catholic Diocese of Buffalo, which intended to convert the house into a summer retreat for priests, similar to the contemporaneous sale of Graycliff by the Martin family to the Piarists, a Catholic order. However, the property languished until 1955, when it was sold to architect Sebastian Tauriello, whom worked hard to save the architecturally significant and by-then endangered property, hoping the house would avoid the fate that had befallen the Larkin Administration Building five years prior. The house was subdivided into three apartments, with the carriage house, pergola, and conservatory demolished and the rear yard sold, and two uninspired apartment buildings with slapped-on Colonial Revival-style trim known as Jewett Gardens Apartments, were built to the rear of the house. In 1967, the University at Buffalo purchased the house, utilizing it as the university president’s residence, with the Barton House and Gardener’s Cottage being parceled off, both converted to function as independent single-family houses. The university attempted to repair the damage from years of neglect and did some work to keep the house functioning, modernizing portions of the interior and returning several pieces of original furniture to the house. The house would exist in this condition for the next half-century.

 

In 1975, the house was listed on the National Register of Historic Places, and in 1986, was listed as a National Historic Landmark. In 1992, the nonprofit Martin House Restoration Corporation was founded with the goal of eventually restoring the historically and architecturally significant complex, and opening it as a museum. In 1994, the organization purchased the Barton House, and had the Martin House donated by the University of Buffalo in 2002. The restoration of both houses began under the direction of Hamilton Houston Lownie Architects shortly thereafter, and the Jewett Gardens Apartments were demolished upon the acquisition of the site by the nonprofit around the turn of the millennium. In 2006, the Gardener’s cottage was purchased from private ownership, and work began to rebuild the lost Pergola, Conservatory, and Carriage House, which were completed in 2007. Additional work to restore the house continued over the next decade, restoring the various interior spaces, with extensive work being put in to restore the kitchen and bedrooms. Finally, in 2017, the last part of the house was restored, being the beautiful Wisteria Mosaic Fireplace between the dining room and foyer, which had been extensively altered. An addition to the grounds, located on the former rear yard of an adjacent house, is the contemporary, sleek glass and steel-clad Eleanor & Wilson Greatbatch Pavilion Visitor Center, designed by Toshiko Mori, with a cantilevered roof that appears to float and tapers to thin edges, with glass walls on three sides, which houses the visitor information desk, ticket sales, presentation space, a timeline of the Martin House’s history, and restrooms. The restoration of the house marks one of the first full reconstructions of a demolished Frank Lloyd Wright structure, and is one of several significant works by the architect in Buffalo, including three designs that were built posthumously in the early 21st Century - the Fontana Boat House in Front Park, the Tydol Filling Station at the Buffalo Transportation Pierce Arrow Museum, and the Blue Sky Mausoleum at Forest Lawn Cemetery, which was designed for the Martin family in 1928, but not built until 2004.

 

Today, the restored Darwin D. Martin House complex serves as a museum, allowing visitors to experience one of the largest Prairie-style complexes designed by Frank Lloyd Wright, faithfully restored to its circa 1907 appearance, giving visitors a sense of the genius and design philosophy of Wright.

Always difficult to get departure shots at Stansted especially if the sun is out.

Difficult to be sure with the sun behind them, but the bill shape and head shape when swimming seem to fit.

Finding clothes for me is the most difficult stressful part of my life. My shoulders are broad, my boobs are disproportionate to my waist, I'm tall, My feet are too big.. you name it. If a shirt fits my waist, it gaps at my chest.. if it fits my chest.. I am drowning in the rest of it. Pants are too short, or too long but too tight, too big in the legs when the waist fits, and I have a crotch wedgie. I'm pretty much discontent, dare I say irate and I don't even know why I try anymore.. but if I don't get new work clothes soon I'm going to lose it.

 

On my shit list today? Express and NY & Company. NY and Co was just disheartening, because I was into their prices but all their clothes make me look lumpy. It turns out I am not Ellen Pompeo. As for Express.. gouge your sizes a little more and hire snootier sales people.. I DARE YOU. I was even going to throw all my morals aside and buy your $70 pants, but No. No.

Famous for the use of this blue pigment. Incredibly difficult to photograph too!

I’m posting two photos of this hotel, even though I have posted photos of it before - it’s difficult to avoid capturing in any photos of the harbour in Folkestone since at fourteen storeys and 200 feet high it dominates the western end. Many local people dislike it, saying it is ‘not in keeping’ with the town. In actual fact I think it will complement the proposed new development of the seafront, but whether THAT is in ‘in keeping’ with the town is another matter! Anyway, here is its story….

 

This hotel is built on the site of the former Royal Pavilion Hotel that was built in 1843 and extensively refurbished in 1899. It was originally just the Pavilion Hotel and gained the ‘royal’ addition after either Queen Victoria or Prince Albert stayed there after inspecting troops at Shorncliffe barracks. During the 19th century, The Royal Pavilion was one of Folkestone’s top hotels with an impressive guest list of the rich and famous. In addition to various members of the royal family, other well known visitors to the Hotel were Charles Dickens, members of the Rothschild family and Sir Joseph Paxton.

  

But Folkestone’s tourist industry suffered badly from being so near to the Continent in the two World Wars. In WW1 it was the main embarkation port for troops crossing the Channel, and in WW2 it became a ‘closed town’. The War Office requisitioned the hotel after the Dunkirk evacuation in 1940 and didn’t relinquish it until 1945. It never reopened as a hotel again.

 

A Polish seaman stayed in the hotel at the start of WW2 while his asylum papers were processed. He later joined the Royal navy serving with distinction, and after the war’s end he returned and in 1960 bought the hotel from the Ministry of Defence, turning it into a residential home. The man’s name was Motyl Burstin. He promised to revamp the old hotel, the town’s oldest large hotel and the first to be lit by electricity, and speedily convert it to flatlets. In 1973 he demolished part of the old hotel and built the initial section of the current building – the half in the left in my photo. He originally called it the Motel Burstin, and had plans to turn the complex into one of the biggest conference centres in Europe. But the idea never took off and the new building accelerated the decline of the remaining original buildings to the extent that by 1980 it was commonly regarded as ‘a notorious seaside slum’, and there were widespread calls for the old buildings to be demolished and its residents moved elsewhere. Even Burstin said he wouldn’t house his mother there.

 

And so the old hotel, apart from one section that is incorporated into the ‘new’ hotel, was demolished and the extension you see, being that rectangular slab to the right of the ‘tower ‘ was built in 1982. The idea is that the building looks like one of the big cruise ships that regularly call at nearby Dover Harbour.

 

The hotel is now owned by the Britannia Group who added the word ‘Grand’ to the hotel’s name, and which in October 2019, was ranked Britain’s worst hotel chain for the seventh year running, Need I say more….

   

Willunga.

Like McLaren Vale white settlers started arriving here in 1839 and the town of Willunga is one of the oldest towns in SA outside of metropolitan Adelaide (other towns of similar age include Mt Barker, Nairne, and Gawler.) Willunga claims to be the oldest town outside of Adelaide but this is difficult to substantiate. The area was bought in 1839 by Edward Moore. He had a private subdivision for a town carried out in 1840. The first structure in the town was a brush and thatch hotel called the “Lincoln Inn Hotel” in 1840 but it was soon changed to the “Bush Inn “and then finally the Willunga Hotel in 1870. The hotel you can see today was built in 1870 at the time of this name change.

 

The second structure in the town was probably the first police station (1839/40) which collapsed or was demolished a few years later. (But it is possible that a couple of the rooms of the caretaker’s cottage in the police complex are from this first building). In 1843 the first police station was in such a poor state of repair that the police were transferred to Noarlunga! The first police station was then sold as a residence. In 1854 the government built a second police station and court house complex at Willunga. Stables and cells were added in 1864 and more rooms in 1872 and this is the structure you can see today. Willunga grew and needed a police station as it was the main staging point on the road from Adelaide to Encounter Bay. Apart from travellers the police for Victor Harbor stayed at the Willunga police station overnight on their way each week to man the police station at Victor Harbor. Perhaps indicative of the period when Willunga was settled it favoured saint’s names for street names e.g. St Peters; St Mathews; St Lukes; St James; St George; St Marys; St Judes; and St Andrews. In addition Willunga has a Chapel Street; Church Street and Church Road; and Kirk Street. The churches in this “ecclesiastical town” date as follows: St Stephen’s Church of England 1880; first Roman Catholic 1868; first Uniting Church was a Bible Christian Methodist Church in 1853. The first Anglican Church had an attached cemetery which has graves dating from 1850. The Bible Christian Church also had a Methodist cemetery.

 

Willunga has a number of buildings dating from the 1850s. These include the old school room built in 1854 in St Lukes Street. This simple Georgian style stone building was constructed for James Bassett as a school for boys. Note the fine rounded door arches, voussoirs and the 16 paned windows. Up to eighty seven boys were schooled at a time in this tiny building. Bassett died in 1874 and the boys of Willunga had a break of two years of schooling until the new state school opened in 1877(following the 1875 Free, Compulsory and Secular Education Act.) Basset’s building then became the local Council Chambers for some years. Like most buildings in the town, and many around Adelaide, Melbourne and Sydney, the slate roof for Basset’s School was supplied from the local slate quarries. Three quarries were soon operating. Edward Loud discovered slate on his property in 1840. Soon 12 families were mining the slate, for roofing tiles and the Bangor Quarry was in existence by 1842. The next quarry was known as Martin’s Quarry and operated from 1846. Another quarry, the third was established in 1856 and it survived the others. It did close several times when demand for slate declined, but then it became the Australia Slate Quarries Ltd in 1917, and continued for many years after this. One small slate quarry still operates today albeit on a very small basis. The village of Delabole near the quarries and several kilometres from Willunga closed around 1890 with the last building being vacated in 1968. Cornish immigrants were the main slate workers and up to 20,000 roof slates were shipped out of Port Willunga each week during the 1870s and 1880s. Willunga slate was used for hearths, door steps, roofing, and school blackboards. It was shipped from Port Willunga to Perth, Sydney and Melbourne.

 

Other early public buildings include the original post office and telegraph station and residence which was completed in 1857 as a single storey complex. The upper floor was added in 1865-67 and the slate roof was covered with iron. Away from the Main Street we will see the two storey residence built in 1855 for Mr Sara the owner of the Bangor Slate Quarry at number 17 St Lukes Terrace. It is noted for its fine wrought iron balcony and symmetry.

 

Almond cultivation did not begin in Willunga until 1901. The climatic conditions with higher humidity from afternoon sea breezes suited the almonds and made commercial cropping worthwhile. They became the major crop of the district and the Tourist Bureau of SA used the flowering almonds for tourism promotion from the 1940s. The first Willunga Almond Festival was held in 1969. It continues today despite few almonds being grown for commercial purposes. Vineyards have supplanted the almond tree as the major horticultural crop these days.

 

Difficult conditions, shooting almost straight up with little light. I was pretty happy to get this target bird, a first photo for the family for me.

Thera wall-paintings: the masterpieces of the Aegean Prehistory

Approximately 3,700 years ago, the cataclysmic eruption buried the town at Akrotiri in thick layers of volcanic material. The volcanic material covered all the buildings and frescos that adorned their interior. Archaeologists and conservators unearthed and restored thousands of fragments of frescoes, bring to light complete iconographic programs of the Bronze Age, something that was evident in Europe for the first time.

The wall-paintings culminate the high level of art that painting had reached at that period. Furthermore, they offer impressive insight into the islanders and their daily life as well as the natural and urban landscapes of Thera as well as other locations of the 17th century B.C. At the same time, a series of depictions are evident that are difficult to interpret as a modern viewer, which portray cult and ritual practices which formed immaterial structural bonds of the prehistoric community.

Private houses had at least one room decorated with wall-paintings, most commonly located on an upper storey. Frescoes in public buildings were more extensive in the surface areas and rooms they covered.

Two fresco compositions are juxtaposed in this exhibition: the whole iconographic programme of the private West House and only a selection of wall-paintings from the public building of Xeste 3 which form the largest iconographic synthesis of the Aegean.

The wall-paintings are displayed in their original order with no intervention of scenography in the museum area. They are portrayed as was intended by the prehistoric painters, as whole series of iconography in four separate areas: two of the West House and two of Xeste 3. The visitor can therefore walk through the four spaces and have an immediate and unobstructed view of the content and aesthetic value of the Theran masterpieces.

Built in 1903-1905, this Prairie-style mansion was designed by Frank Lloyd Wright for Larkin Company executive Darwin D. Martin, whom built the house as a way to bring his family, which had been scattered in various parts of the United States when his mother had died early in his childhood. The house was the culmination of immense personal wealth and professional success that Martin had enjoyed in his life despite his difficult childhood, starting as a soap seller in New York City, being hired by the Larkin Company in 1878, before moving to Buffalo and becoming the single office assistant to John D. Larkin in 1880, and in 1890, replaced Elbert Hubbard, who was a person that Martin immensely admired, as the Corporate Secretary of the Larkin Company. When the Larkin Company was seeking a designer for a major new office building for the company at the turn of the 20th Century, Martin, whom had witnessed Wright’s work in Chicago and Oak Park, wished to hire the architect as the designer of the new building, but needed to convince the skeptical John D. Larkin and other executives at the company of Wright’s suitability for the project. As a result, Martin decided to have Wright design his family estate. Darwin D. Martin became such a close friend of Wright that he commissioned the family’s summer house, Graycliff, located south of Buffalo on the shores of Lake Erie, to be designed by Wright in 1926, and spearheaded the effort to assist Wright with his finances when his personal residence, Taliesin, was threatened with foreclosure in 1927.

 

The main house is made up of four structures, those being the house itself, which sits at the prominent southeast corner of the property closest to the intersection of Summit Avenue and Jewett Parkway of any structure on the site, the pergola, which is a long, linear covered porch structure that runs northwards from the center of the house, the conservatory, which sits at the north end of the pergola and features a statue of the Winged Victory of Samothrace, which is visible from the front entrance to the house down the long visual axis created by the pergola, and the carriage house, which sits immediately west of the conservatory and behind the west wing of the house, enclosing the rear of the house’s main garden.

 

On the grounds of the mansion are two other houses, those being the Barton House, built at the northeast corner of the property along Summit Avenue to house Darwin D. Martin’s sister, Delta Martin Barton, and her husband, George F. Barton, which was the first structure to be built on the property and very visually similar to the main house, using the same type of bricks and incorporating many smaller versions of features found on the main house, and the Gardener’s cottage, built in 1909 to house gardeners who maintained the grounds of the property, which is the smallest and plainest of the three houses, which is sandwiched into a narrow strip of the property between two other houses, fronting Woodward Avenue to the west.

 

The main house features a buff roman brick exterior with raked horizontal mortar joints and filled in vertical joints, giving the masonry the appearance of being made of a series of solid horizontal bands with recessed joints, accentuating the horizontal emphasis of the house’s design and creating texture with shadows. The roof is hipped with wide overhanging eaves, with the gutters draining into downspouts that drop water into drain basins atop various one-story pillars at the corners of the house, with the roof having a T-shaped footprint above the second floor and three separate sections above the first floor, which wrap around the second floor to the south, west, and north, with the roof soaring above a porte-cochere to the west of the house, as well as a separate roof suspended above a porch to the east. The house’s roof is supported by pillars that sit near, but not at the corners of the building, with windows wrapping the corners. The windows are framed by stone sills and wooden trim, with some windows featuring stone lintels. The front door is obscured inside a recessed porch on the front facade, with the tile walkway to the door turning 90 degrees upon its approach to the doorway, a quite common feature of many of Wright’s houses at the time. The house is surrounded by a series of low brick walls with stone bases and stone caps, with sculptural decorative stone planters atop the pillars at the ends of many of these walls, with some of the planters containing carefully chosen decorative vegetation, and others serving as semi-hidden drainage basins for the adjacent one-story roofs.

 

Inside, the house features a foyer with a head-on view of the pergola and the conservatory to the north, simple but finely crafted wooden trim elements, the beautiful Wisteria Mosaic Fireplace between the foyer and dining room on the first floor that reflects light in different ways via various types of tile with different types of glazing, rough plaster painted a variety of colors, careful use of shadow to highlight certain elements while obscuring others, art glass windows featuring stained glass and clear glass panes in decorative patterns, wooden built ins and Frank Lloyd Wright-designed furnishings, a large kitchen with lots of white surfaces and wooden cabinets overlooking the garden, a living room with a vaulted ceiling and brick fireplace featuring an arched hearth opening, extensive use of expansion and compression via ceiling height to drive movement through the space, ventilation ducts that can be operated via decorative casement windows at the pillars ringing the various spaces of the house, wooden screens to obscure the staircase and second floor, custom light fixtures, art glass ceiling panels, and five large doors with art glass lights to the eastern porch on the first floor. The second floor of the house has multiple bedrooms with a variety of Frank Lloyd Wright built-in and freestanding furniture, wooden trim, and multiple bathrooms. The house is further decorated with Japanese art pieces procured by Wright in Japan, as well as being heavily inspired by traditional Japanese architecture, with usage of shadow and light to obscure and highlight different features, as well as the general form of the house, with the wide eaves providing ample shade to the interior during the summer months, while still allowing light to easily enter the space during the darker winter months.

 

To the north of the main house is an approximately 90-foot-long pergola with evenly spaced brick pillars framing the tile walkway, decorative wooden trim on the ceiling at each column, light fixtures at each column, and a glass transom and a door with large glass lights and a narrow frame providing a nearly unobstructed view of the interior of the conservatory at the north end of the pergola, focusing the attention of visitors upon their entrance to the house, as the conservatory and pergola form a continual visual axis from the foyer to the statue of the Winged Victory of Samothrace that stands in the northern end of the conservatory. This entire section of the house was rebuilt during its restoration, having been demolished in the 1960s after falling into disrepair. The pergola features a gabled roof that terminates at the bonnet roof around the perimeter of the conservatory to the north and at the first floor hipped roof of the house to the south.

 

The conservatory sits at the north end of the pergola, and has a latin cross footprint, with a glass skylight roof with a gabled section running north-south and a pyramidal hipped section at the crossing. The skylight terminates at a parapet that surrounds it on all sides, which features distinctive and decorative “birdhouses” at the north and south ends, apparently intended to house Blue Martins, but were not designed appropriately for the specific needs of the species, and have thus never been occupied. Two of the birdhouses survived the decay and demolition of the original conservatory in the 1960s, and were prominently displayed atop a wall in front of the house until the restoration of the complex in 2007. The interior of the conservatory features only a few concrete planters flanking the walkways and below the large Winged Victory of Samothrace that sits in the northern alcove of the space, with this apparently not having been what the Martin family had in mind, leading to the erection of a prefabricated conventional greenhouse made of metal and glass to the west of the Carriage House shortly after the house’s completion. The conservatory utilizes the same small tile on the floor as other areas of the house, with suspended wooden trim frames breaking up the large void of the space into smaller sections, supporting the space’s light fixtures and carefully framing the planters, fountain, and sculpture.

 

To the west of the conservatory is the two-story Carriage House, which features a simple pyramidal hipped roof with wide overhanging eaves, recessed corner pillars with central sections featuring wrap-around bands of windows on the second floor, a large carriage door in the center of the south facade, flanked by two smaller pillars and two small windows, and a one-story rear wing with a hipped roof. The interior presently houses a gift shop, but is set up like the original structure, demolished in the 1960s, would have been, with horse stables, red brick walls, a utility sink, and a simple staircase to the upper floor.

 

The house complex was home to the Martin family until 1937, when, owing to financial difficulties brought on by the loss of the family fortune during the 1929 Black Friday stock market crash and Darwin D. Martin’s death in 1935, the house had become too difficult for the family to maintain, with the family abandoning the house, allowing it to deteriorate. Additionally, Isabelle Reidpath Martin, Darwin’s widow, did not like the house’s interior shadows, which made it difficult for her to see. D.R. Martin, Darwin’s son, tried to donate the house to the City of Buffalo and the State University of New York system for use as a library, but neither entity accepted the offer, and the house remained empty until 1946, when it was taken by the city due to back taxes. In 1951, the house was purchased by the Roman Catholic Diocese of Buffalo, which intended to convert the house into a summer retreat for priests, similar to the contemporaneous sale of Graycliff by the Martin family to the Piarists, a Catholic order. However, the property languished until 1955, when it was sold to architect Sebastian Tauriello, whom worked hard to save the architecturally significant and by-then endangered property, hoping the house would avoid the fate that had befallen the Larkin Administration Building five years prior. The house was subdivided into three apartments, with the carriage house, pergola, and conservatory demolished and the rear yard sold, and two uninspired apartment buildings with slapped-on Colonial Revival-style trim known as Jewett Gardens Apartments, were built to the rear of the house. In 1967, the University at Buffalo purchased the house, utilizing it as the university president’s residence, with the Barton House and Gardener’s Cottage being parceled off, both converted to function as independent single-family houses. The university attempted to repair the damage from years of neglect and did some work to keep the house functioning, modernizing portions of the interior and returning several pieces of original furniture to the house. The house would exist in this condition for the next half-century.

 

In 1975, the house was listed on the National Register of Historic Places, and in 1986, was listed as a National Historic Landmark. In 1992, the nonprofit Martin House Restoration Corporation was founded with the goal of eventually restoring the historically and architecturally significant complex, and opening it as a museum. In 1994, the organization purchased the Barton House, and had the Martin House donated by the University of Buffalo in 2002. The restoration of both houses began under the direction of Hamilton Houston Lownie Architects shortly thereafter, and the Jewett Gardens Apartments were demolished upon the acquisition of the site by the nonprofit around the turn of the millennium. In 2006, the Gardener’s cottage was purchased from private ownership, and work began to rebuild the lost Pergola, Conservatory, and Carriage House, which were completed in 2007. Additional work to restore the house continued over the next decade, restoring the various interior spaces, with extensive work being put in to restore the kitchen and bedrooms. Finally, in 2017, the last part of the house was restored, being the beautiful Wisteria Mosaic Fireplace between the dining room and foyer, which had been extensively altered. An addition to the grounds, located on the former rear yard of an adjacent house, is the contemporary, sleek glass and steel-clad Eleanor & Wilson Greatbatch Pavilion Visitor Center, designed by Toshiko Mori, with a cantilevered roof that appears to float and tapers to thin edges, with glass walls on three sides, which houses the visitor information desk, ticket sales, presentation space, a timeline of the Martin House’s history, and restrooms. The restoration of the house marks one of the first full reconstructions of a demolished Frank Lloyd Wright structure, and is one of several significant works by the architect in Buffalo, including three designs that were built posthumously in the early 21st Century - the Fontana Boat House in Front Park, the Tydol Filling Station at the Buffalo Transportation Pierce Arrow Museum, and the Blue Sky Mausoleum at Forest Lawn Cemetery, which was designed for the Martin family in 1928, but not built until 2004.

 

Today, the restored Darwin D. Martin House complex serves as a museum, allowing visitors to experience one of the largest Prairie-style complexes designed by Frank Lloyd Wright, faithfully restored to its circa 1907 appearance, giving visitors a sense of the genius and design philosophy of Wright.

This week, it was difficult to avoid discussions about the opening of Egypt's first alcohol-free hotel in Hurghada. Hurghada, a major tourist city along the Red Sea has some of the most beautiful beaches in Southern Egypt. Not only is this new hotel alcohol free, but it also houses a woman's only section in the hotel. Of course, this leads to much gossip and speculation about the future of tourism in Egypt. Is this the next trend of tourism? Will the bikini, or even women, be next to be forbidden from these beaches?

 

It all began with a steam-driven car: bulky, heavy, ugly and difficult to get moving. This set the tone for the future of Dampf Kraft Wagen, which excelled at not excelling. Famed (or rather notorious) for its lack of adventurous design and mediocre engines, DKW sought improvement in 1932 through a merger with Horch, Audi and Wanderer to create Auto-Union. It was the harsh economic reality of the times that forced the Germans to consider this huge conglomerate, although all four brands kept their name and their identity. For DKW this meant various (but not 50) shades of grey. Moreover, its vehicles were as bland as the company’s image. DKW built masses of small two-stroke cars that were mockingly known as ‘Duitse Kinder Wagens’ (German Children’s Cars). Things did not get appreciably better after the Second World War, with the company still producing new models that looked old before they were launched. The type 1000 was a typical example. It was the only saloon car that ever bore the name Auto-Union on its bodywork and the very first with the four interlocking rings on the shield on its grille. It was this run of the run-of-the-mill vehicle that the new owners, Daimler-Benz, tried to jazz up by launching the 1000 SP. The suffix stood for Spezial and not for Sport, because this coupé was anything but sporty. At a push, this last ever West German two-stroke model could generate 55 horsepower and reach a top speed of 140 kilometres per hour (with the wind behind it). No ‘Vorsprung durch Technik’ yet. That being said, the 1000 SP at least had its looks going for it. Its sloping lines, tail fins, open-mouth radiator grille and smallish headlights gave it the appearance of a shark, albeit a sad one. This was another car with a mocking nickname: ‘Baby Thunderbird’, a reference to the more muscular Ford it attempted to resemble. DKW eventually had 5,004 units of the coupé version built by Baur in Stuttgart, a company that for many years had crafted top-class coachwork for BMW. Less than a thousand units of the later cabriolet version were made.

 

Mahy added this damaged shark dating from 1960 to his collection in 1977. It cost him peanuts, since at that time the SP 1000 was very definitely not in demand. Its production had been terminated abruptly in 1965, when Auto-Union was taken over by Volkswagen. The new owners had very different plans for the four rings.

 

981 cc

3 In-line 2-stroke

55 hp

 

Mahy - a Family of Cars

09/09/2021 - 31/10/2021

 

Vynckier Site

Nieuwevaart 51-53

Gent

Belgium

 

This weekend was Heritage and Ride & Stride weekend, when many churches are open.

 

So, a grand tour round Kent's most difficult was planned and executed, with this being the first church of the day open, after four strike outs.

 

St Alphege is just the chancel of a larger church, so there isn't much to see, or room inside, but I got my shots and declined my first cuppa of the day.

 

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Hidden from the road and accessible only by footpath, this 13th century gem is a remarkable survivor. It is the chancel of the medieval church of Seasalter, the rest of which was demolished when the new church of St Alphege was built in what is now Whitstable. The west wall of flint is in contrast to the rubble construction of the medieval work and its lancet windows. Inside, all is squashed together but they even managed to get a proper organ in! High in the west wall is a lovely window by Lawrence Lee depicting St Alphege whose body rested in the previous church which stood out where the River Swale washes the shore today. This old church is still used and well loved by its congregation who now also have a brand new (2007) church a few hundred yards away for there regular services.

 

www.kentchurches.info/church.asp?p=Seasalter

 

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THE LIBERTY AND PARISH OF SEASALTER.

THIS liberty lies adjoining to the parish of Hernehill and hundred of Boughton Blean, north eastward, being so named from its near vicinity to the sea. (fn. 1)

 

The LIBERTY AND PARISH of Seasalter lies in an obscure out of the way situation, bounded by the sea northward, but the large tract of marshes which adjoin it westward, as well as the badness of the water, make it very unhealthy. The east and southern parts are mostly coppice wood, and the soil a deep clay. The church stands on the knoll of a hill, nearly in the middle of the parish, below which, westward, it is all marsh land to the sea shore, not far from which the few houses stand which make the village of Seasalter. There are forty-six houses in this parish, most of which are in Whitstaple-street, great part of which is within the bounds of it, and over part of which the borough of Harwich claims. There is an oyster fishery on the shore here, the grounds of which, called the Pollard, are an appendage to the manor of Seasalter, and as such belong to the dean and chapter of Canterbury, who demise them to seven fishermen or free dredgermen of Seasalter, at a certain yearly rent. In December, 1763, a live whale was driven on shore on Seasalter flats, which was about fifty-six feet long. The manor of Seasalter has the privilege of four fairs yearly, on the four principal feasts in the year; but there have not been any held for some years.

 

The MANOR OF SEASALTER was given, before the Norman conquest, to the priory of Christ-church, in Canterbury, but by whom, I have no where found; and it continued part of the possessions of it at the time of taking the survey of Domesday, in which record it is thus entered:

 

In Borowart lath, there lies a small borough named Sesaltre, which properly belongs to the kitchen of the archbishop. One named Blize held it of the monks. In demesne there is one carucate, and forty-eight borderers with one carucate. There is a church and eight fisheries, with a rent of twenty-five shillings. Wood for the pannage of ten hogs. In the time of king Edward the Confessor, and afterwards, it was worth twenty-five shillings, and now one hundred shillings.

 

After which, this manor appears to have been let to ferme by the prior and convent, to Roger de Wadenhale, in king Henry the IId.'s reign, at the yearly rent of six pounds, with a reservation of all royal fish, wrec, &c. and afterwards to Clemencia, daughter of Henry de Hanifeld, at that of ten marcs, which rent was afterwards raised to twenty pounds per annum. In 1494, prior Thomas Goldstone caused a new mansion, or court-lodge to be built here, and at the rectory he rebuilt all the edifices, except the barn. In which situa tion this manor continued with the priory till its dissolution, in the 31st year of king Henry VIII. when it was surrendered into the king's hands, and was by his dotation-charter, in his 33d year, settled on his newfounded dean and chapter of Canterbury, with whom the inheritance still continues. (fn. 2)

 

A court leet and court baron is regularly held by the dean and chapter for this manor; but the demesne lands, as well as the rectory or parsonage of the church, were lately demised on a beneficial lease to Isaac Rutton, M. D. of Ashford, who died in 1792, whose descendants assigned them to Mr. William Baldock, brewer, of Canterbury, and they were again assigned by him in 1798, to Mr. King, of Whitstaple. (fn. 3)

 

ELYNDENNE, or Ellenden, as it is now written, is a small manor, situated at the southern boundary of this parish, among the woods adjoining to the ville of Dunkirk, within the bounds of which, one half of the house, as well as part of the lands are situated, though in the deeds belonging to this manor, it is constantly described as within this parish and Whitstaple. It was once the property of a family of its own name, one of whom, John Elyndenne, gave it to the abbot and convent of Faversham, as appeared by the lerger book of that abbey, (fn. 4) with which it staid till its dissolution, anno 30 Henry VIII. when this manor came, with the rest of its estates, into the king's hands, who in his 35th year granted it to Thomas Ardern, gent. of Faversham, to hold in capite, (fn. 5) and he that year passed it away to John Needham, whose son, of the same name, alienated it, in the 32d year of queen Elizabeth, to Michael Beresford, esq. of Westerham, and he soon after conveyed it to Sir George Newman, LL.D. in whose descendants, who bore for their arms, Or, a fess dancette, gules, between three eagles, sable, (fn. 6) it continued till it was alienated to St. Leger, and Sir John St. Leger, in the reign of William and Mary, passed it away to Sir Henry Furnese, bart. of Waldershare, who died possessed of it in 1712, but his grandson Sir Henry Furnese, bart. dying in 1735, under age and unmarried, this, among the rest of his estates, became vested in his three sisters, coheirs of their father, in equal shares in coparcenary, in tail general, and on a partition anno 9 George II. this manor was allotted, among others, to Anne the eldest daughter, wife of John, viscount St. John, whose grandson the right hon. George St. John, lord viscount Bolingbrooke, sold it in 1791 to Mr. John Daniels, of Whitstaple, and he in 1793 sold it to Mr. Hayward, of the Black Friars, Canterbury, who dying in the year 1794, his widow is the present possessor of it.

 

Charities.

THERE have been given to the use of the poor of this parish, five acres of land, late occupied by Fenner, of the annual produce of 3l. a field of three acres, called the Peters field, of the annual produce of 2l. 6s. four acres of land, in two pieces, of the annual produce of 4l. and two acres of woodland, sold in 1785 at eighteen years growth for 6l. sundry yearly annuities, of 2s. 6d. of 40s paid by the parish of Whitstaple, and of 12s. paid by Mrs Gillow.

 

The poor constantly maintained are about twenty, casually one hundred.

 

THIS PARISH is within the ECCLESIASTICAL JURISDICTION of the diocese of Canterbury, and deanry of Westbere.

 

The church, which is dedicated to St. Alphage, is small, consisting of only one isle and a chancel, having a low pointed turret of wood at the west end, in which hangs one bell. There is no memorial or inscription in it. In the north window of the isle are some small remains of painted glass. There are two hatchments in the isle, one, Argent, two bends wavy, on a chief, gules, three estoiles, or; the other the same, impaling, Paly bendy, or, and sable, a bend, counterchanged, which were for the family of Taylor, who once owned lands in this parish, and lie buried in this church. There is a gallery at the west end.

 

By the great storm, which happened on Jan. 1, 1779, there was discovered among the beach on the sea shore, at Codhams corner, about half a mile westward of the present church, the stone foundations of a large long buildings, lying due east and west, supposed to have been the remains of the antient church of Seasalter. Many human bones were likewise uncovered, by the shifting of the beach, both within and about it, all of which that could be found, were collected together and buried in the church-yard of Seasalter; but those which have been since uncovered remain at this time sticking up an end among the beach.

 

¶This church was always appendant to the manor of Seasalter, belonging to the priory of Christ church, to which it was appropriated in 1236, for the maintenance of the monks there, and was by the archbishop afterwards allotted to the almonry. In which state it continued till the dissolution of the priory in the 31st year of Henry VIII. when it came into the king's hands, who settled it, with the advowson of the vicarage and the manor, by his dotation-charter, in his 33d year, on his new-founded dean and chapter of Canterbury, part of whose possessions they still continue.

 

In the 8th year of Richard II. anno 1384, the vicarage of this church was not, on account of the smallness of its income, taxed to the tenth. It is valued in the king's books at 11l. but it is now a discharged living, of the clear yearly certified value of 25l. 19s. 8d. In 1588 here were communicants seventy-six. In 1640 the same, and it was then valued at 60l.

 

Among the archives of the dean and chapter is an examination relating to the bounds of the parishes of Seasalter and Hernehill, anno 1481, and another taken the same year by the archbishop's commissary. (fn. 7)

 

www.british-history.ac.uk/survey-kent/vol8/pp499-504

 

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A liberty was an English unit originating in the Middle Ages, traditionally defined as an area in which regalian right was revoked and where the land was held by a mesne lord (i.e. an area in which rights reserved to the king had been devolved into private hands). It later became a unit of local government administration.[1]

 

Liberties were areas of widely variable extent which were independent of the usual system of hundreds and boroughs for a number of different reasons, usually to do with peculiarities of tenure. Because of their tenurial rather than geographical origin, the areas covered by liberties could either be widely scattered across a county or limited to an area smaller than a single parish: an example of the former is Fordington Liberty, and of the latter, the Liberty of Waybayouse, both in Dorset.

 

In northern England, the liberty of Bowland was one of the larger tenurial configurations covering some ten manors, eight townships and four parishes under the sway of a single feudal lord, the Lord of Bowland, whose customary title is Lord of the Fells.[2][3] Up until 1660, such lords would have been lords paramount.

 

Legislation passed in 1836 ended the temporal jurisdiction of the Archbishop of York and the Bishop of Ely in several liberties, and the Liberties Act 1850 permitted the merging of liberties in their counties. By 1867, only a handful remained: Ely, Havering-atte-Bower, St Albans, Peterborough, Ripon and Haverfordwest. St Albans was subsequently joined to the county of Hertfordshire in 1875.

 

The Local Government Act 1888 led to the ending of the special jurisdictions in April 1889: the Isle of Ely and Soke of Peterborough became administrative counties, while the three remaining liberties were united to their surrounding counties.

 

en.wikipedia.org/wiki/Liberty_(division)

www.twitter.com/Memoire2cite St-Etienne cité de Beaulieu le Rond-Point - l'architecture des 50's-1266 lgts arch Farat/Gouyon/Hur constr 1952-55 - l'1 des 6 1er grand-ensemble HLM de Françe Patrimoine du XXeme siecle - A partir des années 1950, Saint-Étienne se voit confrontée à une double difficulté : un parc immobilier particulièrement médiocre (20 % de taudis, 56 % de logements médiocres) et une forte croissance démographique accompagnée d'un afflux d'une main d'oeuvre issue d'Afrique du Nord. Ainsi, de nombreux grands ensembles sont construits dans les quartiers périphériques à partir des années 1950 (Beaulieu, Marandinière, La Métare, etc.). Saint-Étienne atteint alors son apogée démographique : 220 000 habitants en 1968. Le territoire s'agrandit en 1973 avec l'absorption des communes de Saint-Victor et Terrenoire et l'association avec Rochetaillée. Les Trente Glorieuses et la société de consommation bénéficient encore à Saint-Étienne, Manufrance en constitue le meilleur exemple. Les conflits coloniaux entretiennent la production d'armes. A partir des années 1960, Saint-Étienne n'échappe pas à la crise : concentration des entreprises, concurrence du pétrole et du gaz au détriment du charbon, concurrence de l'Asie dans le textile. Le puits Couriot ferme en 1973, Creusot-Loire en 1985, et tout un symbole : Manufrance en 1980. Pourtant, les industries mécaniques subsistent.

 

La création d'une université, le développement de grandes écoles, l'installation d'une maison de la culture, de la Comédie de Saint-Étienne, dans les années 1960, effacent progressivement l'image traditionnelle de la cité-usine. La ville connaît alors une stabilité politique, plutôt au centre avec les maires de Fraissinette et Durafour.

 

A partir des années 1970, vient le temps de la désindustrialisation et des reconversions. La friche de Manufrance, plus grande d'Europe, est reconvertie dans les années 1990 et abrite le Centre des congrès, la Chambre de commerce et d'industrie, une partie de l'École des mines, etc. Un exemple emblématique : le musée de la Mine s'installe au Puits Couriot.

 

La ville, marquée par une tradition industrielle très forte, doit aujourd'hui vivre une mutation économique en profitant d'un environnement technologique favorable avec des leaders mondiaux (industrie de pointe dans l'optique, textile de haute technologie) et des établissements d'enseignement supérieur (École Telecom, École des Mines). La ville, héritière d'une tradition de savoir-faire et du second tissu de PME/PMI de France, compte également sur le design. Elle est ainsi devenue "Ville creative design Unesco", seule ville française.

 

- La Palle, c'est Beaulieu IV, à cette époque là, l'on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959 ! L'effort est gigantesque. Le quartier de la Palle réalisé de mai 1967 à mars 1970, comprenait 1049 lgts du studio au T6, répartis sur 12 barres, dont 3 pour la rue Colette, le groupe de la Palle sera le seul groupe de logements sociaux que comprendra la Métare en 1967, le reste ne sera que des copropriétées nommée BEAULIEU V, qui elles, seront construite en "Accession a la Propriété"(il s'averrera plus tard un échec, bref..) de 1962 à 1973, en 3 opérations succesives de 725 lgts, de 549 & 518 lgts, çe sur le versant dominant le parc de l'Europe (voir mes photos d'Ito Josué qui à photographié les constructions de nos quartiers Stéphanois lors des 30 glorieuses, tirées de ses livres, qui me passionne & me font voyagé dans le temps..) - l'Opération de Construction - BEAULIEU IV - un concept de nos G.E. spéçifique à nos 30 Glorieuses de rendre Jolie çe qui jadis, ne l'etait pas, voir plu, fautes aux guerres ... "les chantiers de l'O.P.A.C." de 1962 à 1972* (à savoir 1962 à 1966 pour le groupe de Colette, apres 1966 le reste ne sera que de la copropriété*, mais relevant toujours de la même équipe d'architectes, une dixaine tout de même Farat/Gouyon/Bertholon & d'autres, Edouard Hur lui à été tres important sur la 1ere tranche de Beaulieu, soit beaulieu1 sur la CAF et les 2 tours en copropriété une de 17 etage & l'autre de 15, du 7 et 11 rue de la Métare 42100 ,une construction de 1971 à 1974 ),içi la derniere tranche des constructions, la suite & la fin ! - Voiçi la Métare I, II, et III., retour sur son histoire .... La ville de St-Etienne Métropole & l'ETAT à choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne...Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville. C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de grandes barres d'habitations. Le collectif étant de mode , nous continuons...

 

A cette époque la France va connaître une rupture architecturale phénoménale avec l'apparition des premiers grands ensembles de Beaulieu la Marandiniere Montchovet, la Métare; Montreynaud, la Cotonne , Tarentaize, Bel-Air, la Dame Blanche, Econor, Montplaisir, Terrenoire les hauts et le bas, la Pérrotiere Maugara, et jusquà Firminy pour nos grands-ensembles... La Métare, c'était les Bois du Four , avec son furan... un ensemble de choses et d'histoire qui font et fonde çe lieu qui n'était que campagne y à 62 ans...Rochetaillé et son chateau de 2000 ans, son gouffre d'enfer, arf, dominait largement cet endroit ^^ Saint-Etienne sera l'une des villes Symboles de cette rupture des 1954... On à aussi la Cité Castor à seulement 200 metres de là , la premiere de toutes nos cités CASTOR de Françe.... Vous savez.. ses fameux Pavillons de pierre, d'apres guerre..qu'on a tant réclamé ... des pavillons de type annees 60, plus qu'un succes avec la loi Loucher par içi , & partout ailleurs..Je dirais pas que nous sommes dans l'excellençe mais honnétémment nous sommes bien noté..@ l'Architecture du Forez de l'Ondaine et du Gier.^^ En effet le Forez, la Loire le département ,et bien c'est tout une histoire de l'Architecture de l'industrialisation de nombreux secteurs d'activitées , de compétençes , d'Architectes et pas n'importes lesquels....A bon entendeur ... Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 .

 

Un modèle de l'urbanisme des années 1950.

 

Beaulieu-Montchovet:

 

Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :

 

www.ina.fr/video/LXF99004401 . Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

 

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.

 

(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,

 

"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -

 

l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement

 

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986

 

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche. La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.

 

La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/.../visite-de-francois-mitterrand...

 

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand. Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.

 

1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..

 

Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

 

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches. Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.

 

Beaulieu I: le projet d'urbanisme

 

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

 

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

 

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

 

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

 

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

 

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971

 

Le quartier:

 

Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.

 

A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995. Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :

 

Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.

 

La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.

 

Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.

 

Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.

 

Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.

 

La crise du logement:

 

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

 

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

 

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie. Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

 

Une barre d’habitation innovante

 

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

 

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.

 

Conception et réalisation d’un quartier entier

 

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

 

Un projet pharaonique

 

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.

 

L’avis de l’architecte

 

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -

 

- Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

 

Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

 

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.

 

Que prévoit-on pour la reconstruction?

 

Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.

 

Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?

 

C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.

 

C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

 

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.

 

Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?

 

Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.

 

Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

 

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!

 

On croit rêver...

 

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...

 

Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?

 

Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.

 

L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.

 

Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants. Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...

 

En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.

 

Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I? Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.

 

Pourquoi cette différence?

 

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.

 

Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?

 

Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.

 

Dans quels domaines?

 

Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.

 

Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon.

 

Le futur Centre-Deux...

 

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

 

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

 

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

 

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

 

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

 

Culturellement, la ville est aussi très active...

 

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

 

La population comprend-elle cette volonté?

 

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.

 

Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC96100417 @ “ L’urbanisme des possibles ”Pourquoi dire des grands ensembles qu’ils sont des terres d’avenir ? www.youtube.com/playlist...... le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.

 

www.twitter.com/Memoire2cite LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles.

 

Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM

 

dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne».

 

Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise. Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un

 

Meccano de béton et d’acier.

 

« Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition.

 

Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces,

 

situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type

 

« duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée. Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait. L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou encore des bâtiments d’habitation à Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés. Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000. Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire des habitants du quartier. Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de

 

Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002.

 

Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la

 

Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label

 

«Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990.

 

Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier.

 

Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence».

 

Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs.

 

L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).

 

Une histoire des grands ensembles?

 

Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

 

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phie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens,

 

géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près – Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à la présentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et le devenir des grands ensembles.

 

La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,

 

sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental. De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation

 

urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment

 

les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?

 

Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands

 

ensembles, Créaphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

 

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

 

Les enjeux du projet

 

À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:

 

■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:

 

– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus

 

à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,d’en faire des éléments de partage, de réflexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs représentations et leurs réflexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées devaient définir précisément: ● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;

 

● les actions à court, moyen et long terme;

 

● les modalités de leur déroulement.

 

Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans la vie du quartier. Ont été mis en œuvre:

 

● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commundes modalités de leur participation au projet.

 

● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté

 

d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;

 

● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillisauprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.

 

« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

 

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

 

Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer

 

comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.

 

Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faireun travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de

 

Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.

 

De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions

 

Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition éditoriale de qualité. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:

 

● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,des moments de rencontre entre habitants du quartier et résid

 

A ray of sunlight hits the water surface in an angle of 32 degrees. The depth of the water is 48 cm. What happens to the angle of that ray of sunlight? What happens to that ray of sunlight if there is a mirror ...

www.twitter.com/Memoire2cite St-Etienne cité de Beaulieu le Rond-Point - l'architecture des 50's-1266 lgts arch Farat/Gouyon/Hur constr 1952-55 - l'1 des 6 1er grand-ensemble HLM de Françe Patrimoine du XXeme siecle - A partir des années 1950, Saint-Étienne se voit confrontée à une double difficulté : un parc immobilier particulièrement médiocre (20 % de taudis, 56 % de logements médiocres) et une forte croissance démographique accompagnée d'un afflux d'une main d'oeuvre issue d'Afrique du Nord. Ainsi, de nombreux grands ensembles sont construits dans les quartiers périphériques à partir des années 1950 (Beaulieu, Marandinière, La Métare, etc.). Saint-Étienne atteint alors son apogée démographique : 220 000 habitants en 1968. Le territoire s'agrandit en 1973 avec l'absorption des communes de Saint-Victor et Terrenoire et l'association avec Rochetaillée. Les Trente Glorieuses et la société de consommation bénéficient encore à Saint-Étienne, Manufrance en constitue le meilleur exemple. Les conflits coloniaux entretiennent la production d'armes. A partir des années 1960, Saint-Étienne n'échappe pas à la crise : concentration des entreprises, concurrence du pétrole et du gaz au détriment du charbon, concurrence de l'Asie dans le textile. Le puits Couriot ferme en 1973, Creusot-Loire en 1985, et tout un symbole : Manufrance en 1980. Pourtant, les industries mécaniques subsistent.

 

La création d'une université, le développement de grandes écoles, l'installation d'une maison de la culture, de la Comédie de Saint-Étienne, dans les années 1960, effacent progressivement l'image traditionnelle de la cité-usine. La ville connaît alors une stabilité politique, plutôt au centre avec les maires de Fraissinette et Durafour.

 

A partir des années 1970, vient le temps de la désindustrialisation et des reconversions. La friche de Manufrance, plus grande d'Europe, est reconvertie dans les années 1990 et abrite le Centre des congrès, la Chambre de commerce et d'industrie, une partie de l'École des mines, etc. Un exemple emblématique : le musée de la Mine s'installe au Puits Couriot.

 

La ville, marquée par une tradition industrielle très forte, doit aujourd'hui vivre une mutation économique en profitant d'un environnement technologique favorable avec des leaders mondiaux (industrie de pointe dans l'optique, textile de haute technologie) et des établissements d'enseignement supérieur (École Telecom, École des Mines). La ville, héritière d'une tradition de savoir-faire et du second tissu de PME/PMI de France, compte également sur le design. Elle est ainsi devenue "Ville creative design Unesco", seule ville française.

 

- La Palle, c'est Beaulieu IV, à cette époque là, l'on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959 ! L'effort est gigantesque. Le quartier de la Palle réalisé de mai 1967 à mars 1970, comprenait 1049 lgts du studio au T6, répartis sur 12 barres, dont 3 pour la rue Colette, le groupe de la Palle sera le seul groupe de logements sociaux que comprendra la Métare en 1967, le reste ne sera que des copropriétées nommée BEAULIEU V, qui elles, seront construite en "Accession a la Propriété"(il s'averrera plus tard un échec, bref..) de 1962 à 1973, en 3 opérations succesives de 725 lgts, de 549 & 518 lgts, çe sur le versant dominant le parc de l'Europe (voir mes photos d'Ito Josué qui à photographié les constructions de nos quartiers Stéphanois lors des 30 glorieuses, tirées de ses livres, qui me passionne & me font voyagé dans le temps..) - l'Opération de Construction - BEAULIEU IV - un concept de nos G.E. spéçifique à nos 30 Glorieuses de rendre Jolie çe qui jadis, ne l'etait pas, voir plu, fautes aux guerres ... "les chantiers de l'O.P.A.C." de 1962 à 1972* (à savoir 1962 à 1966 pour le groupe de Colette, apres 1966 le reste ne sera que de la copropriété*, mais relevant toujours de la même équipe d'architectes, une dixaine tout de même Farat/Gouyon/Bertholon & d'autres, Edouard Hur lui à été tres important sur la 1ere tranche de Beaulieu, soit beaulieu1 sur la CAF et les 2 tours en copropriété une de 17 etage & l'autre de 15, du 7 et 11 rue de la Métare 42100 ,une construction de 1971 à 1974 ),içi la derniere tranche des constructions, la suite & la fin ! - Voiçi la Métare I, II, et III., retour sur son histoire .... La ville de St-Etienne Métropole & l'ETAT à choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne...Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville. C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de grandes barres d'habitations. Le collectif étant de mode , nous continuons...

 

A cette époque la France va connaître une rupture architecturale phénoménale avec l'apparition des premiers grands ensembles de Beaulieu la Marandiniere Montchovet, la Métare; Montreynaud, la Cotonne , Tarentaize, Bel-Air, la Dame Blanche, Econor, Montplaisir, Terrenoire les hauts et le bas, la Pérrotiere Maugara, et jusquà Firminy pour nos grands-ensembles... La Métare, c'était les Bois du Four , avec son furan... un ensemble de choses et d'histoire qui font et fonde çe lieu qui n'était que campagne y à 62 ans...Rochetaillé et son chateau de 2000 ans, son gouffre d'enfer, arf, dominait largement cet endroit ^^ Saint-Etienne sera l'une des villes Symboles de cette rupture des 1954... On à aussi la Cité Castor à seulement 200 metres de là , la premiere de toutes nos cités CASTOR de Françe.... Vous savez.. ses fameux Pavillons de pierre, d'apres guerre..qu'on a tant réclamé ... des pavillons de type annees 60, plus qu'un succes avec la loi Loucher par içi , & partout ailleurs..Je dirais pas que nous sommes dans l'excellençe mais honnétémment nous sommes bien noté..@ l'Architecture du Forez de l'Ondaine et du Gier.^^ En effet le Forez, la Loire le département ,et bien c'est tout une histoire de l'Architecture de l'industrialisation de nombreux secteurs d'activitées , de compétençes , d'Architectes et pas n'importes lesquels....A bon entendeur ... Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 .

 

Un modèle de l'urbanisme des années 1950.

 

Beaulieu-Montchovet:

 

Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :

 

www.ina.fr/video/LXF99004401 . Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

 

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.

 

(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,

 

"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -

 

l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement

 

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986

 

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche. La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.

 

La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/.../visite-de-francois-mitterrand...

 

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand. Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.

 

1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..

 

Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

 

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches. Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.

 

Beaulieu I: le projet d'urbanisme

 

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

 

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

 

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

 

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

 

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

 

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971

 

Le quartier:

 

Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.

 

A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995. Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :

 

Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.

 

La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.

 

Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.

 

Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.

 

Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.

 

La crise du logement:

 

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

 

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

 

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie. Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

 

Une barre d’habitation innovante

 

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

 

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.

 

Conception et réalisation d’un quartier entier

 

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

 

Un projet pharaonique

 

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.

 

L’avis de l’architecte

 

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -

 

- Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

 

Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

 

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.

 

Que prévoit-on pour la reconstruction?

 

Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.

 

Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?

 

C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.

 

C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

 

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.

 

Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?

 

Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.

 

Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

 

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!

 

On croit rêver...

 

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...

 

Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?

 

Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.

 

L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.

 

Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants. Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...

 

En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.

 

Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I? Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.

 

Pourquoi cette différence?

 

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.

 

Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?

 

Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.

 

Dans quels domaines?

 

Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.

 

Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon.

 

Le futur Centre-Deux...

 

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

 

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

 

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

 

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

 

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

 

Culturellement, la ville est aussi très active...

 

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

 

La population comprend-elle cette volonté?

 

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.

 

Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC96100417 @ “ L’urbanisme des possibles ”Pourquoi dire des grands ensembles qu’ils sont des terres d’avenir ? www.youtube.com/playlist...... le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.

 

www.twitter.com/Memoire2cite LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles.

 

Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM

 

dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne».

 

Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise. Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un

 

Meccano de béton et d’acier.

 

« Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition.

 

Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces,

 

situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type

 

« duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée. Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait. L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou encore des bâtiments d’habitation à Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés. Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000. Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire des habitants du quartier. Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de

 

Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002.

 

Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la

 

Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label

 

«Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990.

 

Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier.

 

Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence».

 

Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs.

 

L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).

 

Une histoire des grands ensembles?

 

Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

 

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

 

phie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens,

 

géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près – Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à la présentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et le devenir des grands ensembles.

 

La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,

 

sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental. De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation

 

urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment

 

les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?

 

Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands

 

ensembles, Créaphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

 

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

 

Les enjeux du projet

 

À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:

 

■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:

 

– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus

 

à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,d’en faire des éléments de partage, de réflexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs représentations et leurs réflexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées devaient définir précisément: ● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;

 

● les actions à court, moyen et long terme;

 

● les modalités de leur déroulement.

 

Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans la vie du quartier. Ont été mis en œuvre:

 

● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commundes modalités de leur participation au projet.

 

● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté

 

d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;

 

● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillisauprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.

 

« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

 

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

 

Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer

 

comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.

 

Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faireun travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de

 

Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.

 

De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions

 

Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition éditoriale de qualité. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:

 

● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,des moments de rencontre entre habitants du quartier et résid

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SUN SHINES IN THE NIGHT

Sassi punnu mausoleum got Solar Energy

Every year thousands of peoples from various parts of Sindh, Baluchistan and Punjab gather at the shrine of Sassi and Punnu in Singher village to attend a 3 days carnival. Singher village is , 52 Kilometers away from Hub town. Singher means chain, as the village is surrounded by the chain of hills where it is believed that Sassi and Punnu were buried under a landslide.

Before the monsoon a carnival organizing committee receives donation from the Baloch tribal chiefs of Sindh and Balochistan to bear the expenditures of the event. Collected funds are mostly used for providing food, water and accommodation to all the devotees there. Sufi Faqirs (singers) from Sindh, Balochistan and Punjab travel to perform songs on the occasion to pay homage to Sassi Punnu, the popular tragic romance of Sindh and Balochistan. Besides folk songs, a traditional Sindhi game malakhro similar to Japanese wrestling sumo also attracts a large number of the people to come there.

 

Lands from mountains with old graves scattered in the area and rainy water ways are quite difficult to cross for the travellers. Despite this, devotees, males and females, travel long distance to visit the site the entire year. For the local people, camel is the only means of transport and people gather there during the occasion.

 

There is only one well, which is useful for the communities otherwise the entire area underground water level is unsafe for human consumption. In case the area receives monsoon rains the people use rainy water from ponds.

 

For the benefit of peoples living in surroundings as well as devotees who visit during carnival and over the year, Masood Lohar, country Manager UNDP, GEF small grant program decided to use solar energy for providing clean and safe water and lighting on the mausoleum.

 

On 30th May 2015, Shaan Technologies Private Limited installed a 3 HP Solar Powered pump on a 250 ft deep well that is located near the tomb. Operating on a 3 kilowatt solar panel bank this pump provide 30 Gallon water per minutes & eliminates requirement of diesel generator operated pump that organizing committee previously used to supply water during the festival.

 

Now solar pump serves as a continuous source of clean water without any additional cost. A water tank is provided to store pumped water. This tank helped as a 24 hours ready source of water for the local people.

 

In addition to that 2 solar powered floodlights were also installed in front yard of tomb. These 14 watt LED lights runs on a 35 watt solar panel that provide sufficient power to run LED lamps up to 12 hours. Dusk to Dawn photo sensors is also used in the system that automatically turns on the light just before the sunset and turns off at dawn. This project was financed by the UNDP GEF Small grant program. Lodhie foundation contributed 10% cost of the project under its poverty alleviation initiative.

  

Project Summary

 

Location: Sassi Punnu Moseleum, Singher Village, Near Hub Dam, Baluchistan

Coordinates: 25°18'41"N 66°53'21"E

Nearby cities: Karachi, Hub City, Sonmiani / Winder city

Initiated By: UNDP, GEF Small Grant Program in association of Lodhie Foundation

Implemented by: Shaan Technologies Private Limited Karachi

Implantation Date: 30Th May 2015

Equipment installed:

(1) One 3HP DC Submersible water pump with 3KW Solar panels and Pump Controller

(2) Two Solar Powered LED Floodlights

Beneficiaries: Up to 2500 people living in the Singher village and surroundings

    

Folktale of Sassi & Punnu

 

Sassi Punnu is a famous folktale of love told in the length and breadth of Sindh, Pakistan. The story is about a faithful wife who is ready to undergo all kinds of troubles that would come her way while seeking her beloved husband who was separated from her by the rivals

Sassi was the daughter of a Brahman Hindu Rajah from Rohri . Upon Sassui's birth, astrologers predicted that she was a curse for the royal family’s prestige. The Raja ordered that the child be put in a wooden box and thrown in the Sindhu, present day’s river Indus. However, she was saved by a washer-man belonging to Bhanbhor, near Gharo district, Thatta . The washer-man raised her as his own daughter.

When Sassui became a young girl, she was as beautiful as the fairies of heaven. Stories of her beauty reached Punhun a prince from Kech Makran Balochistan and he became desperate to meet Sassi. The handsome young Prince therefore travelled to Bhambore. He sent his clothes to Sassi's father (a washerman) so that he could catch a glimpse of Sassi. When he visited the washerman's house, they fell in love at first sight. Sassui's father was dispirited, hoping that Sassi would marry a washerman and no one else. He asked Punnhun to prove that he was worthy of Sassui by passing the test as a washerman. Punnhun agreed to prove his love. While washing, he tore all the clothes as, being a prince, he had never washed any clothes; he thus failed the agreement. But before he returned those clothes, he hid gold coins in the pockets of all the clothes, hoping this would keep the villagers quiet. The trick worked, and Sassui's father agreed to the marriage.

At last Punnu (Punhoon) married her. However, his father, Ari, the King of Ketch, did not like his son getting married to a low-caste girl, so he instructed his other sons to go to Bhanbhor and bring back Punnu at any cost. They visited Punnu as his guests and during the night they intoxicated him and his wife. Later, they put their brother on one of the camels and left. When Sassi woke up in the morning, she was shocked to find Punnu missing and all his brothers gone. She understood their trickery. She left Bhambhor immediately to Kech Makran on foot in search of him. The Kech Makran is located along the Makran Coastal Highway in Baluchistan, Pakistan.

After crossing Pab Mountain, she reached the Harho range. She could not proceed further when her path was blocked by the Phor River. So she started retracing her steps. Soon she was accosted by a beastly goatherd who intended to molest her. Sassi prayed to God for protection. Immediately the ground below her feet started caving in like quicksand and she disappeared within seconds. Seeing the miracle, the goatherd repented sincerely, and to make amends for his misconduct, he made a grave in the site and became its custodian.

Punnu found no peace of mind at Kech. He languished and soon became an invalid. Under the circumstances, his father allowed him to return to Bhambhor.

During his return journey, Punnu happened to pass by the site where Sassi had met her death. When the goatherd came to know his story, he told him as to what had happened to Sassi. Punnu was beside himself on hearing the horrible news.

He prayed to God to unite him with Sassi. Again the ground became quicksand and he soon disappeared into the bowels of the earth. So came to an end the tragic love story of Sassi and Punnu. The legendary grave still exists in this valley.

The famous Sufi saint and poet Shah Abdul Latif Bhittai sings this historic tale in his sufi poetry “Shah jo Risalo” as an example of eternal love and union with Divine.

Sassi’s resting place is said to be about 45 miles away in the Pub range to the west of Karachi. A local man of some importance constructed a simple mausoleum in 1980 over the joint grave of Sassi and Punnu. It is often visited by tourists.

By Dave Palmer

 

LOS ANGELES — The nationwide cost of graffiti crime is difficult to determine. The organization Keep America Beautiful, Inc., estimates the damage at one to three dollars per person annually. That works out to about a billion dollars a year in graffiti crime.

 

In the greater Los Angeles neighborhood, the damage estimate for a variety of organizations, cities and counties is more than $30 million annually.

 

In 2009, the U.S. Army Corps of Engineers, Los Angeles District received funds from the American Recovery and Reinvestment Act. Included in the act was nearly $6.5 million to ensure structural integrity, remove graffiti and manage vegetation along the Los Angeles River.

 

"In some cases, clean-up crews use high-pressure water or other media to remove the toxic paint," said Sgt. Maj. Jeffrey E. Koontz, security officer for the District. "The preferred method along a waterway is for hazardous-material crews to dam and capture all the paint and water runoff to keep it out of the riverbed."

 

One tag in the “burner” category proved just too big to remove safely so the work was done using waterway-safe paint to cover the graffiti, Koontz added.

 

A “burner” is any large scale tag and this was a giant at nearly 2000 feet long and 60 feet high. Tag, synonymous with graffiti, has its own meaning; a stylized signature usually simple and one color. Throw Up is a more elaborate tag and Bombing, like the name implies, hits many targets.

 

No matter the name, defacing property, is a crime and when it is Corps property, federal property, it is considered vandalism and if the damage is more than $400 it is a felony punishable by imprisonment in state prison or county jail. The charge for the preferred method, removal, is expensive at roughly $38 a square foot. The damage can get to the felony level very quickly.

 

Koontz has been working these issues here for nearly 10 years. He has observed an advantage the District has in the prosecution of these cases.

 

“When I represent the District in these cases it puts a face, a victim to the crime,” he said. “I’ve testified and have been on several arrest warrant operations for vandals suspected of damaging District property; they are shocked to see a Soldier standing there, as a victim of the crime.”

 

As these cases are prosecuted, the damages awarded are not always at the preferred mediation level however, the defendant is required to pay restitution. This restitution is returned to the District through the court system and the funds are used to reimburse the operating and maintenance funding which is used to abate the graffiti at our District O&M flood risk management projects.

 

With 226,000 square miles in four states and 420 miles of Southern California shoreline from Morro Bay to the Mexican border, District property, unfortunately, can be a prime target.

 

To learn more about graffiti crime check out these links:

Graffiti Busters

Graffiti Hurts

LA's Most Wanted Graffiti Taggers

LAPD Operation Clean Sweep

 

Like to help? Partner with the Los Angeles County Sheriff's Department and Metropolitan Transportation by volunteering to help deputies fight vandalism, fare evasion & more. Call 213.922.3689 or Email graffititsb@lasd.org

 

www.twitter.com/Memoire2cite -“ L’urbanisme des possibles ”Pourquoi dire des grands ensembles qu’ils sont des terres d’avenir ? www.youtube.com/playlist?list=PLaaQ2crb2Yoi0aqvbpHthqOowQ... Parce que la fréquentation régulière de ces quartiers m’a amené à y voir autre chose que des territoires à problèmes. Habiter les grands ensembles, c’est habiter la ville. Rarement

la ville-centre, celle du Paris haussmannien ou de la ville autrefois intra-muros, mais la ville tout

de même, un territoire souvent diffus, faible, pas toujours reconnaissable, mais où habite finalement aujourd’hui la majorité des urbains. Les grands ensembles font partie de cet assemblage d’entités autonomes, issues de conceptions rarement hasardeuses, mais pas forcément articulées les unes aux autres. Ils se distinguent du territoire urbanisé par leur masse, leur dimension,

parfois leur ordonnancement. C’est très clair quand on survole une ville depuis

un avion : les barres et les tours des grands ensembles émergent au milieu des

nappes de pavillons, des galettes commerciales et des infrastructures routières.

Pour autant, ils n’organisent ni ne structurent le territoire, comme l’espéraient

leurs concepteurs à l’origine. Ils sont juste plus grands.

Les grands ensembles appartiennent au paysage générique et banal de la banlieue.

Ils en sont même devenus des éléments constitutifs. A ce titre, les barres et les

tours nous parlent d’autre chose que d’habitat ou de difficultés sociales. Bien sûr,

ces immeubles ont tendance à accueillir une population souvent défavorisée, mal

intégrée aux réseaux de production et d’emploi. Bien sûr, les modes de vie et les

relations sociales y sont parfois plus durs et plus violents qu’ailleurs. Mais on ne

peut réduire les grands ensembles à ces difficultés. Leurs situations se rapportent

en effet à une condition beaucoup plus large qui est celle de la banlieue dans sa

globalité, soit la part majoritaire de la condition urbaine actuelle.

Intervenir dans les grands ensembles implique donc de penser aujourd’hui cette

nouvelle condition. Comme l’habiter ? Comment y développer une activité ?

Comment y affronter la précarité énergétique ? Les grands ensembles constituent

un formidable territoire pour aborder ces questions, ils disposent d’un formidable

gisement pour penser la ville de demain. Regarder un territoire, une nécéssité avant toute

transformation

6 | L’urbanisme des possibles

En 2012, le Ministère de la Culture nous a confié, à Ken Rabin et moi-même,

le commissariat et la scénographie d’une exposition itinérante de photographies

sur les grands ensembles. Cette initiative revient à Eric Langereau, directeur de

l’ESAM de Caen, l’Ecole supérieure d’art et de médias qui a accueilli l’exposition

pour la première fois.

L’exposition présente les œuvres d’une dizaine de photographes qui, de 1960

à nos jours, ont porté un regard sur les grands

ensembles. Les œuvres de ces photographes sont

riches d’émotions mais aussi d’enseignements car

la manière d’observer un site ou une situation est

absolument déterminante dans la manière de penser

leur transformation. Et le regard de ces artistesphotographes nous aide à dépasser l’héritage des

fausses représentations.

Au travers de cette exposition, nous avons essayé d’élever les grands ensembles

au rang d’objets dignes de considération. Non pas tant des objets de patrimoine

– dans le sens où il faudrait les conserver, s’interdire de les démolir – mais comme

des objets à la fois importants dans l’histoire d’après la Seconde guerre mondiale

et marquants dans le territoire. Des objets qu’il convient encore d’apprendre à

regarder. Le grand ensemble à l’origine : une promesse de modernité et de confort

Dès la fin des années 1950, la Caisse des dépôts s’impose comme le plus important

constructeur de logements en France. Son rôle est essentiel dans le développement

du modèle du grand ensemble. Chacune des opérations qu’elle livre fait l’objet

d’une mission photographique.

Essentiellement réalisées par Jean Biaugeaud, les images promotionnelles qui en

résultent témoignent de la formidable promesse de cette production à grande

échelle : un nouvel habitat égalitaire, une nouvelle organisation du territoire,

le tout soumis à un objectif essentiel, celui de résoudre la crise du logement. A

l’époque, l’enjeu, c’était d’abriter des gens qui travaillent. Ce qu’il faut retenir,

et ça me paraît extrêmement important par rapport à la situation actuelle dans

laquelle on se trouve aujourd’hui, c’est que le grand ensemble était fait pour loger

des salariés qui ne travaillaient pas sur place. Un lieu où on régénérait en quelque

sorte la force de travail. Le confort du logement participait à cette régénération.

Une vie nouvelle, une vie de pionniers

La vie collective des grands ensembles est très intense durant les premières années.

Les habitants s’engagent dans des mouvements d’éducation populaire et de

jeunesse et des associations. Beaucoup d’entre eux militent au parti communiste.

De 1959 à 1969, le photographe Jacques Windenberger habite Sarcelles. Il s’attache

alors à décrire la vie collective très intense dans cette cité encore en chantier, les

solidarités entre voisins aussi bien que les douceurs familiales.

Ses reportages décrivent avec fidélité la vie de ces pionniers qui inventent de

nouveaux modes de vie collectifs. Une vie un peu à l’écart, mais qui reste accrochée

à la société par le lien du travail.Une question identitaire

Les grands ensembles accueillent dès l’origine une importante communauté de

pieds-noirs et d’immigrés. Ce cosmopolitisme reste une caractéristique forte de

ces quartiers. Certains d’entre eux comptent aujourd’hui plus d’une trentaine de

nationalités différentes.

Né en banlieue parisienne, de père algérien et de mère française, le photographe

Bruno Boudjelal fait une série de clichés bouleversants sur le quotidien de plusieurs

générations de femmes d’origine algérienne.

A la fois journaux intimes et reportages sur les conditions de vie, ces séries

formalisent le trouble identitaire que peut ressentir la première génération des

enfants nés des grands ensembles.

Les grands ensembles se sont fondus dans le territoire

Commandées en 2010 par la Direction générale des patrimoines, les vues aériennes

de l’américain Alex MacLean témoignent de la manière dont quelques grands

ensembles emblématiques de la région parisienne perdurent.

Le photographe nous montre ici comme les barres et les tours ont perdu de leur

monumentalité. Les bâtiments, comme le sol, se sont usés. Les populations se sont

renouvelées. Les grandes dimensions de ces quartiers d’habitation, encore inédites

à l’époque de leur construction, ne se discernent plus dans l’hétérogénéité des

masses de la banlieue. De l’ambition initiale, il ne reste que le visage impersonnel

de ces innombrables fenêtres et une fascination mêlée d’inquiétude devant un

effacement si assumé de toute trace d’individualité.

De plus en plus, le grand ensemble et la ville se confondent. L’un et l’autre sont

immergés dans une urbanité spatiale et culturelle de plus en plus diffuse et

homogèneUn paysage en perpetuelle métamorphose

Le photographe Christian Siloé fonde un récit à partir des chantiers – de la

démolition à la reconstruction – d’une cité de Montereau-Fault-Yonne. On

y voit des grues héroïques déchiqueter les restes puissants de structures

d’immeubles. On y voit aussi les chantiers de pavillons qui viennent

reconquérir le paysage des barres et des tours démolies pour générer un

paysage reconnaissable de lotissement.

Les grands ensembles, ce sont des paysages en métamorphose. C’est

énorme, c’est grand, c’est solide, c’est en béton, mais c’est aussi très

fragile. On les a construit, on les a réhabilité, on les a re-réhabilité, on les

a partiellement démoli, on y a reconstruit d’autres logements, …

Cette fragilité est aujourd’hui inscrite dans le paysage et la culture de

la banlieue. Depuis les

grandes démolitions à

l’explosif des années

80-90, tout le monde

sait que les grands

ensembles sont en

sursis, qu’ils peuvent

disparaître à tout

moment.

Un univers d’idées reçues

Les œuvres de Mohamed Bourouissa rassemblent, dans des mises en

scène soigneuses, les signifiants de la culture des cités : squat de hall,

regroupement en pied d’immeubles, destruction de voiture sur parking,

affrontement entre jeunes sur trottoir...

En faisant appel au vocabulaire noble des tableaux maniéristes

(composition, lumière, pose, cadrage), l’artiste-photographe hisse

les idées reçues au rang de mythe. Parce que la banlieue et les grands

ensembles, c’est aussi ces regards, ces gestes, ces manières d’être en

groupe, ou simplement les uns avec les autres dans des espaces très petits

alors que, juste à côté, il y a des étendues immenses.

Cette chorégraphie des corps, des gestes et des regards – inquiétante pour

certains – est bien sûr liée à l’architecture des grands ensembles. On ne

peut l’ignorer lorsqu’il s’agit de penser aujourd’hui leur devenir.

Entre solitude et promiscuité

Le photographe Cyrus Cornut ne pose pas simplement son regard sur les

grands ensembles, mais sur l’ensemble de la banlieue parisienne.

Ses photographies nous montrent un rapport très particulier des indivi

-

dus aux grands espaces, à l’horizon. Les personnages paraissent petits et

isolés au milieu d’un paysage de fenêtres anonymes et de blocs gigan

-

tesques, au sein desquels on vit très près les uns des autres.

Cette disproportion entre solitude et promiscuité, ce sont bien sûr les

grands ensembles qui l’ont installé. Mais elle s’est étendu depuis à l’en

-

semble des territoires sub- et péri-urbains.

C’est extrêmement important de considérer que cette affaire des grands

ensembles ne se limite pas simplement aux périmètres dit « ZUS », qu’ils

ne se distinguent pas de ce vaste paysage qu’est devenu la ville, la ville

dès que l’on s’éloigne de son centre historique.

Que nous apprennent ces photographies ?

La promesse égalitaire qui fonde l’origine des grands ensembles a-t-elle

entièrement disparue ? L’intensité de la vie collective s’est-elle substituée

à la seule violence des rapports humains ? Peut-on réduire les barres et les

tours aux seuls stigmates du colonialisme et du communautarisme iden

-

titaire ? Ces photographies montrent que l’histoire des grands ensembles

est bien plus complexe et qu’ils disposent de bien d’autres atouts. Car le

propre des grands ensembles est qu’ils restent les héritiers de la politique

étatique, planificatrice et égalitaire des Trente Glorieuses tout en étant

devenus poreux au territoire qui les entoure. Et c’est justement ce carac

-

tère double qui fait des grands ensembles des terres d’avenir : des terres

mieux adaptées aux conditions économiques et sociétales d’aujourd’hui,

des terres également propices au renouvellement des pratiques de projet.

Le potentiel des espaces verts

Les grandes étendues des espaces verts qui caractérisent la plupart de

ces quartiers témoignent de cette ambigüité. À l’origine, les grands en

-

sembles reposaient sur un certain nombre de principes affirmés. Le pre

-

mier consistait à implanter les constructions au milieu de vastes étendues

paysagères, apportant ainsi l’air, la lumière et la nature au plus près des

logements. François Parfait, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, avait alors

déclaré que ces espaces verts devaient relever d’un statut particulier :

celui de service public. Ce statut à part, qui ne relevait ni du domaine

public ni du domaine privé, n’a jamais vu le jour. Les espaces verts n’ont

jamais trouvé leurs usages et sont restés des lieux d’interdiction, difficiles

à gérer. Des lieux d’inquiétude mais aussi des lieux coûteux en entretien

pour les locataires, les copropriétaires et les collectivités locales.

À partir des années 1980-90, on a commencé à introduire un autre modèle

en aménageant des rues et en distinguant l’espace public de l’espace privé. De

fait, on a simplifié un certain nombre de questions posées depuis l’origine. Les

espaces verts ont été découpés en parcelles. Puis on a mis des clôtures. Et ces

espaces verts, très généreux au départ, que sont-ils devenus ? Essentiellement

des jardins de vue. On a créé des espaces verts privés, morcelés, plus petits, gérés

par les bailleurs sociaux mais toujours sans usage. On a gagné un espace public,

clairement délimité – le plus souvent, les clôtures servent davantage à délimiter

la rue qu’une entité résidentielle – mais, là encore, celui-ci a rarement trouvé

d’autres usages que ceux de la circulation et du stationnement.

Avec les opérations de rénovation urbaine, nous avons découvert que les grands

ensembles pouvaient accueillir un foncier privé, dédié à de nouveaux types

d’habitats privés, générant ainsi une certaine mixité sociale. Pour autant, les

espaces verts résidentiels sont restés des jardins de vue tandis que les espaces

publics sont demeurés des rues circulantes. Est-ce le seul avenir pour ces espaces

verts ? N’y a-t-il pas d’autres hypothèses à envisager ? En élargissant la focale,

on découvre d’autres vocations possibles. Je pense par exemple à des pratiques

solidaires et locales ou à des filières économiques courtes pouvant associer

les habitants ou les actifs logés à proximité. Car ce qui caractérise les grands

ensembles, et que l’on oublie bien souvent, c’est leur ancrage dans le territoire.

De par les liens fusionnels qu’ils entretiennent avec la banlieue, comme évoquée

plus haut. Mais aussi du fait du chômage qui touche souvent plus leurs habitants.

Car si la vocation première des grands ensembles consistait à loger une population

salariée, celle-ci est aujourd’hui d’accueillir des résidents qui font bien plus qu’y

habiter.

Les habitants ont pris de l’avance

Dans de nombreux quartiers périphériques, les habitants exploitent les espaces

libres dont ils disposent pour inventer de nouveaux usages, parfois collectives ainsi

que de nouvelles activités économiques, qualifiées le plus souvent d’informelles (à

ne pas confondre avec souterraines qui désignent le commerce de biens illicites).

C’est le cas tout particulièrement des résidents de nombreux pavillons qui ont

su exploiter les potentiels de leurs garages, de leurs jardins ou d’une partie de

leurs rez-de-chaussée. Ne peut-on imaginer un tel potentiel de « capacitation »

(empowerment) dans les espaces verts des grands ensembles ? Ces surfaces de

pleine terre qui s’étendent au pied des barres et des tours, encombrantes pour

les gestionnaires et les pouvoirs publics, ne pourraient-il pas profiter aujourd’hui

pleinement aux habitants ? Les espaces verts contribueraient alors à faire advenir

de nouvelles modalités de travail, dans l’esprit de ce que Jeremy Rifkin a appelé

la « Troisième révolution industrielle ». En ces temps incertains, où se prépare

une probable pénurie énergétique, les grands ensembles auraient alors toutes les

chances de devenir les porteurs d’une nouvelle promesse. Créer un parc d’initiatives à Toulouse

À Toulouse, dans le quartier de Bagatelle, nous travaillons sur un grand territoire

de 365 hectares, aussi grand que le centre-ville. Celui-ci est bordé par la rocade, la

Garonne et un boulevard de ceinture du centre-ville. Il comprend notamment cinq

quartiers d’habitat social : Bagatelle, La Faourette, Papus, Tabar et Bordelongue.

Sur ce projet de renouvellement urbain, nous abordons plusieurs échelles,

plusieurs temporalités. Nous élaborons un schéma directeur, aménageons un

certain nombre d’espaces publics et accompagnons, en tant qu’urbaniste-conseil,

toutes les opérations.

Ce territoire est constitué de petites « poches » de quelques centaines de logements

sociaux, de pavillons et de copropriétés construits, pour l’essentiel dans les années

1950 et 1960. Chaque « poche » s’est implantée sur une assiette foncière provenant

de la réunion de plusieurs parcelles maraîchères. On a des isolats, des sortes de

successions de petites unités placées les unes à côté des autres. Pour l’architecte

Candilis, auteur du Mirail, l’aménagement de ces quartiers juxtaposés, c’est l’antimodèle.

Est-ce que c’est l’anti-modèle ? Je n’en suis pas si sûr. Parce que la proximité

de toutes ces « poches » est d’une grande richesse. Une des choses les plus

frappantes, c’est le contraste entre les secteurs de grands ensembles et les secteurs

pavillonnaires. Bien que disposant de très vastes espaces verts, les abords des

premiers restent peu investis par les habitants tandis que les maisons débordent

d’usages économiques et associatifs.

Ce contraste nous a beaucoup interrogés. Nous pensions naïvement, avant d’explorer le site, que les secteurs pavillonnaires

n’avaient d’autres fonctions que résidentielles, que leur capacité d’évolution

restait, de fait, très limité. Nous avons découvert des quartiers très vivants, les

activités dans et aux abords des maisons ne cessant de changer, de se transformer.

Et on a commencé à imaginer des choses.

Il se trouve que ce territoire est entièrement soumis à un impératif majeur, le plan

d’exposition au bruit, celui-ci se trouvant dans l’axe des pistes de l’aéroport. La

stratégie de densification n’était donc pas de mise. Les vides n’ayant pas de valeur

foncière, ils pouvaient être mis à profit pour offrir aux habitants des avantages

comparables à ceux des pavillons.

Ainsi, plutôt que de diviser, comme ailleurs, les espaces verts, nous avons choisi

de les amplifier, de les réunir. Dans le quartier de Bagatelle en particulier, nous

avons constitué une entité large et généreuse de 4 hectares, la reconstruction

de l’offre de logements étant reportée de

part et d’autre.

Mais quelle affectation proposer à ce

parc sans alourdir encore les charges

des locataires et de la collectivité ?

Cet enjeu était d’autant plus crucial

que la proportion était d’espaces verts

était devenue, dans ce quartier, très

importante. Un calcul nous a paru éloquent. Il s’agit du nombre de mères carrés par

logement. Si on compare le quartier de Bagatelle avec le centre-ville de Toulouse,

ce ratio était multiplié par quatre.

Mais dès lors que ce parc s’ouvrait aux initiatives des habitants, ce ratio pouvait

diminuer. Au vu de ce qui se passe dans les pavillons, on n’a pas souhaité se

cantonner aux jardins familiaux ou partagés. Ce parc est devenu le parc des

possibles, un parc capable accueillir les initiatives économiques, énergétiques,

agricoles, alimentaires, culturelles, ludiques et sportives des habitants. Les

porteurs de projets disposent d’un morceau de terrain, d’une parcelle, pour une

durée déterminée. Le sol reste propriété de la collectivité, mais il devient, pour

une bonne part, autogéré.

La constitution d’une trame facilite ensuite les connexions à des systèmes de

partage et de coproduction.

Cette hypothèse n’est pas tout à fait nouvelle. Nous pensons notamment à Andrea

Branzi qui a poursuivi, depuis les utopies d’Archizoom dans les années 1960,

une réflexion sur « l’urbanisation faible ». Le dessein de la ville n’étant plus en

mesure d’être planifié, la trame constitue un système ouvert, capable de mettre

en relation des noyaux d’activités éparses, extensifs ou graduels. Nous sommes

loin du modèle de la ZAC. Parole à...

Pierre Vandenbrouck et Julia Golovanoff

Créer, par la trame urbaine, des pages de liberté

Dans le quartier de Bagatelle, il y a eu beaucoup de démolitions, qui ont eu pour

effet de créer du vide.

Nous avons commencé notre travail sur cette question.

Que pouvions nous en faire ? Que faire de tous ces petits espaces, souvent sans

affectation, sans fonction ? Résidentialiser ? Créer des jardins de copropriété ?

Plutôt que de faire des jardins de copropriété surdimensionnés, nous avons

proposé de regrouper, de rassembler tous ces fragments de terrains libres pour

faire un ensemble sur lequel on puisse imaginer des choses et créer un projet.

Nous avons saisi l’opportunité d’utiliser l’espace laissé par les démolitions pour

relier deux espaces verts existants, actuellement enclavés, pour créer un grand

parc qui ferait quatre hectares et permettrait de renouveler l’image du quartier

de Bagatelle.

Mais on ne voulait pas seulement proposer un parc, public et entièrement géré par

la collectivité où toutes les activités seraient assurées et encadrées par le service

public. On pensait qu’il y avait matière à proposer autre chose, plus adapté aux

besoins du quartier. L’idée que l’on a proposée était d’apposer sur ce grand espace

une trame, structure capable d’accueillir des espaces de liberté.

Cette trame, c’était aussi l’occasion de caractériser très fortement l’espace et

de créer une sorte de structure suffisamment forte pour qu’elle puisse, tout en

existant, accueillir une grande variété d’usages.

L’idée n’était pas d’imposer quelque chose de rigide, mais de voir toute la liberté

qu’offre une trame et tout ce qu’elle peut accueillir de différent.

Des jardins plus ouverts

Tout le parc a été divisé par cette trame, en parcelles.

Le mot parcelle nous convenait bien, parce que la parcelle, c’est la petite partie

d’un tout. Et on imagine que tout y est possible, en fait. Et puis on aimait

bien aussi le mot parcelle qui désignait au Moyen-âge un petit morceau d’une

demeure seigneuriale, mise à la disposition d’un serf, et que celui-ci cultivait,

entretenait et dont il se nourrissait. Ici, il ne s’agit pas d’un seigneur ou d’un

serf, mais d’une collectivité et d’une sorte de sous-locataire qui serait un usager

ou une association. Alors on imagine que cela pourrait s’organiser un peu comme

les jardins partagés, mais de façon plus ouverte car l’idée est que les parcelles ne

soient pas forcément des jardins. Elles peuvent être autre chose. Quoi ? On ne le sait pas, mais on se doute bien que les futurs usagers auront beaucoup d’idées

à proposer. On imagine que pour obtenir une parcelle, un habitant, un groupe

d’habitants ou une association puissent proposer un usage et que cette initiative

soit choisie pour son intérêt, pour ce qu’elle peut apporter aux habitants, pour ce

qu’elle peut apporter au quartier en général.

Tout le parc est divisé en parcelles de 200 mètres carrés, surface qui a été choisie

parce que dans 200 mètres carrés, on peut faire des choses très variées.

On ne sait pas ce qu’il y aura dans ces parcelles. On imagine. On peut imaginer

mille choses. Ces parcelles ne sont pas toutes privatisées. Il y a aussi des parcelles

publiques parce que si la ville ne gère pas tout, n’entretient pas tout, il y a aussi

l’idée que la collectivité ne se désintéresse pas de son sol. Et une part de l’espace

public doit rester porteuse de tous les usages possibles, sans appropriation possible.

Dans le cadre d’une préfiguration du futur parc, on a planté des espaces qui

permettent aussi de tester spatialement la taille des parcelles, de voir ce que

ça veut dire d’avoir des parcelles de cette surface sur ces terrains. L’idée est

qu’on prépare le futur. Les habitants, les associations peuvent commencer à se

demander : « Mais, qu’est-ce que j’aimerais faire si j’avais un sol disponible en

extérieur ? ». C’est une chose importante, car les habitants des pavillons ont un

jardin, un garage, alors que les habitants des immeubles collectifs n’ont que leurs

logements. Ils n’ont peut être jamais espéré pouvoir bénéficier d’un sol, prêté par

la collectivité.

Nous, on trace une trame qui peut accueillir les idées de tous les habitants, du

quartier comme d’ailleurs.

Car généralement plus on aménage un espace, moins on a le droit d’y faire de

choses, moins on a confiance dans l’usager et finalement tous les usages qui

s’écartent de ce qui a été prévu sont considérés comme déviants.

C’est finalement dommage de voir que la générosité des pouvoirs publics ou

l’attention portée par les concepteurs sur les espaces publics soient à ce point

réduits une fois les aménagements réalisés.

Ce parc de Toulouse avec ses parcelles, parle aussi de l’usager et de sa place dans

l’espace. Si on synthétise, dans l’histoire des parcs, on a les Tuileries où l’usager

est spectateur d’une nature mathématique, ordonnancée et parfaite. Les Buttes

Chaumont ensuite, c’est la même chose, sauf que c’est un bout de nature qui

est importé à l’intérieur de la ville. On s’isole de la ville et on admire la nature.

C’est dans le Parc de la Villette qu’on a commencé à s’asseoir dans l’herbe, ce

qui paraissait encore un sacrilège dans beaucoup de jardins parisiens. En fait, on

imagine qu’avec ces parcelles, nous allons passer à une autre phase, où on pourrait

s’emparer du sol et en faire quelque chose. Parole à...

Eric Amanou

Je vais vous raconter, comment chargé de la dimension sociale du projet, nous

avons mis en œuvre toute la dimension participative autour de ces intentions.

Au début du projet, nous avions deux intuitions. La première, celle d’un grand parc

de quatre hectares devant relier trois secteurs de Bagatelle, aujourd’hui repliés sur

eux-mêmes. Notre deuxième intuition, c’était de ne pas faire un parc d’agrément,

comme il en existe déjà à Toulouse, notamment dans le quartier voisin de La

Faourette.

On arrive avec quelques idées comme l’agriculture urbaine ou des initiatives

culturelles. On n’en sait pas plus que ça. Cela suffit pour organiser des rencontres

avec les habitants et recueillir leurs réactions.

Nous décidons d’aller vers les habitants, pas par une réunion publique, mais là où

ils sont. Et sur une semaine, on organise une quinzaine de temps de rencontres.

On discute, on demande aux bailleurs de nous organiser des rencontres en pied

d’immeuble avec des locataires, on va voir les personnes âgées, on va sur le marché,

à la brocante, à la sortie des écoles. On rencontre des jeunes enfants dans les

centres d’animation. En tout, c’est une quinzaine de rencontres, au cours desquels

on a dialogué avec 350 habitants, commerçants, associatifs qui nourrissent les

intentions du parc.

De ces libres discussions, où la tendance qui s’exprimait était un parc conciliant

fonction d’agrément, nature en ville et activités

partagées, on a réussi à dégager certains

éléments de fonctionnement et des éléments

programmatiques.

On a aussi voulu identifier les ressources dans

une logique de recensement des initiatives et des

prédispositions à venir. Sur l’idée du grand parc

on a réussi à dégager un élément-clé. Cet espace

vert, il doit finalement être le trait d’union entre trois sous-ensembles et trois

fonctionnements résidentiels. Tout ce travail et le travail sur le fonctionnement

social qui avait été mené en amont par Fanny Martel, nous a permis de tricoter et

de mieux assurer nos intentions, nos intuitions, nos éléments programmatiques.

Dans le même temps cela a permis aux concepteurs, atelier Landauer et atelier

Jours, d’y voir un peu plus clair sur cette idée de trame et de parcellaire.

Aujourd’hui on se demande aussi si ce n’est pas aussi notre métier d’aller vers les

habitants, parce que la démarche compte tout autant que ce qui va être proposé.

Le fait d’aller vers les habitants, avec nos panneaux, d’engager des discussions

libres, tout cela crée des conditions d’adhésion plus favorables.

Je voudrais maintenant aborder quatre difficultés auxquelles nous avons été

confrontées.

La première concerne la gouvernance des projets.

De telles intentions, un tel processus de projet, réinterrogent tous les métiers de

la direction de projet, chez les bailleurs et au

sein des différents services de la collectivité.

Culturellement cela suppose de sortir de toute

standardisation de l’espace public et de tous

les modèles. Cela questionne les logiques de

propriété, de fermeture, de séparation, de

distinction des fonctions... Culturellement

c’est difficile quand on n’a pas un modèle

précis à substituer à celui que l’on propose

d’abandonner.

Finalement, on propose de réfléchir et d’agir

comme des développeurs sociaux. C’est-àdire que l’initiative qui va sortir va devenir

le premier élément de projet, sur lequel on

appuiera un deuxième. Mais rien n’est connu

ni maîtrisé d’avance. C’est une logique de

développement sans outils, hors maquette financière.

Par exemple, une des difficultés qu’on avait avec ce parc, c’est un bâtiment qui

peut gêner son déploiement. On nous demande immédiatement ce qu’on va en

faire. Et on ne sait pas leur répondre. L’écrêter, le réhabiliter, le démolir ? Et les

incertitudes ne rentrent pas dans la maquette financière, il faut faire inscrire le

devenir de ce bâtiment. On l’inscrit donc, en faisant le pari que dans 3-4 ans les

lignes seront fongibles.

La deuxième limite, est celle de la participation traditionnelle, connue.

Avec ce projet, on dépasse les figures habituelles de la concertation et de la

participation, du « faire pour » ou du « faire avec ».

Sur cette logique de coproduction, de reconnaissance d’expertise et surtout

d’incitation aux initiatives, on va mobiliser une autre figure, celle du « faire par

». Il va falloir inventer d’autres figures de la concertation et de la participation.

Savoir solliciter, mobiliser un prestataire qui va animer le territoire, aller à la

rencontre et accompagner les porteurs de projets. On ne sait pas bien qui va

répondre. Mais il va falloir repousser les limites pour inventer un nouveau métier

que celui de la concertation ou de la participation.La troisième limite, c’est celle de la tranquillité publique, de la régulation de

l’espace public. Dans notre concertation et en règle générale, la question des

détournements d’usage, du non respect des espaces et des équipements et de

la dégradation volontaire bride l’imagination. Au travers de ce projet, je pense

qu’il faudra faire naître d’autres métiers de la régulation publique. Les jardins

partagés, d’une certaine manière, sont aussi des petits miracles, un peu partout

dans le pays. Partout où ils existent et où ils sont bien faits, ils sont extrêmement

respectés, y compris dans des contextes de grande tension. Les associations

gestionnaires de ces jardins-là, parce qu’ils ont d’autres modes de faire, parce qu’ils

travaillent autrement avec des habitants, parce que c’est une valorisation aussi de

la ressource, produisent des formes de respect, de régulation.

Pour obtenir une régulation de l’espace public afin que toutes ces initiatives se

fassent, il va falloir inventer des nouvelles figures de la régulation, à l’image

des gestionnaires de ces jardins partagés ou des collectifs de jeunes architectes

ou paysagistes qui fabriquent avec les publics qu’ils rencontrent et dont les

productions tiennent et sont respectées par tous, ou presque. Ces gens ont une

capacité, dans une approche nouvelle envers les habitants, dans leur aptitude à

être acceptés, à réussir là où l’action publique traditionnelle échoue.

La quatrième limite tient à notre approche républicaine. On se fixe des limites

idéologiques, républicaines. Si on n’accepte pas d’encourager « l’activité de la

débrouille », on ne voit pas comment ça va se faire. On connaît ces activités on

voit bien que ce n’est pas très légal, que la République ne peut pas cautionner ça

et doit fixer une limite. Mais a-t-on vraiment le choix ? Il y a peut-être une logique

de pragmatisme de l’action publique qui va devoir permettre de détendre un peu

ces grands principes républicains.

Un chiffre nous a vraiment surpris. Depuis que le statut existe, c’est dans le

quartier habitat social du Mirail qu’il y a le plus d’auto-entrepreneur. Cela rend

compte de la fermeture du marché traditionnel et de la capacité des gens à

entreprendre, innover, tenter des activités. Lorsqu’il y a cadre légal, les habitants

y adhérent. Mais si cela doit passer par de la « débrouille », ils iront aussi. Nous,

savons que sur ce genre de projet, il va falloir aussi qu’on repousse ces limites de

l’action publique républicaine.Histoire de projet

Fosses : le grand ensemble devient le centre-ville

Cela fait dix ans que nous travaillons sur le projet de Fosses. Nous avons développé

un projet urbain. Aujourd’hui nous avons la maîtrise d’œuvre des espaces publics

et une mission de coordination. On en est à peu près à mi-parcours.

Fosses, est une commune de 10 000 habitants dans le Val d’Oise, en limite de l’Ile

de France, bordée par les grandes plaines agricoles de l’Oise. C’est une ville qui n’a

jamais eu de centre. Une ville périurbaine qui s’est développée à partir des années

1960-70 à proximité de la gare, à plusieurs kilomètres du village d’origine. Elle

comprend des pavillons, un grand ensemble (avec son centre commercial et son

centre social), un lotissement fait de maisons en bandes dites « chalandonnettes

» (elles ont été financées dans le cadre d’une loi du ministre Albin Chalandon),

un réseau d’étroites venelles piétonnes et quelques gros équipements (gymnase,

piscine, poste).

Comme la ville disposait d’une densité plus importante au niveau du grand

ensemble, la ville y a disposé la mairie dans un bâtiment préfabriqué. Puis,

dans les années 1980-90, elle y a construit une église, une halle de marché et

quelques immeubles collectifs aux façades régionalistes. Cela forme un ensemble

très disparate, une juxtaposition de fragments urbains qui relèvent chacun d’une

conception urbaine particulière, sans aucun lien ni articulation, une juxtaposition

de machines solitaires séparées par des vides indistincts, remplis de stationnements

ou de buttes de terre.

Du fait de cette situation, le projet de renouvellement urbain qui nous a été confié

est vite devenu un projet de centre-ville. Il y avait une attente forte des habitants

dans ce sens. Les choses qui nous ont été dites, au tout début, c’était des choses

simples: « Quand on fait une photo pour un mariage, on aimerait bien que le décor

soit autre chose qu’un préfabriqué ! ». Il y avait donc un besoin de symbolique.

Mais en même temps, il y avait un paradoxe. Parce que rien ne justifiait a priori

que le quartier du Plateau, où se trouvait le grand ensemble devienne, plus qu’un

autre, le centre-ville.

C’est très particulier une ville qui se développe sans centre. Cela peut générer un

repli des habitants au sein de leurs logements ou de leurs unités de voisinage.

A Fosses, cela a généré, à l’inverse, une solidarité incroyable. Ici, tout le monde

semble se connaître et s’entraider. Durant la canicule de l’été 2003, tous les

habitants se sont organisés pour porter secours aux personnes les plus âgées ou

les plus immobiles. Et Fosses n’a pas connu le nombre de décès des autres villes

françaises. D’où provient cette fraternité ? Peut-être du fait qu’aucun habitant

n’est ici plus légitime qu’un autre. Pas d’habitant du cœur qui dédaignerait celui

de la périphérie : la ville n’a pas de centre ! Pas d’habitant plus ancien pour rejeter

le dernier arrivé : l’urbanisation y est à la fois trop improvisée et trop récente !

Toutes les étapes du projet que nous avons élaboré depuis dix ans se sont faites

avec les habitants. Chaque option a été discutée le soir, dans des ateliers urbains,

des réunions au centre social, au collège ou à la mairie. Mais aussi les samedis

matin devant le centre commercial. Les habitants ont toujours répondu présents.

La principale difficulté était d’installer une nouvelle identité urbaine sans détruire

ce qui fait, paradoxalement, la force et la spécificité de Fosses : celles d’une ville

à peu près égalitaire. Nous nous sommes dit qu’il fallait intervenir sur les vides,

les organiser sans forcément les délimiter par du plein. Parmi ces vides, il y aurait

une place. Mais une place traversée par les voies de circulation qui soit davantage

une juxtaposition de parvis qu’une place principale. Il ne s’agissait pas d’établir de

hiérarchie. Nous avons juste densifié un peu.

Ces parvis s’installent dans la continuité de l’actuelle placette du marché qui forme

une première équerre. Trois autres équerres viennent compléter ce dispositif.

Pourquoi d’autres équerres ? Par respect du déjà-là mais aussi pour faire que ce

nouveau morceau de ville fasse le lien entre ceux qui l’ont précédé. Prolonger

l’existant et non s’y substituer. Dialoguer et non ajouter un monologue de plus.

Jusqu’à présent, aucune génération n’avait cherché à poursuivre l’œuvre de la

génération précédente.

D’autres outils sont venus a posteriori. Il s’agit du poché. Si on regarde le plan de

Rome fait par Nolli au XVIIIème siècle, on voit que l’espace public, les places, ce

sont des blancs dans le « poché » noir du bâti. A Fosses, dans cette ville périurbaine,

quand on noircit sur un plan le bâti, il reste une gigantesque proportion de blanc.

Comment dès lors faire exister une place, par essence vide, au milieu du vide ? Si

on regarde d’un peu plus près ce même plan de Nolli, on voit qu’il a laissé en blanc tous les espaces accessibles au public, comme l’intérieur des églises ou de certains

palais. Ce n’est pas simplement le blanc dans le plein du bâti, c’est aussi le bâti

accessible au public. Et cela dit beaucoup de choses de la ville. Si on applique ce

principe au plan de Fosses on voit que finalement, la disparité, la difficulté de

cette ville, relève des registres d’accessibilité. Ce que le seul poché des bâtis ne dit

pas forcément. Nous avons proposé de remédier à cette difficulté en créant des

connexions avec les circulations existantes. Cela a permis de développer un vrai

réseau piéton, de renforcer cette identité piétonne très forte de la ville, issue des

conceptions urbaines des années 60-70 et qui fonctionnent aujourd’hui très bien.

Le premier bâtiment construit relève du symbolique. Il s’agit du pôle civique,

qui comprend la mairie et quelques équipements. C’est un très beau bâtiment

construit par Pierre-Louis Faloci. Il forme la deuxième équerre de la place. Ce

faisant, il introduit un phénomène inattendu, une relation très surprenante avec

les constructions existantes. Cette confrontation est très stimulante. Le vide entre

ces constructions de plusieurs âges, de plusieurs styles, apparaît d’ores et déjà

comme un lieu à investir et non plus un interstice sans valeur. Il devient porteur

de nouveaux imaginaires et, pourquoi pas, de nouvelles initiatives.

Une question reste. Dans un reportage réalisé sur la ville de Fosses par le collectif

Fusion, un jeune homme part de son regret de voir 3 des 6 tours démolis dans le

cadre de ce projet. Ces démolitions, c’était une demande de l’ANRU. « De quoi vat-on avoir l’air avec tous ces immeubles plus bas, à la même hauteur ? » s’interroget-il. On comprend vite que sa référence de ville se situe du côté des autres grands

ensembles – Sarcelles ou Garges-Lès-Gonesse – situés à proximité et que ces grands

ensembles, également sans hiérarchie, incarnent pour lui la vie métropolitaine.

Comment dès lors préserver ce qui, du grand ensemble, participe de cette identité

? C’est une vraie question pour l’avenir du renouvellement urbain. Il est clair, qu’à

Fosses, on aurait pu faire sans démolir ces trois tours…Besançon : “ un urbanisme de la vie privée”

Ce projet porte sur un grand ensemble de la banlieue de Besançon. Nous avons

fait un projet urbain qui prévoyait la réhabilitation de certaines barres et la

démolition-reconstruction de certaines autres. Nous avons ensuite réalisé, comme

architecte, une soixantaine de logements.

À Besançon, l’origine de la ville se trouve dans la boucle du Doubs. C’est une

ville magnifique, entourée par les fortifications de Vauban. Mais dès qu’on est à

l’extérieur, tout est déconnecté, avec un relief extrêmement complexe. Les zones

pavillonnaires et d’activités sont entièrement privatisés et greffé sur des voies de

desserte. Les seuls espaces qui restent complètement ouverts sont ceux des grands

ensembles. Il s’ensuit une situation très contrastée entre des secteurs qui n’offrent

aucun espace de rencontre en dehors des enclos et des secteurs très ouverts, mais

qui n’autorisent aucune liberté d’action en dehors du logement.

Il y a un très beau texte d’Émile Aillaud qui s’appelle « Un urbanisme de la vie

privée » et qui explique que ce qu’il manque aux grands ensembles ce ne sont

pas tant des espaces collectifs que des espaces où on peut être seul, où on peut

se mouvoir librement en dehors des logements. Des lieux où les enfants peuvent

construire leurs personnalités, à l’écart des groupes et de leurs familles. J’ajouterai

aujourd’hui : et où les adultes peuvent initier de nouvelles activités.

Aujourd’hui encore, on insiste beaucoup sur l’intimité du logement et les relations

de voisinage mais très peu sur cette dimension de solitude et de capacitation.

Dans ce quartier de La Bouloie, nous avons superposé à la trame ouverte du

grand ensemble une nouvelle trame plus privée. De cette superposition émerge

une diversité de lieux et de situations qui, nous l’espérons, favorisent la solitude

et l’autonomie. Cette diversité provient notamment de la manière dont nous

avons travaillé le terrain et implanté les constructions dans la pente. Les barres

n’entretenaient aucun rapport avec le sol.

Cette opération a été réalisée avec un budget extrêmement réduit. Une contrainte

intéressante qui nous a permis de

placer l’architecture ailleurs que

dans l’effet plastique et de montrer

combien les grands ensembles ne

souffrent pas tant de la monotonie de

leurs façades que de leurs difficultés

à établir une relation féconde avec

leur sol. Repenser ce rapport permet

d’offrir aux habitants la capacité de

réinventer un quotidien en dehors

de leurs logements. Châlons-en-Champagne : un grand ensemble face à

la campagne

À Châlons-en-Champagne, nous avons réalisé un projet urbain qui portait sur le

devenir du quartier Vallée-Saint-Pierre, situé en entrée de ville.

Ce qui nous a frappés, c’est le rapport qu’entretenait ce quartier avec la campagne

environnante. Campagne dont elle n’était séparée que par une voie rapide.

C’est une question vraiment intéressante que ce rapport d’échelle entre le

grand ensemble et la grande étendue de la campagne. Dans l’histoire des grands

ensembles, il y a deux grands modèles. Le modèle de l’unité de voisinage et un

autre modèle qui consiste à mettre directement en relation l’intimité du logement

avec le territoire, sans échelle intermédiaire.

C’est ce rapport là que nous avons tenté de mettre en valeur. Il se trouve qu’il y a

toute une tradition française du rapport entre l’intimité et la campagne. Il s’agit

de la tradition des Jardins à la Française. La plupart de ces jardins mettent en scène

l’horizon avec un premier plan composé, une géométrie affirmée et entièrement

maîtrisée. Ce dispositif permet, en quelque sorte, de faire entrer la campagne à

l’intérieur d’espaces plus intimes. C’est de là que nous sommes partis pour élaborer

ce projet. Nous avons établi une trame qui établit un lien avec le paysage qui se

déploie au-delà de la voie rapide.

Ce projet a été réalisé il y a quelques années mais j’y retrouve des choses qu’on

essaie de faire maintenant, de manière beaucoup plus consciente et précise,

notamment à Toulouse : l’installation d’une trame géométrique à l’intérieur de

laquelle plusieurs programmes peuvent venir s’installer. Une trame sans axe ni

hiérarchie car la ville aujourd’hui n’est plus le fait du prince. Strasbourg : accompagner le temps de l’entre deux

Nous avons réalisé une étude sur le quartier du Port du Rhin à Strasbourg. Cette

étude s’inscrivait dans le cadre d’un programme du PUCA intitulé « Qualité et sûreté

des espaces urbains ». Il s’agissait d’apporter les modifications ou les compléments

nécessaires à l’acceptation sociale d’un projet conçu par la paysagiste Marion

Talagrand, dans le cadre d’un schéma directeur élaboré par l’équipe Reichen et

Robert. Nous avons travaillé ici avec l’équipe REP (« Réussir l’espace public »), en

particulier avec Anne Wyvekens.

Le site en question accueillait, jusqu’à Schengen, le poste-frontière. Il est

aujourd’hui déserté. On y trouve aujourd’hui un ensemble de 520 logements,

une école, deux églises – une catholique, une protestante – ainsi qu’un parc

métropolitain, le parc des Deux Rives.

Le projet de développement de la ville de Strasbourg sur ces rives du Rhin

s’accompagne d’une nouvelle ligne de tramway qui va jusqu’à Kehl, en Allemagne.

C’est un projet très ambitieux, très emblématique. Il prévoit la construction de

1 500 logements, ainsi que de nombreux commerces, bureaux et équipements.

Jusqu’à présent, ce quartier était plus proche du centre de Kehl que du centre de

Strasbourg. La plupart des gens faisaient leurs courses dans la ville allemande, de

l’autre côté du Rhin, sur un axe de déplacement est-ouest. Avec l’installation d’une

esplanade nord-sud, parallèle au fleuve, autour de laquelle se déploient les îlots de

construction, c’est une nouvelle organisation qui s’installe.

De nombreux habitants ont exprimé le sentiment d’être exclus du projet.

Nous avons donc réfléchi aux moyens d’accompagner la transformation radicale du

site pour faciliter cette mutation, prévue sur quinze ans. Nos moyens restaient toutefois limités pour atteindre cet objectif. Le phasage du projet était déjà établi.

Un phasage tenait ainsi compte du calendrier prévisionnel des opérations à venir

sur les parcelles bordant l’esplanade ainsi que de l’arrivée du tramway.

Nous avons donc fait le choix de ne pas interférer dans un processus de projet déjà

largement engagé. Notre étude n’allait pas porter sur des « mesures correctives

» mais sur des compléments d’aménagements et des installations portant sur les

parties du site en attente de transformation.

Ces installations provisoires permettent d’accompagner « en douceur » les

transformations d’usage du site. L’objectif est d’intégrer les pratiques des habitants

dans ce passage progressif d’une organisation est-ouest à une organisation nordsud. Ils concernent tout à la fois des aménagements temporaires d’allées ou de

parvis, l’installation de jardins familiaux et partagés, de la mise en œuvre d’objets

évènementiels permettant de voir le site depuis un point haut et de la mise en

place de dispositifs d’information sur le projet. Ces aménagements et installations

provisoires seront remplacés, au fur et à mesure, par des aménagements plus

permanents. Une telle démarche permet d’explorer quelques leviers d’action du

côté de la transformation. En effet, le passage entre l’état existant et l’état projeté

est rarement pensé en tant que tel dans l’urbanisme courant. On privilégie les

images avant-après, sans s’inquiéter de ce qui se passe entre les deux. Ce que l’on

appelle le phasage est généralement déterminé par un ensemble de contraintes

techniques, économiques, voire politiques. Les potentiels de certains lieux,

les pratiques, parfois ténues, des habitants, échappent le plus souvent à cette

planification. Or le fait de tirer parti des situations existantes et des situations

intermédiaires qui peuvent surgir à certaines étapes de la transformation, permet

d’ouvrir le champ des possibles.

En abordant le phasage sous un angle qui ne serait plus exclusivement technique,

mais tout à la fois social, culturel et artistique, on s’offre la possibilité de générer

de nouvelles proximités, de nouveaux échanges. C’est une condition indispensable

pour permettre aux habitants de faire face aux transformations de leurs quartiers.

Mais aussi de la planète. Car les mutations en cours sont imprévisibles. Il est

nécessaire aujourd’hui d’être très attentifs aux initiatives micro-économiques

et aux évolutions imperceptibles qui font, par exemple, que l’habitat se mêle au

travail ou que les frontières s’effacent entre approvisionnement, production et

distribution.

Repères biographiques

• 1990 : Obtention de son diplôme d’architecte DPLG à l’Ecole Nationale

Supérieure d’Architecture de Nancy.

• 1996-2004 : Chercheur au Laboratoire d’histoire de l’architecture

contemporaine (LHAC) à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de

Nancy.

• 2002 : Ouverture de son agence « atelier Landauer architecture +

urbanisme » dans le 14ème arrondissement de Paris.

• 2004 : Obtention de son doctorat en histoire de l’architecture à l’Université

de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

• Depuis 2007 : Enseignant titulaire à l’Ecole d’architecture, de la ville et des

territoires à Marne-la-Vallée et chercheur à l’Observatoire de la condition

suburbaine.

• 2009 : Parution de son ouvrage « L’architecte, la ville et la sécurité » aux

éditions PUF.

• 2010 : Parution de son ouvrage « L’invention du grand ensemble » aux

éditions Picard.

• 2011 : Parution de son ouvrage, coécrit avec Dominique Lefrançois, « Emile

Aillaud, carnet d’architectes » aux éditions du Patrimoine.

• Depuis 2013 : Dirige l’Observatoire de la condition suburbaine à l’Ecole

d’architecture, de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée.

Les grands ensembles sont des terres d’avenir ! Sans interrogation mais avec

affirmation, Paul Landauer souhaite nous montrer, à partir de son expérience,

comment les grands ensembles ont pris, depuis leur construction, toute leur place

dans la fabrique de la ville et comment ils peuvent devenir les pionniers d’une

nouvelle façon de transformer la ville.

Pour cet architecte, docteur en histoire de l’architecture, pas de rupture entre

la recherche, l’enseignement et la conception de projets urbains. De Toulouse à

Strasbourg, en passant par Fosses, Besançon, Brest, Nemours, Mourenx ou Chalonsen Champagne, il lie tous ces registres.

Au commencement de toute pratique, un regard sur les territoires mais aussi sur

les hommes et les femmes qui l’habitent... Ce regard, Paul Landauer va l’exercer sur

de nombreux territoires, comme historien, comme architecte-urbaniste, mais aussi

comme animateur d’ateliers urbains, un exercice qu’il affectionne particulièrement.

C’est cette qualité dans les expertises croisées et multiples qui le conduit à être

reconnu comme un des spécialistes des grands ensembles. C’est porté par sa

conviction que le savoir doit se transmettre, qu’il va être l’auteur de plusieurs livres

et expositions dans le domaine de l’histoire de l’habitat et de la perception des

territoires de la banlieue par les photographes.

Il s’engage également contre la place grandissante qu’a prise la sécurité dans les

projets urbains. Il s’attache, dans plusieurs ouvrages, à dénoncer les incidences des

dispositifs de contrôle, de surveillance et d’évitement dans la conception de la ville

et à revendiquer le maintien d’un espace public favorisant la rencontre et l’initiative.

Il réalise notamment une place publique – avec des bancs ! – dans le quartier réputé

insécure de Lambezellec à Brest et démontre ainsi comment l’aménagement de lieux

ouverts, sans a priori sur ce qu’ils vont accueillir, peut constituer une alternative

aux grilles et aux contrôles d’accès pour rassurer les habitants. En 2008, le Forum

français de la sécurité urbaine et l’Acsé lui décernent un prix pour cette réalisation.

Paul Landauer, c’est une manière unique de regarder la diversité des territoires,

dans leur globalité, dans leurs résonnances les uns avec les autres, mais surtout

de les interpréter avec humanisme, replaçant la question de la valorisation et de

la transformation des situations existantes comme fonction essentielle du projet.

Ni critique ni nostalgique en retraçant l’histoire des grands ensembles. Mais une

mise en perspective de tous les potentiels humains et urbains qui les composent.

Ce qu’il nous propose, c’est une autre manière de concevoir la place de l’habitant

dans la ville, pour que celui-ci soit toujours en capacité d’interaction et d’autodétermination pour faire face aux enjeux de notre époque. Urbanisme - l'Apres 1945 @ 2 millions de logements a créer en urgençe..45 pour cent du parc locatif bombardé.. « Ginny » vu par l’urbaniste Nicolas Monnot @ les grands-ensembles www.arte.tv/fr/videos/082309-000-A/ginny-vu-par-l-urbanis...

sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ La matrice des G.E. s'est développée au lendemain de la guerre, lors de la reconstruction, mais ses origines de 1930, en France (Cité de la Muette à Drancy, quartier des Gratte-ciel à Villeurbanne).Gilles Ragot, historien de l'art, maître de recherche içi www.youtube.com/watch?v=dEBfg4vXNOM …Dès la fin de la seconde guerre mondiale, Eugène Claudius-Petit, éminent ministre de la reconstruction (1948-1952) déclare qu'il faut avoir une politique de "construction et non seulement de reconstruction". Nourri des thèses du Mouvement Moderne (la Charte d'Athènes est publiée en 1943), Claudius-Petit plaide pour une politique ambitieuse de logement social qu'il ne peut dissocier d'une réforme complète de la ville traditionnelle. www.citedelarchitecture.fr/fr/video/de-la-reconstruction-... Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.l'UNION SOCIALE POUR L HABITAT fete ses 90 ans "TOUT savoir tout voir, tout connaitre, sur le LOGEMENT SOCIAL des HLM aux HBM avec le Musée HLM" en ligne sur le WEB içi www.banquedesterritoires.fr/lunion-sociale-pour-lhabitat-... … De grandes barres d’immeubles, appelées les grands ensembles, sont le symbole de nos banlieues. Entrée Libre revient sur le phénomène de destruction de ces bâtiments qui reflètent aujourd’hui la misere www.youtube.com/watch?v=mCqHBP5SBiM

Most remarkably, it's only been in the last two or three decades that the issue of potentially (or indisputably) culturally offensive materials on display to the public has been acknowledged. Institutions such as museums of art, anthropology, and archaeology, for instance, are wrestling with repatriation of items - including human remains - many of which were outright stolen, to the people for whom the bones and sacred object bear deep significance.

 

The Whitney Western Art Museum at the Buffalo Bill Center of the West (Cody, WY) has for many years at least recognized the aesthetic and intrinsic value of works of art created by native peoples of the Americas and beyond, as evidenced by their display alongside works created by artists of European heritage.

 

Now, at last, there is an explicit message posted at the entrance to the gallery acknowledging that some of the pieces on view may depict points-of-view about events, people, and landscapes that do not reflect the full vantage of all peoples, including particularly those who are the subjects of those works. An example would be paintings in which American Indians are presented as uncouth, wild savages ravaging white settlers, which perpetuate biased and harmful stereotypes without any context in which to understand the image.

 

The much appreciated new signage reads:

 

Difficult Subjects

Art can spark strong reactions

Some historical works of art in the Whitney [Western Art Museum] feature subjects that may challenge our personal opinions and beliefs. For example, art celebrating the settlement of the West in the nineteenth century can downplay or disregard the negative effects of U.S. westward expansion on the environment and Indigenous peoples.

 

When viewing works of art, consider the following:

*How does the work reflect the time in which in was created?

*What might have been the artist’s opinions and beliefs?

*What is the story and from whose perspective is the story told?

*How does [sic] your background and current events and ideas affect your understanding?

The museum staff seeks to acknowledge and address difficult subjects more clearly. If you have suggestions or ideas to share, contact us at curators@centerofthewest dot org."

 

Unless explicitly noted in my descriptions, these controversies do not apply to the objects in this series of my photos.

 

Complicated Branches of Life

Difficult to chose a cover photo this year but this one really sums up the event.

Change could be a very difficult and painful thing. Adhara's opera-mask facepaint was a distinctive part of her image, and I've captured so many photos of her in that look. It was not an easy decision to make, overhauling who she was. But over the years, I've asked myself what she actually stood for, to me. Especially with all the trials and tribulations of the past year or so, I've changed a lot. Her character had changed too, in many ways.

 

I'll miss her old faceup, and I'm pretty sure there are others who will, too. But it was a leap of no regrets, and the hobby journey continues on!

 

Faceup, chin mod, and eyes (enhanced with some post-processing help) by the awesome raentheria on IG.

Launceston.

Fearing the French might establish a settlement there, Governor King of NSW in 1804 sent Colonel William Paterson to set up a town at Port Dalrymple in the north of VDL. It is now Georgetown on the coast. It was a difficult site so Paterson moved to the confluence of the South Esk and Tamar Rivers in 1806. Paterson called the place Launceston after the birth town of Governor King. The settlement struggled but in 1813 it was declared a free port to international shipping and the town slowly progressed. Most building in the 1820s was on the wharf where men like Reibey had their own wharves. A large penitentiary was built to provide convicts to build the town but the main early structure is the Paterson Barracks and Commissariat Store in St Johns Street which was erected in 1828. It is an austere, solid stone three storey structure. The other early building is St John’s Anglican Church which opened in 1825. It was a replica of the original St David’s neo-classical church in Hobart. Between 1901-11 the church was incorporated into a new St John’s and only the entrance porch remains visible attached to a Victorian gothic church!

 

The early town relied on flour mills, breweries and the wool trade for its prosperity. Two early settlers, John Batman and John Fawkner established a village across Bass Strait in 1835 called Melbourne. The arrival of the western railway in 1871 boosted the town as did two major mineral discoveries which made Launceston boom. They were the tin deposits at Mount Bischoff in the west in 1871 and gold at Beaconsfield in 1877. The wool industry was still flourishing and Waverley Woollen Mills were established in the 1870s and still operate today. By the 1880s Launceston was prosperous and held an International Exhibition in 1891. The Albert Hall was built at a cost of £14,000 to house the exhibition. Tasmanian producers exhibited as did companies from England, Germany, Austria, France, the USA and New Zealand. The competition with Hobart was strong even in those days and in 1894 Hobart also held an International Exhibition. (Melbourne had had an International Exhibition in 1880/81.)

 

The next factor to develop the city was the availability of cheap hydro electricity from the late 1930s which saw Coats Paton threads and textiles establish in the city ( they closed in 1997 and moved to Wangaratta in Vic.) and the railway workshops for the whole of Tasmania were built at Inveresk just outside the city centre( also now closed.) Launceston also became the first city in Australia lit by hydro-electricity back in 1895 from a generator on the river above Cataract Gorge. Big employers in Launceston today are Boags breweries, Waverley Mills and the education sector- a university campus as well as the Australian Maritime College for training mariners. Greater Launceston has a population of over 100,000 people.

 

Examples of the boom period of Launceston can still be seen in the outstanding late 19th century Customs House, the impressive neo-classical Town Hall, the charming 1891 Queen Victoria Museum (the city venue) and the fine stores and buildings in the CBD. The boom period also saw some grand private houses built along the hill tops of the city.

 

Franklin House.

Convicts built this good example of a Georgian style house in the village of Franklin. Next door is St James’ Anglican Church built in 1845. Franklin House was built for a local brewer and innkeeper in 1838 but in 1842 it was sold to Mr W. Hawkes who converted it into a school for boys. The school operated until 1866 when the house changed owners. It had a succession of owners until the National Trust bought it in 1860. Note the fine porch with Ionic Greek columns, the wonderful fan light above the door with an elliptical central piece of glass, and the string course across the facade to separate the two levels of the building. Inside the house is known for its extensive use of Australian red cedar for the doors, architraves, door frames etc. The complex has a pleasant coffee shop and gardens.

 

Aber es hat doch noch geklappt!

Maker: Robert Jefferson Bingham (1824-1870)

Born: UK

Active: France

Medium: albumen print

Size: 8 1/4 in x 5 5/8 in

Location: France

 

Object No. 2020.360c

Shelf: N-11

 

Publication: Robert Jefferson Bingham - Oeuvre de Paul Delaroche, Reproduit en Photographie par Bingham, Goupil et Cie, Paris, 1858, pl 2

Stephen Bann, Art and the Early Photographic Album, National Gallery of Art, Washington, 2011, pg 22

 

Other Collections:

 

Notes: Robert Jefferson Bingham (1824 -1870) took up photography in 1847 while working as a chemist at The London Institution. In 185_ Henry Cole, director of the South Kensington Museum, sent him to Paris to copy works in the collection of The Louvre. Eventually Bingham moved to Paris and became proficient in photographing paintings, a process made difficult by the limitations of available light and the photographic emulsions then is use. He became friends with many artists, photographing them and their work, including a photographic collection of the works of the recently deceased history painter Paul Delaroche. Published in 1858 by Goupil et Cie, it was the first catalogue raisonné illustrated by photographs

 

Paul Delaroche (Paris, 17 July 1797 – 4 November 1856) was a French painter who achieved his greater successes painting historical scenes. He became famous in Europe for his melodramatic depictions that often portrayed subjects from English and French history. He also had a number of students who later became important photographers including Gustave Le Gray and Roger Fenton.

 

To view our archive organized by Collections, visit: OUR COLLECTIONS

 

For information about reproducing this image, visit: THE HISTORY OF PHOTOGRAPHY ARCHIVE

View of London Peak Scenic Overlook, May 2, 2017, by Greg Shine, BLM.

 

Are you planning to travel through the mountains of southern Oregon on Interstate 5 this summer? Want to stop and stretch your legs? If so, a choice between difficult and easy trails can quickly get you out and hiking – and enjoying the sweeping vistas of the BLM’s London Peak Scenic Overlook.

 

Trailheads for easy and difficult hikes are just minutes from I-5. You can access both trails by following the Wolf Creek exit (exit 76) on I-5, between Roseburg and Grants Pass, Oregon.

 

Difficult trail

 

The difficult-level hike begins in Wolf Creek Park, operated by Josephine County Parks. To get there, exit I-5 and follow the well-signed route to the park along Old State Highway 99 to Front Street to the park entrance a short distance down Lower Wolf Creek Road. A day-use parking fee is required.

 

The trail leads across Wolf Creek and begins a steep, 800-foot climb up the peak’s northeast flank. More than two-dozen switchbacks make the trail itself less steep, but they also increase its length.

 

After climbing about 1.25 miles, the trail levels out briefly and turns to the southeast, following the spine of the ridge up another 800 feet of elevation over ¾ of a mile to the scenic viewpoint. Hikers will quickly learn that the trail grows steeper with the increase in elevation, but the view also opens up, providing glimpses of the Wolf Creek watershed and anticipating the panorama above.

 

Easy trail

 

For those seeking easier access to the London Peak Scenic Viewpoint, we have you covered! An accessible, ½-mile gravel trail with minor elevation changes (facilitated by two switchbacks) leads to the vista from a nearby gravel parking lot – and it’s only 5 miles from I-5.

 

To get there from either I-5 exit, follow Old Highway 99 southbound. Just past the Wolf Creek Rural Fire Protection District facility, follow the signs to London Peak and turn right onto Bridge Lane. After about 2.5 miles, again follow the sign and turn right onto a gravel road. Carefully follow this steep, one-lane fire road for another 2.5 miles to the parking area at the marked trailhead. On the way, openings will reveal glimpses of I-5 and its Smith Hill Summit, plus the mountains to the southeast.

 

The signed trail heads in a north-south direction, following the ridgeline of the saddle between London Peak and its scenic viewpoint. Douglas-firs tower overhead, with madrones, manzanitas, and oaks forming a trailside understory that blocks winds – but not the ubiquitous white-noise of I-5 traffic.

 

Near the scenic viewpoint, an opening in the trees and shrubs frames views to the west of Malone Peak, Sugar Loaf, Hungry Hill, while Wolf Creek meanders below toward its confluence with Grave Creek and, ultimately, the Rogue River.

Scenic viewpoint

 

The scenic viewpoint itself includes a flat viewing area with a safety rail, concrete bench and an open, unobstructed, 180-degree view of the mountains to the north and northeast, and the community of Wolf Creek (including the Wolf Creek Inn State Heritage Site operated by Oregon State Parks) and I-5 nearly 2,000 feet below.

 

At this spot, occasional bird calls mix with the continuous hum of highway traffic in a blend of the natural and mechanical worlds. It’s not a place for a total immersion in nature, but it does provide a peaceful break from highway travel.

 

And the views – did we say they’re stunning?

 

- by Greg Shine, BLM

This is a photograph from the 30th annual Bohermeen AC Patrick Bell 5KM Road Race, Jog, Walk, and Fun Run which was held at Bohermeen AC, Ardbracan, Navan, Co. Meath, Ireland at 19:30 on Saturday 6th June 2015. The race was held in warm sunshine but with the presence of a very strong headwind which made running conditions difficult in places for all participants. The race commemorates Patrick Bell, the late Bohermeen clubman who died tragically in the summer of 1985 following a traffic accident, whilst returning home from Cork having competed in the National track championships. The wonderful atmosphere, the great racing and participation, the work by the club, Meath Athletics, the local community, and the long summer evening is, yet again, a fitting tribute to Patrick's memory and his contribution to Athletics in Ireland. The race also commemorates clubman Nicky Philips. Congratulations to everyone involved. Everything that is good about grassroots athletics and running in Ireland was on show in Bohermeen tonight. The race route reverted to the 2013 course as last year (2014) the course had to be changed at the last moment due to a funeral which was taking place in the area. The folks at Bohermeen AC and the local community hosted a barbeque, cook-out, and entertainment late into the night. It has earned the reputation as having one of the best after race atmospheres you are likely to find in Ireland. The race started 400m from the Bohermeen AC track and heads towards Navan. The course then makes 3 right hand turns around some beautiful rural country roads and turns back to Bohermeen AC and then back for the final kilometer which is straight to the track and the finish on about 60 meters of athletics track. Over 600 participants took part making it one of the largest 5KM races in the region

This is a set of photographs from the end of the race until about the 25 minute finish time. The full set is available at www.flickr.com/photos/peterm7/sets/72157651804660314

 

Timing and event management was provided by Precision Timing. Results are available on their website athttp://www.precisiontiming.net/result.aspx?v=2719 with additional material available on their Facebook page (www.facebook.com/davidprecisiontiming?fref=ts) See their promotional video on YouTube: www.youtube.com/watch?v=c-7_TUVwJ6Q

 

USING OUR PHOTOGRAPHS - A QUICK GUIDE AND ANSWERS TO YOUR QUESTIONS

Can I use these photographs directly from Flickr on my social media account(s)?

 

Yes - of course you can! Flickr provides several ways to share this and other photographs in this Flickr set. You can share directly to: email, Facebook, Pinterest, Twitter, Tumblr, LiveJournal, and Wordpress and Blogger blog sites. Your mobile, tablet, or desktop device will also offer you several different options for sharing this photo page on your social media outlets.

 

BUT..... Wait there a minute....

We take these photographs as a hobby and as a contribution to the running community in Ireland. We do not charge for our photographs. Our only "cost" is that we request that if you are using these images: (1) on social media sites such as Facebook, Tumblr, Pinterest, Twitter,LinkedIn, Google+, VK.com, Vine, Meetup, Tagged, Ask.fm,etc or (2) other websites, blogs, web multimedia, commercial/promotional material that you must provide a link back to our Flickr page to attribute us or acknowledge us as the original photographers.

 

This also extends to the use of these images for Facebook profile pictures. In these cases please make a separate wall or blog post with a link to our Flickr page. If you do not know how this should be done for Facebook or other social media please email us and we will be happy to help suggest how to link to us.

 

I want to download these pictures to my computer or device?

 

You can download this photographic image here directly to your computer or device. This version is the low resolution web-quality image. How to download will vary slight from device to device and from browser to browser. Have a look for a down-arrow symbol or the link to 'View/Download' all sizes. When you click on either of these you will be presented with the option to download the image. Remember just doing a right-click and "save target as" will not work on Flickr.

 

I want get full resolution, print-quality, copies of these photographs?

 

If you just need these photographs for online usage then they can be used directly once you respect their Creative Commons license and provide a link back to our Flickr set if you use them. For offline usage and printing all of the photographs posted here on this Flickr set are available free, at no cost, at full image resolution.

 

Please email petermooney78 AT gmail DOT com with the links to the photographs you would like to obtain a full resolution copy of. We also ask race organisers, media, etc to ask for permission before use of our images for flyers, posters, etc. We reserve the right to refuse a request.

 

In summary please remember when requesting photographs from us - If you are using the photographs online all we ask is for you to provide a link back to our Flickr set or Flickr pages. You will find the link above clearly outlined in the description text which accompanies this photograph. Taking these photographs and preparing them for online posting takes a significant effort and time. We are not posting photographs to Flickr for commercial reasons. If you really like what we do please spread the link around your social media, send us an email, leave a comment beside the photographs, send us a Flickr email, etc. If you are using the photographs in newspapers or magazines we ask that you mention where the original photograph came from.

 

I would like to contribute something for your photograph(s)?

Many people offer payment for our photographs. As stated above we do not charge for these photographs. We take these photographs as our contribution to the running community in Ireland. If you feel that the photograph(s) you request are good enough that you would consider paying for their purchase from other photographic providers or in other circumstances we would suggest that you can provide a donation to any of the great charities in Ireland who do work for Cancer Care or Cancer Research in Ireland.

 

Let's get a bit technical: We use Creative Commons Licensing for these photographs

We use the Creative Commons Attribution-ShareAlike License for all our photographs here in this photograph set. What does this mean in reality?

The explaination is very simple.

Attribution- anyone using our photographs gives us an appropriate credit for it. This ensures that people aren't taking our photographs and passing them off as their own. This usually just mean putting a link to our photographs somewhere on your website, blog, or Facebook where other people can see it.

ShareAlike – anyone can use these photographs, and make changes if they like, or incorporate them into a bigger project, but they must make those changes available back to the community under the same terms.

 

Above all what Creative Commons aims to do is to encourage creative sharing. See some examples of Creative Commons photographs on Flickr: www.flickr.com/creativecommons/

 

I ran in the race - but my photograph doesn't appear here in your Flickr set! What gives?

 

As mentioned above we take these photographs as a hobby and as a voluntary contribution to the running community in Ireland. Very often we have actually ran in the same race and then switched to photographer mode after we finished the race. Consequently, we feel that we have no obligations to capture a photograph of every participant in the race. However, we do try our very best to capture as many participants as possible. But this is sometimes not possible for a variety of reasons:

 

     ►You were hidden behind another participant as you passed our camera

     ►Weather or lighting conditions meant that we had some photographs with blurry content which we did not upload to our Flickr set

     ►There were too many people - some races attract thousands of participants and as amateur photographs we cannot hope to capture photographs of everyone

     ►We simply missed you - sorry about that - we did our best!

  

You can email us petermooney78 AT gmail DOT com to enquire if we have a photograph of you which didn't make the final Flickr selection for the race. But we cannot promise that there will be photograph there. As alternatives we advise you to contact the race organisers to enquire if there were (1) other photographs taking photographs at the race event or if (2) there were professional commercial sports photographers taking photographs which might have some photographs of you available for purchase. You might find some links for further information above.

 

Don't like your photograph here?

That's OK! We understand!

 

If, for any reason, you are not happy or comfortable with your picture appearing here in this photoset on Flickr then please email us at petermooney78 AT gmail DOT com and we will remove it as soon as possible. We give careful consideration to each photograph before uploading.

 

I want to tell people about these great photographs!

Great! Thank you! The best link to spread the word around is probably http://www.flickr.com/peterm7/sets

 

THE AMBULANCE SERVICE SPECIAL OPERATIONS UNIT, RESPONDS TO DIFFICULT RESCUES AND INCIDENTS WHERE THE AMBULANCE CREW MAY NEED ADDITIONAL TRAINING IN HAZARDOUS SITUATIONS.

This located at the Parnell Bridge in Cork City and in the past I have had difficult photographing this sculpture because of low-level anti-social behaviour.

  

Sadly the artist dies in January 2015.

 

Born in London to Irish parents in 1940, he studied at the Carlisle College of Art and Royal Academy Schools in London where he was awarded three Landseer Prizes and three Silver Medals for Sculpture. He exhibited and taught widely in England, where he carried out numerous portrait commissions. After moving to Co. Cork in 1971, he had solo exhibitions in 1978, 1979 and 1980 featuring his work in marble, wood and bronze in Dublin, Cork, and Belfast respectively. He was elected a member of Aosdána in 1982. During the 80s and 90s he held the position of Head of Sculpture at the Crawford College of Art and Design. His work titled ‘City', hewn from Kilkenny Limestone and commissioned for the Cork 800 Sculpture Symposium in 1985 is permanently sited adjacent to Parnell Bridge on the South Mall.

 

Tried a few times to get this shot right :-(

  

View On Black

   

Particularly difficult were the forward wheel wells. As yo can see here, the wells are offset by 1/2 brick, so they are 7-wide as compared to the rest of the cab and body which are 6-wide.

 

She's back! Originally serving as Rescue 1, the recently refurbished 1978 Mack CF returns to frontline service as Decon 1. This particular piece of apparatus operated as Rescue 1 for 12 years prior to being replaced by a 1990 Pierce Arrow Heavy Duty Rescue. Following this period, it was refurbished before being pressed into service as Hazmat 1 and served in that capacity until 2005. It was the reserve hazmat unit for almost 10 years before it was refurbished again this year. Despite many advances with scene lighting, electronic sirens, and the like, the department opted to keep as many details as original as possible. This included retaining the classic B&M Super Chief siren, Federal Signal Aerodynic halogen rotator lightbar, and repainting the compartment doors. Since this apparatus is cross-staffed by Hazmat 1, there was no need for the department to close the open cab, which in turn, saved the department a couple thousand dollars. Upgrades to the apparatus included a new Detroit Diesel DD13 engine and a new rear door for the walk-in compartment

  

Technical Specs:

1978 Mack CF walk-in rescue

B&M Super Chief siren

Detroit Diesel DD13 engine

Federal signal Aerodynic lightbar

Decontamination equipment

Absorbents

55-gallon drums

Mobile lab for chemical analysis

  

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(6) Usage raisonnable de 8Go par mois, en France métropolitaine. Au-delà, le débit peut être

réduit par Orange. Le Peer-to-peer et newsgroups sont interdits.

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Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 6 Janvier 1978 modifiée, vous disposez, à tout

moment, d'un droit d'accès et de rectification ou d'opposition aux données vous concernant en envoyant un mail à

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(further pictures and information (if the language is not too difficult to understand) you can see by clicking on the link at the end of page!)

Keglevic Palace

Coordinates: 48 ° 08 ' 31.06 " N, 17 ° 06 ' 24.22" E

Keglevic palace in Panská 27

Entrance portal Keglevičovho Palace

View from Ventúrska

Keglevic Palace (Palace Keglevich) is a baroque palace in Bratislava at Panska 27 located in the state of urban conservation area and the list of cultural monuments. In 1998, the reconstruction was performed in which ceilings, roof, doors and windows, plaster and roofing were exchanged. Keglevičovho palace arose Straka street, located between Ventúrska and Hviezdoslav Square.

History

This two-story baroque palace of Count Turnianska County Joseph Keglevic (Keglevich) was built in the first half of the 18th century on two medieval plots using masonry from previous Late or ranorenesančných buildings. At that time belonged to the relatively large palatial buildings with four-wing disposition, which stretched up to the walls of the medieval town fortifications. Sometimes a third of 19 century by today's Hviezdoslavovo square of the object separated and remained only three-winged palace. On the ground floor of the west wing to maintain a late ctenoid star-vault from the 16th century. On the east side of the building is a buttress, which originally belonged to another building. The palace building has a footprint U-shaped representations staircase leads to the first floor. Wings of the courtyard are connected to corridor. Facade structure Hermová pilasters with stylized capitals. Portal with pilasters and cornice with segmental lining the seated statues of lions. The portal is decorated with the coat of arms of the builder - Count Joseph Keglevic. Plastic coat of arms over the portal has a red heel shield and two silver stripes. The upper blue field are directly opposite each other two golden lions holding between them a sword with a gold handle, which is nastoknutá crown with nine beads, which points to the county title wearer's coat of arms. Deväťperličková rank crown is repeated over the ridge, which branches decor green. Gender sign, lions, which were among the most popular heraldry, again quite deliberately used the sculptural decoration of the portal and thus intensified its decoration.

Owner of an old town house in the years 1601-1608 S. Alter. Until the early 18th century house was replaced by a number of owners (in 1634 Thomas Baranay, 1646 by H. Ch. Pärtinger, who was the owner until 1656). Early 18th century Ladislav Petráň and his wife Zofia Ilaasová sold the house and the debt Gabriel Skariczovi and his wife Anne Sophia for 50 gold. 1730 Gabriel's widow sold the house Skariczovi Rosalia Amade Simonitsovej for 400 gold, which it sold in 1743 to adviser Joseph Duchon for 7000 gold. 15th February 1745 Joseph sold the house Duchon Countess Theresa Keglevičovej, genus. Tavonath out for 7000 gold.

In 1750 the owner of the palace became the son of Theresa Keglevičovej, Count Joseph I. Keglevic that it provided lodging for participants of the Assembly. Joseph Keglevic is notably mentioned as the owner of the palace even in 1764, and sources indicate only the name of the genus. It is therefore highly likely that Joseph Keglevic was the owner of the palace until his death in 1813. Subsequently, the palace became the property of his heirs - the widow and Charles Keglevic.

After adjustments and Baroque reconstruction Keglevic family owned until 1850, when it passed into the hands of families Palfi (Palffy). In 1850, belonged to Mary Palfiová and in the years 1880 to 1911 it was in the possession of Count Stephen Palfi.

Keglevic family came from Croatia. Played an important role in Croatian history in the 16th century. One of the most famous family ancestors was George III., who lived in the 16th century. Had two sons - Peter and Nicholas. Peter was the founder of the Croatian branch and Nicholas of the Hungarian branch of the family. In 1646, Nicholas received peerage of Baron in 1687 (August 4), along with his brother Peter title of Count .

Owner Joseph I. Keglevic palace was in 1732 Místodržitelský counselor, mentor inner secret council, the guardian of the royal crown, nadžupanom (Lieutenant) Tornianskej County (stool). His son Joseph was Secretary of the Vice-Regency Council, Councillor Hungarian Chamber of Commerce and the guardian of the royal crown.

Among the former inhabitants of the palace at the turn of the 18th and 19 century is today probably the most famous and most interesting Anna Louise Barbora Keglevičová (Babetta - 1780-1813), daughter of Charles and Catherine Keglevic Zičiove. She was a private pupil of Ludwig van Beethoven in Vienna and the genius of music gave her a few of his songs, for example, during his visit to Bratislava 17 - 23 novembra 1796t then van Beethoven concerts precisely Keglevičovom palace and his hostess, Countess Anne Louise Keglevičovej, dedicated his Sonata for Piano in E flat major opus 7 and many other songs.

sk.wikipedia.org/wiki/Keglevi%C4%8Dov_pal%C3%A1c

HISTOIRE(S) STÉPHANOISE(S) 1950 à nos jours : modernisation, crise et reconversions @ A partir des années 1950, Saint-Étienne se voit confrontée à une double difficulté : un parc immobilier particulièrement médiocre (20 % de taudis, 56 % de logements médiocres) et une forte croissance démographique accompagnée d'un afflux d'une main d'oeuvre issue d'Afrique du Nord. Ainsi, de nombreux grands ensembles sont construits dans les quartiers périphériques à partir des années 1950 (Beaulieu, Marandinière, La Métare, etc.). Saint-Étienne atteint alors son apogée démographique : 220 000 habitants en 1968. Le territoire s'agrandit en 1973 avec l'absorption des communes de Saint-Victor et Terrenoire et l'association avec Rochetaillée.

Les Trente Glorieuses et la société de consommation bénéficient encore à Saint-Étienne, Manufrance en constitue le meilleur exemple. Les conflits coloniaux entretiennent la production d'armes.

A partir des années 1960, Saint-Étienne n'échappe pas à la crise : concentration des entreprises, concurrence du pétrole et du gaz au détriment du charbon, concurrence de l'Asie dans le textile. Le puits Couriot ferme en 1973, Creusot-Loire en 1985, et tout un symbole : Manufrance en 1980. Pourtant, les industries mécaniques subsistent.

La création d'une université, le développement de grandes écoles, l'installation d'une maison de la culture, de la Comédie de Saint-Étienne, dans les années 1960, effacent progressivement l'image traditionnelle de la cité-usine. La ville connaît alors une stabilité politique, plutôt au centre avec les maires de Fraissinette et Durafour.

A partir des années 1970, vient le temps de la désindustrialisation et des reconversions. La friche de Manufrance, plus grande d'Europe, est reconvertie dans les années 1990 et abrite le Centre des congrès, la Chambre de commerce et d'industrie, une partie de l'École des mines, etc. Un exemple emblématique : le musée de la Mine s'installe au Puits Couriot.

La ville, marquée par une tradition industrielle très forte, doit aujourd'hui vivre une mutation économique en profitant d'un environnement technologique favorable avec des leaders mondiaux (industrie de pointe dans l'optique, textile de haute technologie) et des établissements d'enseignement supérieur (École Telecom, École des Mines). La ville, héritière d'une tradition de savoir-faire et du second tissu de PME/PMI de France, compte également sur le design. Elle est ainsi devenue "Ville creative design Unesco", seule ville française. twitter.com/Memoire2cite Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije

 

31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije

 

archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...

 

museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive

 

le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

 

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

 

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

 

Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye

 

www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

 

Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkUwww.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo

 

Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -

 

Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.

 

www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije l'industrie du bâtiment.

 

la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty

 

la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE

 

- Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I

 

Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes

 

Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt

 

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

 

Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History

 

www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc

 

Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po

 

DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

 

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … … #Mémoire2cité au coeur de la #rénovationurbaine en département #LOIRE 42 @ #SAINTETIENNE #Beaulieu #ANRU #Demolition Une residençe 1970s des Sapeurs Pompiers Rue Jean ZAY au 9 juin 2021 par la societé #TPMDEMOLITION @ Un T-Rex de Jurassic Park.. qui sans relache niak, broie, brise et casse..insatiable!! #Mémoire2cité #DESTRUCTION le #Logement Collectif #Cité #Mémoire2Ville #Quartier #HLM dans tous ses états.. #Histoire & #Mémoire de l'#Habitat / #oru / #RenouvellementUrbain / #Urbanisme 60s la fin du #Batiment E Rue Pierre Loti #demolition au 18 mai 2021 #Anru 2 twitter.com/Memoire2cite #villedesaintetienne #loire #forez #saintetienne Rue PIERRE LOTI #Mémoire2cité #Mémoire2Ville #saintetienne #sainté #quartier #banlieue #populaire desamiantage du bat e à #Montchovet au 26 avril 2021 @ un destin tragique.. Sur 7 barres que comprenait l ensemble il n en restera que 2 en 2022. #Mémoire2cité au coeur de la rénovation urbaine en département LOIRE 42 #Beaulieu #Ville #Architecture #Logementsocial #saintetienne #Beaulieu l'1 des six 1er #Grandensemble mise à l’étude dès 1950. Il débute en 1953 & comprend 1221 lgts, un groupe scolaire et 35 boutiques.Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture stéphanoise Hur/Gouyon/Farat RETROUVEZ TOUTES MES VIDEOS EN LIGNE @ 42 #saintetienne #Beaulieu l'1 des six 1er #Grandensemble de FRANCE le c... youtu.be/RuocVSCP8pE via

 

Mémoire2cité L'histoire d un des 6 premiers GRANDS ENSEMBLES H.L.M. de FRANCE en 6 videos @ Reportage sur la visite du chantier de Beaulieu le Rond-Point à Saint-Étienne le 4 mai 1954 par l'équipe de l'institut technique des bâtiments et des travaux publics, cinematheque.saint-etienne.fr/.../B5N62Us8Nk6Xguk... accompagné de personnalités ministérielles et locales (dont Antoine Pinay, Alexandre de Fraissinette). Cette visite de chantier, accompagnée d'un commentaire, explique les aspects techniques innovants, le coût et l'ampleur de cette opération immobilière qui fait figure de chantier-pilote. Thème Histoire Cité Moderne MRU Période contemporaine 1946-1975 des Trente glorieuses .. Le bonheur est dans le béton .. Les premiers grands ensembles musee-hlm.fr/discover/focus/31#/home www.youtube.com/watch?v=AbbaIAK7RLk&lc=UgzBYTN2uj9aPh... www.youtube.com/watch?v=jGpMyJdxIcY A partir des années 1950, Saint-Étienne se voit confrontée à une double difficulté : un parc immobilier particulièrement médiocre (20 % de taudis, 56 % de logements médiocres) et une forte croissance démographique accompagnée d'un afflux d'une main d'oeuvre issue d'Afrique du Nord. Ainsi, de nombreux grands ensembles sont construits dans les quartiers périphériques à partir des années 1950 (Beaulieu, Marandinière, La Métare, etc.). Saint-Étienne atteint alors son apogée démographique : 220 000 habitants en 1968. Le territoire s'agrandit en 1973 avec l'absorption des communes de Saint-Victor et Terrenoire et l'association avec Rochetaillée. Les Trente Glorieuses et la société de consommation bénéficient encore à Saint-Étienne, Manufrance en constitue le meilleur exemple. Les conflits coloniaux entretiennent la production d'armes. A partir des années 1960, Saint-Étienne n'échappe pas à la crise : concentration des entreprises, concurrence du pétrole et du gaz au détriment du charbon, concurrence de l'Asie dans le textile. Le puits Couriot ferme en 1973, Creusot-Loire en 1985, et tout un symbole : Manufrance en 1980. Pourtant, les industries mécaniques subsistent.La création d'une université, le développement de grandes écoles, l'installation d'une maison de la culture, de la Comédie de Saint-Étienne, dans les années 1960, effacent progressivement l'image traditionnelle de la cité-usine. La ville connaît alors une stabilité politique, plutôt au centre avec les maires de Fraissinette et Durafour.A partir des années 1970, vient le temps de la désindustrialisation et des reconversions. La friche de Manufrance, plus grande d'Europe, est reconvertie dans les années 1990 et abrite le Centre des congrès, la Chambre de commerce et d'industrie, une partie de l'École des mines, etc. Un exemple emblématique : le musée de la Mine s'installe au Puits Couriot.La ville, marquée par une tradition industrielle très forte, doit aujourd'hui vivre une mutation économique en profitant d'un environnement technologique favorable avec des leaders mondiaux (industrie de pointe dans l'optique, textile de haute technologie) et des établissements d'enseignement supérieur (École Telecom, École des Mines). La ville, héritière d'une tradition de savoir-faire et du second tissu de PME/PMI de France, compte également sur le design. Elle est ainsi devenue "Ville creative design Unesco", seule ville française.

 

- La Palle, c'est Beaulieu IV, à cette époque là, l'on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959 ! L'effort est gigantesque. Le quartier de la Palle réalisé de mai 1967 à mars 1970, comprenait 1049 lgts du studio au T6, répartis sur 12 barres, dont 3 pour la rue Colette, le groupe de la Palle sera le seul groupe de logements sociaux que comprendra la Métare en 1967, le reste ne sera que des copropriétées nommée BEAULIEU V, qui elles, seront construite en "Accession a la Propriété"(il s'averrera plus tard un échec, bref..) de 1962 à 1973, en 3 opérations succesives de 725 lgts, de 549 & 518 lgts, çe sur le versant dominant le parc de l'Europe (voir mes photos d'Ito Josué qui à photographié les constructions de nos quartiers Stéphanois lors des 30 glorieuses, tirées de ses livres, qui me passionne & me font voyagé dans le temps..) - l'Opération de Construction - BEAULIEU IV - un concept de nos G.E. spéçifique à nos 30 Glorieuses de rendre Jolie çe qui jadis, ne l'etait pas, voir plu, fautes aux guerres ... "les chantiers de l'O.P.A.C." de 1962 à 1972* (à savoir 1962 à 1966 pour le groupe de Colette, apres 1966 le reste ne sera que de la copropriété*, mais relevant toujours de la même équipe d'architectes, une dixaine tout de même Farat/Gouyon/Bertholon & d'autres, Edouard Hur lui à été tres important sur la 1ere tranche de Beaulieu, soit beaulieu1 sur la CAF et les 2 tours en copropriété une de 17 etage & l'autre de 15, du 7 et 11 rue de la Métare 42100 ,une construction de 1971 à 1974 ),içi la derniere tranche des constructions, la suite & la fin ! - Voiçi la Métare I, II, et III., retour sur son histoire .... La ville de St-Etienne Métropole & l'ETAT à choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne...Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville. C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de grandes barres d'habitations. Le collectif étant de mode , nous continuons...A cette époque la France va connaître une rupture architecturale phénoménale avec l'apparition des premiers grands ensembles de Beaulieu la Marandiniere Montchovet, la Métare; Montreynaud, la Cotonne , Tarentaize, Bel-Air, la Dame Blanche, Econor, Montplaisir, Terrenoire les hauts et le bas, la Pérrotiere Maugara, et jusquà Firminy pour nos grands-ensembles... La Métare, c'était les Bois du Four , avec son furan... un ensemble de choses et d'histoire qui font et fonde çe lieu qui n'était que campagne y à 62 ans...Rochetaillé et son chateau de 2000 ans, son gouffre d'enfer, arf, dominait largement cet endroit ^^ Saint-Etienne sera l'une des villes Symboles de cette rupture des 1954... On à aussi la Cité Castor à seulement 200 metres de là , la premiere de toutes nos cités CASTOR de Françe.... Vous savez.. ses fameux Pavillons de pierre, d'apres guerre..qu'on a tant réclamé ... des pavillons de type annees 60, plus qu'un succes avec la loi Loucher par içi , & partout ailleurs..Je dirais pas que nous sommes dans l'excellençe mais honnétémment nous sommes bien noté..@ l'Architecture du Forez de l'Ondaine et du Gier.^^ En effet le Forez, la Loire le département ,et bien c'est tout une histoire de l'Architecture de l'industrialisation de nombreux secteurs d'activitées , de compétençes , d'Architectes et pas n'importes lesquels....A bon entendeur ... Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 .

 

Un modèle de l'urbanisme des années 1950.

 

Beaulieu-Montchovet:

 

Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi : www.ina.fr/video/LXF99004401 . Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

 

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.

 

(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,

 

"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -

 

l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement

 

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986

 

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche. La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles. La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/.../visite-de-francois-mitterrand...

 

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand. Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit. 1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

 

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches. Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard. NBeaulieu I: le projet d'urbanisme

 

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

 

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

 

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

 

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

 

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

 

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971

 

Le quartier: Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle. A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995. Nouvelles techniques, nouveaux matériaux : Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés. La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.

 

Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher. Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments. Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers. La crise du logement:

 

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

 

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

 

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie. Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante. Une barre d’habitation innovante

 

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

 

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier

 

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise. Un projet pharaonique

 

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -

 

- Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

 

Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

 

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.

 

Que prévoit-on pour la reconstruction?

 

Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.

 

Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?

 

C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

 

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture. Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?

 

Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires. Cela paraît paradoxal, pour du logement social! Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»! On croit rêver...

 

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne? Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne. L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I. Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants. Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.

 

Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I? Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.

 

Pourquoi cette différence?

 

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.

  

Been having a difficult & tiring time at work over that last few months so have taken a couple of day’s off to revive so out with the camera midweek!

 

I visited Bosham, West Sussex again last evening to find the waters of the creek perfectly still and just the right conditions to capture the reflections of this magical location as the sun set behind the famous Saxon church highlighting the heavy clouds above.

 

It was good to meet up with Paul (Visible Landscape - on Flickr) and pass a pleasant relaxing couple of hours at this beautiful spot.

 

0.8 second exposure using Lee 0.9 + Lee 0.6 (reversed) ND grad filters and 2 by 1 crop for a change!

 

Thanks for any comments you may wish to leave.

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