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Le juvénile ressemble à la femelle avec le dessus brun foncé strié de chamois clair et le croupion chamoisé uni. Les ailes présentent une petite tache blanche.

Le dessous est chamois clair. La poitrine et les flancs sont striés de brun.

C’est un petit oiseau au plumage brun qui a priori ne paie pas de mine. 19 cm de hauteur pour 50 grammes. Une petite houppette qui se hérisse sur le sommet du crâne de temps en temps. On le trouve un peu partout à la campagne, en milieu ouvert ou à la lisière des forêts. Mais sous cette apparence somme toute un peu banale, se cache l’un des plus grands mélomanes au monde. Chose que savait parfaitement Shakespeare lui-même puisqu’il fait dire à Roméo que l’alouette, messagère du matin, « frappe de notes si hautes la voûte du ciel, au dessus de nos têtes ».

 

Pendant la période des amours, le mâle chante en survolant son territoire. Un chant qui sert autant à délimiter un espace, qu’à mettre les autres mâles à distance et à attirer une partenaire femelle. Mais ce qui rend l’alouette des champs exceptionnelle, c’est la richesse de son répertoire, car elle possède plus de 600 notes contrairement par exemple au coucou qui en produit 2 : « coucou ». Ces notes, que les spécialistes des oiseaux vont d’ailleurs appeler syllabes, vont être organisées suivant un ordre bien précis, sous forme de phrases, avec une syntaxe particulière. Phrases qui une fois traduites vont nous donner pleins de précisions sur notre alouette des champs. Écoutons-la…

 

« Je suis une alouette (et non un rouge-gorge par exemple), j’appartiens à tel groupe, tel dialecte (comprenez, je suis une alouette parisienne et non provençale), je m’appelle Robert (c’est sa signature vocale) et je suis très en colère en ce moment ».

 

Toutes ces informations sont contenues dans les trilles et vocalises de notre oiseau. Des renseignements délivrés qui sont à lire comme des codes empilés les uns sur les autres, la phrase de l’alouette n’étant pas linéaire. L’émotion, par exemple, est rendue par la rapidité des séquences chantées : quand les temps de silence diminuent, notre alouette signifie à ses congénères qu’elle est en colère. Ainsi, pour parler alouette, il faut avoir un rythme précis (dans l’alternance des sons et des silences) et un bon tempo (à savoir le nombre de syllabes par unité de temps)

  

Quant à la présence de dialectes, c’est parce que l’alouette appartient à la grande famille des passereaux, des oiseaux qui apprennent, et dont le langage n’est pas fixé génétiquement à la naissance, comme les tourterelles par exemple qui produisent le même « rou rou » à Paris comme en Provence. Non, l’alouette des champs, elle, apprend toute petite auprès de son tuteur, son père. Que celui-ci soit parisien ou provençal, elle reproduira l’accent paternel, par mimétisme ou par souci de bien faire.

Le juvénile est plus clair que l’adulte, avec une teinte gris-brun sur la calotte et l’arrière du cou, et les parties supérieures plus brunâtres, avec d’étroits lisérés chamois clair. Les pattes sont plus ternes.

Les poussins sont nidifuges et quittent le nid pour aller se cacher dans la végétation environnante. Ils sont nourris par les deux parents. Ils s’envolent au bout de 4 semaines après la naissance, et deviennent indépendants 2 à 4 semaines plus tard.

Ils peuvent se reproduire vers l’âge d’un ou deux ans.

Régime alimentaire

 

La grive mauvis se nourrit de baies et de petits invertébrés selon les saisons.

 

En automne et en hiver, le régime alimentaire de l’oiseau est essentiellement végétal (80 % de la fréquence d’occurrence) et se caractérise par la consommation de baies et de fruits tels que les baies d’aubépines Crataegus monogyna, de cornouiller sanguin Cornus mas, de sorbier Sorbus aucuparia, d’alisier blanc Sorbus aria, de lierre Hedera helix, de genévrier commun Juniperus communis, de prunellier Prunus spinosa, de pommes domestiques ou sauvages Malus sp, de grains de raisin Vitis vinifera et d’olives Olea europaea. La part de la fraction animale, qui reste relativement faible est composée d’invertébrés tels que les vers de terre, les petits mollusques et des larves ou des adultes de coléoptères et d’arthropodes.

    

En fin d’hiver, de janvier à mars, les adultes et larves de coléoptères, d’arthropodes, de myriapodes et de lépidoptères ainsi que de gastéropodes ou encore de vers de terre sont beaucoup plus consommés, la part de cette fraction animale qu’elle trouve sous les litières de feuilles mortes dans les sous bois prend le relais en fin de saison lorsque les baies disparaissent progressivement.

 

Au printemps et en été, son régime alimentaire est presque essentiellement composé d’invertébrés (peu de végétaux) : insectes, araignées, fourmis, larves de coléoptères, criquets, sauterelles, vers de terre et petits escargots.

En automne et en hiver, l’activité des oiseaux est très forte. Le matin, au lever du jour, les oiseaux quittent discrètement, seuls ou en groupe, les zones de dortoir, font des haltes et se dirigent vers les zones de gagnage. La journée est consacrée à la recherche de nourriture et à l’alimentation. En milieu d’après midi, les oiseaux se rassemblent en petits groupes de 15 à 20 individus et se déplacent vers les zones de dortoir. Arrivée bruyante au dortoir, les oiseaux se perchent et descendent petit à petit. Cette activité, notamment la distinction entre ces différentes zones, est typique en milieux méditerranéens.

Oiseau du Paléarctique, son aire de nidification s’étend en Islande, en Scandinavie, dans les états de la Baltique et l’Ouest de la Russie.

Elle est abondante en période de nidification en Suède, Finlande, dans les pays baltes, et un peu moins en Norvège, Islande, Pologne et dans le Nord de l’Ecosse.

En France, l’espèce est présente uniquement en migration et en hivernage.

 

Il affectionne tout particulièrement les marais et les berges de rivières ou de fossés avec des roselières et des arbustes, mais aussi les prés salés. En hiver, il se trouve dans des zones plus ouvertes. Pour migrer, il fréquente les dunes littorales.

 

Il est peu commun en Picardie, mais il est présent toute l'année.

au petit matin devant la maison il est posé sur le talus couvert de givre

sa petite patte relevée confirme le sentiment du froid mordant qui règne

il hésite à décoller

le fond de la photo est marqué par la clôture qui donne un effet surprenant

Le jeune de l'année a la calotte rouge, bordée de noir sur les côtés, le rouge plus étendu et plus vif chez le jeune mâle. Le noir du plumage est terne, les taches blanches des épaules marquées de gris et le rouge sous la queue plus pâle. Ces caractéristiques peuvent prêter à confusion avec le Pic mar qui a la calotte toute rouge en tous plumages et le dessous de la queue plus rose que rouge. Il convient donc de bien regarder le patron de tête (chez le mar, la calotte rouge n'est pas bordée de noir, le Y noir du cou est plus petit et ne rejoint ni le bec, ni la nuque. Enfin, la poitrine est finement striée de sombre). En Europe moyenne et en Asie mineure en revanche, la confusion avec le Pic syriaque est une éventualité à avoir en tête car les deux espèces se ressemblent beaucoup. Chez le syriaque, le noir des côtés du cou ne rejoint pas la nuque noire et le rouge sous la queue est nettement plus pâle que chez l'épeiche.

Il fréquente les forêts claires et de bords de cours d'eau, les parcs et les jardins, où il peut trouver de vieux arbres pour nicher.

Il est assez commun dans toute la Picardie.

C'est un oiseau migrateur, qui se reproduit notamment en Picardie et qui passe l'hiver au sud du Sahara.

 

C'est un oiseau méconnu, assez discret de part son plumage et son chant. Il aime chasser les insectes à l'affut, perché sur un branche ou un fil électrique. C'est un chasseur redoutable pour le monde des insectes.

Elle niche dans toute l'Europe du Nord, puis passe l'hiver plus au sud, des latitudes françaises à l'Afrique du Nord.

En Picardie, elles sont présentes dès la mi-septembre. On la trouve souvent en compagnie de Grives litornes.

  

En dehors de la période de nidification, on la trouve dans les pâtures entourées de haies. Elle niche dans la taïga et la toundra.

Elle est de passage et hivernante dans les 3 départements picards.

La Grive mauvis a la taille et l'allure de la Grive musicienne, mais elle s'en distingue facilement par des éléments de plumage. Il faut faire attention à la tête et aux parties inférieures. Le patron de tête est très marqué, probablement le plus marqué parmi les grives. Ce qui saute aux yeux est le net sourcil, crème et blanc, qui va du bec à la nuque. Il se glisse entre la calotte et les couvertures auriculaires d'un brun sombre assez froid. Autre trait blanc bien visible, le trait sous-mustacien intercalé entre les joues brunes et le trait malaire noirâtre qui borde la gorge blanche striée de noir et aboutit à une tache noire à la base du cou. L'œil sombre ne fait qu'un avec les lores noirs et sous l'œil se distingue une petite tache claire. Le bec est noir avec la base de la mandibule jaune.

Les parties inférieures sont blanches, exceptés les flancs qui sont d'un roux-orange vif qui attire l'œil et signe l'espèce. Les taches ventrales en forme de pointe de flèche s'ordonnent pour former des alignements longitudinaux typiques. Vers le poignet, des taches sombres sont souvent visibles, un peu comme chez la draine.

Seascape, beach , sea , cliff

Le nid de l'échasse blanche est une dépression peu profonde grattée dans le sol. Il est situé sur un tas de végétation, dans l'eau sur des herbes aquatiques, ou près de l'eau sur la rive.

 

Le nid est fait d'herbes et de laîches.

La femelle dépose 4 œufS entre mi-mai et mi-juin. L'incubation dure environ 25 jours, assurée par les deux parents. A la naissance, les poussins sont couverts de duvet foncé, avec des taches grises ou brun noirâtre. Les parties inférieures sont blanches. Les poussins sont nidifuges et quittent le nid pour aller se cacher dans la végétation environnante. Ils sont nourris par les deux parents. Ils s'envolent au bout de 4 semaines après la naissance, et deviennent indépendants 2 à 4 semaines plus tard.

 

Elle doit son nom "Echasse" à ses pattes rouges, démesurément longues pour sa taille.

Au mois d'août, les Echasse blanche picardes et leurs cousines européennes, partent hiverner en Afrique ou en Asie du sud-est.

Elle fréquente les eaux peu profondes, douces ou salées dans un milieu ouvert, les lagunes aux berges nues ou plus ou moins couvertes de végétation rase, mais aussi les dépressions inondées des champs cultivés et les bassins de décantation des sucreries, distilleries et autres papeteries.

Le Busard Saint-Martin mâle adulte posé paraît d'un gris-cendre uniforme, à l'exception de la pointe des ailes noire et de la queue plus pâle. Le dessous est blanc à l'exception de la poitrine grise. Les yeux, la cire du bec et les pattes sont d'un jaune vif. En vol, il se reconnaît déjà à la silhouette. C'est le plus massif des trois. Il a les ailes assez larges, munies de 5 doigts noirs à la main et avec une bordure noire marquée sur le bord de fuite due à l'extrémité noire des rémiges. La queue, de longueur moyenne, est pâle, souvent vaguement barrée. En vue de dessus, le croupion blanc est bien visible

Le Busard Saint-Martin fait partie du groupe des busards dits "gris" du fait de la couleur du plumage mâle. Dans l'ouest du domaine paléarctique, on trouve 3 busards gris dont le St-Martin ainsi que le B. cendré et le B. pâle

Le chant du mâle est différent d'un individu à l'autre et il compte parmi les plus complexes et variés des chants d'oiseaux européens. il chante sur une période très courte, de mi-mai à mi-juin.

 

C'est une migratrice, qui hiverne au sud de l'Afrique. La Picardie est l'une des rares régions où les territoires de cet Hypolaïs chevauchent ceux de l'Hypolaïs polyglotte, ce qui conduit parfois à des hybridations (mais les hybrides ne peuvent se reproduire).

 

Habitat principal

Cette espèce affectionne les milieux buissonneux, les haies, les jeunes boisements, les marais boisés, les peupleraies et parfois les jardins, même en ville.

Elle est principalement présente sur le littoral de la Somme et au nord de l'Aisne.

jour de canicule la cigogne peut déployer ses ailes, qui font office d'ombrelles contre les rayons puissants du soleil. elle protège ses petits ainsi

 

Au lieu de faire vibrer sa gorge, comme le font les ardéidés (hérons), la cigogne combat la chaleur comme les hommes, en haletant, la langue tirée. Enfin, les pattes des oiseaux étant un des principaux vecteurs de la chaleur et du froid, la cigogne combat les hausses et les baisses brutales de température en se tenant debout, une patte repliée sous le ventre. Elle rafraîchit aussi ses membres inférieurs en les aspergeant de fiente très diluée.

 

Chez le cigogneau, le bec est d'abord noirâtre puis brun-rougeâtre avant de devenir, chez l'adulte, d'un rouge vif, identique à celui des pattes. On constate un léger dimorphisme sexuel, le bec d'une femelle mesurant de 14 à 17 cm, alors que celui du mâle, plus épais, est long de 15 à 17 cm. Les narines, placées près de la base de la mandibule supérieure, sont très étroites. Chez les oiseaux, la forme du bec indique le régime alimentaire. Le bec de la cigogne blanche est typique des oiseaux harponneurs.

 

Les cigognes ont la réputation d'être d'une fidélité à toute épreuve. Contrairement à ce que l'on pense, ce n'est cependant pas à son partenaire, mâle ou femelle, que cet oiseau est fidèle, mais plutôt à son nid. Durant toute la période de la reproduction, en effet, c'est cet élément qui tient pour le couple la place principale.

 

Le mâle arrive généralement avant la femelle sur le nid qu'il a occupé l'année précédente ou sur un nid qui vient d'être construit et qu'il a pu s'approprier. Dès cet instant, il y reste jour et nuit et le défend contre les intrus – autres mâles ou couples. La vigilance s'impose, car toute absence prolongée peut être aussitôt sanctionnée par l'assaut d'un mâle concurrent. D'où les claquements de bec énergiques qui avertissent l'adversaire dès que celui-ci tente de s'approcher. Le propriétaire du nid prend alors des postures menaçantes : il pointe son bec vers l'intrus et les plumes de son cou se hérissent.

 

Si toutes les manœuvres de dissuasion restent inefficaces, une sévère bagarre peut être déclenchée. Les oiseaux qui s'affrontent ainsi ne se battent pas symboliquement : ces combats sont souvent sanglants, parfois meurtriers, et ils peuvent durer plusieurs jours. Mais, si c'est une femelle qui se présente, l'accueil est tout autre. Plus de menaces : le craquètement du mâle n'est qu'une bruyante invitation aux fiançailles. Écartant les ailes, l'oiseau rejette sa tête en arrière au point que celle-ci vient toucher son dos, puis la ramène rapidement vers le bas. La femelle est très vite conquise, les accouplements commencent fréquemment le jour même, le plus souvent sur le nid.

Le long du Chenal, une belle villa.

ils viennent à peine d'arriver en baie de Somme

 

En Europe et Afrique du Nord, la saison de reproduction s'étale de mars à juillet. En France la nidification commence en avril.

 

Dès qu'il est de retour sur son territoire, le mâle exécute des vols nuptiaux spectaculaires pendant lesquels il bat lentement des ailes, balance d'un côté sur l'autre et pousse ses cris qui évolueront vers le chant dès que la femelle l'aura rejoint. Il courtise la femelle à terre, penché vers elle, ailes ouvertes et queue étalée pour l'impressionner et mieux la séduire. Le mâle visite plusieurs sites de nidification potentiels dans des endroits différents et la femelle choisit celui qui lui convient le mieux. Elle l'entoure de galets, d'éclats de coquillage ou de brins d'herbe, puis elle pond 4 œufs jaune-sable tachés de brun-noir. Les deux adultes se relaient pour couver à intervalles variant de quelques minutes à plusieurs heures. L'incubation dure 22 à 26 jours. les poussins éclosent de façon synchrone, couvert d'un duvet cryptique où se dessine déjà le collier blanc de l'espèce. Les adultes s'en occupent pendant trois semaines, jusqu'à l'envol. Certains couples, en particulier ceux qui vivent dans le sud de l'aire, ont le temps d'élever une seconde nichée.

C'est une espèce nicheuse européenne, absente seulement du grand nord. Elle se trouve en Picardie du mois d'avril au mois de septembre. Elle hiverne en Egypte, en Asie mineure et au Proche-Orient.

 

Lors de la parade nuptiale, les deux oiseaux se poursuivent ou s'affrontent en criant. Le mâle gonfle ses plumes, bat des ailes, étale la queue et titube comme s'il était blessé.

Elle affectionne les bocages et haies épineuses, les dunes arbustives,... mais aussi les parcs et les jardins.

Elle est présente dans toute la Picardie, mais reste peu commune.

 

Cette petite fauvette se reconnaît assez facilement. Le manteau est gris brun uniforme, le dessus de la tête gris cendré s’assombrissant jusqu’à un gris foncé sur les côtés et autour des yeux ; ces teintes contrastent fortement avec un dessous blanc presque pur. Les rémiges sont brun foncé, les rectrices externes blanches, l’iris brun clair et les pattes gris de plomb. Les deux sexes sont semblables.

 

La Fauvette babillarde ressemble un peu à la Fauvette grisette Sylvia communis par sa silhouette générale, la tête grise contrastant avec la gorge blanche, les rectrices externes blanches. Mais, notée dans de bonnes conditions, elle s’en distingue assez facilement par ses teintes beaucoup plus sombres, l’absence de roux aux ailes et les émissions vocales très différentes ; sa taille, un peu plus faible, peut être appréciée seulement de près. La Babillarde est par ailleurs plus discrète que la Grisette, restant le plus souvent cachée dans les feuillages et émettant son chant perchée immobile dans la partie supérieure d’un arbre ou d’un buisson.

Le chant complet est facilement identifiable. Par contre, la seconde partie de la strophe (le « battement »), entendue isolément, présente quelques ressemblances avec les chants du Bruant zizi Emberiza cirlus ou de la Mésange nonnette Parus palustris.

 

Comme les autres fauvettes, la Babillarde est principalement insectivore et très généraliste : elle consomme une grande variété d’invertébrés, de préférence petits, à l’état larvaire ou adulte : chenilles, insectes pucerons et diptères, myriapodes ou encore araignées, et parfois de petits mollusques gastéropodes.

Dès août, la consommation de baies devient importante, mais la Babillarde reste moins frugivore que les Fauvettes des jardins Sylvia borin et à tête noire

Répartition régionale

C'est un hivernant peu commun en France, qui en général se cantonne sur les côtes du nord-ouest. Il est donc rare en Picardie. Cet oiseau niche tout au nord des continents américain et européen.

 

Habitat principal

Il affectionne les milieux rocailleux tels que les côtes rocheuses et les zones montagneuses, ou même la toundra ponctuée de rochers. En hiver il fréquente les laisses de mer, les haut de plages, les cordons de galets et les dunes embryonnaires.

 

Ce bruant plutôt massif est court sur pattes et présente un bec assez puissant, conique, jaune pâle.

 

Les oiseaux vus en Europe du Nord-Ouest sont le plus souvent en plumage d’hiver. Celui-ci est globalement très pâle, crème beige, avec les couvertures des ailes blanches, bien visibles en vol, de même que les rémiges secondaires. Le bout de l’aile est noir. Ce contraste est plus ou moins important, selon l’âge et le sexe de l’oiseau : les femelles, et plus encore les jeunes, sont brun strié de noir dessus. La queue est noire avec les paires de rectrices externes blanches.

 

De par sa répartition limitée dans l’hexagone, le nombre de sites protégés accueillant le Bruant des neiges est faible. On peut néanmoins citer les sites suivants où il est observé régulièrement : platier d’Oye(Pas-de-Calais), estuaires picards-Baie de Somme et d’Authie (Somme), la baie des Veys (Manche), tous trois en ZPS et partiellement en réserves naturelles), ainsi que la baie du Mont Saint-Michel (ZPS et réserve de chasse maritime).

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