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Le Chevalier gambette est un limicole de taille moyenne, de la stature d’un merle. Ses pattes sont orange vif en toutes saisons et le bec bicolore : la base orange et la pointe gris-noir sont très caractéristiques.
Le dimorphisme sexuel est peu marqué. Les adultes présentent un plumage nuptial beige-brun fortement taché de marron foncé sur le dessus. Le dessous est beige clair marqué de taches noires en forme de petits chevrons. L’iris est noir.
Répartition régionale
C'est l'une des espèces de Chevaliers la plus communes et la plus abondante de Picardie, mais elle se rencontre rarement loin du littoral.
Il est plus présent durant les passages migratoires (surtout en mai), les couples nicheurs restant occasionnels dans la région.
Habitat principal
Il fréquente surtout les grands espaces ouverts, avec la présence d'eau peu profonde et les vasières.
Il est surtout présent sur le littoral picard (Baie de Somme).
C'est une nicheuse localisée et une rare migratrice en Picardie. Elle se trouve dans toute l'Europe occidentale, où elle est généralement sédentaire, mais sujette à des mouvements erratiques en hiver.
Elle passe d'une alimentation granivore en hiver, à une alimentation insectivore en saison de reproduction. Pour cela, son gésier se transforme structurellement, ce qui la rend dépendante des insectes à cette période.
Habitat principal
Elle ne sort presque pas des grandes roselières touffues et inondées.
On la trouve dans les marais de la plaine maritime picarde.
Menaces potentielles
Elle est sensible aux printemps plus froids, qui la privent alors d'insectes, ainsi qu'à la disparition des zones humides.
Répartition régionale en picardie
Après la dégradation de ses milieux vitaux de plaine: les pelouses rases riches en insectes, il s'est réfugié dans les vestiges de ces milieux et est devenu rare en tant que nicheur en Picardie.
Cette espèce est en revanche très présente en migration dans la région. Ils passent l'hiver en Afrique.
Habitat principal
Il fréquente les milieux ouverts, les landes des pentes, les pâtures et les champs avec des amas de pierres, les carrières mais aussi les dunes stabilisées et les cordons de galets.br>
On le trouve principalement sur le littoral picard.
Le Traquet motteux, ce petit passereau à peine plus gros qu’un Moineau, fait l’objet d’une attention particulière par le Syndicat Mixte Baie de Somme. C’est en effet un des oiseaux les plus menacés de disparition de Picardie, son seul site de reproduction régulier connu étant le Hâble d’Ault.
Une nouvelle espèce pour ma galerie l'aigrette garzette pas facile à approcher.
Je publie en ce moment avec mes archives photos.
Il y a encore le confinement sanitaire.
Prenez soin de vous surtout.
A new species for my gallery the little egret not easy to approach.
I always publish with my photo archives.
There is still sanitary confinement.
Take care of yourself above all.
Suivant les circonstances, l'Aigrette garzette peut être silencieuse ou vocale.
Lorsqu'elle est dérangée ou confrontée à un contexte d'interaction agressive, elle peut pousser un cri râpeux "raaah" isolé ou répété "krah krah krah".
C'est le cri qu'on entend quand on la dérange sur ses lieux de pêche par exemple.
Depending on the circumstances, the little egret may be silent or vocal.
When disturbed or faced with a context of aggressive interaction, she may utter an isolated hoarse cry "raaah" or repeated "krah krah krah".
This is the cry you hear when you disturb her on her fishing grounds, for example.
Source : Oiseaux.net
Le Bruant des roseaux est souvent perché de manière typique en haut d’un roseau, mais il se nourrit plutôt sur le sol ou dans la végétation basse dans les habitats humides.
Les bruants, et en particulier les oiseaux du genre Emberiza de l’Ancien Monde, ont des mandibules courbes, presqu’en forme de S au niveau des bordures. Le petit bec robuste est classique des mangeurs de graines. Les deux mandibules sont fortement inclinées vers le bas à la base et la mandibule inférieure est beaucoup plus profonde que l’autre.
Mais la forme du bec varie en fonction de la distribution géographique, de l’habitat et du régime. La race « schoeniclus » ici décrite et représentée, fait partie de celles qui ont un petit bec.
Le Bruant des roseaux est en déclin dans une grande partie de la distribution, à cause du drainage des zones humides. Cependant, l’espèce s’est montrée capable de s’adapter à d’autres types d’habitats, et depuis quelques dizaines d’années, elle a colonisé des habitats plus secs comme, entre autres, les haies et les buissons.
Le Bruant des roseaux mâle chante dès la mi-mars pour établir le territoire, et la femelle construit le nid début avril. Il chante depuis un perchoir exposé avec les ailes vibrantes et la queue agitée de soubresauts. Pendant ces parades, les dessins noir et blanc de la tête sont mis en valeur par des postures adaptées. L’espèce est habituellement monogame.
Après la reproduction, ils deviennent plus grégaires et forment des groupes de taille variable aux dortoirs souvent situés dans des parcelles de roseaux, mais dans tous les cas près de l’eau.
Nez à nez avec ce taureau... Il s'est approché calmement...manifestement habitué à croiser du monde... En baie de Somme.. (France)
This bull come to me peacefully...
Aussi à l'aise sur le dos d'un rhinocéros que sur celui de la vache du coin, le garde-bœuf a colonisé nos prairies après s'être cantonné, pendant des siècles, en Afrique tropicale.
Il cherche souvent sa nourriture dans les champs. Il aime accompagner le bétail et profite de son déplacement pour capturer des insectes, des sauterelles, des grenouilles et des petits vertébrés…On le voit même parfois perché sur le dos des animaux, tentant de les débarrasser de leurs parasites : c’est du « gagnant-gagnant » !
Il vole en petits groupes, son coup d’aile est rapide et son vol puissant. Remuant et vif, il se livre à de brèves courses, le cou rentré. C’est un oiseau craintif qui ne donne pas beaucoup de voix, si ce n’est pendant la période de nidification avec des croassements et des gargouillements.
L’approche du héron garde-bœuf doit se faire avec patience où à l’affut. L’observation avec les jumelles ou la longue vue évite de le déranger.
Le mâle adulte nuptial se reconnaît instantanément à sa tête noire marquée de traits sous-mustaciens blancs de chaque côté du bec. La gorge noire s'élargit en bavette noire qui pointe vers le bas sur la poitrine. Sur la nuque et les côtés du cou, un large demi-collier blanc rejoint les sous-moustaches
Ces oiseaux sont présents dans toute l'Europe. Ils sont très bruyant et solitaires en période de reproduction, mais quand vient l'hiver, ils deviennent silencieux et grégaires. Ils se regroupent alors en dortoirs, dans les roselières.
Habitat principal
Il affectionne tout particulièrement les marais et les berges de rivières ou de fossés avec des roselières et des arbustes, mais aussi les prés salés. En hiver, il se trouve dans des zones plus ouvertes. Pour migrer, il fréquente les dunes littorales.
Il est peu commun en Picardie, mais il est présent toute l'année.
Ce bruant se retrouve souvent sur son territoire de reproduction en compagnie du Phragmite des joncs , des Rousserolles effarvattes et verderolles , du
Tarier des Prés , etc.
Surtout présent en plaine, il affectionne les zones humides, même de très faibles superficies, peu ou prou parsemées
de buissons et d’arbustes (saules très attractifs). Il fréquente ainsi les lisières des roselières et des typhaies, les
jonchaies, les cariçaies, les oseraies (lacs, étangs, bords de rivières à cours lent et canaux), les tourbières, les schorres
maritimes, les anciennes gravières, les fossés humides des bords des routes, et même les pièces d’eau urbaines. Suite
à des modifications comportementales apparues récemment, il niche aussi dans les prairies de fauche à graminées de
type mésophile, plus rarement dans les champs de blé ou de colza, dans de jeunes plantations de conifères et des
landes de bruyère
Le régime du proyer est mixte, granivore et insectivore à la fois.
Il est composé de nombreuses graines, céréales et autres, que son bec puissant peut décortiquer sans problème, mais il se nourrit aussi beaucoup d'invertébrés, insectes de divers ordres (orthoptères, lépidoptères,...), araignées, petits mollusques terrestres. Les jeunes en sont nourris presque exclusivement.
C'est un hivernant peu commun en Picardie, où il est plus abondant en période de migration et pour la reproduction.
Il chante toujours depuis un poste élevé, bien en vu, comme beaucoup d'espèces de Bruants le font.
Après la saison de reproduction, ils deviennent grégaires et forment des dortoirs dans les cultures.
Il affectionne les grandes plaines ouvertes avec leurs cultures et en particulier les pâtures et les champs de céréales. Il fréquente aussi les steppes et les côteaux herbeux, dans des zones totalement dépourvues d'arbres et de buissons.
On peut le rencontrer dans tous les départements picards.
une romance qui débute
les premiers arrivés en baie de somme
C'est un oiseau migrateur, qui n'est présent en Picardie que pour la saison de reproduction(mars à septembre). Il passe l'hiver en Afrique subsaharienne.
Il n'est pas très exigeant en matière de qualité de son habitat.
Le Petit Gravelot ressemble au Grand Gravelot, mais il est plus petit et a une silhouette plus frêle. Il faut regarder la tête pour faire la distinction. Tout d'abord, le Petit Gravelot adulte montre autour de son oeil sombre un cercle oculaire jaune vif frappant. Ensuite, son bec est noirâtre à l'exception d'une toute petite zone jaune terne à la base de la mandibule inférieure. Son front est plus noir que blanc. De près, on aperçoit très bien une étroite bordure blanche en arrière de la bande noire du front. Enfin, ses pattes sont rosâtres à brunâtres. En vol, il n'a pas de bande alaire blanche, simplement un alignement de points clairs à l'extrémité des couvertures, peu visible. C'est d'ailleurs le seul gravelot à en être dépourvu. Le dimorphisme sexuel est faible. La femelle a du brun qui s'insinue dans le noir, particulièrement au niveau des couvertures auriculaires, le cercle oculaire jaune moins épais et les pattes plus ternes.
Originaire du Bassin méditerranéen, elle a colonisé progressivement la France. Elle est maintenant sédentaire en Picardie.
Elle se repère à son chant répétitif, puissant et saccadé, car elle est souvent difficile à voir. Pour le rythme, on peut le traduire par "vitchou...vititchouvititchou vitchou!"
Elle fréquente essentiellement les zones humides entourées de broussailles et de végétation dense, même si à l'origine elle affectionne aussi les milieux secs.
Elle se trouve dans toute la région.
Les oiseaux se préparent à nicher dès la première quinzaine de mars. Les mâles parcourent inlassablement leur petit territoire et se laissent soudainement tomber en piqué sur un lieu qu'ils estiment proche du perchoir de la femelle. Ils la poursuivent d'un vol rapide et zigzaguant entre les joncs et les arbustes. Les mâles commencent à construire un nid caractéristique et très élaboré en assemblant et en entrecroisant des herbes, des plantes palustres et d'autres graminées pour former un support à une hauteur qui varie de 30 à 40 centimètres au-dessus du sol. Les herbes sont entrelacées avec des fils provenant des cocons dans lesquels les araignées pondent leurs œufs. Ces fils passent à travers certaines tiges qui ont été préalablement perforées par le bec des oiseaux. Comme les toiles d'araignées sont très adhérentes, ils ont tôt fait de construire une structure solide que la femelle et parfois le mâle complètent avec des fibres végétales. Dans le fond très épais, les oiseaux déposent des fragments d'herbes sèches. Sur cette couche végétale, ils rajoutent une deuxième strate composée d'inflorescences de phragmites ou du duvet de saule. Une fois terminé, le nid possède la forme d'une bouteille ou d'une flasque ovale dont la base est très élargie.Il est d'une taille très modeste, ne dépassant pas 15 cm de hauteur et 6 cm de large.
Les premiers nids qu'on voit en mars ou en avril sont bâtis au sommet de la végétation qui continue à croître, les dissimulant totalement. Personne ne pense alors que cette masse blanchâtre puisse être un nid d'oiseau. L'entrée est située dans la partie supérieure du nid, un peu latéralement et en plan légèrement incliné pour que le vent et la pluie ne causent pas de dommages à l'intérieur. L'opération de construction du nid dure entre 8 et 10 jours.
La première ponte commence à la fin du mois de mars mais parfois uniquement en avril, car les oisillons sont très sensible au froid à l'humidité qui règne encore à ces mois-là. Elle comprend 4 à 5 œufs de couleur variable, blancs, rosâtre pâle, verdâtres ou azurés avec une coquille très fragile. Les pontes suivantes n'en contiennent que trois. La femelle pond un œuf par jour jusqu'à ce que la couvée soit complète. Elle incube seule mais son partenaire reste à proximité. 12 jours après la ponte du dernier œuf, les petits naissent. Les deux parents les nourrissent avec des insectes et des araignées. Au bout de 9 à 10 jours, ils sortent leur tête par l'ouverture pour réclamer leur pitance. Ils quittent le nid à 13 jours mais il ne sont pas capables de voler avant 16 jours, bien qu'encore avec difficulté. Ils se dissimulent dans les herbes proches du nid et trottinent comme des souris en attendant leur nourriture. Trois couvées ont lieu par saison, la première en avril, la deuxième en juin et la troisième en août, presque toujours à la fin du mois. Pour cette dernière, les Cisticoles des joncs utilisent le nid des deux couvées précédentes.
Cinq sous-espèce sont connues en France, dont quatre peuvent fréquenter la Picardie, mais la majorité des individus appartient à une seule forme de l'espèce. En Picardie, la forme connue sous le nom de Bergeronnette flavéole, fréquente uniquement le littoral.
Elle fréquente préférentiellement les prés et prairies humides, alors qu'en Picardie, on la trouve principalement dans les milieux cultivés. Elle se trouve aussi sur le littoral, durant la migration.
Elle est commune et répartie dans toute la région.
présente surtout de début avril à début octobre en baie de somme
Flkbaz ;
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Photo Prime Level 2
Vicars in Knickers Flickr Award - Level 2
*Photos Loisirs* Level 2
AN EYE FOR PHOTOGRAPHY - LEVEL 5
BLUE LEVEL No. 4
Nice as it Gets - Level 5
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Cette Fauvette niche dans toute l'Europe, jusqu'à l'ouest de la Russie. C'est en période de reproduction (mars à octobre) qu'on la trouve en Picardie.
C'est une migratrice, qui passe l'hiver en Afrique. Elle réalise ce que l'on appelle une migration "rampante": elle se déplace de nuit, en suivant les buissons et les haies, mais ne fait pas de grands vols migratoires.
Elle fréquente tout type de milieux arbustifs ou boisés: jardins, parcs, haies, dunes littorales, marais,...
Elle se trouve dans toute la Picardie.
3 beaux hiboux ont élus domicile provisoirement dans notre baie de Somme
celui -ci s'est posé à quelques mètres de moi sur un poteau d'une clôture ; la chance n'a pas duré
j'ai pu faire 4 clics et puis s'en va !!!
Ardea ibis
Un grand merci à toutes et tous pour vos visites, favoris et commentaires.
Thank you so much for viewing, faving, commenting my images
LE SUIVI TEMPOREL DES OISEAUX COMMUNS ( STOC) révèle un déclin très rapide du Tarier des prés. Si ce déclin était soupçonné, il s’inscrit aujourd’hui parfaitement dans la tendance à décliner des espèces de milieux agricoles et de répartition nordique. Comme pour le Pipit farlouse, c’est une espèce menacée de disparition des plaines françaises à brève échéance. La diminution a été telle que la perte des deux tiers des individus dans les années 2000 ne représente qu’un faible pourcentage du déclin total depuis 1989. Le Tarier des prés est en déclin à l’échelle de l’Europe.
Comme tout un cortège d’oiseaux nichant au sol, le Tarier des prés est menacé. Son déclin à large échelle est
documenté au niveau national par le Suivi Temporel de Oiseaux communs et il est considéré comme l’un des
passereaux les plus menacés de France.
Le Tarier des prés occupe principalement la frange Est de la France, le Massif Central, les Pyrénées et quelques
grandes plaines où il se raréfie. La population nationale est estimée 20000 couples. La tendance nationale est
alarmante et de nombreuses régions naturelles ont perdu ou sont sur le point de perdre cet habitant typique
des prairies. C’est notamment le cas dans les zones de plaine des régions voisines de la Franche-Comté : Alsace,
Champagne-Ardenne, Rhône-Alpes. En Suisse, l’espèce a également perdu du terrain à basse altitude, sur le Plateau
et le Jura, avec des retraits documentés de 20 à 50% en 20 ans selon les régions.
Largement dépendante de politiques agricoles et environnementales,
visant à stabiliser ou restaurer la superficie et la qualité fonctionnelle des prairies et zones humides aux échelles
européenne et nationale, la conservation du Tarier des prés peut malgré tout être abordée localement. Là où
des populations subsistent, il est indispensable de préserver l’habitat par le panel de mesures contractuelles
actuellement disponible.
Petit passereau d'environ 17 cm de longueur, la Panure à moustache (Panurus biarmicus) est un oiseau inféodé aux roselières. Le mâle est très facilement reconnaissable avec les très belles couleurs de son plumage nuptial (avant la reproduction) : sa tête est gris-bleu, avec une longue moustache noire caractéristique allant du bec à la gorge. Avec des couleurs moins éclatantes, la femelle possède une tête brun ocré sans moustaches. Pour se nourrir, la panure à moustache se déplace le long des tiges de roseaux, capturant adultes et larves d'insectes, ou bien elle descend au sol et sonde la boue humide. Oiseau difficilement visible car furtif, on peut entendre entendre des cris gutturaux très répétitifs et assez aigus émis généreusement dans les roselières, trahissant la présence de ce petit passereau. Espèce majoritairement sédentaire (les oiseaux vivent toujours au même endroit), certains oiseaux se déplacent quand même vers la côte atlantique française et la région méditerranéenne (surtout les côtes) d'avril à début mai pour repartir en septembre ou en octobre.
Le phragmite des joncs réalise occasionnellement un vol nuptial similaire à celui du Pipit des arbres. Il s'élève dans les airs pour effectuer un vol en 'parachute' durant lequel il étale la queue et les ailes jusqu'à atteindre un perchoir proéminent.
Le phragmite des joncs se nourrit essentiellement d'insectes et d'araignées.
C'est un petit passereau insectivore qui apprécie les zones humides pour nicher.
C'est un oiseau qu'on entend plus qu'on ne le voit, il a un chant très rapide, souvent il se perche en haut d'une branche de roseau ou en haut d'un arbre pour que son chant soit entendu de tous. Cet oiseau a également la faculté d'imiter certains oiseaux et d'incorporer ces imitations dans son chant.
Lors de la parade nuptiale complexe, le mâle et la femelle se font face et dressent le cou. Il nagent de concert, se frottent le cou tout en émettant des cris sonores, plongent puis réapparaissent, l'un des deux présentant des algues à l'autre. Le couple s'immobilise, poitrine contre poitrine, et chaque oiseau tourne la tête d'un côté puis de l'autre. Ce manège peut se perpétuer même lorsque les grèbes sont occupés à la construction du nid.
Comme tous les rapaces, la buse variable a été classée nuisible très longtemps et à ce titre, détruite systématiquement. En France, la protection légale accordée aux rapaces en 1972 a contribué à la remontée de ses effectifs. Si sa population n’est pas considérée comme menacée, des actes de braconnage demeurent une cause de sa mortalité. À l’inverse, il est le bienvenu sur les zones cultivées. Le régime alimentaire à base de rongeurs fait de cet oiseau un auxiliaire précieux des agriculteurs qui, dans de nombreux pays, parsèment leurs champs de perchoirs pour les attirer et favoriser la régulation des populations de campagnols.
À l’instar de beaucoup de prédateurs, la buse est opportuniste. Pourvue d’une vue perçante et d’une excellente ouïe, la buse variable se positionne en hauteur (sur le pieu d’une clôture de champs ou sur une branche) et reste à l’affût pendant de longs moments. Le rapace sait aussi repérer ses proies en vol stationnaire. Lorsqu’un bruit ou un mouvement l’alerte, elle fond sur sa victime, la tue avec ses griffes puissantes et acérées, la dépèce et la dévore sur place ou l’emmène jusqu’à son habitat.
En Europe, la buse variable se nourrit principalement de micro-mammifères, majoritairement de campagnols, souris et rats. Si les rongeurs et les taupes représentent l’essentiel de son apport alimentaire, le rapace consomme également dans une moindre mesure des mammifères plus gros tels que de jeunes lapins et lièvres et des oiseaux, de la taille des pigeons, faisans ou perdrix. Si besoin, la buse variable est aussi susceptible de manger des reptiles, des batraciens, des insectes (scarabées, criquets, sauterelles) et des vers de terre. L’hiver, en cas de disette, elle peut aussi se nourrir de charognes.
Elle niche dans toute l'Europe, jusqu'en Chine et au nord-ouest de l'Afrique. Elle est migratrice et passe l'hiver dans les savanes africaines. On la voit en Picardie du mois d'avril au début du mois d'octobre.
Elle est très démonstrative quand elle démarque son territoire : le mâle se perche en haut d'une branche dégagée et chante de tous ses poumons, les plumes de sa tête relevés, avec nervosité.
Elle fréquente les milieux arbustifs denses: les dunes littorales, les bocages, les taillis, les friches, les clairières et lisières de bois et forêts, mais aussi les grandes cultures.
Elle fréquente l'ensemble de la Picardie.
Il niche dans une grande partie de l'Eurasie et en Afrique. Les populations européennes hivernent principalement sur la côte atlantique et dans le bassin méditerranéen.
Il est localement commun dans la région. Ce sont des nicheurs précoces, les jeunes naissant dès la mi-avril, et jusqu'à trois nichées peuvent se succéder.
Il fréquente les prairies, les zones de friches, les jachères et des steppes calcaires.
Il est présent dans presque toute la Picardie.
Le Tarier pâtre était appelé auparavant Traquet pâtre. La nouvelle appellation peut être déroutante pour les "anciens". Le mâle adulte nuptial est d'identification facile de par son plumage tricolore, noir, blanc et roux. La tête est comme couverte d'un capuchon noir qui inclut l'œil noir et qui est souligné latéralement par deux larges bandes blanches formant demi-collier. Le bec fin est noir lui aussi.
Le Tarier pâtre est presqu'exclusivement insectivore.Il chasse à l'affût depuis un poste dominant, arbuste, piquet, poteau, fil, tas de bois ou de cailloux, etc. Il chasse également en vol sur place avec retour au perchoir initial ou sur un autre.
Le Tarier pâtre est monogame et territorial.
L'Hypolaïs polyglotte est une "fauvette" de taille moyenne qui se remarque surtout à ses parties inférieures très jaunes en tous plumages. Le dessus est d'un brun assez clair nuancé de jaune ou de verdâtre suivant la lumière, avec ailes et queue plus brunes et plus sombres. L'œil est cerclé de jaune. La zone lorale est jaune, sans trait loral sombre, ce qui permet d'éviter la confusion avec un Pouillot fitis par exemple. A ce niveau, la bordure de la calotte est assombrie. Lorsque l'oiseau chante ou est en alerte, les plumes du front se redressent. Le bec est assez large, ce qui est une caractéristique du genre, avec la mandibule inférieure jaune orangé. Par rapport à son sosie, l'ictérine (entre parenthèses), ses pattes sont brunâtres ou grisâtres (gris bleuté), les rémiges sont légèrement ourlées de beige, sans zone pâle marquée sur les secondaires (zone pâle marquée) et la projection primaire est moyenne (longue). Elle paraît moins trapue, avec une queue plus longue.
une belle danseuse au bain
La bergeronnette grise réside ou migre selon la distribution géographique. En France, le passereau est sédentaire dans les régions où les conditions météorologiques sont les plus clémentes. Dans les autres parties de l’hexagone, l’oiseau peut décider de rejoindre le pourtour méditerranéen. Les migrations se déroulent de la fin août à la fin octobre et le retour s’effectue en mars. Les individus du nord-ouest de l’Europe viennent généralement passer l’hiver en France.
Insectivore, la bergeronnette grise se nourrit d’une grande variété d’invertébrés aquatiques et terrestres, tels que les vers de terre, les fourmis, les mouches, les pucerons, les moustiques, les parasites du bétail, les araignées, les escargots, les crustacés et autres petits poissons. En mode chasse, elle peut picorer les insectes au sol, les capturer en volant, les happer en sautant en l’air ou les saisir après un vol stationnaire au-dessus de l’eau. La bergeronnette grise consomme occasionnellement des graines.
Son vol ondulant alterne battements rapides des ailes en montée et repli à la descente. Ses ailes relativement courtes ne lui permettent pas d’accomplir de longs déplacements migratoires.