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la Bergeronnette de Yarrell a un éclatant plumage noir, gris et blanc, et une longue queue oscillante.

Le mâle a le manteau noir, la tête noire avec les joues et le front blancs. En plumage nuptial, la gorge et la poitrine sont noires et les flancs plutôt sombres.

En hiver, il a le dos plus gris et la gorge blanche, mais garde un croissant noir sur la poitrine. Des taches jaunâtres sont visibles sur la face.

Le bec est noir et les yeux couleur noisette. Les pattes et les doigts sont noirs.

Les sexes sont identiques

son chant est caractéristique fait penser à une stridulation monotone et prolongée d'insecte comme la courtilière

la confusion est possible avec la rousserolle effarvatte ou moins avec la bouscarle de Cetti

le sourcil pale court et vague ne se poursuit pas au delà de l'œil chez la rousserolle qui présente des flancs plus jaune chamois

la queue de la locustelle est plus large avec de fines barres dessus

le bord de l'aile est arqué avec une vexille blanchâtre externe

 

Cette grive possède un régime varié, insectivore et frugivore. Dans la catégorie des invertébrés, on trouve des fourmis, des coléoptères, des criquets, des sauterelles, des mouches, des araignées, des mille-pattes, de petits escargots, des limaces et des vers de terre qu'elle recherche au sol.

 

La liste des végétaux fructifères est tout aussi fournie : ronciers, nerpruns, groseilliers, myrtilliers, sureaux, aubépines, houx, lierres, genévriers, garances, poiriers, oliviers, fraisiers sauvages, ifs, etc. Les petits fruits sont prélevés encore en place ou tombés au sol.

Himantopus himantopus

 

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Saint Valery sur Somme

C'est le seul hibou que l'on peut voir chasser de jour, souvent en fin d'après-midi. Parfois, il poursuit les autres rapaces (Busards) pour qu'ils lui cèdent leur proie. Ceci donne lieux à de nombreuses querelles...

 

Il vit du nord de l'Amérique à l'Eurasie et c'est principalement un migrateur et un hivernant dans notre région.

La durée de ses haltes et de son hivernage en Picardie dépend des populations de rongeurs. Si la nourriture est présente, ils restent et se regroupent en dortoirs la nuit venue.

Ce hibou fréquente la toundra, les champs ouverts, les prairies et les marais, mais aussi les dunes et friches herbeuses si la nourriture y abonde.

 

Il est observé majoritairement dans la Somme et la plaine maritime picarde (où il niche irrégulièrement).

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : en France et dans les pays voisins, le vanneau huppé est nicheur, migrateur et hivernant. L’espèce est présente dans l’Europe entière, nicheuse de la Scandinavie à la moitié nord de la France. On observe deux périodes de migrations des vanneaux huppés, un passage d’été en particulier le long des côtes, et une très importante migration automnale.

 

L’estimation du nombre de couples nicheurs en France est de l’ordre de 20000, quant aux hivernants ils pourraient atteindre les 2 millions d’oiseaux.

 

HABITAT : c’est un oiseau de plaine plutôt humide, voire marécageuse. On le rencontre aussi bien sur les côtes (polders, prés salés, dunes) qu’à l’intérieur des terres (cultures, friches).

ETYMOLOGIE : Vanellus est le nom latin de cet oiseau, qui vient de « vannus », le van qui sert à séparer le grain du son. Le cri du vanneau rappelle en effet le son de van en action.

 

En anglais, il se nomme « lapwing »

 

DESCRIPTION :

 

Taille : 28 à 31 cm, c’est à peu près la taille d’un pigeon. Son envergure est comprise entre 67 et 75 cm.

 

Forme, allure : le vanneau huppé est un petit échassier d’allure robuste et au plumage contrasté. Le dessus du corps est vert foncé, avec des reflets irisés vert, bleu et violet. Le dessous est blanc. La tête est surmontée d’une longue huppe effilée et recourbée. Un large plastron vert noirâtre marque la poitrine. Le bec est fin et de couleur noire, les pattes sont rouge sombre. Les plumes sous-caudales sont rousses. Au vol, le contraste entre le dessus des ailes (noir) et le dessous (blanc) est très visible. Le vol est très particulier avec des battements d’ailes peu nombreux. Les ailes sont élargies au niveau de la « main » (ailes en spatule).

 

Coloration : vert très sombre et blanc.

 

Comportement : les vanneaux se remarquent surtout en fin d’automne et en hiver quand ils se rassemblent en groupes parfois très nombreux, plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus.

 

Le cri du vanneau huppé est une sorte de sifflement très aigu et très sonore : « pii-ouit »

C'est un nicheur rare en Picardie, mais la région accueil des effectifs plus importants lors des passages migratoires et en hiver (150 à 370 individus).

 

Habitat principal

Il fréquente les zones humides à grande étendue d’eau libre entourées de végétation, les estuaires et les lagunes.

La Picardie intérieure et en particulier la vallée de l'Oise, accueil généralement les trois quarts de la population hivernante de la région.

Le hibou des marais est un migrateur. Pendant la migration, sa constitution solide lui permet de passer par les cols de haute montagne, l'altitude ne le gênant pas.

 

Il se nourrit plutôt la nuit, tôt le matin, tard le soir. Il s'abat sur sa proie dès qu'elle est localisée. Dans la végétation dense, il voltige avant de se jeter sur elle. Occasionnellement, il chasse depuis un perchoir au-dessus du sol. La proie est portée dans les serres.

La Bergeronnette printanière comporte de nombreuses sous-espèces, qui se distinguent de l'espèce type par des particularités du plumage. Par exemple, on peut trouver une sous-espèce à calotte noire (dite "des Balkans").

 

Cinq sous-espèce sont connues en France, dont quatre peuvent fréquenter la Picardie, mais la majorité des individus appartient à une seule forme de l'espèce. En Picardie, la forme connue sous le nom de Bergeronnette flavéole, fréquente uniquement le littoral.

Elle fréquente préférentiellement les prés et prairies humides, alors qu'en Picardie, on la trouve principalement dans les milieux cultivés. Elle se trouve aussi sur le littoral, durant la migration.

 

Elle est commune et répartie dans toute la région.

C'est un oiseau qui se nourrit de petits poissons et de petits animaux aquatiques. C'est pourquoi il vit à proximité des étendues d'eau, où il peut se nourrir en abondance. Sa proie repérée, généralement depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de l'eau et l'attrape, puis avale sa proie, tête la première, dans le sens des écailles. Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui plaît. À l'instar des rapaces qui ingurgitent leur proie d'un seul coup, il éjecte par la suite une pelote de réjection constituée des arêtes des derniers poissons digérés. Le rejet par la bouche de cette pelote est précédé de ce qui ressemble à des bâillements. Quand le poisson est destiné à être livré aux juvéniles, le martin-pêcheur le retourne pour le présenter tête en avant. L'adulte rentre alors dans le couloir de sa niche et sert celui des petits qui attend son tour dans un mouvement de « noria » bien régulé au fond de la cavité. En période de nourrissage, un adulte peut capturer jusqu'à 70 ou 80 poissons dans la journée, ce qui implique une activité permanente.

L'oiseau, très vivace, parcourt un circuit sur son territoire en se posant sur des perchoirs qu'il connaît, bien disposés pour guetter ses proies. Si sa position est assez haute, il plonge en flèche directement, et ressort aussi rapidement de l'eau grâce à la poussée d'Archimède résultant de l'air emprisonné sous son plumage. S'il part d'un support trop proche de la surface, il doit d'abord s'éjecter vers le haut avant de se retourner pour plonger. Mais il peut aussi faire de longues séquences de vol stationnaire avant de plonger. Lorsque sa tentative est récompensée, il se pose et entreprend d'assommer sa proie en la battant sur sa branche par des mouvements de tête alternés, avant de l'avaler, quand il ne va pas la porter à sa compagne (mâle en période nuptiale) ou à ses juvéniles.

Le juvénile ressemble à la femelle avec le dessus brun foncé strié de chamois clair et le croupion chamoisé uni. Les ailes présentent une petite tache blanche.

Le dessous est chamois clair. La poitrine et les flancs sont striés de brun.

une belle découverte au petit matin ; on est tombé l'un sur l'autre ; juste le temps de faire un clic à la volée et il est parti

Il fréquente les lacs, les marécages et les rivières bordés de végétation dense. Il niche et dort dans les arbres.

Il s'observe rarement en Picardie (Parc du Marquenterre), durant l'hiver.

C'est une espèce nocturne et donc difficile à observer, les contacts les plus connus reste ceux fait sur les sites de reproduction connus surtout sur le littoral.

La disparition des zones humides, les dérangements dans les sites de nidification et la pollution des eaux provoquant la diminution des ressources alimentaires.

A marée basse en baie le berger conduit ses moutons au bord de la somme pour qu'ils puissent s'abreuver à l'eau douce .

Le régime alimentaire de la Linotte mélodieuse est en grande partie composé de graines de Brassicacées (ou crucifères), comme le Colza, de graminées, d'Asteraceées (ou composées), comme les Chardons ou de Polygonacées, comme les Rumex. Elle se nourrit aussi de graines d'aulnes ou de conifères et de bourgeons. Les insectes et les araignées complètent ponctuellement son alimentation en période de reproduction. Même les jeunes mangent majoritairement des graines.

La présence de la bouscarle est le plus souvent détectée à son chant. En effet, elle vit cachée dans le couvert de la végétation et se montre rarement à découvert.

 

Son plumage brun sans éclat ne facilite pas la tâche de l'observateur, même patient ! Elle est particulièrement difficile à observer bien qu'étant commune dans nombre de secteurs. Dans les fourrés ou dans la roselière, elle se déplace en sautillant, d'une tige à l'autre ou au sol, agitée de mouvements nerveux. Elle relève souvent la queue.

Ce cettiidé est essentiellement sédentaire à l'ouest de son aire et peut de ce fait être affecté par de gros coups de froid hivernaux au point de disparaître brutalement d'un territoire comme ce fut le cas dans le nord de la France en janvier 1985.

 

La bouscarle est insectivore au sens large. Elle se nourrit d'insectes et de leurs larves, mais aussi d'arachnides, de petits mollusques, de vers,...

Elle recherche sa nourriture au sol à la façon d'un troglodyte ou même d'un petit mammifère.

Répartition régionale

Elle niche en Europe et dans le sud-ouest de l'Asie, puis passe l'hiver au sud du Sahara.

 

Habitat principal

Elle est très liée aux marais colonisés par les roseaux. Elle fréquente aussi les bassins de décantation, les milieux plus secs ou plus arbustifs, mais toujours en présence de roselières.

Elle est présente dans toute la Picardie.

C'est une nicheuse localisée et une rare migratrice en Picardie. Elle se trouve dans toute l'Europe occidentale, où elle est généralement sédentaire, mais sujette à des mouvements erratiques en hiver.

 

Elle passe d'une alimentation granivore en hiver, à une alimentation insectivore en saison de reproduction. Pour cela, son gésier se transforme structurellement, ce qui la rend dépendante des insectes à cette période.

Répartition en Picardie

En Picardie, la Panure à moustaches est localisée sur le littoral, principalement en plaine maritime picarde (Hâble d’Ault, Marais de Rue). Une trentaine de couples étaient estimés en 1995.

L’espèce est très sensible aux rigueurs hivernales et particulièrement aux coups de froid tardifs qui privent alors les oiseaux d’invertébrés à un moment où ils ne sont plus capables de digérer les graines. Les variations de niveaux d’eau pendant la période de nidification peuvent être responsables de la destruction de nombreuses couvées.

Habitats en période de reproduction :

La reproduction démarre dans les derniers jours de février et les premières pontes sont déposées dans les premiers jours de mars. Les derniers jeunes quittent le nid dans le courant du mois d’août, parfois début septembre. Au cours de ces sept mois, certaines femelles peuvent effectuer jusqu’à quatre pontes. Plusieurs femelles peuvent pondre dans un même nid. La durée d’incubation varie de 10 à 13 jours environ, et l’envol des poussins intervient 12-13 jours après l’éclosion, plus tôt s’ils sont dérangés. Les jeunes volants continuent à être alimentés pendant une semaine après l’envol. Sur trois années de suivi en Europe centrale, la taille des pontes varie de 5,1 à 6,3 oeufs et le nombre de poussins de trois à cinq par nid. Une femelle élève en moyenne 6,2 poussins par année (n = 63). Les cas de prédation sont fréquents (râle d’eau Rallus aquaticus, couleuvre à collier Natrix natrix…), ainsi que l’abandon des oeufs, ce qui explique les nombreux cas de pontes de remplacement chez cette espèce.

 

L’espèce est strictement inféodée aux phragmitaies. Elle niche dans les vastes roselières inondées. La panure bâtit généralement son nid à environ 20 cm au-dessus du niveau de l’eau, dans les enchevêtrements de vieilles tiges de roseaux Phragmites communis ou des touffes de laîches Carex riparia.

Cette Locustelle émet elle aussi de longs trilles monotones, mais qui sont plus basses et ressemblent d'avantage à une stridulation que celui de la Locustelle tachetée.

C'est elle aussi une migratrice, qui passe l'hiver en Afrique équatoriale.

Elle affectionne les grandes roselières inondées dans de vastes marais ou queues d'étangs, avec des phragmites, des massettes,...

Elle est présente, mais rare, dans les 3 départements picards (Marais de la Souche et de Sacy, plaine maritime,...).

 

Contrairement à la Locustelle tachetée, la proximité immédiate de l’eau

est indispensable

 

En France la Locustelle luscinioïde a une répartition très disparate comprenant surtout la Somme, la Gironde, la

Loire-Atlantique et l’Indre, alors qu’elle est encore plus localisée et rare dans quelques localités du Nord-Est et de

la région méditerranéenne. La population est estimée à 1000-2500 couples à l’échelle du Pays dans les années

2000

 

Le chant de la Locustelle se rapproche de celui de la Courtilière (Gryllotalpa gryllotalpa) et évoque quelque peu une machine à coudre. Il s’agit d’un trille monotone qui dure parfois plusieurs minutes, souvent précédé de quelques notes basses et peu sonores qui vont en accélérant et introduisent la stridulation.

 

Elle ressemble à la Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus), mais s’en distingue par la couleur générale plus sombre. Elle est proche également de la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti), mais cette dernière a une tête plus ronde et toujours des parties grises dans le plumage.

 

Insectivore strict, la Locustelle luscinioïde se nourrit d’adultes et de larves d’arthropodes qu’elle recherche au pied de la végétation dense ou dans des secteurs dégagés au sol ou à la surface de l’eau. Sur les vasières au sein des marais, il est fréquent de voir des oiseaux s’alimenter en picorant des proies à la base des tiges de roseaux ou à terre. La nourriture des adultes est composée d’invertébrés de nombreuses familles comme des éphémères, des libellules, des sauterelles, des punaises d’eau, des papillons nocturnes, des phryganes, mais aussi des araignées et des petits mollusques aquatiques

Le mâle nuptial de la ssp "gibraltariensis" de l'ouest de l'Europe, celle qui occupe la France, paraît tout noir de loin. En fait, de près, on voit que les parties supérieures sont d'un gris-anthracite sur lequel se détache nettement sur les ailes une zone blanchâtre constituée par les bordures externes des rémiges secondaires. C'est l'avant du corps qui est noir, front, lores, parotiques, gorge et poitrine, plus ou moins largement suivant les individus. Sur ce fond noir, l'œil très sombre ne ressort pas du tout. Souvent un peu de blanchâtre est visible en arrière du front noir. Le ventre présente un dégradé de gris de l'avant vers l'arrière. Tout l'arrière du corps, croupion et sus-caudales, bas ventre et sous-caudales, est orange vif. La queue est d'un brun-gris sombre au niveau des rectrices centrales tandis que les rectrices externes sont orange, l'ensemble étant typique de la plupart des espèces de rougequeues et bien visible à l'envol. Bec et pattes sont noirs.

Le plumage nuptial complet n'est acquis qu'à l'âge de deux ans. Les mâles d'un an sont plus gris, moins noirs et souvent ne présentent pas de zone claire sur l'aile. Ils peuvent ainsi être pris pour des femelles. Malgré cela, ils sont capables de se reproduire.

Le juvénile ressemble à la femelle, mais son plumage est plus marqué. Il présente souvent une nette nuance rousse qui peut entraîner des confusions avec les Pies-grièches isabelle ou du Turkestan. La tête est comme mouchetée. Le manteau parait écailleux. Les couvertures alaires et les tertiaires présentent un large liseré bicolore, brun sombre et crème roussâtre. Le dessous est beige clair avec de nettes marbrures ou barres brun sombre. Le bec est couleur corne. L'immature garde au début de sa 2e année une partie de ses caractères juvéniles, et une femelle d'un an est encore différenciable par le plumage d'une femelle de 2 ans ou plus.

ce n'est pas la fin mais la suite.

Happy Wall Wednesday !

 

Une portion de baie de Somme entrevue entre les maisons.

 

A glimpse of the bay from the streets in the old town.

  

La Bergeronnette printanière comporte de nombreuses sous-espèces, qui se distinguent de l'espèce type par des particularités du plumage. Par exemple, on peut trouver une sous-espèce à calotte noire (dite "des Balkans").

 

Cinq sous-espèce sont connues en France, dont quatre peuvent fréquenter la Picardie, mais la majorité des individus appartient à une seule forme de l'espèce. En Picardie, la forme connue sous le nom de Bergeronnette flavéole, fréquente uniquement le littoral.

 

Habitat principal

Elle fréquente préférentiellement les prés et prairies humides, alors qu'en Picardie, on la trouve principalement dans les milieux cultivés. Elle se trouve aussi sur le littoral, durant la migration.

 

Elle est commune et répartie dans toute la région.

 

Ardea ibis

 

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Baie de Somme- promenade à St Valéry en Somme

 

C'est ici à Ault, au sud de la baie de somme que naissent les falaises de la côte d'Albatre.

aujourd'hui je teste le une-patte sans filet !!

 

une rencontre très matinale sous un ciel blafard ; elle me jauge puis s'étire patiemment en se laissant photographier

 

prise à 200 iso 840mm 1/1200

ce qui donne cette lumière surprenante

Summer time

Cayeux sur Mer

Le juvénile ressemble à la femelle avec le dessus brun foncé strié de chamois clair et le croupion chamoisé uni. Les ailes présentent une petite tache blanche.

Le dessous est chamois clair. La poitrine et les flancs sont striés de brun.

C’est un petit oiseau au plumage brun qui a priori ne paie pas de mine. 19 cm de hauteur pour 50 grammes. Une petite houppette qui se hérisse sur le sommet du crâne de temps en temps. On le trouve un peu partout à la campagne, en milieu ouvert ou à la lisière des forêts. Mais sous cette apparence somme toute un peu banale, se cache l’un des plus grands mélomanes au monde. Chose que savait parfaitement Shakespeare lui-même puisqu’il fait dire à Roméo que l’alouette, messagère du matin, « frappe de notes si hautes la voûte du ciel, au dessus de nos têtes ».

 

Pendant la période des amours, le mâle chante en survolant son territoire. Un chant qui sert autant à délimiter un espace, qu’à mettre les autres mâles à distance et à attirer une partenaire femelle. Mais ce qui rend l’alouette des champs exceptionnelle, c’est la richesse de son répertoire, car elle possède plus de 600 notes contrairement par exemple au coucou qui en produit 2 : « coucou ». Ces notes, que les spécialistes des oiseaux vont d’ailleurs appeler syllabes, vont être organisées suivant un ordre bien précis, sous forme de phrases, avec une syntaxe particulière. Phrases qui une fois traduites vont nous donner pleins de précisions sur notre alouette des champs. Écoutons-la…

 

« Je suis une alouette (et non un rouge-gorge par exemple), j’appartiens à tel groupe, tel dialecte (comprenez, je suis une alouette parisienne et non provençale), je m’appelle Robert (c’est sa signature vocale) et je suis très en colère en ce moment ».

 

Toutes ces informations sont contenues dans les trilles et vocalises de notre oiseau. Des renseignements délivrés qui sont à lire comme des codes empilés les uns sur les autres, la phrase de l’alouette n’étant pas linéaire. L’émotion, par exemple, est rendue par la rapidité des séquences chantées : quand les temps de silence diminuent, notre alouette signifie à ses congénères qu’elle est en colère. Ainsi, pour parler alouette, il faut avoir un rythme précis (dans l’alternance des sons et des silences) et un bon tempo (à savoir le nombre de syllabes par unité de temps)

  

Quant à la présence de dialectes, c’est parce que l’alouette appartient à la grande famille des passereaux, des oiseaux qui apprennent, et dont le langage n’est pas fixé génétiquement à la naissance, comme les tourterelles par exemple qui produisent le même « rou rou » à Paris comme en Provence. Non, l’alouette des champs, elle, apprend toute petite auprès de son tuteur, son père. Que celui-ci soit parisien ou provençal, elle reproduira l’accent paternel, par mimétisme ou par souci de bien faire.

Le juvénile est plus clair que l’adulte, avec une teinte gris-brun sur la calotte et l’arrière du cou, et les parties supérieures plus brunâtres, avec d’étroits lisérés chamois clair. Les pattes sont plus ternes.

Les poussins sont nidifuges et quittent le nid pour aller se cacher dans la végétation environnante. Ils sont nourris par les deux parents. Ils s’envolent au bout de 4 semaines après la naissance, et deviennent indépendants 2 à 4 semaines plus tard.

Ils peuvent se reproduire vers l’âge d’un ou deux ans.

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