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The current edifice rises over a pre-existing 5th century Palaeo-Christian church entitled to Sts. Peter and Paul, built by order of St. Amantius of Como, third bishop of the city. Erected c. 1 km outside the city's walls, it was intended to house several relics of the two saints which Amantius had brought from Rome.
The basilica acted as bishop's seat until 1007. Six years later bishop Alberic moved the seat within the walls. The basilica was then entrusted to the Benedictines who, between 1050 and 1095, rebuilt it in Romanesque style. The new edifice was dedicated to Amantius' successor, Abundius. The structures of the Palaeo-Christian church, discovered in 1863 during a restoration, are still marked by black and pale marble stones in the pavement.
The new basilica had a nave and four aisles. It was consecrated by pope Urban II on June 3, 1095.
The church has two notable belltowers rising at the end of the external aisles, in the middle of the nave. The sober façade, once preceded by a portico, has seven windows and a portal. Notable is the external decoration of the choir's windows. There are also Romanesque bas-reliefs and, in the apse, a notable cycle of mid-14th century frescoes. Under the high altar are the Abundius' relics.
The medieval monastery annexed to the church, recently restored, will act as the seat of the local faculty of Jurisprudence of the University of Insubria
Eglise romane Sant-Climent ; commune de Taüll, comarque de l'Alta Ribagorça, province de Lleida (Lérida), Catalogne, Espagne
Elle fut consacrée le 10 décembre 1123 et correspond au type basilical parfait, avec ses trois nefs à toiture de bois, séparées par des colonnes et terminées par trois absides. Les nefs convergent légèrement vers le chevet, divisées par des colonnes qui soutiennent les quatre arcades semi-circulaires. La structure rustique des murs en blocs non polis, l'absence absolue de fenêtres dans ceux-ci, le fait qu'il n'y ait pas d'autres ouvertures que la porte méridionale en arc en douelles, en plus d'une autre porte, postérieure, sur le mur occidental, et de celle qui communique avec le clocher, tout cela - la simplicité même - est aussi inexpressif qu'un hangar de montagne au toit d'ardoise à deux versants. Quelques-unes des colonnes cylindriques jaillissent directement du sol. Les autres reposent sur une base lisse. Toutes sont formées non de blocs monolithes mais de petites pierres, et s'ornent dans leur partie supérieure d'un petit collier en dents d'engrenage, élément décoratif propre aux frises et aux archivoltes. Ces colonnes n'ont pas de chapiteaux et sont surmontées de simples tailloirs aux angles inférieurs arrondis qui leur permettent de s'emboîter dans la colonne et de donner naissance aux arcs. Sur ces derniers s'élève le mur, d'une hauteur suffisante pour recevoir les deux versants de la couverture. La méthode employée pour la construction de cette couverture est des plus primitives et des plus rustiques : les poutres superposées, tendues d'un mur à l'autre, forment l'armature centrale dans laquelle sont distribuées les poutres de soutien de la toiture, selon l'inclinaison des versants.
Le chevet triabsidal est d'une structure différente et plus soignée que celle des nefs. Il forme contraste avec celles-ci par ses voûtes, et bien qu'à première vue les murs paraissent identiques par la coupe et la taille des pierres, dans les éléments constituant les arcatures et les fenêtres du chevet prédomine un travail plus fignolé. A l'intérieur les absidioles lisses se développent derrière l'arc qui perfore le mur. L'abside centrale, par contre, est précédée d'un court espace, sorte de prolongation de la nef, plus basse que celle-ci et possédant sa toiture propre à deux versants. Les absidioles sont décorées à l'extérieur par des groupes de trois arcatures séparés par des demi-colonnes rustiques, alors que sur l'abside les groupes sont de quatre arcatures. Au-dessus s'étend une frise en dents d'engrenage comme les petits colliers des colonnes et des frises qui soulignent chaque étage du clocher. C'est le type lombard caractéristique. Certes il lui manque la spontanéité de ses meilleures œuvres et l'émouvant assemblage des pierres qui caractérise les époques antérieures, mais par contre un grand soin est apporte à la taille des arcs monolithes, de section en double saillie, qui apparaissent aussi dans les rares fenêtres à double ébrasement, situées les unes au fond de chaque abside, les autres au-dessus des absidioles, en plus des œils-de-boeuf circulaires placés dans l'abside centrale et au-dessus de celle-ci. Ce sont les uniques ouvertures destinées à l'éclairage, toutes concentrées au chevet afin que par elles la lumière soit projetée du sanctuaire vers l'intérieur du temple.
La tour carrée du clocher se dresse isolée, près de l'angle du mur du Midi et toute proche des absides. Elle est haute et svelte avec ses cinq étages, le socle de sa base et sa couverture en pyramide. Les quatre étages supérieurs émergent au-dessus du niveau de l'église. Sur toutes les faces se répète la structure de chaque étage dont le mur est encadré à chaque angle par un pilier et se termine à la partie supérieure par cinq arcatures qui, dans les trois derniers étages, sont délimitées par des frises en dents d'engrenage. La gradation d'ouvertures en arcs jumelés est brisée au troisième étage par des arcs triples, et, sur le socle, par une simple fenêtre. Les fines colonnettes sont surmontées d'un tailloir qui réunit les arcs. Par sa forme et par son expression ce clocher s'éloigne des tours lombardes caractéristiques du XIe siècle, plus massives et plus sévères, et se rapproche de ses contemporaines italiennes dont elle essaie d'imiter les incrustations de céramique et le coloris des cercles de pierre dans la frise supérieure, ainsi que l'application, sur les arcatures et les dents de scie, de la couleur ocre rouge qui s'harmonise avec la teinte de la terre.
Du revêtement polychrome qui décora tout l'intérieur de l'église - abside, murs, colonnes -il ne reste plus que les peintures de l'abside centrale et de l'une des absidioles, conservées au Musée d'Art de Barcelone. La décoration de l'abside est peut-être le sommet de l'art pictural roman tant s'y perçoit le souffle du meilleur artiste passant alors par la Catalogne; ce peintre sut se servir du formulaire byzantin tout en lui conférant une vigueur nouvelle, où éclate sa personnalité marquante. En outre, son instinct réaliste lui a permis de donner vie à ses figures tout en respectant le hiératisme grandiose de l'abstrait. L'hémisphère de l'abside, de 4 m. de diamètre, contient la vision du Pantocrator entouré du tétramorphe. Les parties figuratives se détachent sur un fond divisé en trois bandes allant du bleu clair au gris de plomb en passant par l'ocre. A l'intérieur de l'ellipse irisée entourée de perles, apparaît le Créateur, assis sur une bande transversale décorée de feuillage. Ses pieds nus reposent sur une demi-sphère. La figure majestueuse est dressée sur un fond bleuté entre l'Alpha et l'Oméga, suspendus par trois fils, en guise de lampes; elle bénit de la main droite, d'un geste solennel, tandis que, de la gauche, elle soutient sur son genou le livre ouvert où l'on peut lire ego svm lvx mvndi. Les plis réalistes de la tunique grise et du manteau bleuté dans lesquels s'enveloppe le Créateur, trahissent la vitalité de la figure qui se manifeste avec une vigueur extraordinaire dans les détails des pieds et des mains délicatement moulés, et surtout dans l'impressionnante stylisation de la tête, réalisée avec une arabesque aux lignes précises, rehaussée par des glacis qui s'estompent sur le blanc de l'auréole crucifère. Quatre anges présentent les symboles des évangélistes ; deux se trouvent représentés entièrement dans la partie supérieure, l'un faisant allusion à Sanctvs Mathevs, et l'autre portant dans ses mains voilées l'aigle de Sanctvs lohanes ; tous deux ont un mouvement merveilleux : on dirait qu'ils refrènent leur vol impétueux autour de l'apparition. Les deux autres ne sont représentés qu'à mi-corps, dans la zone inférieure, à l'intérieur de cercles. A leurs côtés dans des cercles identiques sont placés le lion de Sanctvs Marchvs Ev et le taureau de Sanctvs Lvchas Ev ; ces cercles évoquent sans doute le tourbillon des roues qui inaugure l'apparition. Deux anges Séraphim complètent cette scène, un à chaque extrémité. Leurs corps sont enveloppés de six ailes recouvertes d'yeux et leurs bras ont une attitude acclamative. La vivacité des figures dans l'enceinte sublime où elles se produisent, contraste avec la zone inférieure où domine le rouge chaud sur un fond bleu. Un portique fantasque de sept arcades surbaissées tracées à vue sur des chapiteaux de feuillage, encadre les figures de la Vierge et de cinq Apôtres, conservées seulement dans leur moitié supérieure, de chaque côté de la fenêtre centrale. La forme rigide des silhouettes asservit davantage le modelé, et les exagérations de certains détails éloignent les figures de l'intensité si bien réussie dans la zone supérieure. La Sainte Vierge S, Maria avec une toque blanche sur un manteau bleu a une attitude de prière et soulève sur sa main gauche, voilée, le plat d'où jaillissent des flammes lumineuses. Les apôtres ...ornas, S. Bartolomee, S. lachobe, S. Fil..., portent le livre sur la poitrine, avec les mains voilées, et seul S. loanes le soulève de sa main droite en un geste d'acclamation.
Sur la clé de l'arc triomphal est représenté l'Agneau à tête nimbée de l'auréole crucifère et pourvue de sept yeux selon la vision apocalyptique. Dans la clé de l'autre arc, la main divine bénissante, d'une majestueuse grandeur, émerge du cercle qui l'entoure. Du reste de la décoration de ces arcs, sous une zone comportant des indices de figures d'anges, ne sont conservées que la figure assise du patriarche Jacob et celle de Lazare, étendu devant la porte du mauvais riche et accompagné d'un chien qui lèche ses plaies.
La vigoureuse impétuosité atteinte par le maître de cette œuvre - à qui l'on attribue également la décoration conservée dans une abside de l'ancienne église de Rodes, siège de l'évêque Raymond qui consacra Taüll - trahit le génie d'un artiste très bien formé qui, employant des couleurs pures et dominant profondément son art, sut vitaliser les formules iconographiques en usage, sans sortir toutefois des traits conventionnels, mais en leur imprimant un souffle incomparable qui le mène à fuir la symétrie et à préciser ainsi avec plus de force le contenu humain des figurations. L'effet est obtenu par le chromatisme et l'expression intense, capable d'accorder la vision d'un monde transcendant avec une traduction humanisée et sensible.
Ce peintre est très différent de celui qui continua son œuvre dans le reste de l'église et que l'on ne peut juger d'ailleurs que d'après la partie précédant l'une des absidioles. Le sujet, constitué par six anges sur un fond divisé en zones de différentes couleurs, est bien inférieur de par sa qualité artistique et de par son coloris. Les caractéristiques du style de cet artiste apparaissent plus nettement dans la décoration de l'église Santa Maria où se manifeste la hardiesse de son caractère. Des peintures qui revêtirent les murs intérieurs il ne reste que le remarquable fragment provenant de l'une des colonnes où est inscrite la date de la consécration de l'église à la manière lapidaire.
(extrait de : Catalogne romane" ; Mgr. Edouard Junyent ; Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des temps, pp.175-185)
Eglise romane Saint-Martin ; commune d'Ougy, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
L'église Saint-Martin d'Ougy est citée en 1095. Elle fut épisodiquement paroisse, succursale de Malay en 1775. Sa fondation est probablement liée à la seigneurie voisine d'Uxelles.
Ce petit édifice voûté, du milieu du XIIe siècle, s'apparente aux églises de Taizé, Ameugny, Confrançon, Chissey, La Chapelle-sous-Brancion, etc. D'une sobriété presque militaire (porte sud, mur aveugle nord), c'est un édifice d'esprit cistercien construit au milieu du XIIe siècle. Le clocher vertical étroit repose en porte-à-faux sur la voûte du chœur. Il est coiffé d'une flèche de pierre. Les clochers de Chazelle, Chissey, Taizé, Mazille sont du même esprit. Les toits de lave sur voûte sont du XVIIIe siècle.
Voir:
- A l'extérieur, les pierres sauvages : blocs de grès incorporés dans l'appareillage calcaire ayant longtemps servi d'aiguisoirs publics (multiples rainures).
- A l'intérieur, au revers du portail occidental, fresque : médaillon de Saint Philippe (fin du XIIe siècle). Litre funéraire aux armes des Marquis du Blé d'Uxelles, seigneurs de Cormatin.
Toutes les statues anciennes ont été dérobées : Saint-Antoine (XVIe siècle), Saint-Martin (XVIe siècle), Saint-François d'Assise (XVIIe siècle), Saint-Pierre (XIIe siècle).
(extrait de : dépliant distribué dans l'église par l'Association des Amis des Eglises de Malay ; auteur : Michel BOUILLOT)
Eglise romane ; commune de Collecchio, province de Parme, région d'Emilie-Romagne, Italie
... l'église de Collecchio tient en réserve - au chevet et dans le décor sculpté de l'intérieur - des éléments d'un grand intérêt qui témoignent de son antiquité. ... Sa construction remonte probablement au XIe siècle, comme semble le confirmer une date gravée sur un fragment encastré dans le mur méridional : 1089. L'église primitive avait trois nefs, couvertes en charpente apparente, avec trois absides dont celle du milieu est en saillie nettement plus prononcée. L'élément le plus caractéristique était la tour-lanterne rectangulaire solidement implantée sur la dernière travée de la nef centrale, émergeant de l'ensemble avec l'allure orgueilleuse d'un donjon conférant à l'église un aspect assez semblable à celui de certaines églises françaises à clocher-porche. Cette tour - disons-le tout de suite - a subi bien des avatars : elle fut rehaussée, démolie, reconstruite encore plus haute. Jusqu'en 1925, elle portait encore un majestueux clocher baroque, tandis qu'on achevait le nouveau clocher pseudo-roman. Pendant quelques années l'église posséda les deux clochers jusqu'à ce qu'en 1947 l'ancien fut raccourci et ramené à des dimensions qui semblent - à l'estime - voisines des dimensions originelles. Des trois absides, aucune ne conserve la maçonnerie primitive. Les deux absides latérales sont dues à une reconstruction; celle du milieu a perdu son arrondi et conserve le mur plat auquel il s'appuyait. Nous avons donc aujourd'hui une haute abside médiane de plan carré flanquée de deux autres de plan semi-circulaire ; au-dessus d'elles se dresse le parallélépipède de la tour. C'est un jeu de figures géométriques sèches, rigoureuses, de saveur presque cistercienne; jeu séduisant, somme toute, même s'il est seulement en partie fidèle à l'original du XIe siècle. Les maçonneries les plus authentiquement romanes se trouvent à la base de la tour et de l'abside centrale, tandis que sont dues à une réfection les frises en dents d'engrenage sous l'égout du toit. Les contreforts des arêtes, au profil animé, sont probalement du XIVe siècle. L'intérieur de l'église est caractérisé par des modifications dans la partie haute (couverture voûtée, décor géométrique maniéré à la fresque), tandis que les structures romanes ont été dégagées dans la partie inférieure, surtout dans les supports. Les trois nefs sont divisées en cinq travées par des paires de piliers en maçonnerie, où alternent assises de pierre et de brique. Il s'agit de pilier cruciforme avec des colonnes insérées dans les rentrants, à l'exception de la troisième paire constituée de colonnes cylindriques. Les lignes architecturales, et surtout les sculptures des chapiteaux, révèlent une époque beaucoup plus tardive que celle correspondant à l'implantation originelle : l'église a évidemment été en grande partie reconstruite, sans doute au commencement du XIIIe siècle. Les colonnes cylindriques ont des chapiteaux sculptés; sur les piliers composés, le chapiteau couronne seulement les colonnes d'angles tandis que les faces se terminent généralement par une imposte lisse. Les motifs des sculptures sont principalement zoomorphes (griffons, loups, aigles, béliers, sirènes à double queue en dehors de visages humains peu expressifs et de motifs floraux. ...
(extrait de : Emilie romane ; Sergio Stocchi, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1984, pp. 125-127)
Eglise romane ; commune de Saint-Martin-de-Monphélix, département de la Gironde, Aquitaine, France
Eglise du XIè siècle, ... en partie refaite au XVIIe siècle.
Mur ouest en clocher-arcade, beau portail sud (XIIe siècle) à trois voussures dont deux moulurées, qui reposent sur des chapiteaux variés parmi lesquels on remarque celui qui représente Tobie et son poisson, thème biblique fréquemment évoqué aux portails de nombreuses églises. Murs [de la nef] et abside sont du XIe siècle. Clocher-arcade auquel on accède par un escalier intérieur s'ouvrant au sud par une porte à 1 m 20 du sol. Pour supporter le clocher-arcade, le mur occidental est épaulé par trois contreforts. Une seule cloche subsiste dans le clocher.
Le fond de l'église est divisé en trois compartiments : l'un comporte les fonts baptismaux, l'autre le passage pour la porte occidentale avec probablement le bénitier et celui du milieu est vide. Un arc triomphal brisé fait communiquer la nef avec le choeur. Au choeur, traces de fenêtres romanes au nord, bouchées et remplacées par d'autres dans la surélévation des murs. Le choeur est bien séparé de la nef par un mur épais constituant un retrait de chaque côté, permettant l'implantation dans la nef de deux autels latéraux ; cette disposition existe dans la petite église de Brannens toute proche, datant elle aussi du XIe siècle. Abside remaniée. A la retombée de l'arc triomphal, au nord, chapiteau roman historié (représentation probable des péchés capitaux ; que l'on retrouve également au portail de l'église Sainte-Croix de Bordeaux).
(extrait de : eglisesdegironde.wiki-site.com/index.php/Saint-Martin-de-...)
Belltower of Esglesia Sant Serni de Llorts, Llorts, Ordino, Vallnord, Andorra, Pyrenees
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Eglise monolithe ; commune de Saint-Emilion, département de la Gironde, Aquitaine, France
L’église monolithe de Saint-Émilion est une église du XIe siècle entièrement creusée dans la roche ...
L’église monolithe (en grec : mono = un, lithos = pierre) s’étend sous la place des créneaux (place du Clocher). Près de 15 000 mètres cubes de roche ont dû être extraits pour aménager dans le rocher un lieu de culte destiné à la présentation de reliques aux pèlerins en dévotion. Cet édifice est d’autant plus spectaculaire qu’on n’imagine pas qu’il puisse être aussi grand quand on se tient devant sa façade sur la place du marché.
Elle n’est pas exactement orientée, ce qui est sans doute imputable aux contraintes liées à son emplacement. On trouve des autels près de l’entrée principale, du côté des fenêtres.
L’église est composée d’une nef et de deux collatéraux aux dimensions à peu près égales (la nef centrale s’élève à onze mètres). On compte six travées séparées par de larges piliers monolithes. Le chœur présente des bas-relief sous la voûte, sur la face interne des piliers et sur le mur occidental. Une inscription sur le 3e pilier sud de la nef indique que l’église fut dédicacée à Saint Emilian le septième jour des ides de décembre. Cette inscription peut être datée de la fin du XIe ou début du XIIe siècle. Elle correspond peut être à la consécration du lieu comme lieu de culte1. Cette période correspond à la période creusement de l’édifice qui fut sans doute mené sous le contrôle des moines bénédictins installés sur le site et par influence orientale au retour de la première croisade. En effet on peut rapprocher l’église monolithe de Saint-Émilion des églises paléochrétiennes du Moyen-Orient. Il est également à noter que l’église monolithe d'Aubeterre-sur-Dronne en Charente a sans doute été creusée à la même période et par le même commanditaire. Des catacombes médiévales jouxtent la partie ouest de la galerie d’accès dans l’église.
Il est interdit de prendre des photographies à l'intérieur.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_monolithe_de_Saint-%C3%...)
Pour une description plus détaillée de l'intérieur, cf. Guyenne romane ; Pierre Dubourg-Noves, Ed. du Zodiaque, Coll. La Nuit des Temps, 1979, pp. 71-77
Cathédrale romane Saint-Conrad ; commune de Bari, province de Bari, région des Pouilles, Italie
Le Duomo di San Corrado, à l’origine dédié à Maria SS. Assunta in Cielo, est situé à la limite de la vieille ville de Molfetta en face du port. Construit entre 1150 et la fin 1200, il constitue un exemple remarquable de l’architecture romano-apulienne. C’est la plus grande des églises romanes à avoir une nef centrale avec des dômes sur son axe (trois, dans le cas du Duomo di San Corrado) reposant sur un tambour à base hexagonale, par rapport aux autres (y compris les quatre basiliques palatines) ayant une toiture à chevrons et avec tuiles superposées. La construction, à base asymétrique, comprend trois nefs séparées par des piliers cruciformes avec des colonnes qui leur sont adossées. La nef centrale est surmontée de trois dômes alignés sur l’axe de la nef et de hauteurs variables (le dôme central est bien plus haut que les deux autres). Les nefs latérales possèdent des toits en pente avec, pour chacun des bords, des tuiles en chiancarelle comme les trulli de la Valle d’Itria. Le même type de chiancarelle, assemblée en pointe-de-diamant avec six pans convergeant au centre vers le haut pour chaque dôme (dans le but de renforcer la base hexagonale des tambours), recouvre les trois dômes centraux. La façade principale, face à l’ouest, est dépouillée contrairement à celle du sud qui a trois fenêtres de style Renaissance tardive, des effigies de hauts prélats, une représentation du pape Innocent III et les statues de San Corrado et San Nicola. L’austérité de cette façade s’explique par le fait qu’à l’époque de la construction et jusqu’en 1882, tout ce qui était orienté vers l’ouest, dans la vieille ville, tombait à pic dans la mer. Les rares photographies antérieures à la construction de La Banchina Seminario, contemporaines de la première tranche des travaux du nouveau port (celui qui existe aujourd’hui), terminée justement aux environs de 1882, le montrent bien. L’ensemble architectural est enchâssé par deux campaniles. Celui du sud est appelé torre campanaria parce que c’est là que se trouvent les cloches, l’autre est appelée campanile de guet parce qu’il était utilisé pour l’alerte préventive des éventuelles incursions sarrasines. Les deux campaniles sont jumeaux, à base carrée, à trois niveaux sur une hauteur de 39 mètres et ouverts sur les quatre côtés par des fenêtres simples ou géminées. …
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Conrad_de_Mol...)
Pour une description, (beaucoup) plus détaillée : cf. Pouilles romanes ; Pina Belli D’Elia ; Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1987, pp. 357-369
Coordonnées GPS : N41.206289 ; E16.597237
Eglise et baptistère romane de Vigolo Marchese ; commune de Castell'Arquato, province de Plaisance, région d'Emilie-Romagne, Italie
Vigolo Marchese est un petit village de 420 habitants [en 1984], hameau de la commune de Castell'Arquato. ... en un site tranquille, à l'écart de la circulation, à l'ombre de quelques arbres - s'élève un ensemble roman d'un intérêt étonnant, église et baptistère du début du XIe siècle. La date communément acceptée pour la fondation est 1008. L'aspect est celui, bien particulier, d'une piève, ou église à baptistère; il résulte des documents qu'il s'agit en fait d'un ex-monastère bénédictin. Étant donné que les monastères réguliers n'avaient pas charge d'âmes, il est difficile d'expliquer la présence du baptistère. ...
... [0]n conserve la mémoire d'un cloître ayant appartenu au monastère bénédictin, dont il reste quelque colonne remployée dans la fenêtre double du clocher, et quelque trace de maçonnerie dans les annexes.
L'église, selon une inscription sur le portail, fut restaurée en 1572. Plus qu'une restauration, ce fut un remaniement radical qui renversa l'orientation originale. Celle-ci était conforme à la règle liturgique, avec l'abside à l'Est et la façade à l'Ouest; de cette manière l'église avait son abside tournée vers l'agglomération. La chose était sans importance pour un ensemble monastique indépendant, probablement entouré d'une clôture; mais cela constituait une anomalie pour une église devenue paroissiale qui devait faire face au village et non lui tourner le dos. Ceci explique le remaniement du XVIe siècle qui mit la façade à la place de l'abside et inversement. La structure originelle a été reconstituée par les restaurations accomplies en ce siècle par Giulio Arata. Porter (qui parle de Vigolo Marchese dans son livre lombard Architecture de 1917) l'a vue avant les restaurations, avec son orientation retournée et la décrit comme telle. Aujourd'hui l'église de Vigolo tourne à nouveau son abside vers le village tandis que la façade a retrouvé sa place, ce qui a rétabli la disposition normale - ainsi que les lignes architecturales. La petite place de l'église se présente à l'écart du pays (comme elle devait l'être quand le monastère existait) avec un parvis herbeux et des arbres, entourée d'un muret rustique et flanquée de jardins. De cette placette le regard embrasse à la fois l'église et le baptistère, sans rien pour gêner la vue. Le baptistère est adjacent - presque tangent -au flanc Nord de l'église, un peu en arrière par rapport à la façade; entre les deux, dans le fond, sur le côté de l'abside, se dresse le clocher, implanté sur la nef latérale Nord. La façade de l'église à rampants interrompus, répondant aux trois nefs de l'intérieur, est marquée de deux contreforts et percée de trois portails simples en plein cintre et de deux fenêtres hautes et étroites à mi-hauteur au-dessus du portail central; elle est animée par un jeu d'arceaux, d'arcs aveugles et de lésènes. La maçonnerie est ancienne, grossière, composée de pierres de dimensions moyennes et petites en assises irrégulières, parfois en arête de poisson, où se mêlent des briques, avec beaucoup de mortier. Les portails ont une simple archivolte en brique sans aucun décor. Ceux des côtés sont sensiblement plus petits que celui du milieu. Les contreforts, de section triangulaire, ont été renforcés plus tard par d'autres beaucoup plus gros, de section rectangulaire, en forte saillie, qui montent jusqu'au milieu de la façade; au-dessus se poursuit le contrefort triangulaire originel. Les lésènes et les arcs aveugles qui font jouer l'ombre et la lumière sont en faible ressaut. Les lésènes divisent le corps central en quatre, débutant au-dessus des portails et se concluant dans le haut par des arcs aveugles. Au-dessus des fenêtres, deux frises de trois arceaux chacune viennent interrompre l'élan vertical des lésènes. Les deux ailes de la façade sont divisées en deux par une lésène médiane, et couronnées sous le rampant d'arceaux groupés par deux. Les arcades aveugles se continuent sur les flancs de la nef centrale, une sur trois percée d'une fenêtre étroite à fort ébrasement. Le clocher est de lignes romanes, avec son étage campanaire percé de quatre fenêtres doubles à colonnes ...; mais la maçonnerie en brique qui commence de façon bien visible à mi-hauteur, au-dessus de celle en pierre, le révèle comme étant une œuvre postérieure, probablement exécutée au moment des réfections de 1570. A côté du clocher, l'abside semi-cylindrique est percée de trois fenêtres et décorée de lésènes et d'arceaux aveugles en brique, dus à la restauration. Les restaurations de ce siècle n'ont pas laissé de marques évidentes sur la façade qui, dans le changement d'orientation, avait été substantiellement respectée (faisant fonction alors de mur du fond du chœur) et put être rendue à son aspect originel. Plus difficile a dû être la restauration de l'intérieur, où les remaniements avaient été plus grands. « L'intérieur de l'église - écrivait Porter en 1917 - a été entièrement transformé au point qu'il devient impossible de discerner la disposition originelle». L'aspect actuel de l'intérieur, bien que de lignes rigoureusement romanes, sent un peu trop le neuf, et révèle avec évidence la main du restaurateur. Il est de plan basilical à trois nefs, sans transept et divisé en six travées par des paires de colonnes cylindriques en brique. Sont également de brique les chapiteaux simples aux angles inférieurs arrondis et les arcs des grandes arcades en plein cintre. Par contre, en haut de la nef, l'arc d'entrée de l'abside est brisé. La couverture - une fois démolie la voûte du XVIe siècle - a été refaite en charpente apparente, comme elle l'était certainement à l'origine.
Le baptistère est de plan circulaire, avec trois absidioles en saillie, l'une sur l'axe principal (en face de l'entrée) et deux sur l'axe transversal. L'axe principal n'est pas rigoureusement parallèle à celui de l'église mais ils convergent légèrement. L'extérieur se présente comme un robuste tambour scandé de douze arcs retombant sur autant de piliers cylindriques. La maçonnerie est semblable à celle de l'église, faite de pierres non équarries, assemblées avec un mortier abondant et mêlé de brique en particulier dans les chapiteaux et dans les arcs. Dans les niches formées par les arcs et les piliers s'ouvrent de petites fenêtres à fort ébrasement. Le renfoncement abritant le portail est plus vaste que les autres et l'arc correspondant est un cintre surbaissé; de même au fond du côté opposé l'absidiole est plus ample que les deux absidioles latérales. Sur le tambour de base s'élève celui qui correspond à la coupole pareillement cylindrique, discrètement animé par des arcs aveugles et des lésènes très rapprochés. La couverture est en tuiles. Dans l'ensemble, le baptistère vu de l'extérieur paraît de proportions assez ramassées; cela vient peut-être de ce qu'il est visiblement enterré. Déjà par rapport au niveau du sol environnant on doit descendre quelques marches et le niveau intérieur original était auparavant plus bas (de 1 m environ) que le niveau actuel. L'intérieur, après restauration, se présente sous un aspect simple, linéaire, pure géométrie architecturale dessinée par les supports (piliers et arcs en brique) sur le fond clair de l'enduit. Six arcs en plein cintre retombant sur autant de piliers cylindriques soutiennent la coupole et délimitent l'espace central du baptistère; autour de celui-ci se déroule entre les murs et les pilastres un espace annulaire couvert d'une voûte en berceau. Sous la coupole se trouvait à l'origine (d'après Berzolla) une cuve baptismale pour l'immersion, remplacée ensuite par une cuve en marbre creusée dans un superbe chapiteau romain composite, pièce isolée provenant peut-être de l'antique cité de Velleia. ...
(extrait de : Emilie romane ; Sergio Stocchi, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1984, pp. 59-64)
Coordonnées GPS : N44°52.690' ; E9°50.451'
Chapelle romane San Galgano sul Monte Siepi ; commune de Chiusdino, province de Sienne, région de Toscane, Italie
Si l’on excepte quelques baptistères de ville, la chapelle de San Galgano sul Monte Siepi est l’un des rares exemples d’églises à plan centré dont puisse se prévaloir la Toscane; dans la région siennoise, seule la petite église de Sant’Ansano a Dofana a un schéma du même genre, quoique octogonal.
Le plan est parfaitement circulaire, mais on l’a pourvu d’une petite abside semi-circulaire et - sur un autre axe - d’un corps avancé rectangulaire qui constitue une sorte de narthex. L’autel majeur est placé à l’entrée de l’abside, car au centre de la construction émerge du pavement le rocher avec l’épée que, d’après la tradition San Galgano y a enfoncée. Deux portes flanquent l’abside : celle de droite s’ouvre aujourd’hui sur l’extérieur, tandis que celle de gauche donne accès à une chapelle (aujourd’hui utilisée comme sacristie) ajoutée au XIVe siècle et ornée de fresques par Ambrogio Lorenzetti. Quelques fenêtres à double ébrasement, disposées irrégulièrement - l’une donne aujourd’hui sur la sacristie -, éclairent l’intérieur, ce que font aussi quelques oculi situés dans la courbure de la voûte. La partie centrale de l’édifice est couverte d’une voûte en coupole aux anneaux concentriques de pierre ou de brique, entourée extérieurement d’un corps cylindrique terminé par une petite lanterne. L’appareil des murs est constitué de calcaire blanc et de brique : à l’extérieur, à une base en pierre seule fait suite un registre où des assises de pierres alternent avec des assises à trois rangées de briques, motif qu’à l’intérieur nous avons vu se prolonger sur la coupole. A l’extérieur encore - la tour-lanterne en somme - il y a un troisième étage en brique seule, délimité dans le bas et dans le haut par des rangées de briques disposées en dents d’engrenage, selon un usage très répandu dans la région siennoise. C’est cette même dichromie de pierre et de brique que présente l’archivolte des fenêtres et des portails, y compris celui du narthex. Un clocher-peigne s’adosse au mur de droite du porche; deux logements s’y trouvent pour les cloches, celui du haut pourvu d’un arc brisé. L’épaisseur du clocher est cependant suffisante pour qu’il apparaisse presque comme une petite tour. Si la partie inférieure du bâtiment, y compris sa voûte, peut être assignée aux premières décennies du XIIIe siècle, certains de ses éléments paraissent nettement plus tardifs. C’est le cas du corps cylindrique supérieur, qui présente des caractères apparentés à ceux de constructions analogues qui se sont répandues dans la région siennoise surtout à partir du XVe siècle.
Parmi les éléments décoratifs présents à San Galgano, il convient de mettre en évidence la dichromie « structurelle » en pierre locale et brique, selon une technique fort répandue parmi les églises romanes du diocèse de Volterra au Moyen Age, dans son secteur Sud-Est. C’est une technique à la fois structurelle et décorative que nous retrouvons, par exemple, dans les pièves de Conèo, de Balli, de Radicondoli, de Morba, de Sillano et dans d’autres églises mineures, toujours réalisées avec les mêmes éléments.
(extrait de : Toscane romane ; Italo Moretti et Renato Stopani, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1982, pp. 249-290)
Coordonnées GPS : N43°09’08.66 ; E11°09’1972
Eglise (partiellement) romane Saint-Donat ; commune de Saint-Point, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
Entourée de son cimetière, cette église du XIIe dégage un parfum de romantisme qui va à ravir avec le personnage historique qui habita le château voisin : Alphonse de Lamartine. Tout prêt de cette église dans le parc du chateau familial,se trouve le tombeau du poète et de sa famille. L'esprit de Lamartine souffle jusque dans l'enclos. Cet esprit là fut pourtant l'un des premiers à penser concrètement une possible séparation de l'église et de l'état ! L'église romane de Saint-Point est placée sous le vocable de Saint-Donat. De sa construction XIe et XIIe siècles elle a gardé sa nef, son transept, son clocher et l'abside. L'édifice est entouré de très vieilles tombes dont certaines ont été sculptées par le Claude personnage d'un roman de Lamartine
(extrait de : www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...)
L'église possède un chevet roman austère constitué d'une abside et de deux absidioles semi-circulaires rythmées par des puissants contreforts. L'abside et ses absidioles sont recouvertes de lauzes. La travée de chœur est surmontée d'un clocher carré de deux étages. Le premier étage est orné de baies géminées murées. Le second étage, séparé du précédent par un cordon de pierre, est nettement plus sophistiqué : chacune de ses faces est percée de baies géminées à colonnettes inscrites dans un décor de bandes lombardes disposées entre des colonnes engagées. Le clocher se termine par une flèche de pierre agrémentée de petites lucarnes.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Donat_de_Saint-Point)
Coordonnées GPS : N46°20.498’ ; E4°36.936’
Cathédrale romane Saint-Conrad ; commune de Bari, province de Bari, région des Pouilles, Italie
Le Duomo di San Corrado, à l’origine dédié à Maria SS. Assunta in Cielo, est situé à la limite de la vieille ville de Molfetta en face du port. Construit entre 1150 et la fin 1200, il constitue un exemple remarquable de l’architecture romano-apulienne. C’est la plus grande des églises romanes à avoir une nef centrale avec des dômes sur son axe (trois, dans le cas du Duomo di San Corrado) reposant sur un tambour à base hexagonale, par rapport aux autres (y compris les quatre basiliques palatines) ayant une toiture à chevrons et avec tuiles superposées. La construction, à base asymétrique, comprend trois nefs séparées par des piliers cruciformes avec des colonnes qui leur sont adossées. La nef centrale est surmontée de trois dômes alignés sur l’axe de la nef et de hauteurs variables (le dôme central est bien plus haut que les deux autres). Les nefs latérales possèdent des toits en pente avec, pour chacun des bords, des tuiles en chiancarelle comme les trulli de la Valle d’Itria. Le même type de chiancarelle, assemblée en pointe-de-diamant avec six pans convergeant au centre vers le haut pour chaque dôme (dans le but de renforcer la base hexagonale des tambours), recouvre les trois dômes centraux. La façade principale, face à l’ouest, est dépouillée contrairement à celle du sud qui a trois fenêtres de style Renaissance tardive, des effigies de hauts prélats, une représentation du pape Innocent III et les statues de San Corrado et San Nicola. L’austérité de cette façade s’explique par le fait qu’à l’époque de la construction et jusqu’en 1882, tout ce qui était orienté vers l’ouest, dans la vieille ville, tombait à pic dans la mer. Les rares photographies antérieures à la construction de La Banchina Seminario, contemporaines de la première tranche des travaux du nouveau port (celui qui existe aujourd’hui), terminée justement aux environs de 1882, le montrent bien. L’ensemble architectural est enchâssé par deux campaniles. Celui du sud est appelé torre campanaria parce que c’est là que se trouvent les cloches, l’autre est appelée campanile de guet parce qu’il était utilisé pour l’alerte préventive des éventuelles incursions sarrasines. Les deux campaniles sont jumeaux, à base carrée, à trois niveaux sur une hauteur de 39 mètres et ouverts sur les quatre côtés par des fenêtres simples ou géminées. …
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Conrad_de_Mol...)
Pour une description, (beaucoup) plus détaillée : cf. Pouilles romanes ; Pina Belli D’Elia ; Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1987, pp. 357-369
Coordonnées GPS : N41.206289 ; E16.597237
Eglise (partiellement) romane Saint-Pierre; commune de Jugazan, département de la Gironde, Aquitaine, France
Saint-Pierre de Jugazan est un édifice à nef unique dont les quatre travées d'ogives du XVIe siècle et le chevet plat ont remplacé un vaisseau roman dont il ne reste que la façade, abritée par un porche néo-classique. Deux chapelles du XVIIe siècle à voûtes d'arêtes et baies de tradition gothique sont venues compléter la silhouette de cette église rurale qui appartenait jadis à un prieuré dépendant de La Sauve-Majeure, et qui renferme un beau mobilier. Contemplons, sous le porche, l'émouvante façade romane. Elle est encadrée par deux colonnes engagées, une à chaque extrémité, qui sont surmontées d'un couronnement en glacis. L'entablement de ce frontispice est horizontal, et coiffé d'un clocher-arcade géminé plus tardif. Tout ceci présenterait un mince intérêt, n'était le portail, dont la splendeur barbare, l'appareil de pierre ocre et rose attachent le regard et l'esprit. Trois colonnes appuyées à des dosserets garnissent chaque ébrasement et reçoivent sept voussures; celles qui surmontent les colonnes sont qua-drangulaires, ornées à l'angle d'un volumineux tore accosté de deux tores plus petits. Les voussures intermédiaires, plus étroites, présentent : la première à l'extérieur, formant archivolte, une suite de motifs floraux en forme de Pelta; la seconde, des quadrupèdes en marche qui semblent cracher du feu; la troisième, un rinceau formé d'une succession d'enroulement en S; la quatrième, des personnages barbus très frustes, plutôt gravés que sculptés, fort impressionnants - chacun d'eux semble tenir par les cheveux un homme, assis sur un fauteuil, qui joue de la flûte ou ronge un os. Une file d'oiseaux et de poissons accompagne cette étrange procession, d'un caractère grave et farouche. Parmi les chapiteaux, un « Daniel entre deux lions »; un merveilleux groupe d'oiseaux ivres picorant parmi les grappes, symbole eucharistique qui s'exprime avec un lyrisme naïf à travers l'observation quotidienne de la vie champêtre. Cela est encore vrai d'un chasseur portant un cerf sur les épaules dans l'attitude traditionnelle du Bon Pasteur; deux chiens avancent la gueule pour lécher le sang de la bête morte, dans un mouvement juste, croqué sur le vif. Une voussure interne supplémentaire, en arc brisé, a été ajoutée à l'époque gothique. Aucun modelé dans tout cela, mais une science innée du mouvement, du décor, de l'émotion. Art populaire encore, et du plus authentique.
(extrait de : Guyenne romane ; Pierre Dubourg-Noves, Ed. du Zodiaque, Coll. La Nuit des Temps, 1979, p. 294)
Pont d'Engordany & Riu Valira d'Orient, Part Alta, Engordany, Escaldes, Andorra, Pyrenees
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Eglise (partiellement) romane Saint-Pierre et Saint-Paul ; commune de Chânes, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
… (L’]église a vraisemblablement été reconstruite sur une ancienne église du 9ème siècle. Sa façade et sa nef sont datées du XIème tandis que le clocher et le chœur du milieu du XIIème. La façade en pignon est formée par un mur droit sans contreforts, décorée d’arcatures lombardes en plein cintre et soulignée d’une bande horizontale dit « en dents de scie » ou « dents de loup »: ornementation caractéristique des églises du premier art roman en Mâconnais. Sur le flanc sud, sont visibles des traces anciennes d’une porte et de plusieurs fenêtres romanes. On distingue également les restes de la litre : bande de deuil crépie et peinte en noir tout autour de la nef. Le clocher octogonal est à trois étages et comporte quatre pans et vingt-huit colonnettes. A l’intérieur, la nef unique est éclairée de chaque côté par deux fenêtres élargies. Dans la partie cintrée de l’abside, en cul de four, sur la coupole en forme de calotte byzantine, se trouve une peinture murale. Cette dernière représente le Christ confiant sa mission à Saint Pierre et à Saint Paul, patrons de la paroisse. Elle est l’œuvre, en 1873, d’E. Krug, peintre d’origine normande qui a signé également cinq chapelles dans l’église Saint Pierre à Mâcon.
(extrait de : www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...)
Coordonnées GPS : N46°15.156’ ; E4°05.279’
Eglise romane Notre-Dame de l’Oder ; commune d’Ambialet, département du Tarn, région Midi-Pyrénées, France
La nef à collatéraux, de trois travées - encore crépie à l’extérieur - recevait à l’origine un éclairage direct, au moyen de fenêtres, petites et très étroites à l’extérieur, mais assez largement ébrasées à l’intérieur. L’appareil est uniformément constitué par des moellons de schiste, y compris pour les grandes arcades en plein cintre à double rouleau faisant communiquer le vaisseau central et les bas-côtés, et pour les piles qui les reçoivent. On a voûté le vaisseau central après avoir au préalable renforcé les murs dans chaque travée par des arcades en plein cintre - qui sont venues mordre sur la partie supérieure des fenêtres - et construit en outre des pilastres en saillie sur ces arcades. Le berceau de la voûte prend appui sur les arcades latérales, et les pilastres reçoivent les retombées des doubleaux qui fractionnent la voûte. Au XIXe siècle, on a restauré plus ou moins adroitement les voûtes de la première et de la troisième travées. Pour les collatéraux, on avait choisi des voûtes en quart de cercle pourvues de doubleaux de même tracé. Ces derniers retombent, de chaque côté, sur des pilastres. Le matériau employé dans la seconde campagne de travaux - des moellons de schiste d’origine locale - est absolument semblable à celui de la première campagne. Les contreforts, qui rythment les murs des collatéraux à l’extérieur, se situent au droit des piles intérieures de la nef et sont probablement en rapport avec la construction des voûtes.
Le transept, plus bas que la nef, mais en saillie sur les collatéraux, est couvert de berceaux contemporains de celui de la nef. Il possédait deux portes du XIe siècle, qui sont actuellement murées.
Sur les croisillons ouvrent deux absidioles dessinant en plan un demi-cercle prolongé par une partie droite. L’hémicycle avait reçu un cul-de-four dès l’origine, alors que l’embryon de chœur qui le précède n’a été couvert que postérieurement par une voûte en quart de cercle, qui s’adapte maladroitement à l’ensemble. Ces deux absidioles sont accolées à une abside centrale, elle-même prolongée par un chœur légèrement plus large. Celui-ci communique avec les parties droites des sanctuaires latéraux par deux baies fortement remaniées. L’abside est éclairée par trois fenêtres ébrasées vers l’intérieur.
A l’origine, l’autel de l’abside et ceux des absidioles étaient de 2 mètres supérieurs au niveau de la nef. Les soupiraux qu’on voit de l’extérieur se trouvaient en rapport avec cette disposition de chœurs surélevés. A l’extérieur, l’abside est ornée d’une arcature de bandes lombardes, composée de trois groupes de deux petits arcs entre les lésènes. Tout ce décor, fait de moellons à l’origine, a été restauré dans la méconnaissance de son esprit. Les pierres de taille, utilisées sur une grande hauteur pour les pilastres, n’ont pas leur place ici. Les fenêtres de l’abside et des absidioles ont été traitées dans un esprit qui n’a rien d’authentique. Cette décoration du premier art roman méridional, l’une des plus anciennes, sinon la plus ancienne de l’Albigeois, aurait dû faire l’objet d’une attention plus soutenue. On ne manquera pas d’observer que les absidioles n’ont reçu aucun décor. Cette différence de traitement entre l’abside et les absidioles demeurera un caractère constant des chevets romans de l’Albigeois. La croisée est remarquable par l’existence de piles en pierre de taille et par la présence d’une colonne engagée - avec chapiteau simplement épannelé - à la retombée de l’arc triomphal. Ce changement de matériau n’avait d’autre but que de renforcer les supports sur lesquels devait s’élever la tour du clocher. On est revenu aux pierres de schiste pour les arcs lancés au-dessus des piles. Ces arcs sont simples, à l’exclusion de l’arc triomphal, qui est à double rouleau. Comme nous l’avons dit, le clocher démoli n’a pas été reconstruit. La voûte en berceau qui couvre actuellement la croisée est venue obturer une ancienne fenêtre percée dans le mur oriental. La façade est le produit d’une restauration du XIXe siècle, comme le petit clocher qui la surmonte. On ne s’est pas astreint à reproduire les dispositions primitives. Sans doute a-t-on pris autant de libertés en restaurant le portail. Dans son état actuel, celui-ci comporte une archivolte très profonde, qui repose sur quatre chapiteaux par l’intermédiaire de longues consoles formant un tailloir unique pour deux corbeilles rapprochées. Les colonnes, au lieu d’être installées dans des ébrasements, sont placées l’une devant l’autre. L’organisation, qui est celle d’un porche plutôt que d’un portail, apparaîtra d’autant plus insolite que les deux arcs sont modernes. Les corbeilles des chapiteaux sont décorées d’éléments assez hétéroclites, comme feuillages, pommes de pin, réseau de vannerie, volutes, croix et étoiles à six branches. Il y a même un oiseau, et Victor Allègre a reconnu au toucher, sur une face cachée du deuxième chapiteau de gauche, une figure d’archer. Tous ces motifs, assez rudement traités, se détachent sur le fond d’une manière assez fruste. L’archaïsme ne doit cependant pas faire illusion. Ces chapiteaux, qu’on a rapprochés de ceux de Saint-Pierre de La Salvetat, ne sont sans doute pas antérieurs au second quart du XIIe siècle. On signalera l’existence d’astragales cordés et de curieuses bases, de forme bombée, elles aussi bordées d’une torsade. On peut se demander si on n’a pas remonté d’une manière arbitraire un portail qui, à l’origine, se présentait normalement avec des ressauts et des voussures échelonnées. De toute manière, il ne pouvait s’agir que d’un complément ou d’un enrichissement à une église datant pour le gros œuvre du XIe siècle. C’est en effet la date que suggèrent tous les caractères de l’édifice, aussi bien le matériau employé, la décoration murale de l’abside, la forme des fenêtres - dans le vaisseau central et dans les collatéraux, où elles sont semblables - le plan des piles et le dessin des portes, aujourd’hui obturées, du transept. On se demandera seulement s’il s’agit de l’église Notre-Dame qui fut donnée en 1057 aux moines de Saint-Victor de Marseille, ou d’un édifice que ceux-ci auraient rebâti. Pour nous, il n’est pas douteux que la seconde hypothèse est la bonne. Souvenons-nous que l’église remise aux victorins est dite « très ancienne ». Elle devait au moins appartenir au début du siècle. Le monument actuel ne saurait, dans l’Albigeois, se prévaloir d’une pareille ancienneté. Il se rattache au contraire étroitement à une famille d’édifices - Lasplanques, Burlats - qui ne datent que de la fin du XIe ou même du début du XIIe siècle. Il faut donc admettre que les moines marseillais ont démoli l’église qui leur avait été donnée, sans doute parce qu’elle convenait mal aux besoins du prieuré, et reconstruit tout aussitôt, sans doute dès les environs de 1060, avec le monument actuel, doté d’un transept, de collatéraux et d’une tour de transept, une église qui, elle, était parfaitement adaptée à ces besoins. Nous avons vu que les voûtes sont plus tardives, mais sans doute d’assez peu, si l’on en juge par le caractère des supports de la croisée, qui appartiennent à cette deuxième campagne. L’église du prieuré d’Ambialet aurait donc été voûtée dès la première moitié du XIIe siècle avec les moyens généralement utilisés pour ce genre d’opération et notamment en épaississant les murs à l’aide d’arcades plaquées latéralement. Le grand mérite d’Ambialet est d’avoir implanté le premier art roman méridional dans la région du Tarn. Il ne tarda pas à rayonner à partir de ce foyer dans les églises rurales avoisinantes. …
(extrait de : Haut-Languedoc roman ; Marcel Durliat, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1978, pp. 231-237)
Coordonnées GPS : N43°57.042’ ; E2°21.517’
Cathédrale romane Saint-Conrad ; commune de Bari, province de Bari, région des Pouilles, Italie
Le Duomo di San Corrado, à l’origine dédié à Maria SS. Assunta in Cielo, est situé à la limite de la vieille ville de Molfetta en face du port. Construit entre 1150 et la fin 1200, il constitue un exemple remarquable de l’architecture romano-apulienne. C’est la plus grande des églises romanes à avoir une nef centrale avec des dômes sur son axe (trois, dans le cas du Duomo di San Corrado) reposant sur un tambour à base hexagonale, par rapport aux autres (y compris les quatre basiliques palatines) ayant une toiture à chevrons et avec tuiles superposées. La construction, à base asymétrique, comprend trois nefs séparées par des piliers cruciformes avec des colonnes qui leur sont adossées. La nef centrale est surmontée de trois dômes alignés sur l’axe de la nef et de hauteurs variables (le dôme central est bien plus haut que les deux autres). Les nefs latérales possèdent des toits en pente avec, pour chacun des bords, des tuiles en chiancarelle comme les trulli de la Valle d’Itria. Le même type de chiancarelle, assemblée en pointe-de-diamant avec six pans convergeant au centre vers le haut pour chaque dôme (dans le but de renforcer la base hexagonale des tambours), recouvre les trois dômes centraux. La façade principale, face à l’ouest, est dépouillée contrairement à celle du sud qui a trois fenêtres de style Renaissance tardive, des effigies de hauts prélats, une représentation du pape Innocent III et les statues de San Corrado et San Nicola. L’austérité de cette façade s’explique par le fait qu’à l’époque de la construction et jusqu’en 1882, tout ce qui était orienté vers l’ouest, dans la vieille ville, tombait à pic dans la mer. Les rares photographies antérieures à la construction de La Banchina Seminario, contemporaines de la première tranche des travaux du nouveau port (celui qui existe aujourd’hui), terminée justement aux environs de 1882, le montrent bien. L’ensemble architectural est enchâssé par deux campaniles. Celui du sud est appelé torre campanaria parce que c’est là que se trouvent les cloches, l’autre est appelée campanile de guet parce qu’il était utilisé pour l’alerte préventive des éventuelles incursions sarrasines. Les deux campaniles sont jumeaux, à base carrée, à trois niveaux sur une hauteur de 39 mètres et ouverts sur les quatre côtés par des fenêtres simples ou géminées. …
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Conrad_de_Mol...)
Pour une description, (beaucoup) plus détaillée : cf. Pouilles romanes ; Pina Belli D’Elia ; Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1987, pp. 357-369
Coordonnées GPS : N41.206289 ; E16.597237
Eglise partiellement (tour) romane Saint-Pierre ; commune de Lion-sur-Mer, Calvados 14, Basse-Normandie, France
Nef néo-romane. Tour romane du XIIè siècle, dont les baies, conformément à l'usage normand, sont de plus en plus large à mesure que l'on s'élève.
(extrait de : Promenades en Normandie romane ; Henri Decaëns, Ed. Zodiaque, 2003 p.72)
Eglise (partiellement) romane Saint-Pierre et Saint-Paul ; commune de Chânes, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
… (L’]église a vraisemblablement été reconstruite sur une ancienne église du 9ème siècle. Sa façade et sa nef sont datées du XIème tandis que le clocher et le chœur du milieu du XIIème. La façade en pignon est formée par un mur droit sans contreforts, décorée d’arcatures lombardes en plein cintre et soulignée d’une bande horizontale dit « en dents de scie » ou « dents de loup »: ornementation caractéristique des églises du premier art roman en Mâconnais. Sur le flanc sud, sont visibles des traces anciennes d’une porte et de plusieurs fenêtres romanes. On distingue également les restes de la litre : bande de deuil crépie et peinte en noir tout autour de la nef. Le clocher octogonal est à trois étages et comporte quatre pans et vingt-huit colonnettes. A l’intérieur, la nef unique est éclairée de chaque côté par deux fenêtres élargies. Dans la partie cintrée de l’abside, en cul de four, sur la coupole en forme de calotte byzantine, se trouve une peinture murale. Cette dernière représente le Christ confiant sa mission à Saint Pierre et à Saint Paul, patrons de la paroisse. Elle est l’œuvre, en 1873, d’E. Krug, peintre d’origine normande qui a signé également cinq chapelles dans l’église Saint Pierre à Mâcon.
(extrait de : www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...)
Coordonnées GPS : N46°15.156’ ; E4°05.279’
Eglise romane Sainte Marie-Madeleine ; commune du Villars, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
Ancien prieurétoumusien, l’église a la particularité unique en Bourgogne d’avoir un seul toit couvrant deux nefs accolées : la nef nord en berceau brisé : celle de l’église paroissiale, l’autre en berceau plein cintre : celle de l’église conventuelle des Bénédictines établies là dès le 12e siècle. La construction originelle du 11e s. au nord, était de petites dimensions. Le chœur comporte une seule travée voûtée d'arrêtes prolongée par une abside centrale en hémicycle et deux absidioles. Le clocher carré élevé sur l'absidiole sud est décoré à l'extérieur d'arcatures et de bandes lombardes. Au 12e s. la nef de quatre travées fut prolongée de deux travées vers l’ouest puis doublée de la seconde nef (d'où les Bénédictines pouvaient voir le chœur par une ouverture dans l'absidiole de droite) et enfin précédée d’un vaste porche qui abrite la façade ornée d'un élégant portail de pierre bicolore encadré de colonnes à chapiteaux sculptés. La tribune élevée sur le mur ouest date du 16e s. L'église conventuelle fut abandonnée en 1636 lorsque les bénédictines désertèrent le Villars pour s'établir à Tournus, mais conservée pour ne pas fragiliser l'église paroissiale. Désaffectée sous la Révolution, ayant servi de grange, elle est en cours de restauration. Son portail est encadré de colonnes à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe et de petits lions, gardiens de l'entrée. Fresques dans l'église paroissiale :
Christ en gloire dans une mandorle, entouré de deux anges dont Saint Gabriel à gauche et un autre non identifié à droite. Fresque du 11e-12e siècle. Cette représentation du Christ rappelle celle de la chapelle aux moines de Berzé (près de Cluny). Dans l'église conventuelle, des fresques viennent d'être retrouvées, en très mauvais état, représentant une scène de l'Annonciation (en cours de restauration).
(extrait de : www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/le_villar...)
Coordonnées GPS : N46°31.824’ ; E4°55.828’
Abbatiale partiellement romane Saint-Donat ; commune de Sesto Calende, province de Varèse, région de Lombardie, Italie
Bien qu’elle ne soit attestée par aucun document écrit, la fondation de l’abbaye de Saint-Donat remonte probablement au IXe siècle, mais il ne reste rien de l’église originelle, sinon quelques dalles de marbre sculpté, retrouvées dans la maçonnerie romane. L’édifice actuel comprend des parties construites à des époques diverses durant le cours du XIe siècle et les premières années du XIIe; la zone la plus ancienne est celle de l’abside septentrionale qui présente une corniche simple à arcs en brique posée sur deux bandes plates d’angle et deux fenêtres uniques à double ébrasement lisse et appui légèrement incliné, l’ouverture rétrécie vers le haut. L’arc en plein cintre est en brique. Surtout le type archaïque des fenêtres incite à dater cette absidiole des premières années du XIe siècle et en examinant son insertion dans le corps de la basilique actuelle on remarque clairement qu’elle faisait partie d’un édifice antérieur.
Le corps de l’église fut construit à la fin du siècle et montre dans son plan général et dans des détails spécifiques une parenté avec les grands édifices basilicaux milanais contemporains, surtout Saint-Ambroise et San Vincenzo in Prato. … L’abside reprend le motif des arcs déjà rencontrés dans les basiliques milanaises; ici les ouvertures sont hautes, rapprochées; on y trouve une recherche chromatique réalisée par l’insertion de pierres plus claires dans les pilastres et séparations, et une attention à l’éclairage caractéristique, qui explique l’adoption de la double voussure du centre, dominée par deux séries horizontales de briques. Notons encore les traces de trois fenêtres simples, aujourd’hui murées, qui s’ouvraient dans l’abside, avec voussure en brique, au-dessus de laquelle s’étendait une bande de briques posées de chant. La maçonnerie de l’abside est encore grossière, fort éloignée certes, comme qualité, de celle des églises milanaises. Elle est en effet constituée de pierres et de gros blocs mal équarris, placés selon des dispositions diverses, soit horizontalement, soit en arêtes de poisson. Par rapport aux églises milanaises, en outre, les bandes qui scandent les espaces de l’abside font défaut à Saint-Donat. On accède à l’église par un atrium, l’un des rares exemples de narthex qui soient parvenus jusqu’à nous; conçu à l’origine ouvert, avec trois arcatures sur le devant et deux sur les côtés, il communiquait avec l’intérieur de l’église par un seul portail, très simple, au centre. Par la suite, tous les arcs ont été bouchés et sur les trois façades on a ouvert des portes à linteau; en outre on a ajouté deux portes de communication avec l’église, ce qui a pratiquement donné une amplification de deux travées à cette dernière. … L’intérieur de l’église a subi également des interventions qui en ont presque totalement modifié la physionomie; les travées actuelles, larges, délimitées par de gros piliers rectangulaires, ont été recreusées en ôtant les arcs intermédiaires et les colonnes sur lesquelles ils s’appuyaient. Il parait évident que le rythme serré qui devait caractériser l’église originelle a été complètement dénaturé. La couverture était en charpente apparente et située à une hauteur assez inférieure à celle des voûtes actuelles, qui furent élevées au XVIIe siècle. Les fenêtres remontent également à cette époque. Deux des fenêtres originelles simples ont toutefois été remises au jour durant les travaux de 1959 et sont du type à double ébrasement simple, appui incliné et voussure soignée en brique. Le pavement actuel est placé plus haut que l’originel. D’autres modifications du XVIIe siècle amenèrent la démolition de l’abside méridionale pour construire la sacristie à sa place et l’adjonction de trois chapelles latérales sur le côte Nord. En outre, le bas-côté Nord fut rendu égal à celui du Sud par l’érection d’un mur transversal qui ferme l’abside. Le sanctuaire, très profond comme dans toutes les églises monastiques, est surélevé et surmonte la crypte à trois nefs, divisée en cinq travées par des colonnes à chapiteaux plutôt rustiques. Le type des voûtes, en forme de coupoles avec arcs transversaux s’amincissant vers l’imposte, est semblable à celui de la crypte de San Calocero à Civate, où cependant les chapiteaux sont d’une tout autre facture. La crypte a été également altérée par la surélévation du pavement, qui engendre une impression de largeur excessive et de pesanteur de l’ensemble.
Le clocher se dresse au-dessus du bas-côté Nord et présente, dans sa partie supérieure, le motif de lésènes qui, adossé au centre de chaque côté, en divise la surface en deux compartiments, couronnés par des couples d’arcatures. Ce motif, peu répandu en Lombardie, figure souvent dans les édifices piémontais de cette époque. …
(extrait de : Lombardie romane ; Sandro Chierici, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1978, pp. 51-53)
Coordonnées GPS : N45°43.782’ ; E8°37.932’
Chapelle romane San Galgano sul Monte Siepi ; commune de Chiusdino, province de Sienne, région de Toscane, Italie
Si l’on excepte quelques baptistères de ville, la chapelle de San Galgano sul Monte Siepi est l’un des rares exemples d’églises à plan centré dont puisse se prévaloir la Toscane; dans la région siennoise, seule la petite église de Sant’Ansano a Dofana a un schéma du même genre, quoique octogonal.
Le plan est parfaitement circulaire, mais on l’a pourvu d’une petite abside semi-circulaire et - sur un autre axe - d’un corps avancé rectangulaire qui constitue une sorte de narthex. L’autel majeur est placé à l’entrée de l’abside, car au centre de la construction émerge du pavement le rocher avec l’épée que, d’après la tradition San Galgano y a enfoncée. Deux portes flanquent l’abside : celle de droite s’ouvre aujourd’hui sur l’extérieur, tandis que celle de gauche donne accès à une chapelle (aujourd’hui utilisée comme sacristie) ajoutée au XIVe siècle et ornée de fresques par Ambrogio Lorenzetti. Quelques fenêtres à double ébrasement, disposées irrégulièrement - l’une donne aujourd’hui sur la sacristie -, éclairent l’intérieur, ce que font aussi quelques oculi situés dans la courbure de la voûte. La partie centrale de l’édifice est couverte d’une voûte en coupole aux anneaux concentriques de pierre ou de brique, entourée extérieurement d’un corps cylindrique terminé par une petite lanterne. L’appareil des murs est constitué de calcaire blanc et de brique : à l’extérieur, à une base en pierre seule fait suite un registre où des assises de pierres alternent avec des assises à trois rangées de briques, motif qu’à l’intérieur nous avons vu se prolonger sur la coupole. A l’extérieur encore - la tour-lanterne en somme - il y a un troisième étage en brique seule, délimité dans le bas et dans le haut par des rangées de briques disposées en dents d’engrenage, selon un usage très répandu dans la région siennoise. C’est cette même dichromie de pierre et de brique que présente l’archivolte des fenêtres et des portails, y compris celui du narthex. Un clocher-peigne s’adosse au mur de droite du porche; deux logements s’y trouvent pour les cloches, celui du haut pourvu d’un arc brisé. L’épaisseur du clocher est cependant suffisante pour qu’il apparaisse presque comme une petite tour. Si la partie inférieure du bâtiment, y compris sa voûte, peut être assignée aux premières décennies du XIIIe siècle, certains de ses éléments paraissent nettement plus tardifs. C’est le cas du corps cylindrique supérieur, qui présente des caractères apparentés à ceux de constructions analogues qui se sont répandues dans la région siennoise surtout à partir du XVe siècle.
Parmi les éléments décoratifs présents à San Galgano, il convient de mettre en évidence la dichromie « structurelle » en pierre locale et brique, selon une technique fort répandue parmi les églises romanes du diocèse de Volterra au Moyen Age, dans son secteur Sud-Est. C’est une technique à la fois structurelle et décorative que nous retrouvons, par exemple, dans les pièves de Conèo, de Balli, de Radicondoli, de Morba, de Sillano et dans d’autres églises mineures, toujours réalisées avec les mêmes éléments.
(extrait de : Toscane romane ; Italo Moretti et Renato Stopani, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1982, pp. 249-290)
Coordonnées GPS : N43°09’08.66 ; E11°09’1972
Eglise romane Saint-Martin ; commune de Grevilly, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
… Construite au début du XIIe siècle, cette église passe pour avoir été la chapelle
d'un ancien monastère disparu ! Elle se compose d'une nef, d'une travée de chœur supportant le clocher et d'une abside semi-circulaire. La sacristie, placée au sud, est postérieure, du XIXe siècle. Classée monument historique depuis 1942, elle a été restaurée à deux reprises : l'intérieur en 1978 et l'extérieur en 1994. Le regret que l'on peut avoir concerne les couvertures en tuiles de la nef et la sacristie ; il aurait été préférable de choisir des lauzes identiques à celles de l'abside. Les bâtisseurs de l'église Saint-Martin ont rattrapé la pente naturelle du terrain en élevant les murs de telle manière que le sol et les toitures soient bien rectilignes. …
(extrait de : lafrancemedievale.blogspot.fr/2015/01/grevilly-71-eglise-...)
Coordonnées GPS : N46°30.955’ ; E4°49.276’
Cathédrale (partiellement) romane de Sant'Evasio ; commune de Casale Monferrato, province d'Alexandri, région du Piémont, Italie
Bâtie entre le XIe et le XIIe siècle, la Cathédrale de Sant’Evasio fut consacrée en l’an 1107. La façade à deux pentes est presque entièrement le résultat d’importants travaux de réaménagement réalisés entre 1859 et 1861 par l’architecte Edoardo Arborio Mella. L’intérieur à cinq nefs garde sa physionomie d’origine typique de la structure romane. En particulier l’extraordinaire architecture du narthex est arrivée intacte jusqu’à nous : formé de quatre arcades en pierre croisées soutenant une voûte puissante dont les parties s’emboîtent parfaitement, il présente une structure rare, qu’on peut rapprocher de modèles islamiques et arméniens.
(extrait de : www.cascineaperte.com/fr/detailed-tourist-offer/cath%C3%A...)
Coordonnées GPS : N45.137133 ; E8.453383
L'église Saint-Brice du XIIe siècle : succédant à un établissement religieux antérieur, l'église romane dédiée à Saint-Brice est d'inspiration poitevine. Constituée d'une nef unique, l'abside est voûtée en cul de four, son portail sud en plein cintre est orné de trois voussures aux nombreux sujets historiés. Elle est classée monument historique depuis le 22 octobre 1913.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Mand%C3%A9-sur-Br%C3%A9doire#...
Nef unique, travée de choeur et abside semi-circulaire. Les trois travées de la nef sont voûtées d'un berceau aigu, articulé par des arcs-doubleaux simples qui retombent sur des demi-colonnes engagées. Deux arcades doublées, de profil également très cassé, délimitent la travée de chœur plus étroite. Introduite par un nouveau décrochement, et éclairée par une baie d'axe, l'abside est couverte d'un cul-de four brisé. Sur la deuxième travée de la nef s'ouvre, au Sud, un portail en plein cintre, sans tympan, dont la triple voussure repose, de chaque côté, sur deux colonnettes, les unes lisses, les autres, torsadées ou creusées de zigzags; entre chaque paire s'interpose un rang de pointes de diamant. La voussure interne du portail s'orne de beaux rinceaux traités en réserve et juxtaposés selon les axes rayonnants; le même dispositif prévaut aux deux voussures suivantes, avec la suite de petits sujets zoo et anthropomorphes chers aux ornemanistes poitevins et saintongeais : animaux réels ou fabuleux, parmi lesquels se remarquent des serpents lovés ou composés en caducée (allusion possible à l'un des miracles du saint patron, par lequel une île bretonne fut délivrée des reptiles qui l'infestaient). A la voussure externe se voit, à côté d'un musicien, le seul motif historié : la tentation d'Adam et d'Eve. Couronnant le tout, les claveaux supérieurs présentent une galerie de sept évêques bénissant, crosse en main et coiffés de la mitre orientale à deux cornes.
(extrait de : "Haut-Poitou roman" ; Raymond Oursel ; Coll. Nuit des Temps, Ed. du Zodiaque, p. 340)
Eglise romane Saint-Jean ; commune de Loché, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
L'église Saint Jean se signale de loin par son élégant clocher octogonal du XIIème siècle.
La nef est précédée à l'extérieur par un petit porche dont la toiture à trois pentes est soutenue par deux piliers en pierre reposant sur une "murette" à laquelle est appliqué un banc également en pierre.
Le porche serait de la fin du XVème tandis que la nef et le choeur seraient eux des XIIème et XIIIème siècles. Le tympan est couvert de moulures contournées de style flamboyant. Au cul-de-four qui voute l'abside semi-circulaire, une belle fresque du XVème représente, sur un fond rouge intense, le Christ bénissant entouré de deux anges.
(extrait de : www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...)
Coordonnées GPS : N46°16.694’ ; E4°45.978’
Eglise (partiellement) romane Saint-Donat ; commune de Saint-Point, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
Entourée de son cimetière, cette église du XIIe dégage un parfum de romantisme qui va à ravir avec le personnage historique qui habita le château voisin : Alphonse de Lamartine. Tout prêt de cette église dans le parc du chateau familial,se trouve le tombeau du poète et de sa famille. L'esprit de Lamartine souffle jusque dans l'enclos. Cet esprit là fut pourtant l'un des premiers à penser concrètement une possible séparation de l'église et de l'état ! L'église romane de Saint-Point est placée sous le vocable de Saint-Donat. De sa construction XIe et XIIe siècles elle a gardé sa nef, son transept, son clocher et l'abside. L'édifice est entouré de très vieilles tombes dont certaines ont été sculptées par le Claude personnage d'un roman de Lamartine
(extrait de : www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...)
L'église possède un chevet roman austère constitué d'une abside et de deux absidioles semi-circulaires rythmées par des puissants contreforts. L'abside et ses absidioles sont recouvertes de lauzes. La travée de chœur est surmontée d'un clocher carré de deux étages. Le premier étage est orné de baies géminées murées. Le second étage, séparé du précédent par un cordon de pierre, est nettement plus sophistiqué : chacune de ses faces est percée de baies géminées à colonnettes inscrites dans un décor de bandes lombardes disposées entre des colonnes engagées. Le clocher se termine par une flèche de pierre agrémentée de petites lucarnes.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Donat_de_Saint-Point)
Coordonnées GPS : N46°20.498’ ; E4°36.936’
Eglise romane Saint-Martin ; commune de Grevilly, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
… Construite au début du XIIe siècle, cette église passe pour avoir été la chapelle
d'un ancien monastère disparu ! Elle se compose d'une nef, d'une travée de chœur supportant le clocher et d'une abside semi-circulaire. La sacristie, placée au sud, est postérieure, du XIXe siècle. Classée monument historique depuis 1942, elle a été restaurée à deux reprises : l'intérieur en 1978 et l'extérieur en 1994. Le regret que l'on peut avoir concerne les couvertures en tuiles de la nef et la sacristie ; il aurait été préférable de choisir des lauzes identiques à celles de l'abside. Les bâtisseurs de l'église Saint-Martin ont rattrapé la pente naturelle du terrain en élevant les murs de telle manière que le sol et les toitures soient bien rectilignes. …
(extrait de : lafrancemedievale.blogspot.fr/2015/01/grevilly-71-eglise-...)
Coordonnées GPS : N46°30.955’ ; E4°49.276’
L'église Saint-Brice du XIIe siècle : succédant à un établissement religieux antérieur, l'église romane dédiée à Saint-Brice est d'inspiration poitevine. Constituée d'une nef unique, l'abside est voûtée en cul de four, son portail sud en plein cintre est orné de trois voussures aux nombreux sujets historiés. Elle est classée monument historique depuis le 22 octobre 1913.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Mand%C3%A9-sur-Br%C3%A9doire#...
Nef unique, travée de choeur et abside semi-circulaire. Les trois travées de la nef sont voûtées d'un berceau aigu, articulé par des arcs-doubleaux simples qui retombent sur des demi-colonnes engagées. Deux arcades doublées, de profil également très cassé, délimitent la travée de chœur plus étroite. Introduite par un nouveau décrochement, et éclairée par une baie d'axe, l'abside est couverte d'un cul-de four brisé. Sur la deuxième travée de la nef s'ouvre, au Sud, un portail en plein cintre, sans tympan, dont la triple voussure repose, de chaque côté, sur deux colonnettes, les unes lisses, les autres, torsadées ou creusées de zigzags; entre chaque paire s'interpose un rang de pointes de diamant. La voussure interne du portail s'orne de beaux rinceaux traités en réserve et juxtaposés selon les axes rayonnants; le même dispositif prévaut aux deux voussures suivantes, avec la suite de petits sujets zoo et anthropomorphes chers aux ornemanistes poitevins et saintongeais : animaux réels ou fabuleux, parmi lesquels se remarquent des serpents lovés ou composés en caducée (allusion possible à l'un des miracles du saint patron, par lequel une île bretonne fut délivrée des reptiles qui l'infestaient). A la voussure externe se voit, à côté d'un musicien, le seul motif historié : la tentation d'Adam et d'Eve. Couronnant le tout, les claveaux supérieurs présentent une galerie de sept évêques bénissant, crosse en main et coiffés de la mitre orientale à deux cornes.
(extrait de : "Haut-Poitou roman" ; Raymond Oursel ; Coll. Nuit des Temps, Ed. du Zodiaque, p. 340)
L'église Saint-Brice du XIIe siècle : succédant à un établissement religieux antérieur, l'église romane dédiée à Saint-Brice est d'inspiration poitevine. Constituée d'une nef unique, l'abside est voûtée en cul de four, son portail sud en plein cintre est orné de trois voussures aux nombreux sujets historiés. Elle est classée monument historique depuis le 22 octobre 1913.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Mand%C3%A9-sur-Br%C3%A9doire#...
Nef unique, travée de choeur et abside semi-circulaire. Les trois travées de la nef sont voûtées d'un berceau aigu, articulé par des arcs-doubleaux simples qui retombent sur des demi-colonnes engagées. Deux arcades doublées, de profil également très cassé, délimitent la travée de chœur plus étroite. Introduite par un nouveau décrochement, et éclairée par une baie d'axe, l'abside est couverte d'un cul-de four brisé. Sur la deuxième travée de la nef s'ouvre, au Sud, un portail en plein cintre, sans tympan, dont la triple voussure repose, de chaque côté, sur deux colonnettes, les unes lisses, les autres, torsadées ou creusées de zigzags; entre chaque paire s'interpose un rang de pointes de diamant. La voussure interne du portail s'orne de beaux rinceaux traités en réserve et juxtaposés selon les axes rayonnants; le même dispositif prévaut aux deux voussures suivantes, avec la suite de petits sujets zoo et anthropomorphes chers aux ornemanistes poitevins et saintongeais : animaux réels ou fabuleux, parmi lesquels se remarquent des serpents lovés ou composés en caducée (allusion possible à l'un des miracles du saint patron, par lequel une île bretonne fut délivrée des reptiles qui l'infestaient). A la voussure externe se voit, à côté d'un musicien, le seul motif historié : la tentation d'Adam et d'Eve. Couronnant le tout, les claveaux supérieurs présentent une galerie de sept évêques bénissant, crosse en main et coiffés de la mitre orientale à deux cornes.
(extrait de : "Haut-Poitou roman" ; Raymond Oursel ; Coll. Nuit des Temps, Ed. du Zodiaque, p. 340)
Eglise romane Sainte Marie-Madeleine ; commune du Villars, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
Ancien prieurétoumusien, l’église a la particularité unique en Bourgogne d’avoir un seul toit couvrant deux nefs accolées : la nef nord en berceau brisé : celle de l’église paroissiale, l’autre en berceau plein cintre : celle de l’église conventuelle des Bénédictines établies là dès le 12e siècle. La construction originelle du 11e s. au nord, était de petites dimensions. Le chœur comporte une seule travée voûtée d'arrêtes prolongée par une abside centrale en hémicycle et deux absidioles. Le clocher carré élevé sur l'absidiole sud est décoré à l'extérieur d'arcatures et de bandes lombardes. Au 12e s. la nef de quatre travées fut prolongée de deux travées vers l’ouest puis doublée de la seconde nef (d'où les Bénédictines pouvaient voir le chœur par une ouverture dans l'absidiole de droite) et enfin précédée d’un vaste porche qui abrite la façade ornée d'un élégant portail de pierre bicolore encadré de colonnes à chapiteaux sculptés. La tribune élevée sur le mur ouest date du 16e s. L'église conventuelle fut abandonnée en 1636 lorsque les bénédictines désertèrent le Villars pour s'établir à Tournus, mais conservée pour ne pas fragiliser l'église paroissiale. Désaffectée sous la Révolution, ayant servi de grange, elle est en cours de restauration. Son portail est encadré de colonnes à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe et de petits lions, gardiens de l'entrée. Fresques dans l'église paroissiale :
Christ en gloire dans une mandorle, entouré de deux anges dont Saint Gabriel à gauche et un autre non identifié à droite. Fresque du 11e-12e siècle. Cette représentation du Christ rappelle celle de la chapelle aux moines de Berzé (près de Cluny). Dans l'église conventuelle, des fresques viennent d'être retrouvées, en très mauvais état, représentant une scène de l'Annonciation (en cours de restauration).
(extrait de : www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/le_villar...)
Coordonnées GPS : N46°31.824’ ; E4°55.828’
Eglise romane Santa-Eulalia ; commune d'Erill La Vall, La Vall de Boï, comarque de l'Alta Ribagorça, province de Lleida (Lérida), Catalogne, Espagne
A Santa Eulàlia, nous trouverons l'un des plus beaux clochers de la Vall de Boí, une svelte tour de plan carré, haute de six étages avec une décoration spécifique à l'art roman lombard. Les arcs aveugles et les frises en dents de scie. Aligné sur l'axe de celui de Sant Joan de Boí et de Sant Climent de Taüll, le clocher avait une fonction de communication et de surveillance du territoire. A l'intérieur de l'église, nous pouvons contempler une copie du groupe de sculptures de la Descente de Croix , le seul entièrement conservé de l'Atelier d'Erill. Les originaux se trouvent dans deux musées : Le Musée d'art catalan et le Musée épiscopal de Vic.
(extrait de : www.vallboi.cat/fr/el-romanic/santa-eulalia-d2019erill-la...
Eglise monolithe ; commune de Saint-Emilion, département de la Gironde, Aquitaine, France
L’église monolithe de Saint-Émilion est une église du XIe siècle entièrement creusée dans la roche ...
L’église monolithe (en grec : mono = un, lithos = pierre) s’étend sous la place des créneaux (place du Clocher). Près de 15 000 mètres cubes de roche ont dû être extraits pour aménager dans le rocher un lieu de culte destiné à la présentation de reliques aux pèlerins en dévotion. Cet édifice est d’autant plus spectaculaire qu’on n’imagine pas qu’il puisse être aussi grand quand on se tient devant sa façade sur la place du marché.
Elle n’est pas exactement orientée, ce qui est sans doute imputable aux contraintes liées à son emplacement. On trouve des autels près de l’entrée principale, du côté des fenêtres.
L’église est composée d’une nef et de deux collatéraux aux dimensions à peu près égales (la nef centrale s’élève à onze mètres). On compte six travées séparées par de larges piliers monolithes. Le chœur présente des bas-relief sous la voûte, sur la face interne des piliers et sur le mur occidental. Une inscription sur le 3e pilier sud de la nef indique que l’église fut dédicacée à Saint Emilian le septième jour des ides de décembre. Cette inscription peut être datée de la fin du XIe ou début du XIIe siècle. Elle correspond peut être à la consécration du lieu comme lieu de culte1. Cette période correspond à la période creusement de l’édifice qui fut sans doute mené sous le contrôle des moines bénédictins installés sur le site et par influence orientale au retour de la première croisade. En effet on peut rapprocher l’église monolithe de Saint-Émilion des églises paléochrétiennes du Moyen-Orient. Il est également à noter que l’église monolithe d'Aubeterre-sur-Dronne en Charente a sans doute été creusée à la même période et par le même commanditaire. Des catacombes médiévales jouxtent la partie ouest de la galerie d’accès dans l’église.
Il est interdit de prendre des photographies à l'intérieur.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_monolithe_de_Saint-%C3%...)
Pour une description plus détaillée de l'intérieur, cf. Guyenne romane ; Pierre Dubourg-Noves, Ed. du Zodiaque, Coll. La Nuit des Temps, 1979, pp. 71-77
Eglise (partiellement) romane Saint-Donat ; commune de Saint-Point, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
Entourée de son cimetière, cette église du XIIe dégage un parfum de romantisme qui va à ravir avec le personnage historique qui habita le château voisin : Alphonse de Lamartine. Tout prêt de cette église dans le parc du chateau familial,se trouve le tombeau du poète et de sa famille. L'esprit de Lamartine souffle jusque dans l'enclos. Cet esprit là fut pourtant l'un des premiers à penser concrètement une possible séparation de l'église et de l'état ! L'église romane de Saint-Point est placée sous le vocable de Saint-Donat. De sa construction XIe et XIIe siècles elle a gardé sa nef, son transept, son clocher et l'abside. L'édifice est entouré de très vieilles tombes dont certaines ont été sculptées par le Claude personnage d'un roman de Lamartine
(extrait de : www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...)
L'église possède un chevet roman austère constitué d'une abside et de deux absidioles semi-circulaires rythmées par des puissants contreforts. L'abside et ses absidioles sont recouvertes de lauzes. La travée de chœur est surmontée d'un clocher carré de deux étages. Le premier étage est orné de baies géminées murées. Le second étage, séparé du précédent par un cordon de pierre, est nettement plus sophistiqué : chacune de ses faces est percée de baies géminées à colonnettes inscrites dans un décor de bandes lombardes disposées entre des colonnes engagées. Le clocher se termine par une flèche de pierre agrémentée de petites lucarnes.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Donat_de_Saint-Point)
Coordonnées GPS : N46°20.498’ ; E4°36.936’
Eglise (partiellement) romane ; commune de Trambly, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
… L'église date de 1885. De l'église primitive romane du XIIème subsistent le clocher et l'abside ainsi qu'une volute et une "Vierge à l'Enfant". La volute à double spirale, qui ornait sans doute le chapiteau d'une colonne, est scellée sur la face nord de l'édifice. Quant à la Vierge à l'Enfant, que l'on peut voir à l'intérieur, elle constituait le tympan du portail de la première église. L'abside est en cul de four, décorée de jolis modillons et couverte de laves. Une curiosité: à droite de l'entrée de l'église, un confessionnal dans le noir duquel sont exposés des minéraux fluorescents.
(extrait de : www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...)
Coordonnées GPS : N46°19.681’ ; E4°32.218’
Eglise (partiellement) romane ; commune de Trambly, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
… L'église date de 1885. De l'église primitive romane du XIIème subsistent le clocher et l'abside ainsi qu'une volute et une "Vierge à l'Enfant". La volute à double spirale, qui ornait sans doute le chapiteau d'une colonne, est scellée sur la face nord de l'édifice. Quant à la Vierge à l'Enfant, que l'on peut voir à l'intérieur, elle constituait le tympan du portail de la première église. L'abside est en cul de four, décorée de jolis modillons et couverte de laves. Une curiosité: à droite de l'entrée de l'église, un confessionnal dans le noir duquel sont exposés des minéraux fluorescents.
(extrait de : www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...)
Coordonnées GPS : N46°19.681’ ; E4°32.218’
Esglesia Sant Joan de Sispony, romanesque chapel from 1641, Sispony, La Massana (parroquia), Vall nord, Andorra, Pyrenees
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Esglesia Santa Maria de Cornet, 11th century, Cornet, Sallent, Bages, Barcelona, Catalunya, Spain
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Esglesia Sant Miquel d'Engolasters, romanesque architecture, Engolasters, Escaldes, Andorra, Pyrenees
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Eglise romane Saint-Gervais et Saint-Protais ; commune d’Ozenay, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
Cette église, édifiée en deux campagnes, au milieu du 11e siècle et fin 12e, puis remaniée au 13e (voûte de la nef et étage du clocher), est d’un style roman tardif ; restaurée en 1751. Elle présente un plan en forme de croix latine terminée par une abside rectangulaire.
Intérieur
Le porche franchi, à l’entrée à gauche se trouvent un bénitier et une cuve baptismale : ils rappellent au chrétien son baptême qui a fait de lui un disciple du Christ. La nef unique forme un rectangle ; elle est couverte d’une voûte en berceau très brisé sur doubleaux. Les irrégularités des arcs qui séparent les 5 travées donnent à penser qu’il y a eu des reprises. La croisée du transept est surmontée d’une petite coupole sur trompe. Dans le pavage de l’église on remarque des pierres tombales : une d’époque gothique et l’autre de 1759.
(extrait de : www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/ozenay.pdf)
Coordonnées GPS : N46°32.584’ ; E4°50.967’
Esglesia Sant Joan de Sispony. History of Sispony, La Massana, Vall nord, Andorra, Pyrenees
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Eglise romane Sainte Marie-Madeleine ; commune du Villars, Saône-et-Loire 71, Bourgogne, France
Ancien prieurétoumusien, l’église a la particularité unique en Bourgogne d’avoir un seul toit couvrant deux nefs accolées : la nef nord en berceau brisé : celle de l’église paroissiale, l’autre en berceau plein cintre : celle de l’église conventuelle des Bénédictines établies là dès le 12e siècle. La construction originelle du 11e s. au nord, était de petites dimensions. Le chœur comporte une seule travée voûtée d'arrêtes prolongée par une abside centrale en hémicycle et deux absidioles. Le clocher carré élevé sur l'absidiole sud est décoré à l'extérieur d'arcatures et de bandes lombardes. Au 12e s. la nef de quatre travées fut prolongée de deux travées vers l’ouest puis doublée de la seconde nef (d'où les Bénédictines pouvaient voir le chœur par une ouverture dans l'absidiole de droite) et enfin précédée d’un vaste porche qui abrite la façade ornée d'un élégant portail de pierre bicolore encadré de colonnes à chapiteaux sculptés. La tribune élevée sur le mur ouest date du 16e s. L'église conventuelle fut abandonnée en 1636 lorsque les bénédictines désertèrent le Villars pour s'établir à Tournus, mais conservée pour ne pas fragiliser l'église paroissiale. Désaffectée sous la Révolution, ayant servi de grange, elle est en cours de restauration. Son portail est encadré de colonnes à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe et de petits lions, gardiens de l'entrée. Fresques dans l'église paroissiale :
Christ en gloire dans une mandorle, entouré de deux anges dont Saint Gabriel à gauche et un autre non identifié à droite. Fresque du 11e-12e siècle. Cette représentation du Christ rappelle celle de la chapelle aux moines de Berzé (près de Cluny). Dans l'église conventuelle, des fresques viennent d'être retrouvées, en très mauvais état, représentant une scène de l'Annonciation (en cours de restauration).
(extrait de : www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/le_villar...)
Coordonnées GPS : N46°31.824’ ; E4°55.828’
Collégiale (très) partiellement romane Notre-Dame ; commune d'Uzeste, département de la Gironde, Aquitaine, France
La Collégiale Notre-Dame d'Uzeste est une église collégiale, bel édifice gothique XIIIe sur des murs gouttereaux romans. Le chevet du XIVe siècle est dû à Clément V. La nef et le clocher datent du XVIe siècle.
Le portail sud présente le couronnement de la Vierge sculpté au tympan, avec des traces de polychromie.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Notre-Dame_d%27Uzeste)
Eglise partiellement romane Saint-Martin ; commune de Landiras, département de la Gironde, Aquitaine, France
L'église de Landiras est de style Roman du XII° siècle. XII° siècle : construction du Choeur et d'une partie de la nef. XVI° siècle : construction du Bas-côté Sud (côté droit face au Choeur). 1765 : le clocher actuel est érigé. XIX° siècle : construction du Bas-côté Nord (côté gauche face au Choeur). Le Choeur, le Chevet et l'Absidiole sont classés par les Monuments Historiques. Le reste de l'église est inscrit.
... A l'extérieur nous pouvons observer l'abside entourée d'un feston et de beaux modillons aux sujets variés. Dans le mur de l'abside côté Nord, une fenêtre murée, probablement une ancienne veyrine. Les fenêtres sont encadrées de colonnettes supportant des chapiteaux représentant des entrelacs ou des animaux fantastiques. ...
A l'intérieur l'abside principale circulaire, dont les lignes sont très pures et élégantes, est décorée d'archivoltes et de chapiteaux sculptés. Sur l'arc triomphal du côté de l'entrée, deux bas-reliefs figurent des personnages.
Dans l'allée centrale une croix de Malte (dont nous ne connaissons pas l'origine) est dessinée sur le dallage.
(extrait de : www.landiras.fr/images/stories/telechargements/histoire/E...)
Eglise romane Sainte Marie Madeleine ; commune de Ossuccio, province de Côme, région de Lombardie, Italie
La chiesa romanica di Santa Maria Maddalena, in Ospedaletto, è celebre per il singolare campanile che presenta una "guglia" in cotto, di stile gotico, avente funzione di cella campanaria, edificata sopra il vecchio campanile romanico in pietra.
L'église romane de Santa Maria Maddalena, à Ospedaletto, est célèbre pour son unique tour de cloche qui a une "flèche" en brique, de style gothique, qui sert de clocher, construit sur l'ancien clocher roman en pierre.
(extrait de : it.wikipedia.org/wiki/Ossuccio#Monumenti_e_luoghi_d.27int... + google translate)
L'église de Santa Maria Maddalena était autrefois appelé "Santa Maria Maddalena et hospitale", rappelant ainsi sa fonction d'origine de l'ancien hospice médiéval pour les pèlerins. L'édifice roman est à simple nef, se terminant par une abside semi-circulaire et est éclairé par des fenêtres à double ébrasement qui s'ouvrent le long des parois longitudinales. Le toit est à pignon.
A l'extérieur, sous la ligne de la corniche, vous avez, tout le long du périmètre et du demi-cercle de l'abside, une bande d'arcs suspendus. A l'avant a été flanquée un atrium couvert à la croisière et un porche où aujourd'hui, vous pouvez voir les fragments de la paroi à proximité Isola Comacina.
Le clocher roman est très original dans la forme; une fois terminé au-dessus du courant fenêtre à meneaux tout entre les XIVe et XVe siècles a été soulevée à la construction d'un clocher en terre cuite style ogival, qui caractérise actuellement le profil de la tour.
A l’intérieur de l'église il y a des parties de tableaux, dont certains sont en très mauvais état, y compris la fresque dans l'abside représentant les constellations ou ce qu'il représente certains membres de la famille Jove que vous offrez à la Vierge entourée de saints, datant du XVIe siècle.
(extrait de : www.romanicomo.it/ossuccio.htm + google translate)
Coordonnées GPS : N45°58.054’ ; E9°10.902’