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Construction du Pôle enfance comprenant deux écoles (préélémentaire et élémentaire pour 14 classes), une crèche multi-accueil, des salles pour les activités périscolaires et extra-scolaires ainsi qu'un espace dédié à la restauration scolaire à Laxou.
Ce Pôle enfance est construit sur le site des bâtiments Bretagne et Normandie déconstruits dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU).
Pays : France 🇫🇷
Région : Grand Est (Lorraine)
Département : Meurthe-et-Moselle (54)
Ville : Laxou (54520)
Quartier : Provinces
Adresse : avenue de l'Europe
Fonction : Éducation
Construction : 2023 → 2024
► Architecte : Bagard & Luron Architectes
PC n° 54 304 22 N0004 délivré le 12/04/2022
Niveaux : R+1
Hauteur : 14,75 m
Surface de plancher : 3 556 m²
Superficie du terrain : 7 603 m²
Lundi 9 juin 2014 (Lundi de Pentecôte). Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault). Vue depuis la mairie en direction de l'entrée du village.
Saint-Guilhem-le-Désert ou Sant Guilhèm dau Desèrt en languedocien est une commune située dans le département de l'Hérault en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, France.
Ses habitants sont appelés les Sauta Rocs.
La commune est située aux confins du Massif central, dans la moyenne vallée de l'Hérault, au nord du département du même nom.
Le territoire de la commune se trouve dans une zone intramontagnarde formée par le prolongement de la montagne de la Séranne et de la montagne de la Cellette à quelques kilomètres des Garrigues de la plaine du Languedoc. Il est arrosé par l'Hérault et par le Verdus.
Au cœur des Gorges de l’Hérault, dans le Val de Gellone, la cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert étire ses ruelles le long d’un écrin de verdure, en suivant l’ondulation du ruisseau Verdus et sous le soleil du Languedoc, depuis douze siècles. Si ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières, elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées… Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie en Languedoc. Fondée en 804 par Guilhem, cousin de Charlemagne, valeureux guerrier venu se retirer du monde dans un lieu propice au recueillement, l’abbaye de Gellone demeure le symbole du premier art roman languedocien et devint très tôt une halte privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Par delà les siècles, que savons-nous de Guilhem, fondateur de l’Abbaye de Gellone en 804, auprès de laquelle est venu se blottir le village de Saint-Guilhem-le-Désert ?
Il a survécu dans nos mémoires, encore n’est ce qu’au travers de sa destinée religieuse et d’une abondante œuvre littéraire médiévale : la Geste de Guillaume d’Orange.
Mais qui se souvient encore de ce prince carolingien, cousin germain de Charlemagne, qui écrivit en son temps une page de notre Histoire.
En l’an 790, Guilhem, petit-fils de Charles Martel est nommé vice-roi d’Aquitaine auprès de Louis le Pieux qui n’est alors âgé que de douze ans. Ce sera le point de départ de la vie publique de Guilhem, qui consacrera les treize années suivantes à conforter les frontières du royaume de Charlemagne.Bien plus qu’un simple administrateur, Guilhem s’imposera comme l’un des plus valeureux guerriers de son temps.
La campagne militaire qu’il mena contre les Sarrasins aboutira en 803 à la prise de Barcelone et à la constitution de la « marche d’Espagne » ; elle allait le couronner de gloire. Son nom ne le prédestinait-il pas à un tel succès ?
En effet, Guilhem est la forme romane du nom franc Whilhelm, composé de Whil ( la volonté ) et de helm ( la tête casquée).
Quoiqu’il en soit, cet épisode s’inscrit comme le plus important de sa carrière militaire, il fut aussi le dernier car, à son issue, Guilhem choisira de déposer les armes.
C’est dans la solitude du val de Gellone, qu’il fonde en 804 le monastère Saint-Sauveur de Gellone. Guidé dans son cheminement par Saint-Benoît d’Aniane, fondateur en 782 d’un important monastère à Aniane et réformateur de la règle bénédictine (Concile d’Aix la Chapelle / 815).
L’Abbaye de Gellone
Inscrite au Patrimoine Mondial par l’U.N.E.S.C.O., au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France.
Joyau de l’art Roman, ce sanctuaire fondé au début du IX° siècle, est l’un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc, bénéficiant à travers les siècles du rayonnement de son Saint fondateur et de la présence en ses murs des trésors qu’il y abrita.
Guilhem, comte de Toulouse, plénipotentiaire de Charlemagne, qui a profondemment marqué l’histoire de la région, dota l’abbaye d’une partie de ses biens en 804. Héros éponyme de la commune, ce personnage, haut en couleur, s’est illustré, dans la guerre comme dans la paix, comme chef des armées en lutte contre les Sarrasins mais aussi pour l’intégration de la Septimanie au royaume Franc. Sa légende, magnifiée par les troubadours, a traversé les siècles par la geste de Guillaume d’Orange contribuant ainsi aux patrimoines culturels, artistiques et architecturaux de notre région.
L’histoire de l’Abbaye de Saint-Guilhem est complexe et mouvementée. Elle connut tout d’abord la splendeur du temps de sa fondation et un développement important que lui conféra une indépendance financière et hiérarchique par rapport à l’évéché de Lodève. Pendant cette période faste trois églises abbatiales furent construites. Il ne reste rien de la première église. La crypte de l’église actuelle expose quelques éléments architecturaux de la deuxième. C’est au XI ème siècle que furent construites des tribunes dans l’église afin de permettre aux moines d’assister aux offices. Au XIV ème siècle le cloître fut surélevé d’un étage.
Cependant cette prospérité n’allait pas durer et des temps économiques difficiles suivirent du fait des investissements nécessaires pour se protéger des grandes compagnies, du sac de l’abbaye lors des guerres de religion. La période mauriste permettra d’assurer une stabilité fragile à l’abbaye qui sera remise en cause par son rattachement à l’évêché de Lodève quelques années avant la révolution française.
A la révolution française, la population du village obtiendra que l’église abbatial devienne l’église paroissiale.
Le cloître de l’abbaye de Gellone
Bâtit le long du mur sud de l’église abbatiale, le cloître de l’abbaye s’apparente au cœur névralgique de la vie des moines. En effet, au sein d’un monastère, il faut distinguer l’église abbatiale (lieu de prière des moines) et le cloître (lieu de vie des moines). C’est donc en ce lieu que les moines disposaient de dortoirs, infirmeries, salle capitulaire, bibliothèque ou scriptorium, réfectoires et cuisines.
Les galeries nord et ouest du rez-de-chaussée étaient contemporaines à la construction de l’église abbatiale (XIème siècle). D’architecture simple, très dépouillée, elles étaient rythmées d’une succession d’arcatures géminées à colonnes centrales surmontées de chapiteaux en forme de pyramides renversées, séparées par des murs pleins telles qu’on peut les admirer aujourd’hui.
Débutée vraisemblablement dans le dernier quart du XIIème siècle sous l’abbatiat de Bernard de Mèze, c’est en 1205 qu’on finalisa la construction des galeries sud et est du rez-de-chaussée. Cet ensemble fut nommé « le nouveau cloître » dans un acte du cartulaire de Gellone , répondant ainsi à des nécessités d’ordre pratique et liturgique. Plus tard, la construction des galeries supérieures représentera un chantier long et coûteux qui ne prendra fin qu’au début du XIVème siècle.
A l’image de nombreux autres monastères languedociens, les guerres de religion portèrent de rudes coups aux décors du cloître. En effet, en 1568, alors que les bâtiments conventuels ont été désertés par les moines, les les protestants s’emparèrent de l’Abbaye, brisant le sarcophage de Guilhem et mutilant les sculptures du cloître. A la suite de cet événement, le bâtiment fut inoccupé pendant quarante ans. Des archives mentionnent en 1624 que « le cloître nécessite des réparations en plusieurs endroits et que le bâtiment du chapitre est rempli de ruines ». Ces réparations ne furent effectuées qu’en 1658 par la congrégation de Saint-Maur.
A la Révolution Française, l’église abbatiale devint la seule et unique église paroissiale du village et le cloître fut vendu parmi les biens nationaux. En premier lieu, on y installa une filature de coton et une tannerie. Les bâtiments et le terrain furent ensuite morcelés entre plusieurs propriétaires pour y construire leur maison. A ce moment, la plus grande partie du cloître fut acquise par un maçon qui exploitera les lieux comme carrière de pierres.
La crue du Verdus du 22 Septembre 1817 ruina totalement les bâtiments. Le lieu devint la cible privilégiée des propriétaires de la Vallée qui au hasard des travaux de restauration ou d’embellissement de leur maison, venaient se servir en pierre de taille et sculptures au cloître de Saint-Guilhem-le-Désert.
Amateur d’Art Roman, le juge de paix d’Aniane, Pierre-Yon Vernière était parvenu a récupérer quelques 148 pièces du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert et 2 du cloître de Saint-Michel-de-Cuxa, abbaye des Pyrénées-Orientales, qu’il avait entreposé dans son jardin. Après sa mort en 1875, ses enfants devinrent propriétaires de cette collection qui fut mise en vente en 1905.
Elle fut rachetée par un antiquaire de Carcassonne qui le vendit à son tour à un antiquaire parisien. C’est là que Georges Grey Barnard, sculpteur américain en séjour en France dans le but de faire l’acquisition de quelques modèles de sculpture romane, acheta les restes du cloître de l’Abbaye. Au cours de plusieurs séjours en Europe de 1907 à 1913, ce dernier allait racheter les cloîtres de Saint-Michel de Cuxa, là aussi chez des particuliers, et ceux de Trie-en-Bigorre et de Bonnefont-en-Comminges. Les pièces, furent transférées dans sa propriété de Fort-Washington Avenue à New-York.
En 1922, Georges Grey Barnard décida de vendre ses collections. Acquises en bloc par le Metropolitan Museum grâce à une généreuse donation de John D.Rockfeller, le bâtiment qui les abritaient pris le nom de « Musée des Cloîtres ».
Enfin en 1936, le cloître de Saint-Guilhem fut transféré à l’extrémité nord de Manhattan en compagnie des autres cloîtres de la collection Barnard. Ils furent reconstruits dans leur nouvelle et dernière demeure en tentant de restituer le plus fidèlement possible ces galeries, remplaçant parfois les pièces manquantes avec ce qu’on avait sous la main.
Il faudra attendre les années 1980 et les dernières ventes par des particuliers peu scrupuleux que le ministère de la culture parviendra à sauver et à placer au Musée Languedocien de Montpellier pour que les éléments du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert, exposés dans la salle du réfectoire des moines, soient définitivement protégée des convoitises et des réemplois hasardeux.
Ouvrage majeur du système défensif de Saint-Guilhem-le-Désert, la majestueuse Tour des Prisons s’élève au nord-est de la cité, au pied de la montagne qui porte les vestiges du « Château du Géant », édifié par les moines de l’abbaye de Gellone pour en surveiller les approches.
C’est une construction romane de plan carré, attribuable à la seconde moitié du XIIème siècle ou au début du XIIème siècle. Ses murs, hauts de 18 m., sont montés dans un appareil régulier de pierre froide et de tuf, dont l’épaisseur varie entre 0.60 et 0.99 m. Ils hébergent cinq salles successives de 3.50 m. de côté, que surmonte une terrasse crénelée.
La tour-beffroi était exclusivement réservée à l’observation et à la défense passive, laquelle est en majorité concentrée sur les 5ème et 6ème niveaux pour mieux surveiller le val de Gellone où s’étire la cité.
Plus tard, elle fut vouée à l’entreposage, et servit entre autre de grenier à sel.
Son remarquable état de conservation tient sans doute au fait que, lors des périodes troublées comme les conflits religieux du XVIème siècle, où l’abbaye fut pillée et saccagée par les Huguenots, aucune destruction ne semble avoir été commise sur les bâtiments.
C413_04a
28/01/2009 : London, British Museum: bust of the emperor Antoninus Pius in miliitary dress, from the House of Jason Magnus, Cyrene (c. 140-160 AD)
Lundi 9 juin 2014 (Lundi de Pentecôte). Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault). Abbaye de Gellone (fondée en 804 par un aristocrate, Guilhem de Gellone). Eglise abbatiale. Le choeur.
Saint-Guilhem-le-Désert ou Sant Guilhèm dau Desèrt en languedocien est une commune située dans le département de l'Hérault en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, France.
Ses habitants sont appelés les Sauta Rocs.
La commune est située aux confins du Massif central, dans la moyenne vallée de l'Hérault, au nord du département du même nom.
Le territoire de la commune se trouve dans une zone intramontagnarde formée par le prolongement de la montagne de la Séranne et de la montagne de la Cellette à quelques kilomètres des Garrigues de la plaine du Languedoc. Il est arrosé par l'Hérault et par le Verdus.
Au cœur des Gorges de l’Hérault, dans le Val de Gellone, la cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert étire ses ruelles le long d’un écrin de verdure, en suivant l’ondulation du ruisseau Verdus et sous le soleil du Languedoc, depuis douze siècles. Si ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières, elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées… Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie en Languedoc. Fondée en 804 par Guilhem, cousin de Charlemagne, valeureux guerrier venu se retirer du monde dans un lieu propice au recueillement, l’abbaye de Gellone demeure le symbole du premier art roman languedocien et devint très tôt une halte privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Par delà les siècles, que savons-nous de Guilhem, fondateur de l’Abbaye de Gellone en 804, auprès de laquelle est venu se blottir le village de Saint-Guilhem-le-Désert ?
Il a survécu dans nos mémoires, encore n’est ce qu’au travers de sa destinée religieuse et d’une abondante œuvre littéraire médiévale : la Geste de Guillaume d’Orange.
Mais qui se souvient encore de ce prince carolingien, cousin germain de Charlemagne, qui écrivit en son temps une page de notre Histoire.
En l’an 790, Guilhem, petit-fils de Charles Martel est nommé vice-roi d’Aquitaine auprès de Louis le Pieux qui n’est alors âgé que de douze ans. Ce sera le point de départ de la vie publique de Guilhem, qui consacrera les treize années suivantes à conforter les frontières du royaume de Charlemagne.Bien plus qu’un simple administrateur, Guilhem s’imposera comme l’un des plus valeureux guerriers de son temps.
La campagne militaire qu’il mena contre les Sarrasins aboutira en 803 à la prise de Barcelone et à la constitution de la « marche d’Espagne » ; elle allait le couronner de gloire. Son nom ne le prédestinait-il pas à un tel succès ?
En effet, Guilhem est la forme romane du nom franc Whilhelm, composé de Whil ( la volonté ) et de helm ( la tête casquée).
Quoiqu’il en soit, cet épisode s’inscrit comme le plus important de sa carrière militaire, il fut aussi le dernier car, à son issue, Guilhem choisira de déposer les armes.
C’est dans la solitude du val de Gellone, qu’il fonde en 804 le monastère Saint-Sauveur de Gellone. Guidé dans son cheminement par Saint-Benoît d’Aniane, fondateur en 782 d’un important monastère à Aniane et réformateur de la règle bénédictine (Concile d’Aix la Chapelle / 815).
L’Abbaye de Gellone
Inscrite au Patrimoine Mondial par l’U.N.E.S.C.O., au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France.
Joyau de l’art Roman, ce sanctuaire fondé au début du IX° siècle, est l’un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc, bénéficiant à travers les siècles du rayonnement de son Saint fondateur et de la présence en ses murs des trésors qu’il y abrita.
Guilhem, comte de Toulouse, plénipotentiaire de Charlemagne, qui a profondemment marqué l’histoire de la région, dota l’abbaye d’une partie de ses biens en 804. Héros éponyme de la commune, ce personnage, haut en couleur, s’est illustré, dans la guerre comme dans la paix, comme chef des armées en lutte contre les Sarrasins mais aussi pour l’intégration de la Septimanie au royaume Franc. Sa légende, magnifiée par les troubadours, a traversé les siècles par la geste de Guillaume d’Orange contribuant ainsi aux patrimoines culturels, artistiques et architecturaux de notre région.
L’histoire de l’Abbaye de Saint-Guilhem est complexe et mouvementée. Elle connut tout d’abord la splendeur du temps de sa fondation et un développement important que lui conféra une indépendance financière et hiérarchique par rapport à l’évéché de Lodève. Pendant cette période faste trois églises abbatiales furent construites. Il ne reste rien de la première église. La crypte de l’église actuelle expose quelques éléments architecturaux de la deuxième. C’est au XI ème siècle que furent construites des tribunes dans l’église afin de permettre aux moines d’assister aux offices. Au XIV ème siècle le cloître fut surélevé d’un étage.
Cependant cette prospérité n’allait pas durer et des temps économiques difficiles suivirent du fait des investissements nécessaires pour se protéger des grandes compagnies, du sac de l’abbaye lors des guerres de religion. La période mauriste permettra d’assurer une stabilité fragile à l’abbaye qui sera remise en cause par son rattachement à l’évêché de Lodève quelques années avant la révolution française.
A la révolution française, la population du village obtiendra que l’église abbatial devienne l’église paroissiale.
Le cloître de l’abbaye de Gellone
Bâtit le long du mur sud de l’église abbatiale, le cloître de l’abbaye s’apparente au cœur névralgique de la vie des moines. En effet, au sein d’un monastère, il faut distinguer l’église abbatiale (lieu de prière des moines) et le cloître (lieu de vie des moines). C’est donc en ce lieu que les moines disposaient de dortoirs, infirmeries, salle capitulaire, bibliothèque ou scriptorium, réfectoires et cuisines.
Les galeries nord et ouest du rez-de-chaussée étaient contemporaines à la construction de l’église abbatiale (XIème siècle). D’architecture simple, très dépouillée, elles étaient rythmées d’une succession d’arcatures géminées à colonnes centrales surmontées de chapiteaux en forme de pyramides renversées, séparées par des murs pleins telles qu’on peut les admirer aujourd’hui.
Débutée vraisemblablement dans le dernier quart du XIIème siècle sous l’abbatiat de Bernard de Mèze, c’est en 1205 qu’on finalisa la construction des galeries sud et est du rez-de-chaussée. Cet ensemble fut nommé « le nouveau cloître » dans un acte du cartulaire de Gellone , répondant ainsi à des nécessités d’ordre pratique et liturgique. Plus tard, la construction des galeries supérieures représentera un chantier long et coûteux qui ne prendra fin qu’au début du XIVème siècle.
A l’image de nombreux autres monastères languedociens, les guerres de religion portèrent de rudes coups aux décors du cloître. En effet, en 1568, alors que les bâtiments conventuels ont été désertés par les moines, les les protestants s’emparèrent de l’Abbaye, brisant le sarcophage de Guilhem et mutilant les sculptures du cloître. A la suite de cet événement, le bâtiment fut inoccupé pendant quarante ans. Des archives mentionnent en 1624 que « le cloître nécessite des réparations en plusieurs endroits et que le bâtiment du chapitre est rempli de ruines ». Ces réparations ne furent effectuées qu’en 1658 par la congrégation de Saint-Maur.
A la Révolution Française, l’église abbatiale devint la seule et unique église paroissiale du village et le cloître fut vendu parmi les biens nationaux. En premier lieu, on y installa une filature de coton et une tannerie. Les bâtiments et le terrain furent ensuite morcelés entre plusieurs propriétaires pour y construire leur maison. A ce moment, la plus grande partie du cloître fut acquise par un maçon qui exploitera les lieux comme carrière de pierres.
La crue du Verdus du 22 Septembre 1817 ruina totalement les bâtiments. Le lieu devint la cible privilégiée des propriétaires de la Vallée qui au hasard des travaux de restauration ou d’embellissement de leur maison, venaient se servir en pierre de taille et sculptures au cloître de Saint-Guilhem-le-Désert.
Amateur d’Art Roman, le juge de paix d’Aniane, Pierre-Yon Vernière était parvenu a récupérer quelques 148 pièces du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert et 2 du cloître de Saint-Michel-de-Cuxa, abbaye des Pyrénées-Orientales, qu’il avait entreposé dans son jardin. Après sa mort en 1875, ses enfants devinrent propriétaires de cette collection qui fut mise en vente en 1905.
Elle fut rachetée par un antiquaire de Carcassonne qui le vendit à son tour à un antiquaire parisien. C’est là que Georges Grey Barnard, sculpteur américain en séjour en France dans le but de faire l’acquisition de quelques modèles de sculpture romane, acheta les restes du cloître de l’Abbaye. Au cours de plusieurs séjours en Europe de 1907 à 1913, ce dernier allait racheter les cloîtres de Saint-Michel de Cuxa, là aussi chez des particuliers, et ceux de Trie-en-Bigorre et de Bonnefont-en-Comminges. Les pièces, furent transférées dans sa propriété de Fort-Washington Avenue à New-York.
En 1922, Georges Grey Barnard décida de vendre ses collections. Acquises en bloc par le Metropolitan Museum grâce à une généreuse donation de John D.Rockfeller, le bâtiment qui les abritaient pris le nom de « Musée des Cloîtres ».
Enfin en 1936, le cloître de Saint-Guilhem fut transféré à l’extrémité nord de Manhattan en compagnie des autres cloîtres de la collection Barnard. Ils furent reconstruits dans leur nouvelle et dernière demeure en tentant de restituer le plus fidèlement possible ces galeries, remplaçant parfois les pièces manquantes avec ce qu’on avait sous la main.
Il faudra attendre les années 1980 et les dernières ventes par des particuliers peu scrupuleux que le ministère de la culture parviendra à sauver et à placer au Musée Languedocien de Montpellier pour que les éléments du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert, exposés dans la salle du réfectoire des moines, soient définitivement protégée des convoitises et des réemplois hasardeux.
Ouvrage majeur du système défensif de Saint-Guilhem-le-Désert, la majestueuse Tour des Prisons s’élève au nord-est de la cité, au pied de la montagne qui porte les vestiges du « Château du Géant », édifié par les moines de l’abbaye de Gellone pour en surveiller les approches.
C’est une construction romane de plan carré, attribuable à la seconde moitié du XIIème siècle ou au début du XIIème siècle. Ses murs, hauts de 18 m., sont montés dans un appareil régulier de pierre froide et de tuf, dont l’épaisseur varie entre 0.60 et 0.99 m. Ils hébergent cinq salles successives de 3.50 m. de côté, que surmonte une terrasse crénelée.
La tour-beffroi était exclusivement réservée à l’observation et à la défense passive, laquelle est en majorité concentrée sur les 5ème et 6ème niveaux pour mieux surveiller le val de Gellone où s’étire la cité.
Plus tard, elle fut vouée à l’entreposage, et servit entre autre de grenier à sel.
Son remarquable état de conservation tient sans doute au fait que, lors des périodes troublées comme les conflits religieux du XVIème siècle, où l’abbaye fut pillée et saccagée par les Huguenots, aucune destruction ne semble avoir été commise sur les bâtiments.
Vue aérienne du port et de la ville de Cherbourg.
Photo prise du Sud-Ouest, à partir d'un avion haubané (probablement un Piper Cub ou avion d'observation similaire)
Au premier plan la route des Pieux vers Octeville, à gauche l'Arsenal puis la rade.
A gauche et au-dessous de la fumée, nombreux impacts de bombes.
La photo est prise dans les premiers jours suivants la libération de la ville.
Peu de véhicules sur la route. Peu ou pas de bateaux dans la rade, à comparer avec la p001140 :
www.flickr.com/search/?w=58897785@N00&q=p001140
Sur ce plan d'avant-guerre :
www.flickr.com/photos/mlq/3159251563/
à l'emplacement de la fumée, le "Vieux Fort d'Octeville".
Voir également la longueur du quai de Normandie (à l'Est de la Gare Maritime) à comparer à la photo: il a été systématiquement dynamité sur toute sa longueur par les Allemands (voir la p001140). En bout et en travers l'épave du Solglimt, voir la p013157 :
www.flickr.com/search/?w=58897785%40N00&q=p013157&...
voir également la p013411 :
www.flickr.com/search/?w=58897785%40N00&q=p013411&...
Pour aller plus loin :
Abbatiale romane Saint-Michel ; commune de Saint-Génis-des-Fontaines, Pyrénées-orientales, 66, Languedoc-Roussillon, France
L’abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines est un ancien monastère bénédictin situé dans le centre du village de Saint-Génis-des-Fontaines dans le département des Pyrénées-Orientales. L'église abbatiale est dédiée à saint Michel. Elle a été construite, en même temps que le monastère au VIIIe siècle, mais il reste peu d'éléments visibles de cette église primitive, remaniée (voire reconstruite) après les destructions au Xe siècle. La façade de l'église comporte plusieurs ossuaires et sculptures romanes, mais elle est surtout connu pour le portail en marbre blanc comportant le fameux linteau en marbre blanc, la plus ancienne sculpture romane datée.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-G%C3%A9nis-des-Font...
Le linteau de l'Abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines est une sculpture romane en bas-relief située au-dessus du portail de l'église de Saint-Génis-des-Fontaines dans les Pyrénées-Orientales. Cette sculpture, qui aurait été commanditée par l'abbé Guillaume, est la plus ancienne sculpture romane datée dans la pierre (1019-1020).
Le linteau est réalisé en marbre blanc de Céret. Il est sculpté en bas-relief, comme une pièce d'orfèvrerie, avec une minutieuse précision. Au centre on observe une représentation du Christ en majesté inscrit dans une mandorle perlée soutenu par deux archanges, et encadré par deux groupes de trois personnages, logés chacun sous un arc outrepassé. Au-dessus des personnages dans les arcades, de part et d'autre de la mandorle se trouve une bande portant une inscription en latin médiéval. Le texte latin que porte le linteau permet de le dater précisément. Voici la transcription de l'inscription latine et sa traduction: ANNO VIDESIMO QUARTO RENNATE ROTBERTO REGE WILIELMUS GRATIA ABA ISTA OPERA FIERI IUSSIT IN ONORE SANCTI GENESII CENOBII QUE VOCANT FONTANES ce qui signifie : La vingt-quatrième année du règne du Roi Robert, Guilhem abbé par la Grâce de Dieu, ordonna de faire cette œuvre en l'honneur de Saint-Génis au monastère que l'on appelle des Fontaines. La datation est faite ainsi : le "Roi Robert" que mentionne le texte est Robert II le Pieux, roi de France, fils de Hugues Capet, qui régna de 996 à 1031, ainsi la vingt-quatrième année de son règne correspond à l'année 1020, donc le linteau a certainement été réalisé en cette année là (à un ou deux ans près).
Cette sculpture n'était pas destinée lors de sa réalisation à être un linteau, elle servait de support d'autel, sans doute dans l'église actuelle. C'est au XIIe siècle que l'œuvre a été placée au-dessus de la porte de l'église. La présence de quatre corbeaux au-dessus de l'œuvre indique qu'il était à l'origine protégé par un petit toit contre les intempéries. Celui-ci aurait disparu au XVe ou au XVIe siècle, dès lors l'œuvre, ainsi que le reste du portail, a été enduite avec une sorte de vernis afin de le protéger, ce qui lui confère son aspect jaunâtre (alors que le marbre est initialement blanc). Le linteau de l'abbaye de Saint-Génis est classé monument historique. Ce linteau est d'un intérêt capital pour la compréhension de l'évolution de l'Art roman en Catalogne, car en croisant l'évolution stylistique d'autres œuvres avec la datation de celle-ci, il est possible d'établir une chronologie précise de la sculpture romane. Mais l'œuvre donne également des renseignements sur l'évolution de l'Abbaye de Saint-Génis. Ainsi les arcs outrepassés représentés sur le linteau ont permis d'acquérir la certitude que l'abbaye possédait un cloître antérieur, sans doute carolingien, à celui connu aujourd'hui (qui date du XIIIe siècle et dont les arcs sont en plein cintre). À quatre kilomètres à l'est de Saint-Génis-des-Fontaines se trouve l'ancienne abbaye de Saint-André qui porte au-dessus du portail de l'église un linteau très similaire, mais sans écriture, peut-être issu du même sculpteur, ou une copie antérieure de celui de Saint-Génis.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Linteau_de_l%27abbaye_de_Saint-G%C3...
Abbatiale romane Saint-Michel ; commune de Saint-Génis-des-Fontaines, Pyrénées-orientales, 66, Languedoc-Roussillon, France
L’abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines est un ancien monastère bénédictin situé dans le centre du village de Saint-Génis-des-Fontaines dans le département des Pyrénées-Orientales. L'église abbatiale est dédiée à saint Michel. Elle a été construite, en même temps que le monastère au VIIIe siècle, mais il reste peu d'éléments visibles de cette église primitive, remaniée (voire reconstruite) après les destructions au Xe siècle. La façade de l'église comporte plusieurs ossuaires et sculptures romanes, mais elle est surtout connu pour le portail en marbre blanc comportant le fameux linteau en marbre blanc, la plus ancienne sculpture romane datée.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-G%C3%A9nis-des-Font...
Le linteau de l'Abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines est une sculpture romane en bas-relief située au-dessus du portail de l'église de Saint-Génis-des-Fontaines dans les Pyrénées-Orientales. Cette sculpture, qui aurait été commanditée par l'abbé Guillaume, est la plus ancienne sculpture romane datée dans la pierre (1019-1020).
Le linteau est réalisé en marbre blanc de Céret. Il est sculpté en bas-relief, comme une pièce d'orfèvrerie, avec une minutieuse précision. Au centre on observe une représentation du Christ en majesté inscrit dans une mandorle perlée soutenu par deux archanges, et encadré par deux groupes de trois personnages, logés chacun sous un arc outrepassé. Au-dessus des personnages dans les arcades, de part et d'autre de la mandorle se trouve une bande portant une inscription en latin médiéval. Le texte latin que porte le linteau permet de le dater précisément. Voici la transcription de l'inscription latine et sa traduction: ANNO VIDESIMO QUARTO RENNATE ROTBERTO REGE WILIELMUS GRATIA ABA ISTA OPERA FIERI IUSSIT IN ONORE SANCTI GENESII CENOBII QUE VOCANT FONTANES ce qui signifie : La vingt-quatrième année du règne du Roi Robert, Guilhem abbé par la Grâce de Dieu, ordonna de faire cette œuvre en l'honneur de Saint-Génis au monastère que l'on appelle des Fontaines. La datation est faite ainsi : le "Roi Robert" que mentionne le texte est Robert II le Pieux, roi de France, fils de Hugues Capet, qui régna de 996 à 1031, ainsi la vingt-quatrième année de son règne correspond à l'année 1020, donc le linteau a certainement été réalisé en cette année là (à un ou deux ans près).
Cette sculpture n'était pas destinée lors de sa réalisation à être un linteau, elle servait de support d'autel, sans doute dans l'église actuelle. C'est au XIIe siècle que l'œuvre a été placée au-dessus de la porte de l'église. La présence de quatre corbeaux au-dessus de l'œuvre indique qu'il était à l'origine protégé par un petit toit contre les intempéries. Celui-ci aurait disparu au XVe ou au XVIe siècle, dès lors l'œuvre, ainsi que le reste du portail, a été enduite avec une sorte de vernis afin de le protéger, ce qui lui confère son aspect jaunâtre (alors que le marbre est initialement blanc). Le linteau de l'abbaye de Saint-Génis est classé monument historique. Ce linteau est d'un intérêt capital pour la compréhension de l'évolution de l'Art roman en Catalogne, car en croisant l'évolution stylistique d'autres œuvres avec la datation de celle-ci, il est possible d'établir une chronologie précise de la sculpture romane. Mais l'œuvre donne également des renseignements sur l'évolution de l'Abbaye de Saint-Génis. Ainsi les arcs outrepassés représentés sur le linteau ont permis d'acquérir la certitude que l'abbaye possédait un cloître antérieur, sans doute carolingien, à celui connu aujourd'hui (qui date du XIIIe siècle et dont les arcs sont en plein cintre). À quatre kilomètres à l'est de Saint-Génis-des-Fontaines se trouve l'ancienne abbaye de Saint-André qui porte au-dessus du portail de l'église un linteau très similaire, mais sans écriture, peut-être issu du même sculpteur, ou une copie antérieure de celui de Saint-Génis.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Linteau_de_l%27abbaye_de_Saint-G%C3...
Longue de 3 km, c'est la plus grande plage de sable de Saint-Malo. En longeant cette plage, vous pourrez rejoindre Intra-Muros à Paramé. La plage du Sillon regroupe la Grande plage, la plage de la Hoguette et la plage de Rochebonne.
La Digue fut construite de 1883 à 1913 sur une ancienne flèche de sable (le Sillon) qui reliait autrefois Paramé à la ville close et qui constituait le seul accès à pied sec à marée basse.
A l'origine, une bande de sable était couverte de dunes de plus en plus hautes à mesure qu'on se dirigeait vers Rochebonne, avec pour seules constructions une succession de moulins à vent. La première chaussée fut construite en 1509, reconstruite et élargie à plusieurs reprise...
Le Digue, longue de 1671 mètres longe la Grande plage et permet une agréable balade, bordée de nombreuses villas construites vers la fin du 19è siècle.
Le long du Sillon, un alignement de brise-lames protège la digue de la force des vagues. Édifiés au début du 19è siècle sur une idée de l'ingénieur Ponts et Chaussées Robinault de St-Servan, les brise-lames en bois de chêne ont une profondeur d'au moins égale voire supérieure à leur hauteur visible.
La plage du Sillon est agréable pour la baignade, et offre de bonnes conditions pour les activités venteuses : cerf-volant, char à voile, planche à voile...
Plage surveillée avec poste de secours l'été
Ecole de voile au niveau de la plage de la Hoguette
La mer peut parfois se révéler brutale. Pour lui résister, Saint-Malo a planté des pieux le long de ses plages.Retour sur l'histoire de ces troncs qui font le paysage malouin.
C'est en 1698 qu'a été prise la décision d'installer les pieux de la plages du Sillon, après que les marées d'équinoxe de mars et septembre précédent eussent endommagé les fortifications.
Il y en eut 300 de plantés en quatre mois, sur deux à trois rangées, de la cale de l'Éventail à la cale de la Piperie, ainsi que des planches en épis à Rochebonne. Une nouvelle tempête mémorable se produisit en janvier 1735. Pour lutter contre la furie des flots, on mit en sentinelle des « pilotins de garde » devant la Chaussée du Sillon.
Selon 2 000 ans d'histoire de Gilles Foucqueron, les pieux ne dépassaient que d'un mètre devant le château, du temps de Chateaubriand, qui en rapporte un souvenir d'enfance.
Son ami Gesril du Papeu l'avait fait tomber de son promontoire sur Hervine Magon, assise elle aussi sur un pieu, la projetant à la mer, au grand dam des domestiques chargés de leur surveillance. S'ensuivit « une poursuite jusqu'à son domicile, l'hôtel White où La Villeneuve (1) défend vaillamment la porte et soufflette l'avant-garde ennemie, pendant que Gesril réfugié au deuxième étage lance des casseroles d'eau et de pommes cuites sur les assaillants ! »
Autre référence littéraire à consulter, Les amants du rempart, de Paul Vimereu. « La vague, creusant l'aubier de rainures verticales, a refait aux chênes de la mer une écorce aux plis profonds [...] Sur les arêtes de ces troncs chagrinés, une lèpre monte à mi-faîte : les balanes ou glands de mer marquent ainsi le niveau des hautes marées. [...] »
Des troncs solidement enfoncés
C'est en 1825 que l'opération la plus spectaculaire fut entreprise, à l'initiative de l'ingénieur des Ponts et chaussées Robinot : 2 600 troncs « tortillards » (2) furent enfoncés dans le sable, d'environ un tiers de leur longueur, initialement de sept mètres.
Ces fameux poteaux disposés en quinconce continuent de défendre vaillamment, en cassant l'élan des vagues.
Ces dernières peuvent atteindre la hauteur des immeubles lorsque grandes marées et coups de vents se conjuguent, comme en mars et septembre 2007 ou mars 2008.
À noter qu'en 1894, l'administration s'opposa à la suppression des brise-lames, dont la municipalité malouine ne voulait plus. Leur utilité n'est aujourd'hui plus à démontrer, sans compter le cachet qu'ils ajoutent au paysage.
Près de 400 fûts de chênes de talus ont été remplacés récemment, avec des moyens mécaniques nettement plus confortables qu'autrefois, puisque les hommes utilisent une pelleteuse à godet, n'ayant le temps de travailler qu'à marée basse.
Le kitesurf ou planche aérotractée ou kiteboarding est un sport de glisse consistant à évoluer avec une planche à la surface d'une étendue d'eau en étant tracté par un cerf-volant (kite en anglais) spécialement adapté, nommé aile ou voile. Ce sport a pris sont essor au début des années 2000.
Le kitesurfeur, muni d'un harnais, est relié à l'aile via des lignes de traction. Il pilote à l'aide d'une barre sur laquelle sont reliées les lignes. Les modes et règles de navigation sont celles de la navigation à voile.
Si en 2018 le matériel le plus couramment utilisé reste la planche symétrique ou twin-tip et l’aile rigidifiée par des boudins gonflables, il existe de plus en plus d’alternatives selon le type de navigation voulue. Planches directionnelles (type surf) pour les vagues, planches à foil… ailes à caissons auto gonflables, fermés ou ouverts…
À la fin des années 1970, plusieurs inventeurs déposent des demandes de brevets pour des voiles de traction aériennes : John Bridge pour un spinnaker aérien le 7 mai 1979, Dieter Strasilla pour une voile de traction commandée le 16 août 1979 ou British Petroleum pour une voile suspentée marine le 21 mai 1981. À la suite d'un travail d'expérimentation pour améliorer la voile, les frères Quimperois Dominique et Bruno Legaignoux déposent le brevet de l'aile courbe à structure gonflable le 16 novembre 1984.
En 1992, Laurent Ness (champion de France 1997 de char à cerf-volant) se fait tracter par un cerf-volant delta sur une planche de funboard à La Grande-Motte. Bill et Cory Roeseler inventent le Kiteski, ski nautique tracté par cerf-volant, qu'ils commercialisent en 1994.
Les Legaignoux créent la société Wipika en 1993 pour commercialiser un petit bateau gonflable accompagné d'une aile de traction. Ils l'arrêtent en 1995 mais Emmanuel Bertin teste leurs voiles à Maui avec Laird Hamilton. En février 1997, il fait la une de Wind Magazine, magazine de planche à voile tiré à 70 000 exemplaires, sur les vagues de Hawaï. Raphaël Salles utilise des petites planche de funboard en 1998-1999 avec la mise au point de Laurent Ness, puis Franz Olry a fait progresser les twin-tipqui ont démocratisé l'usage du sport.
Les Legaignoux lancent Wipika en juin 1997 pour commercialiser des barres de traction et ailes produites par NeilPryde parapente en France, fabrication transférée en 1998 chez Lam Sails, fabricant de parapente en Chine. Une licence est accordée à Naish en 1999, NeilPryde en 2000 puis Slingshot, Ricci et Bic avec Takoon en 2003. Les ventes d'ailes sont passées de 100 exemplaires en 1997 à 500 en 1998, 2 000 en 1999, 6 000 en 2000, 15 000 en 2001, environ 100 000 en 2010. Il y a 30 pratiquants en 1996 mais le nombre d'élèves passe de 500 en 1998 à 4 000 en 2001. Le premier championnat international a lieu en 2000 et le premier français, de freestyle, a lieu en 2001. Il y avait 12 000 pratiquants en France en 2010, 13 000 licenciés en 2011 et entre 25 000 et 30 000 kitesurfers en France.
En 1995, la Fédération française de vol libre accepte de prendre la délégation du ministère des sports pour le cerf volant dont le kitesurf encore peu développé fait partie et en 1998 elle crée la formation de moniteur : il y en a 258 en 2010 dont depuis 2003 155 ayant un BPJEPS, Brevet d’État. En 2002, la Fédération française de voile envisage de prendre la délégation pour le kitesurf mais le ministère de la Jeunesse et des Sports renouvelle la délégation de la gestion à la FFVL le 3 janvier 2003. En novembre 2001, L’International Kiteboarding Organisation est issu du Wipika School Network établi en 1999. Lors du développement de 2000 à 2003, quelques accidents mortels incitent la FFVL à établir une norme pour les sécurités publiée par l'Afnor en 2005 : un largueur de barre qui neutralise l'aile puis un second largueur de voile en cas extrême. Les ailes continuent à s'améliorer de 2003 à 2009 : en 2005, l’aile de type bow permet une traction plus équilibrée. En 2008, Bruno Sroka a été le premier et le seul homme à avoir traversé le Cap Horn sur une distance de 100 miles nautiques (186 km). Il a navigué dans des conditions extrêmes de navigation pendant 9 h sans arrêter.
Des sports comparables utilisent des cerf-volants de traction avec d'autres véhicules : sur l'eau avec des embarcations plus importantes comme des canoës kayak ou des catamarans, sur neige avec le snowkite, sur terre avec un mountainboard, avec un petit char à cerf-volant où l'on est assis ou encore avec des patins à roulettes équipés de pneumatiques. Après avoir été annoncé en régate homme et femme en remplacement du windsurf pour les Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro par la fédération internationale de voile le 5 mai 2012, le kitesurf a été abandonnée au profit de la planche à voile RS:X.
L'aile, équivalente à une voile, fournit la traction nécessaire au déplacement. Les ailes habituelles ont une surface à plat située entre 3 m2 pour les conditions de vent fort ou les personnes légères (à partir de 30Kg généralement) et jusqu'à 20 m2 pour les vents légers. Deux grands types d'ailes sont utilisés :
les ailes à boudins gonflables utilisent une structure tubulaire sous pression, gonflée à l'aide d'une pompe, qui maintient le profil de l'aile et lui permet de redécoller de l'eau ; il en existe deux principaux types avec des hybrides entre elles :
le C-shape, en forme d'arche, se caractérise par un bord d'attaque en forme de demi-cercle tenu à ses deux extrémités par les lignes avant. Elles sont surtout utilisées pour le wakestyle par des pratiquants expérimentés, elles conservent de la puissance même barre choquée.
les ailes plates, dites bow-shape en anglais, ont un bord d'attaque plus profilé maintenu par un bridage (SLE, supported leading edge). Arrivées plus tard dans l'histoire du kitesurf et plus sécurisantes, elles offrent un bordé-choqué plus performant et permettent un redécollage facilité.
les ailes à caissons, aux profils souples issus du parapente : les caissons de l'aile sont gonflés par le vent relatif. Sans gonflage préalable, elles sont plus rapides à gréer. Moins cintrées que les ailes à boudins elles ont une surface projetée plus importante, elles sont donc plus petites à traction équivalente. Davantage utilisées pour la traction terrestre, il existe des ailes à caissons marines permettant le redécollage sur l'eau avec des clapets (caissons fermés) ou sont des twin skin qui se gonflent grâce à une fermeture qui laisse entrer l'air.
Les lignes sont généralement en dyneema / spectra, offrant une résistance très forte pour un faible poids et épaisseur (résistance d'environ 300 kg par ligne), ainsi que très peu d'élasticité. Les lignes avant transmettent la traction au harnais du kitesurfeur à travers une barre sur laquelle sont fixés les lignes arrière permettant de diriger l'aile et d'en moduler la puissance en jouant sur l'incidence.
En cours de navigation, la longueur des avants est fixe, alors que celle des arrières est modulé en tirant ou poussant la barre : augmenter ou diminuer la puissance de traction de l'aile est l'équivalent du border-choquer - il suffit de lâcher la barre pour réduire instantanément la traction. L'incidence de l'aile est déterminée par la différence de longueur des lignes avant et arrière : la puissance de l'aile est augmentée lorsqu'on raccourcit les arrière ou qu'on allonge les avants, ou est diminuée à l'inverse lorsqu'on raccourcit les avants ou qu'on allonge les arrières. Raccourcir ou allonger les avants autant que les arrières ne modifie pas la puissance. Les avants sont raccordés à un trim afin de régler la puissance à un niveau confortable.
Les arrières sont fixés avec un écartement d'environ 50 cm sur la barre, moins si l'aile est petite et demande des débattements moins importants. Certaines ailes ont une 5ème ligne au milieu du bord d'attaque facilitant un redécollage sans ça plus délicat qu'avec d'autres ailes. Le système de sécurité permet, en cas d'urgence, d'annuler la puissance de l'aile en libérant le harnais, puis en dernier ressort de se désolidariser de l'aile : l'aile sans contrôle présente un danger pour les personnes sous son vent.
Deux familles de planches sont distinguées : directionnelles c'est-à-dire possédant un sens de navigation avec proue et poupe, et bidirectionnelles ou symétriques pouvant naviguer aussi bien dans un sens que dans l'autre et simplifiant la manœuvre de changement d’amure.
Les planches directionnelles ont un sens de navigation. Elles possèdent un avant et un arrière. Lors de la navigation sur bâbord, le pied gauche du kitesurfeur est à l'avant de la planche, sur tribord, c'est le pied droit. Ce changement d'appuis et de position des pieds représente une difficulté lors des manœuvres du virement de bord et d'empannage. Il existe 3 types de planches directionnelles :
les surfs souvent utilisés dans les vagues ;
les planches de longue distance, qui ressemblent fortement à des surfs mais avec un très gros volume et une grande flottabilité ;
les planches de vitesse, fines et effilées, qui permettent d'atteindre des vitesses très élevées.
Les planches bidirectionnelles, couramment appelées twin-tips (ou TT) sont symétriques. Elles peuvent naviguer dans les deux sens. Arrivé en fin de bord, le pratiquant repart sur l'autre bord en inversant le sens de marche de la planche et en conservant la position des pieds sur la planche, le pied avant devenant pied arrière. Outre une simplification de la manœuvre de virement de bord, ces planches permettent l'usage de fixations chaussantes.
Le choix de la planche dépend de la pratique visée.
Un troisième type de planche un peu particulier est utilisé depuis 2014 : le foil. Il s'agit d'une planche sur laquelle est fixé un mat au bout duquel est fixé une « aile ». Lorsque le kitesurfeur prend de la vitesse, l'aile crée une portance et maintient la planche hors de l'eau. Ce système permet un frottement minimum entre la planche et l'eau et il est possible de naviguer avec très peu de vent.
Ce qu’on appel « l’entrée en vague » est le moment qui se situe entre le positionnement pour prendre une vague et le premier virage effectué debout sur la planche. L’entrée en vague va donc conditionner en grande partie le traitement de la vague dans son ensemble. Quelque soit le niveau de performance du surfeur, l’entrée en vague devra être soignée afin de débuter la vague dans les meilleures conditions possibles.
Pourquoi soigner son entrée en vague?
L’entrée en vague conditionne la première manœuvre qui donnera le rythme de la vague. Dans une pratique libre/loisir, débuter la vague dans de bonnes conditions permet de bénéficier du maximum du potentiel d’énergie en début de vague et ainsi de profiter de la vitesse pour arriver à la fin de la vague. Ce qui amplifiera plaisir et motivation.
En compétition, une grosse première manœuvre déclenchera les plus hauts scores (prise de risque, engagement, impressionner les juges). Les juges mettront bien souvent les meilleures notes aux surfeurs qui prendront tous les risques dès la première manœuvre plutôt qu’aux surfeurs qui retardent cette prise de risques aux dernières manœuvres (certainement une des raisons qui explique les scores d’un certain Kelly…). L’entrée en vague doit donc être optimale pour maximiser l’engagement et ce quelque soit le type de vague.
Il n’est pas rare de voir des surfeurs, notamment en compétition, gâcher une vague dans son ensemble à cause d’une mauvaise entrée en vague. Mauvaise entrée en vague due le plus souvent à une négligence…
Belvès est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu d'un canton.
Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Au 1er janvier 2016, elle fusionne avec Saint-Amand-de-Belvès pour former la commune nouvelle de Pays de Belvès.
Les historiens supposent que c'est vers 250 av. J.-C. que la tribu celte des Bellovaques arrive dans la région. Elle construit sur l'éperon rocheux qui domine la vallée de la Nauze un lieu de refuge et de marché qui est devenue la Civitas Bellovacencis sous l'occupation romaine.
Le site de Belvès se situe sur le territoire de la civitas gauloise des Pétrocores. Les traces d'occupations gauloises sont ténues, essentiellement toponymiques et numismatiques, et suggèrent l'existence d'un oppidum proche, mais il n'y a aucune traces à Belvès même d'une agglomération gauloise. Un type de drachme gauloise en argent, la monnaie répertoriée et attribuée aux Pétrocores, est désignée sous le nom de "drachme du type de Belvès".
Il a été trouvé peu d'éléments archéologiques de l'époque gallo-romaine. L'église Saint-Victor de Sagelat est construite sur le site d'une villa gallo-romaine.
Les Wisigoths arrivent dans la région à partir de 416. Ils semblent avoir laissé leur nom au site de Pégaudou, Podium Gothorum.
Après la bataille de Vouillé, en 507, les Francs de Clovis s'installent dans la région.
C'est l'ermite saint Avit, vivant dans la forêt de la Bessède près de Saint-Avit-Sénieur, qui va diffuser le christianisme dans la région, entre 530 et 570, et installer les premières paroisses.
En 629, le Périgord avec l'Aquitaine devient le royaume de Caribert II, demi-frère de Dagobert, mais il meurt en 632.
À partir de 660 vont apparaître les premiers ducs d'Aquitaine marquant le souhait d'autonomie de la province.
En 731, Charles Martel va entreprendre de lutter contre le duc d'Aquitaine, Eudes, en l'accusant l'avoir rompu le traité signé en 720. Dans sa recherche d'un appui, il s'est allié au gouverneur Munuza en lutte contre le wali d'Espagne Abd al-Rahmân. Ce dernier, après avoir tué Manuza, attaque le duc Eudes et envahit l'Aquitaine. Abd-er-Rahman prend Bordeaux et bat le duc à un passage de la Dordogne ou de la Garonne. Ce dernier demande refuge auprès de Charles Martel. En 732, les deux armées, franques et arabes, se font face près de Poitiers. Charles Martel remporte la bataille de Poitiers, en 732. Le duc doit reconnaître la suzeraineté de Charles Martel.
Un drame va se dérouler au pied de Belvès. En 768, le duc d'Aquitaine Waïfre, ou Gaiffier, pourchassé par Pépin le Bref, s'arrête près d'une fontaine qui va prendre son nom en souvenir, Font-Gauffier, avant d'être assassiné par Waratton, le 2 juin 768. L'Aquitaine passe sous le contrôle du roi Pépin le Bref.
De retour de son expédition en Espagne, en 778, et après Roncevaux, Charlemagne s'est arrêté à l'abbaye de Sarlat. Il nomme, en 779, Widbald, premier comte du Périgord. Charlemagne fait de son fils, Louis le Pieux, le roi d'Aquitaine en 781.
C'est en 830 qu'apparaît Belvès dans les textes. Un monastère a été créé à Montcuq, quelques années plus tôt, le monasterium Belvacense. Ce monastère va être détruit en 848 par les Vikings ou Normands. Reconstruit en 853, il est à nouveau détruit et les habitants doivent se réfugier dans la forêt de la Bessède où vont être bâtis des donjons sur motte dont la mémoire est conservée dans la topographie.
En 993 apparaît un mal terrible en Aquitaine, faisant plus de 40 000 morts, le feu sacré ou mal des ardents. On expose le corps de saint Martial à Limoges et le mal s'apaise. Il réapparaît encore plus grave en Périgord et en Limousin en 1070. Nouveau pèlerinage à Saint-Martial de Limoges et on transfère les reliques de saint Pardoux d'Arnac de Pompadour à Limoges. Le mal cesse, mais une nouvelle poussée de la maladie se produit à partir de 1092. Les reliques de saint Pardoux sont transportées dans la région en procession. La maladie s'arrête. Beaucoup d'églises de la région vont alors être placées sous le patronage de saint Pardoux.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
Tristesses de la lune
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Notre-Dame Mélancolie
Voilà je suis là, devant toi
Alors que se pose la nuit
Alors qu'elle entoure de ses bras
Quelques ivrognes en bords de Seine
Qui me rappellent à mes ivresses
Comme la marée au chant des peines
Qui vient vous conter la tristesse
Notre-Dame Mélancolie
Je viens te parler des Amours
Te parler de mes yeux qui fuient
Depuis que j'attends son retour
Celle-là qui a pris mon cœur
Puis la bouffer comme un vampire
Il ne me reste que la douleur
Que la douleur du souvenir
Paris jolie, Paris maudit
Dis moi qu'est-ce que Paris sans toi?
À peine un vieux roman qu'on lit
Un bien triste musée, je crois
Et moi triste diable qui pleure
Et moi le tigre qui a peur
Qui suis là comme un pauvre cœur
Puis moi qui sais plus à quelle heure
Je l'ai attendue sur la place
Mais mon Amour n'est pas venue
Et puisque toujours le temps casse
Ce qu'on s'est dit, ce qu'on a cru
J'avais un bouquet de ronces noires
Car je sais bien qu'elles aiment ça
Les naufragées du désespoir
Qui font pleurer mes yeux, tu vois
Alors je les offre au passants
En leurs disant qu'elles sont pour toi
Puis que si c'était à refaire
J'aurais pris des orties je crois
Alors je leurs offres mes ronces
Mais les passants n'en veulent rien
Je crois bien que c'est pas l'époque
D'offrir des fleurs à son voisin
Notre-Dame Mélancolie
C'est un Empereur à genoux
Qui devant son Empire détruit
Tente de se remettre debout
Pour dire adieu au temps passé
Puis pour dire un peu, à Dieu:
Pour toujours que je t'aimerai
Puisque c'est écrit dans les cieux
Je suis Napoléon, je crois
Et ma Sainte-Hélène c'est ma vie
Alors je suis là, devant toi
Notre-Dame Mélancolie
Car de l'amour on ne guérit
Que lorsqu'on trouve un autre Amour
Et moi qui n'ai jamais trouvé
Que des guerres au son du tambour
Puis toi la messagère du Ciel
Des misérables de nos vies
Notre-Dame confidentielle
Un jour si l'amour nous sourit
Je reviendrai sur le Parvis
Un jour pour y brûler un cierge
Ou bien qui sait pour embrasser
Pour embrasser le cul d'une vierge
Notre-Dame Mélancolie
Tu sais les églises, les mosquées
Les synagogues puis tout les temples
Puis tous les fils des Templiers
Des ignorances au goût de Dieu
Pour mieux vendre aux désespérés
Pour les marchands du désespoir
Sûr, y'a de l'argent à gagner
Notre-Dame Mélancolie
Dit, combien de sang sur les mains?
A croire que le Bon Dieu ici
Du Diable n'est que la catin
Des prostitutions sur l'autel
Des spiritualités, mon cul
Il n'est rien de spirituel
Dans le théâtre des faux-culs
Notre-Dame des tyrannies
Notre-Dame collaboration
Notre-Dame de tous les pays
Puis Notre-Dame désillusion
Les fils de Dieu puis des Marie
Puis des cœurs pieux au Paradis
Moi le pieu est planté au cœur
Et mon cœur s'oublie dans l'oubli
Notre-Dame Mélancolie
Tu le sais toi, mieux que personne
Puis t'a qu'à voir comme Jésus cri
Oui, puisque Dieu nous abandonne
Qu'on finit tous sur une croix
Celle de la vie ou celle en bois
Avant de rejoindre la terre
Qui est notre seul Bon Dieu, je crois
Notre-Dame Mélancolie
Dit, puisque Dieu n'existe pas
Tu sais quand je rentre au matin
Je regarde ton cul parfois
Alors je demande aux gargouilles
Aux gueules de diables qui aboient
Comment l'ignorance des Hommes
Peut construire aussi beau que toi
Notre-Dame Mélancolie
De Moselle ou bien de Paris
Puisque le siècle est religieux
Dit-moi qu'est-ce que l'on fout ici?
Dit-moi pour nous les miséreux
Les misérables, comme il dit
Et moi qui ne crois pas en Dieu
Notre-Dame Mélancolie
Notre-Dame Mélancolie
Voilà mon Amour est parti
Puisqu'elle n'est même pas venue
Avant même d'être partie
Dit-moi à quoi me sert ton Dieu
S'il me sépare de mon Amour
S'il fait toujours pleurer nos yeux
Perles d'acide sur du velours
Notre-Dame Mélancolie
S'il ne me reste que la Seine
Pour y jeter mes ronces Nuit
Pour y noyer ma peine
S'il ne me reste que le pont
Pour m'y jeter comme les milliers
Qui se sont jetés apprenant
Qu'ils ne t'avait pas rencontré
Notre-Dame Mélancolie
Tu sais ton Dieu, tes religions
Notre-Dame je te remercie
De ne plus y faire allusion
À ça pour faire mourir les cœurs
Puis pour faire mourir les amours
Dit, t'a qu'a voir un peu comment
Sont les adieux sur les carrefours
Notre-Dame Mélancolie
Tu sais j'étais déjà venu
J'étais venu pour voir Marie
J'avais parlé à des statues
J'voulais l'emmener voir Broadway
Mais Marie n'était pas venue
Alors me revoilà pleurant
Devant toi, aux amours perdus
Notre-Dame Mélancolie
Tu n'es la Dame de personne
Tous ces pauvres gens qui te prient
Ces pauvres cœurs qui s'abandonnent
Qui viennent prier pour des bons dieux
Qui viennent emmerder ton silence
Pour y venir gémir un peu
De l'humain toute la souffrance
Notre-Dame, non tu n'es pas dame
Toi tu seras ma demoiselle
Tes mots chuchotés aux gargouilles
Tu seras ma confidentielle
Tu seras juste un mur de plus
Putain ma vieille, qu'est-ce que t'es belle
Toi, ce que l'Homme à fait de mieux
Je crois pour s'approcher du ciel
Puis tu seras pas ma demoiselle
Tu seras ma putain je crois
Comme les gamins qu'aiment bien pisser
Au derrière de ton cul parfois
Mais il me coule par les yeux
Toujours les flots de la tristesse
Quand parfois je parle avec Dieu
Quand parfois je chante la Messe
Moi je n'ai pas de dieux crois moi
Moi je n'ai que ce cœur qui bat
Moi je crois bien je n'ai que moi
Toujours crucifié sur la Croix
Moi qui n'ai pas de religion
Ici toujours que l'horizon
Pour dire l'amour à cet humain
Oui ma confiture au cochon
Notre-Dame Mélancolie
Voilà je marie devant toi
Le Triste à la Mélancolie
Qu'est de respirer ici-bas
Je suis là, pauvre cœur de diable
Fils du Péché, puis fils de rien
Je suis là, pauvre cœur de Christ
À tendre le cœur à l'humain
Me voilà orphelin des dieux
Me voilà là, fils de la Terre
Moi qui n'ai jamais su aimé
Je crois rien d'autre que mon Frère
Moi qui ai commis tous les péchés
Moi qui n'ai pas peur de l'Enfer
Moi qui ai compris y'a bien longtemps
Que l'enfer c'est vivre sur Terre
Si nous ne sommes compagnons
De route, toi tout écœuré
Si ton eau bénite ne goutte
Chez moi que quand je vais pisser
Non je ne te demande rien
Que faire attention à ceux-là
Qui ont perdu sur le chemin
Leur amour sur la croix
- Damien SAEZ - www.youtube.com/watch?v=qquP98RklR8
Lundi 9 juin 2014 (Lundi de Pentecôte). Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault). Abbaye de Gellone (fondée en 804 par un aristocrate, Guilhem de Gellone). Eglise abbatiale. La nef surprend par sa grande hauteur (18 m) pour 6m de large seulement.
Saint-Guilhem-le-Désert ou Sant Guilhèm dau Desèrt en languedocien est une commune située dans le département de l'Hérault en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, France.
Ses habitants sont appelés les Sauta Rocs.
La commune est située aux confins du Massif central, dans la moyenne vallée de l'Hérault, au nord du département du même nom.
Le territoire de la commune se trouve dans une zone intramontagnarde formée par le prolongement de la montagne de la Séranne et de la montagne de la Cellette à quelques kilomètres des Garrigues de la plaine du Languedoc. Il est arrosé par l'Hérault et par le Verdus.
Au cœur des Gorges de l’Hérault, dans le Val de Gellone, la cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert étire ses ruelles le long d’un écrin de verdure, en suivant l’ondulation du ruisseau Verdus et sous le soleil du Languedoc, depuis douze siècles. Si ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières, elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées… Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie en Languedoc. Fondée en 804 par Guilhem, cousin de Charlemagne, valeureux guerrier venu se retirer du monde dans un lieu propice au recueillement, l’abbaye de Gellone demeure le symbole du premier art roman languedocien et devint très tôt une halte privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Par delà les siècles, que savons-nous de Guilhem, fondateur de l’Abbaye de Gellone en 804, auprès de laquelle est venu se blottir le village de Saint-Guilhem-le-Désert ?
Il a survécu dans nos mémoires, encore n’est ce qu’au travers de sa destinée religieuse et d’une abondante œuvre littéraire médiévale : la Geste de Guillaume d’Orange.
Mais qui se souvient encore de ce prince carolingien, cousin germain de Charlemagne, qui écrivit en son temps une page de notre Histoire.
En l’an 790, Guilhem, petit-fils de Charles Martel est nommé vice-roi d’Aquitaine auprès de Louis le Pieux qui n’est alors âgé que de douze ans. Ce sera le point de départ de la vie publique de Guilhem, qui consacrera les treize années suivantes à conforter les frontières du royaume de Charlemagne.Bien plus qu’un simple administrateur, Guilhem s’imposera comme l’un des plus valeureux guerriers de son temps.
La campagne militaire qu’il mena contre les Sarrasins aboutira en 803 à la prise de Barcelone et à la constitution de la « marche d’Espagne » ; elle allait le couronner de gloire. Son nom ne le prédestinait-il pas à un tel succès ?
En effet, Guilhem est la forme romane du nom franc Whilhelm, composé de Whil ( la volonté ) et de helm ( la tête casquée).
Quoiqu’il en soit, cet épisode s’inscrit comme le plus important de sa carrière militaire, il fut aussi le dernier car, à son issue, Guilhem choisira de déposer les armes.
C’est dans la solitude du val de Gellone, qu’il fonde en 804 le monastère Saint-Sauveur de Gellone. Guidé dans son cheminement par Saint-Benoît d’Aniane, fondateur en 782 d’un important monastère à Aniane et réformateur de la règle bénédictine (Concile d’Aix la Chapelle / 815).
L’Abbaye de Gellone
Inscrite au Patrimoine Mondial par l’U.N.E.S.C.O., au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France.
Joyau de l’art Roman, ce sanctuaire fondé au début du IX° siècle, est l’un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc, bénéficiant à travers les siècles du rayonnement de son Saint fondateur et de la présence en ses murs des trésors qu’il y abrita.
Guilhem, comte de Toulouse, plénipotentiaire de Charlemagne, qui a profondemment marqué l’histoire de la région, dota l’abbaye d’une partie de ses biens en 804. Héros éponyme de la commune, ce personnage, haut en couleur, s’est illustré, dans la guerre comme dans la paix, comme chef des armées en lutte contre les Sarrasins mais aussi pour l’intégration de la Septimanie au royaume Franc. Sa légende, magnifiée par les troubadours, a traversé les siècles par la geste de Guillaume d’Orange contribuant ainsi aux patrimoines culturels, artistiques et architecturaux de notre région.
L’histoire de l’Abbaye de Saint-Guilhem est complexe et mouvementée. Elle connut tout d’abord la splendeur du temps de sa fondation et un développement important que lui conféra une indépendance financière et hiérarchique par rapport à l’évéché de Lodève. Pendant cette période faste trois églises abbatiales furent construites. Il ne reste rien de la première église. La crypte de l’église actuelle expose quelques éléments architecturaux de la deuxième. C’est au XI ème siècle que furent construites des tribunes dans l’église afin de permettre aux moines d’assister aux offices. Au XIV ème siècle le cloître fut surélevé d’un étage.
Cependant cette prospérité n’allait pas durer et des temps économiques difficiles suivirent du fait des investissements nécessaires pour se protéger des grandes compagnies, du sac de l’abbaye lors des guerres de religion. La période mauriste permettra d’assurer une stabilité fragile à l’abbaye qui sera remise en cause par son rattachement à l’évêché de Lodève quelques années avant la révolution française.
A la révolution française, la population du village obtiendra que l’église abbatial devienne l’église paroissiale.
Le cloître de l’abbaye de Gellone
Bâtit le long du mur sud de l’église abbatiale, le cloître de l’abbaye s’apparente au cœur névralgique de la vie des moines. En effet, au sein d’un monastère, il faut distinguer l’église abbatiale (lieu de prière des moines) et le cloître (lieu de vie des moines). C’est donc en ce lieu que les moines disposaient de dortoirs, infirmeries, salle capitulaire, bibliothèque ou scriptorium, réfectoires et cuisines.
Les galeries nord et ouest du rez-de-chaussée étaient contemporaines à la construction de l’église abbatiale (XIème siècle). D’architecture simple, très dépouillée, elles étaient rythmées d’une succession d’arcatures géminées à colonnes centrales surmontées de chapiteaux en forme de pyramides renversées, séparées par des murs pleins telles qu’on peut les admirer aujourd’hui.
Débutée vraisemblablement dans le dernier quart du XIIème siècle sous l’abbatiat de Bernard de Mèze, c’est en 1205 qu’on finalisa la construction des galeries sud et est du rez-de-chaussée. Cet ensemble fut nommé « le nouveau cloître » dans un acte du cartulaire de Gellone , répondant ainsi à des nécessités d’ordre pratique et liturgique. Plus tard, la construction des galeries supérieures représentera un chantier long et coûteux qui ne prendra fin qu’au début du XIVème siècle.
A l’image de nombreux autres monastères languedociens, les guerres de religion portèrent de rudes coups aux décors du cloître. En effet, en 1568, alors que les bâtiments conventuels ont été désertés par les moines, les les protestants s’emparèrent de l’Abbaye, brisant le sarcophage de Guilhem et mutilant les sculptures du cloître. A la suite de cet événement, le bâtiment fut inoccupé pendant quarante ans. Des archives mentionnent en 1624 que « le cloître nécessite des réparations en plusieurs endroits et que le bâtiment du chapitre est rempli de ruines ». Ces réparations ne furent effectuées qu’en 1658 par la congrégation de Saint-Maur.
A la Révolution Française, l’église abbatiale devint la seule et unique église paroissiale du village et le cloître fut vendu parmi les biens nationaux. En premier lieu, on y installa une filature de coton et une tannerie. Les bâtiments et le terrain furent ensuite morcelés entre plusieurs propriétaires pour y construire leur maison. A ce moment, la plus grande partie du cloître fut acquise par un maçon qui exploitera les lieux comme carrière de pierres.
La crue du Verdus du 22 Septembre 1817 ruina totalement les bâtiments. Le lieu devint la cible privilégiée des propriétaires de la Vallée qui au hasard des travaux de restauration ou d’embellissement de leur maison, venaient se servir en pierre de taille et sculptures au cloître de Saint-Guilhem-le-Désert.
Amateur d’Art Roman, le juge de paix d’Aniane, Pierre-Yon Vernière était parvenu a récupérer quelques 148 pièces du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert et 2 du cloître de Saint-Michel-de-Cuxa, abbaye des Pyrénées-Orientales, qu’il avait entreposé dans son jardin. Après sa mort en 1875, ses enfants devinrent propriétaires de cette collection qui fut mise en vente en 1905.
Elle fut rachetée par un antiquaire de Carcassonne qui le vendit à son tour à un antiquaire parisien. C’est là que Georges Grey Barnard, sculpteur américain en séjour en France dans le but de faire l’acquisition de quelques modèles de sculpture romane, acheta les restes du cloître de l’Abbaye. Au cours de plusieurs séjours en Europe de 1907 à 1913, ce dernier allait racheter les cloîtres de Saint-Michel de Cuxa, là aussi chez des particuliers, et ceux de Trie-en-Bigorre et de Bonnefont-en-Comminges. Les pièces, furent transférées dans sa propriété de Fort-Washington Avenue à New-York.
En 1922, Georges Grey Barnard décida de vendre ses collections. Acquises en bloc par le Metropolitan Museum grâce à une généreuse donation de John D.Rockfeller, le bâtiment qui les abritaient pris le nom de « Musée des Cloîtres ».
Enfin en 1936, le cloître de Saint-Guilhem fut transféré à l’extrémité nord de Manhattan en compagnie des autres cloîtres de la collection Barnard. Ils furent reconstruits dans leur nouvelle et dernière demeure en tentant de restituer le plus fidèlement possible ces galeries, remplaçant parfois les pièces manquantes avec ce qu’on avait sous la main.
Il faudra attendre les années 1980 et les dernières ventes par des particuliers peu scrupuleux que le ministère de la culture parviendra à sauver et à placer au Musée Languedocien de Montpellier pour que les éléments du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert, exposés dans la salle du réfectoire des moines, soient définitivement protégée des convoitises et des réemplois hasardeux.
Ouvrage majeur du système défensif de Saint-Guilhem-le-Désert, la majestueuse Tour des Prisons s’élève au nord-est de la cité, au pied de la montagne qui porte les vestiges du « Château du Géant », édifié par les moines de l’abbaye de Gellone pour en surveiller les approches.
C’est une construction romane de plan carré, attribuable à la seconde moitié du XIIème siècle ou au début du XIIème siècle. Ses murs, hauts de 18 m., sont montés dans un appareil régulier de pierre froide et de tuf, dont l’épaisseur varie entre 0.60 et 0.99 m. Ils hébergent cinq salles successives de 3.50 m. de côté, que surmonte une terrasse crénelée.
La tour-beffroi était exclusivement réservée à l’observation et à la défense passive, laquelle est en majorité concentrée sur les 5ème et 6ème niveaux pour mieux surveiller le val de Gellone où s’étire la cité.
Plus tard, elle fut vouée à l’entreposage, et servit entre autre de grenier à sel.
Son remarquable état de conservation tient sans doute au fait que, lors des périodes troublées comme les conflits religieux du XVIème siècle, où l’abbaye fut pillée et saccagée par les Huguenots, aucune destruction ne semble avoir été commise sur les bâtiments.
août 1993
Sardes, temple d'Artémis - restes de trois phases de construction : Ve - IIIe - IIe BC puis tranformation en 150 sous Antonin le Pieux (une partie est dédiée à sa femme Faustine)
" J'ai rendez vous avec moi même "
un matin de février. La météo est glaciale.Les rafales doivent atteindre les 100 km/h. C'est un terrible vent du Nord.Je ne suis pas assez chaudement couvert, il y a du sable partout, j'ai peur pour mon appareil, j'avance difficilement jusqu'à la mer. J'avance, j'avance car j'ai rendez vous avec moi même...
Le pont Vasco da Gama est un viaduc continu qui franchit l'estuaire du Tage en sa partie large, au nord de Lisbonne sur une distance de 12,3 km. Sa longueur hors-tout de plus de 17 km en fait le plus grand d'Europe2 et le 27ème plus grand au monde. La construction a commencé en 1995 et le pont a été ouvert au public le 29 mars 1998, juste avant l'exposition universelle Expo '98 qui célébrait le 500e anniversaire de la découverte de la route maritime vers l'Inde par Vasco de Gama.
Conçu pour résister à un tremblement de terre 4,5 fois plus puissant que celui de 1755 et à des vents atteignant 250 km/h, il est bâti sur des pieux de 2,2 m et 1,7 m de diamètre et ses fondations s'enfoncent à 95 m en dessous du niveau de la mer. Du fait de la longueur du pont, la courbure de la Terre a dû être prise en compte dans le calcul de l'emplacement des piles : sans cela, une erreur d'un mètre serait apparue au bout du pont3.
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Phase d'implantation des pieux de soutien du bâtiment.
Crédits : Relais d'sciences / F. Levalet (2014).
Vue aérienne d'un village du bocage normand.
Photo prise entre le 19 et le 27 juin 1944 d'un Piper Cub (pas plus de 50 m) on voit son mât d'aile en haut à droite, il se posait sur un terrain de fortune à proximité de la route de Grosville (témoignage d'André Hamel)
C'est le bourg Des Pieux dans la Manche.
On distingue le Monument aux Morts devant l'église, Notre-Dame des Pieux presque sur la rue.
A gauche la route vers Cherbourg et à droite vers Barneville Carteret.
Deux roulottes dans la cour au premier plan, plusieurs véhicules dont des Jeeps garés dans le village.
Au pied de la flèche du clocher de l'église une plate-forme de guet orientée face a la mer qui se trouve à 4 km environ. A droite de la plateforme il y a quelqu'un debout. Les Pieux étant situés sur une butte, la vue devait être étendue.
Les allemands firent édifier en 43, des tours de guet en bois autour de la baie de Sciotot, au cap du Rozel un poste de gué tourné vers le sud et un poste d'observation coiffait le Mont Saint Gilles.
Le village a été libéré sans combats le lundi 19 juin 1944 par une patrouille du peloton de reconnaissance (Reconnaissance Troop Mechanized) du 60th IR de la 9th US ID.
Voir ici une vue aérienne des années 70 :
www.flickr.com/photos/mlq/1859068390/in/pool-autresphotos...
Voir ici des photos prises par la population des Pieux le jour de la libération :
www.flickr.com/photos/mlq/1899813759/in/pool-autresphotos...
Détails, voir ici: www.flickr.com/photos/mlq/2083579260/in/pool-autresphotos...
Une photo du clocher en 2009:
Since the times of Hugh Capet, the first King of the Franks of the House of Capet, Étampes was an important place. It was a crown domain between Paris and Orleans. Hugh´s son Robert II (aka "Robert the Pious") built a stronghold here and founded a collegiate here in the 11th century.
The former collegiate church Notre-Dame-du-Fort was erected within the 12th century in (traditional) Romanesque and (modern) Gothic style. Only the crypt dates back to the earlier 10th century-church. Here the relics of the martyrs Cantius, Cantianus, and Cantianilla were kept. The popular saints were orphaned siblings beheaded during Diocletian's persecution. "Robert the Pious" had transferred the relics to Étampes from Milano.
Since the 19th century Notre-Dame-du-Fort serves the parish. In 1562, during the first War of Religions, the Calvinist troops raided, ransacked and vandalized the church. Whatever was spared outside the church, it got smashed during the French Revolution.
The crypt is the oldest part of Notre-Dame-du-Fort, as this goes back to the church of the early 11th century, commissioned by Robert the Pious. This is a "hall crypt", with six pillars and a little apse. Obviously this capital, near to the stairs, got lost and the plaster was a perfect place to carve in graffiti.
Vue aérienne de la Place des Nations (1967)
Place des Nations
1. Identification
1.0 Nom d’origine : Place des Nations
1.1 Nom usuel : Place des Nations
1.2 Adresse : Secteur Île Sainte-Hélène
No. du Lot :3000
Plan – repère :No 300
1.3 Ville : Montréal
1.4 Type de bâtiment : Place (Monuments)
1.5 Particularité du bâtiment : Provisoire
1.6 Superficie et dimensions :
Dimensions (360’ x 450’)
Superficie de 67,300 pi.ca
Hauteur de 39’-2’’ (4 niveaux)
1.7 Protection/statut : Secteur significatif à critères
1.8 Propriétaire initial :
Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967.
1.9 Propriétaire actuel :
Ville de Montréal
_____________________________________________________
2. Données historiques
2.1 Description de la commande :
La Place des Nations a été érigée dans le cadre des aménagements
construits pour accueillir les activités officielles d’Expo 67. Dès 1963,
le « comité des sages » de l’Expo avait recommandé la création d’un
lieu symbolique, d’une « Place des Peuples », à l’opposé des
monuments verticaux habituels des expositions universelles. Conçu
pour être le site des manifestations officielles, culturelles, artistiques et
folkloriques présentées par les différents pays participants, le bâtiment
devait pouvoir accueillir environ 7000 personnes, dont 2500 places
assises.
2.2 Dates importantes :
projet initié : 1963
fin des travaux : décembre 1966
2.3 Concepteurs :
André Blouin, architecte (Montréal)
2.4 Autres spécialistes :
Ingénieur conseil structure : Cyr & Houle
Ingénieur conseil mécanique : Bouthillette & Parizeau
Acoustique : Leslie Doelle
Éclairage : David W. Frick
Entrepreneur général : Ron Engineering & Construction (Québec)
2.5 Modifications significatives :
Vers 1991
Réfections majeures et mineures effectuées par la Ville de
Montréal sur la base des recommandations formulées dans
l’étude sur l’état de conservation du bâtiment réalisée par la
firme d’ingénieurs Martoni, Cyr et Associés (septembre 1990) :
- Traitement au jet de sable des surfaces en béton.
- Peinture des estrades (vraisemblablement d’une couleur
différente de l’origine).
- Remplacement de certains planchers et escaliers en bois.
- Recouvrement de la dalle centrale en béton avec de la
pelouse.
- Enlèvement des mâts en béton.
2.6 Usage actuel :
Lieu de spectacles et d’activités diverses.
2.7 État physique actuel :
Bien qu’elle soit encore utilisée de façon ponctuelle pour des
spectacles et activités diverses, la Place des Nations n’est pas
dans un très bon état (béton fissuré, ferraillages exposés,
poutres en lamellé-collé décomposées, etc.).
3. Description
3.1 Description synthèse :
La Place des Nations a été conçue pour accueillir les manifestations officielles et culturelles de l’exposition. Avant d’arriver au projet
final, deux solutions ont été présentées à la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle : la première, de forme circulaire,
présentait une place centrale où l’action était tournée vers l’intérieur; la deuxième proposait une place centrale carrée entourée de
monticules, les activités pouvaient ainsi se dérouler tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la place. La solution retenue, un compromis
entre les deux propositions, est une place carrée entourée de passerelles et de pyramides tronquées formant des plateaux de
différents niveaux.
La forme carrée fut jugée la mieux adaptée aux réceptions officielles, aux dispositions scéniques et à l’évolution des parades,
défilés, fanfares, etc. Cette grande place carrée de 55 m de côté est composée de plusieurs éléments qui lui donnent forme : la
tribune d’honneur, la scène principale, les gradins, les gradins en forme de pyramides tronquées, les passerelles, l’esplanade des
drapeaux. Les gradins (en forme de pyramides tronquées) s’élèvent sur une hauteur de quatre étages, leurs intérieurs contenant les
restaurants (2) et les salles d’habillage (2) pour les spectacles. Des plans d’eau et des monticules gazonnés complètent
l’aménagement de la place. Des passerelles, soutenues par d’impressionnantes poutres en bois lamellé-collé, offrent des postes
d’observation ouverts sur le spectacle intérieur et sur la vue magnifique de l’extérieur et forment une voie de circulation continue
reliant tous les éléments.
3.2 Construction :
La construction de la Place des Nations s’est déroulée de janvier à décembre 1966. L’édifice a été conçu pour être temporaire, et
devait être entièrement démoli après l’Expo (Feise, 3). Les divers éléments bâtis reposent sur des fondations faites de pieux en
béton. Les deux principaux matériaux utilisés pour le bâtiment sont le béton armé et le bois lamellé-collé. Les quatre pyramides sont
faites de béton armé. Les passerelles qui entourent la place sont faites d’imposantes poutres lamellées-collées en sapin de la
Colombie-Britannique de 2,12 m de hauteur x 0, 28 m de largeur x 40 m de longueur. Les murs et revêtements extérieurs sont de
béton armé texturé apparent. En ce qui a trait aux finitions intérieures, les murs sont en béton brut de décoffrage, les planchers sont
en béton fini au balai et à la truelle. Le plancher de toiture au-dessus du restaurant est en néoprène. Les fenêtres et les entrées sont
faites de profilés en aluminium extrudé anodisé. Le bâtiment est muni d’un système de chauffage électrique et un système central
de ventilation par l’air frais. Le bâtiment est également équipé d’un système automatique de contrôle du son permettant de l’amplifier
lorsque passait l’Expo-Express, le système de transport rapide aménagé sur le site de l’Expo.
3.3 Contexte :
Située à l’extrémité ouest de l’île Sainte-Hélène, la Place des Nations se prêtait bien aux contraintes liées à l’aménagement d’un lieu
de rencontre et de rassemblement pour les cérémonies officielles. Occupant une position centrale par rapport aux autres secteurs de
l’Expo, le site de la Place était facile d’accès, mais surtout, il offrait une vue imprenable sur le fleuve, la ville et l’Exposition, faisant de
ce site un point de vue recherché des visiteurs. Les contraintes physiques du site (sa forme, la boucle de la route, le pont, la gare de
l’Expo-Express) vont aussi jouer un rôle important dans la disposition définitive des éléments du projet : la tribune d’honneur, la
scène principale, l’emplacement des drapeaux, les espaces de restauration, les gradins secondaires. Soulignons enfin que la
localisation de la place sur la pointe de l’île permettait de mieux contrôler les accès du site, une condition essentielle pour assurer la
sécurité des dignitaires.
4. Évaluation
A. Valeur documentaire / histoire de Montréal, du Québec, et internationale :
La Place des Nations est un témoin important d’un événement historique à la fois pour Montréal, le Québec, et au niveau
international. L’Expo 67 est une manifestation qui aura permis à la ville de Montréal d’acquérir une reconnaissance internationale.
La Place des Nations fut le lieu privilégié des cérémonies officielles pour de nombreux chefs d’État et autres dignitaires. Après
l’Expo, elle fut aussi un haut lieu de la vie culturelle montréalaise jusqu’en 1980, accueillant chaque été de nombreux spectacles.
B. Valeur documentaire / histoire de l’architecture :
Cet ensemble constitue une grande nouveauté sur le plan technique, esthétique, et social.
Au niveau technique, l’architecte a beaucoup exploité les possibilités structurelles et expressives du béton armé et du bois lamellécollé.
La longueur des portées (jusqu’à 32 mètres) et des porte-à-faux (jusqu’à 8.2 mètres) des poutres en bois lamellé-collé offrait
une démonstration éclatante des possibilités structurelles de ce matériau. De même, la réalisation des deux pyramides tronquées
en béton armé suspendues en équilibre sur des piliers de béton illustrait parfaitement la capacité portante du matériau composite.
D’autre part, l’originalité expressive et esthétique du bâtiment réside dans la combinaison dynamique des divers éléments qui
composent la place : la surface plane de l’immense parvis, les volumes des pyramides tronquées et l’horizontalité des passerelles
surélevées. Elle réside également dans l’unité formelle obtenue grâce à la similitude des finis, les traces des coffrages en bois
utilisés pour la fabrication du béton faisant écho aux motifs des poutres en bois lamellé-collé.
C’est au sein de la Place des Nations, au coeur de l’Exposition universelle de 1967, que débutait chaque nouvelle journée. Théâtre
de manifestations à caractère officiel, culturel et populaire, la Place possédait ainsi le double statut de lieu de rassemblement et de
lieu de spectacles. Grâce à son architecture originale composée de volumes pyramidaux, de passerelles et d’un immense parvis, la
Place des Nations aura joué un rôle important en tant que catalyseur dans la dynamique sociale de l’Expo.
L’architecte André Blouin a reçu le Prix de l’Académie royale canadienne des Arts pour la conception de la Place des Nations. Il
joua également un rôle dans le pavillon de la France (niveau local). Avant de venir s’établir à Montréal où il enseignera l’architecture
à l’École des Beaux-Arts de Montréal puis à l’Université de Montréal, il travaillera pour l’atelier d’Auguste Perret à Paris. Ses
réalisations sont nombreuses, particulièrement au Québec (voire l’Église Notre-Dame d’Anjou,1962, ou le Foyer Armand-
Lavergne,1983). En 1990, il reçoit la médaille du mérite de l’Ordre des Architectes du Québec.
Finalement, la Place des Nations est le fruit d’une brillante synthèse de sources diversifiées, combinant l’idéal des places antiques
(agora grecque, forum romain), la logique spatiale de la place européenne (Campo de Sienne, par exemple.) et les formes de
l’architecture pré-colombienne (places et temples Maya). À ce titre, la Place des Nations est un objet bâti original dont on ne connaît
pas de précédents au niveau mondial, un objet singulier qui témoigne de l’effervescence créative des architectes canadiens et
québécois au cours des années 1960.
C. Intégrité
Objet :
La Place des Nations a subi des rénovations significatives mais ponctuelles au cours des dernières décennies. Ces modifications
n’ont pas, jusqu’à présent, été une grande menace pour l’intégrité de l’ensemble. Le seul changement notable concerne le
remplacement de la dalle centrale en béton par une surface gazonnée.
Contexte :
L’intensité du son est plus élevée aujourd’hui qu’à l’époque, notamment à cause de la circulation sur le pont qui mène au Casino de
l’île Notre-Dame. Notons également qu’à l’extrême ouest de l’île, les balustrades de la promenade qui contourne la Place des
Nations le long du fleuve ont été remplacées par un modèle plus « pittoresque ». Mais dans l’ensemble, le contexte physique a
conservé une grande part de son intégrité.
D. Authenticité
Objet : L’ensemble de la Place des Nations possède une grande authenticité. Les éléments majeurs de la composition originale
ont été préservés et l’expérience spatiale qu’on a aujourd’hui du site demeure essentiellement la même que celle que l’on avait à
l’époque. Par ailleurs, le site accueille parfois quelques spectacles et manifestations culturelles, par exemple l’événement organisé
par le Festival de Jazz de Montréal à l’été 2004 (Fig. 5). Ainsi, non seulement la place a t-elle conservé en quelque sorte l’une de
ses fonctions premières, soit celle de lieu de spectacle, mais elle demeure également le lieu le plus évocateur de l’événement Expo
67. Soulignons à ce sujet que dès 1991, une étude commandée par la Ville de Montréal proposait d’en faire un « Centre
commémoratif d’Expo 67 ».
Contexte : Si le contexte physique est demeuré assez semblable à celui d’origine, la fonction du site a beacoup changée. Bien
que situé à l’intersection des trois sites constitutifs d’Expo 67 (Cité du Havre, Île Verte, Île Notre-Dame), la Place des Nations
semble aujourd’hui située en périphérie des divers centres d’activités du Parc Jean-Drapeau.
JABBARNACK!
Mars 2012
Voeux pieux, bonnes intentions, bons sentiments, bonne conscience; florilège de la rectitude éthique. autant de placards où parquer des cadavres! Comme on en rit pour ne pas en pleurer, comme on fait semblant que c’est drôle, Jabbarnack! célèbre l’envers de l’indignation. Let’s go! Coup de Jarnac à ces petites lachetés quotidiennes déguisées en bonnes actions, fantasmes inassouvis, inassumés, lumière au néon sur les chimères! Câline de tabarouette de tabarnouche de jarnicoton de Jabbarnack! Et si...un peu de beauté, de justice, de bribes de vrai devaient fleurir sur la bouse. On n’éprouve pas le bonheur dans la santé tant que dans la convalescence. Foin des winners! Le doute est un champignon, une maladie atavique, lancinante, génétique. Sus aux placébos moralisateurs!
En une quinzaine de tableaux d’une exposition, sept corps - Belle Pitoune, Pédé, Jeune fille anorexique, Gros épais, Mal baisée, Beau Brummell et Carrosserie basse donnent à voir le cycle de leur guérison.
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SPECTACLE CRÉÉ en mars 2012 à Espace Libre
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PRODUCTION
OMNIBUS le corps du théâtre
MISE EN SCÈNE_Jean Asselin, Réal Bossé
INTERPRÉTATION_Sylvie Moreau, Marie Lefebvre, Audrey Bergeron, Anne Sabourin, Guillaume Chouinard, Bryan Morneau, Sacha Ouellette-Deguire
SCÉNOGRAPHIE / COSTUMES_Sophie Bourgeois assistée de Sarah Sloan
SON_Eric Forget
LUMIÈRE_Mathieu Marcil
MAQUILLAGE / COIFFURE_Valérie Quévillon
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PHOTOS(c)Catherine Asselin-Boulanger
Poursuivons quelque explication sur la signification profonde de la Saint-Valentin
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Ici nous avons Cupidon , fils de Vénus et dont la fonction est de décocher violemment une flèche sûre sur sa cible humaine, qui la rendra amoureuse.
Cet amour sera-t-il louable ?
NON.
Parfois même il sera détourné , car "la flèche du désir" l'a voulu.
Rappelons le mythe romain :
Vénus était jalouse de Psyché " l'âme", et demanda à Cupidon qu'elle tombe amoureuse de l'être le plus laid de la terre.
Mais Cupidon amoureux de Psyché n'en fit rien.
Secrètement, il lui rendait visite chaque nuit, faisant de sorte de ne jamais se montrer à la lumière.
Il défendit à Psyché de chercher le voir vraiment.
Elle passa outre.
Cupidon l'abandonna.
Psyché submergée de chagrin parcourut le monde à sa recherche, jusqu'à ce que Jupiter Dieu du Ciel lui accordât l'immortalité.
De leur union, naquit un enfant nommé, volupté....
Voilà bien le petit Dieu, malin, de l'amour de chair en somme : "Je te veux et je te désire, parce que je ne peux pas t'avoir, et si je t'ai je ne te désire plus".
Mais l'Amour , le vrai, ce n'est pas que le charnel n'est-ce-pas.
Personnellement, je préfère VALENTIN le Saint qui pieux et pur, mariait les amoureux vrais les faisant s'aimer d'un amour de coeur, d'âme et de profondeur.
La mer peut parfois se révéler brutale. Pour lui résister, Saint-Malo a planté des pieux le long de ses plages.
C'est en 1698 qu'a été prise la décision d'installer les pieux de la plages du Sillon, après que les marées d'équinoxe de mars et septembre précédents eussent endommagé les fortifications.
Il y en eut 300 de plantés en quatre mois, sur deux à trois rangées, de la cale de l'Éventail à la cale de la Piperie, ainsi que des planches en épis à Rochebonne. Une nouvelle tempête mémorable se produisit en janvier 1735. Pour lutter contre la furie des flots, on mit en sentinelle des « pilotins de garde » devant la Chaussée du Sillon.
Chantier de battage de pieux en bois pour la construction d'un ouvrage; à droite, la sonnette est actionnée la vapeur fournie par la locomotive Decauville type 3 de 5 tonnes, equipée d'un tender. Collection La Vie du Rail
A 5-ton Decauville type 3 locomotive fitted with a tender on a construction wood train. Collection La Vie du Rail
L'église Saint-Sulpice est une grande église du quartier de l'Odéon dans le 6e arrondissement de Paris. Elle est située place Saint-Sulpice. Elle a pour adresse postale le 2, rue Palatine. Elle est dédiée à Sulpice le Pieux, archevêque de Bourges au viie siècle.
L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 mai 19151. Le site est desservi par les stations de métro Saint-Sulpice, Saint-Germain-des-Prés, Odéon et Mabillon.La date de la construction de la première église à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Sulpice n'est pas établie avec certitude. À l'origine, la paroisse de Saint-Sulpice était confondue avec le domaine de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. En 1159, le pape Adrien IV a donné aux abbés de Saint-Germain-des-Prés la pleine juridiction spirituelle et temporelle des églises situées sur le domaine de l'abbaye, à l'époque les chapelles Saint-Pierre et Saint-Martin-des-Orges et l'oratoire Saint-Jean-Baptiste. C'est à partir de cette date que les abbés vont organiser la paroisse de Saint-Sulpice. Ils ont nommé les curés hors de la tutelle de l'évêque. Vers 1180, le centre le paroisse a été transféré de la chapelle Saint-Pierre située rue des Saint-Pères, à l'église Saint-Sulpice qui a dû être construite à l'emplacement de l'oratoire Saint-Jean-Baptiste qui est déjà cité en 807. L'église était dédiée à saint Sulpice le Pieux, archevêque de Bourges. En 1724, les fouilles de l'église permirent de mettre au jour une pierre tombale du xe siècle, prouvant qu'une chapelle (dont dépendait un cimetière) existait à cet endroit depuis plusieurs siècles. La paroisse Saint-Sulpice est citée dans une bulle pontificale du 28 juin 12102. La construction de l'enceinte de Philippe Auguste, en 1211, sépara le territoire de la paroisse entre celui situé à l'intérieur des remparts de celui se trouvant à l'extérieur. Cela a été une source de conflits entre l'évêque de Paris et les abbés de Saint-Germain, l'évêque revendiquant le territoire de la paroisse intra-muros et l'abbé s'y opposant.
Du xiie au xive siècle, une nouvelle église fut bâtie à la place de l'ancienne chapelle parallèlement, à la rue du Vieux-Colombier. Après l'achat d'un terrain appartenant à Jeanne de Montrouge en 1530, elle fut agrandie d'un chevet pentagonal sous François Ier. Entre 1615 et 1631, Christophe Gamard a dirigé les travaux d'élargissement de la nef par l'ajout de chapelles latérales. Avec l'agrandissement des bourgs de Saint-Germain et Saint-Germain-des-Prés, la nécessité de construire une église plus grande et plus digne de la population qui la fréquente s'impose : le bâtiment d'alors ne peut contenir que le douzième des paroissiens. La population est estimée à 15 000 personnes sur une surface de 209 hectares. En 1689, on a dénombré sur le territoire de la paroisse 2 278 immeubles. En outre, l'ancienne église menace de tomber en ruine.
En juin 1642, le curé de Saint-Sulpice, Julien de Fiesque, échange avec Jean-Jacques Olier (1608-1657) sa cure contre le prieuré de Clisson. Olier réforma le clergé et lui donna une formation. Il a fondé la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice qu'il a placée sous le patronage de saint Charles Borromée.
Dès 1636, le conseil de fabrique a jugé que l'église était trop petite et qu'il fallait en construire une nouvelle. Jean-Jacques Olier souhaitait construire une église pouvant rivaliser avec la cathédrale Notre-Dame et permettant de recevoir près de 10 000 personnes. Les plans de la nouvelle église sont demandés à Christophe Gamard. La proposition est choisie au cours d'une assemblée tenue le 16 mars 1643 sous la présidence du prince de Condé. Un conflit entre d'une part Jean-Jacques Olier et d'autre part le prince de Condé et l'abbé de Saint-Germain qui jugeaient les dépenses de construction du séminaire Saint-Sulpice excessives a gelé le projet jusqu'au début de l'année 1645. Un arrêt du parlement de Paris en faveur du maintien d'Olier à Saint-Sulpice a débloqué la situation. Olier signa les plans de la nouvelle église le 15 août 1645.
D'après Agnès Bos, conservateur du patrimoine, le portail de l'ancienne église aurait été acheté par les Récolettes lors de la démolition du bâtiment pour leur couvent qui était situé à l'intersection des rues de Varenne et du Bac à Paris. Il serait ainsi celui remonté en 1914 comme portail latéral de l'église Saint-Saturnin de Nogent-sur-Marne où il est visible aujourd'hui.
Sous la Révolution, l'église devient le temple de la Raison, puis le temple des Victoires avec les théophilanthropes où on célèbre la fête de l'anniversaire de la punition du dernier roi16 et sous le Directoire magasin de fourrage et salle de banquet.
À cette époque, le physicien Claude Chappe y installe, sur chacune des tours, un télégraphe optique. La tour sud, était le point de départ de la ligne sud qui allait à Lyon dès 1798 puis jusqu'à Turin à partir de 1805 et dont le premier relais se situait à Villejuif, tandis que la tour nord, communiquant avec Fontenay-aux-Roses[réf. nécessaire], était l'extrémité de la ligne est, allant vers Strasbourg en 1798 puis à Mayence en 1813.
Au cours des différentes révolutions survenues au xixe siècle, de nombreux objets ont été pillés : c'est le cas d'une grande vierge en argent massif constituée à partir des dons des paroissiens
Vendredi 7 mars 2014. Cathédrale. Portail de la Vierge romane (v. 1160 - 1170). Etait intégré dans la galerie du cloître des chanoines jusqu'au XVIIIe siècle.
Selon Flodoard, saint Nicaise – évêque de Reims – fonde la première cathédrale rémoise au début du Ve siècle, probablement vers 401, sur d'anciens thermes gallo-romains. Elle se situe non loin de la basilique précédente, celle des Saints-Apôtres érigée sous Bétause. C'est devant la porte de sa cathédrale, déjà dédiée à la Vierge Marie, que saint Nicaise est décapité par les Vandales en 407 ou par les Huns en 451. Le vocable de sainte Marie laisse à penser que la seconde date est la bonne, puisque Sainte-Marie-Majeure, considérée comme la première église consacrée à Marie, date des années 430. Néanmoins, Patrick Demouy voit plutôt en saint Nicaise « un précurseur du culte marial ». L'édifice mesure alors environ 20 m sur 55m. C'est là que se déroule le baptême de Clovis, par l'évêque Remi de Reims, un 25 décembre. L'année de cette célébration est sujette à débat et est située entre 496 et 499. Un baptistère est construit au VIe siècle, au nord de l'édifice actuel. Son plan était carré de l'extérieur et circulaire de l'intérieur.
En 816, Louis le Pieux est le premier monarque français à être couronné à Reims, par le pape Étienne IV. La célébration du sacre met en évidence le mauvais état de l'édifice, qui devient au même moment siège d'un archevêché. Dans les dix années qui suivent, l'archevêque Ebbon fait reconstruire en grande partie la cathédrale, sous la direction de l'architecte impérial Rumaud. Celui-ci poursuit ses travaux jusqu'en 846, sous l'épiscopat d'Hincmar.
L'archevêque fait orner l'intérieur du bâtiment de dorures, de mosaïques, de peintures, de sculptures et de tapisseries. Il consacre cette seconde cathédrale le 18 octobre 862 en présence de Charles le Chauve. Le nouveau bâtiment est long de 86 m et possède deux transepts. Sous l'archevêque Hervé, au début du Xe siècle, une ancienne crypte datant de la première cathédrale est redécouverte, désobstruée puis rénovée avant d'être consacrée à saint Remi. Cette crypte constitue le « noyau initial » à partir duquel chacune des cathédrales est bâtie ; ainsi l'autel se situe au même endroit depuis plus de quinze siècles. À partir de 976, l'évêque Adalbéron agrandit et illumine la cathédrale carolingienne. L'historien Richer, élève d'Adalbéron, donne une description très précise des travaux effectués par l'archevêque : . L'auteur nous rapporte également qu'un autel est élevé par Adalbéron pour le corps du pape saint Calixte. Au milieu XIIe siècle, l'archevêque Samson fait démolir la façade ainsi que sa tour dans le but d'ériger une nouvelle façade, encadrée de deux tours, probablement sur le modèle de la basilique Saint-Denis. Quelques années plus tôt, Samson avait lui-même assisté à la consécration du chœur de cette église. En plus de ces travaux à l'ouest du bâtiment, un nouveau chœur ainsi que des chapelles commencent à être édifiés à l'est de la cathédrale. L'édifice mesure 110 mètres de long. À la fin du siècle, la nef et le transept sont de style carolingien tandis que le chevet en construction et la façade sont du premier art gothique.
Les Annales de saint Nicaise rapportent qu'en 1210 « l'église de Reims a brûlé en la fête Saint-Jean-devant-la-Porte-latine », le 6 mai, le même jour qu'une éclipse de lune. Cependant, l'unique éclipse visible à Reims en ce début de XIIIe siècle est datée par Anne Prache du 28 février 1208. On sait toutefois que l'archevêque Albéric de Humbert pose la première pierre d'une nouvelle cathédrale le 6 mai 1211, l'incendie ayant détruit l'édifice précédent. Quatre architectes se succèdent sur le chantier dont le gros œuvre est achevé en 1275 : Jean d'Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons.
Le 24 juillet 1481, un nouvel incendie, né de la négligence d'ouvriers travaillant à la toiture de l'édifice, prend dans les combles de la cathédrale. Il détruit la charpente, puis le grand clocher central ainsi que les galeries à la base du toit. Le plomb coulant de la toiture achève de détériorer le monument. Le chantier reprend néanmoins rapidement. Les rois Charles VIII puis Louis XII, sacrés dans la cathédrale, apportent un soutien financier à la reconstruction, à la différence de leur prédécesseur Louis XI. Ils accordent en particulier un octroi royal, correspondant à une partie de la gabelle. En remerciement, le nouveau toit est surmonté de fleurs de lys et les armoiries royale« Il abattit entièrement les arcades qui, s'étendant depuis l'entrée jusqu'à près du quart de la basilique, la coupaient jusqu'en haut, en sorte que toute l'église, embellie, acquit plus d'étendue et une forme plus convenable (…). Il décora l'autel principal de croix d'or et l'enveloppa d'un treillis resplendissant (…). Il éclaira cette même église par des fenêtres où étaient représentées diverses histoires et la dota de cloches mugissantes à l'égal du tonnerre »s sont « apposées en haut du chevet ». Ce bénéfice est néanmoins suspendu en 1516, les travaux sont arrêtés avant l'achèvement des flèches.
Bien que Reims soit le symbole du pouvoir royal puisque les rois s'y font sacrer, les troubles de la Révolution française n'ont pas atteint l'ampleur que l'on a pu constater ailleurs comme à Chartres où la structure-même de la cathédrale s'est trouvée menacée. Certaines statues sont cassées, des portails arrachés, le sceptre et la main de justice brûlés. La cathédrale est transformée en magasin à fourrage et le projet de la raser est rapidement abandonné.
En 1860, Eugène Viollet-le-Duc dirige les travaux de restauration de la cathédrale de Reims.
La réconciliation franco-allemande est symboliquement officialisée en juillet 1962 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer sous les voûtes de la cathédrale de Reims qui fut bombardée intentionnellement en 1914 par l'armée allemande dans le but de briser le moral français.
Le pape Jean-Paul II, lors de sa visite pastorale en France, vient à la cathédrale de Reims le 22 septembre 1996 pour célébrer le 1500e anniversaire du baptême de Clovis.
La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début des hostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.
Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.
Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l'incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués. La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.
La cathédrale est restaurée sous la direction d'Henri Deneux, natif de Reims et architecte en chef des monuments historiques, avec l'aide précieuse de mécènes américains (notamment la famille Rockefeller) et de la société des « Amis de la cathédrale », grâce aux nombreuses photographies de l'édifice prises dans les années 1880, aux débuts de la photographie. Le chantier débute en 1919, Deneux s'inspirant d'un ingénieux système inventé par l'architecte Philibert Delorme au XVIe siècle, concevant une charpente faite de lamelles de béton reliées de tenons en bois. Son faible encombrement a permis le dégagement d'un vaste espace, formant une véritable nef, au-dessus du voûtement. Le chantier dure encore de nos jours. La charpente de chêne, détruite, est remplacée par une remarquable structure, plus légère et ininflammable, constituée de petits éléments préfabriqués en ciment-armé, reliés par des clavettes en chêne pour garantir la souplesse de l'ensemble. La restauration complète et pérenne de la façade occidentale et de ses sculptures est réalisée par tranches de travaux successives : galerie des rois, portail central (de 1989 à 1994 et de 1996 à 1998), portail Sud (2001 - 2005), portail Nord (2007- 2011), étage de la rose avec sa statuaire qui débute en 2014 et doit durer trois ans (budget total de 3,3 millions d’euros).
La pierre utilisée pour la construction est majoritairement un calcaire du Lutétien moyen provenant de carrières proches de Reims et appelé calcaire de Courville ou pierre de Courville.
La hauteur de la nef sous voûte est de 38 mètres, elle est donc bien inférieure à celle de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens (42,30 m) ou de celle de cathédrale Saint-Pierre de Beauvais (46,77 m). Toutefois, la relative étroitesse de la nef accentue l'impression de hauteur. Depuis l'extérieur, l'impression est, comme pour toutes les églises gothiques, celle d'un grand élan vers le ciel. Les deux tours occidentales sont dépourvues de flèches mais culminent tout de même à près de 82 mètres de hauteur.
Le point le plus élevé est l'ange du clocher situé au-dessus de l'abside à 87 mètres. L’orientation de la cathédrale est selon un axe Sud-Ouest Nord-Est. La cathédrale est donc orientée non pas vers l'Orient, mais dans l’axe du solstice d'été.
Je me plais à imaginer que le soir très tard, à marée basse, sur les plages désertées, les pieux abandonnés se rassemblent pour contempler les bateaux qui passent...
Je me plais, dans mes rêves les plus bleus, à contempler les bateaux qui glissent sur la Mer du Nord et qui voguent vers des rivages inconnus, chargés des souvenirs et des êtres aimés qui ont illuminé ma vie...
( Plage des Hemmes, près de Calais
un soir d'hiver
quand il n'y a plus personne
et qu'on ne se sent pas seul )
Translations, (but not by me)
Denk man zurück an sechsundachziger Jahr
Das für uns Bayern gar so schmerzlich war
Denn unser Ludwig ruht in kühler Erd',
Ein bayrisch Herz das jeder Bayer ehrt,
Ein edelweiss so bieder from und echt,
Ein Mann fur's Volk, denn jeder war ihm recht,
Drum seinem Angedenken Ehr und Preis
Held Ludwig war ja Bayerns Edelweiss.
Quand l'on repense à l'année 86,
Qui avait été si pénible pour nous Bavarois
Car notre Louis repose dans la terre plus froide,
Un coeur bavarois que chaque Bavarois honore,
Un edelweiss si honnête pieux et juste,
Un homme pour le peuple, car tout le monde était égal à ses yeux,
Honneur et louange à sa mémoire,
Louis, notre héros, était l'edelweiss de la Bavière
Think back to one eighty-six years
That was so very painful for us, Bavaria
Because our Louis rests in cool earth ',
A Bavarian heart that honors each Bayer,
A noble and knows so stuffy from genuine,
A man for the people, because everyone was that he was right,
Drum honor his memory and price
Held Ludwig of Bavaria was Edelweiss.
Lundi 9 juin 2014 (Lundi de Pentecôte). Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault). Abbaye de Gellone (fondée en 804 par un aristocrate, Guilhem de Gellone). Eglise abbatiale. Les deux saints Benoît (17e S).
Saint-Guilhem-le-Désert ou Sant Guilhèm dau Desèrt en languedocien est une commune située dans le département de l'Hérault en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, France.
Ses habitants sont appelés les Sauta Rocs.
La commune est située aux confins du Massif central, dans la moyenne vallée de l'Hérault, au nord du département du même nom.
Le territoire de la commune se trouve dans une zone intramontagnarde formée par le prolongement de la montagne de la Séranne et de la montagne de la Cellette à quelques kilomètres des Garrigues de la plaine du Languedoc. Il est arrosé par l'Hérault et par le Verdus.
Au cœur des Gorges de l’Hérault, dans le Val de Gellone, la cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert étire ses ruelles le long d’un écrin de verdure, en suivant l’ondulation du ruisseau Verdus et sous le soleil du Languedoc, depuis douze siècles. Si ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières, elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées… Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie en Languedoc. Fondée en 804 par Guilhem, cousin de Charlemagne, valeureux guerrier venu se retirer du monde dans un lieu propice au recueillement, l’abbaye de Gellone demeure le symbole du premier art roman languedocien et devint très tôt une halte privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Par delà les siècles, que savons-nous de Guilhem, fondateur de l’Abbaye de Gellone en 804, auprès de laquelle est venu se blottir le village de Saint-Guilhem-le-Désert ?
Il a survécu dans nos mémoires, encore n’est ce qu’au travers de sa destinée religieuse et d’une abondante œuvre littéraire médiévale : la Geste de Guillaume d’Orange.
Mais qui se souvient encore de ce prince carolingien, cousin germain de Charlemagne, qui écrivit en son temps une page de notre Histoire.
En l’an 790, Guilhem, petit-fils de Charles Martel est nommé vice-roi d’Aquitaine auprès de Louis le Pieux qui n’est alors âgé que de douze ans. Ce sera le point de départ de la vie publique de Guilhem, qui consacrera les treize années suivantes à conforter les frontières du royaume de Charlemagne.Bien plus qu’un simple administrateur, Guilhem s’imposera comme l’un des plus valeureux guerriers de son temps.
La campagne militaire qu’il mena contre les Sarrasins aboutira en 803 à la prise de Barcelone et à la constitution de la « marche d’Espagne » ; elle allait le couronner de gloire. Son nom ne le prédestinait-il pas à un tel succès ?
En effet, Guilhem est la forme romane du nom franc Whilhelm, composé de Whil ( la volonté ) et de helm ( la tête casquée).
Quoiqu’il en soit, cet épisode s’inscrit comme le plus important de sa carrière militaire, il fut aussi le dernier car, à son issue, Guilhem choisira de déposer les armes.
C’est dans la solitude du val de Gellone, qu’il fonde en 804 le monastère Saint-Sauveur de Gellone. Guidé dans son cheminement par Saint-Benoît d’Aniane, fondateur en 782 d’un important monastère à Aniane et réformateur de la règle bénédictine (Concile d’Aix la Chapelle / 815).
L’Abbaye de Gellone
Inscrite au Patrimoine Mondial par l’U.N.E.S.C.O., au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France.
Joyau de l’art Roman, ce sanctuaire fondé au début du IX° siècle, est l’un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc, bénéficiant à travers les siècles du rayonnement de son Saint fondateur et de la présence en ses murs des trésors qu’il y abrita.
Guilhem, comte de Toulouse, plénipotentiaire de Charlemagne, qui a profondemment marqué l’histoire de la région, dota l’abbaye d’une partie de ses biens en 804. Héros éponyme de la commune, ce personnage, haut en couleur, s’est illustré, dans la guerre comme dans la paix, comme chef des armées en lutte contre les Sarrasins mais aussi pour l’intégration de la Septimanie au royaume Franc. Sa légende, magnifiée par les troubadours, a traversé les siècles par la geste de Guillaume d’Orange contribuant ainsi aux patrimoines culturels, artistiques et architecturaux de notre région.
L’histoire de l’Abbaye de Saint-Guilhem est complexe et mouvementée. Elle connut tout d’abord la splendeur du temps de sa fondation et un développement important que lui conféra une indépendance financière et hiérarchique par rapport à l’évéché de Lodève. Pendant cette période faste trois églises abbatiales furent construites. Il ne reste rien de la première église. La crypte de l’église actuelle expose quelques éléments architecturaux de la deuxième. C’est au XI ème siècle que furent construites des tribunes dans l’église afin de permettre aux moines d’assister aux offices. Au XIV ème siècle le cloître fut surélevé d’un étage.
Cependant cette prospérité n’allait pas durer et des temps économiques difficiles suivirent du fait des investissements nécessaires pour se protéger des grandes compagnies, du sac de l’abbaye lors des guerres de religion. La période mauriste permettra d’assurer une stabilité fragile à l’abbaye qui sera remise en cause par son rattachement à l’évêché de Lodève quelques années avant la révolution française.
A la révolution française, la population du village obtiendra que l’église abbatial devienne l’église paroissiale.
Le cloître de l’abbaye de Gellone
Bâtit le long du mur sud de l’église abbatiale, le cloître de l’abbaye s’apparente au cœur névralgique de la vie des moines. En effet, au sein d’un monastère, il faut distinguer l’église abbatiale (lieu de prière des moines) et le cloître (lieu de vie des moines). C’est donc en ce lieu que les moines disposaient de dortoirs, infirmeries, salle capitulaire, bibliothèque ou scriptorium, réfectoires et cuisines.
Les galeries nord et ouest du rez-de-chaussée étaient contemporaines à la construction de l’église abbatiale (XIème siècle). D’architecture simple, très dépouillée, elles étaient rythmées d’une succession d’arcatures géminées à colonnes centrales surmontées de chapiteaux en forme de pyramides renversées, séparées par des murs pleins telles qu’on peut les admirer aujourd’hui.
Débutée vraisemblablement dans le dernier quart du XIIème siècle sous l’abbatiat de Bernard de Mèze, c’est en 1205 qu’on finalisa la construction des galeries sud et est du rez-de-chaussée. Cet ensemble fut nommé « le nouveau cloître » dans un acte du cartulaire de Gellone , répondant ainsi à des nécessités d’ordre pratique et liturgique. Plus tard, la construction des galeries supérieures représentera un chantier long et coûteux qui ne prendra fin qu’au début du XIVème siècle.
A l’image de nombreux autres monastères languedociens, les guerres de religion portèrent de rudes coups aux décors du cloître. En effet, en 1568, alors que les bâtiments conventuels ont été désertés par les moines, les les protestants s’emparèrent de l’Abbaye, brisant le sarcophage de Guilhem et mutilant les sculptures du cloître. A la suite de cet événement, le bâtiment fut inoccupé pendant quarante ans. Des archives mentionnent en 1624 que « le cloître nécessite des réparations en plusieurs endroits et que le bâtiment du chapitre est rempli de ruines ». Ces réparations ne furent effectuées qu’en 1658 par la congrégation de Saint-Maur.
A la Révolution Française, l’église abbatiale devint la seule et unique église paroissiale du village et le cloître fut vendu parmi les biens nationaux. En premier lieu, on y installa une filature de coton et une tannerie. Les bâtiments et le terrain furent ensuite morcelés entre plusieurs propriétaires pour y construire leur maison. A ce moment, la plus grande partie du cloître fut acquise par un maçon qui exploitera les lieux comme carrière de pierres.
La crue du Verdus du 22 Septembre 1817 ruina totalement les bâtiments. Le lieu devint la cible privilégiée des propriétaires de la Vallée qui au hasard des travaux de restauration ou d’embellissement de leur maison, venaient se servir en pierre de taille et sculptures au cloître de Saint-Guilhem-le-Désert.
Amateur d’Art Roman, le juge de paix d’Aniane, Pierre-Yon Vernière était parvenu a récupérer quelques 148 pièces du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert et 2 du cloître de Saint-Michel-de-Cuxa, abbaye des Pyrénées-Orientales, qu’il avait entreposé dans son jardin. Après sa mort en 1875, ses enfants devinrent propriétaires de cette collection qui fut mise en vente en 1905.
Elle fut rachetée par un antiquaire de Carcassonne qui le vendit à son tour à un antiquaire parisien. C’est là que Georges Grey Barnard, sculpteur américain en séjour en France dans le but de faire l’acquisition de quelques modèles de sculpture romane, acheta les restes du cloître de l’Abbaye. Au cours de plusieurs séjours en Europe de 1907 à 1913, ce dernier allait racheter les cloîtres de Saint-Michel de Cuxa, là aussi chez des particuliers, et ceux de Trie-en-Bigorre et de Bonnefont-en-Comminges. Les pièces, furent transférées dans sa propriété de Fort-Washington Avenue à New-York.
En 1922, Georges Grey Barnard décida de vendre ses collections. Acquises en bloc par le Metropolitan Museum grâce à une généreuse donation de John D.Rockfeller, le bâtiment qui les abritaient pris le nom de « Musée des Cloîtres ».
Enfin en 1936, le cloître de Saint-Guilhem fut transféré à l’extrémité nord de Manhattan en compagnie des autres cloîtres de la collection Barnard. Ils furent reconstruits dans leur nouvelle et dernière demeure en tentant de restituer le plus fidèlement possible ces galeries, remplaçant parfois les pièces manquantes avec ce qu’on avait sous la main.
Il faudra attendre les années 1980 et les dernières ventes par des particuliers peu scrupuleux que le ministère de la culture parviendra à sauver et à placer au Musée Languedocien de Montpellier pour que les éléments du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert, exposés dans la salle du réfectoire des moines, soient définitivement protégée des convoitises et des réemplois hasardeux.
Ouvrage majeur du système défensif de Saint-Guilhem-le-Désert, la majestueuse Tour des Prisons s’élève au nord-est de la cité, au pied de la montagne qui porte les vestiges du « Château du Géant », édifié par les moines de l’abbaye de Gellone pour en surveiller les approches.
C’est une construction romane de plan carré, attribuable à la seconde moitié du XIIème siècle ou au début du XIIème siècle. Ses murs, hauts de 18 m., sont montés dans un appareil régulier de pierre froide et de tuf, dont l’épaisseur varie entre 0.60 et 0.99 m. Ils hébergent cinq salles successives de 3.50 m. de côté, que surmonte une terrasse crénelée.
La tour-beffroi était exclusivement réservée à l’observation et à la défense passive, laquelle est en majorité concentrée sur les 5ème et 6ème niveaux pour mieux surveiller le val de Gellone où s’étire la cité.
Plus tard, elle fut vouée à l’entreposage, et servit entre autre de grenier à sel.
Son remarquable état de conservation tient sans doute au fait que, lors des périodes troublées comme les conflits religieux du XVIème siècle, où l’abbaye fut pillée et saccagée par les Huguenots, aucune destruction ne semble avoir été commise sur les bâtiments.
Tête-portrait colossale d'Antonin le Pieux
Marbre, hauteur : 64 cm
entre 138 et 161 ap. J.-C.
Musée Saint-Raymond, Toulouse, 2019
JABBARNACK!
Mars 2012
Voeux pieux, bonnes intentions, bons sentiments, bonne conscience; florilège de la rectitude éthique. autant de placards où parquer des cadavres! Comme on en rit pour ne pas en pleurer, comme on fait semblant que c’est drôle, Jabbarnack! célèbre l’envers de l’indignation. Let’s go! Coup de Jarnac à ces petites lachetés quotidiennes déguisées en bonnes actions, fantasmes inassouvis, inassumés, lumière au néon sur les chimères! Câline de tabarouette de tabarnouche de jarnicoton de Jabbarnack! Et si...un peu de beauté, de justice, de bribes de vrai devaient fleurir sur la bouse. On n’éprouve pas le bonheur dans la santé tant que dans la convalescence. Foin des winners! Le doute est un champignon, une maladie atavique, lancinante, génétique. Sus aux placébos moralisateurs!
En une quinzaine de tableaux d’une exposition, sept corps - Belle Pitoune, Pédé, Jeune fille anorexique, Gros épais, Mal baisée, Beau Brummell et Carrosserie basse donnent à voir le cycle de leur guérison.
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SPECTACLE CRÉÉ en mars 2012 à Espace Libre
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PRODUCTION
OMNIBUS le corps du théâtre
MISE EN SCÈNE_Jean Asselin, Réal Bossé
INTERPRÉTATION_Sylvie Moreau, Marie Lefebvre, Audrey Bergeron, Anne Sabourin, Guillaume Chouinard, Bryan Morneau, Sacha Ouellette-Deguire
SCÉNOGRAPHIE / COSTUMES_Sophie Bourgeois assistée de Sarah Sloan
SON_Eric Forget
LUMIÈRE_Mathieu Marcil
MAQUILLAGE / COIFFURE_Valérie Quévillon
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PHOTOS(c)Catherine Asselin-Boulanger
Tristesses de la lune
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
— Charles Baudelaire*
Sadness of the Moon
Tonight the moon dreams with more indolence,
Like a lovely woman on a bed of cushions
Who fondles with a light and listless hand
The contour of her breasts before falling asleep;
On the satiny back of the billowing clouds,
Languishing, she lets herself fall into long swoons
And casts her eyes over the white phantoms
That rise in the azure like blossoming flowers.
When, in her lazy listlessness,
She sometimes sheds a furtive tear upon this globe,
A pious poet, enemy of sleep,
In the hollow of his hand catches this pale tear,
With the iridescent reflections of opal,
And hides it in his heart afar from the sun's eyes.
— William Aggeler, The Flowers of Evil (Fresno, CA: Academy Library Guild, 1954)
Extrait de « Petite histoire des rues de Valenciennes » par André Gauvin :
« L'église Notre-Dame du Saint-Cordon fut construite de 1852 à 1865 sur les plans d'un architecte arrageois, M Grigny, qui s'était inspiré du style gothique du XIIIième siècle . Elle était destinée à servir de lieu de culte aux paroissiens de Notre-Dame privés de sanctuaire après la disparition de l'église Notre-Dame-la-Grande* au lendemain de la révolution, et fut édifiée au moyen de fonds recueillis par souscription et d'une subvention de 600 000 francs accordée par la ville, en 1862, qui permit son achèvement .
Elle fut consacrée le 4 mai 1864 .
Son clocher, achevé seulement en 1865, mesure 82 m de hauteur . Il abrite la cloche municipale ou « bancloque » appelée Jehanne de Flandre, qui se trouvait dans l'ancien beffroi de la cité, et qui sonne à l'occasion des événements importants et de la fête patronale . Elle a été fondue en 1358 et est l'œuvre de Guillaume de Saint-Omer .
L'église Notre-Dame du Saint-Cordon élevée au rang de basilique mineure en 1922 par le pape Pie XI abrite la dévotion particulière accordée à la Vierge par les Valenciennois depuis l'an 1008 où se produisit le prodige apporté par la tradition et qui fut à l'origine de la procession dite « Tour du saint-Cordon » qui a lieu chaque année le second dimanche de septembre .
La statue de N-D du Saint-Cordon, exposée dans une chapelle, qui est portée lors de la procession, est de 1804 et a été exécutée par un sculpteur valenciennois, Pierre Gilet .
La basilique possède un certain nombre d'œuvres d'art et des vitraux intéressants** .
Elle est depuis quelques années l'objet de travaux de restauration extérieurs, les pierres ayant servi à sa construction ayant subi les attaques des intempéries*** . »
Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques . Une demande de classement a été rejetée en juin 2012 sous le prétexte que la présence d'échafaudages nuit à la lisibilité du bâtiment, motif dont la logique m'échappe .
* : N-D-la-Grande était un joyau de l'architecture gothique . Elle avait déjà subi les déprédations des « iconoclastes » au XVIième siècle, était mal entretenue, avait été endommagée lors du siège de 1793 . On préféra la détruire .
** : Possède des vitraux contemporains et surtout des orgues historiques restaurées et mises en péril par la prolifération des pigeons dans la nef depuis les désordres induits par la restauration .
*** : Elle a été construite avec des pierres tendres et gélives, qui plus est, stratifiées . Et certaines de ces pierres ont été posées les strates à la verticale, aggravant leur imprégnation par l'eau .
J'ai connu trois campagnes de restauration . Une dans les années 60, une autre dans les années 70, bien plus importante, et enfin celle de 2008 .
Hélas en 2008, lors des travaux, le clocher se mit à pencher et se désolidarisa de la nef, causant de très graves désordres . La cause n'est pas connue, l'expert ne donnant aucun signe de vie trois ans après sa désignation . On peut néanmoins supposer que c'est lié à l'hygrométrie du sol . En effet, Valenciennes a été bâtie sur un marais, le sol est détrempé . Les édifices sont souvent ( toujours ? ) construits sur des pieux de chêne . Dans ce cas un desséchement peut avoir de graves conséquences .
Hainaut, Nord, France .
Photographie J-P Leroy, droits réservés .
Lundi 9 juin 2014 (Lundi de Pentecôte). Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault). Le platane de la place de la Liberté, aussi appelé le "Roi Platane" planté en 21/01/1855. Arbres aux dimensions imposantes, plonge ses racines dans le cour souterrain du Verdus.
Saint-Guilhem-le-Désert ou Sant Guilhèm dau Desèrt en languedocien est une commune située dans le département de l'Hérault en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, France.
Ses habitants sont appelés les Sauta Rocs.
La commune est située aux confins du Massif central, dans la moyenne vallée de l'Hérault, au nord du département du même nom.
Le territoire de la commune se trouve dans une zone intramontagnarde formée par le prolongement de la montagne de la Séranne et de la montagne de la Cellette à quelques kilomètres des Garrigues de la plaine du Languedoc. Il est arrosé par l'Hérault et par le Verdus.
Au cœur des Gorges de l’Hérault, dans le Val de Gellone, la cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert étire ses ruelles le long d’un écrin de verdure, en suivant l’ondulation du ruisseau Verdus et sous le soleil du Languedoc, depuis douze siècles. Si ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières, elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées… Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie en Languedoc. Fondée en 804 par Guilhem, cousin de Charlemagne, valeureux guerrier venu se retirer du monde dans un lieu propice au recueillement, l’abbaye de Gellone demeure le symbole du premier art roman languedocien et devint très tôt une halte privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Par delà les siècles, que savons-nous de Guilhem, fondateur de l’Abbaye de Gellone en 804, auprès de laquelle est venu se blottir le village de Saint-Guilhem-le-Désert ?
Il a survécu dans nos mémoires, encore n’est ce qu’au travers de sa destinée religieuse et d’une abondante œuvre littéraire médiévale : la Geste de Guillaume d’Orange.
Mais qui se souvient encore de ce prince carolingien, cousin germain de Charlemagne, qui écrivit en son temps une page de notre Histoire.
En l’an 790, Guilhem, petit-fils de Charles Martel est nommé vice-roi d’Aquitaine auprès de Louis le Pieux qui n’est alors âgé que de douze ans. Ce sera le point de départ de la vie publique de Guilhem, qui consacrera les treize années suivantes à conforter les frontières du royaume de Charlemagne.Bien plus qu’un simple administrateur, Guilhem s’imposera comme l’un des plus valeureux guerriers de son temps.
La campagne militaire qu’il mena contre les Sarrasins aboutira en 803 à la prise de Barcelone et à la constitution de la « marche d’Espagne » ; elle allait le couronner de gloire. Son nom ne le prédestinait-il pas à un tel succès ?
En effet, Guilhem est la forme romane du nom franc Whilhelm, composé de Whil ( la volonté ) et de helm ( la tête casquée).
Quoiqu’il en soit, cet épisode s’inscrit comme le plus important de sa carrière militaire, il fut aussi le dernier car, à son issue, Guilhem choisira de déposer les armes.
C’est dans la solitude du val de Gellone, qu’il fonde en 804 le monastère Saint-Sauveur de Gellone. Guidé dans son cheminement par Saint-Benoît d’Aniane, fondateur en 782 d’un important monastère à Aniane et réformateur de la règle bénédictine (Concile d’Aix la Chapelle / 815).
L’Abbaye de Gellone
Inscrite au Patrimoine Mondial par l’U.N.E.S.C.O., au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France.
Joyau de l’art Roman, ce sanctuaire fondé au début du IX° siècle, est l’un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc, bénéficiant à travers les siècles du rayonnement de son Saint fondateur et de la présence en ses murs des trésors qu’il y abrita.
Guilhem, comte de Toulouse, plénipotentiaire de Charlemagne, qui a profondemment marqué l’histoire de la région, dota l’abbaye d’une partie de ses biens en 804. Héros éponyme de la commune, ce personnage, haut en couleur, s’est illustré, dans la guerre comme dans la paix, comme chef des armées en lutte contre les Sarrasins mais aussi pour l’intégration de la Septimanie au royaume Franc. Sa légende, magnifiée par les troubadours, a traversé les siècles par la geste de Guillaume d’Orange contribuant ainsi aux patrimoines culturels, artistiques et architecturaux de notre région.
L’histoire de l’Abbaye de Saint-Guilhem est complexe et mouvementée. Elle connut tout d’abord la splendeur du temps de sa fondation et un développement important que lui conféra une indépendance financière et hiérarchique par rapport à l’évéché de Lodève. Pendant cette période faste trois églises abbatiales furent construites. Il ne reste rien de la première église. La crypte de l’église actuelle expose quelques éléments architecturaux de la deuxième. C’est au XI ème siècle que furent construites des tribunes dans l’église afin de permettre aux moines d’assister aux offices. Au XIV ème siècle le cloître fut surélevé d’un étage.
Cependant cette prospérité n’allait pas durer et des temps économiques difficiles suivirent du fait des investissements nécessaires pour se protéger des grandes compagnies, du sac de l’abbaye lors des guerres de religion. La période mauriste permettra d’assurer une stabilité fragile à l’abbaye qui sera remise en cause par son rattachement à l’évêché de Lodève quelques années avant la révolution française.
A la révolution française, la population du village obtiendra que l’église abbatial devienne l’église paroissiale.
Le cloître de l’abbaye de Gellone
Bâtit le long du mur sud de l’église abbatiale, le cloître de l’abbaye s’apparente au cœur névralgique de la vie des moines. En effet, au sein d’un monastère, il faut distinguer l’église abbatiale (lieu de prière des moines) et le cloître (lieu de vie des moines). C’est donc en ce lieu que les moines disposaient de dortoirs, infirmeries, salle capitulaire, bibliothèque ou scriptorium, réfectoires et cuisines.
Les galeries nord et ouest du rez-de-chaussée étaient contemporaines à la construction de l’église abbatiale (XIème siècle). D’architecture simple, très dépouillée, elles étaient rythmées d’une succession d’arcatures géminées à colonnes centrales surmontées de chapiteaux en forme de pyramides renversées, séparées par des murs pleins telles qu’on peut les admirer aujourd’hui.
Débutée vraisemblablement dans le dernier quart du XIIème siècle sous l’abbatiat de Bernard de Mèze, c’est en 1205 qu’on finalisa la construction des galeries sud et est du rez-de-chaussée. Cet ensemble fut nommé « le nouveau cloître » dans un acte du cartulaire de Gellone , répondant ainsi à des nécessités d’ordre pratique et liturgique. Plus tard, la construction des galeries supérieures représentera un chantier long et coûteux qui ne prendra fin qu’au début du XIVème siècle.
A l’image de nombreux autres monastères languedociens, les guerres de religion portèrent de rudes coups aux décors du cloître. En effet, en 1568, alors que les bâtiments conventuels ont été désertés par les moines, les les protestants s’emparèrent de l’Abbaye, brisant le sarcophage de Guilhem et mutilant les sculptures du cloître. A la suite de cet événement, le bâtiment fut inoccupé pendant quarante ans. Des archives mentionnent en 1624 que « le cloître nécessite des réparations en plusieurs endroits et que le bâtiment du chapitre est rempli de ruines ». Ces réparations ne furent effectuées qu’en 1658 par la congrégation de Saint-Maur.
A la Révolution Française, l’église abbatiale devint la seule et unique église paroissiale du village et le cloître fut vendu parmi les biens nationaux. En premier lieu, on y installa une filature de coton et une tannerie. Les bâtiments et le terrain furent ensuite morcelés entre plusieurs propriétaires pour y construire leur maison. A ce moment, la plus grande partie du cloître fut acquise par un maçon qui exploitera les lieux comme carrière de pierres.
La crue du Verdus du 22 Septembre 1817 ruina totalement les bâtiments. Le lieu devint la cible privilégiée des propriétaires de la Vallée qui au hasard des travaux de restauration ou d’embellissement de leur maison, venaient se servir en pierre de taille et sculptures au cloître de Saint-Guilhem-le-Désert.
Amateur d’Art Roman, le juge de paix d’Aniane, Pierre-Yon Vernière était parvenu a récupérer quelques 148 pièces du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert et 2 du cloître de Saint-Michel-de-Cuxa, abbaye des Pyrénées-Orientales, qu’il avait entreposé dans son jardin. Après sa mort en 1875, ses enfants devinrent propriétaires de cette collection qui fut mise en vente en 1905.
Elle fut rachetée par un antiquaire de Carcassonne qui le vendit à son tour à un antiquaire parisien. C’est là que Georges Grey Barnard, sculpteur américain en séjour en France dans le but de faire l’acquisition de quelques modèles de sculpture romane, acheta les restes du cloître de l’Abbaye. Au cours de plusieurs séjours en Europe de 1907 à 1913, ce dernier allait racheter les cloîtres de Saint-Michel de Cuxa, là aussi chez des particuliers, et ceux de Trie-en-Bigorre et de Bonnefont-en-Comminges. Les pièces, furent transférées dans sa propriété de Fort-Washington Avenue à New-York.
En 1922, Georges Grey Barnard décida de vendre ses collections. Acquises en bloc par le Metropolitan Museum grâce à une généreuse donation de John D.Rockfeller, le bâtiment qui les abritaient pris le nom de « Musée des Cloîtres ».
Enfin en 1936, le cloître de Saint-Guilhem fut transféré à l’extrémité nord de Manhattan en compagnie des autres cloîtres de la collection Barnard. Ils furent reconstruits dans leur nouvelle et dernière demeure en tentant de restituer le plus fidèlement possible ces galeries, remplaçant parfois les pièces manquantes avec ce qu’on avait sous la main.
Il faudra attendre les années 1980 et les dernières ventes par des particuliers peu scrupuleux que le ministère de la culture parviendra à sauver et à placer au Musée Languedocien de Montpellier pour que les éléments du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert, exposés dans la salle du réfectoire des moines, soient définitivement protégée des convoitises et des réemplois hasardeux.
Ouvrage majeur du système défensif de Saint-Guilhem-le-Désert, la majestueuse Tour des Prisons s’élève au nord-est de la cité, au pied de la montagne qui porte les vestiges du « Château du Géant », édifié par les moines de l’abbaye de Gellone pour en surveiller les approches.
C’est une construction romane de plan carré, attribuable à la seconde moitié du XIIème siècle ou au début du XIIème siècle. Ses murs, hauts de 18 m., sont montés dans un appareil régulier de pierre froide et de tuf, dont l’épaisseur varie entre 0.60 et 0.99 m. Ils hébergent cinq salles successives de 3.50 m. de côté, que surmonte une terrasse crénelée.
La tour-beffroi était exclusivement réservée à l’observation et à la défense passive, laquelle est en majorité concentrée sur les 5ème et 6ème niveaux pour mieux surveiller le val de Gellone où s’étire la cité.
Plus tard, elle fut vouée à l’entreposage, et servit entre autre de grenier à sel.
Son remarquable état de conservation tient sans doute au fait que, lors des périodes troublées comme les conflits religieux du XVIème siècle, où l’abbaye fut pillée et saccagée par les Huguenots, aucune destruction ne semble avoir été commise sur les bâtiments.
Marbre de Carrare
Proviendrait des Alyscamps
380-390
Sarcophage de Concordius, premier évêque d'Arles à être enseveli aux Alyscamps.
Au centre de la cuve trône le Christ en train d'enseigner. A sa droite et à sa gauche, les Evangélistes, dont les noms figurent dans les rouleaux qu'ils tiennent, et les Apôtres, également représentés de part et d'autre de l'épitaphe de Concordius :
Integer Adqve Pivs Vita Et Corpore Pvrvs
Aeterno Hic Positvs Vivit Concordivs Aevo
Qvi Teneris Primvm Ministrvm Fvlsit In Annis
Post Etiam Lectv Scaelesti Lege Sacerdos
Trigenta Et Geminos Decim Vix Reddidit Annos
Hanc Cito Sideream Raptvm Omnipotentis In Avlam
Et Mater Blanda Et Frater Sine Fvnere Qvaervnt
Chaste et pieux, pur par sa vie comme par son corps
Concordius, déposé ici, est vivant pour l'éternité
Il a d'abord, dans ses jeunes années, soutenu le ministre de l'Eglise
Ensuite élu évêque par la loi céleste.
Une première édition réussie. Les triathlons de Saint-Malo
ont redonné le sourire aux triathlètes !
La première édition des Triathlons de Saint-Malo, le dimanche 13 juin, a enthousiasmé l’ensemble des compétiteurs et redonné du baume au cœur aux organisateurs et bénévoles.
400 participants gonflés à bloc sur le format S et 400 athlètes endurants sur le M, ont profité d’une magnifique journée et d’un site paradisiaque, avec comme départ la plage du Val à Rothéneuf, pour avaler les distances en nage, vélo et course à pied.
Une journée d’exception « Je suis très satisfait de cette première des Triathlons de Saint-Malo et heureux d’avoir
à mes côtés une équipe d’organisateurs et d’athlètes aussi impliqués et soudés », a confié en fin de journée Olivier Julienne, président du club de Triathlon de la Côte d’Emeraude et organisateur des Triathlons de Saint-Malo.
Et les retours positifs des triathlètes abondent sur les réseaux : « Parcours magnifique », « Merci vous avez assuré », « Retrouver la compétition fait un bien fou », « Un grand
merci aux organisateurs et aux bénévoles »,
« A l’année prochaine ! »
Les organisateurs ont tout donné Une équipe d’organisateurs acharnée depuis plusieurs mois et 130 bénévoles sur le pont pour la journée du dimanche 13 juin. Ils n’ont rien lâché,
n’ont pas compté leurs heures et se sont adaptés aux contraintes pour que le jour J, cette manifestation sportive soit proche de la perfection.
« C’était une belle vague de bonheur ce retour à la compétition, on retrouve le bel esprit du tri après cette année particulière », confie Françoise, bénévole et triathlète du TCE.
« Une première expérience dans le rôle d’arbitre, l’ensemble est très positif avec quelques points d’amélioration pour l’année prochaine », précise de son côté Florette, arbitre
et triathlète du TCE.
« Un grand merci à tous pour tous ces encouragements, un grand merci aux bénévoles présents sur le parcours, ce n’est pas toujours un poste facile, mais grâce à vous ces triathlons
étaient possibles », ajoute Baptiste, bénévole sur le format S et compétiteur sur le M. Enfin, Lionel, triathlète du TCE et responsable logistique sur les Triathlons de Saint-Malo a conclu lui aussi, par un message de remerciement. « Merci à tous les bénévoles pour une heure, une demi-journée,
la journée, aux barrières, au parc à vélo ou sur le parcours course à pied… Les triathlètes ont nagé dans une eau émeraude, nous portons bien notre nom sur nos maillots ! »
résultats :
Format S féminin : Maëla Moison, Pontivy Triathlon : 1h16’53’’. Julie Garai-Memery, Expatriés International Triathlon Club : 1h19’40’’. Louise Khamis, Triathlon Club Nantais : 1h22’12’’
Format S masculin : Luis SANTONS, Caen Triathlon : 1h04’40’’. Quentin MANCEL, Caen Triathlon : 1h05’36’’. Fabien SAMSON, Saint-Jean-de-Monts Triathlon : 1h06’20’’
Format M féminin : Anne-Sophie Pierre, Poissy
Triathlon : 2h14’34’’. Séverine Gaté, Rennes Triathlon : 2h25’40’’. Sarah Valette, Caen Triathlon : 2 h 29’38’’
Format M masculin : Yann Guyot, Saint-Grégoire
Triathlon : 1h56’25’’. Baptiste Veistroffer, Quimper
Triathlon : 1 h 58’00’’. François Houdré, VCC les
Pieux : 2h01’04’’
Le club de Triathlon de la Côte d’Émeraude relance une compétition en organisant
ses ‘Triathlons de Saint Malo’, formats S et M le 13 juin 2021
Les épreuves sont labellisées FFTRI – Mixité – Triathlon durable.
Près de 800 triathlètes sont attendus durant la journée.
Après un parcours natation devant la magnifique plage du Val de St Malo, les triathlètes rouleront de Rothéneuf à Saint-Coulomb pour la partie vélo. Ensuite les coureurs à pied profiteront d’un aller-retour vers la pointe de la Varde en zone Natura 2000.
Saint-Malo. Deux épreuves de triathlon, ce dimanche au départ de la plage du Val
Le Triathlon Côte d’Emeraude organisent la première édition des Triathlons de Saint-Malo, deux épreuves qui auront lieu dimanche 13 juin, dans le secteur de la plage du Val.
Deux formats de course
Deux formats de course sont au programme des Triathlons de Saint-Malo. Un sprint : 750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied. Un M ou distance olympique : 1 500 m, 40 km et 10 km en individuel ou en relais. La nage se fera plage du Val, le vélo du Val, en passant par Rothéneuf, Saint-Coulomb et Saint-Méloir, et la course à pied autour de la pointe de la Varde. Les concurrents du S feront une boucle dans chaque discipline, ceux du M deux boucles. Les départs seront donnés à 9 h pour le S, et 13 h pour le M. Le parc à vélo ouvrira une heure avant le début des épreuves. Le départ sera donné de la plage du Val, l’arrivée dans le parc du Nicet.
800 triathlètes
400 triathlètes seront au départ de chaque course, dont 20 équipes pour le relais sur le M. Des triathlètes venus de toute la Bretagne mais aussi d’un peu partout en France. La jauge a été limitée pour respecter le protocole Covid lié aux épreuves sportives.
Près de 200 bénévoles
Le TCE peut compter sur l’appui de près de 200 bénévoles, du club et des associations sportives du secteur, dont près de la moitié se chargeront de la sécurité sur le parcours vélo. Des motards seront également présents.
Des épreuves mais pas de festivités
En raison du contexte sanitaire, le Triathlon Côte d’Emeraude, club organisateur n’a pu mettre en place des festivités autour des épreuves. Les rassemblements autour de l’arrivée sont à éviter. Il n’y aura pas de remise des prix collective à l’arrivée. Les concurrents devront porter le masque jusqu’à l’arrivée et le remettre dès la fin de l’épreuve. Ce masque, le ravitaillement et les récompenses seront directement donnés dès la ligne franchie.
Circulation contrainte pendant les épreuves
Qui dit triathlon, dit vélo et utilisation des routes. La circulation sera contrainte dans certains secteurs, de 9 h à 10 h 30 pour l’épreuve du S et de 13 h à 15 h 30 pour l’épreuve du M. Sur la partie à sens unique, l’accès riverain pourra se faire uniquement dans le sens de la course. Sur la partie empruntée en aller-retour par les triathlètes (la Croix Blanche – Saint-Malo), l’accès riverain sera empêché durant les épreuves. Des déviations et des panneaux positionnés bien en amont indiqueront les itinéraires à prendre. Des arrêtés préfectoraux et municipaux ont été pris.
Les triathlons de Saint-Malo, dimanche 13 juin. Format S, départ à 9 h, format M, départ 13 h. Renseignements et briefing sur : nextrun.fr ou triathloncotedemeraude.com
Saint-Malo. Deux épreuves de triathlon, ce dimanche au départ de la plage du Val
Saint-Malo Triathlon
Les Triathlons de Saint-Malo : 800 triathlètes attendus ce week-end !
800 triathlètes sont attendus dimanche 13 juin pour les Triathlons de Saint-Malo. Deux formats (S et M) sont au programme.
Saint-Meloir, Saint-Coulomb et le quartier de Rothéneuf à Saint-Malo seront pris d’assaut ce dimanche 13 juin 2021. 800 triathlètes seront présents lors des Triathlons de Saint-Malo, organisés par le club de Triathlon de la Côte d’Emeraude (TCE).
Trois épreuves
Trois épreuves seront au programme : le format S en individuel (750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied) et le format M, le format olympique, (1 500 m de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied) en individuel ou en relais.
Décor de rêve
Durant la course, les triathlètes auront la chance de profiter de superbes paysages. Ils prendront le départ de la plage du Val à Saint-Malo et donneront ensuite quelques coups de pédales pour sortir de Rothéneuf en direction de Saint-Coulomb puis de Saint-Méloir. Ils termineront par la course à pied, avec notamment le tour de la pointe de la Varde avant de descendre jusqu’à la plage du Pont avec une vue sur le sillon et Intra-Muros. L’arche de l’arrivée sera installée au parc du Nicet.
Saint-Malo. Une première réussie pour les triathlons de Saint-Malo
La première édition des triathlons de Saint-Malo a eu lieu, ce dimanche 13 juin. Les deux formats de course ont réuni 800 athlètes dans des conditions météo parfaites.
Une mer d’huile, du soleil, pas de vent. Les quelque 800 participants aux triathlons de Saint-Malo ont pu goûter à la première compétition de Bretagne Nord de l’année dans des conditions parfaites.
La course à pied jusqu’à la pointe de la Varde
Les triathlètes ont nagé plage du Val, roulé sur les routes de Rothéneuf, Saint-Coulomb et Saint-Méloir et ont couru jusqu’à la pointe de la Varde pour une arrivée jugée dans le parc du Nicet.
L’épreuve S (750 m de vélo, 20 km de vélo et 5 km de course à pied) a lieu ce dimanche matin. Le M (1,5 km, 40 km et 10 km) a suivi dans l’après-midi. Une première édition réussie qui devrait en appeler d’autres.
Travaux d'élargissement du Pont Buchler dans le cadre de la prolongation du tram vers la Cloche d’Or à Luxembourg Ville.
Pays : Luxembourg🇱🇺
Ville : Luxembourg-Ville
Quartier : Gare
Adresse : pont Buchler
Fonction : Pont
Construction : 2019 → 2021
► Gros œuvre : Félix Giorgetti
Lundi 9 juin 2014 (Lundi de Pentecôte). Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault). Abbaye de Gellone (fondée en 804 par un aristocrate, Guilhem de Gellone). Eglise abbatiale. Transept.
Saint-Guilhem-le-Désert ou Sant Guilhèm dau Desèrt en languedocien est une commune située dans le département de l'Hérault en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, France.
Ses habitants sont appelés les Sauta Rocs.
La commune est située aux confins du Massif central, dans la moyenne vallée de l'Hérault, au nord du département du même nom.
Le territoire de la commune se trouve dans une zone intramontagnarde formée par le prolongement de la montagne de la Séranne et de la montagne de la Cellette à quelques kilomètres des Garrigues de la plaine du Languedoc. Il est arrosé par l'Hérault et par le Verdus.
Au cœur des Gorges de l’Hérault, dans le Val de Gellone, la cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert étire ses ruelles le long d’un écrin de verdure, en suivant l’ondulation du ruisseau Verdus et sous le soleil du Languedoc, depuis douze siècles. Si ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières, elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées… Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie en Languedoc. Fondée en 804 par Guilhem, cousin de Charlemagne, valeureux guerrier venu se retirer du monde dans un lieu propice au recueillement, l’abbaye de Gellone demeure le symbole du premier art roman languedocien et devint très tôt une halte privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Par delà les siècles, que savons-nous de Guilhem, fondateur de l’Abbaye de Gellone en 804, auprès de laquelle est venu se blottir le village de Saint-Guilhem-le-Désert ?
Il a survécu dans nos mémoires, encore n’est ce qu’au travers de sa destinée religieuse et d’une abondante œuvre littéraire médiévale : la Geste de Guillaume d’Orange.
Mais qui se souvient encore de ce prince carolingien, cousin germain de Charlemagne, qui écrivit en son temps une page de notre Histoire.
En l’an 790, Guilhem, petit-fils de Charles Martel est nommé vice-roi d’Aquitaine auprès de Louis le Pieux qui n’est alors âgé que de douze ans. Ce sera le point de départ de la vie publique de Guilhem, qui consacrera les treize années suivantes à conforter les frontières du royaume de Charlemagne.Bien plus qu’un simple administrateur, Guilhem s’imposera comme l’un des plus valeureux guerriers de son temps.
La campagne militaire qu’il mena contre les Sarrasins aboutira en 803 à la prise de Barcelone et à la constitution de la « marche d’Espagne » ; elle allait le couronner de gloire. Son nom ne le prédestinait-il pas à un tel succès ?
En effet, Guilhem est la forme romane du nom franc Whilhelm, composé de Whil ( la volonté ) et de helm ( la tête casquée).
Quoiqu’il en soit, cet épisode s’inscrit comme le plus important de sa carrière militaire, il fut aussi le dernier car, à son issue, Guilhem choisira de déposer les armes.
C’est dans la solitude du val de Gellone, qu’il fonde en 804 le monastère Saint-Sauveur de Gellone. Guidé dans son cheminement par Saint-Benoît d’Aniane, fondateur en 782 d’un important monastère à Aniane et réformateur de la règle bénédictine (Concile d’Aix la Chapelle / 815).
L’Abbaye de Gellone
Inscrite au Patrimoine Mondial par l’U.N.E.S.C.O., au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France.
Joyau de l’art Roman, ce sanctuaire fondé au début du IX° siècle, est l’un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc, bénéficiant à travers les siècles du rayonnement de son Saint fondateur et de la présence en ses murs des trésors qu’il y abrita.
Guilhem, comte de Toulouse, plénipotentiaire de Charlemagne, qui a profondemment marqué l’histoire de la région, dota l’abbaye d’une partie de ses biens en 804. Héros éponyme de la commune, ce personnage, haut en couleur, s’est illustré, dans la guerre comme dans la paix, comme chef des armées en lutte contre les Sarrasins mais aussi pour l’intégration de la Septimanie au royaume Franc. Sa légende, magnifiée par les troubadours, a traversé les siècles par la geste de Guillaume d’Orange contribuant ainsi aux patrimoines culturels, artistiques et architecturaux de notre région.
L’histoire de l’Abbaye de Saint-Guilhem est complexe et mouvementée. Elle connut tout d’abord la splendeur du temps de sa fondation et un développement important que lui conféra une indépendance financière et hiérarchique par rapport à l’évéché de Lodève. Pendant cette période faste trois églises abbatiales furent construites. Il ne reste rien de la première église. La crypte de l’église actuelle expose quelques éléments architecturaux de la deuxième. C’est au XI ème siècle que furent construites des tribunes dans l’église afin de permettre aux moines d’assister aux offices. Au XIV ème siècle le cloître fut surélevé d’un étage.
Cependant cette prospérité n’allait pas durer et des temps économiques difficiles suivirent du fait des investissements nécessaires pour se protéger des grandes compagnies, du sac de l’abbaye lors des guerres de religion. La période mauriste permettra d’assurer une stabilité fragile à l’abbaye qui sera remise en cause par son rattachement à l’évêché de Lodève quelques années avant la révolution française.
A la révolution française, la population du village obtiendra que l’église abbatial devienne l’église paroissiale.
Le cloître de l’abbaye de Gellone
Bâtit le long du mur sud de l’église abbatiale, le cloître de l’abbaye s’apparente au cœur névralgique de la vie des moines. En effet, au sein d’un monastère, il faut distinguer l’église abbatiale (lieu de prière des moines) et le cloître (lieu de vie des moines). C’est donc en ce lieu que les moines disposaient de dortoirs, infirmeries, salle capitulaire, bibliothèque ou scriptorium, réfectoires et cuisines.
Les galeries nord et ouest du rez-de-chaussée étaient contemporaines à la construction de l’église abbatiale (XIème siècle). D’architecture simple, très dépouillée, elles étaient rythmées d’une succession d’arcatures géminées à colonnes centrales surmontées de chapiteaux en forme de pyramides renversées, séparées par des murs pleins telles qu’on peut les admirer aujourd’hui.
Débutée vraisemblablement dans le dernier quart du XIIème siècle sous l’abbatiat de Bernard de Mèze, c’est en 1205 qu’on finalisa la construction des galeries sud et est du rez-de-chaussée. Cet ensemble fut nommé « le nouveau cloître » dans un acte du cartulaire de Gellone , répondant ainsi à des nécessités d’ordre pratique et liturgique. Plus tard, la construction des galeries supérieures représentera un chantier long et coûteux qui ne prendra fin qu’au début du XIVème siècle.
A l’image de nombreux autres monastères languedociens, les guerres de religion portèrent de rudes coups aux décors du cloître. En effet, en 1568, alors que les bâtiments conventuels ont été désertés par les moines, les les protestants s’emparèrent de l’Abbaye, brisant le sarcophage de Guilhem et mutilant les sculptures du cloître. A la suite de cet événement, le bâtiment fut inoccupé pendant quarante ans. Des archives mentionnent en 1624 que « le cloître nécessite des réparations en plusieurs endroits et que le bâtiment du chapitre est rempli de ruines ». Ces réparations ne furent effectuées qu’en 1658 par la congrégation de Saint-Maur.
A la Révolution Française, l’église abbatiale devint la seule et unique église paroissiale du village et le cloître fut vendu parmi les biens nationaux. En premier lieu, on y installa une filature de coton et une tannerie. Les bâtiments et le terrain furent ensuite morcelés entre plusieurs propriétaires pour y construire leur maison. A ce moment, la plus grande partie du cloître fut acquise par un maçon qui exploitera les lieux comme carrière de pierres.
La crue du Verdus du 22 Septembre 1817 ruina totalement les bâtiments. Le lieu devint la cible privilégiée des propriétaires de la Vallée qui au hasard des travaux de restauration ou d’embellissement de leur maison, venaient se servir en pierre de taille et sculptures au cloître de Saint-Guilhem-le-Désert.
Amateur d’Art Roman, le juge de paix d’Aniane, Pierre-Yon Vernière était parvenu a récupérer quelques 148 pièces du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert et 2 du cloître de Saint-Michel-de-Cuxa, abbaye des Pyrénées-Orientales, qu’il avait entreposé dans son jardin. Après sa mort en 1875, ses enfants devinrent propriétaires de cette collection qui fut mise en vente en 1905.
Elle fut rachetée par un antiquaire de Carcassonne qui le vendit à son tour à un antiquaire parisien. C’est là que Georges Grey Barnard, sculpteur américain en séjour en France dans le but de faire l’acquisition de quelques modèles de sculpture romane, acheta les restes du cloître de l’Abbaye. Au cours de plusieurs séjours en Europe de 1907 à 1913, ce dernier allait racheter les cloîtres de Saint-Michel de Cuxa, là aussi chez des particuliers, et ceux de Trie-en-Bigorre et de Bonnefont-en-Comminges. Les pièces, furent transférées dans sa propriété de Fort-Washington Avenue à New-York.
En 1922, Georges Grey Barnard décida de vendre ses collections. Acquises en bloc par le Metropolitan Museum grâce à une généreuse donation de John D.Rockfeller, le bâtiment qui les abritaient pris le nom de « Musée des Cloîtres ».
Enfin en 1936, le cloître de Saint-Guilhem fut transféré à l’extrémité nord de Manhattan en compagnie des autres cloîtres de la collection Barnard. Ils furent reconstruits dans leur nouvelle et dernière demeure en tentant de restituer le plus fidèlement possible ces galeries, remplaçant parfois les pièces manquantes avec ce qu’on avait sous la main.
Il faudra attendre les années 1980 et les dernières ventes par des particuliers peu scrupuleux que le ministère de la culture parviendra à sauver et à placer au Musée Languedocien de Montpellier pour que les éléments du cloître de Saint-Guilhem-le-Désert, exposés dans la salle du réfectoire des moines, soient définitivement protégée des convoitises et des réemplois hasardeux.
Ouvrage majeur du système défensif de Saint-Guilhem-le-Désert, la majestueuse Tour des Prisons s’élève au nord-est de la cité, au pied de la montagne qui porte les vestiges du « Château du Géant », édifié par les moines de l’abbaye de Gellone pour en surveiller les approches.
C’est une construction romane de plan carré, attribuable à la seconde moitié du XIIème siècle ou au début du XIIème siècle. Ses murs, hauts de 18 m., sont montés dans un appareil régulier de pierre froide et de tuf, dont l’épaisseur varie entre 0.60 et 0.99 m. Ils hébergent cinq salles successives de 3.50 m. de côté, que surmonte une terrasse crénelée.
La tour-beffroi était exclusivement réservée à l’observation et à la défense passive, laquelle est en majorité concentrée sur les 5ème et 6ème niveaux pour mieux surveiller le val de Gellone où s’étire la cité.
Plus tard, elle fut vouée à l’entreposage, et servit entre autre de grenier à sel.
Son remarquable état de conservation tient sans doute au fait que, lors des périodes troublées comme les conflits religieux du XVIème siècle, où l’abbaye fut pillée et saccagée par les Huguenots, aucune destruction ne semble avoir été commise sur les bâtiments.
In a papal bull issued by Pope Alexander III in 1163 this small church is mentioned as part of the priory "Saint-Denis" in Vaux (sur Vienne), about 10 kms west).
The church, dedicated to Sulpice le Pieux, was erected end of the 11th century in a primitive Romanesque style, not at all influenced by the more elegant "style saintonge".
Along the western facade runs a gallery, what is rather unique. It is lined with stone benches and probably was the meeting place for the villagers over centuries. The church got remodeled during the 17th century, when it got enlarged and a chapel was added. During the French Revolution the church got damaged. The crumbling apse got demolished and rebuilt during a disputed restauration end of the 19th century.
Standing in the nave of Saint-Sulpice, facing east to the choir. The church is small, but has about 20 carved capitals.