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Lundi 31 août 2015. "Ride the Duck" North Christopher Columbus Blvd, pont Benjamin Franklin sur lequel passent voitures et trains. une des piles du pont avec le blason de la ville de Philadelphie.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Lundi 31 août 2015. Independence National Historical Park. Nous traversons Market St pour rejoindre Liberty Bell. Market St. Un véhicule amphibie "Ride the Duck" qui fait visiter la ville aux touristes. Nous l'emprunterons un peu plus tard.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Jeudi 10 septembre 2015. Intersection King Str/Bay Str. Le bâtiment gris Bank of Nova Scotia Building, 1951, 27 étages, 115m.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Jeudi 10 septembre 2015. Union Station, construite entre 1913 et 1927.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. Face à Union Station, le Fairmont Royal York Hotel, sur Front Street West. Inauguré le 11 juin 1929. 28 étages (fut le plus haut bâtiment de l'empire britannique pendant 1 an)

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

 

Jeudi 10 septembre 2015. Le batiment gris est la Bank of Nova Scotia Building (Banque de Nouvelle Ecosse), à l'angle de King Street West et Bay Street. Achevé en 1951, 27 étages, 115m. Derrière, Scotia Plaza, 40 King Str West, 1988, 68 étages, 275m.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. Front Street West, face à Union Station, Royal Bank of Canada Plaza.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

وراعي الشاه يحمي الدئب عنها فكيف إدا الرعاه لها دئاب

 

Par solidarité et sympathie avec le peuple libyen. Tenez bon, mes frères, sœurs, pères, mères, j'espère que la victoire n'est pas loin.

J'ai entendu que ce soir le dictateur va attaquer "sa" population. que dieu vous protège

 

In solidarity and sympathy with the Libyan people. Do not give in, my brothers, sisters, fathers, mothers, I hope that victory is not far.

I heard tonight that dictator will attack "his" people. May God protect you

 

inspiré de l'affiche du film "Le discours d'un roi", malheureusement dans celle-ci c'est le dictateur qui n'arrete pas de faire des discours...et de tuer "son" peuple, dans le silence absolu des pays arabes "frères" quelle honte

 

inspired by the movie poster of "The King's speech". Unfortunately it is the dictator who keeps making speeches ... and kill "his" people, in the silence of Arab 'brothers' what a shame

 

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

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Le Salon Hajj Expo :

 

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Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

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Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

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Lundi 31 août 2015. "Ride the Duck" depuis Arch St,, la 16e rue Nord. Le Penn Center Suburban Station est un gratte-ciel de 101 mètres de hauteur construit de 1924 à 1929. Il est construit au-dessus d'une gare art déco ouverte en 1930.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

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L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

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Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Domenico Fetti (1588/90-1624), actif à Venise et Mantoue

Le Pierre repentant, autour de 1613

Quand Pierre fut demandé par le Sanhédrin si il était l'un des disciples du Christ, il nia trois fois. Cette trahison avait déjà été prophétisé du Christ. Comme le coq, comme prévu littéralement, chanta pour la troisième fois, Pierre se souvint de la parole du Christ», et il sortit et pleura amèrement."

La peinture de la Contre-Réforme représenta ce moment de tristesse et de la repentance volontiers comme un tableau de dévotion. Cet oeuvre de jeunesse de Fetti - paraissant à Rome ou à Mantoue - est complètement sous l'influence de Rubens.

 

Le Sanhédrin est l'assemblée législative traditionnelle du peuple juif ainsi que son tribunal suprême qui siège normalement à Jérusalem

Sanhedrin: Der Sanhedrin oder Hohe Rat war lange Zeit die oberste jüdische religiöse und politische Instanz und gleichzeitig das oberste Gericht (Linguee).

 

Als Petrus vom Hohen Rat gefragt wurde, ob er zu den Jüngern Christi gehöre, bestritt er dies dreimal. Dieser Verrat war ihm zuvor von Christus prophezeit worden. Als der Hahn, wie wörtlich vorhergesagt, zum dritten Mal krähte, erinnerte sich Petrus an die Worte Christi "und er ging hinaus und weinte bitterlich".

Die Malerei der Gegenreformation stellte diesen Moment der Reue und Buße gerne als Andachtsbild dar. Dieses Frühwerk Fettis - in Rom oder Mantua entstanden - steht ganz unter dem Einfluss von Rubens.

 

Austria Kunsthistorisches Museum

Federal Museum

Logo KHM

Regulatory authority (ies)/organs to the Federal Ministry for Education, Science and Culture

Founded 17 October 1891

Headquartered Castle Ring (Burgring), Vienna 1, Austria

Management Sabine Haag

www.khm.at website

Main building of the Kunsthistorisches Museum at Maria-Theresa-Square

The Kunsthistorisches Museum (KHM abbreviated) is an art museum in Vienna. It is one of the largest and most important museums in the world. It was opened in 1891 and 2012 visited of 1.351.940 million people.

The museum

The Kunsthistorisches Museum is with its opposite sister building, the Natural History Museum (Naturhistorisches Museum), the most important historicist large buildings of the Ringstrasse time. Together they stand around the Maria Theresa square, on which also the Maria Theresa monument stands. This course spans the former glacis between today's ring road and 2-line, and is forming a historical landmark that also belongs to World Heritage Site Historic Centre of Vienna.

History

Archduke Leopold Wilhelm in his Gallery

The Museum came from the collections of the Habsburgs, especially from the portrait and armor collections of Ferdinand of Tyrol, the collection of Emperor Rudolf II (most of which, however scattered) and the art collection of Archduke Leopold Wilhelm into existence. Already In 1833 asked Joseph Arneth, curator (and later director) of the Imperial Coins and Antiquities Cabinet, bringing together all the imperial collections in a single building .

Architectural History

The contract to build the museum in the city had been given in 1858 by Emperor Franz Joseph. Subsequently, many designs were submitted for the ring road zone. Plans by August Sicard von Sicardsburg and Eduard van der Null planned to build two museum buildings in the immediate aftermath of the Imperial Palace on the left and right of the Heroes' Square (Heldenplatz). The architect Ludwig Förster planned museum buildings between the Schwarzenberg Square and the City Park, Martin Ritter von Kink favored buildings at the corner Währingerstraße/ Scots ring (Schottenring), Peter Joseph, the area Bellariastraße, Moritz von Loehr the south side of the opera ring, and Ludwig Zettl the southeast side of the grain market (Getreidemarkt).

From 1867, a competition was announced for the museums, and thereby set their current position - at the request of the Emperor, the museum should not be too close to the Imperial Palace, but arise beyond the ring road. The architect Carl von Hasenauer participated in this competition and was able the at that time in Zürich operating Gottfried Semper to encourage to work together. The two museum buildings should be built here in the sense of the style of the Italian Renaissance. The plans got the benevolence of the imperial family. In April 1869, there was an audience with of Joseph Semper at the Emperor Franz Joseph and an oral contract was concluded, in July 1870 was issued the written order to Semper and Hasenauer.

Crucial for the success of Semper and Hasenauer against the projects of other architects were among others Semper's vision of a large building complex called "Imperial Forum", in which the museums would have been a part of. Not least by the death of Semper in 1879 came the Imperial Forum not as planned for execution, the two museums were built, however.

Construction of the two museums began without ceremony on 27 November 1871 instead. Semper moved to Vienna in the sequence. From the beginning, there were considerable personal differences between him and Hasenauer, who finally in 1877 took over sole construction management. 1874, the scaffolds were placed up to the attic and the first floor completed, built in 1878, the first windows installed in 1879, the Attica and the balustrade from 1880 to 1881 and built the dome and the Tabernacle. The dome is topped with a bronze statue of Pallas Athena by Johannes Benk.

The lighting and air conditioning concept with double glazing of the ceilings made ​​the renunciation of artificial light (especially at that time, as gas light) possible, but this resulted due to seasonal variations depending on daylight to different opening times .

Kuppelhalle

Entrance (by clicking the link at the end of the side you can see all the pictures here indicated!)

Grand staircase

Hall

Empire

The Kunsthistorisches Museum was on 17 October 1891 officially opened by Emperor Franz Joseph I. Since 22 October 1891 , the museum is accessible to the public. Two years earlier, on 3 November 1889, the collection of arms, Arms and Armour today, had their doors open. On 1 January 1890 the library service resumed its operations. The merger and listing of other collections of the Highest Imperial Family from the Upper and Lower Belvedere, the Hofburg Palace and Ambras in Tyrol will need another two years.

189, the farm museum was organized in seven collections with three directorates:

Directorate of coins, medals and antiquities collection

The Egyptian Collection

The Antique Collection

The coins and medals collection

Management of the collection of weapons, art and industrial objects

Weapons collection

Collection of industrial art objects

Directorate of Art Gallery and Restaurieranstalt (Restoration Office)

Collection of watercolors, drawings, sketches, etc.

Restoration Office

Library

Very soon the room the Court Museum (Hofmuseum) for the imperial collections was offering became too narrow. To provide temporary help, an exhibition of ancient artifacts from Ephesus in the Theseus Temple was designed. However, additional space had to be rented in the Lower Belvedere.

1914, after the assassination of Franz Ferdinand, heir to the throne, his " Estonian Forensic Collection " passed to the administration of the Court Museum. This collection, which emerged from the art collection of the house of d' Este and world travel collection of Franz Ferdinand, was placed in the New Imperial Palace since 1908. For these stocks, the present collection of old musical instruments and the Museum of Ethnology emerged.

The First World War went by, apart from the oppressive economic situation without loss. The farm museum remained during the five years of war regularly open to the public.

Until 1919 the K.K. Art Historical Court Museum was under the authority of the Oberstkämmereramt (head chamberlain office) and belonged to the House of Habsburg-Lorraine. The officials and employees were part of the royal household.

First Republic

The transition from monarchy to republic, in the museum took place in complete tranquility. On 19 November 1918 the two imperial museums on Maria Theresa Square were placed under the state protection of the young Republic of German Austria. Threatening to the stocks of the museum were the claims raised in the following weeks and months of the "successor states" of the monarchy as well as Italy and Belgium on Austrian art collection. In fact, it came on 12th February 1919 to the violent removal of 62 paintings by armed Italian units. This "art theft" left a long time trauma among curators and art historians.

It was not until the Treaty of Saint-Germain of 10 September 1919, providing in Article 195 and 196 the settlement of rights in the cultural field by negotiations. The claims of Belgium, Czechoslovakia, and Italy again could mostly being averted in this way. Only Hungary, which presented the greatest demands by far, was met by more than ten years of negotiation in 147 cases.

On 3 April 1919 was the expropriation of the House of Habsburg-Lorraine by law and the acquisition of its property, including the "Collections of the Imperial House" , by the Republic. Of 18 June 1920 the then provisional administration of the former imperial museums and collections of Este and the secular and clergy treasury passed to the State Office of Internal Affairs and Education, since 10 November 1920, the Federal Ministry of the Interior and Education. A few days later it was renamed the Art History Court Museum in the "Kunsthistorisches Museum, Vienna State", 1921 "Kunsthistorisches Museum" . Of 1st January 1921 the employees of the museum staff passed to the state of the Republic.

Through the acquisition of the former imperial collections owned by the state, the museum found itself in a complete new situation. In order to meet the changed circumstances in the museum area, designed Hans Tietze in 1919 the "Vienna Museum program". It provided a close cooperation between the individual museums to focus at different houses on main collections. So dominated exchange, sales and equalizing the acquisition policy in the interwar period. Thus resulting until today still valid collection trends. Also pointing the way was the relocation of the weapons collection from 1934 in its present premises in the New Castle, where since 1916 the collection of ancient musical instruments was placed.

With the change of the imperial collections in the ownership of the Republic the reorganization of the internal organization went hand in hand, too. Thus the museum was divided in 1919 into the

Egyptian and Near Eastern Collection (with the Oriental coins)

Collection of Classical Antiquities

Collection of ancient coins

Collection of modern coins and medals

Weapons collection

Collection of sculptures and crafts with the Collection of Ancient Musical Instruments

Picture Gallery

The Museum 1938-1945

Count Philipp Ludwig Wenzel Sinzendorf according to Rigaud. Clarisse 1948 by Baroness de Rothschildt "dedicated" to the memory of Baron Alphonse de Rothschildt; restituted to the Rothschilds in 1999, and in 1999 donated by Bettina Looram Rothschild, the last Austrian heiress.

With the "Anschluss" of Austria to the German Reich all Jewish art collections such as the Rothschilds were forcibly "Aryanised". Collections were either "paid" or simply distributed by the Gestapo at the museums. This resulted in a significant increase in stocks. But the KHM was not the only museum that benefited from the linearization. Systematically looted Jewish property was sold to museums, collections or in pawnshops throughout the empire.

After the war, the museum struggled to reimburse the "Aryanised" art to the owners or their heirs. They forced the Rothschild family to leave the most important part of their own collection to the museum and called this "dedications", or "donations". As a reason, was the export law stated, which does not allow owners to perform certain works of art out of the country. Similar methods were used with other former owners. Only on the basis of international diplomatic and media pressure, to a large extent from the United States, the Austrian government decided to make a change in the law (Art Restitution Act of 1998, the so-called Lex Rothschild). The art objects were the Rothschild family refunded only in the 1990s.

The Kunsthistorisches Museum operates on the basis of the federal law on the restitution of art objects from the 4th December 1998 (Federal Law Gazette I, 181 /1998) extensive provenance research. Even before this decree was carried out in-house provenance research at the initiative of the then archive director Herbert Haupt. This was submitted in 1998 by him in collaboration with Lydia Grobl a comprehensive presentation of the facts about the changes in the inventory levels of the Kunsthistorisches Museum during the Nazi era and in the years leading up to the State Treaty of 1955, an important basis for further research provenance.

The two historians Susanne Hehenberger and Monika Löscher are since 1st April 2009 as provenance researchers at the Kunsthistorisches Museum on behalf of the Commission for Provenance Research operating and they deal with the investigation period from 1933 to the recent past.

The museum today

Today the museum is as a federal museum, with 1st January 1999 released to the full legal capacity - it was thus the first of the state museums of Austria, implementing the far-reaching self-financing. It is by far the most visited museum in Austria with 1.3 million visitors (2007).

The Kunsthistorisches Museum is under the name Kunsthistorisches Museum and Museum of Ethnology and the Austrian Theatre Museum with company number 182081t since 11 June 1999 as a research institution under public law of the Federal virtue of the Federal Museums Act, Federal Law Gazette I/115/1998 and the Museum of Procedure of the Kunsthistorisches Museum and Museum of Ethnology and the Austrian Theatre Museum, 3 January 2001, BGBl II 2/ 2001, in force since 1 January 2001, registered.

In fiscal 2008, the turnover was 37.185 million EUR and total assets amounted to EUR 22.204 million. In 2008 an average of 410 workers were employed.

Management

1919-1923: Gustav Glück as the first chairman of the College of science officials

1924-1933: Hermann Julius Hermann 1924-1925 as the first chairman of the College of the scientific officers in 1925 as first director

1933: Arpad Weixlgärtner first director

1934-1938: Alfred Stix first director

1938-1945: Fritz Dworschak 1938 as acting head, from 1938 as a chief in 1941 as first director

1945-1949: August von Loehr 1945-1948 as executive director of the State Art Collections in 1949 as general director of the historical collections of the Federation

1945-1949: Alfred Stix 1945-1948 as executive director of the State Art Collections in 1949 as general director of art historical collections of the Federation

1949-1950: Hans Demel as administrative director

1950: Karl Wisoko-Meytsky as general director of art and historical collections of the Federation

1951-1952: Fritz Eichler as administrative director

1953-1954: Ernst H. Buschbeck as administrative director

1955-1966: Vincent Oberhammer 1955-1959 as administrative director, from 1959 as first director

1967: Edward Holzmair as managing director

1968-1972: Erwin Auer first director

1973-1981: Friderike Klauner first director

1982-1990: Hermann Fillitz first director

1990: George Kugler as interim first director

1990-2008: Wilfried Seipel as general director

Since 2009: Sabine Haag as general director

Collections

To the Kunsthistorisches Museum are also belonging the collections of the New Castle, the Austrian Theatre Museum in Palais Lobkowitz, the Museum of Ethnology and the Wagenburg (wagon fortress) in an outbuilding of Schönbrunn Palace. A branch office is also Ambras in Innsbruck.

Kunsthistorisches Museum (main building)

Picture Gallery

Egyptian and Near Eastern Collection

Collection of Classical Antiquities

Vienna Chamber of Art

Numismatic Collection

Library

New Castle

Ephesus Museum

Collection of Ancient Musical Instruments

Arms and Armour

Archive

Hofburg

The imperial crown in the Treasury

Imperial Treasury of Vienna

Insignia of the Austrian Hereditary Homage

Insignia of imperial Austria

Insignia of the Holy Roman Empire

Burgundian Inheritance and the Order of the Golden Fleece

Habsburg-Lorraine Household Treasure

Ecclesiastical Treasury

Schönbrunn Palace

Imperial Carriage Museum Vienna

Armory in Ambras Castle

Ambras Castle

Collections of Ambras Castle

Major exhibits

Among the most important exhibits of the Art Gallery rank inter alia:

Jan van Eyck: Cardinal Niccolò Albergati, 1438

Martin Schongauer: Holy Family, 1475-80

Albrecht Dürer : Trinity Altar, 1509-16

Portrait Johann Kleeberger, 1526

Parmigianino: Self Portrait in Convex Mirror, 1523/24

Giuseppe Arcimboldo: Summer 1563

Michelangelo Merisi da Caravaggio: Madonna of the Rosary 1606/ 07

Caravaggio: Madonna of the Rosary (1606-1607)

Titian: Nymph and Shepherd to 1570-75

Portrait of Jacopo de Strada, 1567/68

Raffaello Santi: Madonna of the Meadow, 1505 /06

Lorenzo Lotto: Portrait of a young man against white curtain, 1508

Peter Paul Rubens: The altar of St. Ildefonso, 1630-32

The Little Fur, about 1638

Jan Vermeer: The Art of Painting, 1665/66

Pieter Bruegel the Elder: Fight between Carnival and Lent, 1559

Kids, 1560

Tower of Babel, 1563

Christ Carrying the Cross, 1564

Gloomy Day (Early Spring), 1565

Return of the Herd (Autumn), 1565

Hunters in the Snow (Winter) 1565

Bauer and bird thief, 1568

Peasant Wedding, 1568/69

Peasant Dance, 1568/69

Paul's conversion (Conversion of St Paul), 1567

Cabinet of Curiosities:

Saliera from Benvenuto Cellini 1539-1543

Egyptian-Oriental Collection:

Mastaba of Ka Ni Nisut

Collection of Classical Antiquities:

Gemma Augustea

Treasure of Nagyszentmiklós

Gallery: Major exhibits

de.wikipedia.org/wiki/Kunsthistorisches_Museum

Olbia de Provence de l’époque grecque à l’époque romaine

 

J’utilise une abondante documentation CNRS tirée de l’ouvrage fondamental “Olbia de Provence à l’époque romaine”, sous la direction de Michel Bats, Études massaliètes n°9 (476 pages), ainsi que les remarquables aquarelles d’illustration (reconstruction à partir des données scientifiques), la plupart signées J.M-Gassend (CNRS), disposées sur le site et qui ont été présentées dans un Carnet de visite (Ville d'Hyères, musée et communication). Le second tome de Michel Bats, “Olbia de Provence à l’époque grecque”, est annoncé. Les fouilles "de dégagement" menées par Coupry antérieurement (au milieu du XXe siècle) ont "dégagé" le plan de la ville, mais malheureusement détruit toute possibilité de connaître la vie des habitants dans les parties ainsi "dégagées".

 

Vers -600, Massalia est fondée par des colons Grecs venus de Phocée (près d’Izmir, actuelle Smyrne, Asie Mineure, en Turquie). Les premières traces d’habitat grec, à Marseille, sur la butte Saint-Laurent, reposent sur un sol vierge, la région est alors peuplée d’autochtones, les Ségobridges. Ceux- ci entretiendront des rapports plus ou moins conflictuels avec les colonisateurs. Ces Phocéens contrôlent le commerce maritime en Méditerranée, au moyen d’une série de colonies qu’ils implantent après Massalia : Agathe Tychè (Agde), Olbia (Hyères), Antipolis (Antibes), Nikaïa (Nice), Alalia (Aléria), jusqu’en Espagne avec Emporion (Empúries). Les grecs vont chercher en Espagne or, argent, cuivre et étain. Les Phocéens sont en concurrence, en Méditerranée, avec les Phéniciens (Liban), les Étrusques et les Carthaginois.

 

Vers -325, la grande ville grecque de Massalia (Marseille) envoie des Massaliotes fonder à Olbia une colonisation fortifiée offrant un relais et un abri aux navires de commerce, qui subissent la piraterie des Ligures (côte italienne autour de Gènes) et des Carthaginois. L’établissement, pour une population de 700 à 800 habitants à cette époque, suit un plan strict qui divise l’espace en îlots égaux, destinés à un peuplement populaire, sous l'égide directe de la cité de Massalia. Le mur d’enceinte est large de plus de 3,40m à la base, il est constitué de deux murs accolés (technique inconnue en Grèce), il est probablement haut de 7m (photos 1_10 et 1_11), partie haute en briques de terre crue (photo 1_12). L’enceinte, carrée, s’ouvre sur la Grande porte, et la Grande rue est-ouest mène en montant au secteur du Puits central, puis au sanctuaire grec d’Artémis, protectrice de Massalia (tout au fond contre le rempart). Le second axe principal, nord- sud, passant par le Puits central, monte au sanctuaire d’Aphrodite, et, par la suite, aux Thermes du nord (construits sous influence romaine, au début du 1er siècle, à usage local). Ces axes déterminent ainsi quatre groupes de dix îlots identiques (photo 1_09), à l’exception d’une partie des îlots côté mer plus courts, les récentes fouilles ayant montré que le mur d’enceinte comporte un renfoncement (photos 1_06 et 1_09a). Chaque îlot est découpé, dans sa longueur, en trois logements égaux de 120m2 (deux logements pour les quelques îlots courts). Y vivent des colons, pêcheurs et agriculteurs (7 en moyenne, occasionnellement soldats quand il le faut), dont probablement 30% d'esclaves que les fouilles ne permettent pas de différencier. Les maisons sont de plain-pied, avec un toit plat en tiges de roseaux recouvertes d’un enduit de terre (photo 4_06).

 

En -49, César prend Marseille aux Grecs et toute la région se romanise. La population d'Olbia chute à 200 ou 300 habitants (départs ou expulsions?), on rase tout, on remblaie et on reconstruit, sur le même plan, une ville qui change de statut : d'une cité de résidents colons on passe à une ville de services tournée vers une clientèle extérieure. Les îlots inhabités sont remblayée et laissés en espaces libres. De nombreuses boutiques s'installent sur la rue principale, qui devient un axe commerçant. Les maisons ont parfois un étage, avec escalier d’accès (photos 4_07 à 4_09), les toits ont une charpente à faîtière centrale (photos 3_15 et 3_17), ils sont recouverts de tuiles. Après destruction du rempart sud (probablement par la mer), de très grands thermes (plus de 1000m2, photo 1_06, contre 170m2 pour les Thermes du Nord) sont construits. Les eaux thermales proviennent de San Salvadour, proche (restes d'aqueduc au départ et à l'arrivée, aujourd’hui perdus). Une jetée (traces en mer, photo 1_03) permet l’installation d’un port assez important équipé d’un quai maçonné. En contrebas de la route, on aperçoit ces fouilles récentes des Thermes du sud, aujourd’hui recouvertes (photos 1_05, bâches de protection). L’activité reste intense dans la première moitié du Ier siècle, elle diminue vers +100, le déclin prononcé débute vers +300. Située en dehors des grands itinéraires routiers, la cité se dépeuple, jusqu’à l’abandon d’Olbia vers +600.

 

Le port sert à l'exportation des produits locaux : produits agricoles, plusieurs domaines viticoles à La Crau, Cuers, Hyères, un potier d'amphores vinaires à La Crau, plusieurs domaines de production d'huile d'olive à Costebelle, aux Borels, à La Garde, à La Londe. Olbia sert aussi de marché pour la vente des importations : vins d'Italie, de Crète, de Cnide (Turquie au nord de Rhodes), de Tarasconnaise, de Bétique (sud Espagne), sauces et salaisons de poissons de Bétique et de Maurétanie Tingitane (Maroc vers Espagne), huile de Bétique et d'Afrique, vaisselle d'Italie et de Gaule (La Graufesenque, vers Millau), briques et tuiles d'Italie et de Narbonaise, marbres, porphyre etc.

 

Au début de l’époque romaine, l’archéologie le montre, l’économie se caractérise par une importation très massive de vins italiens en terre gauloise, alors qu’à l’époque tardive ce sont les vins gaulois que l’on importe très massivement en Italie. Croissance de l’économie romaine dans un premier temps, décroissance ensuite : la croissance de la taille des os s’est révélée être un traceur archéologique de la croissance économique (les personnes se nourrissant mieux grandissent). On sait aussi qu’en terre gauloise on exporte massivement des esclaves vers l’Italie, mais, contrairement à celui du vin dont on a les amphores, ce commerce n’a pas laissé de traces.

 

L’épave de la Madrague de Giens (milieu du 1er siècle), est construite sur bordées, proue concave et poupe convexe, longue de 35m retrouvés soit 40m probablement en tout, large de 9m, à 2 mâts, de formes élancé à l’arrière et plus pleines à l’avant, au centre de carène avancé (photo 0_02a). Elle pouvait transporter 375 tonnes de fret (elle dépasse tous les autres navires de cette époque connus). Elle transportait 6000 amphores de vin marquées en provenance de Campanie et du sud du Latium, principalement du vin de Cécube, très renommé. La pompe de cale avait été récupérée après le naufrage par les Romains, par 18m de fond.

 

Photos 1_ : Thermes du sud, enceinte, porte

Les thermes du sud (photos —ø{ et 1_06), fouillés par Michel Bats, sont aujourd'hui recouverts à des fins de protection.

L’enceinte (165m de côté, photo 1_10, on peut agrandir) est édifiée à l’origine en gros blocs coincés au moyen de pierres de calage (photos 1_13 à 1_15). Elle est partiellement reconstruite vers -200 en gros blocs rectangulaires parfaitement jointifs (photos 1_16). L’unique Porte d’Olbia est en chicane (photos 1_19 à 1_21) avec un mur s’appuyant sur une tour à droite (photo 1_22). Traces de roues de chars dès l’entrée (photo 1_22, flèches rouges). À l'époque romaine, les fortifications perdent leur importance, la chicane est détruite au profit d'une entrée directe en ligne droite, entre deux tours. La technique romaine de construction utilise un liage par du mortier blanc, facilement repérable (photo 1_17).

 

Photos 2_ : Grande Rue, secteur entrée

Secteur de l’entrée, Grande Rue (photo 2_01), déflecteur de roues avec traces d'usure (photos 2_02, et 2_01 en bas à gauche), traces de roues (photos 2_03 et 2_04). La voie est dallée de grosses pierres à l'intérieur sur quelques mètres, jusqu'au niveau d'une maçonnerie de gros blocs, de part et d'autre de la chaussée (photos 2_01 et 2_05). À gauche en entrant, bloc gravé du nom de la déesse de la mer (photos 2_08 et 2_09), culte d'inspiration gauloise. Ce bloc, gravé de face et sur le côté droit, était probablement posé sur le pilier qui jouxte (photos 2_12 et 2_15), et la partie dallée de la chaussée peut-être surmontée d'une voûte (c'est une hypothèse). Les blocs non identifiés sont laissés là où on les a trouvés. À droite en entrant, dans la maison adossée au rempart, on note une embase de colonne (photos 2_16 à 2_18) d’un probable bâtiment public à portique. À gauche, on reconnaît des boutiques à leur seuil rainurés (photos 2_13 et 2_21). La photo 2_13 montre les différences de niveau correspondant aux deux époques : époque grecque en bas (pavage), niveau remblayé à époque romaine en haut (seuils de boutiques avec rainures). L’ensemble du site a fait l’objet d’importants travaux de rénovation (photos avec herbe avant, sans herbe après) et de consolidation : certains seuils menaçaient de s'effondrer et le ciment rajouté en dessous, facilement identifiable, assure la conservation de la construction (photo 2_13). Un projet devrait permettre le passage du public dans la Grande Rue (photos 2_28a). Murs en petit appareil et mortier, d’époque romaine (photo 2_19). Après l’entrée, tout le côté gauche est occupé par des boutiques (seuils rainurés, photos 2_21 et 2_22), à fermetures de panneaux coulissants (photos 2_23 à 2_26). Dans l’une d’elles subsiste un fond de dolium derrière le seuil (photo 2_27). Les travaux de consolidation ont permis le relevage de murs (photo 2_38). Ils ont malheureusement placé une partie du trottoir (photo 2_31) avec pilier de portique (photo 2_30) trop haut de 10cm (voir photo 2_32). Contre le rempart à gauche, au sud de l’entrée, les fouilles dégagent une surface probablement artisanale (photos 2_33 à 2_37), peut-être un pressoir à huile (époque romaine tardive, de +100 à +300). À droite en entrant tout au fond, un bassin (réserve d’eau) enduit à l'intérieur d’un béton de tuileaux étanche a été trouvé, avec encore en place son tuyau de plomb à la base (photos 2_39 à 2_43). Dans cette rue principale, des fouilles complémentaires viennent d'être réalisées localement par Michel Bats afin de préciser certains agencements de l'époque grecque (photo 2_06 en bas à droite).

 

Photos 3_ : Îlot VI, secteur de l’entrepôt

Fouilles Michel Bats (CNRS). La partie commercialisation se fait sur la Grande Rue (photos 3_04 et 3_12) et comporte trois bassins d’eau (photos 3_05 à 3_11). À l’époque romaine, vers +20, l’entrepôt est détruit par un incendie et il est abandonné tel quel. Les poutres carbonisées, restées en place au sol, permettent de déterminer la structure de la charpente et les tuiles cassées permettent d’identifier la couverture en tuiles. La maquette est présentée à l’entrée du site (photos 3_12 à 3_22). Les structures triangulaires de la charpente (photo 3_15) reposent, au moyen de longues poutres verticales, sur des socles de pierre qui jalonnent l’îlot VI sur toute sa longueur, en son milieu (photo 4_05). Les murs de pierre, dont on voit qu’ils se finissent à une certaine hauteur (photo 3_04), ne constituent que l’assise : ils sont surmontés par des murs en brique de terre crue, malheureusement disparus. Le plafond comporte une isolation en torchis (photos 3_16 et 3_21), dont une grande quantité de fragments cuits dans l’incendie sont parvenus jusqu’à nous. Les amphores (photo 3_17) portent les marques des producteurs de vins, elles sont en grand nombre (150), soigneusement rangées par provenance (productions gauloises très nombreuses, productions italiques, un peu d’huile de Bétique, en Espagne du sud). Outre les marques (inscrites sur le col) qui indiquent le contenu, l’analyse fine de l’argile et de la méthode de cuisson permet d’identifier l’origine des poteries. Ces abondantes informations mesurent les échanges commerciaux, qui se font principalement par voie maritime[2]. L’entrepôt est organisé en trois surfaces : la vente (sur la Grande Rue, photo 3_12), la réception (entrée de service située dans la petite rue, photo 3_13) et le stockage (sur étagères, photo 3_22). Il couvre la réunion de deux précédentes habitations de l’ilot (trace au sol du séparation photo 3_26, juste à droite de l’entrée de service). Vers l’entrée de service, le mur montre différentes réparations apportées au mur grec à l'époque romaine (pierres assemblées avec mortier photo 3_25). La stratigraphie permet de remonter (photo 3_28a) jusqu’à l’époque grecque. La maquette de stratigraphie (photos 3_29 à 3_32) montre comment on isole la fosse (qui n'appartient pas aux strates qu'elle recoupe) du sol aménagé, avec une fosse contenant des braises et une autre stockant de l'eau (photo 3_31). Le relevé des fouilles montre une activité artisanale initiale de métallurgie (photo 3_33 partie gauche en bas, avec soufflet de forge, foyer FY61166, phase 6A, de -40 ou -30 à +20). Plus à l’est, les réparations sont simplement liées à la terre (photo 3_39). Avec les pluies d’hiver, cette terre de liaison est fortement attaquée et ces structures risquent des éboulements. Les travaux de rénovation et de consolidation (photo 3_34) ont permis de stabiliser l’embase d’une colonne centrale de l’entrepôt (photos 3_34 et 3_35). L'ensemble du site a énormément gagné en lisibilité.

 

Photos 4_ : Îlot VI, secteur de la maison

Fouilles Michel Bats (CNRS). Ce pourrait être celle du propriétaire de l’entrepôt. On remarque la technique de construction en orthostates (photos 4_01 à 4_05) : de grosses pierres taillées assises verticalement assurent le maintien des murs. Reconstitution en dessin (photo 4_06) et en maquette (photos 4_07 à 4_10). En conclusion des fouilles, quatre périodes se dégagent dans la vie de la maison, entre les années -40, +20, +30 et +60 (photos 4_19 et 4_20). Les remblais successifs montent le niveau du sol, élévation qui se lit dans la hauteur comparée des seuils successifs du logement (seuil en haut porte époque romaine photo 4_04, seuil en bas porte époque grecque photo 4_07). Le bâtiment, d’abord de plain-pied, comporte une cour en L (secteurs 1, 3 et 4, photos 4_04 et 4_12) entourant une pièce au sol de béton de tuileaux (secteur 2, photos 4_10 et 4_11). Le foyer FY6328 est en plein air. Le secteur 6 est divisé en deux chambres et le secteur 5 (resserre, réserve ?) complète les 120m2 de la maison. La cour est boueuse et trois pierres plates posées au sol (photos 4_04, 4_13 et 4_15) facilitent les déplacements. La maison abrite probablement une famille de pêcheur. Après une période d’activité artisanale de forgeron, un escalier est installé en appui sur deux murs pour accéder à un agrandissement à l’étage (photos 4_04 et 4_16). Dans la dernière période, le secteur 5 devient lieu de vie (foyer FY61054 de la photo 4_21 période 6C2, photo 4_18).

 

Photos 5_ : secteur du Puits central

Situé exactement au centre de l’établissement d'Olbia, le puits (photos photos 5_01 à 5_08), profond de 8m, approvisionne toute la ville depuis sa fondation (-325) jusqu’à son déclin (+300). Il est maçonné, et équipé d’une margelle en grès taillé (photos 5_19 et 5_20). Les traces au sol de 4 poteaux de bois permettent d’identifier la superstructure de tirage de l’eau (photo 5_07b). L’installation est complétée par un abreuvoir (photo 5_03 et 5_05) et un petit bassin annexe (photo 5_20). Par la suite (chronologie photo 5_21), un portique borde les boutiques de la grande rue (photos 5_08 et 5_09). La petite place dallées (photo 5_04), a servi aux Grecs et aux Romains, toujours au même niveau. Les Romains ont remblayé beaucoup dans le bas, secteur de l'entrée, et pas du tout dans le haut, secteur du puits. La seconde boutique avant le puits (photo 5_11) est un thermopolium, c'est-à-dire une gargote bon marché où l'on boit et on mange debout devant le comptoir. Ce comptoir peint (photos 5_11 à 5_18) est le seul exemplaire qui soit parvenu jusqu’à nous en France. Il était en très bon état lors de sa découverte (photo 5_16 Coupry 1968), mais il avait été délavé par les intempéries au fil des années (photo 5_17). Il vient d’être complètement restauré. Le secteur est équipé d’un égout (photos 5_22 et 5_23).

 

Photos 6_ : secteur des Thermes du nord

Ils sont situés près du rempart (photos 6_01, 6_02 et 6_13b). La construction (170m2) date probablement de Tibère (début du premier siècle), reconstitutions sur les dessins (photos 6_03 et 6_09). On identifie la salle de chauffe au fond à droite (photo 6_07), le caldarium (bains chauds) avec son abside semi-circulaire (photo 6_10), le tepidarium (bains tièdes) en avant (photos 6_11 et 6_12), le petit bac du frigidarium (bains froids) pour s’asperger (photo 6_08). La piscine des bains froids, avec son béton de tuileaux, garde encore son enduit étanche rouge (restauré, photos 6_05 et 6_06). Elle a été recoupée dans la dernière période, signe de la diminution de la population. On entre par le vestiaire (photo 6_13a).

 

Photos 7_ : Sanctuaires grecs : Artémis, Aphrodite, Aristée

Situés respectivement au bout en haut de la Grande rue est-ouest et au bout en haut de la rue principale nord-sud, les deux sancuaires d'Olbia, dédiés à Artémis et Aphrodite, sont bâtis contre le rempart. Ces divinités protègent probablement la ville au même titre que le rempart. Dans le cadre d'une recherche d'envergure, des fouilles sont prévues dans ces deux secteurs ainsi que sur le secteur du sanctuaire d'Aristée (tombolo est).

Le sanctuaire d'Artémis fermait la rue principale (photo 7_02, contre-champ photo 7_02a) tout en haut, débordant de façon symétrique d'une moitié d’îlot, largeur imposante qui se voyait depuis la Porte (reconstitution photo 7_01, site photos 7_02 à 7_04). Il a été entièrement remblayé par les Romains. La restauration en cours (protection du haut des murs) concerne les maisons (7_04 et contre-champ 7_04a, 7_05 à 7_06b) et le temple d’Artémis. Le sanctuaire d'Aphrodite s’est réduit au fil du temps à un tout petit espace accolé au rempart (photos 7_07 et 7_08), puis il a été fermé avec un cérémonial particulier (photo 7_08b) : on conserve la dalle d'offrandes portant le nom d’Aphrodite, on y laisse l'ensemble des coupes ayant probablement servi à un rite (traces d’un contenu de laitage avec des herbes) et on ensevelit le tout.

Situé au lieu-dit La Badine sur la Presqu’île de Giens, le Sanctuaire d’Aristée (photos 7_08 à 7_011), fondé par des grecs vers -200, fait partie du monde culturel d’Olbia. Le dieu grec mineur Aristée est associé à l’activité pastorale (cailler le lait, cultiver les oliviers, élever les abeilles). Le sanctuaire est un gros rocher au pied duquel les fouilles ont mis à jour 40 000 fragments de poterie. Le patient travail de recollage sous la direction de Michel Bats a permis de déchiffrer des inscriptions votives de 230 individus, 206 étant des noms grecs, 22 des noms gaulois et 2 des noms latins seulement (dont 70% d’hommes). Probablement une bonne part venait d’Olbia à pied par le tombolo : ces noms donnent donc un premier visage aux habitants d’Olbia. Le vase de Poulymakkos tend à accréditer la présence d'un enclos et d'un autel sur le sanctuaire : « M'a consacré dans l'enclos d'Aristée, contre l'autel, Poulymakkos, fils de Dias, membre de la profession des charpentiers ». Au XVIe siècle, une tour de guet (Tour de l’Acapte, photo 7_12) a été construite sur le rocher. Un projet dans le cadre d’une demande de classement Grand Site permettrait l’accès au public, aujourd’hui malheureusement empêché par une propriété privée et n’étant possible qu’en visite guidée à l’occasion des journées de l’Archéologie. Source :

fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_d%27Arist%C3%A9e_%C3%A0_...

 

Photos 8_ : l’Abbaye cistercienne

Construite en 1221, elle est occupée jusqu’à la fin du XIVe siècle. Deux nefs subsistent (photos 8_02 et 8_03, reconstitution photo 8_01) : un agrandissement (à gauche, avec son entrée séparée, réservée à la population des convers) de la première construite (à droite, réservée aux moniales (abbaye bénédictine). Les gros blocs photo 8_04 sont des parties de voûte, tombées lors des fouilles de Coupry. Une fouille locale plus profonde dévoile, sous l’abbaye, un trottoir et une habitation grecque (photo 8_04a). Le secteur de l’abbaye permet d’apprécier tous les niveaux de la stratification, depuis l’époque grecque (photo 8_13) jusqu’au sol actuel, en passant par l’époque romaine (mortier blanc Coupry, photo 8_11, après consolidation photo 8_12). Le cimetière, derrière l’abbaye, a livré de nombreuses tombes du XIIIe et XIVe siècle (400 tombes des moniales et personnel jouxtant l'abbaye, en haut du secteur, tout récemment fouillées). Des restes d’un enclos paléochrétien ont été tronqués par la construction de l’abbaye. Ils contenaient deux sarcophages (photo 8_14 de l’un d’eux). Les tombes de moniales viennent d’être fouillées (photo 8_15), mettant au jour des tombes maçonnées dans le partie dominante (photo 8_15a), avec un pourrissoir (trois dalles transversales sur lesquelles on pouvait laisser les corps, derrière l’arbre à gauche). Une large terrasse a été nivelée, limitée par un mur de soutènement et close par un rehaussement du mur d’enceinte (photo 1_20, arrière plan à gauche).

 

Photos 9_ : Dolmen de Gaoutabry

Le Dolmen de Gaoutabry, au nord de La Londe-les-Maures, est le plus grand des 60 dolmens du mégalithisme varois. Sur la D88 qui mène de La Londe-les-Maures à Pierrefeu, on trouve rapidement la piste Notre Dame des Maures à droite (photos 9_01 et 9_02) et il suffit de suivre le fléchage. Les grandes dalles de schiste dressées (orthostats) proviennent du voisinage, qui en regorge. Elles sont très minces, ce qui exclut la possibilité d'une couverture en grandes dalles. L'existence d'échancrures (photo 9_12) suggère qu'il y avait peut-être des poutres en bois et une couverture légère, mais cela n'est qu'une hypothèse. Le monument est aligné sur le soleil couchant au solstice d'hiver. L'emplacement, très dominant, se voit de très loin. Le site est très bien restauré, présenté sur une borne avec une excellente documentation (photos 9_15 à 9_25). Découvert en 1876 et fouillé avec les moyens de l’époque, le dolmen contenait les restes calcinés de 34 personnes et des offrandes: fragments de vases, lames, poignard, pointes de flèches, fragment de hache en pierre polie, perles. Ce mobilier, dont toute trace de bois est perdue, pointe vers deux périodes d’utilisation successives : -2 800 (fin du Néolithique) et -2 000 (Chalcolithique). Le monument est à mettre en rapport avec des vestiges d’habitat dans la vallée de Ginouviers et le vallon de Tamary, dont les 34 personnes ainsi honorées représentent une petite élite seulement, distinguée au sein de la population par un monument à la fois ostentatoire dans son emplacement et reconnu d'utilité publique. Ce caractère inégalitaire est caractéristique d’une organisation sédentaire avec stockage à grande échelle, comme l’a montré Alain Testart (“Les chasseurs-cueilleurs ou l’origine des inégalités”, Société d’ethnographie, 1982), beaucoup plus que de l’invention de l’agriculture comme on le dit trop souvent.

Du Néolithique aussi date probablement la Pierre à Cupule de la rue Saint-Pierre dans les hauts d’Hyères (photos 9_26 et 9_27). La signification de ces cupules creusées et reliées par des rigoles reste inconnue. De telles pierres à cupules se trouvent assez souvent dans les Alpes. L’une d’elles est exposée dans le parc du Musée de Neuchâtel.

 

Boîtier Canon EOS 7D, zoom Sigma 17-70mm f/2,8-4,0 stabilisé. Travail sous Gimp, panoramas de plusieurs photos sous PTGui (on peut agrandir fortement).

Teotihuacán, c' est le nom que les Aztèques donnèrent à leur cité. Construite entre le Ier et le VIIe siècle selon une logique astronomique, Teotihuacán se singularise par les très grandes dimensions de ses pyramides et sa large avenue processionnelle. La cité qui connut son apogée entre 150 et 450 après Jésus-Christ fut très peuplée, et abandonnée au 7e siècle.

Jeudi 10 septembre 2015. Front Street West. A gauche Union Station, gare centrale, construite entre 1913 et 1927et la CN Tower (553,33 m, 147 étages), construite entre 1973-76 à usage d'observation et de télécommunication.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Lundi 31 août 2015. S 9th St. En face de chez Pat's king of steaks. L'air de jeux Capitolo. Au fond BNY Mellon Center (241m, 55 ét.), One Liberty Place (288m avec l'antenne, 62 ét.), Two Liberty Place (258m, 59 ét.)Comcast Center(297m, 59 ét.)

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Ville la plus peuplée du département des es Alpes de Haute Provence, Manosque est bâtie sur un contrefort des collines du Luberon oriental dont certaines dépassent 700 m d’altitude, au-dessus de la plaine alluviale de la Durance. Le centre-ville est dominé par le Mont d’Or au nord-est et la colline de Toutes-Aures au sud-ouest.

 

La ville se situe à environ 20 km de Forcalquier et Oraison et à environ 55 km de Digne-les-Bains et Sisteron. Les villes importantes les plus proches sont Avignon (à l’ouest), Aix-en-Provence et Marseille (au sud). Le centre-ville est à environ 380 m d’altitude, la gare SNCF et la zone d’activités attenante à environ 330 m.

 

La vieille ville, caractérisée par un plan en forme de poire, est entourée de boulevards qui ont remplacé les anciens remparts dont il ne reste que quelques vestiges, comme les portes Saunerie et Soubeyran, d’où une séparation très nette avec le reste de la ville. Avec de hautes maisons bordant des rues étroites, la vieille ville est restée typiquement provençale (cf. wikipédia).

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Reportages Éducation et Politiques www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk

 

Le Salon Hajj Expo :

 

www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hajj-le-pelerinage-...

 

www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

www.youtube.com/watch?v=yjhf8EnUFSI

 

Très beau adhan dans une église

www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

www.youtube.com/watch?v=rSLadAG3UCY

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Photographie de Sébastien Duhamel, professionnel de l’image

www.sebastien-duhamel.com/présentation-références/

 

Derniers reportages photos www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...

 

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Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

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Reportage, Le pèlerinage à la Mecque &

Manifestations en soutien au peuple Palestinien à Paris

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Comité Action Palestine www.comiteactionpalestine.org/word/

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Association France Palestine Solidarité www.france-palestine.org

 

fr.wikipedia.org/wiki/Association_France-Palestine_Solida...

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La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

plateforme-palestine.org

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Guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien

fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_mots_dans_le_conflit_isr...

 

Conflit israélo-palestinien

fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_isra%C3%A9lo-palestinien

 

Guerre médiatique

fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_m%C3%A9diatique

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Investig’Action est un collectif fondé par Michel Collon en 2004. Il regroupe des journalistes, des écrivains, des vidéastes, des traducteurs, des graphistes et toute une série d’autres personnes qui travaillent au développement de l’info alternative. Parce qu’on ne peut laisser des médias dominés par la logique marchande monopoliser l’information sur les guerres, l’économie et les rapports Nord-Sud, Investig’Action milite pour donner la parole aux sans-voix. www.investigaction.net/

 

Michel Collon fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Collon

 

www.youtube.com/playlist?list=PLHEPfg3y2ElREhhQtAs9MvbU_f...

 

Michel Collon sur Israël à Ce soir ou Jamais www.youtube.com/watch?v=BnOb8Iq_hwc

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Comprendre la colonisation israélienne en cinq minutes

www.youtube.com/watch?v=oy9lO1CBoeY

 

Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes

www.youtube.com/watch?v=TIaYZEpZSLY

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Gaza : Un appel mondial pour mettre fin au blocus

 

ccfd-terresolidaire.org/infos/paix-et-conflits/gaza-un-ap...

 

www.voltairenet.org/

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Médecins du Monde :

 

La pénurie de médicaments, de consommables et d’équipements estpermanente

 

www.medecinsdumonde.org/fr/pays/moyen-orient/palestine?gc...

 

fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decins_du_monde

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Très beau adhan dans une église www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

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Jeudi 10 septembre 2015. Angle Bay Street/Adelaïde Street West. Vue sur Adelaïde Str.West.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. Face à Union Station, le Fairmont Royal York Hotel, sur Front Street West. Inauguré le 11 juin 1929. 28 étages (fut le plus haut bâtiment de l'empire britannique pendant 1 an)

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Lundi 31 août 2015. Independence National Historical Park. En montant du parking nous sommes accueillis par des fresques qui mêlent passé et présent, en lien avec l'indépendance et l'esclavage.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Festival International du Film Grolandais de Toulouse L'Opium du Peuple

 

Tocade d’août pluvieux. Un dimanche qui s’éternise, des enfants qui renaudent, le moral qui s’effrite.

C’est décidé, nous allons voir « La planète des singes 2″. Je sais, ce n’est pas très glorieux, mais le souvenir du livre, les 99% de l’ADN en commun avec nos cousins, l’attrait du vide, des raisons d’y aller, j’en passe et des pires… Arrivés au temple-multiplex-CGR-corn flakes, arrive la question qui tue : « Avez-vous vos lunettes 3D ? ». Oui monsieur le stagiaire d’été, j’en ai. Une douzaine même, véritable pyramide de plastique sombre que je visualise mentalement, nettement, sur un rayonnage de notre vestibule, juste derrière les cartes IGN du Groland du Bas. Trop tard. En avant pour l’achat des 13, 14, 15 et 16e paires de binocles fabriquées par des prisonniers politiques chinois choppés sur internet en raison de leurs opinions néo-giscardiennes. À la vue du film, on se demande d’abord où sont les effets visuels qui supposent l’obligation d’utiliser un tel accessoire. Mais plus le film avance, plus le questionnement change de dimension pour devenir : où peut bien être le cinéma qui suppose l’obligation d’utiliser un cerveau ? Même celui d’un singe aurait conçu un film moins lourdaud et néfaste que celui-là. En rentrant chez moi, je n’ajoutai donc pas les quatre bésicles au tas d’autres, mais fourrai le tout dans les sacs jaunes, résolu à ne plus jamais voir que du cinéma 1D. Avec moins de moyens, mais de l’intelligence, du cœur, des tripes et des effets normaux. Bref, du cinéma indé Grolandais. Et quoi de mieux pour tenir bon que cette troisième édition du Festival du Film Grolandais de Toulouse ? Je ne vois rien !

Benoît Delépine

 

Toute la série...ICI

 

Video 01 et 02

 

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Un aquarium gigantesque peuplé de centaines d’espèces marines à découvrir. Du côté des Bays and Beaches, c’est aussi dépaysant et varié : toutes sortes et espèces de poissons, des raies Sudistes, des hippocampes, des étoiles de mer et les langoustes piquantes. Mention spéciale à Goliath, gigantesque poisson de plus de 160 kilos, sans doute le plus gros de tout l’Aquarium. La visite continue dans la Coral Reef Gallery, l'une des sections les plus grandes et les plus cool de l'Aquarium. On y voit une myriade de poissons tous plus insolites : poisson écureuil, poisson chat, poisson soldat et des éponges. On s’enfonce dans un tunnel qui descend dans des eaux de plus en plus profondes et en révèle les habitants. Chaque fenêtre présente un micro habitat différent selon la profondeur. La dernière fenêtre est l’équivalent d’une plongée à 20 mètres. Ne ratez pas non plus la Coral Cave qui abrite les crustacés, les écrevisses et les langoustes de toutes les espèces, des poissons soldats, des poissons-scorpions et des Nurse Sharks (requin nourrice). La vue panoramique depuis the Panoramic Window est absolument unique et permet d’admirer toute la diversité de la vie des profondeurs d’un seul coup d’œil. Très impressionnant. Il parait que la paroi transparente ne peut pas craquer… 5 cm d’acrylique vous sépare de dizaines de milliers de litres !

 

A gigantic aquarium populated with hundreds of marine species to discover. As for the Bays and Beaches, it is also exotic and varied: all kinds and species of fish, Southern rays, seahorses, starfish and spiny lobsters. Special mention to Goliath, a gigantic fish over 160 kilos, probably the biggest in the whole Aquarium. The tour continues in the Coral Reef Gallery, one of the largest and coolest sections of the Aquarium. We see a myriad of fish all more unusual: squirrel fish, catfish, soldier fish and sponges. We are sinking into a tunnel which descends into deeper and deeper waters and reveals its inhabitants. Each window presents a different micro habitat depending on the depth. The last window is the equivalent of diving 20 meters. Do not miss the Coral Cave which is home to crustaceans, crayfish and lobsters of all species, soldier fish, scorpion fish and Nurse Sharks. The panoramic view from the Panoramic Window is absolutely unique and allows you to admire the whole diversity of life from the depths at a glance. Very impressive. It seems that the transparent wall cannot crack… 5 cm of acrylic separates you from tens of thousands of liters !

   

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

Jeudi 10 septembre 2015. King Str. West/ BayStr.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. Front Street. Entertainment district. Un autre camion restaurant, le Dog'N Roll. La poutine est un mets d’origine québécoise constitué de frites et de fromage en grains (cheddar frais) que l’on recouvre d'une sauce brune.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Katenda, Kunene (Damaraland), Namibie

Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

Jeudi 10 septembre 2015. J'aboutis à Brookfield Place, un complexe de bureaux entre Yonge Str, Wellington Str, Bay Str,et Front Str. Composée de 2 tours jumelles reliées par 1 magnifique galerie de verre de 5 étages et 115m long (1992)

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Lundi 31 août 2015. Market St. Independence National Historical Park. President's House. Washington et Adams, les 2 1ers Présidents firent de ce lieu leur résidence et y travaillèrent. L'expo porte sur l'esclavage. Les esclaves du personnel de Washington.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Jeudi 10 septembre 2015. Intersection York Street/Wellington Street West. En face à gauche, le 70 York, immeuble de bureaux, 17 étages, 72 m. Il incorpore une façade du 19e siècle dans sa structure moderne de 1990.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Kinshasa, RD Congo: Mme Faith Pansy Tlakula, Présidente de la Commission africaine des Droits de l'Homme et des Peuples et Rapporteur spécial sur la Liberté d'Expression et l'Accès à l'Information en Afrique, échangeant, le 2 octobre 2017 lors de sa visite officielle en RDC, avec le Ministre des droits de l'Homme, Mme Marie-Ange Mushobekwa, sur un possible soutien du gouvernement pour assurer l'adoption et la mise en œuvre d'une «loi sur l'accès à l'information» qui soit conforme aux normes internationales.

Mme Tlakula a été invitée conjointement par la Commission nationale des droits de l'homme et le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (UNJHRO) à apporter son soutien à la RDC pour l'adoption du projet de loi sur l'accès à l'information déjà adopté par le Sénat depuis octobre 2015 et se trouvant actuellement devant l'Assemblée nationale. Photo MONUSCO / Michael Ali.

  

Kinshasa, DR Congo: Mrs. Faith Pansy Tlakula, Chairperson of the African Commission for Human and People’s Rights and Special Rapporteur on Freedom of Expression and Access to Information in Africa, exchanging on 2 October 2017 during her official visit to the DRC with the Minister of Human rights, Mrs. Marie-Ange Mushobekwa on possible Government support to ensure the adoption and implementation of an "Access to information Law" that is compliant with international norms and standards.

Mrs. Tlakula was jointly invited by the National Human Rights Commission and the United Nations Joint Human Rights Office (UNJHRO) to lend her support to the DRC for the adoption of the Access to information Bill already passed by the Senate since October 2015 and currently tabled before the National Assembly. Photo MONUSCO/Michael Ali.

  

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