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Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Vendredi 28 août 2015. Greater Bridgeton Amish Market.

 

La ville de Bridgeton est le siège du comté de Cumberland, situé dans le sud-ouest de l'État du New Jersey, aux États-Unis. Au recensement de 2010, la ville est peuplée de 25 349 habitants.

Dans cette région proche de l'Atlantique et bénéficiant de la présence de nombreux cours d'eau, l'installation humaine est millénaire ; à l'arrivée des européens, la nation amérindienne des Lenni-Lenapes (plus souvent appelés Delawares par les émigrants) y était installée et vivait de cultures agraires, de chasse et de pêche.

 

La première installation connue d'émigrants européens à l'emplacement de l'actuelle Bridgeton date de 1686, lorsqu'on y atteste la présence d'une scierie, propriété de Richard Hancock.

 

Bridgeton prend le statut de Township le 3 mars 1845 sur décision de l'Assemblée de l'État, se constituant à partir de quartiers issus du township de Deerfield. Vingt ans plus tard, en 1865, ce township et celui de Cohansey fusionnent, et Bridgeton obtient le statut de ville (City) à part entière.

 

Au lendemain de la Guerre de Sécession, Bridgeton bénéficie de nombreux avantages : une base industrielle déjà solide ; une situation géographique qui la place au centre des grands échanges commerciaux et au cœur d'une zone agricole très productive ; et des ressources éducatives remarquables (la ville abrite alors de grandes écoles comme le South Jersey Institute, la West Jersey Academy et deux académies de renom pour les femmes). Ces différents atouts lui permettent ainsi de prospérer au fil du XIXe siècle, aussi bien dans l'industrie et la fabrication du verre que du textile, du métal ou des machines. L'entreprise la plus notable de la ville est sans doute la Ferracute Machine Works Company, fondée et dirigée par Oberlin Smith (en) (1840-1926), inventeur fertile et philanthrope à qui l'on doit l'invention théorique du premier appareil d'enregistrement magnétique.

 

Les maisons victoriennes encore présentes en nombre dans la ville témoignent de la vitalité de la période allant des années 1880 aux années 1920, pendant lesquelles le centre-ville se construit.

 

Plus généralement, les bâtiments historiques sont nombreux à Bridgeton, et rappellent différentes périodes et événements vécus par la ville : Potter's Tavern par exemple, construit dans les années 1750 et toujours visible aujourd’hui, était un lieu de réunion pour les révolutionnaires américains, et aussi l'endroit où était imprimé le Plain Dealer, premier journal du New Jersey. Le quartier historique de Bridgeton abrite ainsi plus de 2 000 propriétés inscrites au registre national des lieux historiques, et constitue le plus vaste quartier historique de toutes les municipalités de l'État.

En dépit des succès industriels et économiques qui caractérisent la ville jusqu'au milieu du XXe siècle, les années 1980 éprouvent durement l'économie locale, avec la perte des dernières industries liées au verre et au textile. Les entreprises agricoles maintiennent toutefois leur activité, et continuent aujourd'hui encore d'attirer des travailleurs, souvent venus du Mexique pour trouver un emploi dans les pépinières ou dans les industries agro-alimentaires situées autour de la ville et qui font partie des plus productives du New Jersey.

 

Le centre-ville offre une variété de boutiques et restaurants, et mise d’ailleurs beaucoup sur son développement autour de la gastronomie et de la cuisine.

 

Les Amish trouvent leurs racines dans les communautés anabaptistes pacifiques installées en Suisse, particulièrement dans le territoire relativement vaste à l'époque du canton de Berne. Mais l'anabaptisme pose un problème aux autorités de l'époque qui pensent que les enfants morts non baptisés ne peuvent être sauvés. Le 4 janvier 1528, l’Édit de Spire l'interdit. Les anabaptistes se maintiennent cependant dans les régions rurales où ils entretiennent des relations de bon voisinage. Ils sont même renforcés par les abus du patriciat bernois qui provoquent un exode de certains paysans mécontents de l’Église réformée officielle vers ces groupes dissidents qui pratiquent les valeurs évangéliques et une vie simple.

 

La violence de la répression menée par les autorités bernoises qui écrasent deux révoltes paysannes au cours du XVIIe siècle conduit divers groupes à émigrer notamment vers Montbéliard et l'Alsace, et d'abord vers les territoires qui accueillent volontiers les migrants à des fins de repeuplement après la tragédie de la guerre de Trente Ans. Certains ne sont pas sélectifs sur les affiliations religieuses et les mennonites s'y regroupent en petites communautés; c'est le cas notamment du Palatinat et des territoires appartenant au seigneur de Ribeaupierre, où se trouve une partie de Sainte-Marie-aux-Mines. La présence des anabaptistes en Alsace est attestée notamment par le « synode » d'Ohnenheim du 4 février 1660; dans ce petit village alsacien, les représentants de toutes les communautés anabaptistes d'Alsace dont de nombreux Suisses récemment immigrés ratifient sous la présidence de Jean-Paul Oser la Convention de foi commune à tous les Anabaptistes. Cette confession de foi, dont le texte remonte à 1632, est toujours en vigueur actuellement dans les communautés Amish américaines.

Le schisme amish se déclenche à partir de 1693. Le pasteur anabaptiste de Sainte-Marie-aux-Mines Jakob Amman (1645-1730) provoque un débat avec l'ensemble des communautés y compris celles restées implantées dans des régions reculées de l'Oberland bernois et de la vallée de l'Emmenthal. Il a plusieurs inquiétudes sur le relâchement doctrinal et le manque de rigueur dans la discipline qu'il croit notamment observer dans les communautés suisses. Il faut dire que celles-ci vivent toujours sous la persécution, ne devant leur survie dans ces régions isolées qu'à la bienveillance et au respect de leurs voisins, alors que les Alsaciens bénéficient d'une tolérance totale. Les six points d'opposition sont la fréquence de la cène (que Jakob Amman voudrait faire passer d'une fois par an à deux fois par an), généralisation de la pratique du lavement des pieds, le salut des âmes des non-anabaptistes (que les Suisses reconnaissaient aux "sincères" parmi leurs voisins non anabaptistes) et trois points sur la discipline : les péchés qui devaient donner lieu à admonestation voire à excommunication, la procédure disciplinaire et la rigueur de l’excommunication, les Amish insistant pour que l'excommunié ne soit pas seulement exclu de la table de communion mais privé de tout contact ou relation sociale avec tout membre de la communauté. Faute d'accord, le schisme divise la communauté anabaptiste. Sur 69 pasteurs, 27 furent en faveur de Jakob Amman dont 20 en provenance d'Alsace et cinq du Palatinat. La grande majorité des anabaptistes alsaciens devient donc amish. Vers 1700, Jakob Amman et plusieurs de ses partisans regrettant la division proposent de s'excommunier eux-mêmes temporairement jusqu'à ce que l'unité soit retrouvée mais ils ont été très vigoureux dans le débat et leur proposition est reçue avec méfiance. La notion d'exclusion totale mise en avant par les Amish est ce qui va donner à leur communauté la capacité de résister à toute intégration et à toute influence, particulièrement lorsqu'elle est regroupée dans une région isolée.

En 1712, Louis XIV prend un édit d'expulsion des anabaptistes d'Alsace. La trace de Jakob Amman se perd, il est généralement retenu qu'il serait décédé avant 1730 à Zellwiller dans le Bas-Rhin. Nombreux sont les mennonites et les Amish qui passent dans des territoires non soumis au roi de France comme la principauté de Montbéliard ou le duché de Lorraine. Dans certains cas, le manque à gagner des seigneurs privés des revenus des fermes mennonites les pousse à intervenir pour modérer la sévérité des ordres du roi afin de conserver leurs excellents fermiers mennonites. Nombreux sont ceux aussi qui émigrent vers les Pays-Bas où se trouve une importante et prospère communauté mennonite, puis, de là pour l'Amérique du Nord.

 

À partir de 1681 en effet, William Penn, membre de la Société religieuse des Amis Quakers et fondateur de la Pennsylvanie, y accueille tous les réprouvés, à la seule condition qu'ils tolèrent les autres. Les mennonites puis les Amish s'installent donc à partir de ce moment aux États-Unis (Pennsylvanie). Regroupées fortement sous l'autorité de leur conseil presbytéral, dit "conseil des Anciens", sous une très forte discipline appuyée sur l'arme suprême de l'excommunication et de l'exclusion sociale (en allemand Meidung, en anglais shunning), ces communautés rejettent tout ce qui peut pousser la communauté à se couper de l’Évangile ou à se diviser, en particulier l'orgueil (en allemand Hochmut). Les "conseils des anciens" de chaque communauté ont statué graduellement sur toutes les innovations techniques et sociales, interdisant le plus souvent d'y avoir recours, ce qui a conduit les Amish à refuser d'entrer dans le progrès technique et dans la société de consommation, et à conserver un mode de vie devenu aujourd'hui marginal, avec parfois quelques différences entre communautés. Si les communautés amish ont disparu en France, il n'en va pas de même aux États-Unis.

Chaque communauté amish est indépendante et a sa propre tradition. Les communautés communiquent entre elles, mais il n'existe aucune organisation régionale ou nationale. Les communautés sont dirigées par un évêque, un prêcheur, et deux niveaux de diacres. Les femmes, qui restent silencieuses pendant les cultes (sauf pour chanter), participent comme les hommes à l'élection des dirigeants de la communauté : chaque membre baptisé donne le nom d'un homme qu'il pense être désigné par Dieu. Les futurs dirigeants sont élus comme suit : lors d'un culte spécial, les hommes qui ont été proposés par l'ensemble de la communauté se présentent devant celle-ci et choisissent chacun une Bible préparée à cet effet. Un morceau de papier avec un verset biblique est glissé préalablement dans une d'entre elles et l'homme qui l'a choisi est ainsi « élu ». Par cette méthode, les Amish considèrent que c'est le Saint-Esprit lui-même qui a dirigé la main de l'élu.

 

La vie des Amish est basée sur la lecture et l'application pratique des enseignements du Nouveau Testament. Par exemple, les femmes portent des robes parce que la Bible condamne l'utilisation de vêtements d'hommes par les femmes et vice versa. Les femmes couvrent leur tête en application d'une exhortation de l'apôtre Paul dans le Nouveau Testament, etc.

 

Entre les différentes communautés, les pratiques diffèrent, mais en général les Amish se vêtent de couleurs foncées. Les hommes laissent pousser leur barbe dès le mariage. Les femmes portent une coiffe proche de la quichenotte du pays vendéen. L'idéal de tous consiste à être modeste.

 

Les Amish n'ont pas de sécurité sociale ni de cotisation de retraite : l'entraide et la solidarité y suppléent. Les familles ont souvent de huit à dix enfants. Il arrive que le père transmette la ferme à l'aîné dès le mariage. Le père se transforme alors facilement en sculpteur et fabrique de petits objets artisanaux en bois, ou il devient tisserand. En règle générale, les Amish ne votent pas et ne paient pas d'assurance sociale. Ils ne participent pas non plus au service militaire.

 

Les Amish du Vieil Ordre, une Église mennonite, ont certaines particularités qui peuvent frapper le visiteur ou l'étranger :

ils ont, encore aujourd'hui, seulement des voitures à cheval, le buggy

les labours se font à l'attelage, sans tracteur (certaines communautés possèdent des tracteurs sans pneus, avec des roues en fer).

 

Ils ouvrent néanmoins des magasins en ville où l'on peut se procurer de l'artisanat amish, principalement des couvertures "quilts" (patchwork), et d'autres objets d'artisanat. Ils peuvent aussi s'occuper de magasins maraîchers. Ces magasins, par exception, sont parfois branchés sur des groupes électrogènes si leur propriétaire n’est pas amish.

Dans la première moitié du XXe siècle, les enfants amish fréquentaient des écoles publiques rurales. Sous contrôle local, ces écoles ne menaçaient pas les valeurs amish. Cependant, au début des années 1950, le renforcement du système des écoles publiques commence à générer des tensions entre les Amish et les représentants de l'État chargés de l'éducation. Finalement, en 1972, la Cour Suprême des États-Unis accorde aux Amish la permission d'organiser leur propre enseignement jusqu'au 8e grade (quatorze ans).

 

L'école est assez proche pour que les enfants puissent y aller à pied. Tous les enfants sont regroupés en une classe unique encadrée par un enseignant amish, non certifié par l'État. L’école est administrée par une commission scolaire de parents amish élus. La formation vise surtout l’anglais (qui est la langue d'enseignement principale), l'allemand, les mathématiques, la géographie et l’histoire. La religion n'est pas enseignée de façon formelle à l'école, même si chaque journée commence par un temps de prière. À l'âge de quatorze ans, les jeunes quittent l'école, mais continuent souvent à se cultiver. Ils continuent à vivre dans la maison familiale où ils aident aux travaux domestiques ou commencent à travailler à l'extérieur.

 

L'enseignant est en général une femme célibataire. Elle est choisie parmi les meilleurs élèves en fonction de ses capacités à enseigner et de son engagement envers les valeurs amish. Les enseignantes renoncent à leur mission quand elles se marient.

 

À partir de 16 ans, dans les communautés conservatrices vient le rumspringa (terme issu du Pennsylvania Dutch qui signifie littéralement "courir dans tous les sens"), sorte de rite de passage durant lequel les adolescents sont temporairement libérés des règles de la communauté. Ils sont autorisés à sortir le weekend avec leurs amis, la plupart du temps réunis sous la forme de groupes de jeunes. Certains groupes sont chaperonnés par des adultes. Ils se réunissent pour des tournois sportifs, des goûters, aller nager ensemble... D'autres groupes sont autogérés par les jeunes eux-mêmes. Parmi eux, certains s'essayent aux pratiques de la vie moderne, comme boire de l'alcool, fumer, porter des vêtements modernes, écouter du rock et de la pop music… Ils peuvent éventuellement quitter la communauté durant cette période. Cette pratique est controversée au sein même des Églises amish. Beaucoup l'ont abandonnée et tentent de promouvoir un comportement décent et conforme à la morale biblique à tous les âges de la vie.

À la fin de cette période, environ 90 % des jeunes Amish demandent le baptême et vivent selon les traditions de la communauté. Une infime minorité d'adolescents quitte la communauté définitivement et se décide pour la vie moderne. S'ils font le choix de quitter la communauté après avoir été baptisés, ils sont bannis et ne peuvent plus revenir voir leur famille.

Au sein de la famille amish les parents et les grands-parents, voire les arrière-grands-parents considèrent que leurs paroles contribuent nettement moins que leurs actes à l'éducation des enfants. Pour les Amish, la parole est dangereuse car elle peut être porteuse de violences, d'attaques, d'injures, d'impureté ou de méchanceté. Les Amish ont comme principe éducatif que les enfants ne suivent pas les conseils mais l'exemple des adultes.

La plupart des familles Amish parlent à la maison un dialecte allemand connu sous le nom d'allemand pennsylvanien (« Pennsylvania Dutch » ou « Pennsylvania German »). Le terme de Dutch vient du mot allemand « Deutsch », qui, dans un sens archaïque, renvoie à toutes les personnes parlant l'un des nombreux dialectes germano-danois - et non aux habitants des Pays-Bas (en anglais Dutch signifie « Néerlandais »). Ce dialecte est assez proche du suisse allemand et de l'alsacien.

 

Les Amish appellent les non-Amish des English, en référence au fait qu'ils ne parlent pas le Pennsylvania Dutch.

 

En Suisse, les mennonites réfugiés dans le canton francophone du Jura parlent encore le dialecte suisse alémanique à la maison, et suivent les écoles du canton en français, y compris ceux qui, au cours des siècles, se sont convertis au protestantisme « officiel ».

La cuisine amish est simple et copieuse, proche de celles des pays du nord de l'Europe, dont les membres de cette communauté sont souvent originaires. On peut notamment citer les soupes aux huiles végétales (à base de poulet), les Boova Shenkel (beignets de pommes de terre), les Shoo-fly pies (type de crumble à la cannelle et noix de muscade) ou le Pain des Écritures.

 

Les Amish commercialisent une partie de leur production agricole dans les circuits de distributions classiques. Ces produits connaissent un fort succès auprès des consommateurs américains car ils apparaissent comme des produits sains, cultivés sans OGM ni produit phytosanitaire, selon les méthodes traditionnelles des Amish : ce serait les équivalents des produits "Agriculture Biologique" en France.

Vendredi 4 septembre 2015. Hopewell Amish Market, 2 Cassidy Ct. Bridgeton. Quelques courses dans ce marché amish si appétissant.

 

La ville de Bridgeton est le siège du comté de Cumberland, situé dans le sud-ouest de l'État du New Jersey, aux États-Unis. Au recensement de 2010, la ville est peuplée de 25 349 habitants.

Dans cette région proche de l'Atlantique et bénéficiant de la présence de nombreux cours d'eau, l'installation humaine est millénaire ; à l'arrivée des européens, la nation amérindienne des Lenni-Lenapes (plus souvent appelés Delawares par les émigrants) y était installée et vivait de cultures agraires, de chasse et de pêche.

 

La première installation connue d'émigrants européens à l'emplacement de l'actuelle Bridgeton date de 1686, lorsqu'on y atteste la présence d'une scierie, propriété de Richard Hancock.

 

Bridgeton prend le statut de Township le 3 mars 1845 sur décision de l'Assemblée de l'État, se constituant à partir de quartiers issus du township de Deerfield. Vingt ans plus tard, en 1865, ce township et celui de Cohansey fusionnent, et Bridgeton obtient le statut de ville (City) à part entière.

 

Au lendemain de la Guerre de Sécession, Bridgeton bénéficie de nombreux avantages : une base industrielle déjà solide ; une situation géographique qui la place au centre des grands échanges commerciaux et au cœur d'une zone agricole très productive ; et des ressources éducatives remarquables (la ville abrite alors de grandes écoles comme le South Jersey Institute, la West Jersey Academy et deux académies de renom pour les femmes). Ces différents atouts lui permettent ainsi de prospérer au fil du XIXe siècle, aussi bien dans l'industrie et la fabrication du verre que du textile, du métal ou des machines. L'entreprise la plus notable de la ville est sans doute la Ferracute Machine Works Company, fondée et dirigée par Oberlin Smith (en) (1840-1926), inventeur fertile et philanthrope à qui l'on doit l'invention théorique du premier appareil d'enregistrement magnétique.

 

Les maisons victoriennes encore présentes en nombre dans la ville témoignent de la vitalité de la période allant des années 1880 aux années 1920, pendant lesquelles le centre-ville se construit.

 

Plus généralement, les bâtiments historiques sont nombreux à Bridgeton, et rappellent différentes périodes et événements vécus par la ville : Potter's Tavern par exemple, construit dans les années 1750 et toujours visible aujourd’hui, était un lieu de réunion pour les révolutionnaires américains, et aussi l'endroit où était imprimé le Plain Dealer, premier journal du New Jersey. Le quartier historique de Bridgeton abrite ainsi plus de 2 000 propriétés inscrites au registre national des lieux historiques, et constitue le plus vaste quartier historique de toutes les municipalités de l'État.

En dépit des succès industriels et économiques qui caractérisent la ville jusqu'au milieu du XXe siècle, les années 1980 éprouvent durement l'économie locale, avec la perte des dernières industries liées au verre et au textile. Les entreprises agricoles maintiennent toutefois leur activité, et continuent aujourd'hui encore d'attirer des travailleurs, souvent venus du Mexique pour trouver un emploi dans les pépinières ou dans les industries agro-alimentaires situées autour de la ville et qui font partie des plus productives du New Jersey.

 

Le centre-ville offre une variété de boutiques et restaurants, et mise d’ailleurs beaucoup sur son développement autour de la gastronomie et de la cuisine.

 

Les Amish trouvent leurs racines dans les communautés anabaptistes pacifiques installées en Suisse, particulièrement dans le territoire relativement vaste à l'époque du canton de Berne. Mais l'anabaptisme pose un problème aux autorités de l'époque qui pensent que les enfants morts non baptisés ne peuvent être sauvés. Le 4 janvier 1528, l’Édit de Spire l'interdit. Les anabaptistes se maintiennent cependant dans les régions rurales où ils entretiennent des relations de bon voisinage. Ils sont même renforcés par les abus du patriciat bernois qui provoquent un exode de certains paysans mécontents de l’Église réformée officielle vers ces groupes dissidents qui pratiquent les valeurs évangéliques et une vie simple.

 

La violence de la répression menée par les autorités bernoises qui écrasent deux révoltes paysannes au cours du XVIIe siècle conduit divers groupes à émigrer notamment vers Montbéliard et l'Alsace, et d'abord vers les territoires qui accueillent volontiers les migrants à des fins de repeuplement après la tragédie de la guerre de Trente Ans. Certains ne sont pas sélectifs sur les affiliations religieuses et les mennonites s'y regroupent en petites communautés; c'est le cas notamment du Palatinat et des territoires appartenant au seigneur de Ribeaupierre, où se trouve une partie de Sainte-Marie-aux-Mines. La présence des anabaptistes en Alsace est attestée notamment par le « synode » d'Ohnenheim du 4 février 1660; dans ce petit village alsacien, les représentants de toutes les communautés anabaptistes d'Alsace dont de nombreux Suisses récemment immigrés ratifient sous la présidence de Jean-Paul Oser la Convention de foi commune à tous les Anabaptistes. Cette confession de foi, dont le texte remonte à 1632, est toujours en vigueur actuellement dans les communautés Amish américaines.

Le schisme amish se déclenche à partir de 1693. Le pasteur anabaptiste de Sainte-Marie-aux-Mines Jakob Amman (1645-1730) provoque un débat avec l'ensemble des communautés y compris celles restées implantées dans des régions reculées de l'Oberland bernois et de la vallée de l'Emmenthal. Il a plusieurs inquiétudes sur le relâchement doctrinal et le manque de rigueur dans la discipline qu'il croit notamment observer dans les communautés suisses. Il faut dire que celles-ci vivent toujours sous la persécution, ne devant leur survie dans ces régions isolées qu'à la bienveillance et au respect de leurs voisins, alors que les Alsaciens bénéficient d'une tolérance totale. Les six points d'opposition sont la fréquence de la cène (que Jakob Amman voudrait faire passer d'une fois par an à deux fois par an), généralisation de la pratique du lavement des pieds, le salut des âmes des non-anabaptistes (que les Suisses reconnaissaient aux "sincères" parmi leurs voisins non anabaptistes) et trois points sur la discipline : les péchés qui devaient donner lieu à admonestation voire à excommunication, la procédure disciplinaire et la rigueur de l’excommunication, les Amish insistant pour que l'excommunié ne soit pas seulement exclu de la table de communion mais privé de tout contact ou relation sociale avec tout membre de la communauté. Faute d'accord, le schisme divise la communauté anabaptiste. Sur 69 pasteurs, 27 furent en faveur de Jakob Amman dont 20 en provenance d'Alsace et cinq du Palatinat. La grande majorité des anabaptistes alsaciens devient donc amish. Vers 1700, Jakob Amman et plusieurs de ses partisans regrettant la division proposent de s'excommunier eux-mêmes temporairement jusqu'à ce que l'unité soit retrouvée mais ils ont été très vigoureux dans le débat et leur proposition est reçue avec méfiance. La notion d'exclusion totale mise en avant par les Amish est ce qui va donner à leur communauté la capacité de résister à toute intégration et à toute influence, particulièrement lorsqu'elle est regroupée dans une région isolée.

En 1712, Louis XIV prend un édit d'expulsion des anabaptistes d'Alsace. La trace de Jakob Amman se perd, il est généralement retenu qu'il serait décédé avant 1730 à Zellwiller dans le Bas-Rhin. Nombreux sont les mennonites et les Amish qui passent dans des territoires non soumis au roi de France comme la principauté de Montbéliard ou le duché de Lorraine. Dans certains cas, le manque à gagner des seigneurs privés des revenus des fermes mennonites les pousse à intervenir pour modérer la sévérité des ordres du roi afin de conserver leurs excellents fermiers mennonites. Nombreux sont ceux aussi qui émigrent vers les Pays-Bas où se trouve une importante et prospère communauté mennonite, puis, de là pour l'Amérique du Nord.

 

À partir de 1681 en effet, William Penn, membre de la Société religieuse des Amis Quakers et fondateur de la Pennsylvanie, y accueille tous les réprouvés, à la seule condition qu'ils tolèrent les autres. Les mennonites puis les Amish s'installent donc à partir de ce moment aux États-Unis (Pennsylvanie). Regroupées fortement sous l'autorité de leur conseil presbytéral, dit "conseil des Anciens", sous une très forte discipline appuyée sur l'arme suprême de l'excommunication et de l'exclusion sociale (en allemand Meidung, en anglais shunning), ces communautés rejettent tout ce qui peut pousser la communauté à se couper de l’Évangile ou à se diviser, en particulier l'orgueil (en allemand Hochmut). Les "conseils des anciens" de chaque communauté ont statué graduellement sur toutes les innovations techniques et sociales, interdisant le plus souvent d'y avoir recours, ce qui a conduit les Amish à refuser d'entrer dans le progrès technique et dans la société de consommation, et à conserver un mode de vie devenu aujourd'hui marginal, avec parfois quelques différences entre communautés. Si les communautés amish ont disparu en France, il n'en va pas de même aux États-Unis.

Chaque communauté amish est indépendante et a sa propre tradition. Les communautés communiquent entre elles, mais il n'existe aucune organisation régionale ou nationale. Les communautés sont dirigées par un évêque, un prêcheur, et deux niveaux de diacres. Les femmes, qui restent silencieuses pendant les cultes (sauf pour chanter), participent comme les hommes à l'élection des dirigeants de la communauté : chaque membre baptisé donne le nom d'un homme qu'il pense être désigné par Dieu. Les futurs dirigeants sont élus comme suit : lors d'un culte spécial, les hommes qui ont été proposés par l'ensemble de la communauté se présentent devant celle-ci et choisissent chacun une Bible préparée à cet effet. Un morceau de papier avec un verset biblique est glissé préalablement dans une d'entre elles et l'homme qui l'a choisi est ainsi « élu ». Par cette méthode, les Amish considèrent que c'est le Saint-Esprit lui-même qui a dirigé la main de l'élu.

 

La vie des Amish est basée sur la lecture et l'application pratique des enseignements du Nouveau Testament. Par exemple, les femmes portent des robes parce que la Bible condamne l'utilisation de vêtements d'hommes par les femmes et vice versa. Les femmes couvrent leur tête en application d'une exhortation de l'apôtre Paul dans le Nouveau Testament, etc.

 

Entre les différentes communautés, les pratiques diffèrent, mais en général les Amish se vêtent de couleurs foncées. Les hommes laissent pousser leur barbe dès le mariage. Les femmes portent une coiffe proche de la quichenotte du pays vendéen. L'idéal de tous consiste à être modeste.

 

Les Amish n'ont pas de sécurité sociale ni de cotisation de retraite : l'entraide et la solidarité y suppléent. Les familles ont souvent de huit à dix enfants. Il arrive que le père transmette la ferme à l'aîné dès le mariage. Le père se transforme alors facilement en sculpteur et fabrique de petits objets artisanaux en bois, ou il devient tisserand. En règle générale, les Amish ne votent pas et ne paient pas d'assurance sociale. Ils ne participent pas non plus au service militaire.

 

Les Amish du Vieil Ordre, une Église mennonite, ont certaines particularités qui peuvent frapper le visiteur ou l'étranger :

ils ont, encore aujourd'hui, seulement des voitures à cheval, le buggy

les labours se font à l'attelage, sans tracteur (certaines communautés possèdent des tracteurs sans pneus, avec des roues en fer).

 

Ils ouvrent néanmoins des magasins en ville où l'on peut se procurer de l'artisanat amish, principalement des couvertures "quilts" (patchwork), et d'autres objets d'artisanat. Ils peuvent aussi s'occuper de magasins maraîchers. Ces magasins, par exception, sont parfois branchés sur des groupes électrogènes si leur propriétaire n’est pas amish.

Dans la première moitié du XXe siècle, les enfants amish fréquentaient des écoles publiques rurales. Sous contrôle local, ces écoles ne menaçaient pas les valeurs amish. Cependant, au début des années 1950, le renforcement du système des écoles publiques commence à générer des tensions entre les Amish et les représentants de l'État chargés de l'éducation. Finalement, en 1972, la Cour Suprême des États-Unis accorde aux Amish la permission d'organiser leur propre enseignement jusqu'au 8e grade (quatorze ans).

 

L'école est assez proche pour que les enfants puissent y aller à pied. Tous les enfants sont regroupés en une classe unique encadrée par un enseignant amish, non certifié par l'État. L’école est administrée par une commission scolaire de parents amish élus. La formation vise surtout l’anglais (qui est la langue d'enseignement principale), l'allemand, les mathématiques, la géographie et l’histoire. La religion n'est pas enseignée de façon formelle à l'école, même si chaque journée commence par un temps de prière. À l'âge de quatorze ans, les jeunes quittent l'école, mais continuent souvent à se cultiver. Ils continuent à vivre dans la maison familiale où ils aident aux travaux domestiques ou commencent à travailler à l'extérieur.

 

L'enseignant est en général une femme célibataire. Elle est choisie parmi les meilleurs élèves en fonction de ses capacités à enseigner et de son engagement envers les valeurs amish. Les enseignantes renoncent à leur mission quand elles se marient.

 

À partir de 16 ans, dans les communautés conservatrices vient le rumspringa (terme issu du Pennsylvania Dutch qui signifie littéralement "courir dans tous les sens"), sorte de rite de passage durant lequel les adolescents sont temporairement libérés des règles de la communauté. Ils sont autorisés à sortir le weekend avec leurs amis, la plupart du temps réunis sous la forme de groupes de jeunes. Certains groupes sont chaperonnés par des adultes. Ils se réunissent pour des tournois sportifs, des goûters, aller nager ensemble... D'autres groupes sont autogérés par les jeunes eux-mêmes. Parmi eux, certains s'essayent aux pratiques de la vie moderne, comme boire de l'alcool, fumer, porter des vêtements modernes, écouter du rock et de la pop music… Ils peuvent éventuellement quitter la communauté durant cette période. Cette pratique est controversée au sein même des Églises amish. Beaucoup l'ont abandonnée et tentent de promouvoir un comportement décent et conforme à la morale biblique à tous les âges de la vie.

À la fin de cette période, environ 90 % des jeunes Amish demandent le baptême et vivent selon les traditions de la communauté. Une infime minorité d'adolescents quitte la communauté définitivement et se décide pour la vie moderne. S'ils font le choix de quitter la communauté après avoir été baptisés, ils sont bannis et ne peuvent plus revenir voir leur famille.

Au sein de la famille amish les parents et les grands-parents, voire les arrière-grands-parents considèrent que leurs paroles contribuent nettement moins que leurs actes à l'éducation des enfants. Pour les Amish, la parole est dangereuse car elle peut être porteuse de violences, d'attaques, d'injures, d'impureté ou de méchanceté. Les Amish ont comme principe éducatif que les enfants ne suivent pas les conseils mais l'exemple des adultes.

La plupart des familles Amish parlent à la maison un dialecte allemand connu sous le nom d'allemand pennsylvanien (« Pennsylvania Dutch » ou « Pennsylvania German »). Le terme de Dutch vient du mot allemand « Deutsch », qui, dans un sens archaïque, renvoie à toutes les personnes parlant l'un des nombreux dialectes germano-danois - et non aux habitants des Pays-Bas (en anglais Dutch signifie « Néerlandais »). Ce dialecte est assez proche du suisse allemand et de l'alsacien.

 

Les Amish appellent les non-Amish des English, en référence au fait qu'ils ne parlent pas le Pennsylvania Dutch.

 

En Suisse, les mennonites réfugiés dans le canton francophone du Jura parlent encore le dialecte suisse alémanique à la maison, et suivent les écoles du canton en français, y compris ceux qui, au cours des siècles, se sont convertis au protestantisme « officiel ».

La cuisine amish est simple et copieuse, proche de celles des pays du nord de l'Europe, dont les membres de cette communauté sont souvent originaires. On peut notamment citer les soupes aux huiles végétales (à base de poulet), les Boova Shenkel (beignets de pommes de terre), les Shoo-fly pies (type de crumble à la cannelle et noix de muscade) ou le Pain des Écritures.

 

Les Amish commercialisent une partie de leur production agricole dans les circuits de distributions classiques. Ces produits connaissent un fort succès auprès des consommateurs américains car ils apparaissent comme des produits sains, cultivés sans OGM ni produit phytosanitaire, selon les méthodes traditionnelles des Amish : ce serait les équivalents des produits "Agriculture Biologique" en France.

Lundi 31 août 2015. "Ride the Duck" Depuis Logan Square la cathédrale-basilique catholique St Pierre et St Paul (Philadelphie ("Ville de l'Amour Fraternel") est la plus grande ville catholique des USA.) 1864.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Festival International du Film Grolandais de Toulouse L'Opium du Peuple

 

Tocade d’août pluvieux. Un dimanche qui s’éternise, des enfants qui renaudent, le moral qui s’effrite.

C’est décidé, nous allons voir « La planète des singes 2″. Je sais, ce n’est pas très glorieux, mais le souvenir du livre, les 99% de l’ADN en commun avec nos cousins, l’attrait du vide, des raisons d’y aller, j’en passe et des pires… Arrivés au temple-multiplex-CGR-corn flakes, arrive la question qui tue : « Avez-vous vos lunettes 3D ? ». Oui monsieur le stagiaire d’été, j’en ai. Une douzaine même, véritable pyramide de plastique sombre que je visualise mentalement, nettement, sur un rayonnage de notre vestibule, juste derrière les cartes IGN du Groland du Bas. Trop tard. En avant pour l’achat des 13, 14, 15 et 16e paires de binocles fabriquées par des prisonniers politiques chinois choppés sur internet en raison de leurs opinions néo-giscardiennes. À la vue du film, on se demande d’abord où sont les effets visuels qui supposent l’obligation d’utiliser un tel accessoire. Mais plus le film avance, plus le questionnement change de dimension pour devenir : où peut bien être le cinéma qui suppose l’obligation d’utiliser un cerveau ? Même celui d’un singe aurait conçu un film moins lourdaud et néfaste que celui-là. En rentrant chez moi, je n’ajoutai donc pas les quatre bésicles au tas d’autres, mais fourrai le tout dans les sacs jaunes, résolu à ne plus jamais voir que du cinéma 1D. Avec moins de moyens, mais de l’intelligence, du cœur, des tripes et des effets normaux. Bref, du cinéma indé Grolandais. Et quoi de mieux pour tenir bon que cette troisième édition du Festival du Film Grolandais de Toulouse ? Je ne vois rien !

Benoît Delépine

 

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Video 01 et 02

 

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Jeudi 10 septembre 2015. Depuis le belvédère (346m) Nord. Financial District. Au fond, un parc, Park Drive Reservation Lands et le cimetière de Mount Pleasant.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. Le parvis sz la CN Tower. L'aquarium. La tour Delta, 160m (hôtel) Les 2 grandes tours au centre sont Ice Condominiums East et West, 234 m et 202 m. Immeubles de résidence.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. 220 Yonge St. Le Toronto Eaton Centre est le plus grand centre commercial et complexe de bureau du centre-ville. 1 million de visiteurs chaque semaine.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015.Yonge-Dundas Square. Station de métro Dundans sur la ligne Yonge-University-Spadina. Je vais à la station Union. Il y a deux arrêts: Queen et King. La direction est Downsview.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Lundi 31 août 2015. Market St. Independence National Historical Park. President's House. Washington et Adams, les 2 1ers Présidents firent de ce lieu leur résidence et y travaillèrent. L'expo porte sur l'esclavage. Les esclaves du personnel de Washington.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

La Rochelle est une ville du Sud-Ouest de la France, capitale historique de l'Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime, en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. La Rochelle est la commune la plus peuplée du département, devant Saintes, Rochefort et Royan. Ses habitants sont appelés les Rochelais et les Rochelaises.

Située en bordure de l’océan Atlantique, au large du pertuis d'Antioche, et protégée des tempêtes par la « barrière » des îles de Ré, d’Oléron et d’Aix, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre, et ce depuis le XIIe siècle. Elle conserve plus que jamais son titre de « Porte océane » par la présence de ses trois ports (de pêche, de commerce et de plaisance).

Cité millénaire, dotée d’un riche patrimoine historique et urbain, la capitale historique de l'Aunis est aujourd’hui devenue la plus importante ville entre l'estuaire de la Loire et l’estuaire de la Gironde. Ses activités urbaines sont multiples et fort différenciées. Ville aux fonctions portuaires et industrielles encore importantes, elle possède un secteur administratif et tertiaire largement prédominant que viennent renforcer son université et un tourisme en plein développement.

La Rochelle est située au centre de la côte atlantique française, dans le pertuis d'Antioche, face aux îles de Ré, à l'ouest, d'Oléron et d'Aix, au sud et sud-ouest. Cet ensemble insulaire constitue une sorte de barrière naturelle qui protège son site portuaire des fortes houles d'ouest et qui permet d'en faire une rade sûre. C'est ce qui, de tout temps, a favorisé l'essor de la cité océane. Deux aspects de la géographie de cette ville sont à relever et qui expliquent en grande partie le développement actuel de la cité portuaire. D'une part, sa position enclavée dans le territoire national et, d'autre part, sa situation maritime fort favorable.

Du fait de cette position enclavée, La Rochelle est restée longtemps à l'écart des grands axes de communication. La modernisation des infrastructures routières et ferroviaires a largement contribué à lever ce handicap d'une position géographique aux marges de la nation. Ainsi La Rochelle est-elle située à 472 km au sud-ouest de Paris, auquel elle est reliée par la voie express de la N 11, l'autoroute A10 depuis 1981, et par le TGV depuis 1993. Vis-à-vis des grandes métropoles de l'ouest de la France, elle est située à 147 km au sud de Nantes et à 187 km au nord de Bordeaux. Dans la région Poitou-Charentes, elle est située à 125 km au sud-ouest de Poitiers, la capitale régionale, à 130 km au nord-ouest d'Angoulême et à 65 km à l'ouest de Niort. Elle est bien reliée aux principales agglomérations de Poitou-Charentes, par la voie express de la N 11 jusqu'à Niort, puis l'autoroute A10 jusqu'à Poitiers, par la voie express de la D 137 et l'autoroute A837 puis la N 141 - aménagée en longues portions à deux fois deux voies - jusqu'à Angoulême. En Charente-Maritime, la ville est bien reliée aux deux autres centres principaux du département : elle se trouve à 70 km au nord-ouest de Saintes par l'autoroute A837, deuxième ville du département et ancienne capitale de la Saintonge, et à 30 km au nord de Rochefort par la voie express de la D 137. Depuis le 19 mai 1988, La Rochelle est reliée à l’île de Ré par le pont de l'île de Ré.

Par sa position géographique sur le littoral, La Rochelle présente deux atouts majeurs qui lui ont largement permis son développement portuaire. Tout d'abord, La Rochelle bénéficie d'une position excellente pour la navigation nautique de plaisance. Situé sur le vaste plan d'eau que constitue le pertuis d'Antioche, son port de plaisance, le port des Minimes, est le plus grand de toute la côte atlantique de France. Ensuite, La Rochelle dispose au site de La Pallice d'un port en eau profonde, largement accessible aux navires de haute mer et aux paquebots. Unique port de la côte atlantique française libre de toute contrainte de la marée avec une profondeur importante à marée basse, pouvant recevoir des navires de plus de 200 000 tonnes de port en lourd, disponible 24 heures sur 24, la ville dispose ainsi d'un atout considérable pour le développement de ses activités portuaires.

La Rochelle constitue le point d'arrivée du canal de Marans. Ce dernier correspond à un canal de jonction entre la Sèvre niortaise à 20 km au nord de la ville, et l'océan Atlantique dans la baie de La Rochelle. Ce canal, appelé localement canal de Rompsay et qui a été construit dans le courant du XIXe siècle, débouche directement dans le site du Vieux-Port. Séparant le cœur de la vieille ville du quartier Saint-Nicolas, il y est franchi par quatre ponts dont une passerelle pour piétons édifiée juste en amont du pont-écluse qui donne sur le Vieux-Port.

La baie de La Rochelle, le long de laquelle la ville s'est développée, s'ouvre largement sur le pertuis d'Antioche et est soumise à l'action des courants marins, cause du problème récurrent de son envasement. Avec une hauteur d’eau de 3,80 mètres, le marnage moyen est relativement faible à La Rochelle. Il peut cependant atteindre 6,60 mètres avec un coefficient de marée de 120. Les courants marins ont une vitesse de 2,2 km/h dans la baie de La Rochelle, et de 4 km/h dans le nord du pertuis d'Antioche. L’envasement est de l’ordre de 50 cm par an, principalement en raison des eaux très chargées en sédiments des pertuis charentais, nécessitant des dragages réguliers. Les analyses hydrographiques des eaux et des sédiments, effectuées dans le cadre du projet d’agrandissement du port de plaisance des Minimes, ont établi que les eaux de baignade étaient de bonne qualité et que les sédiments n’étaient pas pollués. La baie de La Rochelle, qui est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000, est un site remarquable par la qualité de son milieu marin et sa forte productivité biologique. De grands mammifères marins y sont présents, comme le grand dauphin, le marsouin, le globicéphale noir, le dauphin de Risso, le dauphin commun, le phoque gris. On y trouve aussi diverses tortues marines dont la caouanne, la tortue luth, la tortue verte, la tortue de Kemp, et des poissons d’estuaires protégés (alose et lamproie). C’est également une zone de reproduction pour la seiche et la méduse Rhizostoma pulmo. La faune benthique, constituée principalement de vers marins et de coquillages, est quant à elle relativement pauvre.

Le déballastage des navires au môle d’escale du port autonome de La Rochelle présentant un risque d’introduction d’espèces indésirables, notamment en raison des importantes quantités d’eau rejetées qui sont ensuite entraînées par les courants vers la baie de l'Aiguillon, des échantillonnages sont systématiquement réalisés dans les ballasts.

Lundi 31 août 2015Intersection South 7th St. et South Street.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Lundi 31 août 2015. "Ride the Duck" North Christopher Columbus Blvd, pont Benjamin Franklin sur lequel passent voitures et trains. une des piles du pont avec le blason de la ville de Philadelphie.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Jeudi 10 septembre 2015. Intersection King Str/Bay Str. Le bâtiment gris Bank of Nova Scotia Building, 1951, 27 étages, 115m.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Lundi 31 août 2015. "Ride the Duck" Retour sur Benjamin Franklin Parkway après avoir fait le tour de Logan Square. Le drapeau algérien flotte à Philadelphie.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

twitter.com/Memoire2cite Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.l'UNION SOCIALE POUR L HABITAT fete ses 90 ans "TOUT savoir tout voir, tout connaitre, sur le LOGEMENT SOCIAL des HLM aux HBM avec le Musée HLM" en ligne sur le WEB içi www.banquedesterritoires.fr/lunion-sociale-pour-lhabitat-... … De grandes barres d’immeubles, appelées les grands ensembles, sont le symbole de nos banlieues. Entrée Libre revient sur le phénomène de destruction de ces bâtiments qui reflètent aujourd’hui la misere www.youtube.com/watch?v=mCqHBP5SBiM twitter.com/Memoire2cite/status/1121877386491043840/photo... Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

------------------ Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq --------------

BEAULIEU une barre d’habitation innovante

a l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche

dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent

alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans la

ville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,

surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...

Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :kes premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,

l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris.

Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits. Que prévoit-on pour la reconstruction Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.

Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?

C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.

Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?

Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.

Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»! On croit rêver...

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...

Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?

Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.

L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.

Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.

Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...

En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.

Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?

Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques. Pourquoi cette différence?

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.

Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?

Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer. Dans quels domaines?

Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.

Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour?

A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

Culturellement, la ville est aussi très active...

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

La population comprend-elle cette volonté?

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour. --------------

Pour une architecture différente 1975 Réalisation : ministère de l'Équipement , www.dailymotion.com/video/xgj3ex ---

Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... Avril 1993, 6 ans après l'implosion de la tour DEBUSSY des 4000, 30% seulement des travaux de rénovation ont été réalisés et le chômage frappe toujours 1/3 des hbts. C'est un échec. A Mantes la Jolie, 6 mois après la destruction des 4 tours du Val Fourré, www.youtube.com/watch?v=ta4kj05KJOM … Banlieue 89, Bacalan à Bordeaux 1986 - Un exemple de rénovation urbaine et réhabilitation de l'habitat dans un des quartiers de Bordeaux La Cité Claveau à BACALAN. A l'initiative du mouvementla video içi www.youtube.com/watch?v=IN0JtGBaA1o … L'assoçiation de ROLLAND CASTRO @ Le Plan Banlieue 89 - mode d'emploi - Archive INA - La video içi. TRANSFORMER LES PAYSAGES URBAINS AVEC UNE APPROCHE CULTURELLE www.youtube.com/watch?v=Aw-_f-bT2TQ … SNCF les EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi.

www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg … Içi la DATAR en 1000 clichés missionphotodatar.cget.gouv.fr/accueil - Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije

31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije

archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...

museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive

le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije :- que dire de RICARDO BOFFIL Les meilleures balades que j’ai fait autour de Paris je les ai faites dans l’application Plans. Je ne minore pas le rôle de Google Maps, révolution cartographique sans précédent et sans égale, qui aura réalisé nos fantasmes d’Aleph borgesien — l’idée d’un point d’où le monde serait visible en totalité — parachevé Mercator et permis d’explorer des parties du globe inconnues de Cook, Bougainville et Amundsen. Je n’oublie pas non plus cet exercice de cartographie au collège, qui nous avait démontré que nous étions à 3 cartes IGN de la capitale, et que le tissu urbain était de plus en plus serré à mesure que nous avancions vers le nord. Mais Plan possédait une fonctionnalité inédite, le Flyover, technologie à l’origine destinée aux pilotes de chasse, et qui fournissait des rendus 3D spectaculaire des bâtiments survolés — ainsi que des arbres et des déclivités du sol.

On quittait enfin les champs asphyxiants de la photographie aérienne pour des vues à l’oblique des villes visitées : après un siècle d’écrasement — la photographie aérienne est étroitement contemporaine du bombardement aérien — les villes reprenaient enfin de la vigueur et remontaient vers le ciel. J’avais d’ailleurs effectué moi-même une manœuvre de redressement similaire le jour où j’étais parti, à pied depuis Paris, visiter à Nanterre une exposition sur la photographie aérienne. J’étais à la quête des premières vues de Paris qu’avait prises Nadar depuis un ballon captif. À défaut de ces images, définitivement manquantes, j’avais parcouru, après la Grande Arche, les derniers kilomètres de la Voie Royale, cette prodigieuse perspective historique partie du Louvre — rare exemple de frise chronologique implémentée dans une structure urbanistique.

J’avais en réalité un peu dévié de la ligne droite pour aller voir les tours Nuages d’Emile Aillaud, le Facteur Cheval du modernisme, dont je connaissais déjà les autres chefs d’œuvres d'architecture naïve, les nouilles chinoises de Grigny et le spaghetti de Pantin.

C’était précisément l’usage que j’avais fait de l’application Plans : j’étais parti à la recherche de tous les groupements de tour qu’elle m’avait permis d’identifier, sur mon iPad. Je les faisais tourner avec deux doigts, comme un éclaireur qui marcherait autour d’un donjon, avant de les immortaliser, sous leur plus bel angle, par une capture d’écran.Un éclaireur autour d’un donjon : c’était exactement cela, qui m’avait fasciné. Les guerres territoriales entre Les Tarterêts de Corbeil et les Pyramides d’Evry avaient marqué mon enfance. La notion de cité, telle qu’elle avait été définie, à partir des années 80, dans le second âge des grands ensembles, l’âge du déclin, avait conservé un cachet médiéval. Ici, vivaient guetteurs et trafiquants, condottieres à la tête d’une écurie de go-fast et entretenant des chenils remplis de mâtins rares et dangereux. Ici, l’État central ne remplissait plus ses tâches régaliennes, ici la modernité laïque était entrée en crise. Mais ce que j’avais découvert, en collectionnant ces captures d’écran, c’était à quel point l’urbanisme de la banlieue parisienne était, strictement, d’obédience médiévale. On était passé, d’un seul mouvement et sans même s’en rendre compte de Château-Gaillard à la Cité 4000, du Donjon de Vincennes aux tours de Sarcelles, du château de Gisors aux choux fleurs de Créteil.J’ai même retrouvé la colonne détruite du désert de Retz dans le babylonien château d’eau de Noisiel.

Des hauteurs de Rosny à celle de Chanteloup, du plateau de Clichy à la dalle d’Argenteuil, on avait bizarrement livré des pastiches inconscients de la grande architecture militaire médiévales : les environs de Paris s’étaient retrouvés à nouveau fortifiés, la vieille tour de Montlhéry n’était plus solitaire, et même les immeubles de briques rouges qui avaient succédé à l’enceinte de Thiers évoquaient des murailles.

Et ce que j’avais initialement pris pour des anomalies, des accidents malheureux du post-modernisme, les grand ensembles voûtés et cannelés de Ricardo Boffil, étaient peut-être ce qui exprimait le mieux tout cela — ou du moins qui clôturaient avec le génie le plus clair cet âge des grands ensembles.

Car c’était cela, ces Carcassonnes, ces Acropoles, ces Atlandides qui surnageaient avec le plus de conviction au milieu des captures d’écrans de ruines médiévales qui s’accumulaient sur mon bureau.

Si décriées, dès leur construction, pour leur kitch intolérable ces mégastructures me sont soudain apparues comme absolument nécessaires.

Si les Villes Nouvelles n’ont jamais existé, et persisteront dans la mémoire des hommes, elles le doivent à ces rêveries bizarres et grandioses, à ces hybridations impossibles entre les cités idéales de Ledoux et les utopies corbuséennes.

L’Aqueduc de Saint-Quentin-en-Yvelines, les Espaces d’Abraxas à Marne-la-Vallée, les Colonnes de Saint-Christophe à Cergy-Pontoise sont les plus belles ruines du Grand Paris.

www.franceculture.fr/emissions/la-conclusion/ricardo-bofill immerssion dans le monde du logement social, l'univers des logements sociaux, des H.B.M au H.L.M - Retour sur l'histoire du logement collectif d'apres guerre - En Françe, sur l’ensemble du territoire avant, 4 millions d’immeubles étaient vétustes, dont 500.000 à démolir; au total 10% des logements étaient considérés comme insalubres et 40% réputés d’une qualité médiocre, et surpeuplés. C’est pour ces raisons que, à partir de 1954, le Ministre à la Reconstruction et au Logement évalue le besoin en logements à 2.000.660, devenant ainsi une priorité nationale. Quelques années plus tard à l’appel de l’Abbé Pierre, le journaliste Gilbert Mathieu, en avril 1957 publiait dans le quotidien Le Monde une série d’articles sur la situation dramatique du logement : Logement, notre honte et dénonçant le nombre réduit de logements et leur impitoyable état. Robert Doisneau, Banlieue après-guerre, 1943-1949 /Le mandat se veut triple : reconstruire le parc immobilier détruit durant les bombardements essentiellement du printemps/été 1944, faire face à l’essor démographique et enfin résorber l’habitat insalubre notamment les bidonvilles et les cités de transit. Une ambition qui paraît, dès le début, très élevée, associée à l’industrialisation progressive de la nation entre autre celle du secteur de la construction (voir le vidéo de l’INA du 17 juillet 1957 intitulée La crise du logement, un problème national. Cela dit, l’effort pour l’État français était d’une ampleur jamais vue ailleurs. La double nécessité de construire davantage et vite, est en partie la cause de la forme architecturale excentrique qui constituera les Grands Ensembles dans les banlieues françaises. Cinq caractéristiques permettent de mieux comprendre ce terme : la rupture avec le tissu urbain ancien, un minimum de mille logements, une forme collective (tours, barres) de quatre jusqu’à vingt niveaux, la conception d’appartements aménagés et équipés et enfin une gestion destinée pour la plupart à des bailleurs de logement social.

Pour la banlieue parisienne leur localisation s’est opérée majoritairement dans la périphérie, tandis que dans les autres cas, plus de la moitié a été construite dans le centre ville, le plus souvent à la limite des anciens faubourgs.

Architecture d’Aujourd’hui n° 46, 1953 p. 58-55

C’est le triomphe de l’urbanisme fonctionnel et rationaliste cher à Le Corbusier. Entre 1958 et 1973, cent quatre-vingt-quinze Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) sont créées, comprenant deux millions de logements, essentiellement de type populaire en Habitations à Loyer Modéré (HLM), mais pas exclusivement, remplaçant ainsi les anciennes Habitations à Bon Marché (HBM) crées en 1894. Selon le décret du 27 mars 1954 qui en fixe les conditions d’attribution, les bénéficiaires de la législation n’ont pas changé, ce sont toujours des « personnes peu fortunées vivant principalement de leur salaire », selon la loi Strauss de 1906. En 1953, tous les HLM voient leur surface maximale se réduire, en passant de 71 à 65 mètres carrés pour un quatre pièces. L’accès au logement des familles modestes se fera donc au détriment de la qualité et quantité de l’espace habité pour des familles nombreuses. À ce propos, le sociologue Thierry Oblet a bien montré comment se sont articulées les pensées des architectes et des ingénieurs modernistes, avec leur souci planificateur d’un État interventionniste[8] grâce à l’hégémonie du béton, de la ligne droite et de la standardisation de la construction.

Les exemples de cette architecture restent nombreux : de la Cité de 4000 (pour 4000 logements) à la Courneuve en Seine-Saint-Denis (93) aux logements de 15 étages aux balcons pétales, appelés « Chou-fleur » à Créteil en Val-de Marne (94) dessinés au début des années 70 par l’architecte Gérard Grandval. De la Cité des nuages à Nanterre dans les Hauts-de-Seine (92) à la Grande borne construite entre 1967 et 1971 sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l’Essonne (91) en passant par la Noé à Chanteloup-les-Vignes dans le département des Yvelines (78) scénario du célèbre film La Haine[9] de Kassovits.

Récemment, plusieurs expositions photographiques se sont

concentrées sur cette nouvelle figure de l’urbanisme fonctionnaliste français de l’après-guerre. Par exemple Toit&Moi, 100 ans de logement social (2012), Les Grands ensembles 1960-2010 (2012) produite par l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg, selon un projet du Ministère de la Culture et de la Communication. Enfin l’exposition Photographie à l’œuvre, (2011-2012) d’Henri Salesse, photographe du service de l’inventaire du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et Voyage en périphérie (2012) de Cyrus Cornut.

Il s’agissait là non seulement d’un progrès matériel, mais aussi démocratique, donnant ainsi à chaque citoyen, la possibilité d’accéder à son petit appartement doté de tous les conforts de l’époque. La recherche d’économie et de rapidité dans la conduite des chantiers portent à l’utilisation du béton comme matériel privilégié et à des plans architecturaux aussi simples que possible avec la réalisation de logements standardisés, dont les barres et les tours deviennent les figures principales : Au mitan des années cinquante, apparurent d’étranges formes urbaines. Des immeubles d’habitation de plus en plus longs et de plus en plus hauts, assemblés en blocs qui ne s’intégraient pas aux villes existantes. Ces blocs s’en différenciaient ostensiblement et parfois comme systématiquement, s’en isolaient. Ils semblaient faire ville à part. Surtout ils ne ressemblaient pas à ce qu’on avait l’habitude d’appeler ville. Et leur architecture aussi, qui était tellement déroutante. On les a nommés » grands ensembles. Cité de l’Abreuvoir, Bobigny (93), 2003 (Inventaire général du Patrimoine, Région Ile de France / Stéphane Asseline)

Bref, entre 1946 et 1975 le parc immobilier français passe de 12,7 millions à 21 millions de logements. Environ 8 millions de ceux-ci sont neufs, construits entre 1953-1975 – dont la moitié sous forme de grands ensembles – et près de 80 % des logements grâce à une aide de l’État avec des crédits publics. Le nombre de logements sociaux passe de moins de 500.000 à près de 3 millions, dont 43 % en région parisienne, où la demande est la plus forte[11]. Ce qui témoigne d’un effort énorme. Secrétariat d’État à la Reconstruction et au Logement, Supplément du logement en 1954, cité par Bachmann, C. Le Guennec, N., Violences urbaines…Op.cit, p.24. Alors que l’hiver 1954 est particulièrement rigoureux, l’abbé Pierre lance un appel en faveur des sans-logis et déshérités et organise des collectes de vêtements et de nourriture pour les plus démunis. Cela nous rappelle également que les inégalités sociales restaient particulièrement importantes à l’époque, malgré les débuts de la croissance économique, et que la crise du logement n’était pas encore complètement résolue. Danièle Voldman, La reconstruction des villes françaises de 1940 à 1954 : histoire d’une politique, Paris, L’Harmattan, 1997. Les Actualités françaises, La crise du logement, un problème national, 17 juillet, 1957, in fresques.ina.fr/…/la-crise-du-logement-un-probleme-n…, consulté le 20/02/2014. C’est l’urbaniste Marcel Rotival dans un numéro d’Architecture d’Aujourd’hui de juin 1935 (vol.1, n°6, juin 1935, p.57) qui propose pour la première fois cette terminologie pour désigner les Habitations à Bon Marché (HBM) et leur transformation en Habitations à Loyer Modéré (HLM), par la loi du 21 juillet 1951: « Nous espérons, un jour, sortir des villes comme Paris, non seulement par l’avenue des Champs Elysées, la seule réalisation de tenue sans laquelle Paris n’existerait pas, mais sortir par Belleville, par Charonne, par Bobigny, etc., et trouver harmonieusement disposés le long de larges autostrades, au milieu de grands espaces boisés, de parcs, de stades, de grandes cités claires, bien orientées, lumineusement éclairées par le soleil. » Largement reprise depuis les années 1950 dans le jargon administratif et public, elle apparaît pour la première fois dans un texte officiel qu’en 1973 avec la Circulaire Guichard, alors Ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Equipement, du Logement et du tourisme. Celui-ci met un terme à la politique initiée après-guerre afin « d’empêcher la réalisation des formes d’urbanisation désignées généralement sous le nom de “grands ensembles”, peu conforme aux aspirations des habitants et sans justification économique sérieuse ». Paradoxalement, le terme de grands ensembles s’officialise donc au moment même où ils son mis en question. ZUP est un acronyme qui signifie Zone à Urbaniser en Priorité. Elles ont été créées par le décret N°58-1464 du 31 décembre 1958, afin de planifier et d’encadrer sur le territoire national, le développement urbain pour répondre à la carence de logements face à l’accroissement démographique et favoriser enfin la résorption de l’habitat insalubre. Oblet, Thierry, Gouverner la ville. Les voies urbaines de la démocratie moderne, Paris, PUF, 2003. En particulier par l’intermédiaire de la Société centrale de construction et de la Société centrale pour l’équipement du territoire, créées au milieu des années 1950 en tant que filiales de la Caisse des dépôts et consignations.

Kassovitz, Mathieu, La Haine, France, 1995.

Cornu, Marcel, Libérer la ville, Bruxelles, Casterman, 1977, p.60. Annie Fourcaut « Les banlieues populaires ont aussi une histoire », Projet 4/2007 (n° 299), pp. 7-15.

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History

www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc

Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po

DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … explosion des tours Gauguin Destruction par implosion des Tours Gauguin (quartier de La Bastide) de Limoges le dimanche 28 novembre 2010 à 11 heures. Limoges 28/11/2010 youtu.be/cd0ln4Nqqbs … 42 Roanne - c'etait le 11 novembre 2013 - Souvenirs des HLM quartier du Parc... Après presque 45 minutes de retard, les trois dernières tours Chanteclair sont tombées. Le tir prévu etait à 11h14 La vidéo içi www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-les-3-dernieres-... … … www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-une-vingtaine-de... …Besançon (25) - la Nouvelle cité d'HLM La Planoise en 1960 avec la video des premiers habitants de Planoise en juin 1968 www.youtube.com/watch?v=LVKAkJSsCGk … … … archive INA … BEGIN Japanology - les utopies de l'extreme et Kenzo Tange l'architecte japonnais - la video içi www.youtube.com/watch?v=ZlAOtYFE4GM … 71 les Prés Saint-Jean a Chalon-sur-Saône - L'Implosion des 3 tours HLM de 15 etages le 5 décembre 2009 par FERRARI DEMOLITION içi www.youtube.com/watch?v=oDsqOjQJS8E … … … & là www.youtube.com/watch?v=ARQYQLORBBE … 21 DIJON Cité des Grésilles - c'etait l'implosion de la residençe HLM Paul Bur le 19 02 2010 www.youtube.com/watch?v=fAEuaq5mivM … … & la www.youtube.com/watch?v=mTUm-mky-sw … 59 - la technique dite du basculement - Destruction de l'immeuble Rhone a Lille avec pleins de ralentit içi video-streaming.orange.fr/actu-politique/destruction-de-l... … 21 Chenôve (le GRAND DIJON) - Implosion de la barre François RUDE le 3 nov 2010 (top video !!) www.youtube.com/watch?v=ClmeXzo3r5A … …Quand l histoire çe repete et çe repetera autant de fois que nesçessaire quand on voie la quantitée de barres 60 70's...dans le collimateur de l'ANRU2.. 77 MEAUX 3 grandes tours..& puis s'en vont.. Démolition Pierre Collinet Batiment Genêt, Hortensia et Iris - Reportage Journal le 26 juin 2011 youtu.be/fpPcaC2wRIc 71 CHALON SUR SAONE C'etait les Prés Saint Jean le 05 décembre 2009 , pour une implosion hlm hors du commun !!! Caméra mise à même le sol , à une vingtaine de mètres de la première tour .... www.youtube.com/watch?v=kVlC9rYU-gs … 78 les MUREAUX le 3 octobre 2010 ,Les dernières minutes de la Tour Molière aux Mureaux (Yvelines) et sa démolition par semi-foudroyage, filmés du quartier de la Vigne Blanche. www.youtube.com/watch?v=u2FDMxrLHcw …71 MACON LES GRANDES PERRIERES C'etait un 30 juin 2013, avec l'implosion de la barre HLM des Perrières par GINGER www.youtube.com/watch?v=EzYwTcCGUGA … … une video exceptionnelle ! c'etait Le Norfolk Court un ensemble résidentiel, le Norfolk Court, construit dans les années 1970, a été démoli à Glasgow en Ecosse le 9 mai 2016 . Il rate la démolition d'un immeuble au tout dernier moment LES PASSAGERS DU BUS EN PROFITE A SA PLAçE lol www.20minutes.fr/tv/t-as-vu/237077-il-rate-la-demolition-... … 69 LYON Quand La Duchère disait adieu à sa barre 230 le jeudi 2 juillet 2015

www.youtube.com/watch?v=BSwidwLw0NAwww.youtube.com/watch?v=BdLjUAK1oUkwww.youtube.com/watch?v=-DZ5RSLpYrM …Avenir Deconstruction : Foudroyage de 3 barres HLM - VAULX-EN-VELIN (69) www.youtube.com/watch?v=-E02NUMqDno Démolition du quartier Bachelard à Vaulx-en-Velin www.youtube.com/watch?v=DSAEBIYYpXY Démolition des tours du Pré de l'Herpe (Vaulx-en-Velin)

www.youtube.com/watch?v=fG5sD1G-QgU REPORTAGE - En sept secondes, un ensemble de 407 appartements à Vaulx-en-Velin a été détruit à l'explosif dans le cadre du renouvellement urbain... www.youtube.com/watch?v=Js6w9bnUuRM www.youtube.com/watch?v=MCj5D1NhxhI - St-QUENTIN LA ZUP (scic)- NOUMEA - NOUVELLE CALEDONIE historique de la cité Saint-Quentin içi www.agence-concept.com/savoir-faire/sic/

www.youtube.com/watch?v=_Gt6STiH_pM …[VIDEOS] Trois tours de la cité des Indes de Sartrouville ont été démolies dans le cadre du plan de rénovation urbaine du quartier Mille quatre cent soixante-deux détonateurs, 312 kilos le 06/06/2010 à 11 heures. la belle video içi www.youtube.com/watch?v=fY1B07GWyDE VIGNEUX-SUR-SEINE, VOTRE HISTOIRE, VOS SOUVENIRS. içi www.youtube.com/watch?v=8o_Ke26mB48 … , Film des Tours et du quartier de la Croix Blanche, de 1966 à 1968. Les Tours en train de finir de se construire, ainsi que le centre commerciale. Destruction de la Tour 21, pour construire de nouveaux HLM...

42 LOIRE ST-ETIENNE MONTREYNAUD tout une histoire youtu.be/ietu6yPB5KQ - Mascovich & la tour de Montreynaud www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE … -Travaux dalle du Forum à Montreynaud Saint-Etienne www.youtube.com/watch?v=0WaFbrBEfU4 … & içi www.youtube.com/watch?v=aHnT_I5dEyI … - et fr3 là www.youtube.com/watch?v=hCsXNOMRWW4 … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline et sur les pentes de cette colline s’accroche une petite ville, un quartier, un peu à part. Cet endroit niché au milieu de la verdure, c’est le quartier de Montreynaud. www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo&fbclid=IwAR2ALN4d... …Et sinon, avez-vous remarqué au dessus du P de AGIP ? On voit, dans le film, la Tour Réservoir Plein Ciel du quartier de Montreynaud, détruite 3 ans plus tard par foudroyage ! Sûr que @Memoire2cite a des photos du quartier et de la tout à l'époque ! ;-) 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE

- Que de chemin parcouru, Muraille de Chine La Palle Beaulieu jusqu'aux années 90. L habitat se transforme et s adapte aux nouveaux besoins. Autre temps, période d'essor économique et du "vivre ensemble". Merci à @Memoire2cite pour cette introspection du passé! -

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Honfleur est une commune portuaire normande (département du Calvados) située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie.

Elle est peuplée de 8 093 habitantsNote 1 (les Honfleurais).

Elle est surtout connue pour son vieux port pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont notamment Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l’École de Honfleur qui contribua à l'apparition du mouvement impressionniste.

La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Honfleur est située sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine, au nord du pays d'Auge. Elle se trouve géologiquement à la limite des formations calcaires du Jurassique (oolithique) à l'ouest et du Crétacé (crayeux) au nord et à l'est. Son agglomération est à 15 km au nord-est de Trouville-sur-Mer, à 16 km au nord de Pont-l'Évêque, à 24 km à l'ouest de Pont-Audemer et à 25 km au sud-est du Havre (par le pont de Normandie)1.

 

Honfleur es una comuna francesa portuaria dentro del departamento normando de Calvados.

 

Honfleur se encuentra en la parte sur del esturario del río Sena, muy próximo al Puente de Normandía, que une la ciudad con El Havre. Es especialmente reconocida por su pintoresco y antiguo puerto, que fue pintado muchas veces por artistas como Gustave Courbet, Claude Monet y Johann Jongkind, quienes formaron la école de Honfleur, la cual contribuyó al surgimiento del movimiento impresionista. La iglesia de Santa Catalina posee una cúpula separada del edificio principal y es la iglesia más grande de Francia construida en madera. Honfleur fue el escenario de un célebre asedio durante la Guerra de los Cien Años.

 

Honfleur is a commune in the Calvados department in northwestern France. It is located on the southern bank of the estuary of the Seine across from le Havre and very close to the exit of the Pont de Normandie. Its inhabitants are called Honfleurais.

It is especially known for its old, beautiful picturesque port, characterized by its houses with slate-covered frontages, painted many times by artists, including in particular Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet and Johan Jongkind, forming the école de Honfleur (Honfleur school) which contributed to the appearance of the Impressionist movement. The Sainte-Catherine church, which has a bell tower separate from the principal building, is the largest church made out of wood in France.

Jeudi 10 septembre 2015. Union Station, construite entre 1913 et 1927.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. Face à Union Station, le Fairmont Royal York Hotel, sur Front Street West. Inauguré le 11 juin 1929. 28 étages (fut le plus haut bâtiment de l'empire britannique pendant 1 an)

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

 

Jeudi 10 septembre 2015. Le batiment gris est la Bank of Nova Scotia Building (Banque de Nouvelle Ecosse), à l'angle de King Street West et Bay Street. Achevé en 1951, 27 étages, 115m. Derrière, Scotia Plaza, 40 King Str West, 1988, 68 étages, 275m.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. Front Street West, face à Union Station, Royal Bank of Canada Plaza.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

وراعي الشاه يحمي الدئب عنها فكيف إدا الرعاه لها دئاب

 

Par solidarité et sympathie avec le peuple libyen. Tenez bon, mes frères, sœurs, pères, mères, j'espère que la victoire n'est pas loin.

J'ai entendu que ce soir le dictateur va attaquer "sa" population. que dieu vous protège

 

In solidarity and sympathy with the Libyan people. Do not give in, my brothers, sisters, fathers, mothers, I hope that victory is not far.

I heard tonight that dictator will attack "his" people. May God protect you

 

inspiré de l'affiche du film "Le discours d'un roi", malheureusement dans celle-ci c'est le dictateur qui n'arrete pas de faire des discours...et de tuer "son" peuple, dans le silence absolu des pays arabes "frères" quelle honte

 

inspired by the movie poster of "The King's speech". Unfortunately it is the dictator who keeps making speeches ... and kill "his" people, in the silence of Arab 'brothers' what a shame

 

www.daemonsmovies.com/wp-content/uploads/2010/12/Kings-Sp...

Flickr ☆ If you would like to use this photo, contact

www.sebastien-duhamel.com/contact/

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/sets/7215764584472...

 

Reportages Éducation et Politiques www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk

 

Le Salon Hajj Expo :

 

www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hajj-le-pelerinage-...

 

www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Lundi 31 août 2015. "Ride the Duck" depuis Arch St,, la 16e rue Nord. Le Penn Center Suburban Station est un gratte-ciel de 101 mètres de hauteur construit de 1924 à 1929. Il est construit au-dessus d'une gare art déco ouverte en 1930.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

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Le Salon Hajj Expo :

 

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www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

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Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Domenico Fetti (1588/90-1624), actif à Venise et Mantoue

Le Pierre repentant, autour de 1613

Quand Pierre fut demandé par le Sanhédrin si il était l'un des disciples du Christ, il nia trois fois. Cette trahison avait déjà été prophétisé du Christ. Comme le coq, comme prévu littéralement, chanta pour la troisième fois, Pierre se souvint de la parole du Christ», et il sortit et pleura amèrement."

La peinture de la Contre-Réforme représenta ce moment de tristesse et de la repentance volontiers comme un tableau de dévotion. Cet oeuvre de jeunesse de Fetti - paraissant à Rome ou à Mantoue - est complètement sous l'influence de Rubens.

 

Le Sanhédrin est l'assemblée législative traditionnelle du peuple juif ainsi que son tribunal suprême qui siège normalement à Jérusalem

Sanhedrin: Der Sanhedrin oder Hohe Rat war lange Zeit die oberste jüdische religiöse und politische Instanz und gleichzeitig das oberste Gericht (Linguee).

 

Als Petrus vom Hohen Rat gefragt wurde, ob er zu den Jüngern Christi gehöre, bestritt er dies dreimal. Dieser Verrat war ihm zuvor von Christus prophezeit worden. Als der Hahn, wie wörtlich vorhergesagt, zum dritten Mal krähte, erinnerte sich Petrus an die Worte Christi "und er ging hinaus und weinte bitterlich".

Die Malerei der Gegenreformation stellte diesen Moment der Reue und Buße gerne als Andachtsbild dar. Dieses Frühwerk Fettis - in Rom oder Mantua entstanden - steht ganz unter dem Einfluss von Rubens.

 

Austria Kunsthistorisches Museum

Federal Museum

Logo KHM

Regulatory authority (ies)/organs to the Federal Ministry for Education, Science and Culture

Founded 17 October 1891

Headquartered Castle Ring (Burgring), Vienna 1, Austria

Management Sabine Haag

www.khm.at website

Main building of the Kunsthistorisches Museum at Maria-Theresa-Square

The Kunsthistorisches Museum (KHM abbreviated) is an art museum in Vienna. It is one of the largest and most important museums in the world. It was opened in 1891 and 2012 visited of 1.351.940 million people.

The museum

The Kunsthistorisches Museum is with its opposite sister building, the Natural History Museum (Naturhistorisches Museum), the most important historicist large buildings of the Ringstrasse time. Together they stand around the Maria Theresa square, on which also the Maria Theresa monument stands. This course spans the former glacis between today's ring road and 2-line, and is forming a historical landmark that also belongs to World Heritage Site Historic Centre of Vienna.

History

Archduke Leopold Wilhelm in his Gallery

The Museum came from the collections of the Habsburgs, especially from the portrait and armor collections of Ferdinand of Tyrol, the collection of Emperor Rudolf II (most of which, however scattered) and the art collection of Archduke Leopold Wilhelm into existence. Already In 1833 asked Joseph Arneth, curator (and later director) of the Imperial Coins and Antiquities Cabinet, bringing together all the imperial collections in a single building .

Architectural History

The contract to build the museum in the city had been given in 1858 by Emperor Franz Joseph. Subsequently, many designs were submitted for the ring road zone. Plans by August Sicard von Sicardsburg and Eduard van der Null planned to build two museum buildings in the immediate aftermath of the Imperial Palace on the left and right of the Heroes' Square (Heldenplatz). The architect Ludwig Förster planned museum buildings between the Schwarzenberg Square and the City Park, Martin Ritter von Kink favored buildings at the corner Währingerstraße/ Scots ring (Schottenring), Peter Joseph, the area Bellariastraße, Moritz von Loehr the south side of the opera ring, and Ludwig Zettl the southeast side of the grain market (Getreidemarkt).

From 1867, a competition was announced for the museums, and thereby set their current position - at the request of the Emperor, the museum should not be too close to the Imperial Palace, but arise beyond the ring road. The architect Carl von Hasenauer participated in this competition and was able the at that time in Zürich operating Gottfried Semper to encourage to work together. The two museum buildings should be built here in the sense of the style of the Italian Renaissance. The plans got the benevolence of the imperial family. In April 1869, there was an audience with of Joseph Semper at the Emperor Franz Joseph and an oral contract was concluded, in July 1870 was issued the written order to Semper and Hasenauer.

Crucial for the success of Semper and Hasenauer against the projects of other architects were among others Semper's vision of a large building complex called "Imperial Forum", in which the museums would have been a part of. Not least by the death of Semper in 1879 came the Imperial Forum not as planned for execution, the two museums were built, however.

Construction of the two museums began without ceremony on 27 November 1871 instead. Semper moved to Vienna in the sequence. From the beginning, there were considerable personal differences between him and Hasenauer, who finally in 1877 took over sole construction management. 1874, the scaffolds were placed up to the attic and the first floor completed, built in 1878, the first windows installed in 1879, the Attica and the balustrade from 1880 to 1881 and built the dome and the Tabernacle. The dome is topped with a bronze statue of Pallas Athena by Johannes Benk.

The lighting and air conditioning concept with double glazing of the ceilings made ​​the renunciation of artificial light (especially at that time, as gas light) possible, but this resulted due to seasonal variations depending on daylight to different opening times .

Kuppelhalle

Entrance (by clicking the link at the end of the side you can see all the pictures here indicated!)

Grand staircase

Hall

Empire

The Kunsthistorisches Museum was on 17 October 1891 officially opened by Emperor Franz Joseph I. Since 22 October 1891 , the museum is accessible to the public. Two years earlier, on 3 November 1889, the collection of arms, Arms and Armour today, had their doors open. On 1 January 1890 the library service resumed its operations. The merger and listing of other collections of the Highest Imperial Family from the Upper and Lower Belvedere, the Hofburg Palace and Ambras in Tyrol will need another two years.

189, the farm museum was organized in seven collections with three directorates:

Directorate of coins, medals and antiquities collection

The Egyptian Collection

The Antique Collection

The coins and medals collection

Management of the collection of weapons, art and industrial objects

Weapons collection

Collection of industrial art objects

Directorate of Art Gallery and Restaurieranstalt (Restoration Office)

Collection of watercolors, drawings, sketches, etc.

Restoration Office

Library

Very soon the room the Court Museum (Hofmuseum) for the imperial collections was offering became too narrow. To provide temporary help, an exhibition of ancient artifacts from Ephesus in the Theseus Temple was designed. However, additional space had to be rented in the Lower Belvedere.

1914, after the assassination of Franz Ferdinand, heir to the throne, his " Estonian Forensic Collection " passed to the administration of the Court Museum. This collection, which emerged from the art collection of the house of d' Este and world travel collection of Franz Ferdinand, was placed in the New Imperial Palace since 1908. For these stocks, the present collection of old musical instruments and the Museum of Ethnology emerged.

The First World War went by, apart from the oppressive economic situation without loss. The farm museum remained during the five years of war regularly open to the public.

Until 1919 the K.K. Art Historical Court Museum was under the authority of the Oberstkämmereramt (head chamberlain office) and belonged to the House of Habsburg-Lorraine. The officials and employees were part of the royal household.

First Republic

The transition from monarchy to republic, in the museum took place in complete tranquility. On 19 November 1918 the two imperial museums on Maria Theresa Square were placed under the state protection of the young Republic of German Austria. Threatening to the stocks of the museum were the claims raised in the following weeks and months of the "successor states" of the monarchy as well as Italy and Belgium on Austrian art collection. In fact, it came on 12th February 1919 to the violent removal of 62 paintings by armed Italian units. This "art theft" left a long time trauma among curators and art historians.

It was not until the Treaty of Saint-Germain of 10 September 1919, providing in Article 195 and 196 the settlement of rights in the cultural field by negotiations. The claims of Belgium, Czechoslovakia, and Italy again could mostly being averted in this way. Only Hungary, which presented the greatest demands by far, was met by more than ten years of negotiation in 147 cases.

On 3 April 1919 was the expropriation of the House of Habsburg-Lorraine by law and the acquisition of its property, including the "Collections of the Imperial House" , by the Republic. Of 18 June 1920 the then provisional administration of the former imperial museums and collections of Este and the secular and clergy treasury passed to the State Office of Internal Affairs and Education, since 10 November 1920, the Federal Ministry of the Interior and Education. A few days later it was renamed the Art History Court Museum in the "Kunsthistorisches Museum, Vienna State", 1921 "Kunsthistorisches Museum" . Of 1st January 1921 the employees of the museum staff passed to the state of the Republic.

Through the acquisition of the former imperial collections owned by the state, the museum found itself in a complete new situation. In order to meet the changed circumstances in the museum area, designed Hans Tietze in 1919 the "Vienna Museum program". It provided a close cooperation between the individual museums to focus at different houses on main collections. So dominated exchange, sales and equalizing the acquisition policy in the interwar period. Thus resulting until today still valid collection trends. Also pointing the way was the relocation of the weapons collection from 1934 in its present premises in the New Castle, where since 1916 the collection of ancient musical instruments was placed.

With the change of the imperial collections in the ownership of the Republic the reorganization of the internal organization went hand in hand, too. Thus the museum was divided in 1919 into the

Egyptian and Near Eastern Collection (with the Oriental coins)

Collection of Classical Antiquities

Collection of ancient coins

Collection of modern coins and medals

Weapons collection

Collection of sculptures and crafts with the Collection of Ancient Musical Instruments

Picture Gallery

The Museum 1938-1945

Count Philipp Ludwig Wenzel Sinzendorf according to Rigaud. Clarisse 1948 by Baroness de Rothschildt "dedicated" to the memory of Baron Alphonse de Rothschildt; restituted to the Rothschilds in 1999, and in 1999 donated by Bettina Looram Rothschild, the last Austrian heiress.

With the "Anschluss" of Austria to the German Reich all Jewish art collections such as the Rothschilds were forcibly "Aryanised". Collections were either "paid" or simply distributed by the Gestapo at the museums. This resulted in a significant increase in stocks. But the KHM was not the only museum that benefited from the linearization. Systematically looted Jewish property was sold to museums, collections or in pawnshops throughout the empire.

After the war, the museum struggled to reimburse the "Aryanised" art to the owners or their heirs. They forced the Rothschild family to leave the most important part of their own collection to the museum and called this "dedications", or "donations". As a reason, was the export law stated, which does not allow owners to perform certain works of art out of the country. Similar methods were used with other former owners. Only on the basis of international diplomatic and media pressure, to a large extent from the United States, the Austrian government decided to make a change in the law (Art Restitution Act of 1998, the so-called Lex Rothschild). The art objects were the Rothschild family refunded only in the 1990s.

The Kunsthistorisches Museum operates on the basis of the federal law on the restitution of art objects from the 4th December 1998 (Federal Law Gazette I, 181 /1998) extensive provenance research. Even before this decree was carried out in-house provenance research at the initiative of the then archive director Herbert Haupt. This was submitted in 1998 by him in collaboration with Lydia Grobl a comprehensive presentation of the facts about the changes in the inventory levels of the Kunsthistorisches Museum during the Nazi era and in the years leading up to the State Treaty of 1955, an important basis for further research provenance.

The two historians Susanne Hehenberger and Monika Löscher are since 1st April 2009 as provenance researchers at the Kunsthistorisches Museum on behalf of the Commission for Provenance Research operating and they deal with the investigation period from 1933 to the recent past.

The museum today

Today the museum is as a federal museum, with 1st January 1999 released to the full legal capacity - it was thus the first of the state museums of Austria, implementing the far-reaching self-financing. It is by far the most visited museum in Austria with 1.3 million visitors (2007).

The Kunsthistorisches Museum is under the name Kunsthistorisches Museum and Museum of Ethnology and the Austrian Theatre Museum with company number 182081t since 11 June 1999 as a research institution under public law of the Federal virtue of the Federal Museums Act, Federal Law Gazette I/115/1998 and the Museum of Procedure of the Kunsthistorisches Museum and Museum of Ethnology and the Austrian Theatre Museum, 3 January 2001, BGBl II 2/ 2001, in force since 1 January 2001, registered.

In fiscal 2008, the turnover was 37.185 million EUR and total assets amounted to EUR 22.204 million. In 2008 an average of 410 workers were employed.

Management

1919-1923: Gustav Glück as the first chairman of the College of science officials

1924-1933: Hermann Julius Hermann 1924-1925 as the first chairman of the College of the scientific officers in 1925 as first director

1933: Arpad Weixlgärtner first director

1934-1938: Alfred Stix first director

1938-1945: Fritz Dworschak 1938 as acting head, from 1938 as a chief in 1941 as first director

1945-1949: August von Loehr 1945-1948 as executive director of the State Art Collections in 1949 as general director of the historical collections of the Federation

1945-1949: Alfred Stix 1945-1948 as executive director of the State Art Collections in 1949 as general director of art historical collections of the Federation

1949-1950: Hans Demel as administrative director

1950: Karl Wisoko-Meytsky as general director of art and historical collections of the Federation

1951-1952: Fritz Eichler as administrative director

1953-1954: Ernst H. Buschbeck as administrative director

1955-1966: Vincent Oberhammer 1955-1959 as administrative director, from 1959 as first director

1967: Edward Holzmair as managing director

1968-1972: Erwin Auer first director

1973-1981: Friderike Klauner first director

1982-1990: Hermann Fillitz first director

1990: George Kugler as interim first director

1990-2008: Wilfried Seipel as general director

Since 2009: Sabine Haag as general director

Collections

To the Kunsthistorisches Museum are also belonging the collections of the New Castle, the Austrian Theatre Museum in Palais Lobkowitz, the Museum of Ethnology and the Wagenburg (wagon fortress) in an outbuilding of Schönbrunn Palace. A branch office is also Ambras in Innsbruck.

Kunsthistorisches Museum (main building)

Picture Gallery

Egyptian and Near Eastern Collection

Collection of Classical Antiquities

Vienna Chamber of Art

Numismatic Collection

Library

New Castle

Ephesus Museum

Collection of Ancient Musical Instruments

Arms and Armour

Archive

Hofburg

The imperial crown in the Treasury

Imperial Treasury of Vienna

Insignia of the Austrian Hereditary Homage

Insignia of imperial Austria

Insignia of the Holy Roman Empire

Burgundian Inheritance and the Order of the Golden Fleece

Habsburg-Lorraine Household Treasure

Ecclesiastical Treasury

Schönbrunn Palace

Imperial Carriage Museum Vienna

Armory in Ambras Castle

Ambras Castle

Collections of Ambras Castle

Major exhibits

Among the most important exhibits of the Art Gallery rank inter alia:

Jan van Eyck: Cardinal Niccolò Albergati, 1438

Martin Schongauer: Holy Family, 1475-80

Albrecht Dürer : Trinity Altar, 1509-16

Portrait Johann Kleeberger, 1526

Parmigianino: Self Portrait in Convex Mirror, 1523/24

Giuseppe Arcimboldo: Summer 1563

Michelangelo Merisi da Caravaggio: Madonna of the Rosary 1606/ 07

Caravaggio: Madonna of the Rosary (1606-1607)

Titian: Nymph and Shepherd to 1570-75

Portrait of Jacopo de Strada, 1567/68

Raffaello Santi: Madonna of the Meadow, 1505 /06

Lorenzo Lotto: Portrait of a young man against white curtain, 1508

Peter Paul Rubens: The altar of St. Ildefonso, 1630-32

The Little Fur, about 1638

Jan Vermeer: The Art of Painting, 1665/66

Pieter Bruegel the Elder: Fight between Carnival and Lent, 1559

Kids, 1560

Tower of Babel, 1563

Christ Carrying the Cross, 1564

Gloomy Day (Early Spring), 1565

Return of the Herd (Autumn), 1565

Hunters in the Snow (Winter) 1565

Bauer and bird thief, 1568

Peasant Wedding, 1568/69

Peasant Dance, 1568/69

Paul's conversion (Conversion of St Paul), 1567

Cabinet of Curiosities:

Saliera from Benvenuto Cellini 1539-1543

Egyptian-Oriental Collection:

Mastaba of Ka Ni Nisut

Collection of Classical Antiquities:

Gemma Augustea

Treasure of Nagyszentmiklós

Gallery: Major exhibits

de.wikipedia.org/wiki/Kunsthistorisches_Museum

Jeudi 10 septembre 2015. Front Street West. A gauche Union Station, gare centrale, construite entre 1913 et 1927et la CN Tower (553,33 m, 147 étages), construite entre 1973-76 à usage d'observation et de télécommunication.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Lundi 31 août 2015. S 9th St. En face de chez Pat's king of steaks. L'air de jeux Capitolo. Au fond BNY Mellon Center (241m, 55 ét.), One Liberty Place (288m avec l'antenne, 62 ét.), Two Liberty Place (258m, 59 ét.)Comcast Center(297m, 59 ét.)

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Ville la plus peuplée du département des es Alpes de Haute Provence, Manosque est bâtie sur un contrefort des collines du Luberon oriental dont certaines dépassent 700 m d’altitude, au-dessus de la plaine alluviale de la Durance. Le centre-ville est dominé par le Mont d’Or au nord-est et la colline de Toutes-Aures au sud-ouest.

 

La ville se situe à environ 20 km de Forcalquier et Oraison et à environ 55 km de Digne-les-Bains et Sisteron. Les villes importantes les plus proches sont Avignon (à l’ouest), Aix-en-Provence et Marseille (au sud). Le centre-ville est à environ 380 m d’altitude, la gare SNCF et la zone d’activités attenante à environ 330 m.

 

La vieille ville, caractérisée par un plan en forme de poire, est entourée de boulevards qui ont remplacé les anciens remparts dont il ne reste que quelques vestiges, comme les portes Saunerie et Soubeyran, d’où une séparation très nette avec le reste de la ville. Avec de hautes maisons bordant des rues étroites, la vieille ville est restée typiquement provençale (cf. wikipédia).

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

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Le Salon Hajj Expo :

 

www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hajj-le-pelerinage-...

 

www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

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Très beau adhan dans une église

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Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

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Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

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Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

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Reportage, Le pèlerinage à la Mecque &

Manifestations en soutien au peuple Palestinien à Paris

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Comité Action Palestine www.comiteactionpalestine.org/word/

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Association France Palestine Solidarité www.france-palestine.org

 

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La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

plateforme-palestine.org

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Guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien

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Conflit israélo-palestinien

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Guerre médiatique

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Investig’Action est un collectif fondé par Michel Collon en 2004. Il regroupe des journalistes, des écrivains, des vidéastes, des traducteurs, des graphistes et toute une série d’autres personnes qui travaillent au développement de l’info alternative. Parce qu’on ne peut laisser des médias dominés par la logique marchande monopoliser l’information sur les guerres, l’économie et les rapports Nord-Sud, Investig’Action milite pour donner la parole aux sans-voix. www.investigaction.net/

 

Michel Collon fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Collon

 

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Michel Collon sur Israël à Ce soir ou Jamais www.youtube.com/watch?v=BnOb8Iq_hwc

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Comprendre la colonisation israélienne en cinq minutes

www.youtube.com/watch?v=oy9lO1CBoeY

 

Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes

www.youtube.com/watch?v=TIaYZEpZSLY

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Gaza : Un appel mondial pour mettre fin au blocus

 

ccfd-terresolidaire.org/infos/paix-et-conflits/gaza-un-ap...

 

www.voltairenet.org/

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Médecins du Monde :

 

La pénurie de médicaments, de consommables et d’équipements estpermanente

 

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Jeudi 10 septembre 2015. Angle Bay Street/Adelaïde Street West. Vue sur Adelaïde Str.West.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Jeudi 10 septembre 2015. Face à Union Station, le Fairmont Royal York Hotel, sur Front Street West. Inauguré le 11 juin 1929. 28 étages (fut le plus haut bâtiment de l'empire britannique pendant 1 an)

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Lundi 31 août 2015. Independence National Historical Park. En montant du parking nous sommes accueillis par des fresques qui mêlent passé et présent, en lien avec l'indépendance et l'esclavage.

 

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Festival International du Film Grolandais de Toulouse L'Opium du Peuple

 

Tocade d’août pluvieux. Un dimanche qui s’éternise, des enfants qui renaudent, le moral qui s’effrite.

C’est décidé, nous allons voir « La planète des singes 2″. Je sais, ce n’est pas très glorieux, mais le souvenir du livre, les 99% de l’ADN en commun avec nos cousins, l’attrait du vide, des raisons d’y aller, j’en passe et des pires… Arrivés au temple-multiplex-CGR-corn flakes, arrive la question qui tue : « Avez-vous vos lunettes 3D ? ». Oui monsieur le stagiaire d’été, j’en ai. Une douzaine même, véritable pyramide de plastique sombre que je visualise mentalement, nettement, sur un rayonnage de notre vestibule, juste derrière les cartes IGN du Groland du Bas. Trop tard. En avant pour l’achat des 13, 14, 15 et 16e paires de binocles fabriquées par des prisonniers politiques chinois choppés sur internet en raison de leurs opinions néo-giscardiennes. À la vue du film, on se demande d’abord où sont les effets visuels qui supposent l’obligation d’utiliser un tel accessoire. Mais plus le film avance, plus le questionnement change de dimension pour devenir : où peut bien être le cinéma qui suppose l’obligation d’utiliser un cerveau ? Même celui d’un singe aurait conçu un film moins lourdaud et néfaste que celui-là. En rentrant chez moi, je n’ajoutai donc pas les quatre bésicles au tas d’autres, mais fourrai le tout dans les sacs jaunes, résolu à ne plus jamais voir que du cinéma 1D. Avec moins de moyens, mais de l’intelligence, du cœur, des tripes et des effets normaux. Bref, du cinéma indé Grolandais. Et quoi de mieux pour tenir bon que cette troisième édition du Festival du Film Grolandais de Toulouse ? Je ne vois rien !

Benoît Delépine

 

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Video 01 et 02

 

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Un aquarium gigantesque peuplé de centaines d’espèces marines à découvrir. Du côté des Bays and Beaches, c’est aussi dépaysant et varié : toutes sortes et espèces de poissons, des raies Sudistes, des hippocampes, des étoiles de mer et les langoustes piquantes. Mention spéciale à Goliath, gigantesque poisson de plus de 160 kilos, sans doute le plus gros de tout l’Aquarium. La visite continue dans la Coral Reef Gallery, l'une des sections les plus grandes et les plus cool de l'Aquarium. On y voit une myriade de poissons tous plus insolites : poisson écureuil, poisson chat, poisson soldat et des éponges. On s’enfonce dans un tunnel qui descend dans des eaux de plus en plus profondes et en révèle les habitants. Chaque fenêtre présente un micro habitat différent selon la profondeur. La dernière fenêtre est l’équivalent d’une plongée à 20 mètres. Ne ratez pas non plus la Coral Cave qui abrite les crustacés, les écrevisses et les langoustes de toutes les espèces, des poissons soldats, des poissons-scorpions et des Nurse Sharks (requin nourrice). La vue panoramique depuis the Panoramic Window est absolument unique et permet d’admirer toute la diversité de la vie des profondeurs d’un seul coup d’œil. Très impressionnant. Il parait que la paroi transparente ne peut pas craquer… 5 cm d’acrylique vous sépare de dizaines de milliers de litres !

 

A gigantic aquarium populated with hundreds of marine species to discover. As for the Bays and Beaches, it is also exotic and varied: all kinds and species of fish, Southern rays, seahorses, starfish and spiny lobsters. Special mention to Goliath, a gigantic fish over 160 kilos, probably the biggest in the whole Aquarium. The tour continues in the Coral Reef Gallery, one of the largest and coolest sections of the Aquarium. We see a myriad of fish all more unusual: squirrel fish, catfish, soldier fish and sponges. We are sinking into a tunnel which descends into deeper and deeper waters and reveals its inhabitants. Each window presents a different micro habitat depending on the depth. The last window is the equivalent of diving 20 meters. Do not miss the Coral Cave which is home to crustaceans, crayfish and lobsters of all species, soldier fish, scorpion fish and Nurse Sharks. The panoramic view from the Panoramic Window is absolutely unique and allows you to admire the whole diversity of life from the depths at a glance. Very impressive. It seems that the transparent wall cannot crack… 5 cm of acrylic separates you from tens of thousands of liters !

   

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 035 habitants en 2010, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville20.

Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées48.Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements20. Le 26 décembre 1846, c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le 2 septembre 1849 par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le 12 août 1852. En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.

Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le 8 septembre et de multiples contraintes sont mise en place comme la suppression de la chasse. Entre temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le 1er novembre 1872 marque la fin de l'occupation de l'état intégré depuis à l'Empire allemand.

Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934.

En 1888, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le 15 avril 1896 sur des terrains au lieu-dit les terres rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de commune du fait de la compression des effectifs militaires.

Le 27 juillet 1903 la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le 8 avril 1904 pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales. Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite52.

Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

Deux offensives allemandes provoquent des bombardements meurtriers, d'une part du 30 mai jusqu'au 18 juin 191853 et d'autre part du 14 au 25 juillet53. L'offensive de juillet détruit une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés54. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.

Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres55.

Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée56.

La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920, par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët57.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacué le 12 juin 1940 à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du 14 juin dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois58.

Epernay est libérée le 28 août 194459 par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton54. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses58 et décorée de la Croix de Guerre 39/45

Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

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