View allAll Photos Tagged Intouch

la laverie central ou tous les hôtels donnent leurs linges et celui des clients à laver. Tout est fait à la main: lavage- essorage et repassage effectué pour la plupart par des gens de la caste des intouchables.

This is good bye for me for awhile...not sure how long I can stay away...but know that I need a break....spending way too much time on here......so going to take at least a week off....to get some other projects done.....

Thank you all for all your kind attention to my postings....they are always encouraging ....will stay intouch......Dar

 

Surprize......made Explore.....October 25, 2007........#424.

Le XV Corsaire retrouve la compétition ce dimanche face au voisin dinannais, promu cette saison dans le championnat d’honneur.

Le championnat d’Honneur reprend ses droits ce week-end après plusieurs mois de trêve estivale. Le XV Corsaire se déplace à Dinan pour la première journée. L’équipe costarmoricaine évoluait la saison passée en Promotion d’Honneur. Cédric Morvan et ses partenaires sont donc, forts logiquement, favoris de cette rencontre : « Il n’y a pas eu de gros changements dans l’effectif à l’intersaison, le groupe reste quasiment identique à celui de l’année passée. Quelques nouveaux joueurs sont arrivés et Jordi Rougé intégrera l’équipe le week-end en tant que joueur, en plus de continuer à entraîner ».

Dans une poule unique, composée seulement de neuf équipes (contre dix la saison dernière), les Corsaires retrouveront six vieilles connaissances.

Fougères, Bruz, Saint-Brieuc, Plabennec, Quimper et Brest Seront de nouveaux sur la route du Capitaine Morvan et de ses Matelots. En plus de Dinan, c’est Lanester, relégué de Fédérale 3 qui viendra compléter le groupe.

Difficile encore de faire des pronostics mais en lisant entre les lignes, on se doute bien que les Corsaires ne seront pas là pour faire de la figuration : « Notre objectif dans cette première phase est de faire mieux que la saison passée ».

Pour rappel, le XV Corsaire avait terminé sa saison à la deuxième place du classement derrière l’intouchable Grandchamp.

Alors, mieux que la deuxième place ? Une autre manière d’annoncer que l’objectif est de remporter le championnat pour accéder au niveau Fédéral ?

Avec le titre de champion de Bretagne par là-dessus ? Et un beau parcours en championnat de France ?

Début des hostilités ce weekend à Dinan, un club avec lequel le CJF est en entente au niveau des jeunes. Une reprise en famille presque…

Nikon D700 + Nikkor 35-70mm.

Angela Simmons, daughter of Joseph Simmons, sported this sparkly little mini on the big red. The second daughter of the Run-DMC co-founder may just have hit her twenties, but as a magazine editor, publisher, and intern at Baby Phat, she's making quite an entrance into the world of fashion and entertainment!

Ils sont environ 2000 hauts fonctionnaires en France dont la moitié (des énarques, des inspecteurs des finances, des polytechniciens) se partagent les plus hauts postes, les plus hauts revenus, le plus de jetons de présence dans les conseils d’administration, le plus grand nombre d’aller-retour entre public et privé, le plus de golden parachute et le plus de stocks options…

 

LEURS REVENUS ANNUELS OSCILLENT ENTRE

200 000 ET 500 000 EUROS (SALAIRE DE L'EX-PATRON DE SCIENCE PO) SANS COMPTER LES ACTIONS ET DIVIDENDES.

 

Vincent Jauvert, journaliste à l’Obs, publie en cette fin d’année le troisième tome de ses aventures de Tintin reporter au pays des commis d’Etat. Après « Les intouchables » et « Les voraces », voici la « La Mafia d’Etat » (Le Seuil, novembre 2021).

 

« En France, un petit groupe de hauts fonctionnaires truste la plupart des postes clés et lucratifs – dans les grandes entreprises privées comme au cœur de l’État. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, jamais cette caste n’a été aussi puissante et aussi riche. » prévient l’auteur.

Comment cette caste, unique dans le monde occidental, s’est-elle constituée pour atteindre son apogée aujourd’hui ? Comment a-t-elle réussi à contrer toutes les tentatives pour réduire son pouvoir ? Pourquoi Édouard Philippe est-il un de ses leaders masqués ?

 

85 minutes de conversation dense et éclairante entre Denis Robert et Vincent Jauvert pour ce Zoom arrière décapant, déprimant, suffocant qui marque surtout une rupture quasi définitive, en tout cas abyssale, entre la France du haut et celle du bas.

 

Plus que les chiffres étourdissants, les tours de passepasse pour se faire oublier ou les inventions de jurisprudence, les secrets de cette tribu de costume-cravates et de tailleurs chics plus préoccupés par l’argent et le pouvoir que par l’intérêt général, rendent ici nerveux et poussent à la colère.

 

On y apprend comment ces hauts fonctionnaires se cooptent dans les conseils d’administration de groupes privés, aux limites de la loi ; comment ils font fortune grâce au démantèlement de l’État qu’ils ont eux-mêmes orchestré ; comment certains ont continué à manœuvrer habilement et à prospérer pendant la crise sanitaire, comment, pour services rendus aux politiques (ici à Alexis Kolher), on les autorise à toucher des jetons de présence au-delà de la retraite. Pire, on se rend compte, à suivre Jauvert dans son enquête, que cette mafia d’Etat tient toutes les rênes du pays. Et semble indéboulonnable.

 

Sauf à réduire les salaires et les retraites dorées de 90%. Après tout, pourquoi pas ?

 

Pour accéder à la vidéo:

www.youtube.com/watch?v=EveWWX3fB2M

 

Journaliste : Denis Robert

Le site : www.blast-info.fr/

Facebook : www.facebook.com/blastofficiel

Twitter : twitter.com/blast_france

Instagram : www.instagram.com/blastofficiel/

Chatham-Kent Transit (InTouch Connection) 144: 2014 Chevrolet 4500/ARBOC Specialty Vehicles SOM26D on route 4

Crystal Reed (CSI, The Hard Times of RJ Berger, and MTV's Teen Wolf) wears

Dalia MacPhee Style 3533 at the InTouch's "Icon & Idols" VMA Party at

Chateau Marmont.

InTouch Weekly's Icons & Idols Red Carpet following the 2013 MTV Video Music Awards.

 

(Photo by Evan K. Schmidt/BSD Media)

Cinéma Cinémovida Le Clovis - 12, rue du Beffroi

  

Comme disait Pinocchio, "stop à la langue

de bois "

 

Tonnerre de Brest !

 

expression le mot 'tintin' a été associé à de

la frustration ou de la privation

 

« Intouchables » : le couac à Soissons Un Festival d'Hypocrisie et de Mensonges .

 

Àu Cinéma Cinémovida Le Clovis - 12, rue du Beffroi , le film sur le handicap est projeté dans une salle inaccessible aux

 

personnes handicapées.

   

le complexe Cinéma Cinémovida Le Clovis , est l'un des plus grandes de ce cinéma.

  

S'il falait dû voir qu'un seul film cet automne, c'était celui-ci. Mais quel calvaire pour parvenir à voir « Intouchables »,

 

la comédie mettant en scène un François Cluzet en milliardaire tétraplégique et Omar Sy dans la peau d'un voyou de banlieue

     

J'étais venue rendre visite à ma famille, qui habite à Soissons et ils ils travaillent .

   

Me déplaçant uniquement en fauteuil roulant, j ai passé une bonne partie de samedi après-midi à chercher une salle où je puisse le voir

   

C'est incroyable, certaines personnes disent que la ville es accessible à tous .

 

On comprend mieux pourquoi les personnes à mobilité réduite (PMR) Soissonnais, Soissonnaises ne vivent pas dans cette ville .

    

Problème : les salles ne sont pas accessibles aux Clients (es) handicapées.

    

Ces remarques ont bien entendu été notifiées, en premier lieu, à un responsable du cinéma,

 

« il se dit trés gêné, dit-il, c'est un film « Intouchables »très grand public et le passer en grande salles inaccessibles est un paradoxe .

    

Pour l'accès aux Clients (es) handicapées, il se sent sensible à ce sujet et il essaye de gérer au mieux. »

   

l'entrée principale du Cinéma Cinémovida Le Clovis , on bute sur plusieurs marches de 6 à 8 centimètres à enjamber avec un

  

fauteuil roulant ça serai plustot pour l instand le film "Mission Impossible "

    

Cinéma Cinémovida Le Clovis est le seul cinéma à Soissons où se pose encore un souci d'accessibilité.

     

il nous faut attendre la sortie du film en DVD

Blu-ray !!!

 

the advantage of swivel LCD at S5IS is that you can easily taking self photo.

like i did

Simon Jacobsz de VLIEGER (attribué à)

(Rotterdam, vers 1600 - Weesp, 1653)

Tempête en mer

vers 1630

huile sur bois, 37,5 x 49,5 cm

Legs Jean-Marie de Silguy en 1864

QUIMPER Musée des Beaux-Arts

 

01/12/2020 : nouveau tirage d'après le même fichier RAW

 

Le thème de la tempête où l'on voit des bateaux en difficulté est assez fréquent dans la peinture hollandaise du XVIIe siècle. La présence de la croix en haut du rocher central apporte une dimension symbolique : le rocher intouché et supérieur à la tempête est l'emblème du Christ et de la vie spirituelle, de l'âme sauvée du mal et du monde terrestre.

Cartel du musée

 

collections.mbaq.fr/fr/search-notice/detail/873-1-342-tem...

Welcome to the Jornada del Muerto desert basin of New Mexico where INFINITI celebrated its 30th anniversary of past and present prominence while hinting at a progressive future inclusive of electric mobility. The 30 Years Forward vehicle experience and test drive event with the 2020 fleet --including the venerable QX80s and dashing Red Sports -- was exciting, historical, and entertaining. Once at Spaceport America, we were able to drift AWD Q50 Red Sport 400s and RWD Q60 Red Sport 400s on the dynamic desert course constructed for the festivities.

Cinéma Cinémovida Le Clovis - 12, rue du Beffroi

  

Comme disait Pinocchio, "stop à la langue

de bois "

 

Tonnerre de Brest !

 

expression le mot 'tintin' a été associé à de

la frustration ou de la privation

 

« Intouchables » : le couac à Soissons Un Festival d'Hypocrisie et de Mensonges .

 

Àu Cinéma Cinémovida Le Clovis - 12, rue du Beffroi , le film sur le handicap est projeté dans une salle inaccessible aux

 

personnes handicapées.

   

le complexe Cinéma Cinémovida Le Clovis , est l'un des plus grandes de ce cinéma.

  

S'il falait dû voir qu'un seul film cet automne, c'était celui-ci. Mais quel calvaire pour parvenir à voir « Intouchables »,

 

la comédie mettant en scène un François Cluzet en milliardaire tétraplégique et Omar Sy dans la peau d'un voyou de banlieue

     

J'étais venue rendre visite à ma famille, qui habite à Soissons et ils ils travaillent .

   

Me déplaçant uniquement en fauteuil roulant, j ai passé une bonne partie de samedi après-midi à chercher une salle où je puisse le voir

   

C'est incroyable, certaines personnes disent que la ville es accessible à tous .

 

On comprend mieux pourquoi les personnes à mobilité réduite (PMR) Soissonnais, Soissonnaises ne vivent pas dans cette ville .

    

Problème : les salles ne sont pas accessibles aux Clients (es) handicapées.

    

Ces remarques ont bien entendu été notifiées, en premier lieu, à un responsable du cinéma,

 

« il se dit trés gêné, dit-il, c'est un film « Intouchables »très grand public et le passer en grande salles inaccessibles est un paradoxe .

    

Pour l'accès aux Clients (es) handicapées, il se sent sensible à ce sujet et il essaye de gérer au mieux. »

   

l'entrée principale du Cinéma Cinémovida Le Clovis , on bute sur plusieurs marches de 6 à 8 centimètres à enjamber avec un

  

fauteuil roulant ça serai plustot pour l instand le film "Mission Impossible "

    

Cinéma Cinémovida Le Clovis est le seul cinéma à Soissons où se pose encore un souci d'accessibilité.

     

il nous faut attendre la sortie du film en DVD

Blu-ray !!!

 

1962 - Etienne Menjoulet, année de son départ du Maroc vers la France, Chasse au filet, chasse à l'Ortolan, Barbaste (sud-ouest France).

Sur la photo, le chasseur tient dans sa main droite un des ortolans capturés dans le filet, et le met dans une cage où l'oiseau sera engraissé avant d'être mangé.

----

Concernant la vie de mon grand-père Etienne, j'ai écrit la petite biographie qui suit à partir de différents récits de mémoire familiale :

Etienne Menjoulet

Charpentier, né en 1899. Il grandit à Barbaste (sud-ouest de la France).

Son prénom d’Etat civil était Gustave, mais il n’aimait pas ce prénom et se fit toujours appeler Etienne.

Bon élève à l'école, il passa son certificat d'étude et le Brevet et commença à travailler, comme tous ses aïeux, en tant qu'apprenti charpentier (période de son premier séjour au Maroc en 1913-1914).

 

Charpentiers depuis la nuit des temps

Etienne Menjoulet fut le dernier charpentier d'une très très longue lignée de charpentiers. Mes recherches sur mes ancêtres Menjoulet et sur les charpentiers du sud-ouest de la France m’ont conduite à me pencher sur l’histoire des « cagots », dont je suis quasiment certaine que les Menjoulet de Barbaste/Nérac en étaient des descendants directs (même s’il n’y a pas de mémoire familiale de cette origine « cagote », oubli sans doute souhaité dès le 18e siècle). Jusqu’au 18ème siècle, tous les charpentiers du sud-ouest étaient des « cagots » de génération en génération. Dans chaque village du sud-ouest, la ou les maisons de charpentiers étaient tenues à l’écart, les cagots étaient considérés par les paysans de ces régions comme des « mauvais chrétiens » atteints d’une « lèpre intérieure », c’était une caste d’intouchables.

 

Le siècle suivant cette longue période, au 19ème siècle, le grand-père d’Etienne, Jean Menjoulet, maître charpentier, franc-maçon, épousa une jeune-fille de la région, Anne Boustens. et eu 3 fils qu’il nomma Edward, Edgard et Ancel. La consonance des 3 prénoms avait été choisie pour faire "chier" le curé. Les prénoms anglo-saxons s'inspiraient par ailleurs de la loge maçonnique londonienne de leur père, Jean Menjoulet. Ce dernier partit ensuite (pour des raisons sans doute de nécessité financière) exercer son métier au Mozambique (alors colonie portugaise), laissant sa femme et ses fils Edward, Ancel et Edgard à Barbaste en France. Jean Menjoulet, qui vivait en dernier lieu dans le district de Manica, au Mozambique, fut tué à 45 ans à Beira (ville portuaire du Mozambique) en 1891.

 

Son fils Edgard, né en 1872, futur père d’Etienne, devint charpentier, il épousa en 1898 Marie Menjoulet/Lescouzère, une jeune fille de la région, de famille paysanne. Etienne naquit l’année suivante, en 1899. Ses parents émigrèrent en Argentine vers 1907, avec leurs deux plus jeunes fils (André, dit Lou Peliou, né en 1905 et Claude, bébé) et leur fille, Paule, laissant leur fils aîné Etienne, 7 ans, seul en France chez une tante, « bouchonnière » de métier (fabrication de bouchons de liège).

Etienne connut une enfance très pauvre (on peut penser que sa petite taille était liée à une alimentation très frugale dans son enfance, et comme d'autres enfants de sa génération, son cadeau de noël chaque année de son enfance consistait en une orange).

 

Apprenti-charpentier au Maroc, Etienne Menjoulet avait 15 ans en août 1914. Le temps d’atteindre l’âge du service, il fut appelé sous les drapeaux alors que la guerre avait déjà bien commencé. Lors de la visite médicale vers 1917, le médecin dit en le voyant arriver "mais voilà un petit chasseur" (il était petit mais musclé), mais il fut affecté en fin de compte chez les sapeurs-mineurs (comme beaucoup d'artisans). Le temps qu'il finisse sa préparation militaire, l'armistice arriva vite, ce qui lui permit de réchapper à l'hécatombe et de ne guère mettre en pratique sa formation à la guerre, notamment l'entraînement de combat à la baïonnette qui lui avait paru extrêmement barbare (mais il n'aurait pas reculé si la guerre ne s'était pas terminée). Sans doute cet entraînement intensif aux combats à la baïonnette était prévu pour des combats dans les galeries de mines où étaient envoyés les sapeurs-mineurs. Son service militaire se prolongea bien après 1918.

 

La formation professionnelle d’Etienne Menjoulet se poursuivra après la Grande Guerre, dans une société de type compagnonnique en tant que « Renard Joyeux Libre et Indépendant sur le Tour de France ». Athée et Indifférent aux religions, comme ses aïeux, il ne prolongea pas la tradition familiale de franc-maçonnerie (dans une loge anglaise, dans laquelle un de ses aïeux avait d’ailleurs été un dirigeant). Il refusa l’initiation maçonnique pour ne pas promettre sans savoir de quoi il en était, puisqu'il n'était pas informé avant d'être introduit. Dans ce sens, son choix d'une association alternative aux « compagnons du devoir » et aux « compagnons du devoir de liberté », s'inscrivait sans doute dans le même esprit : refus des mythologies. Pas de rites religieux, pas de rites maçonniques et pas de rites compagnonniques. Les « Renards Joyeux Libres et Indépendants sur le Tour de France » s'étaient en effet créés par opposition aux compagnons Soubises (compagnons du Devoir) et Indiens (compagnons du Devoir de Liberté) dans un esprit qui rejetait les rites quels qu’ils soient.

 

La langue natale d’Etienne Menjoulet était le patois gascon et le Français. Il parlait couramment les deux langues, le gascon comme le français (il continuait à parler en patois avec sa seconde femme dans les années 1950). Son père Edgard et ses oncles Ancel et Edward avaient été battus par leur instituteur lorsqu'ils parlaient patois, y compris en récréation, mais la langue continuait d'être parlée, dans l'entre-soi, une génération après.

Plus tard, au Maroc Etienne chantait souvent des chansons en patois en conduisant, jusque dans les années 1950, pour ne pas s’endormir au volant, lors de longues heures sur les routes en camionnette. Quand il ne chantait pas en patois, Etienne demandait à l'ouvrier marocain qui l'accompagnait de lui raconter des histoires pour le tenir éveillé. Et l’ouvrier se défendait souvent en disant « mais qu’est-ce que tu veux que je te raconte ?! ».

 

Etienne fit donc son tour de France (autour de 1923) en tant que "Renard libre joyeux et indépendant" (rattaché à Lyon-Vaise, où siégeaient d’ailleurs également les compagnons du devoir) . Les "Renards" étaient en rivalité avec les sociétés compagnonniques. Au début des années 1920, cette rivalité ne donnait pas lieu à des bagarres, mais lorsqu'un Renard (comme Etienne Menjoulet) passait par des ateliers où avaient travaillé des compagnons de sociétés rivales, il commençait par nettoyer tous les instruments, établis, etc. et à tout bien tout essuyer pour ne pas avoir à toucher ce qui avait été manipulé par les membres des deux sociétés rivales.

 

Au cours de son tour de France, Etienne eut des liaisons avec des femmes, mais sa rencontre sérieuse fut avec Marie-Louise Bongard, une jeune fille de la Nièvre, fille d’agriculteurs (père lorrain), de religion catholique. Marie-Louise était fille unique, et comme beaucoup de filles d’agriculteurs de la « belle-époque », elle avait été « placée » à Paris comme bonne. Elle rencontra Etienne à Paris, sans doute au cours d’un bal, et ce placement ne dura donc pas. Marie-Louise épousa Etienne à la mairie. Pour l’église, Etienne resta à l'extérieur de l'église même pour son mariage, et il négocia avec sa femme l’accord suivant : leurs enfants seraient seulement baptisés, ils n'auraient aucune éducation religieuse.

 

Après quelques mois en Normandie (fin de tour de France du ccompagnon Etienne, sans doute), n'en pouvant plus de la pluie incessante de cette région (d'autant plus gênante avec son métier), il alla s'installer avec sa femme au Maroc, à Casablanca, en tant que charpentier.

 

Son ancien patron d'apprentissage, Estève, devint son associé. Il retrouva, à Casablanca, son oncle Ancel (ferronnier, qui habita pendant un temps à Casablanca avec sa femme) puis son frère André et son père Edgard (tous deux avaient d'abord émigré en Argentine, mais Edgard s'était séparé de sa femme. Marie Menjoulet/Lescouzere (mère d'Etienne, couturière) était restée en Argentine, avec leur fille Paule (et soeur d'Etienne) et leur fils Claude pendant que le père et l'autre fils, André, rejoignaient le Maroc. Etienne en voulait beaucoup à sa mère, considérant qu'elle l'avait abandonné dans son enfance. Mais sachant que le père d'Etienne, Edgard, avait le défaut d'être très "coureur" (il est mort de la Syphilis en 1945), on peut penser que la mère d'Etienne, Marie, avait des raisons de vouloir se séparer d'Edgard. Ma bisaïeule Marie Menjoulet/Lescouzère est morte en Argentine dans les années 1940. Edgard , quant à lui, vivait au Maroc en concubinage avec une femme de Casablanca (dont je n’ai pas le nom, je sais simplement qu’elle était juive).

Leur fille Paule, soeur d'Etienne, établie en Argentine, se maria avec un Argentin d'origine française, Pierre Sendon, et son frère (et frère d'Etienne), Claude, émigra de l’Argentine aux Etats-Unis. Paule rendit visite à ses frères au Maroc, Etienne et André, au moins une fois.

 

Au Maroc, Etienne et Marie-Louise eurent d’abord deux garçons (André né en 1925, et Georges, né en 1929).

Lors du déclenchement de la seconde guerre mondiale, Etienne (bien établi à Casablanca), est à nouveau appelé sous les drapeaux, à 40 ans. Il passe une année militaire à Mazagan (El Jadida), grade de caporal. Son dernier fils, Jean, naît le 13 mai 1940.

 

Son fils aîné, André, sera très grièvement blessé en 1944 lors d'un accident à la fin de sa formation d'aviateur, quelques jours avant qu'il passe d'aspirant à pilote de guerre. André avait 19 ans, il sera hospitalisé durant deux ans et demi à l'hôpital militaire de Rabat où il subit plus de 20 opérations.

Etienne Menjoulet aimait son métier de charpentier, il passait beaucoup de temps dans son bureau au Maroc, à sa table de dessin. Et n'hésitait pas à montrer aux architectes, calculs à l'appui, les erreurs qu'ils commettaient et qui compromettaient la stabilité des constructions si les plans n'étaient pas modifiés.

 

Etienne avait appris à parler très bien l'arabe. Leurs amis marocains du bled (avec qui ils faisaient notamment beaucoup de parties de chasse, lui et son frère André) ne parlaient pas français. Par ailleurs, dans son travail, avec sa dizaine d'ouvriers, il était nécessaire de savoir parler la langue du pays. Ses fils nés au Maroc parlaient couramment arabe (André et Georges, les deux aînés), ou avaient un niveau plus moyen pour le plus jeune (Jean).

 

Etienne avait par ailleurs refusé, au lendemain de la guerre, suite à l'arrivée des Américains au Maroc de signer des contrats avec eux, jugeant que ces constructions auraient dénaturé son métier : les américains apportaient des techniques de construction industrielles, clef en main, où la compétence du métier ne comptait plus. Etienne fit donc un choix, il renonça à la fortune que lui auraient apportée ces contrats en or avec les Américains, en disant aux américains d'aller voir ailleurs. Mais il garda ce qui était sa valeur réelle, le métier en lui-même.

Etienne pouvait aussi être teigneux ou coléreux, que ce soit, anecdotiquement, vis à vis de rats qui pouvaient s'introduire dans son bureau (qu'il tuait alors à coups de pieds) ou de gens, s'il y avait conflit.

 

Au niveau de son métier de charpentier, l'œuvre d'Etienne Menjoulet est très diversifiée : clochers d'Eglise, charpentes de maisons, charpente d’usines, charpentes de grands entrepôts.... (liste à faire). Il procédait aussi à des rénovations d’ailleurs.

 

Au niveau loisirs, les photos de cette collection attestent qu'Etienne aimait beaucoup la chasse, jusqu'à la fin de sa vie. Et que ce goût était partagé par son frère André qui était aussi un grand chasseur. Ces chasses se faisaient au cours de longues marches au Maroc, dans le bled, par une chaleur écrasante. Le gibier, lièvres, perdreaux, cailles, pigeons ramiers (palombes) était ensuite partagé. La compagne d’Edgard, le père d’Etienne et André, fut une fois amenée à partager la chasse ramenée par André à leur père. Elle garda pour eux les meilleurs morceaux et transmis à André les moins bons morceaux pour Etienne, en lui disant « c’est pour Etienne, il aime les têtes ! ». Ce qui ne la rendit pas du tout sympathique à Etienne, qui par ailleurs, anticlérical, n’avait pas d’atomes crochus avec les croyances juives de la compagne de son père.

 

En France, dans les années 1910, puis dans les années 1960, Etienne pratiquait aussi la chasse au filet (ortolans) répandue dans le sud-ouest.

 

Etienne aimait par ailleurs les chiens. Il y en avait toujours plusieurs à la maison, et qui n’étaient pas que des chiens de chasse, mais aussi de compagnie. Au Maroc, Etienne et son frère André pouvaient être un peu durs avec leurs chiens, ils leur tiraient par exemple du petits plombs dans l’arrière train (sans trop les blesser apparemment), si les chiens n’obéissaient pas durant la chasse. Mais Etienne portait aussi secours à ses chiens si nécessaire. Son fils Jean se rappelle de l’un d’eux , un petit épagneul breton nommé Kiss, qui se fit un jour éventrer de bas en haut du corps par un molosse du voisinage (en un coup de croc). Alors que les boyaux du chien lui sortaient du ventre, Etienne demanda du gros fil et une grosse aiguille. Il remit à pleine main les boyaux dans le ventre de Kiss sous le regard horrifié de son fils Jean, et recousit le ventre du malheureux épagneul. Et le chien guérit et vécut normalement ensuite.

 

Au Maroc, les parties de chasse d’André et Etienne étaient pratiquées avec des amis français ou marocains. Les noms de ces amis qui sont restés en mémoire sont ceux de deux frères (des marocains de Casablanca), les Djilali (dont l’un, le plus proche d’eux, est mort brutalement en 1941 d'une crise cardiaque).

Peu de temps avant le déclenchement de la guerre en 1940, ces parties de chasse donnèrent lieu à un grave accident dont fut victime le frère d'Etienne, André, lors d'une partie de chasse commune. André s'était sans doute avancé brusquement dans la zone de tir d'Etienne sans être vu par ce dernier qui le blessa à la tête dans un tir le rendant presque aveugle pendant de nombreuses années. Les deux frères restèrent proches en dépit de cet accident. André ne se fit opérer que lorsqu’il fut vieux, l’opération risquant de le rendre complètement aveugle, alors qu’il voyait encore des ombres. L’opération réussit.

 

Etienne déménagea en 1946 avec sa famille, ils quittèrent le centre (européen) de Casablanca pour rejoindre un quartier de la périphérie/banlieue de Casablanca (à un kilomètre de la gare), quartier mixte, un peu industriel mais aussi résidentiel, avec certaines maisons élégantes. Cela permit à Etienne d'avoir un hangar de bonne taille pour son travail.

Etienne Menjoulet avait de nombreuses relations amicales françaises et marocaines. Son fils Jean, qui dormait dans le salon, se rappelle qu'il y avait très souvent du monde le soir chez eux, dans les années 1950, mais que cela ne l'empêchait pas de dormir, dans la même pièce.

 

Marie-Louise, la première femme d'Etienne Menjoulet, mourut en 1949 des suites d'une longue maladie qui dura des années et la paralysa progressivement jusqu'à l'étouffement. Le mal s'était déclenché à la suite d'une blessure avec un objet métallique, une pédale de vélo. Son fils Jean se souvient encore, près de 70 ans après, des longs moments qu’il passait dans la chambre de sa mère alitée, alors qu’il avait 7 ou 8 ans. Pour distraire sa mère immobilisée, il lui passait, en 78 tours, les disques qu’elle aimait, les valses viennoises, Berthe Sylva (les roses blanches…), Tino Rossi, et bien d’autres. A sa mort, bien qu'anticlérical, Etienne fit venir dans leur maison un curé pour l'extrême-onction de sa femme qui était catholique (il était bien-sûr hors de question pour Etienne d'aller à une messe). Lorsque le curé demanda de "l'eau bénite", Etienne lui dit de prendre l'eau du robinet. Marie-Louise fut enterrée à Casablanca. Son petit garçon, Jean, demanda à son père Etienne ce qu’il était advenu de sa mère qui avait disparu, Etienne lui répondit « Ta mère, elle pourrit sous terre ! » (réponse qui a de quoi traumatiser un enfant, mais des paroles sans doute plus dues à la tristesse qu’à la méchanceté).

Après le départ de la famille Menjoulet en 1962, la tombe de Marie-Louise fut préservée (son fils Jean avait donné de l’argent à un Marocain pour qu’il garde un œil dessus...). La tombe était encore en place dans les années 1980.

 

A propos de l'eau, pour la vie quotidienne, dans les années 1940-1950, l'eau courante était froide, la baignoire était chauffée au bois, cette charge de chauffer la baignoire pour des bains une fois par semaine était assignée au plus jeune fils, Jean. Ce bois que se procurait facilement Etienne, par son travail, était aussi utilisé en hiver pour l'unique cheminée qui se situait dans le salon/salle à manger).

 

Les Menjoulet étaient aussi équipés d’un téléphone, dès les années 1940. Téléphone nécessaire au travail d’Etienne, téléphone dont son fils Jean se rappelle encore le numéro, 70 ans après.

 

Suite au - long - décès de Marie-Louise, le petit Jean, âgé de 9 ans, alla vivre un an chez ses oncle/tante André et Julienne Menjoulet, à Casablanca (qui avaient deux enfants, Andrée 15 ans, et Jean-Louis 5 ans).

 

C’est au cours de cette période que Jean se rappelle d’une visite du boxeur Marcel Cerdan chez son oncle André (qui était président du club de football de Casablanca, un club de foot mixte, composé de Marocains et d’Européens). Jean ne se rappelle plus des détails du repas, simplement que sa cousine l’a appelé alors qu’il jouait dehors, en lui disant que Marcel Cerdan était chez eux. Cette visite de Marcel Cerdan aux Menjoulet eu d’ailleurs lieu peu de temps avant la mort du boxeur dans son accident d’avion.

 

Etienne Menjoulet quant à lui se remaria au Maroc avec Jeanne Sansot, une femme originaire de la même région du Lot-et-Garonne que lui, qu'il connaissait depuis l'enfance (même école à Barbaste) et qui avait déjà vécu en Algérie. Elle était veuve après que son mari et son fils se soient suicidés (pour une même femme). Elle laissa alors à sa fille Linette le café-restaurant dont elle était la patronne, en France dans la région de Nérac pour venir vivre au Maroc. Elle embarqua avec elle sa « marraine » (une grand-mère de sa famille, qui vécut donc ensuite plus de 10 ans chez Etienne et Jeanne). Sa fille Linette (avec son mari Gérard) hébergeât quant à elle son autre grand-mère, pendant plus de 10 ans également. Au Maroc, Jeanne s'occupa aussi, et très bien, comme si elle était sa mère, du dernier fils d'Etienne, Jean, qui la considérait comme sa (seconde) mère et l’appelait « Tante Jeanne ».

 

En France, le café de Jeanne fut donc repris par sa fille, Linette, qui avait vécu quant à elle auparavant en Tunisie. Linette abandonna l’activité de restauration pour se consacrer avec ce café à l’organisation de bals qui connurent un grand succès qui dura. Les gens de toute la région y venaient, et des chanteurs de variétés y furent invités pour des concerts alors qu’ils étaient inconnus et à leurs débuts (Francis Cabrel par exemple).

 

Au Maroc, les affaires professionnelles d'Etienne Menjoulet, à Casablanca, furent impactées par la situation du pays. Les années précédant la fin du protectorat s'étant traduites, au niveau contrats de construction par une chute des commandes. En revanche, pour la vie quotidienne, les marocains de son entourage (ses ouvriers…) lui avaient assuré qu'il ne courait aucun risque, qu'il pouvait garer sa camionnette dans la médina, que l'on reconnaîtrait sa plaque d'immatriculation et que l'on ne ferait pas sauter son véhicule.

 

Les deux fils aînés d’Etienne s’étaient mariés : André, se maria deux fois, d’abord avec Claudette, puis avec Lore, une Autrichienne de Salzbourg qui travaillait dans le tourisme, il se sépara d’ailleurs ensuite à nouveau, mais beaucoup plus tard. Georges quant à lui se maria avec Lydia, ce qui le brouilla avec son frère André, Lydia étant précédemment en couple avec André. Les deux frères ne se reparlèrent plus.

 

Jean, le plus jeune fils d’Etienne se rappelle d’une réception donnée par l’entreprise pour laquelle travaillait sa belle-sœur […laquelle ?]. Il s’agissait d’une entreprise (française) qui soutenait l’indépendance. Le futur roi du Maroc (Hassan II alors prince héritier), était invité à cette réception. Jean fut frappé par l’élégance (élégance vestimentaire et verbale) de Moulay Hassan qu’il vit à quelques mètres de lui.

 

Etienne Menjoulet n'était pas engagé politiquement, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir des jugements critiques, que ce soit vis à vis "des gros" (comme on disait à l'époque pour décrire les gros capitalistes), ou inversement vis à vis des partis de gauche ou des syndicalistes (surtout du fait que, à ses yeux, ces derniers n'avaient pas de légitimité, ils ne travaillaient pas).

 

Etienne Menjoulet a quitté le Maroc en 1962 pour s'installer dans le sud-ouest de la France (Barbaste/Durance/Nerac), avec sa seconde femme, Jeanne qui est morte 4 ans plus tard, en 1966, d'un cancer foudroyant.

 

Entre 1958 et 1962, les 3 fils d'Etienne ont aussi quitté le Maroc.

Le plus jeune, Jean, sera d'abord hébergé chez son frère aîné Georges, et sa femme Lydia, à Lyon où ils s'étaient installés dans un petit appartement, Georges et sa femme décidèrent ensuite d'émigrer en Australie, un pays de cocagne à cette époque. Leur installation et vie se passa très bien là-bas, mais malheureusement ils moururent assez jeunes, quand ils eurent la cinquantaine, au début des années 1980, suite à des accidents cardio-vasculaires.

André (l’aîné des 3 fils d'Etienne et Marie-Louis) ira quant à lui d'abord travailler à Lyon en France comme cadre dans une brasserie avant de tout plaquer pour se consacrer à sa passion, la voile (avec peu d'argent de côté, mais il touchait aussi une petite pension militaire parce que grièvement blessé en 1944). André fera le tour du monde en solitaire à 58 ans, il vivra le reste du temps dans le sud de la France avec ses compagnes successives, et mourra en 1996 en regrettant de ne pas atteindre l’an 2000.

Le frère d'Etienne, André et sa femme Julienne, sont également allés vivre en France, ainsi que leur fils Jean-Louis, à Nîmes. Seule leur fille Andrée (et Tony son mari espagnol, un franc-maçon communiste) est restée vivre au Maroc où elle a pu négocier, en tant qu'institutrice, de travailler pour l'éducation marocaine (et d'être payée par eux) et non plus l'éducation nationale française. Elle devint ensuite inspectrice d'écoles et resta au Maroc au moins jusqu’à la retraite.

 

Hostile à l'influence toujours envahissante des croyances catholiques dans la société, Etienne Menjoulet fit bon accueil (ainsi que son épouse Jeanne) à Nellie Granade, future épouse de son fils Jean lorsqu'elle vint passer des vacances chez eux. De culture protestante, Nellie partageait avec Etienne certains points de vue sur le catholicisme (d'autant que Nellie n'a jamais été étouffée par les croyances religieuses, Protestantisme signifiant pour elle surtout liberté de penser, appartenance à une minorité et Résistance). Alors qu'Etienne refusait d'assister à toute cérémonie religieuse dans une église catholique, il assista au mariage religieux protestant de son fils Jean qui fut célébré au Temple du change, à Lyon le 31 octobre 1963.

La maison d'Etienne à Barbaste en France était assez sobre. Les toilettes étaient dans le jardin, et il n'y avait par exemple pas de douche, ce qui occasionnait une sortie aux bains-douches de Barbaste une fois par semaine.

 

Etienne s'est suicidé en 1971, en se tirant une balle de pistolet dans la bouche. Il supportait mal de vivre seul, après avoir enterré ses deux femmes. Après la mort de Jeanne en 1966, Il avait essayé de vivre avec une autre femme avec qui cela n'avait pas fonctionné. Il n'avait par ailleurs pas pu rentrer en contact avec une femme marocaine (une ancienne « Fatma » de leur maison de Casablanca) avec qui il avait eu une liaison, cette dernière avait émigré en France. La femme d'Etienne (Jeanne) avait pu intercepter son adresse et avait fait jurer, sur son lit de mort, à son fils Jean, qu'il ne donnerait pas à son père l'adresse en France de cette femme marocaine. Un an après la mort de Jeanne, Nellie, la femme de Jean, qui était enceinte de leur premier enfant, proposa à Jean d’appeler leur bébé Jeanne, si c’était une fille, en mémoire de cette (seconde) mère, dont la mort avait causé beaucoup de peine à Jean.

Redevenu veuf, Etienne n’était pas vraiment seul à Barbaste, outre les visites épisodiques de son fils Jean, il voyait du monde (notamment le jeune Guy, le petit neveux de sa femme Jeanne défunte, qu’il emmenait chasser).

Par ailleurs (et peut-être surtout) Etienne endurait des problèmes de santé (la goutte) qui lui donnaient envie d'en finir avec "cette chienne de vie" (comme il qualifiait la vie dans ses lettres) surtout après une opération de la hanche qui s'était très mal passée. Peut-être que le fait d'avoir dû quitter le pays où il avait vécu pendant 40 ans, le Maroc, a aussi joué sur cette volonté d'en finir, à cela s’ajoutait le point de vue financier, puisqu'il avait très peu d'argent, alors qu'il avait travaillé toute sa vie.

Pour son suicide, Etienne n’eut pas de chance, la balle de pistolet, passa, par un hasard incroyable, juste entre les deux lobes du cerveau. Et Etienne vécu encore 6 mois, principalement à l’hôpital de Nérac, avant que son cerveau ne « s’effondre » brutalement, suite à son tir de pistolet.

 

Welcome to the Jornada del Muerto desert basin of New Mexico where INFINITI celebrated its 30th anniversary of past and present prominence while hinting at a progressive future inclusive of electric mobility. The 30 Years Forward vehicle experience and test drive event with the 2020 fleet --including the venerable QX80s and dashing Red Sports -- was exciting, historical, and entertaining. Once at Spaceport America, we were able to drift AWD Q50 Red Sport 400s and RWD Q60 Red Sport 400s on the dynamic desert course constructed for the festivities.

InTouch Weekly's Icons & Idols Red Carpet following the 2013 MTV Video Music Awards.

 

(Photo by Evan K. Schmidt/BSD Media)

et maintenant traversée par un épieu sanglant dans des hurlements de Cyclope, tel est l’antre phonologique, générateur du langage, choc épineux d’un enfant surpris au gîte utérin par un père-monstre trop tôt rentré dans un ventre devenu entre-temps incestueux. Il faut en sortir, crever le monstre et l’issue, asymétriser la caverne en orientant les tensions, faire siffler l’épieu aveuglant comme les flèches stymphaliennes, et enfin aérer.

 

Voilà pour les structures mytho-bruyantes, du lac comme de la gorge. Les signes sont autant loquaces : l’arc tendu simule un Sigma majuscule, les cymbales, et les flèches tombées au sol composent en tas une sorte de Phi démultiplié, et désormais le lac est demeure du pur solaire, charpentée comme un Lambda. Ce qui s’articulait dans l’arc, c’est le bruit du sifflement (se, phe, le), mais aussi le nom du lac maudit (Stymphale), à présent régénéré. Le son héracléo-acoustique quitte la bouche et file dans l’espace de salut, décrivant une écharpe irisienne, une courbe-message, la voûte d’un nouveau ciel.

 

Toute la musique du monde dresse et tend les oppositions, les équilibres, les maintiens, les efforts, les axes de construction, les fantasmes, les vacarmes du dedans tumultueux, la joie de tendre et la mort promise. S’adosser efficacement à une réalité extérieure qui articule et stabilise ses structures, puis entrer en soi-même par vertige et tumescence périlleuse, enfin lâcher prise et descendre, descendre, monter, monter, sortir, sortir, dans le sang et le feu, à l’air, au grand air, au soleil de Stymphale, angoissé et purifiés, révolutionnés et vivants. Le vent dans les chênes et les pins lyriques, au loin dans le parc l’écho d’un piano, des cris joyeux d’enfants sous l’immense tilleul protecteur et intouchable, la rivière qui descend sur un mode hölerlinien vers la vallée, des oiseaux devenus boschiens, en mal d’amour, pénétrant la maison dans ses recoins et ses loges multiples, et d’énormes montagnes de granit qui siègent tout près. D’en haut on peut voir le bleu intense de la mer.

 

Cette souche érigée à flanc de montagne, prise au lierre tortueux et suggestive d’un arc tendu par un archer mythique, fournit des formes, des intériorités dynamiques, des chutes fantasmatiques, convoquant des traditions technologiques et spirituelles, le zen, les présocratiques, les agonies homériques, les penseurs modernes du monde machinal (Verne et Marx). La grande loi de cet art naturel c’est l’intériorité de la réversibilité, le dedans creux et profond de la symétrie, l’ouvert introspectif d’un inconscient déchiré et béant, un espace concave qui abrite et ordonne des sons sourds et peu formalisés. Cet espace du dedans est aussi bien celui du ciel, traversé par des fauteuils relativistes comme celui de Lone Sloane (le trône de pierre chez Philippe Druillet), que celui de la terre, arpentée par Axel, ou que celui de l’atelier du mal moderne, la mine noire et douloureuse de l’élaboration des marchandises. Des bruits et des spectres hantent ces topologies intimes et seul le rythme peut plier, courber, tendre ces surfaces concavées,

The old and the new....

oct 12

dec 12

jan 13

Feb 13

InTouch Weekly's Icons & Idols Red Carpet following the 2013 MTV Video Music Awards.

 

(Photo by Evan K. Schmidt/BSD Media)

Tracy opens up to In Touch about her past issues with her weight and how this struggle ultimately led her to create the Tracy Anderson Method. In-Touch-May-23-2011-cover.

Chatham-Kent Transit (InTouch Connection) 141: 2014 Chevrolet 4500/ARBOC Specialty Vehicles SOM26D on route 3

1 2 ••• 5 6 8 10 11 ••• 79 80