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Cheriton Ridge in the background, Exmoor the Devon end.
The prevailed lone tree on Farley hill quite close to the B3223 county road.
Un domaine perdu au milieu de la campagne entre Pinet, Castelnau-de-Guers et Montagnac car, en suivant ce circuit, nous sommes dans l'une ou l'autre ville selon le chemin.
The Domain is a large open space in Sydney. The Sydney Domain was set aside in 1788 by Governor Phillip as his private reserve. (Wikipedia)
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The Domain is a heritage-listed 34-hectare area of open space located on the eastern fringe of the Sydney central business district, in the City of Sydney local government area of New South Wales, Australia. Separating the central business district from Woolloomooloo, The Domain adjoins the Royal Botanic Gardens and is managed by the Royal Botanic Gardens Trust, a division of the NSW Office of Environment and Heritage, an agency of the Government of New South Wales. The Domain is a popular venue for outdoor concerts, open-air events, large political gatherings and rallies and is used daily by the people of Sydney for exercise and relaxation. Along with the Royal Botanic Gardens, The Domain was added to the New South Wales State Heritage Register on 2 April 1999. The Domain today begins in the south on St Mary's Road, to the north of St Mary's Cathedral and the northeast of Hyde Park, and ends in the north at Mrs Macquarie's Point, a headland on Sydney Harbour. It is roughly divided into three sections by a road running north-south (Art Gallery Road in the south, Mrs Macquarie's Road in the north), and the east-west Cahill Expressway: the Domain occupies roughly the south-west, south-east and north-east quadrants formed by these roads, while the Royal Botanic Gardens is to the north-west. From the north-west corner of the south-west quadrant, a small band of parkland extends north along the western edge of the Royal Botanic Gardens, leading to an elevated open area overlooking the Sydney Opera House, which is also part of the Domain.
Ficus macrophylla, commonly known as the Moreton Bay fig or Australian banyan, is a large evergreen banyan tree of the family Moraceae native to eastern Australia, from the Wide Bay–Burnett region in the north to the Illawarra in New South Wales, as well as Lord Howe Island. Its common name is derived from Moreton Bay in Queensland, Australia. It is best known for its imposing buttress roots. As Ficus macrophylla is a strangler fig, seed germination usually takes place in the canopy of a host tree and the seedling lives as an epiphyte until its roots establish contact with the ground. It then enlarges and strangles its host, eventually becoming a freestanding tree by itself. Individuals may reach 60 m in height. The large leathery, dark green leaves are 15–30 cm long. 18919
Voici mon lifer le plus marquant de l'année 2019. Alors que je marchais dans un sentier que je faisais découvrir à une amie, je suis tombée face à face avec ce spécimen. On a eu la chance de le voir sous tous ses angles. À ma grande surprise, il était très sociable, je dis ça parce que lorsqu'on s'arrêtait, il venait nous voir de très près, parfois trop pour pouvoir bien le photographier. Un moment marqué dans ma mémoire à jamais!
Les plus anciennes traces de l’histoire du domaine remontent à la fin du XVIème siècle. Tantôt orthographié « Malegarre », « Malagarre » ou encore « Mallagarre », ce domaine est le fief de plusieurs maisons nobles de Saint-Macaire. Il devient la propriété des moines célestins de Verdelais par testament, lorsque le sieur Arnaud Duthoya, négociant de Saint-Macaire installé à Landernau en Bretagne, décide de faire de « Malgarre » une fondation à perpétuité à la Chapelle Notre-Dame de Verdelais. Jusque-là habité par des métayers et souvent laissé à l’abandon, c’est grâce à Arnaud Duthoya que le domaine devient lieu de résidence. D’un point de vue architectural, le Malagar de François Mauriac est très proche de celui de la fin du XVIIème siècle.
En 1792, Malagar est vendu comme Bien national, six propriétaires se sont succédé : Jean-François Moulinié en 1792, Raymond Vignes en 1796, Jacques Ribet en 1802 (à qui l’on doit très certainement l’aménagement intérieur de la maison), Jean Prom en 1813 et Joseph Moulis en 1817. De 1817 à 1843, Malagar restera dans les mains de la même famille, celle de Joseph Moulis, puis de sa fille Jeanne, veuve de Jean Alexis Fleury, et leurs quatre enfants qui mettront le domaine en vente aux enchères publiques. C’est ainsi que le 18 septembre 1843, Jean Mauriac, arrière-grand-père de l’écrivain, devient propriétaire du Domaine de « Malagarre ».
De 1843 à 1869, Jean Mauriac (dit le jeune) (an V-1869), résidant à Saint-Pierre d’Aurillac au lieu dit Les Arrocs, époux de Catherine Debayle, fait faire de nombreux travaux de restauration et d’aménagement et diversifie les sources de revenus par la vente du vin, de fruits, du blé, de tabac et de bétail. Il s’associe avec son fils Jacques pour faire commerce des cercles, osiers et barrique.
Il crée dans le parc un potager, en plus du verger, ainsi qu’un jardin d’ornement avec des acacias et une double allée de charmes autrefois taillés en voûte romantique. À sa mort en 1869, c’est son fils Jacques qui en hérite.
Le grand-père de François Mauriac, Jacques (1824-1891), réside à Langon dans la maison de commerce liée à la vente de bois merrains. Située près de la gare, elle a été construite en 1865 afin de bénéficier d’un accès fort commode pour le transport de bois merrains (bois servant notamment à la fabrication des tonneaux). De même qu’il était associé à son père, il s’associe à son fils Jean-Paul dans ce négoce. C’est à Jacques que l’on doit certains embellissements dans les années 1870 à 1871, comme le percement de fenêtres, l’ajout d’ardoises sur le pavillon central. Il fait également construire une habitation pour y loger le régisseur et sa famille.
Le père, Jean-Paul Mauriac (1850-1887) est mort à 37 ans, et n’a pas pu laisser de traces architecturales de son passage, cependant il fait référence au domaine dans son Journal, conservé à la Bibliothèque de Bordeaux : « … Langon, le 1er octobre 1873. Mercredi. J’arrive à Malagar. Vendanges sont faites. Nous venons d’y passer deux jours. […] Le vendangeur armé de ciseaux coupe le raisin et en remplit son panier dont il verse le contenu dans une comporte. Le bouvier vient avec sa charrette prendre les comportes pleines. La machine à fouler est installée au-dessus de la cuve, et le raisin écrasé entre les deux cylindres de la machine tombe dans une cuve. Le soir venu, les hommes, les jambes et les pieds nus, passent sur la vendange dans laquelle ils s’enfoncent plus ou moins suivant le degré de fermentation. Une nuée de petites mouches mycroscopiques (sic) s’envolent ; le jus de raisin bout avec un petit bruit, en dégageant de l’acide carbonique et une odeur agréable et pénétrante. ».
François Mauriac n’a jamais eu connaissance des pages écrites par son père, mais, à n’en pas douter, le fils a hérité de la veine poétique du père.
La mère, Claire Mauriac, tutrice des cinq enfants mineurs (Germaine, Raymond, Pierre, Jean et François), prend la tête des affaires familiales en indivision avec l’oncle des enfants, Louis Mauriac. Selon le désir de feu son mari, elle fait construire le chalet de Johanet, à Saint-Symphorien, dans les landes girondines car l’industrie liée à la culture du pin est en plein essor, alors que les vignes de Malagar sont touchées par le phylloxera. C’est la raison pour laquelle François Mauriac enfant fréquente peu Malagar, les vacances en famille le conduisant exclusivement dans le parc et le chalet de Saint-Symphorien. A l’été 1903, la canicule pousse la famille à séjourner à Malagar. François Mauriac alors âgé de 18 ans « découvre » la propriété, qui deviendra une véritable maison de famille avec une dimension spirituelle toute particulière : « Il suffisait à ce garçon d’une terrasse au bout de trois charmilles et de cette plaine garonnaise à ses pieds où, immobile, il voyageait par les yeux. Là, il put descendre en lui-même, se regarder, soutenir son propre regard, se connaître enfin. C’est sur cette terrasse qu’il s’est évadé de sa chrysalide. » (Commencements d’une vie)
Le 1er janvier 1927, à l’occasion du partage entre les enfants des propriétés dont Claire Mauriac avait l’usufruit, François Mauriac hérite de Malagar. « C’est fait : vos beaux yeux vont pleurer : Malagar est à nous. » écrit-il à sa femme Jeanne.
Depuis cette date, les noms de Mauriac et de Malagar sont indissociablement liés.