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Dès le Moyen Age, les étangs de la Dombes se distinguent par leur mode d’exploitation, basé sur l’alternance de périodes d’évolage et d’assec, c’est-à-dire de périodes de mise en eau destinées à la pêche et de mise à sec, réservées à l’agriculture. Autrefois, l’avoine dominait la production céréalière pour nourrir les chevaux, supplantée en grande partie aujourd’hui par le maïs.

Ce système a connu des vicissitudes au 19e siècle. Les “dessécheurs”, considérant l’étang comme source d’insalubrité et de fièvres, s’opposent aux “carpiers” qui voient dans l’eau l’unique richesse du pays. Dix mille hectares d’étangs sont asséchés au profit d’une nouvelle agriculture d’agronomes érudits, se révélant finalement peu productive sur des terres dépourvues d’engrais naturels.

Depuis 1945, la période d’évolage s’est allongée sous l’influence croissante de la chasse en plein essor. La culture en assec reste néanmoins une tradition dombiste, favorisant la productivité de terres de faible rendement en facilitant la fertilisation naturelle. En comparaison, la région de la Brenne, dans le département de l’Indre, connaît très peu l’ensemencement des fonds d’étangs.

Source: Patrimoine(s) de l'Ain

Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes), Neuchâtel, Suisse.

En comparaison avec sa taille et son poids, le troglodyte produit l'un des chants les plus puissants parmi les oiseaux européens. Ses vocalises peuvent ainsi atteindre environ 90 décibels. Par temps calme, son chant et audibles à plus de 300 mètres. Sa ritournelle se compose de strophes assez longues qui contiennent des trilles. Il chante généralement depuis un perchoir élevé alors que l'oiseau se tient pour le plus souvent près du sol.

a 100% cropped view in low light done this winter.

Archive view because they disappeared this winter when the river was frozen.

You can zoom in 2 times for a closer view with more details.

  

ps for Pauline : still some orange/red for this one too, so you will like it :)

 

ps pour Bernard : donc je me lance, meme si pas de comparaison possible avec tes oeuvres

 

(_DSC0253_DxO-5KN-DN15100convB30015G25-4K-SH100pan)

La Mésange charbonnière vit partout où il y a des arbres dont les essences sont au moins en partie des feuillus. Elle se rencontre en ville et fréquente volontiers les mangeoires. Le mâle est particulièrement sonore, été comme hiver, et ses différents chants sont familiers de tous.

La Mésange charbonnière a un ventre jaune très voyant elle porte une cravate noire, bande ventrale verticale, qui la caractérise. Cette cravate est large chez le mâle, et fine et plus courte chez la femelle. Elle a une bande alaire blanche comme la Mésange bleue. C’est la plus grande de nos mésanges et son port davantage allongé permet aussi de la différencier de la Mésange bleue. Elle a une calotte noire et un collier noir qui remonte vers la calotte au niveau du dos pour laisser apparaître une tache jaune clair. Vue de derrière, on peut la reconnaître par la couleur verte de son dos et par cette tache. Bien que son nom évoque la couleur du charbon, elle n’en reste pas moins très colorée. Son nom scientifique fait référence à sa grande taille par comparaison aux autres mésanges.

la graine dans le bec est du tournesol.

www.oiseaux.net

En comparaison avec sa taille et son poids - 10 grammes -, le troglodyte produit l'un des chants les plus puissants parmi les oiseaux européens

Comparaison avant après, 136 ans plus tard j'ai pris à l'automne 2022 l'image de droite.

 

Comparison before after, 136 years later I took in the fall of 2022 the image on the right

A tram parts the crowd at night like a ship parting the sea. The void will be reclaimed after it passes. #Amsterdam #Jordaan #Leidseplein #night #Nacht #nuit #urban #city #street #ville #Stadt #街 #夜 #simile

Chamois (Rupicapra rupicapra), Neuchâtel, Suisse.

Le chamois a développé comme la majorité des animaux de montagne, quelques adaptations anatomiques et physiologiques exceptionnels, comme la taille de son cœur, très volumineux par rapport à son corps, qui pèse de 300 à 350 grammes, (pour comparaison celui des humains pèse 250 grammes). Il facilite la circulation d'un sang très riche en globules rouges (12 à 13 millions par millilitre) palliant ainsi à la diminution de la pression atmosphérique et donc de l'oxygène, ce qui lui permet de gravir en quelques minutes mille mètres de dénivelé.

*** Nouvelle espèce dans ma galerie ***

 

*** New species in my gallery ***

 

Le vol du Vanneau huppé est un vol typique de vanneau avec des battements relativement lents des larges ailes en comparaison d'autres Charadriiformes comme les pluviers qui ont des battements beaucoup plus rapides et énergiques.

 

Un vanneau ne peut battre de vitesse un pluvier.

Malgré tout, ce vanneau, s'il n'est pas très rapide, est en revanche très agile en vol.

Le vol de parade, avec piqués et ressources, est spectaculaire. Spectaculaires aussi sont les évolutions des oiseaux en groupe en plein ciel, par exemple à la suite de l'intervention d'un prédateur comme un faucon, parfaitement synchronisées entre individus.

Le groupe se comporte comme un seul organisme.

  

Source : Oiseaux .net

Les remparts de Guérande sont des fortifications qui entourent la cité médiévale de Guérande, dans le département français de la Loire-Atlantique

 

La cité médiévale de Guérande est l'une des rares à avoir conservé ses remparts dans leur intégralité. C'est aussi l'une des mieux conservées de France. Elle a été peu remaniée depuis sa phase de construction principale (au xve siècle) et très peu « restaurée » au xixe siècle.

 

Elle comprend actuellement 10 tours, 4 portes, dont deux flanquées de tours, et une poterne (ouverte au xixe siècle), reliées par une courtine, sur une longueur de 1,434 kilomètre (pour comparaison : l'enceinte intérieure de la cité de Carcassonne mesure 1,250 km).

 

Le monument est inscrit au titre des monuments historiques en 1877 (remparts), 1889 (portes) et 1943 (promenades)

 

fr.wikipedia.org/wiki/Remparts_de_Gu%C3%A9rande

Sur le continent eurasiatique, si l'on fait abstraction du Pluvier (Gravelot) à long bec d'Extrême Orient, on a deux gravelots proches et qui peuvent être confondus, le Pluvier grand-gravelot (ou Grand Gravelot) et le Pluvier petit-gravelot (ou Petit Gravelot), surtout en dehors de la période nuptiale.

Le Grand Gravelot adulte nuptial se reconnaît à sa taille plus grande (en comparaison directe), à son oeil sombre peu visible sur fond noir, à la tache blanche du front plus grande et à la couleur orange vif du bec (à bout noir) et des pattes. La femelle se distingue du mâle par les couvertures auriculaires et le bandeau pectoral envahis de brun. Le plumage inter-nuptial rappelle le nuptial, mais le plumage est moins uniforme dessus, le noir est remplacé par du brun sombre, enfin le bec et les pattes sont plus ternes. Il arrive que l'oeil apparaisse avec un très léger cercle oculaire orange rappelant le Gravelot semipalmé, mais ce cercle est très différent du cercle jaune très marqué du Petit Gravelot.

 

Pas-de-Calais (France)

  

"La Vie et rien d'autre" de Bertrand Tavernier - Dialoguiste Jean Cosmos.

(Lettre d'amour de Delaplane à Irène à la fin du film)

EXTRAIT :

"...............

Postscriptum : C'est la dernière fois que je vous importune avec mes chiffres terribles. Mais par comparaison avec le temps mis par les troupes alliées à descendre les Champs Élysées lors du défilé de la Victoire, environ trois heures je crois, j'ai calculé que dans les mêmes conditions de vitesse de marche et de formation réglementaire, le défilé des pauvres morts de cette inexpiable folie n'aurait pas duré moins de onze jours et onze nuits. Pardonnez-moi cette précision accablante.

 

À vous, ma vie..."

... Contre jour sur miroir - à voir en grand

- Physalis alkekengi - lanterne japonaise, cerise de terre, coqueret- Pok-Pok

Physalis( du grec physalus, vessie, en raison de la forme de son calice) est un genre de plantes de la famille des Solanacées. Le genre de Physalis comprend de nombreuses espèces voisines que l'on peut confondre souvent. Au jardin, certaines sont cultivées pour la consommation de leurs fruits

comme la cerise de terre. le terme " alkekenge" qui est apparu dans la langue française au 14 ème siècle, vient de l'ancien français "alcacange ". Dans son sens étroit, il désigne la lanterne chinoise, plante ornementale dont les fruits sont enfermés dans une enveloppe d'un orange vif. Toutes fois dans la langue populaire "Amour en cage ". -C'est une composante classique des bouquets secs. C'est une plante vivace à racines traçantes. La tige est glabre ou légèrement velue érigée de 30 à 60 cm de haut, anguleuse et non ramifiée. -Les feuilles sont ovales, pétiolées, entières ou grossièrement dentées de 12 cm. - Les fleurs solitaires de 1 à 2 cm de diamètres apparaissent à l'aisselle des feuilles supérieures. Corolle à 5 lobes blanc crème.- En fin de floraison, le calice se referme sur l'ovale et forme un ovale parcheminé veiné en réseau de 5 cm de couleurs vives allant de l'orange au rouge emprisonnant le fruit. A maturité en hiver, le calice se délite devient très fin et transparent laissant apparaître les nervures d'une feuille et de voir le fruit à travers où la comparaison fréquente avec une lanterne

  

Pour voir plus d'images de ma 1 ère galerie www.flickr.com/photos/131526630@N02

Restaurant lights mingle with streetlights on the windows before continuing their journey like commuters on a tram.

Meanwhile an old man eats carryout at the fountain while light pours from it like beer from a tap. #zwart-wit #B&W #Leidseplein #Amsterdam #KingdomOfHolland #night #nuit #Nacht #夜 #141 #simile #比喩 #comparaison #Gleichnis #vergelijking

 

... Autre version sur miroir - à voir en grand

- Physalis alkekengi - lanterne japonaise, cerise de terre, coqueret- Pok-Pok

Physalis( du grec physalus, vessie, en raison de la forme de son calice) est un genre de plantes de la famille des Solanacées. Le genre de Physalis comprend de nombreuses espèces voisines que l'on peut confondre souvent. Au jardin, certaines sont cultivées pour la consommation de leurs fruits

comme la cerise de terre. le terme " alkekenge" qui est apparu dans la langue française au 14 ème siècle, vient de l'ancien français "alcacange ". Dans son sens étroit, il désigne la lanterne chinoise, plante ornementale dont les fruits sont enfermés dans une enveloppe d'un orange vif. Toutes fois dans la langue populaire "Amour en cage ". -C'est une composante classique des bouquets secs. C'est une plante vivace à racines traçantes. La tige est glabre ou légèrement velue érigée de 30 à 60 cm de haut, anguleuse et non ramifiée. -Les feuilles sont ovales, pétiolées, entières ou grossièrement dentées de 12 cm. - Les fleurs solitaires de 1 à 2 cm de diamètres apparaissent à l'aisselle des feuilles supérieures. Corolle à 5 lobes blanc crème.- En fin de floraison, le calice se referme sur l'ovale et forme un ovale parcheminé veiné en réseau de 5 cm de couleurs vives allant de l'orange au rouge emprisonnant le fruit. A maturité en hiver, le calice se délite devient très fin et transparent laissant apparaître les nervures d'une feuille et de voir le fruit à travers où la comparaison fréquente avec une lanterne

  

Pour voir plus d'images de ma 1 ère galerie www.flickr.com/photos/131526630@N02

 

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En amour, en peinture, on juge mieux de loin.

 

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En amor y en pintura se juzga mejor de lejos.

 

Georges de Porto-Riche (Fr, 1849-1930)

 

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Photo : Une fresque monumentale du peintre pyrénéen Bruno Schmeltz. Le personnage assis sur les matches donne par comparaison une idée de la monumentalité de la fresque. Mondialement connu et reconnu, Bruno Schmeltz est né à Toulouse en 1938. Il peint depuis 1972 et vit à La Séoube, un « quartier » de la commune de Campan, en montagne, où il pratique également l’apiculture avec un cheptel de 200 ruches.

 

Foto: Un mural monumental del pintor Bruno Schmeltz. Por comparación, el personaje sentado en las escaleras, da una idea de la monumentalidad del mural. Mundialmente conocido y reconocido, Bruno Schmeltz nació en Toulouse en 1938. Practica la pintura desde 1972 y vive en La Séoube, una aldea del valle de Campan. Allí practica asimismo la apicultura con unas 200 colmenas.

 

Le Grand Gravelot adulte nuptial se reconnaît à sa taille plus grande (en comparaison directe), à son oeil sombre peu visible sur fond noir, à la tache blanche du front plus grande et à la couleur orange vif du bec (à bout noir) et des pattes. La femelle se distingue du mâle par les couvertures auriculaires et le bandeau pectoral envahis de brun. Le plumage inter-nuptial rappelle le nuptial, mais le plumage est moins uniforme dessus, le noir est remplacé par du brun sombre, enfin le bec et les pattes sont plus ternes. Il arrive que l'oeil apparaisse avec un très léger cercle oculaire orange rappelant le Gravelot semipalmé, mais ce cercle est très différent du cercle jaune très marqué du Petit Gravelot.

Son plumage est brun roux dessus, strié de noir dessous, sa tête, sa nuque, sa gorge sont blanchâtres striées de sombre. Ses yeux ont un contour vert avec un point noir au milieu. La femelle est un peu plus terne. Le bec est jaune à la base, gris à l'extrémité et arrondi comme un mini-crochet. En vol, il présente une silhouette caractéristique, avec ses longues ailes étroites et fortement coudées, des taches claires sous les ailes et sa queue échancrée.

 

Les jeunes sont plus pâles ; le dessous jaunâtre est taché de roux et de noir.

 

L'envergure du milan royal est comprise entre 1,75 et 1,95 m. Le poids du mâle est de 750 à 1 220 g et de 960 à 1 600 g pour la femelle. Sa taille est de 60 à 72 cm. C'est un oiseau ultra-léger dont les plumes présentent à l'échelle microscopique des réseaux complexes de couches de protéines et d'air qui lui permettent de planer dans les courants d'air ascendants.

 

Espèces similaires

 

En comparaison avec son proche cousin, le milan noir, sa queue est beaucoup plus profondément échancrée et des taches blanches sont bien visibles sous les ailes ; la tête est claire et le dessous plus pâle. Il est un peu plus grand que la buse, qui a les ailes moins coudées en vol et ne présente pas d’échancrure à la queue. (Source Wikipedia)

 

Un grand merci à toutes et à tous pour vos visites, favoris et commentaires que j’apprécie beaucoup !

Spinoza dit qu' il ne se peut pas que l' homme n' ait pas de

passions ,mais que le sage forme en son âme une telle étendue de pensées heureuses que ses passions sont toutes

petites à côté .Sans le suivre en ses chemins difficiles, on peut pourtant , à son image se faire un grand volume de bonheurs ,comme musique , peinture , conversations , qui

feront , par comparaison , toute petites nos mélancolies .

Propos sur le bonheur - Alain

Cadole est le nom donné aux anciennes cabanes, souvent en pierres sèches, des vignobles de l'Aube et de Bourgogne du Sud, et plus particulièrement du Beaujolais. Dans les Monts d'Or, on emploie toutefois cabane et caborne.

Source Wikipédia

 

Légués par les habitants du temps passé, de curieux abris en pierres sèches parsèment les Monts d’Or. Tous différents, petits ou grands, ronds, carrés ou rectangulaires, ils sont remplis de surprises.

 

Le mode de construction à sec, uniquement avec des pierres, sans charpente ni mortier de liaison, a permis l’édification de nombreux ouvrages, cabanes ou cabornes notamment.

Il n’est pas facile de les décrire, tant ils sont variés et souvent bien cachés.

 

Certains de ces abris présentent une apparence extérieure qui leur donne leur identité. Ils peuvent être visibles de loin.

D’autres ne sont que des cavités aux formes diverses dans les tas ou les constructions en pierres, et n’en occupent qu’une petite partie. Ils ne sont identifiables que par leur entrée, mais ce sont aussi des cabornes.

 

Au XIXe siècle, il pouvait y avoir entre 1.000 et 2.000 cabornes dans les Monts d’Or, pour 7 à 8.000 hectares.

Dans les années 1980, un recensement des cabornes, sous l’impulsion du Préinventaire des Monuments et Richesses Artistiques du Département du Rhône, a révélé l’existence de 545 cabornes pour les 11 communes adhérentes au Syndicat Mixte des Monts d’Or. Un recensement complet aurait sans doute abouti à un chiffre supérieur à 400 abris.

Il est intéressant de faire la comparaison avec un recensement de 1955, opéré par un architecte et un scientifique, M.M. ROUX et CMAZOT, sur une zone d’une vingtaine d’hectares, les Essarts à Saint-Didier. A cette date, le chiffre trouvé par l’un des chercheurs était d’environ 125 cabornes. Actuellement, il n’en reste plus que 4 ou 5.

 

Chaque Caborne est originale

 

Lorsqu’on visite l’intérieur des cabornes, on est frappé par la variété des lieux et de la construction. L’entrée, le plan, la voûte, les dimensions, tout diffère.

 

L’ENTRÉE

 

L’entrée donne l’orientation de l’abri. Très souvent elle s’ouvre vers l’est, vers le soleil levant. Cela signifie que le refuge tourne le dos aux vents dominants et porteurs de pluie. Rares sont les cabornes orientées au nord, car les rayons du soleil ne peuvent alors jamais y pénétrer. Les autres orientations dépendent plutôt de la pente du terrain et de l’existence d’ouvrages préexistants.

La forme de l’entrée est capitale. Rectangulaire, elle acceptera une porte en bois afin de conserver la chaleur intérieure. La caborne devient donc habitable. Le sommet de l’entrée est constitué par un linteau de chêne ou par une pierre équarrie.

Souvent, la forme de l’entrée est fantaisiste ou irrégulière, et les pierres des jambages se réunissent grâce à un encorbellement. Dans ce cas, on économise un linteau, l’entrée est plus jolie, mais l’abri n’est plus adapté aux froids de l’hiver.

 

LE PLAN INTÉRIEUR

 

Plan carré, rectangulaire, circulaire, à deux angles droits et deux angles arrondis, tout est possible. N’a-t-on pas visité un jour une caborne dont l’intérieur était en forme d’escargot ! Son toit s’étant effondré, le propriétaire la démonta. Si les murs de l’abri sont construits selon un plan carré, on regardera comment les constructeurs ont raccordé à ces murs la coupole qui les surmonte.

 

LA VOÛTE (EN ENCORBELLEMENT OU À CLAVEAUX)

 

C’est par la voûte que les cabornes se distinguent le mieux les unes des autres. Il existe en effet deux techniques pour les construire.

 

La première est la plus répandue. Elle consiste à disposer le toit de l’abri avec des dalles oudallettes à plat, chaque rangée de dalles avançant vers l’intérieur de la construction jusqu’à fermeture du dispositif, nul besoin de disposer un échafaudage en bois lors de la construction : la pose circulaire ou plus ou moins ovale des rangées successives s’opère sans soutien. Les dalles ne sont pas disposées horizontalement mais avec une légère pente pour rejeter vers l’extérieur les eaux de pluie. La voûte ainsi obtenue porte le nom de voûte en encorbellement.

 

La deuxième technique est la plus connue : c’est celle de tous nos bâtiments de prestige des siècles derniers. Des pierres portant le nom de claveaux sont disposées sur une structure provisoire de bois appelée cintre, jusqu’à la pose du dernier claveau, le plus haut, en position centrale. On démonte alors le cintre et la force de gravité se charge de faire tenir la voûte à claveaux.

 

La voûte à encorbellement est construite de dallettes qui s’avancent les unes sur les autres. La voûte à claveaux est construite à l’aide d’un cintre en bois.

source Mairie de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or

 

rando St Romain -1880371

C'est la première fois que j'en vois dans mon jardin.

Je m'étais toujours demandé quelle taille ça pouvait avoir, en particulier en comparaison avec une mante religieuse. Certes, la taille est plus fine et le bizarre abdomen retourné est beaucoup plus petit que celui d'une mante femelle mais, globalement, ce n'est pas une si petite bête!

Cette empuse est ici à un stade larvaire. Seuls les jeunes individus passent l'hiver. L'abdomen de l'imago est droit et nettement plus grand.

 

It is the first time I see an empusa in my garden. I always wondered how big it could be, especially compared to a praying mantis. Sure, it is thinner and the weird inverted abdomen is much smaller than that of a female mantis but, overall, it is not such a small beast!

This empuse is here at a larval stage. Only young people spend the winter. The abdomen of the imago is straight and significantly larger.

 

Cliquez pour voir les détails!

Better when enlarged by clicking "+" on the picture

  

DSC_2481

Femelle immature, je dirais si on se fie au plumage qui continue à avancer sur son front. C'est la 1re fois que je vois ce genre de mue. Par comparaison, voir plus bas une photo d'une femelle plus avancée. Cette photo a été prise près des mangeoires à l'entrée nord du cimetière. Elle passait son temps à faire des allées et venues entre cet arbre et les cages à suif.

 

An immature female I would think according to the advancing "hairline" ;-))

Here is is a more advanced frontal red plumage below.

 

christianfritschi.com/home/

 

L’Alkékenge, Coqueret alkékenge ou Lanterne (Physalis alkekengi), est une espèce de plantes du genre Physalis et de la famille des Solanaceae. La plante est surtout connue pour son fruit complexe, une baie comestible de couleur orange enfermée dans un calice rouge orangé accrescent semblable à une lanterne. Cette plante est parfois appelée Amour-en-cage, Cerise d'hiver, Cerise de juif.

 

C'est une plante vivace à racines traçantes. La tige est glabre ou légèrement velue érigée de 30 à 60 cm de haut, anguleuse, non ramifiée. Les feuilles sont ovales acuminées, pétiolées, entières ou grossièrement dentées de 12 cm.

Les fleurs solitaires de 1 à 2 cm de diamètre apparaissent à l'aisselle des feuilles supérieures. Corolle à cinq lobes blanc crème.

En fin de floraison, le calice se referme sur l'ovaire et forme un ovale parcheminé veiné en réseau de 5 cm de couleurs vives allant de l'orange au rouge emprisonnant le fruit. À maturité du fruit, il devient très fin et translucide, d'où la comparaison fréquente avec une lanterne, puis il s'ouvre.

Extraits de :

fr.wikipedia.org/wiki/Physalis_alkekengi

 

Voir aussi :

www.flickr.com/photos/145414276@N08/49131747647

Au mois d'août :

www.flickr.com/photos/145414276@N08/48509350481

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Le passage est situé entre la rue de la Grange-Batelière au sud et la rue du Faubourg-Montmartre au nord. Il a une longueur de 75m pour une largeur de 3.75m.

Le passage tient son nom de Jean-Baptiste Ossian Verdeau, l'un des promoteurs du passage et actionnaire de la Société du passage Jouffroy, par ailleurs inventeur du système de location de linge aux hôtels et meublés.

Établi en 1846 par la Société du passage Jouffroy, sous sa dénomination actuelle, le passage Verdeau se situe dans le prolongement des passages des Panoramas et Jouffroy.

Situé en retrait, le passage Verdeau a toujours souffert de la comparaison avec les passages qu'il prolonge et est longtemps resté déshérité. C’est pourtant l’un des plus clairs, possédant une haute verrière en arêtes de poisson et un dessin néoclassique épuré.

Cependant, l’ouverture de l’hôtel Drouot a attiré de nombreux antiquaires qui y ont élu domicile et le passage attire depuis de nombreux collectionneurs de livres anciens ou cartes postales anciennes.

 

Paris | Paris (75) | Île-de-France | France

 

passage couvert architecture galerie commerces perspective ancien ville urbain personnes gens noir blanc photo de rue

Après une matinée nuageuse, quelques éclaircis ont permis, dans l'après midi, de cliquer quelque trains au soleil. Ainsi l'intercités Clermont Ferrand Paris Berry 5970 traverse la Loire avant d'entrer en gare de Nevers. La composition 100% carmillon est bien triste en comparaison des Teoz ... mais bon cela reste de la rame tracté alors profitons en.

  

This year grey wagtails have 2 chicks. I succeeded to make one photo of one of them in total darkness. The photo seems in the light because I used 12800 ISO and a correction of 1.5 stops in postprocessing so ... You can reconize that it is a chick because the tail is very short in comparison with an adulte.

 

Cette année, les bergeronnettes des ruisseaux ont 2 poussins. J'ai réussi à prendre une photo de l'un d'eux dans l'obscurité. La photo semble dans la lumière car j'ai utilisé 12800 ISO et une correction de 1,5 stop en post-traitement donc... On reconnait que c'est un poussin car la queue est très courte en comparaison d'un adulte.

  

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Bécasseau minuscule | Least Sandpiper | Calidris minutilla

 

Cliquez pour agrandir | Click to enlarge image

 

Un excellent début....

Sans trop d'attente, dû notamment à un niveau de l'eau assez élevé, en comparaison à la même date l'année dernière en ce lieu, Michèle Daoust et moi désirions tout de même y jeter un sérieux coup d'oeil dans le secteur de la Baie Missisquoi, en cette journée au conditions parfaites, avant de lever les voiles au besoin vers l'autre haut lieu limicoles du sud du Québec, Sainte-Martine, où la saison est bien entamée déjà depuis quelques semaines. Après avoir fait la rencontre dès notre arrivée d'un juvénile Chevalier grivelé, possiblement né dans le secteur, nous avons aperçu un premier vol en rase motte de la surface de l'eau d'un groupe de nos petits migrateurs tant espérés. Nous venions d'observer une bonne douzaine de Bécasseaux minuscules nous passer rapidement sous le nez. Dès lors, on pouvait l'affirmer, la saison limicoles avait bel et bien débuté à Saint-Armand! Après plusieurs minutes à scruter la berge à leur recherche nous avons trouvé un plus petit groupe accompagné d'un Pluvier semipalmé. La joie était à son comble! Plus tard, en revenant vers notre lieu de départ, nous aurons retrouvé le groupe aperçu plus tôt en vol, et belle surprise, quelques Bécasseaux semipalmés s'étaient joint à ce groupe. Un excellent début, nul besoin de se déplacer vers Sainte-Martine

 

Pour commencer cette première série d'images de ma saison dans la Baie, voici un spécimen de l'espèce qui l'aura inaugurée de si belle façon, le Bécasseau minuscule. Le groupe prenait alors une pause bien méritée après avoir passé plusieurs minutes à se nourrir en fouillant la vase de leur bec si efficace. Ce spécimen se prélassait ainsi bien installé sous les doux rayons de ce soleil de fin d'août. Comme souvent, lorsque nous les trouvons au repos, il aura été possible de compléter une approche des plus folles pour mon grand plaisir! Tout au long de la saison, nous les retrouverons régulièrement ces Minuscules et au fil des jours d'autres espèces de passage se grefferont à eux, enchantant alors les lieux et les observateurs du moment...

Le Lynx ibérique ou Lynx d'Espagne, ou Lynx pardelle.

Comme tous les lynx, la face du Lynx ibérique est ornée d'un collier de poils longs autour du cou et d'oreilles triangulaires surmontées d'une touffe de poils noirs. Il n'a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins. La queue courte se termine par un manchon noir. Les jambes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps.

Le Lynx ibérique a une robe beaucoup plus tachetée que celle des autres espèces du genre Lynx.

Le Lynx ibérique est un excellent sauteur, grâce à ses membres postérieurs particulièrement adaptés au bond : à titre d'exemple, un lynx captif s'est évadé en sautant par-dessus une clôture électrifiée de quatre mètres

Le lynx ibérique, extrêmement menacé, a vu sa population chuter drastiquement durant la fin du XXe siècle en raison des épidémies de myxomatose et surtout de maladie hémorragique virale qui ont décimé sa proie principale, le lapin.

Au début du XXe siècle, il y avait environ 100 000 Lynx en liberté vivant entre le sud de l'Espagne et le Portugal.

Dans les années 1960, la population était estimée à environ 5 000 individus dans la Péninsule ibérique.

Dans les années 1980, la population est descendue à environ 1 000 à 1 200 individus, sur une superficie d'environ 11 000 km2, et en 2005, il ne restait plus que 160 individus sur une superficie ne couvrant plus que 585 km2.

C'est une espèce en situation critique.

Depuis quelques années, une mobilisation inédite permet la relance de la population de lynx qui est le résultat du projet « Iberlince ». Selon WWF, sa population serait estimé en 2022 à 1365 lynx répartis sur à peine 1040 km2.

Hier , je suis allé au bord du Rhin , ce qui m'a permis d'observer quelques magnifiques Harles , ici un mâle faisant sa toilette sur le bord...

Son profil allongé , son bec particulier le rapproche finalement plus d'un Grèbe que d'un canard , comme lui c'est un plongeur pêcheur (bien qu'il accepte les bouts de pains jetés par les promeneurs , ce que ne fera jamais un Grèbe...) , mais la comparaison s'arrête là , car le Harle n'a pas les pattes tellement en arrière qui font du Grèbe un "ultra-spécialisé" , et il peut facilement marcher sur la grève , bien qu'il doive se tenir relativement vertical tout de même...

Notez le bec très rouge du plumage nuptial !

Harle sauvage .

 

Lumix G9 200mm+1.4X f/6.3 200iso 1/320s

Dans les bois, j'ai rencontré un moulin - Cantal - Auvergne - France - Europe

 

LE MOULIN DE CHAMBEUIL

 

Ouvert à la visite, le moulin de Chambeuil est de petite taille. Extérieurement, il ressemble à un four banal avec ses murs épais construit en pierre volcanique locale, son toit de lauzes et son " fenestrou " (petite fenêtre). L'intérieur est composé d'une seule pièce avec sa voûte en pierre et une cheminée. Le mécanisme utilisé par ce moulin à eau date de l'an mil, il était rudimentaire. Alimenté par un béal (canal de dérivation), l'eau arrivait au-dessus du moulin puis s'engouffrait sous l'édifice, entraînant une roue horizontale directement reliée aux meules.

 

Histoire

Depuis le XIIIe siècle, des moulins existent à Chambeuil, mention rare, à cette époque, dans la Haute Auvergne. L’essor du machinisme industriel et les nouvelles méthodes de production de la farine, à partir du XIXe siècle, ont contribué à la disparition progressive des moulins de villages. Ainsi les moulins de la vallée n’ont pas survécu aux mutations économiques du XXe siècle. Aujourd’hui, cette activité artisanale s’est définitivement éteinte. Seuls, deux moulins (1 communal, l'autre privé) signalent encore, pour mémoire, la place éminente du moulin dans le Valagnon. En 1997, la commune de Laveissière, soucieuse de la protection de son patrimoine bâti, a fait restaurer le moulin de Chambeuil pour un coût de 58.932 francs.

 

Le vallon du Chambeuil est suspendu au dessus du niveau de la vallée de l'Alagnon qui a subi un creusement glaciaire plus fort. En franchissant ce seuil d'une centaine de mètres, le ruisseau prend un cours torrentiel en creusant un petit canyon et saute de rocher en rocher, formant de nombreuses cascades.

 

Ce moulin date de 1811, il est caractéristique de la plupart des moulins anciens du massif cantalien. Il témoigne d'une activité agricole forte et diversifiée au XIXème siècle. Un an après, un deuxième moulin est construit sur le ruisseau, le moulin du Château qui, en effet, se trouve à côté des ruines du château de Chambeuil. Dans ces deux moulins, on travaillait essentiellement le seigle. Ils sont restés en activité jusqu'au premier quart du XXè siècle. Les moulins ont ensuite été laissés à l'abandon avant d'être restaurés.

 

L’hiver, les cours d’eau encombrés par les glaces et la neige paralysaient le moulin et le contraignaient à chômer, souvent durant plusieurs mois. Peu rentables, la plupart des moulins des montagnes auvergnates sont donc de petits moulins à eau dont la technique reste le plus souvent sommaire. Qu’ils soient dits fariniers, bladiers, à chanvre ou à huile pour ceux qui transforment le chènevis, les moulins étaient de petites structures rudimentaires qui employaient une roue horizontale "un tournant". Pour les protéger des rigueurs du climat, les roues étaient installées à l’intérieur du moulin et posées à plat plutôt que verticalement pour limiter les risques d’interruption consécutifs aux intempéries. Ce type d’installation légère rendait le moulin capable de s’adapter aux lieux et conditions les plus difficiles.

   

Le moulin du château de Chambeuil

 

Le moulin du château de Chambeuil date de 1812. Il se trouve en contrebat du premier moulin, sur la rive droite du ruisseau, proche des ruines du Château.

 

C'est une propriété privée et a été restauré en maison secondaire.

 

Une présence très ancienne

 

Dans l’Auvergne médiévale, les seigneurs locaux avaient main mise sur les moulins. Les seigneurs de Combrelles et Chambeuil faisaient payer le « droit de mouture » et les habitants étaient contraints d'utiliser leur moulin. Ce droit de mouture sera abolit par la loi des 15 et 28 mars 1890.

 

Le moulin de Batifolier, à Chambeuil, est mentionné en 1266 dans la reconnaissance, au vicomte de Carlat, par Astorg Jurquet, seigneur de Combrelles, coseigneur de Chambeuil : « molinum de Batifolliers ». Il était encore en activité au XIXe siècle.

 

Depuis 11 000 ans que les hommes cultivent les céréales et se sédentarisent, la farine est devenue la nourriture de base pour la confection de galettes ou de bouillies.

 

On écrase d’abord les grains entre deux pierres, puis en roulant une pierre ronde dans une pierre creuse, ensuite avec un pilon et un mortier.

 

Puis la technique se perfectionne avec une pierre cylindrique munie d'un manche que l’on fait tourner sur une autre pierre cylindrique. On imagine d'introduire les grains par le centre évidé de la meule supérieure et de la faire tourner soit par des esclaves, soit par des animaux. Les meules peuvent ainsi être plus lourdes.

 

On ne sait pas précisément quand et où a été utilisé le premier moulin à eau, ni qui sont ses inventeurs.

 

Dans le monde romain, la première mention d'un moulin à eau est faite en l'an 18 av J.C.

 

C’est sans doute une invention du bassin oriental de la Méditerranée. Peut-être aussi vient-il d’Asie. Dans tous les cas, les moulins à eau sont très peu nombreux jusqu’au Xe siècle, pour plusieurs raisons : les vieilles techniques sont peu coûteuses grâce au travail des esclaves, ces siècles sont des siècles d’insécurité, d’invasions et de guerres incessantes, la population et les productions sont encore très faibles .....

 

C’est entre le Xe et le XIIIe siècle que le nombre de moulins à eau connaît une formidable extension liée à l’augmentation de la population et de la production, aux défrichements et au glissement de la culture des blés vêtus (épeautre) vers les blés non vêtus (seigle, froment) qui se prêtent mieux à la mouture. L'utilisation de l'énergie hydraulique permet une productivité sans comparaison avec le travail manuel d’un esclave (environ 40 fois plus).

 

Des responsabilités d’intérêt général qui relèveraient aujourd’hui des pouvoirs publics incombaient au seigneur dans sa châtellenie. Le coût élevé de construction et d’entretien des moulins ne pouvait être assumé que par l’investissement seigneurial.

 

Propriétaire des voies d’eau non navigables qui traversaient ses terres, le seigneur y installa des moulins banaux dès le Moyen Âge sous l’œil immémorial et vigilant de la Coutume d’Auvergne qui veillait à ce que le haut justicier ne puisse prélever qu’une quantité d’eau raisonnable pour ne pas nuire aux autres habitants du lieu. Sous réserve que ce droit puisse être prouvé par d’anciens titres, le monopole seigneurial obligeait les sujets du seigneur à utiliser les moulins seigneuriaux pour traiter leurs productions agricoles. Pour ce service, le seigneur exigeait le paiement d’une taxe.

 

Sous Louis XIV, l’essor de l’activité meunière était encore bien verrouillé par la noblesse. Un arrêt du Conseil royal portant règlement général pour tous les moulins banaux de France, stipulait en 1673 qu’il n’était pas permis de créer un moulin dans sa propriété sans la permission du seigneur lorsqu’il existait des moulins banaux.

 

En 1697, selon d’Ormesson, intendant du roi Louis XIV en Auvergne, il n’y a pas un moulin à vent (en Auvergne) " quoy qu’on ait tenté d’en établir, parce qu’un moment après qu’un vent s’est déclaré, il est contrarié par un autre qui non seulement arreste l’effet du premier, mais aussy qui rompt les tournans et abat les moulins".

 

L’expédition d’automne au moulin

 

Avec l’automne, les gros travaux agricoles étaient terminés. Pour les paysans les journées se libéraient. C’était le moment d’apporter le grain au moulin. Un rituel autant qu’une nécessité.

 

Les sacs grain remplis la veille, étaient descendus du grenier et rangés dans le caisson de la charrette. Une fois chargé, on attelait les chevaux ou les bœufs. Le paysan s’installait à l’avant, sur le siège du conducteur et fouette cocher, il prenait la direction de Chambeuil où étaient les moulins hydrauliques.

 

Les sacs déchargés étaient vidés dans l’avaloir. Le meunier ouvrait le sas, la roue horizontale prenait de la vitesse et entraînait la meule tournante au dessus de la meule dormante. La trappe de l’avaloir ouverte, libérait le grain qui s’engouffrait entre les deux meules. La farine s’écoulait alors sous les meules, traversait le tamis frissonnant et se délestait des balles, enveloppes du grain. Les sacs, alors remplis de farine, étaient chargés dans la charrette et l’on reprenait la route du retour vers la ferme.

 

Après plusieurs expéditions semblables, la ferme disposait d’assez de farine pour fabriquer son pain pour toute l’année.

 

La vie des meuniers autrefois

 

La mise en état d’un moulin exige un travail harassant. A la fonte des neiges, les inondations et les éboulements qu’elle provoque menacent les installations. Chaque année, il faut colmater les brèches de l’amenée d’eau et, tous les trois ans, la curer. Lorsque la mouture a commencé, le meunier charrie chaque jour des sacs très lourds, qu’il hisse par une « échelle de meunier » jusque dans la trémie.

 

La mouture commence à l’automne, une fois les moissons achevées et le grain séché. Elle dure tout l’hiver, même en montagne : l’eau des torrents ne gèle que par les plus grands froids. (...) La mouture s’arrête, en général faute de grains, quelques semaines avant la nouvelle moisson. (...) Le meunier consacre juillet et août aux travaux des champs, s’il en possède et à la remise en état de l’usine, au retaillage des meules.

 

La lente disparition des moulins

 

Après la Révolution, la République abolit les banalités et soumet à autorisation la construction de tout nouveau moulin.

 

En 1909, avec la création de la minoterie de Stalapos, nos vieux moulins s'essoufflent et alors que la loi de 1935 vient interdire toute nouvelle construction, beaucoup de ceux qui restent ont définitivement cessé de tourner.

 

Les années Cinquante et les grands bouleversements ruraux signent la disparition du moulin traditionnel.

Source Cantal Auvergne Laveissière

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THE CHAMBEUIL MILL

 

Open to visitors, the Chambeuil mill is small. Externally, it looks like an ordinary oven with its thick walls made of local volcanic stone, its slate roof and its "fenestrou" (small window). The interior is made up of a single room with its stone vault and a fireplace. The mechanism used by this water mill dates from the year 1000, it was rudimentary. Fed by a béal (bypass channel), the water reached above the mill and then rushed under the building, causing a horizontal wheel directly connected to the millstones.

 

History

Since the 13th century, mills have existed in Chambeuil, a rare mention at that time in Haute Auvergne. The rise of industrial machinery and new methods of flour production, from the 19th century, contributed to the gradual disappearance of village mills. Thus the mills of the valley did not survive the economic changes of the 20th century. Today, this artisanal activity has definitely died out. Only two mills (1 municipal, the other private) still indicate, for the record, the eminent place of the mill in the Valagnon. In 1997, the town of Laveissière, concerned about the protection of its built heritage, had the Chambeuil mill restored at a cost of 58,932 francs.

 

The Chambeuil valley is suspended above the level of the Alagnon valley, which has undergone stronger glacial digging. By crossing this threshold of a hundred meters, the stream takes a torrential course by digging a small canyon and jumps from rock to rock, forming numerous waterfalls.

 

This mill dates from 1811, it is characteristic of most of the old mills in the Cantal massif. It bears witness to a strong and diversified agricultural activity in the 19th century. A year later, a second mill was built on the stream, the Château mill which, in fact, is located next to the ruins of the Château de Chambeuil. In these two mills, we worked mainly rye. They remained in activity until the first quarter of the 20th century. The mills were then abandoned before being restored.

 

In winter, the streams congested by ice and snow paralyzed the mill and forced it to be unemployed, often for several months. Not very profitable, most of the mills in the mountains of Auvergne are therefore small water mills, the technique of which is generally sketchy. Whether called flour mills, bladers, hemp or oil mills for those who process hemp seed, the mills were small rudimentary structures that employed a horizontal "turning" wheel. To protect them from the harsh weather, the wheels were installed inside the mill and laid flat rather than vertically to limit the risk of downtime due to inclement weather. This type of light installation made the mill able to adapt to the most difficult places and conditions.

   

The mill of the castle of Chambeuil

 

The mill of the Château de Chambeuil dates from 1812. It is located against the first mill, on the right bank of the stream, near the ruins of the Château.

 

It is private property and has been restored as a secondary house.

 

A very old presence

 

In medieval Auvergne, the local lords had control over the mills. The lords of Combrelles and Chambeuil charged the "milling fee" and the inhabitants were forced to use their mill. This milling right will be abolished by the law of March 15 and 28, 1890.

 

The Batifolier mill, in Chambeuil, is mentioned in 1266 in the recognition, to the viscount of Carlat, by Astorg Jurquet, lord of Combrelles, co-lord of Chambeuil: “molinum de Batifolliers”. It was still in operation in the 19th century.

 

For 11,000 years that men cultivate cereals and settle down, flour has become the staple food for making cakes or porridge.

 

The grains are first crushed between two stones, then by rolling a round stone in a hollow stone, then with a pestle and a mortar.

 

Then the technique is perfected with a cylindrical stone fitted with a handle which is rotated on another cylindrical stone. We can imagine introducing the grains through the hollowed out center of the upper grinding wheel and turning it either by slaves or by animals. The grinding wheels can thus be heavier.

 

It is not known precisely when and where the first water mill was used, nor who its inventors were.

 

In the Roman world, the first mention of a watermill is made in the year 18 BC.

 

It is undoubtedly an invention of the eastern basin of the Mediterranean. Perhaps he is also from Asia. In any case, the water mills were very few until the 10th century, for several reasons: the old techniques are inexpensive thanks to the work of slaves, these centuries are centuries of insecurity, invasions and wars. incessant, the population and the productions are still very low .....

 

It was between the 10th and 13th centuries that the number of water mills experienced a tremendous expansion linked to the increase in population and production, to clearing and the shift from the cultivation of clad wheat (spelled) to uncoated wheats (rye, wheat) which are better suited to milling. The use of hydropower allows for productivity unparalleled with the manual labor of a slave (about 40 times more).

 

Responsibilities of general interest which would now fall to the public authorities fell to the lord in his chatellenie. The high cost of building and maintaining the mills could only be borne by the seigneurial investment.

 

Owner of the non-navigable waterways which crossed his lands, the Lord installed banal mills there from the Middle Ages under the immemorial and vigilant eye of the Custom of Auvergne who ensured that the high justice could take only a reasonable amount of water so as not to harm other inhabitants of the place. Provided that this right could be proved by ancient titles, the seigneurial monopoly obliged the subjects of the seigneur to use the seigneurial mills to process their agricultural productions. For this service, the lord demanded the payment of a tax.

 

Under Louis XIV, the development of milling activity was still well locked in by the nobility. A decree of the Royal Council laying down general regulations for all banal mills in France, stipulated in 1673 that it was not permitted to create a mill on one's property without the permission of the lord when there were common mills.

 

In 1697, according to d'Ormesson, intendant of King Louis XIV in Auvergne, there is not a windmill (in Auvergne) "quoy that one tried to establish one, because a moment after that a wind is declared, it is thwarted by another which not only stops the effect of the first, but also which breaks the tournaments and brings down the mills ".

 

The fall expedition to the mill

 

With the fall, the heavy farm work was over. For the peasants the days were free. It was time to bring the grain to the mill. A ritual as much as a necessity.

 

The grain sacks, filled the day before, had come down from the attic and stored in the box of the cart. Once loaded, the horses or oxen were harnessed. The peasant sat in the front, in the driver's seat and whipped the coachman, he took the direction of Chambeuil where the hydraulic mills were.

 

The unloaded bags were emptied into the outlet. The miller opened the airlock, the horizontal wheel picked up speed and drove the rotating wheel above the dormant wheel. The open trap door released the grain which flowed between the two millstones. The flour would then flow under the millstones, pass through the shuddering sieve and shed the husks, envelopes of the grain. The bags, then filled with flour, were loaded into the cart and we were on our way back to the farm.

 

After several such expeditions, the farm had enough flour to make bread for the whole year.

 

The life of millers in the past

 

Putting a mill into working order requires hard work. When the snow melts, the floods and landslides it causes threaten the facilities. Every year, the gaps in the water supply must be plugged and every three years cleaned. When grinding has started, the miller carries heavy sacks every day, which he hoists by a "miller's ladder" into the hopper.

 

Milling begins in the fall, after the harvest is complete and the grain has dried. It lasts all winter, even in the mountains: the water in torrents only freezes in the coldest weather. (...) The grinding stops, usually for lack of grain, a few weeks before the new harvest. (...) The miller devotes July and August to working in the fields, if he has any, and to repairing the factory, re-cutting the millstones.

 

The slow disappearance of the mills

 

After the Revolution, the Republic abolished banalities and submitted to authorization the construction of any new mill.

 

In 1909, with the creation of the Stalapos flour mill, our old mills were running out of steam and while the law of 1935 banned all new construction, many of those that remained have definitely stopped running.

 

The Fifties and the great rural upheavals mark the disappearance of the traditional mill.

Source Cantal Auvergne Laveissière

Même si les maisons du centre ville sont plutôt décrépies , les rues sont d' une propreté irréprochable ( un peu moins dans les zones suburbaines...). A comparaison égale , je connais beaucoup de villes françaises qui pourraient en prendre de la graine .

Orchis à odeur de vanille ou Orchis odorant ou Orchis parfumé

(Anacamptis Orchis) coriophora subsp. fragrans

 

Déesse Grecque de la beauté au soleil couchant,

elle sent si bon, vraiment la, **Vanille**

Rhodos/Grèce

Roselin familier - House Finch - Carpodacus mexicanus

Enfin, j'crois!

La comparaison de ses couleurs est ici:

www.oiseauxparlacouleur.com/P/Roselin_familier_br.html

 

Et son chant? Entendez-le ici:

www.youtube.com/watch?v=m-zAGqEqGvY

Petit-duc maculé | Eastern Screech Owl | Megascops asio

 

Grand merci à Suzanne Labbé et Pierre Bannon pour le partage de leur fabuleuse découverte sur eBird.

 

Grand privilège...

Bien tapis dans le haut d'un arbre complètement couvert de Vigne de rivage, j'ai retrouvé dans la pénombre deux des petits que Suzanne Labbé et Pierre Bannon avaient découvert la veille et présentés sur eBird accompagné d'images uniques et mémorables. Des images où nous apercevons trois petits parfaitement dégagés sur de belles perches presque à la hauteur des yeux, et en plus, dans une belle lumière... Un moment qu'ils garderont et chériront dans leur mémoire longtemps, j'en suis convaincu.

 

Après une demi-heure à les observer, les deux juvéniles ont quitté cet arbre, visible du sentier, pour s’engouffrer à l'arrière de celui-ci, tout près des maisons du secteur, dans un grand érable afin d'y rejoindre le troisième petit, quant à lui, déjà installé tout en haut de l'arbre. La prise de photos devenait alors encore plus difficile. J'ai bien entendu la mère appeler ces petits sans pouvoir toutefois la localiser. Un grand privilège d'avoir pu passer cette demi-heure avec ces petits, ainsi, au beau milieu de l'été. Un tout premier contact pour moi avec des Petit-ducs en ce lieu, depuis quatre ans déjà que de temps à autre, l'hiver particulièrement, je venais à leur recherche, jamais j'aurais pensé faire ce premier contact en juillet et encore moins avec un jeune! Grand merci Suzanne et Pierre!

 

Dimanche dernier, c'était le calme plat. Aucun signe de présence dans le secteur. Comme la famille d'Angrignon, ils semblent poursuivre leur cavale dans d'autres secteurs du boisé... À bien examiner leur plumage de tête et particulièrement leurs yeux, en comparaison avec Bobby et Albertine, on peut croire que nous sommes à au moins un mois de la sortie du nid sinon davantage... Ce serais bien chouette de retrouver nos deux jeunes d'Angrignon afin de pouvoir les comparer maintenant qu'ils ont quitté le nid il y a de cela trois mois... Déjà!!!

Paruline à croupion jaune | Myrtle Warbler | Setophaga coronata

 

La commune. La négligée. La dominante.

Elle a fait la loi au niveau de la surface de l'eau du ruisseau au pied de la petite Chute Pelée d'Angrignon. Nombreuses et plutôt agressives elles auront continuellement repoussées vers les branches et le haut de la chute les autres espèces de parulines. Tant mieux pour nous, nous aurons pu les observer et apprécier particulièrement leurs belles présences à ces autres parulines enchanteresses. Incroyable tout de même de voir le nombre de cette espèce en comparaison aux autres. Il en est de même à chaque automne. Quatre croupions jaune pour autre espèce... Souvent la première à se pointer au printemps et souvent la dernière à passer à l'automne. Elle éblouit alors ma lentille tellement sont plumage illumine le secteur après ces longs et nombreux mois à observer nos beaux bruants et passereaux d'hiver, tous beaux certes, mais tellement moins flamboyants et lumineux.

Le prototype des choucadors, oiseaux africains au plumage bleu-vert chatoyant, et souvent l'espèce la plus commune sur le terrain. Il est assez corpulent, avec une queue relativement courte qui dépasse des ailes fermées d'environ la longueur de la projection des primaires. L'adulte est entièrement bleu-vert, le couleur variant plus vers le vert ou plus vers le bleu suivant l'éclairement et les parties exposées au soleil ont un aspect irisé. Les ailes sont plus vertes que le reste et marquées de taches noires à l'extrémité des grandes et moyennes couvertures et des tertiaires. Le dessous (bas de la poitrine, ventre, flancs et culottes) est nettement nuancé d'un bleu profond pouvant tirer sur le violet. Les lores sont noirs et les couvertures auriculaires ont, à bonne lumière, une nette teinte bleutée qui lui a valu son nom spécifique "à oreillons bleus", teinte qui dans d'autres circonstances tend vers le noir. La couleur de l'iris varie du jaune pâle au rouge orangé vif. Le bec noir est assez robuste, en comparaison par exemple avec celui de son congénère et sosie, le Choucador de Swainson, qui est plus faible.

Le juvénile a un plumage plus terne, avec les parties inférieures envahies de brun et son iris est plus sombre.

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The prototypical African bird with shimmering blue-green plumage, and often the most common species in the field. It is quite stout, with a relatively short tail that extends beyond the closed wings by about the length of the primary projection. The adult is entirely blue-green, the colour varying more towards green or more towards blue depending on the light and the parts exposed to the sun have an iridescent appearance. The wings are greener than the rest and marked with black spots on the tips of the large and medium coverts and tertiaries. The underside (lower breast, belly, flanks and breeches) is a distinctly deep blue to violet. The lores are black and the ear coverts have, in good light, a distinct bluish tinge which has earned it its specific name "blue-eared", a tinge which in other circumstances tends towards black. The iris colour varies from pale yellow to bright orange-red. The black beak is quite robust, compared to its weaker counterpart, the Swainson's Choucador, for example.

The juvenile has a duller plumage, with brown underparts and a darker iris.

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Es el prototipo de ave africana con un brillante plumaje azul verdoso, y suele ser la especie más común en el campo. Es bastante corpulento, con una cola relativamente corta que se extiende más allá de las alas cerradas aproximadamente en la longitud del saliente primario. El adulto es completamente azul-verde, el color varía más hacia el verde o más hacia el azul dependiendo de la luz y las partes expuestas al sol tienen un aspecto iridiscente. Las alas son más verdes que el resto y están marcadas con manchas negras en las puntas de las coberteras grandes y medianas y en las terciarias. La parte inferior (parte baja del pecho, vientre, flancos y calzones) es de un azul intenso a violeta. Los lores son negros y las coberteras auriculares tienen, con buena luz, un claro tinte azulado que le ha valido su nombre específico de "orejas azules", un tinte que en otras circunstancias tiende al negro. El color del iris varía del amarillo pálido al rojo anaranjado brillante. El pico negro es bastante robusto, en comparación con su homólogo más débil, el Choucador de Swainson, por ejemplo.

El juvenil tiene un plumaje más apagado, con partes inferiores marrones y un iris más oscuro.

Présentation originale d'une marque de champagne. A 74 euros la bouteille, c'est, en comparaison des étals voisins, presque donné!

 

Original presentation of a champagne brand. At 74 euros per bottle, it is in comparison with the neighboring stalls, almost given!

 

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Nome. Jamais croisé une bête aussi massive. Faut dire que les mammouths sont éteints. Mais pas eux. Assez étrange car leur réflexe en cas de menace n'est pas de fuir en raison de leurs courtes pattes mais de se rassembler en groupe compact. Les hommes pré-historiques l'auraient eu facile en comparaison des mammouths. That's a beast. Survival of the fittest in deep cold..

Le continent eurasiatique héberge deux espèces de milans, le Milan royal et le M. noir, suffisamment proches pour que leur description s'appuie sur une comparaison des deux espèces. Le Milan royal est le plus grand, le plus long et le plus clair de plumage. C'est au posé que la distinction spécifique peut ne pas être évidente alors qu'en vol, les différences se voient mieux.

Le Milan royal est un rapace assez grand, plus grand que la Buse variable par exemple. Sa longueur se situe entre 60 et 70 cm, son envergure de 145 à 170 cm et son poids de 800 à 1 600 g. Ces chiffres suggèrent une différence entre mâle et femelle, bien réelle, mais aussi des différences individuelles suivant l'état physiologique.

La silhouette du Milan royal est plus fine, plus allongée, du fait d'une queue plus longue dépassant nettement la pointe des ailes alors que chez le noir, les rectrices ne dépassent pas. Le royal adulte a la tête d'un gris-cendre très clair et finement striée de sombre, mais attention, en plein soleil, la tête grise du noir peut paraître assez claire. L'iris est d'un jaune très pâle, parfois presque blanc. Les parties supérieures apparaissent brunes, avec le manteau d'un brun moyen et les couvertures plus claires. Ces dernières sont brunes mais largement bordées de chamois-roux, formant une zone pâle allongée sur l'aile, plus marquée que chez le noir. La pointe de l'aile est brun-noir. La queue est nettement rousse dessus, légèrement plus sombre sur les bords, alors qu'elle n'est jamais rousse chez le noir. Les parties inférieures sont d'un roux-cannelle assez clair et nettement striées de brun. Mais attention, le Milan noir adulte en pleine lumière peut paraître nettement roux, mais d'un roux plus sombre. La queue est blanchâtre dessous, les rectrices externes assombries et parfois légèrement barrées.

Le juvénile est beaucoup moins roux dessus comme dessous. Les couvertures alaires sont plus pâles, blanchâtres. La tête est moins grise, plus sombre dessus et le dessus de la queue roussâtre marquée de sombre. Le dessous du corps est crème roussâtre, fortement strié de brun et le dessous de la queue est blanchâtre et nettement barré de brun. Les plumages immatures sont intermédiaires.

L'identification en vol est beaucoup plus facile. La queue rousse à elle seule est déterminante. La différence de longueur des rectrices est évidente, donnant une queue fourchue au repos, légèrement concave quand étalée. Chez le noir, la queue brune est plus courte, triangulaire quand étalée. Les ailes du royal, plus longues, sont aussi nettement plus contrastées que celles du noir, dessus comme dessous. Les plages blanches de la main sont très nettes. Elles sont tombantes aux extrémités, ce qui, associé à la longue queue et au vol lent, en fait un oiseau à la silhouette caractéristique.

La disposition de la chevelure « en boucles mouillées » est caractéristique de Neptune, dieu des eaux et de la mer, représenté sortant de l’eau. Par comparaison avec d’autres exemplaires mieux conservés, on suppose qu’il tenait un trident à gauche et un poisson ou un dauphin à droite. Cette statue, dont les dimensions sont proches de la taille humaine, devait figurer dans un lieu de culte public, peut-être en relation avec le fleuve. La survie des reliefs en bronze de cette taille est exceptionnelle, car la plupart ont été détruits pour être refondus.

 

lugdunum.grandlyon.com/fr/Oeuvre/2587-Statue-en-bronze-de...

Internet ressemble à une méduse géante.

On ne peut pas marcher dessus.

On ne peut pas en faire le tour.

Il faut passer au travers.

( John Evans )

 

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Aquarium de La Rochelle

Pantale flavescente | Globe Skimmer | Pantala flavescens

 

Acrobatie amoureuse... prise 2

L'année dernière je vous ai présenté une image d'un couple de Pantales qui s'accouplaient (la revoir ici) en vol stationnaire juste au dessus de l'eau du Lac Champlain à Saint-Armand. J'avais été le premier étonné d'avoir été en mesure de capter la scène. Et bien cette même scène s'est déroulée devant nos yeux enchantés, à Michèle Daoust et moi le 25 août dernier exactement au même endroit. Et j'ai été encore en mesure de les capter, mais cette fois-ci avec pour arrière-plan le feuillage des arbres de la berge. N'ayant rien à perdre je me suis permis de choisir cet arrière-plan en me penchant et contournant le sympathique couple. Un figé aux effets bien différents. Anecdote amusante, c'était aussi un 25 août la prise de l'année dernière... L'image a subit ici un gros gros recadrage.

 

Pour celles et ceux qui n'ont pas pris connaissance de ma présentation de l'année dernière voici à nouveau quelques informations fascinantes au sujet de cette espèce de Libellule que m'avait alors communiqué Alain Maire, un grand passionné et fin connaisseur des odonates et des papillons de toutes sortes. Les Pantales sont de grands migrateurs, un spécimen de cette espèce peut parcourir à lui seul jusqu'à 6000 kilomètres en comparaison aux 5000 kilomètres que parcourra le Monarque à partir du Québec jusqu'au Mexique, l'automne venu. Ces pantales, au total, auront besoin de quatre générations pour compléter leur migration vers le sud et parcourront ainsi jusqu'à 18000 kilomètres.

Lifer !

Par comparaison, un goéland à bec cerclé. Mouettes en plumage hivernal.

Sainte-Martine, Qc.

 

christianfritschi.com/

🇫🇷 Le crocodile marin est le crocodile le plus dangereux qui soit. En comparaison, les alligators de Floride sont de vraies mauviettes ! Ils sont responsables de beaucoup plus de décès que les requins Les crocodiles marins nagent vite et peuvent également se trouver en eau douce

Le crocodile américain, tout comme son cousin le crocodile marin, peut atteindre les six mètres de long. Ce dernier, de constitution plus robuste, peut en revanche atteindre la tonne quand le crocodile américain atteint en moyenne les 450 kilos.

 

🇬🇧 The saltwater crocodile is the most dangerous crocodile there is. In comparison, Florida alligators are real wimps! They are responsible for many more deaths than sharks Marine crocodiles swim fast and can also be found in freshwater.

The American crocodile, like its cousin the marine crocodile, can grow up to six metres long. The latter, on the other hand, is more robust and can weigh up to one tonne, while the American crocodile averages 450 kg.

 

🇪🇸 El cocodrilo de agua salada es el cocodrilo más peligroso que existe. En comparación, los caimanes de Florida son auténticos peleles. Son responsables de muchas más muertes que los tiburones Los cocodrilos marinos nadan rápido y también pueden encontrarse en agua dulce.

El cocodrilo americano, al igual que su primo el cocodrilo marino, puede alcanzar los seis metros de longitud. Este último, en cambio, es más robusto y puede pesar hasta una tonelada, mientras que el cocodrilo americano pesa una media de 450 kg.

 

🇩🇪 Das Salzwasserkrokodil ist das gefährlichste Krokodil, das es gibt. Im Vergleich dazu sind die Alligatoren in Florida echte Weicheier! Sie sind für viel mehr Todesfälle verantwortlich als Haie Meereskrokodile schwimmen schnell und können auch im Süßwasser vorkommen.

Das amerikanische Krokodil kann wie sein Cousin, das Salzwasserkrokodil, bis zu sechs Meter lang werden. Letzteres ist jedoch robuster gebaut und kann bis zu einer Tonne wiegen, während das amerikanische Krokodil durchschnittlich 450 Kilogramm erreicht.

 

🇮🇹 Il coccodrillo d'acqua salata è il coccodrillo più pericoloso che esista. In confronto, gli alligatori della Florida sono dei veri fifoni! Sono responsabili di molte più morti degli squali I coccodrilli marini nuotano velocemente e si trovano anche in acqua dolce.

Il coccodrillo americano, come il cugino coccodrillo marino, può raggiungere i sei metri di lunghezza. Quest'ultimo, invece, è più robusto e può pesare fino a una tonnellata, mentre il coccodrillo americano pesa in media 450 kg.

 

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l'allée couverte du Mougau-Bihan est un très bel ensemble mégalithique composé de 24 gros blocs de pierre. Il est situé dans la commune de Commana dans le Finistère, aux pieds des monts d'Arrhée. Défini sur le cadastre comme un autel druidique, ce mégalithe est en réalité une sépulture collective ou étaient inhumés les membres d'un "clan" d'agriculteurs ou d'éleveurs qui vivaient à proximité.

Exploré dès le XIXe siècle, lors de fouilles dont il ne reste aucune archive, ce monument a été daté, par comparaison, entre 3 000 et 2 500 av. J.-C. IL a été classée par arrêté du 14 juin 1909

 

La tradition populaire rapporte ce monument comme étant le tombeau des géants, réservant le Bugel Noz, rocher dominant le Mougau, à la ronde nocturne des korrigans, sorte de lutins ou farfadets bretons.

 

Ce monument est orienté nord-sud. Il est long de 14 mètres, et composé de parois de granite juxtaposées ; ces « piliers » étant distants de 1 à 1,30 m les uns des autres.

Le « plafond » horizontal est formé de quatre dalles presque horizontales, la cinquième recouvrant la cellule au nord. La 5e dalle ne couvre pas la « chambre funéraire » mais une cellule terminale dite "Cella" qui donne sur le sud. L'« entrée » est située au nord. Sa largeur est moindre, car elle est à demie fermée par un pilier placé obliquement. Des ornementations stylisées gravées figurent sur les piliers à l´intérieur de la chambre funéraire.

  

Pour en savoir plus :

camancetres.canalblog.com/archives/2012/11/17/25604473.html

megalithe.over-blog.com/article-22197257.html

Paruline bleue femelle | Black-throated Blue Warbler | Setophaga caerulescens

 

La belle dame en bleu...

Un de mes gros coup de coeur l'année dernière à la petite chute Pelé d'Angrignon, cette belle dame aux teintes variées de vert et d'ocre m'aura encore séduit en ce début de saison Paruline qui démarre tout doucement à Angrignon. Le ruisseau s'est remis à couler depuis le début de la semaine dernière mais encore jusqu'à ce ce jour aucune Paruline et autre oiseau migrateur ne s'y sont présentés, sauf peut-être pour une rare Paruline des ruisseaux qui aura passé furtivement samedi pendant que cherchais à capter cette dame en bleu dans un des boisés se trouvant autour du grand bassin. Il faut travailler fort cette année en comparaison à la dernière où nous avions des conditions extraordinairement facilitantes.

Pantale flavescente | Globe Skimmer | Pantala flavescens

 

Un énorme merci à Alain Maire pour l'aide à l'identification et les renseignements concernant cette merveilleuse espèce...

 

Acrobatie amoureuse

Pendant que j'attendais bien assis dans la boue aux algues de la rive du Lac Champlain, j'avais tout de même apporté un tapis de sol, soudainement ce couple de Libellule s'est installé tout près de moi à quelques pieds du sol et est resté ainsi plus d'une minute à faire du sur place pendant leur accouplement... Ce fut suffisant pour que je puisse ajuster quelques paramètres de mon boîtier et les capter convenablement... Doux plaisir...

 

Alain m'a appris que cette espèce de Libellule était un grand migrateur comme le Papillon Monarque. On peut lire à son sujet, sur Wikipedia entre autres, qu'un spécimen de cette Pantales peut parcourir jusqu'à 6000 kilomètres en comparaison des 5000 kilomètres que parcourra le Monarque à partir du Québec jusqu'au Mexique l'automne venu. Ces pantales, au total, auront besoin de quatre générations pour compléter leur migration vers le sud et parcourront jusqu'à 18000 kilomètres. Vraiment un grand migrateur!

  

Nikon D4S - Nikkor AFS- 24-120 mm f/4

Iso 800 - 1/60 - f/5,6

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C'est en faisant la comparaison avec mon vieux matos qu'on se rend compte de la différence apportée par Nikon avec sa nouvelle génération de boîtiers et d'optiques à savoir : Z8 & Z9 !

 

A la prise de vue et au développement, la qualité et la fiabilité de ses sans-miroirs est assez flagrante et m'a même franchement étonné !

 

Le compromis apporté par le Z8 est fabuleux mais le Z5 ÉQUIPÉ D'OBJECTIFS DE QUALITÉ est déjà en soi une performance !!!

Malgré tout, j'ai décidé de ne pas acheter de nouveau matos puisque j'ai la chance qu'on mette à ma disposition toute la gamme Nikon sans que cela me coûte ... un centime 😗

 

Le Lynx ibérique ou Lynx d'Espagne, ou Lynx pardelle.

Comme tous les lynx, la face du Lynx ibérique est ornée d'un collier de poils longs autour du cou et d'oreilles triangulaires surmontées d'une touffe de poils noirs. Il n'a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins. La queue courte se termine par un manchon noir. Les jambes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps.

Le Lynx ibérique a une robe beaucoup plus tachetée que celle des autres espèces du genre Lynx.

Le Lynx ibérique est un excellent sauteur, grâce à ses membres postérieurs particulièrement adaptés au bond : à titre d'exemple, un lynx captif s'est évadé en sautant par-dessus une clôture électrifiée de quatre mètres

Le lynx ibérique, extrêmement menacé, a vu sa population chuter drastiquement durant la fin du XXe siècle en raison des épidémies de myxomatose et surtout de maladie hémorragique virale qui ont décimé sa proie principale, le lapin.

Au début du XXe siècle, il y avait environ 100 000 Lynx en liberté vivant entre le sud de l'Espagne et le Portugal.

Dans les années 1960, la population était estimée à environ 5 000 individus dans la Péninsule ibérique.

Dans les années 1980, la population est descendue à environ 1 000 à 1 200 individus, sur une superficie d'environ 11 000 km2, et en 2005, il ne restait plus que 160 individus sur une superficie ne couvrant plus que 585 km2.

C'est une espèce en situation critique.

Depuis quelques années, une mobilisation inédite permet la relance de la population de lynx qui est le résultat du projet « Iberlince ». Selon WWF, sa population serait estimé en 2022 à 1365 lynx répartis sur à peine 1040 km2.

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