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Jean-Auguste Margueritte, né le 15 janvier 1823 à Manheulles (Meuse) et mort le 6 septembre 1870 à Beauraing (Belgique), est un général de division français, tombé lors de la guerre de 1870.
Il est fait général de division le 1er septembre et reçoit le commandement de la 1re division de la Réserve de Cavalerie.
Le même jour, il reçoit une balle en pleine tête sur le plateau qui sépare Floing et Illy, lors de la Bataille de Sedan. Au cours de l'affrontement, sa division de cavalerie s'illustre en menant une charge désespérée contre les Prussiens.
le général Margueritte, les joues transpercées par une balle, la langue coupée et atrocement défiguré, indiquait encore du geste à ses cavaliers l'ennemi dont il fallait à tout prix arrêter le progrès.
Il meurt 5 jours plus tard.
Jean-Auguste Margueritte, nato il 15 gennaio 1823 a Manheulles (Mosa) e morto il 6 settembre 1870 a Beauraing (Belgio), è stato un maggiore generale francese caduto nella guerra del 1870.
Fu nominato maggiore generale il 1° settembre e gli fu affidato il comando della 1ª Divisione della riserva di cavalleria.
Lo stesso giorno fu colpito alla testa sull'altopiano tra Floing e Illy durante la battaglia di Sedan. Durante lo scontro, la sua divisione di cavalleria si distinse guidando una carica disperata contro i prussiani.
Il generale Margueritte, con le guance trafitte da un proiettile, la lingua tagliata e orribilmente sfigurato, indicava ancora ai suoi cavalleggeri il nemico, la cui avanzata doveva essere fermata ad ogni costo.
Morì cinque giorni dopo.
ll Casino del Bel Respiro, detto anche dell' Algardi dal nome dell'architetto-scultore bolognese che ha curato la realizzazione, fu voluto dal Pontefice Innocenzo X (Giovanni Battista Pamphilj), che lo fece edificare a partire dal 1644 nel parco di Villa Pamphilj. Fu realizzato lungo la via Aurelia Antica a fianco alle arcate dell’acquedotto e nacque come fastosa residenza nobiliare di campagna dei principi Pamphilj. I giardini,realizzati nel 600, mantengono attualmente lo stesso disegno risalente al 700 quando il giardino fu ridisegnato a contorni curvi, secondo il gusto francese . Le facciate del Casino sono riccamente decorate da rilievi, fregi e statue.
La planimetria della villa è di ispirazione palladiana: il salone centrale ha doppia altezza ed è decorato, entro le nicchie, da quattro sculture risalenti al XVII secolo e da alcuni sovra-porte dipinti da Paolo Anesi. Attraverso il vestibolo, si accede al giardino segreto, decorato da siepi sempreverdi che ricordano nella forma i simbolo araldici dei Pamphilj (la colomba e il giglio), al centro del giardino, vi è la fontana di Venere e sui lati più corti le 2 peschiere, dentro una delle quali è insolitamente presente un esemplare di cipresso calvo. Nel 1849 la villa fu teatro di cruenti scontri per la difesa della Repubblica Romana, tra le truppe Francesi e quelle Garibaldine. La villa, passata ai Doria, venne poi acquistata dal Comune di Roma e destinata per la gran parte, tranne il Casino del Bel Respiro, al parco pubblico più grande della Città. Il Casino dell'Algardi, attualmente in uso alla Presidenza del Consiglio dei Ministri , è sede di rappresentanza durante le visite di Capi di Stati e di Governo.
The Casino del Bel Respiro, also known as the Algardi from the name of the Bolognese architect-sculptor who oversaw its construction, was commissioned by Pope Innocent . It was built along the Via Aurelia Antica next to the arches of the aqueduct and was born as a sumptuous noble country residence of the Pamphilj princes. The gardens, built in the 17th century, currently maintain the same design dating back to the 18th century when the garden was redesigned with curved contours, according to French taste. The facades of the Casino are richly decorated with reliefs, friezes and statues.
The plan of the villa is of Palladian inspiration: the central hall has double height and is decorated, within the niches, with four sculptures dating back to the 17th century and some over-doors painted by Paolo Anesi. Through the vestibule, you enter the secret garden, decorated with evergreen hedges whose shape recalls the heraldic symbols of the Pamphilj (the dove and the lily), in the center of the garden, there is the fountain of Venus and on the shorter sides the 2 fishponds , inside one of which there is unusually a specimen of bald cypress. In 1849 the villa was the scene of bloody clashes for the defense of the Roman Republic, between the French and Garibaldi troops. The villa, which passed to the Doria family, was then purchased by the Municipality of Rome and most of it, except for the Casino del Bel Respiro, was used as the largest public park in the city. The Algardi Casino, currently in use by the Presidency of the Council of Ministers, is the seat of representation during visits by Heads of States and Government.
Le Casino del Bel Respiro, également connu sous le nom d'Algardi du nom de l'architecte-sculpteur bolognais qui a supervisé sa construction, a été commandé par le pape Innocent. Il a été construit le long de la Via Aurelia Antica, à côté des arches de l'aqueduc et est né comme une somptueuse résidence de campagne noble des princes Pamphilj. Les jardins, construits au XVIIe siècle, conservent actuellement la même conception datant du XVIIIe siècle, lorsque le jardin a été redessiné avec des contours courbes, selon le goût français. Les façades du Casino sont richement décorées de reliefs, frises et statues.
Le plan de la villa est d'inspiration palladienne : le hall central a une double hauteur et est décoré, à l'intérieur des niches, de quatre sculptures datant du XVIIe siècle et de quelques sur-portes peintes par Paolo Anesi. Par le vestibule, vous entrez dans le jardin secret, orné de haies persistantes dont la forme rappelle les symboles héraldiques du Pamphilj (la colombe et le lys), au centre du jardin se trouve la fontaine de Vénus et sur les côtés les plus courts le 2 étangs piscicoles, à l'intérieur desquels se trouve exceptionnellement un spécimen de cyprès chauve. En 1849, la villa fut le théâtre d'affrontements sanglants pour la défense de la République romaine, entre les troupes françaises et garibaldiennes. La villa, qui passa à la famille Doria, fut ensuite achetée par la municipalité de Rome et la majeure partie, à l'exception du Casino del Bel Respiro, fut utilisée comme le plus grand parc public de la ville. Le Casino Algardi, actuellement utilisé par la Présidence du Conseil des Ministres, est le siège de représentation lors des visites des chefs d'État et de gouvernement.
Deceiver of the Gods, est le neuvième album studio du groupe Death metal Melodique / Viking Metal Amon Amarth. Deceiver of the Gods est sorti le 21 Juin 2013. L'album est principalement centré sur le personnage de Loki, qui a trahi les dieux. La pochette de l'album représente un affrontement entre Loki et Thor.
Liste des titres
Deceiver of the Gods - 4:19
As Loke Falls - 4:38
Father of the Wolf - 4:19
Shape Shifter - 4:04
Under Siege - 6:17
Blood Eagle - 3:15
We Shall Destroy - 4:25
Hel - 4:09
Coming of the Tide - 4:16
Warriors of the North - 8:12
Composition du groupe
Fredrik Andersson - Batterie
Johan Hegg - Chant
Ted Lundström - Basse
Olavi Mikkonen - Guitare
Johan Söderberg - Guitare
Au Moyen Age, les tournois n'étaient pas seulement une forme de divertissement sportif, ils constituaient également un entraînement pratique à la guerre et un marché matrimonial. Au XIVe siècle, les joutes - combat singulier entre deux chevaliers montés brandissant des lances - étaient devenues l'élément favori du tournoi. Le gagnant était celui qui réussissait à frapper et à renverser son adversaire ou, à défaut, qui restait avec le talon de lance le plus court après l'affrontement. Les joutes étaient le moyen idéal pour les chevaliers de montrer leur courage et leur héroïsme. ElIes n'étaient pas sans danger : un coup de lance malheureux pouvait être fatal. Même ainsi, les joutes étaient immensément populaires. Pour les chevaliers, c'était un moyen de perfectionner leurs aptitudes au combat et pour l'élite, il resta le sport de spectacle parfait jusqu'au XVIe siècle, et, bien sûr, une occasion idéale pour activer ses réseaux et faire des affaires.
In the middle Ages, tournaments were not just a form of sporting entertainment, they also acted a practical training for war and a marriage market. By the fourteenth century, jousting - single combat - between two mounted knights wielding lances - had become the favourite element of the tournament. The winner was the rider who managed to strike and unseat his opponent or, failing that, was left holding the shorter lance stub after the clash. Jousts were the ideal way for knights to display their courage and heroism. They were not without danger: an unlucky blow from a lance could be tatl. Even so, jousting was immensely popular. For knights it was a way to hone their fighting skills and for the elite it remained the perfect spectator sport until far into the sixteenth century. And, of course, it was an ideal occasion for networking and doing business.
Hermitage, Amsterdam.
Vieille maison Corse témoin de violents affrontements avec les Génois (1746).
Old house Corsica witnessed violent clashes with Genoa (1746).
Chrono=379
This is the Isle of Man’s sheep. It’s distinguished by a rich brown colour, especially of the face and wonderfully crazy horns. A clash between two four-horned rams can be violent, the animals lifting their rear ends off the ground for extra impact.
C’est le mouton de l’île de Man. Il se distingue par une riche couleur brune, en particulier par le visage et par des cornes incroyablement folles. Un affrontement entre deux béliers à quatre cornes peut être violent, les animaux soulevant l'arrière de leur corps pour plus d'impact.
The 2025 Bridge of Allan Highland Games
Background Note: Scottish Backhold Wrestling
Scottish Backhold Wrestling is one of the most traditional and visually distinctive events in the Highland Games circuit. Rooted in centuries-old Celtic grappling styles, the sport is governed today by the Scottish Wrestling Bond, with codified rules shared across the international backhold community — including Scotland, Brittany, parts of northern England, and even Sardinia.
The contest begins with both wrestlers gripping each other around the back — right hand under, left hand over — clasping hands behind their opponent. Feet are placed close together, and once the referee shouts “Hold!”, the bout begins. Victory is awarded to the first wrestler to make their opponent touch the ground with any part of their body other than the soles of their feet. There’s no ground fighting or points system: it’s all about balance, timing, and clean technique.
Wrestlers often compete barefoot and kilted, and matches can be over in seconds or become tense, twisting duels of strength and finesse. As both a sport and a cultural tradition, Backhold Wrestling offers a gripping link (quite literally) to Scotland’s folk heritage.
Note de Contexte : Lutte Écossaise “Backhold”
La lutte écossaise dite Backhold est l’une des disciplines les plus anciennes et emblématiques des Jeux des Highlands. Héritée des traditions celtiques de combat au corps à corps, elle est aujourd’hui régie par la Scottish Wrestling Bond, dont les règles sont également partagées avec les communautés de lutte en Bretagne, dans le nord de l’Angleterre et même en Sardaigne.
Chaque combat commence avec les deux lutteurs se saisissant mutuellement autour du dos — main droite dessous, main gauche par-dessus — les mains jointes fermement derrière leur adversaire. Pieds rapprochés, les concurrents attendent que l’arbitre lance le combat d’un cri de « Hold! ». Le vainqueur est celui qui réussit à faire toucher le sol à son adversaire avec une partie du corps autre que la plante des pieds. Il n’y a ni combat au sol ni système de points : tout repose sur l’équilibre, le timing et la pureté du geste.
Les lutteurs se présentent souvent pieds nus et en kilt, et un affrontement peut se terminer en quelques secondes ou devenir un duel stratégique tendu entre force et finesse. Sport à part entière et tradition culturelle, la lutte Backhold incarne un lien vivant (et très serré) avec l’héritage populaire écossais.
Au Moyen Age, les tournois n'étaient pas seulement une forme de divertissement sportif, ils constituaient également un entraînement pratique à la guerre et un marché matrimonial. Au XIVe siècle, les joutes - combat singulier entre deux chevaliers montés brandissant des lances - étaient devenues l'élément favori du tournoi. Le gagnant était celui qui réussissait à frapper et à renverser son adversaire ou, à défaut, qui restait avec le talon de lance le plus court après l'affrontement. Les joutes étaient le moyen idéal pour les chevaliers de montrer leur courage et leur héroïsme. ElIes n'étaient pas sans danger : un coup de lance malheureux pouvait être fatal. Même ainsi, les joutes étaient immensément populaires. Pour les chevaliers, c'était un moyen de perfectionner leurs aptitudes au combat et pour l'élite, il resta le sport de spectacle parfait jusqu'au XVIe siècle, et, bien sûr, une occasion idéale pour activer ses réseaux et faire des affaires.
In the middle Ages, tournaments were not just a form of sporting entertainment, they also acted a practical training for war and a marriage market. By the fourteenth century, jousting - single combat - between two mounted knights wielding lances - had become the favourite element of the tournament. The winner was the rider who managed to strike and unseat his opponent or, failing that, was left holding the shorter lance stub after the clash. Jousts were the ideal way for knights to display their courage and heroism. They were not without danger: an unlucky blow from a lance could be tatl. Even so, jousting was immensely popular. For knights it was a way to hone their fighting skills and for the elite it remained the perfect spectator sport until far into the sixteenth century. And, of course, it was an ideal occasion for networking and doing business.
Hermitage, Amsterdam.
... Qui n'a pas gardé ou conservé en lui le souvenir de ces années qui ont marquées un nouveau souffle de liberté et de paix... et ça dans la plus grande simplicité... Les fleurs étaient les armes puissantes devant les affrontements militaire et les chars d'assauts... Une fleur placée dans le canon d'un fusil par une jeune adolescente faisait fondre le militaire qui le tenait... Les temps ont bien changés... Mais conservons en nous.. ces magnifiques souvenirs des années '70 ...
Photo prise dans Notre Majestueux Parc de la Gatineau, au Québec
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" Nostalgia of the '70 " ... Who didn't keep or didn't preserve in him the memory of these years which marked a new breath of freedom and peace… and that in greatest simplicity... The flowers were the powerful weapons in front by the confrontations of soldier and the tanks... A flower placed in the gun by a young teenager dissolved the soldier who held it… Times really did changed … But let us preserve in us, these splendid memories of the '70 ...
Picture taken in Our Beautiful Parc de la Gatineau in Québec
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Paris / Esplanade du Trocadéro
FR : Manifestation de la communauté cambodgienne de Paris, contre le conflit frontalier larvé entre Thaïlande et Cambodge, pour l’instant ignoré des journalistes français, qui préfèrent se passionner pour l’affrontement quotidien et surréaliste de nos deux plus grands dangereux egos psychiatriques de la planète, Trump et Poutine !
EN: Protest of the Cambodian community in Paris, against the latent border conflict between Thailand and Cambodia, for the moment ignored by French journalists, who prefer to focus on the surreal daily confrontation of our two greatest and dangerous psychiatric egos of the planet, Trump and Putin!
Bridge of Allan Highland Games 2025
Background Note: Scottish Backhold Wrestling
Scottish Backhold Wrestling is one of the most traditional and visually distinctive events in the Highland Games circuit. Rooted in centuries-old Celtic grappling styles, the sport is governed today by the Scottish Wrestling Bond, with codified rules shared across the international backhold community — including Scotland, Brittany, parts of northern England, and even Sardinia.
The contest begins with both wrestlers gripping each other around the back — right hand under, left hand over — clasping hands behind their opponent. Feet are placed close together, and once the referee shouts “Hold!”, the bout begins. Victory is awarded to the first wrestler to make their opponent touch the ground with any part of their body other than the soles of their feet. There’s no ground fighting or points system: it’s all about balance, timing, and clean technique.
Wrestlers often compete barefoot and kilted, and matches can be over in seconds or become tense, twisting duels of strength and finesse. As both a sport and a cultural tradition, Backhold Wrestling offers a gripping link (quite literally) to Scotland’s folk heritage.
Note de Contexte : Lutte Écossaise “Backhold”
La lutte écossaise dite Backhold est l’une des disciplines les plus anciennes et emblématiques des Jeux des Highlands. Héritée des traditions celtiques de combat au corps à corps, elle est aujourd’hui régie par la Scottish Wrestling Bond, dont les règles sont également partagées avec les communautés de lutte en Bretagne, dans le nord de l’Angleterre et même en Sardaigne.
Chaque combat commence avec les deux lutteurs se saisissant mutuellement autour du dos — main droite dessous, main gauche par-dessus — les mains jointes fermement derrière leur adversaire. Pieds rapprochés, les concurrents attendent que l’arbitre lance le combat d’un cri de « Hold! ». Le vainqueur est celui qui réussit à faire toucher le sol à son adversaire avec une partie du corps autre que la plante des pieds. Il n’y a ni combat au sol ni système de points : tout repose sur l’équilibre, le timing et la pureté du geste.
Les lutteurs se présentent souvent pieds nus et en kilt, et un affrontement peut se terminer en quelques secondes ou devenir un duel stratégique tendu entre force et finesse. Sport à part entière et tradition culturelle, la lutte Backhold incarne un lien vivant (et très serré) avec l’héritage populaire écossais.
Le Damse Vaart est un canal qui se trouve dans le nord de la province de Flandre Occidentale. Le canal relie Bruges, chef-lieu de la province à la ville frontalière hollandaise de Sluis. Le canal fut creusé à la demande de Napoléon (1810), d’où le nom de Canal Napoléon qui lui est aussi parfois donné.
Le canal devait relier Bruges à l’Escaut Occidental. Il devait faire partie d’un réseau de canaux de l’arrière-pays qui devait permettre un approvisionnement rapide des troupes françaises tout en évitant les affrontements maritimes avec la marine anglaise. Après la défaite de Napoléon, les travaux furent abandonnés. La partie entre Hoeke et Sluis ne fut creusée qu’en 1856. Le canal traversait le centre de Damme, ce qui conduisit à la destruction d’une partie du village, entre autres le Marché aux Grains et diverses maisons de maître. Les trois cours d’eau qui se rejoignaient au centre, la Lieve, le Reie et le Zwin, ainsi que le port, furent rebouchés avec le sable des excavations.
Entre Damme et Oostkerke le Canal Léopold et le Canal de Schipdonk, creusés à la moitrié du 19e s, croisent le Damse Vaart. Leur niveau était différent de celui du Damse Vaart et on les fit passer sous ce dernier.
Le Damse Vaart servait à la navigation, principalement pour l’approvisionnement des villages, et au transport entre Bruges et Sluis. La navigation prit fin en 1940 lorsque les siphons furent dynamités par les troupes de génie françaises et ne purent plus être réparés. Par la suite, le canal a été utilisé à des fins récréatives et est devenu un des domaines provinciaux de Flandre Occidentale.
Dès le départ, des peupliers Marilandica furent plantés sur les berges du canal. Ils ont une durée de vie d’environ 90 ans. Ils sont ensuite abattus et remplacés par d’autres exemplaires. Les plus anciens datent de 1922.
The Damse Vaart is a canal in the north of the province of West Flanders. It links Bruges, capital city of West Flanders, to the small Dutch border town of Sluis. The digging of the canal was ordered by Napoleon (1810), which explains why it is sometimes called Napoleon Canal. Initially it was intended to link Bruges to the Westerschelde. The aim was to create a net of canals in the hinterland to facilitate a quick supplying of the French troops avoiding a maritime clash with the English navy. The works were abandoned after Napoleon’s defeat. The part between Hoeke and Sluis was dug in 1856. The canal crossed the centre of the village of Damme, which led to the destruction of a part of the village, among others the Corn Market and some luxurious houses. The three rivers that joined in the centre, the Lieve, the Reie and the Zwin, were filled in with the sand from the digging works.
Between Damme and Oostkerke the Damse Vaart is crossed by the Leopoldkanaal and the Schipdonkkanaal. Their level was different from the Damse Vaart and works were carried out to canalize them under the Damse Vaart.
The Damse Vaart was mainly used for navigation, supplying the villages, and transport between Bruges and Sluis. In 1940 the siphons were blown up by French troops and couldn’t be repaired, which meant the end of navigation on the Damse Vaart. Later the canal was used for recreation and is now one of the provincial recreational areas of West Flanders.
From the start, the canal banks were planted with Marilandica poplar trees. They have a life span of approximately 90 years. Then they are cut down and replaced with new trees. The oldest ones date from 1922.
At Ceres Highland Games 2025, a group of Scottish Backhold Wrestlers gather in quiet preparation between bouts — barefoot as tradition demands, kilts crisp in the summer sun. A brief exchange, a gesture toward the screen, perhaps checking the time or recording a result, but the mood is calm and focused.
Each tartan speaks to the individual, but together they form a tableau of shared strength and mutual respect — the essence of Backhold, where honour lies in the grip, not the outcome. At Ceres — the oldest free Games in Scotland, dating to 1314 — this timeless contest continues to thrive, proudly carried by those willing to step barefoot onto the grass and hold their ground.
🇫🇷 Aux Jeux de Ceres 2025, ces lutteurs de Backhold écossais se rassemblent dans un moment de calme entre les affrontements — pieds nus, comme le veut la tradition, et fièrement vêtus de leurs kilts. Un rapide échange, un regard sur un écran — sans doute pour vérifier l’heure ou enregistrer un résultat — mais l’ambiance reste posée, concentrée.
Chaque tartan est un choix personnel, mais l’ensemble compose une scène de force partagée et de respect mutuel — l’essence même de la lutte Backhold, où l’honneur réside dans la prise, et non dans la victoire. À Ceres — les plus anciens jeux gratuits d’Écosse, fondés en 1314 — cette tradition se perpétue, portée par ceux qui osent affronter le gazon, sans artifice.
Wrestling in the Scottish Backhold tradition requires grit, balance, and an unbreakable grip — all of which were on display here as George Reid (in the kilt) takes on Logan Goldie during a spirited bout at the Ceres Highland Games 2025. The hold is simple: chest to chest, arms locked behind your opponent’s back, and the goal is to unbalance them — but this moment captures much more than rules and results. It’s strength in motion, trust under pressure, and the thrill of heritage being lived.
The Ceres Games trace their origins to 1314, reputedly granted by Robert the Bruce after the Battle of Bannockburn. Held annually in Fife, they are Scotland’s oldest free games and a vibrant celebration of community, competition, and cultural pride.
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La lutte traditionnelle écossaise, dite Backhold, exige force, équilibre et une poigne inébranlable — comme l’ont brillamment démontré George Reid (en kilt) et Logan Goldie lors de leur affrontement aux Jeux de Ceres 2025. Le principe est simple : torse contre torse, les bras croisés dans le dos de l’adversaire, et l’objectif est de le déséquilibrer. Mais cette image révèle bien plus : une intensité partagée, une puissance maîtrisée, et un héritage culturel vivant.
Les Jeux de Ceres, dans le Fife, sont considérés comme les plus anciens jeux gratuits d’Écosse, leur tenue ayant été autorisée par Robert the Bruce après Bannockburn, en 1314. Chaque année, ils célèbrent les traditions, le sport, et l’esprit communautaire écossais
© Hughes Léglise-Bataille/Wostok Press
France, Paris
01.10.2010
Plusieurs centaines d'infirmiers-anesthesistes venus de toute la France ont manifeste a Paris le 1er Octobre 2010. De multiples incidents ont ponctue la journee, des affrontements plus violents avec les forces de l'ordre ayant lieu devant le Ministere de la Sante.
Hundreds of anesthesists from all over France demonstrated in Paris on October 1st, 2010. Numerous incidents occurred throughout the day, culminating with violent clashes with the police in front of the Health Ministry.
The 2025 Bridge of Allan Highland Games
Background Note: Scottish Backhold Wrestling
Scottish Backhold Wrestling is one of the most traditional and visually distinctive events in the Highland Games circuit. Rooted in centuries-old Celtic grappling styles, the sport is governed today by the Scottish Wrestling Bond, with codified rules shared across the international backhold community — including Scotland, Brittany, parts of northern England, and even Sardinia.
The contest begins with both wrestlers gripping each other around the back — right hand under, left hand over — clasping hands behind their opponent. Feet are placed close together, and once the referee shouts “Hold!”, the bout begins. Victory is awarded to the first wrestler to make their opponent touch the ground with any part of their body other than the soles of their feet. There’s no ground fighting or points system: it’s all about balance, timing, and clean technique.
Wrestlers often compete barefoot and kilted, and matches can be over in seconds or become tense, twisting duels of strength and finesse. As both a sport and a cultural tradition, Backhold Wrestling offers a gripping link (quite literally) to Scotland’s folk heritage.
🇫🇷 Note de Contexte : Lutte Écossaise “Backhold”
La lutte écossaise dite Backhold est l’une des disciplines les plus anciennes et emblématiques des Jeux des Highlands. Héritée des traditions celtiques de combat au corps à corps, elle est aujourd’hui régie par la Scottish Wrestling Bond, dont les règles sont également partagées avec les communautés de lutte en Bretagne, dans le nord de l’Angleterre et même en Sardaigne.
Chaque combat commence avec les deux lutteurs se saisissant mutuellement autour du dos — main droite dessous, main gauche par-dessus — les mains jointes fermement derrière leur adversaire. Pieds rapprochés, les concurrents attendent que l’arbitre lance le combat d’un cri de « Hold! ». Le vainqueur est celui qui réussit à faire toucher le sol à son adversaire avec une partie du corps autre que la plante des pieds. Il n’y a ni combat au sol ni système de points : tout repose sur l’équilibre, le timing et la pureté du geste.
Les lutteurs se présentent souvent pieds nus et en kilt, et un affrontement peut se terminer en quelques secondes ou devenir un duel stratégique tendu entre force et finesse. Sport à part entière et tradition culturelle, la lutte Backhold incarne un lien vivant (et très serré) avec l’héritage populaire écossais.
Ceres Highland Games 2025
Background Note: Scottish Backhold Wrestling
Scottish Backhold Wrestling is one of the most traditional and visually distinctive events in the Highland Games circuit. Rooted in centuries-old Celtic grappling styles, the sport is governed today by the Scottish Wrestling Bond, with codified rules shared across the international backhold community — including Scotland, Brittany, parts of northern England, and even Sardinia.
The contest begins with both wrestlers gripping each other around the back — right hand under, left hand over — clasping hands behind their opponent. Feet are placed close together, and once the referee shouts “Hold!”, the bout begins. Victory is awarded to the first wrestler to make their opponent touch the ground with any part of their body other than the soles of their feet. There’s no ground fighting or points system: it’s all about balance, timing, and clean technique.
Wrestlers often compete barefoot and kilted, and matches can be over in seconds or become tense, twisting duels of strength and finesse. As both a sport and a cultural tradition, Backhold Wrestling offers a gripping link (quite literally) to Scotland’s folk heritage.
Note de Contexte : Lutte Écossaise “Backhold”
La lutte écossaise dite Backhold est l’une des disciplines les plus anciennes et emblématiques des Jeux des Highlands. Héritée des traditions celtiques de combat au corps à corps, elle est aujourd’hui régie par la Scottish Wrestling Bond, dont les règles sont également partagées avec les communautés de lutte en Bretagne, dans le nord de l’Angleterre et même en Sardaigne.
Chaque combat commence avec les deux lutteurs se saisissant mutuellement autour du dos — main droite dessous, main gauche par-dessus — les mains jointes fermement derrière leur adversaire. Pieds rapprochés, les concurrents attendent que l’arbitre lance le combat d’un cri de « Hold! ». Le vainqueur est celui qui réussit à faire toucher le sol à son adversaire avec une partie du corps autre que la plante des pieds. Il n’y a ni combat au sol ni système de points : tout repose sur l’équilibre, le timing et la pureté du geste.
Les lutteurs se présentent souvent pieds nus et en kilt, et un affrontement peut se terminer en quelques secondes ou devenir un duel stratégique tendu entre force et finesse. Sport à part entière et tradition culturelle, la lutte Backhold incarne un lien vivant (et très serré) avec l’héritage populaire écossais.
Germany - Protests against the G8 Summit
Against the G8-summit taking place in Heiligendamm from 6 to 8 June demonstrate more than 15000 anti-globalisation activists.
Rioters clash with police at the end of the first massiv demonstration.
Im Vordergrund scheint die liegende Figur bemüht, die richtige Perspektive auf die überlebensgroßen Selbstporträts Karl Lagerfelds zu finden. Anlässlich der großen Retrospektive im Kunstmuseum Moritzburg in Halle an der Saale 2020 konnte man dieser Konfrontation im Hof des Museums begegnen. Tatsächlich handelt sich bei der Rückenfigur im Vordergrund um den liegenden Mann als Teil des Ehrenmals für die Opfer des Faschismus von Waldemar Grzimek aus dem Jahre 1947. Am rechten Bildrand ist die aufrechte stehende Frauenfigur als Überlebende zu erkennen.
Au premier plan, le personnage allongé semble tenter de trouver le bon point de vue sur les autoportraits plus grands que nature de Karl Lagerfeld. A l'occasion de la grande rétrospective du musée d'art de Moritzburg à Halle an der Saale 2020, cette confrontation a pu se rencontrer dans la cour du musée. En fait, la figure arrière au premier plan est l'homme allongé faisant partie du mémorial pour les victimes du fascisme de Waldemar Grzimek de 1947. Sur le bord droit de l'image, la figure féminine debout debout peut être vue comme une survivante.
In the foreground, the reclining figure seems to be trying to find the right perspective on Karl Lagerfeld's larger-than-life self-portraits. On the occasion of the large retrospective in the Moritzburg Art Museum in Halle an der Saale 2020, one could encounter this confrontation in the courtyard of the museum. In fact, the back figure in the foreground is the lying man as part of the memorial for the victims of fascism by Waldemar Grzimek from 1947. On the right edge of the picture the upright standing female figure can be seen as a survivor.
Il y a quelque chose de totalement surréaliste dans les heurts qui se produisent à la fin des manifestations. Ici, à paris le 18 mars, les gendarmes mobiles affrontent des jeunes qui les harcèlent avec toutes sortes de projectiles après avoir brûlé une voiture. Ce qui est extraordinaire c'est que tout ceci se passe sous l'oeil d'une foule de spectateurs et d'une quantité incroyable de journalistes, photographes et télé qui se promène au coeur de l'action. Le face à face est long et émaillé de charges régulières pour repousser les jeunes plus loin sur la place. Chaque charge rapporte son lot d'arrestations et ceux qu se font prendre sont ramenés à l'arrière et "pris en charge" par des policiers en civil qui distribuent coup de pied et de poing avant de passer les menottes, le tout sous le crépitement des flashs et les remarques des badauds. Ainsi, alors que je photographiais une arrestation (à 50 cm de l'opération), un jeune qui regardait la scène à côté de moi, s'est adressé à celui qui se faisait malmener par la police en lui disant "un petit sourire t'es filmé" !! Surréaliste également, tous les photographes et caméraman casqués qui passent d'un côté à l'autre du cordon de police et qui se font régulièrement gazés ou prennent les projectiles qui ne leur sont pas destinés. Quelqu’un parmi les manifestants a envoyé un… ballon de foot en direction des gendarmes ! Spectateurs et manifestants ont applaudi… Un peu plus on avait droit à une « Holla » !
Okay, you understand, this is a picture taken during the «Great War» 14/18. (which is not without recalling: www.flickr.com/photos/anaglyphepeppin/49168901392/in/albu... )
How many of these young men will see their continents again?
But where Realistic Travels Stereoview is characterized by to port a all the stereo editors is their very bad staging!
Self-censorship or censorship imposed .
Without ammunition, you would have given the order to proceed to attack this culminating point .
Possible, some French generals have done much worse...
In addition, some soldiers are even forced to climb over poor wooden barriers that have not been removed!
Not being a military strategist, I would have personally repulsed or advanced this attack to avoid that all soldiers do not have the sun in full face making their visibility zero!
One at the very least!
And Realistic Travels Stereoview has done a lot like that! An air combat... Whose foreground is an airplane with the propellers standing still!
The recovery of dozens of corpses of which not one has a scratch, a tear on his uniform...
Smoking a small cigarette at night in the trenches, in full light is exposed, the snapeur opposite must surely sleep!
I’ll pass you the attacks through the lethal gases poorly or not equipped to! Well if it reassured parents, it served at least, but I do not understand that today people do not report the «farce» side of these stereos! ( ??? )
Corpses in bulk and in pieces, stereoscopic there are thousands, either taken by the army or by anonymous. Do not take these bad scenes for historical snapshots!
Yet the difference is obvious (!).
"Realistic Travel" is the trade name of the photographs taken by the English company H.D.Girdwood, which sent their stereo photographers to the combat zones of the First World War to record the war as it occurred.
S: merchant site
The Battle of the Dardanelles, also known as the Battle of Gallipoli (or the Dardanelles campaign, or the Gallipoli campaign), is a First World War confrontation between the Ottoman Empire and British and French troops in the Gallipoli Peninsula in present-day Turkey from March 18, 1915 to January 9, 1916.
(...)
The battle was a serious setback for the Allies and one of the greatest Ottoman successes during the conflict. In Turkey, the clash remained famous because it marked the beginning of the rise of Mustafa Kemal who later became one of the main actors of the war of independence and the first president of the country. The campaign was also a founding element of Turkish national identity.
Commemorated as ANZAC Day, the April 25 landing date is the largest military celebration in Australia and New Zealand, surpassing Remembrance Day on November 11.
S:Wiki
Realistic Travels Stereoview of H.R.H. Printed vertically on the right side: By Royal Command to their Imperial Majesties - King George V and Queen Mary." Caption printed horizontally on the lower left.
According to William Darrah, the Realistic Travels company funded by H. D. Girdwood was “the most successful British stereo publisher in the twentieth century.” The company did not however live long, by comparison with many of the American publishers, being active in the period between 1908 and 1916 [Darrah 1997, p. 109].
S:https://ptstereo.wordpress.com/category/realistic-travels/
Ok, vous l'avez compris c'est bien une photo prise pendant la « Grande guerre » 14/18.
( qui n'est pas sans rappeler : www.flickr.com/photos/anaglyphepeppin/49168901392/in/albu... )
Combien parmi tous ces jeunes hommes reverront leurs continents ?
Mais là où Realistic Travels Stereoview se caractérise par à port a tous les éditeurs de stéréo c'est leur très mauvais mise en scène !
Auto censure ou censure imposée .
Sans munitions, vous auriez donné l'ordre de passer à l'attaque de ce point culminant .
Possibles, certains généraux français ont fait bien pire...
De plus certains soldats sont même obligés d'enjamber de pauvres barrières en bois non écartées !
N’étant pas fin stratège militaire, j'aurai personnellement repoussé ou avancer cette attaque pour éviter que tous les soldats n'aient pas le soleil en pleine face rendant leur visibilité nul !
Un au minimum !
Et Realistic Travels Stereoview en a fait beaucoup comme cela !
Un combat aérien... Dont le premier plan est un avion avec les hélices à l’arrêt !
La récupération de dizaines de cadavres dont pas un a une écorchure, une déchirure sur son uniforme....
Fumer une petite clope la nuit dans les tranchées, en pleine lumière et exposé, les snapeur en face devant sûrement dormir !
Je vous passe les attaques à travers les gaz mortels mal ou pas équipé pour !Bon si cela a rassuré des parents, cela a servi au moins, mais je ne comprends pas qu’aujourd’hui personnes ne signalent le côté « farce » de ces stéréos !( ??? )
Des cadavres en vrac et en morceaux, stéréoscopiques il en existe des milliers, soit pris par l'armée ou par des anonymes.
Ne pas prendre ces mauvaises mises en scène pour des instantanés historiques !
Pourtant la différence saute (!) aux yeux.
À court de munitions, ils continuent, la véritable ruée vers le bull-dog de nos troupes à Gallipoli
Realistic Travels Stereoview of H.R.H. Printed vertically on the right side: By Royal Command to their Imperial Majesties - King George V and Queen Mary." Caption printed horizontally on the lower left.
According to William Darrah, the Realistic Travels company funded by H. D. Girdwood was “the most successful British stereo publisher in the twentieth century.” The company did not however live long, by comparison with many of the American publishers, being active in the period between 1908 and 1916 [Darrah 1997, p. 109].
S:https://ptstereo.wordpress.com/category/realistic-travels/
"Voyages réalistes" est le nom commercial des photographies prises par la société anglaise H.D.Girdwood, qui a envoyé leurs photographes stéréo dans les zones de combat de la Première Guerre mondiale pour enregistrer la guerre telle qu’elle s’est produite.
S: site marchand
La bataille des Dardanelles, également appelée bataille de Gallipoli (ou campagne des Dardanelles, ou campagne de Gallipoli), est un affrontement de la Première Guerre mondiale qui opposa l'Empire ottoman aux troupes britanniques et françaises dans la péninsule de Gallipoli dans l'actuelle Turquie du 18 mars 1915 au 9 janvier 1916.
(...)
La bataille fut un sérieux revers pour les Alliés et l'un des plus grands succès ottomans durant le conflit. En Turquie, l'affrontement est resté célèbre car il marqua le début de l'ascension de Mustafa Kemal qui devint par la suite un des principaux acteurs de la guerre d'indépendance et le premier président du pays. La campagne fut également un élément fondateur de l'identité nationale turque. Commémorée sous le nom de journée de l'ANZAC, la date du débarquement du 25 avril est la plus importante célébration militaire en Australie et en Nouvelle-Zélande, où elle surpasse le jour du Souvenir du 11 novembre.
S:Wiki
Arrestation musclée. Les jeunes qui provoquent les CRS et leur jette bouteille, velo, barrière etc ne sont qu'à quelques metres des policiers. A la première charge, ils n'ont aucune chance de s'échapper. Ils sont alors ramassé par les gendarmes mobiles puis livrés aux policiers en civil...
The 2025 Bridge of Allan Highland Games
Background Note: Scottish Backhold Wrestling
Scottish Backhold Wrestling is one of the most traditional and visually distinctive events in the Highland Games circuit. Rooted in centuries-old Celtic grappling styles, the sport is governed today by the Scottish Wrestling Bond, with codified rules shared across the international backhold community — including Scotland, Brittany, parts of northern England, and even Sardinia.
The contest begins with both wrestlers gripping each other around the back — right hand under, left hand over — clasping hands behind their opponent. Feet are placed close together, and once the referee shouts “Hold!”, the bout begins. Victory is awarded to the first wrestler to make their opponent touch the ground with any part of their body other than the soles of their feet. There’s no ground fighting or points system: it’s all about balance, timing, and clean technique.
Wrestlers often compete barefoot and kilted, and matches can be over in seconds or become tense, twisting duels of strength and finesse. As both a sport and a cultural tradition, Backhold Wrestling offers a gripping link (quite literally) to Scotland’s folk heritage.
Note de Contexte : Lutte Écossaise “Backhold”
La lutte écossaise dite Backhold est l’une des disciplines les plus anciennes et emblématiques des Jeux des Highlands. Héritée des traditions celtiques de combat au corps à corps, elle est aujourd’hui régie par la Scottish Wrestling Bond, dont les règles sont également partagées avec les communautés de lutte en Bretagne, dans le nord de l’Angleterre et même en Sardaigne.
Chaque combat commence avec les deux lutteurs se saisissant mutuellement autour du dos — main droite dessous, main gauche par-dessus — les mains jointes fermement derrière leur adversaire. Pieds rapprochés, les concurrents attendent que l’arbitre lance le combat d’un cri de « Hold! ». Le vainqueur est celui qui réussit à faire toucher le sol à son adversaire avec une partie du corps autre que la plante des pieds. Il n’y a ni combat au sol ni système de points : tout repose sur l’équilibre, le timing et la pureté du geste.
Les lutteurs se présentent souvent pieds nus et en kilt, et un affrontement peut se terminer en quelques secondes ou devenir un duel stratégique tendu entre force et finesse. Sport à part entière et tradition culturelle, la lutte Backhold incarne un lien vivant (et très serré) avec l’héritage populaire écossais.
Oncle Quel, ara no et queixaràs:
El castell de Beynac està situat a la comuna de Beynac-et-Cazenac, al departament de la Dordonya i més concretament dins del Perigord negre, a França. Està anclat sobre un alt penya-segat calcàri, dominant el poble allargat sobre la riba dreta del riu Dordonya.
La gran frontera
El setembre de 1214, menys de dos mesos després de la victòria de Pelip August, a Bouvines, sobre una coalició en part finançada pel rei d'Anglaterra, Simó de Montfort, que condueix la croada albigesa, es dirigeix cap al Perigord meridional. La regió és llavors situada als límits entre el comtat de Tolosa, que ha conquerit el 1213, i el ducat d'Aquitania, possessió dels Plantagenet. Simó de Montfort s'apodera de manera successiva dels propers castells de Montfort, Domme i Castelnaud i arriba finalment davant de Beynac, governat, segons Pierre dels Valls de Cernay, per un senyor "molt dolent, molt cruel, i molt violent opressor de l'església". Sobre aquesta gran Frontera que representa la Dordogne, titllar els senyors locals d'heretgia és una excusa fàcil per tal de sotmetre la Regió. Encara que el senyor de Beynac no ofereixi cap resistència i proclama que és "l'únic sobre aquesta terra a servir el rei de França i no el rei d'Angleterra", Simó de Montfort decideix atacar, o més aviat, segons el terme de Pierre dels Valls de Cernay, d'humiliar els cims de la torrassa i de les muralles.
Amb la intervenció probable del rei de França, el castell es queda tanmateix en mans dels Beynac. Lluny de ser aniquilats per la croada, aquests últims coneixen aviat un període de gran prosperitat, que testimonien les nombroses ampliacions de la casa senyorial.
La guerra de Cent Anys
Vassalls del bisbe de Sarlat, els Beynac continuen sent al llarg del conflicte fidels al rei de França. Els seus principals enemics són els senyors del massa proper castell de Castelnaud, passat per matrimoni a la família dels Caumont i defensant així de fet el partit del rei d'Anglaterra. Espiant-se de cada costat de la Dordogne, els dos castells federen al voltant d'ells els nobles del Perigord, en una lluita on és difícil distringir entre els odis locals i el conflicte entre els reis de França i d'Anglaterra. El castell de Beynac mai no és atacat, mentre que el de Castelnaud canvia moltes vegades de mans, de francesos i d'anglesos, fins el 1442, data en la qual Pons de Beynac i cinc altres barons, sota les ordres de Carles VII, fan fora definitivament els anglesos del castell de Castelnaud. La famillia dels comtes de Perigord havent estat eliminada durant la guerra, els quatre més importants barons, els de Biron, Bourdeille, Mareuil i Beynac, constitueixen una entitat fluixa al capdavant de la regió. La fi del segle XV i la primera meitat del segle XVI estan marcades per les seves baralles per al títol de primer baró del Perigord.
De les guerres de religió als nostres dies
Convertits al protestantisme, els senyors del castell de Beynac participen en els nombrosos conflictes del regne a finals del segle XVI. El 1585, sota les ordres del rei de Navarra, defensen el castell, que serveix moltes vegades de refugi o de presó, i experimenten grans transformacions. El paper dels Beynac, no obstant, és poc important, en l'ombra de les gestes fetes per capitans com Blaise de Monluc per als catòlics o Geoffroy de Vivans per als Hugonots.
Però la història s'allunya de Beynac. Després de la mort el 1753 de l'últim hereu viril, les seves possessions passen, pel matrimoni de la seva filla, a la família dels Beaumont. En vuit segles, els Beynac no hauran deixat finalment més que el seu castell com a testimoni de la seva història. Els Beaumont abandonen la fortalesa fins al final del segle XIX. Un marquès de Beaumont resideix llavors de nou al castell de Beynac i hi comença un important campanya de restauració... que el condueix a la fallida. Els seus descendents no poden mantenir el castell que, classificat monument històric el 1944, és recomprat per un particular el 1961.
Darrerament el castell ha fet d'escenari pel film Joana d'Arc de Luc Besson.
ca.wikipedia.org/wiki/Castell_de_Beynac
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The Château de Beynac is a castle situated in the commune of Beynac-et-Cazenac, in the Dordogne département of France. The castle was built from the 12th century by the barons of Beynac
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Le château de Beynac est situé sur la commune de Beynac-et-Cazenac, dans le département de la Dordogne et plus précisément dans le Périgord noir. Ce château est l'un des mieux conservés et l'un des plus réputés de la région. C'est une construction moyen-âgeuse, d'allure austère, perchée sur le haut d'une falaise calcaire dominant le bourg sur la rive droite de la Dordogne. Le château fort est bâti dès le XIIe siècle par les barons de Beynac[1] pour verrouiller la vallée. L'à-pic étant suffisant (150 m au-dessus de la Dordogne) pour décourager toute escalade côté vallée, les défenses s'accumulèrent côté plateau : double enceinte crénelée, double douve dont l'une approfondissait un ravelin naturel, double barbacane. La partie la plus ancienne du château est un gros donjon roman carré, vertigineux, aux rares percements, agrafé d'une bretèche et d'une échauguette, accosté d'une cage d'escalier en vis, mince comme un contrefort et terminé par une terrasse crénelée. D'un côté, un logis de la même époque lui est juxtaposé ; il a été retouché et agrandi aux XVIe et XVIIe siècles. De l'autre côté, c'est un logis en partie XIVe siècle, auquel sont accolés une cour et un escalier de plan carré desservant des appartements du XVIIe siècle. Les appartements ont conservés des boiseries et un plafond peint du XVIIe siècle ; la salle des États garde une cheminée Renaissance sculptée de bucranes ; cette salle donne sur un petit oratoire entièrement revêtu, au XVe siècle, de fresques parmi lesquelles une Pieta, un saint-Christophe, une Cène dans laquelle saint-Martial est le maître d'hôtel. Le premier baron de Beynac étant décédé, c'est Adhémar de Beynac qui prend le château en main. Il décède sans descendance à son retour de croisade en 1194. Le château revient donc à son suzerain direct, le duc d'Aquitaine, nul autre que Richard Cœur de Lion. Il ne le garda guère longtemps puisqu'en 1199, il fut atteint d'une flèche d'arbalète et en succomba. L'année suivante, le château redevient propriété de la famille des Beynac. À l'époque de la guerre de Cent Ans, la forteresse de Beynac était l'une des places fortes françaises. La Dordogne servait alors de frontière entre France et Angleterre ; non loin de là, de l'autre côté de la Dordogne, le château de Castelnaud était aux mains des Anglais. Cette région de Dordogne fut le théâtre de nombreuses luttes d'influence, rivalités et parfois combats entre partisans des Anglais et partisans des Français. Il faut dire que placé comme il l’est, Beynac était voué à attiser les convoitises : à la frontière des possessions des rois rivaux, il fait figure avec le château de Marqueyssac de poste avancé face à Castelnaud et Fayrac qui se surveillent les uns les autres. À tel point qu’au niveau local, les conflits franco-anglais se concrétisent dans des affrontements presque permanents entre Castelnaud et Beynac : il est vrai que leurs seigneurs respectifs sont eux-mêmes en concurrence et cherchent à affirmer leur propre puissance sur le Périgord. Toutefois les châteaux tombaient plus souvent par la ruse et l'intrigue que par les assauts, car les armes nécessaires à la prise de tels châteaux-forts étaient extrêmement coûteuses ; seuls quelques grands seigneurs fortunés et les plus grands rois pouvaient se les procurer. En ces temps troublés, le château n’en est qu’à ses premiers changements de mains : dès 1214, c’est Simon de Montfort, en pleine croisade contre les cathares, qui le prend et le rase. Néanmoins, le seigneur de Beynac conserve son fief, et en profite pour le reconstruire. Suite au traité de Paris en 1259, Saint-Louis concède le Périgord à Henri III si bien que Beynac devient Anglais. Mais les traités sont faits pour être rompus, et lorsque Philippe de Valois monte sur le trône en 1328, tous les moyens sont bons pour titiller son puissant voisin : il lui confisque la Guyenne (et Beynac, donc), d’où quelques frictions qui aboutiront au traité de Brétigny en 1360 par lequel la France cède à nouveau la Guyenne à l’Angleterre (avec Beynac) ; qu’à cela ne tienne, en 1368, les Français remettent le couvert et s’offrent… Beynac, cette fois définitivement.À ce petit jeu, c’est Pons de Beynac qui l’emporte puisque en 1442, avec la bienveillance de Charles VII, il prend le château de Castelnaud et en chasse les Anglais (la guerre de Cent Ans touche à sa fin). Beynac devient alors une des quatre baronnies du Périgord. Mais entre les difficultés qu’éprouvent les barons à gouverner la région et les guerres de religion (Beynac se fait huguenot), le déclin approche. Malgré tout, Beynac est érigé en marquisat en 1620 par Louis XIII. En 1753, Beynac tombe en quenouille et passe par mariage aux Beaumont qui l’abandonnent peu à peu. Le château est racheté en 1961 par Lucien Grosso et peu à peu restauré avec passion par son propriétaire. On peut y voir de somptueuses tapisseries représentant des scènes de chasse et autres scènes de la vie des seigneurs de l'époque. Le château a servi de cadre au tournage des films Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré, en 1993, La Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier, en 1994, Les Couloirs du temps de Jean-Marie Poiré, en 1997, et Jeanne d'Arc de Luc Besson, en 1999. (wiki)
Friday 15th August 2025, Festival Theatre Edinburgh – the world premiere of Mary Queen of Scots by Scottish Ballet lit up the Edinburgh International Festival with a bold retelling of one of Scotland’s most compelling power struggles. Choreographed by Sophie Laplane and co-directed by James Bonas, this new production conjures a surreal Renaissance where punk attitude meets royal pathos.
Designer Soutra Gilmour fused baroque silhouettes with modern edge, while a richly textured score from Valgeir Sigurðsson and Roman GianArthur guided the psychological journey between Mary and Elizabeth – cousins, queens, and rivals.
Leading an exceptional cast, Marge Hendrick (Mary) and Roseanna Leney (Elizabeth I) delivered performances praised as “utterly magnetic” (The Herald), with a supporting ensemble that brought passion, precision, and theatrical bite to every gesture.
🇫🇷 15/08/25 Vendredi au Festival Theatre d’Édimbourg – la première mondiale de Mary Queen of Scots par le Scottish Ballet a marqué le Festival International d’Édimbourg d’une relecture saisissante de l’histoire d’un des plus grands affrontements politiques écossais. Chorégraphié par Sophie Laplane et mis en scène avec James Bonas, ce ballet invente une Renaissance stylisée, entre punk et pouvoir.
Les décors et costumes de Soutra Gilmour fusionnent l’opulence baroque avec une modernité décapante, tandis que la partition de Valgeir Sigurðsson et Roman GianArthur soutient avec intensité l’odyssée intérieure des deux reines – cousines, souveraines, et rivales.
Marge Hendrick (Marie) et Roseanna Leney (Élisabeth Ire) incarnent avec brio ce duel complexe, salué comme “magnétique” (The Herald), portées par une troupe aussi fougueuse que maîtrisée.
[Jemal Oumar] Three terrorists were killed in clashes with security forces in the north of Niger on September 15th.
مقتل ثلاثة إرهابيين في مواجهات بين قوات الأمن شمال النيجر يوم 15 سبتمبر
Trois terroristes ont été abattus lors des affrontements avec les forces de sécurité dans le nord du Niger, le 15 septembre.
magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/en_GB/features/awi/featu...
magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/ar/features/awi/features...
magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features...
DIRECTION LES PLAINES D'ADRAHAM....
Lieu d’affrontement des Empires français et anglais en quête d’hégémonie, le parc fût le théâtre de luttes dont l’issue,La Conquête de 1759, a changé le sort de l’Amérique. Au-delà de son passé historique, le parc est à Québec ce que Central Park est à New York et Hyde Park à Londres : un parc urbain d’une valeur inestimable, un véritable poumon au cœur de la ville. Cent trois hectares de plaines et de vallons fleuris, boisés, gazonnés ou enneigés sont offerts à la conquête quotidienne de milliers de citadins et visiteurs.
STEERING THE PLAINS OF ADRAHAM ....
Instead of confrontation between French and English empires seeking hegemony, the park was the scene of battles whose outcome, The Conquest of 1759, changed the fate of America. Beyond its history, the park is to Québec what Central Park is to New York and Hyde Park in London: an urban park of inestimable value, a green lung in the heart of the city. Three hundred hectares of plains and valleys flowery, woody, grassy or snow are offered daily conquest of thousands of residents and visitors.
صمت دولي رهيب إزاء إبادة مسلمي بورما
يتعرض المسلمون في إقليم أراكان المسلم في بورما للقتل والتشريد والاضطهاد، بالإضافة إلى تهجيرهم وتدمير منازلهم وممتلكاتهم ومساجدهم، على يد الجماعة البوذية الدينية المتطرفة.
وتقف الحكومة البوذية موقف المتفرج من المذابح البشعة التى تتصاعد يومًا تلو الآخر تجاه الأقليات المسلمة فى البلاد، حيث لا يمكن إحصاء عدد القتلى في الهجمات التى تعتبر الأشد فى تاريخ استهداف المسلمين فى بورما.
وتعيد المجازر الحالية التي يتعرَّض لها مسلمو أراكان الأذهان إلى العام 1942، عندما قام البوذيون بمذبحة كبرى ضد مسلمي "أراكان" استشهد فيها أكثر من مائة ألف مسلم، فيما سبق أن جرَى تهجير نحو 1.5 مليون مسلم من أراضيهم بين عامي 1962 و1991 إلى بنجلاديش. ولم يقف الأمر عند حدّ التصفية الجسديّة والتطهير العرقي، ولكن تجاوزه إلى الإقصاء السياسي، فعندما جرت الانتخابات، تَمَّ منح 43 مقعدًا للبوذيين و3 مقاعد للمسلمين، فيما لم تعترف السلطات في بورما- التى يحكمها الجيش- بعرقيّة سكان أراكان المسلمة رغم المطالبات الدوليّة المستمرّة.
ومن أشكال التطهير العرقي أيضًا ضد مسلمي أراكان، والتي ظهرت أخيرًا، عندما أعلنت الحكومة البورميّة مطلع شهر يونيو الفائت أنَّها ستمنح بطاقة المواطنة للعرقية الروهنجيّة المسلمة مِمَّا أغضب كثيرًا من البوذيين بسبب هذا الإعلان؛ لأنَّهم يدركون أنه سيؤثر في حجم انتشار الإسلام في المنطقة، فخطَّطوا لإحداث الفوضى، وهاجم البوذيون حافلةً تقلّ عشرة علماء مسلمين كانوا عائدين من أداء العمرة، وشارك فى تلك المذبحة أكثر من 450 بوذيًّا، تَمَّ ربط العلماء العشر من أيديهم وأرجلهم وانهال عليهم البوذيون ضربًا بالعصي حتَّى استشهدوا، وبرّرت السلطات هذا العمل القمعي للبوذيين "الذين قاموا بتلك الأفعال بأنَّه انتقام لشرفهم بعد أن قام شاب مسلم باغتصاب فتاة بوذيّة وقتلها".
ولم تكتف الحكومة بهذا التبرير، ولكنَّها قامت بتوقيف أربعة مسلمين بحجة الاشتباه فى تورُّطهم في قضية الفتاة، فيما تركت نحو 450 قاتلاً بدون عقاب. وعلاوةً على هذا كله، وفي إحدى صلوات الجمعة، وعقب الصلاة أحاط الجيش بالمساجد تحسبًا لخروج مظاهرات بعد الصلاة، وقام بمنع المسلمين من الخروج دفعةً واحدةً، وفي تلك اللحظة وأثناء خروج المسلمين من الصلاة ألقَى البوذيون الحجارة عليهم واندلعت اشتباكات قويَّة، ففرض الجيش حظر التجول على المسلمين، وترك البوذيين يعيثون في الأرض فسادًا، ويهاجمون الأحياء المسلمة بالسيوف والعصي والسكاكين، ويحرّقون المنازل ويقتلون من فيها أمام أعين قوات الأمن وأمام صمت العالم.
والواقع فإنَّ هناك أكثر من 10 ملايين مسلم فى أراكان يتعرَّضون لعمليّة إبادة ممنهجة، إذ يتمّ اغتصاب نسائهم وقتل أطفالهم، وتعريضهم للتشريد والاضطهاد، بالإضافة إلى تهجيرهم وتدمير منازل أسرهم وممتلكاتهم ومساجدهم، وتقوم بهذا كله، وتشرف عليه جماعة بوذيّة دينيّة متطرفة تدعى "الماغ"، في الوقت الذي تقف المحكمة البوذيّة موقف المتفرِّج من المذابح البشعة التي تتصاعد يومًا بعد الآخر تجاه الأقليات المسلمة في البلاد، والتي لم يتحركْ لها العالم الذي يدَّعي المدنيّة والحضارة والدفاع عن الأقليات، ولكنهم الأقليات التي يقصرها الغرب فقط على النصارَى فقط، دون أن يمتدَّ ذلك بحال إلى الأقليات المسلمة الأخرى في دول العالم.
ويعرف أن دولة بورما "ميانمار حاليًا" تقع في الجنوب الشرقي لقارة آسيا، ويحدّها من الشمال الصين والهند، ومن الجنوب خليج البنغال وتايلاند، ومن الشرق الصين ولاووس وتايلاند، ومن الغرب خليج البنغال والهند وبنجلاديش، ويقع إقليم أراكان في الجنوب الغربي لبورما على ساحل خليج البنغال والشريط الحدودي مع بنجلاديش.
ويبلغ عدد سكان بورما أكثر من 50 مليون نسمة، فيما يمثّل نسبة المسلمين نحو 15% من مجموع السكان نصفهم في إقليم أراكان- ذي الأغلبية المسلمة- حيث تصل نسبة المسلمين فيه إلى أكثر من 70% والباقون من البوذيين الماغ وطوائف أخرى.
ويذكر المؤرخون أنَّ الإسلام وصل إلى أراكان في عهد "الخليفة العباسي" هارون الرشيد في القرن السابع الميلادي عن طريق تجار العرب، حتى أصبحت دولة مستقلة حكمها 48 ملكًا مسلمًا على التوالي، وذلك لأكثر من ثلاثة قرون ونصف القرن، أي ما بين عامي 1430م– 1784.
Les musulmans de Birmanie, notamment ceux de l’état d’Arakane, subissent un sort des plus tragiques. Non seulement ils sont massacrés et chassés en masse, mais leurs maisons, leurs biens et leurs mosquées sont démolis par les bouddhistes extrémistes.
Le gouvernement birman s’abstient de toute réaction vis-à-vis des tueries qui se multiplient de jour en jour et dont le nombre de victimes est sans précédent dans l’histoire des musulmans en Birmanie.
Le génocide actuel rappelle celui de 1942, lorsque les bouddhistes ont éliminé plus de cent mille musulmans, avant d’en chasser 1 500 000 autres de leurs terres, entre 1962 et 1991, vers le Bangladesh. De plus, ils n’ont cessé de faire l’objet d’une exclusion politique implacable : après les élections, on leur accorda 3 sièges, contre 43 pour les bouddhistes, ceci alors que la junte militaire, qui mène le pays d’une main de fer, ne leur a jamais reconnu, le statut de communauté ethnique, malgré les appels réitérés de la communauté internationale.
Dernièrement, le gouvernement birman a annoncé qu’il allait accorder la carte de citoyenneté à l’ethnie Rohingya musulmane, déclenchant ainsi la colère d’un grand nombre de bouddhistes qui craignent qu’une telle mesure favorise l’expansion de l’Islam dans le pays. Ils ont donc commencé à planifier pour semer l’anarchie et un autocar transportant dix savants musulmans, de retour du petit pèlerinage, a été attaqué et ses passagers battus à mort par 450 agresseurs. Les autorités ont justifié cet acte barbare par la volonté des agresseurs de « venger l’honneur d’une jeune bouddhiste qui avait été violée et tuée par un jeune musulman ».Pire encore, les autorités ont arrêté quatre autres musulmans, suspectés de complicité dans l’affaire, tout en acquittant les assassins de leur crime.
Dans le même contexte, et pour prévenir d’éventuelles manifestations, l’armée birmane encercla, vendredi, les mosquées. Lorsque les fidèles sortirent, les bouddhistes ont commencé à leur envoyer des rafales de pierres et des affrontements violents se sont déclenchés. L’armée a alors imposé le couvre-feu aux musulmans ,tout en fermant les yeux sur les bouddhistes qui ont attaqué en masse les quartiers musulmans, brûlant, démolissant et assassinant à tour de bras.
En fait, il y a plus de 10 millions de musulmans en Birmanie, située actuellement en Asie du sud-est, aux frontières au nord de la Chine et de l’Inde, au sud, du Golfe de Bengale et de la Thaïlande, à l’est, de la Chine,du Laos et de la Thaïlande et à l’ouest, du Golfe de Bengale,de l’Inde et du Bangladesh.L’état d’Arakane se trouve, quant à lui, au sud-ouest de la Birmanie sur le Golfe de Bengale et la bande frontalière du Bangladesh.
La population de la Birmanie atteint plus de 50 millions, dont 15% de musulmans –la moitié installée en Arakane,à majorité musulmane. L’Islam s’est propagé en Arakane pendant le règne du Roi abbasside Haroun El Rachid, au VIIe siècle, par les marchands arabes, puis la région est devenue un état indépendant qui fut gouverné par 48 roi musulmans entre 1430 et 1784.
Les musulmans subissent depuis plusieurs décennies les pires des exactions commises par une secte bouddhiste extrémiste appelée Mag, sous l’œil complice des autorités. Les organismes internationaux se contentant de protester légèrement, alors que leurs réactions vis-à-vis des minorités chrétiennes dans le monde sont très vives et fort influentes.
At the invitation of the Special Representative of the Secretary-General and Head of the United Nations Office for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, the Heads of the United Nations Missions in West Africa held their 35th High-level Meeting on 04 February 2020 in Dakar, Senegal.
The objective was to strengthen coordination in order to enhance synergies to address common challenges facing the West African and Sahel regions.
In attendance were the Special Representatives of the UN Secretary-General in Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, in Guinea-Bissau (UNIOGBIS), Rosine Sori-Coulibaly, and for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas. The Special Representative of the UN Secretary-General for Central Africa (UNOCA) François Louncény Fall, the United Nations Resident Coordinators for Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot and Liberia, Kingsley Amaning, and the Director for Western Africa Division of the Departments of Political and Peacebuilding Affairs and Operations, Abdel-Fatau Musah also attended.
Discussions focused on the political, socio-economic and security situation and trends in West Africa and the Sahel and their impact on neighboring regions including the Central African region. They expressed their condolences to the families of victims of attacks by violent extremists, both civilian and military, including in Mali, Burkina Faso and Niger, as well as in the Lake Chad Basin while strongly condemning attacks against civilians and peacekeepers. They underlined the need for a multidimensional and regional approach to address the root causes of insecurity and called for enhanced cooperation amongst all relevant actors and concerned governments.
1. The Special Representatives and Heads of Mission and Resident Coordinators commended efforts to sustain peace and stability in Côte d’Ivoire and welcomed the recent launch by the Government of a new phase of political dialogue on the Electoral Code, ahead of the 2020 presidential election. They expressed concern about the growing crisis of confidence between key actors in the electoral process and encouraged a constructive engagement of all stakeholders in the dialogue, to ensure a broad consensus and inclusivity in the electoral process. The participants welcomed the efforts of the Resident Coordinator and the UN Country Team to implement the recommendations of the United Nations Electoral Needs Assessment Mission, deployed from 11 to 22 November 2019. The participants also welcomed regional and international initiatives to enhance the credibility of the electoral process and urged all political actors to promote peace and stability.
2. The Heads of Mission expressed concerns at the ongoing political tensions and violence as well as human rights violations in Guinea, and called on all actors to exercise restraint and engage in constructive dialogue to resolve their differences ahead of upcoming legislative and presidential elections with utmost respect for democratic principles and the rule of law. They encouraged all actors to take steps to promote social cohesion and avoid the use of incendiary language.
3. The Heads of Mission welcomed the holding of peaceful presidential elections in Guinea-Bissau completed on 29 December 2019; and commended the people of Guinea-Bissau for having actively exercised their civic duty, political actors for resorting to legal means in their dispute of the election results, and national stakeholders and the international partners for the support and collaboration provided. However, they expressed concern that post-electoral stabilization efforts are facing serious challenges owing to persisting distrust and polarization between political actors. The Heads of Mission urged all political stakeholders to put national interests above personal and partisan considerations to build consensus on important national priorities to consolidate peace and stability. They encouraged partners, particularly the Group of Five (AU, CPLP, ECOWAS, EU and UN) to continue to coordinate their efforts and to support and engage the Bissau-Guinean political actors in order to foster genuine dialogue, peace and development in the country.
4. The Heads of Mission took note of the briefing on the current political and economic situation in Liberia, particularly the January 6 protest, and welcomed dialogue by the government, pressure groups and opposition political parties that ensured that the protest was peaceful. They enjoined the people and government of Liberia to sustain efforts to address various political, economic and governance challenges facing Liberia and reiterated the importance of the maintenance of peace and security. The Heads of Mission also urged the National Elections Commission and the government to ensure the timely conduct of the Senatorial elections in October 2020, in conformity with the Constitution. they appealed to all political actors to refrain from using incendiary speech that undermines national reconciliation and social cohesion. They commended the UN Country Team’s coordinated support to Liberia as well as the strong partnership between the UN, ECOWAS and international partners, particularly on conflict prevention and good offices. The Heads of Mission called on the international community to continue its support to Liberia to further enhance peace consolidation and sustainable development.
5. The Heads of Mission noted with satisfaction the holding of the Inclusive National Dialogue in Mali. The resulting resolutions and recommendations testify to the importance and relevance of the debates, which augur an improved political climate. The resumption of the work of the Monitoring Committee for the implementation of the Peace and Reconciliation Agreement in Mali should be seized as an opportunity to accelerate the peace process. At the same time, the Heads of Mission expressed concerns over the deteriorating security situation and deplored the loss of life for both Malian and foreign forces, whose sacrifices they praised. They also encouraged the Government of Mali to continue taking the necessary measures, with the support of MINUSMA, to find lasting political solutions to the worrying situation in the Centre of the country.
6. The Heads of Mission welcomed the ongoing Political Dialogue in Senegal, expressed satisfaction about the important milestones achieved so far, and noted that a consensual agreement on a new electoral code ahead of the local elections will further consolidate Senegal’s track record of democratic governance. They also welcomed the strong political commitment to fully implement all recommendations, as a move to build national cohesion in support of national development.
7. The Heads of Mission equally welcomed the holding of a political dialogue in Benin and encouraged all actors to promote inclusivity in political and electoral processes while highlighting the continued need for dialogue to address political grievances. They urged all actors to collectively work towards creating a peaceful atmosphere for the 2020 local elections.
8. The Heads of Mission welcomed progress being made in the preparations for the presidential election in Togo and encouraged all actors to commit to its peaceful conduct and address any disputes with the utmost respect for the rule of law.
9. The Heads of Mission encouraged the stakeholders in The Gambia to pursue key reforms towards post-transition stabilization with full respect for the rule of law, human rights and in the spirit of dialogue.
10. The Heads of Mission commended the Economic Community of West African States (ECOWAS) for its efforts to promote peace and stability in the region, particularly in promoting peaceful electoral processes. They recognized the leadership of ECOWAS in scaling up efforts to address the spread of violent extremism and terrorism and the implementation of decisions taken at the summits in Ouagadougou in September and Abuja in December 2019 in this regard.
11. The Heads of Mission welcomed increased collaboration between the Mano River Union (MRU) and the UN system in the MRU basin during 2019.
12. The Heads of Mission indicated that, although the conduct of elections in the region continues to improve, pre- and post electoral periods continue to be characterized by tensions. In this regard, they called on authorities and national stakeholders to work together to ensure a level playing field and help create an environment that is conducive to the holding of peaceful, inclusive, transparent and credible elections in Guinea, Cote d’Ivoire, Niger, Burkina Faso, Togo and Ghana in 2020.
13. The Heads of Mission welcomed the scaling up of operations of the G5 Sahel Joint Force, in line with recent commitments made in Pau, France on 13 January 2020 by the Heads of State of France and the G5 Sahel countries. They emphasized that a multidimensional approach, notably through the establishment of its police component, and respect for human rights are essential to the success of the Joint Force.
14. The Heads of Mission expressed deep concerns over the violence against the civilian population and security and defense forces, that has skyrocketed in the Sahel region in 2019. They deplored that, in Mali, Niger and Burkina Faso, terrorist armed groups have expanded their presence, leading to unprecedented numbers of internally displaced persons. They applauded the collective resolve of the seven countries in the region within the Accra Initiative to enhance stronger cross-border partnership.
15. While commending the Multinational Joint Task Force, the G5 Sahel Force and Security and defense Forces of conflict-affected countries, the Heads of Mission expressed grave concerns over a cycle of ethnic violence and revenge targeting of civilians by both state and non-state actors in Burkina Faso and Mali; the continuing deterioration in the security situation in the Lake Chad Basin countries; kidnapping for ransom, bandit and militia attacks and herder-farmer clashes across Nigeria; and the corresponding challenging humanitarian situation across the region. The Heads of Mission stressed the need for a comprehensive approach to addressing the challenges posed by terrorist organizations other violent non-state actors by focusing on security, respect for human rights and the rule of law, governance and development, while encouraging authorities to continue to domesticate the Regional Strategy for the Stabilization, Recovery and resilience of Boko Haram-affected areas of the lake Chad Basin.
16. The Heads of Mission took note of the briefing provided by SRSG Fall on the situation in Central Africa and efforts by member States of the Economic Community of Central African States (ECCAS) to promote peace, stability, good governance and socioeconomic development in the sub-region. They commended the ECCAS Heads of State and Government for the adoption of the ECCAS reform instruments on 18 December 2019 and reaffirmed the UN commitment to provide support for the implementation of the reform. They also welcomed UNOCA and UNOWAS determination to continue working closely with ECCAS and ECOWAS in support of the implementation of the Lomé Declaration on Peace, Security, Stability, and the Fight Against Terrorism and Violent Extremism in Central and West Africa, and to operationalize the Interregional Coordination Centre for the Implementation of the Regional Strategy for Maritime Safety and Security in Central and West Africa.
17. The Heads of Mission recognized efforts by national, regional and international partners in the fight against transnational organized crime and trafficking in the region, acknowledging that the scourge of these practices continues to aggravate insecurity and threaten the stability of the region through funding of terrorist organizations and other violent groups and undermining of state authority and the formal economies of the region. The Heads of Mission reiterated the threat posed by the continued presence of perpetrators of transnational organized crime, arms, human and illicit drug traffickers, and the nexus between these activities and terrorist organizations and other violent groups in the region; further highlighting the urgency of the efforts by the United Nations and other international partners to support and help increase the capacity of national institutions to combat these enablers of terrorism and violent extremism.
18. The meeting welcomed regional initiatives aimed at addressing persistent challenges to governance, security, humanitarian needs, and human rights, including sexual and gender-based violence, in West Africa and the Sahel. Heads of Mission urge governments and relevant stakeholders to continue improving the legislative and institutional framework for the respect of fundamental human rights which are key to democratic consolidation. The meeting also recognized efforts to promote gender equality in the region but called for significant progress especially, with regards to women’s participation in political and peacebuilding processes at all levels. Furthermore, the Heads of Mission acknowledged the relevance and potential of a strengthened Civil Society in the region.
19. The Heads of Mission agreed to continue to reinforce their cooperation and exchange on best practices and lessons learnt on transitions within an integrated approach with the UN Country Teams in the spirit of the reform on repositioning the UN Development System.
20. The Heads of Mission agreed to continue to cooperate and to strengthen information-sharing between their missions on key issues affecting the region.
21. Participants expressed their gratitude to SRSG Mohamed Ibn Chambas for hosting the meeting and agreed that the venue of the next meeting will be in Bamako in November 2020.
unowas.unmissions.org/35th-high-level-meeting-heads-un-pe...
35e RÉUNION DE HAUT NIVEAU DES CHEFS DES MISSIONS DE PAIX DES NATIONS UNIES EN AFRIQUE DE L'OUEST
À l'invitation du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, les chefs des missions des Nations Unies en Afrique de l'Ouest ont tenu leur 35eme réunion de haut niveau le 4 février 2020 à Dakar, au Sénégal.
L'objectif était de renforcer la coordination afin d'améliorer les synergies pour relever les défis communs auxquels sont confrontées les régions de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel.
Les représentants spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, en Guinée-Bissau (BINUGBIS), Rosine Sori-Coulibaly, et pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, étaient présents. Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), François Louncény Fall, les coordinateurs résidents des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Philippe Poinsot et le Libéria, Kingsley Amaning, et le directeur de la division Afrique de l'Ouest du Département des Affaires Politiques et de la Consolidation de la Paix et des Opérations, Abdel-Fatau Musah, étaient également présents.
Les discussions ont porté sur la situation et les tendances politiques, socio-économiques et sécuritaires en Afrique de l'Ouest et au Sahel, ainsi que sur leur impact sur les régions voisines, notamment la région d'Afrique centrale. Les participants ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes d'attaques d'extrémistes violents, tant civils que militaires, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, ainsi que dans le bassin du lac Tchad, tout en condamnant fermement les attaques contre les civils et les casques bleus. Ils ont souligné la nécessité d'une approche multidimensionnelle et régionale pour s'attaquer aux causes profondes de l'insécurité et ont appelé à une coopération renforcée entre tous les acteurs et gouvernements concernés.
1. Les représentants spéciaux, les chefs de mission et les coordinateurs résidents ont salué les efforts déployés pour maintenir la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire et se sont félicités du lancement récent par le gouvernement d'une nouvelle phase de dialogue politique sur le code électoral, à l'approche de l'élection présidentielle de 2020. Ils ont exprimé leur préoccupation face à la crise de confiance croissante entre les principaux acteurs du processus électoral et ont encouragé un engagement constructif de toutes les parties prenantes au dialogue, afin de garantir un large consensus et une inclusion de tous dans le processus électoral. Les participants ont salué les efforts du coordinateur résident et de l'équipe pays des Nations unies pour mettre en œuvre les recommandations de la mission d'évaluation des besoins électoraux des Nations unies, déployée du 11 au 22 novembre 2019. Les participants ont également salué les initiatives régionales et internationales visant à renforcer la crédibilité du processus électoral, et ont exhorté tous les acteurs politiques à promouvoir la paix et la stabilité.
2. Les chefs de mission ont exprimé leur inquiétude face aux tensions et à la violence politiques actuelles ainsi qu'aux violations des droits de l'homme en Guinée, et ont appelé tous les acteurs à faire preuve de retenue et à engager un dialogue constructif pour résoudre leurs différends avant les prochaines élections législatives et présidentielles dans le plus grand respect des principes démocratiques et de l'État de droit. Ils ont encouragé tous les acteurs à prendre des mesures pour promouvoir la cohésion sociale et éviter l'utilisation d'un langage incendiaire.
3. Les chefs de mission se sont félicités de la tenue d'élections présidentielles pacifiques en Guinée-Bissau, qui se sont achevées le 29 décembre 2019, et ont félicité le peuple de Guinée-Bissau pour avoir exercé activement son devoir civique, et les acteurs politiques d'avoir eu recours à des moyens juridiques pour contester les résultats des élections, ainsi que les acteurs nationaux et les partenaires internationaux pour le soutien et la collaboration qu'ils ont apporté. Toutefois, ils ont exprimé leur préoccupation quant au fait que les efforts de stabilisation post-électorale sont confrontés à de sérieux défis en raison de la méfiance et de la polarisation persistantes entre les acteurs politiques. Les chefs de mission ont exhorté tous les acteurs politiques à placer les intérêts nationaux au-dessus des considérations personnelles et partisanes afin de parvenir à un consensus sur les priorités nationales importantes pour consolider la paix et la stabilité. Ils ont encouragé les partenaires, en particulier le Groupe des cinq (UA, CPLP, CEDEAO, UE et ONU) à continuer de coordonner leurs efforts et à soutenir les acteurs politiques bissau-guinéens afin de favoriser un véritable dialogue, la paix et le développement dans le pays.
4. Les chefs de mission ont pris note du point fait sur la situation politique et économique actuelle au Liberia, en particulier la manifestation du 6 janvier, et se sont félicités du dialogue engagé par le gouvernement, les groupes de pression et les partis politiques d'opposition, qui a permis de garantir le caractère pacifique de la manifestation. Ils ont exhorté le peuple et le gouvernement du Liberia à poursuivre les efforts visant à relever les divers défis politiques, économiques et de gouvernance auxquels le pays est confronté et ont réitéré l'importance du maintien de la paix et de la sécurité. Les chefs de mission ont également exhorté la Commission électorale nationale et le gouvernement à assurer le bon déroulement des élections sénatoriales d'octobre 2020, conformément à la Constitution. Ils ont appelé tous les acteurs politiques à s'abstenir d'utiliser des discours incendiaires qui compromettent la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Ils ont salué le soutien coordonné de l'équipe pays des Nations unies au Liberia ainsi que le partenariat solide entre les Nations unies, la CEDEAO et les partenaires internationaux, notamment en matière de prévention des conflits et de bons offices. Les chefs de mission ont appelé la communauté internationale à poursuivre son soutien au Liberia afin de renforcer encore la consolidation de la paix et le développement durable.
5. Les chefs de mission ont noté avec satisfaction la tenue du Dialogue National Inclusif au Mali. Les résolutions et recommandations qui en ont résulté témoignent de l'importance et de la pertinence des débats, ce qui laisse présager une amélioration du climat politique. La reprise des travaux du Comité de Suivi de la mise en œuvre de l'Accord de Paix et de Réconciliation au Mali doit être saisie comme une opportunité pour accélérer le processus de paix. Les chefs de mission ont exprimé leur préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire et ont déploré les pertes en vies humaines des forces maliennes et étrangères, dont ils ont salué les sacrifices. Ils ont également encouragé le gouvernement Malien à continuer de prendre les mesures nécessaires, avec l'appui de la MINUSMA, pour trouver des solutions politiques durables à la situation préoccupante dans le centre du pays.
6. Les chefs de mission se sont félicités du dialogue politique en cours au Sénégal, ont exprimé leur satisfaction au sujet des étapes importantes franchies jusqu'à présent et ont noté qu'un accord consensuel sur un nouveau code électoral avant les élections locales consolidera encore le bilan du Sénégal en matière de gouvernance démocratique. Ils se sont également félicités de l'engagement politique ferme de mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations, dans le but de renforcer la cohésion nationale qui aidera au développement national.
7. Les chefs de mission ont également salué la tenue d'un dialogue politique au Bénin et ont encouragé tous les acteurs à promouvoir l'inclusion dans les processus politiques et électoraux tout en soulignant la nécessité de poursuivre le dialogue pour répondre aux griefs politiques. Ils ont exhorté tous les acteurs à œuvrer collectivement à la création d'un climat pacifique pour les élections locales de 2020.
8. Les chefs de mission se sont félicités des progrès accomplis dans la préparation de l'élection présidentielle au Togo et ont encouragé tous les acteurs à s'engager à la conduire de manière pacifique et à régler tout différend dans le plus grand respect de l'État de droit.
9. Les chefs de mission ont encouragé les parties prenantes en Gambie à poursuivre les réformes clés en vue de la stabilisation post-transition dans le plein respect de l'État de droit, des droits de l'homme et dans l'esprit du dialogue.
10. Les chefs de mission ont félicité la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour ses efforts visant à promouvoir la paix et la stabilité dans la région, notamment en encourageant des processus électoraux pacifiques. Ils ont salué le leadership de la CEDEAO dans l'intensification des efforts pour faire face à la propagation de l'extrémisme violent et du terrorisme et dans la mise en œuvre des décisions prises à cet égard lors des sommets de Ouagadougou en septembre et d'Abuja en décembre 2019.
11. Les chefs de mission ont salué le renforcement de la collaboration entre l'Union du fleuve Mano (UFM) et le système des Nations unies dans le bassin de l'UFM en 2019.
12. Les chefs de mission ont indiqué que, bien que le déroulement des élections dans la région continue de s'améliorer, les périodes pré et post électorales continuent d'être marquées par des tensions. À cet égard, ils ont appelé les autorités et les acteurs nationaux à travailler ensemble pour garantir des conditions qui contribuent à créer un environnement propice à la tenue d'élections pacifiques, inclusives, transparentes et crédibles en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Niger, au Burkina Faso, au Togo et au Ghana en 2020.
13. Les chefs de mission se sont félicités de l'intensification des opérations de la force conjointe du G5 Sahel, conformément aux récents engagements pris à Pau (France) le 13 janvier 2020 par la France et les pays du G5 Sahel. Ils ont souligné qu'une approche multidimensionnelle, notamment par la mise en place de sa composante Police, et le respect des droits de l'homme sont essentiels pour le succès de la Force conjointe.
14. Les chefs de mission ont exprimé leur profonde inquiétude face à la violence contre la population civile et les forces de sécurité et de défense, qui a augmenté dans la région du Sahel en 2019. Ils ont déploré qu'au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les groupes armés terroristes ont pu étendre leur présence, entraînant un nombre sans précédent de personnes déplacées à l'intérieur du pays. Ils ont salué la volonté collective des sept pays de la région, dans le cadre de l'initiative d'Accra, de renforcer le partenariat transfrontalier.
15. Tout en félicitant la Force multinationale conjointe, la Force du G5 pour le Sahel et les Forces de sécurité et de défense des pays touchés par les conflits, les chefs de mission ont exprimé leur vive inquiétude face au cycle de violence ethnique et de vengeance qui cible les civils, tant par des acteurs étatiques que non étatiques, au Burkina Faso et au Mali ; à la détérioration continue de la situation sécuritaire dans les pays du bassin du lac Tchad ; aux enlèvements contre rançon, aux attaques de bandits et de milices et aux affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans tout le Nigeria ; et à la situation humanitaire difficile qui prévaut dans toute la région. Les chefs de mission ont souligné la nécessité d'adopter une approche globale pour relever les défis posés par les organisations terroristes et les autres acteurs non étatiques violents, en mettant l'accent sur la sécurité, le respect des droits de l'homme et de l'État de droit, la gouvernance et le développement, tout en encourageant les autorités à continuer d'intégrer la stratégie régionale pour la stabilisation, le redressement et la résilience des zones touchées par le Boko Haram dans le bassin du lac Tchad.
16. Les chefs de mission ont pris note de l'exposé du RSSG Fall sur la situation en Afrique centrale et sur les efforts déployés par les États membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) pour promouvoir la paix, la stabilité, la bonne gouvernance et le développement socio-économique dans la sous-région. Ils ont félicité les chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC pour l'adoption des instruments de réforme de la CEEAC le 18 décembre 2019 et ont réaffirmé l'engagement des Nations unies à apporter leur soutien à la mise en œuvre de la réforme. Ils ont également salué la détermination de l'UNOCA et de l'UNOWAS à continuer de travailler en étroite collaboration avec la CEEAC et la CEDEAO pour soutenir la mise en œuvre de la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique centrale et occidentale, et à rendre opérationnel le Centre interrégional de coordination pour la mise en œuvre de la Stratégie régionale pour la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique centrale et occidentale.
17. Les chefs de mission ont salué les efforts déployés par les partenaires nationaux, régionaux et internationaux dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée et le trafic dans la région, en reconnaissant que le fléau de ces pratiques continue d'aggraver l'insécurité et de menacer la stabilité de la région en finançant des organisations terroristes et d'autres groupes violents et en sapant l'autorité de l'État et les économies officielles de la région. Les chefs de mission ont réitéré la menace que représente la criminalité transnationale organisée, des trafiquants d'armes, d'êtres humains et de drogues illicites, ainsi que le lien entre ces activités et les organisations terroristes et autres groupes violents de la région ; ils ont également souligné l'urgence des efforts déployés par les Nations Unies et d'autres partenaires internationaux pour soutenir et aider à renforcer la capacité des institutions nationales à lutter contre ces facteurs de terrorisme et d'extrémisme violent.
18. La réunion a salué les initiatives régionales visant à relever les défis persistants en matière de gouvernance, de sécurité, de besoins humanitaires et de droits de l'homme, y compris la violence sexuelle et celle basée sur le Genre, en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Les chefs de mission demandent instamment aux gouvernements et aux parties prenantes concernées de continuer à améliorer le cadre législatif et institutionnel pour le respect des droits de l'homme fondamentaux, qui sont essentiels à la consolidation de la démocratie. La réunion a également reconnu les efforts déployés pour promouvoir l'égalité des sexes dans la région, mais a appelé à des progrès significatifs, notamment en ce qui concerne la participation des femmes aux processus politiques et de consolidation de la paix à tous les niveaux. En outre, les chefs de mission ont reconnu la pertinence et le potentiel d'une société civile renforcée dans la région.
19. Les chefs de mission ont convenu de continuer à renforcer leur coopération et à échanger sur les meilleures pratiques et les enseignements tirés des transitions dans le cadre d'une approche intégrée avec les équipes pays des Nations unies, dans l'esprit de la réforme sur le repositionnement du système de développement des Nations unies.
20. Les chefs de mission ont convenu de continuer à coopérer et à renforcer l'échange d'informations entre leurs missions sur les questions clés touchant à la région.
21. Les participants ont exprimé leur gratitude au RSSG Mohamed Ibn Chambas pour avoir accueilli la réunion et ont convenu que la prochaine réunion se tiendra à Bamako en novembre 2020.
unowas.unmissions.org/fr/35e-r%C3%A9union-de-haut-niveau-...
At the invitation of the Special Representative of the Secretary-General and Head of the United Nations Office for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, the Heads of the United Nations Missions in West Africa held their 35th High-level Meeting on 04 February 2020 in Dakar, Senegal.
The objective was to strengthen coordination in order to enhance synergies to address common challenges facing the West African and Sahel regions.
In attendance were the Special Representatives of the UN Secretary-General in Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, in Guinea-Bissau (UNIOGBIS), Rosine Sori-Coulibaly, and for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas. The Special Representative of the UN Secretary-General for Central Africa (UNOCA) François Louncény Fall, the United Nations Resident Coordinators for Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot and Liberia, Kingsley Amaning, and the Director for Western Africa Division of the Departments of Political and Peacebuilding Affairs and Operations, Abdel-Fatau Musah also attended.
Discussions focused on the political, socio-economic and security situation and trends in West Africa and the Sahel and their impact on neighboring regions including the Central African region. They expressed their condolences to the families of victims of attacks by violent extremists, both civilian and military, including in Mali, Burkina Faso and Niger, as well as in the Lake Chad Basin while strongly condemning attacks against civilians and peacekeepers. They underlined the need for a multidimensional and regional approach to address the root causes of insecurity and called for enhanced cooperation amongst all relevant actors and concerned governments.
1. The Special Representatives and Heads of Mission and Resident Coordinators commended efforts to sustain peace and stability in Côte d’Ivoire and welcomed the recent launch by the Government of a new phase of political dialogue on the Electoral Code, ahead of the 2020 presidential election. They expressed concern about the growing crisis of confidence between key actors in the electoral process and encouraged a constructive engagement of all stakeholders in the dialogue, to ensure a broad consensus and inclusivity in the electoral process. The participants welcomed the efforts of the Resident Coordinator and the UN Country Team to implement the recommendations of the United Nations Electoral Needs Assessment Mission, deployed from 11 to 22 November 2019. The participants also welcomed regional and international initiatives to enhance the credibility of the electoral process and urged all political actors to promote peace and stability.
2. The Heads of Mission expressed concerns at the ongoing political tensions and violence as well as human rights violations in Guinea, and called on all actors to exercise restraint and engage in constructive dialogue to resolve their differences ahead of upcoming legislative and presidential elections with utmost respect for democratic principles and the rule of law. They encouraged all actors to take steps to promote social cohesion and avoid the use of incendiary language.
3. The Heads of Mission welcomed the holding of peaceful presidential elections in Guinea-Bissau completed on 29 December 2019; and commended the people of Guinea-Bissau for having actively exercised their civic duty, political actors for resorting to legal means in their dispute of the election results, and national stakeholders and the international partners for the support and collaboration provided. However, they expressed concern that post-electoral stabilization efforts are facing serious challenges owing to persisting distrust and polarization between political actors. The Heads of Mission urged all political stakeholders to put national interests above personal and partisan considerations to build consensus on important national priorities to consolidate peace and stability. They encouraged partners, particularly the Group of Five (AU, CPLP, ECOWAS, EU and UN) to continue to coordinate their efforts and to support and engage the Bissau-Guinean political actors in order to foster genuine dialogue, peace and development in the country.
4. The Heads of Mission took note of the briefing on the current political and economic situation in Liberia, particularly the January 6 protest, and welcomed dialogue by the government, pressure groups and opposition political parties that ensured that the protest was peaceful. They enjoined the people and government of Liberia to sustain efforts to address various political, economic and governance challenges facing Liberia and reiterated the importance of the maintenance of peace and security. The Heads of Mission also urged the National Elections Commission and the government to ensure the timely conduct of the Senatorial elections in October 2020, in conformity with the Constitution. they appealed to all political actors to refrain from using incendiary speech that undermines national reconciliation and social cohesion. They commended the UN Country Team’s coordinated support to Liberia as well as the strong partnership between the UN, ECOWAS and international partners, particularly on conflict prevention and good offices. The Heads of Mission called on the international community to continue its support to Liberia to further enhance peace consolidation and sustainable development.
5. The Heads of Mission noted with satisfaction the holding of the Inclusive National Dialogue in Mali. The resulting resolutions and recommendations testify to the importance and relevance of the debates, which augur an improved political climate. The resumption of the work of the Monitoring Committee for the implementation of the Peace and Reconciliation Agreement in Mali should be seized as an opportunity to accelerate the peace process. At the same time, the Heads of Mission expressed concerns over the deteriorating security situation and deplored the loss of life for both Malian and foreign forces, whose sacrifices they praised. They also encouraged the Government of Mali to continue taking the necessary measures, with the support of MINUSMA, to find lasting political solutions to the worrying situation in the Centre of the country.
6. The Heads of Mission welcomed the ongoing Political Dialogue in Senegal, expressed satisfaction about the important milestones achieved so far, and noted that a consensual agreement on a new electoral code ahead of the local elections will further consolidate Senegal’s track record of democratic governance. They also welcomed the strong political commitment to fully implement all recommendations, as a move to build national cohesion in support of national development.
7. The Heads of Mission equally welcomed the holding of a political dialogue in Benin and encouraged all actors to promote inclusivity in political and electoral processes while highlighting the continued need for dialogue to address political grievances. They urged all actors to collectively work towards creating a peaceful atmosphere for the 2020 local elections.
8. The Heads of Mission welcomed progress being made in the preparations for the presidential election in Togo and encouraged all actors to commit to its peaceful conduct and address any disputes with the utmost respect for the rule of law.
9. The Heads of Mission encouraged the stakeholders in The Gambia to pursue key reforms towards post-transition stabilization with full respect for the rule of law, human rights and in the spirit of dialogue.
10. The Heads of Mission commended the Economic Community of West African States (ECOWAS) for its efforts to promote peace and stability in the region, particularly in promoting peaceful electoral processes. They recognized the leadership of ECOWAS in scaling up efforts to address the spread of violent extremism and terrorism and the implementation of decisions taken at the summits in Ouagadougou in September and Abuja in December 2019 in this regard.
11. The Heads of Mission welcomed increased collaboration between the Mano River Union (MRU) and the UN system in the MRU basin during 2019.
12. The Heads of Mission indicated that, although the conduct of elections in the region continues to improve, pre- and post electoral periods continue to be characterized by tensions. In this regard, they called on authorities and national stakeholders to work together to ensure a level playing field and help create an environment that is conducive to the holding of peaceful, inclusive, transparent and credible elections in Guinea, Cote d’Ivoire, Niger, Burkina Faso, Togo and Ghana in 2020.
13. The Heads of Mission welcomed the scaling up of operations of the G5 Sahel Joint Force, in line with recent commitments made in Pau, France on 13 January 2020 by the Heads of State of France and the G5 Sahel countries. They emphasized that a multidimensional approach, notably through the establishment of its police component, and respect for human rights are essential to the success of the Joint Force.
14. The Heads of Mission expressed deep concerns over the violence against the civilian population and security and defense forces, that has skyrocketed in the Sahel region in 2019. They deplored that, in Mali, Niger and Burkina Faso, terrorist armed groups have expanded their presence, leading to unprecedented numbers of internally displaced persons. They applauded the collective resolve of the seven countries in the region within the Accra Initiative to enhance stronger cross-border partnership.
15. While commending the Multinational Joint Task Force, the G5 Sahel Force and Security and defense Forces of conflict-affected countries, the Heads of Mission expressed grave concerns over a cycle of ethnic violence and revenge targeting of civilians by both state and non-state actors in Burkina Faso and Mali; the continuing deterioration in the security situation in the Lake Chad Basin countries; kidnapping for ransom, bandit and militia attacks and herder-farmer clashes across Nigeria; and the corresponding challenging humanitarian situation across the region. The Heads of Mission stressed the need for a comprehensive approach to addressing the challenges posed by terrorist organizations other violent non-state actors by focusing on security, respect for human rights and the rule of law, governance and development, while encouraging authorities to continue to domesticate the Regional Strategy for the Stabilization, Recovery and resilience of Boko Haram-affected areas of the lake Chad Basin.
16. The Heads of Mission took note of the briefing provided by SRSG Fall on the situation in Central Africa and efforts by member States of the Economic Community of Central African States (ECCAS) to promote peace, stability, good governance and socioeconomic development in the sub-region. They commended the ECCAS Heads of State and Government for the adoption of the ECCAS reform instruments on 18 December 2019 and reaffirmed the UN commitment to provide support for the implementation of the reform. They also welcomed UNOCA and UNOWAS determination to continue working closely with ECCAS and ECOWAS in support of the implementation of the Lomé Declaration on Peace, Security, Stability, and the Fight Against Terrorism and Violent Extremism in Central and West Africa, and to operationalize the Interregional Coordination Centre for the Implementation of the Regional Strategy for Maritime Safety and Security in Central and West Africa.
17. The Heads of Mission recognized efforts by national, regional and international partners in the fight against transnational organized crime and trafficking in the region, acknowledging that the scourge of these practices continues to aggravate insecurity and threaten the stability of the region through funding of terrorist organizations and other violent groups and undermining of state authority and the formal economies of the region. The Heads of Mission reiterated the threat posed by the continued presence of perpetrators of transnational organized crime, arms, human and illicit drug traffickers, and the nexus between these activities and terrorist organizations and other violent groups in the region; further highlighting the urgency of the efforts by the United Nations and other international partners to support and help increase the capacity of national institutions to combat these enablers of terrorism and violent extremism.
18. The meeting welcomed regional initiatives aimed at addressing persistent challenges to governance, security, humanitarian needs, and human rights, including sexual and gender-based violence, in West Africa and the Sahel. Heads of Mission urge governments and relevant stakeholders to continue improving the legislative and institutional framework for the respect of fundamental human rights which are key to democratic consolidation. The meeting also recognized efforts to promote gender equality in the region but called for significant progress especially, with regards to women’s participation in political and peacebuilding processes at all levels. Furthermore, the Heads of Mission acknowledged the relevance and potential of a strengthened Civil Society in the region.
19. The Heads of Mission agreed to continue to reinforce their cooperation and exchange on best practices and lessons learnt on transitions within an integrated approach with the UN Country Teams in the spirit of the reform on repositioning the UN Development System.
20. The Heads of Mission agreed to continue to cooperate and to strengthen information-sharing between their missions on key issues affecting the region.
21. Participants expressed their gratitude to SRSG Mohamed Ibn Chambas for hosting the meeting and agreed that the venue of the next meeting will be in Bamako in November 2020.
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35e RÉUNION DE HAUT NIVEAU DES CHEFS DES MISSIONS DE PAIX DES NATIONS UNIES EN AFRIQUE DE L'OUEST
À l'invitation du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, les chefs des missions des Nations Unies en Afrique de l'Ouest ont tenu leur 35eme réunion de haut niveau le 4 février 2020 à Dakar, au Sénégal.
L'objectif était de renforcer la coordination afin d'améliorer les synergies pour relever les défis communs auxquels sont confrontées les régions de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel.
Les représentants spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, en Guinée-Bissau (BINUGBIS), Rosine Sori-Coulibaly, et pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, étaient présents. Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), François Louncény Fall, les coordinateurs résidents des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Philippe Poinsot et le Libéria, Kingsley Amaning, et le directeur de la division Afrique de l'Ouest du Département des Affaires Politiques et de la Consolidation de la Paix et des Opérations, Abdel-Fatau Musah, étaient également présents.
Les discussions ont porté sur la situation et les tendances politiques, socio-économiques et sécuritaires en Afrique de l'Ouest et au Sahel, ainsi que sur leur impact sur les régions voisines, notamment la région d'Afrique centrale. Les participants ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes d'attaques d'extrémistes violents, tant civils que militaires, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, ainsi que dans le bassin du lac Tchad, tout en condamnant fermement les attaques contre les civils et les casques bleus. Ils ont souligné la nécessité d'une approche multidimensionnelle et régionale pour s'attaquer aux causes profondes de l'insécurité et ont appelé à une coopération renforcée entre tous les acteurs et gouvernements concernés.
1. Les représentants spéciaux, les chefs de mission et les coordinateurs résidents ont salué les efforts déployés pour maintenir la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire et se sont félicités du lancement récent par le gouvernement d'une nouvelle phase de dialogue politique sur le code électoral, à l'approche de l'élection présidentielle de 2020. Ils ont exprimé leur préoccupation face à la crise de confiance croissante entre les principaux acteurs du processus électoral et ont encouragé un engagement constructif de toutes les parties prenantes au dialogue, afin de garantir un large consensus et une inclusion de tous dans le processus électoral. Les participants ont salué les efforts du coordinateur résident et de l'équipe pays des Nations unies pour mettre en œuvre les recommandations de la mission d'évaluation des besoins électoraux des Nations unies, déployée du 11 au 22 novembre 2019. Les participants ont également salué les initiatives régionales et internationales visant à renforcer la crédibilité du processus électoral, et ont exhorté tous les acteurs politiques à promouvoir la paix et la stabilité.
2. Les chefs de mission ont exprimé leur inquiétude face aux tensions et à la violence politiques actuelles ainsi qu'aux violations des droits de l'homme en Guinée, et ont appelé tous les acteurs à faire preuve de retenue et à engager un dialogue constructif pour résoudre leurs différends avant les prochaines élections législatives et présidentielles dans le plus grand respect des principes démocratiques et de l'État de droit. Ils ont encouragé tous les acteurs à prendre des mesures pour promouvoir la cohésion sociale et éviter l'utilisation d'un langage incendiaire.
3. Les chefs de mission se sont félicités de la tenue d'élections présidentielles pacifiques en Guinée-Bissau, qui se sont achevées le 29 décembre 2019, et ont félicité le peuple de Guinée-Bissau pour avoir exercé activement son devoir civique, et les acteurs politiques d'avoir eu recours à des moyens juridiques pour contester les résultats des élections, ainsi que les acteurs nationaux et les partenaires internationaux pour le soutien et la collaboration qu'ils ont apporté. Toutefois, ils ont exprimé leur préoccupation quant au fait que les efforts de stabilisation post-électorale sont confrontés à de sérieux défis en raison de la méfiance et de la polarisation persistantes entre les acteurs politiques. Les chefs de mission ont exhorté tous les acteurs politiques à placer les intérêts nationaux au-dessus des considérations personnelles et partisanes afin de parvenir à un consensus sur les priorités nationales importantes pour consolider la paix et la stabilité. Ils ont encouragé les partenaires, en particulier le Groupe des cinq (UA, CPLP, CEDEAO, UE et ONU) à continuer de coordonner leurs efforts et à soutenir les acteurs politiques bissau-guinéens afin de favoriser un véritable dialogue, la paix et le développement dans le pays.
4. Les chefs de mission ont pris note du point fait sur la situation politique et économique actuelle au Liberia, en particulier la manifestation du 6 janvier, et se sont félicités du dialogue engagé par le gouvernement, les groupes de pression et les partis politiques d'opposition, qui a permis de garantir le caractère pacifique de la manifestation. Ils ont exhorté le peuple et le gouvernement du Liberia à poursuivre les efforts visant à relever les divers défis politiques, économiques et de gouvernance auxquels le pays est confronté et ont réitéré l'importance du maintien de la paix et de la sécurité. Les chefs de mission ont également exhorté la Commission électorale nationale et le gouvernement à assurer le bon déroulement des élections sénatoriales d'octobre 2020, conformément à la Constitution. Ils ont appelé tous les acteurs politiques à s'abstenir d'utiliser des discours incendiaires qui compromettent la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Ils ont salué le soutien coordonné de l'équipe pays des Nations unies au Liberia ainsi que le partenariat solide entre les Nations unies, la CEDEAO et les partenaires internationaux, notamment en matière de prévention des conflits et de bons offices. Les chefs de mission ont appelé la communauté internationale à poursuivre son soutien au Liberia afin de renforcer encore la consolidation de la paix et le développement durable.
5. Les chefs de mission ont noté avec satisfaction la tenue du Dialogue National Inclusif au Mali. Les résolutions et recommandations qui en ont résulté témoignent de l'importance et de la pertinence des débats, ce qui laisse présager une amélioration du climat politique. La reprise des travaux du Comité de Suivi de la mise en œuvre de l'Accord de Paix et de Réconciliation au Mali doit être saisie comme une opportunité pour accélérer le processus de paix. Les chefs de mission ont exprimé leur préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire et ont déploré les pertes en vies humaines des forces maliennes et étrangères, dont ils ont salué les sacrifices. Ils ont également encouragé le gouvernement Malien à continuer de prendre les mesures nécessaires, avec l'appui de la MINUSMA, pour trouver des solutions politiques durables à la situation préoccupante dans le centre du pays.
6. Les chefs de mission se sont félicités du dialogue politique en cours au Sénégal, ont exprimé leur satisfaction au sujet des étapes importantes franchies jusqu'à présent et ont noté qu'un accord consensuel sur un nouveau code électoral avant les élections locales consolidera encore le bilan du Sénégal en matière de gouvernance démocratique. Ils se sont également félicités de l'engagement politique ferme de mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations, dans le but de renforcer la cohésion nationale qui aidera au développement national.
7. Les chefs de mission ont également salué la tenue d'un dialogue politique au Bénin et ont encouragé tous les acteurs à promouvoir l'inclusion dans les processus politiques et électoraux tout en soulignant la nécessité de poursuivre le dialogue pour répondre aux griefs politiques. Ils ont exhorté tous les acteurs à œuvrer collectivement à la création d'un climat pacifique pour les élections locales de 2020.
8. Les chefs de mission se sont félicités des progrès accomplis dans la préparation de l'élection présidentielle au Togo et ont encouragé tous les acteurs à s'engager à la conduire de manière pacifique et à régler tout différend dans le plus grand respect de l'État de droit.
9. Les chefs de mission ont encouragé les parties prenantes en Gambie à poursuivre les réformes clés en vue de la stabilisation post-transition dans le plein respect de l'État de droit, des droits de l'homme et dans l'esprit du dialogue.
10. Les chefs de mission ont félicité la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour ses efforts visant à promouvoir la paix et la stabilité dans la région, notamment en encourageant des processus électoraux pacifiques. Ils ont salué le leadership de la CEDEAO dans l'intensification des efforts pour faire face à la propagation de l'extrémisme violent et du terrorisme et dans la mise en œuvre des décisions prises à cet égard lors des sommets de Ouagadougou en septembre et d'Abuja en décembre 2019.
11. Les chefs de mission ont salué le renforcement de la collaboration entre l'Union du fleuve Mano (UFM) et le système des Nations unies dans le bassin de l'UFM en 2019.
12. Les chefs de mission ont indiqué que, bien que le déroulement des élections dans la région continue de s'améliorer, les périodes pré et post électorales continuent d'être marquées par des tensions. À cet égard, ils ont appelé les autorités et les acteurs nationaux à travailler ensemble pour garantir des conditions qui contribuent à créer un environnement propice à la tenue d'élections pacifiques, inclusives, transparentes et crédibles en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Niger, au Burkina Faso, au Togo et au Ghana en 2020.
13. Les chefs de mission se sont félicités de l'intensification des opérations de la force conjointe du G5 Sahel, conformément aux récents engagements pris à Pau (France) le 13 janvier 2020 par la France et les pays du G5 Sahel. Ils ont souligné qu'une approche multidimensionnelle, notamment par la mise en place de sa composante Police, et le respect des droits de l'homme sont essentiels pour le succès de la Force conjointe.
14. Les chefs de mission ont exprimé leur profonde inquiétude face à la violence contre la population civile et les forces de sécurité et de défense, qui a augmenté dans la région du Sahel en 2019. Ils ont déploré qu'au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les groupes armés terroristes ont pu étendre leur présence, entraînant un nombre sans précédent de personnes déplacées à l'intérieur du pays. Ils ont salué la volonté collective des sept pays de la région, dans le cadre de l'initiative d'Accra, de renforcer le partenariat transfrontalier.
15. Tout en félicitant la Force multinationale conjointe, la Force du G5 pour le Sahel et les Forces de sécurité et de défense des pays touchés par les conflits, les chefs de mission ont exprimé leur vive inquiétude face au cycle de violence ethnique et de vengeance qui cible les civils, tant par des acteurs étatiques que non étatiques, au Burkina Faso et au Mali ; à la détérioration continue de la situation sécuritaire dans les pays du bassin du lac Tchad ; aux enlèvements contre rançon, aux attaques de bandits et de milices et aux affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans tout le Nigeria ; et à la situation humanitaire difficile qui prévaut dans toute la région. Les chefs de mission ont souligné la nécessité d'adopter une approche globale pour relever les défis posés par les organisations terroristes et les autres acteurs non étatiques violents, en mettant l'accent sur la sécurité, le respect des droits de l'homme et de l'État de droit, la gouvernance et le développement, tout en encourageant les autorités à continuer d'intégrer la stratégie régionale pour la stabilisation, le redressement et la résilience des zones touchées par le Boko Haram dans le bassin du lac Tchad.
16. Les chefs de mission ont pris note de l'exposé du RSSG Fall sur la situation en Afrique centrale et sur les efforts déployés par les États membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) pour promouvoir la paix, la stabilité, la bonne gouvernance et le développement socio-économique dans la sous-région. Ils ont félicité les chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC pour l'adoption des instruments de réforme de la CEEAC le 18 décembre 2019 et ont réaffirmé l'engagement des Nations unies à apporter leur soutien à la mise en œuvre de la réforme. Ils ont également salué la détermination de l'UNOCA et de l'UNOWAS à continuer de travailler en étroite collaboration avec la CEEAC et la CEDEAO pour soutenir la mise en œuvre de la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique centrale et occidentale, et à rendre opérationnel le Centre interrégional de coordination pour la mise en œuvre de la Stratégie régionale pour la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique centrale et occidentale.
17. Les chefs de mission ont salué les efforts déployés par les partenaires nationaux, régionaux et internationaux dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée et le trafic dans la région, en reconnaissant que le fléau de ces pratiques continue d'aggraver l'insécurité et de menacer la stabilité de la région en finançant des organisations terroristes et d'autres groupes violents et en sapant l'autorité de l'État et les économies officielles de la région. Les chefs de mission ont réitéré la menace que représente la criminalité transnationale organisée, des trafiquants d'armes, d'êtres humains et de drogues illicites, ainsi que le lien entre ces activités et les organisations terroristes et autres groupes violents de la région ; ils ont également souligné l'urgence des efforts déployés par les Nations Unies et d'autres partenaires internationaux pour soutenir et aider à renforcer la capacité des institutions nationales à lutter contre ces facteurs de terrorisme et d'extrémisme violent.
18. La réunion a salué les initiatives régionales visant à relever les défis persistants en matière de gouvernance, de sécurité, de besoins humanitaires et de droits de l'homme, y compris la violence sexuelle et celle basée sur le Genre, en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Les chefs de mission demandent instamment aux gouvernements et aux parties prenantes concernées de continuer à améliorer le cadre législatif et institutionnel pour le respect des droits de l'homme fondamentaux, qui sont essentiels à la consolidation de la démocratie. La réunion a également reconnu les efforts déployés pour promouvoir l'égalité des sexes dans la région, mais a appelé à des progrès significatifs, notamment en ce qui concerne la participation des femmes aux processus politiques et de consolidation de la paix à tous les niveaux. En outre, les chefs de mission ont reconnu la pertinence et le potentiel d'une société civile renforcée dans la région.
19. Les chefs de mission ont convenu de continuer à renforcer leur coopération et à échanger sur les meilleures pratiques et les enseignements tirés des transitions dans le cadre d'une approche intégrée avec les équipes pays des Nations unies, dans l'esprit de la réforme sur le repositionnement du système de développement des Nations unies.
20. Les chefs de mission ont convenu de continuer à coopérer et à renforcer l'échange d'informations entre leurs missions sur les questions clés touchant à la région.
21. Les participants ont exprimé leur gratitude au RSSG Mohamed Ibn Chambas pour avoir accueilli la réunion et ont convenu que la prochaine réunion se tiendra à Bamako en novembre 2020.
unowas.unmissions.org/fr/35e-r%C3%A9union-de-haut-niveau-...
At the invitation of the Special Representative of the Secretary-General and Head of the United Nations Office for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, the Heads of the United Nations Missions in West Africa held their 35th High-level Meeting on 04 February 2020 in Dakar, Senegal.
The objective was to strengthen coordination in order to enhance synergies to address common challenges facing the West African and Sahel regions.
In attendance were the Special Representatives of the UN Secretary-General in Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, in Guinea-Bissau (UNIOGBIS), Rosine Sori-Coulibaly, and for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas. The Special Representative of the UN Secretary-General for Central Africa (UNOCA) François Louncény Fall, the United Nations Resident Coordinators for Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot and Liberia, Kingsley Amaning, and the Director for Western Africa Division of the Departments of Political and Peacebuilding Affairs and Operations, Abdel-Fatau Musah also attended.
Discussions focused on the political, socio-economic and security situation and trends in West Africa and the Sahel and their impact on neighboring regions including the Central African region. They expressed their condolences to the families of victims of attacks by violent extremists, both civilian and military, including in Mali, Burkina Faso and Niger, as well as in the Lake Chad Basin while strongly condemning attacks against civilians and peacekeepers. They underlined the need for a multidimensional and regional approach to address the root causes of insecurity and called for enhanced cooperation amongst all relevant actors and concerned governments.
1. The Special Representatives and Heads of Mission and Resident Coordinators commended efforts to sustain peace and stability in Côte d’Ivoire and welcomed the recent launch by the Government of a new phase of political dialogue on the Electoral Code, ahead of the 2020 presidential election. They expressed concern about the growing crisis of confidence between key actors in the electoral process and encouraged a constructive engagement of all stakeholders in the dialogue, to ensure a broad consensus and inclusivity in the electoral process. The participants welcomed the efforts of the Resident Coordinator and the UN Country Team to implement the recommendations of the United Nations Electoral Needs Assessment Mission, deployed from 11 to 22 November 2019. The participants also welcomed regional and international initiatives to enhance the credibility of the electoral process and urged all political actors to promote peace and stability.
2. The Heads of Mission expressed concerns at the ongoing political tensions and violence as well as human rights violations in Guinea, and called on all actors to exercise restraint and engage in constructive dialogue to resolve their differences ahead of upcoming legislative and presidential elections with utmost respect for democratic principles and the rule of law. They encouraged all actors to take steps to promote social cohesion and avoid the use of incendiary language.
3. The Heads of Mission welcomed the holding of peaceful presidential elections in Guinea-Bissau completed on 29 December 2019; and commended the people of Guinea-Bissau for having actively exercised their civic duty, political actors for resorting to legal means in their dispute of the election results, and national stakeholders and the international partners for the support and collaboration provided. However, they expressed concern that post-electoral stabilization efforts are facing serious challenges owing to persisting distrust and polarization between political actors. The Heads of Mission urged all political stakeholders to put national interests above personal and partisan considerations to build consensus on important national priorities to consolidate peace and stability. They encouraged partners, particularly the Group of Five (AU, CPLP, ECOWAS, EU and UN) to continue to coordinate their efforts and to support and engage the Bissau-Guinean political actors in order to foster genuine dialogue, peace and development in the country.
4. The Heads of Mission took note of the briefing on the current political and economic situation in Liberia, particularly the January 6 protest, and welcomed dialogue by the government, pressure groups and opposition political parties that ensured that the protest was peaceful. They enjoined the people and government of Liberia to sustain efforts to address various political, economic and governance challenges facing Liberia and reiterated the importance of the maintenance of peace and security. The Heads of Mission also urged the National Elections Commission and the government to ensure the timely conduct of the Senatorial elections in October 2020, in conformity with the Constitution. they appealed to all political actors to refrain from using incendiary speech that undermines national reconciliation and social cohesion. They commended the UN Country Team’s coordinated support to Liberia as well as the strong partnership between the UN, ECOWAS and international partners, particularly on conflict prevention and good offices. The Heads of Mission called on the international community to continue its support to Liberia to further enhance peace consolidation and sustainable development.
5. The Heads of Mission noted with satisfaction the holding of the Inclusive National Dialogue in Mali. The resulting resolutions and recommendations testify to the importance and relevance of the debates, which augur an improved political climate. The resumption of the work of the Monitoring Committee for the implementation of the Peace and Reconciliation Agreement in Mali should be seized as an opportunity to accelerate the peace process. At the same time, the Heads of Mission expressed concerns over the deteriorating security situation and deplored the loss of life for both Malian and foreign forces, whose sacrifices they praised. They also encouraged the Government of Mali to continue taking the necessary measures, with the support of MINUSMA, to find lasting political solutions to the worrying situation in the Centre of the country.
6. The Heads of Mission welcomed the ongoing Political Dialogue in Senegal, expressed satisfaction about the important milestones achieved so far, and noted that a consensual agreement on a new electoral code ahead of the local elections will further consolidate Senegal’s track record of democratic governance. They also welcomed the strong political commitment to fully implement all recommendations, as a move to build national cohesion in support of national development.
7. The Heads of Mission equally welcomed the holding of a political dialogue in Benin and encouraged all actors to promote inclusivity in political and electoral processes while highlighting the continued need for dialogue to address political grievances. They urged all actors to collectively work towards creating a peaceful atmosphere for the 2020 local elections.
8. The Heads of Mission welcomed progress being made in the preparations for the presidential election in Togo and encouraged all actors to commit to its peaceful conduct and address any disputes with the utmost respect for the rule of law.
9. The Heads of Mission encouraged the stakeholders in The Gambia to pursue key reforms towards post-transition stabilization with full respect for the rule of law, human rights and in the spirit of dialogue.
10. The Heads of Mission commended the Economic Community of West African States (ECOWAS) for its efforts to promote peace and stability in the region, particularly in promoting peaceful electoral processes. They recognized the leadership of ECOWAS in scaling up efforts to address the spread of violent extremism and terrorism and the implementation of decisions taken at the summits in Ouagadougou in September and Abuja in December 2019 in this regard.
11. The Heads of Mission welcomed increased collaboration between the Mano River Union (MRU) and the UN system in the MRU basin during 2019.
12. The Heads of Mission indicated that, although the conduct of elections in the region continues to improve, pre- and post electoral periods continue to be characterized by tensions. In this regard, they called on authorities and national stakeholders to work together to ensure a level playing field and help create an environment that is conducive to the holding of peaceful, inclusive, transparent and credible elections in Guinea, Cote d’Ivoire, Niger, Burkina Faso, Togo and Ghana in 2020.
13. The Heads of Mission welcomed the scaling up of operations of the G5 Sahel Joint Force, in line with recent commitments made in Pau, France on 13 January 2020 by the Heads of State of France and the G5 Sahel countries. They emphasized that a multidimensional approach, notably through the establishment of its police component, and respect for human rights are essential to the success of the Joint Force.
14. The Heads of Mission expressed deep concerns over the violence against the civilian population and security and defense forces, that has skyrocketed in the Sahel region in 2019. They deplored that, in Mali, Niger and Burkina Faso, terrorist armed groups have expanded their presence, leading to unprecedented numbers of internally displaced persons. They applauded the collective resolve of the seven countries in the region within the Accra Initiative to enhance stronger cross-border partnership.
15. While commending the Multinational Joint Task Force, the G5 Sahel Force and Security and defense Forces of conflict-affected countries, the Heads of Mission expressed grave concerns over a cycle of ethnic violence and revenge targeting of civilians by both state and non-state actors in Burkina Faso and Mali; the continuing deterioration in the security situation in the Lake Chad Basin countries; kidnapping for ransom, bandit and militia attacks and herder-farmer clashes across Nigeria; and the corresponding challenging humanitarian situation across the region. The Heads of Mission stressed the need for a comprehensive approach to addressing the challenges posed by terrorist organizations other violent non-state actors by focusing on security, respect for human rights and the rule of law, governance and development, while encouraging authorities to continue to domesticate the Regional Strategy for the Stabilization, Recovery and resilience of Boko Haram-affected areas of the lake Chad Basin.
16. The Heads of Mission took note of the briefing provided by SRSG Fall on the situation in Central Africa and efforts by member States of the Economic Community of Central African States (ECCAS) to promote peace, stability, good governance and socioeconomic development in the sub-region. They commended the ECCAS Heads of State and Government for the adoption of the ECCAS reform instruments on 18 December 2019 and reaffirmed the UN commitment to provide support for the implementation of the reform. They also welcomed UNOCA and UNOWAS determination to continue working closely with ECCAS and ECOWAS in support of the implementation of the Lomé Declaration on Peace, Security, Stability, and the Fight Against Terrorism and Violent Extremism in Central and West Africa, and to operationalize the Interregional Coordination Centre for the Implementation of the Regional Strategy for Maritime Safety and Security in Central and West Africa.
17. The Heads of Mission recognized efforts by national, regional and international partners in the fight against transnational organized crime and trafficking in the region, acknowledging that the scourge of these practices continues to aggravate insecurity and threaten the stability of the region through funding of terrorist organizations and other violent groups and undermining of state authority and the formal economies of the region. The Heads of Mission reiterated the threat posed by the continued presence of perpetrators of transnational organized crime, arms, human and illicit drug traffickers, and the nexus between these activities and terrorist organizations and other violent groups in the region; further highlighting the urgency of the efforts by the United Nations and other international partners to support and help increase the capacity of national institutions to combat these enablers of terrorism and violent extremism.
18. The meeting welcomed regional initiatives aimed at addressing persistent challenges to governance, security, humanitarian needs, and human rights, including sexual and gender-based violence, in West Africa and the Sahel. Heads of Mission urge governments and relevant stakeholders to continue improving the legislative and institutional framework for the respect of fundamental human rights which are key to democratic consolidation. The meeting also recognized efforts to promote gender equality in the region but called for significant progress especially, with regards to women’s participation in political and peacebuilding processes at all levels. Furthermore, the Heads of Mission acknowledged the relevance and potential of a strengthened Civil Society in the region.
19. The Heads of Mission agreed to continue to reinforce their cooperation and exchange on best practices and lessons learnt on transitions within an integrated approach with the UN Country Teams in the spirit of the reform on repositioning the UN Development System.
20. The Heads of Mission agreed to continue to cooperate and to strengthen information-sharing between their missions on key issues affecting the region.
21. Participants expressed their gratitude to SRSG Mohamed Ibn Chambas for hosting the meeting and agreed that the venue of the next meeting will be in Bamako in November 2020.
unowas.unmissions.org/35th-high-level-meeting-heads-un-pe...
35e RÉUNION DE HAUT NIVEAU DES CHEFS DES MISSIONS DE PAIX DES NATIONS UNIES EN AFRIQUE DE L'OUEST
À l'invitation du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, les chefs des missions des Nations Unies en Afrique de l'Ouest ont tenu leur 35eme réunion de haut niveau le 4 février 2020 à Dakar, au Sénégal.
L'objectif était de renforcer la coordination afin d'améliorer les synergies pour relever les défis communs auxquels sont confrontées les régions de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel.
Les représentants spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, en Guinée-Bissau (BINUGBIS), Rosine Sori-Coulibaly, et pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, étaient présents. Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), François Louncény Fall, les coordinateurs résidents des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Philippe Poinsot et le Libéria, Kingsley Amaning, et le directeur de la division Afrique de l'Ouest du Département des Affaires Politiques et de la Consolidation de la Paix et des Opérations, Abdel-Fatau Musah, étaient également présents.
Les discussions ont porté sur la situation et les tendances politiques, socio-économiques et sécuritaires en Afrique de l'Ouest et au Sahel, ainsi que sur leur impact sur les régions voisines, notamment la région d'Afrique centrale. Les participants ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes d'attaques d'extrémistes violents, tant civils que militaires, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, ainsi que dans le bassin du lac Tchad, tout en condamnant fermement les attaques contre les civils et les casques bleus. Ils ont souligné la nécessité d'une approche multidimensionnelle et régionale pour s'attaquer aux causes profondes de l'insécurité et ont appelé à une coopération renforcée entre tous les acteurs et gouvernements concernés.
1. Les représentants spéciaux, les chefs de mission et les coordinateurs résidents ont salué les efforts déployés pour maintenir la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire et se sont félicités du lancement récent par le gouvernement d'une nouvelle phase de dialogue politique sur le code électoral, à l'approche de l'élection présidentielle de 2020. Ils ont exprimé leur préoccupation face à la crise de confiance croissante entre les principaux acteurs du processus électoral et ont encouragé un engagement constructif de toutes les parties prenantes au dialogue, afin de garantir un large consensus et une inclusion de tous dans le processus électoral. Les participants ont salué les efforts du coordinateur résident et de l'équipe pays des Nations unies pour mettre en œuvre les recommandations de la mission d'évaluation des besoins électoraux des Nations unies, déployée du 11 au 22 novembre 2019. Les participants ont également salué les initiatives régionales et internationales visant à renforcer la crédibilité du processus électoral, et ont exhorté tous les acteurs politiques à promouvoir la paix et la stabilité.
2. Les chefs de mission ont exprimé leur inquiétude face aux tensions et à la violence politiques actuelles ainsi qu'aux violations des droits de l'homme en Guinée, et ont appelé tous les acteurs à faire preuve de retenue et à engager un dialogue constructif pour résoudre leurs différends avant les prochaines élections législatives et présidentielles dans le plus grand respect des principes démocratiques et de l'État de droit. Ils ont encouragé tous les acteurs à prendre des mesures pour promouvoir la cohésion sociale et éviter l'utilisation d'un langage incendiaire.
3. Les chefs de mission se sont félicités de la tenue d'élections présidentielles pacifiques en Guinée-Bissau, qui se sont achevées le 29 décembre 2019, et ont félicité le peuple de Guinée-Bissau pour avoir exercé activement son devoir civique, et les acteurs politiques d'avoir eu recours à des moyens juridiques pour contester les résultats des élections, ainsi que les acteurs nationaux et les partenaires internationaux pour le soutien et la collaboration qu'ils ont apporté. Toutefois, ils ont exprimé leur préoccupation quant au fait que les efforts de stabilisation post-électorale sont confrontés à de sérieux défis en raison de la méfiance et de la polarisation persistantes entre les acteurs politiques. Les chefs de mission ont exhorté tous les acteurs politiques à placer les intérêts nationaux au-dessus des considérations personnelles et partisanes afin de parvenir à un consensus sur les priorités nationales importantes pour consolider la paix et la stabilité. Ils ont encouragé les partenaires, en particulier le Groupe des cinq (UA, CPLP, CEDEAO, UE et ONU) à continuer de coordonner leurs efforts et à soutenir les acteurs politiques bissau-guinéens afin de favoriser un véritable dialogue, la paix et le développement dans le pays.
4. Les chefs de mission ont pris note du point fait sur la situation politique et économique actuelle au Liberia, en particulier la manifestation du 6 janvier, et se sont félicités du dialogue engagé par le gouvernement, les groupes de pression et les partis politiques d'opposition, qui a permis de garantir le caractère pacifique de la manifestation. Ils ont exhorté le peuple et le gouvernement du Liberia à poursuivre les efforts visant à relever les divers défis politiques, économiques et de gouvernance auxquels le pays est confronté et ont réitéré l'importance du maintien de la paix et de la sécurité. Les chefs de mission ont également exhorté la Commission électorale nationale et le gouvernement à assurer le bon déroulement des élections sénatoriales d'octobre 2020, conformément à la Constitution. Ils ont appelé tous les acteurs politiques à s'abstenir d'utiliser des discours incendiaires qui compromettent la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Ils ont salué le soutien coordonné de l'équipe pays des Nations unies au Liberia ainsi que le partenariat solide entre les Nations unies, la CEDEAO et les partenaires internationaux, notamment en matière de prévention des conflits et de bons offices. Les chefs de mission ont appelé la communauté internationale à poursuivre son soutien au Liberia afin de renforcer encore la consolidation de la paix et le développement durable.
5. Les chefs de mission ont noté avec satisfaction la tenue du Dialogue National Inclusif au Mali. Les résolutions et recommandations qui en ont résulté témoignent de l'importance et de la pertinence des débats, ce qui laisse présager une amélioration du climat politique. La reprise des travaux du Comité de Suivi de la mise en œuvre de l'Accord de Paix et de Réconciliation au Mali doit être saisie comme une opportunité pour accélérer le processus de paix. Les chefs de mission ont exprimé leur préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire et ont déploré les pertes en vies humaines des forces maliennes et étrangères, dont ils ont salué les sacrifices. Ils ont également encouragé le gouvernement Malien à continuer de prendre les mesures nécessaires, avec l'appui de la MINUSMA, pour trouver des solutions politiques durables à la situation préoccupante dans le centre du pays.
6. Les chefs de mission se sont félicités du dialogue politique en cours au Sénégal, ont exprimé leur satisfaction au sujet des étapes importantes franchies jusqu'à présent et ont noté qu'un accord consensuel sur un nouveau code électoral avant les élections locales consolidera encore le bilan du Sénégal en matière de gouvernance démocratique. Ils se sont également félicités de l'engagement politique ferme de mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations, dans le but de renforcer la cohésion nationale qui aidera au développement national.
7. Les chefs de mission ont également salué la tenue d'un dialogue politique au Bénin et ont encouragé tous les acteurs à promouvoir l'inclusion dans les processus politiques et électoraux tout en soulignant la nécessité de poursuivre le dialogue pour répondre aux griefs politiques. Ils ont exhorté tous les acteurs à œuvrer collectivement à la création d'un climat pacifique pour les élections locales de 2020.
8. Les chefs de mission se sont félicités des progrès accomplis dans la préparation de l'élection présidentielle au Togo et ont encouragé tous les acteurs à s'engager à la conduire de manière pacifique et à régler tout différend dans le plus grand respect de l'État de droit.
9. Les chefs de mission ont encouragé les parties prenantes en Gambie à poursuivre les réformes clés en vue de la stabilisation post-transition dans le plein respect de l'État de droit, des droits de l'homme et dans l'esprit du dialogue.
10. Les chefs de mission ont félicité la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour ses efforts visant à promouvoir la paix et la stabilité dans la région, notamment en encourageant des processus électoraux pacifiques. Ils ont salué le leadership de la CEDEAO dans l'intensification des efforts pour faire face à la propagation de l'extrémisme violent et du terrorisme et dans la mise en œuvre des décisions prises à cet égard lors des sommets de Ouagadougou en septembre et d'Abuja en décembre 2019.
11. Les chefs de mission ont salué le renforcement de la collaboration entre l'Union du fleuve Mano (UFM) et le système des Nations unies dans le bassin de l'UFM en 2019.
12. Les chefs de mission ont indiqué que, bien que le déroulement des élections dans la région continue de s'améliorer, les périodes pré et post électorales continuent d'être marquées par des tensions. À cet égard, ils ont appelé les autorités et les acteurs nationaux à travailler ensemble pour garantir des conditions qui contribuent à créer un environnement propice à la tenue d'élections pacifiques, inclusives, transparentes et crédibles en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Niger, au Burkina Faso, au Togo et au Ghana en 2020.
13. Les chefs de mission se sont félicités de l'intensification des opérations de la force conjointe du G5 Sahel, conformément aux récents engagements pris à Pau (France) le 13 janvier 2020 par la France et les pays du G5 Sahel. Ils ont souligné qu'une approche multidimensionnelle, notamment par la mise en place de sa composante Police, et le respect des droits de l'homme sont essentiels pour le succès de la Force conjointe.
14. Les chefs de mission ont exprimé leur profonde inquiétude face à la violence contre la population civile et les forces de sécurité et de défense, qui a augmenté dans la région du Sahel en 2019. Ils ont déploré qu'au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les groupes armés terroristes ont pu étendre leur présence, entraînant un nombre sans précédent de personnes déplacées à l'intérieur du pays. Ils ont salué la volonté collective des sept pays de la région, dans le cadre de l'initiative d'Accra, de renforcer le partenariat transfrontalier.
15. Tout en félicitant la Force multinationale conjointe, la Force du G5 pour le Sahel et les Forces de sécurité et de défense des pays touchés par les conflits, les chefs de mission ont exprimé leur vive inquiétude face au cycle de violence ethnique et de vengeance qui cible les civils, tant par des acteurs étatiques que non étatiques, au Burkina Faso et au Mali ; à la détérioration continue de la situation sécuritaire dans les pays du bassin du lac Tchad ; aux enlèvements contre rançon, aux attaques de bandits et de milices et aux affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans tout le Nigeria ; et à la situation humanitaire difficile qui prévaut dans toute la région. Les chefs de mission ont souligné la nécessité d'adopter une approche globale pour relever les défis posés par les organisations terroristes et les autres acteurs non étatiques violents, en mettant l'accent sur la sécurité, le respect des droits de l'homme et de l'État de droit, la gouvernance et le développement, tout en encourageant les autorités à continuer d'intégrer la stratégie régionale pour la stabilisation, le redressement et la résilience des zones touchées par le Boko Haram dans le bassin du lac Tchad.
16. Les chefs de mission ont pris note de l'exposé du RSSG Fall sur la situation en Afrique centrale et sur les efforts déployés par les États membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) pour promouvoir la paix, la stabilité, la bonne gouvernance et le développement socio-économique dans la sous-région. Ils ont félicité les chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC pour l'adoption des instruments de réforme de la CEEAC le 18 décembre 2019 et ont réaffirmé l'engagement des Nations unies à apporter leur soutien à la mise en œuvre de la réforme. Ils ont également salué la détermination de l'UNOCA et de l'UNOWAS à continuer de travailler en étroite collaboration avec la CEEAC et la CEDEAO pour soutenir la mise en œuvre de la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique centrale et occidentale, et à rendre opérationnel le Centre interrégional de coordination pour la mise en œuvre de la Stratégie régionale pour la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique centrale et occidentale.
17. Les chefs de mission ont salué les efforts déployés par les partenaires nationaux, régionaux et internationaux dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée et le trafic dans la région, en reconnaissant que le fléau de ces pratiques continue d'aggraver l'insécurité et de menacer la stabilité de la région en finançant des organisations terroristes et d'autres groupes violents et en sapant l'autorité de l'État et les économies officielles de la région. Les chefs de mission ont réitéré la menace que représente la criminalité transnationale organisée, des trafiquants d'armes, d'êtres humains et de drogues illicites, ainsi que le lien entre ces activités et les organisations terroristes et autres groupes violents de la région ; ils ont également souligné l'urgence des efforts déployés par les Nations Unies et d'autres partenaires internationaux pour soutenir et aider à renforcer la capacité des institutions nationales à lutter contre ces facteurs de terrorisme et d'extrémisme violent.
18. La réunion a salué les initiatives régionales visant à relever les défis persistants en matière de gouvernance, de sécurité, de besoins humanitaires et de droits de l'homme, y compris la violence sexuelle et celle basée sur le Genre, en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Les chefs de mission demandent instamment aux gouvernements et aux parties prenantes concernées de continuer à améliorer le cadre législatif et institutionnel pour le respect des droits de l'homme fondamentaux, qui sont essentiels à la consolidation de la démocratie. La réunion a également reconnu les efforts déployés pour promouvoir l'égalité des sexes dans la région, mais a appelé à des progrès significatifs, notamment en ce qui concerne la participation des femmes aux processus politiques et de consolidation de la paix à tous les niveaux. En outre, les chefs de mission ont reconnu la pertinence et le potentiel d'une société civile renforcée dans la région.
19. Les chefs de mission ont convenu de continuer à renforcer leur coopération et à échanger sur les meilleures pratiques et les enseignements tirés des transitions dans le cadre d'une approche intégrée avec les équipes pays des Nations unies, dans l'esprit de la réforme sur le repositionnement du système de développement des Nations unies.
20. Les chefs de mission ont convenu de continuer à coopérer et à renforcer l'échange d'informations entre leurs missions sur les questions clés touchant à la région.
21. Les participants ont exprimé leur gratitude au RSSG Mohamed Ibn Chambas pour avoir accueilli la réunion et ont convenu que la prochaine réunion se tiendra à Bamako en novembre 2020.
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