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“This being human is a guest house. Every morning is a new arrival. A joy, a depression, a meanness, some momentary awareness comes as an unexpected visitor...Welcome and entertain them all. Treat each guest honorably. The dark thought, the shame, the malice, meet them at the door laughing, and invite them in. Be grateful for whoever comes, because each has been sent as a guide from beyond.”
― Rumi
twitter.com/Memoire2cite #ANRU 2 #SaintEtienne #Montchovet Rue Pierre Loti les #HLM #destruction du batiment E soit le batiment 5 via #TPMDEMOLITION #Mémoire2cité #Mémoire2ville @ HABITAT et METROPOLE soit l'OPAC 1er bailleur de la ville et de toute la région @ Arch GOUYON , HUR , CLEMENT , MAUHAUDIER au 11 juin 2021 @ le #Logementsocial dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l' #Habitat / #SAINTETIENNE #ANRU #DEMOLITION #Banlieue #RenouvellementUrbain #Mémoire2cité #HLM cinematheque.saint-etienne.fr/Default/SearchMinify/CfGzVz... @ #ANRU #Demolition - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économiqueL'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitantsLes quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :www.ina.fr/video/LXF99004401 .Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projetsLe Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 ÉclairageDepuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html JournalisteVisites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François MitterrandLes deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.Beaulieu I: le projet d'urbanismeMaquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971Le quartier:Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.Une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.Conception et réalisation d’un quartier entierPour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.Culturellement, la ville est aussi très active...Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.La population comprend-elle cette volonté?Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste> Quelle a été la réaction des habitants ?Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualitéLa résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementaleDéveloppé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98izRéalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanchedans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans laville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardement
Forms in Space...by Light (in Time)
by Cerith Wyn Evans
Tate Britain Commission 2017
The artwork is made from almost 2km of neon lighting, suspended from the ceiling and configured into straight lines, sweeping curves and spiralling forms.
[Tate Britain]
The days are definitely getting shorter. It's time to think about fall in New York, and meeting some of you wonderful people.
Was out taking shots of the house last night with the new fairy lights up and liked the contrasting colors between the chimney and the basket, which is really a bird perch and not a basket at all.
Form & Reform helped out as part of the crack team for "Prototype This" for the Backyard Waterslide Simulator episode.
More on Jon Sarriugarte, and Hino's great time Making a Giant water slide.
"Imitation is the sincerest form of flattery that mediocrity can pay to greatness." (Oscar Wilde)
Lately I have been reading a lot about Daido Moriyama and some other photographers associated with him, and of course I've looked at many pictures. I have known Moriyama's work for a decade or two, but it seems only now these photos are starting to speak to me. Some things need time.
I find it fascinating how they work, and it’s interesting to read about the degree of awareness they had of what they were doing. They were really up to date theoretically and somehow worked with that. Well, possibly the 60s, 70s and still part of the 80s were a good time for this, when modernism turned to post-modernism and all kinds of stuff.
Maybe it’s anachronistic to mimic a style 60 years old. I mean, we all know that’s long gone for better or worse … but still, I tried.
Doing this has already taught me at least three things that are quite valuable:
1.
I consider myself an "advanced" photographer, after doing it for almost 40 years and basically doing nothing else for 25 years now. But in this field I am an absolute beginner. It’s humbling in a good way to see (and to feel) that I don’t know anything about this.
2.
It’s surprisingly hard to let go of the "conventional" photographic qualities most of us learned the hard way. Now it feels so strange to make blurry, underexposed, tilted photos. You really need to trick yourself to give up control.
3.
This kind of photography seems to be at least as much about "feeling the scene" as "seeing the scene". It’s hard to put in words that are not clichéd, but it’s more seeing with the imagination than with your eyes. It’s another way to approach previsualization, I guess – possibly quite useful for other genres, even if those pictures are not so great.
Asian Americans United
AAU亚裔联合会
AAU’S 29th Annual Chinatown Mid-Autumn Festival
亚裔联合会第二十九届中秋节联欢会
第二十九屆華埠中秋節聯歡會節目
29th mid-autumn festival program
* 12点 – 2点 | 12:00 pm - 2:00 pm
司仪 Emcees:
Sophie Song
林娜 Na Lin
林浩新 Vincent Lam
–
费城太阳
Philadelphia Suns
南北醒獅
Lion Dance
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張良琪,亚裔联合会执行董事
Vivian Chang, AAU Executive Director
龍儀鳳,亚裔联合会运营经理
Yvonne Lung, AAU Operations Manager
Cinthya Hioe,亚裔联合会青少年项目与社交媒体运营
经理
AAU Communications and Youth Programs Manager
联欢会开幕致辞
Festival opening speech
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張樹培洪家功夫學院
Cheung Shu Pui’s Hung Gar Kung Fu Academy
五项洪家功夫表演
Demonstrations of five Hung Gar kung fu forms.
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社区奖
Community award
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拉辛·卡鲁,亚太裔事务委员会执行董事
Razin Karu,
Executive Director Commission on AAPI Affairs
演讲
Speech
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菲律宾民间弦乐艺术协会
Philippine Folk Arts Society Rondalla (PFASI)
表演者 Performers:艾达·里维拉 Aida Rivera, 薇薇安· 穆雷 Vivian Murray, 埃尔布伦·蒙图亚 Elbren Montuya, 罗曼·文图拉 Roman Ventura, 玛丽亚·蒙里尔 Maria Monreal, 兰迪·杜克 Randy Duque, 雷纳尔多·奥尔特加 Reynaldo Ortega, 罗杰·希拉里奥 Roger Hilario, 宝拉·德古兹曼 Paula De Guzman, 玛丽菲·多明戈 Marife Domingo
《马布黑进行曲》,社区致敬和庆典活动中演奏的一首庆祝游行乐曲 。《带我回家,乡村小路》。《马布海·卡》,一首欢迎曲,用于迎接对人们生活产生重大影响的贵宾、社区领袖及嘉宾,祝愿他们长寿。
Mabuhay March - A celebratory marching band song played during community tributes and festivities. Take Me Home Country Roads. Mabuhay Ka - A welcome song played to greet dignitaries, community leaders, and VIPs who have made significant impact on people’s lives, wishing them long life.
–
柬埔寨裔美国女孩赋予权力
Cambodian American Girls Empowering
《罗巴姆·庞·尼瑞》,一支现代柬埔寨古典舞蹈,可以翻译为“美之舞”。它展现了一群美丽的天使在天堂中翩翩起舞,体现了高棉女性温柔的天性和她们展现的美丽。
Robam Poung Neary – a contemporary Cambodian Classical Dance. This dance can be translated to “The Dance of Beauties.” The dance depicts a gathering of beautiful angels dancing in the heavens. It depicts the gentle nature of Khmer women and the beauty they display.
–
美国费城华人妇女联合会
Philadelphia Chinese Women’s Association
舞蹈: 《江南情》,《冬恋》。
Dances: Jiangnan Love and Winter Love.
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对明天的希望
Hope for Tomorrow (H4T)
他们将表演 RIIZE 的《拿把吉他》、BabyMonster 的《嘘》以及 aespa 的《超新星》。
They will be performing Get A Guitar by RIIZE, Sheesh by BabyMonster, and Supernova by aespa.
–
* 2点 - 3点30分 | 2:00 pm - 3:30 pm
中華公所
Chinese Benevolent Association
表演者:陳姿總顧問与麥鵬董事長夫人麥素珠女士合演。
performed by CBA General Counsel Mabel Chen and Mai Suzhu, wife of CBA Chairman Mai Peng.
演出的是中華公所代表演出粵剧折子戏《鳯閣恩仇未了情》
Excerpt from the Cantonese opera Unfinished love in the Phoenix Pavilion
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民艺特许学校越南古琴合奏
FACTS Đàn Tranh Ensemble
乐团将表演四首歌曲:《在城楼上》,《中秋节》,《最佳骗子》,《满月集市之歌》 。
The ensemble will perform 4 songs: Khổng Minh toạ lầu (On Top of the Citadel), Tết Trung thu (Mid- Autumn Festival), Chú Cuội (The Greatest Liar), Hát Hội Trăng Rằm (Song of the Full Moon Fair)
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南费城开心舞蹈团
South Philadelphia Happy Dance Group
表演者 Performers: Shu Xiang, Yue Mei, Yu Ying, Mei Fang, Xiao Wei
南费城开心舞蹈团表演《枣儿红了》与《送你一朵东方茉莉》。表演者:仕香,月梅, 玉英,梅芳,小 薇
Dance Performances: The Dates Are Red and I Will
Give You an Oriental Jasmine.
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鲁·兰道,不分区市议员
City Councilmember-At-Large Rue Landau
尼古拉斯·欧鲁克,不分区市议员
City Councilmember-At-Large Nicolas O’Rourk
演讲
Speech
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莫德罗舞蹈团
Modero & Company
莫德罗舞蹈团将表演来自世界上最大群岛国家印度尼西亚的舞蹈串烧。他们将身着华丽的服饰带来一场精妙的表演,请欣赏!
Modero will be performing a medley of dances from Indonesia, the biggest island country in the world. Enjoy intricate moves complete with ornate costumes.
* 3点30分 - 5点30分 | 3:30 pm - 5:30 pm
司仪 Emcees:
陳綽緯 Richard Chan
陈秋子 Sonya Chen
金梓博 Alex Jin
黃樂生 Melody Wong
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京大鼓
KyoDaiko
表演者 performers: Norah Gilbert, Christina King Smith, John Kolios, Tamiko Laincz, Cathi Tillman.
特邀表演嘉宾 Special guest performer: Mirai Yasuyama.
京大鼓将展示精选的太鼓乐曲,日本传统歌曲和现代乐曲,供您欣赏。
A selection of taiko pieces,including traditional Japanese songs and modern compositions will be presented for your enjoyment.
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協勝公會
Hip Sing Association
演出者:刘荣任書記与陳姿元老合演
performed by HSA Secretary Liu Rongren, co-starring HSA veteran Mabel Chen.
協勝公會代表演出的是黃梅調《戏鳯》
Hip Sing Association will perform the Huangmei Diao opera, Flirtation
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我们表演团(我们中心)
Woori Madang Pungmul Team (Woori Center)
表演者 Performers: Youngshik Choi, Hyunsuk Han, James Holiday, Jina Jeong, Jenny Jung, Geunyong Lee, Jaewon Lee, Joon S. Lee, Mel Lee, Sharon Moon, Jaewook Shim, Johan Shim
《风的流动》是一种传统的韩国舞蹈表演,结合了萨满仪式和艺术表达的元素。
Pungryu-gut, a traditional Korean ritual performance that combines elements of shamanistic ritual and artistic expression.
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弧玫瑰
Arc Rose
表演者 Performers: Chamara, Raini, Areyanah, Jade,
LG, Z, Nae & Roxie
我们将表演一个名为《世代: Kpop串烧》的演出,包含多位艺人的歌曲,包括:Miss A, SHINee, BLACKPINK, BoyNextDoor, SNSD.
We are doing a medley performance called Generation: Kpop Medley. The songs are by several artists, including: Miss A, SHINee, BLACKPINK, BoyNextDoor, and SNSD.
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* 3点30分 - 5点30分 | 3:30 pm - 5:30 pm
费城京剧社
Philadelphia Chinese Opera Society
表演者:徐娟,胡海俊;指导老师:李淑媛,费城京剧社。
Performer: Juan Xu, Haijun Hu; Artistic Director
Shuyuan Li; PCOS.
京剧《霸王别姬》选段:此剧源出战国时代楚汉相争的故事。西楚霸王项羽被困垓下,项羽知大势已去,抚骓长叹;虞姬拔剑作舞。时汉军攻急,虞姬恐误其行,持剑自刎,以绝项羽恋念。项羽遂领兵出阵,战败,自刎乌江。楚终为汉所灭。
京剧《穆桂英挂帅-捧印》选段:《穆桂英挂帅-捧印》一折,讲述的是藩王作乱,宋王下旨比武选帅,年过半百的穆桂英在其太婆母佘太君的说服下,以民族大义为重,决定挂帅出征的故事。
Peking Opera excerpt from Farewell, My Concubine;It’s a heart wrenching story of love and self-sacrificein the Warring States period in ancient China. Lady Yu plays the sword to try to cheer up King Xiang Yu. When the enemy attacks again, Xiang bids farewell to Yu Ji who refuses to leave with him. Yu dances the sword dance before putting the sword to her own
throat.
Peking Opera excerpt from Mu Guiying Takes Command-Accepting the Seal. Mu Guiying is a famous female general and the granddaughter-in-law of the prominent Generals of the Yang family in the Northern Song Dynasty (AD 960– 1127). When Western Xia invades, the emperor orders a martial arts competition to select a Chief Commander. Mu Guiying, who is now retired and in her fifties, refuses to accept the seal at first. But later persuaded by the Dowager She, she decides to accept the post to defend the country.
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大费城开心舞蹈团
Greater Philadelphia Happy Dance Group
《如水年华》- 中四步,《爱情回忆故事》
Time Flows Like Water - middle four steps, Love Memories Story
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5点30分 - 7点 | 5:30 pm - 7:00 pm
费城京剧社
Philadelphia Chinese Opera Society
表演者:李骏青饰孙悟空;指导老师:李淑媛;费城京剧社
Performer: Junqing Li as Monkey King;
Artistic Director: Shuyuan Li; PCOS
京剧《闹天宫》选段:孙悟空大闹天宫,斗哪吒耍罗猴,偷吃仙桃、饮喝琼浆玉液,捣毁王母娘娘的蟠桃盛会。
Episode from The Monkey King. In this episode,the Monkey King causes havoc in Heaven, fighting the celestial army. He crashes the Peach Party, making all sorts of mischiefs, getting drunk, and taking all the goodies back to his Flower and Fruit Mountain where he is the true King.
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民藝特許學校合唱團
FACTS Choir
《月亮代表我的心》,编曲:陈一心
《我们决不动摇》,编曲:亚当·波德和马特·波德
The Moon Represents My Heart, arranged by Chen Yixin; and We Shall Not Be Moved, arranged by Adam and Matt Podd
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吃月餅比賽
Mooncake Eating Contest
由特邀嘉宾金海伦主持
Hosted by Special Guest Helen Gym
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七点时请在十街与樱桃街(Cherry St)集合来参加由费城太阳队带领的灯笼游行!
Join the lantern parade, led by the Philadelphia Suns and parade through Chinatown, starting at
10th and Cherry Streets at 7:00 pm!
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社区舞台 Community Stage
10th and Spring Street
*2點10分 - 5點 | 2:10 pm - 5:00 pm
“问”舞团
Question Dance Crew
演出者:创始人兼领队 Vick,副领队 Selena,
经理 Diamyn 和 Kalli,以及 QDC 成员
Amani,Bee,Ciera,Daysia,Jeanny,Rell,Sofia 和 Sol,嘉宾 Bambi 和 Mya。
Performers include: Founder & Leader Vick, Co-Leader Selena, Manager Diamyn, and Manager Kalli, QDC Members Amani, Bee, Ciera, Daysia, Jeanny, Rell, Sofia, and Sol, with guests Bambi and Mya.
我们将通过新歌和老歌的组合来跳出我们的才华, 其中包括 2NE1, Everglow, BTS, iKON, ILLIT, LISA 的歌曲。
A playlist of newer and older songs that we love and wanted to showcase our talents with including songs by 2NE1,
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DKPC 棱镜
DKPC Prism
演出者包括 performers: Mimi, Cristina, Bryan, Micah,
Duyen, Dana, Eva, Emani, Niyati
我们将演出一组 K-pop 歌曲混合曲,包括 Aespa, Better things, Drama, New Jeans, Bubble Gum, Katseye, Debut, Stray Kids, Awkward Silence.
We will be performing a medley of kpop songs including Better things by Aespa, Drama by Aespa, Bubble Gum by New jeans, Debut by Katseye, Awkward Silence by Stray Kids.
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明天的希望
Hope for Tomorrow (H4T)
在下午3-5点加入H4T,参与我们融入了Kpop的互动舞蹈活动!
Join H4T from 3:00pm - 5:00pm for an interactive dance game featuring K-pop songs!
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艺术家简介
About our artists
弧玫瑰
Arc Rose
弧玫瑰是一个即将在费城地区 Kpop 封面组。Arc Rose 是一个自学成才的舞者团体,他们希望通过我们的封面来娱乐粉丝和表演。
Arc Rose is an upcoming Kpop cover group located in the Philadelphia area. Arc Rose is a group of self-taught dancers looking to have fun performing and entertaining fans with our covers.
柬埔寨裔美国女孩赋予权力
Cambodian Americans Girls Empowering
柬埔寨裔美国女孩赋权是一个由志愿者领导的组织,其使命是为探索柬埔寨裔美国艺术,文化和身份创造安全空间。我们的工作植根于我们对柬埔寨古典舞蹈的共同热情。
Cambodian American Girls Empowering is a volunteer-led organization with a mission to create safe spaces for the exploration of Cambodian American arts, culture, and identities. Our work is rooted in our shared passion of Cambodian classical dance.
随意第五
Casual Fifth
Casual Fifith由马克·埃文斯和亚历克斯·费斯特指导, 是一家位于费城的舞蹈和太鼓合奏团,致力于创造植根于日本合奏鼓以及现代舞的基础和历史的作品。
Casual Fifth, directed by Mac Evans and Alex Pfister, is a dance and taiko ensemble based in Philadelphia, creating innovative work rooted in the fundamentals and history of Japanese ensemble drumming and modern dance.
張樹培洪家功夫學院
Cheung’s Hung Gar Kung Fu
张树培于1984年将洪家拳带到费城。洪家拳是一种武术风格,包括五种动物风格:虎、鹤、龙、蛇和豹!
Shu Pui Cheung brought Hung Gar Kung Fu to Philadelphia in 1984. Hung Gar is the style of Kung Fu, which incorporates five animal styles: tiger, crane, dragon, snake, and leopard!
DKPC棱镜
DKPC PRISM
DKPC旨在通过提供多样的资源来培养学生对韩国音乐和文化的兴趣,学习舞蹈、流行文化和语言,并与同样感兴趣的人互动。
DKPC aims to develop students’ interests in Korean music and culture by providing diverse resources to learn the dance, the pop culture, and the language, as well as to interact with people who share a common interest.
民藝特許學校合唱團
Folk Arts–Cultural Treasures (FACTS) Charter
School Teachers’ Choir
民藝特許學校相信藝術和文化在我們的生活中是很重要的。合唱團在學校唱歌排練時將逐步開放。當我們在第二年開始,老師們集合他們的聲音,與我們的學生和社區分享。
FACTS Charter School believes in the importance of art and culture in all of our lives. The Teachers’ Choir grew out of our school’s practice of opening our gatherings with singing. The teachers are learning to raise their voices together, sharing songs with our students and the community.
民藝特許學校筝合奏
Folk Arts–Cultural Treasures (FACTS) Charter School
Đàn Tranh Ensemble Ngô Thanh Nhàn,
语言学博士,是天普大学越南哲学、文化与社会中心越南诺姆和民间音乐研究研究员。
Nhàn 博士是越南橙剂救济与责任运动的协调员。目前,在亚裔联合会的支持下,他在民藝特許學校教授đàn tranh(越南 16 弦古筝)。Nhàn 博士还在由纽约湄公组织主办的曼哈顿音乐与语言学院有限公司的混合式16弦古筝的集训课程。他将与菲奥娜·赵一起演出。
Ngô Thanh Nhàn, Ph.D. Linguistics, is a fellow in Vietnamese Nôm and Folk Music Studies of the Center for Vietnamese Philosophy, Culture & Society of Temple University. Dr. Nhàn is a coordinator of the Vietnam Agent Orange Relief & Responsibility Campaign. He currently teaches đàn tranh[Vietnamese 16-string zither] at the Folk Arts–Cultural Treasures Charter School with the support of Asian Americans United. Dr. Nhàn also organizes regular hybrid đàn tranh intensive classes under Manhattan Academy of Music and Language, Inc. in New York
hosted by Mekong NYC. Dr. Nhàn will perform with Fiona Zhao.
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大费城开心舞蹈团
Greater Philadelphia Happy Dance Group
大费城开心舞团成立于2015年10月,目的为建设友谊
和传播中华文化。
Great Philadelphia Happy Dance Group was Founded
October 2015, for building friendship and spreading
Chinese culture.
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明天的希望
Hope for Tomorrow (H4T)
H4T, 全称 “Hope For Tomorrow”, 是一个2019年在费城建立的K-Pop翻跳舞团。H4T现有47位成员,今天会给大家带来三支K-Pop舞蹈!
H4T, short for Hope for Tomorrow, is a K-Pop dance cover group founded in 2019. They are a Philadelphia-based group, now with 47 members.They will be performing a variety of K-Pop choreography at the festival today!
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京大鼓
KyoDaiko
KyoDaiko 成立于2005年,是一个基于费城的日本太鼓社区团体。志愿者成员因为对艺术的热爱和太鼓给与他们的力量而表演。该团体定期参与广泛的社区活动表演,从Phillies棒球比赛,到日本的节日,到更不寻常的场合,如辊德比和婚礼。KyoDaiko提供定期的日本太鼓课程,可以参加活动,研讨会和团队建设活动。
KyoDaiko is a Philadelphia-based, community taiko group founded in 2005. The volunteer members perform for the love of the art and the energy that the great drums give them. The group performs regularly at a wide range of venues from community events, to Phillies baseball games, Japanese festivals, and more unusual settings such as roller derbies! KyoDaiko offers regular taiko classes and can be hired for events, workshops and team-building activities.
莫德罗舞蹈团
Modero & Company
Modero 是一个社区团体,其使命是通过舞蹈,美食和社会变革活动来保护和推广传统的印尼文化。
Modero is a community group with a mission to preserve and promote the traditional Indonesian culture through dance, food, and events for social change.
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费城京剧社
Philadelphia Chinese Opera Society, Inc. (PCOS)
费城京剧社旨在弘扬京剧国粹,促进中西文化交流,为京剧演员及京剧爱好者提供演出学习机会。剧社成立于1999年,是一个非赢利的集教学、演出为一体的文艺团体。有常驻专业艺术指导老师李淑媛及多名专业演员。
会员包括周边三州的少儿、成年票友。日常活动包括每周身段、吊嗓课、一年一度的美东票友会、专业公演、社区演出等。
Philadelphia Chinese Opera Society (PCOS) is committed to the promotion and preservation of the cultural heritage of the Chinese community in the form of Chinese Opera through educational activities and touring engagements. Led by acclaimed Artistic Director Shuyuan Li, PCOS conducts educational activities including classes on all aspects of Chinese Opera and public performances throughout theregion.
菲律宾民间弦乐艺术协会
Philippine Folk Arts Society Rondalla (PFASI)
菲律宾民间艺术协会(PFASI),是一个非营利组织,其使命是通过民间音乐、传统舞蹈、语言和文化庆祝活动来提高人们对菲律宾文化和传统的认识。
The Philippine Folk Arts Society, Inc. or PFASI is a nonprofit organization with a mission to promote awareness of the culture and traditions of the Philippines through folk music, traditional dances, language and cultural celebrations.
费城太阳
Philadelphia Suns
费城太阳队自1972年成立以来,一直在表演传统的中国狮子舞。这种已有1000年历史的文化舞蹈作为武术训练的一部分代代相传,在节庆场合如开业典礼、婚礼、聚会和其他特殊活动中表演,旨在驱逐邪灵。如今,狮子舞已演变为一种庆祝性的舞蹈,舞者们在鼓、锣和钹的节奏音乐下进行杂技般的动作。我们的团队由志愿者组成,所有捐款都用于支持我们的项目。
The Philadelphia Suns have performed traditional Chinese Lion Dance since our inception in 1972. This 1000-year-old cultural dance has been passed through the generations as part of martial arts training. Traditionally performed at festive occasions like grand openings, weddings, parties and other special events, a lion dance is performed to scare away evil spirits. Today, lion dances have taken on the form of a celebratory dance where acrobatic movements are performed to the rhythmic music of drum, gong, and cymbal. Our team is composed of volunteers and all funds donated go towards our programs.
“问”舞团
Question Dance Crew
“问”舞团(也称为QDC)是一个新泽西南部和费城地区的K-POP翻跳舞团。该团体由领队Vick于2022年11月成立,成员们参与舞蹈、剪辑、混音和视频录制!他们曾参加的演出/活动包括:在费城的Foundry为UH2BT的K-POP之夜和Drexel的K-POP俱乐部的年度春季展演!
Question Dance Crew (also known as QDC), is a K-POP Cover Dance Group based in the South Jersey & Philly area. They were founded in November 2022 by their leader, Vick, and have members that participate in dancing, editing, mixing music, and video recording! Some of their past performances/events include: Performance at the Foundry in Philly for UH2BT’s
K-POP Night and Drexel K-POP Club’s Annual Spring Showcase at Drexel University!
南费城开心舞蹈团
South Philadelphia Happy Dance Group
该舞团自2010年起一直在一起表演舞蹈。
The dance group has been dancing and performing together since 2010.
“我们”表演团 (“我们”中心)
Woori Madang Pungmul Team (Woori Center)
Woori Madang(“我们”表演团)是一个与“我们”中心相关联的传统韩国打击乐团。在韩语中,“Woori” 意为“我”或“我们”,而“Madang”指“场地”或“演出单位”,体现了一个充满活力和能量的表达空间。
Woori Madang is a traditional Korean percussion band affiliated with the Woori Center. In Korean,
“Woori” means “we” or “us” and “Madang” refers to a “venue” or “unit of performance”, evoking a dynamic space for vibrant and energetic expression.
一切以现场情况为准
Everything is subject to the situation on site.
Youtube@@ChineseinUSPHL
facebook@ChineseinusORG
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Joi, 10 martie 2016, la Liceul Tehnologic „Aurel Vlaicu” Cluj-Napoca, prefectul județului Cluj, Gheorghe Ioan Vușcan, a participat la o întâlnire cu privire la proiectul educațional „Formarea duală - specializarea sudori”, menit să faciliteze accesul elevilor la o pregătire profesională și tehnică de calitate, corelată cu cerințele actuale ale pieței muncii.
La întâlnire au fost prezenți consilierul comercial al Ambasadei Austriei la București, domnul Rudolf Lukavsky, preşedintele Clubului Oamenilor de Afaceri de Limbă Germană din Transilvania de Nord (DWNT), domnul Ludger Thol, coordonatorul Proiecte Formare Duală (secţia comercială a Ambasadei Austriei), doamna Anca Bîrleanu, inspectorul școlar, doamna Maria Simuţ, directorul liceului, doamna Olimpia Mera, precum și reprezentanți ai companiilor partenere în cadrul acestui proiect.
fotografie realizată de Ionuţ Cătălin Croitoru
©Instituția Prefectului – Județul Cluj
www.facebook.com/PrefecturaCluj
Made in Asia - 2023 Spring - Day 1
14 eme edition - jour 1
( Embarque dans l'aventure au pays de la pop-culture a Brussels Expo et decouvre toutes les nouvelles experiences de cette edition
Parcours thematises, shows et jeux avec les invites, jeux video japonais, escape room, karaoke de generiques d'animes, tournois de cartes Dragon Ball, modelisme Gundam, exposition Ghibli... : tous tes heros t'attendent a Bruxelles sous differentes formes !
Alors, embarque sur ton nuage magique et decouvre Konoha aux cotes de Sailor Moon et de Ken le Survivant! (Si, si, c'est possible a Made in Asia!) )
Meissen, Kaffeetasse, Tasse, Schwanenhenkel, Blume 1, Federmohn, Tagestes, Etrurische Form, www.kabelitz-porzellan.de
Antony Gormley’s Event Horizon body form sculpture on top of building with the Empire State Building in the background from Madison Square Park - Broadway and 26th street NYC Photographed 4/19/2010 Antony Gormley New York City Art
-Title: form it
-Theme: Portrait/Still Life
-The elements of art I can see in this photo are form, this is because the person I took a photo of is a 3-dimensional object that takes up the space in my photo. I can also see value because the picture is a very dark black and a very bright white. The principles of design I can see are contrast because the photo has lights to darks for black and white.
- Editing choices I made for this photo were turning it a black and white, and dodging and burning. The dodging and burning helped this photo to get richer black and brighter whites, giving the photo depth.
-Camera Settings:
F Stop: 5.6
ISO: 400
Shutter Speed: 1/100
-I chose this photo because I liked the format of it. The b&w gave the photo depth and emotion was captured.
From the exhibition Forming, November 16 - January 24, 2009.
Photo by AGCC Visual Arts Director Marshall Astor.
En el marco de su proyecto en residencia Archivos de mediación (1), AMECUM desarrolló junto a Romina Casile el taller 'Otras formas de contar(nos) y reafirmar(nos) - II' para indagar en las relaciones entre cuerpos y escrituras
Trabajar de forma articulada y bajo un enfoque sistémico e intersectorial con el objetivo de fortalecer el proceso de integración centroamericano, fueron parte de los compromisos asumidos por el Secretario General del Sistema de la Integración Centroamericana (SICA), Werner Isaac Vargas Torres, en el primer encuentro sostenido con las Secretarías, Órganos e Instancias del Sistema.
El Secretario General reiteró que trabajará al lado de todas las instituciones que conforman el SICA y que promueven la integración social, económica, tecnológica y cultural en beneficio de Centroamérica y República Dominicana; asimismo, destacó que fortalecerá el funcionamiento sistémico, los mecanismos de diálogo y la coordinación permanente, que son los ejes primordiales para construir el Plan de Trabajo de la SG-SICA 2022-2026.
“Dicho instrumento se realizará de forma inclusiva. Uno de los propósitos de esta jornada, es precisamente invitarles personalmente a participar en este proceso de construcción del Plan en el que además de ustedes se tomarán en cuenta las opiniones de los Estados miembros del Sistema, que son los protagonistas de la integración, nuestros Socios para el Desarrollo, países Observadores y a la población a quienes nos debemos”, afirmó.