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Au moins deux bécassines sourdes aujourd'hui au domaine !
Plutôt discrètes et solitaires, elles n'aiment pas vraiment sortir du couvert végétal. Leur activité en grande partie nocturne les rendent d'autant plus difficiles à repérer.
Cette espèce niche en Russie et dans le nord et l'est de la Scandinavie, dans la toundra ou les tourbières de la taïga. Elle passe l'hiver en Europe de l'ouest et dans le bassin méditerranéen, mais également en Afrique subsaharienne.
Ce monde
Mon regard est bien loin d’être vague,
Dans ce monde qui tourne à l’envers,
Mon être foule les pavés d’enfer,
Sous ce peuple obscur qui divague.
Amer, dans une flaque de larmes,
D’une terre qui s’épuise, qui se meure,
L’homme ronge comme une tumeur,
Sa raison est sourde aux alarmes.
La cachexie creuse sa morsure,
Dans notre riche biocénose,
Notre être déjà se sclérose,
Notre devenir périt obscur
Et là seul, je reste debout, le cœur,
Dilacéré qui saigne d’un sang noir,
Qui macule ce sol sans nul espoir,
Pour ma vie, il n’y a plus de couleur.
Ma silhouette tremble, se dilue,
Dans cette photographie désolée,
Juste une image pour mausolée,
Homme ! sur terre, tu es la ciguë.
Michaël Overberg
Renardeau roux (Vulpes vulpes), Neuchâtel, Suisse.
La maturité sexuelle du renard roux arrive vers les 10 mois. Le mâle va s’accoupler à une femelle qui lui donnera après une période de gestation de 52 jours, 2 à 8 renardeaux pesant environ 100 grammes. La mise-bas a lieu de mars à mai dans un terrier. Les petits naissent aveugles et sourds et c’est seulement à partir de la deuxième semaine que leurs yeux vont s’ouvrir. La période de sevrage dure en moyenne 6 à 7 semaines, puis au bout de 4 à 6 mois d’existence, les petits partent pour aller faire leur vie ailleurs. La longévité d’un renard roux est de 9 à 10 ans en milieu naturel.
LE PHARE DE TEVENNEC**
C'est l'une des sentinelles du raz de SEIN,automatisée au tout début du XXeme siècle.
L'Enfer de Plogoff, galerie creusée par la mer sous la pointe, est réputé pour être le lieu où le flot dépose les noyés. Il est ainsi décrit dans une revue touristique en 1891 : « ...gouffre en forme d'entonnoir où la mer s'engage et gronde avec de sourdes détonations jusqu'à la paroi abrupte où l'on voit, en se penchant, le jour et la mer de l'autre côté d'une fissure qui perce comme un tunnel la masse du cap.»3.
La beauté du site est renforcée par celles des côtes proches qui s'incurvent au nord le long d'une grande plage sableuse au fond de la Baie des Trépassés, fermée par la Pointe du Van au-delà de laquelle s'étend l'immense Baie de Douarnenez fermée par le Cap de la Chèvre. Vers le sud s'étend la Baie d'Audierne.
Il fallait être un poil motivé pour tenter une sortie photos ce matin...mais voilà le genre de rencontre qui fait oublier le froid, la pluie et le vent!
Réserve ornithologique du Teich, le 14/04/2023.
"Je parvins à faire s'évanouir dans mon esprit toute l'espérance humaine. Sur toute
joie pour l'étrangler j'ai fait le bond sourd de la bête féroce..."
"I have withered within me all human hope. With the silent leap of a sullen beast, I have downed and strangled every joy...."
Arthur Rimbaud
TEMPETE EN MER
Quels sont ces bruits sourds ?
Ecoutez vers l'onde
Cette voix profonde
Qui pleure toujours,
Et qui toujours gronde,
Quoiqu'un son plus clair
Parfois l'interrompe...
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Oh! marins perdus!
Au loin dans cette ombre,
Sur la nef qui sombre,
Que de bras tendus
Vers la terre sombre !
Pas d'ancre de fer
Que le flot ne rompe.
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Nochers imprudents !
Le vent dans la voile
Déchire la toile
Comme avec les dents !
Là-haut, pas d'étoile !
L'un lutte avec l'air,
L'autre est à la pompe...
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Victor Hugo
TEMPETE EN MER
Quels sont ces bruits sourds ?
Ecoutez vers l'onde
Cette voix profonde
Qui pleure toujours,
Et qui toujours gronde,
Quoiqu'un son plus clair
Parfois l'interrompe...
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Oh! marins perdus!
Au loin dans cette ombre,
Sur la nef qui sombre,
Que de bras tendus
Vers la terre sombre !
Pas d'ancre de fer
Que le flot ne rompe.
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Nochers imprudents !
Le vent dans la voile
Déchire la toile
Comme avec les dents !
Là-haut, pas d'étoile !
L'un lutte avec l'air,
L'autre est à la pompe...
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Victor Hugo
Couverts des noirs oiseaux du taillis héraldique,
Marchant seuls au sentier que le devoir indique,
Ajoutant au bruit sourd de leur pas solennel
La vague obscurité d'un voyage éternel,
Ayant franchi les flots, les monts, les bois horribles,
Ils venaient de si loin, qu'ils en étaient terribles ;
Et ces grands chevaliers mêlaient à leurs blasons
Toute l'immensité des sombres horizons.
Victor Hugo
Ne reste que les rêves
Étonnante chimère
Qui garde son empreinte
A fuit dans son étreinte
Allons ailleurs si tu veux
Conduis-moi où tu es mieux
Et plus jamais la même...
Le vent fait sourde oreille
www.youtube.com/watch?v=aIknDwrHkjY
kalisstyle.blogspot.com/2019/10/diabolique-est-mon-ange.html
.Renardeaux roux (Vulpes vulpes), Neuchâtel, Suisse..
La maturité sexuelle du renard roux arrive vers les 10 mois. Le mâle va s’accoupler à une femelle qui lui donnera après une période de gestation de 52 jours, 2 à 8 renardeaux pesant environ 100 grammes. La mise-bas a lieu de mars à mai dans un terrier. Les petits naissent aveugles et sourds et c’est seulement à partir de la deuxième semaine que leurs yeux vont s’ouvrir. La période de sevrage dure en moyenne 6 à 7 semaines, puis au bout de 4 à 6 mois d’existence, les petits partent pour aller faire leur vie ailleurs. La longévité d’un renard roux est de 9 à 10 ans en milieu naturel.
Un hennissement déchirant court dans la colline, puis un autre, suivis par le martèlement sourd d’un puissant galop...
Les deux juments se retrouvent enfin, naseaux dilatés, jambes frémissantes, tête contre tête.
Je le sais maintenant : une des deux sœurs, col baissé, s’est peu à peu éloignée de l’autre en broutant l’herbe rase. Se retrouvant seule, prise de panique, elle appelle, attend la réponse et revient au galop, guidée par la voix familière.
Presque trente ans qu’elles vivent ensemble…
Nées dans le même pré, les deux sœurs ont fait un serment, sabot sur le cœur : « Jamais à plus de dix mètres l’une de l’autre ! »
(Nojde)
Nikon D610 - Isco-Göttingen 200mm f/3.5 (objectif de projecteur)
Taille : 19 cm - Poids : 35 à 70 g
Merci à tous pour vos visites, favoris et commentaires.
Bonne journée.
Thanks you all for your visits, faves and comments.
Have a good day.
Canon EOS RP
EF 50mm f/1.8 STM
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !
Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures,
L’eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d’astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes,
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !
J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l’assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants.
– Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
– Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles,
Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
— Arthur Rimbaud, Poésies, 1871
14 rue François de Sourdis, Bordeaux
En 1982, les lois de décentralisation font de la Région une collectivité territoriale de plein exercice. Désireux d’affirmer, par l’architecture, la réalité et la puissance de cette collectivité naissante, de nombreux conseils régionaux souhaitent alors s’installer dans leur propre immeuble. À Bordeaux, en lisière du nouveau quartier Mériadeck, face au cimetière de la Chartreuse, va alors surgir de terre un colossal parallélépipède de verre, aux reflets verts, pris dans un péristyle de piliers en béton de section quadrangulaire.
En 1983, un concours est ouvert pour choisir l’équipe d’architectes qui construira le nouvel hôtel de la Région Aquitaine. La délibération d’octobre 1983 mentionne qu’il sera fait appel à des concepteurs uniquement aquitains regroupés par équipe de trois membres de départements différents.
Le lauréat est désigné en février 1984 : il s’agit du groupement conduit par la Société bordelaise d’architecture - Perrier S.A. complété des architectes P. Claudel, G. Lechene, B. Maydieu, J.R. Millies-Lacroix, G. Balhadere et M. Madoz-Moussard.
Francisque Perrier est déjà connu localement pour son implication dans divers projets comme l’ensemble de Saige-Formanoir à Pessac en 1965, la résidence « Centre » à Mériadeck en 1976 ou le Conservatoire de Bordeaux en 1977.
L'inauguration a lieu le 9 janvier 1988.
www.google.fr/maps/place/14+Rue+Fran%C3%A7ois+de+Sourdis,...
inventaire.aquitaine.fr/decouvertes-de-laquitaine/gironde...
www.docomomo.fr/sites/default/files/2018-10/hotel-region-...
Rencontres d'Arles 2024.
Évoquant le fracas sourd d’un monde en fragments, les photographies de Stéphane Duroy, chargées du poids de l’absence, s’imposent au regard du spectateur. Depuis plus de quarante ans, il sillonne l’Europe et les Etats-Unis sur les traces des tragédies qui ont façonné́ le XXe siècle.
Travaillant d’abord à l’agence de presse Sipa, il se consacre ensuite obstinément à l’élaboration d’une œuvre sur quatre projets majeurs en Angleterre, à Berlin, dans les pays de l’Est et aux États-Unis. Membre de l’agence VU’ depuis 1986, Stéphane Duroy impose un regard sans concession sur son temps.
Le regard qu’il porte pendant un demi-siècle sur une frange de l’humanité victime de la misère, des guerres ou simplement d'un héritage social, constitue au bout du compte une œuvre singulière, irréductible au classement.
«Parce qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à toute parole d’humanité».
Stefan Zweig
Kono Monsoon
Yashica minitec af
“Une vie d'amour,
Que l'on s'etait juree,
Et que le temps a desarticulee,
Jour apres jour,
Blesse mes pensees,
Tant des mots d'amour,
En nos coeurs etouffes,
Dans un sanglot, l'espace d'un baiser,
Sont restees sourds.”
A la boulangerie du (Point du) Jour, deux personnes semblent discuter en attendant leur tour.
Attendre son tour en plein jour à la Boulangerie du Jour...
Et après déguster un boulgour réchauffé au four et sentir son estomac bien lourd et son esprit bien gourd ?
"Mieux vaut entendre ça que d'être sourd !"
(Certes, mais le problème serait-il vraiment d'être sourd ou de vivre dans un monde qui n'écoute jamais les sourds, ni la nuit... ni le Jour ?)