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Cliché pris, quand le laboureur est passé près de nous qui étions sur la route. Quand il a terminé son labour ,il range son araire en repliant l'une des perches qui fait office de soc avec celle tirées par les animaux...et peut la porter ainsi sur son épaule....
Généralités
Les méthodes de culture des sols sont encore archaïques, même si elles ont l’avantage d’être parmi les plus soignées et les plus rationnelles d’Afrique. Les sols sont en bon état de conservation après des siècles d’usage Les outils du fermier éthiopien sont ceux que l’on trouve partout où la culture n’est pas mécanisée. La charrue et la houe sont les deux instruments les plus répandus, la première étant employée sur les hauts plateaux. la seconde de préférence dans le sud du pays.
Partout les semences se font à la main et le fumage n’existe pour ainsi dire pas. Au contraire, les femmes recueillent les déchets du bétail pour en faire des briquettes pour le chauffage en l’hiver (tourbe)
Le petit paysan loue sa terre, en général moyennant un partage des récoltes avec le propriétaire. Le paysan ne se soucie guère de produire plus que n’exigent sa simple subsistance et celle de sa famille. Or 95 % de la production agricole provient de petites exploitations.(64 % sur une surface inférieure à 1 hectare, alors même que pour nourrir une famille dans le cadre d’une agriculture pluviale #¹, environ 2,5 ha sont nécessaires.). Cela signifie que l’agriculture de subsistance domine et que de nombreuses personnes souffrent d’insécurité alimentaire, alors que 80 % de la population vit du travail de la terre .
Je reparlerai de la culture du café , du khat , du sorgho .. quand on visitera les régions où ils sont produits.
#¹( très peu de système d 'irrigation : moins de 0,5% des terres cultivées, donc l'agriculture dépend de la pluviosité ....)
Reflex TLR, peu courant en France. 12 vues 6x6 sur film 120. Exemplaire n° n°366121, objectif fixe Flor de SOM Berthiot 75 mm f: 3,5 n° T14277, réglage de diaphragme par curseur jusqu'à f:22, mise au point par bouton sur le côté, de 1 m à l'infini, obturateur central SEM à lamelles métalliques et armement manuel, 1 s-1/400 + B, visée par image réelle sur dépoli, avec loupe de visée, ou viseur sportif. Objectif de visée SOM Berthiot 75 mm f:2,8 N° D84444. Le viseur s'ouvre automatiquement par un verrou et se referme simplement en repliant le capot, viseur sportif en ouvrant la fenêtre avant du capuchon. L'obturateur est synchronisé pour les deux types de flashs (sélecteur en bas de l'objectif de prise de vue)
H x l x p : 141 x 98 x 100 mm, 825 g.
Fiche "SH" du type 10 qui diffère de celui présenté par ses objectifs moins lumineux et son obturateur moins performant.
Face avant : objectifs, de visée en haut, de prise de vue en bas, avec, autour de ce dernier, les curseurs de réglage de la vitesse et du diaphragme, puis, de gauche à droite, le levier d'armement de l'obturateur, le curseur de sélection du type de synchro-flash et le déclencheur.
Côté droit : le bouton de réglage de distance et les prises pour le flash.
Côté gauche : le bouton d'avance du film, un regard inactinique fermé par un volet est placé au dos pour lecture du numéro de vue sur le dos du film.
L'ouverture du dos se fait en tournant d'un quart de tour un gros bouton placé sous l'appareil.
Brocante du 1er décembre 2019, Bessenay (Rhône)
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Concernant le Tie predator lui-même :
starwars.fandom.com/wiki/Predator-class_fighter
Quand on touche à un Tie Legend, il y a quelques soucis à prendre en compte. Et encore ici j’ai des illustrations des comics. Mon souci c’est qu’elles diffèrent parfois, surtout concernant les images de l’arrière…
J’aime bien les Tie « pas pratique ». Et celui-là il mérite une médaille dans le genre, et même dans sa définition « officielle ».
Un point que je ne remets pas en cause, au moins sur ce Tie là, les ailes ne gênent pas la vue du pilote. Non, il y a la verrière d’origine pour ça !
Il y en a officiellement deux types. Le 1er type, c’est la verrière avec les fines ouvertures horizontales. Comme n’importe qui, qui ne soit pas aveugle, les pilotes se sont plains que ça gênait la visibilité… SANS BLAGUES ! Et y’avait pas un ingénieur pour s’en rendre compte ?!
Du coup les chefs d’escadrilles ont droit à une verrière plus classique pour y voir quelque chose. Mais pas leur escadron. Sans doute pour souligner la loyauté aveugle en l’Empire ? LOL !
Bon alors à part ça, il vole bien, hyper manœuvrable grâce à la géométrie variable de ses ailes. Il reste le chasseur spatial le plus manœuvrable de son temps, et l’un des plus rapide.
Heureusement qu’il peut les replier pour les vols atmosphériques. Parce que deux panneaux en prises directe au vent…
Dans le vide spatial OK, mais ce qui est très bête c’est que la première fois qu’on les voit en comics, c’est avec panneaux écartés dans l’atmosphère de Coruscant… De plus ça ne doit pas tellement être un Tie, plus un Fie (Four Ion Engine ou simplement un TIE pour Tetra Ion Engine ?). Tout le monde s’en foue ? Je me prends trop la tête ?
Ensuite ils sont stockés façon chauve-souris dans les Destroyer Stellaire. D’où ma question : ils les garent comment ? Marche arrière verticale ?
A l’avant il y a aussi des variantes. Concernant les 4 blasters, soit ils sont représentés en « X », soit en « + ». Le plus souvent en « + » quand même. C’est donc ce que j’ai choisi de représenter. Et puis j’avais beau avoir 2 ou 3 idées de construction en « X », c’est plus simple et plus solide en « + » comme ça.
Sinon il dispose d’un bouclier (léger) et d’un hyperdrive. Ha et le mécanisme de géométrie variable des ailes est un cauchemar à entretenir.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
L'histoire...
Le Grumman TBM Avenger est un bombardier-torpilleur de la Seconde Guerre mondiale initialement développé pour la Marine des Etats-Unis et le Corps des Marines. Par la suite, il est utilisé par un grand nombre de forces aériennes dans le monde.
Il est l’un des premiers avions dont les ailes peuvent se replier sur les côtés de manière à gagner de la place sur les porte-avions destinés à l’embarquer. Il s’agit d’une particularité des avions Grumman.
Le « Charlie’s Heavy » est délivré le 17 mai 1945 à la base navale de San Diego, puis celle de Pearl Harbor où il reste jusqu’en 1946. La guerre étant terminée, il rejoint le continent. En 1953, il est modifié en TBM 3R pour la guerre de Corée et peut embarquer sept personnes. En juin 1956, il est retiré de l’US Navy. Il ne revole plus jusqu’en 1987, moment où l’appareil est acquis par Anthony Haig-Thomas qui le restaure aux Etats-Unis. Son nouveau propriétaire le ramène en Angleterre à North Weald en 1991. En 2005, l’Avenger est finalement racheté par un Suisse, Charles Trachsel, qui donne son nom à l’avion dont il a toujours rêvé.
Il reste ainsi pendant deux ans. Au cours de l’hiver 2010-2011, le train d’atterrissage est refait en intégralité. Finalement, l’hiver dernier, l’avion récupère ses couleurs américaines. Il s’agit de celles du porte-avion Cape Gloucester en 1945. Un anneau jaune est ajouté sur le nez de l’appareil pour rappeler les bandes du même ton présentes sur le reste du fuselage et deux réservoirs supplémentaires sont aussi installés sous les ailes. Dès lors, toutes les personnes qui ont aperçu cette nouvelle livrée s’accordent à dire que l’Avenger lausannois n’a jamais été aussi beau.
Depuis son arrivée à Lausanne, au bord du lac Léman, « Charlie’s Heavy » n’a donc cessé d’évoluer grâce à l’équipe de bénévoles passionnés qui lui consacre la plupart de ses week-ends. En plus du propriétaire, l’Association Charlie’s Heavy peut aussi compter sur l’expérience de Laurent Calame, tant au niveau mécanique qu’aéronautique. Autour de ces deux pilotes, quelques jeunes partageant la même passion se sont également regroupés pour apprendre et apporter leur aide. Ainsi, ce sont près de 800 heures de travail qui sont réalisées sur l’avion chaque hiver.
Durant la saison de vol, soit de mai à octobre, ce bombardier-torpilleur est présent sur de nombreux meetings en Europe, essentiellement en France et en Allemagne. Il arrive néanmoins à l’équipage de réaliser de plus longs voyages : cette année, « Charlie’s Heavy » partira par exemple en République Tchèque pendant trois semaines pour différentes manifestations. Quand il reste à Lausanne, l’appareil vole tout autant pour le plus grand plaisir de ses pilotes. Il est alors très fréquent de voir tourner autour de lui différents avions de l’AMPA (Association pour le Maintien du Patrimoine Aéronautique) également basés à Lausanne, tels que De Havilland DHC-1 Chipmunk, Messerschmitt Bf 108B Taifun, Pilatus P3-05 ou Morane-Saulnier MS-317.
Au jour d’aujourd’hui, seuls deux Avengers résident en Europe, « Charlie’s Heavy » étant probablement celui que l’on aperçoit le plus dans le ciel.
Je sais, c'est long mais ça mérite bien un historique
un moment fort la libération de l'alsace tout à la fin de la guerre de 39-45 lorsque les troupes allemandes se repliaient
Monument commémoratif de la bataille du 6 août 1870, élevé en 1913 en mémoire du 1er régiment d'artillerie N° 11 de Hesse, selon les plans de l'architecte strasbourgeois Ernst Zimmerle.
...Le 5 août au soir, après avoir appris la défaite de Wissembourg, le Maréchal Mac-Mahon établit ses hommes sur une position défensive de part et d'autre du village de Froeschwiller.
Au matin du 6 Août, les Bavarois attaquent l'aile gauche de l'armée française, bien qu'aucun ordre n'ait été donné ni par Mac-Mahon, ni par Frédéric, Prince Royal de Prusse.
Mac-Mahon préfère tenir ses positions défensives plutôt que de se replier
La prise de Morsbronn en début d'après-midi confère une position clef aux troupes prussiennes pour prendre à revers le dispositif de l'armée française.
Mac-Mahon ordonne à la brigade des cuirassiers Michel de charge en direction de Morsbronn afin de permettre aux troupes françaises de se replier.
Cette charge tragique, acte d’héroïsme mémorable, voit le sacrifice de centaines d'hommes, après avoir traversé vergers et houblonnières, véritables embûches pour
des cavaliers.
Les cuirassiers se trouvent bloqués par des barricades dans les rues de Morsbronn, exposés au feu de l'infanterie prussienne.
C'est le début d'une terrible bataille qui oppose 47 000 hommes du côté français et 81 000 du côté allemand...
fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Fr%C5%93schwiller-W%C5%...(1870)
un moment fort la libération de l'alsace tout à la fin de la guerre de 39-45 lorsque les troupes allemandes se repliaient
{ Ce hangar de 1917 a aujourd'hui 100 ans, c'est le plus gros en Europe et le plus gros en béton du monde, occupé par les français, allemand et américain, il laisse encore des traces d'un combat sanglant à l’intérieur où les allemands retranchés se protéger derrières de vulgaire poutre }
[FR]
Immense comme une cathédrale de fer et de béton, avec 150 m de long, 40 m de large, 30 m de haut, le Hangar à dirigeables d’Ecausseville se dresse à la porte du Cotentin. Il est l’unique survivant des douze centres aéronautiques construits pendant la Première Guerre Mondiale par la Marine Nationale pour abriter des dirigeables chargés de combattre les sous-marins ennemis.
En 1917, l'Allemagne se lance dans une guerre sous-marine à outrance. Le Hangar abrite alors les dirigeables chasseurs de sous-marins.
En 1967, d'autres ballons expérimentaux y seront étudiés.
Il a servit comme entrepôt par les allemands en 40 qui faisaient souvent le voyage jusqu'à cherbourg leur base de replis
Utilisés comme base arrière pour les avions reliant Paris à Cherbourg, les hangars sont désaffectés en 1927, celui en bois est démonté en 1932. La Marine décide de supprimer les dirigeables en 1936, moins efficaces et plus onéreux que l'aviation. L'autre est transféré en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la Direction d'artillerie navale de Cherbourg.
Pendant l’Occupation, les Allemands s’installent en juin 1940 sur la commune d’Ecausseville, Ils y stockent les canons de 155 mm appartenant à deux batteries et placent des positions pour mitrailleuse ainsi qu’une batterie de canons de 88 mm pour la défense du site.
A compter du 8 juin 1944, les Américains appartenant au 8th Infantry Regiment (4th Infantry Division) appuyés par les chars de l’escadron C du 70th Tank Battalion débutent le siège du site et du village d’Ecausseville. Ils sont opposés aux soldats allemands du Grenadier-Regiment 922, 243. Infanterie-Division et du Sturm-Bataillon AOK 7, 709. Infanterie-Division
Utilisant un feu roulant (Le feu roulant de l'artillerie est une technique de combat inventée en juillet 1918, qui applique la tactique du feu roulant sur l'armée allemande partout où elle recule, la désorganisant dans sa retraite.)
Les americains progresse à travers les haies et terrain vague jusqu'au hangar ou s'étaient planqué les allemands, s'en suis une bataille sanglante à l'interieur du hangar.
Ensuite les prisonniers capturés seront stocké ici.
Après la bataille, le hangar servira de centre d’entretien
des véhicules de l’US Army ainsi que de dépôt de matériel.
Les hommes du 105th bataillon de la 860th Ordonance Compagny
aidés par les prisonniers de guerre allemands occuperont
les lieux jusqu’à la fin de la guerre.
Entre 1967 et 1969, une partie du Hangar est réservée à la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Energie Atomique, pour la mise au point des ballons destinés aux essais des premières bombes H françaises à Mururoa.
Il s’agit de régler un système d’accrochage complexe des trois câbles devant assurer le maintien du ballon dans une position fixe ainsi que des câbles électriques assurant l’alimentation de l’amorce et de ceux assurant le transfert des signaux des nombreux appareils de mesure disposés sur le ballon et sur la bombe.
On peut remarquer des casemates de nid de mitrailleuse à l'entrée qui n'ont rien à voir avec celles des boches de 44.
[EN]
-The hangar at Ecausseville is one of the original two, who once stood here. The base was constructed in 1916 by the French navy during the First World war, so airships could from here patrol the waters against German U-Boats.The first hangar is long ago demolished, but the second, which was completed in 1919, still stands
-During the Second World War, the hangar was used by the Germans, to store material for building the Atlantic Wall in this region. After the landing by the Allies on June 6th, this became a goal for the 4th Division as a starting point towards Montebourg. When the 8th Regiment took hold of the hangar, this became the jump of point for Montebourg.
-The 3rd Battalion, 505th PIR, 82nd Airborne Div. moved right of the Carentan-Valognes railway track, heading forMagneville.
1st and 2nd Battalion, 4th Infantry Division had as jump of point right and left from around Fresville.
-German troops overhere consistedin this area, were elements of the 709- en de 243 infantery divisions, and units of the Sturm Bataljon AOK 7. After three attacks, the Germans finally retreated from Neuville-au-Plain.
To accomplish this the para’s of the 82nd were reinforced by GI’s from the 8th Regiment, 4th Infantry Division.
-At 06.30 hours, on June 9, the attack was continued after a 45 minute shelling by artillery. The 3rd and 2nd Battalion, 8th Regiment, 4th ID. moved between Fresville and Grainville towards Magneville.
The 1st Battalion, 8th Reg were pinned down and were stalled for a long time. The other two battalions crossed a meadow, but run into a creek, and could not move further.
The 456th Field Artillery Battalion was in position on June 11, and on 10.15 hours, a barrage of 15 minutes was shot into the German positions.
-On June 13, 359th Regiment, 90th Division took over the positions from the 82nd Airborne Division.
The 3rd Battalion 505th PIR near Granville was pinned down on June 9, and had to call in artillery.
-On June 9, L and I Company, 3rd Battalion, 8th Reg. reached the creek, but it was too wide to cross.
I Company take refuge in a appel orchard, but are isolated from other units. But help was on it’s way, and with help from L Comp, the hangar is taken, but both companies were now pinned down. K Company of the 3rd Battalion took defensive positions on the right flank.
-June 10, when E Company moved out to reinforce the other companies, they are greeted with German shells. The losses were high, 50 to 60 men were lost, plus all the mortars and machineguns. At the end of the day, around 19.00 hours, Sherman tanks from Company A
-70 Tank Battalion surrounded the Germans in Magneville. The Germans have 8,8cm guns, but have to surrender to A Comp, 8th Reg. Some 100 Germans are made prisoner, and at 21.00 hours, the men from A Comp dig themselves in. Meanwhile, 8th Reg. reinforce the rightside of Ecausseville to protect the 2nd and 3rd Battalion.
www.strijdbewijs.nl/cherbourg/out4.htm
fr.wikipedia.org/wiki/Hangar_%C3%A0_dirigeables_d%27%C3%8...
www.aerobase.fr/historique/dirigeables/Sea-Scout.html
www.dday-overlord.com/bataille-normandie/communes/manche/...
En novembre 1919, Landowski reçoit la commande de l'État de réaliser un projet en plâtre d'un monument. Landowski le dénomme Les Morts, bien que celui-ci présente déjà des fantômes, préférés à des gisants. Ce groupe en granit obtient une médaille d'honneur en 1923 au Salon des artistes français. Plusieurs lieux seront étudiés pour l'implantation du monument : Verdun, puis l'ossuaire de Douaumont, et enfin la butte de Chalmont à Oulchy-le-Château, qui vit les Allemands se replier, en particulier le 28 juillet 1918. La commande officielle est passée en juillet 1926.
Ce sont les Anciens Combattants eux-mêmes qui choisirent le lieu où devait s'élever le monument. Celui-ci a été classé au titre des monuments historiques en 1934 avant son achèvement, ce qui est tout à fait inhabituel, et il a été inauguré le 21 juillet 1935 par le président de la République, Albert Lebrun.
La sculpture Les Fantômes est une propriété de l'État, elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 juillet 1934.
Sitges, Barcelona (Spain).
My first photo with corrected perspective. Obviously I can't reach here standing up.
Mi primera foto con perspectiva corregida. Evidentemente no puedo llegar aquí de pie.
ENGLISH
Spanish (español) or Castilian (castellano) is an Indo-European, Romance language that originated in northern Spain, and gradually spread in the Kingdom of Castile and evolved into the principal language of government and trade. It was taken to Africa, the Americas, and Asia Pacific with the expansion of the Spanish Empire between the fifteenth and nineteenth centuries.
Today, between 322 and 400 million people speak Spanish as a native language, making it the world's second most-spoken language by native speakers (after Mandarin Chinese).
Spanish evolved from Vulgar Latin, with major influences from Arabic in vocabulary during the Andalusian period and minor surviving influences from Basque and Celtiberian, as well as Germanic languages via the Visigoths. Spanish developed along the remote cross road strips among the Alava, Cantabria, Burgos, Soria and La Rioja provinces of Northern Spain, as a strongly innovative and differing variant from its nearest cousin, Leonese speech, with a higher degree of Basque influence in these regions (see Iberian Romance languages). Typical features of Spanish diachronical phonology include lenition (Latin vita, Spanish vida), palatalization (Latin annum, Spanish año, and Latin anellum, Spanish anillo) and diphthongation (stem-changing) of short e and o from Vulgar Latin (Latin terra, Spanish tierra; Latin novus, Spanish nuevo). Similar phenomena can be found in other Romance languages as well.
During the Reconquista, this northern dialect from Cantabria was carried south, and remains a minority language in the northern coastal Morocco.
The first Latin-to-Spanish grammar (Gramática de la Lengua Castellana) was written in Salamanca, Spain, in 1492, by Elio Antonio de Nebrija. When it was presented to Isabel de Castilla, she asked, "What do I want a work like this for, if I already know the language?", to which he replied, "Your highness, the language is the instrument of the Empire."
From the 16th century onwards, the language was taken to the Americas and the Spanish East Indies via Spanish colonization.
Catalan is a Romance language, the national language of Andorra, and a co-official language in the Spanish autonomous communities of the Balearic Islands, Catalonia and Valencia—where it is known as Valencian— and in the city of Alghero in the Italian island of Sardinia. It is also spoken, although with no official recognition, in the autonomous communities of Aragon (in La Franja) and Murcia (in El Carxe) in Spain, and in the historic Roussillon region of southern France, roughly equivalent to the current département of the Pyrénées-Orientales (Northern Catalonia).
Catalan language developed by the 9th century from Vulgar Latin on both sides of the eastern part of Pyrenees mountains (counties of Roussillon, Empúries, Besalú, Cerdanya, Urgell, Pallars and Ribagorça). It shares features with Gallo-romance and Ibero-romance, and it could be said to be in its beginnings no more than an eccentric dialect of Occitan (or of Western Romance).
As a consequence of the Catalan conquests from Al-Andalus to the south and to the west, it spread to all present-day Catalonia, Balearic Islands and most of Valencia.
During the 15th century, during the Valencian Golden Age, the Catalan language reached its highest cultural splendor, which was not matched again until La Renaixença, 4 centuries later.
More info: en.wikipedia.org/wiki/Spanish_language, en.wikipedia.org/wiki/Catalan_language
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CASTELLANO
El idioma español o castellano es una lengua romance del grupo ibérico. Es uno de los seis idiomas oficiales de la ONU.
El español es la lengua más hablada del mundo tras el chino mandarín, por el número de hablantes que la tienen como lengua materna. Lo hablan como primera y segunda lengua entre 450 y 500 millones de personas. Por otro lado, el español es el segundo idioma más estudiado en el mundo tras el inglés, con al menos 14 millones de estudiantes, si bien otras fuentes indican que se superan los 46 millones de estudiantes distribuidos en 90 países.
El español, como el resto de lenguas romances, es una continuación moderna del latín hablado (denominado latín vulgar), desde el siglo III a. C. y que, tras el desmembramiento del Imperio Romano, fue divergiendo de las otras variantes del latín que se hablaban en las distintas provincias del antiguo Imperio, dando lugar mediante lenta evolución a las distintas lenguas neolatinas. Debido a su propagación por América, el español es, de largo, la lengua neolatina que ha logrado la mayor difusión.
El castellano se originó como un dialecto del latín en las zonas limítrofes entre Cantabria, Burgos, Álava y La Rioja, provincias del actual norte de España, convirtiéndose en el principal idioma popular del Reino de Castilla (el idioma oficial era el latín). De allí su nombre original de "idioma castellano", en referencia a la zona geográfica donde se originó. La otra denominación del idioma, "español", procede del latín medieval Hispaniolus o más bien de su forma ultracorrecta Spaniolus (literalmente: "hispanito", "españolito"), a través del occitano espaignol. Menéndez Pidal ofrece otra explicación etimológica: el clásico hispanus o hispánicus tomó en latín vulgar el sufijo -one (como en bretón, borgoñón, sajón, frisón, lapón...) y de *hispanione se pasó en castellano antiguo a españón, "luego disimilando las dos nasales se llegó a español, con la terminación -ol, que no se usa para significar naciones".
Avatares históricos y socioecónomicos, y su uso popular como lengua de intercambio, convirtieron el castellano en la lengua franca de toda la península ibérica, en convivencia con las hablas vernáculas allí donde existían: a mediados del siglo XVI se estima que el 80% de los españoles ya hablaban castellano. Con la conquista de América, que era una posesión personal de la corona de Castilla, el idioma español se extendió a través de todo ese continente, desde California hasta el Estrecho de Magallanes.
El catalán (català), también llamado valenciano (valencià) en la Comunidad Valenciana, es una lengua romance occidental que procede del latín vulgar. Estudios realizados por Germà Colón basados en la presencia de determinados aspectos comunes de las lenguas románicas, morfología, fonética, sintaxis, léxico, concluyen que dicho idioma, junto al occitano y al francés, remonta a un diasistema particular, el «latín gálico», como término sin ninguna connotación, atendiendo estrictamente a la tipología lingüística.
Se habla en algunas regiones de España, (particularmente en Cataluña, Comunidad Valenciana e Islas Baleares) y también en Francia, Andorra e Italia. Es la lengua habitual de unos 4,4 millones de personas; además, son capaces de hablarlo unos 7,7 millones y es comprendido por cerca de 10,5 millones de personas.
Como en todas las lenguas romances, el cambio del latín vulgar al catalán fue gradual y no es posible determinar en qué momento se inicia su historia. Según Coromines, los cambios más radicales debieron producirse en los siglos VII y VIII, pero es difícil saberlo con precisión porque los textos se escribían exclusivamente en un latín artificioso, ajeno a la lengua de uso. Ya en el siglo IX y sobre todo en los siglos X y XI, aparecen palabras e incluso frases enteras intercaladas en algo que ya se puede denominar catalán. Desde 1150 hay ya numerosos documentos escritos y hacia finales del siglo XII aparece el primer texto literario conocido, las Homilías de Organyà, un fragmento de una colección de sermones.
El catalán surge a ambos lados de los Pirineos (condados del Rosellón, Ampurias, Besalú, la Cerdaña, Urgell, Pallars y Ribagorza) y se extendió hacia el sur durante la Reconquista en varias fases: Barcelona y Tarragona, Lérida y Tortosa, el antiguo Reino de Valencia, las Islas Baleares y Alguer.
En cuanto al catalán como lengua extranjera, aunque no es una lengua muy difundida, cuenta con una larga tradición que se remonta a la Edad Media, a causa de la expansión medieval de la Corona aragonesa, y en su momento dejó huella especialmente en la Península itálica y en el vocabulario náutico mediterráneo. Actualmente, se enseña en varias universidades tanto en Europa como en los EE.UU. e Hispanoamérica, así como en numerosos centros catalanes de todo el mundo.
Más info: es.wikipedia.org/wiki/Castellano, es.wikipedia.org/wiki/Idioma_catal%c3%a1n
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CATALÀ
El castellà o espanyol és un idioma nascut als antics Regnes de Castella i de Navarra parlat actualment, a més d'Espanya, en nombrosos països dels continents americà, africà i asiàtic, per 450 milions de persones (en l'anomenada Hispanitat), i per més de 500 milions si s'inclouen els que la parlen com a segona llengua.
És la llengua materna més parlada al món darrera el xinès mandarí. És la llengua més estudiada al món com a segona llengua darrera l'anglès. És llengua oficial a l'Organització de les Nacions Unides.
Pertany al grup de les llengües indoeuropees i prové de l'evolució del llatí vulgar (+90%), evidenciant també la influència de l'àrab - gran quantitat de paraules provinents d'aquesta llengua- així com del basc (evolució fonètica).
La llengua castellana es va desenvolupar a la regió nord-central de la península Ibèrica, a partir del llatí vulgar, amb possible influència de les llengües cèltiques i del basc. Algunes característiques del castellà inclouen la lenició (llatí: vita, castellà: vida), la palatalització (llatí: annum, castellà: año), i diftongació de les vocals breus e/o del llatí vulgar (llatí: terra, castellà: tierra; llatí: novo, castellà: nuevo); alguns d'aquests canvis fonològics es troben en altres llengües romàniques.
Durant la reconquesta, aquest dialecte del nord es va estendre cap al sud i a altres regions de la península Ibèrica.
El primer diccionari Llatí-Castellà (Gramática de la Lengua Castellana), es va publicar a Salamanca el 1492 per Elio Antonio de Nebrija. Després del segle XVI, la llengua es va portar a Amèrica i algunes regions de l'Àsia per la colonització espanyola. El segle XX, es va portar a la Guinea Equatorial i al Sàhara Occidental.
El català és una llengua romànica parlada per gairebé 9 milions i mig de persones al món. Els límits del domini lingüístic inclouen Catalunya excepte la Vall d'Aran, el País Valencià (a excepció d'algunes comarques), les Illes Balears, Andorra, la Franja de Ponent (Aragó), la ciutat de l'Alguer (a l'illa de Sardenya), la Catalunya del Nord (95% del Departament dels Pirineus Orientals, i el Carxe, un petit territori de Múrcia poblat per modernes migracions de valencians. El domini lingüístic, amb una superfície de 59.905 km² i 12.805.197 d'habitants (2006), inclou 1.687 termes municipals, 9 dels quals tenen només una part minoritària catalanoparlant.
El català fou prohibit al Principat de Catalunya en el camp oficial des del Decret de Nova Planta (1716) i al País Valencià (1707). A Catalunya Nord ja s'havia aplicat una prohibició similar el 1700. Al segle XX, a l'estat espanyol, s'interdí durant les dictadures de Primo de Rivera (1923-1930) i Franco (1939-1975). En els territoris catalanoparlants d'Espanya no es retrobà l'oficialitat fins a l'entrada dels diferents estatuts d'autonomia.
Almenys ja d'ençà el segle XIV, aquesta llengua també rep, entre d'altres, el nom de valencià, denominació emprada sobretot al País Valencià. Actualment i per evitar els conflictes que això pot crear com a arma política per afeblir la llengua, l'AVL ha arribat a la conclusió, el 9 de febrer de 2005 que «És un fet que a Espanya hi ha dos denominacions igualment legals per a designar esta llengua: la de valencià, establida en l'Estatut d'Autonomia de la Comunitat Valenciana, i la de català, reconeguda en els Estatuts d'Autonomia de Catalunya i les Illes Balears.»
A la Catalunya del Nord, el català ha estat reconegut com a llengua del departament, ensems amb el francès, el 10 de desembre del 2007 pel Consell General dels Pirineus Orientals mitjançant la Carta en favor del català. Val a dir que aqueix acte no comporta pas cap conseqüència ni té pas cap valor legal a l'estat francès.
Més info: ca.wikipedia.org/wiki/Castell%c3%a0, ca.wikipedia.org/wiki/Catal%c3%a0
(Technique mixte)
Le Citron est un papillon qui a bien du mérite. Dès que les mauvais jours arrivent, il se perche sous une branche au milieu d'un buisson, fixé seulement par quatre de ses pattes, les deux antérieures étant repliées contre son corps, et il reste ainsi tout l'hiver, en attendant que le printemps arrive. Pour ne pas se faire voir, il a pris soin de bien replier ses ailes, de telle sorte qu'elles ressemblent à une feuille, et ses antennes restent collées pour imiter le pétiole.
Pour résister au froid, il produit un antigel naturel lui permettant de survivre à de très basses températures (-20° et peut-être plus froid encore)
D'autres papillons sont capables de passer l'hiver à l'état adulte, mais à l'inverse du Citron, ils se mettent à l'abri, dans une vieille grange, ou sous un tas de bois par exemple.
Pendant ce temps, au saloon, le pianiste repliait ses partitions. Et il avait déclenché le mécanisme qui permettait au piano de jouer tout seul. Il s’apprêtait à partir, lorsqu’il fut envahi par la même énergie qui l’avait intrigué durant le spectacle de Tania. Il regarda furtivement autour de lui, mais ne voyant personne, il se traita d’imbécile et se dirigea vers la porte du fond, celle qui servait aux artistes et qui rejoignait la ruelle qui menait à sa chambrette de location. Une drôle de chambre en vérité. Située dans la seule église de la ville. Le curé de la paroisse avait pris le jeune homme sous sa protection après sa première rixe avec la bande de Tito et chaque fois qu’il le désirait, Gontrand Desylphe savait qu’il pouvait coucher dans le réduit de l’harmonium.
Ce soir-là, le vague à l’âme le tenait tellement, depuis qu’il avait vu Tania escortée de deux nouvelles proies, qu’il fallait qu’il joue un peu...pour oublier sa défaite tant dans sa capacité à attirer son attention que dans l’échec à protéger les clients du saloon des maléfices de la voleuse d’âmes.
Et puis ce soir, il avait le mal du pays. L’impression d’arriver à un point culminant de douleur sans trouver précisément une issue. Il était peut-être tard, mais il mettrait la sourdine. Il avait trop besoin de jouer pour se coucher sans un dernier récital.
Alors sitôt refermé le loquet de la sacristie, il fila au réduit, bloqua l’amplificateur et s’installa face à l’instrument. Ses doigts comme à l’habitude pianotèrent dans le vide, cherchant l’énergie et l’inspiration. Puis il posa ses mains sur les touches et après une courte introduction dont la solennité le surprit à revers de lui-même, il chanta :
www.youtube.com/watch?v=SF3IktTk_pQ
Le morceau était à la fois déchirant et hypnotique. De ceux qui transportent une énergie qui vous enveloppe et vous soulève. Jakob avait perçu cette énergie sortant du clocher de bois et s’était dirigé d’instinct vers l’église. Il avait suivi son intuition et sitôt entré, s’était dirigé vers la sacristie car même avec la sourdine, l’harmonium laissait passer le son et si la mélodie était faible, Jakob avait suffisamment d’oreille pour savoir qui jouait sur l’harmonium de la galerie au-dessus de lui. Il avait reconnu la virtuosité et le timbre si particulier que Gontrand donnait à toutes ses œuvres...Et c’était si beau, que Jakob se dit que pour lui décidément, son cousin jouait la musique des anges.
Seulement, ce soir, cet ange était perdu, désespéré. Et sa musique appelait à l’aide l’univers, les autres anges pour l’assister. Jakob n’avait pas suivi Ulf uniquement pour le surveiller et par curiosité, mais il réalisait qu’il était là pour ramener son cousin à la maison. Comment, il ne le savait pas encore, mais pria mentalement pour que l’univers lui souffle l’inspiration juste.
Et lorsque les dernières notes de l’harmonium résonnèrent, le jeune garçon toqua à la porte :
- Gontrand...Gontrand, s’il te plaît, ouvre-moi !
- Qui donc m’appelle ?
- Tu sais bien qui je suis. Je n’ai pas la même voix ni le même physique, mais nous partageons les mêmes talents, les mêmes énergies. Si je te dis concert à la Vallée Heureuse..tu sais qui je suis n’est-ce pas ?
- Jakob ? Mais...ce n’est pas possible…
- Si, ça l’est. Je t’en prie...ouvre la porte et je te raconterai tout. Je te promets que je ne suis ni une illusion, ni un mauvais présage.
Gontrand se précipita. Reconnut immédiatement le jeune garçon dont il avait senti les énergies un peu plus tôt. Le détailla des pieds à la tête, l’air un peu ahuri et puis l’émotion le submergeant, il ouvrit les bras, les yeux brillants de larmes. Les deux cousins s’étreignirent longuement puis Jakob raconta son drôle de voyage, sa métamorphose, le breuvage d’Oswald et le compagnonnage haut en couleurs avec Ulf le vampire. Gontrand riait de toutes ces nouvelles. Mais il redevint triste lorsque Jakob évoqua les attaques du sorcier, son père prisonnier dans la tour de la forêt et lui-même séparé de tous ceux qu’il aimait.
- Et pour couronner le tout, nous nous faisions du souci pour toi, conclut le jeune garçon. Tu as disparu depuis près de trois ans, cousin...Comment as-tu pu nous laisser sans nouvelles ?
- Une affaire de coeur et une affaire d’honneur...Ce serait trop long à t’expliquer.
- Mais comment es-tu parvenu jusqu’ici ?
- Je me suis auto ensorcelé pour accéder à ce monde parallèle. Juste après ma rencontre avec la danseuse que tu as vue tout à l’heure.
Nous avons eu un coup de foudre et même plus que ça...le genre de chose qui m’a décidé à partir.
- Mais elle est déjà mariée et tu as vu ce qu’elle fait aux hommes ?
- Je sais qu’elle vole les âmes. C’est un être maléfique mais grâce à ma musique, j’ai fait émerger une autre femme, très différente, sans jamais perdre mon âme. Un miracle qui nous a éblouis tous deux.
Alors...je dois démasquer son côté sombre pour qu’enfin, la vraie Tania, celle que j’ai découverte et qui s’est donnée à moi, puisse quitter Tito et s’autoriser à vivre notre histoire d’amour.
Jakob soupira.
- Tu crois vraiment qu’elle en vaut la peine ? Moi j’ai l’impression que cette femme ne sait que manipuler et ensorceler les hommes qui croisent son chemin. C’est un corps sans âme qui squatte celle des autres, qui s’en nourrit comme le font les vampires avec le sang humain. Quelqu’un de dangereux, sans sentiment, le pendant féminin d’Oswald, dans une version nettement plus séduisante mais néanmoins tout aussi redoutable.
- Non, je ne suis pas d’accord avec toi. Ce que tu vois est un masque monstrueux. Une illusion.
- Mais alors que fait-elle des âmes qu’elle capture ?
- Elle les absorbe au moment suprême du coït, ce qui tue leurs propriétaires. C’est ainsi qu’elle garde sa beauté et son pouvoir d’attraction. Sans ces vols, elle perdrait sa sublime apparence.
- Mais c’est horrible ! Comment peux-tu aimer un monstre pareil ? Gontrand...tu réalises un peu ?
Tu es fasciné par cette fille et je peux tout à fait comprendre qu’elle t’attire irrésistiblement. Quel homme ne serait pas séduit par une créature aussi magnétique qui danse comme une déesse du printemps et qui fait autant corps avec la musique ? Mais...c’est un monstre...et tu ne pourras jamais changer cela. Les seuls êtres qui ne peuvent redouter cette femme sont dépourvus d’âmes ou ont déjà vendu la leur...Mais ce n’est pas ce que tu as fait ou ce que tu veux faire, n’est-ce pas ?
- Non, je reste du côté de la lumière, cousin. Je ne ferai jamais l’abandon de nos dons ni des bienfaits qu’ils engendrent pour nous et pour les autres, pour une femme, si belle qu’elle soit. Jamais je ne laisserai mon âme entre de mauvaises mains. Mais j’ai compris une chose lorsque j’ai rencontré la gitane blonde : ma musique est un puissant antidote aux maléfices et sorts qu’elle mobilise.
Tania et moi pouvons communier en toute harmonie et vivre un amour d’exception sans qu’elle ait besoin de voler qui que ce soit pour survivre et se présenter au monde.
Et dans cette communion amoureuse et musicale, nous nous sentons comblés comme jamaisnous ne l’avons été. Pourquoi ? Nous n’en savons rien ni l’un ni l’autre. Mais une chose est sûre : nous ne pouvons pas être séparés depuis que nous savons tout ça.
- Alors pourquoi depuis trois ans, elle n’a jamais quitté Tito et sa bande ?
- Tito est un serpent qui dispose d’un pouvoir hypnotique. Il la conditionne, il lui fait peur aussi. Il lui a dit que si elle le quittait pour moi, tous les malheurs s’abattraient sur elle. Que j’étais plus maléfique qu’eux deux réunis. Et que si elle partait, elle perdrait à jamais tout pouvoir.
Tout cela fait qu’elle a pris peur et a préféré me tenir à distance pour continuer ses maléfices. En espérant un miracle, quelque chose qui changerait notre enfer en paradis, sans pour autant y croire plus que ça. Tu sais ce qu’un jour elle m’a dit ?
www.youtube.com/watch?v=b-I2s5zRbHg
Gontrand parlait avec tant de ferveur, de passion de Tania et de l’amour qu’il éprouvait pour elle, que Jakob trouva inutile de le mettre en garde. Son cousin était sous emprise. Et n’avait aucune envie de se réveiller de cet état. La voleuse d’âmes avait-elle des pouvoirs vampiriques puissants ? Sans doute pour cela alors qu’elle et Ulf...A cette pensée, Jakob soupira.
- Tu sais, je crains que tu ne perdes temps et énergie précieuse ici avec cette histoire.
- Tu dis cela parce que tu n’es pas encore tombé amoureux, répliqua Gontrand, piqué au vif.
- Détrompe-toi ! J’aime quelqu’un. Mais quelqu’un qui ne me détruit pas comme Tania le fait avec toi. Regarde-toi, Gontrand. Tu es devenu l’ombre de toi-même ici. Tu te caches, tu te planques sans jamais pouvoir vivre à la hauteur de ton coeur, de ton âme. Ni pour la musique, ni pour l’amour.
Alors pourquoi veux-tu rester ici ? Qu’est-ce que tu cherches à expier dans ce monde qui n’est pas le tien ?
- Je veux sauver Tania. Je veux vivre avec elle comme durant cette fabuleuse nuit qui a tout changé pour nous…C’est pour elle que je reste ici. Parce que je ne pourrais plus me passer d’elle.
Jakob soupira :
- Et si l’amour que tu crois partagé n’était qu’une illusion ? Une illusion fabriquée par Tania elle-même ? Y as-tu pensé ? Gontrand, ici tout est artificiel, tout est faux, mensonger...Ce n’est pas la réalité. C’est un monde parallèle. Un monde qui n’évolue jamais. Parce qu’il n’est pas fait pour ça.
Mais pour créer des illusions…
- Tu veux dire que quelqu’un de mieux que Tania m’attend chez nous?
- J’en suis persuadé. Quelqu’un qui ne te baladera pas d’un saloon à l’autre en te faisant miroiter une vie à deux qui ne vient jamais, qui ne te plongera pas dans la mélancolie la plus noire et le désespoir le plus profond. Quelqu’un qui mettra de la couleur et de l’harmonie réelle dans ta vie. Qui te fera soulever des montagnes et t’aidera à les soulever. Quelqu’un avec qui réellement tu pourras faire des projets de vie, des projets d’avenir sans avoir peur du lendemain. Quelqu’un avec qui tisser la plus belle des musiques...
- Ouhlala...Jakob, tu t’enflammes, mon cousin. Et à voir ta figure quand tu me dis ça, on dirait que ce genre d’amour tu l’as déjà. Raconte...qui est-ce ?
- Pas maintenant, Gontrand. Plus tard. Le plus urgent pour nous à présent que nous nous sommes retrouvés, c’est de sortir d’ici, et de rentrer à la maison. Si tu t’es ensorcelé, tu dois savoir comment pouvoir quitter ce monde.
- Oui mais...pas sans Tania.
- Ecoute, tu veux que je te raconte ce qu’elle fait actuellement avec Ulf, ta dulcinée ?
- Non...je ne préfère pas !
- Alors je t’en prie, cesse de poursuivre qui ne veut rien de concret avec toi. Moi j’ai besoin de toi pour vaincre Oswald et protéger notre famille. Maman est seule avec Angelo et Manfred. Si tu rentres, tu pourras les soutenir et protéger notre royaume. Incarner pleinement tes pouvoirs au service d’une juste cause. Aimer à plein coeur et être payé de retour. Ici, tu t’abîmes dans la douleur et l’attente sans jamais rien obtenir de celle que tu aimes. Elle te remplace par autant d’âmes errantes et proies faciles sans même t’accorder un regard. Elle provoque ta jalousie et ta souffrance. Ce n’est pas de l’amour qu’elle a pour toi. Juste le regret de ne pas t’avoir anéanti, de n’avoir pas absorbé tes pouvoirs ni ton âme. La seule chose qui la réjouisse, c’est que tu continues de la suivre à la trace. Et elle se dit que tôt ou tard, elle finira par t’avoir. Mais en dehors de cette perspective anthropophage, que te donne-t-elle ? Rien.
Gontrand fixa Jakob avec émotion. Si une partie de lui souhaitait encore une union avec Tania telle qu’il l’avait vécue durant la première nuit et les quelques jours qu’ils avaient passé ensemble, son âme réclamait autre chose, du concret, pas ce jeu de cache-cache et de faux semblants qui était devenu leur quotidien.
- Tu as raison. Alors écoute-moi attentivement. Si nous voulons rentrer, il faut penser à celles et ceux que nous aimons. Si nous fermons notre âme à ces liens noués hors de ce monde, nous restons inaccessibles. Mais si nous rouvrons cette connexion du coeur, alors nous avons la capacité de revenir là où nous étions.
Mais avant de partir, je voudrais revoir une dernière fois, Tania. Pour ne rien regretter tu comprends ?
- Je comprends. Tu ne veux pas fermer cette porte définitivement sans t’être assuré qu’elle n’ouvre pas sur le paradis…
- C’est tout à fait cela. Et ce sera comme un test. Si vraiment je me suis trompé, soit elle me culpabilisera, soit elle invoquera des faux prétextes pour justifier la distance.
Mais si réellement elle m’aime, alors je pourrai peut-être la convaincre de quitter Tito et de venir avec moi?
Jakob sourit. Bien qu’il douta de la réussite d’un tel projet, il comprenait le désir de son cousin.
Ce serait plus facile pour lui de quitter l’illusion ainsi.
- Tu te souviens...la petite Angelina ?
- La petite blonde aux grands yeux qui venait jouer avec nous chez tes parents ?
- Oui et qui voyait l’âme de tout ce qui est vivant ici.
Quand j’ai rencontré Tania, j’ai cru que j’avais retrouvé cet amour d’enfance, qu’il m’avait été rendu. Mais hélas, jamais je n’ai pu savoir l’identité réelle de Tania...ni d’où elle vient exactement.
Elle prétend l’ignorer mais je pense qu’elle évince ces questions pour ne pas à se rappeler quelque chose d’horrible.
- Tu es sûr qu’il pourrait s’agir d’Angelina ? Si c’était elle, je l’aurais ressenti tout à l’heure. Son énergie était si douce, si pétillante aussi. Rien à voir avec Tania la maléfique.
- Peut-être qu’il lui est arrivé quelque chose. Comme à Angelina qui a disparu la nuit de ses douze ans...Je l’aimais tant...Je n’ai jamais compris comment elle avait pu s’évanouir ainsi dans la nature.
Nous étions si proches, et si amoureux. Tu te souviens de la chanson que nous lui avions écrite et jouée si souvent pour la faire rire ?
- Si je m’en souviens...Tu veux qu’on la rejoue, juste pour voir si on s’accorde toujours autant ?
Les yeux de Gontrand s’allumèrent. Evoquer Angelina ramenait en lui sourire et joie de vivre. Son âme pleine de chagrin et de pensées noires secouait sa mélancolie. Et c’était justement ce que Jakob cherchait à faire. Il fit un clin d’oeil à son cousin, sortit de sa poche différents instruments miniatures dont une trompette qu’il emboucha. Puis il toucha les différents instruments, installa Gontrand à la batterie et sur un signe commun, les deux cousins entonnèrent ce swing :
Crest : le donjon. A partir de 1145 le château haut est la propriété des évêques de Die. On trouvait à l'époque un château bas aux mains des comtes de Valentinois : les adversaires des évêques ! En 1201, la moitié du château haut fut inféodée au dauphin du Viennois qui cède ses parts aux comtes en 1267. Les évêques ne s'avouant pas vaincus commencent la construction d'une nouvelle place au-dessus du château haut. En 1332, cette nouvelle construction est rasée, les comtes sont maîtres des lieux ! Richelieu fera détruire le château à l’exception du donjon reconverti en prison que l’on surnommera la bastille du sud. La place va conserver ce rôle jusqu’au XIXème siècle.
Le château visible aujourd’hui est le fruit de la réunion progressive de trois tours indépendantes peu à peu surélevées. La place ne subira plus de phase de construction significative après la première moitié du XVème. Richelieu sur ordre de Louis XIII fera détruire le château à l’exception du donjon reconverti en prison que l’on surnommera la bastille du sud.
Pour plus de photos de Crest :
www.flickr.com/photos/ranulf1214/sets/72157628595031763/
Sur cette vue, en haut du rempart on observe une petite galerie de mâchicoulis : ce dispositif est le descendant des hourds.
Dans le passé, afin d’améliorer la défense de la base des remparts, on utilise des hourds qui protègent efficacement les assiégés des carreaux d’arbalètes. Ces galeries de bois en encorbellement placées contre les remparts permettent aux assiégés de jeter toutes sortes de projectiles sur la tortue lorsqu’elle est suffisamment proche, y compris des projectiles incendiaires. Les hourds de bois sont employés dans les constructions maçonnées dés les XIIème et XIIIème siècles. Les châteaux de Carcassonne et de Culan en possèdent de beaux exemples. Mais les hourds résistent mal aux machines de guerre et demeurent relativement fragiles au feu. C’est pourquoi, on inventera les mâchicoulis qui ont la même fonction mais sont construits en pierre ! A partir de la seconde moitié du XIIème, les mâchicoulis sur contreforts font leur apparition (Cathédrale fortifiée d’Agde dès 1173, tour maîtresse de Château Gaillard 1198). Ils présentent l’avantage de s’adapter facilement sur les anciennes constructions munies de contreforts. Les mâchicoulis alternés sont utilisés lorsque la portée entre deux arcs boutants oblige à placer une console entre eux (ensemble épiscopal du Puy-en-Velay début XIIIème). Et enfin la forme la plus aboutie, les mâchicoulis sur console dont l’utilisation se généralisera à la fin du XIIIème siècle sans supplanter les hourds de bois qui garderont la prééminence durant la première moitié du XIVème siècle.
Mais pourquoi avoir construit aussi haut au XIVème-XVème ?
Dans l’esprit de certains, l’apparition du canon rime avec disparition des châteaux. Alors, pourquoi Protestants et Catholiques se disputent-ils toujours les places fortes médiévales durant les guerres de religion au XVIème siècle, époque où le canon a fait ses preuves ! Pourquoi Richelieu et Mazarin s’acharnent-ils à détruire tous les châteaux non frontaliers susceptibles de servir de point d’appui à d’éventuels fauteurs de troubles ? Au XVIIème siècle, durant la minorité de Louis XIV, les frondeurs choisissent Coucy-le-Château comme place de ralliement. Malgré l’artillerie, il faudra trois mois de sièges et 60 000 hommes pour assurer le blocus de la place avant d’en venir à bout après un assaut ! En 1652, Mazarin fera démanteler la place, même la sape et la poudre noire utilisées ne parviendront pas à détruire le magnifique donjon. En 1917, l’état major Allemand donnera l’ordre absurde de le dynamiter : il faudra 28 tonnes d’explosifs !!!
La réalité est donc beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Les architectes du XVème, tout comme leurs aînés des XII-XIIIème siècles, confrontés aux machines à contrepoids semblent avoir fait preuve d’innovation face à cette nouvelle menace que constitue le canon.
Il ne faut pas perdre de vue que le château, quelque soit la période, répond à une réalité sociale et militaire. Ainsi, dès le XIIIème, la construction d’un château capable de « résister » à un siège en règle coûte déjà fort cher et devient le privilège des nobles les plus puissants. Tandis que la grande majorité d’entre eux se contente de maisons fortes ou de petits châteaux dans le meilleur des cas. Ainsi en 1337, alors que commence la Guerre de Cent Ans la plupart des places fortes ont une valeur militaire médiocre. En 1355 lorsque le Prince Noir déferle sur le Languedoc, seules Carcassonne et Narbonne sont aptes à lui résister ! La Guerre de Cent Ans dure de 1337 à 1453 et voit la montée en puissance du canon, mais nous n’en sommes pas encore là ! Néanmoins les châteaux et les villes fournissent des points d’appuis aux belligérants durant toute la guerre. Depuis ces places sont lancées des chevauchées dévastatrices en territoire ennemi. Faute de temps et de moyens les sièges sont rares comme aux XIIème-XIIIème siècles. Mais les périodes de trêve ne sont pas pour autant des périodes de sécurité avec toutes ces bandes de mercenaires désœuvrés, les fameuses grandes compagnies qui sillonnent le pays et prennent les places en escaladant les remparts par assaut massif à l’échelade ou par ruse. Contre de petites garnisons et des places vieillottes, l’opération réussit souvent ! De plus le marasme économique qui s’installe depuis la fin du XIIIème, conjugué à l’épidémie de peste de 1348, les impôts écrasants et le climat de guerre poussent les plus pauvres à la révolte : ce sont les Jacqueries. Les nobles, la bourgeoisie et les collecteurs d’impôts sont les cibles favorites des émeutiers qui attaquent parfois les châteaux. Ces Jacqueries comme celle de 1358 qui toucha la Brie, le Soissonais, et le Valois sont systématiquement sauvagement réprimées, mais le danger est là…
Aussi pour se protéger lorsqu’on en a les moyens, on tend à surélever les courtines à la hauteur des tours, on multiplie les flanquements, et surtout on réalise une défense efficace du haut des remparts en employant de plus en plus fréquemment les mâchicoulis, parfois surmontés d’un étage à partir des années 1360 comme à Pierrefond. Pour les archers et les arbalétriers, on multiplie aussi les archères, notamment à la hauteur de la contrescarpe tandis que le pont levis à flèche s’impose progressivement pour sa vitesse de manœuvre. Cependant on note dès le début du XIVème une volonté d’améliorer le confort, la notion d’intimité est au goût du jour. Pour cela les demeures sont compartimentées et organisées tant sur le plan horizontal que vertical. On n’hésite plus à percer des fenêtres défendues par de solides grilles dans les étages supérieurs, les tours de flanquements deviennent des tours résidences, seuls les étages inférieurs et les chemins de ronde conservent une vocation défensive. Le souci du décor, voire du luxe pour les plus riches est de plus en plus marqué. Parfois le château devient palais, sans pour autant oublier l’aspect militaire même si ces deux aspects semblent difficilement conciliables. A partir de 1360 Charles V désirant faire oublier les règnes désastreux de Philippe VI et Jean Le Bon remet au goût du jour la notion de tour résidence, mais plus haute, mieux décorée, plus ostentatoire. Vincennes en est l’un des plus beaux exemples. Mais ces grosses tours sont des appartements privés, on n’y trouve plus les espaces d’apparats comme dans les tours des XI-XIIème. Le donjon redevient le logis du seigneur du château. Certaines places se retrouvent donc avec deux donjons, un ancien modèle peu confortable et un neuf conforme à la nouvelle mode. A noter que durant ces années, c’est toujours le bon vieux trébuchet qui représente la machine de guerre la plus destructrice, comme au siège de Dieppe en 1378.
L’artillerie à poudre semble faire son entrée dès l’année 1324 dans l’armée royale au siège de la Réole. Sur le manuscrit de Gaullier de Milimete daté de 1325, on peut voir un canon en forme de vase dont les munitions semblent être de grosses flèches nommées « garro ». Une pièce archéologique semblable a été trouvée en suède en 1861. Les archives de Florences accréditent cette datation, en 1326 la ville fait fabriquer des canons de bronze. Les archives de Lille parlent aussi de ce type de canons et de munitions en 1340. Dès lors cette nouvelle technologie donne lieu à de nombreux essais, et de nombreuses voies sont explorées avant d’obtenir des performances réellement efficaces dans les années 1370. On sait qu’en 1392 la République de Strasbourg en guerre avec son évêque Frédéric de Blanckenheim et frappée d’interdit par l’empereur Wenceslas subit l’attaque d’une coalition de comtes menée par son évêque qui est repoussée par des tirs d’artillerie à poudre mais de quel calibre (grosse büchsen) ? Rapidement, deux technologies se distinguent : les canons en bronze coulés d’une seule pièce et les canons en fer composés de barres du même métal cerclées à la manière des tonneaux. Les cerclages sont parfois montés les uns contre les autres afin de renforcer la résistance de l’affût. Le bronze est provisoirement abandonné à cause de la complexité de la coulée et de la fragilité relative du matériau utilisé (le même que pour les cloches). Dès lors de nombreux modèles voient le jour mais ces armes sont hors de prix et souvent plus dangereuses pour l’artilleur que pour l’ennemi. Il est si fréquent que les pièces explosent que certains n’acceptent de les payer qu’après deux tirs d’essai. Ce risque demeurera longtemps. Ainsi en 1460 Jacques II, Roi d’Ecosse est tué par l’explosion d’une bombarde ! Mais ces explosions ne sont pas uniquement dues à un manque de résistance du métal mais aussi à un problème de dosage de poudre. La poudre fabriquée est très fine et lors du transport elle tend à perdre de son homogénéité et du coup peut avoir un pouvoir détonnant supérieur ! Il faut donc à nouveau la mélanger à la main avant utilisation, d’où risque d’explosion avant même d’utiliser cette très coûteuse marchandise ! Son coût s’explique par la rareté du salpêtre. Sa fabrication relève du secret d’alchimiste et d’artilleur.
La finesse de la poudre empêche la flemme d’arriver au cœur de la charge explosive, du coup une quantité de poudre substantielle continue à se consumer alors que le projectile est déjà parti !
Nous ne nous lancerons pas ici dans une description précise de chaque pièce mais plûtot dans un descriptif des grandes familles et de leurs conséquences. De plus, il en va du canon comme des machines de guerre à contrepoids : les clercs utilisent un vocabulaire très approximatif, ainsi une couleuvrine peut tout aussi bien évoquer un trait à poudre manœuvré à la main ou un canon !
Dans les années 1340 semble apparaître le veuglaire qui est toujours utilisé dans la seconde moitiée du XVème siècle. Cette pièce est composée de deux parties : la volée et la boîte. Cette dernière, qui fait office de culasse mobile, contient la charge de poudre. L’ensemble est posé sur une solide poutre évidée, cerclée de fer. La boîte est maintenue en position par des coins de fer au moment du tir. Cette solution pose des problèmes d’étanchéité au niveau du plan de joint, d’ou des problèmes d’usure et une importante perte de rendement. Néanmoins, ce système est toujours utilisé dans la seconde moitié du XVème pour les pièces de petits calibres. Pour viser, il faut jouer sur l’inclinaison de la pièce à l’aide de leviers et de cales, on dit alors que l’on « affûte » la pièce, d’où le terme d’affût qui apparaît plus tard pour le châssis de bois supportant le canon. Le calibre de ce type d’engins ne semble pas avoir excédé les 200mm et le poids des projectiles, une dizaine de kilo, donc bien insuffisant pour être réellement dangereux contre un solide rempart ! Ce type de pièces est juste capable d’endommager des hourds, par contre il s’avère efficace contre le personnel. Les machines comme les trébuchets vont donc côtoyer les armes à poudre durant de longues années ! Avant 1370 l’apparition du canon n’aura que peu d’effet sur l’art castrale. En 1347 le règlement de Bioule et Montauban place les armes à poudre entre l’arbalète à un pied et la fronde ! Dans les années 1370 apparaissent les fameuses bombardes qui sont à même de tirer des boulets de gros calibre dépassant parfois les 100 kg. Ces armes sont coulées d’une seule pièce. En effet l’utilisation d’une boîte est rendue impossible par la pression des gaz au moment de la mise à feu. Ce sont presque des armes de dissuasion au même titre que les grands trébuchets mais leur prix est prohibitif et seuls les plus puissants peuvent en équiper leurs troupes. La logistique accompagnant ce type de pièces est conséquente. Ainsi juste pour leur transport, il faut compter une trentaine de chevaux et une petite dizaine d’hommes pour les plus grosses qui atteignent les quatre mètres de longs pour un poids de près de six tonnes comme le Mons Meg visibles aujourd’hui à Edimbourg. A Gand, on peut voir la plus grande bombarde ayant subsisté : cinq mètres de long pour un calibre de 65 cm ! Contrairement aux apparences, la cadence de tir peut être relativement élevée et n’envie rien aux trébuchets… Logiquement c’est aussi à cette époque que l’artillerie fait son entrée dans les châteaux pour en assurer la défense. Dans les premiers temps ce ne sont pas des armes de gros calibres. On multiplie donc les archères-canonnières (vers 1400) que l’on surmonte souvent d’une fente pour faciliter la visée, évacuer la fumée et permettre de tirer à l’arc ou à l’arbalète le temps du rechargement. Ce procédé simple est aisé à mettre en place sur une ancienne place. Afin de palier le poids élevé de certaines pièces et les problèmes de recul, on fixe des poutres en bois dans les niches de tir dont il reste encore les encoches visibles dans les parois. Les armes les plus lourdes y sont assujetties tandis que les plus légères qui vont faire des progrès significatifs fin XIVème, sont justes posées. On les appelle les « canons à main » ce sont des canons miniatures utilisables par un seul homme. L’arme à feu portative la plus ancienne se rapprochant de l’ancêtre du fusil a été découverte au XIXème siècle dans les ruines du château de Tannenberg détruit en 1399. Cette pièce de bronze à huit pans mesure 32 cm de longueur pour un calibre de 14,5mm. L’ensemble se monte au bout d’une pièce de bois. Ce type d’armes est souvent appelé « bâton à feu ». Il existe des modèles similaires en fer forgé mais la plupart des pièces utilisant cette technique sont cylindriques. Les pièces de petits calibres (15 à 20mm) sont rarement équipées du croc destiné à absorber le recul en posant l’arme sur un support, ce sont vraiment des armes portatives ! Des armes de petits calibres sont aussi utilisées grâce à des trous percés sous les allèges des fenêtres.
A partir de la fin du XIVème siècle les canons deviennent de plus en plus efficaces et faciles à déplacer pour les pièces de calibre moyen, la construction d’un château apte à résister à ces armes devient le privilège des plus puissants : rares sont ceux capables de s’adapter à cette course aux armements. La fabrication de la poudre fait de gros progrès au XVème. En effet les différents éléments sont écrasés sous la meule et humidifié après mélange. Les galettes ainsi obtenues après séchage sont concassées et fournissent de gros grains dont la composition n’est plus altérée par le transport. La quantité de poudre non brûlée diminue et son rendement augmente considérablement : on fait ainsi 1/3 d’économie sur le volume de poudre utilisé. Cependant elle demeure une précieuse marchandise. Ainsi à Strasbourg au XVIème lors de la prise d’une place toute la poudre dans les tonneaux entamés est la propriété des artilleurs, ainsi que la cloche du tocsin et une prime équivalente à un mois de solde ! Et ce, tout simplement pour les dédommager de la part du pillage à laquelle ils n’ont pu goûter pour assurer la sécurité de leurs pièces…
Les trébuchets disparaissent progressivement avec la montée en puissance du canon. Si les bombardes sont toujours utilisées, elles côtoient de nombreux autres modèles de pièces de plus petits calibres. On tend progressivement à rallonger le canon pour gagner en précision et à réduire le calibre du fait de l’abandon progressif des boulets de pierre au profit des boulets métalliques plus efficace. Ces améliorations permettent de réaliser des tirs tendus. En effet, l’utilisation des boulets métalliques est impossible sur les pièces de gros calibre. A titre d’exemple un boulet en pierre de 50cm de diamètre pèse approximativement 450 livres, le même en métal pèse 1400 livres, la montée en pression dans la chambre de combustion est donc d’autant plus importante et risque de provoquer l’explosion de la pièce. A partir du milieu du XVème siècle, on recommence donc à couler des canons de bronze d’une seule pièce, qui seront progressivement remplacés par des pièces de fonte quand ce matériaux deviendra plus courant. Cependant les canons ont souvent le défaut d’être lourds et peu maniables. On transporte les plus lourds sur de solides chariots ou des barges d’où ils sont déchargés avant usage ! Fin XVème le canon devient mobile avec le ribaudequin, pièce de petit calibre, monté sur roue. A cette époque les pièces d’artillerie sont coulées montées sur roue, dotées d’une poudre propulsive puissante et fiable, la visée fait de gros progrès. Ce sont de véritables armes tactiques à même d’appuyer et de suivre la troupe en toute circonstance, au contraire de leurs ancêtres qui après les premières salves souvent peu précises ne servaient plus à rien une fois la charge lancée. De plus, en cas de contre-attaque il est impossible de se replier avec ces pièces qui tombent aux mains de l’ennemi. Au XVI-XVIIème les artilleurs enclouaient (un clou est enfoncé en force dans la lumière) les canons qu’ils ne pouvaient emmener afin d’empêcher leur utilisation : cela se faisait-il aussi au XVème ? Une aire nouvelle est née : les architectes vont alors réagir et utiliser la nouvelle arme à sa juste valeur.
Il s'agit d'une des 4 casemates de la batterie " Blankenese " de Néville sur Mer au nord du Val de Saire à l'est de la pointe du Cotentin.
batteries.du.cotentin.perso.sfr.fr/neville.htm
Vue de face type M 272. voir vue arrière p011740:
www.flickr.com/search/?w=58897785%40N00&q=p011740&...
Cette batterie, située à la pointe de Néville, appartenait à la Kriegsmarine (2/260 Marine Artillerie Abteilung) était équipée de 4 canons anti-aériens britanniques Vickers 94 mm {M/39 (e)}
Elle fut sabordée au matin du 18 juin 1944 par les marins qui l'occupaient en application du plan "Henrich", déclenché le même jour, et qui ordonnait le repli vers la Festung Cherbourg.
De nos jours:
www.flickr.com/photos/mlq/5217662672/
Un des GI's en imper, celui qui lève le bras a un patch d'épaule : carré bleu, fond du triangle blanc, US en bleu, voir ici :
www.flickr.com/photos/mlq/2182206531/in/pool-autresphotos...
Il semble que les deux photos aient été prises par des photographes de l'Air Corps, peut être pour constater les dégâts occasionnés par un bombardement aérien.
Selon le journal de guerre (« Kriegstagebuch ») de l’Etat-Major de la Kriegsmarine (division des opérations navales) de juin 1944 :
- 7 juin à 13h46 : la batterie tire sur de petites unités navales ennemies qui se replient.
- 11 juin à 23h30: les batteries Brommy et Blankenese forcent 6 dragueurs ennemis à se replier.
- 13 juin à partir de 2 heures du matin: la batterie intervint plusieurs fois contre des vedettes lance-torpilles ennemies qui attaquaient un convoi de barges porte-canons de la 6. Artillerie-Träger Flottilla et força les vedettes à se retirer en émettant un rideau de fumée.
Ces actions entraînèrent une attaque, sans succès, de la batterie le 13 juin à 21h40 par 8 avions ennemis.
- 15 juin à 23h50: comme le 7 juin, la batterie tire sur de petites unités navales ennemies qui se replient.
- 18 juin à 14h20: la batterie force 4 navires à se replier
- Dans la nuit du 19 au 20 juin, les marins de Blankenese se replient vers la Festung Cherbourg comme un grand nombre d’unités allemandes dans le Cotentin, après avoir saboté les armements et équipements intransportables.
N.B. plusieurs sources actuelles donnent le 18 juin comme date du repli de la batterie mais l’entrée dans le KTB est bien celle du 20 juin et pas du 19 juin.
Néville est libérée le 20 juin 1944 par le 24th Cavalry Squadron du VII US Corps.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Concernant le Tie predator lui-même :
starwars.fandom.com/wiki/Predator-class_fighter
Quand on touche à un Tie Legend, il y a quelques soucis à prendre en compte. Et encore ici j’ai des illustrations des comics. Mon souci c’est qu’elles diffèrent parfois, surtout concernant les images de l’arrière…
J’aime bien les Tie « pas pratique ». Et celui-là il mérite une médaille dans le genre, et même dans sa définition « officielle ».
Un point que je ne remets pas en cause, au moins sur ce Tie là, les ailes ne gênent pas la vue du pilote. Non, il y a la verrière d’origine pour ça !
Il y en a officiellement deux types. Le 1er type, c’est la verrière avec les fines ouvertures horizontales. Comme n’importe qui, qui ne soit pas aveugle, les pilotes se sont plains que ça gênait la visibilité… SANS BLAGUES ! Et y’avait pas un ingénieur pour s’en rendre compte ?!
Du coup les chefs d’escadrilles ont droit à une verrière plus classique pour y voir quelque chose. Mais pas leur escadron. Sans doute pour souligner la loyauté aveugle en l’Empire ? LOL !
Bon alors à part ça, il vole bien, hyper manœuvrable grâce à la géométrie variable de ses ailes. Il reste le chasseur spatial le plus manœuvrable de son temps, et l’un des plus rapide.
Heureusement qu’il peut les replier pour les vols atmosphériques. Parce que deux panneaux en prises directe au vent…
Dans le vide spatial OK, mais ce qui est très bête c’est que la première fois qu’on les voit en comics, c’est avec panneaux écartés dans l’atmosphère de Coruscant… De plus ça ne doit pas tellement être un Tie, plus un Fie (Four Ion Engine ou simplement un TIE pour Tetra Ion Engine ?). Tout le monde s’en foue ? Je me prends trop la tête ?
Ensuite ils sont stockés façon chauve-souris dans les Destroyer Stellaire. D’où ma question : ils les garent comment ? Marche arrière verticale ?
A l’avant il y a aussi des variantes. Concernant les 4 blasters, soit ils sont représentés en « X », soit en « + ». Le plus souvent en « + » quand même. C’est donc ce que j’ai choisi de représenter. Et puis j’avais beau avoir 2 ou 3 idées de construction en « X », c’est plus simple et plus solide en « + » comme ça.
Sinon il dispose d’un bouclier (léger) et d’un hyperdrive. Ha et le mécanisme de géométrie variable des ailes est un cauchemar à entretenir.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Tavers (Loiret).
Lieu-dit Feularde.
Monument de la Vallée des Buis élevé par le Souvenir Français en 1894.
Le 18 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.
Suite à la défaite de Sedan le 2 septembre 1870, l'empereur est fait prisonnier, et le 4 septembre l'Assemblée Nationale proclame le république et met en place un gouvernement provisoire de "défense nationale". Paris étant assiégé, le gouvernement envoie une délégation à Tours pour organiser la défense en province. Le 18 septembre, Paris est encerclé. Le ministre de l'intérieur, Gambetta, s'échappe de Paris en ballon le 7 octobre et rejoint Tours pour y prendre la charge de ministre de la guerre. Il lance l'appel de la "levée en masse".
Gambetta réfugié à Tours décide de créer l'armée de la Loire à partir de soldats de réserve, de francs-tireurs et de troupes d'Algérie. Cette armée sera séparée en deux, une commandée par le général Bourbaki, l'autre commandée par le général Chanzy (environ 60 000 hommes). Le général Chanzy décida de résister dans une zone comprise entre la forêt de Marchenoir et la Loire. Chanzy attaquera d'abord les Prussiens à Marchenoir et à Beaugency, puis risquant d'être pris à revers par Blois, il se replie sur Vendôme. L'armée de Frédéric-Charles. prendra le dessus à la bataille du Mans (11-12 janvier 1871). Les débris de la IIe armée de la Loire se reformeront à Laval une fois l'armistice signé.
Dans la matinée du 9 décembre 1870, les troupes du général Jauréguibéry qui reculaient s'établirent derrière le ravin de Tavers qui constituait une bonne ligne de défense. Les brigades Bourdillon et Faussemagne tinrent la vallée, face aux 75ème et 76ème prussiens qui se retirèrent à la tombée de la nuit en laissant les morts et les blessés sur le terrain.
Journal du Loiret du 4 juin 1894:
"Hier a eu lieu , à Tavers, au milieu d'une af(f)luence considérable, l'inauguration du monument commémoratif érigé dans la vallée des Buis, sur le territoire de cette commune, par le Comité Orléanais de la Société nationale du « Souvenir français », pour perpétuer la mémoire de la bataille qui s'est livrée à cet endroit, le 9 décembre 1870 .
On sait que la bataille de Villorceau , livrée aux Allemands le 8 décembre 1870, eût été un suc(c)ès pour notre armée si, obéissant à un ordre intempestif de M. de Freycinet, la division Camo n'eut point abandonné Beaugency à la nuit pour se replier sur Tavers.
Par la suite de ce fâcheux incident , Chanzy qui avait, pendant les deux jours précédents, su conserver à peu près intacte sa ligne de la forêt de Marcbenoir à la Loire par Poisly, La Motte, Cernay, Villevert, Messas, fut obligé d'en modifier le tracé dans la journée du 9 sous le feu ennemi et de la placer dans la direction : Poisly, La Motte, Cernay, Villejouan, Boynes et Tavers.
Pendant que ie combat recommençait avec acharnement vers Cernay et la Villette, l'aile droite de l'armée française manœuvrait. A peine le 17e corps eut-il deux divisions établies derrière Viilemarceau qu'une canonnade intense l' assaillit ; l'ennemi tentait un mouvement tournant. Grâce à sa position à Beaugency, il voulait tourner notre aile droite en suivant la voie ferrée et en remontant le ravin de Tavers ou la vallée des Buis .
A trois heures, Chanzy, qui était au Grand-Mizian, aperçoit des masses profondes qui s'engageaient dans la vallée avec l'intention évidente de nous prendre à revers. Immédiatement, il fait amener de l'artillerie, de façon à enfiler la dépression dans laquelle se trouvent les fermes de la Feularde et du Veau. On laissa les Allemands monter tranquillement la pente et, quand ils voulurent déboucher sur trois points à la fois, au-dessus, à droite et à gauche de la Feularde, ils furent accueillis par une grêle de projectiles lancés par les brigades Bourdillon et Faussemagne que le général en chef avait eu heureusement le temps de disposer a cet effet.
L'ennemi ne tint pas et fut vivement poursuivi sur la route de Beaugency.
C'est ce fait d'armes que le « Souvenir français » a voulu rappeler a la cérémonie par l'érection d'un monument à la place même où avaient été ensevelis sept soldats morts en combattant pour la France.
De mémoire d'homme, on n'avait vu à Tavers une cérémonie patriotique aussi imposante.
Les rues du bourg, et particulièrement celles que devait suivre le cortège, avaient été pavoisées : des petits sapins avaient été plantés, des arcs de triomphe de verdure se dressaient de distance en distance ; des fleurs des champs formaient des couronnes tricolores du plus gracieux effet.
Les jeunes filles et les jeunes gens ont rivalisé d'ardeur pour décorer et enguirlander les rues. Le temps lui-même, si inclément depuis quelques jours, semble s'associer à la fête.
A une heure, le conseil municipal, la compagnie de sapeurs-pompiers, commandée par M. Egret, et la fanfare, se réunissaient dans la cour de la mairie.
A 1 heure 1/2 arrivaient de Beaugency les délégations orléanaises. M. le préfet avait délégué M. Duboussef, conseiller de préfecture, pour le représenter à la cérémonie.
Le Comité orléanais du « Souvenir français » était représenté par M. Desplanches , présiden ; M. le colonel Vollicus, du 32° d'artillerie, vice-président ; M. le lieutenant colonel Beaugé, commandant du recrutement, délégué ; M. Lenormand, secrétaire ; M. Naudin, délégué de Neuville ; MM . Godon , Leplat, Perdereau-Brisson, Tavernier et Blusson, membres ; M. Laureau , adhérent.
Signalons encore la présence de M. Villain-Tournois, conseiller général, maire de Beaugency ; M. Sébille, conseiller d'arrondissement ; M. le commandant Fondreton, délégué du « Souvenir français » pour le canton de Beaugency ; M. Joyau, adjoint au maire ; M. Guérin, juge de paix ; M. Poupinel, lieutenant de gendarmerie ; M. Guillaume, ainsi qu'un grand nombre de fonctionnaires ; les anciens combattants de 1870, au nombre desquels nous avons remarqué M. Meynard de Franc, propriétaire au château de Guignes, commune de Tavers, capitaine de l'armée territoriale, ancien officier au 37° mobiles du Loiret, accompagné d'un grand nombre d'officiers en tenue , etc. , etc.
Le cortège s'étant formé s'est rendu immédiatement à l'église où étaient déjà réunies un grand nombre de personnes ; le porche et le sanctuaire étaient tendus de noir ; l'office était présidé par M. l'abbé Piau, curé-doyen de Beaugency, entouré de plusieurs ecclésiastiques .
Les autorités ayant pris place dans le chœur, le clergé entonne le Dies irae, puis le vénérable curé de Tavers, M. l'abbé Lelong, monte en chaire ; témoin oculaire de la bataille du 9 décembre 1870, d'une voix où vibrent les accents du patriotisme le plus pur, il retrace ces grandes et mémorables journées de décembre 1870 — et particulièrement celle du 9 . — C'est le cœur navré de douleur qu'il a parcouru le champ de bataille pour se rendre aux Moulinières, où se trouvaient plus de 800 blessés .
Après avoir félicité la Société du Souvenir français qui honore ceux qui sont morts pour la patrie, le vénérable curé ajoute : " Nous devons bien un souvenir et une prière à ceux qui se sont sacrifiés un contre 80 pour sauver l'honneur de la France, en versant dans ces plaines jusqu'à la dernière goutte de leur sang généreux . »
Cette patriotique allocution prononcée d'une voix virile et forte, a été écoutée avec une religieuse attention, et elle a produit sur l'assistance la plus vive impression. Le cortège s'est dirigé ensuite, dans l'ordre suivant , vers la vallée des Buis :
Enfants des écoles, fanfare de Tavers, conscrits de la classe 1894 avec leur drapeau voilé d'un crêpe, les sapeurs-pompiers escortant les autorités ci-dessus indiqués, accompagnées du Conseil municipal, en tête duquel marchent M. Delaveau, maire, et M. Lepage, adjoint de Tavers ; une foule nombreuse et recueillie se presse sur tout le parcours de la procession, qui se déroule à travers les vallons embaumés. Sur les arcs de triomphe nous avons relevé, au passage, les inscriptons suivantes : « Victis honor ! Honneur et Patrie ! Le Souvenir français aux soldats morts pour la Patrie ! A la mémoire des victimes de 1870 ! Courage !»
A Pont-Pierre, hameau que traverse la route nationale de Briare à Angers, on lit sur une plaque placée à la maison de M. Collet : « A 400 mètres du viaduc, dans la vallée des Buis, le Souvenir Français a fait ériger un monument à la mémoire des soldats de la France , morts en défendant la patrie . Passants, à nous le souvenir, à eux l'immortalité ! »
On aperçoit maintenant le monument qui s'élève sur le coteau de la vallée des Buis. Pendant que le cortège se groupe autour du mausolée, le clergé procède à la bénédiction et les sociétés déposent leurs couronnes. Signalons celles du Souvenir Français (Français), de la municipalité, de la fanfare et des pompiers de Tavers. Les jeunes gens des écoles avaient aussi leurs couronnes, ainsi que les jeunes filles et les conscrits. Très belles encore les couronnes en fleurs naturelles offertes par Mesd. Lemaître et Mirault.
Le monument a quatre mètres de hauteur ; il est de forme pyramidale, la partie supérieure est couronnée de créneaux et sur la façade principale se détache en lettres de couleur cette inscription :
SOUVENIR FRANÇAIS
1894
A la mémoire des Français morts pour la patrie !
« Après des combats qui duraient depuis huit jours consécutifs, les brigades Bourdillon et Faussemagne, sous le commandement du général Chanzy, ont, le 9 décembre 1870, repoussé victorieusement de ce vallon les régiments prussiens formés en masses profondes » .
Plusieurs orateurs ont pris la parole : M. le commandant Fondreton et M. Naudin, au nom du Souvenir français ; M. Gal-Ladevèse, pasteur à Mer, ancien capitaine au 27e régiment des mobiles de l'Isère, au nom des anciens combattants. Nous regrettons de ne pouvoir, faute de place, reproduire css discours qui tous ont profondément ému l'assistance.
M. Desplanches, au nom du Souvenir français, a fait ensuite la remise du monument à la municipalité. En le plaçant sous la sauvegarde de tous les habitants, auxquels il rappellera le souvenir des glorieux vaincus de 1870, M. Desplanches remercie tous les assistants et il ajoute que «l'enthousiasme pour ces fêtes patriotiques, ces cérémonies funèbres, va toujours grandissant, il en prend à témoin la nombreuse assistance réunie au pied du monument.»
M. Dubousset, conseiller de préfecture, a parlé au nom du gouvernement, puis le maire a clos la série des discours.
Le cortège est rentré à Tavers dans le même ordre. Il était plus de quatre heures quand se termina cette cérémonie qui laissera un long et salutaire souvenir dans les cœurs de ceux qui en ont été témoins. "
docplayer.fr/14014760-L-armee-de-la-loire-a-beaugency-dec...
Le ressentiment, les regrets, la haine, forment dans notre être une accumulation de nœuds, tout comme la petitesse, les envies, la jalousie. Nos peurs et nos sentiments négatifs forment des nœuds, des barrières, des kystes émotionnels... Ces nœuds, tout comme des détritus dans un ruisseau, forment des barrages, et empêchent la force de vie et le flux d'énergie de circuler harmonieusement. Cette stagnation d'énergie, comme des déchets au fond d'une poubelle, finissent par créer des maladies, le mal a dit....ce que nous ne disons pas.... Niveler ces nœuds par la sérénité, l'acceptation de ce qui est, l'oubli, le pardon, c'est laisser à nouveau circuler la vie, l'amour, et la laisser irriguer tout notre être. "Tout m'est donné, et je redistribue tout ce qui m'est donné..." "Je vis sans peur, ni de la pauvreté, ni de la maladie" Cette affirmation, quand elle est dite avec confiance, irradie, propulse un merveilleux échange, tout le mystère de la charité y vibre et cette vibration empêche l'écoulement dans le néant. Tout m'est donné, je donne tout....rien ne se perd. Voilà le grand mouvement dans lequel il faudrait s'incorporer pour être serein, confiant.
Relation entre les émotions et les maladies
"Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime!" Toutes les émotions que vous refoulez à l'intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps.
Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple LA PEUR, L'ANGOISSE donnent des palpitations cardiaques, vertiges, sueurs, tremblements, mains moites.
LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.
LA COLÈRE retenue,
LA RANCUNE : une crise de foie.
LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE peut provoquer des infections urinaires à répétition.
QUELQUE CHOSE QU'ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d'oreilles.
QUELQUE CHOSE QU'ON N'A PAS OSE DIRE, QU'ON A RAVALE, une angine, des maux de gorge.
UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE SOUMETTRE, des problèmes de genoux.
PEUR DE L'AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D'ARGENT, des douleurs lombaires.
INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et nuque raide.
CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d'épaules.
TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d'épaules, sensation d'un fardeau.
SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU'UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE...douleurs dentaires, aphtes, abcès.
PEUR DE L'AVENIR, DIFFICULTÉS A ALLER DE L'AVANT, OU BESOIN DE "LEVER LE PIED": douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.
Bien sûr, il ne faut pas généraliser, ça peut être tout simplement un problème mécanique, faux mouvement, coup de froid....mais si vous ne trouvez pas d'explications, essayez de réfléchir à ce qui se passe dans votre ressenti.
Au besoin, faites la thérapie par l'écriture, écrivez ce qui vous préoccupe, et brûlez ou déchirez. Ça permettra à l'émotion de s'évacuer.
En voici quelques extraits :
- Origines émotionnelles possibles de la FIBROMYALGIE
Les personnes qui souffrent de fibromyalgie se sentent souvent "de trop", ou se rendent malades pour attirer l'attention, pour qu'on s'occupent enfin d'elles, qu'on remarque leur existence (ceci inconsciemment, bien sûr.)
Ces personnes vivent souvent une vie qui n'est pas la leur, qu'ils n'ont pas vraiment choisie, mais ils la vivent pour suivre des principes, ou faire ce qu'on attend d'elles, mais qui ne correspond pas à leurs vrais désirs.
Ce n'est pas la vie qu'ils aimeraient vivre.
Alors ils ne veulent plus avancer, se coupent de leurs émotions.
C'est souvent de la violence retournée contre soi, de la trop grande sévérité envers soi-même. Ou se sentir pris en étau entre ses parents, ou vivre de la colère refoulée depuis longtemps.
Il semblerait que les sources de la fibromyalgie remontent très souvent à l'enfance, à la suite d'un événement ou d'un contexte qui a généré de la culpabilité.
Il est bien clair que ça n'explique pas toujours tout, mais c'est juste pour soulever une question, une possibilité éventuelle qu'il y a quelque chose de non réglé derrière cette blessure.
La fibromyalgie semble atteindre surtout chez les personnes qui culpabilisent, qui ne se donnent pas le droit d'exister et même parfois, qui regrettent d'être nées car elles pensent que leur naissance ne rend pas leurs parents heureux, ou qu'ils seraient bien mieux sans elles.
La FIBROMYALGIE est la conséquence d'une grande douleur intérieure, de l'anxiété, du perfectionnisme poussé au-delà des limites. On sent de la pression de l'entourage, ou on se la met soi-même, on a de la peine à s'affirmer, à se faire reconnaître, à recevoir de l'amour.
Comment inverser la tendance ?
Se permettre d'être qui on est, avec ses imperfections, ses faiblesses. On n'a pas à être parfait, d'ailleurs la perfection n'existe pas. C'est un chemin, et non pas un but à atteindre, comme le dit la citation de sagesse orientale.
Prendre soin de soi, se donner de la douceur, se traiter avec bienveillance.
S'épanouir dans des activités qui nous plaisent, qu'on a choisies, se faire plaisir.
Se donner le droit d'exister, on est sur terre, il y a une bonne raison, à nous de faire que notre vie nous corresponde le mieux possible, faire du mieux qu'on peut avec ce qui est.
Se donner un but, soutenir une cause, donner un sens à sa vie.
- Causes émotionnelles des maladies du FOIE ET DE LA VÉSICULE BILIAIRE
Maladies du foie : le foie représente les choix, la colère, les changements et l'adaptation.
Causes émotionnelles possibles :
On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas à s'adapter à des changements, professionnels ou familiaux. Difficultés d'ajustement à une situation.
Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.
Colère refoulée.
Personnes sujettes aux maladies du foie : personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.
Cirrhose : causes émotionnelles possibles : souvent une maladie liée à l'alcoolisme, mais l'alcoolisme est aussi maladie en rapport avec ces émotions : forme d'autodestruction, rejet de soi-même et de sa vie, culpabilité de vivre. Trouver que la vie est injuste, être au bout de ses limites.
Hépatite : cause émotionnelle possible : se faire du mauvais sang, situation personnelle difficile, relations tendues, sentiment d'échec, d'injustice.
Impression de se perdre, ne pas distinguer le bien du mal.
Avoir été obligé de faire quelque chose.
Maladies de la vésicule biliaire :
La vésicule biliaire est en rapport avec l'extérieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage.
Se battre. Esprit de conquête.
Quelles émotions refoulées peuvent provoquer des maladies de la vésicule biliaire ?
Se faire de la bile, s'inquiéter, s'angoisser. Sentiment d'injustice.
Colère, rancune.
Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une personne autoritaire.
Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement retenu.
Se retenir de passer à l'action.
Difficultés à faire un choix, de peur de se tromper.
Calculs biliaires lithiases biliaire :
Les pierres ou calculs sont des dépôts de cholestérol agglomérés et durcis.
Émotions refoulées qui peuvent provoquer des calculs ou de la lithiase biliaire :
Ces calculs peuvent résulter de pensées ou de jugements top durs envers soi-même, envers son entourage ou envers la vie, ou craindre les jugements des autres.
Amertume intérieure, mécontentement envers soi-même ou quelqu'un de l'entourage.
Désir de revanche, détester quelqu'un.
Envie ou jalousie non avouée. Désir de montrer au monde entier de quoi on est capable.
Être décidé à aller de l'avant, en étant conscient de ses capacités, mais se sentir arrêté ou limité par quelque chose ou par des peurs.
Peur de perdre, ou de perdre la partie, de quitter quelqu'un ou une situation, sensation de devoir se justifier.
Désir de clarifier une situation ou refus de d'y voir clair.
Difficultés à accepter ses sentiments et émotions, surtout s'ils sont négatifs.
Reconnaissez et acceptez ces émotions, si vous les éprouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti, écrivez une lettre à la personne qui vous est la cause de ce que vous éprouvez, puis brûlez-la ou déchirez et jetez dans les toilettes, c'est libérateur. Une fois les émotions négatives reconnues, acceptées et évacuées, le corps peut cesser de vous envoyer ce message de "mal a dit."
-Cause émotionnelle des Problèmes d'ESTOMAC
BLOCAGE PHYSIQUE
L'estomac est un organe important de la digestion, situé entre l'œsophage et l'intestin grêle. Grâce aux sucs gastriques qu'il sécrète, il transforme les aliments en liquide. Les problèmes d'estomac les plus courants sont les ulcères, les gastrites (brûlements), les hémorragies gastriques, les cancers et les problèmes de digestion(vomissements, indigestions, etc.) Vérifie la description individuelle du problème en question, en plus de la description qui suit.
CAUSES ÉMOTIONNELLES (désirs bloqués)
Tous les problèmes d'estomac ont un lien direct avec la difficulté d'accepter ou de bien digérer une personne ou un événement. Le fait d'en souffrir indique une ou plusieurs des attitudes suivantes.
Tu vis de l'intolérance et de la peur face à ce qui n'est pas à ton goût.
Tu résistes aux idées nouvelles, surtout celles qui ne viennent pas de toi.
Tu as de la difficulté à t'ajuster à quelqu'un ou quelque chose qui vient contredire tes plans, tes habitudes ou ta façon de vivre.
Tu laisses trop souvent ton « critiqueur intérieur » t'influencer, ce qui t'empêche de lâcher prise et de laisser parler ton cœur qui, lui, ne veut qu'accepter inconditionnellement.
Il se peut que tu sois du genre à t'accuser de manquer d'estomac, c'est-à-dire de manquer d'audace.
CAUSES MENTALES (peurs et croyances)
Que crois-tu qu'il t'arriverait si tu arrêtais de résister aux idées des autres? Crois-tu que tu passerais pour un vulnérable, un faible? Au lieu de croire que tu es impuissant parce que tu ne peux pas changer les autres ou une situation, deviens conscient de ta propre puissance pour créer ta vie.
Tu n'as pas besoin de dire à ton corps comment être un corps et comment faire son travail de digestion. Il en est ainsi pour ton entourage. Tout un chacun a une façon différente de voir la vie. Ce n'est pas pour rien que l'estomac est placé dans la région du cœur. Nous devons tous accepter avec amour, c'est-à-dire accepter la différence de tout un chacun. Les pensées du genre « c'est injuste » ou « pas correct » ou « idiot », etc. que tu alimentes ne sont plus bénéfiques pour toi. Elles bloquent ton évolution comme ton estomac bloque la digestion de ta nourriture. En devenant plus tolérant face aux autres, tu deviendras plus tolérant face aux aliments que tu absorbes.
Ton estomac t'envoie le message d'arrêter de vouloir tout contrôler. Tu as besoin de faire davantage confiance aux autres, tout comme tu dois faire confiance en la capacité de ton estomac de digérer tes aliments.
BESOIN ET MESSAGE SPIRITUEL
Ton grand besoin est de t'AIMER, d'accepter tes peurs du moment. Prends le temps de trouver ce dont tu as PEUR POUR TOI dans cette situation. Ton Dieu intérieur t'invite à accueillir cette peur qui te pousse à agir ainsi, en te rappelant que tout est temporaire. Il te dit d'accueillir tes limites actuelles et de reconnaître davantage ta propre valeur. Ce n'est qu'après t'être accueilli dans tes peurs et tes limites que tu pourras te diriger vers ce que tu veux vraiment. Souviens-toi que cette partie en toi qui a peur est convaincue de te protéger. Si tu te sens capable d'assumer les conséquences de vivre selon les besoins de ton être, rassure-la.
- Causes émotionnelles des maladies : LA GLANDE THYROÏDE
Quelles émotions et quelles circonstances de la vie sont susceptibles d'occasionner des problèmes à la glande thyroïde ?
Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu'on aurait voulu.
Sentiment d'être trop lent par rapport à ce qu'on attend de nous.
Impuissance, sentiment d'être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse.
Être bloqué dans la parole ou dans l'action, être empêché d'agir.
Pas le droit de parler, de s'exprimer. Ne pas se sentir écouté.
Difficultés à s'affirmer.
Une déception ou une injustice n'a pas été "avalée" et est restée en travers de la gorge.
Chagrin non reconnu par l'entourage.
Hyperthyroïdie :
Désir de vengeance, besoin de prouver ses capacités.
Trop en faire pour être aimé.
Croire que tout est urgent, il faut tout "faire vite".
Colère et tristesse de ne pas avoir dit ce qu'on aurait aimé ou voulu dire à une personne, ou dans une situation. Dans ce cas, on peut essayer de faire la thérapie de la lettre à brûler
Se sentir dépassé par les événements.
Non-dits accumulés.
Hypothyroïdie :
Profond découragement, à quoi bon ?
Aimerait en faire plus mais ne se demande pas quels sont ses vrais besoins.
Personne ne nous comprend.
Rancune tenace et nourrie pendant des années.
Résignation, abandon de la vie.
Désir de fuir les réalités, se mettre en retrait.
Rancune ancienne non réglée.
- Causes émotionnelles des maladies : LES HERNIES
L'hernie est une partie d'un viscère, pour les hernies inguinales ou du noyau gélatineux, pour les hernies discales qui saille hors de la cavité qui le contient et qui passe à travers la paroi musculaire, formant une petite boule qu'on sent sous la surface de la peau.
En règle générale de la détresse implose à l'intérieur et demande à être libérée.
Désir de rompre ou de quitter une situation où on se sent coincé, mais où l'on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement du matériel.
Auto-punition parce qu'on s'en veut, incapacité à réaliser certaines choses qu'on voudrait.
Frustration de travailler dur, se sentir poussé à aller trop loin, ou essayer d'atteindre son but d'une manière excessive, qui en demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.
Mais en plus, le lieu où siège l'hernie indique son message émotionnel de manière plus précise et complémentaire :
Hernie inguinale : (dans l'aine) : difficulté à exprimer sa créativité, secret que l'on renferme et qui nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable, mais avec laquelle on se sent engagé ou qu'on est obligé de côtoyer.
On aimerait sortir, s'extirper de cette situation.
Hernie ombilicale : nostalgie du ventre de la mère où tout était facile et où se sentait totalement en sécurité. Refus de la vie.
Hernie discale : conflit intérieur, trop de responsabilité, sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu'on attend de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le soutien.
Besoin d'être appuyé, soutenu, mais difficulté ou impossibilité de demander de l'aide.
Hernie hiatale : se sentir bloqué dans l'expression de ses sentiments, de son ressenti.
Refouler ses émotions.
Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie mais la contrôler.
Causes émotionnelles des maladies des GENOUX
Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de plier, de se "mettre à genoux" (de se soumettre) de céder, fierté, ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s'obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d'accord avec cette situation.
Difficultés à accepter les remarques ou les critiques des autres.
Problèmes avec l'autorité, la hiérarchie, problèmes d'ego, d'orgueil.
Devoir s'incliner pour avoir la paix.
Ambition réfrénée ou contrariée par une cause extérieure,
Entêtement, humiliation.
Culpabilité d'avoir raison.
Colère d'être trop influençable.
Les problèmes au genou droit mettent souvent en cause un conflit avec un homme (refus de céder ou de se soumettre ou inflexibilité envers un homme) tandis qu'au genou gauche, ça peut être un problème avec une femme (refus de plier devant une femme).
- Causes émotionnelles des maladies : LES ENTORSES
La personne qui est sujette à une entorse peut se sentir obligée d'aller dans une direction contraire à ce qu'elle voudrait vraiment.
Elle se laisse diriger, va plus loin que ses limites et s'en veut de ne pas pouvoir dire NON aux autres.
Elle a peur de faire une entorse au règlement ou à ce qu'on attend d'elle.
Cette entorse lui donne l'excuse nécessaire pour prendre un temps d'arrêt.
RÉFLEXION
Il y intérêt à être plus flexible, car tu te fais mal en insistant pour voir les choses à TA façon...il serait bien de chercher à t'informer sur la motivation des autres et voir peut-être les choses d'une autre façon que la tienne.
Peut-être devras-tu apprendre à dire NON, et cesser de répondre aux attentes des autres. Si tu t'imposes toi-même une certaine direction, vérifie quelle peur te motive ou quelle raison?
En étant plus flexible envers toi-même et envers les autres, tu pourras mieux répondre à TES besoins.
- Origine émotionnelle possible des maladies LA PEAU, eczéma, acné, psoriasis
Les maladies de peau ont très souvent, à l'origine, un conflit de séparation mal géré, une séparation mal vécue, soit par la mère, soit par l'enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication.
Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation de soi vis-à-vis de l'entourage. Porter trop d'attention à ce que les autres peuvent penser de nous.
Eczéma : anxiété, peur de l'avenir, difficultés à s'exprimer. Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre une contrariété. Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher. Chez les enfants, l'eczéma des enfants peut résulter d'un sevrage trop rapide ou difficulté de la mère à accepter que son enfant ne soit plus "en elle". Sevrage de l'allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilité non exprimée, mais que l'enfant ressent et somatise ainsi.
Querelles ou tensions dans la famille, que l'enfant ressent. Insécurité, il faut rassurer l'enfant sur l'amour qu'on lui porte et lui expliquer pourquoi on retourne travailler, et s'il y a des disputes et des querelles, lui parler, lui dire que c'est un problème entre adultes et que ça vous appartient.
Acné : manière indirecte de repousser les autres, par peur d'être découvert, de montrer ce qu'on est réellement, parce qu'on pense qu'on ne peut pas être aimé tel que l'on est. Puisqu'on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne nous approchent pas. Refus de sa propre image, de sa personnalité ou de sa nouvelle apparence. Honte des transformations corporelles. Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au parent du même sexe.
Vitiligo : séparation difficilement acceptée ou vécue, sensation de rejet. Souvent une personne qui veut sauver les autres, peur de perdre la face. Se sent sans défense et sans protection. Désir de disparaître, de devenir "transparent", passer inaperçu. Ou au contraire, avoir peur de ne pas être remarqué, se sentir invisible. Souvent un conflit avec le père, se sentir dévalorisé par lui ou en se comparant à lui. Culpabilité envers lui. Devoir se conformer à ce modèle paternel, mais sans vraiment vouloir lui ressembler.
Psoriasis : personne souvent hypersensible qui n'est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu'un d'autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d'un problème d'identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre. Besoin de se sentir parfait pour être aimé. Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation. Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau. Se protéger d'un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.
- Origine émotionnelle possible des maladies DES SEINS
Les seins ont un rapport direct avec notre façon de "MATERNER", soit nos enfants, notre famille, notre conjoint ou le monde en général.
Materner signifie traiter l'autre comme s'il était son enfant, dépendant de sa mère. Etre trop protectrice, trop "mère poule" ou dominatrice avec ses enfants ou son conjoint.
La personne qui a un problème au sein peut être du genre à se forcer pour avoir l'air maternelle, et pour être une bonne mère
Ou elle s'en fait trop pour ceux qu'elle aime, au détriment de ses propres besoins, ne laisse pas ses enfants devenir autonomes et prendre leur envol. Elle veut les protéger, les empêcher de vivre et veut prendre les décisions à leur place.
Ou alors qu'elle s'en demande trop, à elle-même, par manque de confiance ou d'estime de soi.
Elle peut souffrir d'une trahison conjugale ou affective, culpabilité envers un enfant ou avec sa mère, chagrin affectif, relationnel ou conjugal, avec un sentiment d’abandon.
Elle peut éventuellement aussi éprouver un sentiment d'échouer en tant que mère, ou de la culpabilité de voir souffrir sa mère.
Ou elle a été séparée d'une personne chère, qui est partie du foyer, ou qui est décédée.
Le sein droit a un lien avec le conjoint ou la famille (pour une personne droitière), ceux qu'on materne. Difficultés avec son mari ou un de ses enfants.
Le sein gauche est plutôt lié avec son enfant (ou son enfant intérieur), et l'affectif, ceux qu'on tient sur son coeur. Ca peut être aussi un "conflit de nid" avec un élément masculin, mari ou fils.
Pour une gauchère, c'est l'inverse.
Une exception, toutefois : une forte émotion liée à une douleur de séparation d'avec son partenaire peut affecter le sein droit (chez une droitière) et une émotion avec une résonance de douleur d'abandon vécue dans notre enfance peut atteindre le sein gauche.
RÉFLEXION : Il y a peut-être aussi un pardon à faire avec sa propre mère, ou avec la personne qui te cause de la peine...
Il est aussi possible que tu maternes ta mère, ou une autre personne, et que ça te cause un problème. Ta mère ou quelqu'un d'autre te demande de l'aide au-delà de ce que tu peux donner, au delà de tes limites.
Au lieu de te forcer ou de te plaindre de ce que tu vis, essaie de ne donner que ce que tu peux faire DANS L'AMOUR ET DANS LA JOIE, et dans le respect de ce que tu peux donner.
Ton sens du devoir est trop grand, tu dois apprendre à lâcher-prise de ceux que tu aimes. Donne toi le droit de ne pas pouvoir ou vouloir en faire plus, et avoue-le sans culpabiliser.
Tes limites actuelles ne seront peut-être pas les mêmes toute ta vie.
L'amour maternel peut exister en toi, sans que tu sois obligée de materner continuellement.
- Origine émotionnelle possible des douleurs de JAMBES, HANCHES, BASSIN
Problèmes aux cuisses : manque de confiance en soi, traumatismes vécus dans l'enfance.
Mal aux jambes, problèmes de jambes : peur d'avancer, d'affronter l'inconnu.Faire face à l'avenir, se propulser en avant, aller de l'avant, peur d'avancer dans la vie ou de dépasser une situation, que ce soit dans le domaine du travail, de l'amour, s'engager dans une nouvelle relation, ou même en prévision d'un voyage.Si on a surtout mal quand on ne bouge pas : peut-être qu'on culpabilise de prendre du repos, on ne se permet pas de s'arrêter.
Accumulation de gras aux cuisses : colère refoulée dans l'enfance, souvent en relation avec le père, ou culpabilité par rapport à des événements du passé.
Accumulation de gras aux hanches : colère persistante dirigée contre les parents.
Douleurs fond du dos, douleurs lombaires : déception, échec. Autocritique. Contrariété ou colère. : peur de manquer, peur du changement, difficultés financières
Hanches : indécision, peur de passer à l'action, peur d'aller jusqu'au bout de ce qu'on désire, peur que ça ne serve à rien, peur de s'engager. C'est aussi l'autonomie, et les interdits que l'on s'impose.
Bassin : représente le foyer, le pouvoir et la sécurité, l'indépendance, les besoins de base. Des problèmes de bassin peuvent être en rapport avec des frustrations liées aux parents, ou à la mère. Ou peut-être qu'on voudrait être la mère de tout le monde et qu'on porte trop de responsabilités qui ne nous incombent pas.
- Émotions en relations avec les douleurs DES BRAS
Il y a de nombreuses causes émotionnelles liées aux douleurs et aux problèmes de bras.
Les bras sont le prolongement du coeur et sont liés à l'action de FAIRE et de RECEVOIR, ainsi que l'autorité, le pouvoir.
Les douleurs aux bras peuvent être liées à de la difficulté à aimer ce que dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur elle et à s'apitoyer sur ses souffrances.
Se croire obligé de s'occuper de quelqu'un.
Ne pas se sentir à la hauteur lorsqu'on est le "bras droit" de quelqu'un.
Difficulté à prendre les autres dans ses bras, à leur montrer de l'affection.
Je m'empêche de faire des choses pour moi-même, parce que je me souviens des jugements négatifs et des interdictions durant mon enfance, ce qui m'avait blessé.
Je ne me permets pas de prendre ou je regrette d'avoir pris quelque chose, ou je pense que j'ai obtenu quelque chose que je ne méritais pas.
Ou quelque chose me revient de droit , que je n'ai pas pris, je ressens de la colère.
Se rapporte au fait d'avoir été jugé par ses parents.
Vouloir emprisonner quelqu'un dans ses bras pour l'avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s'envoler, et ne plus pouvoir l'aimer et le protéger (un enfant, par exemple...).
Si j'accepte de laisser partir la personne, de ne pas vouloir la retenir, si je parviens à lâcher-prise, je peux aussi laisser aller la douleur.
Vivre une situation d'échec, devoir baisser les bras.
Essayez de modifier, clarifier ou de lâcher-prise par rapport à la situation qui vous perturbe. "Le mal a dit" = votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous signaler que quelque chose perturbe l'harmonie en vous, d'attirer votre attention sur quelque chose à changer dans votre vie.
- Émotions en relation avec les douleurs des ÉPAULES
Les douleurs des épaules et des bras sont très répandues, et ont bien souvent une origine émotionnelle. Il y a de nombreuses possibilités, essayez de voir si quelque chose vous interpelle parmi ces causes émotionnelles possibles de ce que votre "mal a dit"....de ce que ce mal cherche à vous dire. Les accidents qui occasionnent des douleurs aux épaules peuvent aussi avoir une origine émotionnelle. Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime !
LES ÉPAULES : c'est ce qui PORTE. Les épaules portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.
Le fardeau de nos actions et tout ce qu'on voudrait faire, mais qu'on ne se permet pas, ou qu'on n'ose pas...
On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.
Ou quand on a peur de l'avenir. Ou quand on manque de motivation, on se dévalorise suite à des efforts accomplis, et qui n'ont servi à rien.
Pour les femmes, ça peut souvent résulter d'une culpabilité de ne pas avoir pu retenir sous leurs ailes une personne qui leur était chère, leur mari, leur enfant...elles ont du remords, elles s'en veulent.
Douleurs possibles aussi quand on nous empêche d'agir, on nous impose des choses.
Ou qu'on vit une situation dont ont ne veut plus, on désire de passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.
On manque d'appui, on manque de moyens. On ne sent pas aidé.
Une personne chère ou l'un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problèmes pour l'en libérer.
Colère retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu'on ne se donne même pas le droit de prendre un temps de pause.
Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se sent dans l'obligation de se soumettre, on se sent dominé sans oser réagir.
On vit de l'insécurité affective (douleur épaule gauche) ou de l'insécurité matérielle (douleur épaule droite).
Épaules rigides et bloquées : blocage de la circulation de l'énergie du coeur, qui va vers l'épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et reçoit (le bras gauche).
Ce blocage d'énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu (capsulite, bursite).
L'énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de FAIRE, de réaliser ses désirs.
On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes, surtout à gauche). parfois envers soi-même.
On paralyse ses épaules pour s'empêcher d'aller de l'avant, de faire ce qu'on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d'exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l'autre.
Difficulté ou impossibilité à lever le bras : conflit profond avec sa famille, difficulté à voler de ses propres ailes.
- Émotions en relation avec les douleurs de LA NUQUE.
Les problèmes de nuque peuvent traduire une inflexibilité chez certaines personnes, de la rigidité et de l'entêtement, des principes qu'elles ne veulent pas remettre en cause, un contrôle absolu des choses et des situations qui doivent se passer comme elles le désirent.
Quand il est difficile ou impossible de tourner la tête vers l'arrière, ça peut être la peur de voir ou d'entendre ce qui se passe derrière son dos, ou de quelque chose du passé....ça peut aussi vouloir dire "ne pas oser dire NON", car le mouvement de tête pour dire NON est impossible ou douloureux.
Au contraire, si c'est le mouvement de hocher la tête de haut en bas qui est douloureux, c'est la difficulté à dire OUI, à accepter ce qui est, ou avoir envie de dire OUI à quelqu'un ou quelque chose, mais ne pas se l'autoriser.
La raideur de la nuque peut aussi indiquer un manque de soutien, ou une situation d'injustice, la sensation de ne pas avoir toutes les qualités nécessaires à la réalisation d'un projet.
- Cause émotionnelle des maux de GORGE
BLOCAGE PHYSIQUE
La gorge est un carrefour aérodigestif en forme de cheminée, permettant la communication des fosses nasales avec le larynx et de la bouche avec l'œsophage. Elle joue un rôle essentiel dans les phénomènes de la respiration, du langage et de la déglutition.
CAUSES ÉMOTIONNELLES (désirs bloqués)
On peut voir, dans la description ci-haut, que la gorge a un rôle important. Son message est triple. Si le mal de gorge est accompagné d'une difficulté à respirer, il t'indique que tu as de la difficulté à aspirer la vie. Réfère-toi alors à POUMONS.
Si le mal de gorge t'empêche de parler correctement parce que tu as perdu la voix, réfère-toi à LARYNGITE.
S'il s'agit d'un serrement à la gorge, tu te sens probablement pris à la gorge c'est-à-dire que tu te sens contraint de faire quelque chose pour quelqu'un ou de dire quelque chose à une autre personne. Tu te sens sous pression.
Si ta gorge fait mal lorsque tu avales, demande-toi si tu as de la difficulté à avaler quelqu'un ou quelque chose en ce moment? Quel est le morceau qui ne passe pas? Ce peut être une simple émotion qui est devenue un drame, donc tellement grosse qu'elle ne passe pas. Tu peux aussi avoir de la difficulté à accepter une situation que tu as toi-même créée. Cela te fait vivre de la colère et de l'agressivité envers toi-même ou quelqu'un d'autre. Lorsqu'un morceau ne passe pas, il se peut que ce soit parce que tu entretiens une attitude de victime dans un domaine en particulier, une attitude de « pauvre moi ».
Tu dois apprendre à accepter avec amour ce que tu crées au lieu de t'en vouloir d'avoir créé ou décidé quelque chose. C'est ainsi que tu en arriveras à ta véritable individualité. Il est intéressant de remarquer que la gorge est le passage entre le cœur et la tête, donc, en métaphysique, entre l'amour de soi et le je suis. En créant ta vie selon tes vrais besoins, tu t'ouvres à ton je suis véritable ainsi qu'à l'abondance. Te donner le droit de créer ta vie comme tu la veux t'aide à développer ta créativité.
CAUSES MENTALES (peurs et croyances)
La gorge est reliée au centre de la créativité. Il est donc important pour toi de te donner le droit de créer ce que tu veux et de vivre les expériences désirées sans te culpabiliser ou avoir peur de déranger les autres. Sache que, quelle que soit ta décision, tu peux toujours faire face aux conséquences. Ce n'est que lorsque tu laisses tes peurs prendre le dessus que tu crois ne pas pouvoir y faire face.
Voici un exemple personnel. À quelques reprises, j'ai eu de gros maux de gorge au début d'une série de conférences et de stages. J'avais de la difficulté à avaler le fait d'avoir plusieurs soirs de conférences dans la semaine en plus d'un atelier la fin de semaine sans compter mes autres occupations. Je croyais que mon corps me disait que c'était trop et je m'apitoyais sur mon sort. En réalité, c'était moi qui avais planifié cet horaire et personne ne m'y avait forcée. Aussitôt après avoir accepté ce fait, j'ai su que je pouvais faire mon travail avec amour et surtout que je pourrais assumer les conséquences. Même si je trouvais que mon horaire était très chargé, le mal de gorge a disparu avant qu'il n'empire et que je perde la voix.
Si tu te sens pris à la gorge, sache que c'est ta perception. Personne ne peut te prendre ainsi; il n'y a que toi qui a le pouvoir de te laisser prendre. De plus, ne te laisse pas déranger par les autres qui peuvent devenir des morceaux qui ne passent pas parce que tu ne peux pas les contrôler. En voulant contrôler les autres, il ne te reste ni l'énergie, ni le temps nécessaire pour créer ta propre vie.
Tu dois aussi laisser de côté l'idée que tu n'es pas normal ou que tu es égoïste lorsque tu décides de faire quelque chose qui ne convient peut-être pas à ton entourage.
BESOIN ET MESSAGE SPIRITUEL
Ton grand besoin est de t'AIMER, d'accepter tes peurs du moment. Prends le temps de trouver ce dont tu as PEUR POUR TOI dans cette situation. Ton Dieu intérieur t'invite à accueillir cette peur qui te pousse à agir ainsi, en te rappelant que tout est temporaire. Il te dit d'accueillir tes limites actuelles et de reconnaître davantage ta propre valeur. Ce n'est qu'après t'être accueilli dans tes peurs et tes limites que tu pourras te diriger vers ce que tu veux vraiment. Souviens-toi que cette partie en toi qui a peur est convaincue de te protéger. Si tu te sens capable d'assumer les conséquences de vivre selon les besoins de ton être, rassure-la.
- Émotions en relation avec les douleurs aux talons, chevilles ?
PIEDS : représentent la capacité de s'adapter au monde, à la réalité, et symbolisent notre rôle social, officiel. Des douleurs aux pieds peuvent traduire une sensation de tourner en rond, ne pas avancer, piétiner.
Pieds plats : manquer d'appui et d'aide, manque de confiance en soi. Besoin d'être sécurisé, rassuré. Frontières personnelles mal délimitées. Parfois trop attaché à sa mère, collé à elle. (aucun espace entre soi et la terre-mère).
Pieds creux : personne recroquevillée sur elle-même par besoin de sécurité et de protection. Souvent des personnes hyperactives, pressées, impatientes, peur constante. Colonne vertébrale très chargée, porte des fardeaux, se tient à l'écart, silencieux, difficulté à aller vers les autres, communiquer. Fuit la mère pour être autonome ou différent d'elle.
Marcher les pieds tournés vers l'intérieur : refus de grandir, nature introvertie.
Orteils en marteau :
Se retenir d'avancer, attitude de peur ou de contrôle dans la vie, ou incarnation incomplète, personne qui n'accepte pas la vie
Hallus Valgus : (ou oignon)
Gros orteil tourné vers l'extérieur : peut traduire une personne qui peine à prendre sa place et qui se croit obligée de répondre aux attentes des autres
CHEVILLES :
Décisions à prendre, s'impliquer, être flexible (ou non). Des problèmes aux chevilles peuvent traduire le fait que nous devons prendre une orientation qui ne nous convient pas, et que nous refusons de s'y conformer, ou que nous culpabilisons de l'avoir suivie.
Ou aussi, lorsque nous ne pouvons pas aller dans la direction qu'on souhaite, mais qu'on n'ose pas l'affirmer, et que nous sommes découragés ou retenus.
Si on se blesse aux chevilles pendant nos loisirs, il est possible qu'on se permet pas de prendre du bon temps pour soi, de se faire plaisir ou s'amuser.
Entorse :
La personne qui est sujette à une entorse peut se sentir obligée d'aller dans une direction contraire à ce qu'elle voudrait vraiment.
Elle se laisse diriger, va plus loin que ses limites et s'en veut de ne pas pouvoir dire NON aux autres.
Elle a peur de faire une entorse au règlement ou à ce qu'on attend d'elle.
Cette entorse lui donne l'excuse nécessaire pour prendre un temps d'arrêt
TALONS :
Timidité masquée par une forte affirmation de soi (surjouée), attaché aux valeurs du passé ou parentales. Sentiment de ne rien avoir sous les pieds. Souvent une personne qui a le désir d'aller de l'avant, de réaliser des choses ou de commencer des projets, mais ne se sent pas appuyée, hésite car besoin de consentement, d'approbation ou de permission. Etre coincé dans son travail, parfois talonné par un supérieur, avec le sentiment de ne rien pouvoir faire d'autre. Situation de dépendance financière ou pour les besoins de base, ce qui peut donner l'impression de ne pas vivre sa propre vie mais chercher à plaire aux autres, faire ce qu'ils attendent ou à vouloir reproduire la vie de quelqu'un d'autre.
Épine calcanéenne :
Se sentir inférieur à des collègues ou des frères et soeurs, qui ont mieux réussi. Colère d'avoir fait des efforts pour rien. Sentiment de dévalorisation, de ne pas être reconnu.
Ne pas oublier que nous pouvons nous encourager nous-mêmes et être notre meilleur soutien !
Ne pas soucier du jugement des autres et faire nos propres choix.
- Lise Bourbeau et la sclérose en plaques:
Blocage émotionnel:
La personne atteine de sclérose en plaques est du genre à vouloir se durcir pour ne pas souffrir dans certaines situations. Elle perd toute souplesse ce qui l'empêche de s'adapter à quelqu'un ou à une situation. Elle a l'impression que quelqu'un joue avec ses nerfs et une révolte intérieure s'installe contre cette personne. Ayant dépassé ses limites, elle s'abandonne complètement et ne sait plus de quel côté aller.
On dit aussi d'une personne sclérosée qu'elle est figée, n'évolue plus. Elle désire que quelqu'un la prenne en charge mais elle se force pour ne pas paraître dépendante car elle ne veut pas avouer sa dépendance. C'est le genre de personne qui voudrait que tout soit parfait et qui s'en demande beaucoup. Elle veut plaire à tout prix. Comme elle ne peut y arriver seule à satisfaire cet idéal non réaliste, en devenant handicapée, cette personne se donne une excuse pour ne pas avoir la vie parfaite qu'elle désire. Elle a aussi beaucoup de difficulté à accepter que les autres qui en font moins qu'elle, en aient plus qu'elle.
Blocage mental :
Plus la maladie est grave et plus ton corps t'envoie un message important et urgent. Il te dit de laisser sortir ta douceur naturelle et d'arrêter de te durcir, c'est-à-dire d'être dur envers toi-même et d'avoir des pensées dures envers les autres. Donne-toi le droit d'être dépendant au niveau affectif avant de le devenir complètement avec ta maladie.
Lâche prise, tu n'as plus besoin de t'en demander autant. Je te suggère de regarder l'idéal de personne que tu essaies d'atteindre et de réaliser que cet idéal est au-delà de tes limites. Tu n'as rien à prouver à qui que ce soit. Tu n'as plus à entretenir cette grande peur de déplaire qui t'empêche d'être toi-même. De plus, cette attitude t'empêche d'évoluer comme ton coeur le désire.
Il se peut fort bien que tu aies tellement été déçu de ton parent du même sexe, que tu fais tout maintenant pour ne pas être comme lui ou elle, ce qui a pour effet de trop t'en demander. L'acceptation et le pardon (surtout envers toi-même pour avoir tant jugé ce parent) peuvent avoir un effet considérablement bénéfique pour ta guérison.
- Jacques Martel et la sclérose en plaques :
C'est comme si mon corps était piégé, placé dans une cage et de plus en plus limité dans l'enchaînement de ses mouvements. Si je suis atteint de sclérose en plaques, je suis généralement affecté par de grandes souffrances me faisant voir la vie avec découragement.
Quelque chose ou quelqu'un me paralyse, je me sens coincé.
Je ne suis plus fringant face à la vie.
La vie manque de douceur, de miel (sé-myel-inisation). Une profonde révolte anime tout mon être.
Je me sens obligé de devoir tout faire moi-même; étant très perfectionniste et intransigeant, je refuse de me tromper et j'accepte difficilement de l'aide.
J'accepte difficilement les contraintes, spécialement celles qui me proviennent de ma famille.
J'ai une volonté à toute épreuve.
Je prends conscience que je dois, pour ce faire, être très dur avec mes pensées et rester éloigné de mes émotions. La pensée de l'échec me terrorise.
J'ai de la difficulté à me pardonner et à pardonner aux autres. Je peux m'en vouloir d'avoir laissé filer une opportunité.
Je crains d'être laissé pour compte, d'être plaqué là. J'ai très peur qu'on me laisse tomber.
Je peux aussi avoir peur de tomber, autant au sens propre qu'au sens figuré, et craindre que cette chute entraîne la mort. Toutes ces peurs impliquent un déplacement vertical et qui peuvent m'amener à croire que ma vie est en danger peuvent déclencher la sclérose en plaques.
Ce peuvent être la chute d'une échelle, le risque de tomber dans un précipice, la perte abrupte d'altitude dans un avion, quelque chose qui me tombe sur la tête, etc...
D'une façon symbolique, "tomber en amour" ou "tomber enceinte" devient dangereux pour moi.
La chute peut dont être physique, morale ou symbolique. Je trouve toutes ces situations bouleversantes, renversantes et je suis sidéré.
J'ai peur de tomber de très haut ou "que la mort me tombe dessus.
Je peux aussi me sentir dégradé par quelqu'un d'autre ou j'ai peur de perdre mes grades, une position privilégiée par exemple dans mon travail.
J'ai l'impression de ne plus avoir aucun avenir.
Très souvent, je me juge ou je peux juger les autres très sévèrement, ce qui entraîne un grand sentiment de dépréciation, de dévalorisation et de diminution de ma personne.
Lorsque je me sens diminué, rabaissé, j'ai l'impression que la vie m'écrase et j'ai tendance à ramper au lieu de me tenir droit,
Je peux même m'arrêter, m'immobiliser n'ayant plus la force d'avancer, de me mouvoir.
Ainsi, c'est d'abord par mes jambes que la maladie manifeste ses premiers signes et que je peux avoir l'impression d'être écrasé. Être de moins en moins capable de marcher, de me déplacer, de bouger, peut me donner l'impression que je suis plus en sécurité ainsi.
Le fait de ne plus pouvoir avancer peut m'empêcher de faire face à une situation que je veux éviter à tout prix...
... Quel que soit mon âge, on ne m'autorise pas à avoir des projet, à grandir, à donner mon avis.
Je prends sur mes épaules de réaliser les désirs de ma mère ou de mon père: je deviens "leurs bras et leurs jambes".
Je me rends vite compte que je suis impuissant à jouer ce rôle. J'en viens à ne pas me trouver assez bon pour eux.
Ma défense à toutes ces peurs qui m'habitent sera de vouloir tout contrôler, de vouloir que tout se passe comme je le veux.
La critique, qui est souvent dirigée vers moi-même, emprisonne ma vie. Je crois que la souffrance fait partie de mon lot de tous les jours et que je ne mérite pas le repos.
Mes efforts pour me dépasser sont constants et, malgré tout, toujours insuffisants.
Mon corps fatigué refuse ainsi de poursuivre cette lutte du plus fort et veut me faire comprendre que je peux aussi avoir besoin des autres et que j'ai à apprendre à faire confiance.
Je résiste au bonheur, à ma valorisation .
Je me renie.
Le fait qu'on m'ait déjà dénigré et abaissé me fait croire que je ne vaux pas grand chose.
Je suis comme un arbre qui plie. Je me sens anéanti.
Je me détruis tellement avec ma pensée que c'est maintenant la maladie qui me détruit.
L'inflammation implique une rage brûlante et très émotionnelle, pouvant affecter toute mon existence. Je peux me questionner : "Est-ce que je souhaite vraiment être libre?"
Je peux inconsciemment, de cette façon, me venger de quelqu'un qui gravite dans mon univers et qui ne m'a pas manifesté suffisemment d'amour!
Cette forme de cage, dans laquelle mon corps se retrouve, me protège peut-être de devoir admettre mes vrais sentiments!
En me taisant ainsi, je me sens dans l'obligation d'emprunter certaines routes pour faire plaisir aux autres au lieu d'avancer dans la direction que je veux prendre.
Au lieu d'être dans le mouvement et le changement, je suis dans la stagnation, l'inertie.
Puisque je ne veux plus rien sentir, mes nerfs sensitifs sont atteints. La répression émotionnelle peut me conduire à une incapacité d'aller de l'avant dans mes émotions, entraînant ainsi une confusion musculaire et mentale.
Lorsque je suis atteint de sclérose en plaques, je deviens dépendant des autres. Je deviens comme un enfant qui a besoin de quelqu'un pour s'occuper de ses besoins de base. Je dois m'accrocher aux autres, m'agripper pour ne pas tomber, autant physiquement qu'émotionnellement.
Je dois me demander si mes responsabilités en tant qu'adulte sont trop lourdes à porter.
Je préfère peut-être retourner dans un état de dépendance au lieu de toujours avoir à faire les efforts pour acquérir ou garder ce que je possède.
J'étais tellement bien quand ma mère veillait sur moi... Je la trouvais admirable. Mais je ne verrai plus jamais la douceur de ces yeux... J'ai maintenant l'impression que ma vie est sans cesse agitée, en pleine effervescence.
Mon corps me dit de lâcher prise, de me libérer de mes chaînes. La clé se trouve à l'intérieur de moi.
J'accepte de faire confiance à mon guide intérieur et je reconnais en chacun la présence de ce guide, qui amène chaque personne à agir au mieux de sa connaissance. Je manifeste alors plus de flexibilité et de compréhension.
J'accepte de donner un sens à ma vie. Je reprends la maîtrise de ma vie en assument pleinement mes sentiments. L'approbation des autres n'est plus nécessaire . J'accueille les sentiments qui m'habitent. Ils font partie de moi. Je laisse derrière moi les commentaires négatifs qu'on a pu avoir à mon sujet, autant de ma famille que de tout mon entourae. Je me donne plus de douceur. Je suis le flot de la vie et de ces douceurs, ce qui me permet d'évoluer harmonieusement. Je laisse mon costume de clown pour laisser transparaître ma lumière intérieure. La paix intérieure grandit chaque jour.
- Cause émotionnelle des ACOUPHÈNES
BLOCAGE PHYSIQUE
Ce malaise est une sensation auditive de sifflement, de tintement ou de bourdonnement perçue par quelqu'un et qui ne vient d'aucunes stimulation extérieure. Ces bruits ne sont perceptibles que par cette personne. Ce n'est pas une hallucination. Ce malaise est directement relié au centre d'équilibre, c’est-à-dire à l’oreille interne.
CAUSES ÉMOTIONNELLES (désirs bloqués)
Ces sensations sont causées par un trop plein de bruit mental. Se peut-il que tu te laisses trop déranger par ce qui se passe en toi, par tes pensées, t'empêchant ainsi de bien écouter ce qui se passe à l'extérieur? As-tu peur de perdre l'équilibre, le contrôle de toi-même? Il est fort possible que tu veuilles donc donner l'impression d'être équilibré et que tu fasses tout pour cacher tes peurs alors que tu désires, au plus profond de toi-même, laisser voir ta vulnérabilité.Se peut-il en plus que tu aies de la difficulté à entendre des critiques à ton sujet sans te dévaloriser? Après les avoir entendues, tu es toujours libre d'en faire ce que tu veux. Personne d’autre ne peut détenir la vérité à ton sujet.Il est aussi probable que tu aies de la difficulté à écouter le silence, car pour toi, le silence peut représenter une personne fermée, froide, alors que ton âme a besoin de périodes de silence.
CAUSES MENTALES (peurs et croyances)
Il est important de réaliser que tu as tendance à te méprendre entre ton intellect et ton intuition. Ce que tu crois être ton intuition est en réalité un truc de ton ego. Ce que tu écoutes est davantage ton ego qui est une création mentale. Regarde quelle est la peur en toi qui t’empêche de lâcher prise sur les petites voix dans ta tête et de faire confiance à l’Univers pour ce qui vient dans ta vie. Tu veux tellement te montrer courageux et équilibré que tu te laisses diriger par ta perception mentale de ces qualités. Ton intuition n'arrive pas à percer la cacophonie de tes pensées, ce qui affecte ton équilibre intérieur. Écoute davantage ce qui vient de l'extérieur, ce qui te permettra de mieux utiliser ton discernement. Accepte que ta perception du silence vient probablement d'expériences vécues étant jeune et qu'il peut être très sage parfois de demeurer silencieux plutôt que de dire n'importe quoi.
BESOIN ET MESSAGE SPIRITUEL
Ton grand besoin est de t’AIMER, d’accepter tes peurs du moment. Prends le temps de trouver ce dont tu as PEUR POUR TOI dans cette situation. Ton Dieu intérieur t’invite à accueillir cette peur qui te pousse à agir ainsi, en te rappelant que tout est temporaire. Il te dit d’accueillir tes limites actuelles et de reconnaître davantage ta propre valeur. Ce n’est qu’après t’être accueilli dans tes peurs et tes limites que tu pourras te diriger vers ce que tu veux vraiment. Souviens-toi que cette partie en toi qui a peur est convaincue de te protéger. Si tu te sens capable d’assumer les conséquences de vivre selon les besoins de ton être, rassure-la.
- Cause émotionnelle des MAUX DE TÊTE
La tête est le centre de communication et est reliée à l'individualité.
La tête est souvent appelée le centre de contrôle. C'est par elle que passe toutes les émotions.
Les maux de tête peuvent avoir leur origine dans différentes parties du corps. C'est pourquoi un soin Reiki traite toujours la personne dans sa globalité.
Il y a plusieurs causes de maux de tête. Par exemple: le stress et la tension, quand je m'efforce tant bien que mal "d'être" d'une certaine
façon ou de faire telle chose.
Le mal de tête apparait souvent quand j'essaie trop fort mentalement d'accomplir quelque chose. Je peux aussi réagir à des fortes pressions exercées par des situations ou des événements qui m'entourent. Je veux peut-être trop comprendre, aller trop vite, vouloir savoir ou avoir réponse à mes questions trop vite.
Un mal de tête au niveau du front aura plus attrait à une situation dans mon travail ou liée à mon rôle social tandis que s'il se situe sur le côté de la tête (près des tempes), c'est plutôt mon côté émotionnel (famille, couple) qui est impliqué.
Quelle quand soit la cause, le mal de tête est directement lié à l'individualité et j'ai à apprendre à être plus patient et plus flexible envers moi-même et envers les autres.
Les migraines sont souvent associées à des troubles de la vision et de la digestion. Je ne veux plus voir et je ne veux plus digérer ce qui se passe dans ma vie. Ce sont des angoisses, de la frustration face à une situation où je suis incapable de prendre une décision. Je peux avoir le sentiment de quelque chose qui doit être accompli ou qui m'est demandé.
La migraine expose ma résistance reliée à mon incapacité d'accomplir ce qui m'est demandé. Ma tête surchauffe et me fait mal juste à l'idée de du but à atteindre qui me semble inaccessible. Je dois comprendre que, lorsque j'ai une migraine, j'ai une prise de conscience à faire, j'ai des choses à changer et je dois être capable de les changer, c'est-à-dire de passer à l'action. La migraine me donnant un temps d'arrêt, cela peut aussi être une façon d'obtenir davantage d'amour et d'attention.
Les migraines sont le deuxième type le plus rencontré de l'enseignement primaire des maux de tête. Les migraines affectent les enfants comme les adultes. Avant la puberté, les garçons et les filles sont également touchés par la migraine, mais après la puberté, plus de femmes que d'hommes sont touchés. On estime à 6% les hommes et jusqu'à 18% les femmes qui feront l'expérience d'une migraine.
Habituellement les maux de tête se produisent sporadiquement, mais ils peuvent se produire fréquemment et même tous les jours chez certaines personnes.
www.zenensoi.com/2015/08/27/la-maladie-le-mal-a-dit-relat...
Voilà le CP pour mon Heartless Shadow.
Grille de 24x36
Pour les pattes, je me suis inspiré du nain d'Eric Joisel
Pour chaque oeil, un pli écrasé avec un changement de couleur
Pour la tête, utilisez les replis
Here's the CP for my Heartless Shadow
24x36 grid
For the legs, I inspired myself from Eric Joisel's Dwarf
For each eye, a squash fold with two color changes
For the head, use the pleats
"Those you see over there -replied his master- of the long arms, some have them nearly two leagues." (DON QUIJOTE DE LA MANCHA)
"Aquellos que allí ves -respondió su amo- de los brazos largos, que los suelen tener algunos de casi dos leguas." (DON QUIJOTE DE LA MANCHA)
En 1981, Andy Warhol arrive à Bruxelles pour rencontrer Paul Delvaux à la Maison Périer, abritant des fresques du Belge. L’Américain exécute ensuite une série de dix portraits à partir d’un polaroïd, qui ouvre l’exposition. "Je peins toujours le même sujet et sa peinture est surréaliste, d’une certaine manière, comme la mienne", déclare Warhol. Pour lui, Delvaux incarne la peinture classique d’avant la Seconde Guerre mondiale et la société de consommation, une forme de repli nostalgique.
La photo a été signée à la main par Andy Warhol. Une photo unique qu'il a faite d'une création pop art qu'il a faite de Paul Delvaux. Cette estampe a donné lieu à sa série de 8 sérigraphies sur toile de différentes couleurs éditée par Warhol par Paul Delvaux.
In 1981, Andy Warhol arrived in Brussels to meet Paul Delvaux at the Maison Périer, which housed the Belgian's frescoes. The American then executed a series of ten portraits from a Polaroid, which opened the exhibition. "I always paint the same subject, and his painting is surreal, in a way, like mine," Warhol declared. For him, Delvaux embodied classical painting before World War II and consumer society, a form of nostalgic withdrawal.
The photograph was hand-signed by Andy Warhol. A unique photo he took of a pop art creation he created by Paul Delvaux. This print led to his series of eight silkscreen prints on canvas in different colors, published by Warhol and Paul Delvaux.
Cet ensemble défensif possède l’un des rares fossés parementés existant en France.
Ce fossé constitue un exemple exceptionnel d’architecture militaire médiévale. Construit entre le XIIIe siècle et le XIVe siècle, il est remarquable autant par sa structure géométrique originale que par sa finition soignée.
Alors que les fossés des châteaux contemporains ne sont généralement que de simples douves en eau, celui qui entoure la première enceinte du château Moncade préfigure déjà les progrès et les recherches des siècles à venir en matière d’architecture militaire.
L’inclinaison pratiquement verticale des escarpes de même que le soin apporté à l’appareillage des parois du fossé rendaient aux assaillants l’escalade de la contre escarpe très malaisée. Une fois pris dans le piège infernal de ce fossé, ils tombaient sous les flèches et les projectiles des défenseurs sans avoir la moindre possibilité de se replier ou de se protéger à couvert. En effet, le tracé ellipsoïdal de l’enceinte, associé à l’inclinaison de l’escarpe, supprime tous les angles morts pour les défenseurs. Ce chef d’œuvre d’architecture militaire médiévale a contribué à rendre cette forteresse inexpugnable au cours des siècles.
(EN) Folded Ghostgoby - (FR) Gobie nain à replis
Pleurosicya cf. plicata dorsal view, Tahiti, French Polynesia
Many thanks to Dr Helen K. Larson for identifying this fish
12 août 1944 : une patrouille du 2nd battalion, 120th Regiment, 30th Infantry Division de la Army National Guard, Les Allemands la surnomment Roosevelt's SS.
La 1st Infantry Division de poursuivre son offensive vers le sud-est grâce à la 30th Infantry Division du Major General Leland S. Hobbs le 6 août dans le secteur de Mortain. La ville est sécurisée vers 20 heures par le 120th Infantry Regiment
Le premier bataillon a pris position sur les hauteurs à l’ouest tandis que le deuxième bataillon est en place sur celles situées à l’est (colline 317).
La 1st Army commandée par le Lieutenant General Omar Bradley met en alerte la 30th Infantry Division aux environs de minuit : les reconnaissances aériennes à l’est de la ligne de front indiquent la concentration d’environ 5 400 fantassins ennemis, mais aux premières heures du 7 août 1944, les Allemands passent déjà à l’attaque.
3 heures du matin ; la 17. SS Panzer-Division “Götz von Berlichingen” 2. SS Panzer-Division “Das Reich” atteins Mortain avec ses chars. Le choc est violent et les Allemands parviennent rapidement à déborder le 2ème bataillon du 120th IR par le nord et le sud. Au lever du jour, les Américains sont partiellement désorganisés et de nombreux soldats se retrouvent isolés du reste de leur unité face aux assauts des forces SS. Pendant que les survivants du 120th IR se replient sur les hauteurs à l’ouest de Mortain où est installé le poste de commandement du premier bataillon.
Les Américains ne parviennent pas pour autant à reprendre l’ascendant car durant la seule journée du 7 août, la 30th Infantry Division perd 600 hommes.
Durant les jours qui suivent, la ligne de front est bloquée à Mortain et les escarmouches se multiplient dans le désordre, Le 10 août, des Douglas C-47 parviennent à larguer du ravitaillement : celui-ci tombe malheureusement en dehors du périmètre contrôlé par les Américains.
Le lieutenant-colonel Lewis D. Vieman, chef de corps du 230th Field Artillery Battalion, imagine d’envoyer du ravitaillement en utilisant les canons de ses batteries : il fait ajouter du matériel médical dans les obus fumigènes destinés initialement à répandre des tractes de propagande. Les “tirs de ravitaillement” débutent le 10 août également.
Le 11 août 1944, les Allemands reçoivent l’ordre de se replier car les Anglo-Canadiens attaquent en direction de Falaise.
La 35th Infantry Division n’arrive dans le secteur de Mortain que le 12 août 1944 aux environs de midi : elle a perdu près de 700 hommes pour atteindre la ville.
L’arrivée de ces renforts permet au 120th Infantry Regiment de s’infiltrer dans la commune qui passe à nouveau sous contrôle américain.
Sea celebra su fiesta el 3 de noviembre. His feast day is November 3. English text follows the extensive biography in Spanish,.
Español
Según Wikipedia,
San Martín de Porres Velázquez O.P. o San Martín de Porras Velázquez O.P. (Lima, 9 de diciembre de 1579 – 3 de noviembre de 1639) fue un fraile peruano de la orden de los dominicos. Es el primer santo mulato de América. Conocido también como "el santo de la escoba" por ser representado con una escoba en la mano como símbolo de su humildad.
Martín de Porres o Porras fue hijo de un hidalgo burgalés, caballero de la Orden de Alcántara, Juan de Porres (según algunos documentos, el apellido original fue Porras) natural de la ciudad de Burgos, y de una negra liberta (horra), Ana Velázquez, natural de Panamá que residía en Lima.
Su padre no podía casarse con una mujer de su condición, porque era muy pobre, lo que no impidió su amancebamiento con Ana Velázquez. Fruto de esta relación nació Martín y, dos años después, Juana, su única hermana. Martín de Porres fue bautizado el 9 de diciembre de 1579 en la Iglesia de San Sebastián en Lima.
Fachada de la casa donde naciera San Martín de Porres, actualmente sede de la casa Hogar que lleva su nombre y en donde se realizan actividades de bien social.
Ana Velázquez dio cuidadosa educación cristiana a sus dos hijos. Juan de Porres estaba destinado en Guayaquil, y desde ahí les proveía de sustento. Viendo la situación precaria en que iban creciendo, sin padre ni maestros, decidió reconocerlos como hijos suyos ante la ley. En su infancia y temprana adolescencia sufrió la pobreza y limitaciones propias de la comunidad de raza negra en que vivió.
Vida religiosa
Se formó como auxiliar práctico, barbero y herbolista.
En 1594, a la edad de quince años, y por la invitación de Fray Juan de Lorenzana, famoso dominico, teólogo y hombre de virtudes, entró en la Orden de Santo Domingo de Guzmán bajo la categoría de "donado", es decir, como terciario por ser hijo ilegítimo (recibía alojamiento y se ocupaba en muchos trabajos como criado).
Así vivió 9 años, practicando los oficios más humildes. Fue admitido como hermano de la orden en 1603. Perseveró en su vocación a pesar de la oposición de su padre, y en 1606 se convirtió en fraile profesando los votos de pobreza, castidad y obediencia
De todas las virtudes que poseía Martín de Porres sobresalía la humildad, siempre puso a los demás por delante de sus propias necesidades.
En una ocasión el Convento tuvo serios apuros económicos y el Prior se vio en la necesidad de vender algunos objetos valiosos, ante esto, Martín de Porres se ofreció a ser vendido como esclavo para ayudar a remediar la crisis, el Prior conmovido, rechazó su ayuda.
Ejerció constantemente su vocación pastoral y misionera; enseñaba la doctrina cristiana y fe de Jesucristo a los negros e indios y gente rústica que asistían a escucharlo en calles y en las haciendas cercanas a las propiedades de la Orden ubicadas en Limatambo.
La situación de pobreza y abandono moral que estos padecían le preocupaban; es así que con la ayuda de varios ricos de la ciudad - entre ellos el virrey Conde de Chinchón, que en propia mano le entregaba cada mes no menos de cien pesos - fundó el Asilo y Escuela de Santa Cruz para reunir a todos los vagos, huérfanos y limosneros y ayudarles a salir de su penosa situación.
Martín siempre aspiró a realizar vocación misionera en países alejados. Con frecuencia lo oyeron hablar de Filipinas, China y especialmente de Japón, país que alguna vez manifestó conocer.
El futuro santo fue frugal, abstinente y vegetariano. Dormía sólo dos o tres horas, mayormente por las tardes. Usó siempre un simple hábito de cordellate blanco con una capa larga de color negro. Alguna vez que el Prior lo obligó a recibir un hábito nuevo y otro fraile lo felicitó risueño, Martín, le respondió: “pues con éste me han de enterrar” y efectivamente, así fue.
Ideal de santidad
Martín fue seguidor de los modelos de santidad de Santo Domingo de Guzmán, San José, Santa Catalina de Siena y San Vicente Ferrer. Sin embargo, a pesar de su encendido fervor y devoción, no desarrolló una línea de misticismo propia.
Martín de Porres fue confidente de san Juan Macías fraile dominico, con el cual forjó una entrañable amistad. Se sabe que también conoció a Santa Rosa de Lima, terciaria dominica, y que se trataron algunas veces, pero no se tienen detalles históricamente comprobados de estas entrevistas.
La personalidad carismática de Martín hizo que fuera buscado por personas de todos los estratos sociales, altos dignatarios de la Iglesia y del Gobierno, gente sencilla, ricos y pobres, todos tenían en Martín alivio a sus necesidades espirituales, físicas ó materiales. Su entera disposición y su ayuda incondicional al prójimo propició que fuera visto como un hombre santo.
Aunque él trataba de ocultarse, la fama de santo crecía día por día. Fueron varias las familias en Lima que recibieron ayuda de Martín de Porres de alguna forma u otra. También, muchos enfermos lo primero que pedían cuando se sentían graves era: "Que venga el santo hermano Martín". Y él nunca negaba un favor a quien podía hacerlo.
Milagros atribuidos,
Las historias de sus milagros son muchas y sorprendentes, estas fueron recogidas como testimonios jurados en los Procesos diocesano (1660-1664) y apostólico (1679-1686), abiertos para promover su beatificación. Buena parte de estos testimonios proceden de los mismos religiosos dominicos que convivieron con él, pero también los hay de otras muchas personas, pues Martín de Porres trató con gentes de todas las clases sociales.
Se le atribuye el don de la bilocación. Sin salir de Lima, fue visto en México, en África, en China y en Japón, animando a los misioneros que se encontraban en dificultad o curando enfermos.
Mientras permanecía encerrado en su celda, lo vieron llegar junto a la cama de ciertos moribundos a consolarlos o curarlos. Muchos lo vieron entrar y salir de recintos estando las puertas cerradas. En ocasiones salía del convento a atender a un enfermo grave, y volvía luego a entrar sin tener llave de la puerta y sin que nadie le abriera. Preguntado cómo lo hacía, respondía: "Yo tengo mis modos de entrar y salir".
Se le reputó control sobre la naturaleza, las plantas que sembraba germinaban antes de tiempo y toda clase de animales atendían a sus mandatos. Uno de los episodios más conocidos de su vida es que hacía comer del mismo plato a un perro, un ratón y un gato en completa armonía.
Se le atribuyó también el don de la sanación, de los cuales quedan muchos testimonios, siendo los más extraordinarios la curación de enfermos desahuciados.
"Yo te curo, Dios te sana" era la frase que solía decir para evitar muestras de veneración a su persona. Según los testimonios de la época, a veces se trataba de curaciones instantáneas, en otras bastaba tan solo su presencia para que el enfermo desahuciado iniciara un sorprendente y firme proceso de recuperación.
Normalmente los remedios por él dispuestos eran los indicados para el caso, pero en otras ocasiones, cuando no disponía de ellos, acudía a medios inverosímiles con iguales resultados. Con unas vendas y vino tibio sanó a un niño que se había partido las dos piernas, o aplicando un trozo de suela al brazo de un donado zapatero lo curó de una grave infección.
Muchos testimonios afirmaron que cuando oraba con mucha devoción, levitaba y no veía ni escuchaba a la gente. A veces el mismo Virrey que iba a consultarle (aún siendo Martín de pocos estudios) tenía que aguardar un buen rato en la puerta de su habitación, esperando a que terminara su éxtasis.
Otra de las facultades atribuidas fue la videncia. Solía presentarse ante los pobres y enfermos llevándoles determinadas viandas, medicinas u objetos que no habían solicitado pero que eran secretamente deseadas o necesitadas por ellos. Se contó además entre otros hechos, que Juana, su hermana, habiendo sustraído a escondidas una suma de dinero a su esposo se encontró con Martín, el cual inmediatamente le llamó la atención por lo que había hecho. También se le atribuyó facultades para predecir la vida propia y ajena, incluido el momento de la muerte.
De los relatos que se guardan de sus milagros, parece deducirse que Martín de Porres no les daba mayor importancia. A veces, incluso, al imponer silencio acerca de ellos, solía hacerlo con joviales bromas, llenas de donaire y humildad. En la vida de Martín de Porres los milagros parecían obras naturales.
En algunos momentos de su vida, tuvo que lidiar con el diablo; especialmente en el día de su muerte, donde finalmente el diablo terminó siendo vencido.
Al morir, la casa donde se encontraba su cuerpo se llenó de un buen aroma, según el testimonio de quienes presenciaron su muerte.
Su muerte
Casi a la edad de sesenta años, Martín de Porres cae enfermo y anuncia que ha llegado la hora de encontrarse con el Señor. La noticia causó profunda conmoción en la ciudad de Lima. Tal era la veneración hacia este mulato, que el Virrey Luis Jerónimo Fernández de Cabrera y Bobadilla, Conde de Chinchón, fue a besarle la mano cuando se encontraba en su lecho de muerte pidiéndole que velara por él desde el cielo.
Martín solicitó a los dolidos religiosos que entonaran en voz alta el Credo y mientras lo hacían, falleció.
Eran las 9 de la noche del 3 de noviembre de 1639 en la Ciudad de los Reyes, capital del Virreinato del Perú. Toda la ciudad le dio el último adiós en forma multitudinaria donde se mezclaron gente de todas las clases sociales.
Altas autoridades civiles y eclesiásticas lo llevaron en hombros hasta la cripta, doblaron las campanas en su nombre y la devoción popular se mostró tan excesiva que las autoridades se vieron obligadas a realizar un rápido entierro.
En la actualidad sus restos descansan en la Basílica y Convento de Santo Domingo en Lima, (Perú) junto a los restos de santa Rosa de Lima y san Juan Macías en el denominado "Altar de los Santos Peruanos".
Beatificación y canonización
En 1660 el arzobispo de Lima, Pedro de Villagómez, inició la recolección de declaraciones de las virtudes y milagros de Martín de Porres para promover su beatificación, pero a pesar de su biografía ejemplar y de haberse convertido en devoción fundamental de mulatos, indios y negros, la sociedad colonial no lo llevaría a los altares. Su proceso de beatificación hubo de durar hasta 1837 cuando fue beatificado por el Papa Gregorio XVI, franqueando las barreras de una anticuada y prejuiciosa mentalidad.
El Papa Juan XXIII que sentía una verdadera devoción por Martín de Porres, lo canoniza en la Ciudad del Vaticano el 6 de mayo de 1962 ante una multitud de cuarenta mil personas procedentes de varias partes del mundo nombrándolo "Santo Patrono de la Justicia Social", exaltando sus virtudes con las siguientes palabras: "Martín excusaba las faltas de otro. Perdonó las más amargas injurias, convencido de que el merecía mayores castigos por sus pecados. Procuró de todo corazón animar a los acomplejados por las propias culpas, confortó a los enfermos, proveía de ropas, alimentos y medicinas a los pobres, ayudó a campesinos, a negros y mulatos tenidos entonces como esclavos. La gente le llama ‘Martín, el bueno’."
La proclamación de Martín de Porres como santo fue sustentada por las milagrosas curaciones que ocurrieron a una anciana gravemente enferma en Asunción (Paraguay) en 1948 y a un niño con una pierna a punto de ser amputada por la gangrena en Tenerife (España) en 1956.
Su festividad en el santoral católico se celebra el 3 de noviembre, fecha de su fallecimiento. En diversas ciudades del Perú se efectúan fiestas patronales en su nombre y procesiones de su imagen ese día, siendo la procesión principal la que parte de la Iglesia de Santo Domingo en Lima, lugar donde descansan sus restos mortales.
Martín de Porres en el Cine y la televisión
-La primer película sobre la vida de San Martín, fue "Fray Escoba", película española de 1961, del director Ramón Torrado y protagonizada por el recordado actor René Muñoz.
-Tambien Valentin Pimstein, produce en México "San Martín de Porres (telenovela de 1964)", repitiendo René Muñoz, el papel del santo mulato.
-En 1968, se produce en Brasil la telenovela "O Santo Mestiço", inspirada en la vida de fray Martín, e interpretada por Sérgio Cardoso.
-En el año 1975, nuevamente René Muñoz vuelve a encarnar al santo limeño, en la película méxico-peruana "Un Mulato llamado Martín", dirigida por Tito Davison.8
-En el 2006, Raimundo Calixto, dirige al actor Pedro Telémaco, en "Fray Martín de Porres", película para la televisión.
/ENGLISH
Wikipedia says:
Martin de Porres Velázquez, O.P. (Lima, Viceroyalty of Peru December 9, 1579 – November 3, 1639), was a lay brother of the Dominican Order who was beatified in 1837 by Pope Gregory XVI and canonized in 1962 by Pope John XXIII. He is the patron saint of mixed-race people and all those seeking interracial harmony.
He was noted for work on behalf of the poor, establishing an orphanage and a children's hospital. He maintained an austere lifestyle, which included fasting and abstaining from meat. Among the many miracles attributed to him were those of levitation, bilocation, miraculous knowledge, instantaneous cures, and an ability to communicate with animals.
Juan Martin de Porres Velázquez was born in the city of Lima, in the Viceroyalty of Peru, on December 9, 1579. He was the illegitimate son of a Spanish nobleman, Don Juan de Porres, and Ana Velázquez, a freed slave from Panama, of African or possibly part Native American descent. [His] father abandoned the family. Ana Velázquez supported her children by taking in laundry.
He grew up in poverty and, when his mother could not support him, Martin was confided to a primary school for two years, and then placed with a barber/surgeon to learn the medical arts. He spent hours of the night in prayer, a practice which increased as he grew older.
By law in Peru, descendants of Africans and Indians were barred from becoming full members of religious orders.
The only route open to Martin was to ask the Dominicans of Holy Rosary Priory in Lima to accept him as a donado, a volunteer who performed menial tasks in the monastery in return for the privilege of wearing the habit and living with the religious community. At the age of 15 he asked for admission to the Dominican Convent of the Rosary in Lima and was received first as a servant boy, and as his duties grew he was promoted to almoner.
Martin continued to practice his old trades of barbering and healing and was said to have performed many miraculous cures. He also took on kitchen work, laundry, and cleaning.
After eight years at Holy Rosary, the prior Juan de Lorenzana, decided to turn a blind eye to the law and permit Martin to take his vows as a member of the Third Order of Saint Dominic.
Holy Rosary was home to 300 men, not all of whom were as open-minded as De Lorenzana; one of the novices called Martin a “mulatto dog,” while one of the priests mocked him for being illegitimate and descended from slaves.
When Martin was 24, he was allowed to profess religious vows as a Dominican lay brother in 1603. He is said to have several times refused this elevation in status, which may have come about due to his father's intervention, and he never became a priest.
It is said that when his convent was in debt, he implored them: "I am only a poor mulatto, sell me." Martin was deeply attached to the Blessed Sacrament, and he was praying in front of it one night when the step of the altar he was kneeling on caught fire. Throughout all the confusion and chaos that followed, he remained where he was, unaware of what was happening around him.
When Martin was 34, after he had been given the religious habit of a lay brother, he was assigned to the infirmary, where he was placed in charge and would remain in service until his death at the age of 59.
He was known for his care of the sick. His superiors saw in him the virtues necessary to exercise unfailing patience in this difficult role. It was not long before miracles were attributed to him. Martin also cared for the sick outside his convent, often bringing them healing with only a simple glass of water. He ministered without distinction to Spanish nobles and to slaves recently brought from Africa.
One day an aged beggar, covered with ulcers and almost naked, stretched out his hand, and Martin took him to his own bed. One of his brethren reproved him. Martin replied: “Compassion, my dear Brother, is preferable to cleanliness."
When an epidemic struck Lima, there were in this single Convent of the Rosary 60 friars who were sick, many of them novices in a distant and locked section of the convent, separated from the professed.
Martin is said to have passed through the locked doors to care for them, a phenomenon which was reported in the residence more than once. The professed, too, saw him suddenly beside them without the doors having been opened. Martin continued to transport the sick to the convent until the provincial superior, alarmed by the contagion threatening the friars, forbade him to continue to do so.
His sister, who lived in the country, offered her house to lodge those whom the residence of the religious could not hold. One day he found on the street a poor Indian, bleeding to death from a dagger wound, and took him to his own room until he could transport him to his sister’s hospice.
The prior, when he heard of this, reprimanded him for disobedience. He was extremely edified, however, by his reply: "Forgive my error, and please instruct me, for I did not know that the precept of obedience took precedence over that of charity." The prior gave him liberty thereafter to follow his inspirations in the exercise of mercy.
Martin did not eat meat. He begged for alms to procure necessities the convent could not provide. In normal times, Martin succeeded with his alms to feed 160 poor persons every day, and distributed a remarkable sum of money every week to the indigent.
Side by side with his daily work in the kitchen, laundry and infirmary, Martin’s life is said to have reflected extraordinary gifts: ecstasies that lifted him into the air, light filling the room where he prayed, bilocation, miraculous knowledge, instantaneous cures and a remarkable rapport with animals. He founded a residence for orphans and abandoned children in the city of Lima
Death and commemoration[edit]
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By the time he died, on November 3, 1639, he had won the affection and respect of many of his fellow Dominicans as well as a host of people outside the priory.
Word of his miracles had made him known as a saint throughout the region. As his body was displayed to allow the people of the city to pay their respects, each person snipped a tiny piece of his habit to keep as a relic. It is said that three habits were taken from the body. His body was then interred in the grounds of the monastery.
After De Porres died, the miracles and graces received when he was invoked multiplied in such profusion that his body was exhumed after 25 years and said to be found intact, and exhaling a fine fragrance. Letters to Rome pleaded for his beatification; the decree affirming the heroism of his virtues was issued in 1763 by Pope Clement XIII.
Pope Gregory XVI beatified Martin de Porres on October 29, 1837, and nearly 125 years later, Pope Saint John XXIII canonized him in Rome on May 6, 1962. He is the patron saint of people of mixed race, and of innkeepers, barbers, public health workers and more, with a feast day on November 3.
Martin is also commemorated in the Calendar of Saints of the Church of England on November 3.
He is recognised as Papa Candelo in the Afro-Caribbean-Catholic syncretist religion of Santería, which is practised in places where African diaspora culture thrives such as Puerto Rico, the Dominican Republic, Cuba, the United States, and his native Peru.
Iconography
Martin de Porres is often depicted as a young mulatto friar wearing the old habit of the Dominican lay brother, a black scapular and capuce, along with a broom, since he considered all work to be sacred no matter how menial. He is sometimes shown with a dog, a cat and a mouse eating in peace from the same dish.
Legacy
Martin's sometimes defiant attachment to the ideal of social justice achieved deep resonance in a church attempting to carry forward that ideal in today's modern world.
Today, Martin is commemorated by, among other things, a school building that houses the medical, nursing, and rehabilitation science schools of the Dominican University of Santo Tomas in the Philippines. A programme of work is also named after him at the Las Casas Institute at Blackfriars Hall, University of Oxford.He is also the titular saint of the parish of St. Martin de Porres in Poughkeepsie, NY, St. Martin de Porres Marianist elementary school in Uniondale, NY, and St. Martin de Porres Catholic elementary school in Scarborough, ON, Canada. A number of Catholic churches are named after him.
In popular culture
In the 1980 novel A Confederacy of Dunces, Ignatius Reilly contemplates praying to Martin for aid in bringing social justice to the black workers at the New Orleans factory where he works.
In music, the first track of jazz pianist Mary Lou Williams's album Black Christ of the Andes is titled "St. Martin De Porres."
There are several Spanish and Mexican works regarding his life in cinema and television, starring Cuban actor Rene Muñoz, the most of them referring to his mulatto origin, his miracles and his life of humilty. The most known movies are Fray Escoba (Friar Broom) (1963) and Un mulato llamado Martin (A mulatto called Martin) (1975).
In the Moone Boy episode "Godfellas", the character Martin Moon is shown to be named by his grandfather after San Martin De Porres. Humorously, his grandfather is unable to actually remember any of San Martin's accomplishments, and simply refers to him as "One of the black ones" when asked about him.
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Source:
lundi.am/Que-fait-la-police-5594
Que fait la police ?
À propos d’un 14 juillet sanglant
paru dans lundimatin#391, le 11 juillet 2023
Appel à dons
Le 16 juillet 1942, Maurice Rajsfus avait quatorze ans. Il fut arrêté par la police française avec ses parents et sa sœur lors de la rafle dite du Vel d’Hiv. Les deux enfants furent libérés à la suite des quiproquos absurdes dont les bureaucraties ont le secret et qui ménagent les (très) rares interstices de liberté en régime totalitaire. Ils ne revirent plus jamais leurs parents. Dès lors, et jusqu’en 2020, date de sa mort, Maurice eut une dent contre les flics : « je n’aime pas la police de mon pays », disait-il, comme on dit aujourd’hui ACAB.
Maurice Rajsfus ne se contentait pas de le dire. N’ayant de cesse de dénoncer et de documenter, pour mieux les dénoncer, les exactions policières, il avait fondé l’Observatoire des Libertés Publiques, qui publia vingt ans durant (1994-2014) le bulletin Que fait la police ? « La police, proclamait son manifeste daté du 6 avril 1994, est aujourd’hui le meilleur bouclier d’un système politique et économique parmi les plus réactionnaires que la France ait connus depuis cinquante ans. » Las, que dirait-il aujourd’hui ?
Je ne veux pas ajouter un commentaire à tout ce qui a déjà été dit et écrit après la diffusion de la sinistre vidéo montrant l’assassinat de Nahel, et ce même si, à entendre et lire les médias mainstream, il semble bien que l’affaire soit déjà enfouie sous les flux incessants des « nouvelles » (faisandées) de l’été, des vacances (après les pavés, la plage) et sous la communication incessante des « autorités » qui vont pouvoir nous annoncer, le 14 juillet, que ça y est, le pays, après 100 jours « d’apaisement », s’est rendormi sur ses deux oreilles – chacun pour soi et Macron pour tous. À hurler de rage. Mais ils ne l’emporteront pas en paradis. En attendant, il convient de s’arrêter quelques instants – rassurez-vous, je serai bref – sur ce fameux 14 juillet. Au cas où vous l’auriez oublié, il s’agit bien de la date qui marque arbitrairement le début de la Révolution française – celle de la prise de la Bastille. Or, il fut un temps, les partis de gauche et les organisations ouvrières commémoraient cette date en défilant entre Bastille et Nation [1]
[1] À partir de 1935, en fait. On se souvient peut-être que...
. Le 14 juillet 1953, la police française s’illustra une fois de plus par un fait d’armes malheureusement bien méconnu, voir complètement oublié aujourd’hui : place de la Nation, à l’arrivée de la manifestation, elle assassina sept manifestants, dont six Algériens (qui étaient alors encore français) et un Français. Il me semble important le rappeler ici, tant ils ont été assassinés encore et encore depuis, étouffés sous la chape de silence qui recouvre systématiquement les crimes racistes en général, et la barbarie de la répression française contre les Algériens en particulier.
Ceux-ci, justement, qui étaient plusieurs milliers en ce 14 juillet 1953, avaient formé un cortège à part dans le cortège, avec leur propre service d’ordre. Encadré par le MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) de Messali Hadj, alors assigné à résidence en métropole, ils en avaient reçu des consignes très strictes : aucune arme, y compris « par destination », une tenue correcte et la discipline durant la manifestation. En plus d’un portrait géant de leur leader, ils avaient déployé une ou des banderoles réclamant l’indépendance de l’Algérie. Cela provoqua dès le début de la manifestation l’ire de quelques parachutistes de retour d’Indochine qui tentèrent d’agresser le cortège mais furent repoussés – sans trop de dégâts pour eux car ils étaient protégés par la police. Mais les policiers, justement, postés à l’arrivée place de la Nation, tentèrent d’arracher banderoles et drapeaux aux manifestants. Mal leur en prit : ils durent se replier devant la riposte des Algériens. C’est à ce moment-là que l’on entendit les tirs d’armes à feu. Du côté du pouvoir, on prétendit par la suite que ces tirs venaient aussi des rangs des manifestants, mais c’était une pure intox, comme celle d’un Darmanin prétendant que les écolos étaient venus à Sainte-Soline « tuer du flic ». Éternels mensonges, éternelles insultes faites aux victimes par leurs bourreaux.
Je reprends la liste des morts donnée par Daniel Kupferstein (dans Les Balles du 14 juillet 1953, p. 55) : Abdallah Bachah, 25 ans, né à Agbadou (Algérie), qui travaillait dans une usine fabricant des encriers ; Larbi Daoui, 27 ans, né à Aïn Sefra (Algérie), habitant Saint-Dié (Vosges), manœuvre et domestique ; Abdelkader Draris, 32 ans, né à Djebala (Algérie), qui travaillait chez Chausson, en banlieue parisienne ; Mouhoub Illoul, 20 ans, né à Oued Amizour (Algérie), ouvrier du bâtiment à Saint-Priest (Rhône) ; Maurice Lurot, 41 ans, né à Montcy-Saint-Pierre (Ardennes), ouvrier métallurgiste, de Paris ; Tahar Madjène, 26 ans, né au Douar Harbil (Algérie), habitant Paris ; Amar Tadjadit, 26 ans, né au Douar Flissen (Algérie), habitant Paris. Tous tués par balles.
Il y eut également au moins 48 blessés par balle – officiellement recensés par les hôpitaux. Il y en eut probablement beaucoup plus qui ne voulurent pas se rendre à l’hôpital, par crainte de la police. Des témoins ont parlé de centaines de douilles place de la Nation, après le massacre.
Deux livres décrivent en détail cette tuerie, ses prolégomènes et ses conséquences. Il s’agit de 1953, un 14 juillet sanglant, de Maurice Rajsfus et de Les Balles du 14 juillet 1953, de Daniel Kupferstein, qui a également réalisé le film éponyme [2]
[2] Le livre de Rajsfus fut d’abord publié pour le...
[2] Le livre de Rajsfus fut d’abord publié pour le...
.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les deux livres ne font pas doublon. La grande qualité de celui de Rajsfus est de restituer un panorama très complet des forces politiques en présence dans la France de 1953, et aussi des organisations syndicales, de la presse et des prises de position de personnalités plus ou moins indépendantes des partis – je pense ici en particulier à l’abbé Pierre, présent à la Nation en ce 14 juillet, et que je ne connaissais pas sous ce jour-là : « Ils [les tenants de l’“ordre”] n’ont rien à opposer à notre raison, à notre cœur et à notre foi. Alors ils donnent la force et la force bestiale ! Honte sur eux ! » (Maurice Rajsfus, p. 134 [3]
[3] Maurice Rajsfus, 1953, Un 14 juillet sanglant....
). On trouve encore dans ce livre, en annexe, « l’essentiel du compte rendu de la séance d’interpellations [à l’Assemblée nationale] du 16 juillet 1953, publié par le Journal Officiel » (M.R, p. 210). Une lecture qui vaut le détour… Le livre de Maurice fut le premier consacré à ce « 14 juillet sanglant ». C’était le résultat d’une commande d’éditeur : « J’ai été sollicité pour écrire ce livre par [un] ami journaliste qui était éditeur chez Agnès Viénot », avait dit son auteur à Daniel Kupferstein qui le rapporte dans son livre (DK, p. 219). « C’était à l’automne 2002. […] J’ai été sous pression pour écrire ce livre. J’ai dû l’écrire en trois mois, car il y avait une date butoir : il fallait qu’il paraisse absolument pour le cinquantenaire de l’événement. » C’est pourquoi son auteur se basa plus sur des documents écrits – presse, prises de positions de personnalités, débat à l’Assemblée – que sur des témoignages directs, même s’il en rapporte quelques-uns, obtenus après un appel passé dans L’Humanité.
Daniel Kupferstein, lui, commença par un film de 85 minutes, qu’il mit quatre ans à réaliser, quatre années durant lesquelles, dit-il, « j’ai sillonné la France comme l’Algérie. J’ai retrouvé les familles des victimes et j’ai recueilli de nombreux témoignages inédits de manifestants, de spectateurs et même de deux policiers qui étaient en première ligne… » Et il explique que « les limites imposées par les règles de l’écriture cinématographique [l’] ayant obligé à “sacrifier” un grand nombre de témoignages, [il a] ressenti, juste après la sortie du film, ce besoin de raconter tout ce que j’avais pu apprendre, et de le transmettre » (DK, p. 11). C’est ce qui fait selon moi l’intérêt de son livre : le très grand nombre de témoignages qu’il rapporte, et aussi, bien sûr, le temps passé à la composition du film, qui a profité ensuite à l’écriture.
Les deux ouvrages se complètent très bien, en somme, et je ne peux que recommander la lecture des deux – avec un petit faible pour le premier, parce que j’ai connu et apprécié Maurice Rajsfus, vieux militant toujours présent là où il fallait être mobilisé jusqu’à la toute fin de sa vie.
Je ne vais pas m’étendre ici sur le contenu de ces deux ouvrages – tout au plus ajouterai-je qu’ils sont vraiment très accessibles, écrits en styles directs et percutants. De plus, ils nous font découvrir une époque oubliée aujourd’hui, celle des années 1950 et de la IVe République, de son empire colonial, de sa guerre d’Indochine bientôt perdue à Diên Biên Phu, et des prémices d’une autre guerre qui longtemps ne sera pas nommée comme telle, en Algérie. Justement, certains commentateurs disent que les balles du 14 juillet 1953 en marquèrent le début. Plus exactement, on dira que ce massacre, après d’autres (bien plus importants : sans vouloir remonter plus loin, jusqu’à la conquête ou à la grande révolte de 1871, n’oublions pas le 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et autres lieux, qui fit des milliers de morts algériens), précipita la décision prise par le premier noyau dirigeant du FLN de passer à la lutte armée, décision mise en œuvre le 1er novembre 1954.
Évidemment, ces lectures sont édifiantes à un autre titre : il est quasi impossible de ne pas faire le rapprochement entre le racisme assumé de la police, de la plupart des médias mainstream et de la majorité parlementaire d’alors avec celui d’aujourd’hui. Si l’on reprend un certain nombre de déclarations de l’époque sans citer leurs auteurs, on aura du mal à les distinguer de celles de leurs successeurs d’aujourd’hui.
C’est bien pourquoi nous devons une fois de plus nous donner « pour tâche de brosser l’histoire à rebrousse-poil [4]
[4] Walter Benjamin, « Thèses sur l’histoire », Œuvres III,...
». C’est ce qu’ont décidé de faire plusieurs associations qui lancent un appel à la commémoration des 70 ans du 14 juillet 1953 et à refaire les défilés populaires du 14 juillet [5]
[5] Premières organisations signataires : Agir Contre le...
. Extraits :
« Nous pensons qu’il est devenu urgent de reprendre ces défilés populaires pour défendre les valeurs républicaines, exprimées par cette devise Liberté-Egalité-Fraternité et qui sont aujourd’hui bafouées.
« La liberté est de plus en plus limitée par des interdictions de manifester, un contrôle accru des citoyens et citoyennes, des violences policières très souvent impunies ou encore par des agressions de locaux militants et la répression patronale.
« L’égalité est de plus en plus mise à mal par l’augmentation des écarts entre riches et pauvres mais aussi par les discriminations envers les populations issues de l’immigration coloniale ou encore la poursuite des inégalités entre hommes et femmes.
« La fraternité enfin, est violemment remise en cause par des débordements de haine raciale contre les personnes migrantes, en particulier les demandeurs d’asile qui fuient les guerres, la faim ou des régimes dictatoriaux au péril de leur vie mais aussi contre ceux et celles qui veulent les aider, pour citer quelques exemples.
[…]
« Le 14 juillet n’appartient ni aux militaires ni aux nationalistes xénophobes, il est notre bien à toutes et tous.
« Partout en France, réapproprions-nous le 14 juillet !
« À Paris, rendez-vous pour le premier rassemblement le 14 juillet 2023 à 11h place de la Bastille, où nos organisations annonceront leur volonté de travailler ensemble à un grand 14 juillet 2024, populaire, revendicatif, anticolonial, féministe et anti-impérialiste, pour la paix et l’émancipation sociale [6]
[6] Texte intégral ici :...
. »
Un dernier mot. Personnellement, je suis adhérent de l’association des Ami·e·s de Maurice Rajsfus, cosignataire de cet appel. À la fois parce que j’ai connu Maurice, comme je l’ai dit, et admiré sa combativité qui ne le cédait en rien à sa gentillesse, mais aussi parce que son combat contre la police et le racisme me semble hélas plus que jamais nécessaires. Entre autres activités, l’association soutient la réédition des livres de Maurice au sein d’une collection spéciale des éditions du Détour – une dizaine sont déjà disponibles. Je ne peux que vous engager à y aller voir.
Bonnes lectures et bon 14 juillet !
Le 9 juillet 2023, franz himmelbauer pour Antiopées
[1] À partir de 1935, en fait. On se souvient peut-être que cette année-là, le Komintern avait pris un virage stratégique en adoptant une ligne de soutien aux fronts populaires – donc d’alliances des partis communistes avec les autres forces de gauche –, abandonnant celle pure et dure du « front de classe » qui avait lamentablement échoué face aux nazis en Allemagne et aux fascistes en Italie. Déjà en février 1934, en France, les communistes et socialistes s’étaient réunis contre la tentative de putsch des ligues fascistes. Bref, cette alliance, dans l’Hexagone, se concrétisa, avant même le Front Populaire l’année suivante, par la manif commune du 14 juillet 1953, qui fut reprise les années suivantes, interdite sous l’Occupation, recommencée en 1945 et les années suivante et à nouveau interdite après 1953.
[2] Le livre de Rajsfus fut d’abord publié pour le cinquantenaire de l’événement, en 2003, chez Agnès Viénot, avec une posface de Jean-Luc Einaudi, l’historien qui mit au jour le massacre du 17 octobre 1961. Il a été réédité aux Éditions du Détour en 2021, avec une préface de Ludivine Bantigny : « “C’est du passé, n’en parlons plus” ? Le travail de l’histoire contre l’oubli en bande organisée » et la postface d’Einaudi : « Itinéraire d’un criminel », le criminel en question étant Maurice Papon, alors (en 1953) secrétaire général de la préfecture de police de Paris, et donc aux premières loges dans la répression des Algériens.
Le film et le livre de Daniel Kupferstein datent respectivement de 2014 et 2017 (éd. La Découverte, préface de Didier Daeninckx).
[3] Maurice Rajsfus, 1953, Un 14 juillet sanglant. Désormais noté MR. Les numéros de page se rapportent à l’édition de 2021. Les citations du livre de Daniel Kupferstein seront notées DK.)
[4] Walter Benjamin, « Thèses sur l’histoire », Œuvres III, Folio Essais, 2000, p. 433.
[5] Premières organisations signataires : Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui – Algeria Democracy – Association culturelle Les Oranges – Association des Ami.e.s de Maurice Rajsfus – Association Histoire coloniale et postcoloniale – Association Josette et Maurice Audin – ATTAC-France – Confédération générale du travail – Ensemble ! – Fédération nationale de la Libre Pensée – Institut Tribune Socialiste – L’Humanité – Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons – Les Amis du Monde diplomatique – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples – Parti Communiste Français, fédération de Paris – QG décolonial – Réseau féministe « Ruptures » – Union syndicale Solidaires, Paris.
[6] Texte intégral ici : histoirecoloniale.net/Pour-les-70-ans-du-14-juillet-1953-...
Tour du moulin, château d'Angers (France).
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Vous étes là au rez-de-chaussée de la tour du moulin. Ce lieu fut un geôle. Jusqu'à 60 prisonniers devaient s'entasser ici. La mémoire de ce lieu est si dramatique, si envoûtante, qu'ol m'a semblé que bien avant la création de cette installation, elle suintait déjà de ces murs.
En archéologue de cette mémoire précieuse, j'ai voulu "sonder l'âme de ces pierres" pour rendre un peu plus palpables l'écume de cette énergie et les convulsions narratives qui en émanaient. Soulevant le son en son centre un volcan aux vapeurs d'or, cette mémoire diaphane mais d'une absolue détermination, se délivre de la chape de l'oubli jusqu'a la fracasser.
Trois ombres spectrales tels des esprits, émergent de ce magma fibreux en une danse macabre. La spirale de cette trinité en suspension, nous renvoie à l'histoire factuelle de cette prison ainsi qu'aux stigmates intemporels et universels liés au processus de l'enfermement.
Soixante mains sont projetées là, dans la lave de ces aveux en fusion. Qu'elles s'en
délivrent où qu'elles s'y perdent, leur foisonnance symbolise tot autant la désolation des captif, que l'outil de leur évasion spirituelle caractérisée par les grafittis qui émaillent les pierres de ces parois oppressantes.
Une voix envoûtante et un univers sonore venus des confins des temps tourent là inéluctablement. Ils témoignent de la déambulation circulaire des prisonniers: ronde
perpétuelle des tourments de l'angoisse et des chimères du temps qui stagne...Evocation prégnante et paradoxale qui caractérise plus que tout, ce lieu.
Car, très longtemps, ici, le châtiment a broyé les êtres les entraînant vers la mort, alors que tout en haut de cette tour, à une époque, la meule du moulin broyait la graine por alimenter la vie dans la forteresse.
Pascal a élaboré cette création en environ huit mois, principalement au travers d'une
technique nomme "structure-tissage". Plus de trentre kilomètres de fils la constitiue. C'est sur cette technique composée de fins de métal noués, que je base l'essentiel de mes recherches sur le thème de la nuit. L'enfermement étant la nuit du corps.
♫♪♫ Dargaard - Down to the halls of the blind ♫♪♫
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"Je suis la pierre repentante...
je suis la mémoire en fusion chuchotant les vapeurs délétères de l'oubli...
Je suis la lave incandescente, emmurée, qui soulève les scories d'un passé pétrifié...
Je suis la braise glacée qui a figé et calciné toute illusion...
Je suis le ferment d'une moiteur nauséeuse coagulée par le métal fondu du repliement...
Je suis la sueur expiatoire de l'histoire qui ruisselle sur le murmure captif d'une bouche au cratère asservi...
Je suis la nuit et sa matière visqueuse ou s'engluent les rêves griffés sur les murs des amnésies...
Je suis l'empreinte vacillante des temps oubliés...
Je suis le fil de l'errance immobile, sans résonane, sans écho...
Je suis le frisson aux entrelacs engourdis par l'oppression...
Je suis la forteresse aveugle, exsangue de sang et saturée de stigmates...
Je suis le noeud de métal qui révèle, le carcan de fer qui étrangle, la poussière de schiste qui asphyxie...
Je suis chacun de ses méandres qui échancrent les limbes d'un néant sans abysse...
Je suis le cordon clandestin qui rattache les tressaillements de l'âme aux séquelles de la forteresse...
Je suis la substance sans matière qui sonde l'irracontable...
Je suis la spirale amorphe et sourde de la dérive...
Je suis la ronde inexorable du châtiment qui condamne chaque pas à la perpétuité...
Je suis l'aveu.
Et vous, qui êtes-vous?"
4525 R 263. - STRASBOURG. - L'Université The University Edit. Ch. Bergeret, 11, Marché-Neuf, Strasbourg (Pont de l'Université Strasbourg) (actuel pont d'Auvergne)
L’université de Strasbourg (abrégée en Unistra ou UDSn 1) est une université française située à Strasbourg en Alsace. Son origine remonte à la création du Gymnase Jean-Sturm en 1538. Le Gymnase fut promu au rang d’Académie en 1566, sous l’empereur Maximilien II, puis devint université en 1621, sous l'empereur Ferdinand II. L'université passa sous le contrôle du Royaume de France en 1681 en même temps que la ville de Strasbourgo 1. Elle connut dès lors une histoire riche, marquée par la Révolution française, l'annexion de l'Alsace-Lorraine puis le retour à la France. Durant la Seconde Guerre mondiale elle dut se replier sur Clermont-Ferrand, de nombreux étudiants et professeurs qui rejoignirent la Résistance ainsi que des étudiants Juifs et étrangers furent arrêtés et déportés. C'est pour ces raisons que l'université est la seule université française à s'être vue décerner la Médaille de la Résistancep 1. Au lendemain de la guerre elle revint à Strasbourg puis fut scindée, en 1971, en trois universités spécialisées (université Strasbourg I, université Strasbourg II et université Strasbourg III) après les événements de Mai 68. L'université est officiellement réunifiée le 1er janvier 2009.
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4 Rue Blaise Pascal, 67081 Strasbourg, France
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une des solution est de replier ses feuilles pour offrir moins d'exposition au rayonnement solaire et à l'évaporation
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Le culte de Dionysos
A Athènes Dans les autres cités Dans le monde héllénistique et romain
Il faut être extrêmement prudent sur la place à accorder à Dionysos dans le panthéon gréco-latin du fait même de la dénégation dont il l’objet, de la part des Grecs et des Latins, mais aussi des savants qui ont essayé de comprendre son culte et ont rivalisé dans l’ingéniosité pour lui accorder une origine autre que grecque : Dionysos est considéré, en raison même du désordre qu’il introduit, comme un dieu pas comme les autres, souvent rejeté comme un dieu étranger et tard venu dans la cité (on lui a assigné une origine thrace, phrygienne ou égyptienne comme Hérodote) ou comme le dieu de l’enfance, de l’animalité et de la barbarie qui menace la raison et les institutions, en particulier celle du mariage, puisqu’il entraîne les hommes dans les excès du sexe et de l’ivresse, et les femmes dans la transe et dans l'intimité avec la nature où elles risquent de mettre en péril la fonction qui leur a été assignée dans la cité.
Barbarie intérieure ou extérieure, tel est l’enjeu de Dionysos.
Il est le dieu de la marge et de la transgression, le dieu d’un ancien et lointain rapport immédiat et parfois violent à la nature, mais en même temps il est le dieu central et indispensable du renouveau, de la joie et de la vie, de l'ouverture à l'autre, qui va contre la tendance de l'homme et de la cité à se replier sur les certitudes de leur maîtrise et de leur identité autochtone.
On le retrouve partout, dans toutes les cités de la Grèce depuis les temps les plus reculés (son nom est mentionné déjà à l’époque mycénienne dans les tablettes de Pylos), lié à l’humidité fécondante, au vin et au théâtre, à l’expansion et au dédoublement de soi, à la mort et à la renaissance de la végétation comme de l’individu.
Il est le dieu qu’on invoque et qu’on appelle (Bacchos, Iacchos, sont des mots tardifs venant des verbes bacchan ou baccheuein signifiant "être animé par le délire", "pousser des cris")
Le culte de Dionysos à Athènes
Quatre fêtes sont consacrées à Dionysos, du début de l’hiver au début du printemps :
- les Dionysies rustiques, pendant le mois de Poséidéôn (correspondant à notre mois de décembre),
- les Lénées, pendant le mois de Gamélion (janvier-février),
- les Anthestéries, pendant le mois d’Anthestérion (février mars),
- les Grandes Dionysies, pendant le mois d’Elaphébolion (mars-avril).
Pour en savoir plus
Le culte de Dionysos dans les autres cités
Eleusis
Il est lié aux mystères d'Eleusis, au cours desquels on l'invoque sous le nom de Iacchos (cf. Aristophane, Les Grenouilles, v. 324 à 334 et 340 à 350). Comme dans le mythe de Déméter et de Perséphone, où Perséphone remontant voir sa mère au printemps symboliserait le retour de la végétation et particulièrement du blé, Dionysos est aussi lié à la mort et au retour de la végétation.
Delphes
Delphes s'enorgueillit de posséder le tombeau de Dionysos, qui chassé par Lycurgue aurait achevé là sa course (Maria Daraki, Dionysos et la déesse-mère, Champs, Flammarion, p. 19) ou dont on aurait recueilli là le cœur, seule partie du corps de Dionysos échappé à la violence des Titans.
Dionysos remplace Apollon en hiver, lorsqu'Apollon se rend au pays des Hyperboréens. On peut l'interpréter en fonction des saisons et de l'agriculture : en hiver la lumière du soleil baisse, et la végétation couve sous la terre humide.
Euripide, dans Antigone, fait allusion à un cortège de ménades sur le Mont Parnasse.
Orchomène
Le légende des filles de Minyas punies par Dionysos est perpétuée par la fête des Agrionies.
Sicyone
Le tyran Clisthène a, selon Hérodote, remplacé les jeux théâtraux en l'honneur du héros local Adraste par des jeux en l'honneur de Dionysos, comme si le culte de Dionysos était l'universel que l'on substitue aux cultes aristocratiques locaux.
Les deux modes d'expansion du dionysisme seront d'une part la généralisation du théâtre, d'autre part l'expansion de l'orphisme.
Évolution du culte dans le monde hellénistique et romain
Il existe chez les Romains le dieu Liber, lié au passage de l’enfance à l’âge adulte : c’est à la fête des Liberalia que l’enfant prend la toge virile (Dumézil, La religion romaine archaïque, Payot, 1974, p. 382-385). L’assimilation de Liber à Bacchus (qui n’est en grec qu’un surnom de Dionysos), et le développement en général du culte de Bacchus viendrait d’Italie du Sud et de Sicile, autrement dit de la Grande-Grèce. Dumézil mentionne en Italie du Sud des processions phallophoriques.
Les Bacchanales, symbole du relâchement des mœurs qui a eu raison selon Tite-Live de la force guerrière d’Hannibal et de ses troupes à Capoue, sont interdites officiellement en 186 (Tite-Live, Histoire romaine, Livre XXXIX, 8-18).
Le culte de Dionysos avait du reste été très tôt introduit à Carthage. Mohamed Yacoub, dans son livre Splendeurs des mosaïques de Tunisie (p. 26) fait remonter au IVe siècle av. J.-C. au moins, avant même les guerres puniques, l’introduction de son imagerie dans la sculpture punique, et le syncrétisme probable avec le dieu phénicien Shadrapa, comme Hercule est vite asssimilé à Melqart. Certains spécialistes se plaisent également à rapprocher les masques puniques des masques du théâtre grec.
Le thème de la procession dionysiaque et des représentations de Dionysos enfant dompteur de bêtes se développe particulièrement dans la Byzacène (région de Sousse et El Jem, actuelle région du Sahel en Tunisie) à la fin du IIe siècle et durant tout le IIIe siècle, en raison peut-être de l’arrivée au pouvoir de la dynastie des Sèvères (dont les dieux protecteurs étaient précisément Hercule et Dionysos), originaires de Leptis Magna sur le rivage des Syrtes.
Dans ce pays agricole qu’est l’Africa, le dionysisme, sans redevenir ce qu’il était en Grèce, est un décor si insistant qu’il est difficile d’y voir un pur ornement. Le christianisme montant y verra un culte insupportablement païen de la nature, de la fécondité, et de la force vitale.
un moment fort la libération de l'alsace tout à la fin de la guerre de 39-45 lorsque les troupes allemandes se repliaient
Convolvulacée à très longues tiges rampantes angulaires ayant de 5 à 30 m de long. Feuille simple et épaisse, obovale-elliptique, émarginée, se repliant légèrement le long de la nervure centrale afin de réduire l'évaporation lors d'un fort ensoleillement. Corolle rose tachée de pourpre, de 5 à 6 cm, épanouie qu'une seule journée. Capsules globulaires de 10-15 mm, à 4 valves brunes renfermant chacune une graine.
Autres noms français : Lalanda (Maldives), Liane batatran, Patate adiran ou bord de mer ou à Durand (Réunion), Patatran rouge (Seychelles), Poumpou (Comores). Espèce du haut des plages des zones tropicales des océans Atlantique, Indien et Pacifique (bon exemple de dispersion océanique), colonisant notamment les zones dégradées.
Dans de nombreux pays, l'espèce est un remède (décoction des racines ou des feuilles) contre les inflammations, les coliques, la gonorrhée et les douleurs. A La Réunion, les jeunes feuilles écrasées facilitent aussi l'extraction des épines d'oursins (cf. A Gurib-Fakim Guide de la Flore de Maurice et des Iles de l'Océan Indien, Wikipédia).
Tavers (Loiret).
Lieu-dit Feularde.
Monument de la Vallée des Buis élevé par le Souvenir Français en 1894.
Le 18 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.
Suite à la défaite de Sedan le 2 septembre 1870, l'empereur est fait prisonnier, et le 4 septembre l'Assemblée Nationale proclame le république et met en place un gouvernement provisoire de "défense nationale". Paris étant assiégé, le gouvernement envoie une délégation à Tours pour organiser la défense en province. Le 18 septembre, Paris est encerclé. Le ministre de l'intérieur, Gambetta, s'échappe de Paris en ballon le 7 octobre et rejoint Tours pour y prendre la charge de ministre de la guerre. Il lance l'appel de la "levée en masse".
Gambetta réfugié à Tours décide de créer l'armée de la Loire à partir de soldats de réserve, de francs-tireurs et de troupes d'Algérie. Cette armée sera séparée en deux, une commandée par le général Bourbaki, l'autre commandée par le général Chanzy (environ 60 000 hommes). Le général Chanzy décida de résister dans une zone comprise entre la forêt de Marchenoir et la Loire. Chanzy attaquera d'abord les Prussiens à Marchenoir et à Beaugency, puis risquant d'être pris à revers par Blois, il se replie sur Vendôme. L'armée de Frédéric-Charles. prendra le dessus à la bataille du Mans (11-12 janvier 1871). Les débris de la IIe armée de la Loire se reformeront à Laval une fois l'armistice signé.
Dans la matinée du 9 décembre 1870, les troupes du général Jauréguibéry qui reculaient s'établirent derrière le ravin de Tavers qui constituait une bonne ligne de défense. Les brigades Bourdillon et Faussemagne tinrent la vallée, face aux 75ème et 76ème prussiens qui se retirèrent à la tombée de la nuit en laissant les morts et les blessés sur le terrain.
Journal du Loiret du 4 juin 1894:
"Hier a eu lieu , à Tavers, au milieu d'une af(f)luence considérable, l'inauguration du monument commémoratif érigé dans la vallée des Buis, sur le territoire de cette commune, par le Comité Orléanais de la Société nationale du « Souvenir français », pour perpétuer la mémoire de la bataille qui s'est livrée à cet endroit, le 9 décembre 1870 .
On sait que la bataille de Villorceau , livrée aux Allemands le 8 décembre 1870, eût été un suc(c)ès pour notre armée si, obéissant à un ordre intempestif de M. de Freycinet, la division Camo n'eut point abandonné Beaugency à la nuit pour se replier sur Tavers.
Par la suite de ce fâcheux incident , Chanzy qui avait, pendant les deux jours précédents, su conserver à peu près intacte sa ligne de la forêt de Marcbenoir à la Loire par Poisly, La Motte, Cernay, Villevert, Messas, fut obligé d'en modifier le tracé dans la journée du 9 sous le feu ennemi et de la placer dans la direction : Poisly, La Motte, Cernay, Villejouan, Boynes et Tavers.
Pendant que ie combat recommençait avec acharnement vers Cernay et la Villette, l'aile droite de l'armée française manœuvrait. A peine le 17e corps eut-il deux divisions établies derrière Viilemarceau qu'une canonnade intense l' assaillit ; l'ennemi tentait un mouvement tournant. Grâce à sa position à Beaugency, il voulait tourner notre aile droite en suivant la voie ferrée et en remontant le ravin de Tavers ou la vallée des Buis .
A trois heures, Chanzy, qui était au Grand-Mizian, aperçoit des masses profondes qui s'engageaient dans la vallée avec l'intention évidente de nous prendre à revers. Immédiatement, il fait amener de l'artillerie, de façon à enfiler la dépression dans laquelle se trouvent les fermes de la Feularde et du Veau. On laissa les Allemands monter tranquillement la pente et, quand ils voulurent déboucher sur trois points à la fois, au-dessus, à droite et à gauche de la Feularde, ils furent accueillis par une grêle de projectiles lancés par les brigades Bourdillon et Faussemagne que le général en chef avait eu heureusement le temps de disposer a cet effet.
L'ennemi ne tint pas et fut vivement poursuivi sur la route de Beaugency.
C'est ce fait d'armes que le « Souvenir français » a voulu rappeler a la cérémonie par l'érection d'un monument à la place même où avaient été ensevelis sept soldats morts en combattant pour la France.
De mémoire d'homme, on n'avait vu à Tavers une cérémonie patriotique aussi imposante.
Les rues du bourg, et particulièrement celles que devait suivre le cortège, avaient été pavoisées : des petits sapins avaient été plantés, des arcs de triomphe de verdure se dressaient de distance en distance ; des fleurs des champs formaient des couronnes tricolores du plus gracieux effet.
Les jeunes filles et les jeunes gens ont rivalisé d'ardeur pour décorer et enguirlander les rues. Le temps lui-même, si inclément depuis quelques jours, semble s'associer à la fête.
A une heure, le conseil municipal, la compagnie de sapeurs-pompiers, commandée par M. Egret, et la fanfare, se réunissaient dans la cour de la mairie.
A 1 heure 1/2 arrivaient de Beaugency les délégations orléanaises. M. le préfet avait délégué M. Duboussef, conseiller de préfecture, pour le représenter à la cérémonie.
Le Comité orléanais du « Souvenir français » était représenté par M. Desplanches , présiden ; M. le colonel Vollicus, du 32° d'artillerie, vice-président ; M. le lieutenant colonel Beaugé, commandant du recrutement, délégué ; M. Lenormand, secrétaire ; M. Naudin, délégué de Neuville ; MM . Godon , Leplat, Perdereau-Brisson, Tavernier et Blusson, membres ; M. Laureau , adhérent.
Signalons encore la présence de M. Villain-Tournois, conseiller général, maire de Beaugency ; M. Sébille, conseiller d'arrondissement ; M. le commandant Fondreton, délégué du « Souvenir français » pour le canton de Beaugency ; M. Joyau, adjoint au maire ; M. Guérin, juge de paix ; M. Poupinel, lieutenant de gendarmerie ; M. Guillaume, ainsi qu'un grand nombre de fonctionnaires ; les anciens combattants de 1870, au nombre desquels nous avons remarqué M. Meynard de Franc, propriétaire au château de Guignes, commune de Tavers, capitaine de l'armée territoriale, ancien officier au 37° mobiles du Loiret, accompagné d'un grand nombre d'officiers en tenue , etc. , etc.
Le cortège s'étant formé s'est rendu immédiatement à l'église où étaient déjà réunies un grand nombre de personnes ; le porche et le sanctuaire étaient tendus de noir ; l'office était présidé par M. l'abbé Piau, curé-doyen de Beaugency, entouré de plusieurs ecclésiastiques .
Les autorités ayant pris place dans le chœur, le clergé entonne le Dies irae, puis le vénérable curé de Tavers, M. l'abbé Lelong, monte en chaire ; témoin oculaire de la bataille du 9 décembre 1870, d'une voix où vibrent les accents du patriotisme le plus pur, il retrace ces grandes et mémorables journées de décembre 1870 — et particulièrement celle du 9 . — C'est le cœur navré de douleur qu'il a parcouru le champ de bataille pour se rendre aux Moulinières, où se trouvaient plus de 800 blessés .
Après avoir félicité la Société du Souvenir français qui honore ceux qui sont morts pour la patrie, le vénérable curé ajoute : " Nous devons bien un souvenir et une prière à ceux qui se sont sacrifiés un contre 80 pour sauver l'honneur de la France, en versant dans ces plaines jusqu'à la dernière goutte de leur sang généreux . »
Cette patriotique allocution prononcée d'une voix virile et forte, a été écoutée avec une religieuse attention, et elle a produit sur l'assistance la plus vive impression. Le cortège s'est dirigé ensuite, dans l'ordre suivant , vers la vallée des Buis :
Enfants des écoles, fanfare de Tavers, conscrits de la classe 1894 avec leur drapeau voilé d'un crêpe, les sapeurs-pompiers escortant les autorités ci-dessus indiqués, accompagnées du Conseil municipal, en tête duquel marchent M. Delaveau, maire, et M. Lepage, adjoint de Tavers ; une foule nombreuse et recueillie se presse sur tout le parcours de la procession, qui se déroule à travers les vallons embaumés. Sur les arcs de triomphe nous avons relevé, au passage, les inscriptons suivantes : « Victis honor ! Honneur et Patrie ! Le Souvenir français aux soldats morts pour la Patrie ! A la mémoire des victimes de 1870 ! Courage !»
A Pont-Pierre, hameau que traverse la route nationale de Briare à Angers, on lit sur une plaque placée à la maison de M. Collet : « A 400 mètres du viaduc, dans la vallée des Buis, le Souvenir Français a fait ériger un monument à la mémoire des soldats de la France , morts en défendant la patrie . Passants, à nous le souvenir, à eux l'immortalité ! »
On aperçoit maintenant le monument qui s'élève sur le coteau de la vallée des Buis. Pendant que le cortège se groupe autour du mausolée, le clergé procède à la bénédiction et les sociétés déposent leurs couronnes. Signalons celles du Souvenir Français (Français), de la municipalité, de la fanfare et des pompiers de Tavers. Les jeunes gens des écoles avaient aussi leurs couronnes, ainsi que les jeunes filles et les conscrits. Très belles encore les couronnes en fleurs naturelles offertes par Mesd. Lemaître et Mirault.
Le monument a quatre mètres de hauteur ; il est de forme pyramidale, la partie supérieure est couronnée de créneaux et sur la façade principale se détache en lettres de couleur cette inscription :
SOUVENIR FRANÇAIS
1894
A la mémoire des Français morts pour la patrie !
« Après des combats qui duraient depuis huit jours consécutifs, les brigades Bourdillon et Faussemagne, sous le commandement du général Chanzy, ont, le 9 décembre 1870, repoussé victorieusement de ce vallon les régiments prussiens formés en masses profondes » .
Plusieurs orateurs ont pris la parole : M. le commandant Fondreton et M. Naudin, au nom du Souvenir français ; M. Gal-Ladevèse, pasteur à Mer, ancien capitaine au 27e régiment des mobiles de l'Isère, au nom des anciens combattants. Nous regrettons de ne pouvoir, faute de place, reproduire css discours qui tous ont profondément ému l'assistance.
M. Desplanches, au nom du Souvenir français, a fait ensuite la remise du monument à la municipalité. En le plaçant sous la sauvegarde de tous les habitants, auxquels il rappellera le souvenir des glorieux vaincus de 1870, M. Desplanches remercie tous les assistants et il ajoute que «l'enthousiasme pour ces fêtes patriotiques, ces cérémonies funèbres, va toujours grandissant, il en prend à témoin la nombreuse assistance réunie au pied du monument.»
M. Dubousset, conseiller de préfecture, a parlé au nom du gouvernement, puis le maire a clos la série des discours.
Le cortège est rentré à Tavers dans le même ordre. Il était plus de quatre heures quand se termina cette cérémonie qui laissera un long et salutaire souvenir dans les cœurs de ceux qui en ont été témoins. "
docplayer.fr/14014760-L-armee-de-la-loire-a-beaugency-dec...
La Grassette commune (Pinguicula vulgaris) est une plante herbacée vivace de la famille des Lentibulariacées appartenant au genre Pinguicula. C'est une plante carnivore commune. Elle possède sur ses feuilles des très petits poils collant des insectes (moucherons ...). Elle peut replier légèrement ses feuilles afin d'augmenter le contact avec les proies.
Le fonctionnement du piège de Pinguicula vulgaris est relativement simple. Il s'agit d'un piège type "papier-mouche", collant. Des glandes en forme de poils (glandes pédicelles) produisent un mucilage collant et odorant, attirant de petits moucherons. La plante détecte ses proies par les substances qu'ils produisent (urée...). Ce signal va alors activer les glandes digestives (sessiles) bien plus aplaties sur la feuille. Ces dernières libèrent un liquide digestif qui digérera la proie. Il existe aussi une seconde réponse à la détection de proie : lorsque celle-ci est de taille plus grande, les bords des feuilles peuvent s'enrouler afin d'augmenter la surface de contact.
Au sein des biotopes pauvres en azote, les plantes ayant capturé des proies révèlent une croissance supérieures à 60% par rapport à celles n'en ayant pas à digérer. Cependant, l'efficacité de ces pièges est à relativiser : peu de proies de grandes tailles sont piégées et de nombreux moucherons sont dérobées par des opportunistes tels que les fourmis, araignées ou reptiles.
Pinguicula vulgaris est également capable de digérer le pollen. Jusqu'à 50% des protéines absorbées peut provenir de pollen transporté par le vent. (Source Wikipédia)
Le culte de Dionysos
Il faut être extrêmement prudent sur la place à accorder à Dionysos dans le panthéon gréco-latin du fait même de la dénégation dont il l’objet, de la part des Grecs et des Latins, mais aussi des savants qui ont essayé de comprendre son culte et ont rivalisé dans l’ingéniosité pour lui accorder une origine autre que grecque : Dionysos est considéré, en raison même du désordre qu’il introduit, comme un dieu pas comme les autres, souvent rejeté comme un dieu étranger et tard venu dans la cité (on lui a assigné une origine thrace, phrygienne ou égyptienne comme Hérodote) ou comme le dieu de l’enfance, de l’animalité et de la barbarie qui menace la raison et les institutions, en particulier celle du mariage, puisqu’il entraîne les hommes dans les excès du sexe et de l’ivresse, et les femmes dans la transe et dans l'intimité avec la nature où elles risquent de mettre en péril la fonction qui leur a été assignée dans la cité.
Barbarie intérieure ou extérieure, tel est l’enjeu de Dionysos.
Il est le dieu de la marge et de la transgression, le dieu d’un ancien et lointain rapport immédiat et parfois violent à la nature, mais en même temps il est le dieu central et indispensable du renouveau, de la joie et de la vie, de l'ouverture à l'autre, qui va contre la tendance de l'homme et de la cité à se replier sur les certitudes de leur maîtrise et de leur identité autochtone.
On le retrouve partout, dans toutes les cités de la Grèce depuis les temps les plus reculés (son nom est mentionné déjà à l’époque mycénienne dans les tablettes de Pylos), lié à l’humidité fécondante, au vin et au théâtre, à l’expansion et au dédoublement de soi, à la mort et à la renaissance de la végétation comme de l’individu.
Il est le dieu qu’on invoque et qu’on appelle (Bacchos, Iacchos, sont des mots tardifs venant des verbes bacchan ou baccheuein signifiant "être animé par le délire", "pousser des cris")
Le culte de Dionysos à Athènes
Quatre fêtes sont consacrées à Dionysos, du début de l’hiver au début du printemps :
- les Dionysies rustiques, pendant le mois de Poséidéôn (correspondant à notre mois de décembre),
- les Lénées, pendant le mois de Gamélion (janvier-février),
- les Anthestéries, pendant le mois d’Anthestérion (février mars),
- les Grandes Dionysies, pendant le mois d’Elaphébolion (mars-avril).
Pour en savoir plus
Le culte de Dionysos dans les autres cités
Eleusis
Il est lié aux mystères d'Eleusis, au cours desquels on l'invoque sous le nom de Iacchos (cf. Aristophane, Les Grenouilles, v. 324 à 334 et 340 à 350). Comme dans le mythe de Déméter et de Perséphone, où Perséphone remontant voir sa mère au printemps symboliserait le retour de la végétation et particulièrement du blé, Dionysos est aussi lié à la mort et au retour de la végétation.
Delphes
Delphes s'enorgueillit de posséder le tombeau de Dionysos, qui chassé par Lycurgue aurait achevé là sa course (Maria Daraki, Dionysos et la déesse-mère, Champs, Flammarion, p. 19) ou dont on aurait recueilli là le cœur, seule partie du corps de Dionysos échappé à la violence des Titans.
Dionysos remplace Apollon en hiver, lorsqu'Apollon se rend au pays des Hyperboréens. On peut l'interpréter en fonction des saisons et de l'agriculture : en hiver la lumière du soleil baisse, et la végétation couve sous la terre humide.
Euripide, dans Antigone, fait allusion à un cortège de ménades sur le Mont Parnasse.
Orchomène
Le légende des filles de Minyas punies par Dionysos est perpétuée par la fête des Agrionies.
Sicyone
Le tyran Clisthène a, selon Hérodote, remplacé les jeux théâtraux en l'honneur du héros local Adraste par des jeux en l'honneur de Dionysos, comme si le culte de Dionysos était l'universel que l'on substitue aux cultes aristocratiques locaux.
Les deux modes d'expansion du dionysisme seront d'une part la généralisation du théâtre, d'autre part l'expansion de l'orphisme.
Évolution du culte dans le monde hellénistique et romain
Il existe chez les Romains le dieu Liber, lié au passage de l’enfance à l’âge adulte : c’est à la fête des Liberalia que l’enfant prend la toge virile (Dumézil, La religion romaine archaïque, Payot, 1974, p. 382-385). L’assimilation de Liber à Bacchus (qui n’est en grec qu’un surnom de Dionysos), et le développement en général du culte de Bacchus viendrait d’Italie du Sud et de Sicile, autrement dit de la Grande-Grèce. Dumézil mentionne en Italie du Sud des processions phallophoriques.
Les Bacchanales, symbole du relâchement des mœurs qui a eu raison selon Tite-Live de la force guerrière d’Hannibal et de ses troupes à Capoue, sont interdites officiellement en 186 (Tite-Live, Histoire romaine, Livre XXXIX, 8-18).
Le culte de Dionysos avait du reste été très tôt introduit à Carthage. Mohamed Yacoub, dans son livre Splendeurs des mosaïques de Tunisie (p. 26) fait remonter au IVe siècle av. J.-C. au moins, avant même les guerres puniques, l’introduction de son imagerie dans la sculpture punique, et le syncrétisme probable avec le dieu phénicien Shadrapa, comme Hercule est vite asssimilé à Melqart. Certains spécialistes se plaisent également à rapprocher les masques puniques des masques du théâtre grec.
Le thème de la procession dionysiaque et des représentations de Dionysos enfant dompteur de bêtes se développe particulièrement dans la Byzacène (région de Sousse et El Jem, actuelle région du Sahel en Tunisie) à la fin du IIe siècle et durant tout le IIIe siècle, en raison peut-être de l’arrivée au pouvoir de la dynastie des Sèvères (dont les dieux protecteurs étaient précisément Hercule et Dionysos), originaires de Leptis Magna sur le rivage des Syrtes.
Dans ce pays agricole qu’est l’Africa, le dionysisme, sans redevenir ce qu’il était en Grèce, est un décor si insistant qu’il est difficile d’y voir un pur ornement. Le christianisme montant y verra un culte insupportablement païen de la nature, de la fécondité, et de la force vitale.
Convolvulacée à très longues tiges rampantes angulaires ayant de 5 à 30 m de long. Feuille simple et épaisse, obovale-elliptique, émarginée, se repliant légèrement le long de la nervure centrale afin de réduire l'évaporation lors d'un fort ensoleillement. Corolle rose tachée de pourpre, de 5 à 6 cm, épanouie qu'une seule journée. Capsules globulaires de 10-15 mm, à 4 valves brunes renfermant chacune une graine.
Autres noms français : Lalanda (Maldives), Liane batatran, Patate adiran ou bord de mer ou à Durand (Réunion), Patatran rouge (Seychelles), Poumpou (Comores). Espèce du haut des plages des zones tropicales des océans Atlantique, Indien et Pacifique (bon exemple de dispersion océanique), colonisant notamment les zones dégradées.
Dans de nombreux pays, l'espèce est un remède (décoction des racines ou des feuilles) contre les inflammations, les coliques, la gonorrhée et les douleurs. A La Réunion, les jeunes feuilles écrasées facilitent aussi l'extraction des épines d'oursins (cf. A Gurib-Fakim Guide de la Flore de Maurice et des Iles de l'Océan Indien, Wikipédia).
{ Ce hangar de 1917 a aujourd'hui 100 ans, c'est le plus gros en Europe et le plus gros en béton du monde, occupé par les français, allemand et américain, il laisse encore des traces d'un combat sanglant à l’intérieur où les allemands retranchés se protéger derrières de vulgaire poutre }
[FR]
Immense comme une cathédrale de fer et de béton, avec 150 m de long, 40 m de large, 30 m de haut, le Hangar à dirigeables d’Ecausseville se dresse à la porte du Cotentin. Il est l’unique survivant des douze centres aéronautiques construits pendant la Première Guerre Mondiale par la Marine Nationale pour abriter des dirigeables chargés de combattre les sous-marins ennemis.
En 1917, l'Allemagne se lance dans une guerre sous-marine à outrance. Le Hangar abrite alors les dirigeables chasseurs de sous-marins.
En 1967, d'autres ballons expérimentaux y seront étudiés.
Il a servit comme entrepôt par les allemands en 40 qui faisaient souvent le voyage jusqu'à cherbourg leur base de replis
Utilisés comme base arrière pour les avions reliant Paris à Cherbourg, les hangars sont désaffectés en 1927, celui en bois est démonté en 1932. La Marine décide de supprimer les dirigeables en 1936, moins efficaces et plus onéreux que l'aviation. L'autre est transféré en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la Direction d'artillerie navale de Cherbourg.
Pendant l’Occupation, les Allemands s’installent en juin 1940 sur la commune d’Ecausseville, Ils y stockent les canons de 155 mm appartenant à deux batteries et placent des positions pour mitrailleuse ainsi qu’une batterie de canons de 88 mm pour la défense du site.
A compter du 8 juin 1944, les Américains appartenant au 8th Infantry Regiment (4th Infantry Division) appuyés par les chars de l’escadron C du 70th Tank Battalion débutent le siège du site et du village d’Ecausseville. Ils sont opposés aux soldats allemands du Grenadier-Regiment 922, 243. Infanterie-Division et du Sturm-Bataillon AOK 7, 709. Infanterie-Division
Utilisant un feu roulant (Le feu roulant de l'artillerie est une technique de combat inventée en juillet 1918, qui applique la tactique du feu roulant sur l'armée allemande partout où elle recule, la désorganisant dans sa retraite.)
Les americains progresse à travers les haies et terrain vague jusqu'au hangar ou s'étaient planqué les allemands, s'en suis une bataille sanglante à l'interieur du hangar.
Ensuite les prisonniers capturés seront stocké ici.
Après la bataille, le hangar servira de centre d’entretien
des véhicules de l’US Army ainsi que de dépôt de matériel.
Les hommes du 105th bataillon de la 860th Ordonance Compagny
aidés par les prisonniers de guerre allemands occuperont
les lieux jusqu’à la fin de la guerre.
Entre 1967 et 1969, une partie du Hangar est réservée à la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Energie Atomique, pour la mise au point des ballons destinés aux essais des premières bombes H françaises à Mururoa.
Il s’agit de régler un système d’accrochage complexe des trois câbles devant assurer le maintien du ballon dans une position fixe ainsi que des câbles électriques assurant l’alimentation de l’amorce et de ceux assurant le transfert des signaux des nombreux appareils de mesure disposés sur le ballon et sur la bombe.
On peut remarquer des casemates de nid de mitrailleuse à l'entrée qui n'ont rien à voir avec celles des boches de 44.
[EN]
-The hangar at Ecausseville is one of the original two, who once stood here. The base was constructed in 1916 by the French navy during the First World war, so airships could from here patrol the waters against German U-Boats.The first hangar is long ago demolished, but the second, which was completed in 1919, still stands
-During the Second World War, the hangar was used by the Germans, to store material for building the Atlantic Wall in this region. After the landing by the Allies on June 6th, this became a goal for the 4th Division as a starting point towards Montebourg. When the 8th Regiment took hold of the hangar, this became the jump of point for Montebourg.
-The 3rd Battalion, 505th PIR, 82nd Airborne Div. moved right of the Carentan-Valognes railway track, heading forMagneville.
1st and 2nd Battalion, 4th Infantry Division had as jump of point right and left from around Fresville.
-German troops overhere consistedin this area, were elements of the 709- en de 243 infantery divisions, and units of the Sturm Bataljon AOK 7. After three attacks, the Germans finally retreated from Neuville-au-Plain.
To accomplish this the para’s of the 82nd were reinforced by GI’s from the 8th Regiment, 4th Infantry Division.
-At 06.30 hours, on June 9, the attack was continued after a 45 minute shelling by artillery. The 3rd and 2nd Battalion, 8th Regiment, 4th ID. moved between Fresville and Grainville towards Magneville.
The 1st Battalion, 8th Reg were pinned down and were stalled for a long time. The other two battalions crossed a meadow, but run into a creek, and could not move further.
The 456th Field Artillery Battalion was in position on June 11, and on 10.15 hours, a barrage of 15 minutes was shot into the German positions.
-On June 13, 359th Regiment, 90th Division took over the positions from the 82nd Airborne Division.
The 3rd Battalion 505th PIR near Granville was pinned down on June 9, and had to call in artillery.
-On June 9, L and I Company, 3rd Battalion, 8th Reg. reached the creek, but it was too wide to cross.
I Company take refuge in a appel orchard, but are isolated from other units. But help was on it’s way, and with help from L Comp, the hangar is taken, but both companies were now pinned down. K Company of the 3rd Battalion took defensive positions on the right flank.
-June 10, when E Company moved out to reinforce the other companies, they are greeted with German shells. The losses were high, 50 to 60 men were lost, plus all the mortars and machineguns. At the end of the day, around 19.00 hours, Sherman tanks from Company A
-70 Tank Battalion surrounded the Germans in Magneville. The Germans have 8,8cm guns, but have to surrender to A Comp, 8th Reg. Some 100 Germans are made prisoner, and at 21.00 hours, the men from A Comp dig themselves in. Meanwhile, 8th Reg. reinforce the rightside of Ecausseville to protect the 2nd and 3rd Battalion.
www.strijdbewijs.nl/cherbourg/out4.htm
fr.wikipedia.org/wiki/Hangar_%C3%A0_dirigeables_d%27%C3%8...
www.aerobase.fr/historique/dirigeables/Sea-Scout.html
www.dday-overlord.com/bataille-normandie/communes/manche/...
Tavers (Loiret).
Lieu-dit Feularde.
Monument de la Vallée des Buis élevé par le Souvenir Français en 1894.
Le 18 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.
Suite à la défaite de Sedan le 2 septembre 1870, l'empereur est fait prisonnier, et le 4 septembre l'Assemblée Nationale proclame le république et met en place un gouvernement provisoire de "défense nationale". Paris étant assiégé, le gouvernement envoie une délégation à Tours pour organiser la défense en province. Le 18 septembre, Paris est encerclé. Le ministre de l'intérieur, Gambetta, s'échappe de Paris en ballon le 7 octobre et rejoint Tours pour y prendre la charge de ministre de la guerre. Il lance l'appel de la "levée en masse".
Gambetta réfugié à Tours décide de créer l'armée de la Loire à partir de soldats de réserve, de francs-tireurs et de troupes d'Algérie. Cette armée sera séparée en deux, une commandée par le général Bourbaki, l'autre commandée par le général Chanzy (environ 60 000 hommes). Le général Chanzy décida de résister dans une zone comprise entre la forêt de Marchenoir et la Loire. Chanzy attaquera d'abord les Prussiens à Marchenoir et à Beaugency, puis risquant d'être pris à revers par Blois, il se replie sur Vendôme. L'armée de Frédéric-Charles. prendra le dessus à la bataille du Mans (11-12 janvier 1871). Les débris de la IIe armée de la Loire se reformeront à Laval une fois l'armistice signé.
Dans la matinée du 9 décembre 1870, les troupes du général Jauréguibéry qui reculaient s'établirent derrière le ravin de Tavers qui constituait une bonne ligne de défense. Les brigades Bourdillon et Faussemagne tinrent la vallée, face aux 75ème et 76ème prussiens qui se retirèrent à la tombée de la nuit en laissant les morts et les blessés sur le terrain.
Journal du Loiret du 4 juin 1894:
"Hier a eu lieu , à Tavers, au milieu d'une af(f)luence considérable, l'inauguration du monument commémoratif érigé dans la vallée des Buis, sur le territoire de cette commune, par le Comité Orléanais de la Société nationale du « Souvenir français », pour perpétuer la mémoire de la bataille qui s'est livrée à cet endroit, le 9 décembre 1870 .
On sait que la bataille de Villorceau , livrée aux Allemands le 8 décembre 1870, eût été un suc(c)ès pour notre armée si, obéissant à un ordre intempestif de M. de Freycinet, la division Camo n'eut point abandonné Beaugency à la nuit pour se replier sur Tavers.
Par la suite de ce fâcheux incident , Chanzy qui avait, pendant les deux jours précédents, su conserver à peu près intacte sa ligne de la forêt de Marcbenoir à la Loire par Poisly, La Motte, Cernay, Villevert, Messas, fut obligé d'en modifier le tracé dans la journée du 9 sous le feu ennemi et de la placer dans la direction : Poisly, La Motte, Cernay, Villejouan, Boynes et Tavers.
Pendant que ie combat recommençait avec acharnement vers Cernay et la Villette, l'aile droite de l'armée française manœuvrait. A peine le 17e corps eut-il deux divisions établies derrière Viilemarceau qu'une canonnade intense l' assaillit ; l'ennemi tentait un mouvement tournant. Grâce à sa position à Beaugency, il voulait tourner notre aile droite en suivant la voie ferrée et en remontant le ravin de Tavers ou la vallée des Buis .
A trois heures, Chanzy, qui était au Grand-Mizian, aperçoit des masses profondes qui s'engageaient dans la vallée avec l'intention évidente de nous prendre à revers. Immédiatement, il fait amener de l'artillerie, de façon à enfiler la dépression dans laquelle se trouvent les fermes de la Feularde et du Veau. On laissa les Allemands monter tranquillement la pente et, quand ils voulurent déboucher sur trois points à la fois, au-dessus, à droite et à gauche de la Feularde, ils furent accueillis par une grêle de projectiles lancés par les brigades Bourdillon et Faussemagne que le général en chef avait eu heureusement le temps de disposer a cet effet.
L'ennemi ne tint pas et fut vivement poursuivi sur la route de Beaugency.
C'est ce fait d'armes que le « Souvenir français » a voulu rappeler a la cérémonie par l'érection d'un monument à la place même où avaient été ensevelis sept soldats morts en combattant pour la France.
De mémoire d'homme, on n'avait vu à Tavers une cérémonie patriotique aussi imposante.
Les rues du bourg, et particulièrement celles que devait suivre le cortège, avaient été pavoisées : des petits sapins avaient été plantés, des arcs de triomphe de verdure se dressaient de distance en distance ; des fleurs des champs formaient des couronnes tricolores du plus gracieux effet.
Les jeunes filles et les jeunes gens ont rivalisé d'ardeur pour décorer et enguirlander les rues. Le temps lui-même, si inclément depuis quelques jours, semble s'associer à la fête.
A une heure, le conseil municipal, la compagnie de sapeurs-pompiers, commandée par M. Egret, et la fanfare, se réunissaient dans la cour de la mairie.
A 1 heure 1/2 arrivaient de Beaugency les délégations orléanaises. M. le préfet avait délégué M. Duboussef, conseiller de préfecture, pour le représenter à la cérémonie.
Le Comité orléanais du « Souvenir français » était représenté par M. Desplanches , présiden ; M. le colonel Vollicus, du 32° d'artillerie, vice-président ; M. le lieutenant colonel Beaugé, commandant du recrutement, délégué ; M. Lenormand, secrétaire ; M. Naudin, délégué de Neuville ; MM . Godon , Leplat, Perdereau-Brisson, Tavernier et Blusson, membres ; M. Laureau , adhérent.
Signalons encore la présence de M. Villain-Tournois, conseiller général, maire de Beaugency ; M. Sébille, conseiller d'arrondissement ; M. le commandant Fondreton, délégué du « Souvenir français » pour le canton de Beaugency ; M. Joyau, adjoint au maire ; M. Guérin, juge de paix ; M. Poupinel, lieutenant de gendarmerie ; M. Guillaume, ainsi qu'un grand nombre de fonctionnaires ; les anciens combattants de 1870, au nombre desquels nous avons remarqué M. Meynard de Franc, propriétaire au château de Guignes, commune de Tavers, capitaine de l'armée territoriale, ancien officier au 37° mobiles du Loiret, accompagné d'un grand nombre d'officiers en tenue , etc. , etc.
Le cortège s'étant formé s'est rendu immédiatement à l'église où étaient déjà réunies un grand nombre de personnes ; le porche et le sanctuaire étaient tendus de noir ; l'office était présidé par M. l'abbé Piau, curé-doyen de Beaugency, entouré de plusieurs ecclésiastiques .
Les autorités ayant pris place dans le chœur, le clergé entonne le Dies irae, puis le vénérable curé de Tavers, M. l'abbé Lelong, monte en chaire ; témoin oculaire de la bataille du 9 décembre 1870, d'une voix où vibrent les accents du patriotisme le plus pur, il retrace ces grandes et mémorables journées de décembre 1870 — et particulièrement celle du 9 . — C'est le cœur navré de douleur qu'il a parcouru le champ de bataille pour se rendre aux Moulinières, où se trouvaient plus de 800 blessés .
Après avoir félicité la Société du Souvenir français qui honore ceux qui sont morts pour la patrie, le vénérable curé ajoute : " Nous devons bien un souvenir et une prière à ceux qui se sont sacrifiés un contre 80 pour sauver l'honneur de la France, en versant dans ces plaines jusqu'à la dernière goutte de leur sang généreux . »
Cette patriotique allocution prononcée d'une voix virile et forte, a été écoutée avec une religieuse attention, et elle a produit sur l'assistance la plus vive impression. Le cortège s'est dirigé ensuite, dans l'ordre suivant , vers la vallée des Buis :
Enfants des écoles, fanfare de Tavers, conscrits de la classe 1894 avec leur drapeau voilé d'un crêpe, les sapeurs-pompiers escortant les autorités ci-dessus indiqués, accompagnées du Conseil municipal, en tête duquel marchent M. Delaveau, maire, et M. Lepage, adjoint de Tavers ; une foule nombreuse et recueillie se presse sur tout le parcours de la procession, qui se déroule à travers les vallons embaumés. Sur les arcs de triomphe nous avons relevé, au passage, les inscriptons suivantes : « Victis honor ! Honneur et Patrie ! Le Souvenir français aux soldats morts pour la Patrie ! A la mémoire des victimes de 1870 ! Courage !»
A Pont-Pierre, hameau que traverse la route nationale de Briare à Angers, on lit sur une plaque placée à la maison de M. Collet : « A 400 mètres du viaduc, dans la vallée des Buis, le Souvenir Français a fait ériger un monument à la mémoire des soldats de la France , morts en défendant la patrie . Passants, à nous le souvenir, à eux l'immortalité ! »
On aperçoit maintenant le monument qui s'élève sur le coteau de la vallée des Buis. Pendant que le cortège se groupe autour du mausolée, le clergé procède à la bénédiction et les sociétés déposent leurs couronnes. Signalons celles du Souvenir Français (Français), de la municipalité, de la fanfare et des pompiers de Tavers. Les jeunes gens des écoles avaient aussi leurs couronnes, ainsi que les jeunes filles et les conscrits. Très belles encore les couronnes en fleurs naturelles offertes par Mesd. Lemaître et Mirault.
Le monument a quatre mètres de hauteur ; il est de forme pyramidale, la partie supérieure est couronnée de créneaux et sur la façade principale se détache en lettres de couleur cette inscription :
SOUVENIR FRANÇAIS
1894
A la mémoire des Français morts pour la patrie !
« Après des combats qui duraient depuis huit jours consécutifs, les brigades Bourdillon et Faussemagne, sous le commandement du général Chanzy, ont, le 9 décembre 1870, repoussé victorieusement de ce vallon les régiments prussiens formés en masses profondes » .
Plusieurs orateurs ont pris la parole : M. le commandant Fondreton et M. Naudin, au nom du Souvenir français ; M. Gal-Ladevèse, pasteur à Mer, ancien capitaine au 27e régiment des mobiles de l'Isère, au nom des anciens combattants. Nous regrettons de ne pouvoir, faute de place, reproduire css discours qui tous ont profondément ému l'assistance.
M. Desplanches, au nom du Souvenir français, a fait ensuite la remise du monument à la municipalité. En le plaçant sous la sauvegarde de tous les habitants, auxquels il rappellera le souvenir des glorieux vaincus de 1870, M. Desplanches remercie tous les assistants et il ajoute que «l'enthousiasme pour ces fêtes patriotiques, ces cérémonies funèbres, va toujours grandissant, il en prend à témoin la nombreuse assistance réunie au pied du monument.»
M. Dubousset, conseiller de préfecture, a parlé au nom du gouvernement, puis le maire a clos la série des discours.
Le cortège est rentré à Tavers dans le même ordre. Il était plus de quatre heures quand se termina cette cérémonie qui laissera un long et salutaire souvenir dans les cœurs de ceux qui en ont été témoins. "
docplayer.fr/14014760-L-armee-de-la-loire-a-beaugency-dec...
Bien évidemment, c'est le lien à l'eau qui est le trait le plus remarquable. L'eau détermine toute la biologie de l'espèce.
Cincle plongeur adulte plum. nuptial
C'est dans l'eau qu'il recherche sa nourriture et celle de ses jeunes, c'est au-dessus de l'eau qu'il construit son nid en boule. Les courtes ailes convexes et arrondies ainsi que les fortes pattes griffues sont une adaptation à ce mode de vie. Il peut disparaitre complètement dans l'eau, marcher sur le fond et "voler" en surface ou sous l'eau.
Un comportement facile à observer quand il est actif au bord de l'eau, les repliements nerveux des pattes agitant le corps de haut en bas. Dans le même temps et avec le même rythme, il bat de la queue verticalement et déploie partiellement les ailes latéralement. C'est amusant. On dirait un gros troglodyte mécanique.
Le cours d'eau pouvant subvenir à ses besoins toute l'année, le cincle est une espèce sédentaire.
...Celle-ci est évacuée peu après le début de la guerre, du fait de sa situation très au Nord, trop proche du Front s’étant stabilisé à quelques km de lui, grâce au succès de la Bataille de la Marne.
Il essuie néanmoins un premier bombardement le 7 février 1915 qui endommage une partie de son église.
Mais celui-ci fut sans commune mesure avec celui qu’il subira un an plus tard, le 20 février 1916, au tout début de la grande offensive allemande sur Verdun.
Le 22 février 1916, la vaillante défense du village par le 362e régiment d’infanterie oblige les troupes d’assaut allemandes à se replier…
village préféré des français
l'orage arrive vite et la foudre proche nous invite à nous replier rapidement
Ce château, construit de 1317 à 1333 à l'initiative de Jean XXII, fut une résidence secondaire des papes d'Avignon.
Incendié en 1563 par le baron des Adrets, il ne restera plus que le donjon et un grand pan de mur.
Lors de la seconde guerre mondiale, le donjon servit de dépôt d'explosifs et de munitions aux Allemands. Ceux-ci les firent sauter avant de se replier en aoüt 1944. Ce qui entraina la destruction d'une partie du donjon.
Camerone, fête de la Légion Etrangère, Nîmes
La bataille de Camerone est un combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique. Soixante-deux soldats de la Légion, assiégés dans un bâtiment d'une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda, résistèrent plus d'une journée à l'assaut de 2 000 soldats mexicains. À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, se rendent à leurs adversaires à condition de garder leurs armes et de pouvoir secourir leurs camarades blessés.
Partie de Chiquihuite vers 1 h du matin, la compagnie passe devant le poste de Paso del Macho (Le Pas du mulet), commandé par le capitaine Saussier1 et poursuit sa route. Après avoir dépassé le groupe de maisons appelé Camarón de Tejeda (55 km à l'ouest de Veracruz), elle arrive à Palo Verde vers 7 h du matin, après avoir parcouru en marche forcée les vingt-quatre kilomètres qui la séparent de sa garnison de départ. Les légionnaires s'arrêtent pour faire le café.
C'est alors qu'ils repèrent les Mexicains. Le capitaine Danjou décide de se replier sur le village. À peine sont-ils arrivés sur les lieux qu'un coup de feu claque, blessant un légionnaire. La colonne dépasse alors le groupe de maisons. C'est à ce moment que les cavaliers du colonel Milán chargent la troupe qui est contrainte de former le carré. La première salve brise la charge et met en fuite les Mexicains.
Après avoir brisé une seconde charge de cavalerie, le capitaine Danjou et ses hommes se réfugient dans l'hacienda, espérant retarder au maximum la tentative de prise du convoi du colonel Milán. Malheureusement pour les légionnaires, au cours du repli, les deux mules qui transportent les vivres et les munitions, effrayées par le bruit, échappent à leur contrôle et s'enfuient.
Une fois dans l'hacienda, les légionnaires s'empressent de barricader l'enceinte du mieux qu'ils le peuvent. Les Mexicains mettent pieds dans les pièces du rez-de-chaussée et interdisent, dès lors, l'accès à l'étage. Le sergent Morzycki est sur le toit du bâtiment principal pour observer les mouvements de l'ennemi.
Il est déjà dix heures du matin et les hommes du capitaine Danjou, qui n'ont rien mangé depuis la veille commencent à souffrir de la soif et de la chaleur. Un officier mexicain, le capitaine Ramon Laisné somme les Français de se rendre, ce à quoi le capitaine Danjou fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ! ». Il fait alors jurer à ses hommes de lutter jusqu’au bout.
Les Mexicains mettent le feu à l’hacienda mais n'osent pas donner l’assaut de manière frontale. Certains, depuis les chambres de l'étage tentent de pénétrer dans la pièce tenue par les légionnaires. Le capitaine Danjou est frappé d'une balle en plein cœur à la mi-journée et c’est au sous-lieutenant Jean Vilain que revient le commandement. Les Mexicains sont alors les seuls maîtres du corps de ferme.
Vers 14 h, c’est au tour du sous-lieutenant Jean Vilain de tomber, frappé en plein front. Le sous-lieutenant Maudet prend alors le commandement.
À 17 h, autour du sous-lieutenant Maudet, il ne reste plus que douze hommes en état de combattre. C'est à ce moment-là que le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves.
Caporal Maine.
Neuf heures durant, les légionnaires vont affronter les troupes mexicaines sans boire, accablés par la chaleur des Hautes-Plaines, étouffés par la fumée des incendies. En fin d'après-midi, il ne reste en état de combattre que le sous-lieutenant Maudet, le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin et Leonhard. Au signal de l’officier, ils déchargent leurs fusils et chargent à la baïonnette. Victor Catteau, légionnaire belge, meurt, criblé de balles en protégeant le sous-lieutenant de son corps ; celui-ci est lui-même blessé à deux reprises. Le colonel Cambas, un officier mexicain d'origine française, somme alors les survivants de se rendre. Maine répond : « Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. » « On ne refuse rien à des hommes comme vous », répond alors l'officier mexicain. Il ajoute ensuite : « Mais parlez-moi en français. Mes hommes pourraient croire que vous êtes des Espagnols du parti conservateur, et ils vous massacreraient. »
Les rescapés sont présentés au colonel Milan, qui s'écrie : “¡Pero estos no son hombres, son demonios!” (en français : « Mais ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons »).
Lorsque les renforts arrivent sur les lieux, dans les ruines calcinées, il ne reste que les cadavres français et mexicains. Aux alentours, le tambour de la compagnie (Casimir Laï, de nationalité italienne, et né à Cagliari en Sardaigne), seul rescapé libre, est retrouvé par un éclaireur de la colonne de secours. Laissé pour mort sur le terrain (il avait été blessé de sept coups de lance et de deux balles), il avait été dépouillé de ses vêtements, jeté dans le fossé bordant la route avant d’être mis en fosse commune. Sa volonté de vivre hors du commun lui permit de faire plusieurs kilomètres en direction de Chiquihuite dans les broussailles. Il raconta la bataille et ses explications servirent au premier compte-rendu de la bataille. Il fut ensuite décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur, le 14 août 1863.
Camerone est célébré chaque année comme un haut fait de la Légion étrangère, le 30 avril, dans toutes ses unités.
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