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Gauche: Maximal, 64x46 boxpleat
Droite: Predacon, 64x42 boxpleat
double soie + MC
L'une de mes séries préférées de ma jeunesse était Transformers: Beast Wars. Je me devais donc de faire les symboles des factions de cette série (essentiellement, maximals = gentils; predacons = méchants) en origami. Je crois que ces symboles sont un peu moins bien réussis que mes précédents, mais cela est dû à la plus grande complexité des formes (et davantage de replis). Malgré cela, je suis satisfait de la créativité dont j'ai fait preuve pour obtenir ces résultats.
One of my favorite series as a kid was Transformers: Beast Wars. I then had to make the faction symbols (essentially, maximals = good guys; predacons = bad guys) in origami. I think these two are a bit less successful than my previous ones, but that is mainly due to the larger complexity of their shapes (and much more pleats). Despite this, I am satisfied of the creativity I demonstrated in order to get those results.
Fabacée de 10-40 cm à tiges herbacées grêles, rampantes ou ascendantes, épineuses, parfois grimpantes. Feuilles alternes, composées et bipennées, normalement persistantes. Long pétiole de 2-6 cm portant à l'extrémité 2 paires de pennes (parfois une seule) très rapprochées, chacune comportant 15-25 folioles de 6-10 mm. Très irritables, celles-ci ont la particularité de se replier au moindre choc (thigmonastie).
Il s'agit d'un mouvement spectaculaire du règne végétal, dû à de petits renflements à la base des feuilles et des folioles, appelés pulvinus, composés de cellules "motrices" spécialisées et gonflés d'eau. Au moindre attouchement, cette eau est évacuée dans les tissus avoisinants. La rétraction des feuilles touchées commence dans le dixième de seconde après le contact et se déroule en deux temps selon l'importance du contact. Tout d'abord, les folioles touchés se replient et disparaissent à la vue en environ 3-4 secondes. Un choc plus fort induit le repli des feuilles voisines et s'il est plus fort encore le mouvement de repli atteint toutes les feuilles d'un même côté, puis est suivi du repli des feuilles du côté opposé de la plante. Il y a donc deux transmissions distinctes : la première rétractation des folioles qui se propage à environ 2 m/minute, et dans un deuxième temps la rétractation des feuilles, quatre fois plus lente, atteignant toute la plante. Le tout est en trois mouvements : les folioles, les feuilles, puis toute la plante, puis le calme revenu, les feuilles reprennent leur port.
Inflorescence axillaire ou terminale, formée de 1-4 glomérules de couleur rose à pourpre, de 1 à 1,5 cm, portés par un pédoncule de 12-25 mm de long, chaque glomérule étant composé de nombreuses fleurs. Calice minuscule, corolle de 4 pétales soudés et campanulée, de 2 à 3 mm, avec 4 étamines roses à anthères blanches de 7-8 mm formant l'androcée et au milieu le style blanc filiforme. Gousse frangée, plate et composée de 3-4 articles, 1-1,5 cm, à marge armée de longs poils raides, chaque article contenant 1 graine lisse de forme ovale à orbiculaire, de couleur brune.
Autres noms français : Herbe mamzelle, Honteuse femelle, Manzelle Marie, Marie-honte, Mimosa pudique, Trompe la mort. Espèce originaire du Brésil, maintenant distribuée de façon pantropicale, largement naturalisée à travers le monde (cf. A Bärtels, mi-aime-a-ou.com).
Au printemps 1957, la 300 SL Roadster succède au légendaire coupé 300 SL à portes papillon : il offre un plaisir de conduite à l'air libre inconnu jusqu'alors, même dans la catégorie des voitures de sport. Le châssis en treillis tubulaire a été adapté afin de pouvoir installer des portes classiques facilitant l'accès à bord - une condition indispensable pour un roadster de luxe. Facile à replier, le capote en tissu disparaît dans un coffre aménagé juste derrière les sièges.
Dès la fin de l'année 1958, Mercedes-Benz propose en option un élégant hardtop, simple à mettre en place, idéal pour les journées plus froides. En 1957, une version allégée du roadster baptisée 300 SLS et destinée à la compétition défraie la chronique : Paul O'Shea remporte facilement à son volant le championnat des voitures de sport américain dans la catégorie D.
Moteur 6 cylindres
Cylindrée : 2.996 cm3
Puissance : 215 ch à 5.800 tr/min
Vitesse maxi : 250 km/h
Période de production : 1957-1963
{ Ce hangar de 1917 a aujourd'hui 100 ans, c'est le plus gros en Europe et le plus gros en béton du monde, occupé par les français, allemand et américain, il laisse encore des traces d'un combat sanglant à l’intérieur où les allemands retranchés se protéger derrières de vulgaire poutre }
[FR]
Immense comme une cathédrale de fer et de béton, avec 150 m de long, 40 m de large, 30 m de haut, le Hangar à dirigeables d’Ecausseville se dresse à la porte du Cotentin. Il est l’unique survivant des douze centres aéronautiques construits pendant la Première Guerre Mondiale par la Marine Nationale pour abriter des dirigeables chargés de combattre les sous-marins ennemis.
En 1917, l'Allemagne se lance dans une guerre sous-marine à outrance. Le Hangar abrite alors les dirigeables chasseurs de sous-marins.
En 1967, d'autres ballons expérimentaux y seront étudiés.
Il a servit comme entrepôt par les allemands en 40 qui faisaient souvent le voyage jusqu'à cherbourg leur base de replis
Utilisés comme base arrière pour les avions reliant Paris à Cherbourg, les hangars sont désaffectés en 1927, celui en bois est démonté en 1932. La Marine décide de supprimer les dirigeables en 1936, moins efficaces et plus onéreux que l'aviation. L'autre est transféré en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la Direction d'artillerie navale de Cherbourg.
Pendant l’Occupation, les Allemands s’installent en juin 1940 sur la commune d’Ecausseville, Ils y stockent les canons de 155 mm appartenant à deux batteries et placent des positions pour mitrailleuse ainsi qu’une batterie de canons de 88 mm pour la défense du site.
A compter du 8 juin 1944, les Américains appartenant au 8th Infantry Regiment (4th Infantry Division) appuyés par les chars de l’escadron C du 70th Tank Battalion débutent le siège du site et du village d’Ecausseville. Ils sont opposés aux soldats allemands du Grenadier-Regiment 922, 243. Infanterie-Division et du Sturm-Bataillon AOK 7, 709. Infanterie-Division
Utilisant un feu roulant (Le feu roulant de l'artillerie est une technique de combat inventée en juillet 1918, qui applique la tactique du feu roulant sur l'armée allemande partout où elle recule, la désorganisant dans sa retraite.)
Les americains progresse à travers les haies et terrain vague jusqu'au hangar ou s'étaient planqué les allemands, s'en suis une bataille sanglante à l'interieur du hangar.
Ensuite les prisonniers capturés seront stocké ici.
Après la bataille, le hangar servira de centre d’entretien
des véhicules de l’US Army ainsi que de dépôt de matériel.
Les hommes du 105th bataillon de la 860th Ordonance Compagny
aidés par les prisonniers de guerre allemands occuperont
les lieux jusqu’à la fin de la guerre.
Entre 1967 et 1969, une partie du Hangar est réservée à la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Energie Atomique, pour la mise au point des ballons destinés aux essais des premières bombes H françaises à Mururoa.
Il s’agit de régler un système d’accrochage complexe des trois câbles devant assurer le maintien du ballon dans une position fixe ainsi que des câbles électriques assurant l’alimentation de l’amorce et de ceux assurant le transfert des signaux des nombreux appareils de mesure disposés sur le ballon et sur la bombe.
On peut remarquer des casemates de nid de mitrailleuse à l'entrée qui n'ont rien à voir avec celles des boches de 44.
[EN]
-The hangar at Ecausseville is one of the original two, who once stood here. The base was constructed in 1916 by the French navy during the First World war, so airships could from here patrol the waters against German U-Boats.The first hangar is long ago demolished, but the second, which was completed in 1919, still stands
-During the Second World War, the hangar was used by the Germans, to store material for building the Atlantic Wall in this region. After the landing by the Allies on June 6th, this became a goal for the 4th Division as a starting point towards Montebourg. When the 8th Regiment took hold of the hangar, this became the jump of point for Montebourg.
-The 3rd Battalion, 505th PIR, 82nd Airborne Div. moved right of the Carentan-Valognes railway track, heading forMagneville.
1st and 2nd Battalion, 4th Infantry Division had as jump of point right and left from around Fresville.
-German troops overhere consistedin this area, were elements of the 709- en de 243 infantery divisions, and units of the Sturm Bataljon AOK 7. After three attacks, the Germans finally retreated from Neuville-au-Plain.
To accomplish this the para’s of the 82nd were reinforced by GI’s from the 8th Regiment, 4th Infantry Division.
-At 06.30 hours, on June 9, the attack was continued after a 45 minute shelling by artillery. The 3rd and 2nd Battalion, 8th Regiment, 4th ID. moved between Fresville and Grainville towards Magneville.
The 1st Battalion, 8th Reg were pinned down and were stalled for a long time. The other two battalions crossed a meadow, but run into a creek, and could not move further.
The 456th Field Artillery Battalion was in position on June 11, and on 10.15 hours, a barrage of 15 minutes was shot into the German positions.
-On June 13, 359th Regiment, 90th Division took over the positions from the 82nd Airborne Division.
The 3rd Battalion 505th PIR near Granville was pinned down on June 9, and had to call in artillery.
-On June 9, L and I Company, 3rd Battalion, 8th Reg. reached the creek, but it was too wide to cross.
I Company take refuge in a appel orchard, but are isolated from other units. But help was on it’s way, and with help from L Comp, the hangar is taken, but both companies were now pinned down. K Company of the 3rd Battalion took defensive positions on the right flank.
-June 10, when E Company moved out to reinforce the other companies, they are greeted with German shells. The losses were high, 50 to 60 men were lost, plus all the mortars and machineguns. At the end of the day, around 19.00 hours, Sherman tanks from Company A
-70 Tank Battalion surrounded the Germans in Magneville. The Germans have 8,8cm guns, but have to surrender to A Comp, 8th Reg. Some 100 Germans are made prisoner, and at 21.00 hours, the men from A Comp dig themselves in. Meanwhile, 8th Reg. reinforce the rightside of Ecausseville to protect the 2nd and 3rd Battalion.
www.strijdbewijs.nl/cherbourg/out4.htm
fr.wikipedia.org/wiki/Hangar_%C3%A0_dirigeables_d%27%C3%8...
www.aerobase.fr/historique/dirigeables/Sea-Scout.html
www.dday-overlord.com/bataille-normandie/communes/manche/...
-Comte, comte, s’il vous plait, ouvrez-moi !
Smiroff qui travaillait à son bureau, leva les yeux. Puis apercevant une des fées protectrices, il se hâta vers la fenêtre, l’entrouvrit et désignant à la fée papillon un petit fauteuil placé sur le plateau de marbre, il l’invita à s’asseoir :
- Séraphine ! Que me vaut le plaisir de votre visite ?
-Je crains que vous ne soyez pas très heureux après ce que j’ai à vous dire, comte.
Hélas, nous avons aperçu l’armée d’Oswald autour de toutes les frontières du royaume, certains de ses soldats en poste avancé, dont le fameux Ulf. Je pense qu’il se prépare une attaque soit pour ce soir, soit pour demain. A moins qu’Oswald lui-même surgisse et réclame votre fille comme il est en droit de le faire.
- Ah, non ! Pas si tôt…
- Ecoutez, les trolls, les elfes gardiens se sont réunis avec nous tout à l’heure, sous la présidence d’Ygresil. Et nous avons mis en commun toutes nos observations et nos moyens de lutte. Même si nous pouvons tenir un moment face à notre ennemi, je doute que ce soit suffisant face à la détermination de ces vampires et de leurs appuis.
- Mais pourquoi ? Nous avons de la ressource, que diable !
- Oui mais...pas contre les filets d’araignées venimeuses...à moins de demander en urgence des potions à Erminie, je doute qu’elfes et fées puissent survivre à pareille agression.
- Alors contactez la sorcière. Elle a déjà fabriqué ces potions par le passé. Ce n’est pas la première fois que nous devons affronter ces vampires dans l’urgence.
- Je le ferai sans tarder. Mais il y a autre chose, comte. Ulf avait une longue vue ce matin et il observait très attentivement quelque chose ou quelqu’un au palais. Et brusquement, je l’ai vu tout excité ranger sa longue vue et ensuite disparaître. Nul doute qu’il est allé faire un rapport à Oswald. Et qu’il a découvert ou vu quelque chose qui concerne Marie et son futur mariage.
Alexandre Smiroff soupira :
- J’ose espérer qu’il ne veut pas s’en prendre à nos invités. Se sont sans doute ces jeunes gens qui ont retenu son attention dans le parc. Entre leurs déambulations, la musique qu’ils ont réclamée tout à l’heure et leurs défis magiques, ils sont d’un bruyant...Je vais leur dire de rentrer au palais et de ne plus se montrer dehors pour leur sécurité. Ma fille fera de même.
- Je crois aussi ce confinement nécessaire, jusqu’à ce que la situation soit sous contrôle.
- Qu’avez-vous prévu en cas d’attaque ?
- Vent tourbillonnant, fleurs d’ail, miroir inversé et flèches d’argent. Le remède classique contre les vampires, mais qui a fait ses preuves. Et si cela ne suffit pas, Ygresil nous a recommandé l’interface de lumières, en réseau de miroirs. S’ils agissent de nuit, le sortilège de la lune d’or devrait fonctionner couplé aux lance-flammes.
- Je vous le souhaite. Avez-vous besoin encore de matériaux pour lancer ces opérations ?
- Oui. Il me faudrait des tuyaux fins de bambou pour appeler et répandre le sortilège. De la poudre de combat. Mais aussi des pieux d’argent pour la dernière fosse des trolls, côté ouest.
- Je vais vous faire porter tout cela. Rien d’autre ?
- Si. Prévenez Marie du danger. Au cas où Oswald parviendrait à s’introduire dans notre royaume et vienne la réclamer, il faut qu’elle sache quoi faire pour éviter le pire, tant pour elle que ses sujets.
- Je le ferai. J’ose espérer qu’elle a réussi à trouver celui qui la rendra heureuse. Erminie m’a laissé un message pour me dire que les choses étaient en bonne voie et que j’en saurai plus demain. Mais...je ne suis guère optimiste. Marie a dédaigné ses prétendants jusque là, et certains sont même venus se plaindre à moi de s’être faits rabrouer assez sèchement. Dans ces conditions, je ne vois pas comment ma fille aurait pu se décider pour l’un d’entre eux.
- Et si elle choisissait quelqu’un en dehors de ces messieurs, y feriez vous opposition ?
-Pourquoi me dites-vous cela ? Que savez-vous à ce sujet ?
- Eh bien disons qu’il se murmure que votre fille...pourrait jeter son dévolu sur un autre que ses prétendants officiels. Son caractère, ses façons ne s’accordent pas avec ceux que vous lui avez proposés.
- Je ne le sais que trop, mais qui pouvais-je choisir hors de ces partis ?
- Des être purement féériques...Il en est de charmants et de son âge.
- Certes, mais…
- Je vois...vous pensez qu’ils ne seraient pas assez assortis avec elle et qu’elle regretterait tôt ou tard sa condition humaine en les épousant et en devenant semblable à eux, n’est-ce pas ? Pourtant, vous savez qu’elle a une part angélique et féérique dans ses gènes. Vous allez me rétorquer que ces origines sont lointaines mais elles font tout de même partie de sa nature. Alors pourquoi vouloir l’enfermer dans un mariage sans saveur avec un homme certes doté de pouvoirs magiques mais, ne pouvant pas la contenter pleinement?
- Séraphine, qu’en savez-vous ? Vous êtes bien affirmative, ce qui me surprend vous si pragmatique et prudente.
- Alexandre, je fais partie des fées qui veillent sur votre enfant depuis sa naissance. Elle n’est pas comme vous l’auriez espérée...Elle est différente. Et l’être qui fera son bonheur sera différent de ceux que vous avez choisis, forcément. C’est une question de logique !
- Vous pensez donc que toutes mes démarches envers les seigneurs des autres royaumes seront vaines ?
- Je le crains. Marie saura trouver seule, celui qu’elle aimera de tout son coeur.
- Pour le moment, je ne vois guère que le jeune fermier qui loge dans le voisinage de notre métairie.
Ils s’entendent bien et travaillent quasiment chaque jour ensemble.
- Nicolas ? Allons donc, elle le voit comme un frère, pas comme un amant. Et il ne lui serait d’aucune utilité en matière de protection magique.
- Alors, nous sommes je crois face à une situation inextricable.
- Non...vous pouvez tout espérer. D’après Ygresil, Marie aurait distingué tout récemment un jeune homme charmant et plein de mérites.
- Vraiment ? Elle ne m’en a pourtant rien dit.
- Laissez-lui le temps de mieux le connaître et vous saurez bientôt le nom de l’heureux élu.
- Séraphine, sauriez-vous de qui il s’agit ?
- Non. Mais je sais que l’on peut faire confiance à Ygresil. Quand il fait ce genre d’annonce publique, c’est qu’il a des informations de première main. Restez confiant, Alexandre. Nous avons besoin d’énergies positives actuellement. Cela alimente la bonne magie et maintient le moral des troupes. Si vous le chef de nos armées, perdez espoir, nous sommes déjà sous la coupe des forces de l’ombre. Mais si vous entretenez la flamme, alors quoi qu’il arrive, nous sommes sûrs de gagner, quelle que soit l’épreuve.
Le comte hocha la tête, l’air dubitatif. Et saisissant le billet d’Erminie, il le relut silencieusement avant de le déposer à nouveau sur la table. L’espérance était belle, mais si le danger se rapprochait autant, et qu’Oswald exigeait la jeune fille, tout espoir de le vaincre serait anéanti.
A l’atelier, Jakob avait démarré la réalisation de la boîte à épingles d’Amédée. Même l’esprit et le coeur occupés par Marie, il se sentait redevable envers le tailleur qui avait permis leur rencontre.
Il avait donc dessiné un projet de boîte en bois, toute simple, mais pouvant accueillir également un mécanisme musical se déclenchant lorsqu’on touchait le couvercle. Pour rendre hommage à la grive qui avait permis leur prochain rendez-vous, il avait choisi un oiseau comme décoration principale.
Et c’est cet oiseau qui se mettrait à chanter lorsque l’on soulèverait le couvercle.
Pour trouver la juste sonorité, il avait demandé le concours de la grive qui s’était prêtée gracieusement à l’exercice. Depuis, il travaillait au mécanisme sonore avec acharnement.
Cette machine était complexe, les rouages fragiles. Le petit rouleau qu’il avait martelé pour reproduire le chant d’oiseau devait s’ajuster au plus près pour ne pas gêner l’ouverture ni la fermeture, tout en permettant de réparer facilement le mécanisme en cas de panne ou de casse.
Tout était une question de mesures, d’astuces et de millimètres.
Jakob était concentré comme jamais. Il rabotait, replaçait, mesurait. Remettait le rouleau, rabotait encore.
Mais lorsqu’à nouveau, la grive revint lui porter le message de Marie, il s’empressa d’ouvrir à son amie et s’écria :
- C’est une lettre d’elle ?
- Et de qui veux-tu d’autre ?
Jakob sourit. Ouvrit la missive. Ses mains tremblaient sur le papier et il dut s’asseoir car à nouveau, il éprouvait un emballement cardiaque comme jamais il ne l’avait ressenti auparavant.
« Jakob
Permettez à la jeune fille du portrait et du mouchoir de vous adresser ces quelques mots. Sans doute bien audacieux au regard de la situation, mais je tenais à vous dire qui je suis vraiment. Je vous le dois.
Je suis la fille du comte Smiroff. J’étais présente hier lorsque vous êtes venu chez le tailleur pour essayer vos nouveaux vêtements. J’étais en train d’espionner mes prétendants pour savoir qui ils sont réellement, car vous savez bien sûr que je dois me marier pour échapper au pacte que mon père a conclu avec un sorcier maléfique. Sauf que je n’avais pas prévu vous rencontrer ou presque. Et que le destin, ma maladresse aussi, ont provoqué malgré nous des émotions et des sentiments dont ni l’un ni l’autre n’avions connaissance jusque là.
Cependant, avant de me décider, je voudrais mieux vous connaître. Si le miroir d’Amédée et votre chanson m’ont révélé bien des douceurs de votre âme qui touchent profondément la mienne, je voudrais pouvoir les entendre de vive voix et savoir si je puis vous répondre avec la même ferveur. Si vous m’aimez comme vous me l’avez fait comprendre dans la psyché, soyez demain à la demie de six heures dans le salon de musique qui jouxte le théâtre du palais.
Je vous y attendrai.
Prenez le bijou que je vous ai fait porter. Mais soyez prudent et ne montrez cet anneau à personne !
Il en va de la sécurité du royaume.
Je pense à vous et à votre audition. Mes vœux de pleine victoire vous accompagnent.
J’ai hâte d’être à demain et de vous retrouver, cette fois pour de vrai. Et j’espère ne pas vous décevoir.
Tendres pensées
Marie »
Jakob ferma les yeux après cette lecture. Il voulait entendre la voix de Marie lui murmurer les mots qu’elle n’avait pas écrits mais qu’elle brûlait de lui dire. Il n’eut qu’à passer la main sur le papier pour entendre ceci :
www.youtube.com/watch?v=WBUEUroiiBs
Bouleversé, le jeune homme ouvrit les yeux. La grive le considérait gravement et semblait attendre quelque chose :
- Les nouvelles sont bonnes ?
Le luthier acquiesça. Puis il replia la lettre et sans un mot de plus, se remit au travail. L’émotion l’avait presque rendu muet. A travers ce courrier, à travers tout ce qu’avait exprimé la jeune fille, il comprenait que de tendres liens se nouaient entre leurs deux coeurs et leurs deux âmes.
Et ces énergies semblaient l’envelopper comme un manteau douillet, le préservant de la peur, du doute. Il se disait qu’il pourrait à présent avancer dans la vie, sans redouter le malheur. Parce qu’il aimait et qu’il était aimé. Même si Marie n’avait pas utilisé ces termes, il savait qu’à l’aube, il saurait ce qui l’attendait. Le plus curieux était qu’il ne regrettait rien. Cet amour, il le voulait, il souhaitait le vivre pleinement.
Il cessa à nouveau son ouvrage, regarda autour de lui les instruments pendus sur les murs de l’atelier et murmura :
- Je lui jouerai de la mandoline. Et à son père aussi, mais pour lui avec un orchestre.
Il sourit. Se leva et toucha chaque instrument de l’index. Au fur et à mesure qu’il posait son doigt sur les différents objets, ils s’avançaient vers lui et sur un signe du jeune luthier, ils se mirent à jouer.
www.youtube.com/watch?v=-3qAAxDHiAM
Jakob les accompagnait de la voix et de sa mandoline. Ainsi il se sentait pleinement heureux et libéré de toute appréhension. Ce morceau, il le jouait comme une formule magique, et il mobilisait ainsi par le chant et le jeu, toutes les forces féériques en sa faveur. Plus il jouait et chantait, plus il se sentait pris dans un tourbillon, une frénésie créative.
Dans sa tête défilaient notes et inspiration...tout semblait s’animer et préparer le concerto qui devait convaincre le comte Smiroff de sa valeur. Du papier à musique avait surgi des murs de l’atelier et toute une série de portées et de notes s’écrivaient comme autant de sortilèges successifs. Les feuilles dansaient puis allaient se poser à mesure qu’elles étaient remplies, très délicatement dans un étui de cuir.
Et Jakob souriait en fermant les yeux, imaginant ses retrouvailles avec Marie.
Il était sûr à présent...sûr de lui et de ses sentiments.
Au palais, couchée dans son lit, Marie rêvait elle aussi à leur future rencontre.
Et s’amusait déjà de la surprise de son père lorsqu’elle lui présenterait Jakob.
L’idée de s’être affranchie de l’autorité paternelle pour choisir son époux, lui plaisait énormément. Si auparavant, elle avait toujours fait en sorte de fuir ses responsabilités pour contester les projets d’Alexandre, cette fois-ci, son positionnement était franc et massif. Elle ne pouvait plus reculer et curieusement, elle en était heureuse. Etait-ce cela grandir ? Etre adulte ?
- Demain...demain, murmura-t-elle...demain je saurai ce que l’amour vrai veut dire. Et je saurai la vie telle que je la veux avec Jakob.
Elle s’endormit paisiblement, laissant ses rêves guider ses pas vers le jeune luthier.
Ouaouaron - Est-ce le Prince charmant ?
ENGLISH
The American bullfrog (Lithobates catesbeianus), often simply known as the bullfrog in Canada and the United States, is a large true frog native to eastern North America. It typically inhabits large permanent water bodies such as swamps, ponds, and lakes. Bullfrogs can also be found in man made habitats such as pools, koi ponds, canals, ditches and culverts. The bullfrog gets its name from the sound the male makes during the breeding season, which sounds similar to a bull bellowing. The bullfrog is large and is commonly eaten throughout its range, especially in the southern United States where they are plentiful.
Their presence as a food source has led to bullfrogs being distributed around the world outside of their native range. Bullfrogs have been introduced into the western United States, South America, Western Europe, China, Japan, and southeast Asia. In these places they are invasive species due to their voracious appetite and the large number of eggs they produce, having a negative effect on native amphibians and other fauna. Bullfrogs are very skittish which makes capture difficult and so they often become established.
The dorsal (upper) surface of the bullfrog has an olive-green basal color, either plain or with mottling and banding of grayish brown. The ventral (under) surface is off-white blotched with yellow or gray. Often, a marked contrast in color is seen between the green upper lip and the pale lower lip. The teeth are tiny and are useful only in grasping. The eyes are prominent with brown irises and horizontal, almond-shaped pupils. The tympana (eardrums) are easily seen just behind the eyes and the dorsolateral folds of skin end close to them. The limbs are blotched or banded with gray. The fore legs are short and sturdy and the hind legs long. The front toes are not webbed, but the back toes have webbing between the digits with the exception of the fourth toe, which is unwebbed.
Bullfrogs are sexually dimorphic, with males being smaller than females and having yellow throats. Males have tympana larger than their eyes, whereas the tympana in females are about the same size as the eyes. Bullfrogs measure about 3.6 to 6 in (9 to 15 cm) in snout–to–vent length. They grow fast in the first eight months of life, typically increasing in weight from 5 to 175 g (0.18 to 6.17 oz), and large, mature individuals can weigh up to 500 g (1.1 lb). In some cases bullfrogs have been recorded as attaining 800 g (1.8 lb) and measuring up to 8 in (20 cm) from snout to vent. The American bullfrog is the largest frog in North America
FRANÇAIS
Lithobates catesbeianus est une espèce d'amphibien de la famille des Ranidae1. Elle est appelée ouaouaron (ou wawaron), grenouille mugissante ou grenouille-taureau (de l'anglais « bullfrog »). Le mot « ouaouaron » est d'origine wendat2. Cette espèce est la plus grosse grenouille d'Amérique du Nord. Elle a été introduite dans de nombreux pays du monde et est aujourd'hui qualifiée d'espèce envahissante. Le corps du museau au cloaque mesure de 111 à 178 mm pour les mâles et de 120 à 183 mm pour les femelles3, adulte elle pèse 600 g exceptionnellement jusqu'à 1 kg. Les pattes postérieures en extension atteignent jusqu'à 25 cm. Le dos varie du vert olive au brun foncé avec souvent des taches plus sombres et l'abdomen est crème moucheté de gris. Le mâle a la gorge de couleur jaune et le diamètre du tympan est équivalent au double de celui de l'œil. La femelle a la gorge de couleur crème et le diamètre du tympan équivalent à celui de l'œil. Les grenouilles adultes ont un squelette osseux; les extrémités de certains os maintiennent un cartilage propre à la phase larvaire (quand le squelette était cartilagineux). La structure osseuse représente 6,5 % du poids de l’animal vivant. Cette espèce se reconnait par l'absence de repli dorso-latéral et un repli cutané uniquement autour du tympan. Le chant est grave et lent, en séries de 5 à 6 meuglements sourds. Elle peut vivre de 8 à 9 ans dans la nature et jusqu'à 16 ans en captivité.
Source: Wikipedia
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Le château royal de Collioure ou CRC (catalan : Castell Reial de Cotlliure) est une forteresse située sur la commune de Collioure, entre Argelès-sur-Mer, et Port-Vendres, dans le département des Pyrénées-Orientales. Il fut érigé dès le viie siècle puis reconstruit du xiiie au xviie siècle. Il est le dernier château fort royal médiéval subsistant en France, avec le château de Vincennes.
Le château accumule dans ses murs sept siècles de travaux. Il se compose de plusieurs édifices superposés et, ou, juxtaposés.
Ce château, avec ses défenses, escarpes et contre-escarpes, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 14 novembre 1922.
Origine
La ville de Collioure s'appelle dans les textes latins du Moyen Âge Caucoliberis. C'est le port d' Illiberis, Elne.
Le château, Castellum Caucoliberi, est pris par le roi Wamba en 673.
Le 9 juillet 981, le roi Lothaire concède à Guifré, comte d'Empúries, de Peralada et de Roussillon, les terres désertes situées au bord de la mer, entre Collioure et Banyuls4 Il lui a ordonné de fortifier Collioure. Gausfred Ier d'Empuries (991-1013) a été comte de Roussillon après le partage des biens de son père avec son frère Hug d'Empúries (991-1040).
En 1172, à la mort du dernier comte du Roussillon, Girard II de Roussillon, le ville est devenue la propriété d'Alphonse II d'Aragon, comte de Barcelone et roi d'Aragon.
Le Château des Templiers
Il fut construit peu après 1207. L'ensemble des campagnes d'aménagement témoigne de l'évolution de l'artillerie et de son corollaire défensif. Le roi Pierre II d'Aragon, donne au commandeur templier du Mas Deu, Foulques de MontpezatN 1 des terrains à bâtir dans l'enceinte castrale, au-dessous de la porte de l'enceinte fortifiée (castrum) de Collioure, « entre le château et le port », au mois d'août 1207.
Après la suppression de l'Ordre au Concile de Vienne de 1312, leurs biens et privilèges ont été dévolus à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Le palais des Hospitaliers situé entre le château et la mer est acheté par le roi d'Aragon Pierre IV, en 1345, après s'être emparé de la ville. Il le fait démolir pour agrandir l'enceinte fortifiée et son fossé.
Le Château des rois de Majorque
Le château royal est construit entre 1242 et 1280. L'ensemble des campagnes d'aménagement témoigne du changement de fonction, de la résidence princière à la forteresse. Collioure est la tête du port maritime entre les comtés catalans septentrionaux du Roussillon et de la Cerdagne avec Barcelone. C'est une demeure princière où vivent le roi Pierre II et sa femme Marie de Montpellier. Ensuite le roi Jaume Ier le conquérant y réside.
Jacques Ier d'Aragon a partagé son royaume et créé le Royaume de Majorque sur le principe de l'apanage entre ses deux fils. Pierre III d'Aragon est roi d'Aragon, et son frère cadet, Jaume II est roi de Majorque, comte de Roussillon et de Cerdagne. Le château et sa ville sont donnés en douaire aux diverses reines. Le roi d'Aragon n'accepte pas ce partage. Les rois de Majorque connaissant cette menace vont renforcer les défenses de la ville. En 1280, Jacques II désigne plusieurs maisons pour permettre l'extension des fortifications.
Suivant le modèle italien de la Renaissance, il s'établit une hiérarchie entre la demeure princière et la forteresse.
Pendant la croisade d'Aragon, conflit franco-aragonais, qui commence en 1284, Philippe III le Hardi est allié à Jacques II de Majorque contre le roi d'Aragon, Pierre III. L'armée française atteinte de dysenterie doit se replier et Philippe III en meurt à Perpignan. Pierre III met le siège à Collioure, sans succès, et met le feu à la vieille ville.
Le 16 mai 1344, l'armée de Pierre IV d'Aragon entre dans le Roussillon avec l'appui du roi de France Philippe VI et investit Collioure le 13 juin par terre et par mer. La ville doit capituler le 24 juin et Pierre IV y entre le 26 juin. Le royaume de Majorque et le comté de Roussillon sont retirés à Jacques III de Majorque qui ne conserve que la seigneurie de Montpellier qu'il a ensuite vendu au roi de France.
En 1346, ayant fait démolir le maison originelle des Templiers après avoir acheté le palais aux Hospitaliers, Pierre IV décide de détruire aussi l'église Sainte-Marie-Madeleine contiguë aux fossés et fait transférer le culte dans la grande salle des Hospitaliers qui lui est adjacente, accessible pour les habitants par un pont et par une porte dans l'enceinte pour les habitants du château. La porte principale du château est établie dans la nouvelle courtine ouest. L'ordre de paiement de la fin des travaux est daté du 7 des calendes de juillet 1347.
Le pape Benoît XIII y réside en 1408 et en 1415.
En 1454, Alphonse V d'Aragon fait construire une barbacane devant la porte du château par Bérenger d'Oms, gouverneur du royaume de Majorque et châtelaine de Collioure. En 1465, pendant la guerre civile catalane des Catalans contre Jean II d'Aragon, Louis XI et Jean II d'Aragon signent le traité de confédération d'Olite le 12 avril 1462 par lequel Louis XI devait garder les comtés de Roussillon et de Cerdagne jusqu'à ce que le roi Jean II lui eût remboursé les 300 000 écus qu'il avait empruntés8. Ces comtés de ont été rendus par le traité de Narbonne signé le 19 juin 1493 par Charles VIII, avec Ferdinand le Catholique et Isabelle la Catholique contre leur promesse promesse qu'ils ne forment pas d'alliance contre la France9,10. Pendant l'occupation française, le « boulevard de la mer » est construit en 1465 pour défendre l'angle sud-ouest. Après la restitution du comté de Roussillon, Ferdinand le Catholique fait fortifier les fronts nord et ouest par l'ingénieur qui a construit la forteresse de Salses, Francisco Ramiro López.
La forteresse des Habsbourg, Charles Quint et Philippe II
Depuis le xve siècle, le château royal, n'est plus une résidence seigneuriale mais une forteresse qui abrite une garnison. Dès les années 1490, on commence à renforcer de toute part les murailles médiévales. Les travaux s'intensifient au xvie siècle, à l'initiative de Charles Quint qui commande des améliorations. le prince héritier Philippe II inspecte les chantiers de la frontière nord de l'Espagne en 1548 et confiera à l'ingénieur Joan Botista Palia les aménagements les plus importants, comme ceux du Fort Saint-Elme autour d'une tour médiévale, en aplomb de la ville, où de la forteresse du palais des Rois de Majorque à Perpignan.
La citadelle des Bourbons, Louis XIV
La campagne de travaux dirigée à la fin du xviie siècle par Vauban consiste en une surélévation systématique des remparts, en la construction de l'entrée actuelle et de ses fortifications, dans les réaménagements des trois bastions et surtout dans la création de la demi-lune qui est une forteresse à elle seule, quasiment aussi importante que la citadelle.
L'ensemble défensif est terminé en 169011.
La vieille ville de Collioure devait être détruite pour créer ce bastion, et donc un glacis. Ainsi s'élevait à cet endroit depuis l'antiquité la présence des grecs, des carthaginois, et des romains. Plus tard des Wisigoths, et des Omeyyades, puis au Moyen Âge ville des négociants, armateurs et marchands du commerce méditerranéen.
La destruction eut lieu en octobre 1671, 130 maisons, la maison-commune, l'Hospice, les rues, les places, et l'enceinte médiévale. L'église fortifiée médiévale fut rasée le 1er février 1673
Le château au xxe siècle
Le château a été rayé du tableau des places de guerre en 1922 et a été classé au titre des monuments historiques le 14 novembre 192213.
Le château fut transformé en prison en mars 1939 et devint le premier camp disciplinaire destiné aux réfugiés de la Retirada, avec la fin de la guerre civile espagnole. D'autres furent internés au camp de concentration d'Argelès-sur-Mer ou au camp de Rivesaltes.
Le château est construit sur un éperon rocheux dominant la région par la volonté d'Arnold VI seigneur de Sierck en 1419 et achevé en 1434, année où le château est déclaré en mesure de soutenir un siège, et mis au service de l'électorat de Trèves. Il surplombe le village de Manderen. Malheureusement, à la mort du chevalier Arnold, la descendance n'est pas assurée et le château va passer de main en main de la fin du xve au début du xviie siècle.
Initialement dénommé château de Mensberg (en allemand Schloss Meinsberg), son surnom lui vient du Duc John Churchill de Marlborough, immortalisé dans la chanson populaire Marlbrough s'en va-t-en guerre. Ce dernier a brièvement installé ses quartiers le 3 juin 1705 lors de la guerre de Succession d'Espagne avant de se replier sur Trèves deux semaines plus tard. Lors de la guerre de succession d'Espagne, le château de Mensberg se retrouve au premier plan de la scène internationale : L'Angleterre et les Provinces Unies se joignent à l'Empire et la France se retrouve face à une Europe coalisée. Le chef de guerre de cette coalition n’est autre que John Churchill, duc de Marlborough, que les Français surnomment Malbrouck. Au début de l'année 1705, le duc de Malbrouck prépare son plan d'invasion de la France en passant par la vallée de la Moselle, et rassemble une armée de 100 000 hommes à Trèves. Au mois de juin 1705, il dispose cette armée aux portes du royaume de France, de la Moselle au château de Mensberg, où il installe son quartier général. Face à lui, le maréchal Claude-Louis-Hector de Villars s'apprête à défendre la frontière avec moins de 50 000 hommes. À un contre deux, Villars ne peut se permettre d'attaquer. Malbrouck, qui tient Villars en grande estime, décide de n'attaquer qu'avec le renfort du prince de Bade, Louis-Guillaume de Bade-Bade, à qui il a donné rendez-vous au château de Mensberg. Dans cette attente, Malbrouck fait tout pour que Villars sorte de ses positions mais celui-ci, patient, ne bouge pas. Le face à face dure ainsi une dizaine de jours sans ravitaillement pour l'armée de la coalition, tant et si bien que les soldats de Malbrouck, qui souffrent de la carence en vivres, désertent les uns après les autres. Le duc de Malbrouck se résigne donc à quitter la place sans livrer la bataille et profite d'une nuit de brouillard pour s'en retourner vers Trèves et Maastricht. Le 17 juin au petit matin, Villars a la surprise de constater la disparition des troupes ennemies. Malbrouck s'en est donc allé en laissant son nom à ce château.
Le château de Malbrouck fut vendu comme bien national en 1793 et a subi les outrages du temps et divers pillages. Bien que classé monument historique en 1930, il est en ruine lorsqu'il est racheté par le Conseil général de la Moselle en 1975 à la famille Weiter. Commencent alors des travaux remarquables et le deuxième chantier des Monuments Historiques de France. Le château est entièrement réhabilité de 1991 à 1998.
www.chateau-malbrouck.com/index.php/1-chateau-de-malbrouc...
Acrylique et crayon graphite aquarellable.
C'était l'été, mais il pleuvait tant, que avons du nous replier à l'intérieur.
Une personne s’en va et tout s’écroule
On à envie de se replier tout en boule
Nos yeux se couvrent d’un léger voile.
En cette nuit de décembre, une étoile
Brille plus fort, là haut dans le ciel
Pour un être qui à été une merveille
Un Océan d’amour qui c’est retiré
Laissant derrière les siens pleurer
Et les larmes qui coulent alors,
Ne sont que la pluie du cœur
GiGi
Pour FELIROSE mon amie
dedicated to the spacy vidastaring Yano's 'plasticometaphysics . .
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Outlining a Theory of General Creativity .. on a 'Pataphysical projectory
Entropy ≥ Memory ● Creativity ²
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Study of the day:
Mais une Ame ne peut lire en elle-même que ce qui y est représenté distinctement, elle ne sauroit developper tout d'un coup ses replis, car ils vont à l'infini.
But a soul can see in itself only what is there represented distinctly, it can not develop suddenly its folds, because they are infinite.
( Leibniz - Monadologie )
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| . rectO-persO . | . E ≥ m.C² . | . co~errAnce . | . TiLt . |
Cette traction découvrable a été fabriquée par le carrossier AEAT (Anciens Établissements Ansart & Teisseire) en 1950. Citroën ne fabriquant pas de découvrables différents carrossiers le proposèrent (Mersch, EDM pour la France, Phlups et Forest en Belgique) AEAT se distinguant par ce modèle de Citroën Traction créé en 1950, exemplaire par ses qualités de finitions.
Un modèle qui séduit la femme du propriétaire de l'époque plus attirée par les courbes des belles américaines, mais qui souhaitait conserver la traction de son époux.
Citroën ne fabriquant pas de découvrables différents carrossiers le proposaient (Mersch, EDM pour la France, Phlups et Forest en Belgique) AEAT se distingue par ce modèle de Citroën Traction créé en 1950.
AEAT était spécialisée dans la transformation de vitres latérales mobiles pouvant se transformer en pare-brise arrière, mais ce furent les traction qui firent sa renommée.
AEAT en fit alors sa principale activité, avec la transformation de Traction en voitures de Gendarmerie.
Ces tractions été conçues à partir des berlines, découpées, renforcées pour compenser la perte de rigidité par découpage du toit.
Ce modèle peut être fabriquée à partir d'une traction 11 ou 15, mais c'est à partir de cette dernière que la plupart des éléments ont été construits. pou conserverr la tenue de route de la traction, le train avant fût revu avec l'apport d'une triangulation Speed réglable qui permis de retrouver la précision du train avant. Pour la rigidifier, des renforts en chêne sont rajoutés à la structure et un arceau supplémentaire central relie les deux côtés au sommet des montants de porte. Cet arceau pouvait se replier sur les portes arrières au détriment de la rigidité de l'ensemble.
42 voitures auraient été fabriquées par AEAT entre 1935 et 1957.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Concernant le Tie predator lui-même :
starwars.fandom.com/wiki/Predator-class_fighter
Quand on touche à un Tie Legend, il y a quelques soucis à prendre en compte. Et encore ici j’ai des illustrations des comics. Mon souci c’est qu’elles diffèrent parfois, surtout concernant les images de l’arrière…
J’aime bien les Tie « pas pratique ». Et celui-là il mérite une médaille dans le genre, et même dans sa définition « officielle ».
Un point que je ne remets pas en cause, au moins sur ce Tie là, les ailes ne gênent pas la vue du pilote. Non, il y a la verrière d’origine pour ça !
Il y en a officiellement deux types. Le 1er type, c’est la verrière avec les fines ouvertures horizontales. Comme n’importe qui, qui ne soit pas aveugle, les pilotes se sont plains que ça gênait la visibilité… SANS BLAGUES ! Et y’avait pas un ingénieur pour s’en rendre compte ?!
Du coup les chefs d’escadrilles ont droit à une verrière plus classique pour y voir quelque chose. Mais pas leur escadron. Sans doute pour souligner la loyauté aveugle en l’Empire ? LOL !
Bon alors à part ça, il vole bien, hyper manœuvrable grâce à la géométrie variable de ses ailes. Il reste le chasseur spatial le plus manœuvrable de son temps, et l’un des plus rapide.
Heureusement qu’il peut les replier pour les vols atmosphériques. Parce que deux panneaux en prises directe au vent…
Dans le vide spatial OK, mais ce qui est très bête c’est que la première fois qu’on les voit en comics, c’est avec panneaux écartés dans l’atmosphère de Coruscant… De plus ça ne doit pas tellement être un Tie, plus un Fie (Four Ion Engine ou simplement un TIE pour Tetra Ion Engine ?). Tout le monde s’en foue ? Je me prends trop la tête ?
Ensuite ils sont stockés façon chauve-souris dans les Destroyer Stellaire. D’où ma question : ils les garent comment ? Marche arrière verticale ?
A l’avant il y a aussi des variantes. Concernant les 4 blasters, soit ils sont représentés en « X », soit en « + ». Le plus souvent en « + » quand même. C’est donc ce que j’ai choisi de représenter. Et puis j’avais beau avoir 2 ou 3 idées de construction en « X », c’est plus simple et plus solide en « + » comme ça.
Sinon il dispose d’un bouclier (léger) et d’un hyperdrive. Ha et le mécanisme de géométrie variable des ailes est un cauchemar à entretenir.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Iconic (Autobody) 987 Speedster (2018) Engine 2700cc (Porsche Boxster)
Registration Number VAM 904 D (Cherished number, currently transferred to a Honda 125, originally allocated c.1966 for Wiltshire
Produced by Iconic Autobody, Weights Farm, Redditch, in limited numbers the 986 and later 987 Speedster, is heralded as the ideal fusion of modern driving experience and retro styling. The car is based on a 987 Porsche Boxster and evokes the styling of a Porsche 356 Speedster. Reports suggest that the panel fit and finish are of a high quality. Much of the Boxsters interior remains, though there is a period correct combination of brown leather and retro styled fabric. And thanks to the Boxster chassis it remains very much a drivers car.
The car rides on 17 inch Fuchs wheels, Side air intakes concealed door handles, chrome fuel flap, aluminium door mirrors and leather bonnet straps are all neat details, as are the LED headlamps and spot lights. It is not cheap however, the list price in 2020 was around £ 70,000 but if you think, this is a lot of money for a replica, just remember that the original 356 Speedster is slower, doesn’t drive as well, and is less usable, for nearly $1.0 million.
Diolch am 86,048,306 o olygfeydd anhygoel, mae pob un yn 90cael ei werthfawrogi'n fawr.
Thanks for 86,048,306 amazing views, every one is greatly 7appreciated.
Shot 01.08-2021 exiting the Silverstone Festival 01.08.2021 Ref 150-298
En 1893, Henri Guisan obtient le baccalauréat ès lettres après avoir fréquenté le collège classique cantonal et le gymnase à Lausanne. Henri Guisan tâte d'abord de la théologie et du droit à l'Université de Lausanne avant d'opter pour l'agronomie, qu'il étudie à Hohenheim, en Allemagne, et à Lyon. En 1896, il achète le domaine de Bellevue, à Chesalles-sur-Oron. Il fait son école de recrues d'artillerie à Bière. Promu lieutenant en 1894, il accède successivement à tous les grades militaires pour devenir commandant de corps en 1932.
Le 30 août 1939, l'Assemblée fédérale le désigne comme Général de l'armée suisse (grade existant uniquement en cas de risque de guerre) soit commandant en chef de l'armée suisse par 204 voix contre 21 , responsabilité qu'il assume durant toute la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Il est l'auteur du concept du Réduit national, visant à replier l'armée dans l'arc alpin suisse en cas d'invasion. Une convention militaire secrète passée avec la France en 1939, tomba aux mains des Allemands en 1940. Ce fut pour lui et la Confédération suisse un sérieux danger.
Le 25 juillet 1940, il tient au Grütli un rapport d'armée qui eut un grand retentissement tant dans le pays qu'à l'étranger. Henri Guisan est aussi aimé et respecté en Suisse alémanique, où il s'exprime autant en suisse allemand, qu'en Suisse romande.
Le 20 août 1945, le général Guisan demande au Conseil fédéral de le décharger de ses responsabilités militaires. Entré dans la vie civile, il s'installe au domaine de Verte-Rive, à Pully, aux portes de Lausanne. les jardin à Ouchy, la statue du général Henri Guisan chef de l'armée suisse pendant la deuxième guerre mondiale.
Source: Wikipedia
{ Ce hangar de 1917 a aujourd'hui 100 ans, c'est le plus gros en Europe et le plus gros en béton du monde, occupé par les français, allemand et américain, il laisse encore des traces d'un combat sanglant à l’intérieur où les allemands retranchés se protéger derrières de vulgaire poutre }
[FR]
Immense comme une cathédrale de fer et de béton, avec 150 m de long, 40 m de large, 30 m de haut, le Hangar à dirigeables d’Ecausseville se dresse à la porte du Cotentin. Il est l’unique survivant des douze centres aéronautiques construits pendant la Première Guerre Mondiale par la Marine Nationale pour abriter des dirigeables chargés de combattre les sous-marins ennemis.
En 1917, l'Allemagne se lance dans une guerre sous-marine à outrance. Le Hangar abrite alors les dirigeables chasseurs de sous-marins.
En 1967, d'autres ballons expérimentaux y seront étudiés.
Il a servit comme entrepôt par les allemands en 40 qui faisaient souvent le voyage jusqu'à cherbourg leur base de replis
Utilisés comme base arrière pour les avions reliant Paris à Cherbourg, les hangars sont désaffectés en 1927, celui en bois est démonté en 1932. La Marine décide de supprimer les dirigeables en 1936, moins efficaces et plus onéreux que l'aviation. L'autre est transféré en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la Direction d'artillerie navale de Cherbourg.
Pendant l’Occupation, les Allemands s’installent en juin 1940 sur la commune d’Ecausseville, Ils y stockent les canons de 155 mm appartenant à deux batteries et placent des positions pour mitrailleuse ainsi qu’une batterie de canons de 88 mm pour la défense du site.
A compter du 8 juin 1944, les Américains appartenant au 8th Infantry Regiment (4th Infantry Division) appuyés par les chars de l’escadron C du 70th Tank Battalion débutent le siège du site et du village d’Ecausseville. Ils sont opposés aux soldats allemands du Grenadier-Regiment 922, 243. Infanterie-Division et du Sturm-Bataillon AOK 7, 709. Infanterie-Division
Utilisant un feu roulant (Le feu roulant de l'artillerie est une technique de combat inventée en juillet 1918, qui applique la tactique du feu roulant sur l'armée allemande partout où elle recule, la désorganisant dans sa retraite.)
Les americains progresse à travers les haies et terrain vague jusqu'au hangar ou s'étaient planqué les allemands, s'en suis une bataille sanglante à l'interieur du hangar.
Ensuite les prisonniers capturés seront stocké ici.
Après la bataille, le hangar servira de centre d’entretien
des véhicules de l’US Army ainsi que de dépôt de matériel.
Les hommes du 105th bataillon de la 860th Ordonance Compagny
aidés par les prisonniers de guerre allemands occuperont
les lieux jusqu’à la fin de la guerre.
Entre 1967 et 1969, une partie du Hangar est réservée à la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Energie Atomique, pour la mise au point des ballons destinés aux essais des premières bombes H françaises à Mururoa.
Il s’agit de régler un système d’accrochage complexe des trois câbles devant assurer le maintien du ballon dans une position fixe ainsi que des câbles électriques assurant l’alimentation de l’amorce et de ceux assurant le transfert des signaux des nombreux appareils de mesure disposés sur le ballon et sur la bombe.
On peut remarquer des casemates de nid de mitrailleuse à l'entrée qui n'ont rien à voir avec celles des boches de 44.
[EN]
-The hangar at Ecausseville is one of the original two, who once stood here. The base was constructed in 1916 by the French navy during the First World war, so airships could from here patrol the waters against German U-Boats.The first hangar is long ago demolished, but the second, which was completed in 1919, still stands
-During the Second World War, the hangar was used by the Germans, to store material for building the Atlantic Wall in this region. After the landing by the Allies on June 6th, this became a goal for the 4th Division as a starting point towards Montebourg. When the 8th Regiment took hold of the hangar, this became the jump of point for Montebourg.
-The 3rd Battalion, 505th PIR, 82nd Airborne Div. moved right of the Carentan-Valognes railway track, heading forMagneville.
1st and 2nd Battalion, 4th Infantry Division had as jump of point right and left from around Fresville.
-German troops overhere consistedin this area, were elements of the 709- en de 243 infantery divisions, and units of the Sturm Bataljon AOK 7. After three attacks, the Germans finally retreated from Neuville-au-Plain.
To accomplish this the para’s of the 82nd were reinforced by GI’s from the 8th Regiment, 4th Infantry Division.
-At 06.30 hours, on June 9, the attack was continued after a 45 minute shelling by artillery. The 3rd and 2nd Battalion, 8th Regiment, 4th ID. moved between Fresville and Grainville towards Magneville.
The 1st Battalion, 8th Reg were pinned down and were stalled for a long time. The other two battalions crossed a meadow, but run into a creek, and could not move further.
The 456th Field Artillery Battalion was in position on June 11, and on 10.15 hours, a barrage of 15 minutes was shot into the German positions.
-On June 13, 359th Regiment, 90th Division took over the positions from the 82nd Airborne Division.
The 3rd Battalion 505th PIR near Granville was pinned down on June 9, and had to call in artillery.
-On June 9, L and I Company, 3rd Battalion, 8th Reg. reached the creek, but it was too wide to cross.
I Company take refuge in a appel orchard, but are isolated from other units. But help was on it’s way, and with help from L Comp, the hangar is taken, but both companies were now pinned down. K Company of the 3rd Battalion took defensive positions on the right flank.
-June 10, when E Company moved out to reinforce the other companies, they are greeted with German shells. The losses were high, 50 to 60 men were lost, plus all the mortars and machineguns. At the end of the day, around 19.00 hours, Sherman tanks from Company A
-70 Tank Battalion surrounded the Germans in Magneville. The Germans have 8,8cm guns, but have to surrender to A Comp, 8th Reg. Some 100 Germans are made prisoner, and at 21.00 hours, the men from A Comp dig themselves in. Meanwhile, 8th Reg. reinforce the rightside of Ecausseville to protect the 2nd and 3rd Battalion.
www.strijdbewijs.nl/cherbourg/out4.htm
fr.wikipedia.org/wiki/Hangar_%C3%A0_dirigeables_d%27%C3%8...
www.aerobase.fr/historique/dirigeables/Sea-Scout.html
www.dday-overlord.com/bataille-normandie/communes/manche/...
I was born with the wrong sign in the wrong house
With the wrong ascendancy
I took the wrong road
That lead to
The wrong tendencies
I was in the wrong place at the wrong time
By the wrong reason and the wrong rhyme
On the wrong day of the wrong week
Used the wrong method with the wrong technique
Wrong.
Wrong.
There’s something wrong with me chemically
Something wrong wrong with me inherently
The wrong mix in the wrong genes
I’ve reached the wrong ends by the wrong means
If it’s wrong plans in the wrong hands
The wrong theory for the wrong man
The wrong lies or the wrong bye’s
The wrong questions with the wrong replies..
Wrong.
Wrong.
I was marching to the wrong drum with the wrong scum
Pissing out the wrong energy
Using all the wrong lines and the wrong signs
With the wrong intensity
I was on the wrong page of the wrong book
The wrong rendition of the wrong look
With the wrong moon
Every wrong night
With the wrong two pence and it sounded right
Yeah...
Wrong.
Wrong.
too long....
Wrong.
too long...
Wrong.
too long...
Wrong.
too long....
I was born with the wrong sign in the wrong house
With the wrong ascendancy
(too long...)
I took the wrong road
That lead to
The wrong tendencies
(too long...)
I was in the wrong place at the wrong time
By the wrong reason and the wrong rhyme
(too long...)
On the wrong day of the wrong week
Used the wrong method with the wrong technique
Wrong.
Depeche Mode
C'est mon Crocus !!
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La Mante religieuse (Mantis religiosa) est une espèce d'insectes de l'ordre des mantoptères (Mantodea) et de la famille des Mantidae.
La faune Française comporte une petite dizaine d'espèces, en l'occurrence méditerranéennes, et il n'est guère que notre "Mantis religiosa" pour s'accommoder de régions nettement plus nordiques, puisqu'elle "remonte" au niveau du Havre, et est connue d'Alsace.
La mante religieuse est un insecte diurne de 6 à 8 centimètres de long.
Les deux sexes sont aptes au vol, néanmoins, la femelle alourdie à l'approche de la ponte ne peut se déplacer que grâce à ses pattes postérieures qualifiées de déambulatoires.
Le mâle est plus petit que la femelle de 2 ou 3 centimètres mais son caractère très fluet donne souvent l'impression d'une disparité allant du simple au double.
Ses antennes sont plus longues et son abdomen est plus fin.
Ses pattes avant, appelées "ravisseuses", portent des piques et sont capables de se replier et se détendre vivement.
Elles servent à attraper les proies.
Elles servent aussi à accrocher la végétation afin de se hisser.
Les pattes ravisseuses sont un modèle du genre car en se "projetant" elles permettent de littéralement harponner la proie, grâce à un éperon courbe très puissant et acéré.
Sitôt l'attaque portée, les pattes se replient et le futur déjeuner se retrouve "coincé" au sein d'une double rangée d'épines là aussi très développées.
Le tout permet la capture de proies volumineuses, aptes à résister et se défendre, jusqu'à de petits oiseaux et des chauve-souris, et peuvent parfois faire des blessures plus ou moins importantes à la peau humaine.
La Mante religieuse n'est pas venimeuse, elle est inoffensive pour les humains, elle peut cependant mordre si on la manipule sans précaution.
Ses yeux écartés très développés et proéminents lui donnent une excellente vision en relief.
Contrairement aux autres insectes, la Mante peut faire pivoter sa tête à 180°, ce qui lui permet de suivre les déplacements de ses proies sans bouger le corps.
Elle possède deux yeux composés (ou à facettes) et trois ocelles (yeux simples) entre les antennes.
Le champ de vision de la Mante religieuse est quasi périscopique, et il n'est guère d' insectes pour soutenir la comparaison.
Cette particularité fait que la bestiole peut rester parfaitement immobile, et donc ne pas trahir sa présence, tout en ayant loisir de guetter l'arrivée d'une proie, d'où qu'elle vienne.
Sur les antennes siège le sens auditif , des sensilles spécialisées, en l'occurrence mécano-réceptrices qui captent les vibrations de l'air produites par le vol d'un insecte.
Ces sensilles, dites filiformes, sont d'ailleurs connues chez d'autres orthoptères.
On trouve des individus bruns ou verts dans les mêmes lieux. Par leur homochromie, elles peuvent aisément passer inaperçues dans leur milieu.
Ces caractéristiques font de cet insecte un spécialiste de la chasse à l'affût.
La mante religieuse ne vole pas très vite, ni très loin.
Elle ne manque pas de puissance dans les ailes.
Son thorax est frêle mais ses pattes antérieures et ses mandibules puissantes.
Elle n'acquiert ses ailes définitives que lors de la dernière mue, mais ne se lance jamais dans de longues migrations, elle chasse parfois les papillons de nuit jusque dans les maisons.
Parfois appelée "le tigre de l'herbe" en raison de ses mœurs voraces, la mante religieuse se nourrit d'insectes vivants qu'elle attrape avec ses pattes avant et immobilise en dévorant parfois d'abord ses ganglions cervicaux puis le reste du corps jusqu'à l'extrémité de l'abdomen.
Elle laisse les parties trop dures comme certaines ailes ou pattes.
Ses pièces buccales sont de type broyeur, ce qui lui permet de manger très facilement des proies parfois aussi grosses qu’elle.
Ses proies sont généralement d'autres insectes comme des criquets, sauterelles, papillons, abeilles, mouches…
En Europe, la mante religieuse devenue adulte s'accouple d'août à octobre.
Le mâle, comme tout animal s'approchant d'une mante, se fait parfois dévorer pendant ou après la copulation.
Plusieurs accouplements peuvent avoir lieu, mais un seul est nécessaire pour la fécondation.
Même après avoir eu la tête coupée, le mâle continue à copuler et transmettre ses spermatozoïdes.
En septembre, octobre ou novembre, la femelle pond 200 à 300 œufs.
Elle dépose une soie blanche, proche de la mousse de polyuréthane, sur un support comme une tige forte, une pierre ou un mur, et lui fait prendre la forme d'une structure en lamelles qui protège les œufs jusqu'au printemps
Cette structure s'appelle l'oothèque.
Au printemps (mai, juin) une centaine de larves émergent de l'oothèque.
Chacune d'entre elles est confinée dans une très fine membrane, et après s'en être libérée, elle ressemblera en tous points à l'adulte.
Celles-ci sont par ailleurs des proies faciles.
Une araignée, des fourmis, des lézards ou même des oiseaux peuvent ainsi attaquer les nouveau-nés dès l'éclosion.
Après six métamorphoses successives, l'insecte adulte porte des ailes, absentes jusque-là et la femelle est fécondable.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Concernant le Tie predator lui-même :
starwars.fandom.com/wiki/Predator-class_fighter
Quand on touche à un Tie Legend, il y a quelques soucis à prendre en compte. Et encore ici j’ai des illustrations des comics. Mon souci c’est qu’elles diffèrent parfois, surtout concernant les images de l’arrière…
J’aime bien les Tie « pas pratique ». Et celui-là il mérite une médaille dans le genre, et même dans sa définition « officielle ».
Un point que je ne remets pas en cause, au moins sur ce Tie là, les ailes ne gênent pas la vue du pilote. Non, il y a la verrière d’origine pour ça !
Il y en a officiellement deux types. Le 1er type, c’est la verrière avec les fines ouvertures horizontales. Comme n’importe qui, qui ne soit pas aveugle, les pilotes se sont plains que ça gênait la visibilité… SANS BLAGUES ! Et y’avait pas un ingénieur pour s’en rendre compte ?!
Du coup les chefs d’escadrilles ont droit à une verrière plus classique pour y voir quelque chose. Mais pas leur escadron. Sans doute pour souligner la loyauté aveugle en l’Empire ? LOL !
Bon alors à part ça, il vole bien, hyper manœuvrable grâce à la géométrie variable de ses ailes. Il reste le chasseur spatial le plus manœuvrable de son temps, et l’un des plus rapide.
Heureusement qu’il peut les replier pour les vols atmosphériques. Parce que deux panneaux en prises directe au vent…
Dans le vide spatial OK, mais ce qui est très bête c’est que la première fois qu’on les voit en comics, c’est avec panneaux écartés dans l’atmosphère de Coruscant… De plus ça ne doit pas tellement être un Tie, plus un Fie (Four Ion Engine ou simplement un TIE pour Tetra Ion Engine ?). Tout le monde s’en foue ? Je me prends trop la tête ?
Ensuite ils sont stockés façon chauve-souris dans les Destroyer Stellaire. D’où ma question : ils les garent comment ? Marche arrière verticale ?
A l’avant il y a aussi des variantes. Concernant les 4 blasters, soit ils sont représentés en « X », soit en « + ». Le plus souvent en « + » quand même. C’est donc ce que j’ai choisi de représenter. Et puis j’avais beau avoir 2 ou 3 idées de construction en « X », c’est plus simple et plus solide en « + » comme ça.
Sinon il dispose d’un bouclier (léger) et d’un hyperdrive. Ha et le mécanisme de géométrie variable des ailes est un cauchemar à entretenir.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
un moment fort la libération de l'alsace tout à la fin de la guerre de 39-45 lorsque les troupes allemandes se repliaient
24x24 boxpleat
Peau d'éléphant
Comme les cavités de mes treillis ont tous un périmètre de nombre entier, il ne m'est pas possible d'obtenir certaines formes comme des triangles rectangles isocèles. Avec ce modèle, j'ai tenté de contourner cette restriction avec des cavités plus larges, mais avec des replis sur les segments (fenêtre en haut à droite). Comme cette méthode est plutôt pénible à réaliser, j'ai opté pour faire un modelage différent sur les autres «fenêtres» de ce modèle.
Since the perimeter for every cavities in my lattices are a whole number, it is not possible for me to get certain shapes like isoceles right triangles. With this model, I tried to go around this restriction by using larger cavities with pleats on the links (top right window). Since this method is quite troublesome to fold, I opted for different shaping on the other «windows» of this model.
C'est une punaise assez trapue, présentant une coloration très vive aposématique, qui avertit les prédateurs de sa toxicité : son dos est rayé de rouge-orangé, et de noir (ce qui lui vaut le nom vernaculaire de punaise arlequin). Cependant, des oiseaux comme des merles peuvent contourner cette défense chimique en avalant très rapidement la punaise avant qu’elle n’ait eu le temps de projeter son jet âcre et toxique. Certaines espèces d'oiseaux très proches comme chez les mésanges n'y touchent pas du tout tandis que d'autres en consomment un peu.
La carapace leur interdit toute souplesse de l’abdomen. Leur accouplement se produit de ce fait dans une posture peu pratique, dos à dos.
Un trait typique des carottes sauvages est la fructification : l’ombelle se contracte en forme de nid en repliant ses rayons vers l’intérieur, ce qui enclot les fruits munis de crochets.
Ni défense ni gêne : juste un instant de douceur retenue, où la peau devient silence, et le silence devient caresse.
Perché sur un rocher mais à l’abri de tout soleil, Ulf, le chef des vampires, inspectait le royaume de Kalamine. Tout y semblait calme et serein, que ce soit dans la campagne, en ville ou près de l’océan. Avec la longue vue offerte par Oswald, il observait les moindres faits et gestes de tous ceux et celles qui disposaient de pouvoir magique sur le royaume. Il avait déjà repéré les fées protectrices disposant de l’ail frais, les trolls qui piégeaient les différentes frontières avec des pieux très pointus et des miroirs réflecteurs. Il avait également repéré Ygresil, le gardien qui semblait si inoffensif mais dont il avait vite compris le rôle et l’étendue des pouvoirs. Puis il avait réglé l’objectif de façon à voir ce qui se passait un peu plus loin, en ville et au palais.
S’il n’avait pas encore repéré le comte Smiroff, il s’était attardé complaisamment sur Marie, accoudée à son balcon et en pleine conversation avec un oiseau.
La jeune fille lui avait beaucoup plu. Et il se demandait bien pourquoi Oswald rechignait à en faire son épouse. Après tout, la vicomtesse était déjà sa femme par contrat. Et elle était ravissante selon les critères d’Ulf. Raison de plus pour Oswald, d’exiger du comte la jeune fille pour épouse. Sans pour autant renoncer à anéantir Kalamine.
Ulf ne savait pas pourquoi, mais il sentait quelque chose de très particulier chez Marie. Son odorat étant particulièrement développé, y compris à très longue distance, le vampire percevait une odeur féérique qui semblait l’envelopper toute entière. Et cette odeur était présente aussi sur l’oiseau avec lequel elle discutait.
- Cela est nouveau, jamais je n’avais senti ce parfum sur elle. L’oiseau serait-il à l’origine de cette odeur ?
Il observa avec attention le duo durant quelques minutes, mais sans parvenir à savoir d’où exactement venait le parfum.
Une autre bizarrerie attira son attention. Marie était partie chercher quelque chose dans sa chambre et tendait à présent cette chose à l’oiseau. Hélas, même en déployant au dernier stade la longue vue d’Oswald, Ulf ne parvint pas à savoir ce qu’était cet objet, petit et doré. Mais si l’oiseau avait pu le saisir avec son bec et le passer à travers l’une de ses pattes...cela voulait dire que…
- Par tous les enfers, l’oiseau doit être son amant. Et cette jeune fille vient de lui donner une bague...une bague de noces...Il faut absolument que je prévienne Oswald. Voilà je pense, de quoi le motiver pour récupérer son épouse, avant qu’elle ne s’unisse à un autre.
Ulf replia la longue vue, la glissa dans son ceinturon puis se concentrant profondément, il disparut dans un nuage de cendre.
Au même moment, Erminie était en train de confectionner de nouvelles potions dans sa cuisine, tout en réfléchissant à sa conversation avec Jakob, quand elle se souvint de quelque chose.
- Ygresil ! C’est vrai que je lui avais dit que je le préviendrais lorsque notre jeune apprenti serait prêt.
Aussitôt, elle se connecta au vieil elfe qui, sommeillait sous les pins. Ce dernier sursauta, percevant les appels télépathiques de sa vieille amie.
- Que t’arrive-t-il ? Tu sembles toute inquiète, Erminie.
- Eh bien disons que...je crois que Jakob est devenu le luthier que nous espérions. Mais pas seulement. Figure-toi qu’hier, il a presque fait une rencontre décisive.
- Quoi ? Tu veux dire que…
- Oui. Nous ne l’avions prévu ni l’un ni l’autre aussi prématurément, mais le destin sait être malicieux, tu le sais aussi bien que moi. En fait, le responsable de cette rencontre, c’est Amédée.
- Encore lui ? Décidément, je vais finir par croire que le surnom de Cupidon que je lui avais donné il y a quelques années, lui va comme un gant. Qu’a-t-il encore fait, l’animal ?
- Il a proposé à Marie de tester ses prétendants chez lui...sans être vue. Et il les a placés devant son miroir magique.
- Et Jakob s’est retrouvé parmi eux…
- Hélas. Je ne sais pas combien de candidats Marie a ainsi vu se révéler sans filtre, mais toujours est-il qu’au moment où Jakob est allé se changer, elle était là, cachée derrière le paravent, et elle a dû se trouver une autre cachette pour ne pas être découverte. Mais ce faisant, elle a laissé tomber son mouchoir. Jakob l’a vu et aussitôt qu’il l’a tenu entre ses mains...la magie a opéré.
Ygresil se mit à rire. Il imaginait la scène.
- Jakob est donc amoureux ?
- D’après la psyché d’Amédée, cela est certain. Et Amédée m’a dit tout à l’heure qu’il pensait que Marie l’était tout autant du jeune luthier.
- Et toi ? Que penses-tu de la situation ? J’aimerais beaucoup entendre ton analyse sur le sujet.
- Ecoute, Ygresil, tu me connais depuis longtemps. Et tu sais que je ne suis pas du genre à me faire du mauvais sang pour des broutilles. Mais franchement...une telle union est-elle souhaitable ? Après tout, nous ne savons rien ou presque de Jakob. S’il était une création maléfique d’Oswald, destinée à nous piéger et à s’introduire à Kalamine pour soumettre l’ensemble du royaume par l’entremise de Marie ? Amédée hier lui a fait comprendre qu’il y avait une grande part de noirceur cachée en lui...
- Allons, allons, tu ne crois pas que je l’aurais identifié comme étant maléfique avant même qu’il ne pénètre dans le royaume ?
Non, je peux t’assurer que Jakob est un être féérique bienfaisant et qu’il compte le rester. Mais il n’a peut-être pas encore affronté ses démons.
Il est jeune, tout juste formé et à peine sorti de son royaume, de son univers habituel. Il faudra donc qu’il vive une certaine dualité avant de pouvoir épouser Marie. C’est une certitude. Une sorte de passage obligé.
Dis moi, sait-il à qui appartient le mouchoir ?
- Il m’a affirmé qu’il appartenait à une jeune fille brune avec des yeux malicieux. Je ne sais pas comment il a su cela (magie ou simple intuition) mais...j’ai fini par lui dire qui en était la propriétaire.
Il était très ému quand je lui ai dit la vérité concernant Marie. Mais cela ne l’a pas découragé, au contraire. Il semble résolu de la rencontrer et si elle est d’accord, de demander sa main à son père.
- Eh bien, quelle nouvelle ! Ne doit-il pas auditionner demain matin au palais?
- Si. C’est même moi qui lui ai pris ce rendez-vous. Je suppose qu’il demandera ensuite à Alexandre un entretien privé et à voir sa dulcinée.
Quelle histoire ! Ah, je m’en veux de n’avoir pas prévenu Amédée avant notre arrivée.
- Pourquoi donc ? Il a fait ce qu’il devait...Tout est juste, ma chérie. Même si nous aurions préféré attendre encore un peu, toi comme moi, pour provoquer cette rencontre. Mais...si Amédée a laissé faire, c’est qu’il estime que dores et déjà ces jeunes gens sont prêts. Et tu connais la justesse de ses intuitions. Amédée est un génie tout à fait particulier en ce domaine.
- Tout de même...te rappelles-tu la prophétie ?
- Laquelle ? Celle de l’anneau et du vampire ?
- Celle-là même...Si l’anneau de feu est consacré par l’amour et la bonne magie, il sauvera son porteur et les envoûtés que le porteur voudra libérer.
Mais s’il parvient entre les mains d’un vampire, il sèmera la mort, le malheur et la désolation…
Ygresil, je crains que Jakob ne soit l’un d’eux. La nuit dernière, j’ai fait un rêve étrange dans lequel il prenait la tête de l’armée d’Oswald et rivalisait de cruauté avec son maître. Même si ce songe horrible m’a paru totalement farfelu au réveil, je ne peux m’empêcher de trembler. Et pour Jakob, pour Marie et pour Kalamine. Qu’arriverait-il si nous nous étions trompés ?
- Ce qui doit arriver, ma chère amie...Mais rassure-toi, quoi que tu aies rêvé, Jakob a le pouvoir de vaincre sa part d’ombre, plus que largement. Et cela, il le doit autant à sa famille qu’à toi. Tu peux être fière de ce que tu as fait pour lui. Tu as achevé son éducation féérique et tu lui permets de prendre aujourd’hui la place qui lui revient de droit, y compris celle de revendiquer la main de la fille d’Alexandre. Si jamais il tombait sous la coupe de vampires, il saurait se défendre.
Et s’il ne le pouvait pas, Marie saurait le délivrer. N’oublie pas que l’amour est le plus puissant de tous les pouvoirs et que sa magie lui gagne tous les coeurs, même les plus endurcis. Alors aie confiance ! Si le destin favorise l’union de Marie avec Jakob, c’est qu’il a des projets particuliers pour eux. Le reste ne nous appartient pas…
- Si tu le dis...ce doit être vrai. Toutefois…
- Erminie, mon ange, si vraiment le souci te démange trop, tu peux toujours glisser un mouchard de ta fabrication dans la poche de notre protégé. Mais si tu veux mon avis, cela est inutile. Jakob a l’âme claire et pure et s’il aime Marie autant qu’elle l’aime, alors nous aurons fait notre devoir de gardiens en favorisant leur rencontre et leur union. Laissons la vie choisir ce qu’elle veut. Je t’assure que nous n’aurons pas à le regretter.
Et sur cette parole rassurante, Ygresil, retourna à sa sieste, non sans avoir aperçu derrière la fenêtre d’Erminie, une grive musicienne se poser sur le rebord de la fenêtre de l’atelier.
L’oiseau toqua à la vitre. Aussitôt, celle-ci s’ouvrit et la grive se percha sur la main du luthier.
- Belle amie, quelles nouvelles m’apportes-tu ? Reviens-tu déjà de la Vallée Heureuse ?
- Pas du tout, mon cher Jakob. Seulement du palais où je me suis entretenue avec une demoiselle très obligeante. Et qui voulait tout savoir sur toi.
- Tu veux dire que...tu as vu la fille du comte Smiroff ?
- Tout juste. Je t’en apporte d’ailleurs la preuve.
L’oiseau retira l’anneau d’or qu’il avait à la patte et le posa sur le couvercle d’un encrier de bronze.
Le jeune homme stupéfait s’en saisit, l’examina sous toutes les coutures et suivit l’inscription intérieure qui y était gravée :
« Feu d’amour, lumière pour toujours, feu d’enfer, malheur sur la terre ».
- C’est une incantation ?
- C’est la bague d’une ancienne prophétie, une bague magique. Elle appartenait à Héloïse, la mère de Marie et à la mère de sa mère avant elle. Elle incarne l’amour pur, c’est pourquoi on appelle cet anneau, l’anneau de feu. Héloïse remit cette bague à son mari lorsqu’il défendit ce royaume contre Osmond. Cette bague a sauvé la vie d’Alexandre Smiroff, mais lors du combat contre le sorcier, ce dernier a réussi à s’en emparer. C’est ce qui a provoqué la malédiction que tu sais...sauf si Marie épouse l’homme qu’elle aime vraiment.
J’ai demandé cet anneau à Marie parce que je pense que tu es celui qui brisera le sortilège qui l’enchaîne à Oswald. Passe cette bague à son doigt, alors le pacte d’Osmond sera rompu.
Et rien ne pourra plus empêcher votre bonheur.
Jakob, remué par ce récit, considéra la bague avec émotion, la caressa, puis la posa sur l’établi.
- Et si Marie refusait de m’épouser ? Après tout, nous ne nous connaissons pas. Et je peux très bien lui déplaire, autant que ses prétendants.
- Si cela se produisait, alors tu lui rendrais la bague...mais je doute qu’une telle chose arrive. Entre tes dons de musicien et l’ardeur que je vois briller dans ses yeux comme dans les tiens...Ecoute, Marie veut te voir sans témoins. Crois-tu raisonnablement qu’elle souhaiterait une telle chose si tu lui déplaisais ?
Le coeur de Jakob se mit à battre très fort, et une brûlure qu’il avait déjà ressentie la veille lorsqu’il avait ramassé le mouchoir puis découvert le portait, irradia si bien sa poitrine qu’il chancela.
La grive saisit alors l’anneau et vint déposer à nouveau celui-ci dans la main du jeune luthier.
- Je t’en prie...prends le ! Et si Marie répond favorablement à ton amour, alors tu iras la demander en mariage à son père et lorsque tu auras sa bénédiction, tu passeras cet anneau au doigt de ta fiancée. Alors plus rien ne pourra vous atteindre.
Jakob sourit et se pencha vers la grive :
- Tu es décidément un petit oiseau incroyable. Non seulement tu sais faire le lien entre ma famille et moi au mépris de la fatigue et des dangers, mais tu veux m’aider à conquérir la fille du comte Smiroff. Qui es-tu donc ?
- Une amie...et l’esprit de l’anneau. Il y a longtemps, très longtemps, la grand-mère d’Héloïse reçut cette bague d’un ange qui éprouvait pour elle l’amour le plus pur qui exista au ciel et sur terre.
Il se marièrent et eurent six beaux enfants. Hélas, seule leur fille aînée survécut. Ils lui confièrent l’anneau en lui demandant de ne le porter que lorsqu’elle aurait trouvé celui qui serait son époux. Et c’est ainsi qu’il parvint jusqu’à Héloïse et fut remis à sa mort, à Marie qui n’était encore qu’un bébé. Puisque Marie t’a distingué, je te le remets pour qu’à nouveau, la magie d’amour l’emporte sur la magie noire. Sois digne de la prophétie...et de l’ange à qui tu dois ce bijou.
Bonhams Grand Palais Paris
1954 Mercedes-Benz 300 S Cabriolet A
Carrosserie Sindelfingen
Livrée neuve à Hans Riegel
Châssis n° 188.010-4500024
Moteur n° 186.920-5500578
Plus chère que la 300 SL de sport et presque deux fois plus coûteuse que la Cadillac haut de gamme contemporaine, la Mercedes-Benz 300 S fut une des automobiles le plus exclusives du monde. Du point de vue strictement historique, elle est aussi des plus significatives en étant une des premières Mercedes-Benz totalement nouvelles d'après guerre, apparue au salon de Francfort 1951. L'arrivée de la 300 replaça Daimler-Benz au premier rang des constructeurs d'automobiles de prestige en concrétisant son retour à sa tradition de constructeur de voitures de grand luxe à hautes performances et de la meilleure qualité.
'Aux caractéristiques de hautes performances, d'allure impressionnante et d'impeccables finitions qui distinguèrent les grandes Mercedes d'avant guerre s'ajoutent de nouvelles qualités de silence, de souplesse et de facilité de conduite, tandis que la plus récente suspension arrière, résultat d'une longue expérience recueillie des voitures de Grand Prix comme des types de tourisme introduit un niveau de sécurité à grande vitesse sur mauvaises routes et revêtements glissants qu'il sera très difficile d'égaler' observa le magazine Autocar.
Malgré l'adoption par Mercedes-Benz de la construction unitaire (monocoque) sur ses modèles inférieurs et moyens au fil des années 1950, le maintien du traditionnel châssis séparé sur la 300 permit de proposer une grande variété de carrosseries spéciales. Le châssis cruciforme en tubes ovales de la 300 ressemblait à celui des 170 S et des 220 avec quatre roues indépendantes et quatre freins à tambours, mais bénéficiait d'un pont hypoïde, de roues équilibrées dynamiquement et d'un correcteur d'assiette à commande électrique sur l'essieu arrière.
Développant initialement 115 ch, le moteur six cylindres de 3 litres à 1 ACT - alimenté par injection sur la 300 SL de sport - fut amélioré au niveau de la puissance sur les 300b et 300c ultérieures pour bénéficier finalement de l'injection sur la 300d redessinée de 1957. Parmi les autres innovations apportées à la 300, citons les grands tambours de frein (avec assistance à partir de 1954), la direction assistée en option (sur la 300d) et l'adoption d'une boîte automatique à trois rapports standard sur cette dernière.
Carrossée spécialement par les artisans les plus compétents de Mercedes-Benz, cette 300 S bénéficia d'un équipement et de finitions des plus luxueux réalisés avec des matériaux de la plus haute qualité possible. Rapide et élégante, elle faisait partie en son temps de ces rares automobiles capables de transporter six personnes dans le plus grand confort et à grande vitesse soutenue. La 300, modèle officiel choisi par les membres du gouvernement de l'Allemagne de l'ouest, séduisit aussi en Europe comme aux Etats-Unis les hommes d'affaires, les financiers et les hommes politiques. La 300 y gagna même un surnom officieux, 'Adenauer', lorsque le Chancelier Konrad Adenauer devint son utilisateur le plus célèbre. La berline 300, d'un style très conservateur, fut vite rejointe par la 300 S (Super), modèle qui réussit à recréer toute l'élégance de la 540 K d'avant guerre.
Introduite au salon de Paris d'octobre 1951, la 300 S fut proposée en coupé, cabriolet et roadster deux places sur un châssis 300 raccourci. Le roadster fut la version la plus sportive des trois avec une capote relativement simplifiée qui disparaissait presque totalement une fois repliée, tandis que le cabriolet se montrait plus luxueux. En fait, capote refermée, le cabriolet devenait aussi confortable et silencieux que le coupé;
La 300 S à deux places était non seulement nettement plus légère que la berline, mais elle était plus puissante grâce à un moteur alimenté par trois carburateurs Solex (au lieu de deux) et à un rapport de compression supérieur. La puissance maximale fut portée à 150 ch et la vitesse de pointe à 176 km/h. Mais contrairement à nombre de ses contemporaines plus spartiates, la 300 S offrait une somptueuse sellerie en cuir souple, des boiseries en ronce de noyer, une instrumentation à entourages chromés et des contacteurs d'une extrême qualité.
Ãlégamment dessinée selon les canons des dernières années 1930, mais technologiquement à la pointe du progrès, la 300 S était fabriquée selon les normes de qualité les plus rigoureuses observées à Stuttgart. Il en résulta inévitablement une production limitée, seuls 760 exemplaires de la 300 S/Sc (560/200) quittant l'usine entre 1951 et 1958 et, sur ces volumes restreints, seuls 203 et 49 respectivement étaient des cabriolets. La propriété d'une automobile aussi exclusive fut donc réservée à quelques privilégiés dont les acteurs vedettes Cary Grant et Gary Cooper et l'Aga Khan. Des extraits de la fiche de fabrication aimablement communiqués par Mercedes-Benz Classic confirment les spécifications suivantes :
Date de livraison : 07-05-1954
Premier propriétaire : Société Haribo, Hans Riegel, Bonn
Radio Becker Mexico avec antenne Hirschmann
Volant, pommeau de sélecteur, boutons et manettes des sièges couleur ivoire
Servo freins Bosch monté a posteriori par l'usine : 15-11-1954
Grande et rapide automobile de grand tourisme dans la tradition de la légendaire 540 K, la 300 S était plus rapide, plus stable, plus confortable et généralement supérieure à sa devancière d'avant 1940. Porte-drapeau de la production Mercedes-Benz, élégante et exclusive, elle était destinée à une clientèle d'élite exigeante et riche, intéressée par les performances, mais sans sacrifier le luxe des équipements ni l'espace intérieur. Aujourd'hui, la 300 S est une des Mercedes-Benz d'après guerre parmi les plus recherchées et la propriété de cet exemplaire restauré 'concours' ne peux qu'offrir à son acquéreur une expérience des plus gratifiantes à tous points de vue.
Plus de 1000 m² de toile, 3 000 m3 de volume, 25 mètres de haut, 18 mètres de diamètre, près de 60 kg d'osier, un compas, un alti-vario, une VHF, 2 gros brûleurs et des bouteilles de butane. En fait, cette description ne veut pas dire grand-chose et ne reflètent en rien l'expérience d'avoir été un jour plus léger que l'air et d'avoir rencontré quelques heures Guy et Yvonne, deux aéronautes suisses.
Vacances de février 2003, partir de Paris, ça pue, ça stresse, une semaine de vacances dans le massif du Mont Blanc, vite de l'air, les gamins feront du ski, moi peut être un peu si le genou gauche ne lâche pas trop vite. Arrivée aux Carroz après le traditionnel bouchon sur l'autoroute. Un autobus de parisien a cramé du côté d'Annemasse. Décidément, ils m'énervent les parigots. Je vois une affichette en couleur qui parle de mongolfières. Sur un prospectus, il y a une photo d'un moustachu, Jo Roulet, un gars du cru qui organise des stages montagne pour ses copains aéronautes.
Evidemment, je vais m'inscrire pour une grande balade et laisse mes disponibilités. Le fameux Jo m'appelle un soir, rendez vous est pris le lendemain 9h30, plaine du Lay, 1140 mètres d'altitude.
Le jour dit, je vois débarquer sur la fameuse plaine un dizaine de 4x4, autant de remorques et plein de moustachus. Celui qui a la plus grande moustache blanche m'envoie vers un couple de Suisses et me voilà découvrant la mise en ouvre d'un ballon bleu et blanc.
La neige est encore fraîche et chaque équipage s'est bricolé un traîneau avec quelques skis et une palette. Il faut décharger le panier d'osier, monter les brûleurs, déplier l'enveloppe. La prévol commence : essai des brûleurs, vérification des bouteilles, on couche le panier, le ballon est attaché. Guy démarre le ventilo pendant qu'Yvonne va fixer le parachute (c'est la coupole/valve qui ferme le haut du ballon ). Au fur et à mesure du gonflement, les gaz sont mis à fond. Il y maintenant presque 10 hélices qui brassent l'air froid du matin. Commence le gonflage à l'air chaud : 2 à 3 mètres de flamme bleue, des milliers de degrés vont chauffer l'air emprisonné dans l'enveloppe. Quand la différence de température est d'environ 30°, le ballon se lève. Guy me fait monter dans la nacelle. Il m'interdit d'en descendre, le ballon décollerait tout seul. Ca commence à sentir le départ. Guy et Yvonne grimpent, essai du parachute, des évents, de la radio. Le directeur des vols donne les paramètres. QNH 1022 à environ 1100 mètres d'altitude, température de l'ordre de 0°Celsius. On est en plein dans l'anticyclone, au-dessus de l'inversion. Guy a l'air content, il ne sera pas utile de trop chauffer le ballon. Le premier ballon décolle, on le suit. Un grand coup de gaz sur un des 2 brûleurs, les deux brûleurs sont activés en même temps uniquement si le besoin de grimpette est urgent. Avec les 3 000 m3 d'air chauffé au dessus de nous et le rayonnement de la flamme, je n'aurai jamais froid de toute la balade.
On grimpe doucement à 2/3 mètres par secondes sans une secousse. On entend les gamins crier en bas, le ronflement des brûleurs. Le ballon DMS tourne sur lui même, un évent est bloqué ouvert. Impossible de continuer. Le gars se retrouve au-dessus du bois. Finalement, il arrive à se dégager et à se poser sur du plat.
C'est ma première grande surprise, il n'y a pas un pet de vent pour l'ulmiste que je suis, la biroute est flapie et le pilote a réussi à choper le courant d'air qui l'emmènera dans la bonne direction. Pour nous, il n'y a plus qu'à profiter. Guy et Yvonne sont silencieux. Vers 1500 mètres d'altitude, on voit le Mont Blanc au loin, les Drus, l'Aiguille Verte. Il faudra monter encore un peu pour voir les Grandes Jorasses. La visi est fabuleuse, tu es en l'air sans sentir de mouvement, pas une accélération et pourtant on avance à 10 petits kilomètres à l'heure.
Le ballon Carroz disparaît de notre vue et passe au-dessus de nous. On n’entend plus que le bruit du brûleur. A priori il a décidé de monter plus haut. Guy décroche son micro, demande à Jo si la voie est libre, et c'est parti pour un grand coup de chaud.
Le silence a été rompu. Mes pilotes m'expliquent qu'ils volent les bonnes années environ 60 heures. L'année dernière, 25 heures seulement. Ils n'aiment pas trop les rassemblements et préfèrent voler seuls plutôt qu'en bande. Des gens discrets. Du côté de Genève, ils sont obligés d'embarquer un transpondeur. Ils me parlent un peu du coût du ballon, de l'assurance. L'ULM, quoiqu'on dise, reste vraiment un sport aéro accessible en comparaison.
Nous voilà à 2300 mètres, il n'y pas beaucoup plus de vent. On va dans la direction de Megève mais le manque de vent ne nous permettra pas d'aller si loin. Encore le silence et le bruit du gaz sous pression. Un sentiment de paix et de plénitude, très forte sensation, incomparable avec le vol classique, un vol plutôt « spirituel ». Les autres ballons sont maintenant derrière nous. Superbe image de ces boules colorés sur fond de ciel saturé de bleu et neige immaculé. En écrivant ces lignes, j'ai l'impression d'y être encore.
Nous voilà au-dessus de la vallée. En plein dans l'axe de l'aérodrome de Sallanches. Guy décide de trouver une vache, il n'y a pas assez de vent et il vaut mieux se poser maintenant plutôt que de se retrouver bloqué au dessus de la ville.
Un petit coup de parachute, le vario se met à biper. Ca sera le seul moment où je sentirai le vent. La quête du bon champ commence. Il faut qu'il soit accessible en voiture, qu'il n'y ait pas de lignes électriques, fils de téléphone, poteaux, arbres, maisons etc. Autant dire que çq doit être le bon casse tête pour le pilote. En descendant dans la vallée le vent a tourné, le soleil commence à chauffer les parois et des petites brises nous repousse vers l'adret. On est à 20 mètres au dessus du sol. Guy pilote aux gaz et aux évents. Il me dit où me tenir pour l'atterro. Je lui demande : "Vous volez vous posez dans le jardin derrière la maison ?" "Oui oui, vous avez l'oeil" me répond Guy. Il n'y a surtout pas le choix, à moins de repartir pour un tour au-dessus de la forêt. Le bruit du brûleur fait sortir les gens aux fenêtres.
"Ca vous dérange si je me pose dans votre jardin ?" demande Guy au papy accoudé à sa fenêtre. Le papy est d'accord. Je ne sais pas ce qu'aurait fait Guy si le papy avait dit non. Passage au dessus d'une ligne téléphonique, de la cheminée, kiss landing. Yvonne se jette de la nacelle, attrape la sangle et court stabiliser la toile alors que Guy ouvre la coupole. Le vol est fini. Une montgolfière passe pas très loin et va se posser dans une clairière. Une autre se sera posé au milieu des HLM. Il ne reste que Mirabelle, le ballon jaune construit par un amateur pour continuer à jouer avec l'aérologie. Les radios crépitent, chacun annonce son atterrissage, tout le monde est sauf. Le risque étant la ligne électrique, l'étincelle et l'explosion des bouteilles de gaz. Yvonne me diras une fois posé que son mari est très bon pilote et qu'il est capable de se poser n'importe où. Si le vol est terminé, il faut replier la toile, partir à la station chercher la voiture, la remorque, le traîneau. Deux équipages viennent nous chercher en voiture une fois leur matériel chargé. Guy et Yvonne n'ont pas de récup. Yvonne est habituée, elle a un bouquin, se met au soleil et surveille la nacelle. Je serais de retour vers midi à la station. Il restera à Guy repartir chercher sa femme, sa toile et sa nacelle d'osier.
Un vol fait de 1 à 3 heures. Pendant le stage, le ballon Bonjour aura réussi un vol Carroz Albertville en 3 heures 30. Ils seront montés à 4300 mètres. En air froid et dense, l'autonomie augmente.
Voler 60 heures dans l'année avec ces drôles d'engins, il faut être un vrai passionné, la logistique associée est lourde et ce sport n'est pas vraiment accessible au consommateur de sensations. C’est très bien comme ça, ces quelques heures, dans leur calme apparent, n'ont été que plus intenses.
FX
Acrylique et crayon graphite aquarellable.
C'était l'été, mais il pleuvait tant, que avons du nous replier à l'intérieur.
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Outlining a Theory of General Creativity . .
. . on a 'Pataphysical projectory
Entropy ≥ Memory ● Creativity ²
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今 诗 (poème du jour):
elle est la feuille qui faseye
le vent qui ranime la fane
le fruit dont la tige se détache
l'arbre dont la sève reflue
elle est le non-dit pour agir
le non-mouvement pour le dire
l'affect que le sensible vole
le concept que le mot survole
elle est le Souffle du Vide Médian . .
la cause par l'effet
le continu par le discret
le beau par le laid
le bon par le mauvais
le faux par le vrai
elle est à chacun
la sensation par le repli
l'intuition par le déni
la Voie par la vie
elle n'est pour autant à personne . .
. . pas plus que l'arbre
à l'ombre de la feuille
pas plus que la fane
à l'onde du vent
© jef safi
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en savoir plus . . 中Zhōng 気qì 道dào . .
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| . rectO-persO . | . E ≥ m.C² . | . co~errAnce . | . TiLt . |
NASA Remix Project, Challenge #20 - JOURNEY TO THE GALAXIES.
Starter images:
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Viking: www.flickr.com/photos/druzli/2766484598/
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Boat:: valerianastock.deviantart.com/art/North-Viking-Ship-Repli...
Rudder: www.sxc.hu/photo/919261
Church: mjranum-stock.deviantart.com/art/Wooden-Church-4-84040006...
Background: www.sxc.hu/photo/670212
Former quarry.
The French troops who took possession of this quarry on September 14, 1914, built trenches facing the German positions on the ridge3.
The quarry was quite organized, serving as shelter, billeting, dormitory, place of worship, ammunition, food, soldiers and water storage.... It contained a pharmacy, operating theater, water well, chapel...
Nearly 400 soldiers lived there during the 4 years of the war, 15 meters underground, at 12 degrees Celsius and 90% humidity5. On January 25, 1915, the Germans launched an attack on the cave to reinforce their positions on the Chemin des Dames plateau. After fierce fighting, the 102nd and 103rd German infantry regiments succeeded in pushing the 18th French infantry regiment back into La Vallée-Foulon3. The Germans were now six hundred meters from the French front line and eighty meters above it6.
This outpost was protected and refurbished: the Germans brought in electricity and telephones, dug a well and even built a chapel. Finally, they linked the Caverne with the 3rd line of defense via a 125-meter-long tunnel, enabling reinforcements and ammunition to arrive quickly and unhindered in the event of an attack, while the wounded were evacuated under the same conditions.
On April 16, 1917, during the assault of the Nivelle offensive, the men coming out of the Caverne du Dragon caught the Senegalese riflemen who had set out to conquer the Hurtebise isthmus from the rear. The Senegalese were disoriented and panicked, bringing their advance to a halt. The existence of numerous crevices linked to the rear by tunnels is one of the explanations for the sudden failure of the offensive.
After several attacks in April and May 1917, the French held a few trenches at the Hurtebise isthmus.
On June 25, the 164th Infantry Division was tasked with carrying out a new attack to control the entire isthmus and, circumstances permitting, to occupy the northern exit of the Caverne du Dragon. In preparation for this attack, the French sent collongite asphyxiating gas into the cave's southern entrances, trapping the Germans. The assault was led at 6 p.m. by the Lacroix battalion of the 152nd RI - the Red Devils' regiment - and the Moréteaux battalion of the 334th Infantry Regiment. Nests of resistance are cleared with Schilt7 flame throwers from Compagnies Z du génie. As they advanced, the French troops spotted three descents giving access to the cave. Exploration of the gutters revealed the presence of German troops who, after negotiation, agreed to surrender. “The number of prisoners reached 340, including 10 officers” (press release of June 27). This was celebrated as a great military victory in France8.
On July 26, 1917, German assault troops managed to regain a foothold in the quarry, leading to cohabitation with the French until November 2, 19173.
After the German withdrawal following the Battle of Malmaison in October 1917, the quarry once again became French, and was refurbished to house the Hurtebise sector headquarters.
The cavern was listed as a historic monument in 2006.
Ancienne carrière.
Les troupes françaises qui prennent possession de cette carrière, le 14 septembre 1914, construisent des tranchées face aux positions allemandes situées sur la crête3.
Elle était assez organisée, elle servait, d'abri, de cantonnement, de dortoir, de lieu de culte, à stocker les munitions, la nourriture, les soldats et l'eau.... Elle contenait pharmacie, bloc opératoire, puits d'eau, une chapelle...
Près de 400 soldats y ont vécu pendant les 4 années de la guerre, à 15 mètres sous terre, par 12 degrés et 90% d'humidité5. Le 25 janvier 1915 les Allemands lancent une attaque sur la caverne pour conforter leurs positions sur le plateau du Chemin des Dames. Après de très durs combats, les 102e et 103e régiments d'infanterie allemands parviennent à repousser le 18e régiment d'infanterie français dans La Vallée-Foulon3. Les Allemands se trouvent désormais à six-cents mètres de la première ligne française et quatre-vingt mètres au-dessus6.
Ce poste avancé est alors protégé et réaménagé : les Allemands y amènent l'électricité et le téléphone, un puits y est creusé et une chapelle est même édifiée. Enfin, ils relient la Caverne avec la 3e ligne de défense par l'intermédiaire d'un tunnel de 125 mètres de long permettant en cas d'attaque l'arrivée rapide, et sans encombre, des renforts et des munitions tandis que les blessés sont évacués dans les mêmes conditions.
Le 16 avril 1917, lors de l'assaut de l'offensive Nivelle, les hommes sortant de la Caverne du Dragon prennent à revers les tirailleurs Sénégalais qui s'étaient lancés à la conquête de l'isthme d'Hurtebise. Les Sénégalais sont désorientés et cèdent à la panique : cela met un coup d'arrêt à leur avancée. L'existence de nombreuses creutes reliées à l'arrière par des tunnels est une des explications de l'échec brutal de l'offensive.
Après plusieurs attaques en avril et mai 1917, les Français, tiennent quelques tranchées au niveau de l'isthme de l'Hurtebise.
Le 25 juin, la 164e division d'infanterie est chargée de mener une nouvelle attaque pour contrôler l'ensemble de l'isthme et, si les circonstances le permettent, d'occuper la sortie nord de la caverne du Dragon. En préparation de cette attaque, les Français envoient des gaz asphyxiants collongite dans les entrées sud de la grotte et prennent les Allemands au piège. L’assaut est mené à 18 h par le bataillon Lacroix du 152e RI - le régiment des Diables Rouges - et le bataillon Moréteaux du 334e Régiment d'Infanterie. Les nids de résistance sont nettoyés aux appareils lance-flammes Schilt7 des Compagnies Z du génie. Dans leur progression, les troupes françaises repèrent trois descentes permettant d'accéder à la grotte. L'exploration des boyaux révèle la présence de troupes allemandes qui, après négociation, acceptent de se rendre. « Le chiffre des prisonniers dénombré atteint 340, dont 10 officiers » (communiqué du 27 juin). Cette passe d'armes est alors célébrée comme une grande victoire militaire en France8.
Le 26 juillet 1917, les troupes d'assaut allemandes parviennent à reprendre pied dans la carrière, ce qui conduit à une cohabitation avec les Français jusqu'au 2 novembre 19173.
Redevenue française à la suite du repli allemand après la bataille de la Malmaison, en octobre 1917, elle est à nouveau réaménagée et accueille le PC du secteur d'Hurtebise.
La caverne est inscrite au titre des monuments historiques en 2006.
Angelo avait aperçu un rayon de lumière pure, traversant la forêt et venant rebondir sur leur jardin avant de filer loin, très loin, par delà les monts et les bois en direction de Kalamine. Curieux, il s’était avancé pour mieux identifier d’où il venait, comprit que ce rayon provenait de la tour d’Oswald et reconnut l’énergie paternelle.
Aussitôt, il courut et rejoignit Agnella qui était en train d’aider Manfred à tuteurer une magnifique tulipe rouge.
-Mère, mère...je viens d’avoir des nouvelles. Père est vivant ! Il est vivant !
- Oh, mon petit, mais comment as-tu pu le savoir?
- Venez voir...Il y a encore son énergie...là, dans le massif des campanules. Lorsqu’elles se sont toutes ouvertes d’un seul coup dans un rayon de lumière pure, j’ai su que père nous envoyait un message. Et un beau message, un message d’espoir. Le rayon de lumière file très loin, du côté de Kalamine. Alors je suppose que père voulait nous dire qu’il envoyait la même énergie à Jakob.
- Attends un instant...il y a aussi quelque chose pour nous tous. Je veux savoir ce que votre père a voulu nous dire.
Agnella effleura les clochettes des campanules qui se mirent à tinter et délivrèrent ce message :
- Mon cher amour, chers enfants...je vais bien. Oswald m’a enfermé dans une cage mais en me concentrant depuis une petite chaise placée de biais pour m’orienter seulement entre les barreaux de ma prison, je vous envoie ces quelques mots que vous pourrez partager ensemble et garder.
Je voulais vous informer d’une chose que j’ai apprise tout à l’heure. Marie a trouvé un amoureux et a remis à une grive une bague, que je soupçonne être celle d’Héloïse. De plus, la jeune fille comme l’oiseau portaient un parfum délicieux que nous connaissons bien vous comme moi. Si comme je le crois, c’est la grive que connaît Jakob qui a emporté cet anneau, alors il se pourrait que notre fils, votre frère aîné, soit l’amoureux de Marie. Ce qui voudrait dire qu’il a entre ses mains le moyen de délivrer tous les royaumes féériques de la tutelle d’Oswald et des pouvoirs maléfiques.
J’envoie donc de ma prison, l’énergie de feu qu’il lui faudra pour accomplir la prophétie.
Et je vous demande de joindre vos énergies elfiques et féériques à la mienne pour que Jakob ait le temps de se déclarer à Marie avant qu’Oswald ne s’en empare.
Si je suis au courant de tout cela, vous devez comprendre que mon geôlier l’est aussi. Il a reçu un rapport détaillé de son chef d’armée, et s’apprête à s’emparer de la fille d’Alexandre demain dans la journée ou dans la soirée. Il est donc de première importance que nous soyons unis pour envoyer tout l’amour de la terre à Jakob et à l’anneau de feu. Agnella, préviens nos amis des royaumes féériques. Et demande-leur d’unir leurs énergies pour aider Jakob. Ici, je ne peux rien faire, mais toi, ma chérie, tu peux beaucoup. Je t’embrasse avec tout l’amour que tu sais...ainsi que Manfred et Angelo. A bientôt, mes chéris. Philéas.
Lorsque les dernières campanules résonnèrent dans le vent, divulguant le message du roi des elfes, Agnella, Manfred et Angelo eurent envie de pleurer. De joie et de chagrin tout à la fois. Et d’un même élan, ils se prirent très fort dans les bras. Puis, ensemble, ils captèrent la lumière de Philéas et y joignirent la leur avant de la diffuser à tous les royaumes féériques qu’ils connaissaient. Des gobelins aux trolls, en passant par toutes les fées, les gnomes, les sirènes, les sylphes, les elfes, farfadets, nains, bonnes sorcières, esprits malicieux, tous reprirent ce message et envoyèrent leur lumière vers le royaume de Kalamine.
Dans l’atelier d’Erminie, Jakob qui terminait de préparer sa mandoline pour l’audition du lendemain, vit sa fenêtre s’ouvrir brutalement sous une poussée venteuse énergétique multicolore et venir ensuite s’enchâsser sur l’anneau qui aspira ce flux d’une incroyable puissance. La bague se mit à scintiller et à briller tel un cercle vermeil. Puis elle se souleva et s’avança vers le luthier avant de se poser près de lui, insistante.
Jakob la prit dans sa main et aussitôt, il fut parcouru d’un flot d’émotions qui faillit presque le submerger. Il avait la vision de toute sa famille, ainsi que de tous les êtres féériques qu’il connaissait, unis pour l’encourager.
- Mais que se passe-t-il donc aujourd’hui ? Quel est ce prodige?s’écria le jeune homme en voyant l’énergie de l’anneau se poser sur son front, sur son coeur et ses mains.
En même temps qu’il disait cela, il ressentit une puissante décharge électrique parcourir sa colonne vertébrale et il crut que son coeur allait éclater sous la charge énergétique qu’il recevait.
Le souffle coupé, il ferma les yeux tandis que tout son corps se mettait à trembler si fort, qu’il dût s’asseoir. Il voyait le sol tanguer et se serait évanoui sans le secours d’une apparition angélique, coiffée d’un casque et tenant une lance, entouré d’un rayon lumineux qui venait de l’anneau.
- Jakob, Jakob disait une voix, le temps presse. Oswald vient demain chercher son épouse. Toi seul a le pouvoir de l’en empêcher. Demande sa main à son père...vite...sinon, il sera trop tard !
- Mais comment faire ? Je...je ne sais même pas si je suis capable de gagner le coeur de Marie aussi bien que l’audition, et encore moins d’affronter le sorcier.
- L’anneau te donnera tous les pouvoirs dont tu as besoin. Mais tu dois l’emmener avec toi demain matin au palais. Et le charger de tout l’amour que tu éprouves pour Marie. Elle aussi doit faire de même. Ainsi, le feu de l’anneau te fera vainqueur et vous garantira toi et ta belle, du pouvoir des ombres et de tous les maléfices.
Lorsque tu seras sûr de vos sentiments mutuels, murmurez ensemble trois fois : la magie appartient à la magie.
Alors tout s’accomplira selon la prophétie des anges. Ne crains rien, toi et Marie êtes protégés quoi qu’il arrive. Utilise tes pouvoirs d’enchantement musical pour séduire son père et ralentir Oswald et sa troupe de vampires. Mais si jamais tu laisses la peur et le doute te dominer, alors le malheur s’abattra sur toi et sur tous les êtres de féérie.
Enfin, je voudrais te livrer un message très spécial de la part de ton père.
- De mon père ?
- Oui...De là où il se trouve, il tenait absolument à te rappeler ceci :
www.youtube.com/watch?v=FvFWQuKLi8w
C’est alors que tous les instruments de l’atelier se rassemblèrent et se mirent à jouer, tandis que la voix de Philéas faisait vibrer l’âme du jeune luthier.
Emu jusqu’aux tréfonds de lui-même, Jakob murmura :
- Je vous promets de ne pas oublier vos conseils, père. Et j’essaierai de me rendre digne de vous.
Pendant ce temps, Erminie qui voulait comprendre ce qui se passait au château, s’était rendue dans le parc du palais Smiroff sur son balai et elle fut accueillie par un concert de rires masculins. Car tous les prétendants de Marie s’y étaient donnés rendez-vous pour s’entretenir de la meilleure façon de séduire la jeune fille.
Célestin en tête, toujours aussi sûr de lui et prétentieux, dispensait ses conseils à ses rivaux, sans même mesurer le ridicule de ses interventions.
www.youtube.com/watch?v=aFp7CDlxpJ4
Et l’arrivée inopinée de cette vieille et grosse dame en bonnet tuyauté et robe de satin prune, assise en amazone sur son balai, en lieu et place de la jolie jeune fille qu’évoquait le duc de Clarence, provoqua l’hilarité générale. Surtout lorsque dans un excès d’alcool, son collègue Léopold de la Pommeraie, se précipitant aux genoux de la sorcière gouvernante lui déclama ces vers :
www.youtube.com/watch?v=4qjx6uSX4K8
- Allez donc, messieurs, laissez moi passer ! Par la mardi, auriez-vous tous abusé de vin de Champagne ? Je dois de toute urgence voir votre hôte. Et je n’ai que faire de vos plaisanteries de corps de garde ! Vous devriez plutôt répéter le menuet et la gavotte. Le bal sera sans doute avancé et comme de juste vous ne serez pas prêts.
- Quoi ? La vicomtesse aurait-elle déjà choisi son fiancé parmi nous ? s’enquit un beau jeune homme du nom d’Evariste.
- Il se pourrait, il se pourrait, répondit goguenarde Erminie qui s’amusait à provoquer quelques questionnements et oeillades inquiètes chez ces seigneurs. Mais avant de vous entretuer pour savoir lequel d’entre vous est l’heureux élu, je vous conseille d’appeler les musiciens pour faire honneur à notre demoiselle. Quand je reviendrai, je veux vous voir aussi agiles de vos jambes que vous l’êtes de vos langues.
Et surtout, de la grâce, messieurs...de la grâce, insista-t-elle avec emphase, avant de s’éclipser dans le grand hall du château.
Maintenant, il s’agissait de s’engouffrer dans le premier corridor et de se téléporter sans être vue dans la chambre de Marie.
La jeune fille était à son bureau et la tête penchée, écrivait un courrier dont la sorcière devina immédiatement le sujet et le destinataire. Elle sourit, puis s’avança un peu plus dans la pièce pour se faire voir, ce qui fit immédiatement sursauter Marie.
- Dieu du ciel, Erminie, mais que faites-vous là ?
- Je venais vous voir, ma chère enfant. Voir où vous en étiez avec vos amoureux également.
- Mes amoureux ? Ils ne me soucient guère. Ils sont si insupportables et ennuyeux…Comment père a-t-il pu choisir des hommes aussi pitoyables ?
- Vous exagérez. Ils ont tous beau verbe et belle allure, jeunesse et fleurons d’argent. Se sont des qualités que vous ne trouverez pas chez Oswald, je vous le garantis.
Méprisez ces galants et vous les regretterez bientôt quand vous serez pour de bon l’épouse du sorcier le plus maléfique de nos royaumes.
La jeune fille se mit à rire.
- Aucun danger pour que je devienne sa femme, je vous rassure.
- Vous vous êtes donc décidée ?
La vicomtesse fit la moue, reposa sa plume, puis toute rougissante répondit à la sorcière :
- Peut-être…
- Voyez-vous cela ! Marie la sauvageonne se serait-elle apprivoisée ?
- Là, c’est vous qui exagérez, Erminie. Je ne suis pas sauvage. J’aime la vie simple, voilà tout. Désolée de vous décevoir mais je ne me vois pas faire des courbettes et présider des dîners de cent couverts chaque semaine. Je préfère d’autres occupations plus constructives.
- Je le sais bien. En ce cas, je suppose que votre futur fiancé ne fait pas partie des nobles jeunes gens invités par votre père.
- On ne peut rien vous cacher.
- Ne me dites pas qu’il s’agit du fermier vivant près de votre maison de campagne…
- Non, pas du tout. Nicolas est très gentil mais pas du tout le genre d’homme avec qui je pourrais m’entendre.
- Alors qui est-ce ? Demanda la sorcière. Je le connais ?
- Il se pourrait…
- A la fin me direz-vous de qui il s’agit ?
- Je m’en garderai bien. De toute façon, je suis sûre que vous savez déjà qui c’est. Mais votre plaisir ne sera pas complet si je ne vous révèle pas son nom. Est-ce que je me trompe ?
La sorcière sourit avec malice. Décidément, l’amour avait transformé la jeune fille plutôt timide et soumise en lui donnant une répartie qu’elle n’aurait jamais eu avant. Et aussi plus d’audace car jamais auparavant la vicomtesse n’aurait laissé son mouchoir traîner avec l’idée de séduire un garçon.
- Ah Marie, quand je pense à la petite fille que vous étiez, moi qui ai assuré vos premiers pas...et maintenant, voilà que vous aimez ! Comme c’est attendrissant et comme votre mère doit être fière de vous !
- Maman ? C’est curieux que vous me parliez d’elle car pas plus tard que ce matin…
Elle s’interrompit, n’osant parler de sa conversation avec la grive, amie de Jakob.
Mais la sorcière, sentant le moment opportun, insista :
- Quelqu’un vous a parlé d’elle ? Votre père ?
- Non. Papa évite ce sujet et vous savez bien pourquoi.
C’est un oiseau qui m’a parlé d’elle. Et qui de toute évidence, connaissait notre secret.
Erminie devint toute pâle.
- Ne me dites pas que vous avez donné l’anneau de votre mère à cet oiseau !
- C’est lui qui m’en a parlé le premier et qui me l’a réclamé pour...enfin...pour le jeune homme que j’ai choisi. Je n’y ai pas vu malice et je le lui ai donné en échange d’informations. Après tout, cet homme l’aura entre les mains s’il souhaite m’épouser. Alors un peu plus tôt, un peu plus tard…
- Marie, mais vous rendez-vous compte du danger que vous nous faites courir ?
L’anneau de feu est censé avoir disparu. Si vous l’offrez aussi inconsidérément au premier volatile qui vous le demande…Et d’abord qui est cet oiseau ? Le savez-vous ? Il pourrait très bien être un agent du sorcier Oswald, usant de ruse pour avoir ce qu’il désire. Y avez-vous seulement réfléchi ?
- Jamais je n’aurais donné cet anneau à un être démoniaque. L’oiseau de toute manière, n’avait rien à voir avec ces créatures maléfiques que vous m’aviez appris à reconnaître. Il était amical et très obligeant.
- Un malfaisant le serait pour obtenir cet anneau de légende. Marie, mon enfant, je crains que vous n’ayez commis une grave erreur.
- Ecoutez, Erminie. J’ai suivi l’élan de mon coeur, comme vous me l’avez si souvent répété. Et l’oiseau, vous le connaissez puisqu’il loge dans votre cerisier. C’est une grive musicienne…
- Ciel ! Alors le jeune homme...il s’agit donc du jeune luthier qui vit chez moi, n’est-ce pas ?
Que ne le disiez-vous plus tôt !
- Mais...que vous importe ?
- Il m’importe ma chère enfant qu’il s’agit de la sécurité intérieure du royaume. Si vous aviez remis votre anneau à un des sbires d’Oswald, nous étions tous perdus. Mais si vous avez remis l’anneau de feu à la grive, je suis soulagée. Cet oiseau-là est tout sauf maléfique. Et il est même le meilleur messager dont puissent rêver deux amoureux. Ainsi donc, Jakob vous plaît. Mais quand donc l’avez-vous rencontré ?
Voilà des mois que je cache ce garçon chez moi. Et il n’a ouvert la lutherie que depuis hier matin.
Vous seriez-vous déguisée pour l’espionner lorsqu’il vendait ses premiers instruments? Etiez-vous une cliente que je n’aurais pas remarquée ?
La jeune fille se mit à rire.
- Pas du tout. Le hasard me l’a fait connaître autrement et ma foi...le hasard a bien fait les choses. C’est tout ce que je puis vous dire de cette histoire.
- Devez-vous le revoir ?
- Dame, oui ! Au moins pour m’assurer que ses intentions sont honorables et que mes sentiments à son égard n’ont pas varié. Jamais je ne pourrais l’épouser sans amour.
- Connaît-il le pouvoir de l’anneau ?
- Si vous ne le lui avez pas dit, la grive le fera. Elle m’a promis de faire diligence et de revenir me porter la réponse de Jakob.
Elle n’avait pas plus tôt évoqué cette messagère que la grive revenait à tire-d’ailes, tenant dans son bec une missive enchantée, poinçonnée d’une clé de sol. Marie l’accueillit avec émotion, reçut sa lettre et dit :
- Attends un instant, j’ai moi aussi un billet à lui donner.
La grive, qui avait aperçu Erminie, n’osa pas rentrer dans la chambre et se contenta d’attendre sur le rebord du balcon.
Marie termina son message, le signa, puis replia sa lettre et la cacheta, avant de la tendre à l’oiseau qui sans demander son reste, s’envola aussitôt, chargé du précieux billet, vers l’atelier de lutherie.
La jeune fille le regarda s’éloigner, les yeux rêveurs. Puis revenant à sa gouvernante, elle la pria de la laisser seule :
- J’espère que vous n’en prendrez pas ombrage, mais...j’aimerais pouvoir lire ma lettre en toute intimité, s’il vous plaît.
La sorcière leva les yeux au ciel et d’un ton faussement courroucé, elle répondit :
- Si l’on m’avait dit qu’un jour, je serais évincée par une lettre d’amour…Mais soit, puisque je sais à présent qui vous l’envoie, je veux bien vous laisser seule, jeune corruptrice ! Mais pas d’imprudence ! Oswald doit nous surveiller. Alors évitez désormais de vous montrer à la fenêtre en public, et spécialement avec le jeune luthier. Je ne voudrais pas qu’il vous arrive malheur, ni à l’un ni à l’autre. Sans compter la fine équipe de galants rivaux que vous allez au mieux décevoir et au pire, mettre en rage, je ne saurais trop vous conseiller de rester jusqu’à vos noces, aussi sage qu’une image.
- Je le serai, ne vous faites pas de souci pour cela. Dites moi seulement laquelle de ces robes je dois mettre pour mon premier rendez-vous ? La bleue ou la beige et rose ?
- La seconde évidemment. Avec votre teint, votre âge, et votre situation, il serait dommage de dissimuler vos épaules et votre décolleté. Mais prenez donc aussi votre éventail ! Même si je sais votre galant fort sage, devant tant d’attraits, il se pourrait que l’audace lui vienne autant qu’à vous-même.
S’il dépassait les limites de la bienséance, cet instrument pourrait vous être grandement utile, si vous voyez ce que je veux dire.
La jeune fille pouffa, promit tout ce que voulait Erminie et referma rapidement la porte sur elle.
La sorcière n’avait pas fait quelques pas dans le couloir qu’une douce musique accompagnée de la voix de Jakob, résonna dans la chambre, faisant sourire la vieille dame.
www.youtube.com/watch?v=gReIHMN7IdY
Elle écouta un moment la mélodie, approuva le ton et la modestie de la chanson. Et tout en s’en retournant chez elle, elle murmura :
- Décidément...ce jeune homme est non seulement bon luthier et bon musicien, mais tout aussi poète et galant. Notre petite vicomtesse devrait être heureuse avec un pareil mari. Espérons seulement que l’affreux Oswald ne vienne pas tout gâcher.
Puy-de-Dôme ~ Auvergne
Tournoël est un château fort médiéval partiellement en ruines, situé sur éperon rocheux à 594 m d'altitude (contrefort du puy de la Bannière) qui surplombe la plaine de la Limagne (350 m d'altitude environ au niveau de la ville de Riom).
L'écriture du nom sous la forme « Tournoël » est assez récente. Avant le XIXe siècle, on trouve dans les documents écrits en français les orthographes suivantes : Tournoille, Tournoelle, Torniel, Tornoele, Tornelle, etc.
Ce toponyme signifierait « petite tour », à mettre en relation avec le terme « tournelle3 » qui s'en approche.
Les titres latins médiévaux qui donnent Tornolium, Turnollia ou Turnoialium mènent à une autre hypothèse. Le radical Turn ou Torn signifierait « hauteur », une explication plausible vu la situation dominante du château sur la plaine.
Le château de Tournoël, en surplombant la plaine de la Limagne, surveillait les environs de la bonne ville de Riom, capitale marchande et judiciaire de Basse-Auvergne, ainsi que l'abbaye royale de Mozac. Dans un rayon de 5 km, Tournoël était donc un contre-pouvoir seigneurial dans ce triptyque de puissances consulaires, royales et religieuses.
Son isolement sur cette avancée volcanique (puy de la Bannière) assurait également une sécurité accrue pour s'y replier. D'ailleurs, le château de Tournoël était réputé « inexpugnable » ou « imprenable, défendu à l'extérieur par des pentes très élevées, des vallées très profondes, des tours et des murs multipliés, garni à l'intérieur d'hommes armés et de provisions », comme le décrit Guillaume Le Breton au début du XIIIe siècle.
fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Tourno%C3%ABl
Cette photo joue à "Quel est ce lieu?"
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Vous êtes les bienvenus :D
Audierne sous les parapluies! Audierne et la la belle unité de ses façades ...
Sur le chemin de la Pointe du Raz, il pleut.... Nous passons quelques longues minutes sous la pluie avant de nous replier sur une crêperie
Another charming harbour on the road leading to one of the major landmarks : it is raining , yet the rain will stop after our (delicious) lunch in a pancake café (une crêperie )
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Concernant le Tie predator lui-même :
starwars.fandom.com/wiki/Predator-class_fighter
Quand on touche à un Tie Legend, il y a quelques soucis à prendre en compte. Et encore ici j’ai des illustrations des comics. Mon souci c’est qu’elles diffèrent parfois, surtout concernant les images de l’arrière…
J’aime bien les Tie « pas pratique ». Et celui-là il mérite une médaille dans le genre, et même dans sa définition « officielle ».
Un point que je ne remets pas en cause, au moins sur ce Tie là, les ailes ne gênent pas la vue du pilote. Non, il y a la verrière d’origine pour ça !
Il y en a officiellement deux types. Le 1er type, c’est la verrière avec les fines ouvertures horizontales. Comme n’importe qui, qui ne soit pas aveugle, les pilotes se sont plains que ça gênait la visibilité… SANS BLAGUES ! Et y’avait pas un ingénieur pour s’en rendre compte ?!
Du coup les chefs d’escadrilles ont droit à une verrière plus classique pour y voir quelque chose. Mais pas leur escadron. Sans doute pour souligner la loyauté aveugle en l’Empire ? LOL !
Bon alors à part ça, il vole bien, hyper manœuvrable grâce à la géométrie variable de ses ailes. Il reste le chasseur spatial le plus manœuvrable de son temps, et l’un des plus rapide.
Heureusement qu’il peut les replier pour les vols atmosphériques. Parce que deux panneaux en prises directe au vent…
Dans le vide spatial OK, mais ce qui est très bête c’est que la première fois qu’on les voit en comics, c’est avec panneaux écartés dans l’atmosphère de Coruscant… De plus ça ne doit pas tellement être un Tie, plus un Fie (Four Ion Engine ou simplement un TIE pour Tetra Ion Engine ?). Tout le monde s’en foue ? Je me prends trop la tête ?
Ensuite ils sont stockés façon chauve-souris dans les Destroyer Stellaire. D’où ma question : ils les garent comment ? Marche arrière verticale ?
A l’avant il y a aussi des variantes. Concernant les 4 blasters, soit ils sont représentés en « X », soit en « + ». Le plus souvent en « + » quand même. C’est donc ce que j’ai choisi de représenter. Et puis j’avais beau avoir 2 ou 3 idées de construction en « X », c’est plus simple et plus solide en « + » comme ça.
Sinon il dispose d’un bouclier (léger) et d’un hyperdrive. Ha et le mécanisme de géométrie variable des ailes est un cauchemar à entretenir.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Avranches, 31 juillet 1944, un char de la 4e division blindée.
Dès le 30 juillet 1944, la 4th Armored Division américaine commandée par Major General John Shirley Wood n’est plus qu’à quelques kilomètres au nord d’Avranches.
Le soir même, Wood, fonçant toujours en pointe, s'empare d'Avranches. Dès le lendemain, il réussit à prendre intact le pont de Pontaubault, sur la Sélune, voie de passage du plus haut intérêt stratégique vers la Bretagne qu'envahit le VIIIe corps d'armée américain du général Troy Middleton.
L'offensive détruisit l'effectif de 8 divisions allemandes : 28 000 hommes furent faits prisonniers en juillet 1944 dont 20 000 au cours des six premiers jours de l’opération Cobra, 12 000 hommes furent tués. Cependant, de 15 000 à 20 000 hommes réussiront à se replier au sud est de la Sienne. En moins d'une semaine, les troupes de Bradley ont réalisé une percée de 60 kilomètres.
Le pêcheur - Georges Brassens
On dirait un fanatique
De la cause halieutique,
Avec sa belle canne et
Son moulinet.
Mais s'il pêche, c'est pour rire,
Et l'on peut être certain
Que jamais sa poêle à frire
Vit le plus menu fretin.
La pêche, à ce qu'on raconte,
Pour lui n'est en fin de compte
Qu'un prétexte, un alibi -
On connaît pis -
Un truc, un moyen plausible
De fuir un peu son chez-soi
Où sévit la plus nuisible
Des maritornes qui soient.
Avec une joie maligne,
Il monte au bout de sa ligne
Tout un tas d'objets divers
Des bouts de fer,
Des paillassons, des sandales,
Des vieilles chaussett's à clous,
Des noyés faisant scandale
Aussitôt qu'on les renfloue.
Si, déçu par une blonde,
Pensant faire un trou dans l'onde,
Tu tiens plus à te noyer
Qu'à te mouiller,
Désespéré, fais en sorte
D'aller piquer ton plongeon,
De peur qu'il ne te ressorte,
A l'écart de son bouchon.
Quand un goujon le taquine,
Qu'un gardon d'humeur coquine
Se laisse pour badiner
Hameçonner,
Le bonhomme lui reproche
Sa conduite puérile,
Puis à sa queue il accroche
Un petit poisson d'avril.
Mais s'il attrape une ondine,
L'une de ces gourgandines,
Femme mi-chair mi-poisson,
Le polisson -
Coup de théâtre - dévore
Tout cru le bel animal :
Une cure de phosphore,
Ça peut pas faire de mal.
Quand il mourra, quand la Parque
L'emmènera dans sa barque,
En aval et en amont,
Truites, saumons,
Le crêpe à la queue sans doute,
L'escorteront chagrinés,
Laissant la rivière toute
Vide, désempoissonnée.
Lors, tombés dans la disette,
Repliant leurs épuisettes,
Tout penauds, tout pleurnicheurs,
Les vrais pêcheurs
Rentreront chez eux bredouilles
Danser devant le buffet,
Se faisant traiter d'andouilles
Par leur compagne. Bien fait !
(Pont de Chalaire dans les environs de Romans-sur-Isère, Drôme)
M4 Sherman de la 749th Tank Destroyer Battalion proche du chateau la haye du puits.
"Le 6 juillet, l’offensive visant à s’emparer de La Haye-du-Puits reprend. Le 314th IR, déjà en position au nord de la ville, reçoit l’ordre de contourner sa périphérie par l’ouest tandis que le 313th IR prend d’assaut une colline au sud-ouest, au point coté 84. Le fait d’encercler progressivement La Haye-du-Puits oblige tactiquement les Allemands à se replier plus au sud afin d’éviter d’être coupés de leurs propres lignes. Mais il n’en rien : renforcés par des éléments de la 2. SS Panzer-Division “Das Reich”, les Allemands ne reculent sous aucun prétexte et préparent au contraire une contre-attaque pour stopper cette manoeuvre de contournement. Ils la font débuter dans l’après-midi du 7 juillet et l’offensive est si violente que les soldats de la 79th Infantry Division sont obligés de se replier avant de reprendre progressivement l’ascendant à la tombée du jour. La contre-attaque s’arrête lorsqu’il fait totalement nuit. Durant cette terrible journée de combats, les pertes américaines sont terriblement élevées et la division perd 1 000 des siens.
Le 8 juillet durant l’après-midi, les Américains renouvellent l’attaque sur un terrain qui est recouvert de très nombreuses mines allemandes. Les sapeurs du génie doivent dégager les accès tandis que les fantassins, appuyés par les chars du 749th Tank Destroyer Battalion, sont pris sous les tirs de l’artillerie adverse. Malgré une progression lente et difficile, la 79th Infantry Division atteint en début de soirée les premières habitations au nord-ouest de La Haye-du-Puits. Beaucoup d’officiers sont tués et les unités sont commandées par des sous-officiers prenant d’excellentes initiatives. Toute la journée du 9 juillet est nécessaire pour s’emparer de la totalité de la ville qui est en grande partie détruite par les bombardements des semaines passées."
dday overlord.com
« Celui qui est le gauche de moi, qui jamais en ma vie n’a été le premier, qui toujours vécut en repli, et à présent seul me reste, ce placide, je ne cessais de tourner autour, ne finissant pas de l’observer avec surprise, moi, frère de Moi. » (H.M.)
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Cliché pris, quand le laboureur est passé près de nous qui étions sur la route. Quand il a terminé son labour ,il range son araire en repliant l'une des perches qui fait office de soc avec celle tirées par les animaux...et peut la porter ainsi sur son épaule....
Généralités
Les méthodes de culture des sols sont encore archaïques, même si elles ont l’avantage d’être parmi les plus soignées et les plus rationnelles d’Afrique. Les sols sont en bon état de conservation après des siècles d’usage Les outils du fermier éthiopien sont ceux que l’on trouve partout où la culture n’est pas mécanisée. La charrue et la houe sont les deux instruments les plus répandus, la première étant employée sur les hauts plateaux. la seconde de préférence dans le sud du pays.
Partout les semences se font à la main et le fumage n’existe pour ainsi dire pas. Au contraire, les femmes recueillent les déchets du bétail pour en faire des briquettes pour le chauffage en l’hiver (tourbe)
Le petit paysan loue sa terre, en général moyennant un partage des récoltes avec le propriétaire. Le paysan ne se soucie guère de produire plus que n’exigent sa simple subsistance et celle de sa famille. Or 95 % de la production agricole provient de petites exploitations.(64 % sur une surface inférieure à 1 hectare, alors même que pour nourrir une famille dans le cadre d’une agriculture pluviale #¹, environ 2,5 ha sont nécessaires.). Cela signifie que l’agriculture de subsistance domine et que de nombreuses personnes souffrent d’insécurité alimentaire, alors que 80 % de la population vit du travail de la terre .
Je reparlerai de la culture du café , du khat , du sorgho .. quand on visitera les régions où ils sont produits.
#¹( très peu de système d 'irrigation : moins de 0,5% des terres cultivées, donc l'agriculture dépend de la pluviosité ....)
Reflex TLR, peu courant en France. 12 vues 6x6 sur film 120. Exemplaire n° n°366121, objectif fixe Flor de SOM Berthiot 75 mm f: 3,5 n° T14277, réglage de diaphragme par curseur jusqu'à f:22, mise au point par bouton sur le côté, de 1 m à l'infini, obturateur central SEM à lamelles métalliques et armement manuel, 1 s-1/400 + B, visée par image réelle sur dépoli, avec loupe de visée, ou viseur sportif. Objectif de visée SOM Berthiot 75 mm f:2,8 N° D84444. Le viseur s'ouvre automatiquement par un verrou et se referme simplement en repliant le capot, viseur sportif en ouvrant la fenêtre avant du capuchon. L'obturateur est synchronisé pour les deux types de flashs (sélecteur en bas de l'objectif de prise de vue)
H x l x p : 141 x 98 x 100 mm, 825 g.
Fiche "SH" du type 10 qui diffère de celui présenté par ses objectifs moins lumineux et son obturateur moins performant.
Face avant : objectifs, de visée en haut, de prise de vue en bas, avec, autour de ce dernier, les curseurs de réglage de la vitesse et du diaphragme, puis, de gauche à droite, le levier d'armement de l'obturateur, le curseur de sélection du type de synchro-flash et le déclencheur.
Côté droit : le bouton de réglage de distance et les prises pour le flash.
Côté gauche : le bouton d'avance du film, un regard inactinique fermé par un volet est placé au dos pour lecture du numéro de vue sur le dos du film.
L'ouverture du dos se fait en tournant d'un quart de tour un gros bouton placé sous l'appareil.
Brocante du 1er décembre 2019, Bessenay (Rhône)
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Concernant le Tie predator lui-même :
starwars.fandom.com/wiki/Predator-class_fighter
Quand on touche à un Tie Legend, il y a quelques soucis à prendre en compte. Et encore ici j’ai des illustrations des comics. Mon souci c’est qu’elles diffèrent parfois, surtout concernant les images de l’arrière…
J’aime bien les Tie « pas pratique ». Et celui-là il mérite une médaille dans le genre, et même dans sa définition « officielle ».
Un point que je ne remets pas en cause, au moins sur ce Tie là, les ailes ne gênent pas la vue du pilote. Non, il y a la verrière d’origine pour ça !
Il y en a officiellement deux types. Le 1er type, c’est la verrière avec les fines ouvertures horizontales. Comme n’importe qui, qui ne soit pas aveugle, les pilotes se sont plains que ça gênait la visibilité… SANS BLAGUES ! Et y’avait pas un ingénieur pour s’en rendre compte ?!
Du coup les chefs d’escadrilles ont droit à une verrière plus classique pour y voir quelque chose. Mais pas leur escadron. Sans doute pour souligner la loyauté aveugle en l’Empire ? LOL !
Bon alors à part ça, il vole bien, hyper manœuvrable grâce à la géométrie variable de ses ailes. Il reste le chasseur spatial le plus manœuvrable de son temps, et l’un des plus rapide.
Heureusement qu’il peut les replier pour les vols atmosphériques. Parce que deux panneaux en prises directe au vent…
Dans le vide spatial OK, mais ce qui est très bête c’est que la première fois qu’on les voit en comics, c’est avec panneaux écartés dans l’atmosphère de Coruscant… De plus ça ne doit pas tellement être un Tie, plus un Fie (Four Ion Engine ou simplement un TIE pour Tetra Ion Engine ?). Tout le monde s’en foue ? Je me prends trop la tête ?
Ensuite ils sont stockés façon chauve-souris dans les Destroyer Stellaire. D’où ma question : ils les garent comment ? Marche arrière verticale ?
A l’avant il y a aussi des variantes. Concernant les 4 blasters, soit ils sont représentés en « X », soit en « + ». Le plus souvent en « + » quand même. C’est donc ce que j’ai choisi de représenter. Et puis j’avais beau avoir 2 ou 3 idées de construction en « X », c’est plus simple et plus solide en « + » comme ça.
Sinon il dispose d’un bouclier (léger) et d’un hyperdrive. Ha et le mécanisme de géométrie variable des ailes est un cauchemar à entretenir.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.