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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Reportages Éducation et Politiques www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

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Le Salon Hajj Expo :

 

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www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

www.youtube.com/watch?v=yjhf8EnUFSI

 

Très beau adhan dans une église

www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

www.youtube.com/watch?v=rSLadAG3UCY

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Photographie de Sébastien Duhamel, professionnel de l’image

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Paris (prononcé [pa.ʁi ] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter) est la capitale de la France. Elle se situe au cœur d'une vaste plaine fertile au climat tempéré, le Bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents de celle-ci avec la Marne et l’Oise. Ses habitants s’appellent les Parisiens.

 

Paris est aussi le chef-lieu de la région Île-de-France et l'unique commune française qui est en même temps un département. Comme les villes de Lyon et de Marseille, elle est divisée en arrondissements (au nombre de vingt). Elle possède un préfet de police.

 

Ville longtemps la plus peuplée d'Europe, elle reste la plus peuplée de France. D’après le recensement de l’Inseeb 1, la commune de Paris comptait au 1er janvier 2011 plus de 2,2 millions d'habitants. L'agglomération de Paris s’est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant 10,5 millions d'habitants au 1er janvier 2011b 2, et son aire urbaine (l’agglomération et la couronne périurbaine) comptait environ 12,3 millions d'habitants au 1er janvier 2011b 3. Elle est l'une des agglomérations européennes les plus peuplées.

 

La position de Paris, sur une île permettant le franchissement du grand fleuve navigable qu'est la Seine par une voie reliant le Nord et le Sud des Gaules, en fait dès l'Antiquité une cité importante, capitale des Parisii, puis lieu de séjour d'un empereur. Sa position au centre du territoire contrôlé par les rois Francs la fait choisir comme capitale de la France à la place de Tournai. Placée au centre d'un territoire agricole fertile avec un climat humide et doux, Paris devient une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du XIIe siècle, avec l'Université de Paris, la cité devient un des premiers foyers en Europe pour l’enseignement et les arts. Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIVe siècle, Paris est l'une des villes les plus importantes de tout le monde chrétien. Au XVIIe siècle, elle est la capitale de l'une des principales puissances politiques européenne, au XVIIIe siècle l'un des plus grands centres culturels de l’Europe et au XIXe siècle la capitale des arts et des plaisirs. Paris joue donc un rôle politique et économique majeur dans l’histoire de l'Europe au cours du IIe millénaire.

 

Symbole de la culture française, abritant de nombreux monuments, la ville attire dans les années 2000 près de trente millions de visiteurs par an1. Paris occupe également une place prépondérante dans le milieu de la mode et du luxe ; c'est aussi la capitale la plus visitée au monde.

 

La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière. La région parisienne, avec un produit intérieur brut (PIB) de 607 milliards d'euros (845 milliards de dollars) en 2011b 4, est un acteur économique européen majeur. Elle est la première région européenne par le PIB régional2 et 6e par le PIB par habitant PPA3. La densité de son réseau ferroviaire, autoroutier et sa structure aéroportuaire, plaque tournante du réseau aérien français et européen, en font un point de convergence pour les transports internationaux. Cette situation résulte d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions. Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales oscillent toutefois entre déconcentration et décentralisation.

 

Au milieu du Bassin parisien, deux îles sur la Seine constituent le cœur historique de Paris : l'île de la Cité, la plus à l'ouest et l'île Saint-Louis, la plus à l'est. La ville s'étend de part et d'autre du fleuve, sur une superficie environ deux fois supérieure au nord, sur la rive droite, à celle au sud, sur la rive gauche.

 

Plusieurs reliefs composés de buttes-témoin gypseuses forment de petites colliness 1 : sur la rive droite Montmartre (131 m), Belleville (128,5 m), Ménilmontant (108 m), les Buttes-Chaumont (103 m), Passy (71 m) et Chaillot (67 m) ; sur la rive gauche Montparnasse (66 m), la Butte-aux-Cailles (63 m) et la Montagne Sainte-Geneviève (61 m). Paris intra-muros, délimitée de fait en 1844 par l'enceinte de Thiers, puis administrativement en 1860 par l'annexion de communes ou de leurs quartiers, est aujourd'hui séparée de ses communes limitrophes par une frontière artificielle4, le boulevard périphérique, voie rapide urbaine de 35 km. Les accès routiers se font par les portes de Paris ou par les routes et autoroutes qui rejoignent cette rocade, dont la couverture progressive permet de mieux ouvrir Paris à son agglomération.

 

Au-delà de l'enceinte de Thiers, deux grands espaces boisés ont été aménagés par le baron Haussmann, préfet de la Seine de 1853 à 1870, sur des communes voisines, avant d'être rattachés à Paris en 1929 : à l'ouest, le Bois de Boulogne (846 hectares, 16e) et à l'est, le Bois de Vincennes (995 hectares, 12e), ce qui porte le périmètre de la ville à 54,74 km. Paris s'étend également sur l'héliport (15e arrondissement). Plus anecdotique, depuis 1864, la ville de Paris est propriétaire du domaine entourant les sources de la Seine5, à 231 km de la ville.

 

La superficie de la ville de Paris est deb 5 105,40 km2 (113e rang des communes de France métropolitaine), celle de son unité urbaine de 2 845 km2, rassemblant 10 516 110 habitants en 2011 répartis dans 412 communes d'Île-de-Franceb 6.

 

Le point zéro des routes de France est matérialisé par une dalle située devant Notre-Dame de Paris.

La Sicile (Sicilia en italien et en sicilien) est une région autonome d'Italie. L'île homonyme, qui compose cette région à 98 % est la plus grande île de la mer Méditerranée. Son chef-lieu est la ville de Palerme. C'est la région plus étendue de l'Italie et son territoire est constitué de neuf provinces à leur tour partagées en 390 municipalités. Elle est également la seule région italienne à compter deux des dix villes les plus peuplées du pays : Palerme et Catane. Le drapeau de la Sicile, la gorgone à trois jambes (Trinacria), représente les trois pointes de l'île, pointe ouest de Trapani-Marsala, pointe nord-est de Messine et pointe sud-est de Syracuse.

La Sicile est une île située au sud de l'Italie, à un peu plus de 3 kilomètres de la péninsule, dont elle est séparée par le détroit de Messine, et à 140 kilomètres de la Tunisie, dont elle est séparée par le canal de Sicile.

Le relief de l'île est souvent montagneux, en particulier au nord avec les monts des Peloritani, Nebrodi et des Madonie, prolongements des Apennins. Le centre et le sud sont composés de collines. Il existe de rares plaines, notamment la plaine de Catane et la Conca d'Oro.

Rocca Novara, autrement dit Rocca Salvatesta, monts Peloritani

Detroit de Messine, vu de mont Dinnammare, Peloritani

Localisée à la rencontre de la plaque eurasienne et de la plaque africaine, la Sicile est célèbre pour ses volcans comme l'Etna ou le Stromboli et le Vulcano dans les îles Éoliennes au nord-est. La Sicile est également exposée aux tremblements de terre, comme à Messine en 1908 ou dans la vallée du Belice en 1968. Le réseau hydrographique est constitué de petits fleuves et de cours d'eaux pérennes.

Les fleuves siciliens sont tous de débit et d'étendue limités. Ces Apennins au nord sont appelés fiumare, et sont à caractère torrentiel étant donné qu'en été ils sont presque perpétuellement à sec. Les seules rivières qui atteignent de taille appréciable sont l'Imera méridionale, le plus longue de l'île, et le Simeto, celui avec le bassin hydrographique plus ample. Le fleuve Simeto est aussi connu pour la découverte de l'ambre minéral (simetina). Se jettent dans la mer Ionienne le Simeto, l'Alcantara, l'Agrò, le Ciane et l'Anapo, dans la mer Tyrrhénienne l'Imera septentrionale et le Torto et dans le canal de Sicile le Platani, l'Imera méridionale (ou Salso) et le Belice. À l'exception du lac de Pergusa et du Lac de Lentini (semi-artificiel), la Sicile ne comporte pas de lacs naturels.

Peuplée de plus de 5 millions d'habitants, la Sicile reste, malgré des vagues successives d'émigration, une région densément peuplée. Sa densité est de 197 habitants/km2, contre 68,7 pour la Sardaigne et 32 pour la Corse. La population se concentre dans les principales villes : Palerme (1 million d'habitants), Catane (500 000 habitants), Messine (300 000 habitants) ainsi que dans de multiples bourgs et petites villes à l'habitat groupé.

Terre d'émigration massive vers l'Europe du Nord et vers l'Amérique du XIXe siècle jusque dans les années 1980, la Sicile accueille désormais des populations immigrées, même si celles-ci ne constituent que 3% du total des habitants de l'île4. La Sicile est également devenue une zone de transit pour l'immigration clandestine de l'Afrique vers l'Europe du Nord à partir de Lampedusa.

Surnommée Trinacrie dans l'Antiquité grecque en raison de sa forme triangulaire, sa situation de verrou au centre de la mer Méditerranée lui a toujours conféré une position stratégique. Ceci explique la richesse culturelle de l'île.

La langue officielle est l'italien mais le sicilien est couramment utilisé dans les conversations en famille ou entre amis. À l'intérieur même de la langue sicilienne, on trouve des dialectes, différents suivant les endroits de la Sicile. Au cœur de la province de Palerme, dans la « Plaine des Albanais » est encore parlé l'albanais.

Après le débarquement de Giuseppe Garibaldi, la Sicile approuve, le 12 octobre 1860, un très contesté plébiscite d'annexion à l'État piémontais - le vote se fait sous la menace de l'armée d'occupation et n'était pas secret. L'année suivante, le 17 mars 1861, l'État piémontais changea son nom en Royaume d'Italie et la Sicile devint une partie de l'Italie.

En Sicile et dans le Sud de l'Italie une vaste guérilla populaire (le Brigantaggio) de résistance contre les Piémontais et le nouvel État italien, qui dura plus de 10 ans, donna lieu à une violente répression militaire menée par l'armée italienne. Elle causa dans les premières années des centaines de milliers de morts civils, des milliers de déportés, la destruction de nombreux villages, l'effondrement économique de toutes les régions du Sud et une énorme vague d'émigration sans précédents dans l'histoire de l'île, qui porta des millions de Siciliens à l'étranger.

Avant l'union avec l'Italie, la Sicile a été une des régions les plus riches et développées d'Italie. Palerme et la Conca d'Oro s'enrichissent avec l'exportation d'agrumes, en particulier de citron, et un certain développement industriel et économique voit le jour, soutenu par les deux grandes familles de Palerme, les Florio (it), représentés à partir de 1891 par Ignazio Florio Jr., l'une des plus grosses fortunes d'Italie, et de l'autre côté par les Whitaker, propriétaires de la villa qui deviendra le Grand Hôtel des Palmes, où Wagner acheva à l'hiver 1881-1882 son dernier opéra, Parsifal. L'influence des Florio est telle que la presse désigne Palerme sous le nom de « Floriopolis », tandis que la haute société européenne de la Belle Époque afflue dans la ville admirer son opulence.

Mais après, la Sicile et tout le sud d'Italie furent ravagés, au profit du Nord, où se créèrent de grandes zones industrielles et urbaines. Les historiens situent la naissance des réseaux de crime organisé à partir de la fin du XIXe siècle, puis leur influence s'étendit partout dans le monde. La mafia fut réprimée au début de l'ère fasciste, mais cela cessa lors des années 1930. Après la Seconde Guerre mondiale, elle profita du débarquement allié en 1943, du marché noir puis de la reconstruction pour opérer une renaissance et se lier à la mafia italo-américaine dans le marché de l'héroïne.

Depuis 1946, la Sicile est une région autonome et a bénéficié de la réforme agraire partielle de 1950-1962, des subsides spéciaux provenant de la Cassa per il Mezzogiorno, du fonds du gouvernement italien pour les régions du Sud, ainsi que plus récemment des aides européennes (objectif I).

Un des plus gros enjeux pour la Sicile est celui de la lutte contre la Mafia (alias Cosa Nostra), organisation criminelle socialement enracinée et qui use de son pouvoir à travers tout un réseau clientéliste. Elle s'est distinguée dans les années 1950-1960 par le sac de Palerme. De la fin des années 1970 au début des années 1990, sous la direction du parrain Toto Riina, Cosa Nostra a mené une véritable guerre contre l'État italien, multipliant les assassinats de politiciens, de journalistes, de policiers et de magistrats (en particulier les juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino en 1992). Si la Mafia se fait depuis plus discrète, elle continue de racketter les entreprises par le pizzo et noyaute l'économie à travers de multiples appels d'offres truqués, formant un véritable obstacle au développement de la région.

Par ailleurs, l'île de Lampedusa attire régulièrement l'attention des médias par les boat-people sans-papiers qui y débarquent ou y sont débarqués, puis enfermés dans des centres de détention avant d'être expulsés ou invités à rejoindre le continent et bénéficier d'un statut de réfugié.

VOIR ROUGE - Encierro et Tomatina

 

****Español siguiendo****

 

Manifestation festive de solidarité entre les peuples espagnols et québécois, tous deux oppressés par des mesures d'austérité gouvernementales.

 

Aura lieu une course de taureaux à l'effigie de ministres libéraux dans les rues du Plateau Mont-Royal avec la présence d'un géant John James Charest qui se terminera par une Tomatina et un Chupinazo (batailles de tomates et de sangria) au parc Jeanne-Mance. - Nous vous invitons à porter de vieux vêtements blancs, se sera salissant, et à apporter de vielles tomates/bouteilles d'eau pour cette activité. -

 

Par cette manifestation, nous souhaitons montrer le ridicule des politiciens ainsi que notre mécontentement face à leurs politiques néolibérales. Dans la tradition populaire, lors d'une représentation décevante, le public lançait des tomates sur la scène. Pourquoi ne pourrions-nous pas le faire avec les politiciens?

 

Joignez-vous à nous pour une après-midi manifestive ayant pour inspiration plusieurs fêtes espagnoles! Nous nous lancerons de la sangria au visage, un clin d'oeil à notre charmant démagogue Richard Martineau.

  

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Manifestación festiva de solidaridad entre los pueblos españoles y quebequenses oprimidos por un sistema de austeridad en los últimos años.

 

Celebráramos el pueblo español en Montreal este verano : habrá un encierro con ministorros (mas nuestra mascota querida Juan Juanito Charest) en las calles del Plateau Mont-Royal, cual acabara por una chupinazo de la San Fermin mas una tomatina en el parque Jeanne-Mance. Les invitamos vestirse de blanco (no olviden que la sangría mancha); también pueden traer tomates viejas como munición y una botellas de agua.

 

Esa manifestación será la ocasión para tod@s de exprimir su frustración en frente de las políticas neoliberales y revelar el ridículo de nuestros politic@s. En la tradición popular, el publico tiraba tomates podridas a los actores de teatro cuando la representación estuvó decepcionante, porque no hacerlo con los politic@s?

 

Unisense a esta manifiestación en la tarde del 21 de julio cual retoma y mescla varias celebraciones españoles. Esta San Fermin y tomatina montrealense serán la ocasión de burlarnos de nuestro famoso Martineau.

 

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La Rochelle est une ville du Sud-Ouest de la France, capitale historique de l'Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime, en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. La Rochelle est la commune la plus peuplée du département, devant Saintes, Rochefort et Royan. Ses habitants sont appelés les Rochelais et les Rochelaises.

Située en bordure de l’océan Atlantique, au large du pertuis d'Antioche, et protégée des tempêtes par la « barrière » des îles de Ré, d’Oléron et d’Aix, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre, et ce depuis le XIIe siècle. Elle conserve plus que jamais son titre de « Porte océane » par la présence de ses trois ports (de pêche, de commerce et de plaisance).

Cité millénaire, dotée d’un riche patrimoine historique et urbain, la capitale historique de l'Aunis est aujourd’hui devenue la plus importante ville entre l'estuaire de la Loire et l’estuaire de la Gironde. Ses activités urbaines sont multiples et fort différenciées. Ville aux fonctions portuaires et industrielles encore importantes, elle possède un secteur administratif et tertiaire largement prédominant que viennent renforcer son université et un tourisme en plein développement.

La Rochelle est située au centre de la côte atlantique française, dans le pertuis d'Antioche, face aux îles de Ré, à l'ouest, d'Oléron et d'Aix, au sud et sud-ouest. Cet ensemble insulaire constitue une sorte de barrière naturelle qui protège son site portuaire des fortes houles d'ouest et qui permet d'en faire une rade sûre. C'est ce qui, de tout temps, a favorisé l'essor de la cité océane. Deux aspects de la géographie de cette ville sont à relever et qui expliquent en grande partie le développement actuel de la cité portuaire. D'une part, sa position enclavée dans le territoire national et, d'autre part, sa situation maritime fort favorable.

Du fait de cette position enclavée, La Rochelle est restée longtemps à l'écart des grands axes de communication. La modernisation des infrastructures routières et ferroviaires a largement contribué à lever ce handicap d'une position géographique aux marges de la nation. Ainsi La Rochelle est-elle située à 472 km au sud-ouest de Paris, auquel elle est reliée par la voie express de la N 11, l'autoroute A10 depuis 1981, et par le TGV depuis 1993. Vis-à-vis des grandes métropoles de l'ouest de la France, elle est située à 147 km au sud de Nantes et à 187 km au nord de Bordeaux. Dans la région Poitou-Charentes, elle est située à 125 km au sud-ouest de Poitiers, la capitale régionale, à 130 km au nord-ouest d'Angoulême et à 65 km à l'ouest de Niort. Elle est bien reliée aux principales agglomérations de Poitou-Charentes, par la voie express de la N 11 jusqu'à Niort, puis l'autoroute A10 jusqu'à Poitiers, par la voie express de la D 137 et l'autoroute A837 puis la N 141 - aménagée en longues portions à deux fois deux voies - jusqu'à Angoulême. En Charente-Maritime, la ville est bien reliée aux deux autres centres principaux du département : elle se trouve à 70 km au nord-ouest de Saintes par l'autoroute A837, deuxième ville du département et ancienne capitale de la Saintonge, et à 30 km au nord de Rochefort par la voie express de la D 137. Depuis le 19 mai 1988, La Rochelle est reliée à l’île de Ré par le pont de l'île de Ré.

Par sa position géographique sur le littoral, La Rochelle présente deux atouts majeurs qui lui ont largement permis son développement portuaire. Tout d'abord, La Rochelle bénéficie d'une position excellente pour la navigation nautique de plaisance. Situé sur le vaste plan d'eau que constitue le pertuis d'Antioche, son port de plaisance, le port des Minimes, est le plus grand de toute la côte atlantique de France. Ensuite, La Rochelle dispose au site de La Pallice d'un port en eau profonde, largement accessible aux navires de haute mer et aux paquebots. Unique port de la côte atlantique française libre de toute contrainte de la marée avec une profondeur importante à marée basse, pouvant recevoir des navires de plus de 200 000 tonnes de port en lourd, disponible 24 heures sur 24, la ville dispose ainsi d'un atout considérable pour le développement de ses activités portuaires.

La Rochelle constitue le point d'arrivée du canal de Marans. Ce dernier correspond à un canal de jonction entre la Sèvre niortaise à 20 km au nord de la ville, et l'océan Atlantique dans la baie de La Rochelle. Ce canal, appelé localement canal de Rompsay et qui a été construit dans le courant du XIXe siècle, débouche directement dans le site du Vieux-Port. Séparant le cœur de la vieille ville du quartier Saint-Nicolas, il y est franchi par quatre ponts dont une passerelle pour piétons édifiée juste en amont du pont-écluse qui donne sur le Vieux-Port.

La baie de La Rochelle, le long de laquelle la ville s'est développée, s'ouvre largement sur le pertuis d'Antioche et est soumise à l'action des courants marins, cause du problème récurrent de son envasement. Avec une hauteur d’eau de 3,80 mètres, le marnage moyen est relativement faible à La Rochelle. Il peut cependant atteindre 6,60 mètres avec un coefficient de marée de 120. Les courants marins ont une vitesse de 2,2 km/h dans la baie de La Rochelle, et de 4 km/h dans le nord du pertuis d'Antioche. L’envasement est de l’ordre de 50 cm par an, principalement en raison des eaux très chargées en sédiments des pertuis charentais, nécessitant des dragages réguliers. Les analyses hydrographiques des eaux et des sédiments, effectuées dans le cadre du projet d’agrandissement du port de plaisance des Minimes, ont établi que les eaux de baignade étaient de bonne qualité et que les sédiments n’étaient pas pollués. La baie de La Rochelle, qui est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000, est un site remarquable par la qualité de son milieu marin et sa forte productivité biologique. De grands mammifères marins y sont présents, comme le grand dauphin, le marsouin, le globicéphale noir, le dauphin de Risso, le dauphin commun, le phoque gris. On y trouve aussi diverses tortues marines dont la caouanne, la tortue luth, la tortue verte, la tortue de Kemp, et des poissons d’estuaires protégés (alose et lamproie). C’est également une zone de reproduction pour la seiche et la méduse Rhizostoma pulmo. La faune benthique, constituée principalement de vers marins et de coquillages, est quant à elle relativement pauvre.

Le déballastage des navires au môle d’escale du port autonome de La Rochelle présentant un risque d’introduction d’espèces indésirables, notamment en raison des importantes quantités d’eau rejetées qui sont ensuite entraînées par les courants vers la baie de l'Aiguillon, des échantillonnages sont systématiquement réalisés dans les ballasts.

La Sicile (Sicilia en italien et en sicilien) est une région autonome d'Italie. L'île homonyme, qui compose cette région à 98 % est la plus grande île de la mer Méditerranée. Son chef-lieu est la ville de Palerme. C'est la région plus étendue de l'Italie et son territoire est constitué de neuf provinces à leur tour partagées en 390 municipalités. Elle est également la seule région italienne à compter deux des dix villes les plus peuplées du pays : Palerme et Catane. Le drapeau de la Sicile, la gorgone à trois jambes (Trinacria), représente les trois pointes de l'île, pointe ouest de Trapani-Marsala, pointe nord-est de Messine et pointe sud-est de Syracuse.

La Sicile est une île située au sud de l'Italie, à un peu plus de 3 kilomètres de la péninsule, dont elle est séparée par le détroit de Messine, et à 140 kilomètres de la Tunisie, dont elle est séparée par le canal de Sicile.

Le relief de l'île est souvent montagneux, en particulier au nord avec les monts des Peloritani, Nebrodi et des Madonie, prolongements des Apennins. Le centre et le sud sont composés de collines. Il existe de rares plaines, notamment la plaine de Catane et la Conca d'Oro.

Rocca Novara, autrement dit Rocca Salvatesta, monts Peloritani

Detroit de Messine, vu de mont Dinnammare, Peloritani

Localisée à la rencontre de la plaque eurasienne et de la plaque africaine, la Sicile est célèbre pour ses volcans comme l'Etna ou le Stromboli et le Vulcano dans les îles Éoliennes au nord-est. La Sicile est également exposée aux tremblements de terre, comme à Messine en 1908 ou dans la vallée du Belice en 1968. Le réseau hydrographique est constitué de petits fleuves et de cours d'eaux pérennes.

Les fleuves siciliens sont tous de débit et d'étendue limités. Ces Apennins au nord sont appelés fiumare, et sont à caractère torrentiel étant donné qu'en été ils sont presque perpétuellement à sec. Les seules rivières qui atteignent de taille appréciable sont l'Imera méridionale, le plus longue de l'île, et le Simeto, celui avec le bassin hydrographique plus ample. Le fleuve Simeto est aussi connu pour la découverte de l'ambre minéral (simetina). Se jettent dans la mer Ionienne le Simeto, l'Alcantara, l'Agrò, le Ciane et l'Anapo, dans la mer Tyrrhénienne l'Imera septentrionale et le Torto et dans le canal de Sicile le Platani, l'Imera méridionale (ou Salso) et le Belice. À l'exception du lac de Pergusa et du Lac de Lentini (semi-artificiel), la Sicile ne comporte pas de lacs naturels.

Peuplée de plus de 5 millions d'habitants, la Sicile reste, malgré des vagues successives d'émigration, une région densément peuplée. Sa densité est de 197 habitants/km2, contre 68,7 pour la Sardaigne et 32 pour la Corse. La population se concentre dans les principales villes : Palerme (1 million d'habitants), Catane (500 000 habitants), Messine (300 000 habitants) ainsi que dans de multiples bourgs et petites villes à l'habitat groupé.

Terre d'émigration massive vers l'Europe du Nord et vers l'Amérique du XIXe siècle jusque dans les années 1980, la Sicile accueille désormais des populations immigrées, même si celles-ci ne constituent que 3% du total des habitants de l'île4. La Sicile est également devenue une zone de transit pour l'immigration clandestine de l'Afrique vers l'Europe du Nord à partir de Lampedusa.

Surnommée Trinacrie dans l'Antiquité grecque en raison de sa forme triangulaire, sa situation de verrou au centre de la mer Méditerranée lui a toujours conféré une position stratégique. Ceci explique la richesse culturelle de l'île.

La langue officielle est l'italien mais le sicilien est couramment utilisé dans les conversations en famille ou entre amis. À l'intérieur même de la langue sicilienne, on trouve des dialectes, différents suivant les endroits de la Sicile. Au cœur de la province de Palerme, dans la « Plaine des Albanais » est encore parlé l'albanais.

Après le débarquement de Giuseppe Garibaldi, la Sicile approuve, le 12 octobre 1860, un très contesté plébiscite d'annexion à l'État piémontais - le vote se fait sous la menace de l'armée d'occupation et n'était pas secret. L'année suivante, le 17 mars 1861, l'État piémontais changea son nom en Royaume d'Italie et la Sicile devint une partie de l'Italie.

En Sicile et dans le Sud de l'Italie une vaste guérilla populaire (le Brigantaggio) de résistance contre les Piémontais et le nouvel État italien, qui dura plus de 10 ans, donna lieu à une violente répression militaire menée par l'armée italienne. Elle causa dans les premières années des centaines de milliers de morts civils, des milliers de déportés, la destruction de nombreux villages, l'effondrement économique de toutes les régions du Sud et une énorme vague d'émigration sans précédents dans l'histoire de l'île, qui porta des millions de Siciliens à l'étranger.

Avant l'union avec l'Italie, la Sicile a été une des régions les plus riches et développées d'Italie. Palerme et la Conca d'Oro s'enrichissent avec l'exportation d'agrumes, en particulier de citron, et un certain développement industriel et économique voit le jour, soutenu par les deux grandes familles de Palerme, les Florio (it), représentés à partir de 1891 par Ignazio Florio Jr., l'une des plus grosses fortunes d'Italie, et de l'autre côté par les Whitaker, propriétaires de la villa qui deviendra le Grand Hôtel des Palmes, où Wagner acheva à l'hiver 1881-1882 son dernier opéra, Parsifal. L'influence des Florio est telle que la presse désigne Palerme sous le nom de « Floriopolis », tandis que la haute société européenne de la Belle Époque afflue dans la ville admirer son opulence.

Mais après, la Sicile et tout le sud d'Italie furent ravagés, au profit du Nord, où se créèrent de grandes zones industrielles et urbaines. Les historiens situent la naissance des réseaux de crime organisé à partir de la fin du XIXe siècle, puis leur influence s'étendit partout dans le monde. La mafia fut réprimée au début de l'ère fasciste, mais cela cessa lors des années 1930. Après la Seconde Guerre mondiale, elle profita du débarquement allié en 1943, du marché noir puis de la reconstruction pour opérer une renaissance et se lier à la mafia italo-américaine dans le marché de l'héroïne.

Depuis 1946, la Sicile est une région autonome et a bénéficié de la réforme agraire partielle de 1950-1962, des subsides spéciaux provenant de la Cassa per il Mezzogiorno, du fonds du gouvernement italien pour les régions du Sud, ainsi que plus récemment des aides européennes (objectif I).

Un des plus gros enjeux pour la Sicile est celui de la lutte contre la Mafia (alias Cosa Nostra), organisation criminelle socialement enracinée et qui use de son pouvoir à travers tout un réseau clientéliste. Elle s'est distinguée dans les années 1950-1960 par le sac de Palerme. De la fin des années 1970 au début des années 1990, sous la direction du parrain Toto Riina, Cosa Nostra a mené une véritable guerre contre l'État italien, multipliant les assassinats de politiciens, de journalistes, de policiers et de magistrats (en particulier les juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino en 1992). Si la Mafia se fait depuis plus discrète, elle continue de racketter les entreprises par le pizzo et noyaute l'économie à travers de multiples appels d'offres truqués, formant un véritable obstacle au développement de la région.

Par ailleurs, l'île de Lampedusa attire régulièrement l'attention des médias par les boat-people sans-papiers qui y débarquent ou y sont débarqués, puis enfermés dans des centres de détention avant d'être expulsés ou invités à rejoindre le continent et bénéficier d'un statut de réfugié.

Jeudi 10 septembre 2015. Depuis le belvédère (346m) Ouest.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Protest Tunisia

Paris, January 2011.

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

VOIR ROUGE - Encierro et Tomatina

 

****Español siguiendo****

 

Manifestation festive de solidarité entre les peuples espagnols et québécois, tous deux oppressés par des mesures d'austérité gouvernementales.

 

Aura lieu une course de taureaux à l'effigie de ministres libéraux dans les rues du Plateau Mont-Royal avec la présence d'un géant John James Charest qui se terminera par une Tomatina et un Chupinazo (batailles de tomates et de sangria) au parc Jeanne-Mance. - Nous vous invitons à porter de vieux vêtements blancs, se sera salissant, et à apporter de vielles tomates/bouteilles d'eau pour cette activité. -

 

Par cette manifestation, nous souhaitons montrer le ridicule des politiciens ainsi que notre mécontentement face à leurs politiques néolibérales. Dans la tradition populaire, lors d'une représentation décevante, le public lançait des tomates sur la scène. Pourquoi ne pourrions-nous pas le faire avec les politiciens?

 

Joignez-vous à nous pour une après-midi manifestive ayant pour inspiration plusieurs fêtes espagnoles! Nous nous lancerons de la sangria au visage, un clin d'oeil à notre charmant démagogue Richard Martineau.

  

******

Manifestación festiva de solidaridad entre los pueblos españoles y quebequenses oprimidos por un sistema de austeridad en los últimos años.

 

Celebráramos el pueblo español en Montreal este verano : habrá un encierro con ministorros (mas nuestra mascota querida Juan Juanito Charest) en las calles del Plateau Mont-Royal, cual acabara por una chupinazo de la San Fermin mas una tomatina en el parque Jeanne-Mance. Les invitamos vestirse de blanco (no olviden que la sangría mancha); también pueden traer tomates viejas como munición y una botellas de agua.

 

Esa manifestación será la ocasión para tod@s de exprimir su frustración en frente de las políticas neoliberales y revelar el ridículo de nuestros politic@s. En la tradición popular, el publico tiraba tomates podridas a los actores de teatro cuando la representación estuvó decepcionante, porque no hacerlo con los politic@s?

 

Unisense a esta manifiestación en la tarde del 21 de julio cual retoma y mescla varias celebraciones españoles. Esta San Fermin y tomatina montrealense serán la ocasión de burlarnos de nuestro famoso Martineau.

 

www.bloquonslahausse.com/

www.mouvementetudiant.info/

www.loi78.com

www.‎1625canepassepas.ca

www.jedonneanous.org/

www.quebecprotest.com

Flickr ☆ If you would like to use this photo, contact

www.sebastien-duhamel.com/contact/

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/sets/7215764584472...

 

Reportages Éducation et Politiques www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk

 

Le Salon Hajj Expo :

 

www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hajj-le-pelerinage-...

 

www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

www.youtube.com/watch?v=yjhf8EnUFSI

 

Très beau adhan dans une église

www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

www.youtube.com/watch?v=rSLadAG3UCY

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Photographie de Sébastien Duhamel, professionnel de l’image

www.sebastien-duhamel.com/présentation-références/

 

Derniers reportages photos www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...

 

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Reportage, Le pèlerinage à la Mecque &

Manifestations en soutien au peuple Palestinien à Paris

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Comité Action Palestine www.comiteactionpalestine.org/word/

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Association France Palestine Solidarité www.france-palestine.org

 

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La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

plateforme-palestine.org

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Guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien

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Conflit israélo-palestinien

fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_isra%C3%A9lo-palestinien

 

Guerre médiatique

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Investig’Action est un collectif fondé par Michel Collon en 2004. Il regroupe des journalistes, des écrivains, des vidéastes, des traducteurs, des graphistes et toute une série d’autres personnes qui travaillent au développement de l’info alternative. Parce qu’on ne peut laisser des médias dominés par la logique marchande monopoliser l’information sur les guerres, l’économie et les rapports Nord-Sud, Investig’Action milite pour donner la parole aux sans-voix. www.investigaction.net/

 

Michel Collon fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Collon

 

www.youtube.com/playlist?list=PLHEPfg3y2ElREhhQtAs9MvbU_f...

 

Michel Collon sur Israël à Ce soir ou Jamais www.youtube.com/watch?v=BnOb8Iq_hwc

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Comprendre la colonisation israélienne en cinq minutes

www.youtube.com/watch?v=oy9lO1CBoeY

 

Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes

www.youtube.com/watch?v=TIaYZEpZSLY

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Gaza : Un appel mondial pour mettre fin au blocus

 

ccfd-terresolidaire.org/infos/paix-et-conflits/gaza-un-ap...

 

www.voltairenet.org/

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Médecins du Monde :

 

La pénurie de médicaments, de consommables et d’équipements estpermanente

 

www.medecinsdumonde.org/fr/pays/moyen-orient/palestine?gc...

 

fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decins_du_monde

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

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Très beau adhan dans une église www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017 www.youtube.com/watch?v=rSLadAG3UCY

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tu es venu de nulle part ...juste un peu d'eau et de mil sur ton épaule, les pieds nus et le regard déjà très loin..."je suis si fatigué" as tu murmuré.

Live @ L'Entrepôt, Arlon (B)

VOIR ROUGE - Encierro et Tomatina

 

****Español siguiendo****

 

Manifestation festive de solidarité entre les peuples espagnols et québécois, tous deux oppressés par des mesures d'austérité gouvernementales.

 

Aura lieu une course de taureaux à l'effigie de ministres libéraux dans les rues du Plateau Mont-Royal avec la présence d'un géant John James Charest qui se terminera par une Tomatina et un Chupinazo (batailles de tomates et de sangria) au parc Jeanne-Mance. - Nous vous invitons à porter de vieux vêtements blancs, se sera salissant, et à apporter de vielles tomates/bouteilles d'eau pour cette activité. -

 

Par cette manifestation, nous souhaitons montrer le ridicule des politiciens ainsi que notre mécontentement face à leurs politiques néolibérales. Dans la tradition populaire, lors d'une représentation décevante, le public lançait des tomates sur la scène. Pourquoi ne pourrions-nous pas le faire avec les politiciens?

 

Joignez-vous à nous pour une après-midi manifestive ayant pour inspiration plusieurs fêtes espagnoles! Nous nous lancerons de la sangria au visage, un clin d'oeil à notre charmant démagogue Richard Martineau.

  

******

Manifestación festiva de solidaridad entre los pueblos españoles y quebequenses oprimidos por un sistema de austeridad en los últimos años.

 

Celebráramos el pueblo español en Montreal este verano : habrá un encierro con ministorros (mas nuestra mascota querida Juan Juanito Charest) en las calles del Plateau Mont-Royal, cual acabara por una chupinazo de la San Fermin mas una tomatina en el parque Jeanne-Mance. Les invitamos vestirse de blanco (no olviden que la sangría mancha); también pueden traer tomates viejas como munición y una botellas de agua.

 

Esa manifestación será la ocasión para tod@s de exprimir su frustración en frente de las políticas neoliberales y revelar el ridículo de nuestros politic@s. En la tradición popular, el publico tiraba tomates podridas a los actores de teatro cuando la representación estuvó decepcionante, porque no hacerlo con los politic@s?

 

Unisense a esta manifiestación en la tarde del 21 de julio cual retoma y mescla varias celebraciones españoles. Esta San Fermin y tomatina montrealense serán la ocasión de burlarnos de nuestro famoso Martineau.

 

www.bloquonslahausse.com/

www.mouvementetudiant.info/

www.loi78.com

www.‎1625canepassepas.ca

www.jedonneanous.org/

www.quebecprotest.com

Live @ L'Entrepôt, Arlon (B)

La signification du Tak Bat

 

Le Tak Bat est l’expression profonde de la générosité, une vertu cardinale pour le peuple Lao, et une source particulière de mérites religieux pour les fidèles bouddhistes. Ce rite constitue probablement le lien le plus étroit entre les laïcs et les moines. Il est toujours pratiqué avec une profonde conscience de sa beauté, avec ferveur, concentration, sérieux et une grande implication. La plupart des bouddhistes de Luang Prabang font cette offrande chaque matin. Tôt le matin, on prépare dans ce but du riz cuit le jour même. Les fidèles se mettent à genoux, pieds nus par humilité sur une natte et attendent la file des bonzes. Ils déposent rapidement en silence et les yeux baissés, un peu de riz dans le bol à aumône des bonzes. Plus rarement gâteaux et fruits sont offerts. Les fidèles accomplissent avec joie cet acte généreux dont les bienfaits rejailliront sur eux mêmes, sur leurs proches en vie ou disparus et sur tous les êtres vivants.

 

De leur côté les bonzes méditent sur l’impermanence et sur le sens de ces offrandes qui symbolise leur pauvreté, leur humilité et leur dépendance volontaire de la communauté des laïcs pour leurs besoins matériels. De retour à la pagode, les bonzes partageront ce riz, accompagné de plats apportés par les fidèles. Ils prendront ce premier repas de la journée en silence.

 

The meaning of the Tak Bat

 

The Tak Bat is a profound expression of generosity, a cardinal virtue for the Lao people, and is a significant source of religious merit for the Buddhist community. It is probably the closest religious interaction between lay people and monks. Whenever it is performed, it is done with a profound sense of beauty and affection, with piety, care, thoughtfulness, and with deep commitment. Most of the Buddhist believers of Luang Prabang practice this ritual every morning. At sunrise, they prepare the offerings by cooking the rice and kneeling on a mat, in silence, waiting for the monks to approach, their heads and feet bare in humility. They quickly and silently place a small amount of rice in the monks’ alms bowl without making eye contact. Sometimes cakes and fruits are offered. They practice this generous act with joy knowing that it will benefit them, their living or departed relatives, and all beings.

 

For their part, the monks meditate on impermanence and on the meaning of the offerings they receive, which symbolise their intentional poverty, humility, and dependency on the lay community for their material needs. When they return to the monastery, they share the rice, accompanied by other dishes prepared by the community. They eat this first meal of the day in silence.

 

20090831

 

Jeudi 10 septembre 2015. Financial District. King Street West. Entre Exchange Tower et First Canadian Place, aperçu sur de nouveaux immeubles en construction.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Philadelphie (en anglais Philadelphia, prononcé [ˌfɪləˈdɛlfiə], du grec philèin, aimer, adelphos, frère et adelphè, sœur, Φιλαδελφία peut être traduit par « amour fraternel et sororal », « amitié pour un frère ou une sœur »), surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington DC. Cinquième ville du pays selon le recensement fédéral de 2010, Philadelphie compte 1 526 006 habitants dans la municipalité (Philadelphia City) et 5 965 343 habitants dans son aire métropolitaine (PMSA de Philadelphie–Camden–Wilmington). C'est la cinquième municipalité la plus peuplée des États-Unis (après New York, Los Angeles, Chicago et Houston) et la sixième agglomération du pays.

 

Centre historique, culturel et artistique majeur aux États-Unis, Philadelphie est également un grand port industriel sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique. Fondée en 1682, elle fut au XVIIIe siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir pour un temps la capitale des États-Unis et d'alimenter pendant quelques décennies la rivalité financière et politique entre New York et Philadelphie, avant d'être éclipsée par sa rivale puis de perdre son statut de capitale au profit de Washington.

 

À présent, Philadelphie est la principale métropole de l'État de Pennsylvanie, dont la capitale est Harrisburg, mais aussi le siège du comté de Philadelphie. Enfin, le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle », car elle devait être un îlot de tolérance religieuse.

Avant l'arrivée des Européens, environ 20 000 Amérindiens Lenapes, appartenant à la nation algonquine habitaient dans la vallée du Delaware et le village de Shackamaxon était situé à l'emplacement actuel du quartier de Kensington, au nord du centre-ville.

 

L’exploration de la vallée du Delaware commença au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, néerlandais et anglais revendiquèrent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, fut annexée à la Nouvelle-Hollande en 1655. Puis la région passa définitivement dans le giron britannique en 1674.

 

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroya une charte à William Penn en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie était officiellement fondée. William Penn (1644–1718) était un quaker anglais : il appartenait à ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. La Pennsylvanie devint rapidement un refuge pour tous ceux qui étaient opprimés pour leur foi. William Penn partit ainsi en Amérique en 1682 et fonda la ville de Philadelphie. Il souhaitait que cette cité servît de port et de centre politique. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il aurait signé un traité d’amitié avec le chef lenape Tamanend à Shackamaxon en 1682.

Philadelphie fut aménagée selon un plan en damier, le plus ancien des États-Unis, avec des rues larges et cinq parcs. Mais surtout, William Penn voulait rendre cette ville et la Pennsylvanie plus humaines, en supprimant la peine de mort pour les vols et en garantissant la liberté de culte. Le nom de la ville, emprunté au grec Φιλαδέλφια (« amour fraternel »), reflétait cette ambition. Lorsque William Penn revint d’Angleterre en 1699 après une absence de quinze ans, il trouva une ville agrandie et qui se plaçait juste derrière Boston par sa population. De nombreux immigrants européens, anglais, néerlandais, huguenots, étaient en effet arrivés, attirés par la prospérité de la ville et sa tolérance religieuse. Un premier groupe d’Allemands s’installa en 1683 dans le quartier actuel de Germantown. William Penn donna une charte à la cité le 25 octobre 1701 afin de créer des institutions municipales : un maire, des conseillers et une assemblée.

 

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre.

À la fin du XVIIIe siècle, Philadelphie était le « véritable centre des Lumières révolutionnaires », notamment sous l’impulsion de Benjamin Franklin (1706-1790). Ce savant, né à Boston, vécut à Philadelphie à partir de 1723 et fut l’un des fondateurs de la Library Company of Philadelphia (1731), de l’Université de Pennsylvanie (1740) et de la société américaine de philosophie (1743). En 1752, il inventa le paratonnerre. En 1728, John Bartram créa un jardin botanique, le premier de ce genre en Amérique du Nord. C’est également au XVIIIe siècle que Philadelphie devint le principal centre d’édition des Treize colonies : le premier journal, The American Weekly Mercury, parut en 1719. La Pennsylvania Gazette (1723) joua un grand rôle pendant la Révolution américaine. En 1739 fut publié le premier traité contre l’esclavage et la ville devint, avec Boston, l’un des centres anti-esclavagistes du pays.

 

Le savoir et la culture connurent un développement important au XVIIIe siècle, ce qui vaut à la ville d'être parfois appelée « l'Athènes de l'Amérique ». Dans les années 1760 s’ouvrirent une école d’anatomie, une école de médecine en 1765 et, l'année suivante, un théâtre permanent. C’est en 1790 que fut inaugurée la Law School of the University of Pennsylvania, la plus ancienne école de droit des États-Unis. Plusieurs artistes de la ville fondèrent en 1794 le Columbianum, qui constituait alors la première société pour la promotion des beaux-arts.

 

Enfin, Philadelphie se dota d’équipements, de bâtiments publics et d’infrastructures urbaines avant les autres cités américaines et sous l'impulsion de Benjamin Franklin : un hôpital et une compagnie de pompiers dès les années 1730 ; plusieurs banques furent fondées dans les années 1780. La Pennsylvania State House (actuel Independence Hall), où siégeait l’assemblée coloniale, fut achevée en 1753. Les rues furent progressivement pavées et éclairées au gaz.

Dans les années 1770, Philadelphie devint l'un des principaux foyers de la Révolution américaine. Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, étaient très actifs dans la ville : ils résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole et incitaient les colons à boycotter les marchandises anglaises.

 

Philadelphie fut choisie à cause de sa position centrale au sein des Treize colonies pour accueillir le Premier Congrès continental qui se réunit du 5 septembre au 26 octobre 1774 au Carpenters' Hall. Le Second Congrès continental se tint entre 1775 et 1781, date de la ratification des Articles de la Confédération. Pendant la guerre d’indépendance, cette assemblée organisa l'armée continentale, émet du papier monnaie et s'occupe des relations internationales du pays. Les délégués signèrent la Déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776. Cependant, à la suite de la défaite américaine de Brandywine en 1777, le Congrès dut quitter la ville, ainsi que les 2/3 de la population. Les habitants durent cacher la « cloche de la liberté ».

 

Plusieurs batailles opposèrent les Américains commandés par George Washington aux troupes britanniques en Pennsylvanie. Après avoir investi Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, que Washington ne réussit pas à vaincre. En juin 1778, les Anglais abandonnèrent Philadelphie pour protéger New York, exposée à la menace française. Dès juillet, le Congrès revenait à Philadelphie. Une Convention constitutionnelle se réunit à Philadelphie en 1781 afin de rédiger une constitution. Ce texte organisant les institutions du nouveau pays, fut signée à l’Independence Hall en septembre 1787. C’est dans le Congress Hall que fut élaborée la Déclaration des droits en 1790, les dix premiers amendements à la Constitution américaine.

Le Congrès continental s'installa à New York en 1785 mais, sous la pression de Thomas Jefferson, il déménagea à Philadelphie en 1790, qui fit office pendant dix ans de capitale provisoire des États-Unis, pendant que Washington D.C. était en chantier.

 

En 1793, une terrible épidémie de fièvre jaune ravagea la ville. On compta plus de 5 000 victimes, soit près de 10 % de la population.

 

En 1799, Washington devint capitale fédérale. Philadelphie perdit aussi, la même année, son statut de capitale d’État, au profit de Lancaster.

 

La ville fut aussi la capitale de la finance américaine. Pendant quatre décennies, la Bourse de Philadelphie, ouverte sur Chestnut Street en 1790, fut en effet le premier centre boursier de la fédération. C'est l'année de l'émission d'un grand emprunt obligataire public de 8 millions de dollars pour restructurer la dette des nouveaux États-Unis28. En 1791, la First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars dont 20 % détenus par l'État, est la première action cotée. Le premier banquier de la ville, le Français Stephen Girard, la rachète en 1811 pour financer la guerre de 1812.

Le commerce maritime de Philadelphie fut perturbé par l’Embargo Act de 1807 puis par la guerre de 1812 contre l'Angleterre. Après cette date, New York dépassa la cité et le port de Pennsylvanie29.

 

Au début du XIXe siècle, Philadelphie connut un important essor économique grâce aux richesses agricoles et minières (charbon) présentes dans son arrière-pays ; la construction de routes, de canaux et de voies ferrées permit à la ville de maintenir son rang dans la Révolution industrielle. Le textile, la confection, la métallurgie, la fabrication du papier et du matériel ferroviaire, la construction navale, l’agro-alimentaire étaient les principales industries du XIXe siècle. Philadelphie était également un centre financier de première importance. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines de la ville fournirent les armées de l’Union en matériel militaire et en ressources diverses. Les hôpitaux jouèrent également un rôle en accueillant de nombreux blessés lors du conflit.

En raison de la mécanisation de l’agriculture dans le sud des États-Unis, des milliers d’Afro-Américains commencèrent à migrer vers le nord et Philadelphie devint l’une des destinations privilégiées de cet afflux. Comme dans d’autres cités américaines, les années qui précédèrent la guerre de Sécession furent marquées par des violences contre les nouveaux migrants, comme lors des émeutes anti-catholiques de mai-juin 1844. Avec l’Acte de Consolidation (Act of Consolidation) de 1854, la municipalité de Philadelphie annexa plusieurs districts, townships et quartiers périphériques. Cette décision permit de faire correspondre les limites de la ville avec celle du comté et d’améliorer la gestion des problèmes urbains. Cependant, la municipalité républicaine continuait à être corrompue et les fraudes et les intimidations lors des élections étaient fréquentes.

En 1876, Philadelphie accueillit la première exposition universelle organisée sur le sol américain (la Centennial International Exhibition en anglais). Elle commémorait le centenaire de la Déclaration d'indépendance et se tint dans le Fairmount Park, près de la Schuylkill River. Elle attira quelque 9 789 392 visiteurs. La plupart des bâtiments de l'exposition furent conservés par la Smithsonian Institution à Washington DC. Parmi les innovations qui furent montrées au public, on peut citer le téléphone d'Alexander Graham Bell, la machine à écrire de Remington, le ketchup Heinz, la Root beer, ou encore l'automate à fabriquer des vis d'horlogerie et la chaîne de montage horlogère (Waltham Watch Company).

Des milliers d’immigrants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Irlande et d’Europe de l'Est vinrent travailler dans les industries de la ville au tournant du XXe siècle et se regroupèrent dans des quartiers distincts. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée des Afro-Américains fuyant la ségrégation raciale du Sud modifia la structure de la population. Avec le développement du transport ferroviaire puis du métro en 1907, et de l’automobile, les classes moyennes commencèrent à quitter le centre-ville pour résider en banlieue. Les premiers gratte-ciels firent leur apparition et le pont Benjamin Franklin fut construit. Après la Grande Dépression, Philadelphie était connue pour la vigueur de son syndicalisme et pour ses multiples grèves. Le chômage augmenta fortement et se maintint à un haut niveau dans les années 1930, malgré les emplois créés par la Work Projects Administration. Il fallut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que la ville sortît de la crise, grâce aux industries de l'armement.

 

En 1950, Philadelphie atteignit son apogée démographique, avec un peu plus de deux millions d’habitants ; les logements étaient alors souvent insuffisants et insalubres. Dans les années 1960, des émeutes raciales éclatèrent, au moment du mouvement pour les droits civiques (Civil Rights Movement en anglais). Les problèmes sociaux s’aggravèrent avec la montée du chômage, la drogue et la violence des gangs. Les classes moyennes blanches fuirent le centre vers les comtés environnants : ainsi la ville perdit plus de 13 % de sa population dans les années 1970.

 

La municipalité adopta une nouvelle charte en 1951 donnant plus de pouvoirs au maire. Le maire Joseph S. Clark, Jr. inaugura une politique de renouvellement urbain : amélioration des routes et du système des transports (SEPTA, 1965), réhabilitation urbaine, création de centres commerciaux et de parcs. Mais la ville était alors à la limite de la banqueroute au début des années 1990, à l'instar d'autres grandes villes de la côte est comme New York, qui connut une crise et une situation de faillite similaire. Depuis, la situation du logement et de l'emploi s'est améliorée dans plusieurs quartiers, mais la violence reste toujours à un niveau élevé.

Philadelphie se trouve dans le Nord-Est des États-Unis, dans la région industrielle de la Manufacturing Belt, à la même latitude que les Baléares ou que la Calabre, en Italie du Sud. Elle appartient à un espace urbanisé en continu, le BosWash, qui va de Boston au nord à Washington, D.C. au sud. La ville se targue de se trouver à moins de 100 miles de New York, 99 exactement (environ 160 km). La ville se trouve entre les montagnes Appalaches au nord et l'ouest, et l'océan Atlantique au sud et à l'est.

 

Philadelphie est construite dans le Sud-Est de la Pennsylvanie et la banlieue s'est développée en partie sur le New Jersey vers l'est, grâce aux ponts Benjamin Franklin et Walt Whitman. Le centre-ville s'étend principalement sur la rive droite du fleuve Delaware, dont elle commande l'estuaire situé au sud. La rivière Schuylkill se jette dans le Delaware au sud de la ville : c'est sur ce site de confluence que se sont développés les chantiers navals. D'autres cours d'eau moins importants traversent la ville : Cobbs Creek, Wissahickon Creek et Pennypack Creek.

 

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville a une superficie totale de 369,4 km2, dont 349,9 km2 de terre et 19,6 km2 de plans d'eau, soit 5,29 % du total. Le territoire de la municipalité (Philadelphia City) est 3,5 fois plus étendu que celui de Paris. L'agglomération occupe un site de plaine fluviale plat et peu élevé. L'altitude moyenne est de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. La zone métropolitaine de Philadelphie, qui occupe la vallée du Delaware, compte près de six millions d'habitants.

L'urbanisme de Philadelphie est caractéristique d'une grande ville américaine, à ceci près qu'elle possède un quartier historique comme Boston ou La Nouvelle-Orléans.

Le centre-ville (Center City) suit un plan orthogonal depuis sa fondation ; il forme un quadrilatère délimité à l'est par le Delaware au nord par Vine Street, à l'ouest par la Schuylkill et au sud par South Street. Le centre de ce quadrilatère est occupé par l'Hôtel de ville. Ce bâtiment se trouve dans l'axe de deux rues, Broad Street et Market Street, qui se coupent à angle droit à la manière d'un cardo et d'un decumanus romains. Les rues orientées est-ouest, portent des noms d'arbres. La Benjamin Franklin Parkway, sorte de Champs-Élysées de Philadelphie, est une avenue radiale qui relie l'Hôtel de ville au Fairmount Park et au Philadelphia Museum of Art. Le centre historique se trouve à l'est, le centre des affaires à l'ouest. Le quartier de Center City compte de nombreuses institutions culturelles, des galeries et des centres commerciaux.

Le plan d'urbanisme de la fin du XVIIe siècle a disposé quatre places aux coins du Center City : Washington Square West, Rittenhouse Square, Logan Square et Franklin Square. La Fairmount Park Commission regroupe un ensemble de jardins publics dispersés dans l'agglomération, pour une superficie totale de 3 723 hectares – soit 37,23 km². Le principal, Fairmount Park, se trouve le long de la Schuylkill River et du Wissahickon Creek, au nord-ouest de Center City, et s'étend sur 17 km2, soit cinq fois la superficie du Central Park de New York et deux fois le Bois de Boulogne à Paris.

 

Autour du centre-ville se trouvent des ghettos (West Philadelphia, Camden) ainsi que le quartier universitaire (University City, à l'ouest de la Schuylkill). Cette première auréole est également constituée de quartiers intermédiaires et mixtes, qui ont chacun leur identité. La plupart correspondent aux anciens villages ou villes du comté de Philadelphie avant leur annexion par la ville. Les quartiers de classes moyennes et aisées s'étendent assez loin du centre-ville et sont reliées à lui par un système de voies rapides et de trains de banlieue.

VOIR ROUGE - Encierro et Tomatina

 

****Español siguiendo****

 

Manifestation festive de solidarité entre les peuples espagnols et québécois, tous deux oppressés par des mesures d'austérité gouvernementales.

 

Aura lieu une course de taureaux à l'effigie de ministres libéraux dans les rues du Plateau Mont-Royal avec la présence d'un géant John James Charest qui se terminera par une Tomatina et un Chupinazo (batailles de tomates et de sangria) au parc Jeanne-Mance. - Nous vous invitons à porter de vieux vêtements blancs, se sera salissant, et à apporter de vielles tomates/bouteilles d'eau pour cette activité. -

 

Par cette manifestation, nous souhaitons montrer le ridicule des politiciens ainsi que notre mécontentement face à leurs politiques néolibérales. Dans la tradition populaire, lors d'une représentation décevante, le public lançait des tomates sur la scène. Pourquoi ne pourrions-nous pas le faire avec les politiciens?

 

Joignez-vous à nous pour une après-midi manifestive ayant pour inspiration plusieurs fêtes espagnoles! Nous nous lancerons de la sangria au visage, un clin d'oeil à notre charmant démagogue Richard Martineau.

  

******

Manifestación festiva de solidaridad entre los pueblos españoles y quebequenses oprimidos por un sistema de austeridad en los últimos años.

 

Celebráramos el pueblo español en Montreal este verano : habrá un encierro con ministorros (mas nuestra mascota querida Juan Juanito Charest) en las calles del Plateau Mont-Royal, cual acabara por una chupinazo de la San Fermin mas una tomatina en el parque Jeanne-Mance. Les invitamos vestirse de blanco (no olviden que la sangría mancha); también pueden traer tomates viejas como munición y una botellas de agua.

 

Esa manifestación será la ocasión para tod@s de exprimir su frustración en frente de las políticas neoliberales y revelar el ridículo de nuestros politic@s. En la tradición popular, el publico tiraba tomates podridas a los actores de teatro cuando la representación estuvó decepcionante, porque no hacerlo con los politic@s?

 

Unisense a esta manifiestación en la tarde del 21 de julio cual retoma y mescla varias celebraciones españoles. Esta San Fermin y tomatina montrealense serán la ocasión de burlarnos de nuestro famoso Martineau.

 

www.bloquonslahausse.com/

www.mouvementetudiant.info/

www.loi78.com

www.‎1625canepassepas.ca

www.jedonneanous.org/

www.quebecprotest.com

"La Rage du Peuple.. - K

eny Arkana" Calligramma per la Palestra Popolare di S.Cu.P. - Roma 2013.

Idropittura su parete

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Reportages Éducation et Politiques www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk

 

Le Salon Hajj Expo :

 

www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hajj-le-pelerinage-...

 

www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

www.youtube.com/watch?v=yjhf8EnUFSI

 

Très beau adhan dans une église

www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

www.youtube.com/watch?v=rSLadAG3UCY

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Photographie de Sébastien Duhamel, professionnel de l’image

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L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

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Live @ L'Entrepôt, Arlon (B)

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Photo de Mathilde Faivre ©France Télévisions

Jeudi 10 septembre 2015. 30 Yonge str. "Temple de la renommée du hockey" dans Brookfield Place. Cet édifice est le lieu d'exposition des trophées de la Ligue nationale de hockey (LNH)+ tout ce qui a marqué histoire du hockey.

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

 

twitter.com/Memoire2cite?fbclid=IwAR3JmEG0v02xG5uFvJNSn_x... - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique

L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants

Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674

Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :

www.ina.fr/video/LXF99004401 .

Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand

Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.

1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..

Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.

Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.

Beaulieu I: le projet d'urbanisme

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément

Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971

Le quartier:

Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.

A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.

Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :

Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.

La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.

Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.

Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.

Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.

Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

Une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.

Conception et réalisation d’un quartier entier

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.

Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -

Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

Culturellement, la ville est aussi très active...

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

La population comprend-elle cette volonté?

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.

Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.

& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.

« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »

François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?

C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.

François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste

> Quelle a été la réaction des habitants ?

Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.

Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.

> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants

40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualité

La résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.

Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementale

Développé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.

Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .

Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.

Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.

Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -

«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »

Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.

Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.

Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.

Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.

Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98iz

Réalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------

Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----

SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc

( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche

dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans la

ville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,

l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on

Live @ L'Entrepôt, Arlon (B)

Jeudi 10 septembre 2015. Yonge-Dundas Square.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk

 

Le Salon Hajj Expo :

 

www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hajj-le-pelerinage-...

 

www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

www.youtube.com/watch?v=yjhf8EnUFSI

 

Très beau adhan dans une église

www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

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La Sicile (Sicilia en italien et en sicilien) est une région autonome d'Italie. L'île homonyme, qui compose cette région à 98 % est la plus grande île de la mer Méditerranée. Son chef-lieu est la ville de Palerme. C'est la région plus étendue de l'Italie et son territoire est constitué de neuf provinces à leur tour partagées en 390 municipalités. Elle est également la seule région italienne à compter deux des dix villes les plus peuplées du pays : Palerme et Catane. Le drapeau de la Sicile, la gorgone à trois jambes (Trinacria), représente les trois pointes de l'île, pointe ouest de Trapani-Marsala, pointe nord-est de Messine et pointe sud-est de Syracuse.

La Sicile est une île située au sud de l'Italie, à un peu plus de 3 kilomètres de la péninsule, dont elle est séparée par le détroit de Messine, et à 140 kilomètres de la Tunisie, dont elle est séparée par le canal de Sicile.

Le relief de l'île est souvent montagneux, en particulier au nord avec les monts des Peloritani, Nebrodi et des Madonie, prolongements des Apennins. Le centre et le sud sont composés de collines. Il existe de rares plaines, notamment la plaine de Catane et la Conca d'Oro.

Rocca Novara, autrement dit Rocca Salvatesta, monts Peloritani

Detroit de Messine, vu de mont Dinnammare, Peloritani

Localisée à la rencontre de la plaque eurasienne et de la plaque africaine, la Sicile est célèbre pour ses volcans comme l'Etna ou le Stromboli et le Vulcano dans les îles Éoliennes au nord-est. La Sicile est également exposée aux tremblements de terre, comme à Messine en 1908 ou dans la vallée du Belice en 1968. Le réseau hydrographique est constitué de petits fleuves et de cours d'eaux pérennes.

Les fleuves siciliens sont tous de débit et d'étendue limités. Ces Apennins au nord sont appelés fiumare, et sont à caractère torrentiel étant donné qu'en été ils sont presque perpétuellement à sec. Les seules rivières qui atteignent de taille appréciable sont l'Imera méridionale, le plus longue de l'île, et le Simeto, celui avec le bassin hydrographique plus ample. Le fleuve Simeto est aussi connu pour la découverte de l'ambre minéral (simetina). Se jettent dans la mer Ionienne le Simeto, l'Alcantara, l'Agrò, le Ciane et l'Anapo, dans la mer Tyrrhénienne l'Imera septentrionale et le Torto et dans le canal de Sicile le Platani, l'Imera méridionale (ou Salso) et le Belice. À l'exception du lac de Pergusa et du Lac de Lentini (semi-artificiel), la Sicile ne comporte pas de lacs naturels.

Peuplée de plus de 5 millions d'habitants, la Sicile reste, malgré des vagues successives d'émigration, une région densément peuplée. Sa densité est de 197 habitants/km2, contre 68,7 pour la Sardaigne et 32 pour la Corse. La population se concentre dans les principales villes : Palerme (1 million d'habitants), Catane (500 000 habitants), Messine (300 000 habitants) ainsi que dans de multiples bourgs et petites villes à l'habitat groupé.

Terre d'émigration massive vers l'Europe du Nord et vers l'Amérique du XIXe siècle jusque dans les années 1980, la Sicile accueille désormais des populations immigrées, même si celles-ci ne constituent que 3% du total des habitants de l'île4. La Sicile est également devenue une zone de transit pour l'immigration clandestine de l'Afrique vers l'Europe du Nord à partir de Lampedusa.

Surnommée Trinacrie dans l'Antiquité grecque en raison de sa forme triangulaire, sa situation de verrou au centre de la mer Méditerranée lui a toujours conféré une position stratégique. Ceci explique la richesse culturelle de l'île.

La langue officielle est l'italien mais le sicilien est couramment utilisé dans les conversations en famille ou entre amis. À l'intérieur même de la langue sicilienne, on trouve des dialectes, différents suivant les endroits de la Sicile. Au cœur de la province de Palerme, dans la « Plaine des Albanais » est encore parlé l'albanais.

Après le débarquement de Giuseppe Garibaldi, la Sicile approuve, le 12 octobre 1860, un très contesté plébiscite d'annexion à l'État piémontais - le vote se fait sous la menace de l'armée d'occupation et n'était pas secret. L'année suivante, le 17 mars 1861, l'État piémontais changea son nom en Royaume d'Italie et la Sicile devint une partie de l'Italie.

En Sicile et dans le Sud de l'Italie une vaste guérilla populaire (le Brigantaggio) de résistance contre les Piémontais et le nouvel État italien, qui dura plus de 10 ans, donna lieu à une violente répression militaire menée par l'armée italienne. Elle causa dans les premières années des centaines de milliers de morts civils, des milliers de déportés, la destruction de nombreux villages, l'effondrement économique de toutes les régions du Sud et une énorme vague d'émigration sans précédents dans l'histoire de l'île, qui porta des millions de Siciliens à l'étranger.

Avant l'union avec l'Italie, la Sicile a été une des régions les plus riches et développées d'Italie. Palerme et la Conca d'Oro s'enrichissent avec l'exportation d'agrumes, en particulier de citron, et un certain développement industriel et économique voit le jour, soutenu par les deux grandes familles de Palerme, les Florio (it), représentés à partir de 1891 par Ignazio Florio Jr., l'une des plus grosses fortunes d'Italie, et de l'autre côté par les Whitaker, propriétaires de la villa qui deviendra le Grand Hôtel des Palmes, où Wagner acheva à l'hiver 1881-1882 son dernier opéra, Parsifal. L'influence des Florio est telle que la presse désigne Palerme sous le nom de « Floriopolis », tandis que la haute société européenne de la Belle Époque afflue dans la ville admirer son opulence.

Mais après, la Sicile et tout le sud d'Italie furent ravagés, au profit du Nord, où se créèrent de grandes zones industrielles et urbaines. Les historiens situent la naissance des réseaux de crime organisé à partir de la fin du XIXe siècle, puis leur influence s'étendit partout dans le monde. La mafia fut réprimée au début de l'ère fasciste, mais cela cessa lors des années 1930. Après la Seconde Guerre mondiale, elle profita du débarquement allié en 1943, du marché noir puis de la reconstruction pour opérer une renaissance et se lier à la mafia italo-américaine dans le marché de l'héroïne.

Depuis 1946, la Sicile est une région autonome et a bénéficié de la réforme agraire partielle de 1950-1962, des subsides spéciaux provenant de la Cassa per il Mezzogiorno, du fonds du gouvernement italien pour les régions du Sud, ainsi que plus récemment des aides européennes (objectif I).

Un des plus gros enjeux pour la Sicile est celui de la lutte contre la Mafia (alias Cosa Nostra), organisation criminelle socialement enracinée et qui use de son pouvoir à travers tout un réseau clientéliste. Elle s'est distinguée dans les années 1950-1960 par le sac de Palerme. De la fin des années 1970 au début des années 1990, sous la direction du parrain Toto Riina, Cosa Nostra a mené une véritable guerre contre l'État italien, multipliant les assassinats de politiciens, de journalistes, de policiers et de magistrats (en particulier les juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino en 1992). Si la Mafia se fait depuis plus discrète, elle continue de racketter les entreprises par le pizzo et noyaute l'économie à travers de multiples appels d'offres truqués, formant un véritable obstacle au développement de la région.

Par ailleurs, l'île de Lampedusa attire régulièrement l'attention des médias par les boat-people sans-papiers qui y débarquent ou y sont débarqués, puis enfermés dans des centres de détention avant d'être expulsés ou invités à rejoindre le continent et bénéficier d'un statut de réfugié.

Jeudi 10 septembre 2015. Granby Street. Garden District, un quartier nommé ainsi en 2001 par le maire suite au souhait des résidents et d'après le Allan Gardens, un jardin botanique fondé en 1858.

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

 

The plage du peuple is where the people of the quartier come out to wash, laundry and get drinking water. UNICEF distributes chlorine to reduce the risk of cholera. The mass of people contrasts with the mansions that line the lake.

Live @ L'Entrepôt, Arlon (B)

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Reportages Éducation et Politiques www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk

 

Le Salon Hajj Expo :

 

www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hajj-le-pelerinage-...

 

www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

www.youtube.com/watch?v=yjhf8EnUFSI

 

Très beau adhan dans une église

www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

www.youtube.com/watch?v=rSLadAG3UCY

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Palais du Parlement

anciennement "Maison du Peuple" (Casa Poporului)

Architecte : Anca Petrescu

Inauguration : Anca Petrescu

twitter.com/Memoire2cite Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.l'UNION SOCIALE POUR L HABITAT fete ses 90 ans "TOUT savoir tout voir, tout connaitre, sur le LOGEMENT SOCIAL des HLM aux HBM avec le Musée HLM" en ligne sur le WEB içi www.banquedesterritoires.fr/lunion-sociale-pour-lhabitat-... … De grandes barres d’immeubles, appelées les grands ensembles, sont le symbole de nos banlieues. Entrée Libre revient sur le phénomène de destruction de ces bâtiments qui reflètent aujourd’hui la misere www.youtube.com/watch?v=mCqHBP5SBiM twitter.com/Memoire2cite/status/1121877386491043840/photo... Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

------------------ Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq --------------

BEAULIEU une barre d’habitation innovante

a l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche

dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent

alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans la

ville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,

surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...

Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :kes premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,

l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris.

Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits. Que prévoit-on pour la reconstruction Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.

Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?

C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.

Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?

Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.

Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»! On croit rêver...

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...

Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?

Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.

L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.

Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.

Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...

En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.

Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?

Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques. Pourquoi cette différence?

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.

Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?

Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer. Dans quels domaines?

Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.

Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour?

A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

Culturellement, la ville est aussi très active...

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

La population comprend-elle cette volonté?

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour. --------------

Pour une architecture différente 1975 Réalisation : ministère de l'Équipement , www.dailymotion.com/video/xgj3ex ---

Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... Avril 1993, 6 ans après l'implosion de la tour DEBUSSY des 4000, 30% seulement des travaux de rénovation ont été réalisés et le chômage frappe toujours 1/3 des hbts. C'est un échec. A Mantes la Jolie, 6 mois après la destruction des 4 tours du Val Fourré, www.youtube.com/watch?v=ta4kj05KJOM … Banlieue 89, Bacalan à Bordeaux 1986 - Un exemple de rénovation urbaine et réhabilitation de l'habitat dans un des quartiers de Bordeaux La Cité Claveau à BACALAN. A l'initiative du mouvementla video içi www.youtube.com/watch?v=IN0JtGBaA1o … L'assoçiation de ROLLAND CASTRO @ Le Plan Banlieue 89 - mode d'emploi - Archive INA - La video içi. TRANSFORMER LES PAYSAGES URBAINS AVEC UNE APPROCHE CULTURELLE www.youtube.com/watch?v=Aw-_f-bT2TQ … SNCF les EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi.

www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg … Içi la DATAR en 1000 clichés missionphotodatar.cget.gouv.fr/accueil - Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije

31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije

archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...

museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive

le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije :- que dire de RICARDO BOFFIL Les meilleures balades que j’ai fait autour de Paris je les ai faites dans l’application Plans. Je ne minore pas le rôle de Google Maps, révolution cartographique sans précédent et sans égale, qui aura réalisé nos fantasmes d’Aleph borgesien — l’idée d’un point d’où le monde serait visible en totalité — parachevé Mercator et permis d’explorer des parties du globe inconnues de Cook, Bougainville et Amundsen. Je n’oublie pas non plus cet exercice de cartographie au collège, qui nous avait démontré que nous étions à 3 cartes IGN de la capitale, et que le tissu urbain était de plus en plus serré à mesure que nous avancions vers le nord. Mais Plan possédait une fonctionnalité inédite, le Flyover, technologie à l’origine destinée aux pilotes de chasse, et qui fournissait des rendus 3D spectaculaire des bâtiments survolés — ainsi que des arbres et des déclivités du sol.

On quittait enfin les champs asphyxiants de la photographie aérienne pour des vues à l’oblique des villes visitées : après un siècle d’écrasement — la photographie aérienne est étroitement contemporaine du bombardement aérien — les villes reprenaient enfin de la vigueur et remontaient vers le ciel. J’avais d’ailleurs effectué moi-même une manœuvre de redressement similaire le jour où j’étais parti, à pied depuis Paris, visiter à Nanterre une exposition sur la photographie aérienne. J’étais à la quête des premières vues de Paris qu’avait prises Nadar depuis un ballon captif. À défaut de ces images, définitivement manquantes, j’avais parcouru, après la Grande Arche, les derniers kilomètres de la Voie Royale, cette prodigieuse perspective historique partie du Louvre — rare exemple de frise chronologique implémentée dans une structure urbanistique.

J’avais en réalité un peu dévié de la ligne droite pour aller voir les tours Nuages d’Emile Aillaud, le Facteur Cheval du modernisme, dont je connaissais déjà les autres chefs d’œuvres d'architecture naïve, les nouilles chinoises de Grigny et le spaghetti de Pantin.

C’était précisément l’usage que j’avais fait de l’application Plans : j’étais parti à la recherche de tous les groupements de tour qu’elle m’avait permis d’identifier, sur mon iPad. Je les faisais tourner avec deux doigts, comme un éclaireur qui marcherait autour d’un donjon, avant de les immortaliser, sous leur plus bel angle, par une capture d’écran.Un éclaireur autour d’un donjon : c’était exactement cela, qui m’avait fasciné. Les guerres territoriales entre Les Tarterêts de Corbeil et les Pyramides d’Evry avaient marqué mon enfance. La notion de cité, telle qu’elle avait été définie, à partir des années 80, dans le second âge des grands ensembles, l’âge du déclin, avait conservé un cachet médiéval. Ici, vivaient guetteurs et trafiquants, condottieres à la tête d’une écurie de go-fast et entretenant des chenils remplis de mâtins rares et dangereux. Ici, l’État central ne remplissait plus ses tâches régaliennes, ici la modernité laïque était entrée en crise. Mais ce que j’avais découvert, en collectionnant ces captures d’écran, c’était à quel point l’urbanisme de la banlieue parisienne était, strictement, d’obédience médiévale. On était passé, d’un seul mouvement et sans même s’en rendre compte de Château-Gaillard à la Cité 4000, du Donjon de Vincennes aux tours de Sarcelles, du château de Gisors aux choux fleurs de Créteil.J’ai même retrouvé la colonne détruite du désert de Retz dans le babylonien château d’eau de Noisiel.

Des hauteurs de Rosny à celle de Chanteloup, du plateau de Clichy à la dalle d’Argenteuil, on avait bizarrement livré des pastiches inconscients de la grande architecture militaire médiévales : les environs de Paris s’étaient retrouvés à nouveau fortifiés, la vieille tour de Montlhéry n’était plus solitaire, et même les immeubles de briques rouges qui avaient succédé à l’enceinte de Thiers évoquaient des murailles.

Et ce que j’avais initialement pris pour des anomalies, des accidents malheureux du post-modernisme, les grand ensembles voûtés et cannelés de Ricardo Boffil, étaient peut-être ce qui exprimait le mieux tout cela — ou du moins qui clôturaient avec le génie le plus clair cet âge des grands ensembles.

Car c’était cela, ces Carcassonnes, ces Acropoles, ces Atlandides qui surnageaient avec le plus de conviction au milieu des captures d’écrans de ruines médiévales qui s’accumulaient sur mon bureau.

Si décriées, dès leur construction, pour leur kitch intolérable ces mégastructures me sont soudain apparues comme absolument nécessaires.

Si les Villes Nouvelles n’ont jamais existé, et persisteront dans la mémoire des hommes, elles le doivent à ces rêveries bizarres et grandioses, à ces hybridations impossibles entre les cités idéales de Ledoux et les utopies corbuséennes.

L’Aqueduc de Saint-Quentin-en-Yvelines, les Espaces d’Abraxas à Marne-la-Vallée, les Colonnes de Saint-Christophe à Cergy-Pontoise sont les plus belles ruines du Grand Paris.

www.franceculture.fr/emissions/la-conclusion/ricardo-bofill immerssion dans le monde du logement social, l'univers des logements sociaux, des H.B.M au H.L.M - Retour sur l'histoire du logement collectif d'apres guerre - En Françe, sur l’ensemble du territoire avant, 4 millions d’immeubles étaient vétustes, dont 500.000 à démolir; au total 10% des logements étaient considérés comme insalubres et 40% réputés d’une qualité médiocre, et surpeuplés. C’est pour ces raisons que, à partir de 1954, le Ministre à la Reconstruction et au Logement évalue le besoin en logements à 2.000.660, devenant ainsi une priorité nationale. Quelques années plus tard à l’appel de l’Abbé Pierre, le journaliste Gilbert Mathieu, en avril 1957 publiait dans le quotidien Le Monde une série d’articles sur la situation dramatique du logement : Logement, notre honte et dénonçant le nombre réduit de logements et leur impitoyable état. Robert Doisneau, Banlieue après-guerre, 1943-1949 /Le mandat se veut triple : reconstruire le parc immobilier détruit durant les bombardements essentiellement du printemps/été 1944, faire face à l’essor démographique et enfin résorber l’habitat insalubre notamment les bidonvilles et les cités de transit. Une ambition qui paraît, dès le début, très élevée, associée à l’industrialisation progressive de la nation entre autre celle du secteur de la construction (voir le vidéo de l’INA du 17 juillet 1957 intitulée La crise du logement, un problème national. Cela dit, l’effort pour l’État français était d’une ampleur jamais vue ailleurs. La double nécessité de construire davantage et vite, est en partie la cause de la forme architecturale excentrique qui constituera les Grands Ensembles dans les banlieues françaises. Cinq caractéristiques permettent de mieux comprendre ce terme : la rupture avec le tissu urbain ancien, un minimum de mille logements, une forme collective (tours, barres) de quatre jusqu’à vingt niveaux, la conception d’appartements aménagés et équipés et enfin une gestion destinée pour la plupart à des bailleurs de logement social.

Pour la banlieue parisienne leur localisation s’est opérée majoritairement dans la périphérie, tandis que dans les autres cas, plus de la moitié a été construite dans le centre ville, le plus souvent à la limite des anciens faubourgs.

Architecture d’Aujourd’hui n° 46, 1953 p. 58-55

C’est le triomphe de l’urbanisme fonctionnel et rationaliste cher à Le Corbusier. Entre 1958 et 1973, cent quatre-vingt-quinze Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) sont créées, comprenant deux millions de logements, essentiellement de type populaire en Habitations à Loyer Modéré (HLM), mais pas exclusivement, remplaçant ainsi les anciennes Habitations à Bon Marché (HBM) crées en 1894. Selon le décret du 27 mars 1954 qui en fixe les conditions d’attribution, les bénéficiaires de la législation n’ont pas changé, ce sont toujours des « personnes peu fortunées vivant principalement de leur salaire », selon la loi Strauss de 1906. En 1953, tous les HLM voient leur surface maximale se réduire, en passant de 71 à 65 mètres carrés pour un quatre pièces. L’accès au logement des familles modestes se fera donc au détriment de la qualité et quantité de l’espace habité pour des familles nombreuses. À ce propos, le sociologue Thierry Oblet a bien montré comment se sont articulées les pensées des architectes et des ingénieurs modernistes, avec leur souci planificateur d’un État interventionniste[8] grâce à l’hégémonie du béton, de la ligne droite et de la standardisation de la construction.

Les exemples de cette architecture restent nombreux : de la Cité de 4000 (pour 4000 logements) à la Courneuve en Seine-Saint-Denis (93) aux logements de 15 étages aux balcons pétales, appelés « Chou-fleur » à Créteil en Val-de Marne (94) dessinés au début des années 70 par l’architecte Gérard Grandval. De la Cité des nuages à Nanterre dans les Hauts-de-Seine (92) à la Grande borne construite entre 1967 et 1971 sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l’Essonne (91) en passant par la Noé à Chanteloup-les-Vignes dans le département des Yvelines (78) scénario du célèbre film La Haine[9] de Kassovits.

Récemment, plusieurs expositions photographiques se sont

concentrées sur cette nouvelle figure de l’urbanisme fonctionnaliste français de l’après-guerre. Par exemple Toit&Moi, 100 ans de logement social (2012), Les Grands ensembles 1960-2010 (2012) produite par l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg, selon un projet du Ministère de la Culture et de la Communication. Enfin l’exposition Photographie à l’œuvre, (2011-2012) d’Henri Salesse, photographe du service de l’inventaire du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et Voyage en périphérie (2012) de Cyrus Cornut.

Il s’agissait là non seulement d’un progrès matériel, mais aussi démocratique, donnant ainsi à chaque citoyen, la possibilité d’accéder à son petit appartement doté de tous les conforts de l’époque. La recherche d’économie et de rapidité dans la conduite des chantiers portent à l’utilisation du béton comme matériel privilégié et à des plans architecturaux aussi simples que possible avec la réalisation de logements standardisés, dont les barres et les tours deviennent les figures principales : Au mitan des années cinquante, apparurent d’étranges formes urbaines. Des immeubles d’habitation de plus en plus longs et de plus en plus hauts, assemblés en blocs qui ne s’intégraient pas aux villes existantes. Ces blocs s’en différenciaient ostensiblement et parfois comme systématiquement, s’en isolaient. Ils semblaient faire ville à part. Surtout ils ne ressemblaient pas à ce qu’on avait l’habitude d’appeler ville. Et leur architecture aussi, qui était tellement déroutante. On les a nommés » grands ensembles. Cité de l’Abreuvoir, Bobigny (93), 2003 (Inventaire général du Patrimoine, Région Ile de France / Stéphane Asseline)

Bref, entre 1946 et 1975 le parc immobilier français passe de 12,7 millions à 21 millions de logements. Environ 8 millions de ceux-ci sont neufs, construits entre 1953-1975 – dont la moitié sous forme de grands ensembles – et près de 80 % des logements grâce à une aide de l’État avec des crédits publics. Le nombre de logements sociaux passe de moins de 500.000 à près de 3 millions, dont 43 % en région parisienne, où la demande est la plus forte[11]. Ce qui témoigne d’un effort énorme. Secrétariat d’État à la Reconstruction et au Logement, Supplément du logement en 1954, cité par Bachmann, C. Le Guennec, N., Violences urbaines…Op.cit, p.24. Alors que l’hiver 1954 est particulièrement rigoureux, l’abbé Pierre lance un appel en faveur des sans-logis et déshérités et organise des collectes de vêtements et de nourriture pour les plus démunis. Cela nous rappelle également que les inégalités sociales restaient particulièrement importantes à l’époque, malgré les débuts de la croissance économique, et que la crise du logement n’était pas encore complètement résolue. Danièle Voldman, La reconstruction des villes françaises de 1940 à 1954 : histoire d’une politique, Paris, L’Harmattan, 1997. Les Actualités françaises, La crise du logement, un problème national, 17 juillet, 1957, in fresques.ina.fr/…/la-crise-du-logement-un-probleme-n…, consulté le 20/02/2014. C’est l’urbaniste Marcel Rotival dans un numéro d’Architecture d’Aujourd’hui de juin 1935 (vol.1, n°6, juin 1935, p.57) qui propose pour la première fois cette terminologie pour désigner les Habitations à Bon Marché (HBM) et leur transformation en Habitations à Loyer Modéré (HLM), par la loi du 21 juillet 1951: « Nous espérons, un jour, sortir des villes comme Paris, non seulement par l’avenue des Champs Elysées, la seule réalisation de tenue sans laquelle Paris n’existerait pas, mais sortir par Belleville, par Charonne, par Bobigny, etc., et trouver harmonieusement disposés le long de larges autostrades, au milieu de grands espaces boisés, de parcs, de stades, de grandes cités claires, bien orientées, lumineusement éclairées par le soleil. » Largement reprise depuis les années 1950 dans le jargon administratif et public, elle apparaît pour la première fois dans un texte officiel qu’en 1973 avec la Circulaire Guichard, alors Ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Equipement, du Logement et du tourisme. Celui-ci met un terme à la politique initiée après-guerre afin « d’empêcher la réalisation des formes d’urbanisation désignées généralement sous le nom de “grands ensembles”, peu conforme aux aspirations des habitants et sans justification économique sérieuse ». Paradoxalement, le terme de grands ensembles s’officialise donc au moment même où ils son mis en question. ZUP est un acronyme qui signifie Zone à Urbaniser en Priorité. Elles ont été créées par le décret N°58-1464 du 31 décembre 1958, afin de planifier et d’encadrer sur le territoire national, le développement urbain pour répondre à la carence de logements face à l’accroissement démographique et favoriser enfin la résorption de l’habitat insalubre. Oblet, Thierry, Gouverner la ville. Les voies urbaines de la démocratie moderne, Paris, PUF, 2003. En particulier par l’intermédiaire de la Société centrale de construction et de la Société centrale pour l’équipement du territoire, créées au milieu des années 1950 en tant que filiales de la Caisse des dépôts et consignations.

Kassovitz, Mathieu, La Haine, France, 1995.

Cornu, Marcel, Libérer la ville, Bruxelles, Casterman, 1977, p.60. Annie Fourcaut « Les banlieues populaires ont aussi une histoire », Projet 4/2007 (n° 299), pp. 7-15.

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History

www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc

Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po

DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … explosion des tours Gauguin Destruction par implosion des Tours Gauguin (quartier de La Bastide) de Limoges le dimanche 28 novembre 2010 à 11 heures. Limoges 28/11/2010 youtu.be/cd0ln4Nqqbs … 42 Roanne - c'etait le 11 novembre 2013 - Souvenirs des HLM quartier du Parc... Après presque 45 minutes de retard, les trois dernières tours Chanteclair sont tombées. Le tir prévu etait à 11h14 La vidéo içi www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-les-3-dernieres-... … … www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-une-vingtaine-de... …Besançon (25) - la Nouvelle cité d'HLM La Planoise en 1960 avec la video des premiers habitants de Planoise en juin 1968 www.youtube.com/watch?v=LVKAkJSsCGk … … … archive INA … BEGIN Japanology - les utopies de l'extreme et Kenzo Tange l'architecte japonnais - la video içi www.youtube.com/watch?v=ZlAOtYFE4GM … 71 les Prés Saint-Jean a Chalon-sur-Saône - L'Implosion des 3 tours HLM de 15 etages le 5 décembre 2009 par FERRARI DEMOLITION içi www.youtube.com/watch?v=oDsqOjQJS8E … … … & là www.youtube.com/watch?v=ARQYQLORBBE … 21 DIJON Cité des Grésilles - c'etait l'implosion de la residençe HLM Paul Bur le 19 02 2010 www.youtube.com/watch?v=fAEuaq5mivM … … & la www.youtube.com/watch?v=mTUm-mky-sw … 59 - la technique dite du basculement - Destruction de l'immeuble Rhone a Lille avec pleins de ralentit içi video-streaming.orange.fr/actu-politique/destruction-de-l... … 21 Chenôve (le GRAND DIJON) - Implosion de la barre François RUDE le 3 nov 2010 (top video !!) www.youtube.com/watch?v=ClmeXzo3r5A … …Quand l histoire çe repete et çe repetera autant de fois que nesçessaire quand on voie la quantitée de barres 60 70's...dans le collimateur de l'ANRU2.. 77 MEAUX 3 grandes tours..& puis s'en vont.. Démolition Pierre Collinet Batiment Genêt, Hortensia et Iris - Reportage Journal le 26 juin 2011 youtu.be/fpPcaC2wRIc 71 CHALON SUR SAONE C'etait les Prés Saint Jean le 05 décembre 2009 , pour une implosion hlm hors du commun !!! Caméra mise à même le sol , à une vingtaine de mètres de la première tour .... www.youtube.com/watch?v=kVlC9rYU-gs … 78 les MUREAUX le 3 octobre 2010 ,Les dernières minutes de la Tour Molière aux Mureaux (Yvelines) et sa démolition par semi-foudroyage, filmés du quartier de la Vigne Blanche. www.youtube.com/watch?v=u2FDMxrLHcw …71 MACON LES GRANDES PERRIERES C'etait un 30 juin 2013, avec l'implosion de la barre HLM des Perrières par GINGER www.youtube.com/watch?v=EzYwTcCGUGA … … une video exceptionnelle ! c'etait Le Norfolk Court un ensemble résidentiel, le Norfolk Court, construit dans les années 1970, a été démoli à Glasgow en Ecosse le 9 mai 2016 . Il rate la démolition d'un immeuble au tout dernier moment LES PASSAGERS DU BUS EN PROFITE A SA PLAçE lol www.20minutes.fr/tv/t-as-vu/237077-il-rate-la-demolition-... … 69 LYON Quand La Duchère disait adieu à sa barre 230 le jeudi 2 juillet 2015

www.youtube.com/watch?v=BSwidwLw0NAwww.youtube.com/watch?v=BdLjUAK1oUkwww.youtube.com/watch?v=-DZ5RSLpYrM …Avenir Deconstruction : Foudroyage de 3 barres HLM - VAULX-EN-VELIN (69) www.youtube.com/watch?v=-E02NUMqDno Démolition du quartier Bachelard à Vaulx-en-Velin www.youtube.com/watch?v=DSAEBIYYpXY Démolition des tours du Pré de l'Herpe (Vaulx-en-Velin)

www.youtube.com/watch?v=fG5sD1G-QgU REPORTAGE - En sept secondes, un ensemble de 407 appartements à Vaulx-en-Velin a été détruit à l'explosif dans le cadre du renouvellement urbain... www.youtube.com/watch?v=Js6w9bnUuRM www.youtube.com/watch?v=MCj5D1NhxhI - St-QUENTIN LA ZUP (scic)- NOUMEA - NOUVELLE CALEDONIE historique de la cité Saint-Quentin içi www.agence-concept.com/savoir-faire/sic/

www.youtube.com/watch?v=_Gt6STiH_pM …[VIDEOS] Trois tours de la cité des Indes de Sartrouville ont été démolies dans le cadre du plan de rénovation urbaine du quartier Mille quatre cent soixante-deux détonateurs, 312 kilos le 06/06/2010 à 11 heures. la belle video içi www.youtube.com/watch?v=fY1B07GWyDE VIGNEUX-SUR-SEINE, VOTRE HISTOIRE, VOS SOUVENIRS. içi www.youtube.com/watch?v=8o_Ke26mB48 … , Film des Tours et du quartier de la Croix Blanche, de 1966 à 1968. Les Tours en train de finir de se construire, ainsi que le centre commerciale. Destruction de la Tour 21, pour construire de nouveaux HLM...

42 LOIRE ST-ETIENNE MONTREYNAUD tout une histoire youtu.be/ietu6yPB5KQ - Mascovich & la tour de Montreynaud www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE … -Travaux dalle du Forum à Montreynaud Saint-Etienne www.youtube.com/watch?v=0WaFbrBEfU4 … & içi www.youtube.com/watch?v=aHnT_I5dEyI … - et fr3 là www.youtube.com/watch?v=hCsXNOMRWW4 … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline et sur les pentes de cette colline s’accroche une petite ville, un quartier, un peu à part. Cet endroit niché au milieu de la verdure, c’est le quartier de Montreynaud. www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo&fbclid=IwAR2ALN4d... …Et sinon, avez-vous remarqué au dessus du P de AGIP ? On voit, dans le film, la Tour Réservoir Plein Ciel du quartier de Montreynaud, détruite 3 ans plus tard par foudroyage ! Sûr que @Memoire2cite a des photos du quartier et de la tout à l'époque ! ;-) 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE

- Que de chemin parcouru, Muraille de Chine La Palle Beaulieu jusqu'aux années 90. L habitat se transforme et s adapte aux nouveaux besoins. Autre temps, période d'essor économique et du "vivre ensemble". Merci à @Memoire2cite pour cette introspection du passé! -

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Reportage complet : Pèlerinage à la Mecque & des manifestations en soutien au peuple Palestinien

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Le "hajj", ou pèlerinage à la Mecque, est l’un des cinq piliers de l’islam. Il ne constitue une obligation pour le croyant que dans la mesure où celui-ci a les moyens physiques et matériels de l’accomplir une fois dans son existence. Le hajj doit être entrepris à une date précise du mois de "dhu al-hijja" du calendrier islamique. C'est l’occasion d’une rencontre religieuse, mais aussi sociale et culturelle, de millions de musulmans de toutes origines ethniques et géographiques.

 

L’exposition Hajj, le pèlerinage à la Mecque, présentée à l'Institut du Monde Arabe, vise à mettre en avant ce pèlerinage dans ses diverses dimensions. Ces multiples facettes sont présentées à travers des objets d’art médiéval, manuscrits et enluminures, tissus d’apparats et offrandes.

 

Institut du Monde Arabe, du 23 avril au 17 août 2014

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk#t=1184

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Exposition Hajj , le pèlerinage à La Mecque

www.youtube.com/watch?v=OJz_PrMCqFk

 

Le Salon Hajj Expo :

 

www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hajj-le-pelerinage-...

 

www.umfrance.fr/infos-pratiques/hajj-et-omra/114-ima-expo...

 

www.evous.fr/La-grande-exposition-Hajj-le-pelerinage-a-La...

 

www.teheran.ir/spip.php?article1950#gsc.tab=0

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En direct de la Mecque www.casasat.com/tv47.htm

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

www.youtube.com/watch?v=yjhf8EnUFSI

 

Très beau adhan dans une église

www.youtube.com/watch?v=vYoLK0ir3d0

 

Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani

www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

Final Day- The Final Result For Best Voice Recitation Quran Competition Iran 2017

www.youtube.com/watch?v=rSLadAG3UCY

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Photographie de Sébastien Duhamel, professionnel de l’image

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Reportage, Le pèlerinage à la Mecque &

Manifestations en soutien au peuple Palestinien à Paris

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Comité Action Palestine www.comiteactionpalestine.org/word/

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Association France Palestine Solidarité www.france-palestine.org

 

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La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

plateforme-palestine.org

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Guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien

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Conflit israélo-palestinien

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Guerre médiatique

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Investig’Action est un collectif fondé par Michel Collon en 2004. Il regroupe des journalistes, des écrivains, des vidéastes, des traducteurs, des graphistes et toute une série d’autres personnes qui travaillent au développement de l’info alternative. Parce qu’on ne peut laisser des médias dominés par la logique marchande monopoliser l’information sur les guerres, l’économie et les rapports Nord-Sud, Investig’Action milite pour donner la parole aux sans-voix. www.investigaction.net/

 

Michel Collon fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Collon

 

www.youtube.com/playlist?list=PLHEPfg3y2ElREhhQtAs9MvbU_f...

 

Michel Collon sur Israël à Ce soir ou Jamais www.youtube.com/watch?v=BnOb8Iq_hwc

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Comprendre la colonisation israélienne en cinq minutes

www.youtube.com/watch?v=oy9lO1CBoeY

 

Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes

www.youtube.com/watch?v=TIaYZEpZSLY

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Gaza : Un appel mondial pour mettre fin au blocus

 

ccfd-terresolidaire.org/infos/paix-et-conflits/gaza-un-ap...

 

www.voltairenet.org/

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Médecins du Monde :

 

La pénurie de médicaments, de consommables et d’équipements estpermanente

 

www.medecinsdumonde.org/fr/pays/moyen-orient/palestine?gc...

 

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Le plus beau Adhan (Appel à la prière Islamique) au monde.

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Magnifique récitation du Coran, une voix extraordinaire ! Abdul Aziz Az Zahrani www.youtube.com/watch?v=plQJS1lHfzo

 

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Jeudi 10 septembre 2015. Yonge-Dundas Square.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Memoriale dell'Imperatrice Elisabetta

ID proprietà: 20134 giardino del Popolo

Commune Catastale: Centro della Città. Questo monumento incluso nel design giardino provenne da Friedrich Ohmann (architettura) e Hans Bitterlich (figura seduta) dal 1907. Il Complesso era stato costruito a forma di predellini con due bacini idrici come una fontana, i predellini sono fiancheggiati da colonne ioniche che portano vasi, fondendo in un colonnato a semicerchio dietro la figura seduta dell'imperatrice Elisabetta. A sinistra e a destra della figura ci sono piscine con figure bambini versando acqua.

 

L'impératrice Elisabeth Memorial

ID de Propriété: 20134 Jardin du Peuple viennois

Commune Cadastrale: Centre-Ville. Cette dans l'aménagement inclu monument provient de Friedrich Ohmann (architecture) et Hans Bitterlich (figure assise) de 1907. Le complexe est de forme étagée avec deux bassins d'eau comme une fontaine, les marches sont flanqués de colonnes ioniques portant vases qui aboutissent dans une colonnade semi-circulaire derrière la figure assise de l'impératrice Elisabeth. À gauche et á droite de la figure il ya des bassins d'eau avec des figures infantiles déversant d'eau.

 

Emperatriz Elisabeth Memorial

ID de Propiedad: 20134 Jardín de la Gente vienesa

Distrito Catastral: El Interior de la Ciudad. Este en el diseño del jardín incluido monumento proviene de Friedrich Ohmann (arquitectura) y Hans Bitterlich (figura sentada) del año 1907. El complejo es de forma escalonada con dos cuencas de agua como una fuente, los escalones están flanqueadas por columnas jónicas que llevan jarrones que se funden detrás de la figura sentada de la emperatriz Elisabeth en una columnata semicircular. A la izquierda y derecha de la figura hay estanques de agua con figuras infantiles vertiendo agua.

 

Empress Elisabeth Memorial

Property ID: 20134 People's Garden

Cadastral Community: Inner City. This in the garden design included monument stems from Friedrich Ohmann (architecture) and Hans Bitterlich (seated figure) from 1907. The complex is stepped with two water basins as a fountain, the steps are flanked by Ionic colums bearing vases which merge in a semicircular colonnade behind the seated figure of Empress Elisabeth. Left and right of the figure there are water basis with figures of children spilling out water (in German language: Wasser pritscheln!).

 

Kaiserin Elisabeth-Denkmal

Objekt ID: 20134 Volksgarten

Katastralgemeinde: Innere Stadt. Dieses in die Gartengestaltung miteinbezogenene Denkmal stammt von Friedrich Ohmann (Architektur) und Hans Bitterlich (Sitzfigur) aus dem Jahr 1907. Die Anlage ist stufenförmig mit zwei Wasserbecken als Springbrunnen, die Stufen werden von vasentragenden ionischen Säulen flankiert, die in eine halbrunde Kolonnade hinter der Sitzfigur der Kaiserin Elisabeth übergehen. Links und rechts der Figur befinden sich Wasserbecken mit wasserausgießenden Kinderfiguren.

de.wikipedia.org/wiki/Liste_der_denkmalgesch%C3%BCtzten_O...

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Le lampyre, Lampyris noctiluca, communément appelé ver luisant, est une espèce d’insectes coléoptères de la famille des Lampyridae, de la sous-famille des Lampyrinae. Le mot vient du latin lampyris qui vient lui-même du grec λαμπυρίς dérivé du verbe grec λάμπειν, « briller ». Il s'apparente aux Lucioles (du genre Luciola, sous-famille des Luciolinae). Malgré son nom de ver luisant, le lampyre n'est pas un ver, mais bien un coléoptère.

 

Description : Ce sont les femelles du lampyre que l'on trouve très facilement, les nuits d'été, grâce à leur postérieur lumineux. Elles mesurent environ 1,5 à 3 cm. Leur corps est ovale, segmenté, mou et aplati, dans les tons bruns. C'est à cet aspect larvaire que l'on doit l'appellation de « ver » luisant. Les femelles du lampyre (ver luisant) gardent donc adultes une forme de larve : on peut parler de néoténie (ou de pédogenèse) puisqu'elles se reproduisent alors qu'elles conservent des caractéristiques juvéniles. Les femelles adultes diffèrent des larves par l'absence de taches jaune-orangé, latérales, sur la face dorsale des segments. Le lampyre a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen (seul le dernier segment est lumineux chez les larves et les mâles, alors que la femelle, beaucoup plus lumineuse, émet aussi par la face ventrale des deux avant-derniers segments). Les œufs eux-mêmes sont lumineux. Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration de luciférine et de luciférase dans les cellules. Lorsque l’on mélange la luciférine avec de la luciférase, cela produit une lumière verdâtre (elle peut être bleue, jaune ou rouge dans d'autres espèces). Cette réaction biochimique est très particulière car elle produit seulement 5 % de chaleur et 95 % de lumière. Ce phénomène est aussi observé chez certains poissons.

 

Les femelles aptères émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d'ailes, et donc plus mobiles.

 

Dans les régions densément peuplées par l'homme, la pollution lumineuse nocturne semble être un des facteurs de diminution des populations de lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles.

 

Alimentation : Les larves sont prédatrices. Elles se nourrissent avant tout d'escargots et de limaces (et peut-être aussi de petits vers, d’autres larves ou d’insectes), qu'elles paralysent en leur injectant un venin. Puis elles liquéfient leurs proies au moyen d'enzymes digestives avant de les ingurgiter.

 

Les adultes ne se nourrissent que très peu voire pas, survivant principalement grâce aux réserves établies à l'état larvaire, et se laissent mourir après la reproduction (sémelparité)

 

Reproduction : Contrairement à la plupart des insectes qui utilisent comme signaux sexuels des phéromones ou des sons, le lampyre (comme les Lucioles) utilise la lumière. La femelle dresse son abdomen dont elle contrôle l'intensité lumineuse. Le mâle a des yeux hypertrophiés, et le pronotum qui recouvre sa tête, joue sans doute un rôle de réflecteur. Il est sensible à la lumière mais aussi au dessin qu'elle forme sur l'abdomen de la femelle. Une fois rejointe par le mâle, la femelle diminue son émission lumineuse lors de la copulation. La ponte a lieu sur une plante ou sur le sol. Les larves s'enterrent pour la saison froide et ressortent au printemps.

 

Niche écologique : Les Lampyres vivent principalement dans les herbes hautes et les petits buissons. On repère facilement les femelles grâce à l'émission de leurs lumières. Leurs larves dites (comme les femelles), « vers luisants », vivent dans les forêts, les bocages, les landes, les ripisylves, souvent cachées le jour sous les tapis de feuilles mortes où elles recherchent leurs proies. On en trouve en Europe, du Portugal à la Suède, en Asie, en Amérique et en Afrique du nord. Les vers luisants semblent peu appréciés des prédateurs. Leurs ennemis sont, outre la pollution lumineuse, les insecticides et hélicides, et le gyrobroyage. (Source Wikipedia)

Jeudi 10 septembre 2015. 30 Yonge str. "Temple de la renommée du hockey" dans Brookfield Place. Cet édifice est le lieu d'exposition des trophées de la Ligue nationale de hockey (LNH)+ tout ce qui a marqué histoire du hockey.

 

Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Selon le recensement de 2011, Toronto compte 2 615 060 habitants, faisant d'elle la cinquième ville la plus peuplée en Amérique du Nord, et l'une des plus importantes de la région des Grands Lacs. Son aire métropolitaine quant à elle compte 6 054 191 habitants et est située au cœur de la mégalopole du Golden Horseshoe (fer à cheval doré), région extrêmement urbanisée abritant plus de 8 759 312 habitants en 2011.

 

Toronto est une des plus importantes places financières dans le monde. Bay Street est le foyer de la Bourse de Toronto, la septième plus grande au monde sur le plan de la capitalisation boursière, et abrite les cinq plus grandes banques canadiennes. La majorité des entreprises canadiennes ont leur siège social dans la ville. Les secteurs économiques les plus importants sont la finance, les télécommunications, l'aérospatial, les transports, les médias, les arts, le cinéma, la production de séries télévisées, la publication, l'informatique, la recherche médicale, l'éducation, le tourisme et les sports.

 

Toronto est une des villes les plus visitées d'Amérique et constitue le troisième centre de l'industrie cinématographique et télévisuelle d'Amérique du Nord. Elle abrite de nombreux établissements d'enseignement supérieur réputés, dont l'université de Toronto, qui figure dans le classement des meilleures universités dans le monde. Toronto est une des villes les plus cosmopolites au monde, 49 % des résidents sont nés en dehors du Canada, faisant de la ville une des plus importantes destinations au monde en termes d'immigration. Toronto est classée comme une des meilleures villes en termes de qualité de vie par l'Economist Intelligence Unit et Mercer. De plus, elle est considérée comme la ville du Canada la plus chère pour y vivre. Ses habitants s'appellent les Torontois.

Toronto est d'abord un ancien fort français du nom de fort Rouillé fondé en 1750, dont le site fut abandonné en 1759. Au cours de la Révolution américaine, la région de Toronto a été le refuge de nombreux colons britanniques loyalistes en provenance des provinces instables. L'arrivée des loyalistes, réfugiés américains, poussa les autorités britanniques à diviser cette province en deux parties avec l'Acte constitutionnel de 1791. La colonie du Haut-Canada fut ainsi établie sous le gouverneur John Graves Simcoe (1752-1806).

Simcoe s'établit à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais en 1793 Guy Carleton, premier baron Dorchester, le gouverneur général du Canada accepta le second choix de Simcoe, un site sur le lac Ontario qu'il nomma York d'après Frederick, duc d'York et Albany, le second fils du roi George III. York a été le nom de la ville de Toronto de 1793 à 1834. Cette appellation reste en partie inscrite dans la cartographie du Toronto actuel par l'existence de quartiers comme York, East York et North York. Le 1er février 1796, Simcoe choisit York comme capitale du Haut-Canada en remplacement de Newark en pensant que la nouvelle ville était moins vulnérable aux attaques américaines. Il y installa le gouvernement et l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1796. Fort York fut construit à l'entrée du port naturel de la ville, abrité par un long banc de sable en forme de péninsule.

Durant la guerre de 1812, la ville capitule lors de la bataille de York en 1813 et est pillée par les forces américaines.

La reddition de la ville fut négociée par John Strachan. Au cours des cinq jours d'occupation, les soldats américains détruisirent une grande partie de Fort York et mirent le feu aux bâtiments abritant le parlement. Le sac d'York fut la motivation première de l'incendie de Washington par les troupes britanniques en 1814.

Le 6 mars 1834, l'agglomération de York devient Toronto, l'année de son incorporation comme ville. Elle retrouve ainsi son nom original. À cette époque Toronto comptait environ 9 000 habitants dont les esclaves afro-américains qui avaient fui les Black Codes qui avaient été instaurés dans certains États. L'esclavage fut aboli dans tout le Haut-Canada en 1834. Le politicien réformiste William Lyon Mackenzie devint le premier maire de la ville de Toronto. C'est lui qui dirigea la rébellion infructueuse du Haut-Canada en 1837 contre le gouvernement colonial britannique.

Le nom Toronto était autrefois celui d'un lac d'assez bonnes dimensions (mais qui n'est pas un des Grands Lacs) se trouvant à environ 120 kilomètres au nord de l'agglomération et qui se nomme aujourd'hui lac Simcoe (du nom du premier gouverneur du Haut-Canada qui fit de York / Toronto sa capitale). Puis, par une de ces dérives toponymiques assez typiques en Amérique du Nord, ce fut le nom d'une petite rivière qui arrose le site actuel de la ville et qui s'appelle aujourd'hui la rivière Humber. C'est d'après le nom de cette Rivière Toronto que fut dénommée initialement la ville, sans doute sur le modèle de Chicago qui avait été nommée d'après une des baies du lac Michigan. Le mot Toronto signifie « l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau » dans un dialecte mohawk de l'est du Canada. La périphrase française usuelle pour Toronto est la Ville-Reine.

Toronto était la principale destination des immigrants au Canada et la croissance de la ville fut particulièrement rapide au cours du XIXe siècle. Le premier important afflux de population eut lieu au cours de la Grande famine en Irlande. En 1851, la population d'origine irlandaise était le groupe ethnique le plus important de la ville.

Au cours de son histoire, Toronto a été choisie à deux reprises comme capitale de la province du Canada : une première fois entre 1849 et 1852 à cause de troubles à Montréal puis une deuxième fois entre 1856 et 1858. Lors de la création de la province de l'Ontario en 1867, Toronto en fut choisie comme capitale. Le siège de l'Assemblée Législative et du gouvernement de l'Ontario furent situés dans Queen's Park. La ville de Toronto accueille également du fait de son statut de capitale provinciale la résidence du lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne.

Au XIXe siècle, un important système de traitement des déchets a été construit et les rues ont été éclairées par un éclairage au gaz. Des lignes de chemin de fer longues distances furent construites. La compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada et la Northern Railway of Canada se réunirent dans la construction de la première Gare Union au centre-ville où l'on retrouvait Toronto Belt Line Railway.

En 1891, les tramways à traction hippomobile furent remplacés par des véhicules électriques quand la ville de Toronto accorda une franchise de trente ans à la Toronto Railway Company. En 1921, les transports publics passèrent sous le contrôle de la municipalité avec la création de la Toronto Transportation Commission, renommée plus tard en Toronto Transit Commission.

En 1904, le grand incendie de Toronto détruisit une partie importante du centre de Toronto. Si la ville fut cependant rapidement reconstruite, les dégâts ont coûté plus de dix millions de dollars. Cet événement a entraîné un durcissement de la législation en matière de sécurité incendie et le développement des services de pompiers de la ville.

Au cours de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, la ville de Toronto accueillit à nouveau de nombreux immigrants, principalement des Allemands, des Français, des Italiens et des Juifs venus de différents pays d'Europe de l'Est. Ils furent bientôt suivis par les Chinois, les Russes, les Polonais et les immigrants d'autres pays d'Europe de l'Est. Ceux-ci vivent principalement dans des baraques surpeuplées situées dans des quartiers pauvres comme The Ward qui était situé autour de Bay street. Malgré sa croissance importante, Toronto reste dans les années 1920 la seconde ville du Canada sur le plan économique et sur celui de la population, derrière la ville plus ancienne de Montréal. Néanmoins, en 1934, la bourse de Toronto devient la plus importante du pays.

En 1951, la population de Toronto dépassa le million d'habitants avec le commencement d'une grande suburbanisation. En 1953 la Municipality of Metropolitian Toronto fut créée par le gouvernement de l'Ontario pour regrouper plusieurs municipalités de l'ancien comté de York (notamment North York, Scarborough et Etobicoke).

En 1954, la ville fut frappée par l'ouragan Hazel. 81 personnes furent tuées dans la région de Toronto, près de 1 900 familles se retrouvèrent sans logement et l'ensemble des dégâts fut estimé à plus de 25 millions de dollars. À cette époque, plusieurs entreprises d'importance nationale et multinationale ont déménagé leur siège social de Montréal à Toronto et dans d'autres villes de l'Ouest canadien en partie en raison de l'incertitude politique qui régnait à cause de la résurgence des mouvements souverainistes au Québec.

Dès les années 1960, de grands projets immobiliers sont entrepris comme la construction de la First Canadian Place, haute tour (72 étages) blanche du centre-ville qui sera le premier grand projet du futur milliardaire Paul Reichmann.

En 1971, Toronto comptait plus de deux millions d'habitants et dans les années 1980, elle devint la ville la plus peuplée et le principal centre économique du Canada, dépassant Montréal.

En 1998, la municipalité régionale disparaît au profit d'une seule ville, Toronto, le nouveau maire étant Mel Lastman, l'ancien maire de North York (devenu un quartier du nord du nouveau Toronto).

La ville de Toronto a une superficie de 630 km² avec une distance nord-sud maximale de 21 km et une distance est-ouest maximale de 43 km. La ville de Toronto possède une côte de 46 km de long sur la partie nord-ouest du lac Ontario. Les Toronto Islands et la partie portuaire de la ville, qui s'étendent vers l'intérieur du lac, offrent une protection à la partie de la côte qui se situe directement au sud de la partie centrale de la ville. Les limites de la ville sont constituées par le lac Ontario au sud, par le ruisseau Etobicoke et l'autoroute 427 à l'ouest, par l'avenue Steeles au nord et par la rivière rouge à l'est.

Il n'existe pas de style architectural prédominant dans la ville de Toronto. Les bâtiments de la ville sont d'âges et de conceptions extrêmement variés : de nombreuses constructions datent du milieu du XIXe siècle tandis que les grands immeubles furent érigés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

La tour CN est certainement le symbole de la ville de Toronto et la signature de son panorama urbain. Haute de 553,33 mètres, elle était la structure autoportante la plus haute du monde jusqu'en 2007, année durant laquelle elle a été dépassée par le Burj Khalifa. Elle est un important hub de télécommunication et l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Toronto est l'une des villes du monde qui possède le plus de gratte-ciel ; elle possède en effet plus de 1 700 bâtiments de plus de 90 mètres de hauteur, ou plus de 25 tours d'une hauteur d'au moins 50 étages. La majorité de ces gratte-ciel sont des immeubles résidentiels ; les tours à vocation commerciale se regroupent principalement dans le centre-ville de Toronto, North York, Scarborough et dans la ville de banlieue de Mississauga. La tour First Canadian (Banque de Montréal) est le plus haut gratte-ciel de la ville avec 72 étages. Dernièrement, la façade blanche de la tour a été ravalée.

Au cours du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments culturels ont été profondément restaurés et modifiés : par exemple, le musée royal de l'Ontario, le Gardiner Museum, le musée des beaux-arts de l'Ontario ou le Ontario College of Art & Design, désormais devenu Ontario College of Art & Design University.

Le quartier historique, nommé Distillery District et situé dans le coin sud-est du centre-ville, est l'exemple de zone industrielle d'architecture victorienne le plus important et le mieux conservée d'Amérique du Nord. Ce quartier piétonnier est maintenant orienté vers les arts, la culture et le divertissement.

La forte demande du marché immobilier a entrainé une multiplication des immeubles modernes dans le centre-ville et de nombreux gratte-ciels, principalement résidentiels et hôteliers, sont encore en construction : par exemple le Trump International Hotel and Tower, le Ritz-Carlton Toronto, le Four Seasons Hotels and Resorts le Shangri-La Toronto, ou la tour L (L pour Libeskind) de 57 étages conçue par Daniel Libeskind (achevée), et enfin l’agglomération de CityPlace avec plus de 22 tours résidentielles, la tour 1 Bloor de 75 étages (en construction), et l'agglomération de ParkPlace avec une vingtaine de nouvelles tours (en construction). D'autres projets résidentiels importants sont actuellement en cours de développement tels que l’agrandissement du quartier Regents Park et le tout nouveau projet West Donlands qui verra la venue de milliers de nouveaux habitants dans un quartier jadis industriel, et le nouveau quartier East Bayfront où sera construit un autre campus pour le collège George Brown (en construction).

Today's demonstration in Montreal in support of the Marche des Peuple pour la Terre Mere who are walking 700 kilometers from Cacouna to Kanesatake in Quebec. Big oil and Harper have to be stopped. Idle no More.

Petites filles Himba à Epupa

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