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MUSÉE DES INDIENS Miccosukee

Ouvert en 1983, le musée offre aux visiteurs un aperçu du mode de vie unique de la tribu. L'histoire et la culture de Miccosukee sont préservées à travers des documents historiques, des photographies d'archives et des artefacts originaux. En 2014, une rénovation des expositions du musée a été réalisée afin de raconter l'histoire de leur peuple et de l'environnement dans lequel ils vivent. La Tribu a embauché Tina Marie Osceola & Associates, membre de la tribu Seminole et ancienne directrice exécutive du musée Ah-Tah-Thi-Ki de Seminole (le premier musée national gouverné par les tribus accréditées par l'American Association of Museums). Osceola a mis sur pied une équipe en avril et a passé l'été à rechercher et à concevoir les nouvelles expositions. Au cœur de ce projet de rénovation se trouve une série de films mettant en vedette des membres de la tribu Miccosukee racontant leur histoire. Le premier film raconte l'histoire de la culture, de la préservation et de la croissance racontée à un jeune garçon, Ezekiel Tiger, par son oncle, Michael Osceola. Le deuxième film, « Nous ne devons pas oublier », est un film inspiré des paroles de l'aînée tribale, Virginia Poole, ce film met en vedette la voix de sa fille, Gina Poole, renforçant le rôle et l'importance des femmes dans la détermination de l'avenir et de la culture de la tribu : « Nous sommes ceux qui gardent nos camps et nos maisons comme lieu de retour pour les gens. Certains disent que lorsque nous n'aurons plus d'indigènes, la terre mourra ». Les expositions couvrent des sujets tels que les alligators, la vie au camp, les arts traditionnels, les canoës et le transport ainsi que l'adaptabilité à l'environnement. Parallèlement à des expositions permanentes présentant les débuts de la tribu lors de leur adaptation aux Everglades, le musée accueille des expositions tournantes mettant en valeur la vie historique et contemporaine des Amérindiens, des Premières nations et des Autochtones.

 

INDIAN MUSEUM Miccosukee

Opened in 1983, the museum offers visitors a glimpse of the tribe's unique way of life. The history and culture of Miccosukee are preserved through historical documents, archival photographs and original artifacts. In 2014, a renovation of the museum's exhibitions was carried out in order to tell the story of their people and the environment in which they live. The Tribe has hired Tina Marie Osceola & Associates, a member of the Seminole tribe and former executive director of the Ah-Tah-Thi-Ki Museum of Seminole (the first national museum governed by tribes accredited by the American Association of Museums). Osceola started a team in April and spent the summer researching and designing new exhibits. At the heart of this renovation project is a series of films featuring members of the Miccosukee tribe telling their stories. The first film tells the story of culture, preservation and growth told to a young boy, Ezekiel Tiger, by his uncle, Michael Osceola. The second film, "We must not forget", is a film inspired by the words of the tribal elder, Virginia Poole, this film stars the voice of her daughter, Gina Poole, reinforcing the role and importance of women. in determining the future and culture of the tribe: “We are the ones who keep our camps and homes as a place of return for the people. Some say that when we have no more natives, the earth will die. ” The exhibits cover topics such as alligators, camp life, traditional arts, canoes and transportation as well as adaptability to the environment. In addition to permanent exhibitions presenting the beginnings of the tribe during their adaptation to the Everglades, the museum hosts revolving exhibitions highlighting the historical and contemporary life of Native Americans, First Nations and Aboriginals.

Baie gauche de la chapelle axiale du déambulatoire, 2 x (10 x 1,3 m), 1968-1974, cathédrale Notre-Dame, Reims (France).

 

Les deux lancettes sont divisées en deux registres, registre supérieur consacré à la Vierge à l'Enfant adoré par les fidèles, et registre inférieur occupé par Jessé et ses fils et petit-fils David et Salomon rois de Juda, ainsi que par Saül, roi d'Israël pour lequel David joua de la harpe.

Genève est une ville suisse située à l’extrémité ouest du Léman. Elle est la deuxième ville la plus peuplée de Suisse après Zurich. C'est le chef-lieu et la commune la plus peuplée du canton de Genève. En septembre 2017, la ville comptait 203 764 habitants. Son aire métropolitaine, ou aire urbaine, forme une agglomération transfrontalière : le « Grand Genève », qui s'étend sur le canton de Vaud et les départements français de l'Ain et de la Haute-Savoie, pour une population totale, selon les critères retenus, allant de 605 000a à 946 000 habitants. L'agglomération genevoise stricto sensu compte 579 227 habitants dans sa partie suisse au 1er janvier 20165, selon l'Office fédéral de la statistique. L'emblème de la ville est son jet d'eau culminant à 140 m.

Avec 23 organisations internationales et plus de 2506 organisations non gouvernementales (ONG), Genève est la ville qui accueille le plus d'organisations internationales au monde. Le siège européen des Nations unies, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), font partie de ces organisations internationales.

Genève et New York sont les deux centres de coopération internationale les plus importants du monde, Genève étant le plus important en nombre de réunions. L'Office des Nations unies à Genève (ONUG) est le centre de diplomatie multilatérale le plus actif du monde et il a été le théâtre de nombreuses négociations historiques.

Genève est la deuxième place financière du pays après Zurich. Elle est considérée comme la plus importante au monde en matière de gestion de fortune privée trans-nationale et s’impose entre autres comme la première place mondiale pour le négoce du pétrole devant Londres. Du fait de son rôle à la fois politique et économique, elle fait partie des « villes mondiales ». Selon une étude de 2011 menée par Mercer Consulting, Genève est une des métropoles qui offre la meilleure qualité de vie au monde. La ville est aussi connue comme une des plus coûteuses, en culminant chaque année au classement des villes les plus chères du monde, ce qui fait que les ménages genevois disposent en 2016, à revenu égal, du revenu disponible le plus bas de Suisse ; ceci est cependant très largement compensé par un revenu brut moyen (et médian) parmi les plus élevés de Suisse.

La langue officielle de la ville est le français. Genève enregistre 3,05 millions de nuitées en 2017, ce qui contribue à sa caractéristique de « ville mondiale ».

fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%A8ve

 

Interlaken est une ville et une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif d'Interlaken-Oberhasli.

fr.wikipedia.org/wiki/Interlaken

 

Lauterbrunnen est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif d'Interlaken-Oberhasli.

fr.wikipedia.org/wiki/Lauterbrunnen

Samba est le nom générique retenu par l'administration coloniale pour désigner un ensemble de groupes socioculturels vivant dans la montagne et le piémont occidental de la chaîne de l'Atacora (Bénin). Le Tata somba désigne un type d'habitation fortifiée propre à ces derniers.

# Le Myanmar ou Birmanie -

# Le Lac Inlé -

 

# Etonnant pays que La Birmanie avec un accueil et une gentillesse remarquable malgré la pauvreté De ses habitants.

# La population est surtout constituée des Inthas en majorité et aussi dans le nord du lac Les Shan, également appelés Dai ou Thai Yai, sont un groupe ethnique de langue tai de l'Asie du Sud-Est. Ils forment la plus grande minorité ethnique de Birmanie avec quelques Femmes Girafes ou Les Padaung, aussi connus sous le nom de Kayan, du peuple Karenni (Karens rouges) qui est une minorité ethnique tibéto-birmane du Myanmar .

 

# Ici Le lac Inle est un lac d'eau douce situé dans les montagnes de l'État shan, dans l'Est de la Birmanie. C'est une destination touristique majeure du pays, donc c'est le second plus grand lac, avec une surface estimée de 12 000 hectares, et un des plus hauts, à 884 m. Sa profondeur moyenne n'est que de 2,10 m à la saison sèche (profondeur maximale : 3,60 m) mais elle peut dépasser 4 m à la saison des pluies.

Les transports sur le lac se font par bateau, soit pirogues traditionnelles, soit à moteur. Les pêcheurs rament d'une façon unique, debout sur une jambe à la poupe et l'autre enroulée autour de la godille. Ceci leur permet de voir au-dessus des plantes qui couvrent une grande partie du lac (cependant les femmes rament de la manière courante, à la main, assises les jambes croisées à la poupe).

 

# - Merci pour vos passages sur les vues, favoris et commentaires.

 

# Astonishing country that Burma with a reception and a remarkable kindness in spite of the poverty of its inhabitants.

# The population is mainly made up of the Inthas in the majority and also in the north of the lake

The Shan, also called Dai or Thai Yai, are a Tai-speaking ethnic group of Southeast Asia. They form the largest ethnic minority in Burma with a few

Giraffe Women or The Padaung, also known as Kayan, of the Karenni (Red Karen) people who are a Tibetan-Burmese ethnic minority in Myanmar.

 

# Here Inle Lake is a freshwater lake located in the mountains of Shan State in eastern Burma. It is a major tourist destination in the country, therefore it is the second largest lake, with an estimated area of ​​12,000 hectares, and one of the highest, at 884 m. Its average depth is only 2.10 m in the dry season (maximum depth: 3.60 m) but it can exceed 4 m in the rainy season.

Transport on the lake is by boat, either traditional canoes or motor. Fishermen row in a unique way, standing on one leg at the stern and the other wrapped around the scull. This allows them to see above the plants which cover a large part of the lake (however the women row in the running fashion, by hand, sitting cross-legged at the stern).

 

# - Thank you for your passages on views, favorites and comments.

 

Souvenir de vacances en 2007, en hommage au peuple grec, inventeur des fondements de la démocratie et donc de notre monde actuel ... Comme l'impression que ce pays a été "gâché" ..

Photo prise devant le parlement, là même où se situent les manifestations d'aujourd'hui ...

Souvenir of holidays in 2007, in homage to the Greek people, the inventor of the foundations of the democracy and thus our current world... Impression that this country has been "spoiled" ....

Photo taken in front of the parliament, there even where are situated the current demonstrations.

 

Je ne suis pas sûre que la jupette fasse bien 30 m plissés en 400 plis comme ils disent là www.info-grece.com/agora.php?read,38,30831

Simon Vouet (?) (1590-1649), actif à Rome et à Paris

Judith avec la tête d'Holopherne

Judith est un exemple célèbre de l'héroïsme féminin de l'Ancien Testament: pour sauver le peuple juif de la destruction par les Assyriens, elle avaient astucieusement obtenu la confiance du général de l'armée ennemie Holopherne et lui coupé la tête pendant le sommeil. Avec ce trophée, elle fait fuir l'armée.

 

Simon Vouet (?) (1590-1649), tätig in Rom und Paris

Judith mit dem Haupt des Holofernes

Judith ist ein berühmtes Beispiel weiblichen Heldenmuts aus dem Alten Testament: um das jüdische Volk vor der Vernichtung durch die Assyrer zu retten, hatte sie mit List das Vertrauen des feindlichen Feldherrn Holofernes erlangt und ihm im Schlaf den Kopf abgeschlagen. Mit dieser Trophäe schlägt sie das Heer in die Flucht.

 

Austria Kunsthistorisches Museum

Federal Museum

Logo KHM

Regulatory authority (ies)/organs to the Federal Ministry for Education, Science and Culture

Founded 17 October 1891

Headquartered Castle Ring (Burgring), Vienna 1, Austria

Management Sabine Haag

www.khm.at website

Main building of the Kunsthistorisches Museum at Maria-Theresa-Square

The Kunsthistorisches Museum (KHM abbreviated) is an art museum in Vienna. It is one of the largest and most important museums in the world. It was opened in 1891 and 2012 visited of 1.351.940 million people.

The museum

The Kunsthistorisches Museum is with its opposite sister building, the Natural History Museum (Naturhistorisches Museum), the most important historicist large buildings of the Ringstrasse time. Together they stand around the Maria Theresa square, on which also the Maria Theresa monument stands. This course spans the former glacis between today's ring road and 2-line, and is forming a historical landmark that also belongs to World Heritage Site Historic Centre of Vienna.

History

Archduke Leopold Wilhelm in his Gallery

The Museum came from the collections of the Habsburgs, especially from the portrait and armor collections of Ferdinand of Tyrol, the collection of Emperor Rudolf II (most of which, however scattered) and the art collection of Archduke Leopold Wilhelm into existence. Already In 1833 asked Joseph Arneth, curator (and later director) of the Imperial Coins and Antiquities Cabinet, bringing together all the imperial collections in a single building .

Architectural History

The contract to build the museum in the city had been given in 1858 by Emperor Franz Joseph. Subsequently, many designs were submitted for the ring road zone. Plans by August Sicard von Sicardsburg and Eduard van der Null planned to build two museum buildings in the immediate aftermath of the Imperial Palace on the left and right of the Heroes' Square (Heldenplatz). The architect Ludwig Förster planned museum buildings between the Schwarzenberg Square and the City Park, Martin Ritter von Kink favored buildings at the corner Währingerstraße/ Scots ring (Schottenring), Peter Joseph, the area Bellariastraße, Moritz von Loehr the south side of the opera ring, and Ludwig Zettl the southeast side of the grain market (Getreidemarkt).

From 1867, a competition was announced for the museums, and thereby set their current position - at the request of the Emperor, the museum should not be too close to the Imperial Palace, but arise beyond the ring road. The architect Carl von Hasenauer participated in this competition and was able the at that time in Zürich operating Gottfried Semper to encourage to work together. The two museum buildings should be built here in the sense of the style of the Italian Renaissance. The plans got the benevolence of the imperial family. In April 1869, there was an audience with of Joseph Semper at the Emperor Franz Joseph and an oral contract was concluded, in July 1870 was issued the written order to Semper and Hasenauer.

Crucial for the success of Semper and Hasenauer against the projects of other architects were among others Semper's vision of a large building complex called "Imperial Forum", in which the museums would have been a part of. Not least by the death of Semper in 1879 came the Imperial Forum not as planned for execution, the two museums were built, however.

Construction of the two museums began without ceremony on 27 November 1871 instead. Semper moved to Vienna in the sequence. From the beginning, there were considerable personal differences between him and Hasenauer, who finally in 1877 took over sole construction management. 1874, the scaffolds were placed up to the attic and the first floor completed, built in 1878, the first windows installed in 1879, the Attica and the balustrade from 1880 to 1881 and built the dome and the Tabernacle. The dome is topped with a bronze statue of Pallas Athena by Johannes Benk.

The lighting and air conditioning concept with double glazing of the ceilings made ​​the renunciation of artificial light (especially at that time, as gas light) possible, but this resulted due to seasonal variations depending on daylight to different opening times .

Kuppelhalle

Entrance (by clicking the link at the end of the side you can see all the pictures here indicated!)

Grand staircase

Hall

Empire

The Kunsthistorisches Museum was on 17 October 1891 officially opened by Emperor Franz Joseph I. Since 22 October 1891 , the museum is accessible to the public. Two years earlier, on 3 November 1889, the collection of arms, Arms and Armour today, had their doors open. On 1 January 1890 the library service resumed its operations. The merger and listing of other collections of the Highest Imperial Family from the Upper and Lower Belvedere, the Hofburg Palace and Ambras in Tyrol will need another two years.

189, the farm museum was organized in seven collections with three directorates:

Directorate of coins, medals and antiquities collection

The Egyptian Collection

The Antique Collection

The coins and medals collection

Management of the collection of weapons, art and industrial objects

Weapons collection

Collection of industrial art objects

Directorate of Art Gallery and Restaurieranstalt (Restoration Office)

Collection of watercolors, drawings, sketches, etc.

Restoration Office

Library

Very soon the room the Court Museum (Hofmuseum) for the imperial collections was offering became too narrow. To provide temporary help, an exhibition of ancient artifacts from Ephesus in the Theseus Temple was designed. However, additional space had to be rented in the Lower Belvedere.

1914, after the assassination of Franz Ferdinand, heir to the throne, his " Estonian Forensic Collection " passed to the administration of the Court Museum. This collection, which emerged from the art collection of the house of d' Este and world travel collection of Franz Ferdinand, was placed in the New Imperial Palace since 1908. For these stocks, the present collection of old musical instruments and the Museum of Ethnology emerged.

The First World War went by, apart from the oppressive economic situation without loss. The farm museum remained during the five years of war regularly open to the public.

Until 1919 the K.K. Art Historical Court Museum was under the authority of the Oberstkämmereramt (head chamberlain office) and belonged to the House of Habsburg-Lorraine. The officials and employees were part of the royal household.

First Republic

The transition from monarchy to republic, in the museum took place in complete tranquility. On 19 November 1918 the two imperial museums on Maria Theresa Square were placed under the state protection of the young Republic of German Austria. Threatening to the stocks of the museum were the claims raised in the following weeks and months of the "successor states" of the monarchy as well as Italy and Belgium on Austrian art collection. In fact, it came on 12th February 1919 to the violent removal of 62 paintings by armed Italian units. This "art theft" left a long time trauma among curators and art historians.

It was not until the Treaty of Saint-Germain of 10 September 1919, providing in Article 195 and 196 the settlement of rights in the cultural field by negotiations. The claims of Belgium, Czechoslovakia, and Italy again could mostly being averted in this way. Only Hungary, which presented the greatest demands by far, was met by more than ten years of negotiation in 147 cases.

On 3 April 1919 was the expropriation of the House of Habsburg-Lorraine by law and the acquisition of its property, including the "Collections of the Imperial House" , by the Republic. Of 18 June 1920 the then provisional administration of the former imperial museums and collections of Este and the secular and clergy treasury passed to the State Office of Internal Affairs and Education, since 10 November 1920, the Federal Ministry of the Interior and Education. A few days later it was renamed the Art History Court Museum in the "Kunsthistorisches Museum, Vienna State", 1921 "Kunsthistorisches Museum" . Of 1st January 1921 the employees of the museum staff passed to the state of the Republic.

Through the acquisition of the former imperial collections owned by the state, the museum found itself in a complete new situation. In order to meet the changed circumstances in the museum area, designed Hans Tietze in 1919 the "Vienna Museum program". It provided a close cooperation between the individual museums to focus at different houses on main collections. So dominated exchange, sales and equalizing the acquisition policy in the interwar period. Thus resulting until today still valid collection trends. Also pointing the way was the relocation of the weapons collection from 1934 in its present premises in the New Castle, where since 1916 the collection of ancient musical instruments was placed.

With the change of the imperial collections in the ownership of the Republic the reorganization of the internal organization went hand in hand, too. Thus the museum was divided in 1919 into the

Egyptian and Near Eastern Collection (with the Oriental coins)

Collection of Classical Antiquities

Collection of ancient coins

Collection of modern coins and medals

Weapons collection

Collection of sculptures and crafts with the Collection of Ancient Musical Instruments

Picture Gallery

The Museum 1938-1945

Count Philipp Ludwig Wenzel Sinzendorf according to Rigaud. Clarisse 1948 by Baroness de Rothschildt "dedicated" to the memory of Baron Alphonse de Rothschildt; restituted to the Rothschilds in 1999, and in 1999 donated by Bettina Looram Rothschild, the last Austrian heiress.

With the "Anschluss" of Austria to the German Reich all Jewish art collections such as the Rothschilds were forcibly "Aryanised". Collections were either "paid" or simply distributed by the Gestapo at the museums. This resulted in a significant increase in stocks. But the KHM was not the only museum that benefited from the linearization. Systematically looted Jewish property was sold to museums, collections or in pawnshops throughout the empire.

After the war, the museum struggled to reimburse the "Aryanised" art to the owners or their heirs. They forced the Rothschild family to leave the most important part of their own collection to the museum and called this "dedications", or "donations". As a reason, was the export law stated, which does not allow owners to perform certain works of art out of the country. Similar methods were used with other former owners. Only on the basis of international diplomatic and media pressure, to a large extent from the United States, the Austrian government decided to make a change in the law (Art Restitution Act of 1998, the so-called Lex Rothschild). The art objects were the Rothschild family refunded only in the 1990s.

The Kunsthistorisches Museum operates on the basis of the federal law on the restitution of art objects from the 4th December 1998 (Federal Law Gazette I, 181 /1998) extensive provenance research. Even before this decree was carried out in-house provenance research at the initiative of the then archive director Herbert Haupt. This was submitted in 1998 by him in collaboration with Lydia Grobl a comprehensive presentation of the facts about the changes in the inventory levels of the Kunsthistorisches Museum during the Nazi era and in the years leading up to the State Treaty of 1955, an important basis for further research provenance.

The two historians Susanne Hehenberger and Monika Löscher are since 1st April 2009 as provenance researchers at the Kunsthistorisches Museum on behalf of the Commission for Provenance Research operating and they deal with the investigation period from 1933 to the recent past.

The museum today

Today the museum is as a federal museum, with 1st January 1999 released to the full legal capacity - it was thus the first of the state museums of Austria, implementing the far-reaching self-financing. It is by far the most visited museum in Austria with 1.3 million visitors (2007).

The Kunsthistorisches Museum is under the name Kunsthistorisches Museum and Museum of Ethnology and the Austrian Theatre Museum with company number 182081t since 11 June 1999 as a research institution under public law of the Federal virtue of the Federal Museums Act, Federal Law Gazette I/115/1998 and the Museum of Procedure of the Kunsthistorisches Museum and Museum of Ethnology and the Austrian Theatre Museum, 3 January 2001, BGBl II 2/ 2001, in force since 1 January 2001, registered.

In fiscal 2008, the turnover was 37.185 million EUR and total assets amounted to EUR 22.204 million. In 2008 an average of 410 workers were employed.

Management

1919-1923: Gustav Glück as the first chairman of the College of science officials

1924-1933: Hermann Julius Hermann 1924-1925 as the first chairman of the College of the scientific officers in 1925 as first director

1933: Arpad Weixlgärtner first director

1934-1938: Alfred Stix first director

1938-1945: Fritz Dworschak 1938 as acting head, from 1938 as a chief in 1941 as first director

1945-1949: August von Loehr 1945-1948 as executive director of the State Art Collections in 1949 as general director of the historical collections of the Federation

1945-1949: Alfred Stix 1945-1948 as executive director of the State Art Collections in 1949 as general director of art historical collections of the Federation

1949-1950: Hans Demel as administrative director

1950: Karl Wisoko-Meytsky as general director of art and historical collections of the Federation

1951-1952: Fritz Eichler as administrative director

1953-1954: Ernst H. Buschbeck as administrative director

1955-1966: Vincent Oberhammer 1955-1959 as administrative director, from 1959 as first director

1967: Edward Holzmair as managing director

1968-1972: Erwin Auer first director

1973-1981: Friderike Klauner first director

1982-1990: Hermann Fillitz first director

1990: George Kugler as interim first director

1990-2008: Wilfried Seipel as general director

Since 2009: Sabine Haag as general director

Collections

To the Kunsthistorisches Museum are also belonging the collections of the New Castle, the Austrian Theatre Museum in Palais Lobkowitz, the Museum of Ethnology and the Wagenburg (wagon fortress) in an outbuilding of Schönbrunn Palace. A branch office is also Ambras in Innsbruck.

Kunsthistorisches Museum (main building)

Picture Gallery

Egyptian and Near Eastern Collection

Collection of Classical Antiquities

Vienna Chamber of Art

Numismatic Collection

Library

New Castle

Ephesus Museum

Collection of Ancient Musical Instruments

Arms and Armour

Archive

Hofburg

The imperial crown in the Treasury

Imperial Treasury of Vienna

Insignia of the Austrian Hereditary Homage

Insignia of imperial Austria

Insignia of the Holy Roman Empire

Burgundian Inheritance and the Order of the Golden Fleece

Habsburg-Lorraine Household Treasure

Ecclesiastical Treasury

Schönbrunn Palace

Imperial Carriage Museum Vienna

Armory in Ambras Castle

Ambras Castle

Collections of Ambras Castle

Major exhibits

Among the most important exhibits of the Art Gallery rank inter alia:

Jan van Eyck: Cardinal Niccolò Albergati, 1438

Martin Schongauer: Holy Family, 1475-80

Albrecht Dürer : Trinity Altar, 1509-16

Portrait Johann Kleeberger, 1526

Parmigianino: Self Portrait in Convex Mirror, 1523/24

Giuseppe Arcimboldo: Summer 1563

Michelangelo Merisi da Caravaggio: Madonna of the Rosary 1606/ 07

Caravaggio: Madonna of the Rosary (1606-1607)

Titian: Nymph and Shepherd to 1570-75

Portrait of Jacopo de Strada, 1567/68

Raffaello Santi: Madonna of the Meadow, 1505 /06

Lorenzo Lotto: Portrait of a young man against white curtain, 1508

Peter Paul Rubens: The altar of St. Ildefonso, 1630-32

The Little Fur, about 1638

Jan Vermeer: The Art of Painting, 1665/66

Pieter Bruegel the Elder: Fight between Carnival and Lent, 1559

Kids, 1560

Tower of Babel, 1563

Christ Carrying the Cross, 1564

Gloomy Day (Early Spring), 1565

Return of the Herd (Autumn), 1565

Hunters in the Snow (Winter) 1565

Bauer and bird thief, 1568

Peasant Wedding, 1568/69

Peasant Dance, 1568/69

Paul's conversion (Conversion of St Paul), 1567

Cabinet of Curiosities:

Saliera from Benvenuto Cellini 1539-1543

Egyptian-Oriental Collection:

Mastaba of Ka Ni Nisut

Collection of Classical Antiquities:

Gemma Augustea

Treasure of Nagyszentmiklós

Gallery: Major exhibits

de.wikipedia.org/wiki/Kunsthistorisches_Museum

Title / Titre :

Tłı̨chǫ Dene/Dogrib people on their way to be paid Treaty at Fort Resolution camp at Outpost, Northwest Territories /

 

Membres du peuple des Tlichos (Flancs-de-chien) se rendant toucher leurs annuités au camp Fort Resolution (Territoires du Nord-Ouest)

 

Creator(s) / Créateur(s) : Charles A. Keefer

 

Date(s) : 1937

 

Reference No. / Numéro de référence : ITEM 3210759

 

central.bac-lac.gc.ca/.redirect?app=fonandcol&id=3210...

 

Location / Lieu : Denı́nu Kų́ę́, Northwest Territories, Canada / Denı́nu Kų́ę́, Territoires du Nord-Ouest, Canada

 

Credit / Mention de source :

Charles A. Keefer. Charles A. Keefer Fonds. Library and Archives Canada, a074003 /

 

Charles A. Keefer. Fonds Charles A. Keefer. Bibliothèque et Archives Canada, a074003

Sur la plage de La Roya, à Saint Florent,(Haute Corse), Tandis que Marianne se livre aux joie du surf, la Vénus d'Urbino et la Duchesse d'Albe préfèrent s'adonner au bronzage intégral.

On the Roya's Beach, in Saint Florent, (Corsica/ France), While Marianne devotes herself in joy of surfing, the Venus of Urbino and the Duchess of Alba prefers devoting themselves to the nude sunbathing..

fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Tizian_102.jpg

fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Eug%C3%A8ne_Delacroix_-_La_...

fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Goya_Maja_naga2.jpg

www.flickr.com/photos/kwalestafar/5937853807/in/set-72157...

Le Théâtre du Peuple, Bussang, Les Vosges (France)

 

Historical mostly wooden theatre with 800 seats dating from 1895 in the small village Bussang in Les Vosges.

Title / Titre :

Liza and Johnny Poisson, Tłı̨chǫ Dene/Dogrib /

 

Liza et Johnny Poisson, peuple des Tlichos (Flancs-de-chien)

 

Creator(s) / Créateur(s) : Charles A. Keefer

 

Date(s) : 1937

 

Reference No. / Numéro de référence : ITEM 3210731

 

central.bac-lac.gc.ca/.redirect?app=fonandcol&id=3210...

 

Location / Lieu : Behchokǫ̀, Northwest Territories, Canada / Behchokǫ̀, Territoires du Nord-Ouest, Canada

 

Credit / Mention de source :

Charles A. Keefer. Charles A. Keefer Fonds. Library and Archives Canada, a073975 /

 

Charles A. Keefer. Fonds Charles A. Keefer. Bibliothèque et Archives Canada, a073975

La Petite Paire des Peuples @ L'Armony, Montreuil (93)

 

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Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

Forges les Eaux , Seine Maritime 76 , Normandie

Fête de l'Andelle

autour du lac de l'Andelle

Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

 

mymodernmet.com/african-village-burkina-faso/?fbclid=IwAR...

 

We bezoeken een 'paleisdorp' van de mensen van de kassena of de 'Gourounsi' stam. De bewoners behoren tot dezelfde familie van verschillende generaties.

De lemen huizenbouw behoort tot een oude traditie. De mannen bouwen het huis en de vrouwen brengen de versieringen aan de gevels. Alle figuren hebben een symbolische betekenis.

 

Ronde kleine huisjes 'dra' behoren aan jonge vrijgezellen. De rechthoekige 'mangolo' met terras behoren aan jonge koppels. De huizen in 'bilobées' of de 8-vorm behoren aan de oudere dames en jonge kinderen. Ronde graansilootjes vindt men overal verspreid. Het geheel kan goed afgesloten worden, tegen inval van vreemdelingen en wilde dieren.

 

Tiebele est un département du Burkina Faso située dans la province Nahouri et dans la région Centre-Sud.

 

uit:

fr.wikipedia.org/wiki/Tiebele_(département)

 

Traces de l'histoire des kasena.

Les Kasena appartiennent au groupe des populations voltaïques dites 'gourounsi', comme les Nouna (Léo) et les Lyéla (Réa) et d' autres. Les Gourounsi représentent environ 6% de la population du Burkina Faso, ils font partie des ethnies les plus anciennes installées sur le territoire. Leur histoire dévoile une lutte perpétuelle contre des peuple voisins et contre des envahisseurs à la recherche d' esclaves.

Les Kasena sont majoritairement une population d' agriculteurs. Ils tirent l'essentiel de leur subsistance de la culture de plusieurs variétés de mil et de sorgho. Ils pratiquent l'élevage des chèvres, des moutons et des bovins.

Il est assez difficile de reconstituer l'histoire d'un peuple qui retransmet uniquement oralement son passé.

 

radaris.com/p/L/Tebele/

Rome, place du peuple,

Nikon D70, nikon 18/70

Avant la pose de la première pierre en 1850, l’île d’Alcatraz est l’habitat de pélicans, dont les Ohlones (peuple amérindien) viennent collecter les œufs. Découvert en 1775 par le navigateur espagnol Juan Manuel de Ayala, le rocher est baptisé «Alcatraces» (nom espagnol du fou de Bassan (pélican)).

D’abord forteresse militaire, après la Guerre de Sécession l’utilité défensive de l’île d’Alcatraz ne se justifie plus (1850-1909). Les lieux deviennent une prison militaire en 1909, accueillant notamment les Amérindiens qui se révoltent contre la politique américaine d’assimilation (1909-1933). Pour enrayer la criminalité aux États-Unis, l’île d’Alcatraz est cédée au Département de la Justice en Octobre 1933. L’île devient une prison fédérale de haute sécurité. Les conditions de vie sont rudes et l’évasion déclarée comme impossible. La légende du «Rock» est née, avec des détenus célèbres tels que Al Capone (1934-1963) . En 2013, les autorités ont reçu une mystérieuse lettre manuscrite. «Mon nom est John Anglin. Je me suis évadé d’Alcatraz en juin 1962 avec mon frère Clarence et Frank Morris. J’ai 83 ans et je suis en mauvaise santé, j’ai un cancer. Oui, nous avons tous survécu, mais de justesse», peut-on lire dans ces mots dévoilés par la chaîne KPIX. Dans ce document, l’expéditeur explique qu’après sa fuite, il s’est installé à Seattle, puis dans le Dakota du Nord avant de poser ses valises en Caroline du Sud, où il vivrait toujours. Le 21 mars 1963, la prison d’Alcatraz ferme définitivement ses portes, 29 ans après avoir vu l’arrivée de ses premiers détenus et un an après l’évasion des trois hommes.

Le 9 novembre 1969, 78 amérindiens ont pris possession de l’île pour faire valoir leurs droits. Ils rédigèrent une déclaration appelée « We hold the rock » (« Nous tenons le rocher »). Ils proposaient d’acheter l’île avec des perles et des chiffons, comme les Blancs l’avaient fait pour Manhattan. On voit encore les traces de leur passage avec quelques graffitis, notamment le « Indians Welcome » face aux docks. Après 19 mois d’occupation, des coupures d’eau, d’électricité de téléphone et un incendie, les forces fédérales délogent les Amérindiens (1969 à 1971). Alcatraz est ensuite classée dans le National Register of Historic Place (déclarée au patrimoine historique des États-Unis en 1986), la prison d’Alcatraz est gérée par le service des Parcs Nationaux et ouverte au public depuis 1973.

Blotti dans la baie de San Francisco, l’ancien pénitencier titille encore aujourd’hui l’imaginaire des voyageurs.

 

Before the laying of the first stone in 1850, the island of Alcatraz is home to pelicans, whose Ohlones (Native American people) come to collect the eggs. Discovered in 1775 by the Spanish navigator Juan Manuel de Ayala, the rock is called "Alcatraces" (Spanish name of the northern gannet (pelican)).

First military fortress, after the Civil War the defensive utility of the island of Alcatraz is no longer justified (1850-1909). The place became a military prison in 1909, including welcoming the Amerindians who revolt against the American policy of assimilation (1909-1933). To stop crime in the United States, Alcatraz Island was ceded to the Department of Justice in October 1933. The island became a federal high security prison. The living conditions are rough and the escape declared as impossible. The legend of "Rock" was born, with famous prisoners such as Al Capone (1934-1963). In 2013, the authorities received a mysterious handwritten letter. "My name is John Anglin. I escaped from Alcatraz in June 1962 with my brother Clarence and Frank Morris. I'm 83 years old and I'm in poor health, I have cancer. Yes, we have all survived, but by the narrow, "reads the words unveiled by the KPIX channel. In this document, the sender explains that after his escape, he moved to Seattle and North Dakota before settling in South Carolina, where he would still live. On March 21, 1963, the Alcatraz prison closed its doors, 29 years after the arrival of its first detainees and one year after the escape of the three men.

On November 9, 1969, 78 Amerindians took possession of the island to assert their rights. They wrote a statement called "We hold the rock". They proposed to buy the island with pearls and rags, as the whites had done for Manhattan. We can still see the traces of their passage with some graffiti, including the "Indians Welcome" facing the docks. After 19 months of occupation, water cuts, telephone electricity and a fire, the federal forces dislodge the Amerindians (1969 to 1971). Alcatraz is then classified in the National Register of Historic Place (declared in the United States historical patrimony in 1986), the prison of Alcatraz is managed by the service of the National Parks and open to the public since 1973.

Nestled in the Bay of San Francisco, the former penitentiary still tickles the imagination of travelers.

Shanghai est la ville la plus peuplée de Chine (en population urbaine). Elle constitue aussi l'une des plus grandes mégapoles du monde avec plus de 23,5 millions d'habitants (2012)2. Elle est située sur la rivière Huangpu près de l'embouchure du Yangzi Jiang, à l'est de la Chine.L'émergence de la ville comme centre financier de l'Asie-Pacifique, au XIXe siècle et au XXe siècle, s'est faite dans la douleur, avec l'occupation étrangère de la ville pendant plusieurs décennies. Dans les années 1920 et 1930, Shanghai a été le théâtre d'un formidable essor culturel qui a beaucoup contribué à l'aura mythique et fantasmatique qui est associée à la ville Deng Xiaoping en 1992 décide de promouvoir le développement de la ville.

# Le Myanmar ou Birmanie -

# Le Lac Inlé -

 

# Etonnant pays que La Birmanie avec un accueil et une gentillesse remarquable malgré la pauvreté De ses habitants.

# La population est surtout constituée des Inthas en majorité et aussi dans le nord du lac

Les Shan, également appelés Dai ou Thai Yai, sont un groupe ethnique de langue tai de l'Asie du Sud-Est. Ils forment la plus grande minorité ethnique de Birmanie avec quelques

Femmes Girafes ou Les Padaung, aussi connus sous le nom de Kayan, du peuple Karenni (Karens rouges) qui est une minorité ethnique tibéto-birmane du Myanmar .

 

# Ici Le lac Inle est un lac d'eau douce situé dans les montagnes de l'État shan, dans l'Est de la Birmanie. C'est une destination touristique majeure du pays, donc c'est le second plus grand lac, avec une surface estimée de 12 000 hectares, et un des plus hauts, à 884 m. Sa profondeur moyenne n'est que de 2,10 m à la saison sèche (profondeur maximale : 3,60 m) mais elle peut dépasser 4 m à la saison des pluies.

Les transports sur le lac se font par bateau, soit pirogues traditionnelles, soit à moteur. Les pêcheurs rament d'une façon unique, debout sur une jambe à la poupe et l'autre enroulée autour de la godille. Ceci leur permet de voir au-dessus des plantes qui couvrent une grande partie du lac (cependant les femmes rament de la manière courante, à la main, assises les jambes croisées à la poupe).

 

# - Merci pour vos passages sur les vues, favoris et commentaires.

 

# Astonishing country that Burma with a reception and a remarkable kindness in spite of the poverty of its inhabitants.

# The population is mainly made up of the Inthas in the majority and also in the north of the lake

The Shan, also called Dai or Thai Yai, are a Tai-speaking ethnic group of Southeast Asia. They form the largest ethnic minority in Burma with a few

Giraffe Women or The Padaung, also known as Kayan, of the Karenni (Red Karen) people who are a Tibetan-Burmese ethnic minority in Myanmar.

 

# Here Inle Lake is a freshwater lake located in the mountains of Shan State in eastern Burma. It is a major tourist destination in the country, therefore it is the second largest lake, with an estimated area of ​​12,000 hectares, and one of the highest, at 884 m. Its average depth is only 2.10 m in the dry season (maximum depth: 3.60 m) but it can exceed 4 m in the rainy season.

Transport on the lake is by boat, either traditional canoes or motor. Fishermen row in a unique way, standing on one leg at the stern and the other wrapped around the scull. This allows them to see above the plants which cover a large part of the lake (however the women row in the running fashion, by hand, sitting cross-legged at the stern).

 

# - Thank you for your passages on views, favorites and comments.

 

A tous les peuples dont la perspective s'arrête ici, malgré l'horizon au-delà.

Aux Palestiniens, aux Nord-Coréens, aux Cubains, aux Birmans, à tous les autres...

 

To all the people with hopes that can't go through this fence, towards the horizon beyond.

To the Palestinians, the North-Koreans, the Cubans, the Burmeses, and all the others...

  

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# Salzbourg - Ville autrichienne, capitale du Land de Salzbourg. Elle compte 159 108 habitants en 2022, constituant la quatrième ville la plus peuplée d'Autriche après Vienne, Graz et Linz.

- La vieille ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996.

# La cathédrale Saint-Rupert, Salzburger Dom) est une cathédrale baroque du XVlle siècle située dans la ville de Salzbourg en Autriche. Elle est dédiée à saint Rupert de Salzbourg. C'est dans cette cathédrale qu'a eu lieu le baptême de Mozart.

 

- Située à la frontière allemande, la ville est célèbre pour avoir vu naître Mozart, dont elle prit le surnom de « Ville de Mozart » et donna son nom à son aéroport : l'Aéroport de Salzbourg-W.-A.-Mozart.

- Quant au festival de musique classique de Salzbourg, il est l'un des plus prestigieux au monde.

- Mais ce qui donne aussi tout son charme à Salzbourg, ce sont les rues de la vieille ville, véritable dédale composé de maisons et échoppes anciennes tout à fait remarquables. Les seules voitures que l'on y croise sont des fiacres. Les rues les plus célèbres sont la Goldgasse, la Judengasse et surtout la très fameuse Getreidegasse, rue commerçante dont les magasins sont reconnaissables grâce à leurs enseignes en fer forgé doré.

- La ville est enfin, du fait de sa situation géographique centrale en Europe.

- C'est une ville à dimension humaine, à découvrir absolument.

 

# - Château de Hellbrunn, à la lisière de Salzbourg

Le vaste parc du château de Hellbrunn et ses jeux d'eau constituent un authentique bijou d’aménagement paysagé. L’eau sert fil conducteur à l’architecture, d’un bout à l’autre du château. Grottes magiques, facétieux jets d’eau et authentiques licornes : à Salzbourg, la visite du château de Hellbrunn et de son parcours de jeux d’eau réserve de nombreuses surprises et promet des rencontres étonnantes. Authentique bijou d’aménagement paysagé, le vaste parc du château de Hellbrunn dissimule d’ingénieux jeux d’eau. Dès l’entrée, on comprend que cet élément sert de fil conducteur à l’architecture, d’un bout à l’autre du château. Marcus Sitticus se fit construire un parc destiné tout à la fois à distraire, surprendre et impressionner ses hôtes. La mythologie grecque y figure en bonne place, comme en témoignent les grottes de Neptune, d’Orphée et de Vénus, tandis que les Ruines et la grotte des Miroirs offrent une plongée dans un univers insolite.

 

- Les Jardins Mirabelle en Vidéo ici:

www.flickr.com/photos/poulbeau19/53601309706/in/dateposte...

 

- Merci pour vos passages sur les vues, favoris et commentaires

- Thanks all for the views, favs and comments, very appreciated

PérigueuxPérigueux (prononcé [pe.ʁi.gø] ; est une commune française, la plus peuplée du Périgord, située dans le centre-est de la région Nouvelle-Aquitaine. Chef-lieu du département de la Dordogne depuis 1791, la commune compte 30 060 habitants en 2018, pour une aire urbaine totalisant plus de 102 000 habitants la même année.

Labellisée « 4 fleurs », Périgueux est la capitale culturelle et touristique du Périgord blanc, dans la vallée de l'Isle. La ville offre aux touristes un patrimoine historique gallo-romain, médiéval et de la Renaissance. Reconnue ville d'art et d'histoire, Périgueux possède 44 monuments historiques inscrits ou classés, et trois musées labellisés Musées de France, dont deux municipaux. La ville conserve et met en valeur son riche patrimoine civil, militaire et religieux, dont sa cathédrale Saint-Front, classée au titre des monuments historiques ainsi qu'au patrimoine mondial de l'UNESCO.

La cité date du Ier siècle av. J.-C., pendant l'occupation romaine en Gaule : les Romains s'installent dans la plaine de l'Isle et créent la ville de Vesunna, à l'emplacement de l'actuel quartier sud. Celle-ci était la capitale romaine de la cité des Pétrocores. La ville de Périgueux naît en 1240 de l'union de « la Cité » (l'antique Vesunna) et du « Puy-Saint-Front ». Depuis, elle reste le centre du Périgord, subdivision historique de l'Aquitaine, puis est la préfecture du département français de la Dordogne. Elle s'agrandit encore en 1813 avec l'ancienne commune de Saint-Martin.

En matière économique, Périgueux, centre du principal bassin d'emploi du département, abrite le siège social de plusieurs entreprises régionales. La commune compte un employeur de quelque 500 salariés, le Technicentre (les ateliers du Toulon) de la SNCF. Bénéficiant du tourisme pour son patrimoine, elle est de plus une étape gastronomique notable au cœur du Périgord. Différentes festivités culturelles et compétitions sportives sont organisées afin d'animer la région.

Ses habitants sont appelés les Périgourdins, parfois les Pétrocoriens, nom tiré du peuple qui avait pour capitale Vesunna.

 

Géographie

Localisation

Périgueux est située dans le sud-ouest de la France, au centre du département de la Dordogne.

La ville se trouve, en distances orthodromiques, à 109 km de Bordeaux, 68 km d'Angoulême, 83 km de Limoges, 64 km de Brive-la-Gaillarde, 100 km de Cahors et 109 km d'Agen2. Topographie

 

Périgueux est localisée dans le Périgord central, sur la carte traditionnelle du Périgord.

Périgueux est située dans le Périgord central, l'une des régions naturelles de France. Le Périgord central est entouré au nord par le Nontronnais, à l'est par le bassin de Brive, au sud par le Périgord noir et le Bergeracois et à l'ouest par le Landais, la Double et le Ribéracois3. La commune fait partie du pays touristique du Périgord blanc, qui se présente comme un grand ensemble de collines boisées séparées par les vallées de l'Isle, de la Beauronne, de la Loue et du Vern. Les prairies alternent avec les bois de châtaigniers, de chênes ou de pins.

S'étendant sur 9,82 km2, la commune est établie autour d'un vaste méandre de l'Isle, dans la vallée et sur les pentes douces qui montent jusqu'à 200 m, aux plateaux de Champcevinel au nord et de Coulounieix au sud, le territoire communal s'étageant entre 75 et 189 mètres4. L'altitude minimale se trouve à l'ouest, au confluent de l'Isle et de la Beauronne, là où l'Isle quitte la commune et continue sur celle de Marsac-sur-l'Isle. L'altitude maximale est localisée au nord du lieu-dit les Jaures, situé à quelques dizaines de mètres de la commune de Champcevinel5.

Géologie

D'un point de vue géologique, comme les quatre cinquièmes sud et ouest du département, la commune de Périgueux appartient au Bassin aquitain, et la roche sous-jacente est calcaire. Le socle cristallin est à une profondeur de 1 000 m6.

La majeure partie de la surface communale correspond au Crétacé supérieurNote 1. Il affleure principalement sur le versant nord de la vallée de l'Isle. On trouve le Turonien (ou Angoumien) à l'ouest (la Monzie et en limite de la commune de Chancelade) et le Coniacien sur tout le reste du versant, au nord de la ville ancienne. De petites failles, d'axe nord-ouest - sud-est, fissurent le versant de la vallée de l'Isle à l'ouest de la Monzie, au pied de Beaupuy.

Les hauteurs, sur la partie nord de la commune (le Grand Puy Bernard, la Croix-Ferrade, etc.), sont couvertes de colluvions calcaires, sableuses et argileuses, issues de la décomposition du Coniacien et du Santonien lors du Cénozoïque.

La ville ancienne est construite sur une basse terrasse, sur la rive droite de l'Isle, composée de sable et galets issus de la glaciation de Riss au Quaternaire. On retrouve aussi cette terrasse sur la rive gauche, au sud du quartier des Barris. Le fond de la vallée proprement dit (partie inondable) est composé d'alluvions récentes d'origine fluviatile ou issues des versants7.

Climat

Périgueux est soumise à un climat océanique dégradé. En raison de l'altitude, de la disposition des vallées et de l'exposition des forêts, le climat varie fréquemment8, tant au cours d'une saison que d'une année à l'autre. Le tableau suivant donne une idée du climat bergeracois en comparaison avec la moyenne nationale et quelques communes représentant différents climats existant en France.

Périgueux est traversée d'est en ouest par l'Isle, principal affluent de la Dordogne. Cette rivière est longue de 255,3 km12, dont 87 sont navigables (actuellement en plusieurs sections). Elle rejoint la Dordogne à Libourne. Sa pente moyenne est de 1,56 m/km. L’ensemble du bassin appartient au climat océanique aquitain. L'Isle prend sa source dans le Massif central. Son affluent, la Beauronne, marque sur quelques centaines de mètres la limite ouest du territoire communal, séparant le quartier du Gour de l'Arche du golf de Saltgourde à Marsac-sur-l'Isle.

Dans le quartier du Toulon, la source de l'Abîme déverse en moyenne quotidiennement 35 000 m3 et alimente en eau potable Périgueux et plusieurs autres communes13.

Risques naturels

Périgueux fait partie de la zone inondable de l'Isle ainsi que de celle de la Beauronne. Les atlas des zones inondables correspondants sont diffusés le 5 avril 2000 et le 1er janvier 200114.

L'arrêté du 15 mai 2008, portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, inclut Périgueux au titre de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de janvier à mars 200515. Deux plans de prévention sont élaborés par la ville : l'un pour les cas d'inondations de l'Isle, prescrit le 15 mars 1989 et approuvé le 1er février 2000 ; l'autre en cas de mouvements de terrain ou de tassements différentiels, prescrit le 25 mai 2004 et approuvé le 28 juillet 200616. Quatorze catastrophes naturelles ont eu lieu depuis 1982 à Périgueux, dont six inondations et coulées de boues, une tempête et sept mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et/ou à la réhydratation des sols16.

La localité est située dans une zone de sismicité très faible de niveau 1 sur une échelle de 1 à 516.

Voies de communication et transports

Voies routières

Depuis le début des années 1990, Périgueux est contournée au sud par une rocade de la route nationale 8917. Par la suite, ce tronçon a été intégré à l'autoroute A89 reliant Bordeaux à Lyon, ouvrant trois des principaux accès routiers à Périgueux.

À l'ouest et à l'est, les deux échangeurs Périgueux-Ouest et Périgueux-Est (nos 14 et 16) permettent d'accéder à la commune par le biais de la route départementale 6089 (l'ancienne route nationale 89). Périgueux est aussi accessible au sud par l'échangeur no 15, Périgueux-Centre, puis par la route départementale 6021 (tronçon déclassé de la route nationale 21 qui vient de Lourdes et qui continue au nord jusqu'à Limoges).

Au nord-ouest, la route départementale 939 (ancienne route nationale 139) mène à Angoulême et La Rochelle. Deux autres importantes routes départementales quittent Périgueux vers le nord et le nord-est de la Dordogne, la RD 3 (route d'Agonac) qui conduit à Nontron via Agonac et Villars et la RD 8 (route de Paris, également appelée route des Piles) qui rejoint la RN 21 près de Sorges.

La circulation routière à Périgueux et dans son agglomération provoque quotidiennement d'importants embouteillages matin et soir. Cela est dû à la conjonction de plusieurs causes18 : un nombre limité de ponts franchissant l'Isle (six ponts au total sur douze kilomètres de rivière depuis la route nationale 221 à la Feuilleraie à Trélissac jusqu'à celui de la route départementale 710E à Marsac-sur-l'Isle ; un bassin d'emploi très important à Périgueux même, alors que 60 % des personnes qui y travaillent viennent de l'extérieur de la ville ; une concentration de lycées, collèges et écoles ; l'absence de rocade entraînant un transit important par le centre-ville, une seule déviation ayant été créée à l'ouest en 1991.

En 2016, pour l'ensemble de la commune, le nombre de places de stationnement gratuites des véhicules est estimé à 13 000 dont 370 en zone bleue19. S'y ajoutent au centre-ville ou à proximité des places payantes sur la voirie (600), dans trois parkings souterrains (1 685) et trois parkings de surface (335)19.

Voie verte

La voie verte qui longe l'Isle et traverse l'agglomération de Trélissac à Marsac-sur-l'Isle en passant par Périgueux a reçu le 2e prix européen des voies vertes en 2007 dans la catégorie « Mobilité »20.

Transport ferroviaire

Le 26 mars 1853, Jean Étienne Joseph Estignard, maire de la commune à l'époque, et son conseil municipal décident de faire le nécessaire pour que la future ligne de chemin de fer devant relier Lyon à Bordeaux passe par Périgueux. Un mois plus tard, le 21 avril 1853, le décret donnant satisfaction aux Périgourdins est signé par Napoléon III. Le 20 juillet 1857, le premier train entre en gare de Périgueux, bâtiment qui n'est à l'époque qu'un assemblage provisoire de planches21.

Les travaux de la gare définitive commencent le 12 septembre 186021, cinq jours avant l'inauguration de la section de Périgueux à Brive, mise en service le 17 septembre 1860 par la Compagnie du PO. Le 3 août 1863, la mise en service de la ligne à voie unique de Niversac à Agen par la Compagnie du PO, permet les relations entre Périgueux et Agen22, ligne sur laquelle se trouve une gare secondaire, Périgueux-Saint-Georges, peu desservie.

La gare de Périgueux fait partie du réseau de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et est desservie par des trains Intercités et TER Nouvelle-Aquitaine. La ville est également reliée, par des liaisons TER, à Bordeaux, Limoges, Brive et Agen ; par trains grandes lignes à Paris, Lyon et, par le Ventadour, à Clermont-Ferrand.

Fin 2013, un contrat devait être signé entre la région Aquitaine et la communauté d'agglomération pour intensifier le nombre de trains entre Mussidan et Niversac par une navette ferroviaire urbaine23. En 2019, le Grand Périgueux relance les négociations avec la Nouvelle-Aquitaine. Le projet pourrait voir le jour en 202124, avec la création de deux arrêts supplémentaires dans le quartier de Vésone et dans la zone industrielle de Boulazac25.

Parallèlement, en avril 2019, la ville a inuaugré son nouveau pôle d'échanges multimodal derrière la gare (accès facilité aux bus, piétons, vélos et TER)26. D'ici 2021, une nouvelle passerelle piétonne surplombera les quais de la gare pour relier cette dernière et le pôle d'échanges27.

Transports urbains

L'agglomération périgourdine est desservie par le réseau Péribus. Depuis janvier 2012, il se compose de onze lignes principales et d'un réseau de quatorze lignes secondaires à basse fréquence, qui dessert une partie de l'aire urbaine. De plus, depuis décembre 2011, une navette électrique gratuite fonctionnait en centre-ville les mercredis et samedis, jours de marché. À partir de septembre 2018, cette navette est assurée du lundi au samedi par un bus de nouvelle génération « Businova », sur un nouveau trajet qui dessert dans un premier temps la gare de Périgueux puis, à dater du 29 avril 2019 le pôle d'échanges multimodal (PEM) situé derrière la gare28.

Péribus est un réseau de transports urbains créé en 1987 pour desservir les communes membres du SIVOM (Boulazac, Coulounieix-Chamiers, Champcevinel, Chancelade, Marsac-sur-l'Isle, Notre-Dame-de-Sanilhac, Périgueux et Trélissac). Le SIVOM est devenu district de l'agglomération périgourdine en 1994, puis a évolué en communauté d'agglomération périgourdine (CAP) en 1999. De nouvelles communes sont entrées dans la CAP : Antonne-et-Trigonant, La-Chapelle-Gonaguet, Château-l'Évêque, Coursac, Escoire, Razac-sur-l'Isle en janvier 2003, Agonac, Cornille et Sarliac-sur-l'Isle en janvier 2012, puis Annesse-et-Beaulieu et Mensignac en janvier 2013, entraînant l'agrandissement du réseau Péribus. La CAP disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Alors que les travaux en vue de transformer une partie du réseau en bus à haut niveau de service (BHNS) avec couloirs de circulation dédiés devaient débuter en 201629, les aménagements ne sont présentés en réunion publique qu'en juin 201730. La première phase des travaux débute en 201831 et le BHNS est officiellement mis en service le 20 décembre 201932,33.

Transport aérien

Article détaillé : Aéroport Périgueux-Bassillac.

L'aéroport Périgueux-Bassillac est situé sur la commune de Bassillac, à 9 km de Périgueux. Il disposait d'une liaison directe vers Paris entre mars 2008 et juin 2018, avec deux vols journaliers du lundi au vendredi. La ligne était opérée par la compagnie aérienne Twin Jet34,35,36.

Transport fluvial

En 1820, un projet important prévoit de rendre navigable l'Isle de Périgueux à Libourne. À Saint-Astier, commune située en bordure de la rivière à vingt kilomètres en aval de Périgueux, trois écluses et un canal de dérivation de 1 300 mètres sont établis ; un grand pont la traversant est construit vers 1830. Depuis Coutras jusqu'à l'entrée de la ville de Périgueux, 41 écluses et barrages en pierre y sont construits ou rénovésG 1. À cette époque, les transports se font par charrettes et de nombreuses marchandises stockées encombrent les axes de Périgueux. Le préfet de la Dordogne, en accord avec le maire de Périgueux, décide donc la création d'un port en bordure de l'Isle dans le quartier de la Cité. Les travaux commencent vers 1830. Un chantier portuaire est installé non loin de la grande écluse. Le port de Périgueux est inauguré le 30 octobre 1837G 1. De nombreuses marchandises y arrivaient : bois, charbon, fer, fonte, chaux, barriques de vin, huile, noix, châtaignes, tuiles, poteries, farine, etc.. Un projet de canal est étudié entre le port de la Cité et un port à établir en centre ville. Le chantier du canal est ouvert le 6 mars 1857 le long de la rive droite de l'Isle. Il est ouvert à la navigation le 12 mai 1860 jusqu'aux abattoirs Sainte-Claire construits par Louis Catoire37 (emplacement actuel du poste de secours des pompiers). À cette occasion, on met au jour les anciens thermes38. Après 1920, le trafic du port baisse considérablement avec le développement du rail. Mais c'est surtout le transport routier qui stoppe brutalement le trafic du port vers 1949. En 1957, l'Isle est officiellement fermée à la navigation39.

Urbanisme

Typologie

Périgueux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'InseeNote 3,40,41,42. Elle appartient à l'unité urbaine de Périgueux, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes43 et 65 208 habitants en 2017, dont elle est ville-centre44,45.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est la commune-centreNote 4. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants46,47.

Morphologie urbaine

Fondée en 1240G 2, la ville a connu plusieurs extensions au XIXe siècle. La ville s'étend avec des faubourgs, comme celui des Barris, aménagé sur la rive gauche de l'Isle.

En 1813, la commune de Saint-Martin fusionne avec Périgueux48. En 1862, tandis que les faubourgs de Saint-Georges, de l'Arsault et celui de la Cité se développent assez rapidement, le faubourg du Toulon semble abandonné, avec une population peu dense. Il se peuple de plus en plus par des ouvriers lors de l'apparition des lignes du chemin de fer et des ateliers de construction ferroviaires49.

Le baby boom et l'exode ruralNote 5 accroissent fortement les besoins en logement. Le tissu actuel est dense et composé d'immeubles et de pavillons résidentiels.

Arrondissements de la ville

Depuis le 10 juillet 2020, la ville est organisée en six arrondissements : Centre-ville et Hôpital, Clos-Chassaing - La Grenadière, Le Gour de l'Arche, Saint-Georges, Le Toulon - La Gare, et Vésone50. Ils ont été définis en tenant compte de la répartition démographique et des bassins de vie de la ville. La municipalité a pour projet de créer des conseils d'arrondissement ; leur fonctionnement sera précisé ultérieurement51.

Logement

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 20 183, alors qu'il était de 19 628 en 201252.

Parmi ces logements, 84,0 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 12,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,2 % des appartements53.

Sur les 16 961 résidences principales occupées en 2017, 3 874 ménages, soit 22,8 % vivent à Périgueux depuis moins de deux ans, 4 244 ménages, soit 25,0 % vivent ici depuis deux à quatre ans, 2 742 ménages, soit 16,2 % vivent dans cette commune depuis cinq à neuf ans, et 6 101 ménages soit 36,0 % vivent à Périgueux depuis dix ans ou plus54.

des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 35,2 %, en légère hausse par rapport à 2012 (35,0 %) pour 62,5 % de locataires (en baisse par rapport à 2012 (65 %) et 2,3 % des habitants étaient logés gratuitement55.

En 2020, la commune dispose de 23 % de logements sociaux, taux inférieur au « seuil de 25 % fixé par la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) »56. Plusieurs chantiers sont en cours à cette date : 48 logements collectifs impasse de la Grenadière, livrables en 2021 ; 68 logements dans le quartier Saint-Georges, rue Lavoisier ; dans le quartier du Gour de l'Arche qui a vu la destruction récente de 220 logements, il est prévu la construction d'une trentaine de logements pour 2022 ; 14 autres logements sont également prévus près du campus Périgord56.

Projets d'aménagements

 

Cette section contient des informations sur des projets d'aménagement prévus par l'ancienne municipalité de Périgueux (2014-2020).

Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent. La dernière modification de cette page a été faite le 3 avril 2021 à 11:58.

Les travaux d'aménagement du Quartier Montaigne ont commencé en juillet 2018, et sont prévus jusqu'à la mi-novembre 201957. Après plusieurs mois de manifestations organisées par des commerçants de la ville opposés au projet, la majorité municipale vote le 14 juin 2019 en faveur de la vente de la dalle à JMP Expansion, promoteur immobilier. Les travaux du nouveau centre commercial, qui sera composé de trois îlots séparés et situé à la place du parking qui fait face au palais de justice, n'ont pas encore commencé58,59. Les places de parking supprimées ont été recréées en 2018 au parking Tourny58. Entre le 27 juin et le 30 août 2019, une des phases du réaménagement de ce quartier concerne le rond-point Yves-Guéna : le giratoire est redessiné pour notamment déplacer l'axe central, élargir les trottoirs et réguler la circulation60.

En 2014, le maire Antoine Audi a également commencé à porter le projet d'une Manufacture gourmande. Le chef Philippe Etchebest assure la présidence de l'association de préfiguration de l'établissement depuis 201761. En décembre 2018, l'agence d'ingénierie culturelle Scarabée, mandatée par la ville, rend ses préconisations pour définir le programme du projet62. Même s'il semble être mis en sommeil en 2019, le projet est toujours d'actualité63. D'ici novembre 2021, la Manufacture gourmande devrait remplacer le parking de la place Mauvard61.

Prévention des risques

Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2000 pour l'Isle à Périgueux, impactant la commune d'est en ouest, jusqu'à une largeur pouvant atteindre 500 mètres dans le quartier des Barris, ainsi que pour son affluent la Beauronne qui sert de limite communale avec Marsac-sur-l'Isle à l'ouest64,65. Ce PPRI a été révisé et intégré en 2014 dans le territoire à risques importants d'inondation (TRI) de la vallée de l'Isle autour de Périgueux66,67.

Un plan de prévention des risques naturels (PPRN) a été approuvé en 2014 pour Périgueux, dont la quasi-totalité du territoire est exposée aux risques de mouvements de terrain et de retrait-gonflement des sols argileux68,69.

Toponymie

Périgueux est un nom d'origine celte très ancien provenant de « pétrocores » ou « pétrucores », qui a pour signification « quatre clans »70,G 3, ou « peuple aux quatre (petro-) armées (corii) »71,72,73.

En occitan, la commune porte le nom de Perigüers74, prononcé [pe.ri.ˈgʏ:], ou Peireguers, prononcé [pej.re.ˈgʏ:].

Histoire

Antiquité

Vers 200 av. J.-C., « les Pétrocoriens habitaient la région située entre la Dordogne et la Vézère », selon Venceslas Kruta75. Ils s'installent pendant cette période sur les hauteurs en rive gauche de l'Isle et créent, sur l'actuel territoire de Coulounieix-Chamiers, un camp fortifié à la Boissière, également connu sous le nom de « camp de César à la Curade »G 4. Les Pétrocores étaient en Gaule et non en Aquitaine, car avant la conquête romaine, ces deux territoires étaient séparés par la rivière Garumna, comme l'a écrit Jules César76.

En 52 av. J.-C., ils fournissent à Vercingétorix environ 5 000 guerriers, pour l'aider à affronter les légions romaines de Jules César77.

En 27 av. J.-C., lors de l’organisation administrative de la Gaule effectuée par Auguste, Périgueux est placée dans la province aquitaine78,79. Le camp de la Boissière est abandonné et la Vesunna gallo-romaine, future Périgueux, est créée entre 25 et 16 av. J.-C.G 5 et développée par les habitants romanisés, ayant conservé leurs divinités gauloises80. Aux IIe et IIIe siècles, cette cité romaine prospère et s'embellit avec temples, bains, amphithéâtre, forum, etc. On attribue à Vesunna 15 000 à 20 000 habitants81. Celle-ci devint à la fin du IIIe siècle la capitale de la cité des Pétrocores80. À la fin du IIIe siècle, à la suite de l'invasion attribuée aux Alamans, la cité romaine se rétrécit sur cinq hectares et demiG 6, en se retirant sur un petit plateau derrière des remparts82. Intégrant la moitié nord-ouest de l'amphithéâtre de VesunnaG 6, ces murailles sont construites par remploi d'éléments des monuments de la ville (des vestiges subsistent de ces remparts) et cette troisième cité prend le nom de Civitas Petrucoriorum (« cité des Pétrocores »)G 5, lieu qui va devenir « la Cité »G 2.

Vésone est détruite vers l'an 410 par les barbares, favorisant l'apparition aux VIe et VIIe siècles du Puy-Saint-Front83.

Moyen Âge

Au IXe siècle, les Normands, remontant l'Isle, pillent à plusieurs reprises la CitéG 7. Vers la fin du Xe siècleG 8, au nord-est et en bordure de l'Isle, autour d'un monastère que l'évêque Frotier avait fait construire en l'honneur de saint Front, se développe un nouveau centre fortifié, nommé à cette époque le « bourg du Puy-Saint-Front »D 1. Pour se protéger des envahisseurs, les deux villes voisines édifient des muraillesG 6,G 8.

Vers 1040D 2, Périgueux est perturbée par des troubles ayant pour cause la monnaie frappée par le comte de Périgord, Hélie IID 2. Peu de temps après, l'évêque Girard de Gourdon, la considérant défectueuse et de mauvaise qualité et l'ayant interdite, le comte Aldebert II, fils d'Hélie II, décide de prouver, les armes à la main, qu'elle lui convientD 2,D 3. De ce fait, la Cité doit prendre part à une guerre longue et meurtrière contre le comteD 3. Les quelques habitations placées sous la protection du nouvel établissement religieux du Puy-Saint-Front sont incendiées vers 1099 ; le couvent et le bourg ne tardent pas à être reconstruitsD 1.

De nombreux pèlerins viennent se recueillir sur le lieu où sont conservées les reliques de saint Front84 ; au XIIe siècle, le nombre de maisons s'accroît et l'agglomération est de plus en plus ampleD 1. Cependant, au fil du temps, les habitants du bourg se désunissent ; vers 1130, dans une querelle avec le couvent, une partie des bourgeois du Puy-Saint-Front s'allie avec le comte Hélie-RudelD 4. Cette situation attise sa convoitise, persuadé qu'après avoir conquis le Puy-Saint-Front, il lui serait plus facile de soumettre enfin la Cité, ce qu'aucun de ses ancêtres n'a réussi à faireD 4. À la même époque, les comtes dominent le Puy-Saint-FrontD 4.

Vers 1150, Boson III, dit de Grignols, fait ériger une grande et forte tour, destinée à commander et surveiller la Cité, dont il vient de s'emparerD 5. Mais cette tentative d'oppression lui est fatale, ainsi qu'à ses descendants, car elle excite la colère du roi Henri II d'Angleterre, devenu duc d'Aquitaine par allianceD 5. La tour est détruite en 1182, époque à laquelle, à la suite d'un traité avec le comte Hélie V, le Puy-Saint-Front est remis entre les mains du fils d'Henri II d'Angleterre, Richard, qui fait détruire toutes les fortifications construites par lui et son prédécesseurD 5. C'est à la même période, à la fin du XIIe siècle, que le « bourg du Puy-Saint-Front » s'organise en municipalitéG 9.

Après avoir confisqué le duché d'Aquitaine à Jean sans Terre et l'avoir réuni à la couronne de France, Philippe Auguste exige que les peuples et les grands de ce duché lui rendent hommage. Hélie V et les habitants de la future ville de Périgueux prêtent alors serment de fidélité au monarque français en 1204D 6.

Pendant de longues années, le Puy-Saint-Front et les comtes vivent en bonne intelligenceD 7. L'organisation municipale de cette ville est depuis longtemps reconnue et constituée par l'autorité royaleD 7. Quant à la Cité, elle ne rencontre aucune difficulté avec les comtesD 7. L'état de paix dure jusqu'en 1239 ; une certaine confiance existe même entre le comte Archambaud II et la ville car, à cette époque, cette dernière lui verse 50 livres en échange de l'abandon de la rente annuelle de 20 livres, qu'elle lui devait à chaque NoëlD 7.

Pour assurer sauvegarde et assistance mutuelles, et pour que les rivalités s'éteignent, Périgueux naît en 1240, d'un traité d'union85,86 des deux bourgs implantés à quelques centaines de mètres l'un de l'autreD 8 : la Cité — issue de la Vésone gallo-romaine —, ville de l'évêque et du comte de PérigordG 2, et la ville bourgeoise du Puy-Saint-FrontG 8.

Entre les comtes de Périgord et la nouvelle ville, diverses hostilités durent jusqu'en 1250, date à laquelle la discorde est apaisée par l'évêque Pierre III de Saint-AstierD 9. Au XIIIe siècle, de nouveaux bourgeois s'installent à Périgueux afin d'augmenter leur patrimoine foncier, en achetant des parcelles qui se libèrent, tout en profitant des rapports privilégiés qu'ils entretiennent avec leurs paroisses d'origine, où ils gardent encore des propriétésM 1. Revenant dans la région de leurs ancêtres, des marchands drapiers viennent également se fixer à Périgueux, acquérant de nombreuses rentes et terres dans un large rayon autour de la villeM 1. Le comte Archambaud III a d'autres démêlés avec Périgueux : en 1266, c'est à propos de la fabrication de la monnaie, et en 1276 au sujet de sa valeurD 9. Cette lutte de pouvoir continue de génération en générationD 10. Sur le principe, les comtes affectent la puissance souveraine, se prétendant seuls possesseurs du bourg du Puy-Saint-Front depuis le XIIe siècle, puis en allant chercher, au XIVe siècle, l'obtention de la faveur royaleD 10. Ces longs conflits prennent fin au XIVe siècle, lorsque le comte de Périgord, Roger-Bernard, fils d'Archambaud IVD 11, devient le vassal des Anglais qui confirment les bourgeois de Périgueux (« Maires, Consuls & Citoyens de la Cité ») dans leurs possessions et leur juridiction87.

Depuis le milieu du XIVe siècle, les campagnes autour de Périgueux connaissent une période de crise grave, marquée notamment par une très forte chute de la population due aux effets dévastateurs de la peste noire et de la guerre de Cent AnsD 12. Pendant celle-ci, Périgueux reste fidèle au royaume de France, même lorsqu'elle est occupée par les Anglais entre 1360 et 1363D 13. Durant cette période, les comtes et leurs descendances, résidant le plus souvent dans leur château de Montignac, font allégeance au royaume d'Angleterre. Charles VI leur confisque terres et titres au profit de son frère Louis d'Orléans. Par cession ou par mariage avec la famille d'Orléans, le Périgord passe en 1437 aux mains de la maison de Châtillon, puis dans la maison d'Albret en 1481.

Pendant le Moyen Âge tardif, partout le manque de bras entraîne une contraction de l'espace cultivé : au cœur même du vignoble de la paroisse Saint-Martin, apparaissent des « déserts »M 2.

Époque moderne

En mai 1472, par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirme les privilèges de la ville, à la suite de la mort de Charles, duc de Guyenne, son frère88.

Les guerres de religion sont plus meurtrières pour Périgueux que ne l'a été la guerre de Cent Ans. Périgueux est prise le 6 août 1575 par les calvinistes89,G 7, commandés par Favas et Guy de Montferrand, puis pillée et occupée. Cette même année, au Puy Saint-Front, la châsse et le reliquaire contenant les restes du saint évêque sont volés, transportés au château de Tiregand où les ossements du saint sont jetés dans la DordogneG 10. Périgueux reste entre les mains des protestants jusqu'en 1581G 11, année où le capitaine Belsunce, gouverneur de la ville, se la laisse enlever par le catholique Jean de Chilhaud. Le Périgord rejoint la couronne de France en 1589, lorsque son avant-dernier comte, fils de Jeanne d'Albret, devient roi de France sous le nom de Henri IV, tout en laissant le comté en apanage à sa sœur Catherine de Bourbon. Celle-ci, décédée en 1604, sera l'ultime comtesse en titre de Périgord90.

Au XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIII, la ville est à la frontière d'une région soumise aux rebelles, qui s'étend jusqu'au sud du territoire correspondant à l'actuel département de la DordogneM 3. Périgueux subit donc des révoltes paysannes mais ne fait pas partie des villes ou châteaux, comme Grignols, Excideuil puis Bergerac, qui ont été pris par les paysans durant cette époqueM 3. En octobre 1651, lors de la Fronde, Périgueux accueille les troupes du prince de CondéG 12. En août 1653, elle reste la seule ville du Sud-Ouest hostile au roi, situation qui dure jusqu'au 16 septembre suivant, lorsque ses habitants mettent dehors les frondeursG 12. C'est en 1669 que le siège cathédral passe de Saint-Étienne-de-la-Cité, ruinée, à la cathédrale Saint-Front, ancienne église de l'abbaye du même nomG 13. En automne 1698, la misère des dernières années, devenue insupportable, amène l'évêque de Périgueux à en appeler à « la bonté du Roy »M 4.

En mars 1783, la ville connait une des plus importantes crues de l'Isle, l'eau noyant la chaussée du pont Saint-GeorgesG 14 et s'élevant jusqu'à 5,21 mètres, record de crue enregistré pour Périgueux91. Le clergé, la noblesse et le tiers état viennent de toute la province afin d'élire leurs députés aux États généraux de 1789. Après la création des départements en 1790, l'assemblée départementale se réunit alternativement à Bergerac, Périgueux et Sarlat. Périgueux devient définitivement le chef-lieu de la Dordogne en septembre 179192.

Époque contemporaine

Sous le Premier Empire, la ville, siège de la préfectureG 15, s'agrandit en 1813 en fusionnant avec l'ancienne commune de Saint-MartinG 16. En 1857, Périgueux voit l'arrivée du chemin de fer venant de Coutras21 et à partir de 1862, l'installation des ateliers de réparation des locomotives et des voitures de la Compagnie du Paris-OrléansG 17. Cette activité survit encore au début du XXIe siècle dans le quartier du Toulon. C'est aussi au XIXe siècle que deux architectes œuvrent à Périgueux. Louis Catoire construit le Palais de justice, le marché couvert du Coderc et le Théâtre — aujourd'hui disparu — et divers immeubles de la place Bugeaud93. Paul Abadie restaure la cathédrale Saint-Front94.

Seconde Guerre mondiale

En 1939, à la suite de l'avancée des forces allemandes en Alsace et en Lorraine, les habitants de ces deux régions sont évacués et répartis dans le Centre-Ouest et le Sud-Ouest de la France95. Périgueux accueille ainsi, dès le 5 septembre 1939, des milliers de Strasbourgeois ; la mairie de Strasbourg s'installe au 2 rue Voltaire, dans les locaux de la Chambre de commerceG 18,O 1. Les services administratifs repartent à Strasbourg en juillet 1940, mais le maire, Charles Frey, reste à Périgueux jusqu'au 28 novembre 1944G 18.

Les régiments dissous sur le territoire français sont autorisés à organiser l'Armée d'armistice en zone libre, pour maintenir l'ordre. Le 26e régiment d'infanterie devient donc le nouveau régiment de la Dordogne, en août 1940, à PérigueuxO 2. Progressivement, la Résistance apparaît dans la ville : mouvements et réseaux se créent, pour la confection et la diffusion, par exemple, de faux-papiers ou de journaux clandestins. Les résistants, engagés dans l'armée, organisent des sabotages et des attentatsO 3. Après avoir servi de dépôt de munitions pour la Résistance, l'Institution Saint-Joseph servit de lieu de réunion où, en juin 1942, a été fondé le mouvement de résistance Combat qui a organisé le maquis A.S., formé le 50e et le 26e R.I.96,97,98. Les fondateurs sont André Boissière 99, Gabriel de Choiseul-Praslin, Georgette Claude-Gérard, Raymond Faro, H. Hortala, Edmond Michelet, Jean Sigala et J. VillotNote 6. Le 3 octobre 1942, le premier attentat par explosif endommage le kiosque de la Légion française des combattants de la ville, situé place Bugeaud, et provoque une fracture entre les gaullistes et les pétainistes. Les effets de la politique collaborationniste de Vichy finissent par dégrader la popularité de Philippe Pétain, entraînant un certain nombre de poilus dans la RésistanceO 4.

Le 11 novembre 1942, les troupes allemandes envahissent la zone libre. Les convois allemands entrent dans la ville et s'installent dans le quartier Daumesnil, contraignant le 26e régiment d'infanterie à se dissoudre six jours plus tardO 5. La Gestapo emménage sur l'actuelle place du Général de Gaulle et fait partie de l'administration locale de l'époque, aidée par Paul Lapuyade, délégué départemental de la Légion des volontaires français, qui collecte de nombreux renseignements pour les nazisO 5.

La Résistance s'intensifie en 1943, provoquant un attentat à la bombe le 9 octobre, qui vise pour la première fois les Allemands, en choisissant comme cible le siège de la Gestapo. Mais des représailles sont immédiatement déclenchées, entraînant l'arrestation de dix-sept résistants et la déportation de la plupart d'entre eux. Le 9 novembre, un nouvel attentat, dirigé contre les Allemands au bureau principal de la gendarmerie, occasionne de nombreux dégâts matériels et des blessés. Une opération répressive est aussitôt organisée, visant majoritairement les Juifs, dont 1 672 sont recensés dans l'arrondissement et 700 dans la ville mêmeO 6. Un important sabotage impulsé par le comité régional des Francs-tireurs et partisans, réalisé par des hommes du Camp Wodli, met hors d'usage, le 13 décembre 1943, une des plus puissantes grues de levage de France, stationnée pour réparation aux ateliers de la SNCF de PérigueuxNote 7,O 7.

Le 10 mai 1944, la milice et la police de Vichy arrêtent et regroupent 211 personnes dans la salle du Palace, puis les transfèrent vers les chantiers du mur de l'Atlantique, pour y effectuer des travaux forcés, les internent dans la Haute-Vienne ou les déportent vers l'Allemagne100. Le jour J, les Alliés débarquent en Normandie. Les résistants périgourdins s'attaquent alors à des objectifs militaires afin de paralyser l'ennemi. Les Allemands contre-attaquent en tuant plus de 500 civils. Face à cette situation, l'état-major des Forces françaises de l'intérieur, nouvellement constitué, fixe aux Allemands un ultimatum au 17 août, mais il n'obtient aucune réponse. Le 18 août, un plan d'encerclement de Périgueux est en cours. Dans le même temps, le débarquement de Provence provoque un dénouement soudain pour la ville : Hitler décide le retrait de ses troupes basées dans le sud de la France. Après avoir fusillé, dans un premier temps, 35 résistants101, puis 14 autres qui avaient été internés, les Allemands abandonnent la ville, sans destruction ni combat, le 19 août 1944O 8. Le 24 août 1944, a lieu le défilé de libération auquel Roger Ranoux, Yves Péron, Édouard Valéry participent, avec de nombreux autres résistants102.

Depuis la fin de la guerre

Après de fortes pluies entraînant une fonte des neiges accélérée, l'Isle entre en crue centennale et atteint son maximum à 4,50 mètres le 8 décembre 1944, faisant 7 000 sinistrés et inondant un tiers de Périgueux91.

En 1945, Hans Kowar, un prisonnier de guerre allemand travaille en Bergeracois, à Nastringues, dans une ferme appartenant à la famille du prêtre Henri Cellerier, qui enseigne la langue allemande à PérigueuxG 19. Les deux hommes se lient d'amitié et, revenu chez lui, Kowar fait découvrir sa ville, Amberg, à Cellerier. Dès 1961, une délégation municipale périgourdine se rend à Amberg et le jumelage est officialisé le 2 octobre 1965G 19. L'association des amis d'Amberg est créée en 1993 pour donner lieu jusqu'à aujourd'hui à de nombreux échanges entre étudiants103, comme celui qui a lieu chaque année encore, entre le collège Clos-Chassaing et l'Erasmus Gymnasium104.

En 1964, le 5e régiment de chasseurs à cheval s'installe dans le quartier Daumesnil. Rattaché à la 15e division d'infanterie en 1977, il intervient au Liban entre 1986 et 1993 et en Yougoslavie de 1992 à 1994, année où il est dissous et quitte donc PérigueuxG 20.

Pendant les années 1950 à 1970, le faubourg des Barris se développe89 sur la rive gauche de l'Isle. Le pont du même nom relie le faubourg et la ville.

À la suite de l'évacuation de 1939 des 80 000 Alsaciens en Dordogne et principalement à Périgueux pour les Strasbourgeois, 20 % restent en Périgord. De ce fait, des relations naissent ; Périgueux et Strasbourg concluent un accord de coopération en 2008, après délibération par le conseil municipal de Périgueux103,105. Située dans le parc, en face du lycée Bertran-de-Born, une stèle marque la reconnaissance de Strasbourg à Périgueux pour l'accueil des réfugiés pendant la Seconde Guerre mondialeO 9.

Intercommunalité

Articles détaillés : Le Grand Périgueux et Communauté d'agglomération périgourdine.

Périgueux a fait partie, en 1993, du district de l'agglomération périgourdine, puis de la communauté d'agglomération périgourdine, lorsque celle-ci a été créée le 20 décembre 1999 à partir de sept communes appartenant à l'ancien district (Champcevinel, Chancelade, Coulounieix-Chamiers, Marsac-sur-l'Isle, Notre-Dame-de-Sanilhac, Périgueux et Trélissac). La communauté d'agglomération périgourdine prend effet au 1er janvier 2000. Le 27 décembre 2002, elle s'ouvre à six autres communes (Antonne-et-Trigonant, Château-l'Évêque, Coursac, Escoire, La Chapelle-Gonaguet et Razac-sur-l'Isle). Par arrêté préfectoral no 111720 du 28 décembre 2011, les communes d'Agonac, Cornille et Sarliac-sur-l'Isle, qui étaient rattachées à la communauté de communes des Villages truffiers des portes de Périgueux dissoute le 31 décembre 2011, rejoignent la communauté d'agglomération périgourdine au 1er janvier 2012139. Au 1er janvier 2013, les communes d'Annesse-et-Beaulieu et de Mensignac ont quitté la communauté de communes Astérienne Isle et Vern pour rejoindre la communauté d'agglomération périgourdine140. Cette dernière disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux, qui intègre les quinze communes de la communauté de communes Isle Manoire en Périgord141. En 2017, après le rattachement de trois autres communes, l'extension de l'intercommunalité à la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe (hormis deux communes)142, et la création de quatre communes nouvelles, Le Grand Périgueux compte quarante-trois communes.

Arrondissement et cantons

La commune de Périgueux a été rattachée, dès 1790, au canton de Périgueux (typographié Perigueux dans un premier temps) qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795. Le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux en 1800. Celui-ci est scindé en trois en 1973 (cantons de Périgueux-Centre, Périgueux-Nord-Est et Périgueux-Ouest), de même que la commune143.

Périgueux, préfecture de la Dordogne, est le chef-lieu de l'arrondissement de Périgueux et de ces trois cantons.

Au 1er janvier 2012, la commune regroupait une population municipale de 29 906 habitants144 se répartissant comme suit :

 

Alors que Périgueux-Centre correspondait uniquement à une fraction du territoire de la commune, les deux autres cantons associaient chacun une partie de Périgueux à trois autres communes.

Pour les élections départementales de mars 2015, le nombre de cantons du département est divisé par deux, passant de 50 à 25. Les trois cantons de Périgueux disparaissent et la commune est alors divisée en deux cantons145 : Périgueux-1 (partie ouest) et Périgueux-2 (partie est), représentant à eux deux l'intégralité de la commune de Périgueux. Selon l'Insee, les populations légales 2012 des nouveaux cantons en vigueur à compter du 1er janvier 2015146 sont les suivantes :

 

Population et société

Démographie

Les habitants de Périgueux sont appelés les Périgourdins, parfois les PétrocoriensNote 13, nom tiré du peuple qui avait pour capitale Vesunna.

Seuil de comptabilisation

En 2017, Périgueux est la commune la plus densément peuplée du département, avec plus de 3 000 habitants au kilomètre carré.

Sous l'angle régional, sa population peut être perçue sous différents critères :

•la population municipale en 2018 : 30 060 habitants, ce qui la place en 18e position parmi les communes de Nouvelle-Aquitaine, derrière Bordeaux, Limoges, Poitiers, Pau, La Rochelle, Mérignac, Pessac, Niort, Bayonne, Brive-la-Gaillarde, Talence, Angoulême, Anglet, Villenave-d'Ornon, Agen, Châtellerault et Saint-Médard-en-Jalles ;

•la population de l'unité urbaine en 2017 : 65 208 habitants172, soit la douzième unité urbaine la plus peuplée de Nouvelle-Aquitaine en 2017, derrière celles de Bordeaux, Bayonne, Pau, Limoges, Poitiers, La Rochelle, Angoulême, Agen, Brive-la-Gaillarde, Niort et La Teste-de-Buch-Arcachon, ou encore la 99e de France en 2007173 ;

•la population de la communauté d'agglomération en 2017 : 103 576 habitants174, soit la dixième intercommunalité la plus peuplée de Nouvelle-Aquitaine, derrière celles de Bordeaux Métropole, de la Côte Basque-Adour, de Limoges Métropole, du Grand Poitiers, de La Rochelle, de Pau-Pyrénées, du Grand Angoulême, du Niortais et du Bassin de Brive ;

•la population de l'aire urbaine en 2017 : 102 934 habitants175, soit la dixième aire urbaine la plus peuplée de Nouvelle-Aquitaine, derrière Bordeaux, Bayonne, Limoges, Poitiers, Pau, La Rochelle, Angoulême, Niort et Agen.

Évolution

Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

Après avoir dépassé les 40 000 habitants dans les années 1940 et 1950, avec un maximum de 40 865 habitants en 1946, la population communale a ensuite décru de façon continue jusqu'à passer sous le seuil des 30 000 habitants au XXIe siècle. En 2017, la commune occupe le premier rang au niveau départemental sur 505 communes, et le 269e au niveau national en 2010, alors qu'elle était 243e en 1999.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans176,Note 14

L'agglomération et l'aire urbaine de Périgueux

L'unité urbaine de Périgueux (l'agglomération) comprend sept communes appartenant au Grand Périgueux : Boulazac Isle Manoire, Champcevinel, Chancelade, Coulounieix-Chamiers, Marsac-sur-l'Isle, Périgueux et Trélissac181. Elle est peuplée de 65 208 habitants en 2017172.

L'aire urbaine, plus étendue, regroupe au total 43 communes182, soit 102 934 habitants en 2017175.

Économie

Revenus de la population

En juin 2018, l'Insee a publié les données relatives aux revenus des ménages pour l'année 2015258. En 2015, la commune de Périgueux comptait 15 293 ménages fiscaux comprenant au total 27 181 personnes correspondant à 20 543 UI de consommation dans ces ménages. Emploi

En 2015, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 18 956 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,5 % d'actifs dont 56,6 % ayant un emploi et 14,8 % de chômeurs259.

La même année, on comptait 21 441 emplois dans la commune, contre 22 788 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi et résidant dans la commune étant de 10 907, l'indicateur de concentration d'emploiNote 21 est de 196,6 %, ce qui signifie que la commune offre quasiment deux emplois pour un habitant actif, ce qui est exceptionnel260.

En 2015, parmi tous les actifs de Périgueux âgés de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62,1 % soit 6 775 personnes travaillent à Périgueux, et les 37,9 % restants, soit 4 126 recensés, travaillent dans une autre commune261.

En 2015, sur la population active des 15 à 64 ans, on comptait à Périgueux 2 808 chômeurs, soit 20,7 % des actifsNote 22.

Chômage des 15 à 64 ans265

 

2015 2010

Nombre de chômeurs 2 8082 213

Taux de chômage 20,7 %15,9 %

Taux de chômage des hommes 22,3 %16,1 %

Taux de chômage des femmes 19,1 %15,7 %

Part des femmes parmi les chômeurs 45,6 %49,5 %

Tourisme

Commune touristique280, située en plein cœur du Périgord, et pouvant accueillir les touristes dans dix hôtels en centre-ville281, Périgueux est classée station de tourisme282, ville d'art et d'histoire (depuis 1987)Note 25,283 et compte un important secteur sauvegardé depuis 1980284. Périgueux accueille les visiteurs de la vallée de l'Isle et les pèlerins des chemins de Saint-Jacques de Compostelle depuis 2 000 ans285. Des promenades urbaines sont organisées par l'office de tourisme pour faire découvrir l'histoire de la ville, et sont commentées par des guides agréés par le ministère de la Culture et de la Communication286, tout ceci en plus des musées, des monuments historiques et du parcours de 4,5 km du petit train, afin de faire découvrir la ville aux touristes287. De plus, il existe depuis 2015 un sentier nautique sur l'Isle pour observer les monuments de la ville depuis Vesunna I, un rabaska réservé à cet effet288. Pour trouver les sites périgourdins à visiter, l'office de tourisme a développé des applications mobiles, notamment « Périgueux Tour » en 2011, qui renseigne à propos des activités organisées par la ville289.

Culture locale et patrimoine

Article connexe : Liste des monuments historiques de Périgueux.

Périgueux appartient au réseau national des Villes et pays d'art et d'histoire.

Équipement culturel

Musées

La ville compte trois musées qui ont tous trois l'appellation musée de France en raison de la qualité de leurs collections. Le musée d'art et d'archéologie du Périgord, premier musée du département, est créé en 1835. Le musée militaire du Périgord est créé en 1911 pour garder en mémoire l'héroïsme de la Garde Nationale de Périgueux et du 22e régiment des mobiles de la Dordogne de 1870 et de 1871. Le musée gallo-romain Vesunna est une création récente de l'architecte Jean Nouvel290. Ils permettent ensemble d'appréhender l'histoire locale à travers des collections archéologiques depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. Le premier possède aussi de très belles collections d'Afrique et d'Océanie, pièces rapportées par les Périgourdins lors de leurs voyages depuis le milieu du XIXe siècle.

Théâtres, cinéma et salles de concerts

Périgueux dispose d'un cinéma CGRNote 26,291 ; de deux théâtres, Le Palace et L'OdysséeNote 27,292 ; du Centre départemental de la communicationNote 28 ; et d'une salle de musiques amplifiées affiliée au réseau Fédurok, le Sans RéserveNote 29,293.

Bibliothèques

Créée en 1809, la médiathèque Pierre-Fanlac (anciennement bibliothèque municipale de Périgueux) se compose d’un établissement central et de trois annexes : le Gour de l’Arche, Saint-Georges et le Toulon. Ses collections comptent plus de 50 000 documents patrimoniaux, et elle propose plus de 130 000 ouvrages au prêt294,295,296. Périgueux compte également l'espace culturel François-Mitterrand et la bibliothèque départementale de prêt.

Centres culturels

•Centre culturel de la Visitation297 dans l'ancien couvent de la Visitation298 : ce centre culturel municipal comprend des salles d'exposition, de musique, de danse, de spectacles dans l'ancienne chapelle. Ce lieu reçoit aussi le conservatoire de musique et de danse ainsi que l'école d'arts plastiques.

•Centre culturel François-Mitterrand dépendant du Conseil départemental de la Dordogne présentant des expositions sur des artistes contemporains : cet espace culturel reçoit la Direction départementale de la Culture et de l’Éducation299.

Architecture civile et militaire

La ville de Périgueux recèle les vestiges gallo-romains de l'ancienne cité de Vésone : les restes de la domus des Bouquets (villa gallo-romaine) au-dessus desquels l'architecte Jean Nouvel a construit le musée Vesunna300. Ces vestiges sont classés monuments historiques depuis 1963301. Le jardin des Arènes est entouré par les vestiges de l'amphithéâtre romain du IIe siècle, classés en 1840302. La tour de Vésone, classée en 1846303, reste le seul vestige d'un fanum dédié à Vésone, déesse tutélaire de la ville. Cette tour correspond à la cella, c'est-à-dire, la partie centrale sacrée où seuls les prêtres avaient accès. Différents vestiges de la citadelle gallo-romaine de Vésone ont fait l'objet de classements successifs en 1886, 1889 et 1942. En 2018, la ville fait peindre au sol un tracé rouge d'un kilomètre reliant différents lieux de l'architecture gallo-romaine dont sept sont munis de panneaux d'information historique304.

La ville a conservé de nombreux bâtiments médiévaux et Renaissance : le château Barrière, du XIIe au XVIe siècle, classé monument historique depuis 1862305, est bâti sur l'enceinte antique construite au début du IIIe siècle. À côté se trouve un bâtiment construit au-dessus de l'enceinte gallo-romaine et qui était appelé château d'Angoulême au XVe siècle306.

Sur vingt hectares s'étend le secteur sauvegardé du centre-ville médiéval et Renaissance, dont la rue Limogeanne, avec notamment l'hôtel Fayard dit « maison Estignard » et aux nos 1, 3 et 5 un groupe de maisons d'époque Renaissance. La tour Mataguerre, dernière tour existante du rempart, est accessible en visite. Elle est classée depuis 1840307. En bord de rivière, à proximité de la cathédrale, les maisons des Quais forment un ensemble architectural composé de trois demeures mitoyennes, l'hôtel Salleton inscrit en 1938308, la maison des Consuls et la maison Lambert, toutes deux classées depuis 1889309,310.

Également au bord de l'Isle, un étrange bâtiment en torchis et à pans de bois, l'eschif. Bien que n'ayant jamais servi comme moulin, l'eschif est appelé à tort « Vieux moulin » ou « moulin du Chapitre » ou encore « moulin de Saint-Front ». La confusion vient du proche moulin de Saint-Front qui se trouvait au milieu de l'Isle et qui a été démoli en 1860311, semble tenir miraculeusement sur sa base. C'est un poste de guet qui va permettre au Moyen Âge la surveillance du pont de Tournepiche. Il est classé depuis 1977312.

Rue Aubergerie, l'hôtel de Sallegourde est inscrit depuis 1931 pour sa tour et sa tourelle313.

L'hôtel de préfecture de la Dordogne, bâti au XIXe siècle, présente une façade Second Empire ; ses salons sont de véritables œuvres d'art. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1975314. Le palais de justice de style néoclassique est inscrit en partie depuis 1997315. Au bord de l'Isle, 200 mètres au nord-est de la cathédrale, l'hôtel de Fayolle du XVIIe siècle est inscrit depuis 1970 pour son porche316. À moins de cent mètres de la cathédrale, la loge maçonnique, inscrite en 1975 pour ses façades et ses toitures, offre des façades de style mauresque balkanique317.

En plus des édifices inscrits et classés au titre des monuments historiques, Périgueux possède plusieurs édifices insolites : l'hôtel des Postes réalisé sur les plans de l'architecte Paul Cocula et inauguré en 1930 par Georges Bonnet, 1 rue du 4-septembre, la maison Labasse, immeuble de rapport de type haussmannien, 2 rue Gambetta, les anciens bains-douches de la Caisse d'Épargne, 39-41 rue Louis-Mie, la succursale départementale de la Banque de France, 1 place du président-Roosevelt, la villa mauresque318, 15 rue Jules-Michelet, l'école municipale de dessin et d'art décoratif, aujourd'hui école Britten, 3 rue de Varsovie, la maison Goudeau réalisée dans les années 1860 par Émile Goudeau, 6 place du général-Leclerc, l'immeuble Lacrousille, 12 rue Saint-Front, le gymnase Secrestat, 3 rue du gymnase319.

Périgueux compte quatre cimetières320 : le cimetière Saint-Georges, boulevard du Petit-Change ; le cimetière de l'Ouest, rue Louis-Blanc ; le cimetière du Nord, avenue Georges-Pompidou et le cimetière Saint-Augûtre, avenue de l’Amiral-Pradier, sur la commune voisine de Coulounieix-Chamiers.

Architecture religieuse

jusqu'à dix-huit églises, dont seulement cinq subsistent actuellement.

La cathédrale Saint-Front, place de la Clautre, est bâtie dans le centre-ville de Périgueux, sur le tombeau de saint Front de PérigueuxG 8, l'évangélisateur légendaire du Périgord, qui a donné son nom au quartier central de la ville (« Puy-Saint-Front ») au Moyen ÂgeG 8. Simple église à l'origine (aux débuts du Ve siècle), elle a subi plusieurs destructions et reconstructions, pour devenir, à partir de 1669, la cathédrale du diocèse de Périgueux322. Elle est classée monument historique en 1840322, érigée aussi en basilique mineure en 1897322, et inscrite au patrimoine de l'humanité au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1998323. Cette cathédrale à coupoles a été presque entièrement reconstruite lors de la restauration entreprise par Paul Abadie au XIXe siècleG 13. Par la suite, cet architecte s'en inspira pour la construction du Sacré-Cœur à Paris. Le chemin de croix peint vers 1850 par Jacques-Émile Lafon a été restauré en 2002324.

Outre la cathédrale, la ville comprend quatre autres églises catholiques.

L'église Saint-Étienne de la Cité, place de la Cité, ancienne cathédrale du diocèse de Périgueux jusqu'en 1669325, devient simple église paroissiale en 1673G 26. Cette église romane, des XIe et XIIe sièclesG 26, était coiffée de quatre coupoles, et fut ruinée par les Huguenots en 1577325. De fait, il n'en reste plus aujourd'hui que les deux travées orientalesG 26. L'édifice est classé en 1840325.

En remplacement d'une ancienne église située à une centaine de mètres, l'église Saint-Georges, place Saint-Georges, dans le quartier du même nom, fut construite entre 1852 et 1870, selon les plans des architectes Paul Abadie, Antoine Lambert et E. VauthierG 27,326. Elle est érigée en paroisse dès 1854, la messe s'effectuant dans une chapelle provisoireG 27.

L'actuelle église Saint-Martin, place Saint-Martin, (quatrième du nom), d'abord construite entièrement en bois de 1868 à 1870, fut rebâtie en maçonnerie, entre 1870 et 1875, selon les plans d'Antoine Lambert, validés par Paul AbadieG 28. Elle devient paroisse en 1863G 28.

L'église Saint-Jean-Saint-Charles, rue de l'Abîme, dans le quartier du Toulon, bâtie entre 1879 et 1892, était à l'origine une chapelle annexe de l'église Saint-MartinG 29. Elle fut érigée en paroisse en 1907 et son clocher fut ajouté en 1911G 29. Outre la cathédrale et les églises paroissiales, Périgueux abrite également un couvent, dédié à sainte Marthe, et dont la chapelle Saint-Jean-Baptiste de l'ancien évêché de PérigueuxG 30 est classée depuis 1888, datant du XVIe siècle avec des voûtes ornées d'arabesques de la Renaissance327. Le couvent des Dames de la Foi est également classé328.

Patrimoine religieux disparu

Jean Secret a donné une liste avec un historique sommaire de 80 églises et chapelles de Périgueux existantes ou disparues dans un article du Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord paru en 1973329.

Au fil des siècles, pas moins de dix-huit églises, toutes situées en rive droite de l'Isle à l'exception de l'église Saint-Georges, ont disparu de Périgueux.

En rive gauche de l'Isle, une première église Saint-Georges apparaît dans les textes au XIIIe siècle. Reconstruite en 1460 sur l'ordre du cardinal Hélie de Bourdeilles, elle fut vendue comme bien national en 1791 avant d'être transformée en maison d'habitation et détruite au siècle suivantG 27. À une centaine de mètres de distance fut érigée de 1852 à 1870 l'actuelle église Saint-GeorgesG 27.

Dans le quartier de la Cité, on en compte deux, et peut-être trois. L'église Notre-Dame de LeydrouseW 1 était un édifice probablement d'époque romane, situé rue Romaine, au sud-ouest de l'ancienne cathédrale Saint-ÉtienneG 31. Mesurant 14 × 7 m, trois de ses travées voûtées subsistaient encore en 1905G 31. Il pourrait s'agir du même édifice que l'église Sainte-Marie qui se situait sur une portion importante de la place de la Cité, avec une rue qui en évoque encore le souvenir, dans le prolongement de l'ancienne cathédrale Saint-ÉtienneG 32. Les deux bâtiments n'étaient séparés que de quelques mètres. L'église Saint-Astier était située dans la rue du même nom, près de l'actuelle église Saint-Étienne-de-la-Cité, et à l'ouest de l'église Notre-Dame de LeydrouseW 1.

Trois églises ont disparu dans le quartier de Vésone. L'église Saint-Pierre-ès-Liens330, était située à l'angle du boulevard de Vésone et à l'emplacement du no 33 de la rue Saint-Pierre-ès-Liens. Datant du XIe siècle, elle, était le siège d'une paroisse et fut démolie en 1889W 2. L'église Saint-Jean-l'Évangéliste puis Saint-Cloud était située à l'angle sud du boulevard de Vésone et de la rue Saint-Pierre-ès-Liens, tout près de l'église ayant ce dernier nomW 3. C'était un édifice roman qui fut vendu comme bien national en 1791 ; il servit de forge puis d'entrepôt, et fut démoli en juillet 1899G 33. L'église Saint-Pierre-l'Ancien ou Saint-Pé-Laneys était située à l'ouest de la tour de Vésone et au sud-est de la cité administrative - ancienne caserne Bugeaud - et sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine, dite villa de Vésone, au centre du cimetière Saint-Pierre, dit cimetière des Pendus, aujourd'hui disparu. C'était l'une des plus vieilles églises de la ville, qui servait de départ à toutes les processions d'intronisation des évêquesG 34. Elle fut détruite avant 1726G 34.

À proximité de l'Isle, on en compte six autres. L'église Saint-Jacques puis Sainte-Claire était située à l'emplacement de l'actuelle caserne des pompiersW 1. Elle mesurait 24 m x 11 et datait du XIIe siècle. L'église s'installa entre 1279 et 1290 dans un monastère de clarisses et dura jusqu'à la Révolution. Le monastère fut ruiné par les Huguenots en 1575, puis rebâti en 1590. Il devint un hôpital en 1793, puis une prison et une caserne au début du XIXe siècleG 35 ; en 1828, c'est de nouveau une caserne à côté de laquelle sont installés des abattoirs lors de la décennie suivante. Enfin en 1973, les locaux sont transformés en caserne des pompiersG 35. L'église Saint-Hilaire se situait non loin de l'église Saint-Jacques. Elle devint, à partir de 1699, la chapelle des pénitents grisW 4. Ancienne chapelle, l'église Saint-Gervais a été une église paroissiale située près de l'actuel pont de la CitéW 5. Puis une autre chapelle du même nom, connue au XVIIe siècle, était située à l'actuel emplacement de la rue homonyme ; devenue une étable en 1826, elle fut rasée en 1858G 36. L'église Saint-Eumais, dite aussi Saint-Chamassy ou Saint-Yomay, était une ancienne église paroissiale aux XIIIe et XIVe siècles, devenue une simple chapelle au XVIIe siècle. Elle était située près du moulin du Rousseau, dans la rue du Rousseau, tout près de l'IsleW 6. L'église Sainte-Eulalie était une église paroissiale fort ancienne qui n'existait déjà plus en 1389G 32. Elle a donné son nom à une rue devenue ensuite la rue LittréW 6. Sur son emplacement approximatif fut construite, au milieu du XIXe siècle, la chapelle Sainte-Eulalie du lycée Bertran-de-BornG 37. Sur l'emplacement de ce lycée existait depuis le XVIe siècle l'église Saint-Benoît, érigée par les moniales de l'abbaye de LigueuxG 38. Elle a disparu, transformée successivement en chapelle, en pensionnat, puis en collège et enfin en lycée en 1848G 37.

Dans le reste de la ville, six autres églises ont aussi disparu. L'église Saint-Silain était située sur l'actuelle place de l'Hôtel-de-Ville, face à la mairie. Église fort ancienne qui mesurait 31 à 32 mètres de long sur 10 à 18 m de large et qui avait un cloître accolé côté sudW 2, elle était le siège de la paroisse du Puy-Saint-Front et fut détruite pendant la Révolution, entre 1793 et 1798331. L'église Saint-Louis, bâtie à la fin du XVIIe siècle à côté de l'hôpital de la Manufacture (actuellement rue Wilson), mesurait 27 m x 8. Elle fut démolie en 1851 et remplacée en 1854 par la chapelle Saint-Louis, détruite en 1950G 39. L'église Saint-Martin (deuxième du nom) succéda à un premier édifice du même nom, dévasté par les Normands en 849G 16. Elle était située vers l'angle des rues Wilson et Antoine-Gadaud, les Dominicains en firent la chapelle de leur infirmerie. Elle mesurait 11 m x 32 et devint par la suite la chapelle Sainte-Ursule. Elle fut démolie au XIXe siècle par les Ursulines qui firent rebâtir une nouvelle chapelle, aujourd'hui elle aussi disparue, au même emplacementW 7. L'église Saint-Martin (troisième du nom), située à l'angle des rues Gambetta et Maleville, était le siège de la paroisse Saint-Martin et de la commune du même nom. Elle mesurait 15 m × 20 et le culte y était encore célébré en 1871W 7. L'église Charles, dans le quartier du Toulon, se trouvait près du gouffre du Toulon, au-delà de la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux, non loin d'un ancien passage à niveau. Elle mesurait 12 m x 16

www.familistere.com/site/index.php

fr.wikipedia.org/wiki/Familistère_de_Guise

de.wikipedia.org/wiki/Familistère_(Guise)

en.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_André_Godin

  

« Ne pouvant faire un palais de la chaumière ou du galetas de chaque famille ouvrière, nous avons voulu mettre la demeure de l’ouvrier dans un palais ; le Familistère, en effet, n’est pas autre chose, c’est le palais du travail, c’est le PALAIS SOCIAL de l’avenir.

Ce qu’il n’est pas possible de faire au profit de familles éparpillées et sans lien, les améliorations qu’on ne peut introduire dans le tohu-bohu des habitations ouvrières, ni à la ville, ni à la campagne, ni dans les caves, ni dans les mansardes habitées ; ce que ne permettent pas même les habitations ouvrières isolées les mieux construites, quel qu’en soit le système : le Familistère le permet, le palais social le rend possible, bien plus, il le rend nécessaire. »

 

Jean-Baptiste-André Godin La Richesse au service du peuple, le Familistère de Guise. 1875.

 

Les chiffres du Familistère : ( source Wikipédia )

 

10 millions de briques sont nécessaires à la construction des trois pavillons du Palais Social.

30 000 m² de surfaces sont offerts par l’ensemble des trois pavillons.

1 kilomètre de coursives parcourt les trois pavillons du Palais.

500 fenêtres percent les façades des trois unités d’habitation.

495 appartements sont aménagés dans l’ensemble des cinq pavillons du Familistère avant 1918.

1 748 personnes habitent au Familistère en 1889.

50 berceaux peuvent être installés dans la nourricerie du Familistère.

796 invités participent au banquet de la cinquième fête du Travail dans la cour du pavillon central en 1872.

1 000 spectateurs prennent place au théâtre en 1914.

1 526 employés travaillent dans les usines de la Société du Familistère en 1887.

2 500 est le nombre de record d’employés de l’Association du Familistère de Guise et à Bruxelles en 1930.

4 000 modèles d’appareils et d’accessoires sont fabriqués par la Société du Familistère en 1914.

210 000 appareils sont expédiés par les usines de Guise et Bruxelles en 1913-1914.

664, c’est le nombre de pages qui composent le livre Solutions Sociales publié par Godin en 1871.

 

JEAN-BAPTISTE GODIN ( ENGLISH )

  

Jean-Baptiste André Godin (26 January 1817 -29 January 1888) was a French industrialist and social experimentor born on the 26th of January 1817 at Esquéhéries (Aisne).

The son of an artisan, he entered an iron-works at an early age, and at seventeen made a tour of France as journeyman. Returning to Esquéhéries in 1837, he started a small factory for the manufacture of castings for heating-stoves. The business increased rapidly, and for the purpose of railway facilities was transferred to Guise in 1846. At the time of Godin's death in 1888 the annual output was over four millions of francs (4,160,000), and in 1908 the employees numbered over 2000 and the output was over 280,000.

An ardent disciple of Charles Fourier, he advanced a considerable sum of money towards the disastrous Fourierist experiment of V. P. Considerant (q.v.) in Texas (known as La Reunion. He profited, however, by its failure, and in 1859 started the Familistère, or community settlement, of Guise on more carefully laid plans.

 

The Familistère forms a town within the town of Guise. It comprises, in addition to a large factory, three large buildings, each four stories high, capable of housing all the work-people, each family having two or three rooms. The main building consists of three rectangular blocks joined at the corners. Each of these blocks has a central court covered with a glass roof under which children can play in all weather. There is no church of any sort. (There are, of course, churches within the rest of Guise). At the back of the main block there was a nursery. There is a separate block, known as the "economat", containing various shops, refreshment rooms and recreation rooms of various kinds(?), stores for the purchase of groceries, drapery and every necessity. This has recently (2008) been restored and is now a cafe, a shop selling books, postcards etc and an exhibition area. There were also allotments for the workers.

Opposite the main block there was a building containing a theater for concerts and dramatic entertainments and a primary school. There was also a communal laundry and swimming pool. This was a few years ago derelict but has now been restored. The swimming pool is still a swimming poll but the laundry is a meeting room and the drying room is now (2008) an exhibition room. In 1880 the whole was turned into a co-operative society, with provision by which it eventually became the property of the workers.

Godin manufactured cookers and heating stoves of many kinds mainly made from cast iron castings. Sometimes these were enameled. These are still to be found in use all over France. They can be found for sale on eBay.

This business was still owned by the workers in the 1950s but soon after was taken over by Le Creuset. It is not obvious that the factory is still functioning. It is seems the domestic building were privatised. The state of the domestic buildings was deteriorating but has recently been awarded EU money for it to be restored.

In 1871 Godin was elected deputy for Aisne, but retired in 1876 to devote himself to the management of the Familistère. In 1882 he was created a Knight of the Legion of Honor.

Godin was the author of Solutions sociales (1871); Les Socialistes et les Droits du travail (1874); Mutualité sociale et association du capital et du travail (1880); La Republique du travail et la reforme parlementaire (1889). See Bernardot, Le Familistère de Guise et son fondateur (Paris, 1887); Fischer, Die Familistère Godins (Berlin, 1890); Lestelle, Etude sur le Familistère de Guise (Paris, 1904); D. F. P., Le Familistère illustr, résultals de vingt ans d'association, 1880-1900 (Eng. trans., Twenty-eight years of co-partnership at Guise, by A. Williams, 1908).

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