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Good lord, what a bunch of crap!

Le score de 0 à 4 est conforme à la valeur des équipes, même si l'US Saint-Malo n'a pas à rougir de son match de 16e de coupe de France contre une solide équipe de D1.

Avec trois buts inscrits dans la première mi-temps, les filles d'En Avant Guingamp s'imposaient logiquement devant une équipe malouine courageuse, mais moins efficace dans la récupération des ballons au milieu de terrain, face à des visiteuses plus percutantes en attaque.

Dans la seconde mi-temps, le quatrième but marqué par les Guingampaises ne changeait rien à la détermination de l'USSM, qui malgré un rythme supérieur et quelques occasions, ne parvenait pas décrocher le moindre but de consolation.

Le public a salué la qualité du match joué par les deux équipes.

 

L'incertitude du terrain synthétique enneigé a plané jusqu'au jour du match mais les 22 actrices ont bien débuté la rencontre entre l'ETG-Ambilly et Nancy. Une rencontre qui a abouti au seul exploit du week-end avec la qualification des Savoyardes 1-0 grâce à une réalisation de Colleen Dinn en fin de rencontre (81e). Pour le reste, les formations de DH se sont bien comportées comme ESAP Metz et l'AG Caen défaits 2 à 3 par Templemars et Orvault même si ces deux premières équipes avaient la différence à la pause (0-2). Lorient n'a pas eu le temps d'exister car Blanquefort a infligé un 3-0 dans le premier quart d'heure. Montauban y a par contre cru face à La Véore Montoison jusqu'à l'ouverture du score d'Estelle Lagier. Gonfreville a pour sa part perdu le derby face à Rouen (0-4).

Pour les formations de D1, pas de mauvaise surprise. Saint-Etienne s'est imposé aussi 4-0 sur le terrain de Clermont Foot (4-0). Un score que l'on retrouve aussi lors de Saint-Malo - Guingamp, Le Mans - Metz avant l'avantage aux pensionnaires de D1. Des formations de l'élite qui seront à minima sept en huitième de finale avec les qualifications de Rodez, PSG, Lyon, Montpellier en sus. Le dernier qualifié sera connu mercredi après le match en retard Hénin-Beaumont - Juvisy. La D2 aura aussi sept représentants au minimum outre ceux cités précédemment Vendenheim et l'OM ont disposé de Bischheim (3-1) et Nivolas-Vermelle (2-1).

Tirage au sort demain, lundi soir en direct dans l'émission Femmes 2 Foot. Un tirage qui sera effectué par Corinne Diacre.

 

L'Union sportive de Saint-Malo est un club de football français basé à Saint-Malo, créé en 1902. L'équipe première, entraînée par Pierre-Yves David depuis 2011, évolue en CFA.

Une section féminine de l'US Saint-Malo est entraînée par Fabrice Garin. Composée de trois formations, la première équipe évolue en Division 2 depuis sa promotion au printemps 2014.

 

L'En Avant de Guingamp (ou simplement EA Guingamp) est un club de football français qui évolue en Ligue 1 pour la saison 2014-2015, fondé en 1912 par Pierre Deschamps à Guingamp, en Bretagne.

Resté longtemps un club amateur à portée régionale, le club grimpe la hiérarchie du football français sous la présidence de Noël Le Graët, arrivé aux commandes en 1972. En 1976, Guingamp découvre la troisième division du championnat de France, puis la D2 dès la saison suivante et s'y maintient sans discontinuer jusqu'en 1993. En 1984, le club adopte le statut professionnel et en 1990, inaugure le stade de Roudourou, qui peut accueillir aujourd'hui 18 256 spectateurs alors que la commune ne compte que 7 300 habitants.

En 1994 et 1995, l'EAG réussit l'exploit d'obtenir deux promotions d'affilée, s'ouvrant ainsi les portes de l'élite. Vainqueurs de la Coupe Intertoto l'été suivant, les Bretons participent pour la première fois à une Coupe d'Europe, la Coupe UEFA 1996-1997, dont ils sont éliminés par l'Inter Milan. Relégués en 1998, ils retrouvent la première division en 2000, dont ils terminent au 7e rang en 2003, grâce à l'explosion au plus haut niveau de Didier Drogba et Florent Malouda. Finaliste malheureux de la Coupe de France en 1997, l'En Avant de Guingamp remporte la compétition, son premier trophée national, en 2009, alors qu'il évolue en Ligue 2, et s'offre ainsi une deuxième participation à une Coupe d'Europe.

Le club est présidé depuis 2011 par Bertrand Desplat et entraîné depuis 2010 par Jocelyn Gourvennec qui est sous contrat avec le club costarmoricain jusqu'en 2017.

Le 17 mai 2013, grâce à sa victoire, à Gueugnon, sur le Gazélec Ajaccio, le club remonte en Ligue 1, neuf ans après l'avoir quittée.

Un an plus tard, le 3 mai 2014, Guingamp remporte la finale de la Coupe de France 2014, de nouveau face au Stade rennais FC.

Le 11 décembre 2014 Guingamp se qualifie pour la première fois de son histoire en 16e de finale de la Ligue Europa.

La section féminine de l'En Avant de Guingamp est un club de football féminin français basé à Guingamp et Saint-Brieuc. L'intitulé complet est : EA Guingamp Ville de Saint-Brieuc Côtes-d'Armor. Le club fut créé en 1973 sous le nom de Saint-Brieuc Sports Chaffoteaux, en tant qu'association sportive au sein de l'entreprise Chaffoteaux et Maury à Ploufragan.

L'équipe évolue dans le Championnat français de 1re Division depuis la fin des années 80, quasiment sans discontinuité, ne visitant la division inférieure que lors de la saison 2005-2006 ; le club a connu une période faste à la fin des années 80, empochant à son apogée en 1989 le titre de Champion de France. Il a subi depuis sa création de nombreux bouleversements institutionnels : il prit le nom Saint-Brieuc FF en quittant l'entreprise Chaffoteaux (1999-2003), puis Stade briochin lors de l'absorption de la section par le club de Saint-Brieuc (2003-2011), et enfin En Avant de Guingamp - section féminine en intégrant le club professionnel guingampais.

L'équipe fanion du club, entraînée par Sarah M'Barek, participe au championnat de première division pour la 9e saison consécutive et évolue la plupart du temps au stade Fred-Aubert à Saint-Brieuc, mais se déplace au Stade de Roudourou à Guingamp pour les matchs importants.

Le club s'installe pour les 3 saisons suivantes dans le ventre mou du Championnat, changeant deux fois d'entraîneur (Adolphe Ogouyon8, puis Olivier Moullac9), et ne connait guère de succès sportif durant cette période hormis un quart de finale de Coupe de France perdu à domicile, 3 buts à 1, face au Montpellier HSC. Le point d'orgue de cette période sera extra-sportif : la section féminine du stade briochin est incorporée au club professionnel voisin d'En Avant de Guingamp qui souhaite se doter d'une section féminine et bénéficie de moyens intéressants10. Le club continuera de disputer la plupart de ses matchs au Stade Fred-Aubert à Saint-Brieuc, mais se rendra à Guingamp pour les matchs importants. Cela se traduira par une augmentation notable du nombre de spectateurs, et notamment une affluence record en 2011 pour un match de Championnat : le stade de Roudourou accueillant pour la rencontre face à l'Olympique Lyonnais plus de 12000 personnes.

En 2013, Sarah M'Barek, en provenance du Montpellier HSC, rejoint le club comme entraîneur, et Gilbert Castel obtient la présidence du pôle féminin de l'En Avant de Guingamp afin d'en développer la section féminine11. Malgré une décevante élimination en Coupe de France face à l'équipe du Mans FC aux tirs-au-but, la première saison du duo est encourageante avec le gain d'une 5e place en Championnat, derrière les 4 immuables premiers : l'Olympique lyonnais, dont c'est le 8e titre d'affilée, l'ambitieux Paris Saint-Germain, et les toujours redoutables FCF Juvisy et Montpellier HSC.

Le club continue d'être réputé pour sa formation (Camille Abily, Eugénie Le Sommer...), dont l'un des symboles les plus récents est la jeune Brestoise Griedge Mbock Bathy Nka, au club depuis 5 ans12, défenseure en Équipe de France, ballon d'or de la Coupe du Monde U17 remportée par la France en 201213 et ballon d'argent de la Coupe du Monde U20 en 201414.

Plusieurs des jeunes joueuses de l'Équipe de France des moins de 20 ans ayant terminé sur la 3e marche de la Coupe du Monde U20 au Canada font d'ailleurs partie de l'effectif guingampais pour la saison 2014-2015 : Griedge Mbock Bathy Nka, Clarisse Le Bihan, Faustine Robert, Margaux Bueno, Marine Dafeur et Aminata Diallo.

Walking in the Castle Gardens in Dunoon and close to the memorial plaque to Pipe Major John McLellan I came across this plaque commemorating another of Dunoon "Lad o' Pairts" - the actor Eric Campbell. Campbell was spotted by a talent scout while performing in Scottish music halls and theatres, off he went to a glittering career in Hollywood where he starred in eleven films playing a big-bully character alongside Charlie Chaplin. All this came to a tragic end as he died in a car crash following heavy drinking at a movie-party.

 

Things are not always as they seem and there is a long dispute about Campbell's exact place of birth. The following statement is on record from a surviving member of his family - Elizabeth Spencer nee Campbell

 

"Eric Campbell was not born in Dunoon, he was born on 26th April 1880 at 15 Oak Road, Sale, Cheshire to William Campbell, a cotton yarn salesman and his wife Jane who already had three other sons. His mother died in the 1890s and his father remarried and went on to have two further children with his second wife. His father died in 1915 and after that time, all contact with Eric ceased although his half-brother William (Bill) later tried unsuccessfully to find out what had happened to Eric. The family has several photographs of Eric taken both during his days with Fred Carno's music hall and also of his bungalow in Hollywood after he moved to the USA to co-star in early Charlie Chaplin films. There are only two members of his family known to be left, his half-niece Elizabeth and her son James".

 

A report in the Dunoon local press caused an investigation and the town council undertook to remove the plaque, I think this was about 2011. it still survives - a curiosity and a monument to the gentle pace of local authority activity in these parts!

Photographing MéMé's gorgeous dolls! =D

Die perfekte Frau ! Hmm Fleisch :)

Photographing MéMé's gorgeous dolls! =D

 

Dollzone Anson (or Moment?)

Le château (19èS) et son église castrale (13è-15èS), laquelle dépen-dait autrefois d'un prieuré bénédictin aujourd'hui disparu.

De même que le château, propriété privée, l'église, bien que parois-siale, ne se visite pas.

Franz Beckenbauer Song | extra 3 | NDR Franz Beckenbauer Song | extra 3 | NDR Der Kaiser gehört zu sogenannten Wahl-Analphabeten. Er könnte lesen, aber er macht es nicht. Das überlässt er anderen. Unterschreiben macht er aber selbst - gerne auch mal blanko. bit.ly/1Ilu1U8

Stevie Wonder Carpool Karaoke Stevie Wonder Carpool Karaoke James and music icon Stevie Wonder carpool through Los Angeles singing some of his classic songs and Stevie suggests he and James start a group called the Wondercats. Stevie Wonder’s 20 city tour "Songs In The Key Of Life Performance" will start Sept 30th in Montreal and end Nov 24th at New York’s Madison Square Garden. Ticket information: bit.ly/1JhMguu Subscribe To "The Late Late Show" Channel HERE: bit.ly/CordenYouTube Watch Full Episodes HERE: bit.ly/1ENyPw4 "The Late Late Show" on Facebook: on.fb.me/19PIHLC "The Late Late Show" on Twitter: bit.ly/1Iv0q6k "The Late Late Show" on Google+: bit.ly/1N8a4OU Get new episodes of shows you love across devices the next day, stream live TV, and watch full seasons of CBS fan favorites anytime, anywhere with CBS All Access. Try it free! bit.ly/1JhMguv Watch The Late Late Show with James Corden weeknights at 12:35 AM ET/11:35 PM CT. Only CBS

This is Rais-Zadeh's Resonant MEMS Group where they concentrate on several MEMS related research projects including integrated RF MEMS, GaN-based micromechanical devices and sensors, MEMS-enabled ICs, wafer-level packaging and micro/nano-fabrication techniques. Pictured: Zhengzheng Wu

 

Photo by James M. Rotz for the College of Engineering Office of Communications and Marketing

Dans le rétro : 9 septembre 1983, les tours 100 et 114 partent en fumée Le 9 09 1983, vingt kilos d'explosif ont eu raison de quatre mille tonnes de béton. La démolition de la première tour des Minguettes n'est pourtant qu'un symbole. Elle marque à sa façon la fin d'une époque et d'un certain type d'urbanisme. Au constat d'échec que représente finalement la destruction de cette tour de quinze étages, s'ajoute chez les élus, parmi le population, l'espoir de voir un quartier, celui de la rue Gaston-Monmousseau, renaitre de ses cendres grâce à le restructuration qui y sera entreprise. La rénovation de Monmousseau n'est d'ailleurs que la premiers étape d'une réhabilitation globale de la ZUP des Minguettes. Il est un peu plus de 15 heures, ce 9 juin, et chacun attend la mise à mort de celle qui dresse encore fièrement ses quinze étages. Derrière les barrières de sécurité, les curieux s'agglutinent et quelques slogans hostiles à cette démolition, retentissent dans les rangs d'une poignée de manifestants. Il est trop tard. Le compte à rebours est déjà commencé. Dans les tours voisines de celle qui va bientôt succomber, les journalistes s'arrachent les bonnes places et consultent leur montre : plus que dix minutes... Adrien Colonna, le technicien artificier qui a orchestré cette démolition à l'explosif, ne laisse transpirer aucun sentiment. Ce boulot, il le fait depuis plus de vingt ans. Le 14 juillet 1971, c'est lui qui avait fait sauter le pont de Serin à Lyon. Pour détruire cette tour de béton d'une hauteur de 50 mètres, vingt kilogrammes d'explosif "gomme Bam" contenant 62% de nitroglycérine ont été placés aux deuxième étage de l'immeuble. Deux mille trous contenant chacun une charge de dynamite ont été préalablement percés dans les cloisons. Quarante détonateurs relient les charges entre-elles. En fait, ce n'est pas une explosion, mais quatre, espacées chacune de 25 millièmes de seconde, qui vont faire s'effondrer l'immeuble. Il est un peu plus de 15h30 lorsque retentissent les sirènes qui annoncent l'explosion. Les minutes passent, mais rien ne se produit et pour cause : l'un des cordons détonnant a été déconnecté par la chute d'une porte, comme si, dans un ultime sursaut, la tour s'accrochait un peu à la vie. Les sirènes hurlent à nouveau et le silence qui pèse sur l'assistance est alors troublée par une explosion formidable Comme un géant blessé à mort, la tour s'effondre dans un fracas épouvantable et un immense nuage de poussière. Elle aura très exactement vécu 15 ans ! La démolition de cette tour - puis de deux autres le 9 septembre 1983 - est à coup sûr un événement, un symbole. Elle marque la fin d'une époque et d'un certain type d'urbanisme qui a répondu en son temps à des besoins, mais qui se trouve dépassé et ne correspond plus aux aspirations d'une population...note bibliographique

"Un test national : trois tours des Minguettes démolies en 1983" / Jean-François Cullafroz in Le Progrès de Lyon, 27 et 28 janvier 1983. - "Minguettes : on démolit à Monmousseau" / Jean-François Cullafroz in Le Progrès de Lyon, 10 juin 1983. - "Une tour explose aux Minguettes : première étapes de la réhabilitation de la ZUP" / Alain Corsetti in Lyon Matin, 10 juin 1983. - "Solution aux Minguettes" / Philippe Gonnet in Le Journal Rhône-Alpes, 10 juin 1983. - La porte des Minguettes : fragments d'histoire des ensembles "Monmousseau" et "Démocratie" / Christophe Vincendon, 2009 [BM Lyon, 6900 Z VEN]. A sa tête, un architecte grand prix de Rome, Eugène Baudoin, directeur de l’école d’architecture de Genève, appuyé sur une équipe lyonnaise composée de Franck Grimal et de René Bornarel & avec Alexandre Chemetoff, urbaniste-paysagiste-architecte- Hiver 1965. Les premières tours sont mises en chantier. Deux usines seront construites pour réaliser les paneaux préfabriqués. 1er mars 1966. Achèvement de la première tour. Les 18 étages sont une première technologique. 1975-1976. Nombreux départs parmi les premiers locataires. www.youtube.com/watch?v=zw1v6htOQGo

Mai 1980. 65.000 personnes habitent aux Minguettes.

Juillet 1981. Pendant «l'été chaud des Minguettes», les jeunes affrontent la police. 1986. L'office public de HLM de la communauté urbaine de Lyon décide de murer dix tours du quartier Démocratie. 11 octobre 1994. Démolition des dix tours murées du quartier de la Démocratie. Vénissieux (Rhone) Zup des Minguettes - 9 200 lgts, dont 7 500 lgts HLM - Architectes Eugene Beaudoin et Grimal Franck- 1966/1973 - 11 OPHLM - 1300 copropriétés. Les Minguettes, un grand ensemble à Vénissieux, troisième ville de l’agglomération lyonnaise. Quelques données : Les Minguettes construites entre 1966 et 1973 occupent un site de près de 200 hectares au sud-ouest de la commune de Vénissieux. Elles accueillent aujourd’hui près de 20.000 habitants logés dans 7800

logements dont 6500 HLM - répartis entre 11 logeurs sociaux - et 1300 copropriétés. Près d’un millier d’appartements y ont été détruits depuis les années 80. Le taux de chômage est de l’ordre de 30% ; 40% pour les moins de 25 ans. La ville de Vénissieux compte, elle, près de 60.000 habitants et

constitue un des pôles industriels majeurs de l’agglomération lyonnaise. L’action publique sur les Minguettes a démarré en 1980-82 et a pris plusieurs visages au cours de ces 25 dernières années. Les Minguettes un site remarquable

Au sud-est de l’agglomération, le site du plateau des Minguettes, contiguë à celui des Clochettes à Saint-Fons, surplombe la vallée du Rhône et l’autoroute A 7. Sur la rive gauche du fleuve, le grand ensemble, dont on voit les tours au loin, marque la porte sud de l’agglomération. Il forme un ensemble d’habitat collectif imposant ; il domine à l’ouest la vallée de la Chimie et à l’est le bourg de Vénissieux et d’anciennes implantations industrielles. A l’est, le grand ensemble est coupé par des pentes abruptes du bourg de Vénissieux. Plus au sud, et en contrebas, l’Hôtel de ville et la nouvelle médiathèque forment une articulation urbaine

importante entre la ville ancienne et le plateau. Au nord-est, le site est enserré dans un tissu mixte alternant pavillonnaires, immeubles collectifs et anciens tènements industriels. La nationale 7 forme la limite avec Saint Fons et le quartier des Clochettes. Au sud, le plateau domine la plaine de Feyzin et

le tracé du boulevard urbain sud (BUS). Vénissieux un bourg rural projeté dans l’ère industrielle Ferme gallo-romaine du nom de Vénicies à l’origine, puis petit bourg dauphinois entouré de remparts, Vénissieux est restée une grosse bourgade maraîchère et agricole jusqu’à la fin du 19ème

siècle. A la fin du 19ème, les industries chimiques se délocalisent du nord de Lyon pour s’installer en aval de la ville le long du Rhône proche du hameau de Saint-Fons qui appartenait à cette époque à la commune de Vénissieux. Rapidement les industriels de la chimie organisent la sécession de Saint Fons vis-à-vis de Vénissieux car ils voulaient s’émanciper de la tutelle des agriculteurs de Vénissieux. Au moment de la première guerre mondiale, c’est au tour de Vénissieux d’accueillir sur ces

grandes terres agricoles jouxtant les voies de circulation et le chemin de fer, de grandes entreprises :

les entreprises mécaniques et chimiques ainsi que les arsenaux repliés de l’est et du nord de la France. Sur ces mêmes terrains, s’effectue dès les années 1910, l’extension des usines Berliet (le futur Renault Véhicules industriels, aujourd’hui Renault Trucks) qui produisent alors des locomotives, des camions et des automobiles, mais se spécialiseront ensuite exclusivement dans les poids lourds.

Vénissieux constituera ainsi une base arrière importante de l’effort de guerre entre 1914 à 1918. L’entre-deux -guerres voit se confirmer ce dynamisme. En moins de trente ans, Vénissieux devient la commune la plus industrialisée de la région dotée d’arsenaux et de grandes usines mécaniques, chimiques ou textiles, mais aussi de nombreuses usines de transformation qui travaillent pour la France entière.Des vagues successives d'immigrés ont peuplé la ville : Espagnols et Italiens au début du siècle, puis Maghrébins, Africains, Polonais, Antillais et Turcs. Vis-à-vis d’eux, la commune joue un rôle important d’intégration et prend, à ce moment là, sa forte identité ouvrière. En 1931, les étrangers représentent 40,8 % de la population vénissiane. La ville se dote d’école et de services sociaux ; elle affronte alors un problème qui devient endémique : le logement ; elle réalise alors plusieurs opérations d’HBM (habitations à bon marché). La ville gravement bombardée pendant la seconde guerre mondiale, retrouve à la fin des hostilités son dynamisme. En 1962, la population, qui a encore doublé par rapport à 1946, continue de croître en même temps que les activités et les emplois se développent. La ville fait face en lançant à proximité du Bourg de nouvelles opérations d’habitat social. La programmation du grand ensemble des Minguettes A cette époque, l’Etat envisage de conforter le pôle chimique de Saint Fons par la création d’un grand complexe pétrolier à cheval sur Saint Fons et Feyzin ; il réfléchit à l’aménagement de la vallée du Rhône-aval, autour de l’implantation d’une grande raffinerie, et des activités de transports, de transformation et de recherche qui lui sont liées. Le plateau des Minguettes, consacré à l’arboriculture et aux céréales, jusqu’ici épargné par l’urbanisation semble une opportunité pour pouvoir accueillir les milliers de logements nécessaires à ce grand déploiement industriel moderne. Pour répondre au besoin de logements grandissant, liés tant à la croissance de l’emploi local qu’à la démographie de l’agglomération, l'Etat annonce dès 1958-59 son intention de réaliser sur le plateau des Minguettes un des grands ensembles majeurs de l’agglomération. La création de la future ZUP des Minguettes est confiée par convention à la Serl (Société d’équipement de la région lyonnaise), une des filiales de la Caisse des dépôts et consignations. Une équipe d’architectes et

d’urbanistes est désignée pour sa réalisation ; à sa tête, un architecte grand prix de Rome, Eugène Baudoin, directeur de l’école d’architecture de Genève, appuyé sur une équipe lyonnaise composée de Franck Grimal et de René Bornarel.

Sur ce plateau agricole de 220 hectares, battu par les vents, l’équipe de concepteurs dessinent un plan masse moderne accompagnant la géographie du site : au centre du Plateau, des immeubles en barre forment une ville dense ; en périphérie, sur les pentes, une soixantaine de tours

forment un jeu d’orgues que les autorités admirent depuis l’hélicoptère qui les emmène sur le site.Quatre procédés industrialisés sont retenus pour composer les immeubles des Minguettes : les procédés Pascal, Barrets, SGAF (Saint-Gobain aluminium Français) et CRET. En 1973, l'essentiel

de la ZUP1 est érigé : 9 200 logements, dont 7 600 HLM, le tout réparti entre une dizaine de quartiers.

La Serl réalise les travaux de 1966 à 1973. L’équipement de la ZUP comprend un grand centre commercial en position centrale et trois autres plus petits qui desservent les quartiers périphériques. Les espaces verts, les terrains de sports et les aires de jeux occupent une place importante, mais sont parfois sommairement aménagés. Les écoles sont disposées de telle sorte que les enfants n’aient pas de rue à traverser pour s’y rendre. A l’origine une population jeune mais diversifiée Le nouveau quartier accueille des jeunes ménages venus aussi bien de Vénissieux que de l’agglomération lyonnaise ou de ses périphéries lointaines. A cette époque le manque de logements est cruel. Beaucoup de jeunes ménages issus du baby-boom, bien que qualifiés et ayant du travail, sont obligés de cohabiter avec leurs parents. En bas de l’échelle sociale, beaucoup de ménages ouvriers immigrés vivent dans des taudis ou des bidonvilles. Tous sont heureux de trouver un grand logement moderne et bien équipé sur le Plateau. La ZUP connaît une certaine mixité. Chaque quartier constitue un puzzle original entre ménages qualifiés (techniciens, ouvriers professionnels) et non qualifiés (OS, chômeurs, etc.), entre jeunes ménages qui ont leur premier enfant et familles nombreuses déjà constituées qui viennent souvent de l’habitat insalubre. La vie associative est dynamique et les jeunes ménages des classes moyennes qui

forment le noyau militant du grand ensemble arrivent à créer des liens et à définir un certain mode de « vivre ensemble ».

Toutefois, les familles immigrées et ouvrières sont plus représentées en première tranche2 de la Zup et sur le quartier Armstrong. La part des immigrés varie de 4% à 24% selon les quartiers et les offices HLM. Il y en a onze sur le plateau et chacun obéit à sa logique propre en matière de

peuplement et de gestion. Les techniciens supérieurs, les cadres moyens et les ouvriers qualifiés de

Zone à Urbaniser en Priorité, catégorie issue de la loi d’orientation foncière de 1958. La Zup est réalisée en trois tranches : la première au sud du plateau, la seconde à l’ouest et la troisième à l’est. Une quatrième prévue initialement ne sera jamais réalisée. la chimie se retrouvent plutôt dans les immeubles en copropriétés disséminés sur les différentes

tranches. La ville de Vénissieux, bien que plutôt favorable à la réalisation de ce grand quartier appelé à loger de nombreux ouvriers, n’a guère son mot à dire dans la programmation des logements, ni dans leur peuplement. Elle ne contrôle que deux cent soixante logements sociaux, sur un total initial de 7500, par le biais de sa société mixte d’HLM, la SACOVIV ! Elle tend donc à se retourner contre l’Etat,

puis, à partir de 1968, contre la Communauté Urbaine, qui vient d’être créée et prend la responsabilité de l’achèvement du projet, pour obtenir des équipements et des services à la hauteur des besoins de la population accueillie. Elle reproche à ses interlocuteurs d’organiser exclusivement l’accueil de

populations défavorisées aux Minguettes et de créer un ghetto qui ne sera bientôt plus contrôlable. Des équipements et des services insuffisants pour la population accueillie

En effet, si le chantier des logements est réalisé en un temps record, les équipements et les services sont loin de suivre. Les bus ne montent pas tout de suite sur le plateau ; le nombre de classes est insuffisant ; la ville est sollicitée pour réaliser les équipements socio-éducatifs manquant

qui pourtant avaient été prévus dans le bilan initial du programme d’aménagement. Ni l’Etat, ni la communauté urbaine, ne réalisent les gymnases qui devaient accompagner les groupes scolaires. De premières tentatives d’amélioration des services sont entreprises par la SERL dans les années 75-76, notamment avec des aménagements complémentaires d’aires de jeux, l’utilisation des locaux de pied de tour (les LCR3 ) et la mise en place d’une animation socio-éducative renforcée mobilisant les acteurs de l’école. Ces améliorations restent superficielles et dès les années 76-77 des logements vacants apparaissent sur plusieurs quartiers. Les ménages de catégories moyennes partent vers les nouveaux types d’habitat qui leur sont proposés : petits immeubles collectifs en copropriété, pavillons, etc. Ils cherchent à éviter de scolariser leurs enfants dans des collèges ou lycées trop marqués par les enfants d’origine ouvrière et immigrée. Ils ne sont remplacés qu’en partie. Chaque année le nombre

de logements vacants augmente et les immeubles où se concentre cette vacance deviennent ingérables.

Une espérance déçue, la ZUP se transforme en un poids pour la ville Pour Vénissieux, la réalisation des Minguettes ne se comprenait que dans le cadre d’une vision d’avenir qui renforcerait durablement la commune comme troisième ville de l’agglomération lyonnaise et lui permettrait d’atteindre à terme les cent mille habitants. Pour cela la réalisation des Minguettes devait être suivie de la création d’un nouveau centre tourné vers le Sud qui fédèrerait ancien et nouveau Vénissieux. Symboliquement, l'hôtel de ville transféré, au pied de la Zup, dans les années 70, devait préfigurer cette extension du centre-ville. Mais à partir des années 75-77, la commune est touchée de plein fouet par la crise économique, les fermetures d'usines, l'explosion du chômage. Pendant cette période, Vénissieux, plus importante aire industrielle de l’agglomération, se met à perdre des emplois, du fait de la rationalisation des effectifs des grandes entreprises, de la délocalisation ou de la fermeture d’autres.

Sur le plateau des Minguettes, les familles ouvrières peu qualifiées sont les premières touchées par les licenciements. Peu à peu, la concentration d'étrangers, le chômage et le manque d'équipement urbain font partir les classes moyennes. Moins de dix ans après l'arrivée des premiers

habitants, les conditions de vie se dégradent déjà.

En 1976, un conseil municipal extraordinaire se penche sur les problèmes de la cité. La ZUP où vivent près de 40 % des Vénissians reste une cité dortoir géante dont les besoins sociaux pèsent sur le fonctionnement et les investissements de la commune. Vénissieux a gagné des logements mais

perdu sa dynamique. Entre 1975 et 1989, la ville perd près de 25 % de sa population, du fait des logements vacants aux Minguettes et de la diminution de la taille des ménages qui accompagne le vieillissement de la population sur les autres quartiers. Concrètement la vacance des logements aux

Minguettes est passée de 700 logements en 1979 à près de 2000 en 1983. Parallèlement, en contrebas des Minguettes, l’opération de renforcement du centre ancien, appelée Zac du Bourg, a du mal à décoller. Une première campagne de réhabilitation A l’initiative des organismes HLM, une première campagne de réhabilitation s’engage dans le

début des années 80. Elle s’effectue d’abord dans le cadre de la procédure « Habitat et Vie Sociale », puis dans celui des premières opérations « Dubedout » en lien avec la « Commission Nationale de Développement Social des Quartiers » (CNDSQ). Ces premières opérations se font dans un contexte politique tendu et dans un climat social explosif marqué par de nombreux actes racistes et, en contre

partie, par l’affirmation d’un mouvement civique et social des jeunes de la deuxième génération immigrée. C’est ce qu’on a appelé les évènements des Minguettes, bientôt suivis en 1983 par la marche des beurs.Les partenaires institutionnels n’arrivent pas à se mettre d’accord sur un plan d’action

d’ensemble, chacun se renvoyant la balle vis-à-vis des dysfonctionnements du quartier qui ne font

que s’aggraver. Une solution progressive de réhabilitation par quartier est retenue. L’action publique se porte d’abord sur la restructuration du quartier Monmousseau avec la démolition de trois premières tours en 1983, puis sur Armstrong où la priorité est donnée à l’amélioration de la gestion, aux problèmes de peuplements et à la refonte des espaces extérieurs. Cette action ciblée sur les quartiers s’accompagne de réalisations concernant le fonctionnement global des Minguettes : reprise d’espaces extérieurs et création de nouveaux équipements collectifs : maison des fêtes et des familles, maison des sportifs, terminal de bus de la

Darnaise, terrain d’aventure, etc. Les offices HLM créent de leur côté une association commune de gestion qui leur permet de suivre les évolutions du peuplement des différents sous-quartiers, de mesurer l’impact des réhabilitations et de mettre en place des stratégies commerciales pour relouer les logements vides en cherchant à accueillir de nouvelles clientèles, moins captives. Le remodelage par l’architecte Roland Castro de la tour « Arc en Ciel » à la Rotonde s’inscrit dans cette même perspective de faire revenir des ménages des classes moyennes aux Minguettes. Ces efforts portent leurs fruits, on ferme certaines tours, dont celles du quartier Démocratie, mais globalement les Minguettes se repeuplent sans qu’on assiste toutefois à un retour des classes

moyennes, ni même des ménages qualifiés. Le peuplement reste fragile et pour les moins défavorisés, les Minguettes ne sont qu’un lieu de passage. La montée des enjeux urbains

Ville, Communauté urbaine et Etat, signent en 1986 une convention de plan qui donne la priorité aux grands investissements urbains et prévoient la refonte du quartier autour de l’épine dorsale que pourrait constituer la venue du métro aux Minguettes. Parallèlement, ces partenaires

lancent un grand concours international pour le remodelage du quartier Démocratie, vidé de ses habitants. Les réhabilitations de logements et la refonte des espaces publics se poursuivent sur les autres quartiers. En 1989 a lieu le rendu du concours Démocratie : le projet « Démocratie ville ouverte » de Ten, Aster, Fortin, Rapin est lauréat. Une société est créée pour le réaliser, mais le projet se révèle trop ambitieux et finalement tourne court. Démocratie reste une friche urbaine jusqu’en 1994 où l’on détruit par implosion ses dix tours. Les réalisations de la période 1990 - 2002

Pour cette période, ce sont près de 80 millions d’euros d’investissement qui sont réalisés sur le

plateau : confortation des équipements de centralité, première réhabilitation de Vénissy, création d’un

pôle de services publics et requalification de la place du marché ;· requalification des quartiers résidentiels : réhabilitation et réaménagement des espaces

extérieurs sur Lénine-sud et nord, Rotonde, Thorez et division Leclerc ;· requalification des espaces extérieurs de Léo Lagrange ;=· surtout, restructuration ambitieuse du quartier de la Darnaise : démolitions de tours, réaménagement d’un centre de quartier, construction d’une résidence expérimentale de 37 logements financés par des prêts aidés de la Caisse des dépôts et consignations. Cette amélioration indubitable du cadre de vie et de l’habitat, ne freine pas la paupérisation des différents quartiers. Les solutions gestionnaires expérimentées dans les années 80 deviennent

inopérantes et le nombre de logements vacants augmentent de nouveau. On assiste à un certain repli des Minguettes sur elles-mêmes. Une part importante des entrées dans les logements viennent des mutations de ménages qui changent d’appartement au sein des Minguettes, parfois au sein du même quartier, ou encore de jeunes ménages qui dé-cohabitent. Peu à peu, la population des Minguettes, comme celles des autres grands ensembles des années

60, apparaît comme une population majoritairement captive coupée durablement de l’emploi. Les actions socio-éducatives et les dispositifs d’insertion restent inopérants face aux groupes les plus défavorisés qui sont aussi souvent les plus discriminés. Parallèlement, des phénomènes

communautaires se développent à partir des réseaux familiaux, ethniques ou religieux. A partir de 1996, une nouvelle réflexion se développe sur la transformation urbaine du quartier. C’est le fait du travail d’Antoine Grumbach, architecte et urbaniste, dans le cadre du Grand Projet

Urbain (GPU), puis du Grand Projet de Ville (GPV) de Vénissieux. Antoine Grumbach réfléchit à terme à une « ré-urbanisation » du site à partir d’une nouvelle trame de rues et d’espaces publics qui permettrait à la fois plus d’échange entre les quartiers et de liaisons entre les Minguettes et leur

environnement. "Minguettes 1983 - Paix sociale ou pacification ?", un film de 24 mn, produit et réalisé en 1983 par l'agence IM'média, remastérisé en 2013 avec des images inédites

"Minguettes 1983 - Paix sociale ou pacification ?" a été tourné au coeur des événements du printemps et de l'été 1983 à la Zup de Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise. Des événements à l'origine de la Marche pour l'égalité et contre le racisme, qui traversera la France profonde du 15 octobre au 3 décembre. Pour les 30 ans de la Marche, IM'média a procédé à la restauration de ce film et en propose une nouvelle version remastérisée. Tout en restituant son écriture documentaire initiale, il donne à (re)voir la contre-offensive "pacifique" des habitant-e-s de la Zup suite à un cycle infernal d'affrontements avec la police, de la bataille rangée du 21 mars 1983 jusqu'à cette soirée du 19 au 20 juin où un policier tire et blesse Toumi Djaïdja, le jeune président de l'association SOS Avenir Minguettes.

Des images d'époque inédites présentent une Zup loin des clichés sur le "ghetto maghrébin" et sur une "zone interdite" livrée aux "loubards". A l'occasion du dynamitage spectaculaire de tours, les habitant-e-s de toutes origines, jeunes et vieux, donnent leur avis sur les "erreurs d'urbanisme" et sur une autre politique du logement possible. "On s'appelle tous Toumi Djaidja", clament-ils aussi, aux côtés de Christian Delorme et de Jean Costil (Cimade), pour manifester leur solidarité avec Toumi qui, sur son lit d'hôpital, a l'idée de lancer la Marche comme une "main tendue". Une idée présentée lors de "Forums Justice" conjointement avec celle d'un rassemblement national des familles des victimes des crimes racistes et des violences policières devant le ministère de la justice place Vendôme, à l'instar des Folles de la place de mai en Argentine. Face à l'acharnement policier ou judiciaire, face au racisme, au délire sécuritaire et à la complaisance de la plupart des médias, l'objectif est alors de se mobiliser pour rétablir la vérité des faits, d'obtenir justice, de pouvoir vivre, tout simplement.

Le 3 décembre 1983 à Paris, 100 000 personnes se rassemblent pour l'arrivée de la Marche. L'instant est à l'euphorie, collective, fusionnelle. Et l'espoir d'aller vers l'égalité sociale et raciale dans une société plurielle immense ... www.youtube.com/watch?v=zw1v6htOQGo - Vénnissieux (Rhone) Zup des Minguettes - 9 200 lgts, dont 7 500 lgts HLM - Architectes Eugene Beaudoin et Grimal Franck- 1966/1973 - 11 OPHLM - 1300 copropriétés.

Jean-Victor SCHNETZ

(Versailles, 1787 - Paris, 1870)

Femme assassinée

vers 1824

huile sur toile, 104 x 86 cm

Acquisition 1974

QUIMPER Musée des Beaux-Arts

 

02/11/2020 : nouveau tirage d'après le même fichier RAW

 

Cette scène de genre illustre le goût de l'époque romantique pour les thèmes populaires italiens issus des gravures de Pinelli, en particulier celui du brigandage ou, comme ici, de l'assassinat. Mais le costume italien a remplacé la représentation des costumes antiques du début de la curiosité pour la couleur locale. Exposé au Salon de 1824.

Cartel du musée

 

Le sujet :

Depuis la création de l’Académie au 17e siècle, le voyage en Italie est une étape incontournable dans la formation des artistes. Dès la fin du 18 e siècle, la sensibilité évolue et des artistes comme Hubert Robert se détournent du modèle antique pour s’intéresser à la description des scènes de la vie quotidienne. Avec le romantisme, ce goût pour le pittoresque local se répand, autant dans la peinture que dans la littérature (Mérimée : Mateo Falcone, Colomba, etc.). Les récits de voyage font état de l’insécurité et des attaques des brigands italiens, espagnols ou corses. Dans cette scène, Schnetz fait participer le spectateur du Salon de 1824 de manière théâtrale à un drame. Il sollicite la sensibilité du spectateur avec une accumulation de détails liés à la mort, comme le sang, le couteau, la femme en pleurs et le prêtre qui apporte le viatique*, tandis que la quenouille et le tambourin évoquent déjà la vie envolée… Un seul mystère demeure, source d’imaginaire, qui est l’auteur du méfait ?

Les costumes :

L’évocation du drame est l’occasion pour le peintre d’introduire la description pittoresque des costumes de la campagne italienne. La jeune femme est assise sur une sorte de fauteuil voltaire recouvert de tissu jaune et d’une couverture rouge sur le dossier. Elle porte une ample jupe rouge et un tablier orange. Sur sa chemise blanche, elle a revêtu un corset bleu fermé sur le côté avec un lacet jaune. Ses cheveux sont remontés sur le haut de la tête et forment une tresse maintenue par un peigne décoré de perles. Autour du cou, un collier de plusieurs rangs de corail maintient un petit médaillon en or. Ses oreilles sont ornées de pendants à motifs de fleurs. A ses côtés, une servante porte un costume plus simple : une jupe à carreaux, un boléro rouge dont les manches sont bordées d’un galon. Un foulard vert est noué sur sa tête et elle aussi porte des pendants d’oreilles en or. L’exotisme de la scène est plus soutenu par l’accumulation des couleurs et les détails des bijoux et des accessoires (peigne, galons, lacets) que par une description précise des vêtements.

Document "Le costume dans les collections du musée - Dossier pour les enseignants" : www.mbaq.fr/fileadmin/mbaq/03.Mediation/Scolaires/Dossier...

 

www.mbaq.fr/fr/nos-collections/ecole-francaise-du-19e-sie...

 

collections.mbaq.fr/fr/search-notice/detail/74-4-1-femme-...

Two flash setup. One 285HV 1/4 camera left 45 degree from subject, shot through 45" white umbrella. Second 285HV 1/16 camera right 80 degrees from subject.

twitter.com/Memoire2cite les 30 glorieuses . com & l'Architecture Hospitalière centre hospitalier universitaire ou pas Les hôpitaux modernes sont conçus pour minimiser les efforts du personnel médical et réduire les risques de contamination, tout en optimisant l’efficacité du système dans son ensemble. La longueur des déplacements du personnel au sein de l’hôpital est réduite et le transport des patients d’une unité à une autre facilité. Le bâtiment doit intégrer des départements lourds, comme la radiologie et les blocs opératoires, tout en prenant en compte d’importantes spécificités en termes de raccordements électriques, de plomberie, et de gestion des déchets.Cependant, on remarque que les hôpitaux « modernes » sont souvent le produit d’une croissance qui s’étale sur des décennies ou même des siècles, fréquemment mal contrôlée. Cette croissance a entraîné des ajouts successifs, nécessaires mais désorganisés, en fonction des besoins et des ressources financières.Cor Wagenar, historien en architecture néerlandais, considère que de nombreux hôpitaux sont des catastrophes, des institutions anonymes et complexes où règne la bureaucratie et totalement inadaptées à la fonction pour laquelle elles ont été créées. Elles ne sont généralement pas fonctionnelles, et au lieu de mettre les patients à l’aise, elles créent du stress et de l’anxiété.Certains hôpitaux, plus récents, tentent de retrouver des architectures prenant en compte la psychologie des patients, comme une meilleure aération, des vues plus dégagées ou encore des couleurs plus agréables à l’œil. On renoue avec les concepts anciens du « bon air » et des « pouvoirs guérisseurs de la nature » qui furent employés lors du développement des hôpitaux pavillonnaires. Des études menées par la British Medical Association ont montré qu’une bonne architecture hospitalière peut réduire la période de guérison des patients. L’exposition au soleil aide à lutter contre la dépression ; des chambres non-mixtes permettent plus d’intimité et favorisent une certaine dignité des malades ; la présence d’espaces verts et de jardins est également importante : regarder par la fenêtre améliore l’humeur des patients, diminue leur tension et leur niveau de stress. La disparition des longs couloirs réduit la fatigue et le stress des infirmières.Autre mutation actuelle notable la migration d’un système de chambres communes divisées par des cloisons amovibles vers un système de chambres individuelles. Le système de chambres aménageables est considéré comme très efficace, surtout par le personnel médical, mais il est beaucoup plus stressant pour les patients et nuit à leur intimité. Mais demeure la contrainte importante du coût de ces chambres et de leur maintenance, ce qui pousse certains hôpitaux à tarifier plus cher pour des chambres individuelles. www.citedelarchitecture.fr/fr/video/architecture-hospital... www.youtube.com/watch?v=8pB9GEZI-Fg 15. Architecture hospitalière de la fin du XVIIIe siècle à nos jours

Pierre-Louis Laget, conservateur du patrimoine, chercheur dans le service de l'Inventaire général de la région Nord-Pas-de-CalaisDans le contexte du vaste mouvement de réflexion portant sur l'architecture et l'hygiène hospitalière qui prit naissance à la suite de l'incendie de l'Hotel-Dieu de Paris en 1772, fut élaboré un nouveau parti architectural, appelé bientôt système pavillonnaire, consistant à scinder un établissement hospitalier en une série de bâtiments indépendants, reliés ou non par des galeries de services aériennes ou encore souterraines. « Dans les années 1950, le biologiste et médecin américain Jonas Salk (1914-1995)

cherchait un traitement contre la poliomyélite dans un sombre laboratoire d’un soussol de Pittsburgh. Les progrès étaient lents, et, pour s’aérer l’esprit, Salk fit un voyage à

Assise, en Italie, où il visita la basilique Saint-François d’Assise datant du XIII e siècle,

se promenant entre les colonnes et dans les jardins des cloîtres. Là, de nouvelles idées

surgirent dans son esprit, dont celle qui finit par le conduire à un vaccin efficace contre

la poliomyélite, en 1955. Le chercheur devint convaincu que l’environnement d’un

bâtiment peut influer sur l’esprit. Dans les années 1960, il s’associa à l’architecte Louis

Kahn (1901-1974) pour construire l’Institut Salk à La Jolla, près de San Diego en

Californie : cela devait être un établissement de recherche capable de stimuler la

créativité des scientifiques. Salk redécouvrait ainsi ce dont les architectes ont l’intuition

de longue date : les endroits que nous habitons peuvent agir sur nos pensées, nos

sentiments et nos comportements. Depuis plusieurs années, les spécialistes du

comportement apportent des arguments empiriques en ce sens. Leurs recherches

suggèrent qu’il est possible de concevoir les espaces de vie qui favorisent la créativité,

l’attention et la vigilance, ou la relaxation et la convivialité ». (Cerveau & Psycho,

2009, n° 33, p. 30). La lecture de ce début d’un article intitulé « Comment l’architecture

influence notre pensée » dans la revue Cerveau & Psycho a fortement résonné en moi

au moment où je construisais le projet du présent mémoire dans la mesure où cela faisait

écho à des intuitions que j’avais forgées comme patient et que je souhaitais interroger

en tant que futur architecte. Cela a été un des éléments qui m’ont décidé à travailler sur

l’architecture des bâtiments de santé sous l’angle de la perception qu’en ont les usagers.Plus que pour d’autres bâtiments, la construction d’un hôpital s’avère extrêmement

contrainte par un programme d’une grande complexité fixé en amont et avec lequel

l’architecte doit composer tout comme avec le site et les règles, elles aussi très

contraignantes, de la composition architecturale. Il s’appuie aussi, pour avancer dans

son projet, sur les besoins sociaux dont il a la connaissance ou l’intuition. Ainsi Pierre

Riboulet (1994), dans le journal qu’il tient de sa réflexion de cinq mois (de mai à

octobre 1980) sur le projet du grand hôpital pédiatrique Robert Debré, note, dès les

premiers jours, les 13 et 17 mai: « Que les enfants entrent là comme dans un lieu

familier, un lieu dont ils aient l’habitude » et, inventoriant « les lieux que pratiquent les

enfants dans les villes », (« des endroits où l’on peut courir, où il n’y a pas de

voitures », « des endroits qui ne font pas mal, où il y a les copains et les copines, où l’on

peut rigoler »), il conclut : « Il faudrait entrer dans l’hôpital comme on passe dans une

rue, une galerie où il y beaucoup de choses à regarder, où l’on peut aller et venir sans

obligation, courir et rêver. » De cela découle un bâtiment dont il affirme « qu’il ne faut

pas faire là un édifice » et qu’il cherche à rendre, avec le succès que l’on sait, le moins

intimidant possible pour des enfants.

Il s’avère qu’en plus de son intuition certaines recherches peuvent aussi renseigner

l’architecte et le programmiste sur les besoins fondamentaux des patients. Menées en

psychologie environnementale (Moser, 2009) ou en géographie de la santé (Gesler,

2003), elles ont mis en exergue différents facteurs contribuant au bien-être comme

constitutif de la santé dans la définition que donne l’OMS de cette dernière dans la

constitution de 1946 et qui fait toujours référence : « La santé est un état de complet

bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de

maladie et d’infirmité. ». Ces recherches incitent à prendre en compte, dans la

conception et dans l’évaluation d’un bâtiment de santé, la relation qu’établissent avec

ce bâtiment les usagers, et en particulier les patients. Il ne s’agit évidemment pas là d’un

élément tout à fait nouveau et une relation a sans doute été établie, de longue date, entre

la qualité d’un bâtiment de santé ou d’un lieu thérapeutique et le bien-être apporté au

patient. L’intérêt des recherches évoquées ci-dessus est, en affirmant avec force que « le

soin et le lieu sont inséparables » (Gessler, 2003) de tenter de trouver des critères

objectifs susceptibles d’expliquer la dimension « thérapeutique » d’un lieu de santé.C’est sur cette dimension que porte le présent mémoire qui étudie un service de Soins

de Suites et de Réadaptation (S.S.R), en l’occurrence celui de l’Hôpital Rothschild, à

Paris, dans lequel j’ai été invité en immersion du 28 mai au 7 juin 2013. L’objectif est

de comprendre et décrire la manière dont les différents usagers de ce SSR vivent le lieu

dans lequel ils exercent leur métier ou sont hospitalisés, quelle importance ils lui

accordent et sur quels points. Au plan architectural et programmatique, mon hypothèse

est que ce détour par les usagers et leur relation au lieu peut venir alimenter le cahier

des charges d’un bâtiment de santé en prenant appui non sur les seules intuitions mais

sur des éléments récurrents dans le discours des usagers.

Dans une première partie, je pose les bases théoriques qui permettent de penser cette

question et présente, en seconde partie, les choix méthodologiques effectués. Les

principaux résultats, présentés en troisième partie, m’amènent à une conclusion dans

laquelle j’envisage les éléments programmatiques qui découlent de mon enquête pour un bâtiment de santé et les pistes de réflexion ouvertes. ---- Comment est-on passé de la salle commune à la chambre individuelle ?

Comment l’hôpital, d’abord hospice, est devenu établissement de soins ?

Quelle est l’histoire des maternités, des lazarets, des asiles d’aliénés ? Autant

de réponses à découvrir dans le voyage architectural à travers toute la France

auquel invite ce bel ouvrage illustré de 592 pages, qui retrace l’histoire de

l’hôpital et de son architecture en France du Moyen-Âge à nos jours.

Jusqu’au siècle des Lumières, l’hôpital, lieu de charité chrétienne et d’exclusion

sociale, est aussi le premier outil d’une politique sanitaire balbutiante. L’incendie

de l’hôtel-Dieu de Paris, en 1772, est le catalyseur d’une double réflexion sur

la prise en charge des démunis et sur les réponses architecturales accordées

à une première médicalisation de l’hôpital. Ainsi architectes et médecins

poursuivent tout au long du XIXe

siècle la même chimère : une architecture en

mesure de soigner le corps et l’esprit. L’hygiénisme impose alors durablement

le plan en « double peigne » puis le système du pavillon isolé tandis que

les découvertes de Pasteur tardent à faire valoir leur logique. Inversement,

dans l’Entre-deux-guerres, ce sont les données économiques, sociales et

architecturales qui précèdent la révolution de l’antibiothérapie pour donner

naissance à l’hôpital-bloc. Les Trente Glorieuses appliquent à l’institution leur

politique centralisatrice, prescriptrice de modèles fonctionnels. Aujourd’hui,

les maîtres mots sont désormais humanisation et insertion urbaine.

Explorer l’histoire des hôpitaux en France revient à cheminer auprès du

pèlerin, de l’indigent, du marginal, du déviant, du fou, de l’enfant abandonné,

du vieillard, de l’infirme, du malade, aujourd’hui du patient. C’est surtout

découvrir, présents dans toutes nos villes, des bâtiments d’exception. L’histoire de l’hôpital est à tout à fait exemplaire de ces glissements progressifs, presque

insensibles quand on travaille sur une période courte, mais spectaculaires quand on prend

le sujet dans toute son ampleur : de la salle médiévale, qui n’offre qu’un abri, et un abri

dangereux, aux machines à guérir ultra-spécialisées d’aujourd’hui, dont les programmes

fournis par les maîtres d’ouvrage aux architectes comptent plusieurs centaines, voire

plusieurs milliers de pages.

On pourra donc faire une double lecture de ce livre : on y trouvera une histoire complète

et détaillée sur la longue durée et jusqu’au temps présent de l’hôpital en France, mais

aussi une très belle illustration de méthode. La clé de l’architecture est sans doute du

côté de la construction et sa poésie du côté des ornements, mais les causes profondes de

son évolution se trouvent d’abord du côté des programmes et de ce qui les conditionne

(mœurs, usages, mentalités, société, etc.).

Les auteurs de ce très bel ouvrage de synthèse sur les hôpitaux français n’ont pas organisé leur matière en fonction de l’histoire des styles, mais bien en fonction des causes

profondes de l’évolution des hôpitaux, c’est-à-dire en fonction d’une conception très

large de la médecine, incluant les connaissances vraies ou fausses sur la transmission

des maladies, mais aussi en fonction de la législation sur la santé publique. Ils rendent

donc lumineux ce lent processus, avec ses moments de basculements et de brusques

accélérations, qui remodèle leur objet. Ils n’en négligent pas pour autant les autres

facettes, des structures constructives aux styles et aux ornements. L’illustration, toujours judicieuse, offre à cet égard un tableau historique fascinant qui permet soit de

descendre dans le fil du temps, soit d’y remonter, soit encore de faire de magnifiques

arrêts sur image. Ces bâtiments en effet portent en eux des leçons d’architecture : ils

montrent que celle-ci, lorsqu’elle est belle, a pu et peut encore apporter aux cœurs des

hommes une joie ou une sérénité, lesquelles peuvent aussi contribuer à la guérison.

Au moment où le patrimoine hospitalier français connaît un bouleversement profond, à

la fois par l’émergence de toute une génération de nouveaux hôpitaux (où l’excellence

médicale n’est pas toujours au rendez-vous, tant les problèmes sont devenus complexes), et par la désaffectation de nombreux hôpitaux anciens, qui paraissent obsolètes,

ce qui conduit parfois à leur disparition et trop rarement à leur réhabilitation, il paraît

bien utile de revenir sur cette histoire. Or les auteurs de ce livre nous offrent une lecture profondément renouvelée par un recours systématique aux archives, manuscrites

ou imprimées, et clairement structurée par cette attention aux causes profondes de

ces mutations, dont la dernière se produit sous nos yeux.

Au lecteur maintenant d’entrer dans ce territoire défriché, balisé, éclairé, sous la

conduite des meilleurs guides. file:///C:/Users/u/Downloads/dp_hopitaux_121012-1.pdf -- file:///C:/Users/u/Downloads/08-Dossier+HOPITAL.pdf - le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme 😊 De grandes barres d’immeubles, appelées les grands ensembles, sont le symbole de nos banlieues. Entrée Libre revient sur le phénomène de destruction de ces bâtiments qui reflètent aujourd’hui la misere www.youtube.com/watch?v=mCqHBP5SBiM Quatre murs et un toit 1953 Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) www.dailymotion.com/video/xk6xui twitter.com/Memoire2cite/status/1121877386491043840/photo... Avril 1993, 6 ans après l'implosion de la tour DEBUSSY des 4000, 30% seulement des travaux de rénovation ont été réalisés et le chômage frappe toujours 1/3 des hbts. C'est un échec. A Mantes la Jolie, 6 mois après la destruction des 4 tours du Val Fourré, www.youtube.com/watch?v=ta4kj05KJOM … Banlieue 89, Bacalan à Bordeaux 1986 - Un exemple de rénovation urbaine et réhabilitation de l'habitat dans un des quartiers de Bordeaux La Cité Claveau à BACALAN. A l'initiative du mouvementla video içi www.youtube.com/watch?v=IN0JtGBaA1o … L'assoçiation de ROLLAND CASTRO @ Le Plan Banlieue 89 - mode d'emploi - Archive INA - La video içi. TRANSFORMER LES PAYSAGES URBAINS AVEC UNE APPROCHE CULTURELLE www.youtube.com/watch?v=Aw-_f-bT2TQ … SNCF les EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi.

www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg … Içi la DATAR en 1000 clichés missionphotodatar.cget.gouv.fr/accueil - Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije

31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije

archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...

museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive

le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije :- que dire de RICARDO BOFFIL Les meilleures balades que j’ai fait autour de Paris je les ai faites dans l’application Plans. Je ne minore pas le rôle de Google Maps, révolution cartographique sans précédent et sans égale, qui aura réalisé nos fantasmes d’Aleph borgesien — l’idée d’un point d’où le monde serait visible en totalité — parachevé Mercator et permis d’explorer des parties du globe inconnues de Cook, Bougainville et Amundsen. Je n’oublie pas non plus cet exercice de cartographie au collège, qui nous avait démontré que nous étions à 3 cartes IGN de la capitale, et que le tissu urbain était de plus en plus serré à mesure que nous avancions vers le nord. Mais Plan possédait une fonctionnalité inédite, le Flyover, technologie à l’origine destinée aux pilotes de chasse, et qui fournissait des rendus 3D spectaculaire des bâtiments survolés — ainsi que des arbres et des déclivités du sol.

On quittait enfin les champs asphyxiants de la photographie aérienne pour des vues à l’oblique des villes visitées : après un siècle d’écrasement — la photographie aérienne est étroitement contemporaine du bombardement aérien — les villes reprenaient enfin de la vigueur et remontaient vers le ciel. J’avais d’ailleurs effectué moi-même une manœuvre de redressement similaire le jour où j’étais parti, à pied depuis Paris, visiter à Nanterre une exposition sur la photographie aérienne. J’étais à la quête des premières vues de Paris qu’avait prises Nadar depuis un ballon captif. À défaut de ces images, définitivement manquantes, j’avais parcouru, après la Grande Arche, les derniers kilomètres de la Voie Royale, cette prodigieuse perspective historique partie du Louvre — rare exemple de frise chronologique implémentée dans une structure urbanistique.

J’avais en réalité un peu dévié de la ligne droite pour aller voir les tours Nuages d’Emile Aillaud, le Facteur Cheval du modernisme, dont je connaissais déjà les autres chefs d’œuvres d'architecture naïve, les nouilles chinoises de Grigny et le spaghetti de Pantin.

C’était précisément l’usage que j’avais fait de l’application Plans : j’étais parti à la recherche de tous les groupements de tour qu’elle m’avait permis d’identifier, sur mon iPad. Je les faisais tourner avec deux doigts, comme un éclaireur qui marcherait autour d’un donjon, avant de les immortaliser, sous leur plus bel angle, par une capture d’écran.Un éclaireur autour d’un donjon : c’était exactement cela, qui m’avait fasciné. Les guerres territoriales entre Les Tarterêts de Corbeil et les Pyramides d’Evry avaient marqué mon enfance. La notion de cité, telle qu’elle avait été définie, à partir des années 80, dans le second âge des grands ensembles, l’âge du déclin, avait conservé un cachet médiéval. Ici, vivaient guetteurs et trafiquants, condottieres à la tête d’une écurie de go-fast et entretenant des chenils remplis de mâtins rares et dangereux. Ici, l’État central ne remplissait plus ses tâches régaliennes, ici la modernité laïque était entrée en crise. Mais ce que j’avais découvert, en collectionnant ces captures d’écran, c’était à quel point l’urbanisme de la banlieue parisienne était, strictement, d’obédience médiévale. On était passé, d’un seul mouvement et sans même s’en rendre compte de Château-Gaillard à la Cité 4000, du Donjon de Vincennes aux tours de Sarcelles, du château de Gisors aux choux fleurs de Créteil.J’ai même retrouvé la colonne détruite du désert de Retz dans le babylonien château d’eau de Noisiel.

Des hauteurs de Rosny à celle de Chanteloup, du plateau de Clichy à la dalle d’Argenteuil, on avait bizarrement livré des pastiches inconscients de la grande architecture militaire médiévales : les environs de Paris s’étaient retrouvés à nouveau fortifiés, la vieille tour de Montlhéry n’était plus solitaire, et même les immeubles de briques rouges qui avaient succédé à l’enceinte de Thiers évoquaient des murailles.

Et ce que j’avais initialement pris pour des anomalies, des accidents malheureux du post-modernisme, les grand ensembles voûtés et cannelés de Ricardo Boffil, étaient peut-être ce qui exprimait le mieux tout cela — ou du moins qui clôturaient avec le génie le plus clair cet âge des grands ensembles.

Car c’était cela, ces Carcassonnes, ces Acropoles, ces Atlandides qui surnageaient avec le plus de conviction au milieu des captures d’écrans de ruines médiévales qui s’accumulaient sur mon bureau.

Si décriées, dès leur construction, pour leur kitch intolérable ces mégastructures me sont soudain apparues comme absolument nécessaires.

Si les Villes Nouvelles n’ont jamais existé, et persisteront dans la mémoire des hommes, elles le doivent à ces rêveries bizarres et grandioses, à ces hybridations impossibles entre les cités idéales de Ledoux et les utopies corbuséennes.

L’Aqueduc de Saint-Quentin-en-Yvelines, les Espaces d’Abraxas à Marne-la-Vallée, les Colonnes de Saint-Christophe à Cergy-Pontoise sont les plus belles ruines du Grand Paris.

www.franceculture.fr/emissions/la-conclusion/ricardo-bofill immerssion dans le monde du logement social, l'univers des logements sociaux, des H.B.M au H.L.M - Retour sur l'histoire du logement collectif d'apres guerre - En Françe, sur l’ensemble du territoire avant, 4 millions d’immeubles étaient vétustes, dont 500.000 à démolir; au total 10% des logements étaient considérés comme insalubres et 40% réputés d’une qualité médiocre, et surpeuplés. C’est pour ces raisons que, à partir de 1954, le Ministre à la Reconstruction et au Logement évalue le besoin en logements à 2.000.660, devenant ainsi une priorité nationale. Quelques années plus tard à l’appel de l’Abbé Pierre, le journaliste Gilbert Mathieu, en avril 1957 publiait dans le quotidien Le Monde une série d’articles sur la situation dramatique du logement : Logement, notre honte et dénonçant le nombre réduit de logements et leur impitoyable état. Robert Doisneau, Banlieue après-guerre, 1943-1949 /Le mandat se veut triple : reconstruire le parc immobilier détruit durant les bombardements essentiellement du printemps/été 1944, faire face à l’essor démographique et enfin résorber l’habitat insalubre notamment les bidonvilles et les cités de transit. Une ambition qui paraît, dès le début, très élevée, associée à l’industrialisation progressive de la nation entre autre celle du secteur de la construction (voir le vidéo de l’INA du 17 juillet 1957 intitulée La crise du logement, un problème national. Cela dit, l’effort pour l’État français était d’une ampleur jamais vue ailleurs. La double nécessité de construire davantage et vite, est en partie la cause de la forme architecturale excentrique qui constituera les Grands Ensembles dans les banlieues françaises. Cinq caractéristiques permettent de mieux comprendre ce terme : la rupture avec le tissu urbain ancien, un minimum de mille logements, une forme collective (tours, barres) de quatre jusqu’à vingt niveaux, la conception d’appartements aménagés et équipés et enfin une gestion destinée pour la plupart à des bailleurs de logement social.

Pour la banlieue parisienne leur localisation s’est opérée majoritairement dans la périphérie, tandis que dans les autres cas, plus de la moitié a été construite dans le centre ville, le plus souvent à la limite des anciens faubourgs.

Architecture d’Aujourd’hui n° 46, 1953 p. 58-55

C’est le triomphe de l’urbanisme fonctionnel et rationaliste cher à Le Corbusier. Entre 1958 et 1973, cent quatre-vingt-quinze Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) sont créées, comprenant deux millions de logements, essentiellement de type populaire en Habitations à Loyer Modéré (HLM), mais pas exclusivement, remplaçant ainsi les anciennes Habitations à Bon Marché (HBM) crées en 1894. Selon le décret du 27 mars 1954 qui en fixe les conditions d’attribution, les bénéficiaires de la législation n’ont pas changé, ce sont toujours des « personnes peu fortunées vivant principalement de leur salaire », selon la loi Strauss de 1906. En 1953, tous les HLM voient leur surface maximale se réduire, en passant de 71 à 65 mètres carrés pour un quatre pièces. L’accès au logement des familles modestes se fera donc au détriment de la qualité et quantité de l’espace habité pour des familles nombreuses. À ce propos, le sociologue Thierry Oblet a bien montré comment se sont articulées les pensées des architectes et des ingénieurs modernistes, avec leur souci planificateur d’un État interventionniste[8] grâce à l’hégémonie du béton, de la ligne droite et de la standardisation de la construction.

Les exemples de cette architecture restent nombreux : de la Cité de 4000 (pour 4000 logements) à la Courneuve en Seine-Saint-Denis (93) aux logements de 15 étages aux balcons pétales, appelés « Chou-fleur » à Créteil en Val-de Marne (94) dessinés au début des années 70 par l’architecte Gérard Grandval. De la Cité des nuages à Nanterre dans les Hauts-de-Seine (92) à la Grande borne construite entre 1967 et 1971 sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l’Essonne (91) en passant par la Noé à Chanteloup-les-Vignes dans le département des Yvelines (78) scénario du célèbre film La Haine[9] de Kassovits.

Récemment, plusieurs expositions photographiques se sont

concentrées sur cette nouvelle figure de l’urbanisme fonctionnaliste français de l’après-guerre. Par exemple Toit&Moi, 100 ans de logement social (2012), Les Grands ensembles 1960-2010 (2012) produite par l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg, selon un projet du Ministère de la Culture et de la Communication. Enfin l’exposition Photographie à l’œuvre, (2011-2012) d’Henri Salesse, photographe du service de l’inventaire du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et Voyage en périphérie (2012) de Cyrus Cornut.

Il s’agissait là non seulement d’un progrès matériel, mais aussi démocratique, donnant ainsi à chaque citoyen, la possibilité d’accéder à son petit appartement doté de tous les conforts de l’époque. La recherche d’économie et de rapidité dans la conduite des chantiers portent à l’utilisation du béton comme matériel privilégié et à des plans architecturaux aussi simples que possible avec la réalisation de logements standardisés, dont les barres et les tours deviennent les figures principales : Au mitan des années cinquante, apparurent d’étranges formes urbaines. Des immeubles d’habitation de plus en plus longs et de plus en plus hauts, assemblés en blocs qui ne s’intégraient pas aux villes existantes. Ces blocs s’en différenciaient ostensiblement et parfois comme systématiquement, s’en isolaient. Ils semblaient faire ville à part. Surtout ils ne ressemblaient pas à ce qu’on avait l’habitude d’appeler ville. Et leur architecture aussi, qui était tellement déroutante. On les a nommés » grands ensembles. Cité de l’Abreuvoir, Bobigny (93), 2003 (Inventaire général du Patrimoine, Région Ile de France / Stéphane Asseline)

Bref, entre 1946 et 1975 le parc immobilier français passe de 12,7 millions à 21 millions de logements. Environ 8 millions de ceux-ci sont neufs, construits entre 1953-1975 – dont la moitié sous forme de grands ensembles – et près de 80 % des logements grâce à une aide de l’État avec des crédits publics. Le nombre de logements sociaux passe de moins de 500.000 à près de 3 millions, dont 43 % en région parisienne, où la demande est la plus forte[11]. Ce qui témoigne d’un effort énorme. Secrétariat d’État à la Reconstruction et au Logement, Supplément du logement en 1954, cité par Bachmann, C. Le Guennec, N., Violences urbaines…Op.cit, p.24. Alors que l’hiver 1954 est particulièrement rigoureux, l’abbé Pierre lance un appel en faveur des sans-logis et déshérités et organise des collectes de vêtements et de nourriture pour les plus démunis. Cela nous rappelle également que les inégalités sociales restaient particulièrement importantes à l’époque, malgré les débuts de la croissance économique, et que la crise du logement n’était pas encore complètement résolue. Danièle Voldman, La reconstruction des villes françaises de 1940 à 1954 : histoire d’une politique, Paris, L’Harmattan, 1997. Les Actualités françaises, La crise du logement, un problème national, 17 juillet, 1957, in fresques.ina.fr/…/la-crise-du-logement-un-probleme-n…, consulté le 20/02/2014. C’est l’urbaniste Marcel Rotival dans un numéro d’Architecture d’Aujourd’hui de juin 1935 (vol.1, n°6, juin 1935, p.57) qui propose pour la première fois cette terminologie pour désigner les Habitations à Bon Marché (HBM) et leur transformation en Habitations à Loyer Modéré (HLM), par la loi du 21 juillet 1951: « Nous espérons, un jour, sortir des villes comme Paris, non seulement par l’avenue des Champs Elysées, la seule réalisation de tenue sans laquelle Paris n’existerait pas, mais sortir par Belleville, par Charonne, par Bobigny, etc., et trouver harmonieusement disposés le long de larges autostrades, au milieu de grands espaces boisés, de parcs, de stades, de grandes cités claires, bien orientées, lumineusement éclairées par le soleil. » Largement reprise depuis les années 1950 dans le jargon administratif et public, elle apparaît pour la première fois dans un texte officiel qu’en 1973 avec la Circulaire Guichard, alors Ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Equipement, du Logement et du tourisme. Celui-ci met un terme à la politique initiée après-guerre afin « d’empêcher la réalisation des formes d’urbanisation désignées généralement sous le nom de “grands ensembles”, peu conforme aux aspirations des habitants et sans justification économique sérieuse ». Paradoxalement, le terme de grands ensembles s’officialise donc au moment même où ils son mis en question. ZUP est un acronyme qui signifie Zone à Urbaniser en Priorité. Elles ont été créées par le décret N°58-1464 du 31 décembre 1958, afin de planifier et d’encadrer sur le territoire national, le développement urbain pour répondre à la carence de logements face à l’accroissement démographique et favoriser enfin la résorption de l’habitat insalubre. Oblet, Thierry, Gouverner la ville. Les voies urbaines de la démocratie moderne, Paris, PUF, 2003. En particulier par l’intermédiaire de la Société centrale de construction et de la Société centrale pour l’équipement du territoire, créées au milieu des années 1950 en tant que filiales de la Caisse des dépôts et consignations.

Kassovitz, Mathieu, La Haine, France, 1995.

Cornu, Marcel, Libérer la ville, Bruxelles, Casterman, 1977, p.60. Annie Fourcaut « Les banlieues populaires ont aussi une histoire », Projet 4/2007 (n° 299), pp. 7-15.

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History

www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc

Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po

DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … explosion des tours Gauguin Destruction par implosion des Tours Gauguin (quartier de La Bastide) de Limoges le dimanche 28 novembre 2010 à 11 heures. Limoges 28/11/2010 youtu.be/cd0ln4Nqqbs … 42 Roanne - c'etait le 11 novembre 2013 - Souvenirs des HLM quartier du Parc... Après presque 45 minutes de retard, les trois dernières tours Chanteclair sont tombées. Le tir prévu etait à 11h14 La vidéo içi www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-les-3-dernieres-... … … www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-une-vingtaine-de... …Besançon (25) - la Nouvelle cité d'HLM La Planoise en 1960 avec la video des premiers habitants de Planoise en juin 1968 www.youtube.com/watch?v=LVKAkJSsCGk … … … archive INA … BEGIN Japanology - les utopies de l'extreme et Kenzo Tange l'architecte japonnais - la video içi www.youtube.com/watch?v=ZlAOtYFE4GM … 71 les Prés Saint-Jean a Chalon-sur-Saône - L'Implosion des 3 tours HLM de 15 etages le 5 décembre 2009 par FERRARI DEMOLITION içi www.youtube.com/watch?v=oDsqOjQJS8E … … … & là www.youtube.com/watch?v=ARQYQLORBBE … 21 DIJON Cité des Grésilles - c'etait l'implosion de la residençe HLM Paul Bur le 19 02 2010 www.youtube.com/watch?v=fAEuaq5mivM … … & la www.youtube.com/watch?v=mTUm-mky-sw … 59 - la technique dite du basculement - Destruction de l'immeuble Rhone a Lille avec pleins de ralentit içi video-streaming.orange.fr/actu-politique/destruction-de-l... … 21 Chenôve (le GRAND DIJON) - Implosion de la barre François RUDE le 3 nov 2010 (top video !!) www.youtube.com/watch?v=ClmeXzo3r5A … …Quand l histoire çe repete et çe repetera autant de fois que nesçessaire quand on voie la quantitée de barres 60 70's...dans le collimateur de l'ANRU2.. 77 MEAUX 3 grandes tours..& puis s'en vont.. Démolition Pierre Collinet Batiment Genêt, Hortensia et Iris - Reportage Journal le 26 juin 2011 youtu.be/fpPcaC2wRIc 71 CHALON SUR SAONE C'etait les Prés Saint Jean le 05 décembre 2009 , pour une implosion hlm hors du commun !!! Caméra mise à même le sol , à une vingtaine de mètres de la première tour .... www.youtube.com/watch?v=kVlC9rYU-gs … 78 les MUREAUX le 3 octobre 2010 ,Les dernières minutes de la Tour Molière aux Mureaux (Yvelines) et sa démolition par semi-foudroyage, filmés du quartier de la Vigne Blanche. www.youtube.com/watch?v=u2FDMxrLHcw …71 MACON LES GRANDES PERRIERES C'etait un 30 juin 2013, avec l'implosion de la barre HLM des Perrières par GINGER www.youtube.com/watch?v=EzYwTcCGUGA … … une video exceptionnelle ! c'etait Le Norfolk Court un ensemble résidentiel, le Norfolk Court, construit dans les années 1970, a été démoli à Glasgow en Ecosse le 9 mai 2016 . Il rate la démolition d'un immeuble au tout dernier moment LES PASSAGERS DU BUS EN PROFITE A SA PLAçE lol www.20minutes.fr/tv/t-as-vu/237077-il-rate-la-demolition-... … 69 LYON Quand La Duchère disait adieu à sa barre 230 le jeudi 2 juillet 2015

www.youtube.com/watch?v=BSwidwLw0NAwww.youtube.com/watch?v=BdLjUAK1oUkwww.youtube.com/watch?v=-DZ5RSLpYrM …Avenir Deconstruction : Foudroyage de 3 barres HLM - VAULX-EN-VELIN (69) www.youtube.com/watch?v=-E02NUMqDno Démolition du quartier Bachelard à Vaulx-en-Velin www.youtube.com/watch?v=DSAEBIYYpXY Démolition des tours du Pré de l'Herpe (Vaulx-en-Velin)

www.youtube.com/watch?v=fG5sD1G-QgU REPORTAGE - En sept secondes, un ensemble de 407 appartements à Vaulx-en-Velin a été détruit à l'explosif dans le cadre du renouvellement urbain... www.youtube.com/watch?v=Js6w9bnUuRM www.youtube.com/watch?v=MCj5D1NhxhI - St-QUENTIN LA ZUP (scic)- NOUMEA - NOUVELLE CALEDONIE historique de la cité Saint-Quentin içi www.agence-concept.com/savoir-faire/sic/

www.youtube.com/watch?v=_Gt6STiH_pM …[VIDEOS] Trois tours de la cité des Indes de Sartrouville ont été démolies dans le cadre du plan de rénovation urbaine du quartier Mille quatre cent soixante-deux détonateurs, 312 kilos le 06/06/2010 à 11 heures. la belle video içi www.youtube.com/watch?v=fY1B07GWyDE VIGNEUX-SUR-SEINE, VOTRE HISTOIRE, VOS SOUVENIRS. içi www.youtube.com/watch?v=8o_Ke26mB48 … , Film des Tours et du quartier de la Croix Blanche, de 1966 à 1968. Les Tours en train de finir de se construire, ainsi que le centre commerciale. Destruction de la Tour 21, pour construire de nouveaux HLM...

42 LOIRE ST-ETIENNE MONTREYNAUD tout une histoire youtu.be/ietu6yPB5KQ - Mascovich & la tour de Montreynaud www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE … -Travaux dalle du Forum à Montreynaud Saint-Etienne www.youtube.com/watch?v=0WaFbrBEfU4 … & içi www.youtube.com/watch?v=aHnT_I5dEyI … - et fr3 là www.youtube.com/watch?v=hCsXNOMRWW4 … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline et sur les pentes de cette colline s’accroche une petite ville, un quartier, un peu à part. Cet endroit niché au milieu de la verdure, c’est le quartier de Montreynaud. www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo&fbclid=IwAR2ALN4d... …Et sinon, avez-vous remarqué au dessus du P de AGIP ? On voit, dans le film, la Tour Réservoir Plein Ciel du quartier de Montreynaud, détruite 3 ans plus tard par foudroyage ! Sûr que @Memoire2cite a des photos du quartier et de la tout à l'époque ! ;-) 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE

- Que de chemin parcouru, Muraille de Chine La Palle Beaulieu jusqu'aux années 90. L habitat se transforme et s adapte aux nouveaux besoins. Autre temps, période d'essor économique et du "vivre ensemble". Merci à @Memoire2cite pour cette introspection du passé! -

Outfit:

OP: Moi-meme-Moitie

Xmas Special Mini Dress

Neck Ruffle: Moi-meme-Moitie

Rose-Cross Original Lace Chocker

Socks: Moi-meme-Moitie

Rose-Cross Original Lace Over-knee socks

Shoes: Moi-meme-Moitie

Petticoat: Moi-meme-Moitie

Volume Pannier

Hair Ribbons: Hand Made

1 2 ••• 8 9 11 13 14 ••• 79 80