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www.twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.
www.twitter.com/Memoire2cite LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles.
Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM
dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne».
Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise. Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un
Meccano de béton et d’acier.
« Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition.
Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces,
situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type
« duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée. Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait. L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou encore des bâtiments d’habitation à Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés. Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000. Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire des habitants du quartier. Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de
Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002.
Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la
Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label
«Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990.
Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier.
Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence».
Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs.
L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).
Une histoire des grands ensembles?
Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
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phie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens,
géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près – Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à la présentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et le devenir des grands ensembles.
La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,
sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental. De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation
urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment
les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?
Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands
ensembles, Créaphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
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Les enjeux du projet
À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:
■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:
– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus
à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,d’en faire des éléments de partage, de réflexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs représentations et leurs réflexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées devaient définir précisément: ● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;
● les actions à court, moyen et long terme;
● les modalités de leur déroulement.
Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans la vie du quartier. Ont été mis en œuvre:
● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commundes modalités de leur participation au projet.
● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté
d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;
● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillisauprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.
« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
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Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer
comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.
Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faireun travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de
Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.
De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions
Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition éditoriale de qualité. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:
● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,des moments de rencontre entre habitants du quartier et résidents extérieurs,
dans une optique d’ouverture du quartier au reste de la ville, les productions de certains groupes d’habitants pouvant être également valorisées, ainsi que les objets ou films recueillis dans le cadre du projet;
● une publication, associant textes et documents d’archives sur l’histoire du quartier, une sélection de témoignages et de photographies professionnelles
et amateurs, et accompagnant cette exposition, pour une diffusion plus large des résultats de l’opération, et une appropriation durable du projet par les habitants du quartier et les autres résidents de l’agglomération.Cette restitution avait également pour objectif de mettre en lumière les différentes préoccupations des habitants, permettant aux acteurs de terrain de disposer d’une base de connaissances pour définir et programmer leurs interventions, à court, moyen et long terme. Un tel travail fait émerger des représentations collectives, des divergences, des tensions qu’il faut savoir analyser et traiter pour améliorer les rapports sociaux et les conditions de vie des habitants.Encore faut-il que ces paroles soient prises en compte pour permettre aux institutions de redéfinir leurs modes d’intervention sur la ville: vaste chantier… Sylvain TABOURY,sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. Jérôme (Mémoire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..
passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).
Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon
Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.
En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'années, le Bourguignon a trouvé une solution à son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crée ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages géants écrits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hélicoptère. Un art éphémère et privé dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et là, plus rien ne l'arrête. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allées entières de luzerne. De l'apercevoir écraser d'interminables chemins de phacelia, un graminé californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hélicoptère photographiant le résultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prévient : ‘Hé, si tu n'as plus de forêt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. Signé : la Terre.' Même l'hiver, Jacques Simon s'adonne à cette calligraphie paysagère. (...) ».Extrait paru dans La Croix l'événement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par Frédéric Potet, rubrique Culture. son site simonpaysage.free.fr/
file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.
www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crée la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spéciaux dédiés à « l’Aménagement des espaces libres ». Même l'hiver, il s'adonne à cette calligraphie paysagère».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon écrit ses premiers articles dès la fin des années 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaître les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U …ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,
A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Liaisons dangereuses
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.
L'incube s'envolant laissant deux jeunes femmes
Oeuvre de Johann Heinrich Füssli (1741-1825)
Fin 1780
Huile sur toile
Collection Farida et Henri Seydouc, Paris
Cette autre version du "Cauchemar" montre le réveil angoissé d'une des deux jeunes femmes alors que l'autre dort encore. L'incube (diable), qui est censé être à l'origine du cauchemar, s'enfuit à cheval par la fenêtre. On peut penser que l'artiste a voulu traduire le passage de l'inconscient au conscient, ou du rêve à la réalité.
Oeuvre présentée dans l'exposition "Füssli, entre rêve et fantastique", au musée Jacquemart-André, Paris
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"À travers une soixantaine d’œuvres issues de collections publiques et privées, parcourez les thèmes les plus emblématiques de l’œuvre de Füssli, artiste de l’imaginaire et du sublime. Des sujets shakespeariens aux représentations du rêve, du cauchemar et des apparitions, en passant par les illustrations mythologiques et bibliques, Füssli développe une nouvelle esthétique qui oscille entre rêve et fantastique..." Extrait du site de l'exposition "Füssli, entre rêve et fantastique", musée Jacquemart-André, Paris
www.musee-jacquemart-andre.com/fr/fussli-entre-reve-et-fa...
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Concernant le Tie predator lui-même :
starwars.fandom.com/wiki/Predator-class_fighter
Quand on touche à un Tie Legend, il y a quelques soucis à prendre en compte. Et encore ici j’ai des illustrations des comics. Mon souci c’est qu’elles diffèrent parfois, surtout concernant les images de l’arrière…
J’aime bien les Tie « pas pratique ». Et celui-là il mérite une médaille dans le genre, et même dans sa définition « officielle ».
Un point que je ne remets pas en cause, au moins sur ce Tie là, les ailes ne gênent pas la vue du pilote. Non, il y a la verrière d’origine pour ça !
Il y en a officiellement deux types. Le 1er type, c’est la verrière avec les fines ouvertures horizontales. Comme n’importe qui, qui ne soit pas aveugle, les pilotes se sont plains que ça gênait la visibilité… SANS BLAGUES ! Et y’avait pas un ingénieur pour s’en rendre compte ?!
Du coup les chefs d’escadrilles ont droit à une verrière plus classique pour y voir quelque chose. Mais pas leur escadron. Sans doute pour souligner la loyauté aveugle en l’Empire ? LOL !
Bon alors à part ça, il vole bien, hyper manœuvrable grâce à la géométrie variable de ses ailes. Il reste le chasseur spatial le plus manœuvrable de son temps, et l’un des plus rapide.
Heureusement qu’il peut les replier pour les vols atmosphériques. Parce que deux panneaux en prises directe au vent…
Dans le vide spatial OK, mais ce qui est très bête c’est que la première fois qu’on les voit en comics, c’est avec panneaux écartés dans l’atmosphère de Coruscant… De plus ça ne doit pas tellement être un Tie, plus un Fie (Four Ion Engine ou simplement un TIE pour Tetra Ion Engine ?). Tout le monde s’en foue ? Je me prends trop la tête ?
Ensuite ils sont stockés façon chauve-souris dans les Destroyer Stellaire. D’où ma question : ils les garent comment ? Marche arrière verticale ?
A l’avant il y a aussi des variantes. Concernant les 4 blasters, soit ils sont représentés en « X », soit en « + ». Le plus souvent en « + » quand même. C’est donc ce que j’ai choisi de représenter. Et puis j’avais beau avoir 2 ou 3 idées de construction en « X », c’est plus simple et plus solide en « + » comme ça.
Sinon il dispose d’un bouclier (léger) et d’un hyperdrive. Ha et le mécanisme de géométrie variable des ailes est un cauchemar à entretenir.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Witches Brews.
La follia leggendaria strade macabre piaceri proibiti che riflettono i poteri degenerati la saga malvagia che abbatte il tempo infinito,
remuant des conoctions dévorant des idiots portions incompréhensibles cauchemars servis vivant des histoires horribles désespérément labyrinthes frénétiques ténèbres,
Katastrophen wilde hinterhältige Tricks versteckte Höhlen salubrious Unterwelt Beschwörung Stimmen schreckliche Tiere hässliche Düfte schreckliche Augen versteinertes Atmen,
Confusões de meninge itinerante vibrações convulsões sombras prognatórias castelo sombrio magnificas circunstâncias terríveis segredos negras sonhos super-naturais,
daemonia ejecimus tragica caede nocens veneficis seculis alchymicam eruditionis flammam uliginosis ossa longum volumen de Gothorum monitis,
黒い魔法の魔法使い激しく怒っている悪意を揺さぶる神経泥酔した探検ねじれた唇不気味な夜不安定な夜泣く通りの怪しげな杯.
Steve.D.Hammond.
Depuis seize ans, Iouri travaille au centre d’observation météo de la baie d’Ouzouri, au nord de l’île d’Olkhone. À l’heure de la retraite, il n’envisage pas de quitter « le » Baïkal.
Alors que l’heure de la retraite sonne, Iouri n’a pas l’intention de quitter la station météo de la baie d’Ouzouri, à l’extrémité nord de l’île. Jadis, il rêvait de finir ses jours dans les environs d’Irkoutsk. La soixantaine venue, il n’en est plus question. « Cela n’a pas de sens d’aller chercher quelque chose de meilleur ailleurs, dit-il. Ici, c’est le point final, on ne bouge plus. »
Son épouse Natalia opine, en riant. « Le Baïkal, disent-ils en chœur, c’est la nature, l’air pur, les espaces vastes à l’infini, la visibilité à 100 km, la tranquillité, la paix… Le lac est devenu notre patrie. » Et Iouri d’ajouter : « Quand je fais un cauchemar, j’imagine que nous avons quitté le Baïkal… Ici, tout est clair à cause du sable, du ciel. J’ai peur de perdre cet endroit. »
« Le lac Baïkal vous attire et vous aspire », dit encore Iouri. Et puis, insiste-t-il, « toute la famille est près de nous ». Sa fille travaille désormais à la station météo, sa belle-fille aussi. Son fils est employé par le relais téléphonique, son gendre par l’Institut d’observation solaire.
Car, dans ces quelques isbas en rondins qui abritent la station météo et ses employés, cohabitent deux autres instituts de recherche. « Au total, neuf personnes habitent ici. Notre famille et un autre météorologue, un peu âgé », précise Iouri. Chacun améliore l’ordinaire en cultivant un lopin de terre, en élevant quelques animaux.
Iouri est né à Novossibirsk, une ville de 1,4 million d’habitants à l’extrémité ouest de la Sibérie, à 2 800 km de Moscou. « Au départ, je suis un gars de la ville. Mais, dès l’enfance, j’ai lu des tas de livres sur la taïga, la pêche, la chasse », se souvient-il. Du temps de l’URSS, il n’était pas facile de s’installer sans raison dans ces vastes étendues déshéritées.
C’est pour pouvoir le faire que Iouri est devenu météorologue.
Staline avait en effet installé sur tout le territoire soviétique des postes d’observation météo… Ainsi Iouri a-t-il pu travailler d’abord dans les montagnes du sud-ouest de la Sibérie, puis, au nord, dans la réserve de Bargouzine, sur la rive orientale du lac Baïkal. Là-bas, il vivait dans la toundra avec les Evens, un peuple autochtone de Sibérie.
Puis, il y a seize ans, il est arrivé avec sa famille sur l’île d’Olkhone qui compte deux stations météo, l’une à Khoujir où le climat est plus doux (la ville donne sur la « petite mer », le bras d’eau située entre l’île et le continent), l’autre, dans la baie d’Ouzouri, ouverte sur le lac.
Un vent glacial presque toute l’année
Un travail très prenant l’y attendait. Dans ces centres isolés, toutes les trois heures, ces météorologues doivent noter la température de l’air et du sol, la force du vent, le taux d’humidité. Puis ils communiquent ces données, par radio, au poste central, à Irkoustk.
Iouri est évidemment intarissable sur le climat d’Olkhone. « Les vents qui soufflent ici ne sont pas les mêmes qu’ailleurs, explique-t-il. N’empêche, à l’automne, le vent souffle en permanence, glacial. Sur le lac, beaucoup de bateaux sont alors renversés. Mi-janvier, dès que le lac gèle, la température se stabilise et le vent se calme. En juin, le vent souffle de nouveau jusqu’à ce que la température de l’eau monte au même niveau que celle de l’air. »
À la longue, Iouri a appris à connaître « le Baïkal » mieux que personne. Il avait d’ailleurs servi de guide à l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson en 2004, lors de sa première expédition à moto sur le lac. C’était l’hiver, une saison particulièrement rude dans ce coin de Sibérie. En 2010, lorsque Sylvain Tesson vécut en ermite pendant six mois dans une cabane en rondins, sur la rive occidentale du lac, Iouri lui rendait visite de temps en temps.
« C’est un garçon compliqué mais intéressant, il aimait bien picoler », remarque-t-il à propos de l’écrivain français. « La Sibérie vous impose la consommation d’alcool fort, sinon il n’est pas possible d’y vivre », corrige-t-il aussitôt.
L’hiver sibérien est particulièrement rude. Mi-janvier, la température tombe à -25 °C, et parfois, jusqu’à -40°C, voire en dessous encore. Le lac est alors gelé. Piétons, motos et voitures circulent sur la glace où des trous sont percés pour puiser de l’eau ou pêcher.
Puis, peu à peu, la glace se fissure, craque, se déforme, s’ouvre. Les accidents sont fréquents, des véhicules sont engloutis dans des failles. En mai, c’est la débâcle… « Ici, l’hiver dure douze mois, après c’est l’été », blaguent les Russes.
Quoique habitué à cette vie rude, Iouri n’est pas très optimiste pour l’avenir. « Le climat se refroidit, lentement mais sûrement. En s’appuyant sur les données recueillies pendant des années d’observation, on peut prévoir ce que ça va donner dans le futur. La moyenne des températures va peut-être baisser de 2 ou 3 degrés. C’est du moins ce que disent nos scientifiques », se reprend-il, lorsqu’on lui objecte que, dans le monde, la plupart des climatologues sont désormais d’accord pour diagnostiquer un réchauffement climatique général. « D’après nos scientifiques, rectifie-t-il, il existe des cycles climatiques d’environ trente ans. Le cycle du réchauffement climatique finit, nous entrons dans un cycle de refroidissement… ».
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Au centre de la Sibérie orientale, la région où se trouve le lac Baïkal, le climat, très continental, donc très rude, se caractérise par des écarts importants de températures entre l’hiver, glacial, et l’été, chaud. Cependant, aux abords du Baïkal, l’inertie thermique des immenses quantités d’eau contenues dans le lac tempère le climat.
L’hiver, la température moyenne y est de -15 °C, mais de -26 °C en janvier, si bien qu’une couche de glace de 80 centimètres, parfois plus, se forme sur le lac. L’été, la température moyenne est de 13 °C (et même 19 °C en juillet).
La région du Baïkal est sèche. Les précipitations sont particulièrement faibles sur l’île d’Olkhone, où il tombe seulement quelque 200 mm d’eau par an. L’ensoleillement dépasse les 2 500 heures par an, ce qui vaut parfois au Baïkal le surnom de « royaume du soleil ».
On ne peut plus mener une politique qui favorise la « croissance » consumériste. Cela revient - littéralement - à se dire que face à un corps drogué et dépendant, nous allons augmenter les doses de substances hallucinogènes et mortifères. Cela peut, un court instant, masquer la pathologie, mais la mort n’en sera que plus rapide et douloureuse. C’est une question de sérieux. Les « doux rêveurs »ne sont pas, ici, les écologistes, mais ceux qui pensent pouvoir défier les lois fondamentales de la nature. Et leur rêve devient notre cauchemar.
Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité - Aurélien Barrau
Malekula is very mountainous with numerous bays. On the Island, kastom villages can be found. The men wear the typical nambas while the women are bare breasted and wear colorful grass skirts. During the ceremonies, dances take place in the sacred places called « nasara ». Since customs are still very much alive in Vanuatu, the power of the chiefs and of the nasara sacred ground is very respected. However, the missionnaries eradicated the practice of cannibalism in the country more than 60 years ago. Some sacred stones used for the sacrifice are still visible today. Each tribe has its own traditions and customs. Usually, as a means for calling the workers in the fields to come back to the village, they blow in a shell or bang a drum. The two main tribes on the island are the « Big namba » and « Small namba » tribes according to the size of the namba they wear. The Big namba tribe on Malekula Island have a drum called « ghost drum », different from the giant ones that can be found in Ambrym. There are mainly two kinds of statues : the slit drums, also called tamtams, and the grade statues. Both are highly valued by the major ethnographic museums and antique dealers. The Big nambas’ most striking tradition is the removal of the women’s two superior teeth to show they are ready to be married and give birth. The Small namba people wear a hat made of feathers, pandanus, palm leaves and mud, which is the nightmare of the australian customs. During the circumcision ritual in Vanuatu, a dance is performed. It's the main event in the life of the 13-year-old boys. The men wear the circumcision masks, which have 2 sides : one in the front, one in the back. The masks are made up of spider nets. The women are not allowed to see those masks. So they are told to pass their way and turn their head. The boys are circumcised in a house at the top of a banyan tree, where they stay before and after the ceremony until they have cicatrized.
Malekula est très montagneuse avec de nombreuses baies. Sur l’île, on trouve des villages kastoms. Les hommes portent les nambas caractéristiques tandis que les femmes sont seins nus et portent des jupes colorées faites d’herbes. Durant les cérémonies, des danses ont lieu dans les endroits sacrés appelés « nasara ». Comme les coutumes sont encore très vivantes à Vanuatu, le pouvoir des chefs et de la terre sacrée du nasara est très respecté. Néanmoins, les missionnaires ont éradiqué la pratique du cannibalisme, il y a plus de 60 ans. Certaines pierres sacrées utilisées pour le sacrifice sont encore visibles aujourd’hui. Chaque tribu a ses propres traditions et coutumes. En général, comme moyen d’appeler les travailleurs dans les champs pour revenir au village, ils soufflent dans un coquillage ou frappent un tambour. Les deux principales tribus sur l’île sont les Big nambas et les Small nambas que l’on nomme ainsi selon la taille du namba qu’ils portent. Les Big nambas sur l’île de Malekula ont un tambour appelé « tambour fantôme », différent des tambours géants que l’on trouve à Ambrym. Il y a surtout deux sortes de statues : les tambours fendus, appelés également tam-tams, et les statues de grade. Les deux sont très prisés par les principaux musées ethnographiques et antiquaires. La tradition la plus frappante des Big nambas est le retrait des deux dents supérieures des femmes pour montrer qu’elles sont prêtes à se marier et enfanter. Les Small nambas portent une coiffe faite de plumes, de pandanus, de feuilles de palmier et de boue, qui est le cauchemar des douanes australiennes. Lors du rituel de circoncision à Vanuatu, il y a une danse. C’est l’événement majeur dans la vie des garçons de 13 ans. Les hommes portent les masques de circoncision, qui ont deux faces : l’une sur le devant, l’autre à l’arrière. Les masques sont faits de toiles d’araignée. Les femmes ne sont pas autorisées à voir ces masques. Elles doivent donc continuer leur chemin en tournant leur tête. Les garçons sont circoncis dans une maison située en haut de l’arbre banyan, où ils restent avant et après la cérémonie jusqu’à ce qu’ils aient cicatrisé.
© Eric Lafforgue
Éléphant
L'éléphant de K. Fritsch inaugure l'exposition du pavillon central, conçue par la commissaire générale Cécile Alemani, qui comprend, pour la première fois dans l'histoire de la Biennale, 70% d'artistes femmes. Ce choix est un clin d'oeil de la commissaire qui a rappelé dans une interview que chez les éléphants, les femelles sont dominantes.
Oeuvre de Katharina Fritsch (1956, Allemagne)
awarewomenartists.com/artiste/katharina-fritsch/
1987
Polyester, bois, peinture
Courtesy de l'artiste
Entrée monumentale du pavillon central des Giardini
59ème Biennale de Venise 2022
Le dôme d'entrée du pavillon central a été décoré de 1907 à 1909 par Galileo Cini (1873-1956) pour la 8ème biennale d'art dans le style Liberty (nom de l'art nouveau italien).
Les peintures de G. Cini illustrent l'évolution de l'art.
Le réalisme singulier de Katharina Fritsch dissout les frontières entre l'ordinaire et l'étrange, attisant nos rêves et cauchemars les plus profonds tout en réveillant des souvenirs d'enfance de contes religieux, de contes de fées et de mythes.....Fabriqué en polyester vert foncé à partir du moule d'un éléphant en peluche, Elefant / Elephant(1987) reproduit chaque pli et chaque ride du corps de l'animal avec une précision surprenante, tandis que les dimensions, la netteté des détails anatomiques et le profil chromatique génèrent un effet surnaturel. Dans cette œuvre, l'inquiétude profonde est générée non seulement par la déformation radicale de la vie quotidienne, mais aussi par la technique adoptée par l'artiste....Éléphant / Éléphantil reprend les vestiges des fables de magnificence, d'intelligence, de captivité, ainsi que des sociétés matriarcales, à la base de la structure familiale de cette espèce animale....Extrait du site de la Biennale
www.labiennale.org/it/arte/2022/il-latte-dei-sogni/kathar...
Rules :
1- Find a cool, random, picture that helps describe one of your questions.
2- Write 20 things that NO ONE really knows about you (if you don't have many things, you can shorten the amount)
3- After you're done, tag all your friends!"
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1. Depuis un cauchemar, il y a 8 ans, j’ai la phobie des œufs. Mais étant donné qu’ils font partie intégrante de notre alimentation, j’en consomme mais de manière « transformée ». Du moment que ce n’est pas de l’œuf brute, tout passe =D ! J’ai aussi peur du lait caillé et des fours.
2. A l’âge de 6 ans, un prêtre trèèèès sympathique (ironie) nous a énoncé sans prendre de pincette à moi et d’autres enfants, que le père Noël n’existait pas…Je ne vous dis pas le choc. Je ne m’en suis véritablement jamais remise.
3. Sans être une croyante assidue, je suis fana de Jésus. Depuis toujours, son côté céleste et mystique m’attire (et puis il faut l’avouer, Jésus est trop canon 8)) ! De ce fait, je collectionne absolument tout à l’effigie de mon idole (sans tomber dans le mauvais goût) et rapporte tout à elle.
4. Après 10 ans de jeu et ce chaque vacance d’été, j’ai enfin terminé totalement Sonic aventure 2 sur Dreamcast (cette console n’est même plus produite X)).
5. On ne peut pas dire que je sois « bordélique », mais je m’adonne volontiers au camouflage. Je le fais si bien, que je ne retrouve pas la moitié de mes affaires. Heureusement, je suis d’un soin exemplaire avec celles des autres !
6. Je ne digère ni les fraises, ni le paprika que j’appelle synthétique (chips et autres). Une dose trop élevée de ces condiments est c’est la mort assurée du carrelage de maman, vu l’acidité… Miam !
7. Je suis assez extravertie. Je parle absolument à tout le monde. Pas plus tard qu’il y a deux jours j’ai fait copain copain avec un SDF et ai parlé avec sa femme au téléphone ; c’est une longue histoire. J’aime beaucoup le contact humain. Pour moi, c’est par le biais des autres que l’on peut pleinement être satisfait d’une vie simple et heureuse.
8. J’ai en exècre la fausse modestie. Je bouillonne littéralement face à cette pratique. bien entendue je ne dis mots (les conflits m’horipile, aussi). Mais malheureusement des personnes faussement modestes il y en a des tas.
9. Pendant toute mon enfance, mes frères que j’adore par dessus tout, m’ont traumatisée en me parlant de monstres. J’étais devenue leur larbin, car, si je désobéissais, leurs amis monstres se feraient une joie de me dévorer. Résultat des courses, j’en ai toujours peur.
10. A 11 mois, j’ai préféré me jeter de ma chaise haute et me fracasser le crâne, plutôt que de donner un bisou à mon frère. Pardonne moi Nicolas ;__;
11. Je ne parle pratiquement jamais de moi. Je ne vous dis pas le supplice que représente ce tag.
12. J’adore le vernis à ongle ! C’est une véritable obsession, j’en ai plus d’une quarantaine. Il m’arrive parfois d’en changer plusieurs fois par jour. Et quand une association me plait vraiment, je lui donne un nom !
13. Même si cette information ne me concerne pas directement, je tiens à la partager car elle m’a choquée. Il y a quelque mois, je me suis mise à compter le nombres de pots (plantes/fleurs) et j’en suis arrivé à *roulement de tambour* …. 98 ! 98 pots réparties dans une maison et bien entendu, à arroser.
14. J’aime beaucoup le Cinéma. J’ai conscience que les films que je regarde ne plaisent pas à tous. Mes réalisateurs favoris sont les incontournables frères Cohen à qui je voue un culte, j’aime aussi Martine Scorsese, Q. Tarantino, S. Kubrick et C. Nolan. J’ai aussi un attrait pour le Cinéma Danois et Allemand.
15. Un de mes rêves, outre de renconter Ozzy, est de faire de multiples voyages. Je suis actuellement en train d’en préparer deux liant l’agréable à l’utile.
16. Je suis amie avec Céline (Matsuo) depuis bientôt 8 ans et même si elle n’apprécie pas ces témoignages neuneux et mielleux, Céline est et restera à jamais l’une des personnes les plus important à mes yeux !
17. Mon groupe favori est The Doors (quoi ? c’est la fin du tag, je ne sais plus quoi dire moi !)
18. Je n’apprécie guère le sucré. Par contre, la salé je m’en fais péter le bide !
19. Quand je suis fatiguée, quand je m’ennui et quand j’ai faim : je suce mon pouce.
20. C’est ma passion des Pullips qui m’a poussé à utiliser mon pc de manière plus régulière. Et j’avoue, j’ai encore assez bien de mal à l’utiliser.
Horribles souvenirs d'une nuit de cauchemar après les attaques islamiques à Paris qui ont fait 130 morts et 413 blessés!
La barbarie, la sauvagerie au nom d'une religion dévoyée !
Vincent Van Gogh 1888:
« Il y a ici un portique gothique que je commence à trouver admirable, le porche de Saint-Trophime. Mais il est si cruel, si monstreux, comme un cauchemar chinois, que même ce magnifique exemple d'un style si grandiose me semble appartenir à un autre monde… »
In Christian art the tetramorph is the union of the symbols of the Four Evangelists, the four living Creatures derived from the Book of Ezekiel, into a single figure or, more commonly, a group of four figures. Each of the four Evangelists has a creature, usually shown with wings: St Matthew the man, St Mark the lion, St Luke the ox, and John the eagle.
The Church of St. Trophime (Trophimus) is a Roman Catholic church and former cathedral built between the 12th century and the 15th century in the city of Arles, in the Bouches-du-Rhône Department of southern France. The church is an important example of Romanesque architecture, and the sculptures over the portal, particularly the Last Judgement, and the columns in the adjacent cloister, are considered some of the finest examples of Romanesque sculpture.
The church was built upon the site of the 5th century basilica of Arles, named for St. Stephen. In the 15th century a Gothic choir was added to the Romanesque nave
Agen,
rue Pierre Mendès France,
résidence d'Aquitaine.
Un scandale agenais!
(avec la complicité passive des élus et de la banque du Crédit Agricole dont le siège régional se trouve dans la même rue à 200 mètres de cette résidence !!!)
"Le Crédit Agricole, la banque qui s'était portée garant de la bonne livraison du projet." (sic)
"Des fenêtres cassées, des blocs sanitaires pillés, des portes de garage défoncées, des tableaux électriques arrachés. L’entrée du bloc B a même été murée par le syndic pour empêcher des individus d’y pénétrer."
"À ces dégradations, s’ajoutent des nuisances.
C’est devenu une plaque tournante du trafic de drogue", se lamente un autre propriétaire "des voitures y sont en jachère avec les pneus crevés."
"Une situation qui a trop duré et qui laisse une quarantaine de propriétaires complètement démunie."
"Certains ont déjà payé 100 000 €", révèle un autre investisseur. Certains copropriétaires ont été abandonnés en bord de route de ce long parcours judiciaire "pour des raisons de santé ou psychologiques."
"Dire que c’était censé être une résidence sécurisée . Il n’y a même pas de portail."
En 2015 (il y a SEPT ans):
"Ça fait deux ans que nous sommes en procès avec le promoteur, pour toute une série de malfaçons, regrette Jean-Pierre Gaillard, directeur d’Habitalys"
www.sudouest.fr/lot-et-garonne/boe/lot-et-garonne-un-imme...
france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/lot-et...
French postcard by François Nugeron, Neuilly, no. E 19. Image: French poster for Dracula (Terence Fisher, 1958). Le cauchemar de Dracula is the French release title. Collection: Carla Bosch (Meiter).
And, please check out our blog European Film Star Postcards.
♫ A écouter sans modération... [vous étiez prévenus... ;)) ]
Il était une fois un enfant-homme, il était né en 52 de l'ère technologique. Avec ses deux frères et ses cinq sœurs, avec maman et papa ils formaient une famille nombreuse. De son enfance il n'avait que de vagues souvenirs, ni plus heureux, ni plus malheureux que d'autres enfants, il s'était laissé porter par le fleuve de la vie. Seul le souvenir de l'autre femme donnant un baiser à son papa lui avait marqué le cœur durablement, le rapprochant encore plus de sa maman. Cette maman, d'avant l'ère technologique, vivait son mariage avec les valeurs d'antan, acceptant la souffrance, le travail-servitude, toute occupée dans son rôle de maman "chatte" au bien-être de sa progéniture. Elle ne s'avait que courber l'échine sans penser à quitter ce papa "chat de gouttière" qui ne savait que profiter d'elle. L'enfant-homme ne su que bien plus tard, que cette maman "chatte" n'avait pas quitté ce compagnon, tout simplement à cause de l'Amour qu'elle lui portait.
Quand l'enfant-homme devint un homme-enfant il voulut avoir une famille, une vraie famille, alors il se maria et eut deux beaux garçons; Gaëtan et Alexandre. Mais sa maman et son papa ne l'avaient pas préparé pour cette aventure, ni pour d'autres d'ailleurs, et il ne sut pas aimer sa compagne et concilier tous les travers de la vie avec la vie de sa famille, il fonçait dans le mur. A 30 ans l'homme-enfant tomba amoureux pour la première fois de sa vie, c'était une femme plus âgée que lui mais tellement présente, tellement rassurante, tellement dynamique, tellement tout. Il vécu avec elle une grande partie des plus belles années de sa vie
L'homme-enfant gardait un souvenir de sa séparation d'avec la maman de ses enfants, des mots dit à son fils de 7 ans. A la question de se fils les yeux remplit des larmes qui montaient de son cœur « papa pourquoi tu pars » l'homme-enfant lui avait répondu « parce que ton papa n'est pas encore un homme! ». L'homme-enfant partit, laissant se fils dans un abîme de questions et de tristesse.
Pendant ce temps là, la maman "chatte" continuait sa vie de souffrance et d'Amour avec la papa "chat de gouttière".
L'homme-enfant avait appris que l'Amour n'est pas sans fin, que la vie n'était pas le "long fleuve tranquille" de son enfance et il commençait à gravir le chemin si escarpé du pardon à son papa.
Pendant ce temps là, la maman "chatte" continuait sa vie de souffrance et d'Amour avec la papa "chat de gouttière".
L'homme-enfant était égoïste, menteur et con, toujours insatisfait, toujours en quête d'un ailleurs où l'herbe est plus verte. Son cœur rempli de sensiblerie qu'il confondait volontiers avec la sensibilité.
L'homme-enfant eut 39 ans, il rencontra une autre femme, car au fond de lui avait surgi un désir d'enfant, un enfant qu'il pourrait véritablement guider sur le fleuve, de la vie, pas si tranquille que ça. Là, il crut vraiment avoir atteint le bout de cette quête sans fin, il était chez lui et la vie allait voir ce quelle allait voir. De grandes transformations avaient travaillée en lui, il croyait que cela l'avait fait grandir, ce n'était qu'illusion.
Pendant ce temps là, la maman "chatte" continuait sa vie de souffrance et d'Amour avec la papa "chat de gouttière".
L'homme-enfant courait après le bonheur, n'ayant pas encore compris que son bonheur, n'était pas forcément le même que celui de la maman de leur petite Marion. Comme un lapin, il courait le garnement. Il courut jusqu'à ce jour où la compagne ce rebella contre ce bonheur qui n'était pas le sien; « tu crois que je suis heureuse avec toi », comme une gifle les mots mirent l'homme-enfant à terre, « je ne veux plus vivre avec toi » la gifle devint massue.
La maman de l'homme-enfant n'était plus là pour consoler l'enfant-homme, elle ne souffrait plus, un vilain crabe avait ravi sa vie deux ans auparavant. L'homme-enfant hurla sa souffrance à la face de Dieu, plus de maman, un papa mourant, un frère en prison, une famille désunie, sa fille "volée", seul et sans Amour.
L'homme-enfant eut des pensées meurtrières et connut la peur avec les cauchemars; homme pendu, seaux remplis de sang.... Il vivait chaque minute de sa vie détruite avec l'espoir d'un retour miraculeux de la femme-aimée. De plus en plus profond il s'enfonçait dans les ténèbres.
La peur devint terreur quand le papa de l'homme-enfant, épuisé par le chagrin, décida de laisser fuir sa vie. L'homme-enfant n'entendait plus la petite musique qui naguère, montant de son cœur, faisait danser sa vie.
Des visions l'assaillirent; sa petite fille lui disant comme autrefois, tous les soirs « bonne nuit mon papa », ses cheveux caressant son visage et l'odeur de bébé montant à ses narines, des maisons chaudes et rassurantes, des corps de femmes aux seins gonflées, le sexe offert comme un bouquet de ces fleurs, dévoilant leurs beauté le temps d'un printemps. La douceur de leurs peau à jamais inaccessible. Mais surtout c'était la vision de ce fusil pointé sur lui qui l'obsédait.
Un soir, l'homme-enfant mit le chemin sous ses pieds et partit au-delà de la ligne de crête masquant l'horizon. Ni le ciel bleu du pays de Giono, ni l'odeur du romarin, des cyprès, ni les nouvelles rencontres, ne parvenaient à effacer la vision du fusil. Le bonheur des autres lui était devenu insupportable.
Alors le moine-ami d'une voix douce et ferme, dit à l'homme-enfant de quérir sans tarder le mage-sophrodynagologue, sous peine de ne jamais revoir la lumière.
Le mage apprit à l'homme-enfant à respirer à descendre en lui pour chercher la lumière, la force qui allait l'aider à se libérer, comme Jésus l'avait montré à la Samaritaine. Le mage lui indiqua la route qui le conduirai chez la femme-fée. L'homme-enfant avec l'aide de la femme-fée commença à gravir le chemin de la lumière, vers la vie.
L'homme-enfant comprit que toutes ses quêtes, tous les trésors, toute l'énergie qu'il avait mise à puiser celle des autres, tout ce qu'il avait vainement cherché. Tout cela il le trouverai au plus profond de son être, il comprit pourquoi Jésus pointant son doigt sur la Samaritaine lui dit « Le temple de Dieu est là! ».
Aujourd'hui l'homme-enfant vit seul, la solitude lui est difficile, mais il est moins seul, avec ce qu'il a appris, qu'au temps ou entouré par ceux qu'il aimait, il vivait à leurs dépens. Il est en chemin, en chemin pour que l'homme-enfant devienne simplement l'homme qu'il est. Longtemps il a attendu cet Amour, pour un jour le découvrir dans un sourire et là il a su que oui, il était arrivé au terme de sa quête. La vie maintenant ce conjuguait non plus par je mais bien par nous...conscient qu'il avait su le recevoir, pour mieux le partager!.
La musique chante de nouveau dans mon cœur écoutez, sentez, touchez, regardez elle est partout c'est une onde de vie...
Le mythique France-Allemagne 1982 reconstitué en grandeur nature au Stade Charléty, telle une chorégraphie sans ballon orchestrée par le metteur en scène suisse Massimo Furlan. Avec l'armoire dans le rôle de l'odieux Harald Schumacher... Hallucinant retour sur un drame du sport français, à la manière d'une tragédie grecque.
Agen,
rue Pierre Mendès France,
résidence d'Aquitaine.
Un scandale agenais!
(avec la complicité passive des élus et de la banque du Crédit Agricole dont le siège régional se trouve dans la même rue à 200 mètres de cette résidence !!!)
"Le Crédit Agricole, la banque qui s'était portée garant de la bonne livraison du projet." (sic)
"Des fenêtres cassées, des blocs sanitaires pillés, des portes de garage défoncées, des tableaux électriques arrachés. L’entrée du bloc B a même été murée par le syndic pour empêcher des individus d’y pénétrer."
"À ces dégradations, s’ajoutent des nuisances.
C’est devenu une plaque tournante du trafic de drogue", se lamente un autre propriétaire "des voitures y sont en jachère avec les pneus crevés."
"Une situation qui a trop duré et qui laisse une quarantaine de propriétaires complètement démunie."
"Certains ont déjà payé 100 000 €", révèle un autre investisseur. Certains copropriétaires ont été abandonnés en bord de route de ce long parcours judiciaire "pour des raisons de santé ou psychologiques."
"Dire que c’était censé être une résidence sécurisée . Il n’y a même pas de portail."
En 2015 (il y a SEPT ans):
"Ça fait deux ans que nous sommes en procès avec le promoteur, pour toute une série de malfaçons, regrette Jean-Pierre Gaillard, directeur d’Habitalys"
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Après cette explication frontale, Jakob, toujours soutenu par Mercutio et Johnny, fut invité à retourner dans les coulisses pour attendre son tour après les duels qui devaient opposer ses camarades et leurs propres grandes œuvres.
Le jury maléfique y tenait. Et Abélard semblait être le garant du bon déroulement de la soirée et des rites qui y étaient associés. Le public d’ailleurs semblait approuver chaque prestation avec toute la fougue qui convient. Tout en jouant malignement avec les nerfs des candidats par des sifflets ou des rugissements d’approbation.
Pour Jakob, c’était un autre monde. Quelque chose dont il n’avait pas l’habitude en féerie. Chez lui, tout était simple, naturel, pas du tout conditionné ni dépendant d’un système basé sur la compétition, la rivalité, les notations. Ce nouveau monde était fascinant par ce qu’il offrait mais aussi très déconcertant, brisant complètement les conventions de simplicité et d’authenticité elfique. Ce qui était mensonge, duperie, tout ce qui avilissait l’âme était ici célébré. Toute la noirceur, l’idée de possession, de domination était exalté.
- C’est le règne de l’égo, ici, se disait Jakob en lui-même. Ici, pas besoin de traiter ses ombres puisqu’elles font croire qu’elles sont lumières. Mais comment ces sorciers et ces vampires peuvent-ils survivre dans de tels aveuglements. ? En féerie, tout cela aurait fait imploser n’importe qui. Mais ici, cela semblait être un mode existentiel en soi.
La consommation de sang, de drogues, d’alcool fort semblait anesthésier la conscience, éliminer scrupules et droiture. Et c’était cela qui permettait à certains de survivre. A d’autres, il suffisait de se laisser fasciner par la perversion et de la reproduire, de s’y couler comme dans un moule. Et cela les maintenait dans ce monde étrange, de strass et de paillettes, de compromis et surtout de compromissions.
Ce constat générait chez le jeune elfe-fée un malaise intérieur conséquent, avivait la dualité qui déjà le hantait au quotidien depuis le début de son apprentissage. Il fallait qu’il sorte de ce piège le plus rapidement possible. Mais comment ? Comment ne pas aller au bout du sacre maléfique que souhaitait lui garantir Oswald ? Comment se libérer sans être aussitôt massacré par le sorcier et ses acolytes ? Jakob se disait qu’il courait le plus grand danger que jamais il n’avait affronté encore jusque là. Et que de sa décision, marquerait l’avenir de toute sa communauté, de la féerie mais aussi de l’équilibre des mondes magiques et humains. Et il ne savait plus quoi faire pour bien faire.
www.youtube.com/watch?v=dG1T6HxijFY
Brusquement, tandis qu’il observait la prestation de Johnny, il repensa au conseil d’Herminie. Après tout, elle avait été sa formatrice à Kalamine. Et elle lui avait dit comment vaincre Oswald avec sa magie musicale. Et une berceuse au violon. Alors, il appliquerait la recette de la vieille sorcière. Même s’il n’avait plus le poudrier d’Amédée, il avait toujours en mémoire, les conseils de sa famille, l’amour de Marie et ceux de sa formatrice. Avec tout cela, même s’il ne savait pas encore comment, il parviendrait à surmonter cette dernière épreuve. Et il sortirait par le haut de cette aventure. Il s’en faisait la promesse solennelle.
Mais c’était sans compter avec la perversité du sorcier Oswald.
Ce dernier, alerté par les réflexions de Tania la voleuse d’âmes, comprenait que s’il ne piégeait pas son apprenti, il risquait et le monde maléfique à sa suite, d’être détruit.
Alors il s’était éclipsé durant l’entracte lui aussi. Et il était retourné à sa tour sans prévenir.
Son retour inopiné avait réveillé le corbeau, Chariot et toute la maison.
Quatre à quatre, il était monté jusqu’à l’étage de son laboratoire puis celui du cachot, vérifié les cages. Mais dans sa hâte, n’avait pas saisi que seuls des hologrammes les habitaient à présent. Puis il était monté jusqu’au palier menant à sa chambre et à celle de Marie. Et il avait forcé la porte de la jeune fille sans même se faire annoncer.
- Debout, madame, avait-il hurlé ! Levez-vous ! Il est temps que vous assistiez à mon triomphe.
Vous croyiez peut-être que vous continueriez de m’échapper par vos manigances et votre jardinage galant avec mon apprenti. Mais ce temps est révolu, je vous l’assure ! Allons, levez-vous et habillez-vous ! Je veux que ma femme assiste à ce grand moment des mondes maléfiques.
Matthias va prendre le contrôle des pouvoirs de l’ombre comme Osmond et moi-même l’avons fait avant lui. Je veux que vous voyez cela. Ainsi Ma victoire sera totale.
Et vos royaumes défaits définitivement.
Marie, en plein sommeil, avait sursauté. La voix aigre et méchante d’Oswald n’annonçait rien de bon. Mais plutôt des larmes et de l’effroi. Marie savait qu’elle n’avait pas le choix. Elle tremblait de peur. Elle pensait à Jakob, piégé lui aussi dans cette espèce de tournoi pervers et qui risquait sa vie à ce jeu de dupes, et elle se demandait quand ce cauchemar allait s’arrêter. Mais une petite lumière verte surgit du dessous des draps et couvertures et se posa sur son coeur comme un bouclier protecteur : Urgande était restée près d’elle. Et elle prétendait sans même se faire entendre, la protéger de tous les maléfices. Avec émotion, la jeune comtesse posa sa main sur la petite fée qui aussitôt se cacha dans les plis de sa chemise comme une broderie d’or. Et lorsque la jeune fille parut en robe de chambre face à Oswald, encore échevelée, le sorcier ne put deviner qu’elle abritait de quoi renverser son pouvoir maléfique.
- Habillez-vous avec ce que j’ai déposé près du paravent. Je veux que vous soyez belle, très belle.
De façon à faire pâlir toutes les femmes présentes au grand congrès.
- Mais...c’est beaucoup trop...je ne saurais m’afficher ainsi.
- Il le faudra pourtant, je l’exige et les circonstances également.
- Et si je refuse ?
- Je pourrai vous habiller moi-même. Est-ce là ce que vous souhaitez ?
- Non.
- Alors obéissez, et plus vite que cela ! J’ai plus de patience avec les femmes le jour que la nuit. Et cette nuit est spéciale.
La jeune fille blêmit, empoigna la robe et se dirigea vers le paravent en murmurant intérieurement :
- Urgande, je vous en prie, aidez-moi ! J’ai peur…
La petite fée se fit sentir par une caresse chaude sur sa poitrine et lui parla ainsi :
- Prépare-toi sans crainte, Marie. Tu sais que tu es protégée par le pouvoir de l’anneau et Jakob aussi, au moins partiellement. Si Oswald vient te chercher, c’est qu’il a peur que cela tourne au vinaigre pour lui et le cercle des ombres. Il tente de se servir de toi pour faire pression sur ton mari et pour obtenir l’anneau. Mais il n’y parviendra pas. Vous êtes désormais plus forts ensemble comme séparés que sa magie maléfique. Mais il doit l’apprendre encore. Et il a raison : tu dois être belle pour l’occasion. Enfile cette robe. Je m’y cacherai et je veillerai sur toi et sur Jakob. C’est cette nuit que vous vaincrez au moins Oswald. Mais attention, gardez encore vos distances. Je sais qu’une fois le sorcier maléfique vaincu, vous pourriez croire que tout mauvais sort serait aboli y compris le poison que tu as avalé, mais il n’en sera rien. Alors, même si le désir d’un vrai baiser est puissant entre vous, ne l’échangez qu’avec vos yeux et votre coeur, pas encore avec vos bouches.
Attendez que tout antagoniste soit vaincu, conseil d’amie.
Marie inclina la tête puis se dévêtit, passa un peu d’eau fraîche et de savon pour se sentir mieux. Et revêtit rapidement la robe d’or pâle ornée à l’épaule d’une rose aussi claire de teint que l’était la jeune fille.
- Relève tes cheveux, suggéra doucement la fée. Ce sera plus convenable pour la cérémonie.
Marie acquiesça et glissa dans son chignon un diadème de perles qu’Oswald lui avait offert et qu’elle n’avait pourtant jamais étrenné.
Puis, après un rapide coup d’oeil à la glace, un peu de parfum, elle reparut devant le sorcier noir qui n’en crut pas son bonheur. La femme qu’il avait devant lui était tellement différente de celle qu’il connaissait qu’il sursauta, et d’une voix émue plus que de coutume, il dit :
- Bien, je suis heureux de voir que vous êtes revenue à la raison.
Prenez cette cape de tulle mauve et suivez-moi. Je ne voudrais pas que nous manquions le meilleur morceau du spectacle.
La jeune fille soupira et son regard se ferma aussitôt.
Même si Urgande lui avait dit qu’elle et Jakob était sous protection, elle redoutait plus que jamais les maléfices de leurs ennemis. D’autant que c’était la première fois qu’Oswald la présentait à ses amis.
Lorsqu’ils parvinrent dans l’arène, un sifflement se fit entendre :
- Oswald, nous n’attendions plus que vous pour reprendre, clama Abélard. Mais que vois-je...vous êtes accompagné ?
- Oui, j’ai pensé qu’il était temps de vous présenter mon épouse. Marie, saluez donc la compagnie, voulez-vous ?
La jeune femme inclina la tête poliment mais sans enthousiasme, ce qui fit rire grassement l’assemblée.
- Si j’en crois l’air contraint de votre femme, elle n’est pas là de son plein gré, ricana le maître de cérémonie, mais qu’à cela ne tienne, elle est charmante. Bien plus jolie que ce que l’on m’en a dit. Elle éblouit positivement. Et cette aura, et ce parfum particulier...d’où viennent-ils?
Oswald sourit :
- Sans doute de ses pouvoirs invisibles. Marie, mon ange, si vous nous chantiez quelque chose ?
Il est toujours plaisant de reprendre un spectacle avec une voix fraîche et douce...Dans ce déluge masculin, quelques grammes de douceur féminine, nous rendent le moment plus...hypnotique encore, dit le sorcier en fixant intensément la jeune comtesse.
Ce regard glacial était un ordre là encore. Et Marie ne pouvait pas se dérober.
Alors, délaissant sa cape de tulle sur le fauteuil où elle était sensée s’asseoir, elle s’avança, réclama quelques musiciens et murmura quelques mots à l’oreille du chef :
- Mais c’est un duo, à l’origine, répondit l’homme à la tête de fourmi .
- Je m’en fiche, répliqua Marie. C’est ce que je veux chanter.
Le musicien haussa les épaules et entama l’introduction.
Le morceau était difficile mais tant qu’à mater ces démons, sorciers et vampires, il suffirait à la jeune fille de se concentrer suffisamment dans les hauteurs pour imposer silence et faire impression.
- Urgande, restez avec moi, je vous en prie, pria-t-elle intérieurement.
Puis elle s’élança :
www.youtube.com/watch?v=FkaENSh-THk
Pendant qu’elle chantait, elle remarqua qu’un des candidats, qui ressemblait à un vampire, s’était glissé à sa place, près d’Oswald. Et qu’une curieuse blonde au regard étrange la contemplait à la fois avec intensité rageuse et admiration.
Au moment où elle pensait que seule la musique dominerait, voilà qu’une voix masculine immédiatement reconnaissable d’âme à âme se joignit à la sienne et aussitôt, son coeur se mit à irradier : Jakob, son Jakob était là dans l’ombre et il avait cru bon lui donner la réplique et faire ce duo avec elle...Il y avait dans cette spontanéité tant de grâce, de magie, et d’écho, que les spectateurs sursautèrent, comme saisis eux aussi par l’audace du procédé.
Sadia, assis près d’Oswald, murmura, furieux :
- Ce Roméo, vous le croyiez dompté par votre apprentissage et votre influence mais c’est lui qui vous piège et qui nous piège tous.
- Chuuut, intima le sorcier noir, furieux et gêné.
Sadia avait malheureusement raison. Mentalement et tout en écoutant la prestation de son épouse, Oswald réfléchissait : cette petite peste de Marie avait-elle donc préparé cela secrètement avec son apprenti ? Non...elle avait l’air suffisamment désarçonnée par son intrusion vocale pour n’avoir pas prévu ce genre de tour. Mais elle était l’héritière de l’anneau. Quelque chose la guidait à son insu et le jeune garçon aussi. Qui était donc ce garçon étrange ? D’où venait-il finalement ? De la féerie ? D’un monde intermédiaire ? Peu importait au final, il fallait mettre fin à cette idylle qui s’illustrait si bien, à la manière d’un camouflet géant sur la scène des grandes arènes maléfiques. Le pouvoir de l’anneau de feu devait revenir au sorcier noir et au domaine des ombres. Son grand-père le lui avait promis et il réaliserait cette promesse à tous prix.
Et puis, il y avait un élément qui attira l’attention d’Oswald : le grain de voix de Roméo était à cet instant quasi le même que celui de Sadia ! Apparemment, Abélard l’avait remarqué aussi puisqu’il avait souri d’un air narquois.
Et cela donnait une idée à Oswald. Une idée de duel inédit.
Alors que des applaudissements nourris saluaient la fin du duo surprenant chanté par Marie et son apprenti, Oswald s’avança et dit :
- Que voilà un don inédit, madame, et bien surprenant. Où avez-vous appris ainsi à chanter ?
- Ma gouvernante m’a donné quelques leçons, il y a longtemps.
- C’est donc Erminie la sorcière qui vous a enseigné cela...je me disais que pour avoir entraîné mon apprenti dans cette aventure, il fallait un peu de magie pour être aussi convaincante. Voilà donc l’explication. Mais venez donc vous asseoir, mon ange. Puisque vous m’avez donné l’occasion de découvrir aussi les dons cachés de Roméo, je voudrais que vous puissiez l’entendre dans un registre différent. Et Sadia aussi, par la même occasion, fit-il avec un clin d’oeil au vampire qui acquiesça d’un signe de tête avant de rejoindre la scène.
Marie, sans comprendre, fixa son époux qui désignait la place libérée par Sadia à ses côtés.
Mais comme la lumière baissait à nouveau et qu’un orchestre vampirique apparaissait peu à peu dans l’arène, la jeune fille se hâta d’aller s’asseoir.
Où était Jakob ? Elle l’ignorait. Il n’avait pas cru bon venir saluer le public avec elle. Mais il était là dans l’ombre des coulisses, il lui avait témoigné et son amour et son soutien indéfectible. Et c’était tout ce qui comptait pour le moment.
Garder la foi, envers et contre toute espérance. Ils en avaient besoin l’un comme l’autre.
Sadia avait relancé le show, compensé par ses propres énergies noires et maléfiques, l’éclat lumineux du duo Marie-Jakob. Et le vampire androgyne était là pour montrer l’étendue de ses savoirs, de ses pouvoirs. Il avait entre autre la capacité à pouvoir vocalement tenir des notes très hautes et en fit la démonstration éclatante sur des verres en cristal qu’il avait posé au dernier moment face à lui et qui explosèrent en milliers de morceaux tranchant autour de lui, sous les applaudissements survoltés du public.
www.youtube.com/watch?v=zt3yFR-Unn8
-Aaaaaaaaah s’écria Abélard, voilà qui est mieux, beaucoup mieux ! Sadia, vous êtes véritablement un empereur du son...et votre voix, si elle peut ressembler à celle de Roméo par moment, est sans égale à ce jour.
Voilà qui promet des duels particulièrement intéressants, n’est-ce pas ?
Des sifflets enthousiastes lui répondirent. D’autres vampires hurlaient à sa victoire et à son titre de chef suprême.
Mais déjà Mercutio et Tybalt déboulaient sur scène pour prendre la place du vampire.
Au grand désarroi de Jakob-Roméo et Johnny qui les suivaient et tentaient d’empêcher un drame qu’ils devinaient par avance.
Johnny avait le visage blanc comme un linge, l’air grave. Le défi sacrificiel, Mercutio en parlait depuis longtemps. Il avait même dit à Johnny un jour, qu’il attendait celui qui l’obligerait à aller jusqu’au bout. Et il l’avait trouvé semble-t-il en son adversaire :
- Ce n’est pas Sadia qui vaincra ce blanc-bec, c’est moi, hurlait Tybalt.
- Jamais, jamais tu n’auras Roméo, par ma vie.
- Eh bien si tu y tiens si peu, Mercutio, viens donc te battre. Je te mets au défi.
- Moi aussi, Tybalt, je te mets au défi.
www.youtube.com/watch?v=J_NydkHcCvo
Le combat s’était déroulé par provocation, sous les hurlements conjugués du grand jury et du public, électrisé par la violence. Marie, terrorisée se tassait sur son siège et tremblait de tous ses membres. Plus que tout elle craignait la mort de Jakob, de celui que ses compagnons appelaient désormais Roméo. Et qui n’était qu’un jeune garçon blond, bien frêle à côté du géant qui se battait pour lui, pour elle aussi d’une certaine façon.
Oswald surveillait la jeune fille du coin de l’oeil et semblait ravi de la voir aussi désemparée et angoissée. Ainsi, par sa gestuelle apeurée, elle avouait où penchait son coeur, où se trouvaient ses sentiments véritables. Et cela irritait autant que fascinait le sorcier noir. Et lui donnait aussi des envies de meurtres. S’il avait pu, il aurait d’abord étranglé son apprenti, traître à leur cause et elle ensuite, lentement...très lentement, jusqu’à éteindre son âme comme on souffle la flamme d’une bougie.
Mais ce qui lui plaisait, c’est que ces combats dans lesquels la vie même de son favori était en jeu, constituaient une revanche cinglante contre toutes les rebuffades qu’il avait essuyées de la part de la jeune comtesse. Ainsi la haine et la noirceur triomphaient, implacables. Et Marie devrait bien abandonner la lutte acharnée qu’elle menait, sous couvert d’indifférence et de passivité.
Lorsque Mercutio s’écroula dans les bras de Jakob et Johnny, Marie hurla aussi de douleur et de chagrin, ce qui terrifia l’elfe-fée. La scène avait été trop rude pour elle. Un instant, Jakob se tourna vers le jury, désespéré, mais la salle étant plongée dans le noir, il ne put même pas distinguer la silhouette de sa dulcinée. Alors la colère, la rage s’étaient emparées de lui et il avait saisi le poignard effilé que Tybalt avait utilisé contre le géant et l’avait à son tour, planté dans la poitrine du meurtrier d’un coup sec et précis, comme s’il savait d’avance où frapper pour le détruire.
Tybalt s’écroula à son tour, sonné, l’air hébété par le coup reçu :
- Bravo, petit homme, murmura-t-il.Tu apprends vite à tuer...Et je suis ravi de t’avoir donné l’occasion de franchir ainsi le point de non retour. Bienvenue en enfer, mon frère ! Bienvenue dans l’arène du mal ! Tu croyais pouvoir t’en sortir avec ta belle amie ? Mais tu ne sais pas où tu as mis les pieds, pauvre enfant ! Les seigneurs maléfiques que tu as rejoints n’auront de cesse que tu leur ressembles, encore et toujours plus dans le sang et le crime. Et tu viens de leur donner raison à tous de t’avoir fait confiance.
Jakob, effondré, lâcha son arme et recula, saisi. Il venait de comprendre qu’il avait lui-même participé à un duel à mort que pourtant il refusait. Et que plus rien désormais ne pourrait empêcher ce macabre spectacle. Tybalt expira dans un rugissement de lion, salué par la foule en délire, avant d’être évacué par des vampires qui, sans nul doute boiraient son sang et celui de Mercutio, avant de miser comme au tiercé, sur le futur vainqueur et prince des ombres.
Car tel était l’enjeu désormais.
Sadia avait saisi Johnny, par son costume, l’avait attiré à lui et avant même qu’il ait eu le temps de protester ni que Jakob ait pu esquisser un geste pour le défendre, l’avait mordu au sang et au cou.
Le jeune homme s’écroula à son tour. Mais trouva encore la force de repousser son agresseur.
Il ne voulait pas être transformé en vampire. Et il allait tenir par la force de sa magie. Il voulait mourir fier, même si désormais, plus rien n’avait de sens pour lui :
www.youtube.com/watch?v=slCipWPDdHw
Jakob voulut employer un peu de magie pour le soulager, mais Johnny le repoussa. Et au moment d’expirer, une colombe toute blanche s’éleva de son corps et le fit disparaître avant de se poser sur l’épaule de Jakob.
Désormais, Sadia et lui devraient s’affronter en duel. Et l’un des deux allait mourir.
Depuis seize ans, Iouri travaille au centre d’observation météo de la baie d’Ouzouri, au nord de l’île d’Olkhone. À l’heure de la retraite, il n’envisage pas de quitter « le » Baïkal.
Alors que l’heure de la retraite sonne, Iouri n’a pas l’intention de quitter la station météo de la baie d’Ouzouri, à l’extrémité nord de l’île. Jadis, il rêvait de finir ses jours dans les environs d’Irkoutsk. La soixantaine venue, il n’en est plus question. « Cela n’a pas de sens d’aller chercher quelque chose de meilleur ailleurs, dit-il. Ici, c’est le point final, on ne bouge plus. »
Son épouse Natalia opine, en riant. « Le Baïkal, disent-ils en chœur, c’est la nature, l’air pur, les espaces vastes à l’infini, la visibilité à 100 km, la tranquillité, la paix… Le lac est devenu notre patrie. » Et Iouri d’ajouter : « Quand je fais un cauchemar, j’imagine que nous avons quitté le Baïkal… Ici, tout est clair à cause du sable, du ciel. J’ai peur de perdre cet endroit. »
« Le lac Baïkal vous attire et vous aspire », dit encore Iouri. Et puis, insiste-t-il, « toute la famille est près de nous ». Sa fille travaille désormais à la station météo, sa belle-fille aussi. Son fils est employé par le relais téléphonique, son gendre par l’Institut d’observation solaire.
Car, dans ces quelques isbas en rondins qui abritent la station météo et ses employés, cohabitent deux autres instituts de recherche. « Au total, neuf personnes habitent ici. Notre famille et un autre météorologue, un peu âgé », précise Iouri. Chacun améliore l’ordinaire en cultivant un lopin de terre, en élevant quelques animaux.
Iouri est né à Novossibirsk, une ville de 1,4 million d’habitants à l’extrémité ouest de la Sibérie, à 2 800 km de Moscou. « Au départ, je suis un gars de la ville. Mais, dès l’enfance, j’ai lu des tas de livres sur la taïga, la pêche, la chasse », se souvient-il. Du temps de l’URSS, il n’était pas facile de s’installer sans raison dans ces vastes étendues déshéritées.
C’est pour pouvoir le faire que Iouri est devenu météorologue.
Staline avait en effet installé sur tout le territoire soviétique des postes d’observation météo… Ainsi Iouri a-t-il pu travailler d’abord dans les montagnes du sud-ouest de la Sibérie, puis, au nord, dans la réserve de Bargouzine, sur la rive orientale du lac Baïkal. Là-bas, il vivait dans la toundra avec les Evens, un peuple autochtone de Sibérie.
Puis, il y a seize ans, il est arrivé avec sa famille sur l’île d’Olkhone qui compte deux stations météo, l’une à Khoujir où le climat est plus doux (la ville donne sur la « petite mer », le bras d’eau située entre l’île et le continent), l’autre, dans la baie d’Ouzouri, ouverte sur le lac.
Un vent glacial presque toute l’année
Un travail très prenant l’y attendait. Dans ces centres isolés, toutes les trois heures, ces météorologues doivent noter la température de l’air et du sol, la force du vent, le taux d’humidité. Puis ils communiquent ces données, par radio, au poste central, à Irkoustk.
Iouri est évidemment intarissable sur le climat d’Olkhone. « Les vents qui soufflent ici ne sont pas les mêmes qu’ailleurs, explique-t-il. N’empêche, à l’automne, le vent souffle en permanence, glacial. Sur le lac, beaucoup de bateaux sont alors renversés. Mi-janvier, dès que le lac gèle, la température se stabilise et le vent se calme. En juin, le vent souffle de nouveau jusqu’à ce que la température de l’eau monte au même niveau que celle de l’air. »
À la longue, Iouri a appris à connaître « le Baïkal » mieux que personne. Il avait d’ailleurs servi de guide à l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson en 2004, lors de sa première expédition à moto sur le lac. C’était l’hiver, une saison particulièrement rude dans ce coin de Sibérie. En 2010, lorsque Sylvain Tesson vécut en ermite pendant six mois dans une cabane en rondins, sur la rive occidentale du lac, Iouri lui rendait visite de temps en temps.
« C’est un garçon compliqué mais intéressant, il aimait bien picoler », remarque-t-il à propos de l’écrivain français. « La Sibérie vous impose la consommation d’alcool fort, sinon il n’est pas possible d’y vivre », corrige-t-il aussitôt.
L’hiver sibérien est particulièrement rude. Mi-janvier, la température tombe à -25 °C, et parfois, jusqu’à -40°C, voire en dessous encore. Le lac est alors gelé. Piétons, motos et voitures circulent sur la glace où des trous sont percés pour puiser de l’eau ou pêcher.
Puis, peu à peu, la glace se fissure, craque, se déforme, s’ouvre. Les accidents sont fréquents, des véhicules sont engloutis dans des failles. En mai, c’est la débâcle… « Ici, l’hiver dure douze mois, après c’est l’été », blaguent les Russes.
Quoique habitué à cette vie rude, Iouri n’est pas très optimiste pour l’avenir. « Le climat se refroidit, lentement mais sûrement. En s’appuyant sur les données recueillies pendant des années d’observation, on peut prévoir ce que ça va donner dans le futur. La moyenne des températures va peut-être baisser de 2 ou 3 degrés. C’est du moins ce que disent nos scientifiques », se reprend-il, lorsqu’on lui objecte que, dans le monde, la plupart des climatologues sont désormais d’accord pour diagnostiquer un réchauffement climatique général. « D’après nos scientifiques, rectifie-t-il, il existe des cycles climatiques d’environ trente ans. Le cycle du réchauffement climatique finit, nous entrons dans un cycle de refroidissement… ».
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Au centre de la Sibérie orientale, la région où se trouve le lac Baïkal, le climat, très continental, donc très rude, se caractérise par des écarts importants de températures entre l’hiver, glacial, et l’été, chaud. Cependant, aux abords du Baïkal, l’inertie thermique des immenses quantités d’eau contenues dans le lac tempère le climat.
L’hiver, la température moyenne y est de -15 °C, mais de -26 °C en janvier, si bien qu’une couche de glace de 80 centimètres, parfois plus, se forme sur le lac. L’été, la température moyenne est de 13 °C (et même 19 °C en juillet).
La région du Baïkal est sèche. Les précipitations sont particulièrement faibles sur l’île d’Olkhone, où il tombe seulement quelque 200 mm d’eau par an. L’ensoleillement dépasse les 2 500 heures par an, ce qui vaut parfois au Baïkal le surnom de « royaume du soleil ».
Malekula is very mountainous with numerous bays. On the Island, kastom villages can be found. The men wear the typical nambas while the women are bare breasted and wear colorful grass skirts. During the ceremonies, dances take place in the sacred places called « nasara ». Since customs are still very much alive in Vanuatu, the power of the chiefs and of the nasara sacred ground is very respected. However, the missionnaries eradicated the practice of cannibalism in the country more than 60 years ago. Some sacred stones used for the sacrifice are still visible today. Each tribe has its own traditions and customs. Usually, as a means for calling the workers in the fields to come back to the village, they blow in a shell or bang a drum. The two main tribes on the island are the « Big namba » and « Small namba » tribes according to the size of the namba they wear. The Big namba tribe on Malekula Island have a drum called « ghost drum », different from the giant ones that can be found in Ambrym. There are mainly two kinds of statues : the slit drums, also called tamtams, and the grade statues. Both are highly valued by the major ethnographic museums and antique dealers. The Big nambas’ most striking tradition is the removal of the women’s two superior teeth to show they are ready to be married and give birth. The Small namba people wear a hat made of feathers, pandanus, palm leaves and mud, which is the nightmare of the australian customs. During the circumcision ritual in Vanuatu, a dance is performed. It's the main event in the life of the 13-year-old boys. The men wear the circumcision masks, which have 2 sides : one in the front, one in the back. The masks are made up of spider nets. The women are not allowed to see those masks. So they are told to pass their way and turn their head. The boys are circumcised in a house at the top of a banyan tree, where they stay before and after the ceremony until they have cicatrized.
Malekula est très montagneuse avec de nombreuses baies. Sur l’île, on trouve des villages kastoms. Les hommes portent les nambas caractéristiques tandis que les femmes sont seins nus et portent des jupes colorées faites d’herbes. Durant les cérémonies, des danses ont lieu dans les endroits sacrés appelés « nasara ». Comme les coutumes sont encore très vivantes à Vanuatu, le pouvoir des chefs et de la terre sacrée du nasara est très respecté. Néanmoins, les missionnaires ont éradiqué la pratique du cannibalisme, il y a plus de 60 ans. Certaines pierres sacrées utilisées pour le sacrifice sont encore visibles aujourd’hui. Chaque tribu a ses propres traditions et coutumes. En général, comme moyen d’appeler les travailleurs dans les champs pour revenir au village, ils soufflent dans un coquillage ou frappent un tambour. Les deux principales tribus sur l’île sont les Big nambas et les Small nambas que l’on nomme ainsi selon la taille du namba qu’ils portent. Les Big nambas sur l’île de Malekula ont un tambour appelé « tambour fantôme », différent des tambours géants que l’on trouve à Ambrym. Il y a surtout deux sortes de statues : les tambours fendus, appelés également tam-tams, et les statues de grade. Les deux sont très prisés par les principaux musées ethnographiques et antiquaires. La tradition la plus frappante des Big nambas est le retrait des deux dents supérieures des femmes pour montrer qu’elles sont prêtes à se marier et enfanter. Les Small nambas portent une coiffe faite de plumes, de pandanus, de feuilles de palmier et de boue, qui est le cauchemar des douanes australiennes. Lors du rituel de circoncision à Vanuatu, il y a une danse. C’est l’événement majeur dans la vie des garçons de 13 ans. Les hommes portent les masques de circoncision, qui ont deux faces : l’une sur le devant, l’autre à l’arrière. Les masques sont faits de toiles d’araignée. Les femmes ne sont pas autorisées à voir ces masques. Elles doivent donc continuer leur chemin en tournant leur tête. Les garçons sont circoncis dans une maison située en haut de l’arbre banyan, où ils restent avant et après la cérémonie jusqu’à ce qu’ils aient cicatrisé.
© Eric Lafforgue
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Concernant le Tie predator lui-même :
starwars.fandom.com/wiki/Predator-class_fighter
Quand on touche à un Tie Legend, il y a quelques soucis à prendre en compte. Et encore ici j’ai des illustrations des comics. Mon souci c’est qu’elles diffèrent parfois, surtout concernant les images de l’arrière…
J’aime bien les Tie « pas pratique ». Et celui-là il mérite une médaille dans le genre, et même dans sa définition « officielle ».
Un point que je ne remets pas en cause, au moins sur ce Tie là, les ailes ne gênent pas la vue du pilote. Non, il y a la verrière d’origine pour ça !
Il y en a officiellement deux types. Le 1er type, c’est la verrière avec les fines ouvertures horizontales. Comme n’importe qui, qui ne soit pas aveugle, les pilotes se sont plains que ça gênait la visibilité… SANS BLAGUES ! Et y’avait pas un ingénieur pour s’en rendre compte ?!
Du coup les chefs d’escadrilles ont droit à une verrière plus classique pour y voir quelque chose. Mais pas leur escadron. Sans doute pour souligner la loyauté aveugle en l’Empire ? LOL !
Bon alors à part ça, il vole bien, hyper manœuvrable grâce à la géométrie variable de ses ailes. Il reste le chasseur spatial le plus manœuvrable de son temps, et l’un des plus rapide.
Heureusement qu’il peut les replier pour les vols atmosphériques. Parce que deux panneaux en prises directe au vent…
Dans le vide spatial OK, mais ce qui est très bête c’est que la première fois qu’on les voit en comics, c’est avec panneaux écartés dans l’atmosphère de Coruscant… De plus ça ne doit pas tellement être un Tie, plus un Fie (Four Ion Engine ou simplement un TIE pour Tetra Ion Engine ?). Tout le monde s’en foue ? Je me prends trop la tête ?
Ensuite ils sont stockés façon chauve-souris dans les Destroyer Stellaire. D’où ma question : ils les garent comment ? Marche arrière verticale ?
A l’avant il y a aussi des variantes. Concernant les 4 blasters, soit ils sont représentés en « X », soit en « + ». Le plus souvent en « + » quand même. C’est donc ce que j’ai choisi de représenter. Et puis j’avais beau avoir 2 ou 3 idées de construction en « X », c’est plus simple et plus solide en « + » comme ça.
Sinon il dispose d’un bouclier (léger) et d’un hyperdrive. Ha et le mécanisme de géométrie variable des ailes est un cauchemar à entretenir.
Donc voici un Tie moc Predator. Je suis assez content du résultat final. Par contre celui n’est pas fait pour jouer. Les ailes à l’arrière sont trop lourdes. C’est pour ça que je ne me suis pas fatigué à faire un support, à la longue la barre qui les tient se démonterait sous le poids. C’est pas si fragile que ça, mais faut penser à resserrer certaines liaisons des ailes quand on le remue (pour prendre des photos par exemple). Je suis assez content de mon mécanisme des ailes, il est assez ressemblant à l’originale, et sert vraiment à maintenir les ailes en position, enfin un certain temps, le poids et la gravité faisant le reste. A 4-5 futurs modifs de couleurs près, c’est fini. C’est-à-dire qu’il me maque 4 ou 5 pièces en gris claires que j’ai remplacé par du gris foncé et du noir.
Dark Research.
Obstinatum silentium lacrimis funera volgo desperatis,
Wechselwirkungen barbarischen Experimente Schrecken Geschichten,
insouciantly scenario udisiplinerte ridderlig uklanderlig tabeller,
temerile latitudinarianism convingerile teocentrică internalizate,
утилитарни је сујеверје мучи вођство провиђење је,
rituali apparizioni accusando autenticità categorizzazione Sublimity leggere,
wybitny równolegle pomysłów dydaktycznych wyobcowani eseje wyrażone,
prif gymeriadau symlrwydd amleiriog cysegr sanctaidd hygoeledd chwedlau ofnadwy,
visions de distorsion transgressé cauchemars flotteurs,
marvels benighted deamhain gnawing samhlaíocht chivalry elegiac síceolaíoch,
bewailing latranblad enperyalis epifani gwo dezi moke anbivalans,
verwoede drama sensationeel antiquarische innovaties verzameld,
mutabilitatem propositi coire patiatur, gratum id fletu infinitum cantilenas,
ρυθμικές ποιότητες που αποτελούν διαδεδομένες πρακτικές, αποτιμούν εικονομαχίας αγανάκτηση του,
erschüttert Anatomen Unwissenheit Wildheit Kobolde Mock,
fascinations ridicole dezintegrări alienante colaborari perverse condamnat,
あなたの時間が後を絶たない病的な後継者は今で!
Steve.D.Hammond.
#Mémoire2cité #Mémoire2ville dans les journaux du Rhone "Expressions les Nouvelles de Vénissieux" expressions-venissieux.fr/2021-05-25-jerome-le-barre-des-... @ Avec plus de 18 000 abonnés sur Twitter en mai 2021, la page Mémoire2ville, met à l’honneur les cités à travers la France. Parmi elles, Vénissieux, “une icône de la rénovation urbaine de 1983 à aujourd’hui”, d’après Jérôme, le créateur de la page. Quand on se promène sur la page Twitter de Mémoire2Ville, on retrouve des cartes postales, des articles de journaux, des photos, des vidéos, sur des dizaines de cités en France, de Vénissieux à la Seine-Saint-Denis en passant par Marseille ou encore Bordeaux. Un florilège de souvenirs qui peut toucher de nombreuses personnes à travers la France. Derrière ce pseudo Twitter se cache Jérôme, 45 ans. Depuis ses 15 ans, il se passionne par la rénovation urbaine. “J’ai archivé la presse et des photographies pour ensuite passer à la carte postale. J’en ai plus de 2000 sur les HLM en France, affirme le collectionneur. J’archive également tout ce qui porte sur l’ARNU, l’Agence nationale de rénovation urbaine, les transformations de la ville, des ZUP aux quartiers.” Alors il s’est naturellement tourné vers l’histoire de Vénissieux « car cette ville est une icône de la rénovation urbaine de 1983 à aujourd’hui et notamment le quartier des Minguettes.”
La ville a eu un fort impact sur Jérôme, notamment lors de la destruction des tours de Démocratie, en 1994. “C’était la première fois que je voyais l’implosion de plusieurs tours en même temps. À cette époque, j’étais tellement fasciné par ces démolitions spectaculaires que je démarchais les entreprises spécialisées pour de la documentation.” Son adoration était telle que même à l’école, ce passionné dessinait les tours qui s’effondrent. Et dans sa chambre, “ce n’était pas des stars du top 50 sur qui s’affichaient sur les murs mais les tours de Démocratie en train de tomber”.
Un devoir de mémoire
Ce travail colossal est comme un témoignage du passé. Originaire de Saint-Étienne, Jérôme a grandi en cité HLM et y vit toujours. “Si je m’intéresse autant aux cités c’est parce que je n’ai connu qu’elles et encore à ce jour, j’aime y vivre”, affirme-t-il. “Enfant du bâtiment” – son père était maçon – il a toujours baigné dans ce milieu et a ensuite travaillé quelque temps aux archives départementales de Saint-Étienne. “J’ai été pris car justement je portais un intérêt particulier aux logements sociaux.” #Mémoire2cité au coeur de la #rénovationurbaine en département #LOIRE 42 @ #SAINTETIENNE #MONTCHOVET le #Logement Collectif #Cité #Mémoire2Ville #Quartier #HLM dans tous ses états.. #Histoire & #Mémoire de l'#Habitat / #oru / #RenouvellementUrbain / #Urbanisme 60s la fin du #Batiment E Rue Pierre Loti #demolition au 18 mai 2021 #Anru 2 twitter.com/Memoire2cite #villedesaintetienne #loire #forez #saintetienne Rue PIERRE LOTI #Mémoire2cité #Mémoire2Ville #saintetienne #sainté #quartier #banlieue #populaire desamiantage du bat e à #Montchovet au 26 avril 2021 @ un destin tragique.. Sur 7 barres que comprenait l ensemble il n en restera que 2 en 2022. #Mémoire2cité au coeur de la rénovation urbaine en département LOIRE 42 @ ST-ETIENNE MONTCHOVET PREFABRICATION MASSIVE Le temps des cites modernes et souvent d'HLM....Domy z panelu (1959) - 1er court métrage du cinéaste tchèque Jiří Menzel - Un documentaire sur la construction des logements préfabriqués Paneláky Prefabricated Houses. A student work by Jiří Menzel, filmed during his second year at the FAMU film school.
www.youtube.com/watch?v=X-2hXxJUn74 Domy z panelu (Jirí Menzel, 1959) Prefabricated Houses. A student work by Jiří Menzel, filmed during his second year at the FAMU film school. les grands chantiers 1955 1960s 42 SAINT-ETIENNE QUARTIERS SUD EST @ LES CITES MODERNES DE BEAULIEU 1953-1973 @ BEAULIEU3 MONTCHOVET @ Architectes M GOUYON M HUR M CLEMENT M MAUHAUDIER - La Muraille de Chine en construction içi en 1963 @ Il y avait l'idée de faire le plus grand nombre possible de logements confortables ; dans le délai le plus rapide possible ; au coût le plus bas possible. Il y avait quand même l’idée comme ça d’une prouesse dans le domaine du logement social.42 St-Etienne Montchovet la muraille Mais dans les années 80, le quartier change. Banlieue à problèmes, zone de non-droit, autant d’étiquettes qui collent à la muraille au gré des faits divers, des voitures brûlent, des policiers patrouillent, des jeunes traînent, et puis le bâtiment a vieilli. Les locataires le désertent. En 85, le quartier s’offre un lifting de 120 millions de francs, mais les problèmes persistent. Alors en 95…On a fait le constat qu’il n’y avait pas eu possibilité de réhabiliter dans de bonnes conditions. Qu’on avait connu l’échec de réhabilitation, d’une façon tout à fait naturelle. J’en ai conclu qu’il ne fallait pas obliger les gens à vivre dans ce type d’habitat. Qu’il ne fallait pas remplir de force une telle muraille. Et donc, la conclusion s’imposait d’elle-même, il fallait démolir. Cette démolition permet de mettre un terme aux 4 millions de francs de perte annuelle générés par les logements vides...Ça coûte un bâtiment inoccupé. Début 97, la moitié du bâtiment était vide. Donc, sur 500 logements, nous avions 250 logements vacants. Mais pour certains riverains, cette logique comptable n’efface pas une profonde nostalgie, la muraille est l’emblème du quartier...La muraille de Chine, ça fait des années qu’elle existe. Je veux dire, c’est elle qui fait, quand on parle du quartier on parle toujours tout de suite de la muraille de chine...C’est triste quand même de voir le bâtiment qui va tomber, voilà ! C’est comme si on enterrait une personne hein ! C’est une page du quartier qui se tourne, et c’est dommage...Il n'y aura plus de muraille mais dans notre coeur, il y aura toujours une muraille...Ce bâtiment, les stéphanois l’appellent la muraille de Chine. 540 logements, 2000 habitants, 48 mètres de haut pour 17 étages, 280 mètres de long. C’etait un véritable village vertical. C’etait aussi le symbole du quartier de Montchovet, mais c’est un symbole condamné, c’est en effet la plus grande barre de logement d’Europe qui doit être détruite en une seule fois. La muraille a été construite en pleine crise du logement. En 65, ce bâtiment offre tt le confort moderne : salle de bains, chauffage central, ascenseur. Il est pris d’assaut par les locataires, tout comme les 4000 autres logements neufs construits au sud-est de Saint-Etienne...https://m.ina.fr/.../demolition-de-la-muraille-de-chine... Alors, au niveau de la préparation de ce chantier, les principales phases furent le désamiantage des façades qui représentaient 32 000 m² de matériaux non friables. Ensuite, est venu le temps de la déconstruction des appartements où on a retiré les planchers bois, les portes, tout ce qui était impropre à la mise en décharge. La troisième phase fut la déconstruction mécanique et l’affaiblissement mécanique des structures. La quatrième phase fut la foration, on a foré environ 3600 mètres linéaires de trous pour mettre les explosifs. La dernière phase qui est en cours de réalisation est la mise en place des protections, c’est bien sûr les voiles intérieurs ainsi que sur les voiles extérieurs afin d’éviter les projections...La muraille, une fois détruite, laissera un vide de plus de 4 ha au cœur de Montchovet. L’avenir de ce quartier est déjà tracé dans les cartons des architectes, il est devenu médical... m.ina.fr/.../demolition-de-la-muraille-de-chine... Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante. www.cimaise-architectes.com/.../lespace-beaulieu/ Des tours et des barres, voici les formes les plus courantes des bâtiments qui constituent les grands ensembles. On doit cette communauté de forme à l’industrialisation des procédés de construction et à l’imposition de normes et de plans types pour les appartements afi n de réduire les coûts de production, objectif constant des années 1950-1960. Ceci a conduit à privilégier des formes simples et l’usage du béton, qui accède alors à une véritable hégémonie. L’utilisation généralisée du chemin de grue est également pointée comme explication de l’orthogonalité des plans et d’une extrême uniformisation. La forme des grands ensembles est également liée à l’influence du Mouvement moderne en architecture et à une conception urbaine nouvelle. Il y a dans les Trente Glorieuses une volonté d’inventer la ville et même la vie. La forme urbaine du grand ensemble est conçue en rupture avec l’environnement immédiat, avec une organisation propre et autonome du nouveau quartier. C’est d’ailleurs cette rupture qui rend si facilement identifi ables les grands ensembles sur les vues aériennes. L es architectes et urbanistes veulent libérer l’espace au sol pour mieux organiser la relation entre immeuble et espace vert. Le plan des grands ensembles est en général orthogonal avec des immeubles en périphérie laissant au centre un espace planté, le fameux espace vert des plans masses. Cette forme architecturale et urbaine a pu concentrer les critiques. On reproche le gigantisme, la monotonie, mais aussi l’absence de véritables espaces publics. Les grands ensembles ont globalement été édifiés sur des parcelles agricoles ou maraîchères, faute de réserves foncières suffi santes en ville. Ils sont aussi parfois construits dans les vides du tissu urbain laissés par les lotissements pavillonnaires. Dans de nombreux cas, ils sont situés aux franges des villes, parfois à cheval sur deux communes qui ne souhaitaient pas forcément travailler ensemble. Ceci a encore un impact aujourd’hui sur la réussite des projets de transformation qui peut dépendre du niveau de coopération des communes concernées. Par souci d’économie, certaines opérations ont été réalisées à proximité de zones où devaient être construites des infrastructures telles qu’une autoroute ou un échangeur, ce qui a accentué encore la fracture avec les quartiers plus anciens de la commune, le centre-ville et ses services. De plus, les grands ensembles sont souvent implantés à l’écart des transports en commun. En région parisienne, cela s’améliorera avec la création du District ( 1961 ) et des villes nouvelles ( 1965 ) qui permet le financement des réseaux de transport en commun et des autoroutes. Certaines municipalités se sont montrées très volontaires pour accueillir des grands ensembles, mais l’État en a aussi imposé à des petites communes qui n’en voulaient pas. Pour celles-ci, les évolutions urbaines, démographiques et économiques consécutives ont parfois provoqué de véritables séismes. Suivant leur envergure, les nouveaux quartiers ont pu submerger les anciens bourgs et faire basculer les territoires du rural à l’urbain à une vitesse fulgurante... Dans les années 1950, les logements sont rares, surpeuplés et souséquipés. En 1954, la plupart ne disposent ni de sanitaires, ni de wc intérieurs et à peine la moitié ont l’eau courante. Avec la construction des grands ensembles, en 1975 la quasi-totalité des logements ont l’eau courante, 75 % l’eau chaude et une installation nsanitaire complète avec wc intérieurs. Enfin, moins de 5 % des logements sont surpeuplés. On comprend alors que les grands ensembles incarnent une modernité bienfaisante pour les mallogés qui y emménagent. Cependant, l’économie de moyensn dans la construction a été telle que les problèmes liés aux malfaçons arrivent vite. De plus, les bâtiments mal entretenus s’abîment avant même que tous les équipements soient terminés. Aux défauts de construction et d’entretien s’ajoute la faiblesse des équipements collectifs. Les nouveaux résidents déchantent. Malgré tout, des sociabilités s’organisent, autour de la cage d’escalier, du chemin de l’école, de la vie associative et de fêtes ou manifestations culturelles et sportives. la fête de grand vaux à savignysur-orge. Jusqu’à la fi n des années 1970, des événements et fêtes organisés dans le quartier drainent des habitants de toute la commune, voire au-delà. Grand Vaux est alors presque un second centre-ville. @ 1975 13 le grand ensemble de sarcelles. Le terme «sarcellite » est inventé en 1962 pour désigner le mal des grands ensembles, une sorte de dépression dont seraient victimes les habitants. Cette soi-disant maladie de l’habitat moderne fait de Sarcelles le symbole des grands ensembles français. 1961 villagexpo à saint-michel sur-orge. Des concours visant à abaisser le coût du logement individuel ( Villagexpo en 1966, Chalandonnettes en 1969 ) sont lancés par le ministère de l’Équipement et du Logement. Le renouveau pavillonnaire encouragé par l’État témoigne du discrédit parallèle des grands ensembles. 1966 15 À peine les premiers habitants installés, journalistes, sociologues et autres experts viennent enquêter sur la vie dans les grands ensembles. Les uns sont séduits par leur modernité. Les autres, de plus en plus nombreux, dénoncent le mal des grands ensembles, leur taille et leur monotonie. La critique architecturale et sociale enfle et la circulaire Guichard met fin à leur construction le 21 mars 1973. L’ère du pavillonnaire prend le relais...MONTCHOVET MAI 2000 Au départ conçue pour loger les classes moyennes, la "Muraille de Chine" a accueilli, à partir des années 1970, de plus en plus de populations immigrées. Malgré plusieurs réhabilitations, elle était devenue, à l'instar d'autres quartiers défavorisés, le symbole de l'échec de la politique du logement, avec la ghettoïsation des populations pauvres et immigrées. Quatre mois de préparation avaient été nécessaires avant que, ce 27 mai 2000, les 600 kilos d’explosifs foudroient, en quelques secondes, la "Muraille de Chine". Il avait fallu ensuite plusieurs jours pour évacuer les 80.000 tonnes de gravats. Depuis 2005, l'Hôpital privé de la Loire (HPL) a été édifié à l'emplacement même du bâtiment. Éclairage
Au sud-est de la ville de Saint-Etienne, le quartier d'habitation de Beaulieu-Montchovet est construit entre 1953 et 1971. En 1964, la troisième tranche dénommée « Beaulieu III » donne lieu à la réalisation du plus grand bâtiment d'habitation en Europe. Surnommé « la muraille de chine » en raison de son gigantisme, il est détruit par dynamitage en 2000. Son histoire est profondément inscrite dans le contexte de la politique du logement en France.Grâce à son bassin charbonnier, au développement de l'industrie textile et à sa manufacture d'armes, l'essor de la ville de Saint-Etienne bénéficie de la révolution industrielle du XIXe siècle. Forte de cet héritage, elle a conservé son dynamisme économique jusqu'au milieu du XXe siècle. Important centre militaro-industriel durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Etienne est touchée par plusieurs bombardements. Ces destructions ont accentué la crise du logement dues aux profondes mutations de l'après-guerre qui concentrent la population dans les grands centres urbains et industriels. C'est dans ce contexte que la ville de Saint-Etienne décide de construire un quartier neuf afin de loger près de 30 000 habitants dans près de 4 600 logements. Le quartier Beaulieu-Montchovet est proche du centre ville. Il est situé sur une zone dont le sous-sol n'était pas fragilisé par la présence d'anciennes mines de charbons, ce qui autorisait la construction d'immeubles importants. La réalisation de la Muraille de Chine est très comparable à celles qui voient le jour dans le cadre de la politique des Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) initiée en 1959. Des quartiers nouveaux ont vu le jour, en principe avec des commerces et des équipements, constituant ce qu'il est convenu d'appeler des « grands ensembles ». A Saint-Étienne, au cœur du quartier de Beaulieu-Montchovet, la « Muraille de Chine » s'ajoute à des ensembles déjà construits. D'une hauteur de 48 mètres, le bâtiment est parfaitement rectiligne afin de rationaliser la construction. Les grues peuvent se déplacer sur des rails tout le long de la « barre », terme qui désigne ces grands immeubles. Il est composé de 19 étages sur 270 mètres de long et abrite 450 logements. L'armature en béton armé et les éléments standardisés permettent une construction rapide et compétitive. Le confort moderne des appartements n'est pas le seul atout de cet immeuble, les infrastructures du quartier suivent l'évolution de la population : équipements sportifs, centre commercial et collège complètent le dispositif et, à l'origine, la demande des familles est forte pour ce bâtiment imposant, symbole de modernité.
Après les années 1970, Saint-Etienne connaît une crise économique, le charbon est concurrencé par le pétrole, les industries locales sont en déclin et la démographie fléchit. Les grandes opérations lancées dans les années 1950 et 1960 ont vieilli. La « Muraille de Chine » n'est habitée qu'à moitié et la ville peine à entretenir cet ensemble. Malgré plusieurs opérations de réhabilitation dont la dernière lancée dans le cadre du programme « Banlieues 89 » (Roland Castro), elle devient le symbole des difficultés économiques et sociales : fort taux de chômage, exclusion et délinquance. La concentration en un même lieu d'une population défavorisée et touchée par le chômage fait sentir ses effets. De nouvelles politiques de la ville voient le jour. Elles prônent une mixité sociale qui s'oppose à la ségrégation qui résultait de la politique de ZUP. Impuissante à renverser cette évolution générale, la ville décide la destruction de l'immeuble. Ces opérations de destruction apparaissent au début des années 1970 aux Etats-Unis ; elles sont imitées à Villeurbanne en 1978 pour la cité Olivier de Serres, même si en France, jusqu'au milieu des années 1990, l'État a le plus souvent privilégié une politique de réhabilitation. Le 27 mai 2000 les derniers habitants de la Muraille de Chine sont évacués, l'autoroute est barrée et le quartier bouclé par les forces de l'ordre : à 13 heures précises a lieu la plus grosse opération de démolition jamais réalisée en Europe @ Ce bâtiment, les stéphanois l’appellent la muraille de Chine. 500 logements, 2000 habitants, 48 mètres de haut pour 17 étages, 280 mètres de long. C’est un véritable village vertical. C’est aussi le symbole du quartier de Montchovet, mais c’est un symbole condamné, c’est en effet la plus grande barre de logement d’Europe qui doit être détruite en une seule fois. La muraille a été construite en pleine crise du logement. En 1965, ce bâtiment offre tout le confort moderne : salle de bains, chauffage central, ascenseur. Il est pris d’assaut par les locataires, tout comme les 4000 autres logements neufs construits au sud-est de Saint-Etienne. Il y avait l'idée de faire le plus grand nombre possible de logements confortables ; dans le délai le plus rapide possible ; au coût le plus bas possible. Il y avait quand même l’idée comme ça d’une prouesse dans le domaine du logement social. Mais dans les années 80, le quartier change. Banlieue à problèmes, zone de non-droit, autant d’étiquettes qui collent à la muraille au gré des faits divers, des voitures brûlent, des policiers patrouillent, des jeunes traînent, et puis le bâtiment a vieilli. Les locataires le désertent. En 85, le quartier s’offre un lifting de 120 millions de francs, mais les problèmes persistent. Alors en 95… On a fait le constat qu’il n’y avait pas eu possibilité de réhabiliter dans de bonnes conditions. Qu’on avait connu l’échec de réhabilitation, d’une façon tout à fait naturelle. J’en ai conclu qu’il ne fallait pas obliger les gens à vivre dans ce type d’habitat. Qu’il ne fallait pas remplir de force une telle muraille. Et donc, la conclusion s’imposait d’elle-même, il fallait démolir. Cette démolition permet de mettre un terme aux 4 millions de francs de perte annuelle générés par les logements vides. Ça coûte un bâtiment inoccupé. Début 97, la moitié du bâtiment était vide. Donc, sur 500 logements, nous avions 250 logements vacants. Mais pour certains riverains, cette logique comptable n’efface pas une profonde nostalgie, la muraille est l’emblème du quartier. La muraille de Chine, ça fait des années qu’elle existe. Je veux dire, c’est elle qui fait, quand on parle du quartier on parle toujours tout de suite de la muraille de chine. C’est triste quand même de voir le bâtiment qui va tomber, voilà ! C’est comme si on enterrait une personne hein ! C’est une page du quartier qui se tourne, et c’est dommage. Il n'y aura plus de muraille mais dans notre coeur, il y aura toujours une muraille. Depuis le 24 janvier, une cinquantaine d’ouvriers travaillent à la déconstruction de ce bâtiment. Aujourd’hui, tout est prêt pour l’explosion. Alors Monsieur Arnaud, quelles ont été les différentes phases de ce chantier ? Alors, au niveau de la préparation de ce chantier, les principales phases furent le désamiantage des façades qui représentaient 32 000 m² de matériaux non friables. Ensuite, est venu le temps de la déconstruction des appartements où on a retiré les planchers bois, les portes, tout ce qui était impropre à la mise en décharge. La troisième phase fut la déconstruction mécanique et l’affaiblissement mécanique des structures. La quatrième phase fut la foration, on a foré environ 3600 mètres linéaires de trous pour mettre les explosifs. La dernière phase qui est en cours de réalisation est la mise en place des protections, c’est bien sûr les voiles intérieurs ainsi que sur les voiles extérieurs afin d’éviter les projections. Un périmètre de sécurité de 150 m sera mis en place autour du chantier, l’autoroute sera fermée samedi entre 11 heures et 14 heures. Un millier de riverains seront évacués et 300 CRS et policiers assureront la sécurité du public pendant l’opération de foudroyage. La phase ultime sera le tir, et ensuite le traitement des matériaux au sol. Les 23 000 m3 de béton seront évacués en deux mois. La muraille, une fois détruite, laissera un vide de plus de 4 ha au cœur de Montchovet. L’avenir de ce quartier est déjà tracé dans les cartons des architectes, il sera médical. Notre projet c’est de construire une clinique de 251 lits qui est constituée du regroupement de 3 cliniques existantes à Saint-Etienne. Il y aura une maternité, il y aura également un service de médecine, et puis un service de chirurgie comme ça existe dans la plupart des cliniques privées. Avec 16 salles d’opération et 150 médecins, ce centre hospitalier sera le plus important pôle de santé privé de Rhône-Alpes. Les travaux commenceront en septembre pour s’achever en janvier 2002. Ils coûteront 250 millions de francs. On a choisi ce quartier parce que nous pensions que c’est un beau quartier qui est extrêmement bien situé ; duquel il y a une vue qui est très belle, quand on est monté dans la muraille de Chine, on le sait. Que d’autre part, pour un établissement de santé, c’est à proximité de l’autoroute ; donc avec des facilités d’accès pour les patients extrêmement importants, qui feront que cet établissement sera vu quand on passera devant, et qu’on pourra y accéder facilement. 40 ans après la construction de la muraille, l’ambition de la municipalité est d'effacer la difficile réputation du quartier de Montchovet, par un vaste réaménagement urbain ; avec à l’horizon 2003, une nouvelle ligne de tramway, deux maisons de convalescence, et un aménagement paysager. Le samedi 27 mai à 13 heures 01, la muraille de Chine s’effondrera sur elle-même en 15 secondes. Nous serons là pour vous montrer ce moment crucial dans la vie du quartier et qui changera définitivement le visage de Saint-Etienne. En France, la préfabrication va tout d'abord se développer dans le contexte de pénurie générale de la Libération. Dans un second temps, l'opération des « 4 000 logements de la région parisienne » en 1953 inaugure la généralisation de la préfabrication pour la construction des grands ensembles de logements en France. Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie Le logement préfabriqué, victime de son succès en France, fut exporté en Europe de l’Est. Qui se souvient aujourd’hui que ces logements symboles de progrès devinrent, en pleine guerre froide, la marque de fabrique du collectivisme ? Jacqueline a 50 ans et vit à la cité des Courtillières à Pantin. Elle se souvient lorsque, enfant, elle quitta avec ses parents le « une pièce parisien » sans commodités pour un appartement spacieux et moderne dans cette cité. La cité des Courtillières est alors une cité pilote, censée réaliser le rêve d’une vie nouvelle dans une France qui manquait à la Libération cruellement de logements.
Comme tant d’autres Jacqueline enfant ignorait qu’elle devait à Raymond Camus architecte génial, créateur du panneau en béton préfabriqué, cette invention qui promettait un futur radieux pour tous. Sydney, voisin de Jacqueline, se remémore lui, les bus remplis d’architectes venus d’Union soviétique pour visiter sa cité…
La marque de fabrique du collectivisme
Le logement préfabriqué victime de son succès en France est exporté en Europe de l’Est. Qui se souvient aujourd’hui que ces logements symboles de progrès devinrent en pleine guerre froide, la marque de fabrique du collectivisme ? Pour Julie, à Prague, ou Susanna à Berlin Est, l’arrivée du préfabriqué dans leur vie revêt une toute autre signification. Utopies sociales, idéologies politiques et avant-garde architecturale commencent à se mélanger. Le rêve du bonheur tourne vite au cauchemar…
En République tchèque, l’antique ville de Most est détruite pour des raisons économiques pour être reconstruite grâce au panneau de béton. Au travers d’archives inédites et de témoignages des habitants, l’histoire incroyable de panneau en béton se raconte pour la première fois de Paris à Moscou, de 1950 à nos jours.
Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen, produit par Les Films du Tambour de Soie www.dailymotion.com/video/x413amo @
Petite histoire de la préfabrication
Les violentes destructions de la Seconde Guerre mondiale ont contraint une bonne partie des pays européens à trouver des solutions inédites concernant la reconstruction.
« Les guerres sont par exemple d’importants accélérateurs de l’industrialisation du bâtiment pour deux raisons au moins. La première est que l’industrie d’armement se recycle logiquement dans la production civile après les conflits ; la deuxième est que les territoires dévastés par les destructions, comprenant des villes entières, sont à reconstruire. » Franz Graf
L’originalité de la première phase de ces reconstructions réside dans la dynamique expérimentale initiée par les gouvernements européens autour de la préfabrication, ainsi que l’explique Franz Graf [2] dans l’introduction référencée de l’ouvrage.
Elain Harwood met en lumière les programmes de logements publics préfabriqués en Angleterre et Nick Bullock présente un focus sur les maisons-témoins préfabriquées de Northolt aux apparences ordinaires. Ce sont ces dernières qui vont inspirer le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme français pour ces chantiers expérimentaux de maisons préfabriquées.
L’Italie, de son côté, se basera sur les maisons de Northolt et la cité expérimentale de Noisy-le-Sec pour concevoir le QT8 à Milan, laboratoire où sont construits des maisons-prototypes en relation avec la Triennale, ainsi que l’explique Francesca Albani. Les deux contributions consacrées à l’Allemagne de Steeve Sabatto et Silke Langenberg s’attachent plus spécifiquement à la dimension technique et aux systèmes constructifs inventés par Konrad Wachsmann en collaboration avec Walter Gropius et Helmut Spieker, semble-t-il sans lien avec les autres pays européens.
Suite aux expérimentations, chacun des pays prend des voies sensiblement différentes vers le logement de masse. Si les prefabs anglais demeurent un élément caractéristique du paysage national, la construction traditionnelle, tout aussi rentable économiquement sera préférée. Le recours à la préfabrication concernera, avec davantage de bonheur, les écoles anglaises. En France, à partir de 1954, l’État fixe aussi sa doctrine : la solution au manque de logement se trouve dans la préfabrication lourde, ouvrant la voie aux grands ensembles. Et l’Italie prendra finalement un tournant bien différent en opérant un retour décisif à des techniques artisanales, exécutées à pied d’œuvre, afin d’augmenter l’occupation ouvrière. Mais un défi, tant collectif que particulier, est aujourd’hui à relever : comment rénover le bâti préfabriqué existant ? Les solutions dépendront forcément « de la valeur que l’on attribue à un patrimoine, surtout s’il est considéré comme ordinaire et diffus » [3]. Ainsi que le démontrent les cas particuliers ici étudiés, il n’y a pas de réponse préfabriquée, mais des réflexions et des histoires captivantes autant que singulières. Les héros de l’industrialisation face à la patrimonialisation
Si les histoires architecturales racontées sont principalement européennes, il aurait été impensable, à propos de préfabrication, de ne pas mentionner les États-Unis et notamment un de ses représentants les plus populaires : Buckminster Fuller. Le texte de James Ashby [4] retrace l’aventure de la restauration de la maison Dymaxion (contraction en anglais de dynamic-maximum-tension), aujourd’hui exposée au musée Ford à Détroit. Cette maison devait « révolutionner l’industrie du logement après la Seconde Guerre mondiale » en proposant aux familles des habitations qui ne devaient pas dépasser le prix d’une Cadillac. Mais l’entreprise de Fuller fit faillite et il ne resta qu’un prototype, récupéré et transformé par l’un des investisseurs afin d’en faire son logement. Des décennies après, la maison est abandonnée et le bâti se dégrade : les héritiers finissent par faire don de la maison au musée en 1991. Mais six années vont encore s’écouler avant que le musée ne s’engage dans la restauration de la maison Dymaxion. Une équipe pluridisciplinaire va être constituée dans une démarche scientifique, avec pour défi complexe d’être au plus proche de l’authenticité d’une expérience architecturale inachevée. Portes du pavillon du centenaire de l’aluminium, page 107 du catalogue de vente Artcurial des 23 et 24 novembre 2010
Autre héros de la préfabrication, notre Jean Prouvé hexagonal. L’article de Richard Klein [5], « Le pavillon du centenaire de l’aluminium, un patrimoine en pièce », présente différents paradoxes patrimoniaux lié à cet édifice nomade, le caractère véhiculaire était bien souvent intrinsèque aux constructions de Prouvé. L’auteur part ici de la controverse apparue suite à la mise en vente d’un ensemble de portes et d’un panneau provenant du pavillon du centenaire de l’aluminium, construction protégée au titre des Monuments historiques. Outre les remarques concernant la place des collectionneurs de Prouvé, la question de l’intégrité de l’édifice est passionnante. En effet, le bâtiment, tel qu’il a été remonté à Villepinte, a été réduit par rapport à son implantation initiale. Dès lors, Richard Klein pose la question : « comment envisager la question de l’intégrité d’un édifice dont les dimensions peuvent être considérées comme variables ? »Les problèmes patrimoniaux liés à ce pavillon semblent sans fin, reflétant la complexité de la situation. Un dernier exemple : l’édifice s’étant déplacé de Lille à Villepinte, son périmètre de protection s’est-il déplacé avec lui ? Parmi les autres cas d’études intelligemment présentés : la construction inachevée de Claude Prouvé, véritable ruine de science-fiction ou encore les péripéties patrimoniales de la CAF du XVe arrondissement à Paris, « l’unique bâtiment en France qui a fait l’objet d’un déclassement du statut de Monument historique ». Dénouement
Face à des bâtiments qui ne correspondent plus aux besoins contemporains ou qui se sont dégradés avec le temps, la dernière partie de l’ouvrage présente des projets de réhabilitation, transformation, rénovation, adaptation et sauvegarde. Le SHAPE Village de la Faisanderie à Fontainebleau, la transformation de la tour Bois-le-Prêtre à Paris, la cité d’habitation de Droixhe en Belgique, les bâtiments des frères Honegger à Genève, les immeubles de Triemli à Zurich : autant de témoignages d’une nouvelle réception de cette architecture préfabriquée qui eut longtemps mauvaise presse mais dont les qualités architecturales sont désormais reconnues par les architectes. Beaucoup militent pour les transformer en respectant les projets initiaux. Ces derniers textes, plus courts et moins réflexifs ont néanmoins leur place, présentant les directions actuelles et les problématiques quant aux projets de transformations. À la fin de ce copieux ouvrage bien documenté, si les auteurs n’ont pas épuisé la question de la sauvegarde de l’architecture préfabriquée, certaines énigmes de cette histoire architecturale qui parcourt le XXe siècle jusqu’à aujourd’hui piquent la curiosité. Des contributions passionnantes et une grande cohérence dans le contenu donnent à l’histoire de la préfabrication des allures d’épopée architecturale. GRAF, Franz et DELEMONTEY, Yvan (dir.), Architecture industrialisée et préfabriquée : connaissance et sauvegarde, Éditions des Presses polytechniques et universitaires romandes, Laboratoire des Techniques de la Sauvegarde de l’Architecture Moderne, textes en anglais et en français, 2012 le Logement Collectif* dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Archives ANRU / Rétro Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme / HLM twitter.com/Memoire2cite URSS un film fantastique et commic du BTP @ Au grAnd Ensemble Sovietic vs le recommande des clichés de folie youtube.com/watch?v=F68bbzOOOdY&feature=emb_err_woyt Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants
Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674
Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :
www.ina.fr/video/LXF99004401 .
Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.
Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets
Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage
Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste
Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand
Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.
1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..
Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.
Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.
Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.
Beaulieu I: le projet d'urbanisme
Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément
Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.
la ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:
- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955
- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959
- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.
- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971
Le quartier:
Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.
A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.
Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :
Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.
Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.
Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.
Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:
1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.
La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.
La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.
Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.
Une barre d’habitation innovante
A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.
Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier
Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.
Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique
Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte
De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -
Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?
La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements on
Le pire cauchemar d'un antiquaire ou collectionneur...
Rester spectateur...
Ne pas pouvoir chiner, et en plus en 1900/1910 !
Tout ce qui ne se voie pas sur cette carte, petits objets si recherchés, et pourquoi pas le Saint Graal ?
BROSSIER, Louis Henri (1818-1886), known as BROSSIER-CHARLOT
J'adore quand cela arrive...Alors deux fois !À la base, je n'ai vu que trois personnages dans ces ruines. Ce que j'ai pris de prime abord pour un chandail posé sur les genoux de la femme a bien deux petites mains et une robe de fillette ! Difficile de rester immobile et calme après tout se quelle à vécue !
Et en remontant légèrement sur l’homme debout, un autre est assis dans les ruines... Hébété se demandant probablement ce qui c'est réellement passé ;
Cauchemars ou réalité ?
I love it when it happens... So twice! Basically, I only saw three characters in these ruins. What I took at first for a sweater lying on the woman’s lap has two small hands and a girl’s dress! It is difficult to remain still and calm after all what happened!
And going up slightly on the man standing, another is sitting in the ruins... Dazed probably wondering what really happened; Nightmares or reality?
Franco-German War 1870/71:
Victory of the 22nd Prussian division under the orders of Wittich over the French snipers near Châteaudun, October 18, 1870 (the city defended by its inhabitants was set on fire).
His work was recognized and awarded a silver medal at the Paris Universal Exhibition in 1867, then at the Chartres Exhibition in 1869, for which we have the following details:
1st Group: Industry applied to the liberal arts, 3rd class prints and cameras.
Silver medal: for Mr Brossier-Charlot, photographer in Châteaudun for his photographic enamels, and for the cheapness at which he managed to deliver them.
On October 28, 1870, Louis Henri Brossier was appointed Knight of the Legion of Honor by decree of the Government of National Defense and on a report from the Ministry of War as having valiantly fought on the day of the Battle of Châteaudun against the Germans. Indeed our photographer is engaged as national guard in the 1st company of the battalion of Châteaudun . This distinction entitles him to an annual life annuity of 250 francs.
In 1871, advertisements for the sale of photographs appeared regularly in the local press for the benefit of the people of Châteaudun:
PHOTOGRAPHS OF THE RUINS OF CHATEAUDUN / Selling for the benefit of the burned. / 18 various views. / Price of each proof: Large format, 3 fr. - Album card, 1 fr. - Stereoscopy, 75 c. - Small card, 50 c. / Deposit with M. BOURGINE, optician, rue du Bois-Merrain, 28, in Chartres.
However, these photographs, in two formats including one as a visiting card, of the Ruines of Châteaudun / October 18, 1870 / for the benefit of the burned are, for some, signed Brossier-Charlot / Phot. in Châteaudun.
In 1872, Brossier had himself published in Paris by E. Sénéchal, 8, rue de Meslay, for views in visiting card format and views stereoscopic.
S: yveslebrec.blogg.org/chateaudun-par-brossier-charlot
BROSSIER, Louis Henri (1818-1886), dit BROSSIER-CHARLOT
Guerre franco-allemande 1870/71 :
Victoire de la 22ème division prussienne sous les ordres de Wittich sur les franc-tireurs français près de Châteaudun, le 18 octobre 1870 (la ville défendue par ses habitants est mise à feu).
Son travail est reconnu et récompensé d’une médaille d’argent lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1867, puis à l’exposition de Chartres en 1869, pour laquelle nous avons les détails suivants :
1er Groupe : Industrie appliquée aux arts libéraux, 3ème classe épreuves et appareils photographiques.
Médaille d'argent : pour Mr Brossier-Charlot, photographe à Châteaudun pour ses émaux photographiques, et pour le bon marché auquel il est parvenu à les livrer.
Le 28 octobre 1870, Louis Henri Brossier est nommé chevalier de la Légion d’Honneur par décret du gouvernement de la Défense Nationale et sur rapport du ministère de la guerre comme ayant vaillamment combattu le jour de la bataille de Châteaudun contre les Allemands. En effet notre photographe s’est engagé comme garde nationale dans la 1ère compagnie du bataillon de Châteaudun[5]. Cette distinction lui donne droit à une rente viagère annuelle de 250 francs.
En 1871, paraissent régulièrement dans la presse locale des annonces de vente de photographies au profit des incendiés de Châteaudun :
PHOTOGRAPHIES DES RUINES DE CHATEAUDUN / Se vendant au profit des incendiés. / 18 vues diverses. / Prix de chaque épreuve : Grand format, 3 fr. – Carte-album, 1 fr. – Stéréoscopie, 75 c. – Petite carte, 50 c. / Dépôt chez M. BOURGINE, opticien, rue du Bois-Merrain, 28, à Chartres.
Or, ces photographies, en deux formats dont un en carte de visite, des Ruines de Châteaudun / 18 octobre 1870 / au bénéfice des incendiés sont, pour certaines, signées Brossier-Charlot / Phot. à Châteaudun.
En 1872, Brossier se fait éditer à Paris par E. Sénéchal, 8, rue de Meslay, pour des vues au format carte de visite et des vues stéréoscopiques.
Le diesel, c'est un peu comme un film d'horreur pour vos poumons. Imaginez le cocktail : hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des oxydes d'azote (NOx), des particules fines et un soupçon de monoxyde de carbone (CO) pour pimenter le tout. Ajoutez une pincée de composés soufrés pour la touche "piquant", et vous obtenez un cocktail toxique digne des pires cauchemars environnementaux. Chers touristes ou simples passants, bienvenue dans les ruelles strictement piétonnes de Périgueux... une cité dirigée par des inconscients qui vous méprisent !
Diesel is a bit like a horror movie for your lungs. Imagine the mix: polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs), nitrogen oxides (NOx), fine particles, and a hint of carbon monoxide (CO) to spice it up. Add a touch of sulfur compounds for that extra "kick", and you have a toxic cocktail worthy of the worst environmental nightmares. Dear tourists or casual passersby, welcome to the pedestrian alleys of Périgueux... a city run by the recklessly indifferent who have no regard for the air you breathe!
Agen,
rue Pierre Mendès France,
résidence d'Aquitaine.
Un scandale agenais!
(avec la complicité passive des élus et de la banque du Crédit Agricole dont le siège régional se trouve dans la même rue à 200 mètres de cette résidence !!!)
"Le Crédit Agricole, la banque qui s'était portée garant de la bonne livraison du projet." (sic)
"Des fenêtres cassées, des blocs sanitaires pillés, des portes de garage défoncées, des tableaux électriques arrachés. L’entrée du bloc B a même été murée par le syndic pour empêcher des individus d’y pénétrer."
"À ces dégradations, s’ajoutent des nuisances.
C’est devenu une plaque tournante du trafic de drogue", se lamente un autre propriétaire "des voitures y sont en jachère avec les pneus crevés."
"Une situation qui a trop duré et qui laisse une quarantaine de propriétaires complètement démunie."
"Certains ont déjà payé 100 000 €", révèle un autre investisseur. Certains copropriétaires ont été abandonnés en bord de route de ce long parcours judiciaire "pour des raisons de santé ou psychologiques."
"Dire que c’était censé être une résidence sécurisée . Il n’y a même pas de portail."
En 2015 (il y a SEPT ans):
"Ça fait deux ans que nous sommes en procès avec le promoteur, pour toute une série de malfaçons, regrette Jean-Pierre Gaillard, directeur d’Habitalys"
www.sudouest.fr/lot-et-garonne/boe/lot-et-garonne-un-imme...
france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/lot-et...
"C’est pas vrai… c’est pas possible. 2000 ans plus tard, nous étions revenus sur la Terre. Ce monde de cauchemar, c’est la Terre. Ah, les criminels ! Ils les ont fait sauter, leurs bombes ! Ah, les fous ! Je vous hais, soyez maudits jusqu’à la fin des siècles !"
La planète des singes, George Taylor.
"It's not true… it's not possible. 2000 years later, we had returned to Earth. This nightmare world is Earth. Ah, the criminals! They blew them up, their bombs! Ah, the fools! I hate you, be cursed until the end of the centuries!"
Planet of the Apes, George Taylor.
Depuis seize ans, Iouri travaille au centre d’observation météo de la baie d’Ouzouri, au nord de l’île d’Olkhone. À l’heure de la retraite, il n’envisage pas de quitter « le » Baïkal.
Alors que l’heure de la retraite sonne, Iouri n’a pas l’intention de quitter la station météo de la baie d’Ouzouri, à l’extrémité nord de l’île. Jadis, il rêvait de finir ses jours dans les environs d’Irkoutsk. La soixantaine venue, il n’en est plus question. « Cela n’a pas de sens d’aller chercher quelque chose de meilleur ailleurs, dit-il. Ici, c’est le point final, on ne bouge plus. »
Son épouse Natalia opine, en riant. « Le Baïkal, disent-ils en chœur, c’est la nature, l’air pur, les espaces vastes à l’infini, la visibilité à 100 km, la tranquillité, la paix… Le lac est devenu notre patrie. » Et Iouri d’ajouter : « Quand je fais un cauchemar, j’imagine que nous avons quitté le Baïkal… Ici, tout est clair à cause du sable, du ciel. J’ai peur de perdre cet endroit. »
« Le lac Baïkal vous attire et vous aspire », dit encore Iouri. Et puis, insiste-t-il, « toute la famille est près de nous ». Sa fille travaille désormais à la station météo, sa belle-fille aussi. Son fils est employé par le relais téléphonique, son gendre par l’Institut d’observation solaire.
Car, dans ces quelques isbas en rondins qui abritent la station météo et ses employés, cohabitent deux autres instituts de recherche. « Au total, neuf personnes habitent ici. Notre famille et un autre météorologue, un peu âgé », précise Iouri. Chacun améliore l’ordinaire en cultivant un lopin de terre, en élevant quelques animaux.
Iouri est né à Novossibirsk, une ville de 1,4 million d’habitants à l’extrémité ouest de la Sibérie, à 2 800 km de Moscou. « Au départ, je suis un gars de la ville. Mais, dès l’enfance, j’ai lu des tas de livres sur la taïga, la pêche, la chasse », se souvient-il. Du temps de l’URSS, il n’était pas facile de s’installer sans raison dans ces vastes étendues déshéritées.
C’est pour pouvoir le faire que Iouri est devenu météorologue.
Staline avait en effet installé sur tout le territoire soviétique des postes d’observation météo… Ainsi Iouri a-t-il pu travailler d’abord dans les montagnes du sud-ouest de la Sibérie, puis, au nord, dans la réserve de Bargouzine, sur la rive orientale du lac Baïkal. Là-bas, il vivait dans la toundra avec les Evens, un peuple autochtone de Sibérie.
Puis, il y a seize ans, il est arrivé avec sa famille sur l’île d’Olkhone qui compte deux stations météo, l’une à Khoujir où le climat est plus doux (la ville donne sur la « petite mer », le bras d’eau située entre l’île et le continent), l’autre, dans la baie d’Ouzouri, ouverte sur le lac.
Un vent glacial presque toute l’année
Un travail très prenant l’y attendait. Dans ces centres isolés, toutes les trois heures, ces météorologues doivent noter la température de l’air et du sol, la force du vent, le taux d’humidité. Puis ils communiquent ces données, par radio, au poste central, à Irkoustk.
Iouri est évidemment intarissable sur le climat d’Olkhone. « Les vents qui soufflent ici ne sont pas les mêmes qu’ailleurs, explique-t-il. N’empêche, à l’automne, le vent souffle en permanence, glacial. Sur le lac, beaucoup de bateaux sont alors renversés. Mi-janvier, dès que le lac gèle, la température se stabilise et le vent se calme. En juin, le vent souffle de nouveau jusqu’à ce que la température de l’eau monte au même niveau que celle de l’air. »
À la longue, Iouri a appris à connaître « le Baïkal » mieux que personne. Il avait d’ailleurs servi de guide à l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson en 2004, lors de sa première expédition à moto sur le lac. C’était l’hiver, une saison particulièrement rude dans ce coin de Sibérie. En 2010, lorsque Sylvain Tesson vécut en ermite pendant six mois dans une cabane en rondins, sur la rive occidentale du lac, Iouri lui rendait visite de temps en temps.
« C’est un garçon compliqué mais intéressant, il aimait bien picoler », remarque-t-il à propos de l’écrivain français. « La Sibérie vous impose la consommation d’alcool fort, sinon il n’est pas possible d’y vivre », corrige-t-il aussitôt.
L’hiver sibérien est particulièrement rude. Mi-janvier, la température tombe à -25 °C, et parfois, jusqu’à -40°C, voire en dessous encore. Le lac est alors gelé. Piétons, motos et voitures circulent sur la glace où des trous sont percés pour puiser de l’eau ou pêcher.
Puis, peu à peu, la glace se fissure, craque, se déforme, s’ouvre. Les accidents sont fréquents, des véhicules sont engloutis dans des failles. En mai, c’est la débâcle… « Ici, l’hiver dure douze mois, après c’est l’été », blaguent les Russes.
Quoique habitué à cette vie rude, Iouri n’est pas très optimiste pour l’avenir. « Le climat se refroidit, lentement mais sûrement. En s’appuyant sur les données recueillies pendant des années d’observation, on peut prévoir ce que ça va donner dans le futur. La moyenne des températures va peut-être baisser de 2 ou 3 degrés. C’est du moins ce que disent nos scientifiques », se reprend-il, lorsqu’on lui objecte que, dans le monde, la plupart des climatologues sont désormais d’accord pour diagnostiquer un réchauffement climatique général. « D’après nos scientifiques, rectifie-t-il, il existe des cycles climatiques d’environ trente ans. Le cycle du réchauffement climatique finit, nous entrons dans un cycle de refroidissement… ».
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Au centre de la Sibérie orientale, la région où se trouve le lac Baïkal, le climat, très continental, donc très rude, se caractérise par des écarts importants de températures entre l’hiver, glacial, et l’été, chaud. Cependant, aux abords du Baïkal, l’inertie thermique des immenses quantités d’eau contenues dans le lac tempère le climat.
L’hiver, la température moyenne y est de -15 °C, mais de -26 °C en janvier, si bien qu’une couche de glace de 80 centimètres, parfois plus, se forme sur le lac. L’été, la température moyenne est de 13 °C (et même 19 °C en juillet).
La région du Baïkal est sèche. Les précipitations sont particulièrement faibles sur l’île d’Olkhone, où il tombe seulement quelque 200 mm d’eau par an. L’ensoleillement dépasse les 2 500 heures par an, ce qui vaut parfois au Baïkal le surnom de « royaume du soleil ».
Vincent Van Gogh 1888:
« Il y a ici un portique gothique que je commence à trouver admirable, le porche de Saint-Trophime. Mais il est si cruel, si monstreux, comme un cauchemar chinois, que même ce magnifique exemple d'un style si grandiose me semble appartenir à un autre monde… »
In Christian art the tetramorph is the union of the symbols of the Four Evangelists, the four living Creatures derived from the Book of Ezekiel, into a single figure or, more commonly, a group of four figures. Each of the four Evangelists has a creature, usually shown with wings: St Matthew the man, St Mark the lion, St Luke the ox, and John the eagle.
The Church of St. Trophime (Trophimus) is a Roman Catholic church and former cathedral built between the 12th century and the 15th century in the city of Arles, in the Bouches-du-Rhône Department of southern France. The church is an important example of Romanesque architecture, and the sculptures over the portal, particularly the Last Judgement, and the columns in the adjacent cloister, are considered some of the finest examples of Romanesque sculpture.
The church was built upon the site of the 5th century basilica of Arles, named for St. Stephen. In the 15th century a Gothic choir was added to the Romanesque nave
"Oh, don't worry. I'm not going into that cavity. That nerve's already dying. A live, freshly-cut nerve is infinitely more sensitive. So I'll just drill into a healthy tooth until I reach the pulp. That is unless, of course, you can tell me that it's safe."
[William Goldman - Marathon Man]
Laboratorium : Zoé Bornot, Sophie Graniou et Emmanuelle Nègre ( diplômées 2010 de la Villa Arson, Nice ).
Dimanche prochain, ce n'est pas du cinéma, pour que la vie ne se transforme pas en cauchemar, votez, votez pour vous, pour votre liberté, contre celles et ceux qui excluent l'autre, l'autre ce peut être vous, votre frère, votre amie, un collègue, contre celles et ceux qui voudraient restreindre cette liberté, restreindre vos droits, contre celles et ceux qui sont racistes avec des relents du sombre passé nazi
vous avez ce pouvoir, ce droit, de voter, avec eux vous ne l'aurez plus, petit à petit ils rogneront vos droits pour conserver le pouvoir
alors dimanche prochain, osez, levez vous, ça ne prends que 5 minutes, votez
ps : macron n'est pas idéal il est vrai, mais contre une fin de la démocratie il faut agir et voter pour lui (n'oubliez pas il y a après les élections législatives pour les députés où vous pourrez encore agir