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"La vie est un rêve, traversée de temps à autres par un cauchemar On le digère, et le rêve recommence, "
Agen,
rue Pierre Mendès France,
résidence d'Aquitaine.
Un scandale agenais!
(avec la complicité passive des élus et de la banque du Crédit Agricole dont le siège régional se trouve dans la même rue à 200 mètres de cette résidence !!!)
"Le Crédit Agricole, la banque qui s'était portée garant de la bonne livraison du projet." (sic)
"Des fenêtres cassées, des blocs sanitaires pillés, des portes de garage défoncées, des tableaux électriques arrachés. L’entrée du bloc B a même été murée par le syndic pour empêcher des individus d’y pénétrer."
"À ces dégradations, s’ajoutent des nuisances.
C’est devenu une plaque tournante du trafic de drogue", se lamente un autre propriétaire "des voitures y sont en jachère avec les pneus crevés."
"Une situation qui a trop duré et qui laisse une quarantaine de propriétaires complètement démunie."
"Certains ont déjà payé 100 000 €", révèle un autre investisseur. Certains copropriétaires ont été abandonnés en bord de route de ce long parcours judiciaire "pour des raisons de santé ou psychologiques."
"Dire que c’était censé être une résidence sécurisée . Il n’y a même pas de portail."
En 2015 (il y a SEPT ans):
"Ça fait deux ans que nous sommes en procès avec le promoteur, pour toute une série de malfaçons, regrette Jean-Pierre Gaillard, directeur d’Habitalys"
www.sudouest.fr/lot-et-garonne/boe/lot-et-garonne-un-imme...
france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/lot-et...
Agen,
rue Pierre Mendès France,
résidence d'Aquitaine.
Un scandale agenais! (un, parmi d'autres)
(avec la complicité passive des élus et de la banque du Crédit Agricole dont le siège régional se trouve dans la même rue à 200 mètres de cette résidence !!!)
"Le Crédit Agricole, la banque qui s'était portée garant de la bonne livraison du projet." (sic)
"Des fenêtres cassées, des blocs sanitaires pillés, des portes de garage défoncées, des tableaux électriques arrachés. L’entrée du bloc B a même été murée par le syndic pour empêcher des individus d’y pénétrer."
"À ces dégradations, s’ajoutent des nuisances.
C’est devenu une plaque tournante du trafic de drogue", se lamente un autre propriétaire "des voitures y sont en jachère avec les pneus crevés."
"Une situation qui a trop duré et qui laisse une quarantaine de propriétaires complètement démunie."
"Certains ont déjà payé 100 000 €", révèle un autre investisseur. Certains copropriétaires ont été abandonnés en bord de route de ce long parcours judiciaire "pour des raisons de santé ou psychologiques."
"Dire que c’était censé être une résidence sécurisée . Il n’y a même pas de portail."
En 2015 (il y a SEPT ans):
"Ça fait deux ans que nous sommes en procès avec le promoteur, pour toute une série de malfaçons, regrette Jean-Pierre Gaillard, directeur d’Habitalys"
www.sudouest.fr/lot-et-garonne/boe/lot-et-garonne-un-imme...
france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/lot-et...
www.youtube.com/watch?v=J7xE4kgPjoo
Et ce vent, l’affreuse Tania l’avait aussi ressenti. Dans son repaire, pour parer à toute éventuelle rébellion, elle avait préparé le piège qu’elle destinait au roi vampire, cette statue si belle qu’elle le tenterait et le mettrait sous emprise de la voleuse d’âmes. Elle ne savait pas qu’elle-même, par ses stratégies maléfiques, participait à sa façon à réunir précisément, ceux qu’elle voulait séparer. Pour parfaire le sortilège, elle avait ligoté une guitare qu’elle avait choisie pour incarner la magie musicale de Jakob, qu’elle voulait aussi réduire en esclavage.
- Deux précautions valent mieux qu’une, s’était-elle dit en attachant le cordage très serré sur l’instrument. S’il défaisait le maléfice de la statue, il resterait lié à moi par le contrôle musical que je garderai bientôt sur lui. Jusqu’à ce que, faute de revoir sa belle, il se résigne à m’appartenir à tout jamais.
Puis elle avait consulté les cartes pour savoir où en était le roi depuis qu’elle avait quitté le banquet. Et le vit dormant sur son lit, la bouche barbouillée de ce qu’elle prit pour du sang, mais qui n’était autre que le jus de la grenade qu’il avait dévorée.
- Que voilà une bonne nouvelle ! Au moins, s’il ne mange ni ne boit en compagnie, il ne se laisse pas mourir de faim chez lui. Et endormi comme il est, il ne se rendra même pas compte de ma présence si je viens déposer la statue dans sa chambre. Allons...où est le sort d’invisibilité ? Aaaaaah le voilà dit-elle, en recopiant le mantra sur un morceau de papier qu’elle glissa dans son décolleté.
Puis elle entoura la statue d’un tissu de soie identique à sa cape. Et prononçant la formule de téléportation, elle souhaita être dans la chambre du monarque. Elle devait ensuite prononcer le mantra d’invisibilité pour ne pas être repérée par Bartoloméo. Et déposer aussi silencieusement que possible la statue dans la pièce. Cette dernière n’était pas très haute, pouvait tenir sur un meuble, mais une fois le sortilège démarré, la statue pouvait grandir et égaler en taille sa victime.
Placée face au lit sur le marbre d’une commode, le vampire ne pourrait la manquer à son réveil. Et alors, Tania pourrait le posséder entièrement et régner enfin sur le royaume des ombres, comme elle l’avait toujours désiré. Elle chuchota à la statue :
- Ariane, n’oublie pas ! Tu t’appelles Ariane et tu dois me rapporter l’âme et la ferveur de Roméo, prince vampire et roi des ombres.
La statue ouvrit les yeux et contempla sa maîtresse avant d’incliner légèrement la tête. Puis reprit son immobilité rigide ordinaire. Satisfaite, Tania s’éclipsa non sans un dernier regard à Jakob, toujours endormi sur son lit. Bientôt il serait à elle, tout à elle et Marie ne pourrait que constater la trahison de son mari.
- Après tout, ricana la voleuse d’âmes, la comtesse n’a-t-elle pas rejeté son époux en refusant d’être reine des ombres ? Elle m’a en quelque sorte laissé carte blanche pour le soumettre à mes désirs.
Alors ne nous refusons aucun maléfice pour le contraindre.
De retour chez elle, la voleuse d’âmes considéra un tableau avec attention, représentant une jeune fille en robe blanche dans un cadre d’or. Cette toile lui avait été offerte il y a bien longtemps par Bartoloméo. A l’époque où ils étaient ensemble. Elle sourit ironiquement, car le visage de la jeune fille ressemblait à la fois Anne et à Marie Smiroff. Quand il le lui avait offert ce tableau, Bartoloméo lui avait dit :
- J’aimerais croire qu’il s’agisse de toi un jour. Car cette jeune fille provoquera la chute des mondes que nous connaissons par sa pureté et son innocence. Et je sais que si ce n’est pas toi, tu devras l’aider à accomplir la prophétie. Peu importe comment…
Tania avait considéré son amant avec agressivité :
- C’est la femme que tu aimes réellement, n’est-ce pas ? Serait-elle ma rivale ? Veux-tu piquer ma jalousie ?
Bartoloméo avait haussé les épaules :
- Crois ce que tu veux. En réalité, je ne sais pas qui elle est exactement. Je l’ai peinte à l’inspiration, pour t’aider à comprendre quelque chose que je ressens profondément, comme une certitude. Et pour m’aider aussi à croire en un avenir moins sombre et plus réjouissant que sous la férule de Lucifer. Si je te l’offre, c’est parce que j’aimerais croire encore en un avenir commun, mais sous des auspices plus doux.
- Tu n’es pas heureux ?
- Perdre des âmes en les séduisant et en les manipulant devrait me rendre heureux ?
Tania soupira :
- Toujours ces mêmes façons de me répondre : une question par rapport à ma question.
- Mais Tania...comment peux-tu envisager le bonheur à faire du mal ?
- Je ne l’envisage pas, je le fais. Et cela me comble. Je ne comprends pas que tu n’y prennes pas plaisir. N’es-tu pas satisfait du confort et des récompenses que nous octroie Lucifer en contrepartie ?
- Si...d’une certaine façon. Le luxe, nos ébats, la réussite de nos entreprises me plaisent. Mais mon âme n’y trouve pas son compte.
- Confie-la moi et je te promets que tu n’auras plus ce genre de tourment, répondit la jeune femme avec gourmandise.
- Jamais ! Mon corps si tu veux, mais jamais mon âme. De toute façon, elle est promise à Lucifer, pas à toi. Nous ne sommes que des créatures à son service. Nous n’avons pas à revendiquer l’autre pour notre seul plaisir.
- Tu dis cela parce que tu n’as pas d’ambition !
- Détrompe-toi, ma chère ! J’en ai beaucoup plus que tu ne le penses. Mais mes objectifs ne sont pas la destruction, plutôt quelque chose de constructif, en rapport avec mes visions.
- Ta médiumnité : elle n’arrête pas de nous montrer un labyrinthe rempli de chausse-trapes.
- Oui...et en son centre, un faune qui hurle en lisant un livre. Et ce faune, je sais que c’est moi. Mon propre désespoir d’être piégé dans un rôle où je me sens prisonnier et donc malheureux. Il me faut quelqu’un pour me libérer de l’enfermement où me tient Lucifer. Ou quelque chose qui m’aide à trouver le courage de partir.
- La jeune fille à la robe blanche serait alors la clé pour te sortir de ta prison ?
- Peut-être…
- Eh bien, si cette fille devait un jour entrer dans ta vie et m’éloigner de toi, je l’envoûterai, je m’arrangerai pour que jamais tu ne puisses me remplacer par elle.
Bartoloméo avait souri laconiquement.
- Tu réussiras peut-être dans cette vie avec l’aide de Lucifer, mais si tu agis contre elle, tu finiras par me perdre définitivement.
Tania l’avait fixé avec effronterie :
- Qui ne tente rien n’a rien, dit-on. Et je te veux...corps et âme. Peu m’importe les risques que j’encours. Une rivale est une rivale. Je ne laisserai aucune femme, aucune fille se mettre entre nous. Tu es à moi, entends-tu ? Lucifer nous a nommés partenaires et nous sommes amants depuis lors. Il est hors de question qu’une autre femme te vole à moi.
Le jeune homme avait alors ri :
- Attends quelques vies...ce ne sera plus vraiment moi...plus vraiment toi…mais le jeu se rejouera entre nous comme il se joue dans cette vie...avant de dissoudre tout ce que nous connaissons jusqu’à présent.
- Mais comment peux-tu être aussi affirmatif?
- Je ne sais pas...La seule chose que je vois c’est la victoire de la jeune fille du tableau. Et ma délivrance définitive.
Tania soupira. Ce souvenir désagréable en forme de promesse et d’intimidation, qui revenait comme une espèce de retour de bâton, au moment où elle s’apprêtait à vampiriser à sa manière le roi des ombres, fit s’allumer son regard :
- Roméo est sans doute le nouveau Bartoloméo. Ce qui explique pourquoi je l’ai identifié durant le banquet et pourquoi la maison de Bartoloméo, pourtant abandonnée depuis des lustres, sert à présent de demeure au nouveau roi des ombres. Mais s’il croit que je le laisserai accomplir la prophétie et m’échapper, il se trompe lourdement.
A présent que j’ai verrouillé la fuite de ma proie, allons donc faire de même auprès de celle qui a succédé à Anne. Lucifer m’a toujours dit qu’elle était la plus coriace des deux. Et qu’elle avait réussi à le tromper pour retrouver et libérer son amant. Si je n’ avais pas donné la formule de pétrification au diable, jamais nous n’en serions venus à bout.
- Mais Lucifer et toi n’avez pas vraiment gagné pour autant, Tania. Puisque nos coeurs continuent de battre sous la pierre, murmura une voix suave à son oreille. Alors ne compte pas gagner contre Marie. De toute façon, elle est protégée par les forces de l’anneau, ainsi que par Anne et moi…Si tu tentes de t’attaquer à elle...elle saura se défendre, tout autant que Roméo.
- Eh bien c’est ce que nous verrons, murmura la voleuse d’âmes en saisissant le tableau peint par son ancien partenaire. Je vais casser les fils qui relient Marie et Roméo, en tisser d’autres entre lui et moi.
- Une autre tapisserie ?
- Oui, dont elle sera absente, cette fois !
- Mais tu es déjà dans les tapisseries qu’elle consulte. Tu fais partie du jeu…et c’est elle plus que toi qui mène la danse. Tu n’es qu’une marionnette, ma chère...mais tu ne peux le percevoir puisque tu n’as pas l’intelligence du coeur.
Folle de colère, Tania fit un signe étrange de la main comme pour attirer quelque chose issu du tableau : un fil blanc apparut à la surface de la peinture, petite flèche sur laquelle la voleuse d’âmes tira violemment. Aussitôt, le tissu de la robe de la jeune fille se mit à tressauter tout autant que la toile et la peinture couchée dessus, à mesure que Tania embobinait le fil qu’elle tirait. Ce dernier était fait non seulement de coton blanc, mais aussi de flammes brûlantes qui tentaient de se rejoindre les unes les autres désespérément, provoquant un réveil douloureux et un affolement chez la jeune fille.
- Jakob, Jakob...mais que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que ta présence ne semble plus aussi forte à mes côtés ? Pourquoi est-ce que j’ai si mal ? Pourquoi est-ce que je sens des forces maléfiques tenter de nous séparer ?
- Marie...mais je t’aime...non, je ne t’aime pas...tu n’es rien...Tania est tout ce que tu ne seras jamais. Je vais couper le lien qui m’enchaîne à toi et je charge Tania de le faire avec sa propre magie.
- Quoi???Mais...ce n’est pas possible ! Ce n’est pas toi qui me dis ça !
- Je suis un vampire et je suis le roi des ombres. Je décide ce qui est bon ou pas pour moi. Alors je te chasse ! Retourne à ton monde, renonce à moi, renonce à nous et à l’anneau de feu...sinon, prends garde !
- Noooooon...je refuse d’abandonner ! Ce que tu m’envoies est une illusion, un sortilège que la femme étrange qui te suit mobilise pour nous perdre et pour essayer de s’emparer de toi ! Je t’en prie, Jakob...réveille-toi ! Elle ne fait qu’essayer de te tromper pour mieux te posséder.
Tania considéra la jeune fille du tableau à présent complètement dénudée, décoiffée et parcourue de fils enflammés.
- Tu es décidément très douée, Marie Smiroff, pour percer la vérité derrière le masque des choses. C’est pourquoi tu dois payer le prix de cette connexion insensée.
Et saisissant une paire de ciseaux tranchants, elle finit de mettre en pièces la toile, faisant hurler la jeune fille de douleur sous les lames acérés des ciseaux, laissant la peinture s’entasser dessus comme autant de crottes d’oiseaux visqueuses, sanguinolentes et malodorantes. Puis Tania souffla dessus en projetant ces fragments enflammés et noircis en direction de la tour du château de Kalamine où ils atterrirent directement sur la couverture qui enveloppait la jeune comtesse.
L’odeur nauséabonde conjuguée à un malaise immense, réveilla la dormeuse. Non pas la jeune fille fictive du tableau, mais la vraie Marie se dressa d’un bond, affolée, cherchant du secours sans en trouver aucun, et se heurtant au silence de l’antichambre, que seul le tictac d’une petite pendule venait troubler.
Puis elle contempla les crottes, écoeurée. Repoussa la couverture souillée et frissonna. Il faisait soudainement froid dans l’antichambre. Très froid. Le feu s’était éteint et pas seulement dans l’âtre. Il semblait s’être volatilisé dans son coeur sans qu’elle comprenne comment ni pourquoi. Elle était seule. Confrontée à un rejet immense de Jakob à son égard, relayé par un maléfice de la voleuse d’âmes plus sombre encore. Et qui la déstabilisait complètement dans sa quête alchimique, la rendant presque ridicule et inutile.
Marie qui avait déjà peur de la voleuse d’âmes, conçut plus de crainte encore vis à vis de Tania. Et tout aussitôt, se sentit misérable et indigne de celui qu’elle aimait. Car elle était bien incapable de pareils agissements. Et elle sentait bien que ce qui attachait Jakob à cette femme était la magie qu’elle-même ne possédait pas. Et pourtant...Jakob l’avait aimée sans le subterfuge d’aucune magie...Mais au final, il avait choisi la magie la plus sombre plutôt que leur amour. Et Marie devait accepter sans doute cette réalité, si cruelle soit-elle. Une larme, puis deux, puis trois étaient tombées à terre sans qu’elle songea à les essuyer. Et une vague de désespoir aussi noir que les déjections de la couverture l’envahit.
Comment l’aperçu de la chambre nuptiale et de Jakob l’y attendant, pouvait-il se terminer par un cauchemar aussi affreux qui en plus, s’incarnait maintenant dans l’anti-chambre alchimique ?
Ce n’était pas possible. Quelque chose en elle refusait d’abdiquer face à cette violence qui lui était faite ; et ce quelque chose était cet amour immense qu’elle éprouvait pour Jakob, qui résistait à cette tentative d’anéantissement, avec un entêtement qui n’avait d’égal que sa colère. Non, décidément, elle ne laisserait pas la voleuse d’âmes lui prendre son mari ni l’amour qu’ils partageaient. Et elle l’affronterait si elle voulait pouvoir accéder à la promesse que lui avait donné le perroquet.
Alors vivement, Marie rassembla quelques bûches, un peu de papier et prit des allumettes pour ranimer le feu dans la petite cheminée. Puis elle chercha du regard de quoi se vêtir car elle s’était découverte en chemise, sous la couverture. Alors qu’elle était persuadée être habillée quand elle s’était endormie dans le fauteuil.
- Où est ma robe rouge, demanda-t-elle tout haut ? Où sont mes effets ?
Mais rien ni personne ne lui répondit. La robe rouge d’initiation avait disparu. Un instant, la jeune fille pensa que la voleuse d’âmes la lui avait volée mais finit par apercevoir une manche de la robe dépasser d’un coffre en bois qu’elle ouvrit. Erminie l’avait peut-être dévêtue avant qu’elle ne s’endorme pour ne pas froisser cette tenue d’apparat. Marie trouva dans le coffre une tenue plus simple, blanche, exactement comme la tenue que portait la jeune fille du tableau qu’elle avait aperçue dans son rêve.
- Ca par exemple...mais comment est-ce possible ? Dit elle en saisissant le vêtement et en l’enfilant à la hâte. Pourquoi ce cauchemar soudain ? Que veut dire ce tableau ? Est-ce moi qui suis représentée dessus? Et si c’est moi, comment cette horrible femme l’avait-elle en sa possession ?
Tant de questions se bousculaient dans sa tête sans trouver de réponses, que Marie en venait à se demander à quoi servait le parcours alchimique si l’issue est aussi désespérante.
- Une chose est sûre :je ne veux pas que la connexion s’arrête. Et Jakob non plus, j’en suis persuadée ! Seulement, on dirait que notre lien a été comme momentanément brouillé. J’entends et ressens toujours son affection mais... une bonne partie de ce qui m’arrive comme message semble tordu et malfaisant. Pourquoi, alors que j’essaie d’avancer au plan alchimique, m’arrive-t-il une telle épreuve ? Qu’ai-je fait pour que notre lien se retrouve à moitié coupé? Et pourquoi vouloir me salir avec ces crottes ensanglantées ? Suis-je si indigne de Jakob que je doive subir une telle humiliation ?
En même temps, qu’elle s’habillait et se faisait ces réflexions, elle aperçut une sorte de balle rouge clair sous le fauteuil qui lui servait de lit.
- Mais qu’est-ce que c’est encore que ça ? Par quel miracle cette...Oh mon Dieu mais c’est...une grenade !
Instinctivement elle rosit en repensant à la vision qu’elle avait eue de Jakob dans la chambre ornée du même fruit. Elle ramassa la grenade et la posa sur sa joue. Immédiatement, elle se sentit irradiée par une lumière douce qui l’entourait comme les bras d’un amant. Avec une tendresse toute suave qui la fit soupirer. Jakob lui manquait tellement...Mais si elle commençait à s’attendrir ainsi, elle n’aurait plus aucun courage pour changer la situation. Et il était hors de question que les maléfices dont elle était prisonnière aient le dessus sur leur amour. Alors elle rouvrit les yeux et contempla la couverture souillée.
- Il faut que je la nettoie…dit-elle tout haut en posant la grenade sur une table. Et nous verrons ensuite à régler son compte à cette odieuse personne !
Elle attrapa la courtepointe, la traîna jusqu’à l’âtre, puis saisit la balayette de cheminée pour brosser les crottes mais celles-ci une fois tombées, se reformaient sur la couverture comme si désormais, elles y étaient attachées. Loin de se laisser décourager, Marie attrapa un morceau de savon, de l’eau, une brosse et se mit à frotter avec énergie la couverture en murmurant :
- ...la magie appartient à l’âme qui agit. Et les maléfices, je sais les nettoyer. Que le mauvais sort soit renvoyé à son initiatrice. Et que la lumière repousse les ombres ! Anneau de feu, toi qui peux tout, aide moi !
Aussitôt dit, aussitôt fait, l’anneau à son doigt irradia la couverture en déclenchant un vent puissant qui emporta et nettoya les souillures définitivement. Et renvoya de façon décuplée, le maléfice à celle qui l’avait lancé. Tania qui tenait la pelote de fil dût la lâcher sous la puissance du vent sorcier qui s’était déclenché. La pelote qu’elle tenait pourtant serrée, tomba. Puis vivement se déroula et partit dans tous les sens au sol, avant de ligoter solidement les chevilles de la voleuse d’âmes, aussi entravée qu’elle avait tenté d’entraver Jakob et sa guitare. Et Tania en fut aussi désarçonnée que la jeune fille qu’elle avait tenté d’intimider.
- Par tous les diables, mais qu’est-ce que...Noooooon...cette enfant ne peut pas disposer de pouvoirs...c’est matériellement impossible ! Nous l’aurions su depuis longtemps, Lucifer, Oswald et moi !
A nouveau, la voix suave lui répondit :
- Ces pouvoirs ont été dissimulés avant même sa naissance. Héloïse était consciente de la magie liée à sa fille dès le début de sa grossesse. Mais pour lui éviter de souffrir et d’être manipulée un jour par les forces du mal à cause de cette magie, la comtesse et son mari ont utilisé une incantation puissante pour que Marie ignore ses capacités, tant que l’union alchimique ne serait pas réalisée.
Ses dons, lorsqu’ils se manifestent, s’ils ne sont plus en sommeil, sont involontaires, liés aux circonstances et aux violences que les forces du mal lui font subir. Marie n’a donc pas encore conscience des pouvoirs puissants dont elle dispose. Et elle a besoin de l’anneau de feu pour les activer. Mais le jour où elle n’aura plus besoin de lui pour déployer sa puissance, Tania, c’est toi qui auras peur d’elle. Et tu auras raison de la craindre, car alors, elle te vaincra, comme elle vient de vaincre tes maléfices sur elle.
Et je vais te révéler une chose supplémentaire, ma chère : ce que tu viens de tenter contre Marie et contre l’union d’âmes qu’elle vit déjà avec Roméo, a déclenché chez elle une prise de conscience de ses propres pouvoirs.
Jusque là, elle fuyait tout ce qui était lié à la magie, comme si la magie incarnait seulement les pouvoirs maléfiques d’Oswald et des forces du mal. Mais grâce au parcours alchimique et à tes attaques, elle comprendra vite qu’elle peut opposer à la magie des ombres, une magie lumineuse faite d’amour, de compréhension et de lumière. Bien plus puissante que celle que tu déploies pour nuire et capturer les âmes.
- Non, tu mens, Bartoloméo...tu veux seulement me tromper.
- C’est toi qui te mens et te fais souffrir inutilement, Tania ! Et je ne t’ai pas trompée jadis, en te préférant Anne. J’ai même tenté de t’expliquer les choses plus doucement, avec toute l’affection que j’avais encore pour toi :
www.youtube.com/watch?v=W2yBAX9DGo4
Depuis cette conversation, de nombreuses vies se sont passées. Et aujourd’hui, tu n’as plus les moyens de m’enfermer ni de contraindre qui que ce soit à t’obéir. Au risque de te punir toi-même. Roméo te l’avait précisé au banquet du couronnement. Mais tu n’as pas écouté ce qu’il t’a dit. Parce que tu te penses supérieure à lui. Mais lui sait aussi des choses que tu ignores. Qui peuvent entraver durablement tes pouvoirs, quoi que tu en penses.
- C’est ridicule !protesta la gitane blonde, en cherchant à défaire les liens qui la retenaient prisonnière sans y parvenir.
Ce qui fit rire Bartoloméo qui conclut ainsi son exposé :
- Tu peux évidemment tenter de continuer d’imposer ta magie noire, mais tu verras bientôt que la magie d’amour vrai, la compassion, la recherche du bien commun et non des intérêts privés, dépasse en puissance tout ce que tu peux user de maléfices pour soumettre tes proies comme tes adversaires.
Ce sera une double révélation. Pour toi autant que pour Marie. Et elle a déjà commencé cette magie d’amour...lorsque tu as voulu mobiliser ta magie noire pour dominer tant le roi des ombres que l’ épouse dont il est séparé. Crois-moi ou pas, Tania : la magie lumineuse gagnera toujours...tant que tu nourriras la tienne de violence, de méchanceté et de manipulation.
La voleuse d’âmes sourit. Et en même temps qu’elle réussissait enfin à briser les fils qui la retenaient prisonnière, elle répliqua avec ironie :
- Mon pauvre Bartoloméo, tu crois vraiment que ta tentative de déstabilisation va me décourager de posséder Roméo ? Qui me dit que la magie qui vient de se manifester contre ma personne est l’oeuvre de Marie ? Nul autre que toi. Or, ce qui m’apparaît le plus vraisemblable au regard de ce que je sais depuis toutes ces années passées ensemble, c’est que cette magie vient de toi, dans le seul but de me faire peur, de me faire renoncer.
Aussi, je me dois de te rappeler une chose, mon amour : tu m’appartiens. Tout ce que nous avons fait ensemble pour Lucifer par le passé, nous lie l’un à l’autre. Peu importe qu’Anne ait finalement eu le dessus en te ralliant à l’amour pur et aux forces de l’anneau de feu, puisque de toute façon Lucifer a fait en sorte de vous faire payer votre traîtrise comme vous le méritiez tous deux, par le châtiment de pétrification que je lui ai donné. Et le jeune homme qui t’incarne à présent dans la matière, fait déjà partie du royaume des ombres, de mon monde où régnait Lucifer, Osmond et Oswald jusque là. Mieux, Roméo est devenu roi de ce pays qui est le mien. Alors il peut prétendre être amoureux d’une autre, à l’opposé de ma noirceur. En réalité, il est déjà plus présent physiquement de moi qu’il ne le sera jamais de la petite comtesse jardinière. Charnellement, je lui suis plus accessible ; et le désir qu’il tente de contrôler me le prouve suffisamment. Alors, n’imagine pas qu’il me quittera comme toi tu l’as fait en rencontrant Anne. Car tu oublies une chose, mon cher ! Je peux changer d’apparence...Je peux...illusionner Roméo en lui faisant croire que je suis Marie, tout en conservant mes pouvoirs. Et avec quelques maléfices, aidée par le corbeau que je lui ai offert en cadeau, je pourrai tout à fait achever la possession que j’ai commencé avec toi.
- Tu n’oserais pas…répondit la voix brusquement altérée et inquiète de Bartoloméo.
Pour toute réponse, la voleuse d’âmes passa une main devant son visage ; et de blonde, devint brune. Sans pouvoir ressembler à Marie ni à Anne tant la cruauté comme la méchanceté se lisaient sur son visage, elle pouvait ainsi se donner une apparence plus directement offensive.
Et détournant le vent sorcier dont elle avait été victime, elle emporta le fantôme dans le désert qui jouxtait le château des vampires. Puis mobilisa sa magie la plus noire pour le soumettre à nouveau.
Elle convoqua corbeaux et nuées, vents et montagnes, poussière et ténèbres pour réchauffer la passion qui l’unissait à son ancien amant.
www.youtube.com/watch?v=XS088Opj9o0
Mais Bartoloméo qui n’était pas dupe, repoussa l’emprise d’un geste, libérant un immense chien noir pour créer l’illusion nécessaire pour tromper son ex-compagne.
Satisfaite, la voleuse d’âmes s’en revint au logis, tenant en laisse ce qu’elle croyait être son ancien amant, à qui elle promettait sa délivrance dès lors qu’elle aurait soumis Roméo via la statue qu’elle avait placée dans sa chambre.
Sans se douter un instant qu’elle venait ainsi de révéler ses noirs projets au fantôme, caché dans l’ombre d’un pin, la voleuse d’âmes flatta le dogue noir avant de récupérer la pelote de fil, seul vestige du tableau que Bartoloméo lui avait offert :
- Pour la peine que tu m’as coûtée, je devrais te la faire manger, dit-elle avec malice. Tu n’aurais ainsi plus de voix pour appeler au secours. Mais tu serais encore capable de lui trouver le goût de la liberté. Et puis j’ai besoin du fil pour le donner à Ariane...pour guider Roméo là où je veux qu’il vienne : ici.
(nightmare)
illustrations for a fic that i haven't posted yet archiveofourown.org/works/6883567
S is for...
sleepless & Shalkas (awesomegroup)
Dans un coin d'Agen,
j'ai rencontré devinez qui
(Dionis Baba)
Il est très fatigué par les Députées de là-bas
(Dionis Baba)
Devant son château magique, il n'y a pas de voleurs
(Dionis Baba)
Mais 100.000 contribuables manipulés, prêts à lui donner du bonheur
(Dionis Baba)
Sur l'heure, je suis parti au pays de l'argent facile
Et depuis devant le château, je chante à haute voix
Sésame, Sésame, Sésame, ouvre-toi
Je suis le meilleur ami de Dionis Baba
Sésame, Sésame, Sésame, ouvre-toi
Je sais que les 85 profiteurs sont toujours là!
Sésame, Sésame, Sésame, ouvre-toi
Dionis m'a dit que le château était bourré de billets de 200 euros
Qui dansent la Biguine, le Reggae, la Salsa
Par pitié, Sésame, ouvre-toi
La grotte s'est ouverte, je leur ai tendu les bras
(Dionis Baba)
...
En vérité, quel cauchemar!
Le tombeau de Toutânkhamon contenait le mobilier typique des chambres à coucher des riches Égyptiens du Nouvel Empire, pas moins de six lits étant entreposés dans l'antichambre de la tombe de Toutânkhamon et, dans l'annexe, huit appuis-tête.
L'un d'eux, en bois, est décoré de deux masques de Bès grimaçant, génie censé éloigner les démons responsables des cauchemars du dormeur et de chasser les divers ennemis du défunt. Un autre (cf, cette photo), en ivoire, a pour pilier central une figure de Shou soutenant sur ses épaules le réceptacle pour la tête. De part et d'autre du dieu sont figurés deux lions couchés.
Un autre appui-tête est en deux parties identiques en faïence bleu turquoise. Au milieu de la petite colonne centrale, une sorte de joint en bois est recouvert d'une feuille d'or incisée de signes ânkh et ouas. Un autre encore, très similaire, est composé de deux éléments en faïence bleu foncé, reliés par une partie en or.
Ces quatre appuis-tête, inscrits du nom de leur propriétaire, Toutânkhamon, étaient entreposés dans une boîte. Dans une autre partie de la tombe, trois autres appuis-tête en bois étaient dépourvus de toutes inscription et décoration. Le dernier appui-tête, lui aussi en bois et dédicacé du nom du jeune roi, était agrémenté de chaque côté de la base de figures de Bès peintes en bleu (cf. musée égyptien, merci wikiwand pour la photo).
Je m'suis fait rouler par la mer un beau matin
Elle m'a vendu ses vagues contre tous mes ronds
Elle qui n'avait plus la côte
C'était du vent, c'était que d'l'eau
Un océan de mensonges, elle m'a mené en bateau
Elle m'a pris pour un port,
J'aime pas qu'on prenne pour un pont
Dans ce monde de roc'eux
Elle a flairé le bon poisson
Je nage en plein cauchemar
Et la facture sera salée
J'ai plongé la tête la première
Du soleil plein les yeux
Moi, j'y ai vu que du bleu................................................
Gold Coast, Miami (Queensland, Australie), libre cours à l'imagination.
Pour les curieux : informations sur demande avec flickrmail.
Miami (Gold Coast, Queensland, Australia), imagination free.
Information on demand via flickrmail.
Thor luttant contre le serpent de Midgard
Oeuvre de Johann Heinrich Füssli (1741 – 1825)
1790,
huile sur toile,
133 x 94,6 cm
Royal Academy of Arts, Londres
www.royalacademy.org.uk/art-artists/work-of-art/thor-batt...
Ce sujet mythologique provient des sagas islandaises de l'Edda....Füssli (ou Fuseli) dépeint la fable dans laquelle Thor rame dans un bateau avec le géant Hymir, montré recroquevillé à l'arrière. En utilisant une tête de bœuf comme appât, Thor parvient à pêcher le Serpent de Midgard. En haut à gauche est représentée la figure âgée du dieu Odin... Extrait du site de la Royal Academy of Arts
www.royalacademy.org.uk/art-artists/work-of-art/thor-batt...
Oeuvre présentée dans l'exposition "Füssli, entre rêve et fantastique", au musée Jacquemart-André, Paris
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"À travers une soixantaine d’œuvres issues de collections publiques et privées, parcourez les thèmes les plus emblématiques de l’œuvre de Füssli, artiste de l’imaginaire et du sublime. Des sujets shakespeariens aux représentations du rêve, du cauchemar et des apparitions, en passant par les illustrations mythologiques et bibliques, Füssli développe une nouvelle esthétique qui oscille entre rêve et fantastique..." Extrait du site de l'exposition "Füssli, entre rêve et fantastique", musée Jacquemart-André, Paris
www.musee-jacquemart-andre.com/fr/fussli-entre-reve-et-fa...
Photo: Trams aux Fils.
Interdiction de reproduire cette photo à des fins commerciales, sans mon accord
Prise le 13 février 2018
Ligne 15
Lancy
Tram Tango de Stadler 1819
Grosse pagaille à Genève ce matin pendant plusieurs heures.
Message d'un conducteur sur les réseaux sociaux.
Ce matin, je roulais sur la ligne 15. J’étais sans cesse bloqué, presque à chaque carrefour. Un vrai cauchemar!» Comme Georges*, wattman, de nombreux conducteurs de véhicules TPG ont vu leur quotidien se compliquer avec l’arrivée d’un nouvel ordinateur de bord il y a deux ans, comme nous le révélions dans nos éditions du 7 février 2020. Alors que les bizarreries vocales scandées par les haut-parleurs ont désormais disparu, des véhicules restent aléatoirement bloqués à certains carrefours. Dénonçant le problème depuis deux ans, certains syndicats estiment ne pas être écoutés, comme le montre une lettre envoyée à la présidente du conseil d’administration (lire l’encadré). L’entreprise, de son côté, annonce que le système sera remplacé d’ici à la fin de l’année.
Griller des feux
C’est le «nouveau» modem de commande «des carrefours feux» qui pose problème. Celui-ci a été renouvelé il y a deux ans dans tous les véhicules TPG dans le cadre du remplacement des pupitres embarqués, devenus obsolètes. Or, ce système met les nerfs des conducteurs à rude épreuve. «Parfois, cela fonctionne très bien. Puis, le tour d’après, les feux ne nous reconnaissent pas, note Luis Paulo Pereira Rodrigues, wattman et président du syndicat Tranfsair, l’un des trois organismes représentant le personnel TPG. On ne bénéficie donc pas des feux préférentiels et l’on doit attendre qu’un autre véhicule arrive pour que le système s’enclenche. On se retrouve parfois bloqués au milieu d’un carrefour et on accuse des retards.»
Conséquence, avec la pression de l’horaire, de la circulation et parfois des clients, certains chauffeurs doivent faire fi des règles. «Cela m’est arrivé de griller des feux, raconte Edouard*, chauffeur de trolleybus. Si on ne passe pas, avec la longueur de nos véhicules, on bloque la ville. Mais cela nous fait prendre de grandes responsabilités en cas d’accident.» Un de ses collègues, wattman, relate qu’il a déjà eu «17 minutes de retard, après avoir dû patienter à un feu qui ne s’était pas ouvert. Au lieu de permettre une conduite fluide, cela nous oblige à relancer le véhicule à chaque fois.»
«On nous dit que ces problèmes sont isolés, mais c’est faux. On dénonce, mais on a l’impression de ne pas être écoutés.»
Luis Paulo Pereira Rodrigues, wattman et président du syndicat Tranfsair
Plus de stress
Les conducteurs ne sont ni sanctionnés en cas de retard ni poussés à passer au «rouge», assurent les TPG, mais ne pas respecter l’horaire peut tout de même avoir des conséquences. «Nous avons moins de temps au terminus, parfois même pas pour aller aux toilettes. On repart parfois déjà en retard.» Globalement, c’est surtout du stress qui s’ajoute sur le dos de certains conducteurs, analyse Luis. «On nous dit que ces problèmes sont isolés, mais c’est faux. On dénonce, mais on a l’impression de ne pas être écoutés.» Une problématique également soulevée par le syndicat SEV. «Nous avons remonté le problème plusieurs fois à la direction, lui expliquant que cela mettait en danger le personnel», explique Valérie Solano.
Pourtant, les TPG assurent avoir identifié le problème. Désormais numérique, le nouveau système n’est pas en mesure de reconnaître systématiquement la technologie analogique de commandes des feux de carrefour, qui date des années 70-80. «Malgré les précautions prises», le nombre de fois où la liaison entre feu et véhicule ne s’est pas faite s’est avéré trop fréquent, nous indique François Mutter, chargé de communication. Au début, le lien ne se faisait que dans la moitié des cas ou un peu plus. Depuis, l’entreprise a corrigé le tir, le taux se situant aujourd’hui entre 87 et 94%. Aucune sanction n’a été prise contre un conducteur qui aurait «grillé» un «feu rouge» (passage à un signal fermé).
Pas d’experts étrangers
Pourquoi n’avoir pas vu ces couacs lors de la phase test, qui a duré neuf mois? «L’identification du problème est apparue seulement après un déploiement conséquent des modems sur les véhicules», indique François Mutter. Ces modems étant neufs et aux normes, les remettre en cause «n’était pas la piste d’investigation la plus logique et la plus évidente», poursuit le porte-parole. L’entreprise admet que la résolution du problème a été longue, notamment car «la crise sanitaire a rendu impossible l’intervention d’experts étrangers». La fluidité aux carrefours étant primordiale (45’000 commandes peuvent être effectuées par heure en période de pointe), plus d’une centaine de correctifs ont été effectués par les TPG sur les armoires de feux.
«La résolution de ces problèmes aura coûté entre 50 et 70 francs par véhicule»
Mais malgré ces interventions «d’urgence», les TPG ont décidé de rechanger les boîtiers récemment installés. De nouveaux modules «dernière génération» sont testés depuis trois mois sur une vingtaine de véhicules. Ces essais démontrent un taux de réception supérieur à 95%, assure la régie. Ici aussi, la mise en place de cette phase a été retardée par la pénurie mondiale de composants semi-conducteurs. Le déploiement complet devrait être terminé d’ici à la fin de l’année. La résolution de ces problèmes aura coûté entre 50 et 70 francs par véhicule, soit 5 à 10% du montant global de rénovation du renouvellement des pupitres embarqués.
Agen,
rue Pierre Mendès France,
résidence d'Aquitaine.
Un scandale agenais!
(avec la complicité passive des élus et de la banque du Crédit Agricole dont le siège régional se trouve dans la même rue à 200 mètres de cette résidence !!!)
"Le Crédit Agricole, la banque qui s'était portée garant de la bonne livraison du projet." (sic)
"Des fenêtres cassées, des blocs sanitaires pillés, des portes de garage défoncées, des tableaux électriques arrachés. L’entrée du bloc B a même été murée par le syndic pour empêcher des individus d’y pénétrer."
"À ces dégradations, s’ajoutent des nuisances.
C’est devenu une plaque tournante du trafic de drogue", se lamente un autre propriétaire "des voitures y sont en jachère avec les pneus crevés."
"Une situation qui a trop duré et qui laisse une quarantaine de propriétaires complètement démunie."
"Certains ont déjà payé 100 000 €", révèle un autre investisseur. Certains copropriétaires ont été abandonnés en bord de route de ce long parcours judiciaire "pour des raisons de santé ou psychologiques."
"Dire que c’était censé être une résidence sécurisée . Il n’y a même pas de portail."
En 2015 (il y a SEPT ans):
"Ça fait deux ans que nous sommes en procès avec le promoteur, pour toute une série de malfaçons, regrette Jean-Pierre Gaillard, directeur d’Habitalys"
www.sudouest.fr/lot-et-garonne/boe/lot-et-garonne-un-imme...
france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/lot-et...
Pas de feu sans fumées...pour la 7ème édition du "Grand Feu de Saint-Cloud", malheureusement le dicton ne s'est vérifié pleinement ! Après une journée de déluge, une éclaircie a permis de tiré le feu d'artifice qui a tourné vite au cauchemar pour Jean-Eric Ougier de "Fêtes & Feux" obligé de faire des interludes entre les tableaux.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
Les phares
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ;
Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays,
Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ;
Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ;
Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand cœur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats,
Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant ;
Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De fœtus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ;
Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C'est pour les cœurs mortels un divin opium !
C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !
Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
texture de PainTedWorKBykB
Le bon temps du TEE ou prendre le train était un plaisir ! de la place, voir le paysage, même si c'était plus long ..... maintenant prendre le Thalys ou un TGV est un cauchemar, à moins de prendre une première classe.
Bisous bisous les ami(e)s et bonne soirée.
Depuis seize ans, Iouri travaille au centre d’observation météo de la baie d’Ouzouri, au nord de l’île d’Olkhone. À l’heure de la retraite, il n’envisage pas de quitter « le » Baïkal.
Alors que l’heure de la retraite sonne, Iouri n’a pas l’intention de quitter la station météo de la baie d’Ouzouri, à l’extrémité nord de l’île. Jadis, il rêvait de finir ses jours dans les environs d’Irkoutsk. La soixantaine venue, il n’en est plus question. « Cela n’a pas de sens d’aller chercher quelque chose de meilleur ailleurs, dit-il. Ici, c’est le point final, on ne bouge plus. »
Son épouse Natalia opine, en riant. « Le Baïkal, disent-ils en chœur, c’est la nature, l’air pur, les espaces vastes à l’infini, la visibilité à 100 km, la tranquillité, la paix… Le lac est devenu notre patrie. » Et Iouri d’ajouter : « Quand je fais un cauchemar, j’imagine que nous avons quitté le Baïkal… Ici, tout est clair à cause du sable, du ciel. J’ai peur de perdre cet endroit. »
« Le lac Baïkal vous attire et vous aspire », dit encore Iouri. Et puis, insiste-t-il, « toute la famille est près de nous ». Sa fille travaille désormais à la station météo, sa belle-fille aussi. Son fils est employé par le relais téléphonique, son gendre par l’Institut d’observation solaire.
Car, dans ces quelques isbas en rondins qui abritent la station météo et ses employés, cohabitent deux autres instituts de recherche. « Au total, neuf personnes habitent ici. Notre famille et un autre météorologue, un peu âgé », précise Iouri. Chacun améliore l’ordinaire en cultivant un lopin de terre, en élevant quelques animaux.
Iouri est né à Novossibirsk, une ville de 1,4 million d’habitants à l’extrémité ouest de la Sibérie, à 2 800 km de Moscou. « Au départ, je suis un gars de la ville. Mais, dès l’enfance, j’ai lu des tas de livres sur la taïga, la pêche, la chasse », se souvient-il. Du temps de l’URSS, il n’était pas facile de s’installer sans raison dans ces vastes étendues déshéritées.
C’est pour pouvoir le faire que Iouri est devenu météorologue.
Staline avait en effet installé sur tout le territoire soviétique des postes d’observation météo… Ainsi Iouri a-t-il pu travailler d’abord dans les montagnes du sud-ouest de la Sibérie, puis, au nord, dans la réserve de Bargouzine, sur la rive orientale du lac Baïkal. Là-bas, il vivait dans la toundra avec les Evens, un peuple autochtone de Sibérie.
Puis, il y a seize ans, il est arrivé avec sa famille sur l’île d’Olkhone qui compte deux stations météo, l’une à Khoujir où le climat est plus doux (la ville donne sur la « petite mer », le bras d’eau située entre l’île et le continent), l’autre, dans la baie d’Ouzouri, ouverte sur le lac.
Un vent glacial presque toute l’année
Un travail très prenant l’y attendait. Dans ces centres isolés, toutes les trois heures, ces météorologues doivent noter la température de l’air et du sol, la force du vent, le taux d’humidité. Puis ils communiquent ces données, par radio, au poste central, à Irkoustk.
Iouri est évidemment intarissable sur le climat d’Olkhone. « Les vents qui soufflent ici ne sont pas les mêmes qu’ailleurs, explique-t-il. N’empêche, à l’automne, le vent souffle en permanence, glacial. Sur le lac, beaucoup de bateaux sont alors renversés. Mi-janvier, dès que le lac gèle, la température se stabilise et le vent se calme. En juin, le vent souffle de nouveau jusqu’à ce que la température de l’eau monte au même niveau que celle de l’air. »
À la longue, Iouri a appris à connaître « le Baïkal » mieux que personne. Il avait d’ailleurs servi de guide à l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson en 2004, lors de sa première expédition à moto sur le lac. C’était l’hiver, une saison particulièrement rude dans ce coin de Sibérie. En 2010, lorsque Sylvain Tesson vécut en ermite pendant six mois dans une cabane en rondins, sur la rive occidentale du lac, Iouri lui rendait visite de temps en temps.
« C’est un garçon compliqué mais intéressant, il aimait bien picoler », remarque-t-il à propos de l’écrivain français. « La Sibérie vous impose la consommation d’alcool fort, sinon il n’est pas possible d’y vivre », corrige-t-il aussitôt.
L’hiver sibérien est particulièrement rude. Mi-janvier, la température tombe à -25 °C, et parfois, jusqu’à -40°C, voire en dessous encore. Le lac est alors gelé. Piétons, motos et voitures circulent sur la glace où des trous sont percés pour puiser de l’eau ou pêcher.
Puis, peu à peu, la glace se fissure, craque, se déforme, s’ouvre. Les accidents sont fréquents, des véhicules sont engloutis dans des failles. En mai, c’est la débâcle… « Ici, l’hiver dure douze mois, après c’est l’été », blaguent les Russes.
Quoique habitué à cette vie rude, Iouri n’est pas très optimiste pour l’avenir. « Le climat se refroidit, lentement mais sûrement. En s’appuyant sur les données recueillies pendant des années d’observation, on peut prévoir ce que ça va donner dans le futur. La moyenne des températures va peut-être baisser de 2 ou 3 degrés. C’est du moins ce que disent nos scientifiques », se reprend-il, lorsqu’on lui objecte que, dans le monde, la plupart des climatologues sont désormais d’accord pour diagnostiquer un réchauffement climatique général. « D’après nos scientifiques, rectifie-t-il, il existe des cycles climatiques d’environ trente ans. Le cycle du réchauffement climatique finit, nous entrons dans un cycle de refroidissement… ».
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Au centre de la Sibérie orientale, la région où se trouve le lac Baïkal, le climat, très continental, donc très rude, se caractérise par des écarts importants de températures entre l’hiver, glacial, et l’été, chaud. Cependant, aux abords du Baïkal, l’inertie thermique des immenses quantités d’eau contenues dans le lac tempère le climat.
L’hiver, la température moyenne y est de -15 °C, mais de -26 °C en janvier, si bien qu’une couche de glace de 80 centimètres, parfois plus, se forme sur le lac. L’été, la température moyenne est de 13 °C (et même 19 °C en juillet).
La région du Baïkal est sèche. Les précipitations sont particulièrement faibles sur l’île d’Olkhone, où il tombe seulement quelque 200 mm d’eau par an. L’ensoleillement dépasse les 2 500 heures par an, ce qui vaut parfois au Baïkal le surnom de « royaume du soleil ».
Le lit en forme de coquille qui provient de la légendaire maison de prostitution parisienne Le Chabanais et qui, semble-t-il appartint à la Castiglioni, l'une des favorites de Napoléon III.
Une chambre ou Il y a de quoi faire des cauchemars.
"Le rêve inversé" pourrais être une histoire. L'histoire d'un enfant du pays des songes, un petit garçon moitié rêve, moitié cauchemars, qui chaque soir n'avais qu'une idée en tête...faire des rêves à l'envers, des rêves ou notre réalité à nous deviendrais son imaginaire a lui. Mais comme il ne pouvais pas de lui même accéder au "pays de la réalité", une femme qui avais le pouvoir de passer d'un monde à l'autre, faisait tomber sur sa tête un peu de poussière magique et des images enchantées...
Si cela peut évoquer le cauchemar du départ en vacance, à Lapalisse c’est synonyme de fête. Une journée multicolore, avec en fond sonore le yé-yé du début des années 60. / If this can evoke the nightmare of departure on holiday in Lapalisse is synonymous with celebration. A multicolored day, with in the background the pop music of the early 60s.
Road Trip en Islande - Jour 12 - 29 juin
Région Nord Ouest de L’Islande :
12ème journée, le séjour tire à sa fin, départ d’Ísafjörður
Pour rejoindre les cascade de Fjallfoss ou Dynjandi La Fjallfoss ou cascade de la montagne, est une cascade dominant l'Arnarfjörður dans le Nord-Ouest de l'Islande, la plus grande des chutes d'eau de la région des Vestfirðir, elles sont superbes, je regrette de ne pas avoir exploré plus longtemps ce beau site. Mais ce fut une journée cauchemar ! Après Dynjandi direction Látrabjarg, premier loupé la route j’ai fait facilement 100 km de trop, après être revenu sur le bon chemin avec un vent violent, je me suis dit si à Látrabjarg (Son littoral est constitué de falaises mesurant quatorze kilomètres de longueur et culminant jusqu'à 440 mètres d'altitude. Ces dernières constituent un lieu de vie pour des millions d'oiseaux marins qui y nidifient, notamment le petit Pingouin Torda dont la population sur ce site représente 40 % de la population mondiale de cette espèce. Elles abritent la plus importante colonie de Macareux moines au monde.) le vent est aussi violent ça va être galère ! Bon j’y vais et après une gravel road de 50 km enfin les falaises en vue et grande surprise, pas de vent et un soleil de printemps, doux et superbe … à moi les oiseaux marins! Mais vous verrez que la suite n’est pas tout rose et en plus j’ai perdu 2 heures sur la route .. à suivre !
- L'Islande c'est la terre, le vent, le feu, l'eau et la glace ...
- L'Islande, c'est haut, c'est loin, mais c'est beau (J.C.)
- Merci pour vos passages sur les vues, favoris et commentaires.
- Road Trip in Iceland - Day 12 - June 29
- North West Iceland Region:
- Day 12, the trip draws to an end, departure from Ísafjörður
To reach the Fjallfoss or Dynjandi waterfalls The Fjallfoss or mountain waterfall, is a waterfall dominating the Arnarfjörður in North-West Iceland, the largest of the waterfalls in the Vestfirðir region, they are superb , I regret not having explored this beautiful site for longer. But it was a nightmare day! After Dynjandi direction Látrabjarg, first missed the road I easily made 100 km too much, after coming back on the right path with a violent wind, I said to myself if in Látrabjarg (Its coastline consists of cliffs measuring fourteen kilometers in length and culminating up to 440 meters of altitude.The latter constitute a place of life for millions of seabirds which nest there, in particular the small Torda Penguin whose population on this site represents 40% of the world population of this species. . They are home to the largest colony of Atlantic Puffins in the world.) The wind is also violent it will be a hassle! Well, I go and after a 50 km gravel road finally the cliffs in sight and great surprise, no wind and a spring sun, soft and superb ... seabirds mine! But you will see that the rest is not all rosy and in addition I lost 2 hours on the road .. to be continued!
- Iceland is earth, wind, fire, water and ice ...
- Iceland, it's high, it's far, but it's beautiful (J.C.)
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- The Golden circle - Vidéo / Diaporama
- Cliquez ici pour visionner : youtu.be/yOQilaECX10
- South And South East Iceland - Diaporama
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- The East Fjords icedand - Diaporama
- Cliquez ici pour visionner : youtu.be/k8q4bKx7iTE
- The North East & Marina Puffin - Diaporama
- Cliquez ici pour visionner : youtu.be/CZRKTCxkfXA
- The Nord Central Iceland - Geothermal Region - Diaporama
- Cliquez ici pour Visionner : youtu.be/I1uRy_2rKEk
- La région du Lac Mývatn sa faune et flore .
The region of Lake Mývatn its flora and fauna.
Cliquez ici pour visionner : youtu.be/L3aGA10DuMg
- Le Nord de l'Islande : Cliquez Ici pour visionner : youtu.be/1QcVMhvVIf4
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Jardins de la Princesse Pauline:
www.departement06.fr/grasse/jardin-de-la-princesse-paulin...
Livres: Ivan Bounine: La Vie d'Arseniev
Roman autobiographique écrit dans l'exil, «La Vie d'Arseniev» ressuscite avec mélancolie l'alternance d'éblouissement et d'horreur qui a marqué l'enfance campagnarde de l'auteur.
Avec Vladimir Nabokov, Ivan Bounine fut le tout dernier des grands écrivains aristocrates russes à chanter la puissante symbiose entre le barine et le moujik, une symbiose qui fait le charme aigu et mélancolique de la littérature russe du grand siècle, de Pouchkine à Tolstoï et à lui-même. «Oui, ils en avaient de la chance, Pouchkine, Lermontov, Tolstoï», écrit son héros, marchant dans les grands naufrages nocturnes, submergé tant par le bonheur qui baigne les héros tolstoïens que par sa propre mélancolie.
Né à Voronej, dans la Russie centrale qu'il a tant chantée, Ivan Bounine appartient à une famille noble désargentée. Le domaine est grevé de dettes. Mais la beauté du manoir glacé et des immenses horizons point cruellement et délicieusement dans cette remémoration magique qu'est La Vie d'Arseniev (Zizn'Arseneva), son chef-d'œuvre. A 18 ans, il doit gagner sa vie à la ville voisine; à 21, il publie son premier recueil de vers – de beaux vers parnassiens, assez froids. Journaliste pour son gagne-pain, il cisèle des miniatures en prose qui allient la cruauté du regard à la folie incandescente d'un éros sans issue. Tchekhov, puis Gorki saluent en lui un pair. Il collabore à la maison d'édition Le Savoir de Gorki. Ses chefs-d'œuvre sont Les Pommes Antonov, Le Village, Valsec. Il voyage en Inde et le fatalisme de son œuvre s'y enrichit, rejoignant celui de Tolstoï. Il traduit Longfellow, Byron et, juste avant la catastrophe russe, il publie un de ses textes les plus anxieux: Le Monsieur de San Francisco, histoire d'une mort sans aura, sans ce trou de lumière que Tolstoï avait concédé à son Ivan Ilitch. Devenu un inflexible adversaire des bolcheviks, il refuse de serrer la main du poète Alexandre Blok, émigre, devient un ténor de l'émigration et reçoit en 1933 le Prix Nobel de littérature.
La nostalgie et l'étouffement d'amour alternent ou se conjuguent dans une œuvre étrangement distanciée, tout en gardant le feu d'un éros mortel. Son journal à deux voix, mené avec sa femme, est un document de premier ordre; l'écrivain Galina Kouznetsov, troisième partenaire, y ajoute son propre journal. Leconte de Lisle, qu'il aime, parlait de «l'horreur d'être un homme»; vers et prose de Bounine instillent souvent cette horreur. Et pourtant elle doit toute son acuité à une incandescence de la vie et à une présence réelle de la beauté absolue, comme d'un sacrement. L'œuvre où Bounine a le mieux transcendé cette horreur, l'a irradiée de tout l'éblouissement existentiel du vivre, c'est La Vie d'Arseniev, écrite dans l'exil, durant les années 20. Elle nous revient en français dans une fort belle traduction, enfin complète et soigneusement annotée. Pas plus que Enfance et adolescence de Tolstoï ou que Autres Rivages de Nabokov, ce n'est une autobiographie, mais le «pacte autobiographique» qui relie Arseniev à son créateur est du même ordre: Arseniev est un médiateur poétique, il est le moi qui se remémore l'éblouissement de l'être, l'angoisse du vivre ou les paillettes de joie du cirque…
L'acte de remémoration n'a pas la mécanique imprévue du narrateur de Proust, il s'accomplit plutôt par grands flashs aveuglants, redoutables dans leur éclat, mais quelle poignante acuité! Le cirque Truzzi où l'on voit débouler, «poussant des cris perçants de perroquets, des clowns affublés d'amples culottes, la chevelure orange flamboyant, le visage enfariné» ou encore la splendeur des sorties à la ville voisine de Rojdestvo, l'été: «Dans le village, le cœur défaille délicieusement à la descente raide de la côte pierreuse, et sous le flot d'impressions nouvelles.» Cette cavalcade vers le fleuve de la mémoire, immobile à jamais sous ce flot de nostalgie, a quelque chose d'archaïque, d'inquiétant et de jubilatoire à la fois, comme si c'était le Styx que l'auteur, son Arseniev et nous-mêmes allions traverser. Les morts jouent d'ailleurs un rôle de passage rituel dans cette chronique, mort de Nadia et de la grand-mère, mort de Pisarev, le cousin, qui coïncide avec les grandes eaux printanières: le mort est sur la table selon le rite orthodoxe, à travers les fenêtres rougeoie un couchant dévoré par l'ombre qui monte du vallon, il y a les flammèches d'or des cierges, les oraisons du prêtre, les cauchemars de la nuit qui suit, une foule de petits personnages qui transportent des meubles fébrilement…
We were the last to stay (détail)
Installation de Hans Op de Beeck (Belgique, 1969)
2022
Hall 4, Usine Fagor, Lyon
www.labiennaledelyon.com/fr/les-artistes/details/hans-op-...
L'artiste nous montre un espace de camping, avec voitures, vélos, caravanes, accessoires divers, jouets d'enfants, aménagements ludiques, plan d'eau et même statue de la Vierge, comme abandonné à la hâte en raison d'une menace. L'ensemble de ce site déserté est devenu totalement gris.
Est-ce dû à la poussière du temps, au passage d'un nuage de cendres volcaniques ou à un cauchemar éveillé ? Les commissaires de l'exposition évoquent pour cette installation un gigantesque Memento Mori (vanité des vanités, tout est vanité !) C'est effectivement l'interprétation la plus crédible.
L'installation très soignée dans les détails occupe la totalité du hall n° 4 de l'usine et ne donne pas envie d'y séjourner sauf si on est en pleine dépression ou au bord du suicide.
ENG
In October 1993 his world was turned into a nightmare. A grandson of the last King of Burundi, he was away from home at boarding school when another wave of massacres broke out.
Tutsi soldiers assassinated President Ndadaye. In revenge, some Frodebu (Front for Democracy in Burundi) members massacred Tutsis, and the army began reprisals. Burundi was plunged into an ethnic conflict which claimed some 300,000 lives, including most of the former royal family. After seeing the evidence of the massacre of most of his family, this schoolboy found his sister at her school, and they fled first to Rwanda, then when dreadful conflict erupted again there, they fled to Congo. Some years later, as the result of an attack on his life and the rape of his sister, they obtained a small boat and crossing Lake Tanganyika to Tanzania, found their survival in a refugee camp. After 17 years as a refugee, he and his new family that had formed in the camp, (his sister having died after childbirth) were given asylum in Australia.
Having lost most of his family, and with an assumed name, he recreated his family through fruitful procreation.
The love of country of birth never left him, and as he became established in his new nation, he resolved to contribute to building a just-peace in Burundi.
He found competent and experienced peacebuilders in Australia, and invited them to accompany him to Burundi to begin training local peacebuilders in both Bujumbura and Gitega.
On this return visit, he was able to return to Gitega where his birth household had lived, and visit the school he attended and the church at Rutovu where he was baptised. As he stood at the baptismal font, light streamed through the high window. It was a sacred moment of remembrance and healing.
FR
Le Réfugié Retourne au Lieu de Son Baptême.
En octobre 1993, son monde a viré au cauchemar. Petit-fils du dernier roi du Burundi, il était absent de chez lui au pensionnat lorsqu'une nouvelle vague de massacres a éclaté.
Des soldats tutsis ont assassiné le président Ndadaye. Pour se venger, des membres du Frodebu (Front pour la démocratie au Burundi) ont massacré des Tutsis, et l'armée a entamé des représailles. Le Burundi a été plongé dans un conflit ethnique qui a fait quelque 300 000 morts, dont la plupart de l'ancienne famille royale. Après avoir vu les preuves du massacre de la majeure partie de sa famille, cet écolier a retrouvé sa sœur à son école, et ils ont d'abord fui au Rwanda, puis quand un terrible conflit a éclaté à nouveau là-bas, ils ont fui au Congo. Quelques années plus tard, à la suite d'une attaque contre sa vie et du viol de sa sœur, ils obtinrent un petit bateau et traversant le lac Tanganyika vers la Tanzanie, trouvèrent leur survie dans un camp de réfugiés. Après 17 ans en tant que réfugié, lui et sa nouvelle famille qui s'était formée dans le camp (sa sœur étant décédée après l'accouchement) ont obtenu l'asile en Australie.
Ayant perdu la majeure partie de sa famille, et avec un nom d'emprunt, il a recréé sa famille par une procréation fructueuse.
L'amour du pays natal ne l'a jamais quitté, et alors qu'il s'établissait dans sa nouvelle nation, il a résolu de contribuer à construire une paix juste au Burundi.
Il a trouvé des artisans de la paix compétents et expérimentés en Australie et les a invités à l'accompagner au Burundi pour commencer à former des artisans de la paix locaux à Bujumbura et à Gitega.
Lors de cette visite de retour, il a pu retourner à Gitega où vivait sa famille natale et visiter l'école qu'il fréquentait et l'église de Rutovu où il a été baptisé. Alors qu'il se tenait devant les fonts baptismaux, la lumière ruisselait à travers la haute fenêtre. Ce fut un moment sacré de souvenir et de guérison.
Road Trip en Islande - Jour 12 - 29 juin
Région Nord Ouest de L’Islande :
12ème journée, le séjour tire à sa fin, départ d’Ísafjörður
Pour rejoindre les cascade de Fjallfoss ou Dynjandi La Fjallfoss ou cascade de la montagne, est une cascade dominant l'Arnarfjörður dans le Nord-Ouest de l'Islande, la plus grande des chutes d'eau de la région des Vestfirðir, elles sont superbes, je regrette de ne pas avoir exploré plus longtemps ce beau site. Mais ce fut une journée cauchemar ! Après Dynjandi direction Látrabjarg, premier loupé la route j’ai fait facilement 100 km de trop, après être revenu sur le bon chemin avec un vent violent, je me suis dit si à Látrabjarg (Son littoral est constitué de falaises mesurant quatorze kilomètres de longueur et culminant jusqu'à 440 mètres d'altitude. Ces dernières constituent un lieu de vie pour des millions d'oiseaux marins qui y nidifient, notamment le petit Pingouin Torda dont la population sur ce site représente 40 % de la population mondiale de cette espèce. Elles abritent la plus importante colonie de Macareux moines au monde.) le vent est aussi violent ça va être galère ! Bon j’y vais et après une gravel road de 50 km enfin les falaises en vue et grande surprise, pas de vent et un soleil de printemps, doux et superbe … à moi les oiseaux marins! Mais vous verrez que la suite n’est pas tout rose et en plus j’ai perdu 2 heures sur la route .. à suivre !
- L'Islande c'est la terre, le vent, le feu, l'eau et la glace ...
- L'Islande, c'est haut, c'est loin, mais c'est beau (J.C.)
- Merci pour vos passages sur les vues, favoris et commentaires.
- Road Trip in Iceland - Day 12 - June 29
- North West Iceland Region:
- Day 12, the trip draws to an end, departure from Ísafjörður
To reach the Fjallfoss or Dynjandi waterfalls The Fjallfoss or mountain waterfall, is a waterfall dominating the Arnarfjörður in North-West Iceland, the largest of the waterfalls in the Vestfirðir region, they are superb , I regret not having explored this beautiful site for longer. But it was a nightmare day! After Dynjandi direction Látrabjarg, first missed the road I easily made 100 km too much, after coming back on the right path with a violent wind, I said to myself if in Látrabjarg (Its coastline consists of cliffs measuring fourteen kilometers in length and culminating up to 440 meters of altitude.The latter constitute a place of life for millions of seabirds which nest there, in particular the small Torda Penguin whose population on this site represents 40% of the world population of this species. . They are home to the largest colony of Atlantic Puffins in the world.) The wind is also violent it will be a hassle! Well, I go and after a 50 km gravel road finally the cliffs in sight and great surprise, no wind and a spring sun, soft and superb ... seabirds mine! But you will see that the rest is not all rosy and in addition I lost 2 hours on the road .. to be continued!
- Iceland is earth, wind, fire, water and ice ...
- Iceland, it's high, it's far, but it's beautiful (J.C.)
- Thank you for your passages on views, favorites and comments.
- The Golden circle - Vidéo / Diaporama
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- South And South East Iceland - Diaporama
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- The East Fjords icedand - Diaporama
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- The North East & Marina Puffin - Diaporama
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- The Nord Central Iceland - Geothermal Region - Diaporama
- Cliquez ici pour Visionner : youtu.be/I1uRy_2rKEk
- La région du Lac Mývatn sa faune et flore .
The region of Lake Mývatn its flora and fauna.
Cliquez ici pour visionner : youtu.be/L3aGA10DuMg
- Le Nord de l'Islande : Cliquez Ici pour visionner : youtu.be/1QcVMhvVIf4
Projet "Dance with Dionysos - A la périphérie"
Dancer : Elsa Raymond
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Pour changer j'ai essayé de donner un titre autre que le nom de la pullip en question. J'espère que ça ne fait pas trop pédant. xD
Bref, voilà la petite miss qui revient très vite sous mon objectif. Ici, accompagnée de Kelaïno. J'ignore ce qu'elles peuvent trafiquer ensemble mais je trouve qu'elles se complètent bien. Peut être que Kelaïno a été attirée par les forts sentiments de culpabilité de Phonème...
Le 31 janvier 1971 commença la troisième mission sur le sol lunaire et la huitième du programme Apollo. Les astronautes Roosa et Mitchell accompagnaient le commandant Shepard qui à 47 ans allait être l'astronaute le plus âgé à marcher sur la Lune. Leur mission était celle initialement dévolue à Apollo 13, un vol qui avait failli tourner au cauchemar en avril 1970. Shepard et ses collègues devaient explorer une région accidentée, formée par une accumulation d'éjectas provenant de l'impact météoritique à l'origine de la formation de la mer des Ombres. L'objectif principal de la mission : récolter des échantillons près du Cone Crater et le long du trajet. Même si le LEM s'est posé le plus près possible du cratère, il restait environ 1300 mètres à parcourir à pied, avec un dénivelé d'environ 100 m.
Le Modular Equipment Transporter (MET), ou encore lunar tool cart, est un chariot conçu par la NASA en 1970, pour le transport de l'équipement et des échantillons de roches à la surface de la Lune. C’est un chariot à 2 roues surmontées de garde-boue pour éviter des soulèvements de poussière lunaire, qui est très collante. De type "pousse-pousse" le MET est constitué d'une structure tubulaire (en aluminium), de 2 pieds sur l'avant pour assurer une bonne stabilité à l'arrêt, et d'un bras d'extension avant avec une simple poignée pour le tracter. Il pèse 13,6 kg, peut transporter jusqu'à 160 kg et ses dimensions sont : 2,184 m de long, 0,990 m de large et 0,812 m de haut. Les deux pneus en caoutchouc (10 cm de large et 40,6 cm de diamètre) sont remplis d’azote et ont été conçus par Goodyear Tire and Rubber Company et répondent au petit nom de Experimental Lunar Tires (XLT). Goodyear a résolu le problème de pression manométrique en demandant à la NASA de gonfler partiellement la chambre à air avec de l'azote, de sorte qu'elle atteigne 1,5 psi sur la Lune. Les limites de fonctionnement des pneus du MET sont de - 56,66° C à 121,11° C.
Bien que décrite comme « adéquate », la performance du MET a déçu les astronautes Shepard et Mitchell à travers le terrain lunaire accidenté, le MET ayant tendance à rebondir dans tous les sens, obligeant les astronautes à adopter une marche « terrienne lente » et plus fatigante que les « sauts de kangourou », plus efficaces en faible gravité. Ils ont même dû porter ensemble le MET car il était trop difficile de le tirer. Ce sera la première et la dernière fois que cette remorque sera utilisée, les missions suivantes offrant l'utilisation du rover lunaire.
On January 31, 1971 began the third mission on the lunar ground and the eighth of the Apollo program. Astronauts Roosa and Mitchell accompanied Commander Shepard, who at 47 was going to be the oldest astronaut to walk on the moon. Their mission was that of Apollo 13, a flight that almost turned into a nightmare in April 1970. Shepard and his colleagues had to explore a rugged region, consisting of an accumulation of ejecta from the meteorite impact at the origin of the formation of the Sea of Shadows. The main objective of the mission is to collect samples near the Cone Crater and along the way. Even though the LEM landed as close as possible to the crater, there remained about 1300 meters to walk, with a vertical drop of about 100 m.
The Modular Equipment Transporter (MET), or lunar tool cart, is a cart designed by NASA in 1970 to transport equipment and rock samples to the Moon's surface. It is a two-wheeled trolley topped with mudguards to prevent lifting of lunar dust, which is very sticky. Rickshaw type MET consists of a tubular structure (aluminum), 2 feet on the front to ensure good stability at rest, and a front extension arm with a simple handle to pull it. It weighs 13.6 kg, can carry up to 160 kg and its dimensions are: 2.184 m long, 0.990 m wide and 0.812 m high. The two rubber tires (10 cm wide and 40.6 cm in diameter) are filled with nitrogen and have been designed by Goodyear Tire and Rubber Company and answer to the small name of Experimental Lunar Tires (XLT). Goodyear solved the pressure problem by asking NASA to partially inflate the tube with nitrogen, so that it reaches 1.5 psi on the moon. The operating limits of the MET tires are - 56.66 ° C to 121.11 ° C.
Although described as "adequate", the MET's performance disappointed astronauts Shepard and Mitchell across the rugged lunar terrain, with the MET tending to bounce back and forth, forcing astronauts to adopt a "slow earth" march and more tiring as "kangaroo jumps", more effective in low gravity. They even had to wear the MET together because it was too difficult to shoot. This will be the first and last time this trailer will be used, with the following missions offering lunar rover use.