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Source: en.wikipedia.org/wiki/Budapest
Budapest is the capital and most populous city of Hungary. It is the tenth-largest city in the European Union by population within city limits and the second-largest city on the river Danube. The estimated population of the city in 2025 is 1,782,240. This includes the city's population and surrounding suburban areas, over a land area of about 525 square kilometres (203 square miles). Budapest, which is both a city and municipality, forms the centre of the Budapest metropolitan area, which has an area of 7,626 square kilometres (2,944 square miles) and a population of 3,019,479. It is a primate city, constituting 33% of the population of Hungary.
The history of Budapest began when an early Celtic settlement transformed into the Roman town of Aquincum, the capital of Lower Pannonia. The Hungarians arrived in the territory in the late 9th century, but the area was pillaged by the Mongols in 1241–42. Re-established Buda became one of the centres of Renaissance humanist culture by the 15th century. The Battle of Mohács, in 1526, was followed by nearly 150 years of Ottoman rule. After the reconquest of Buda in 1686, the region entered a new age of prosperity, with Pest-Buda becoming a global city after the unification of Buda, Óbuda and Pest on 17 November 1873, with the name 'Budapest' given to the new capital. Budapest also became the co-capital of the Austro-Hungarian Empire, a great power that dissolved in 1918, following World War I. The city was the focal point of the Hungarian Revolution of 1848 and the Battle of Budapest in 1945, as well as the Hungarian Revolution of 1956.
Budapest is a global city with strengths in commerce, finance, media, art, fashion, research, technology, education, and entertainment. Budapest is Hungary's financial centre. Budapest hosts the headquarters of the European Institute of Innovation and Technology, the European Police College and the first foreign office of the China Investment Promotion Agency. Over 40 colleges and universities are located in Budapest, including Eötvös Loránd University, Corvinus University, Semmelweis University, University of Veterinary Medicine Budapest and the Budapest University of Technology and Economics. Opened in 1896, the city's subway system, the Budapest Metro, serves 1.27 million, while the Budapest Tram Network serves 1.08 million passengers daily.
The central area of Budapest along the Danube is classified as a UNESCO World Heritage Site and has several notable monuments of classical architecture, including the Hungarian Parliament and the Buda Castle. The city also has around 80 geothermal springs, the largest thermal water cave system, second largest synagogue, and third largest Parliament building in the world. Budapest attracts around 12 million international tourists per year, making it a highly popular destination in Europe.
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Primaire présidentielle écologiste, série complète : www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/sets/7215762989588...
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Nicolas Hulot : "J’ai décidé d’être candidat"
Déclaration de candidature à l’élection présidentielle, le 13 avril 2011 à Sevran.
Changeons de cap,
Depuis 35 ans, je parcours le monde et je l’ai vu changer. J’ai exploré ses beautés, j’ai partagé ses bonheurs. En même temps, j’ai mesuré l’aggravation simultanée des inégalités et des destructions de la nature. L’humanité est devenue la proie d’une épidémie de crises qui accable le plus grand nombre. Les équilibres sociaux chancellent, ceux du climat et du vivant s’effondrent. Les hommes et les femmes de ce temps sont désemparés. Ils craignent pour leur emploi, leur sécurité, leur environnement, leur santé et l’avenir de leurs enfants. La marche triomphante du progrès prend les allures d’un immense malentendu. En France aussi les conditions de vie se dégradent. Les difficultés s’accumulent. La précarité devient un sentiment prégnant. C’est, pour beaucoup de nos compatriotes, la peur quotidienne du chômage, du déclassement, de l’exclusion, c’est l’angoisse des factures et des fins de mois difficiles, le piège de l’endettement, le stress de la compétition, le mal être récurrent, la perte des repères, la dissolution du lien collectif et des solidarités.
L’urgence et le devoir nous obligent à changer de cap.
Un autre monde est non seulement possible, il est nécessaire. La créativité humaine ne fait pas défaut. Fixons lui des priorités sans confondre progrès et performance. L’économie, la technologie, l’argent lui même, ne sont pas des fins mais des moyens. Leur donner du sens, c’est la seule expression de la modernité. La volonté, les compétences, la citoyenneté, la générosité, l’envie d’agir et le désir de changer sont partout. Je le sais, j’y puise mon énergie. Le changement est déjà en marche dans la société civile. Il faut l’encourager, le légitimer, l’accompagner par la cohérence de l’action publique en fixant ensemble de nouvelles priorités qui rompent avec le capitalisme sauvage.
Ouvrons maintenant la porte de l’avenir en engageant la transformation écologique et sociale de la société.
J’ai pour ma part franchi un cap. Jusqu’ici je crois que mon mode d’engagement a été utile. En conscience, j’estime qu’il doit passer maintenant à une autre étape. J’ai donc décidé d’être candidat à l’élection présidentielle et de mettre au service du changement le capital de confiance que j’ai pu accumuler auprès des Françaises et des Français. Dans ce moment de gravité et de complexité que traverse notre pays, je n’ai pas d’autre ambition que de contribuer à ouvrir la voie d’une société nouvelle, écologique et sociale. Je le ferai avec modestie mais détermination, sans arrogance mais avec toute ma volonté et mon énergie.
L’heure est maintenant au changement de cap pour refonder l’espoir. Changer de cap, c’est d’abord s’appuyer sur le meilleur de l’humanité : la solidarité, le partage, la justice, la démocratie, la tolérance, la modération, la sobriété, la diversité, le juste échange. Changer de cap, c’est libérer la société et les esprits des diktats d’un mode production et de consommation contaminé par l’illusion de la croissance quantitative, s’émanciper d’un monde happé par la frénésie du toujours plus et par la compétition agressive, s’affranchir du profit et du marché sans limite, réhabiliter l’esprit public.
Changer de cap, c’est engager dès maintenant une transition vers la société nouvelle, écologique et sociale, à travers un train de mesures clés et concrètes que je développerai au cours de ma campagne. Je proposerai au débat, pour que chacun s’en empare et en devienne l’acteur, une transformation progressive des activités et des comportements. Les solutions existent pour améliorer l’emploi, mieux redistribuer les richesses, installer une croissance qualitative et sélective. Des leviers existent pour engager d’autres manières de produire, de s’alimenter, de se loger, de se déplacer, pour encourager les innovations et les investissements, économiser l’énergie et les ressources naturelles, déployer la fiscalité plus équitablement et plus efficacement. Des moyens existent pour faire décroître l’empreinte écologique, protéger la santé, soustraire les biens communs à la spéculation, remettre la finance à sa place, tisser les solidarités ici et avec les pays du Sud, fortifier la démocratie.
Changer de cap, c’est enfin concourir à l’apaisement de la société en rassemblant les énergies plutôt qu’en encourageant les affrontements. Les postures de division chronique sont désormais un luxe indécent face à l’urgence et à la complexité des enjeux. La société est fatiguée des idéologies creuses. J’invite chacun à prendre sa part dans la mutation en veillant évidemment à une répartition juste et équitable des efforts. Aux peurs et aux pulsions identitaires qui désagrègent les liens du vivre ensemble, il faut opposer un projet de société constructif et partagé. Le meilleur atout pour réussir le changement, c’est la diversité.
Dans ce défi majeur, je sais que la France ne détient qu’une partie des solutions. Mais je sais aussi qu’elle a les moyens de se montrer novatrice et audacieuse, notamment dans l’espace européen qui est devenu notre biotope commun. La France et l’Europe peuvent devenir le centre d’émergence d’un nouveau modèle de développement et retrouver ainsi un éclat de référence et de fierté dans le monde.
L’élection présidentielle va mettre nos concitoyens et nos concitoyennes en situation de responsabilité. Dans un an, il s’agira de choisir : prolonger le statu quo d’un système périmé en s’entêtant dans un modèle de développement qui n’est plus la solution mais le problème ou engager la dynamique du changement vers une société nouvelle, écologique et sociale.
Soyons clairs : je le dis sans dogmatisme ni agressivité, le projet d’un nouveau modèle de développement est de mon point de vue incompatible avec les politiques que le pouvoir en place et sa majorité développent en France. Ma candidature s’inscrit dans le sens de l’intérêt général. Elle se situe donc à l’opposé des choix qui privilégient inégalités et exacerbation des peurs et qui sacrifient les priorités écologiques et sociales.
Cela ne vaut pas pour autant blanc-seing pour ceux qui, à gauche ou au centre, se proposent de diriger le pays. Dans mon esprit, il n’y aura aucun soutien automatique à qui que ce soit. L’exigence écologique et sociale ne peut plus s’accommoder de quelques corrections à la marge ou de compromis politiciens, elle suppose de la part des partenaires la prise en compte sincère des nouveaux paramètres et un niveau de réponse approprié. Seule compte à mes yeux une volonté indéfectible de partager l’immense chantier écologique et social. C’est à cette unique condition de cohérence politique que nous pourrons engager avec d’autres le contrat de la métamorphose.
Répondre aux crises et aux angoisses, c’est proposer un modèle de développement qui bâtisse l’avenir et retrouve l’espoir. Pour le porter, je sollicite le soutien de l’ensemble des écologistes et notamment de mes amis d’Europe Ecologie-Les Verts, mais aussi plus largement de toutes celles et de tous ceux qui ne se résignent pas au déclin conjoint de l’humanité et de la nature. J’en appelle à celles et ceux qui savent qu’on ne peut plus s’exonérer de toute limite, notamment des limites physiques de la planète. J’en appelle à celles et à ceux qui refusent de s’abandonner à la fuite en avant productiviste et aux délires ultra libéraux, de consentir aux inégalités et à la régression sociale, de subir un endettement massif, d’exacerber les tensions entre les peuples, les cultures et les religions.
J’en appelle aux citoyens et aux citoyennes pour qu’ils se rassemblent et se mobilisent afin de transformer une volonté individuelle en énergie collective.
Au service d’un mouvement tourné vers l’avenir, je souhaite que ma candidature devienne un levier pour agréger les énergies autour d’un nouveau modèle de développement dont les impératifs écologiques et sociaux soient le moteur. Je souhaite ainsi favoriser l’émergence d’une nouvelle majorité politique pour mettre en œuvre ce changement de cap et cette refondation de l’espoir.
Ensemble, décidons du monde que nous voulons dans les champs du possible. Ensemble, construisons l’alternative qui ne soit pas seulement une alternance de pouvoir. Ensemble, bâtissons l’avenir.
Nicolas Hulot - 13 avril 2011 à Sevran
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Fukushima a complètement bouleversé Nicolas Hulot qui annoncera sa candidature le 13 avril 2011.
L'effet Fukushima y est pour beaucoup. Mais ce n'est pas la seule raison.
Ses fidèles le répétaient en choeur, Nicolas Hulot ne s'exprimerait pas jusqu'à son annonce de candidature, qui devrait avoir lieu le 13 avril à Sevran (Seine-Saint-Denis). Mais voilà: la catastrophe de la centrale de Fukushima a tout changé.
Dans la forêt amazonienne, l'animateur de TF1 a interrompu un tournage d'Ushuaïa pour donner une interview, le 13 mars, sur France Inter. Les ravages de l'atome valaient bien une exception. "On voit bien que, quand il y a une paille dans le système, on est complètement dépassé par les événements, s'est-il alarmé en direct de l'Amérique du Sud. [...] Le nucléaire, en l'état, ne peut pas être la réponse à nos besoins énergétiques
"Fukushima a complètement bouleversé Hulot", constate son fidèle ami Jean-Paul Besset. Naguère, Hulot était loin d'être hostile au nucléaire. Il en reconnaissait les limites, mais aussi les atouts - son faible rejet de CO2 dans l'atmosphère. "Le nucléaire [...] ne représente pas l'avenir énergétique de la planète, expliquait-il en 2006 dans L'Express. Mais il ne faut pas fermer la porte à la quatrième génération de réacteurs, qui pourrait donner de meilleurs rendements et produire moins de déchets."
Dans son fameux Pacte écologique, soumis à tous les candidats à la présidentielle en 2007, il n'y avait pas un mot, ou presque, sur le nucléaire. "A aucun moment, il n'a été question d'y faire figurer le moratoire sur l'EPR", note l'eurodéputé Vert Yannick Jadot, à propos d'une des principales revendications écologistes.
Fier de son positionnement par-delà les clivages habituels, Hulot se voulait pondéré sur le sujet. "Choisir de renoncer aux EPR, c'est risquer de substituer, aux risques inhérents au nucléaire, une augmentation d'émission de gaz à effet de serre", argumentait-il dans Le Figaro en 2003. L'icône médiatique est influencée depuis longtemps par le spécialiste de l'environnement Jean-Marc Jancovici. Un défenseur affirmé de l'énergie nucléaire, qui siège parmi les experts de la Fondation Nicolas Hulot.
EDF est un des principaux contributeurs de sa fondation
"Son évolution prouve qu'il n'est pas fermé sur ses certitudes", avance le député Vert François de Rugy. Prise de conscience d'un écologiste authentique? Avec, même, un brin d'opportunisme électoral? Hulot le sait, les thèses apparaissant comme pronucléaires ne passent pas du tout auprès de l'électorat vert.
Ses détracteurs ne se privent pas déjà de rappeler que sa fondation compte EDF, rétorque Hulot, lequel ne jure que par sa liberté de parole.
En février dernier, un rapport parlementaire semblait en douter. "Des liens troubles existent avec les grandes entreprises qui financent [les fondations sur l'environnement], voire qui siègent à leur conseil d'administration, notaient les députés Geneviève Gaillard (PS) et Jean-Marie Sermier (UMP), sans apporter pour autant la moindre preuve précise. [...]
Dès lors, comment interpréter, par exemple, la position très mesurée de Nicolas Hulot sur l'énergie nucléaire?
Récemment, Le Canard enchaîné semait un peu plus le trouble en révélant qu'Hulot, de retour d'Amazonie, s'était empressé de rencontrer discrètement, le 29 mars, le PDG d'EDF, Henri Proglio, pour discuter du financement de la fondation pour 2011.
Le présentateur d'Ushuaïa cherche à la quitter, après l'annonce de sa candidature, en laissant les caisses pleines. Selon nos informations, il a obtenu, à la suite de ce rendez-vous, une première subvention de 360 000 euros. En 2010, EDF avait versé 480 000 euros à sa Fondation pour la nature et l'homme. Pour Hulot, clairement, a sonné l'heure des choix.
Marcelo Wesfreid
communaute.lexpress.fr/journaliste/marcelo-wesfreid
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Séquence politique pour Nicolas Hulot.
A 55 ans, l’écologiste le plus populaire et le plus cathodique de France doit déclarer sa candidature à la présidentielle de 2012 mercredi prochain. Pour préserver «sa valeur ajoutée et ne pas réduire son périmètre à celui d’un parti», il se présentera comme le candidat «de l’autonomie de l’écologie politique» (dixit un proche). Avec un pied dehors et un pied dans Europe Ecologie-les Verts (EE-LV). Objectif : «créer une lame de fond» pour noyer la candidature d’Eva Joly. Ou, à défaut, renégocier le cadre de la primaire arrêté le week-end dernier par EE-LV et jugé «trop restreint» et défavorable par son entourage.
Après les «séquences émotion» en ULM à la télévision, la séquence du «pacte écologique» signé par 750 000 personnes - dont Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy -, lors de la campagne présidentielle de 2007 ; après le naufrage dans les salles du Syndrome du Titanic, son documentaire sur l’impact social de la crise écologique, et le crash de «sa» taxe carbone et du Grenelle de l’environnement, cette fois il ne se dérobera pas. «J’ai franchi un cap psychologique», confiait Hulot à Libération fin janvier. «Je serai incapable d’expliquer quel est l’argument qui m’a fait franchir ce cap», ajoutait-il, mardi. «Il y a ce qui s’est passé au Japon et au Brésil.
Pendant quinze jours, j’ai partagé la vie du chef Raoni. Il m’a convaincu de m’engager», raconte celui qui vient d’achever en Amazonie le tournage de ce qui sera le dernier numéro d’Ushuaïa, l’émission de TF1 qui, en vingt ans, a développé son image et sa conscience d’écologiste. Un autre élément a emporté sa décision : la poussée de Marine Le Pen et du national-populisme, «le fait que dans cette campagne nauséabonde nos sujets ne soient pas pris en compte à leur échelle», explique-t-il.
En 2007, Nicolas Hulot avait entretenu le suspense jusqu’au bout annonçant qu’il ne serait pas candidat après avoir énuméré ses raisons de l’être. Pas de surprise cette fois. Son entourage et lui-même ont distillé les fuites pour installer sa candidature, depuis sa réapparition à Lyon, le 13 novembre lors de la fusion d’Europe Ecologie et des Verts. Reste à ne pas louper l’atterrissage en terre politique inconnue. De nombreuses interrogations subsistent sur la ligne et le cadre de sa candidature.
La cérémonie
D’où l’importance de l’annonce de la candidature. Une déclaration solennelle. «Il va délivrer son message et puis taïaut», raconte l’eurodéputé Jean-Paul Besset, ex-plume du pacte écologique et directeur de campagne officieux. Lequel a peaufiné les détails de cette grand-messe mercredi à Paris avec l’avocat Pascal Durand, chargé de la coopérative, Annabelle Jaeger et Matthieu Orphelin, élus régionaux d’EE-LV en Paca et Pays-de-la-Loire, chacun étant passé par la Fondation Nicolas Hulot.
Où aura-t-elle lieu ? «Ils m’ont dit sous le sceau du secret que ça serait à Sevran, et je l’ai lu dans le Canard enchaîné!» rigolait hier Daniel Cohn-Bendit. Sauf revirement de dernière minute l’événement devrait donc se tenir dans cette ville de Seine-Saint-Denis, l’une des plus pauvre et endettées de France. L’impétrant y sera accueilli par Stéphane Gatignon, un des seuls maires de banlieue à avoir quitté le PCF pour Europe Ecologie. Tout un symbole. «Cela fait des années que Hulot parle de la nécessité de trouver des solutions économiques et sociales. L’écologie, il la voit à travers la misère des gens. Il faut être de mauvaise foi comme Dany pour le réduire à une vision environnementaliste du monde», plaide Durand.
Un site Internet sera lancé dans la foulée sous la forme d’un appel «Pour un autre monde» avec Nicolas Hulot 2012. Avec signatures à la clé. Dans les semaines à venir, le candidat devrait multiplier des rencontres de terrain hors caméra et participer à des chats. Objectif : s’imposer face à Eva Joly. «Il faudra trouver un compromis pour qu’Eva sorte par le haut. Peut-être sous la forme d’un ticket», envisage Denis Baupin, un autre de ses fervents soutiens.
Le bras de fer de la primaire
Le week-end dernier, lors du conseil fédéral, les cadres d’EE-LV ont joué le repli sur soi à tous les étages. «Un retour en arrière sur l’esprit d’ouverture d’EE-LV depuis deux ans» se désespéraient plusieurs responsables. «Le samedi, Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé ont verrouillé l’appareil pour garder la mainmise sur le congrès en juin. Et, le dimanche, ils ont laissé faire sur les primaires. Cécile s’est bornée à réclamer un débat sur un mode doux !» critique un dirigeant. Résultat : une alliance de circonstance entre les amis d’Eva Joly et les nouveaux convertis, «plus verts et sectaires que les Verts», selon le député François de Rugy, a abouti à fixer les primaires en juin pour que le projet soit incarné avant l’été. Quand Hulot voulait septembre pour dérouler une campagne plus courte. Mais c’est la décision de réserver aux 12 000 adhérents et aux 2 000 coopérateurs actuels le droit de désigner le candidat qui a mis le feu aux poudres. «Si c’est en juin ce sera sans moi», a d’abord tonné Hulot par SMS dimanche. Avant de se radoucir. «Les arguments du timing s’ils ne m’arrangent pas, sont rationnels, reconnaît-il, en revanche, donner l’impression d’évoluer en circuit fermé est un signal tragique.» Les amis d’Eva Joly, eux, rappellent que Hulot s’est engagé à participer à la primaire pour qu’il n’y ait pas deux candidatures écologistes. Les pro-Hulot rétorquent que les décisions du week-end«lui ont rendu sa liberté».
La tentation du cavalier seul
Pour calmer le jeu, dès dimanche soir, Duflot a téléphoné à Cohn-Bendit pour proposer de réduire de 20 à 5 euros le droit d’inscription à la coopérative. Hier, François de Rugy a plaidé pour «l’élargissement du corps électoral». Jean-Vincent Placé a souhaité que le prochain conseil fédéral du 14 mai «ouvre davantage» la primaire. Dominique Voynet, candidate des Verts en 2007 et dont la campagne avait été parasitée par les hésitations de Hulot, a martelé sur Canal + que ce dernier était le «bienvenu à EE-LV». Autant d’initiatives destinées à éviter «le scénario catastrophe d’une double candidature écologiste».«Ce serait dramatique pour Hulot et pour nous. Le seul bénéficiaire en serait Nicolas Sarkozy», dénonce Yannick Jadot, directeur de campagne de Joly. Bien décidé à faire porter à Hulot le chapeau de la division.
«Nicolas ne veut pas faire cavalier seul, EE-LV est son biotope», assure Besset. Pas question néanmoins pour l’ex-animateur et ses proches de mettre la main «dans la tambouille». D’où leur refus de participer, ce matin, à une commission de conciliation sur les primaires. Comptant engranger des signatures sur leur site Internet, ils pourraient exiger dans un second temps la fusion de ce fichier avec celui de la coopérative d’EE-LV.
Ses soutiens
Outre Yves Cochet et Denis Baupin «tous deux aussi catastrophistes que Hulot mais fascinée par sa pédagogie et sa popularité, ironise un proche de Joly, Hulot bénéficie de la neutralité bienveillante de Cécile Duflot, toujours du côté où il y a le plus de lumière». Plusieurs figures écologistes devrait annoncer leur soutien à Hulot dans la foulée de sa déclaration. Comme José Bové ou Dominique Voynet, dont le directeur de cabinet est déjà sorti du bois. Tous attendent néanmoins qu’il donne des gages sur sa ligne politique : appellera-t-il à battre la droite au soir du premier tour ? Une étude sur les électorats potentiels des deux candidats montre que Nicolas Hulot, «le catho de droite» selon son expression, devenu écologiste habité, ratisse des électeurs de Nicolas Sarkozy et du centre (lire ci-contre).
La ligne politique
Pour qui roule Hulot ? Ces derniers mois, il a multiplié les contacts et les entrevues. De Dominique Strauss-Kahn à son ami Jean-Louis Borloo. «Borloo a tenté en vain d’obtenir le soutien de Hulot à son éventuelle candidature à la présidentielle», confie un de ses proches. L’intéressé est revenu de son rôle de lobbyiste auprès du pouvoir UMP. «Paradoxalement, la droite en a plus fait pour l’écologie que la gauche. Maintenant elle n’ira pas plus loin. Pire, elle va revenir en arrière», estimait-il fin janvier. Si à ses yeux «le clivage gauche-droite est obsolète», Hulot s’estime «obligé de respecter ce schéma». Et si la «gauche n’a pas fait sa conversion», il est «logique de négocier avec elle pour montrer qu’elle peut aller plus loin que le greenwashing».
Mercredi, Hulot devrait se situer sur une ligne autonome, prêt à jouer le rapport de force avec le PS au soir du premier tour. Depuis plusieurs mois, il a lu et relu Lester Brown, Tim Jackson, Edgar Morin et Patrick Viveret, à la recherche d’un chemin «entre la décroissance, hérésie pour les économistes et la croissance qui hérisse les écologistes». Reste à faire miroiter aux électeurs le profit qu’ils pourraient tirer à court terme des changements à opérer pour s’engager dans la conversion écologique. Là est son pari. «Si, dans un mois et demi, il a fait des interventions sur le terrain et les médias et que cela se répercute dans les sondages, il aura réussi», estime Cohn-Bendit. Refusant de choisir entre «Eva» et «Nicolas». Mais appréciant le «fait que Hulot est un média a lui tout seul».
Matthieu Ecoiffier.
www.liberation.fr/auteur/1870-matthieu-ecoiffier
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Le film "Le Syndrome du Titanic" : vimeo.com/64741962
Le Syndrome du Titanic est un film documentaire réalisé en 2008 par Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, sorti le 7 octobre 2009
fr.wikipedia.org/wiki/Le_Syndrome_du_Titanic
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Le film "Une Vérité qui Dérange" : www.youtube.com/watch?v=GZ4izGzj9r0
Une vérité qui dérange (An Inconvenient Truth) est un documentaire américain de Davis Guggenheim sorti en 2006. Traitant du changement climatique, il est basé en grande partie sur une présentation multimédia que Al Gore, ancien vice-président des États-Unis et prix Nobel de la paix en 2007 (partagé avec le GIEC) a préparé pour sa campagne de sensibilisation sur le réchauffement planétaire
fr.wikipedia.org/wiki/Une_vérité_qui_dérange
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Goal: Branding for an upcoming series on Romans 8 on the trans-formative work of Jesus . Will be used on sunday mornings on our screens, in small group booklets, and website
Audience: general church (college, young adults, lots of married couples, empty nesters...)
Direction: i'm going for something simple, clean, that clearly communicates the message of the series
Project: Transformed sermon series
Other important info: This series will also mark a lot of changes in our ministry structure, sort of a shift to more disciple based programs. My main concern with this idea is that I want something simple and clean, not plain and boring. Many times i feel that there is a thin line between the two if I am not careful.
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Learn more: news.gov.bc.ca/releases/2017HLTH0005-000064
twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme 😊 De grandes barres d’immeubles, appelées les grands ensembles, sont le symbole de nos banlieues. Entrée Libre revient sur le phénomène de destruction de ces bâtiments qui reflètent aujourd’hui la misere www.youtube.com/watch?v=mCqHBP5SBiM Quatre murs et un toit 1953 Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) www.dailymotion.com/video/xk6xui twitter.com/Memoire2cite/status/1121877386491043840/photo... Avril 1993, 6 ans après l'implosion de la tour DEBUSSY des 4000, 30% seulement des travaux de rénovation ont été réalisés et le chômage frappe toujours 1/3 des hbts. C'est un échec. A Mantes la Jolie, 6 mois après la destruction des 4 tours du Val Fourré, www.youtube.com/watch?v=ta4kj05KJOM … Banlieue 89, Bacalan à Bordeaux 1986 - Un exemple de rénovation urbaine et réhabilitation de l'habitat dans un des quartiers de Bordeaux La Cité Claveau à BACALAN. A l'initiative du mouvementla video içi www.youtube.com/watch?v=IN0JtGBaA1o … L'assoçiation de ROLLAND CASTRO @ Le Plan Banlieue 89 - mode d'emploi - Archive INA - La video içi. TRANSFORMER LES PAYSAGES URBAINS AVEC UNE APPROCHE CULTURELLE www.youtube.com/watch?v=Aw-_f-bT2TQ … SNCF les EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi.
www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg … Içi la DATAR en 1000 clichés missionphotodatar.cget.gouv.fr/accueil - Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije
31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije …
archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...
museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive
le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije :- que dire de RICARDO BOFFIL Les meilleures balades que j’ai fait autour de Paris je les ai faites dans l’application Plans. Je ne minore pas le rôle de Google Maps, révolution cartographique sans précédent et sans égale, qui aura réalisé nos fantasmes d’Aleph borgesien — l’idée d’un point d’où le monde serait visible en totalité — parachevé Mercator et permis d’explorer des parties du globe inconnues de Cook, Bougainville et Amundsen. Je n’oublie pas non plus cet exercice de cartographie au collège, qui nous avait démontré que nous étions à 3 cartes IGN de la capitale, et que le tissu urbain était de plus en plus serré à mesure que nous avancions vers le nord. Mais Plan possédait une fonctionnalité inédite, le Flyover, technologie à l’origine destinée aux pilotes de chasse, et qui fournissait des rendus 3D spectaculaire des bâtiments survolés — ainsi que des arbres et des déclivités du sol.
On quittait enfin les champs asphyxiants de la photographie aérienne pour des vues à l’oblique des villes visitées : après un siècle d’écrasement — la photographie aérienne est étroitement contemporaine du bombardement aérien — les villes reprenaient enfin de la vigueur et remontaient vers le ciel. J’avais d’ailleurs effectué moi-même une manœuvre de redressement similaire le jour où j’étais parti, à pied depuis Paris, visiter à Nanterre une exposition sur la photographie aérienne. J’étais à la quête des premières vues de Paris qu’avait prises Nadar depuis un ballon captif. À défaut de ces images, définitivement manquantes, j’avais parcouru, après la Grande Arche, les derniers kilomètres de la Voie Royale, cette prodigieuse perspective historique partie du Louvre — rare exemple de frise chronologique implémentée dans une structure urbanistique.
J’avais en réalité un peu dévié de la ligne droite pour aller voir les tours Nuages d’Emile Aillaud, le Facteur Cheval du modernisme, dont je connaissais déjà les autres chefs d’œuvres d'architecture naïve, les nouilles chinoises de Grigny et le spaghetti de Pantin.
C’était précisément l’usage que j’avais fait de l’application Plans : j’étais parti à la recherche de tous les groupements de tour qu’elle m’avait permis d’identifier, sur mon iPad. Je les faisais tourner avec deux doigts, comme un éclaireur qui marcherait autour d’un donjon, avant de les immortaliser, sous leur plus bel angle, par une capture d’écran.Un éclaireur autour d’un donjon : c’était exactement cela, qui m’avait fasciné. Les guerres territoriales entre Les Tarterêts de Corbeil et les Pyramides d’Evry avaient marqué mon enfance. La notion de cité, telle qu’elle avait été définie, à partir des années 80, dans le second âge des grands ensembles, l’âge du déclin, avait conservé un cachet médiéval. Ici, vivaient guetteurs et trafiquants, condottieres à la tête d’une écurie de go-fast et entretenant des chenils remplis de mâtins rares et dangereux. Ici, l’État central ne remplissait plus ses tâches régaliennes, ici la modernité laïque était entrée en crise. Mais ce que j’avais découvert, en collectionnant ces captures d’écran, c’était à quel point l’urbanisme de la banlieue parisienne était, strictement, d’obédience médiévale. On était passé, d’un seul mouvement et sans même s’en rendre compte de Château-Gaillard à la Cité 4000, du Donjon de Vincennes aux tours de Sarcelles, du château de Gisors aux choux fleurs de Créteil.J’ai même retrouvé la colonne détruite du désert de Retz dans le babylonien château d’eau de Noisiel.
Des hauteurs de Rosny à celle de Chanteloup, du plateau de Clichy à la dalle d’Argenteuil, on avait bizarrement livré des pastiches inconscients de la grande architecture militaire médiévales : les environs de Paris s’étaient retrouvés à nouveau fortifiés, la vieille tour de Montlhéry n’était plus solitaire, et même les immeubles de briques rouges qui avaient succédé à l’enceinte de Thiers évoquaient des murailles.
Et ce que j’avais initialement pris pour des anomalies, des accidents malheureux du post-modernisme, les grand ensembles voûtés et cannelés de Ricardo Boffil, étaient peut-être ce qui exprimait le mieux tout cela — ou du moins qui clôturaient avec le génie le plus clair cet âge des grands ensembles.
Car c’était cela, ces Carcassonnes, ces Acropoles, ces Atlandides qui surnageaient avec le plus de conviction au milieu des captures d’écrans de ruines médiévales qui s’accumulaient sur mon bureau.
Si décriées, dès leur construction, pour leur kitch intolérable ces mégastructures me sont soudain apparues comme absolument nécessaires.
Si les Villes Nouvelles n’ont jamais existé, et persisteront dans la mémoire des hommes, elles le doivent à ces rêveries bizarres et grandioses, à ces hybridations impossibles entre les cités idéales de Ledoux et les utopies corbuséennes.
L’Aqueduc de Saint-Quentin-en-Yvelines, les Espaces d’Abraxas à Marne-la-Vallée, les Colonnes de Saint-Christophe à Cergy-Pontoise sont les plus belles ruines du Grand Paris.
www.franceculture.fr/emissions/la-conclusion/ricardo-bofill immerssion dans le monde du logement social, l'univers des logements sociaux, des H.B.M au H.L.M - Retour sur l'histoire du logement collectif d'apres guerre - En Françe, sur l’ensemble du territoire avant, 4 millions d’immeubles étaient vétustes, dont 500.000 à démolir; au total 10% des logements étaient considérés comme insalubres et 40% réputés d’une qualité médiocre, et surpeuplés. C’est pour ces raisons que, à partir de 1954, le Ministre à la Reconstruction et au Logement évalue le besoin en logements à 2.000.660, devenant ainsi une priorité nationale. Quelques années plus tard à l’appel de l’Abbé Pierre, le journaliste Gilbert Mathieu, en avril 1957 publiait dans le quotidien Le Monde une série d’articles sur la situation dramatique du logement : Logement, notre honte et dénonçant le nombre réduit de logements et leur impitoyable état. Robert Doisneau, Banlieue après-guerre, 1943-1949 /Le mandat se veut triple : reconstruire le parc immobilier détruit durant les bombardements essentiellement du printemps/été 1944, faire face à l’essor démographique et enfin résorber l’habitat insalubre notamment les bidonvilles et les cités de transit. Une ambition qui paraît, dès le début, très élevée, associée à l’industrialisation progressive de la nation entre autre celle du secteur de la construction (voir le vidéo de l’INA du 17 juillet 1957 intitulée La crise du logement, un problème national. Cela dit, l’effort pour l’État français était d’une ampleur jamais vue ailleurs. La double nécessité de construire davantage et vite, est en partie la cause de la forme architecturale excentrique qui constituera les Grands Ensembles dans les banlieues françaises. Cinq caractéristiques permettent de mieux comprendre ce terme : la rupture avec le tissu urbain ancien, un minimum de mille logements, une forme collective (tours, barres) de quatre jusqu’à vingt niveaux, la conception d’appartements aménagés et équipés et enfin une gestion destinée pour la plupart à des bailleurs de logement social.
Pour la banlieue parisienne leur localisation s’est opérée majoritairement dans la périphérie, tandis que dans les autres cas, plus de la moitié a été construite dans le centre ville, le plus souvent à la limite des anciens faubourgs.
Architecture d’Aujourd’hui n° 46, 1953 p. 58-55
C’est le triomphe de l’urbanisme fonctionnel et rationaliste cher à Le Corbusier. Entre 1958 et 1973, cent quatre-vingt-quinze Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) sont créées, comprenant deux millions de logements, essentiellement de type populaire en Habitations à Loyer Modéré (HLM), mais pas exclusivement, remplaçant ainsi les anciennes Habitations à Bon Marché (HBM) crées en 1894. Selon le décret du 27 mars 1954 qui en fixe les conditions d’attribution, les bénéficiaires de la législation n’ont pas changé, ce sont toujours des « personnes peu fortunées vivant principalement de leur salaire », selon la loi Strauss de 1906. En 1953, tous les HLM voient leur surface maximale se réduire, en passant de 71 à 65 mètres carrés pour un quatre pièces. L’accès au logement des familles modestes se fera donc au détriment de la qualité et quantité de l’espace habité pour des familles nombreuses. À ce propos, le sociologue Thierry Oblet a bien montré comment se sont articulées les pensées des architectes et des ingénieurs modernistes, avec leur souci planificateur d’un État interventionniste[8] grâce à l’hégémonie du béton, de la ligne droite et de la standardisation de la construction.
Les exemples de cette architecture restent nombreux : de la Cité de 4000 (pour 4000 logements) à la Courneuve en Seine-Saint-Denis (93) aux logements de 15 étages aux balcons pétales, appelés « Chou-fleur » à Créteil en Val-de Marne (94) dessinés au début des années 70 par l’architecte Gérard Grandval. De la Cité des nuages à Nanterre dans les Hauts-de-Seine (92) à la Grande borne construite entre 1967 et 1971 sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l’Essonne (91) en passant par la Noé à Chanteloup-les-Vignes dans le département des Yvelines (78) scénario du célèbre film La Haine[9] de Kassovits.
Récemment, plusieurs expositions photographiques se sont
concentrées sur cette nouvelle figure de l’urbanisme fonctionnaliste français de l’après-guerre. Par exemple Toit&Moi, 100 ans de logement social (2012), Les Grands ensembles 1960-2010 (2012) produite par l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg, selon un projet du Ministère de la Culture et de la Communication. Enfin l’exposition Photographie à l’œuvre, (2011-2012) d’Henri Salesse, photographe du service de l’inventaire du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et Voyage en périphérie (2012) de Cyrus Cornut.
Il s’agissait là non seulement d’un progrès matériel, mais aussi démocratique, donnant ainsi à chaque citoyen, la possibilité d’accéder à son petit appartement doté de tous les conforts de l’époque. La recherche d’économie et de rapidité dans la conduite des chantiers portent à l’utilisation du béton comme matériel privilégié et à des plans architecturaux aussi simples que possible avec la réalisation de logements standardisés, dont les barres et les tours deviennent les figures principales : Au mitan des années cinquante, apparurent d’étranges formes urbaines. Des immeubles d’habitation de plus en plus longs et de plus en plus hauts, assemblés en blocs qui ne s’intégraient pas aux villes existantes. Ces blocs s’en différenciaient ostensiblement et parfois comme systématiquement, s’en isolaient. Ils semblaient faire ville à part. Surtout ils ne ressemblaient pas à ce qu’on avait l’habitude d’appeler ville. Et leur architecture aussi, qui était tellement déroutante. On les a nommés » grands ensembles. Cité de l’Abreuvoir, Bobigny (93), 2003 (Inventaire général du Patrimoine, Région Ile de France / Stéphane Asseline)
Bref, entre 1946 et 1975 le parc immobilier français passe de 12,7 millions à 21 millions de logements. Environ 8 millions de ceux-ci sont neufs, construits entre 1953-1975 – dont la moitié sous forme de grands ensembles – et près de 80 % des logements grâce à une aide de l’État avec des crédits publics. Le nombre de logements sociaux passe de moins de 500.000 à près de 3 millions, dont 43 % en région parisienne, où la demande est la plus forte[11]. Ce qui témoigne d’un effort énorme. Secrétariat d’État à la Reconstruction et au Logement, Supplément du logement en 1954, cité par Bachmann, C. Le Guennec, N., Violences urbaines…Op.cit, p.24. Alors que l’hiver 1954 est particulièrement rigoureux, l’abbé Pierre lance un appel en faveur des sans-logis et déshérités et organise des collectes de vêtements et de nourriture pour les plus démunis. Cela nous rappelle également que les inégalités sociales restaient particulièrement importantes à l’époque, malgré les débuts de la croissance économique, et que la crise du logement n’était pas encore complètement résolue. Danièle Voldman, La reconstruction des villes françaises de 1940 à 1954 : histoire d’une politique, Paris, L’Harmattan, 1997. Les Actualités françaises, La crise du logement, un problème national, 17 juillet, 1957, in fresques.ina.fr/…/la-crise-du-logement-un-probleme-n…, consulté le 20/02/2014. C’est l’urbaniste Marcel Rotival dans un numéro d’Architecture d’Aujourd’hui de juin 1935 (vol.1, n°6, juin 1935, p.57) qui propose pour la première fois cette terminologie pour désigner les Habitations à Bon Marché (HBM) et leur transformation en Habitations à Loyer Modéré (HLM), par la loi du 21 juillet 1951: « Nous espérons, un jour, sortir des villes comme Paris, non seulement par l’avenue des Champs Elysées, la seule réalisation de tenue sans laquelle Paris n’existerait pas, mais sortir par Belleville, par Charonne, par Bobigny, etc., et trouver harmonieusement disposés le long de larges autostrades, au milieu de grands espaces boisés, de parcs, de stades, de grandes cités claires, bien orientées, lumineusement éclairées par le soleil. » Largement reprise depuis les années 1950 dans le jargon administratif et public, elle apparaît pour la première fois dans un texte officiel qu’en 1973 avec la Circulaire Guichard, alors Ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Equipement, du Logement et du tourisme. Celui-ci met un terme à la politique initiée après-guerre afin « d’empêcher la réalisation des formes d’urbanisation désignées généralement sous le nom de “grands ensembles”, peu conforme aux aspirations des habitants et sans justification économique sérieuse ». Paradoxalement, le terme de grands ensembles s’officialise donc au moment même où ils son mis en question. ZUP est un acronyme qui signifie Zone à Urbaniser en Priorité. Elles ont été créées par le décret N°58-1464 du 31 décembre 1958, afin de planifier et d’encadrer sur le territoire national, le développement urbain pour répondre à la carence de logements face à l’accroissement démographique et favoriser enfin la résorption de l’habitat insalubre. Oblet, Thierry, Gouverner la ville. Les voies urbaines de la démocratie moderne, Paris, PUF, 2003. En particulier par l’intermédiaire de la Société centrale de construction et de la Société centrale pour l’équipement du territoire, créées au milieu des années 1950 en tant que filiales de la Caisse des dépôts et consignations.
Kassovitz, Mathieu, La Haine, France, 1995.
Cornu, Marcel, Libérer la ville, Bruxelles, Casterman, 1977, p.60. twitter.com/Memoire2citeil Les 30 Glorieuses . com et la carte postale ... Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive
le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye
www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkU … www.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo …
Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -
Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.
www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty
la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE …
- Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I
Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes
Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History
www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc …
Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po …
DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) - Annie Fourcaut « Les banlieues populaires ont aussi une histoire », Projet 4/2007 (n° 299), pp. 7-15.
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History
www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc …
Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po …
DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..
passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … explosion des tours Gauguin Destruction par implosion des Tours Gauguin (quartier de La Bastide) de Limoges le dimanche 28 novembre 2010 à 11 heures. Limoges 28/11/2010 youtu.be/cd0ln4Nqqbs … 42 Roanne - c'etait le 11 novembre 2013 - Souvenirs des HLM quartier du Parc... Après presque 45 minutes de retard, les trois dernières tours Chanteclair sont tombées. Le tir prévu etait à 11h14 La vidéo içi www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-les-3-dernieres-... … … www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-une-vingtaine-de... …Besançon (25) - la Nouvelle cité d'HLM La Planoise en 1960 avec la video des premiers habitants de Planoise en juin 1968 www.youtube.com/watch?v=LVKAkJSsCGk … … … archive INA … BEGIN Japanology - les utopies de l'extreme et Kenzo Tange l'architecte japonnais - la video içi www.youtube.com/watch?v=ZlAOtYFE4GM … 71 les Prés Saint-Jean a Chalon-sur-Saône - L'Implosion des 3 tours HLM de 15 etages le 5 décembre 2009 par FERRARI DEMOLITION içi www.youtube.com/watch?v=oDsqOjQJS8E … … … & là www.youtube.com/watch?v=ARQYQLORBBE … 21 DIJON Cité des Grésilles - c'etait l'implosion de la residençe HLM Paul Bur le 19 02 2010 www.youtube.com/watch?v=fAEuaq5mivM … … & la www.youtube.com/watch?v=mTUm-mky-sw … 59 - la technique dite du basculement - Destruction de l'immeuble Rhone a Lille avec pleins de ralentit içi video-streaming.orange.fr/actu-politique/destruction-de-l... … 21 Chenôve (le GRAND DIJON) - Implosion de la barre François RUDE le 3 nov 2010 (top video !!) www.youtube.com/watch?v=ClmeXzo3r5A … …Quand l histoire çe repete et çe repetera autant de fois que nesçessaire quand on voie la quantitée de barres 60 70's...dans le collimateur de l'ANRU2.. 77 MEAUX 3 grandes tours..& puis s'en vont.. Démolition Pierre Collinet Batiment Genêt, Hortensia et Iris - Reportage Journal le 26 juin 2011 youtu.be/fpPcaC2wRIc 71 CHALON SUR SAONE C'etait les Prés Saint Jean le 05 décembre 2009 , pour une implosion hlm hors du commun !!! Caméra mise à même le sol , à une vingtaine de mètres de la première tour .... www.youtube.com/watch?v=kVlC9rYU-gs … 78 les MUREAUX le 3 octobre 2010 ,Les dernières minutes de la Tour Molière aux Mureaux (Yvelines) et sa démolition par semi-foudroyage, filmés du quartier de la Vigne Blanche. www.youtube.com/watch?v=u2FDMxrLHcw …71 MACON LES GRANDES PERRIERES C'etait un 30 juin 2013, avec l'implosion de la barre HLM des Perrières par GINGER www.youtube.com/watch?v=EzYwTcCGUGA … … une video exceptionnelle ! c'etait Le Norfolk Court un ensemble résidentiel, le Norfolk Court, construit dans les années 1970, a été démoli à Glasgow en Ecosse le 9 mai 2016 . Il rate la démolition d'un immeuble au tout dernier moment LES PASSAGERS DU BUS EN PROFITE A SA PLAçE lol www.20minutes.fr/tv/t-as-vu/237077-il-rate-la-demolition-... … 69 LYON Quand La Duchère disait adieu à sa barre 230 le jeudi 2 juillet 2015
www.youtube.com/watch?v=BSwidwLw0NA … www.youtube.com/watch?v=BdLjUAK1oUk … www.youtube.com/watch?v=-DZ5RSLpYrM …Avenir Deconstruction : Foudroyage de 3 barres HLM - VAULX-EN-VELIN (69) www.youtube.com/watch?v=-E02NUMqDno Démolition du quartier Bachelard à Vaulx-en-Velin www.youtube.com/watch?v=DSAEBIYYpXY Démolition des tours du Pré de l'Herpe (Vaulx-en-Velin)
www.youtube.com/watch?v=fG5sD1G-QgU REPORTAGE - En sept secondes, un ensemble de 407 appartements à Vaulx-en-Velin a été détruit à l'explosif dans le cadre du renouvellement urbain... www.youtube.com/watch?v=Js6w9bnUuRM www.youtube.com/watch?v=MCj5D1NhxhI - St-QUENTIN LA ZUP (scic)- NOUMEA - NOUVELLE CALEDONIE historique de la cité Saint-Quentin içi www.agence-concept.com/savoir-faire/sic/
www.youtube.com/watch?v=_Gt6STiH_pM …[VIDEOS] Trois tours de la cité des Indes de Sartrouville ont été démolies dans le cadre du plan de rénovation urbaine du quartier Mille quatre cent soixante-deux détonateurs, 312 kilos le 06/06/2010 à 11 heures. la belle video içi www.youtube.com/watch?v=fY1B07GWyDE VIGNEUX-SUR-SEINE, VOTRE HISTOIRE, VOS SOUVENIRS. içi www.youtube.com/watch?v=8o_Ke26mB48 … , Film des Tours et du quartier de la Croix Blanche, de 1966 à 1968. Les Tours en train de finir de se construire, ainsi que le centre commerciale. Destruction de la Tour 21, pour construire de nouveaux HLM...
42 LOIRE ST-ETIENNE MONTREYNAUD tout une histoire youtu.be/ietu6yPB5KQ - Mascovich & la tour de Montreynaud www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE … -Travaux dalle du Forum à Montreynaud Saint-Etienne www.youtube.com/watch?v=0WaFbrBEfU4 … & içi www.youtube.com/watch?v=aHnT_I5dEyI … - et fr3 là www.youtube.com/watch?v=hCsXNOMRWW4 … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline et sur les pentes de cette colline s’accroche une petite ville, un quartier, un peu à part. Cet endroit niché au milieu de la verdure, c’est le quartier de Montreynaud. www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo&fbclid=IwAR2ALN4d... …Et sinon, avez-vous remarqué au dessus du P de AGIP ? On voit, dans le film, la Tour Réservoir Plein Ciel du quartier de Montreynaud, détruite 3 ans plus tard par foudroyage ! Sûr que @Memoire2cite a des photos du quartier et de la tout à l'époque ! ;-) 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE …
- Que de chemin parcouru, Muraille de Chine La Palle Beaulieu jusqu'aux années 90. L habitat se transforme et s adapte aux nouveaux besoins. Autre temps, période d'essor économique et du "vivre ensemble". Merci à @Memoire2cite pour cette introspection du passé! -
Los Jaivas pueden ostentar sin complejos el título de la banda chilena de rock más importante de todos los tiempos. Y no sólo por su vigencia que los iguala, al menos cronológicamente, a unos Rolling Stones vivos desde 1963, sino porque a través de su historia musical han construido una obra representativa, irrepetible y prácticamente inclasificable, con ingredientes sólo posibles de combinar en Chile, y con un irrestricto arrastre popular.
El gesto estético practicado por los hermanos Eduardo, Claudio y Gabriel Parra, junto con Mario Mutis y el carismático Eduardo Gato Alquinta desde comienzos de los 70, se transformó en el rasgo distintivo de la banda ciento por ciento chilena y que el mundo conoce como Los Jaivas. Esto es el estallido resultante de la fusión entre la tradición musical ancestral de Latinoamérica, las formas de la música docta y la electricidad de los instrumentos del rock. Hoy sus caminos musicales se siguen recorriendo, y aunque la muerte de dos integrantes los haya obligado a renovar los nombres del quinteto original, su huella es la misma que comenzaron en 1963.
La historia se inició a principios de ese año, cuando los adolescentes hermanos Parra, y sus compañeros de colegio y vecinos Mario Mutis y Eduardo Alquinta actuaban originalmente como orquesta de fondo en fiestas, bailes y kermesses escolares, Su repertorio era la moda de la época: Nueva Ola chilena, y boleros, rumbas, chachachá y bossa nova.
Para cierto público, el nombre de la orquesta -High-Bass- obedecía a la espigada estaturas de los Parra versus la menuda impronta de Alquinta y Mutis. Para los músicos, simplemente, High-Bass sonaba muy chic, y los trajes brillantes junto a los peinados de misa de domingo fueron la fachada perfecta de esa etapa del quinteto viñamarino.
Eran los tiempos en que también alternaban escenarios con Los Masters (orquesta de la que pronto se fundaría Congreso) y cuando el influjo del rock and roll recién aparecía por Chile. Por eso, la banda vivió hasta 1968 esta prehistoria como orquesta de baile, hasta que al año siguiente, mientras trabajaban un verano en el club nocturno Las Bahamas, su vida se remeció para siempre.
Tres hechos fundamentales motivaron el cambio: El conocimiento del rock que comenzó con el Álbum Blanco de Los Beatles, el acercamiento de los músicos a la marihuana y la decisión de Gato Alquinta de viajar por Sudamérica "sin gastar un centavo". Todo eso puso fin a la convencional orquesta High Bass y dejó sembrado el germen de lo que nacería poco después.
Nacen Los Jaivas
Al regreso de Gato, que recorrió hasta Colombia cumpliendo su promesa de no gastar dinero, el grupo se rearticuló con un propósito distinto al de ser meramente un conjunto de baile. Las influencias de Jimi Hendrix y el alejamiento, sobre todo de Gato –antes militante comunista-, de la polarizada política de entonces, los llevó a abrir un camino propio, inexistente en la escena musical chilena. El trabajo consistió en largas sesiones de ensayo y experimentación, los que fueron mostrados públicamente por primera vez durante un acto por de celebración de la reforma universitaria en la Universidad Católica de Valparaíso.
Aunque aún se llamaban High Bass, el quinteto apareció en el escenario sin uniformes ni corbatas de humita, y con los cabellos y las barbas largas, en una apariencia poco frecuente en los escenarios locales. Su propuesta musical deslumbró a pequeñas audiencias, que los convirtieron en un mini fenómeno, y que los tuvo durante un largo tiempo deambulando por escenarios de Viña del Mar y Santiago.
Ese proceso de tocatas en vivo se correspondía con largas sesiones de improvisación que desarrollaban en su sala de ensayo. Entre 1969 y 1970, la banda creció con esta metodología. Así descubrió nuevos sonidos latinoamericanos, adquirió nuevos instrumentos y se comenzó a relacionar con otros músicos, como los que en Santiago formaban a Los Blops. Es en ese tiempo cuando chilenizaron su nombre y, con una leve falta de ortografía, adoptaron la rúbrica por la muchos ya los conocían: Los Jaivas.
Recién el 2004, 25 años después, se pudieron conocer pasajes de esta etapa musical de los Jaivas. La edición del disco quíntuple La vorágine expuso categóricamente los propósitos originales y las reales dimensiones de su música, como la primera banda del rock experimental de nuestra historia. Improvisación libre y estructurada, rock avant-garde, música electroacústica, ruidismo y todo tipo de elementos “antinatura” dentro del rock and roll.
Pero, en su tiempo, este lenguaje de los Jaivas sólo fue visible para aquellos que los vieron en vivo o que accedieron a las 500 copias de El volantín, su primera grabación oficial, lanzada al mercado en septiembre de 1971. Registrado en los estudios de la RCA y editado en forma independiente, el álbum incluyó canciones de estructura más tradicional, como “Foto de Primera Comunión”, sin embargo contó con una escasa difusión. Muy pocos entendían a los Jaivas entonces y los medios de comunicación, salvo honrosas excepciones, solo se fijaban en su apariencia y en temas secundarios como su cercanía con las drogas o su mirada a las relaciones de pareja.
El volantín se convirtió en una pieza de colección, hasta el 2003, cuando fue reeditado por Sony Music. En su momento, fue el punto de partida de la tercera fase creativa de Los Jaivas. Después de la orquesta de baile y el ensamble de improvisación libre, se estructuró un nuevo lenguaje, que incluía las formas folclóricas tradicionales de América Latina (modernizadas por Violeta Parra) y la estructura e instrumentación de una banda de rock (descrita por la figura de Jimi Hendrix).
La música de Los Jaivas pareciera nacer simbólicamente de una relación amorosa entre la folclorista chilena y el guitarrista afroamericano.
Todos juntos
Las presiones de los productores de discos, que pedían canciones en lugar de improvisaciones, y -sobre todo- la propia evolución musical del quinteto comenzaron ya en 1972 una historia musical que iría en camino de convertirse en leyenda. El sello RCA, nacionalizado por el gobierno de Allende como IRT (que dirigía el músico de Los Amerindios, Julio Numhauser), les ofreció grabar un disco sencillo. La canción escogida fue “Ayer caché” y para el lado B crearon un tema especial. “Todos Juntos”, hoy considerada, por muchos, un segundo himno nacional chileno.
Concebido originalmente por Eduardo, y trabajado colectivamente según las modalidades jaivianas, el tema se convirtió de inmediato en un fenómeno popular, y fue la antesala de su segundo disco, llamado originalmente La ventana, que, con los años, ha tenido reiteradas reediciones con otros nombres y con alteraciones en su listado de temas.
Lanzado originalmente en enero de 1973, el álbum incluyó “Todos juntos” y “Ayer caché”, y además el otro gran clásico de la banda: ”Mira niñita”. La psicodélica cueca “La quebrá del Ají”, el tema grabado con parte de una orquesta sinfónica “Los caminos que se abren” y una especie de manifiesto indigenista, “Indio hermano”, fueron los otros ingredientes de este disco, que consagró definitivamente a la banda como un fenómeno musical.
El conjunto tenía entonces una actividad musical intensa, que se expresaba en sus giras y en la participación en festivales como en el sobredimensionado "Piedra Roja" (llamado “Woodstock chileno”, en octubre de 1970), en el internacional "Los Caminos que se abren" desarrollado en febrero de 1973 en la Quinta Vergara, y en el trabajo conjunto con el cineasta chileno Raúl Ruiz para las canciones de la película Palomita blanca (1973), que la censura luego mantuvo en silencio. De hecho, esta banda sonora, la primera realizada en Chile especialmente para un filme, sólo llegó a las disquerías en 1992.
El cruce a Argentina
El cierre de espacios que siguió al golpe militar del 11 de septiembre de 1973 en Chile afectó directamente a la banda. Aunque ellos no tenían ninguna simpatía política, y no sufrieron a directa persecución como muchos músicos chilenos, el cierre de lugares para tocar y la represión que vivía parte de la ciudadanía dejó a Los Jaivas sin espacio para emprender sus vuelos.
Por ello, a los pocos días del Golpe, y siguiendo los planes que se habían trazado desde mucho antes, el conjunto partió en pleno a Argentina, cuando ese país estaba revolucionado musicalmente con el dúo Sui Generis, el debut de David Lebón y la edición de uno de los clásicos de Luis Alberto Spinetta, Artaud. Al poco tiempo de vida en Zárate, a orillas del tropical río Paraná donde se instalaron, Los Jaivas se unieron a esta vorágine artística, grabando Los sueños de América (1974) en colaboración con el cantautor brasileño Manduka.
La unificación entre el rock y el folclor quedó de manifiesto abiertamente en esa obra, al igual que en los siguientes trabajos Los Jaivas (disco conocido como El Indio, de 1975, con el bajista Julio Anderson en sustitución de Mutis) y Canción del sur (1977, con la participación de nuevos Jaivas, el argentino Alberto Ledo y el uruguayo Pájaro Canzani, tercer bajista eléctrico y reemplazante de Mutis y Anderson).
Cuatro años en Argentina y temas como "Pregón para iluminarse" o "La conquistada" consiguieron que la banda chilena fuera respetada por su propuesta inédita hasta entonces, que un comienzo fue calificada un tanto despectivamente como folclor. Pero el espacio se ganó: La biografía de Los Jaivas aparece incluso en enciclopedias del rock argentino, y hasta hoy su sonido es un referente al otro lado de la cordillera. Hacia 1976, la consolidación de la banda se demostró en su traslado definitivo a Buenos Aires.
Pero el espíritu nómade de los músicos y su anhelo de vida en comunidad los sacó de Argentina en 1977, en una decisión que se precipitó por un hecho: la detención por casi tres meses que los militares argentinos sometieron a Eduardo Parra. Tras su golpe militar en marzo de 1976, un alcance de nombres llevó a una patrulla a tomar detenido y luego preso a Eduardo, quien fue sometido a torturas y estuvo varias semanas con un destino desconocido. Los detalles de esa etapa, un tema un tanto tabú para el grupo, aparecen narradas en la canción "Milonga Carcelaria", editada el 2001 en el disco Arrebol.
Fue entonces cuando la banda terminó con las grabaciones del álbum Canción del sur, y partió a Europa, sin alcanzar a mezclar ese trabajo. Tres conciertos en el Teatro Coliseo y una intensa actividad para preparar el viaje (que además incluía a sus familias) precedieron a su partida, en la mañana del 11 de marzo de 1977. La llegada a Europa sería a fines de ese mes, cuando comenzaba otra etapa en la increíble vida de esa banda chilena.
París, Machu Picchu y Chile
El conjunto llegó al balneario de Biarritz, en la costa Atlántica al sur de Francia, a una casa (o más bien una mansión) facilitada por una acaudalada amiga de Alberto Ledo. De ahí se trasladaron todos juntos a una enorme casa en París, que si bien arrendaban, despertó por sus dimensiones no pocas suspicacias en la comunidad del exilio chileno, que incluso acusó a la banda de ser financiada por el gobierno militar.
Pero ese es un tema menor en el conjunto que comenzó paulatinamente a abrirse espacios en Europa. Primero en Holanda, donde Los Jaivas fueron acogidos con entusiasmo en los circuitos hippies, y luego en los países escandinavos, en Alemania, en Inglaterra y –en menor grado- en Francia, aunque allí llegaron a protagonizar conciertos a tablero vuelto en el mítico Olympia de París.
Terminaron las mezclas del disco Canción del sur, pero a comienzos de 1979 rompieron definitivamente con el sello EMI, ante la insistencia de la discográfica de hacer un repertorio más comercial, para lo cual incluso les asignó un productor y compositor, el holandés Eddie Owens. La respuesta del grupo a esa posible comercialización fue un no rotundo, lo que consolidó el independiente e intransable camino de la banda, cuyos buenos resultados confirmaban cada una de sus opciones.
Al poco tiempo, Mario Mutis regresó al conjunto y con la salida de Canzani, primero, y de Ledo después, el conjunto volvió a contar con su formación original. Una intensa actividad en vivo consolidó la alineación que en 1981 inició uno de sus proyectos más trascendentes: Musicalizar parte del Canto General de Pablo Neruda: Alturas de Machu Picchu, un trabajo por encargo en el que -pese a no conocer la histórica ciudad andina - se convirtió en uno de los discos fundamentales de Los Jaivas.
Con ese flamante trabajo, el conjunto regresó a Sudamérica en agosto de 1981. En Argentina realizaron una gira, que incluyó un masivo concierto en el Estadio de Obras Sanitarias. En Santiago llenaron tres veces el Teatro Caupolicán y remecieron la música local. En Perú, en las mismas ruinas de Machu Picchu, protagonizaron un especial televisivo conducido por Mario Vargas Llosa, donde –como unos Pink Floyd del tercer mundo- reinterpretaron íntegramente su musicalización de los versos de Neruda.
Al año siguiente regresaron a presentarse en vivo en Argentina y Chile, tras un paso por París, donde registraron una especie de disco compilatorio bautizado como Aconcagua. Eso más un deslumbrante trabajo realizado con canciones de Violeta Parra (que en 1984 editaron bajo el nombre Obras de Violeta Parra) Los Jaivas estuvieron en el Festival de Viña del Mar de 1983, estableciendo nuevos parámetros para la música local. Su paso por Chile dejó profundas huellas una generación de seguidores locales.
Una extensa gira por la Unión Soviética, un nuevo regreso a Chile -marcado por algunos desacuerdos con productoras- los llevaron a París, donde su suerte fue cambiando. A la salida de Mario Mutis en 1985 (quien fue reemplazado nuevamente por Pájaro Canzani), se sumó el hecho que la actividad descendió y Gabriel comenzó a trabajar en otras cosas. En 1988 regresaron a Chile, y realizaron un histórico concierto en el Estadio Santa Laura. Histórico porque, a 25 años de su fundación, la banda se mantenía saludable y vigente y porque sería el último de Gabriel Parra.
Menos de un mes después de ese concierto, el 15 de abril de 1988, el baterista de Los Jaivas murió en un accidente automovilístico en Perú. Su partida –masivamente acompañada en Chile- marcó un largo receso en el grupo, interrumpido con el disco de tributo a Gabriel, Si tú no estás de 1989, y por la sospecha que la historia de la banda había llegado a su fin.
Los nuevos Jaivas
En 1995 el aparente receso de Los Jaivas llegó a su fin. La banda puso en la batería a la hija de Gabriel, Juanita Parra, y en el bajo a Fernando Kraka Flores para editar Hijos de la tierra, un disco que se conjugó con la floreciente escena musical chilena de esos años y que tuvo una importante acogida popular.
En 1997, Mutis regresó nuevamente a la banda y un disco que revisitó su historia determinó una nueva etapa en el conjunto, que en sus filas tenía nuevamente a tres Parra, un Alquinta y un Mutis. La presencia de invitados como Los Tres, Illapu, Congreso, Eduardo Gatti, Isabel Parra, Florcita Motuda, además de ex músicos como Pájaro Canzani o Julio Anderson, se plasmaron en el disco El Rencuentro, que fue seguido por un intenso calendario de actividades de la banda.
El remontaje de Alturas de Macchu Picchu, la grabación del disco Mamalluca (1999) en conjunto con Orquesta Sinfónica, la edición del álbum En el bar restaurante “Lo que nunca se supo” (2000), una versión jaivística de cuecas y tonadas chilenas algunas previamente grabadas por el conjunto antecedieron a Arrebol (2001), un disco de canciones originales. La edición el 2002 de una biografía oficial (Los caminos que se abren, escrita por el periodista Freddy Stock) era parte de las actividades con las que la banda quería celebrar sus 40 años de vida.
Pero la tragedia regresó a esta historia. Cuando todo marchaba con intensidad, con el grupo activo y su residencia dividida entre Chile y Francia, en enero de 2003, el conjunto sufrió la más grande pérdida, comparable a la de Gabriel Parra, o si no mayor: a los 56 años sorpresivamente murió por un problema cardíaco Eduardo Gato Alquinta, la cara visible de Los Jaivas.
Gato no sólo era su líder nominal sino que por su figura pasaba también la voz característica del grupo, la particular ejecución de guitarra eléctrica y una pluma inconfundible en la composición musical. El dolor se apoderó de nuevo del conjunto, y una vez más se dudó de su continuidad. Pero los sobrevivientes supieron refundar la banda.
Los hijos de Gato, integrantes de Huaika, Ankatu Alquinta en guitarra y Eloy Alquinta en vientos (quien falleció tras su padre, el 2004), fueron los primeros músicos en incorporarse a la agrupación. La primera voz fue asumida por su hermana Aurora, quien sin embargo abandonó el proyecto a los pocos meses. Tras un período de vacilaciones, este rol fue tomado por el charanguista Carlos Cabezas – un músico que hacía varios años era parte de Los Jaivas- y el bajista Mario Mutis.
Francisco Bosco asumió los vientos, y así -como septeto- la banda retomó su historia. En abril del 2006 realizó un concierto en la isla de Pascua, lo que se convirtió en disco y DVD poco después. El 2009, por un tema de salud, abandonó los escenarios el fundador Eduardo Parra, pero hoy Los Jaivas siguen existiendo, como una leyenda transgeneracional y transtemporal dentro de la música en Chile, y cercanos a cumplir medio siglo de vida. La vigencia de sus canciones y sus músicos aseguran la continuidad de su historia.
This Vic Viper can transform in to a robot. The only pieces taken off during the transformation are the guns, which are then placed into the robot's hands when it has finished its transformation. Pictures of it in robot form will come soon, I just need to get this in, in time for Novvember ;).
Cathédrale romane Saint-André, Chapelle du Crucifix et Cloître du Paradis ; commune d’Amalfi, province de Salerne, région de Campanie, Italie
Le monument le plus insigne de l’ancienne république maritime est certainement la cathédrale. De la place principale de la ville, un majestueux escalier de cinquante-sept marches mène à l’atrium qui précède l’église et qui donne accès à ce qu’on appelle la chapelle du crucifix ainsi qu’au célèbre cloître du Paradis. Celui qui se tient face à la construction pour en discerner les aspects médiévaux au-delà des nombreuses interventions de reconstruction ou de restauration (la transformation totale eut lieu entre 1703 et 1718 par le vouloir de l’archevêque Michèle Bologna), doit avant tout avoir présent à l’esprit que la cathédrale primitive n’est pas l’actuelle mais celle qui lui est contiguë, plus petite, jadis dédiée à la Vierge de l’Assomption et aux saints Côme et Damien, et appelée depuis le XVIe siècle l’église ou la chapelle du Crucifix. Nous parlerons donc aussi de cet édifice dont l’histoire, en particulier, est intimement liée à celle de la cathédrale actuelle. A la suite des investigations archéologiques entreprises dans les années 1931-1938 et toujours en cours, cette construction primitive, désormais complètement dégagée des superstructures baroques, apparaît conforme aux schémas romains traditionnels : trois nefs couvertes d’une charpente apparente et séparées par des colonnades, avec l’adjonction d’une pseudo-tribune qui donnait sur la nef centrale par des fenêtres doubles, aux arcs brisés très aigus, au-dessus desquelles s’ouvre une série de fenêtres simples, elles aussi fermées d’arcs brisés. Des trois nefs n’en subsistent plus que deux, la troisième qui se trouvait du côté gauche ayant été supprimée pour donner de l’espace au cloître du Paradis adjacent et le rendre plus régulier; ce cloître, nous le verrons, fut construit dans la deuxième moitié du XIIIe siècle. La datation de la chapelle, comme le suggèrent en général les documents écrits traditionnels, pourrait en effet se situer, à en juger par ce qui est visible, aux alentours de la fin du Xe siècle, lorsque le diocèse d’Amalfi fut, avec l’archevêque Leone Ier, élevé à la dignité métropolitaine par le Pape Jean XV en 987. … Le plan trapézoïdal, tout à fait inhabituel pour les églises campaniennes de l’époque romane, l’emploi de la double rangée de fenêtres et le style de certains éléments plastiques et architecturaux (les piédroits du portail et la corniche sculptée en façade) semblent exclure une datation plus tardive. D’autre part la présence, apparemment précoce, de l’arc arabisant (que l’on peut estimer introduit directement de l’Islam et qui connut une telle fortune dans le développement de l’architecture campanienne) s’explique par les activités commerciales d’Amalfi, qui dès le Ve siècle mettaient la cité campanienne en contact avec tous les centres de l’Orient méditerranéen … Mais essayons de définir l’aspect de l’église métropolitaine et d’éclaircir les vicissitudes qu’elle a subies au cours des siècles. A cet égard, nous pourrions, avec cependant toute la prudence voulue, considérer comme encore valables certaines observations formulées par Rosi dès que furent pratiqués les premiers sondages dans la structure des murs de la cathédrale : « Une fois démolie (la nef de gauche de l’église), peut-être pour laisser la place au cloître du Paradis... furent alors (entre 1266 et 1268) supprimées les arcades de communication avec la nef centrale, murées également selon toute probabilité les fenêtres doubles de la tribune et construits extérieurement des locaux semblables aux travées du cloître, sans doute reliés à celui-ci étant donné l’allure analogue des murs gouttereaux, et donc indépendants de l’église. Dans la suite au XIVe siècle, époque à laquelle s’était répandu l’emploi de l’arc surbaissé, cher aux constructeurs gothiques, on voulut transformer ces espaces en chapelles et l’on ouvrit les horribles arcades (les premières à partir de l’entrée), les faisant retomber sur des colonnes simples ou doubles, en partie adossées et en partie engagées dans le mur gouttereau; et ce faisant on négligea la correspondance avec les trois travées des voûtes de couverture, que l’on remania donc et retailla un peu pour obtenir ainsi un motif rythmique régulier de quatre arcades du côté de la nef centrale de l’église qui se trouve au-dessus. Les arcades suivantes, plus récemment découvertes et en partie reconstituées, toujours le long de la nef de gauche, présentent le même type d’arcs aigus que sur la colonnade de droite correspondante, la seule qui, à ce qu’il paraît, spécialement dans la partie la plus proche de l’abside, n’a pas dû subir de grands remaniements; ainsi serait confirmée l’existence d’arcades très aiguës pour toute la colonnade de gauche avant les mêmes arcades du type de Durazzo ou pourvues d’arcs surbaissés dont parle Rosi. Le schéma général de l’église qui fût construite autour de 987 présentait donc, par rapport aux schémas traditionnels, la variante des arcades aiguës le long des colonnades et la présence sur les murs de la nef centrale d’une double rangée de fenêtres. De telles innovations cependant, à part l’emploi de l’arc aigu (qui par ailleurs apparaît dans des contextes généralement différents), n’eurent pas d’écho direct dans l’architecture campanienne ultérieure. Ceci comme preuve supplémentaire de l’archaïsme de l’épisode d’Amalfi qui, s’il fut suivi d’une très maigre production architecturale à l’approche de l’an mille, fut par ailleurs rapidement rejeté dans l’ombre par le modèle cassinais patronné par l’abbé Desiderîus. La nef de droite se termine par une abside précédée d’une petite coupole à fuseaux. Cette solution, dont nous ne savons pas si le symétrique existait à l’extrémité de la nef de gauche, semble une évidente adjonction ultérieure, du fait que la structure de la coupole comme sa décoration se relient à une série d’édifices de la région de la fin du XIIe siècle (Santa Maria a Gradillo et San Giovanni del Toro à Ravello) ou du XIIIe siècle en son plein (cathédrale et château de Caserta Vecchia, bain de Pontone et villa Rufolo à Ravello). De sorte que, compte tenu d’un certain caractère rudimentaire de ses parties décoratives, la coupole d’Amalfi ne devrait pas être antérieure à la deuxième moitié du XIIe siècle. La construction de la seconde cathédrale (l’actuelle) remonte pour certains archéologues (Schiavo et Venditti) à l’époque même du doge Mansone Ier, tandis que pour d’autres (Pirri) elle se situe au temps de l’archevêque Matteo Capuano (1202-1215) et du cardinal Pietro son frère, qui en 1208 transporta à Amalfi le corps de saint André. Une datation intermédiaire, jadis proposée par Rosi, semble par contre plus acceptable d’un point de vue historique et archéologique. Les travaux qui selon toute probabilité furent commencés vers le milieu du XIe siècle, se déroulèrent au ralenti, …et probablement avec des interruptions. En 1065 était déjà installée à l’entrée principale de la nouvelle église la porte de bronze byzantine (encadrée à présent de piédroits du début du XIIIe siècle et d’un linteau qui est une « copie » due à la restauration du XIXe siècle). … Vers la fin du siècle, la nouvelle cathédrale, qui avait été dédiée à saint André apôtre, était encore l’objet de soins et d’interventions : c’est d’octobre 1091 que date un diplôme du duc Roger par lequel sont assurés à l’église d’Amalfi les moyens nécessaires pour apporter des modifications à l’édifice ou pour le restaurer … Ce qui signifie que la cathédrale n’avait pas encore atteint la dimension nécessaire et la perfection requise ; mais quel projet ou quel travail précis avait été prévu alors, seule pourra le dire une analyse exacte et directe du monument. L’unique chose à peu près certaine est que l’actuelle disposition des piliers baroques respecte fidèlement l’emplacement originel des colonnes qui y sont englobées. Vers la fin du XIIe siècle, nous ne savons pas exactement pour quelles raisons, la première cathédrale, celle du Crucifix, qui très probablement était encore utilisée pour le culte, fut agrémentée de la coupole à fuseaux dont on a parlé plus haut. Après quoi, jusqu’au XIIIe siècle, aucune modification substantielle ne devait être apportée aux deux cocathédrales, dont la position côte à côte voulait peut-être présenter une nouvelle version du système paléochrétien des « basiliques doubles », déjà réalisé sous des formes diverses à Naples, Aquileia, Pola, Treviri, etc. Entre 1206 et 1208, selon les renseignements fournis par certaines sources historiques, le cardinal Pietro Capuano, à son retour de Constantinople où il avait été envoyé comme légat pontifical pendant la quatrième croisade, apporta à Amalfi le corps de saint André apôtre et le plaça dans la crypte dont lui-même avait ordonné la construction à ses frais en même temps que le transept qui la surmonte …. Les mêmes sources et d’autres encore rassemblées par ceux qui ont étudié la question (Pansa, Caméra, Pirri, etc.) précisent que la crypte fut terminée par Giovanni Capuano (archevêque d’Amalfi de 1218 à 1239 et frère du cardinal Pietro), tandis que l’archevêque Matteo Capuano (oncle du cardinal) devait mener à son terme le vaste transept (navis ecclesiae) dont seule probablement 1a partie médiane, c’est-à-dire le sanctuaire, avait été réalisée, y construisant ensuite pour lui-même, dans l’aile droite, une chapelle en l’honneur du saint dont il portait le nom … L’église du XIe siècle qui était peut-être dotée d’une crypte, fut donc transformée selon les exigences liturgiques nouvelles liées à la transition du corps de saint André : outre le remplacement des structures anciennes du côté Est sur lesquelles on ne peut malheureusement rien dire de précis, faute d’éléments …, d’autres travaux suivirent … Mais nous ne devons pas pour autant penser à une reconstruction plus complète et même radicale de tout l’édifice du XIe siècle, étant donné que le transept comme la crypte s’ajustaient à la largeur totale des nefs préexistantes dont les colonnades, répétons-le, ont toujours gardé intacte leur position originelle, même à l’époque baroque, …
Une fois terminé le transept, et pour proportionner l’église de Sant’Andrea à l’importance déjà prise par le transept lui-même (dont l’aspect intérieur devait être extrêmement suggestif, comme le laisse entrevoir ce qui reste des arcades entrelacées d’une fausse galerie et les fenêtres murées), on transforma également dans ses parties hautes la nef centrale en rehaussant ses murs aveugles (Rosi faisait remarquer que ces murs s’adossent ostensiblement au transept) et en continuant sur ses parois une série de petites fenêtres semblables à elles du transept. C’est dans cette circonstance que fut construit l’arc triomphal avec deux superbes colonnes de granit égyptien conservées sur place encore aujourd’hui, tandis que les nefs latérales étaient couvertes de voûtes d’arêtes destinées à l’origine à demeurer visibles à l’extérieur comme celles de nombreuses églises de la Campanie maritime. Le poids de ces couvertures, en même temps que celui d’une voûte construite sur la nef de droite de l’église du Crucifix à la façon d’un compluvium, mais aux dépens de la tribune le long de ce côté et de la coupole terminale, entraîna à son tour une reprise du mur commun aux deux églises cathédrales, remédiant par avance à un affaissement à la base par l’insertion de colonnes jumelées et un épaississement convenable de la partie supérieure. Grâce à une telle colonnade à jour on obtenait une liaison plus étroite des deux édifices dans l’intention explicite de créer une seule basilique à six nefs, qui par la présence d’une épaisse forêt de colonnes se conformait à des solutions analogues (le plus souvent à cinq nefs) désormais dispersées en Campanie et ailleurs (Naples, Bénévent, Santa Maria Capua Vetere, Gaète, Pise, Lucques, etc.) comme témoignage d’une tradition paléochrétienne ou comme reflet d’une culture à forte saveur musulmane (que l’on songe par exemple aux colonnes des mosquées). … La crypte, à la suite de la réfection du XVIIe siècle qui a dû en modifier le plan originel, est à deux nefs, à la ressemblance de celles de la région (Salerne mais surtout Scaîa) avec des voûtes en croisées d’ogives soutenues par des colonnes engagées dans des piliers de marbre. Les travaux « d’embellissement » furent patronnés, comme dans le cas de la crypte de Salerne, par le roi d’Espagne Philippe III et confiés de 1600 à 1612 à la direction de Domenico Fontana, tandis que les revêtements de marbre furent exécutés entre 1762 et 1766. Il est fort probable qu’au moment de la soudure des deux cathédrales on construisit aussi un portique commun. En raison des restaurations fantaisistes de l’architecte Enrico Alvino à la suite de l’écroulement de 1871 (la cause en fut la chute de la façade), le portique actuel ne respecte que par certains côtés la disposition originelle, tant externe qu’interne, dont nous donnent une idée quelques témoignages peints (de Gabrielle Carelli, Antonio Senape et de Schulz) antérieurs à cette date. Il s’agit d’un local semblable à une crypte qui - fût-ce seulement au niveau iconographique - représente un moment d’équilibre soigné dans le processus spontané d’unification des deux cathédrales. Les fenêtres triples à jour ou claustra situés dans les ouvertures des arcades latérales (trois sur le côté de l’église du Crucifix et une du côté opposé) furent probablement décidés plus tard (selon Pirri et Castelffanco) par l’archevêque Filippo Augustariccio (1258-1291) auquel on doit aussi la commande du cloître du Paradis et du clocher.
Comme le portique, la façade est aujourd’hui entièrement refaite. Selon Caméra son décor originel (avant même la baroquisation décidée par l’archevêque Bologna) était centré sur des « archivoltes aux arcs entrelacés... petites fenêtres aux arcs brisés... sveltes colonnettes... ornements... figures et arabesques ».
Le cloître, comme on l’a dit, fut construit sur l’ordre de l’archevêque Augustariccio, alors que la ville d’Amalfi commençait à vivre dans une nouvelle période de prospérité politique avec la conquête du duché par Charles d’Anjou. Daté, au témoignage de Caméra, d’entre 1266 et 1268, ce cloître fut d’abord un cimetière pour la sépulture des personnages les plus illustres ou les plus méritants de la ville. Conçu de plan presque carré, il disposait d’une surface si restreinte que, comme on l’a dit, il fut nécessaire ne récupérer un peu plus d’espace sur la nef de gauche de l’église du Crucifix adjacente. Comme tant d’autres cloîtres d’Amalfi (ex-couvent des capucins et ex-couvent de Saint-Antoine) et de Salerne (couvent de Saint-François et de Saint-Dominique), un péristyle se déroule tout autour, fait d’arcs brisés entrelacés, que reçoivent des colonnes géminées coiffées de chapiteaux en demi-lune sculptés dans un seul bloc de pierre. Le long des galeries Est et Sud s’ouvrent diverses petites chapelles avec abside (et colonnettes d’angle), dans certaines desquelles demeurent des fresques surtout gothiques tardives (mais à l’angle Sud-Est restent les vestiges d’un décor du XIIIe siècle). Dans le cloître lui-même, outre quelques sculptures du haut Moyen Age, sont conservés d’autres fragments sculptés de l’église du Crucifix, des éléments architecturaux de l’église de Sant’ Andréa remplacés par des réfections du XIXe siècle (par exemple les aiglons du portail central) et des fragments de deux anciens ambons (de nombreux autres fragments ont été insérés dans les chaires élevées en 1708). Quelques années après la construction du portique, l’étage actuel des cloches vint compléter le campanile, qui dès 1180 (d’après Caméra) précédait la double cathédrale, occupant un emplacement plutôt insolite, imposé peut-être par l’antique implantation de la ville. La date des travaux est rappelée à la fois par le Chronicon amalphitanum : avec le nom du commanditaire, et par l’inscription encastrée dans la face Est de la construction elle-même. La présence de colonnes d’angle dans la partie la plus ancienne de cette construction rappelle celles de même type et d’inspiration cassinaise (Aversa, Salerne, Capoue, Noie, etc.), tandis que la structure de l’étage terminal, caractérisé par un corps central arrondi posé sur une base carrée avec des tourelles aux angles, semble synthétiser des conceptions diverses (parmi celles-ci on est allé jusqu’à en repérer une de type calabro-byzantin, au prix d’un rapprochement forcé avec la Cattolica de Stilo. Y apparaissent cependant avec une force particulière et un syncrétisme chaleureux certains procédés présents dans l’art régional
comme de Caserta Vecchia et peut-être aussi le petit clocher de l’église de Santa Maria Maggiore à Amalfi, dont on admet que la construction date approximativement de 1161.
(extrait de : Campanie romane ; Mario d’Onofrio, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1981, pp. 293-335)
Coordonnées GPS : N40.634364 ; E14.602832
twitter.com/Memoire2cite?fbclid=IwAR3JmEG0v02xG5uFvJNSn_x... - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique
L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants
Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674
Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :
www.ina.fr/video/LXF99004401 .
Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.
Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets
Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage
Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste
Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand
Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.
1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..
Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.
Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.
Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.
Beaulieu I: le projet d'urbanisme
Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément
Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.
La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:
- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955
- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959
- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.
- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971
Le quartier:
Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.
A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.
Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :
Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.
La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.
Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.
Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.
Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:
1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.
La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.
La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.
Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.
Une barre d’habitation innovante
A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.
Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.
Conception et réalisation d’un quartier entier
Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.
Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique
Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte
De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -
Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?
La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.
Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!
Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...
C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?
Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...
C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.
Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?
La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.
Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?
Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.
Culturellement, la ville est aussi très active...
Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.
La population comprend-elle cette volonté?
Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.
Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.
& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.
« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »
François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?
C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.
François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste
> Quelle a été la réaction des habitants ?
Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.
Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.
> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants
40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualité
La résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.
Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementale
Développé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.
Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .
Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.
Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.
Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -
«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »
Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.
Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.
Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.
Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.
Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98iz
Réalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------
Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----
SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovante
A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.
Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.
Un projet pharaonique
Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte
De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc
( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche
dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans la
ville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,
l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»
L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on
BT ArtBox project celebrating 25 years of Childline
ArtBox Title: How Many People Can You Fit Into A Phone Box?
Artist: Dan Woodger for The Times
Location: Villiers Street
Open-air art exhibition across London - Summer 2012
• BT marked 25th anniversary of ChildLine with launch of open-air art exhibition in London
• BT ArtBox project saw leading artists, designers and creatives transform full-size replicas of iconic Gilbert Scott–designed red telephone box into stunning artworks
• Throughout June and July 2012, BT ArtBoxes were on display in high-profile locations across the capital
• The National Portrait Gallery hosted a gala auction on July 18 where the ArtBoxes were auctioned to raise money for ChildLine
To celebrate the 25th anniversary of ChildLine, BT announced the launch of the BT ArtBox project – a new public art exhibition set to take over the capital Summer 2012.
Leading artists, designers and creatives from around the world were invited to apply their individual talents to re-style that much-loved icon of British design, the traditional red telephone box.
Each artist or designer took delivery of a full-size, fibre-glass replica of the Sir Giles Gilbert Scott-designed original K6 telephone kiosk, which was introduced in 1936 to commemorate the Silver Jubilee of the coronation of King George V.
Participating artists included 2002 Turner prize winner Keith Tyson, Romero Britto and Royal Academician Professor of Sculpture David Mach, along with fashion designers Giles Deacon and Zandra Rhodes.
The BT ArtBoxes were on display in high-profile locations around the capital between June 18 and July 16 before being auctioned off at a VIP Gala Auction at the National Portrait Gallery on July 18 to raise funds for BT’s long-time partner ChildLine.
Esther Rantzen OBE, founder of ChildLine and patron of the BT ArtBox project, said: “I’m thrilled that ChildLine’s 25th birthday is to be celebrated by such a unique and inspiring project as BT Artbox.
“The red phone box is a much loved symbol of British culture and I’m keen to see how the artists involved will create new masterpieces from such an iconic canvas. It’s fantastic that the proceeds from the sale of the boxes will raise vital funds to support the work of ChildLine, enabling us to help many more children and young people to get comfort, advice and protection when they need it most.”
Sandy Nairne, director of the National Portrait Gallery and patron of the BT ArtBox project, said: “The Gilbert Scott telephone box is a truly iconic British design, and I’m looking forwards to seeing how artists and designers transform the replica boxes into works of art on London’s streets.”
David Mach, said: “It’s great to be involved with the ArtBox Exhibition. I get to kill more than two birds with one stone...work with a great charity (hopefully make money for it) and a classic British design. I love all things Gilbert Scott. Anything that encourages us to get his design back on our streets does it for me”.
Suzi Williams, director of BT Group Marketing and Brand, said: “BT has a history of supporting British cultural initiatives and 2012 is no exception. What better way to celebrate ChildLine's 25th anniversary than transforming replicas of the classic red phone box into a public art exhibition that can be enjoyed by all in the build-up to the Games this summer."
Martine Ainsworth-Wells, London & Partners, Marketing and Communications director, said:
“London & Partners is excited to support BT ArtBox in the run up to London 2012. BT ArtBox will bring some of the UK’s finest artistic talents to London’s streets, adding a new creative dimension to the capital at such an important time in its history.”
Artists and creatives who were interested in designing an ArtBox visited btartbox.com for more information about how to get involved.
The BT ArtBox project was supported by the Mayor of London, Professor Malcolm Garrett RDI, London & Partners, The May Fair Hotel, Harvey Nichols, The Times and The Sunday Times and borough councils across the capital.
Images of Malcolm Garrett, Interaction Designer, Sandy Nairne, Director of the National Portrait Gallery, David Mach RA, Sculptor, Esther Rantzen, founder of ChildLine and Lauren O'Farrell, Artist at the launch of the BT ArtBox project at the St Pancras Renaissance Hotel, central London today are available at:
imagelibrary.btplc.com/assetbank-btplc/action/browseItems...
Top 10 facts about the K6 red phone box
1. Kiosk number 6 or “Jubilee Kiosk” commemorates the Silver Jubilee of the coronation of King George V.
2. Sir Giles Gilbert Scott also designed Liverpool’s Anglican Cathedral, Battersea Power Station and Bankside Power Station now Tate Modern.
3. More than 1,600 decommissioned red phone boxes, mostly K6s, have been sold to local communities for just a £1 under BT’s Adopt a Kiosk scheme. Uses include being fitted with lifesaving defibrillation machines, turned into art galleries and public libraries.
4. The K6 was the first kiosk installed nationwide and the standard kiosk across the UK until the introduction of the K8 in 1968.
5. The K6 kiosk is made from cast iron with a teak door. It is 8’3” tall (2.4 metres) and weighs three quarters of a ton (762 kilograms).
6. The K6 design was approved by the Post Office and the Royal Fine Arts Commission, which endorsed “Post Office red” as the standard colour.
7. Although Scott agreed to the use of “Post Office red” he was never a supporter of the colour and initially suggested the outside of the kiosk be painted silver and the inside greenish-blue. He strongly urged rural kiosks be painted dove-grey.
8. Two K6 kiosks were installed in France during 1995, for the 50th anniversary of the D-Day landings.
9. Several red K6’s have been transformed into combined payphones and cash machines.
10.There are 11,000 red phone boxes in use in the UK.
About ChildLine
ChildLine on 0800 1111 and www.childline.org.uk is the UK’s only free, 24-hour helpline for children in danger or distress. Trained volunteer counsellors comfort, advice and protect children and young people. ChildLine is a service within the NSPCC. In Scotland it is delivered by CHILDREN 1ST on behalf of the NSPCC. Calls to ChildLine on 0800 1111 are confidential, but if a child is in immediate danger the counsellor will let the caller know if they have to break confidentially and contact the emergency services to save the child’s life.
Every £20 raised could help ChildLine answer another five calls from children who dial our helpline. If you are worried about a child or would like to make a donation, please visit the NSPCC website www.nspcc.org.uk
I had a dream that I was in a store where they were selling Blacksuits but in the dream they were morphing into different shapes or textures or changing from orange and black to yellow, blue and white. These images created with prompts using recraftai get close to how the figurines looked in the dream.
Sailor Moon - Reagan Katheryn Cosplay
Sailor Venus - Manders Cosplay
Sailor Mars - Big Red Cosplay
Sailor Jupiter - NatCat Cosplays
Sailor Mercury - Marie
+++ DISCLAIMER +++
Nothing you see here is real, even though the conversion or the presented background story might be based on historical facts. BEWARE!
Some background:
Never colonised, Oman has benefited from a long and close alliance with Britain, which helped transform the tribal levies and palace guard of Muscat and Oman into modern armed forces. The 1950s had seen several challenges to Oman’s sovereignty, which led to the modernisation of the Sultan’s Armed Forces. This was driven by increased nationalism in the Middle East and the discovery of oil. The successful use of air power during the Jebel Akhdar Campaign provided the impetus for the formation of the Sultan of Muscat and Oman’s Air Force, as it illustrated the importance of air power.
An exchange of letters in 1958 between the Sultan and the British Government agreed to the formation of a national air force. The British Foreign Office agreed to fund it while the Royal Air Force would supply officers. This set a precedence that continues to this day.
The Sultan of Muscat and Oman’s Air Force was officially formed on 1 March 1959. Initial RAF aircrew, under Wing Commander Barry Atkinson, arrived at Bayt Al-Falaj airfield on 19 August 1959. Initial aircraft for the Sultan of Muscat and Oman’s Air Force consisted of two Scottish Aviation Pioneers (XL518 and CL554), provided by No 78 Squadron based at Aden, together with three Hunting Provosts T.52 (XF682, XF683 and XF688) delivered directly from the manufacturer. The Pioneers were the first aircraft to wear the Sultan’s insignia; the crossed swords and Khanjar (dagger) design.
While the Sultan of Muscat and Oman’s Air Forces early aircraft were not modern, their simple designs perfectly suited Oman’s rugged terrain. The first jets for the Sultan of Muscat and Oman’s Air Force arrived in 1961, in the form of eight Supermarine Swifts, which came just in time for the escalating Dhofar Rebellion.
The Swift was a British single-seat jet fighter of the Royal Air Force (RAF), built by Supermarine during the 1950s. After a protracted development period, the Swift entered service as an interceptor, but, due to a spate of accidents, its service life was short - even though it did break a number of speed records in its time.
A photo reconnaissance variant, the FR.5, resolved some of the Swift's teething problems, and the FR.5 was the last Swift variant to enter service with the RAF and was eventually replaced by the Hunter FR.10, leaving the RAF in 1961. The FR.5 was primarily based with RAF Germany during the Cold War and the Swift never saw combat action with the RAF – . Some of these early retired aircraft were revamped and offered as FR.51 to friendly nations. Oman was happy to buy some of these fast aircraft which paved the way to the country’s entry to the jet age.
The Omani Swifts were used in both the reconnaissance and interceptor role. In order to improve the air-to-air capabilities, the Mk. 51s were retrofitted with an EKCO Ranging Radar Mk.1 (ARI.5820) in a bulged new nose, coupled with a Gyro Gunsight Mk.5 (actually a predecessor of the Swift F.7's system, but this type did not make it into operational RAF service). The nose-mounted camera was re-located in a shallow fairing behind the front wheel well. The FR.5's two ADEN cannon were retained, and two additional pylons under the wing roots for AIM-9 Sidewinders were added - similar to the arrangement on Singaporean Hawker Hunters. The outer pylons were hardwired for Sidewinders as well, so that a total of four could be carried.
The new jets had just become operational, the Dhofar Rebellion escalated in 1962. At first, 12 armed Percival Provost T.Mk 52s were taken on charge, and these saw extensive use in the close air support role. The Swifts were primarily used for low level reconnaissance missions, or for the Provosts' air cover.
The rebellion, initially supported by Saudi Arabia, intensified in 1967, with the establishment of the People’s Democratic Republic of Yemen (PDRY), which gave the rebels an adjacent source of arms and supplies, and which radicalised the Adoo rebel forces, whose aims went from greater autonomy for their region, and an improvement in living standards, to an overthrow of the Sultanate.
The campaign moved from a tribal revolt into a major communist rural insurgency backed by the USSR and the Peoples Republic of China. The Omani Supermarine Swifts were deployed for close air support missions (firing unguided missiles or dropping iron bombs), but they were not really suited for this type of mission. Therefore fet-engined BAC Strikemaster Mk.82s entered service in 1968 (the order increasing from four to 12 and later to 24), and these were augmented by Dakota transports and later by DHC-4 Caribous and Short Skyvans and five second-hand Vickers Viscounts. Pilatus PC-6 Porter air ambulances were also used extensively during the conflict. The Supermarine Swifts were then relegated to their original reconnaissance and escort fighter role.
Around 1971 the reorganised and modernised armed forces, ably supported by British SAS and (from 1971) Iranian detachments, and by RAF, IIAF and SOAF air power, drove the rebels back into their heartland. But the rebellion lasted was finally declared to be over in 1976.
The Swifts did not serve with the Omani forces that long - the machines had become outdated and by 1970 three had been lost (two through AA fire, one through a ground accident) and the harsh climate took its toll on the airframes and engines – by the early 1970ies all Swifts were eventually replaced by Hawker Hunter FR.10.
General characteristics:
Crew: 1
Length: 42 ft 3 in (12.88 m)
Wingspan: 32 ft 4 in (9.85 m)
Height: 13 ft 2 in (4.02 m)
Wing area: 328 ft² (30.5 m²)
Empty weight: 13,435 lb (6,094 kg)
Max. take-off weight: 21,673 lb (9,381 kg)
Powerplant:
1× Rolls-Royce Avon RA.7R/114 turbojet, rated at 7,175 lbf (31.9 kN) dry thrust
and at 9,450 lbf (42.0 kN) with afterburner
Performance:
Maximum speed: at sea level 713 mph (1,148 km/h)
Range: 630 mi (1,014 km)
Service ceiling: (service) 45,800 ft (13,960 m)
Rate of climb: (initial) 14.660 (74.5 m/s)
Armament:
2 × 30 mm ADEN cannon under the air intakes
Underwing provisions for drop tanks, bombs, AIM-9 Sidewinder AAMs
or up to eight unguided missiles
The kit and its assembly:
A rather unglamorous whif kit. The Swift did not have a breathtaking career in RAF service, and the Oman is not a country that comes to your mind when you consider air power. Anyway, since Great Britain exported many aircraft in the post WWII era to "friendly countries", inclusing the Venom and the Hunter, why shouldn't the Swift have seen a second life after RAF retirement?
The kit is the Xtrakit offering, not the new Airfix kit, I had it in the stash for some time until the background story came to fruition. It's a nice rendition of the FR.5, with fine, engraved panel lines, a nice interior and superb clear parts. The only issue I had upon building it was that the wing section (which also forms a part of the lower fuselage) was 1mm too long for the fuselage opening, and the interscetion between these major parts called for some putty work.
The only personal additions are the wing pylons, the Sidewinders and the drop tanks - the Xtrakit model comes clean. The nose camera was replaced by a small radome and a new camera fairling - carved from a piece of 1.5mm styrene sheet - mounted under the fuselage. Furthermore the flaps were lowered, for a more lively look.
Painting and markings:
This livery is based on 1st generation Omani aircraft like the Provost or Strikemaster, with a livery in Dark Green, Dark Earth and Light Aircraft Grey (Humbrol 163, 29 and 166, respectively). The pattern is the original RAF scheme, just the Dark Sea Grey was replaced by Dark Earth. The cockpit became very dark grey (RAL 7021) while the landing gear remained in Aluminum. Very simple.
The Swift depicted in this model is supoosed to have seen some service, so the kit received a black ink wash and the panels were lightened, esp. directly from above, with several green and brown tones (including RLM82, Faded Olive Drab, French Earth Brown and even Israeli Armor Brown, all ModelMaster enamels).
Decals come primaily from an Xtradecal aftermarket sheet for the BAC Strikemaster, which offers several Omani aircraft. Stencils come from the OOB sheet, and some more details like the white ring behind the radome or the yellow markings on the canopy were scratched from generic stripes and sheet.
Finally, after the white AIM-9 and the drop tanks were mounted, the kit received a final coat with acrylic matt varnish.
A simple and quick project, but I think the Swift has a lot of whiffing potential - concerning both operators as well as further, fictional versions?
President Kagame meets with Miroslav Lajčák, United Nations General Assembly President on the sidelines of Transform Africa Summit 2018.
These images are the record of an emotional visit. Beyond the pictures I want to share some of the details that I have found and so I have included some links below. The times we live in still hold onto to prejudice and persecution. In some areas we may not be hanging and burning women as witches, but we have new ways to to castigate people and to destroy them. Our ancestors hung and burned those they feared and those that they wanted out of the way. We seem at times to have transformed our lives and found a better world to share, it also seems that we need to look back into our history and learn lessons to continue our progression so that the fear and hatred of groups will not be raised and set upon individuals and other groups. Innocent women have been tortured and hung, or burned to fulfil the process demanded by society and in honouring their memory and in keep alive their story we have a chance to progress. In my remembering of the now seemingly inhuman ridiculous witch trials I wish to focus on the historical occurrence and to try to understand how something so terrible happened to ensure we do not forget our past which is an indication of our potential present and possible future and at the end of my journey through the viscous witch craze realise the horror within us and from that perspective honour the memory of the persecuted.
The old sign read,
“The Witches Stone of Spott.
Marion Lillie, the Ringwoody Witch was burnt here in 1698.
The stone is reputed to stand on the site of the burning of the last witch in the South of Scotland.
Near to this site the Birley Tree stood, under whose branches the local Birley Court was held.”
The Witches Stone is said to mark the spot where Marion Lillie, known as the Rigwoody, or Ringwoodie Witch, was burned at the stake in 1698 and serves to commemorate Marion Lillie and the plight and deaths of many others that were executed for witchcraft. The site outside the current village is thought to have been used as a place of trial, punishment and execution. The term, “Rigwoodie,” is an old Scottish word used to denote someone thin and bony. With many terms involved around the persecution of witchcraft it might be that the term is being recorded in to indicate both an improper sexual allure through magic and to add sexual allure to the telling and retelling of the story. Some authors record that many witches were burnt on the top of, “Spott loan”, in 1705, seven years after the death of Marion Lillie in 1698 which if accurate would reveal that Marion Lillie was not the last witch to be burned in the South of Scotland.
To this day the very harsh nature of times gone by including religious punishment can be seen at Spott kirk. An iron chain and neckbrace, or the 'Jougs' are displayed on the external wall near the kirk door. Contemporary locals keep a tradition of placing a coin on the Witches' Stane when passing so as to avoid bad luck. The now fenced off monument attracts other offerings too. The outcast and the persecuted are better remembered over time and there is a greater acceptance of witchcraft than before whether in the past it was anything like we often now think of it with it being a popular theme in contemporary culture.
It is noted that the area around Spott was notorious for its witch burnings in the seventeenth and eighteenth centuries. East Lothian has been made infamous due well publicised witch trials, with records detailing allegations, trials and convictions around Haddington, Tranent and North Berwick. The Iron Age hill fort on The Chesters, not far to the south west of Spott was also linked to witch burnings. From early drawings it is possible that the current stone is the last survivors of several that were a part of a megalithic monument. The current monument attracts good attention for the right reasons and it serves for commemoration of society being inhumane which is something that we all need to struggle against and to succeed in fighting. To witches and to all that society would seek to silence there is a potential for full re-evaluation unfortunately all too often after terrible costs of life.
PHH Sykes ©2020
phhsykes@gmail.com
Further References
Field Visit (25 June 1913)
RCAHMS County Inventory: East Lothian
A rough block of stone about 22 inches across both ways but almost entirely covered with road scrapings, lies at the root of the hedge on the southern side of the road some 3/8 mile south-west of Spott Church and 90 yards north-east of the junction of the road to. Little Spott. This stone is placed near the spot where Marion Lillie the Ringwoodie Witch was burnt. At the western corner of the junction of the road to Little Spott stands the Birley Tree, an ash tree, 12 feet 4 inches in girth 6 feet from the ground, which marks the place where the Birley Courts were held in olden days.
RCAHMS 1924, visited 25 June 1913.
canmore.org.uk/collection/1460251
Drawing of the Witches' Stane.
James Drummond
Description Drawing of the Witches' Stane.
Date 1/9/1849
Collection Society of Antiquaries of Scotland
Catalogue Number DP 203322
Category On-line Digital Images
Copy of ELD 177/1
Scope and Content SAS 386 p.77.
Accession Number 1975/12
External Reference SAS 386
Permalink canmore.org.uk/collection/1460251
Some 500 yards east of the dwelling house on Innerwick Farm and nearly 200 yards south of the public road, in a field called Single Knowes field, is a slightly rising piece of ground known as the Witches Knowe, on which a number of witches are said to have been burnt.
RCAHMS 1924, visited 26 June 1913
About 80 years ago, while foundations were being prepared for the old hot-houses in Spott House gardens, the skeletal remains of a number of men with fragments of their accoutrements, including broken swords and buttons, were found, no doubt relics of some of the Covenanters who fell at the battle of Dunbar. All the remains were re-interred in the Kirkyard of Spott, 26 feet from the north-eastern corner of the church and some 5 or 6 feet east of the line of the wall of the church.
RCAHMS 1924, visited 25 June 1913.
Taylor Swift transforms from angelic beauty to sexy songstress at the CMT Music Awards. As John Basedow says, the pop star rocked the stage during... bit.ly/14ss6qf
I think its only an air conditioner -but I love the soft gleam of the metal and clarity of the colour.
Prosperidad Social y ProPacífico, en representación del sector privado, lanzaron este viernes, en Valle del Cauca, el programa Jóvenes Transformadores: empleo y emprendimiento pa’ vos. Es una intervención integral enfocada en la generación de empleo formal y de emprendimiento para la población joven en condición de pobreza y pobreza extrema en el departamento.
“Apoyaremos a jóvenes entre 18 y 28 años, en condición de pobreza y alta vulnerabilidad, a través de una transferencia monetaria condicionada mensual de 500 mil pesos: es la más alta entregada por el Gobierno nacional. Busca asegurar la permanencia en la ruta de intervención, dirigida al cierre de brechas, para contribuir a la reactivación económica del territorio y a la generación de ingresos”, dijo Susana Correa Borrero, directora de Prosperidad Social.
Con esta nueva iniciativa, el Gobierno acompañará a 6.700 jóvenes en Cali, Jamundí, Palmira, Candelaria, Yumbo, Buga y Buenaventura. Brindará procesos de formación y capacitación en habilidades para la empleabilidad y el emprendimiento. Además, los jóvenes recibirán formación y acompañamiento psicosocial para fortalecer su proyecto de vida. El Gobierno invertirá cerca de 32.000 millones de pesos en el programa.
La alianza con ProPacífico se da en el marco de la iniciativa Compromiso Valle. “Es una iniciativa que nace tras un proceso de escucha activa y construcción colectiva, por parte de ciudadanos, empresas de todos los tamaños y fundaciones. Buscamos contribuir, con programas como Jóvenes Transformadores, a que los jóvenes de la región sean parte de la reconstrucción del tejido social y puedan acceder a mejores oportunidades, que transformen sus vidas”, dijo María Isabel Ulloa, directora ejecutiva de ProPacífico.
En el evento de lanzamiento del programa participaron Susana Correa, directora de Prosperidad Social; Lina María Arbeláez, directora del ICBF; María Isabel Ulloa, directora de ProPacífico; Ana María Palau, alta consejera para las regiones; Juan Sebastián Arango, consejero para las juventudes; y empresarios de la región. Los jóvenes participantes realizaron diferentes actividades pedagógicas y deportivas.
“Nuestro objetivo está centrado en la consecución de nuevas oportunidades de empleo para los jóvenes de Valle del Cauca y de todo el país, en el marco de la reactivación económica. Queremos darles acceso efectivo y permanente al mercado laboral y fortalecer emprendimientos que contribuyan a la generación de ingresos y al cierre de brechas de la población joven”, dijo Correa Borrero.
Cali Lanzamiento Jóvenes Transformadores / Noviembre 19, 2021. (Fotografía Oficial Prosperidad Social / Juan Cuellar).
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twitter.com/Memoire2cite - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économiqueL'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitantsLes quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :www.ina.fr/video/LXF99004401 .Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projetsLe Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 ÉclairageDepuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html JournalisteVisites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François MitterrandLes deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.Beaulieu I: le projet d'urbanismeMaquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971Le quartier:Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.Une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.Conception et réalisation d’un quartier entierPour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.Culturellement, la ville est aussi très active...Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.La population comprend-elle cette volonté?Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste> Quelle a été la réaction des habitants ?Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualitéLa résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementaleDéveloppé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98izRéalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanchedans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans laville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.
10 super useful pieces of transforming furniture we spotted at PSFK's Future of Home Living exhibit in NYC.
Demel
The title of this article is ambiguous. Other uses, see Demel (disambiguation).
K.u.K. Hofzuckerbäcker Ch Demel 's Söhne GmbH
Founded in 1786
Coffee and pastry industry
Products Coffee, tea, cakes
website www.Demel.at
Interior furnishings from Komptoir Demel in Vienna, from Portois Fix
When decorating goods Visitors may watch.
Demel is one of the most famous Viennese pastry at the carbon (cabbage) market (Kohlmarkt) 14 in the first Viennese district Innere Stadt. Demel was a k.u.k. Hofzuckerbäcker and runs this item today in public.
History
1778 came the of Wurttemberg stemming confectioner Ludwig Dehne to Vienna. 1786, he founded his pastry shot at the place of St. Michael. Dehne died in 1799 of tuberculosis. His widow then married the confectioner Gottlieb Wohlfahrt. In 1813 they bought the house in St. Michael's Square 14. Despite numerous innovations such as frozen the company's finances could not be rehabilitated. After the death of Gottlieb Wohlfahrt in 1826 the widow and her son from her first marriage August Dehne succeeded but the economic boom. August Dehne managed to great wealth, he invested in land. As the son of August Dehne struck another career as a lawyer, Dehne sold the confectionery in 1857 to his first mate Christoph Demel.
Demel also had success in the continuation of the company and established it to a Viennese institution. After the death of Christoph Demel in 1867 his sons Joseph and Charles took over the business, which is why it since "Christoph Demel 's Söhne" means. On request Demel received 1874 the Hoflieferantentitel (the titel as purveyor to the court). The proximity to the Imperial Palace directly opposite made business more profitable. The Hofburg borrowed from Demel occasionally staff and tableware for special occasions such as proms and parties. Recent developments in the art of confectionery were brought from Paris. Trained at Demel, professionals quickly found employment.
1888 Old Burgtheater was demolished at Michael's place and transformed the place. Demel had to move out of the house and he moved to the Kohlmarkt 14. The new store inside was equipped inside with high costs by purveyor to the court Portois & Fix. The interior is decorated in the style of Neo-Rococo with mahogany wood and mirrors. Regulars were members of the Viennese court as Empress Elisabeth, and other prominent members of the Vienna society of the time, the actress Katharina Schratt and Princess Pauline von Metternich. A peculiarity of Demel from the time of the monarchy is that the always female attendance, which originally was recruited from monastic students, is dressed in a black costume with a white apron. They are called Demelinerinnen and address the guest traditionally in a special "Demel German", which is a polite form of the third person plural, omitting the personal salutation and with questions such as "elected Have you?" or "want to eat?" was known.
After the death of Joseph and Carl Demel took over Carl's widow Maria in 1891 the management. She also received the k.u.k. Hoflieferantentitel. From 1911 to 1917 led Carl Demel (junior) the business and then his sister Anna Demel (4 March 1872 in Vienna - November 8, 1956 ibid ; born Siding). Under her leadership, the boxes and packaging were developed by the Wiener Werkstätte. Josef Hoffmann established in 1932 because of a contract the connection of the artist Friedrich Ludwig Berzeviczy-Pallavicini to Anna Demel. The design of the shop windows at that time was an important means of expression of the shops and there were discussions to whether they should be called visual or storefront (Seh- or Schaufenster - display window or look window). While under the Sehfenster (shop window) an informative presentation of goods was understood, the goods should be enhanced by staging the showcase. From 1933 until his emigration in 1938 took over Berzeviczy-Pallavicini the window dressing of Demel and married in 1936 Klara Demel, the adopted niece of Anna Demel.
During the Nazi regime in Austria the confectioner Demel got privileges from the district leadership because of its reputation. Baldur von Schirach and his wife took the confectioner under their personal protection, there were special allocations of gastronomic specialties from abroad in order to continue to survive. But while the two sat in the guest room and consumed cakes, provided the Demelinerinnen in a hallway between the kitchen and toilet political persecutws, so-called U-Boats. Those here were also hearing illegal radio stations and they discussed the latest news.
1952 Anna Demel was the first woman after the war to be awarded the title Kommerzialrat. She died in 1956. Klara Demel took over the management of the bakery. Berzeviczy-Pallavicini, who lived in the United States until then returned to Vienna. After Clara's death on 19 April 1965, he carried on the pastry. During his time at Demel he established the tradition to make from showpieces of the sugar and chocolate craft extravagant neo-baroque productions. Baron Berzeviczy sold the business in 1972 for economic reasons to the concealed appearing Udo Proksch, who established in 1973 in the first floor rooms for the Club 45; also Defence Minister Karl Lütgendorf had his own salon. After Proksch was arrested in 1989 in connection with the Lucona scandal, he sold Demel to the non-industry German entrepreneur Günter Wichmann. 1993 it came to insolvency. Raiffeisen Bank Vienna as principal creditor, acquired the property in 1994 from the bankrupt company to initially continue itself the traditional Viennese company through a subsidiary. In the process of the renovation in March 1995 on the fourth floor were mura painting from the 18th century exposed and the baroque courtyard covered by a glass construction which since the re-opening on 18 April 1996 can be used as Schanigarten (pavement café) or conservatory.
In 2002 the catering company Do & Co took over the Demel. The company was awarded with the "Golden Coffee Bean " of Jacobs coffee in 1999. Demel now has additional locations in Salzburg and New York.
Products
Demel chocolate products
One of the most famous specialty of the house is " Demel's Sachertorte" . The world-famous Sachertorte was invented by Franz Sacher, but completed only in its today known form by his son Eduard Sacher while training in Demel. After a 1938 out of court enclosed process occurred after the Second World War a till 1965 during dispute between Demel and the Sacher Hotel: The hotel insisted on its naming rights, Demel, however, could pointing out already since the invention of the "Original Sacher" called pie "having used the denomination". Demel had after the death of Anna Sacher in 1930, under defined conditions, the generation and distribution rights for "Eduard-Sacher-Torte" received. The dispute was settled in favor of the Hotel Sacher and the Demelsche cake is today, "Demel 's Sachertorte" and is still made by hand. While a layer of apricot jam under the chocolate icing and another in the center of the cake can be found in the "Original Sacher-Torte", is in "Demel 's Sachertorte " the layer in the middle omitted.
Besides the Sachertorte helped another specialty the pastry to world fame: the original gingerbread figures whose modeling came from the collection of Count Johann Nepomuk Graf Wilczek on Castle Kreuzenstein. Then there are the Demel cake (almond-orange mass with blackcurrant jam, marzipan and chocolate coating), Anna Torte, Dobos cake, cake trays, Russian Punch Cake, Esterházy cake, apple strudel and other confectionary specialties. Popular with many tourists are the candied violets with which Demel earlier supplied the imperial court and they allegedly have been the Lieblingsnaschereien (favorite candies) of Empress Elisabeth ("Sisi"). Rooms in the upper floors as the Pictures Room, Gold Room and the Silver rooms are rented for events. In addition to the pastry shop Demel operates, as it did at the time of the monarchy, a catering service, after the re-opening in 1996 as well as storage, shipping and packaging was desettled in the 22nd District of Vienna. Demel is also responsible for the catering at Niki Aviation.
de.wikipedia.org/wiki/Demel
Cathédrale romane Saint-André, Chapelle du Crucifix et Cloître du Paradis ; commune d’Amalfi, province de Salerne, région de Campanie, Italie
Le monument le plus insigne de l’ancienne république maritime est certainement la cathédrale. De la place principale de la ville, un majestueux escalier de cinquante-sept marches mène à l’atrium qui précède l’église et qui donne accès à ce qu’on appelle la chapelle du crucifix ainsi qu’au célèbre cloître du Paradis. Celui qui se tient face à la construction pour en discerner les aspects médiévaux au-delà des nombreuses interventions de reconstruction ou de restauration (la transformation totale eut lieu entre 1703 et 1718 par le vouloir de l’archevêque Michèle Bologna), doit avant tout avoir présent à l’esprit que la cathédrale primitive n’est pas l’actuelle mais celle qui lui est contiguë, plus petite, jadis dédiée à la Vierge de l’Assomption et aux saints Côme et Damien, et appelée depuis le XVIe siècle l’église ou la chapelle du Crucifix. Nous parlerons donc aussi de cet édifice dont l’histoire, en particulier, est intimement liée à celle de la cathédrale actuelle. A la suite des investigations archéologiques entreprises dans les années 1931-1938 et toujours en cours, cette construction primitive, désormais complètement dégagée des superstructures baroques, apparaît conforme aux schémas romains traditionnels : trois nefs couvertes d’une charpente apparente et séparées par des colonnades, avec l’adjonction d’une pseudo-tribune qui donnait sur la nef centrale par des fenêtres doubles, aux arcs brisés très aigus, au-dessus desquelles s’ouvre une série de fenêtres simples, elles aussi fermées d’arcs brisés. Des trois nefs n’en subsistent plus que deux, la troisième qui se trouvait du côté gauche ayant été supprimée pour donner de l’espace au cloître du Paradis adjacent et le rendre plus régulier; ce cloître, nous le verrons, fut construit dans la deuxième moitié du XIIIe siècle. La datation de la chapelle, comme le suggèrent en général les documents écrits traditionnels, pourrait en effet se situer, à en juger par ce qui est visible, aux alentours de la fin du Xe siècle, lorsque le diocèse d’Amalfi fut, avec l’archevêque Leone Ier, élevé à la dignité métropolitaine par le Pape Jean XV en 987. … Le plan trapézoïdal, tout à fait inhabituel pour les églises campaniennes de l’époque romane, l’emploi de la double rangée de fenêtres et le style de certains éléments plastiques et architecturaux (les piédroits du portail et la corniche sculptée en façade) semblent exclure une datation plus tardive. D’autre part la présence, apparemment précoce, de l’arc arabisant (que l’on peut estimer introduit directement de l’Islam et qui connut une telle fortune dans le développement de l’architecture campanienne) s’explique par les activités commerciales d’Amalfi, qui dès le Ve siècle mettaient la cité campanienne en contact avec tous les centres de l’Orient méditerranéen … Mais essayons de définir l’aspect de l’église métropolitaine et d’éclaircir les vicissitudes qu’elle a subies au cours des siècles. A cet égard, nous pourrions, avec cependant toute la prudence voulue, considérer comme encore valables certaines observations formulées par Rosi dès que furent pratiqués les premiers sondages dans la structure des murs de la cathédrale : « Une fois démolie (la nef de gauche de l’église), peut-être pour laisser la place au cloître du Paradis... furent alors (entre 1266 et 1268) supprimées les arcades de communication avec la nef centrale, murées également selon toute probabilité les fenêtres doubles de la tribune et construits extérieurement des locaux semblables aux travées du cloître, sans doute reliés à celui-ci étant donné l’allure analogue des murs gouttereaux, et donc indépendants de l’église. Dans la suite au XIVe siècle, époque à laquelle s’était répandu l’emploi de l’arc surbaissé, cher aux constructeurs gothiques, on voulut transformer ces espaces en chapelles et l’on ouvrit les horribles arcades (les premières à partir de l’entrée), les faisant retomber sur des colonnes simples ou doubles, en partie adossées et en partie engagées dans le mur gouttereau; et ce faisant on négligea la correspondance avec les trois travées des voûtes de couverture, que l’on remania donc et retailla un peu pour obtenir ainsi un motif rythmique régulier de quatre arcades du côté de la nef centrale de l’église qui se trouve au-dessus. Les arcades suivantes, plus récemment découvertes et en partie reconstituées, toujours le long de la nef de gauche, présentent le même type d’arcs aigus que sur la colonnade de droite correspondante, la seule qui, à ce qu’il paraît, spécialement dans la partie la plus proche de l’abside, n’a pas dû subir de grands remaniements; ainsi serait confirmée l’existence d’arcades très aiguës pour toute la colonnade de gauche avant les mêmes arcades du type de Durazzo ou pourvues d’arcs surbaissés dont parle Rosi. Le schéma général de l’église qui fût construite autour de 987 présentait donc, par rapport aux schémas traditionnels, la variante des arcades aiguës le long des colonnades et la présence sur les murs de la nef centrale d’une double rangée de fenêtres. De telles innovations cependant, à part l’emploi de l’arc aigu (qui par ailleurs apparaît dans des contextes généralement différents), n’eurent pas d’écho direct dans l’architecture campanienne ultérieure. Ceci comme preuve supplémentaire de l’archaïsme de l’épisode d’Amalfi qui, s’il fut suivi d’une très maigre production architecturale à l’approche de l’an mille, fut par ailleurs rapidement rejeté dans l’ombre par le modèle cassinais patronné par l’abbé Desiderîus. La nef de droite se termine par une abside précédée d’une petite coupole à fuseaux. Cette solution, dont nous ne savons pas si le symétrique existait à l’extrémité de la nef de gauche, semble une évidente adjonction ultérieure, du fait que la structure de la coupole comme sa décoration se relient à une série d’édifices de la région de la fin du XIIe siècle (Santa Maria a Gradillo et San Giovanni del Toro à Ravello) ou du XIIIe siècle en son plein (cathédrale et château de Caserta Vecchia, bain de Pontone et villa Rufolo à Ravello). De sorte que, compte tenu d’un certain caractère rudimentaire de ses parties décoratives, la coupole d’Amalfi ne devrait pas être antérieure à la deuxième moitié du XIIe siècle. La construction de la seconde cathédrale (l’actuelle) remonte pour certains archéologues (Schiavo et Venditti) à l’époque même du doge Mansone Ier, tandis que pour d’autres (Pirri) elle se situe au temps de l’archevêque Matteo Capuano (1202-1215) et du cardinal Pietro son frère, qui en 1208 transporta à Amalfi le corps de saint André. Une datation intermédiaire, jadis proposée par Rosi, semble par contre plus acceptable d’un point de vue historique et archéologique. Les travaux qui selon toute probabilité furent commencés vers le milieu du XIe siècle, se déroulèrent au ralenti, …et probablement avec des interruptions. En 1065 était déjà installée à l’entrée principale de la nouvelle église la porte de bronze byzantine (encadrée à présent de piédroits du début du XIIIe siècle et d’un linteau qui est une « copie » due à la restauration du XIXe siècle). … Vers la fin du siècle, la nouvelle cathédrale, qui avait été dédiée à saint André apôtre, était encore l’objet de soins et d’interventions : c’est d’octobre 1091 que date un diplôme du duc Roger par lequel sont assurés à l’église d’Amalfi les moyens nécessaires pour apporter des modifications à l’édifice ou pour le restaurer … Ce qui signifie que la cathédrale n’avait pas encore atteint la dimension nécessaire et la perfection requise ; mais quel projet ou quel travail précis avait été prévu alors, seule pourra le dire une analyse exacte et directe du monument. L’unique chose à peu près certaine est que l’actuelle disposition des piliers baroques respecte fidèlement l’emplacement originel des colonnes qui y sont englobées. Vers la fin du XIIe siècle, nous ne savons pas exactement pour quelles raisons, la première cathédrale, celle du Crucifix, qui très probablement était encore utilisée pour le culte, fut agrémentée de la coupole à fuseaux dont on a parlé plus haut. Après quoi, jusqu’au XIIIe siècle, aucune modification substantielle ne devait être apportée aux deux cocathédrales, dont la position côte à côte voulait peut-être présenter une nouvelle version du système paléochrétien des « basiliques doubles », déjà réalisé sous des formes diverses à Naples, Aquileia, Pola, Treviri, etc. Entre 1206 et 1208, selon les renseignements fournis par certaines sources historiques, le cardinal Pietro Capuano, à son retour de Constantinople où il avait été envoyé comme légat pontifical pendant la quatrième croisade, apporta à Amalfi le corps de saint André apôtre et le plaça dans la crypte dont lui-même avait ordonné la construction à ses frais en même temps que le transept qui la surmonte …. Les mêmes sources et d’autres encore rassemblées par ceux qui ont étudié la question (Pansa, Caméra, Pirri, etc.) précisent que la crypte fut terminée par Giovanni Capuano (archevêque d’Amalfi de 1218 à 1239 et frère du cardinal Pietro), tandis que l’archevêque Matteo Capuano (oncle du cardinal) devait mener à son terme le vaste transept (navis ecclesiae) dont seule probablement 1a partie médiane, c’est-à-dire le sanctuaire, avait été réalisée, y construisant ensuite pour lui-même, dans l’aile droite, une chapelle en l’honneur du saint dont il portait le nom … L’église du XIe siècle qui était peut-être dotée d’une crypte, fut donc transformée selon les exigences liturgiques nouvelles liées à la transition du corps de saint André : outre le remplacement des structures anciennes du côté Est sur lesquelles on ne peut malheureusement rien dire de précis, faute d’éléments …, d’autres travaux suivirent … Mais nous ne devons pas pour autant penser à une reconstruction plus complète et même radicale de tout l’édifice du XIe siècle, étant donné que le transept comme la crypte s’ajustaient à la largeur totale des nefs préexistantes dont les colonnades, répétons-le, ont toujours gardé intacte leur position originelle, même à l’époque baroque, …
Une fois terminé le transept, et pour proportionner l’église de Sant’Andrea à l’importance déjà prise par le transept lui-même (dont l’aspect intérieur devait être extrêmement suggestif, comme le laisse entrevoir ce qui reste des arcades entrelacées d’une fausse galerie et les fenêtres murées), on transforma également dans ses parties hautes la nef centrale en rehaussant ses murs aveugles (Rosi faisait remarquer que ces murs s’adossent ostensiblement au transept) et en continuant sur ses parois une série de petites fenêtres semblables à elles du transept. C’est dans cette circonstance que fut construit l’arc triomphal avec deux superbes colonnes de granit égyptien conservées sur place encore aujourd’hui, tandis que les nefs latérales étaient couvertes de voûtes d’arêtes destinées à l’origine à demeurer visibles à l’extérieur comme celles de nombreuses églises de la Campanie maritime. Le poids de ces couvertures, en même temps que celui d’une voûte construite sur la nef de droite de l’église du Crucifix à la façon d’un compluvium, mais aux dépens de la tribune le long de ce côté et de la coupole terminale, entraîna à son tour une reprise du mur commun aux deux églises cathédrales, remédiant par avance à un affaissement à la base par l’insertion de colonnes jumelées et un épaississement convenable de la partie supérieure. Grâce à une telle colonnade à jour on obtenait une liaison plus étroite des deux édifices dans l’intention explicite de créer une seule basilique à six nefs, qui par la présence d’une épaisse forêt de colonnes se conformait à des solutions analogues (le plus souvent à cinq nefs) désormais dispersées en Campanie et ailleurs (Naples, Bénévent, Santa Maria Capua Vetere, Gaète, Pise, Lucques, etc.) comme témoignage d’une tradition paléochrétienne ou comme reflet d’une culture à forte saveur musulmane (que l’on songe par exemple aux colonnes des mosquées). … La crypte, à la suite de la réfection du XVIIe siècle qui a dû en modifier le plan originel, est à deux nefs, à la ressemblance de celles de la région (Salerne mais surtout Scaîa) avec des voûtes en croisées d’ogives soutenues par des colonnes engagées dans des piliers de marbre. Les travaux « d’embellissement » furent patronnés, comme dans le cas de la crypte de Salerne, par le roi d’Espagne Philippe III et confiés de 1600 à 1612 à la direction de Domenico Fontana, tandis que les revêtements de marbre furent exécutés entre 1762 et 1766. Il est fort probable qu’au moment de la soudure des deux cathédrales on construisit aussi un portique commun. En raison des restaurations fantaisistes de l’architecte Enrico Alvino à la suite de l’écroulement de 1871 (la cause en fut la chute de la façade), le portique actuel ne respecte que par certains côtés la disposition originelle, tant externe qu’interne, dont nous donnent une idée quelques témoignages peints (de Gabrielle Carelli, Antonio Senape et de Schulz) antérieurs à cette date. Il s’agit d’un local semblable à une crypte qui - fût-ce seulement au niveau iconographique - représente un moment d’équilibre soigné dans le processus spontané d’unification des deux cathédrales. Les fenêtres triples à jour ou claustra situés dans les ouvertures des arcades latérales (trois sur le côté de l’église du Crucifix et une du côté opposé) furent probablement décidés plus tard (selon Pirri et Castelffanco) par l’archevêque Filippo Augustariccio (1258-1291) auquel on doit aussi la commande du cloître du Paradis et du clocher.
Comme le portique, la façade est aujourd’hui entièrement refaite. Selon Caméra son décor originel (avant même la baroquisation décidée par l’archevêque Bologna) était centré sur des « archivoltes aux arcs entrelacés... petites fenêtres aux arcs brisés... sveltes colonnettes... ornements... figures et arabesques ».
Le cloître, comme on l’a dit, fut construit sur l’ordre de l’archevêque Augustariccio, alors que la ville d’Amalfi commençait à vivre dans une nouvelle période de prospérité politique avec la conquête du duché par Charles d’Anjou. Daté, au témoignage de Caméra, d’entre 1266 et 1268, ce cloître fut d’abord un cimetière pour la sépulture des personnages les plus illustres ou les plus méritants de la ville. Conçu de plan presque carré, il disposait d’une surface si restreinte que, comme on l’a dit, il fut nécessaire ne récupérer un peu plus d’espace sur la nef de gauche de l’église du Crucifix adjacente. Comme tant d’autres cloîtres d’Amalfi (ex-couvent des capucins et ex-couvent de Saint-Antoine) et de Salerne (couvent de Saint-François et de Saint-Dominique), un péristyle se déroule tout autour, fait d’arcs brisés entrelacés, que reçoivent des colonnes géminées coiffées de chapiteaux en demi-lune sculptés dans un seul bloc de pierre. Le long des galeries Est et Sud s’ouvrent diverses petites chapelles avec abside (et colonnettes d’angle), dans certaines desquelles demeurent des fresques surtout gothiques tardives (mais à l’angle Sud-Est restent les vestiges d’un décor du XIIIe siècle). Dans le cloître lui-même, outre quelques sculptures du haut Moyen Age, sont conservés d’autres fragments sculptés de l’église du Crucifix, des éléments architecturaux de l’église de Sant’ Andréa remplacés par des réfections du XIXe siècle (par exemple les aiglons du portail central) et des fragments de deux anciens ambons (de nombreux autres fragments ont été insérés dans les chaires élevées en 1708). Quelques années après la construction du portique, l’étage actuel des cloches vint compléter le campanile, qui dès 1180 (d’après Caméra) précédait la double cathédrale, occupant un emplacement plutôt insolite, imposé peut-être par l’antique implantation de la ville. La date des travaux est rappelée à la fois par le Chronicon amalphitanum : avec le nom du commanditaire, et par l’inscription encastrée dans la face Est de la construction elle-même. La présence de colonnes d’angle dans la partie la plus ancienne de cette construction rappelle celles de même type et d’inspiration cassinaise (Aversa, Salerne, Capoue, Noie, etc.), tandis que la structure de l’étage terminal, caractérisé par un corps central arrondi posé sur une base carrée avec des tourelles aux angles, semble synthétiser des conceptions diverses (parmi celles-ci on est allé jusqu’à en repérer une de type calabro-byzantin, au prix d’un rapprochement forcé avec la Cattolica de Stilo. Y apparaissent cependant avec une force particulière et un syncrétisme chaleureux certains procédés présents dans l’art régional
comme de Caserta Vecchia et peut-être aussi le petit clocher de l’église de Santa Maria Maggiore à Amalfi, dont on admet que la construction date approximativement de 1161.
(extrait de : Campanie romane ; Mario d’Onofrio, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1981, pp. 293-335)
Coordonnées GPS : N40.634364 ; E14.602832
Duncansby Head is the most northeasterly part of both the Scottish and British mainlands, slightly northeast of John o' Groats. It lies approximately 20 km (12 mi) east-southeast of Dunnet Head, the northernmost point of both the Scottish and British mainlands. Duncansby Head is located in Caithness, Highland, in north-eastern Scotland. The headland juts into the North Sea, with the Pentland Firth to its north and west and the Moray Firth to its south.
The point is marked by Duncansby Head Lighthouse, built by David Alan Stevenson in 1924.
A minor public road leads from John o' Groats to Duncansby Head, which makes Duncansby Head the farthest point by road from Land's End.
The Duncansby Head Site of Special Scientific Interest includes the 6.5-kilometre (4-mile) stretch of coast south to Skirza Head. It includes the Duncansby Stacks, prominent sea stacks just off the coast.
In 2016, it was reported in The Sunday Post newspaper that scientists from the Atomic Weapons Establishment in Aldemarston had proposed a nuclear weapon test on the Stacks of Duncansby in 1953, but that the prevailing wet weather was too much for contemporary electronics and the idea was shelved
The Highlands is a historical region of Scotland. Culturally, the Highlands and the Lowlands diverged from the Late Middle Ages into the modern period, when Lowland Scots language replaced Scottish Gaelic throughout most of the Lowlands. The term is also used for the area north and west of the Highland Boundary Fault, although the exact boundaries are not clearly defined, particularly to the east. The Great Glen divides the Grampian Mountains to the southeast from the Northwest Highlands. The Scottish Gaelic name of A' Ghàidhealtachd literally means "the place of the Gaels" and traditionally, from a Gaelic-speaking point of view, includes both the Western Isles and the Highlands.
The area is very sparsely populated, with many mountain ranges dominating the region, and includes the highest mountain in the British Isles, Ben Nevis. During the 18th and early 19th centuries the population of the Highlands rose to around 300,000, but from c. 1841 and for the next 160 years, the natural increase in population was exceeded by emigration (mostly to Canada, the United States, Australia and New Zealand, and migration to the industrial cities of Scotland and England.) and passim The area is now one of the most sparsely populated in Europe. At 9.1/km2 (24/sq mi) in 2012, the population density in the Highlands and Islands is less than one seventh of Scotland's as a whole.
The Highland Council is the administrative body for much of the Highlands, with its administrative centre at Inverness. However, the Highlands also includes parts of the council areas of Aberdeenshire, Angus, Argyll and Bute, Moray, North Ayrshire, Perth and Kinross, Stirling and West Dunbartonshire.
The Scottish Highlands is the only area in the British Isles to have the taiga biome as it features concentrated populations of Scots pine forest: see Caledonian Forest. It is the most mountainous part of the United Kingdom.
Between the 15th century and the mid-20th century, the area differed from most of the Lowlands in terms of language. In Scottish Gaelic, the region is known as the Gàidhealtachd, because it was traditionally the Gaelic-speaking part of Scotland, although the language is now largely confined to The Hebrides. The terms are sometimes used interchangeably but have different meanings in their respective languages. Scottish English (in its Highland form) is the predominant language of the area today, though Highland English has been influenced by Gaelic speech to a significant extent. Historically, the "Highland line" distinguished the two Scottish cultures. While the Highland line broadly followed the geography of the Grampians in the south, it continued in the north, cutting off the north-eastern areas, that is Eastern Caithness, Orkney and Shetland, from the more Gaelic Highlands and Hebrides.
Historically, the major social unit of the Highlands was the clan. Scottish kings, particularly James VI, saw clans as a challenge to their authority; the Highlands was seen by many as a lawless region. The Scots of the Lowlands viewed the Highlanders as backward and more "Irish". The Highlands were seen as the overspill of Gaelic Ireland. They made this distinction by separating Germanic "Scots" English and the Gaelic by renaming it "Erse" a play on Eire. Following the Union of the Crowns, James VI had the military strength to back up any attempts to impose some control. The result was, in 1609, the Statutes of Iona which started the process of integrating clan leaders into Scottish society. The gradual changes continued into the 19th century, as clan chiefs thought of themselves less as patriarchal leaders of their people and more as commercial landlords. The first effect on the clansmen who were their tenants was the change to rents being payable in money rather than in kind. Later, rents were increased as Highland landowners sought to increase their income. This was followed, mostly in the period 1760–1850, by agricultural improvement that often (particularly in the Western Highlands) involved clearance of the population to make way for large scale sheep farms. Displaced tenants were set up in crofting communities in the process. The crofts were intended not to provide all the needs of their occupiers; they were expected to work in other industries such as kelping and fishing. Crofters came to rely substantially on seasonal migrant work, particularly in the Lowlands. This gave impetus to the learning of English, which was seen by many rural Gaelic speakers to be the essential "language of work".
Older historiography attributes the collapse of the clan system to the aftermath of the Jacobite risings. This is now thought less influential by historians. Following the Jacobite rising of 1745 the British government enacted a series of laws to try to suppress the clan system, including bans on the bearing of arms and the wearing of tartan, and limitations on the activities of the Scottish Episcopal Church. Most of this legislation was repealed by the end of the 18th century as the Jacobite threat subsided. There was soon a rehabilitation of Highland culture. Tartan was adopted for Highland regiments in the British Army, which poor Highlanders joined in large numbers in the era of the Revolutionary and Napoleonic Wars (1790–1815). Tartan had largely been abandoned by the ordinary people of the region, but in the 1820s, tartan and the kilt were adopted by members of the social elite, not just in Scotland, but across Europe. The international craze for tartan, and for idealising a romanticised Highlands, was set off by the Ossian cycle, and further popularised by the works of Walter Scott. His "staging" of the visit of King George IV to Scotland in 1822 and the king's wearing of tartan resulted in a massive upsurge in demand for kilts and tartans that could not be met by the Scottish woollen industry. Individual clan tartans were largely designated in this period and they became a major symbol of Scottish identity. This "Highlandism", by which all of Scotland was identified with the culture of the Highlands, was cemented by Queen Victoria's interest in the country, her adoption of Balmoral as a major royal retreat, and her interest in "tartenry".
Recurrent famine affected the Highlands for much of its history, with significant instances as late as 1817 in the Eastern Highlands and the early 1850s in the West. Over the 18th century, the region had developed a trade of black cattle into Lowland markets, and this was balanced by imports of meal into the area. There was a critical reliance on this trade to provide sufficient food, and it is seen as an essential prerequisite for the population growth that started in the 18th century. Most of the Highlands, particularly in the North and West was short of the arable land that was essential for the mixed, run rig based, communal farming that existed before agricultural improvement was introduced into the region.[a] Between the 1760s and the 1830s there was a substantial trade in unlicensed whisky that had been distilled in the Highlands. Lowland distillers (who were not able to avoid the heavy taxation of this product) complained that Highland whisky made up more than half the market. The development of the cattle trade is taken as evidence that the pre-improvement Highlands was not an immutable system, but did exploit the economic opportunities that came its way. The illicit whisky trade demonstrates the entrepreneurial ability of the peasant classes.
Agricultural improvement reached the Highlands mostly over the period 1760 to 1850. Agricultural advisors, factors, land surveyors and others educated in the thinking of Adam Smith were keen to put into practice the new ideas taught in Scottish universities. Highland landowners, many of whom were burdened with chronic debts, were generally receptive to the advice they offered and keen to increase the income from their land. In the East and South the resulting change was similar to that in the Lowlands, with the creation of larger farms with single tenants, enclosure of the old run rig fields, introduction of new crops (such as turnips), land drainage and, as a consequence of all this, eviction, as part of the Highland clearances, of many tenants and cottars. Some of those cleared found employment on the new, larger farms, others moved to the accessible towns of the Lowlands.
In the West and North, evicted tenants were usually given tenancies in newly created crofting communities, while their former holdings were converted into large sheep farms. Sheep farmers could pay substantially higher rents than the run rig farmers and were much less prone to falling into arrears. Each croft was limited in size so that the tenants would have to find work elsewhere. The major alternatives were fishing and the kelp industry. Landlords took control of the kelp shores, deducting the wages earned by their tenants from the rent due and retaining the large profits that could be earned at the high prices paid for the processed product during the Napoleonic wars.
When the Napoleonic wars finished in 1815, the Highland industries were affected by the return to a peacetime economy. The price of black cattle fell, nearly halving between 1810 and the 1830s. Kelp prices had peaked in 1810, but reduced from £9 a ton in 1823 to £3 13s 4d a ton in 1828. Wool prices were also badly affected. This worsened the financial problems of debt-encumbered landlords. Then, in 1846, potato blight arrived in the Highlands, wiping out the essential subsistence crop for the overcrowded crofting communities. As the famine struck, the government made clear to landlords that it was their responsibility to provide famine relief for their tenants. The result of the economic downturn had been that a large proportion of Highland estates were sold in the first half of the 19th century. T M Devine points out that in the region most affected by the potato famine, by 1846, 70 per cent of the landowners were new purchasers who had not owned Highland property before 1800. More landlords were obliged to sell due to the cost of famine relief. Those who were protected from the worst of the crisis were those with extensive rental income from sheep farms. Government loans were made available for drainage works, road building and other improvements and many crofters became temporary migrants – taking work in the Lowlands. When the potato famine ceased in 1856, this established a pattern of more extensive working away from the Highlands.
The unequal concentration of land ownership remained an emotional and controversial subject, of enormous importance to the Highland economy, and eventually became a cornerstone of liberal radicalism. The poor crofters were politically powerless, and many of them turned to religion. They embraced the popularly oriented, fervently evangelical Presbyterian revival after 1800. Most joined the breakaway "Free Church" after 1843. This evangelical movement was led by lay preachers who themselves came from the lower strata, and whose preaching was implicitly critical of the established order. The religious change energised the crofters and separated them from the landlords; it helped prepare them for their successful and violent challenge to the landlords in the 1880s through the Highland Land League. Violence erupted, starting on the Isle of Skye, when Highland landlords cleared their lands for sheep and deer parks. It was quietened when the government stepped in, passing the Crofters' Holdings (Scotland) Act, 1886 to reduce rents, guarantee fixity of tenure, and break up large estates to provide crofts for the homeless. This contrasted with the Irish Land War underway at the same time, where the Irish were intensely politicised through roots in Irish nationalism, while political dimensions were limited. In 1885 three Independent Crofter candidates were elected to Parliament, which listened to their pleas. The results included explicit security for the Scottish smallholders in the "crofting counties"; the legal right to bequeath tenancies to descendants; and the creation of a Crofting Commission. The Crofters as a political movement faded away by 1892, and the Liberal Party gained their votes.
Today, the Highlands are the largest of Scotland's whisky producing regions; the relevant area runs from Orkney to the Isle of Arran in the south and includes the northern isles and much of Inner and Outer Hebrides, Argyll, Stirlingshire, Arran, as well as sections of Perthshire and Aberdeenshire. (Other sources treat The Islands, except Islay, as a separate whisky producing region.) This massive area has over 30 distilleries, or 47 when the Islands sub-region is included in the count. According to one source, the top five are The Macallan, Glenfiddich, Aberlour, Glenfarclas and Balvenie. While Speyside is geographically within the Highlands, that region is specified as distinct in terms of whisky productions. Speyside single malt whiskies are produced by about 50 distilleries.
According to Visit Scotland, Highlands whisky is "fruity, sweet, spicy, malty". Another review states that Northern Highlands single malt is "sweet and full-bodied", the Eastern Highlands and Southern Highlands whiskies tend to be "lighter in texture" while the distilleries in the Western Highlands produce single malts with a "much peatier influence".
The Scottish Reformation achieved partial success in the Highlands. Roman Catholicism remained strong in some areas, owing to remote locations and the efforts of Franciscan missionaries from Ireland, who regularly came to celebrate Mass. There remain significant Catholic strongholds within the Highlands and Islands such as Moidart and Morar on the mainland and South Uist and Barra in the southern Outer Hebrides. The remoteness of the region and the lack of a Gaelic-speaking clergy undermined the missionary efforts of the established church. The later 18th century saw somewhat greater success, owing to the efforts of the SSPCK missionaries and to the disruption of traditional society after the Battle of Culloden in 1746. In the 19th century, the evangelical Free Churches, which were more accepting of Gaelic language and culture, grew rapidly, appealing much more strongly than did the established church.
For the most part, however, the Highlands are considered predominantly Protestant, belonging to the Church of Scotland. In contrast to the Catholic southern islands, the northern Outer Hebrides islands (Lewis, Harris and North Uist) have an exceptionally high proportion of their population belonging to the Protestant Free Church of Scotland or the Free Presbyterian Church of Scotland. The Outer Hebrides have been described as the last bastion of Calvinism in Britain and the Sabbath remains widely observed. Inverness and the surrounding area has a majority Protestant population, with most locals belonging to either The Kirk or the Free Church of Scotland. The church maintains a noticeable presence within the area, with church attendance notably higher than in other parts of Scotland. Religion continues to play an important role in Highland culture, with Sabbath observance still widely practised, particularly in the Hebrides.
In traditional Scottish geography, the Highlands refers to that part of Scotland north-west of the Highland Boundary Fault, which crosses mainland Scotland in a near-straight line from Helensburgh to Stonehaven. However the flat coastal lands that occupy parts of the counties of Nairnshire, Morayshire, Banffshire and Aberdeenshire are often excluded as they do not share the distinctive geographical and cultural features of the rest of the Highlands. The north-east of Caithness, as well as Orkney and Shetland, are also often excluded from the Highlands, although the Hebrides are usually included. The Highland area, as so defined, differed from the Lowlands in language and tradition, having preserved Gaelic speech and customs centuries after the anglicisation of the latter; this led to a growing perception of a divide, with the cultural distinction between Highlander and Lowlander first noted towards the end of the 14th century. In Aberdeenshire, the boundary between the Highlands and the Lowlands is not well defined. There is a stone beside the A93 road near the village of Dinnet on Royal Deeside which states 'You are now in the Highlands', although there are areas of Highland character to the east of this point.
A much wider definition of the Highlands is that used by the Scotch whisky industry. Highland single malts are produced at distilleries north of an imaginary line between Dundee and Greenock, thus including all of Aberdeenshire and Angus.
Inverness is regarded as the Capital of the Highlands, although less so in the Highland parts of Aberdeenshire, Angus, Perthshire and Stirlingshire which look more to Aberdeen, Dundee, Perth, and Stirling as their commercial centres.
The Highland Council area, created as one of the local government regions of Scotland, has been a unitary council area since 1996. The council area excludes a large area of the southern and eastern Highlands, and the Western Isles, but includes Caithness. Highlands is sometimes used, however, as a name for the council area, as in the former Highlands and Islands Fire and Rescue Service. Northern is also used to refer to the area, as in the former Northern Constabulary. These former bodies both covered the Highland council area and the island council areas of Orkney, Shetland and the Western Isles.
Much of the Highlands area overlaps the Highlands and Islands area. An electoral region called Highlands and Islands is used in elections to the Scottish Parliament: this area includes Orkney and Shetland, as well as the Highland Council local government area, the Western Isles and most of the Argyll and Bute and Moray local government areas. Highlands and Islands has, however, different meanings in different contexts. It means Highland (the local government area), Orkney, Shetland, and the Western Isles in Highlands and Islands Fire and Rescue Service. Northern, as in Northern Constabulary, refers to the same area as that covered by the fire and rescue service.
There have been trackways from the Lowlands to the Highlands since prehistoric times. Many traverse the Mounth, a spur of mountainous land that extends from the higher inland range to the North Sea slightly north of Stonehaven. The most well-known and historically important trackways are the Causey Mounth, Elsick Mounth, Cryne Corse Mounth and Cairnamounth.
Although most of the Highlands is geographically on the British mainland, it is somewhat less accessible than the rest of Britain; thus most UK couriers categorise it separately, alongside Northern Ireland, the Isle of Man, and other offshore islands. They thus charge additional fees for delivery to the Highlands, or exclude the area entirely. While the physical remoteness from the largest population centres inevitably leads to higher transit cost, there is confusion and consternation over the scale of the fees charged and the effectiveness of their communication, and the use of the word Mainland in their justification. Since the charges are often based on postcode areas, many far less remote areas, including some which are traditionally considered part of the lowlands, are also subject to these charges. Royal Mail is the only delivery network bound by a Universal Service Obligation to charge a uniform tariff across the UK. This, however, applies only to mail items and not larger packages which are dealt with by its Parcelforce division.
The Highlands lie to the north and west of the Highland Boundary Fault, which runs from Arran to Stonehaven. This part of Scotland is largely composed of ancient rocks from the Cambrian and Precambrian periods which were uplifted during the later Caledonian Orogeny. Smaller formations of Lewisian gneiss in the northwest are up to 3 billion years old. The overlying rocks of the Torridon Sandstone form mountains in the Torridon Hills such as Liathach and Beinn Eighe in Wester Ross.
These foundations are interspersed with many igneous intrusions of a more recent age, the remnants of which have formed mountain massifs such as the Cairngorms and the Cuillin of Skye. A significant exception to the above are the fossil-bearing beds of Old Red Sandstone found principally along the Moray Firth coast and partially down the Highland Boundary Fault. The Jurassic beds found in isolated locations on Skye and Applecross reflect the complex underlying geology. They are the original source of much North Sea oil. The Great Glen is formed along a transform fault which divides the Grampian Mountains to the southeast from the Northwest Highlands.
The entire region was covered by ice sheets during the Pleistocene ice ages, save perhaps for a few nunataks. The complex geomorphology includes incised valleys and lochs carved by the action of mountain streams and ice, and a topography of irregularly distributed mountains whose summits have similar heights above sea-level, but whose bases depend upon the amount of denudation to which the plateau has been subjected in various places.
Climate
The region is much warmer than other areas at similar latitudes (such as Kamchatka in Russia, or Labrador in Canada) because of the Gulf Stream making it cool, damp and temperate. The Köppen climate classification is "Cfb" at low altitudes, then becoming "Cfc", "Dfc" and "ET" at higher altitudes.
Places of interest
An Teallach
Aonach Mòr (Nevis Range ski centre)
Arrochar Alps
Balmoral Castle
Balquhidder
Battlefield of Culloden
Beinn Alligin
Beinn Eighe
Ben Cruachan hydro-electric power station
Ben Lomond
Ben Macdui (second highest mountain in Scotland and UK)
Ben Nevis (highest mountain in Scotland and UK)
Cairngorms National Park
Cairngorm Ski centre near Aviemore
Cairngorm Mountains
Caledonian Canal
Cape Wrath
Carrick Castle
Castle Stalker
Castle Tioram
Chanonry Point
Conic Hill
Culloden Moor
Dunadd
Duart Castle
Durness
Eilean Donan
Fingal's Cave (Staffa)
Fort George
Glen Coe
Glen Etive
Glen Kinglas
Glen Lyon
Glen Orchy
Glenshee Ski Centre
Glen Shiel
Glen Spean
Glenfinnan (and its railway station and viaduct)
Grampian Mountains
Hebrides
Highland Folk Museum – The first open-air museum in the UK.
Highland Wildlife Park
Inveraray Castle
Inveraray Jail
Inverness Castle
Inverewe Garden
Iona Abbey
Isle of Staffa
Kilchurn Castle
Kilmartin Glen
Liathach
Lecht Ski Centre
Loch Alsh
Loch Ard
Loch Awe
Loch Assynt
Loch Earn
Loch Etive
Loch Fyne
Loch Goil
Loch Katrine
Loch Leven
Loch Linnhe
Loch Lochy
Loch Lomond
Loch Lomond and the Trossachs National Park
Loch Lubnaig
Loch Maree
Loch Morar
Loch Morlich
Loch Ness
Loch Nevis
Loch Rannoch
Loch Tay
Lochranza
Luss
Meall a' Bhuiridh (Glencoe Ski Centre)
Scottish Sea Life Sanctuary at Loch Creran
Rannoch Moor
Red Cuillin
Rest and Be Thankful stretch of A83
River Carron, Wester Ross
River Spey
River Tay
Ross and Cromarty
Smoo Cave
Stob Coire a' Chàirn
Stac Polly
Strathspey Railway
Sutherland
Tor Castle
Torridon Hills
Urquhart Castle
West Highland Line (scenic railway)
West Highland Way (Long-distance footpath)
Wester Ross
An alternate of 4099 I built several years ago. I never really got to an image that presented the model in a good way, hence my effort to do some photo editing.
About the Exhibition
Tatzu Nishi (b. 1960, Nagoya, Japan) is known internationally for his temporary works of art that transform our experience of monuments, statues, and architectural details. His installations give the public intimate access to aspects of our urban environment and at the same time radically alter our perceptions. For his first public project in the United States, Nishi has chosen to focus on the historic statue of Christopher Columbus.
The marble statue, which rises to more than 75 feet atop a granite column, was designed by the Italian sculptor Gaetano Russo. It was unveiled in 1892 to commemorate the 400th anniversary of Columbus’s first voyage to the Americas. Despite its prominent public location, the statue itself is little known, visible only as a silhouette against the sky or at a distance from surrounding buildings.
Nishi’s project re-imagines the colossal 13-foot-tall statue of Columbus standing in a fully furnished, modern living room. Featuring tables, chairs, couch, rug, and flat-screen television, the décor reflects the artist’s interpretation of contemporary New York style. He even designed wallpaper inspired by memories of American popular culture, having watched Hollywood movies and television as a child in Japan. Discovering Columbus offers both a unique perspective on a historical monument and a surreal experience of the sculpture in a new context. Allowing us to take a journey up six flights of stairs to a fictional living room, Tatzu Nishi invites us to discover for ourselves where the imagination may lead.
About the Monument
Erected in 1892, this monument was designed by the Italian artist Gaetano Russo to commemorate the 400th anniversary of Columbus’ first voyage to the Americas. Atop the monument is a larger-than-life marble statue of explorer Christopher Columbus, who surveys the City from his perch some 75 feet above the street. He stands on a granite column featuring bronze ships’ prows and anchors that refer to his famous voyage with the Niña, the Pinta, and the Santa Maria. Supporting the column is a base adorned with bas relief plaques portraying Columbus’s journey in addition to an American bald eagle, and an allegorical figure titled the “Genius of Discovery.” The monument was sponsored by Il Progresso Italo-Americano, a New York City-based Italian-language newspaper.
The monument is located in the center of Columbus Circle at the intersection of Eighth Avenue, Broadway, Central Park South (West 59 Street), and Central Park West. It is the point from which all official distances from New York City are measured.
For more information on these monuments or Central Park, please visit www.nycgovparks.org or www.centralparknyc.org.
Conservation
In conjunction with Tatzu Nishi: Discovering Columbus, Public Art Fund will oversee the conservation of the Columbus Monument in cooperation with the New York City Department of Parks & Recreation.
In 2005 Columbus Circle was improved with the goal of making it a more hospitable destination for visitors. The roadways were reconfigured and the pedestrian walkways and crosswalks enhanced. Surrounding the monument, a new granite plaza was installed with specially designed benches and rimmed with seasonal planting beds, to create an oasis in the middle of the Circle. The interior fountain was removed, permitting seating at the base of the monument, and was replaced with perimeter fountains that soften the sounds of this busy crossroads.
The monument was unveiled in 1892, and in the hundred years since, its marble and original materials have been ravaged by time, weather, and other factors. The current conservation includes cleaning and pointing of granite and marble features, stone repair and consolidation, and bronze surface treatment.
As a non-profit organization, Public Art Fund has fundraised extensively to present this exhibition. Primary support comes from corporations, private individuals, and foundations.
Because the monument to Christopher Columbus is being conserved in conjunction with the exhibition, the Department of Cultural Affairs has provided funds to cover some of the conservation costs.
Lead Sponsors: Time Warner Inc.; Related Companies; Bloomberg
Additional funding is provided by The Bloomingdale’s Fund of the Macy’s Foundation; Charina Endowment Fund; Lauren & Martin Geller; The Horace W. Goldsmith Foundation; Kraus Family Foundation; Nancy & Duncan MacMillan; Marc Haas Foundation; David Rockefeller; The Secunda Family Foundation Inc.; Patty & Howard Silverstein; The Silverweed Foundation; Billie Tsien & Tod Williams; Vital Projects Fund, Inc.; Willkie Farr & Gallagher LLP; David Wine & Michael P. MacElhenny; The Zegar Family Foundation; and anonymous donors. Supported in part by The ABNY Foundation; Elise & Andrew Brownstein; Mickey Cartin; Joan Ganz Cooney & Peter G. Peterson; Marcia Dunn & Jonathan Sobel Foundation; Wendy Fisher; Linda Lennon & Stuart Baskin; Holly & Jonathan Lipton; The Moore Charitable Foundation; Nancy & Morris W. Offit; Red Crane Foundation; The Rudin Foundation, Inc.; Linda & Andrew Safran; Trump International Hotel and Tower; and Young & Rubicam.
Support for the conservation of the Columbus Monument provided by the New York City Department of Cultural Affairs and the New York City Department of Parks & Recreation
Construction Partner: Tishman Construction, an AECOM Company
Special thanks to Bloomingdale’s and Mitchell Gold + Bob Williams for providing furnishings; Bouchon Bakery and Café for event catering; FLOR, an Interface company, for modular floor covering; Samsung Electronics America for electronics; The Shops at Columbus Circle for hosting our information desk; Tender Creative for design services; Trove for producing custom wall coverings; and Artex Fine Art Services for conservation assistance.
Public Art Fund gratefully acknowledges the partnership of Mayor Michael R. Bloomberg; First Deputy Mayor Patricia E. Harris; Department of Parks & Recreation Commissioner Veronica White; Central Park Conservancy President Douglas Blonsky; Department of Design and Construction Commissioner David J. Burney; and Department of Cultural Affairs Commissioner Kate D. Levin