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Goal: Branding for an upcoming series on Romans 8 on the trans-formative work of Jesus . Will be used on sunday mornings on our screens, in small group booklets, and website
Audience: general church (college, young adults, lots of married couples, empty nesters...)
Direction: i'm going for something simple, clean, that clearly communicates the message of the series
Project: Transformed sermon series
Other important info: This series will also mark a lot of changes in our ministry structure, sort of a shift to more disciple based programs. My main concern with this idea is that I want something simple and clean, not plain and boring. Many times i feel that there is a thin line between the two if I am not careful.
Transform your February into a candy-coated confection with next month's winning theme... SweetHearts!
Description:
Wishing you a sweet Valentine's Day that's filled with love and sugar! ♥
● Do you have an idea for a theme you'd like to see at Collabor88? We'd love to see it!
● If your theme is voted the winner, you'll also receive a day of early access shopping to the event!
Prince George-area MLAs joined with the community to celebrate the launch of Foundry Prince George, a new integrated youth-service centre.
Foundry will bring existing services under one roof so families and young people can access a one-stop shop for primary-care, mental-health, substance-use, and social services. The centre, for youth between the ages of 12 and 24 years, is hosted by the YMCA of Northern BC and anticipates being fully operational and accepting clients by spring 2017.
Learn more: news.gov.bc.ca/releases/2017HLTH0005-000064
Prince George-area MLAs joined with the community to celebrate the launch of Foundry Prince George, a new integrated youth-service centre.
Foundry will bring existing services under one roof so families and young people can access a one-stop shop for primary-care, mental-health, substance-use, and social services. The centre, for youth between the ages of 12 and 24 years, is hosted by the YMCA of Northern BC and anticipates being fully operational and accepting clients by spring 2017.
Learn more: news.gov.bc.ca/releases/2017HLTH0005-000064
twitter.com/Memoire2cite?fbclid=IwAR3JmEG0v02xG5uFvJNSn_x... - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique
L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants
Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674
Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :
www.ina.fr/video/LXF99004401 .
Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.
Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets
Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage
Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste
Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand
Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.
1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..
Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.
Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.
Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.
Beaulieu I: le projet d'urbanisme
Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément
Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.
La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:
- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955
- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959
- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.
- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971
Le quartier:
Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.
A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.
Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :
Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.
La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.
Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.
Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.
Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:
1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.
La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.
La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.
Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.
Une barre d’habitation innovante
A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.
Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.
Conception et réalisation d’un quartier entier
Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.
Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique
Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte
De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -
Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?
La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.
Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!
Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...
C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?
Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...
C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.
Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?
La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.
Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?
Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.
Culturellement, la ville est aussi très active...
Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.
La population comprend-elle cette volonté?
Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.
Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.
& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.
« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »
François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?
C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.
François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste
> Quelle a été la réaction des habitants ?
Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.
Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.
> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants
40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualité
La résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.
Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementale
Développé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.
Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .
Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.
Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.
Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -
«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »
Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.
Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.
Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.
Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.
Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98iz
Réalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------
Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----
SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovante
A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.
Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.
Un projet pharaonique
Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte
De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc
( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche
dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans la
ville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,
l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»
L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on
... La cathédrale de Parme présente un plan en croix latine avec trois nefs divisées en sept travées (sans tenir compte des chapelles qui ne font pas partie de l'édifice roman) et des bras de transept de même longueur que le chœur. Il y a cinq absides en tout : l'abside majeure à l'extrémité du chœur, deux aux extrémités du transept et deux (cachées par les sacristies construites ultérieurement) sur les faces Est du transept, c'est-à-dire parallèles à l'abside majeure^ Il faut noter tout de suite que ces deux absides ne sont pas dans l'axe des nefs latérales et n'en constituent donc pas la terminaison idéale. Il ne s'agit pas là d'une observation marginale : le plan de la cathédrale n'est pas celui d'un édifice basilical à trois absides coupé par un transept, mais bien la juxtaposition d'une structure longitudinale à trois nefs et d'une construction à plan centré entièrement autonome et réparti sur deux niveaux différents (crypte et sanctuaire). ... La nef centrale est flanquée de chaque côté par des tribunes élevées au-dessus des nefs latérales et qui s'ouvrent sur la nef par des baies quadruples. La croisée du transept, le chœur et les deux croisillons dessinent en plan quatre carrés égaux entre eux disposés autour des supports constitués des quatre piliers centraux ; avec leurs côtés absides ils forment un tau polylobé. La couverture en voûtes à nervures atteint le niveau des voûtes de la nef. Sur la croisée est tendue la coupole appuyée sur la tour-lanterne octogonale, qui est issue de la tour carrée de base par l'intermédiaire de quatre pendentifs. Quatre escaliers en colimaçon sont insérés (presque « forés ») à l'intérieur des maçonneries épaisses et donnent accès aux tribunes et aux coursives de service : deux dans les piliers d'angle de la façade et deux dans les piliers Est de la croisée. La façade donne sur la place de la cathédrale. ... A droite de la façade se dresse la masse octogonale du baptistère; en face, la longue façade du palais épiscopal de 1232-1234, restauré au XXe siècle avec suppression des superstructures et des modifications postérieures. La cathédrale, le clocher et le baptistère s'embrassent d'un seul regard depuis l'angle Nord-Ouest de la place. Les couleurs sont diverses mais bien harmonisées entre elles : sur la façade de la cathédrale dominent le grès et la pierre grise, relevés de précieuses touches de marbre rose de Vérone ; le clocher est entièrement en brique, encadré de pilastres d'angle en pierre et de corniches d'arceaux également en pierre ; sur le baptistère domine le marbre de Vérone dans toutes ses chaudes nuances allant du rose au rouge intense. ... La silhouette [de la façade] reste à double pente et ses proportions sont celles d'un carré : la largeur est de 28 m et la hauteur au sommet, de 29. La différence de 1 m correspond au rehaussement de la corniche de l'égout du toit effectué par les artisans de Campione; dans le projet originel, la hauteur était de 28 m et le carré était parfait. Le parement n'offre aucun décrochement, sans contreforts d'angles ni pilastres médians (les deux contreforts de section triangulaire qui surmontent le porche sont une licence poétique des restaurateurs du XXe siècle). Le jeu d'ombre et de lumière et le mouvement reposent entièrement sur les galeries qui ajourent la façade au-dessus des portails et confèrent au lourd pentagone une extraordinaire légèreté. Une première galerie traverse la façade à la hauteur des tribunes, et est formée d'arcades groupées trois par trois ; une autre, semblable, se déploie à l'étage supérieur, et une troisième avec des arcs plus petits court parallèlement aux rampants du toit. Les colonnes de cette dernière galerie se prolongent au-dessus des chapiteaux par des colonnes adossées qui se raccordent à la frise d'arceaux entrecroisés le long des rampants. Au-dessus des arceaux se déploie l'habituelle corniche en dents d'engrenage, et celle-ci devait, dans le projet initial, terminer la décoration. Ce qui se trouve au-dessus (la corniche en torsade et le motif à petits échelons) est une adjonction due aux artisans de Campione, on l'a dit, et elle explique le mètre en excédent par rapport aux proportions du carré parfait. L'adjonction n'est pas gratuite; elle s'inscrit dans la surélévation générale du toit que l'on dut opérer pour construire les voûtes à la place de la charpente apparente originelle. En ajoutant une frise décorative, les artisans de Campione ont également ajouté les colonnes adossées qui surmontent la dernière galerie et transformé les arceaux de simples (qu'ils étaient probablement) en entrecroisés. ...
... [L]e porche dans son aspect actuel est une œuvre des artisans de Campione signée et datée : l'année, 1281 et l'auteur, Gianbono da Bissone. La date et la signature sont gravées en une belle inscription latine sur le linteau, accompagnée de deux dessins représentant un lion et un dragon. Les lions de Gianbono (personnages aimés et familiers qui ont porté en croupe tous les enfants de Parme de 1281 à nos jours) sont placés sur un piédestal haut de près de 1 m (exactement 90 cm) ; et au même niveau nous trouvons une pierre rapportée qui rehausse d'autant les faisceaux de colonnes en ébrasement constituant les piédroits du portai. ...
... Le décor sculpté des portails est assez simple en ce qui concerne les deux portails latéraux : arc à trois voussures concentriques décorées de feuillage ou de rinceaux, et chapiteaux également groupés par trois, quelques-uns historiés. Parmi ces derniers, notons sur le portail de droite une Visitation très abîmée (chapiteau de droite), et sur celui de gauche une pseudo-sirène ou bien une femme à califourchon sur un poisson (chapiteau de gauche). Les sculptures du portail central sont plus élaborées et plus importantes : un faisceau de colonnes en ébrasement comprenant cinq éléments à la suite des montants, avec une archivolte à cinq voussures concentriques finement sculptées; au-dessus du linteau avec l'inscription de Gianbono, une frise décorative sculptée de rinceaux habités de petits personnages, centaures, chasseurs, chiens et animaux en fuite. Celle-ci continue sans interruption sur les chapiteaux de l'ébrasement et - avec un dessin plus simple, sans figures - le long des impostes de la voûte en berceau du porche. ...
... Les deux flancs de la cathédrale, ..., sont entièrement occupés par des chapelles du XIVe siècle, et c'est seulement dans les murs hauts de la nef centrale qu'apparaissent des éléments de la maçonnerie romane, qui d'ailleurs permettent des observations intéressantes. Les chapelles du flanc méridional occupent, ..., une partie de l'ancien « Paradis » et en ont d'une certaine façon hérité la fonction : celle de lieu de sépulture pour les nobles. Elles sont construites selon un projet d'ensemble et leur mur extérieur est continu, comme celui d'une cinquième nef. La dernière chapelle avant le transept est la transformation de l'ancien oratoire Sainte-Agathe antérieur à la cathédrale et « phagocyté » par elle. Sur le flanc Nord, par contre, les chapelles forment un ensemble beaucoup plus incohérent, et apparaissent comme des adjonctions successives, autonomes; la première à partir de la façade (chapelle du Consortium) a une abside semi-cylindrique en saillie, et la cinquième (chapelle Valeri) en a une polygonale. Toutes sont décorées dans le style gothique lombard avec abondance de frises en brique, d'arceaux entrecroisés, et autres choses semblables. En ce qui concerne la bâtisse romane, les détails les plus intéressants que nous pouvons observer sur les flancs sont les témoins de la transformation du système de couverture, passant d'une charpente apparente à des voûtes : le rehaussement de la maçonnerie au-dessous du toit, quelques traces du décor originel d'arceaux (en plein cintre et non entrecroisés) et les contreforts faits d'un mur transversal plein le long du mur haut de la nef centrale en correspondance avec les piliers pour neutraliser la poussée horizontale des voûtes. Ces contreforts n'étaient pas nécessaires avec la couverture en charpente apparente et les seuls éléments de renforcement étaient de simples contreforts de section pentagonale; nous envoyons encore une portion dépasser au-dessus des contreforts en forme de murs. Venons-en pour finir aux absides, la partie la plus vivante, la plus originale, la plus animée de l'architecture de notre cathédrale. Le meilleur angle où se placer pour les voir (si possible le matin au soleil) c'est l'angle Sud de la place San Giovanni, là où débouche la rue du Faubourg du Corrège. Ici, l'effort d'imagination que nous devons déployer pour reconstituer l'architecture originale est encore plus important que dans le cas de la façade. Il nous faut en effet éliminer complètement les deux grands cubes des sacristies insérées entre le chœur et les flancs du transept, prismes en maçonnerie sans ornement, du genre prison, à fenêtres rectangulaires grillagées de fer. Une fois enlevés les cubes, nous verrons apparaître au flanc du transept l'abside masquée, égale en diamètre et en hauteur à celle de l'extrémité du transept lui-même, et celle-ci servait de lien visible avec l'abside centrale, plus haute, rétablissant le jeu original de volumes cylindriques et prismatiques qui constituait la base du projet. ...
... Observons en effet les volumes prismatiques du chœur et du transept. L'extrémité à laquelle est adossée l'abside centrale est nettement plus haute qu'à l'origine, et le surhaussement est repérable dans la zone décorée d'une arcature aveugle avec colonnes adossées et arceaux entrecroisés. Ce décor caractéristique, dû aux équipes de Campione, se poursuit le long des flancs du chœur, tandis qu'au transept nous trouvons à la place, au même niveau, le motif Renaissance des compartiments, ou des caissons comme on veut les appeler. Cette frise est tout entière surajoutée par rapport aux volumes prévus à l'époque romane; mais la tour octogonale devrait elle-même être remplacée -dans une reconstruction rigoureuse - par une tour plus basse, sans doute de base carrée et couverte d'un toit en pyramide. ...
... Du côté Nord, le chevet est plus riche et plus avantagé : il existe ici aussi une sacristie-cube, mais un peu plus petite et surtout suffisamment plus basse pour laisser dépasser le haut de la seconde abside masquée, au moins en partie. La perspective, par contre, est moins heureuse, l'espace manquant pour prendre du recul et avoir une vue d'ensemble des architectures. Le monastère Saint-Jean les serre de près et c'est seulement de ses toits que l'on peut jouir de Ia vue la plus belle et la plus complète sur les absides. Livrons-nous maintenant à un examen plus détaillé, en commençant par l'absidiole du croisillon Sud, la plus sobre de décor. Sur une plinthe haute et massive s'élèvent de larges pilastres qui divisent en cinq panneaux la surface semi-cylindrique, sont coiffés de chapiteaux et sont reliés entre eux par des arcs aveugles. Les sculptures des chapiteaux et des voussures relèvent toutes du chantier de l'époque romane, Dans trois des cinq panneaux s'ouvraient, un panneau sur deux, les fenêtres originelles à deux niveaux, en haut sous les arcs aveugles et en bas pour éclairer la crypte; mais le système des ouvertures dans cette abside et dans les autres a été complètement modifié : on a bouché presque toutes les fenêtres romanes primitives (étroites et fortement ébrasées, comme le demandaient les conditions de l'époque où le verre était de fait inexistant) et on les a remplacées par d'autres plus grandes. Au-dessus des arcs aveugles court une galerie d'arcs sur colonnes, comprise entre deux frises d'arceaux : l'une souligne la base de la galerie, avec tous les cinq arceaux une demi-colonne qui retombe sur les chapiteaux des pilastres au-dessous; une autre en haut à l'endroit accoutumé, sous l'égout du toit, est couronnée par l'habituelle frise en dents d'engrenage. La galerie a de simples archivoltes en brique ou en blocs de pierre non sculptée ; c'est la seule parmi les absides à ne pas présenter de décor. Il est probable que c'est la conséquence d'un simple arrêt de travail par manque de fonds. On trouve en effet quelques éléments décoratifs épisodiques assez élaborés pour suggérer un riche programme initial de décoration : l'extrados sculpté de quelques-uns des arceaux, et les chapiteaux-consoles qui présentent des faces sculptées vers l'intérieur de la galerie. A l'extrémité du transept, au-dessus de l'abside, se déploie une autre galerie avec arcs et colonnes qui se continue également sur les deux flancs ; au-dessus nous trouvons le rehaussement déjà mentionné décoré sobrement de caissons. L'abside centrale jouit du décor le plus riche, réparti cependant selon le même schéma que celui de l'abside précédente : division de l'arrondi en cinq panneaux par des pilastres à chapiteaux et arcs aveugles, galerie d'arcs sur colonnes à chapiteaux-consoles comprise entre deux rangées d'arceaux, demi-colonnes qui prolongent les pilastres au-dessus des chapiteaux et rejoignent la première rangée d'arceaux, ouvertures réparties à l'origine (modifiées ensuite) en deux registres de trois fenêtres chacun. Mais ces éléments sommairement décrits diffèrent dans leur exécution. Les chapiteaux des pilastres sont tous figurés. On y trouve la femme de l'Apocalypse chevauchant le dragon à sept têtes, un centaure qui décoche une flèche à un dragon, Samson qui brise la mâchoire du lion, et d'autres thèmes encore. Malheureusement la longue exposition aux intempéries et la friabilité du grès ont grandement endommagé ces chapiteaux, et cette remarque vaut pour presque toutes les sculptures des absides. Les cinq arcs aveugles qui unissent les pilastres ont des archivoltes sculptées en assez haut relief, et sont enrichis de deux bordures en dents d'engrenage en brique, l'une longeant l'intrados, l'autre l'extrados. L'archivolte médiane porte les quatre symboles des évangélistes et d'autres animaux mythiques, et les archivoltes voisines sont, elles aussi, sculptées d'animaux. Les arceaux à la base de la galerie sont entrecroisés et le motif habituel des dents d'engrenage les couronne. La surface comprise entre ces arceaux et les arcs aveugles au-dessous porte un parement de mosaïque d'un grand effet décoratif, semblable à celui de l'atrium de Pomposa : petits cubes alternés de brique et de pierre qui dessinent un damier animé rouge et ris. Cette mosaïque fait défaut au-dessus des deux arcs du côté Sud. Les arcs de la galerie sont portés par des chapiteaux-consoles, sculptés sur le devant mais généralement lisses sur les flancs. Les archivoltes, par contre, sont sculptées de motifs ayant fait l'objet d'une véritable recherche (palmettes, torsades, rinceaux, feuillage, volutes), de telle manière que chaque arc soit différent du voisin. On trouve même quelque arc privé de décor ; et ceci confirme - comme dans le cas de la mosaïque en damier - que le programme décoratif a subi un arrêt avant d'avoir pu être achevé. On trouve enfin la frise d'arceaux sous l'égout du toit, qui est peut-être la plus riche et la plus élaborée de tout le roman lombard. Les arceaux (on peut noter qu'il y en a vingt-sept) entourent en effet sur chaque tympan un figurant du bestiaire médiéval, animal réel ou imaginaire; et tout l'ensemble est relié par une guirlande feuillue à trois brins qui passe sans interruption d'un arceau à l'autre, emprisonnant de diverses manières les animaux (elle prend le levraut par la patte, est tenue par le bec de l'aigle, passe sous l'aile de la colombe, est prise dans les crocs du loup...) et remplissant de son feuillage les écoinçons entre les arceaux. L'abside du transept Nord est pratiquement identique à l'abside centrale, à part quelques variantes, comme le motif à denticules qui revient fréquemment dans.les archivoltes de la galerie, et l'absence de la guirlande reliant les arceaux; mais on y retrouve l'extraordinaire anthologie du bestiaire, avec des inventions toujours renouvelées. Certains des chapiteaux des pilastres méritent une attention particulière : un cerf assailli par un dragon, et un Samson qui ébranle les colonnes du temple, avec Dalila à côté. Regardons pour finir l'angle formé par le chœur et le transept Nord, très riche en thèmes décoratifs. C'est là que se trouve la seconde des absides masquées, émergeant partiellement du toit de la sacristie-cube; suffisamment pour qu'on puisse (dans la mesure où on peut le voir d'en bas) constater la présence des mêmes éléments décoratifs et architecturaux : les chapiteaux-consoles, les archivoltes à denticules, les arceaux avec les animaux dans les petits tympans, et au-dessus d'eux encore deux frises en dents d'engrenage et une moulure soignée. ... Il vaut toutefois la peine de noter sur le flanc Nord du chœur la réapparition de la mosaïque en damier avec brique et pierre, qui à l'évidence aurait dû, dans le projet initial, occuper bien d'autres surfaces.
L'intérieur
La première impression éprouvée en entrant dans la cathédrale de Parme n'est pas celle d'un monument roman. C'est en effet la couleur qui frappe tout d'abord, non pas l'architecture; et la couleur est celle des fresques du XVIe siècle qui recouvrent tout : les murs, les voûtes, arcs et nervures, puis, en avançant vers le sanctuaire, les transepts et la coupole. ... Sur les murs et sur les voûtes, les fresques de la fin du XVIe siècle constituent une somptueuse tapisserie aux teintes chaudes, presque veloutée, exactement le contraire de l'image que l'on se fait normalement d'un monument roman : sèche, rigoureuse, avec une maçonnerie visible en brique ou en pierre (ou tout au plus sobrement enduite de chaux), où les éléments architecturaux ressortent avec évidence. ... Voyons maintenant le système des supports. Il présente une alternance entre des paires de piliers principaux plus forts et des paires de piliers plus sveltes. Ce système a sa logique, puisqu'il doit supporter, au-dessus de la nef centrale, une couverture faite de voûtes carrées, chacune reposant sur deux paires de piliers principaux, tandis que les nefs latérales sont divisées en travées deux fois plus courtes; les piliers secondaires sont donc prévus pour diviser en deux la longueur des travées en recevant les arcs des grandes arcades et les éventuels arcs transversaux des nefs latérales. La section polylobée des piliers est commandée par les arcs qu'ils doivent supporter, et le pilier se présente comme un faisceau d'éléments dont chacun a une fonction portante. Les piliers principaux ont toujours un élément (généralement une demi-colonne) qui s'élève vers l'intérieur de la nef sur toute la hauteur de la paroi jusqu'à l'imposte de la voûte; les piliers secondaires n'ont pas besoin de cette saillie et peuvent se terminer au-dessous de la paroi à l'imposte des grandes arcades. Dans le cas de Parme, nous constatons que les piliers principaux comme les piliers secondaires se continuent par un élément en saillie au-delà du chapiteau. Mais ils sont nettement différenciés : sur les piliers principaux, la saillie est constituée d'un large pilastre rectangulaire (destiné à recevoir les arcs-doubleaux de la voûte) flanqué de deux colonnes (pour les nervures en diagonales); sur les piliers secondaires, cette saillie est constituée d'une svelte demi-colonne. ...
... La nef centrale, caractérisée par un grand élan vertical, est la partie la plus fidèle à l'original roman, en dépit du revêtement pictural. La seule modification architecturale est la disparition des arcs aveugles dont nous avons vu un témoin dans la septième travée de gauche; en compensation, la cathédrale a échappé aux transformations baroques qui ont dénaturé tant d'autres églises romanes. Les tribunes, parfaitement praticables (et non fausses tribunes comme celles de Modène, dépourvues de sol sont malheureusement fermées au public. Cela prive le visiteur d'un point de vue privilégié pour la vision et la compréhension de l'architecture et empêche d'examiner de près la sculpture des chapiteaux. Les voûtes en croisée d'ogives des tribunes se rattachent à la campagne de travaux de la seconde moitié du XVIe siècle : à l'origine, la couverture était faite de poutres en bois apparentes. Par contre, les voûtes d'arêtes des nefs latérales remontent à la première campagne de construction (le « moment roman ») ; mais en parcourant ces nefs, nous retrouvons fort peu les volumes et les rapports spatiaux prévus à l'origine. Les chapelles latérales constituent, en effet, comme une nef supplémentaire de chaque côté, et les nefs latérales servent désormais de simples corridors pour passer en revue la rangée des chapelles, closes de grilles somptueuses. ... L'espace de la septième et dernière travée est entièrement occupé par l'escalier de seize marches qui monte au sanctuaire, déployé sur toute la largeur des trois nefs, ... De retour dans la nef, ... nous ne pouvons donc saisir que bien peu de chose (et ce peu, avec peine) de la riche anthologie sculptée des chapiteaux, d'autant plus que les tribunes - je l'ai dit - sont interdites au public. Plus que d'une anthologie nous devrions parler d'une véritable « somme » de sculpture répartie sur trois niveaux, et il suffira de quelque exemple pour le confirmer. Au premier niveau, nous trouvons les trente chapiteaux des piliers, dont la moitié présente quatre blocs distincts, c'est-à-dire autant d'œuvres autonomes sculptées séparément et « assemblées » ultérieurement (le chapiteau monolithique n'est certainement pas possible au-delà d'une certaine dimension). Au second niveau nous trouvons les chapiteaux des tribunes : quarante-deux, monolithiques, pour les colonnes des baies quadruples et seize en plusieurs blocs pour les piliers. Au troisième niveau, les chapiteaux des éléments en saillie sont au nombre de dix-huit, alternativement simples (saillants secondaires) ou en trois morceaux (saillants principaux). En y ajoutant les soixante-six de la crypte, le total des chapiteaux s'élève à cent soixante-douze; et en tenant compte des chapiteaux en plusieurs morceaux, le total des pièces sculptées atteint deux cent soixante-dix-huit... [L]es sculptures à l'intérieur et à l'extérieur de la cathédrale appartiennent toutes - sauf celles d'Antelami et des Campione, bien reconnaissables - à la même campagne de construction que les œuvres de maçonnerie, c'est-à-dire aux années comprises entre 1090 et 1130. Parmi les différentes mains qui ont travaillé ici, on retrouve une thématique commune en plus d'un langage commun. ... Nous avons déjà rencontré à l'extérieur le maître des travaux des mois, le chef d'école présumé ou, en tout cas, l'artiste le plus en vue. A ses côtés, on en repère d'autres que l'on peut désigner par le nom de leurs œuvres les plus significatives, celles qui révèlent le mieux les accents de leur langage personnel. Le maître des vendanges apparaît sur un chapiteau du côté droit de la nef avec deux personnages de vendangeurs, un homme et une femme, occupés à cueillir des grappes sur une vigne extraordinairement contournée. Le maître de l'Apocalypse tire son nom de la scène où la femme de l'Apocalypse chevauche le dragon à sept têtes. Le maître des cavaliers a sculpté sur un même chapiteau trois scènes différentes de combat à cheval. A première vue, ces cavaliers bardés de fer rappellent la même « épopée » légendaire que celle des bas-reliefs de la porte de la Pescheria à la cathédrale de Modène, inspirés ... des récits du cycle breton du roi Arthur; ici, à Parme, aucun élément ne permet le rattachement à des légendes d'au-delà des Alpes, et il est plus probable que le thème soit tiré des aventures des croisés en Terre sainte. La première croisade commença, on le sait, en 1096; et Parme - ne l'oublions pas - était une étape importante sur la route des pèlerins. Les trois bas-reliefs représentent respectivement un cavalier à l'assaut suivi d'un valet armé d'une lance, un duel à l'épée entre deux cavaliers affrontés, et une scène de bataille. Tous les personnages ont le heaume sur la tête et sont protégés par de longs boucliers. La scène de bataille est, parmi les trois, celle qui est composée avec la plus grande puissance d'imagination, réalisée sur deux plans avec trois figures seulement : un cavalier donnant l'assaut, la lance levée, un cavalier blessé et tombé qui se relève en s'agrippant à la selle, et au second plan un cheval en fuite, non monté, qui porte accroché à la selle le bouclier de son cavalier désarçonné. La main du maître des travaux des mois se reconnaît dans de nombreux chapiteaux; certains de fantaisie (un jongleur la tête en bas, dans un enchevêtrement de pampres, un étonnant centaure qui transperce d'une flèche un cerf, des lions et des dragons entremêlés qui se déchirent les uns les autres, quatre sirènes à double queue, etc.), d'autres par contre historiés. Parmi ceux-ci: saint Martin partageant son manteau avec un pauvre (en deux versions différentes), les archanges qui transpercent le dragon et le démon, le sacrifice d'Isaac, la visite des anges à Abraham et Sara, le vol prodigieux d'Alexandre le Grand, saint Nicolas qui fournit une dot à trois jeunes filles pauvres que leur père voulait livrer à la prostitution. Et enfin le plus célèbre et le plus discuté des chapiteaux de Parme : l'âne enseignant vêtu comme un moine avec les loups ses élèves sur le second pilier de la tribune de gauche. L'âne, assis et dressé, tient avec hauteur dans sa patte la férule du maître et se tourne vers deux loups ses élèves, vêtus eux aussi de la coule de moine ; l'un tient un livre entre les pattes, l'autre se retourne distraitement. Il suffit de quelques touches habiles (dents pointues et œil féroce) pour évoquer le loup, et d'autant pour brosser l'âne. Sur le livre ouvert du loup on lit : est monachus factus lupus hic sub dogmate tractus. Dans l'interprétation de ce bas-relief, on a recherché diverses références à des fables ou des légendes du genre de celles d'Ésope, mais peut-être que l'interprétation la plus convaincante est l'interprétation historique (de Quintavalle) selon laquelle il s'agirait d'une claire allusion aux événement survenus à Parme. Comme nous l'avons vu, l'année 1106 y sépare la longue période des évêques schismatiques et rebelles du retour à l'obéissance avec l'épiscopat de San Bernardo degli Uberti. Au changement d'orientation politique de l'église de Parme fait suite un changement dans la thématique même des sculptures qui doivent se faire didactiques, moralisatrices, édifiantes. Plus de dragons et de sirènes, donc, mais des scènes exemplaires de la vie des saints et de sévères avertissements contre les dangers de l'hérésie. Dans ce filon iconographique imposé par saint Bernard (degli Uberti) rentrent de nombreuses œuvres du maître des travaux des mois : l'épisode de saint Nicolas et des trois jeunes filles, les deux versions du manteau de saint Martin, la défaite du dragon et du démon par les archanges; et surtout l'âne enseignant où nous pouvons reconnaître un évêque schis-matique Càdalo ou l'un des autres tandis que les loups habillés en moines représenteraient le clergé corrompu, simoniaque et concubinaire qui afflige l'Église lorsque l'hérésie est assise dans la chaire. ...
(extrait de : Emilie romane ; Sergio Stocchi, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1984, pp. 199-220)
Coordonnées GPS : N44.803093 ; E10.330404
Another old build I never took pictures of before, an exo-suit-Jeep. Second attempt but I don't have pictures of the first version...
SEM Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé ce 09 mai à Kigali, pour prendre part comme invité d’honneur à la troisième édition du sommet Transform Africa qui se tient au Rwanda du 10 au 12 mai 2017.
Transform Africa est un cadre global de réflexion dédié à la promotion de nouvelles manières de concevoir, d'accélérer et de soutenir l’évolution numérique et la mettre au service des communautés en Afrique. L’évènement est organisé sous l’égide de l’alliance Smart Africa.
Pour les 18 États membres de Smart Africa, dont le Togo, l’enjeu est de bâtir, par une approche intégrée, une économie connectée, concurrentielle et innovante pour faire de l’Afrique un cadre prospère pour ses filles et ses fils et également un pôle compétitif vis-à-vis des autres parties du monde.
Pour la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée au Kigali Conference Center, les chefs d’Etat rwandais et togolais étaient notamment entourés de la Directrice générale de l’Unesco et de la Présidente d’Onufem.
The Yule Ball
In just over a month, 90 decorators transformed the Great Hall into a ballroom, bedecked in icy silver. Every inch of the Hall was covered in a shimmering silver fabric and mistletoe and Christmas trees added a festive touch. Inspired by the architecture of the Brighton Pavilion, beautiful centre pieces sat on tables around the hall, lit from below to give them an icy appearance.
People the world-over have been enchanted by the Harry Potter films for nearly a decade. The wonderful special effects and amazing creatures have made this iconic series beloved to both young and old - and now, for the first time, the doors are going to be opened for everyone at the studio where it first began. You'll have the chance to go behind-the-scenes and see many things the camera never showed. From breathtakingly detailed sets to stunning costumes, props and animatronics, Warner Bros. Studio Tour London provides a unique showcase of the extraordinary British artistry, technology and talent that went into making the most successful film series of all time. Secrets will be revealed.
Warner Bros. Studio Tour London provides an amazing new opportunity to explore the magic of the Harry Potter films - the most successful film series of all time. This unique walking tour takes you behind-the-scenes and showcases a huge array of beautiful sets, costumes and props. It also reveals some closely guarded secrets, including facts about the special effects and animatronics that made these films so hugely popular all over the world.
Here are just some of the things you can expect to see and do:
- Step inside and discover the actual Great Hall.
- Explore Dumbledore’s office and discover never-before-seen treasures.
- Step onto the famous cobbles of Diagon Alley, featuring the shop fronts of Ollivanders wand shop, Flourish and Blotts, the Weasleys' Wizard Wheezes, Gringotts Wizarding Bank and Eeylops Owl Emporium.
- See iconic props from the films, including Harry’s Nimbus 2000 and Hagrid’s motorcycle.
- Learn how creatures were brought to life with green screen effects, animatronics and life-sized models.
- Rediscover other memorable sets from the film series, including the Gryffindor common room, the boys’ dormitory, Hagrid’s hut, Potion’s classroom and Professor Umbridge’s office at the Ministry of Magic.
Located just 20 miles from the heart of London at Warner Bros. Studios Leavesden, the very place where it all began and where all eight of the Harry Potter films were brought to life. The Studio Tour is accessible to everyone and promises to be a truly memorable experience - whether you’re an avid Harry Potter fan, an all-round movie buff or you just want to try something that’s a little bit different.
The tour is estimated to take approximately three hours (I was in there for 5 hours!), however, as the tour is mostly self guided, you are free to explore the attraction at your own pace. During this time you will be able to see many of the best-loved sets and exhibits from the films. Unique and precious items from the films will also be on display, alongside some exciting hands-on interactive exhibits that will make you feel like you’re actually there.
The magic also continues in the Gift Shop, which is full of exciting souvenirs and official merchandise, designed to create an everlasting memory of your day at Warner Bros. Studio Tour London.
Hogwarts Castle Model - Get a 360 degree view of the incredible, hand sculpted 1:24 scale construction that features within the Studio Tour. The Hogwarts castle model is the jewel of the Art Department having been built for the first film, Harry Potter and the Philosopher’s Stone. It took 86 artists and crew members to construct the first version which was then rebuilt and altered many times over for the next seven films. The work was so extensive that if one was to add all the man hours that have gone into building and reworking the model, it would come to over 74 years. The model was used for aerial photography, and was digitally scanned for CGI scenes.
The model, which sits at nearly 50 feet in diameter, has over 2,500 fibre optic lights that simulate lanterns and torches and even gave the illusion of students passing through hallways in the films. To show off the lighting to full effect a day-to-night cycle will take place every four minutes so you can experience its full beauty.
An amazing amount of detail went into the making of the model: all the doors are hinged, real plants are used for landscaping and miniature birds are housed in the Owlery. To make the model appear even more realistic, artists rebuilt miniature versions of the courtyards from Alnwick Castle and Durham Cathedral, where scenes from Harry Potter and the Philosopher’s Stone were shot.
Mũi Né is a coastal fishing town in the Bình Thuận Province of Vietnam. The town, with approximately 25,000 residents is a ward of the city of Phan Thiết. Mui Ne and the other wards of Phan Thiet that stretch along the coast for approximately 50 kilometers have been transformed into a resort destination since the mid 1990s, when many visited the area to view the solar eclipse of October 24, 1995. Most notably, tourism has developed in the area from the city center to Mũi Né, which has more than a hundred beach resorts, as well as restaurants, bars, shops and cafes.
Mũi Né ward has two beaches; Ganh Beach and Suoi Nuoc Beach, both with a number of resorts and a few shops and restaurants. But the most highly developed area is Rang Beach in Ham Tien ward, which extends west of Mui Ne. Strong sea breezes make all three beaches very popular for kitesurfing and windsurfing. The tourist season is from December to April The average temperature is 27 °C, and the climate is hot and dry much of the year.
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Mui Ne is a traditional fishing town in Binh Thuan Province that became a ward of the City of Phan Thiet in 1999. The name Mui Ne is often erroneously used as the general name for the main resort area in Phan Thiet along Mui Ne Bay, 220 km northeast of Ho Chi Minh City (South Vietnam).
Mui Ne is a coastal fishing community in Bình Thuận Province which is part of the South Central Coast of Vietnam. The town, with approximately 25,000 residents is a ward of the city of Phan Thiết. Mui Ne and the other wards of Phan Thiet that stretch along the coast for approximately 50 km have been transformed into a resort destination since the mid 1990s, when many discovered the area during the solar eclipse of October 24, 1995. Most notably, tourism has developed in the area from the city center of Phan Thiet to Mui Ne, including Phu Hai and Ham Tien wards along Phan Thiet Bay. The dense resort area along Phan Thiet Bay and beyond now boasts over two hundred beach resorts and hotels, as well as guest houses, backpacker hostels, restaurants, bars, shops and cafes.
In 2018 the Prime Minister approved the master plan to develop Mui Ne (Binh Thuan) as a National Tourist Site with a size of around 14,760 ha by 2025, with an orientation towards 2030.
An area of 1,000 ha has been defined as a core area for the establishment and development of functional areas for the tourism sector. Mui Ne National Tourism Site will be developed in an environmentally responsible way with a focus on protecting existing natural resources and environments, landscapes, and in particular the ecosystem in the Bau Trang tourist area (White Sand Dunes) as well as the sand dunes along the sea shore.
UNDERSTAND
Northeast of Phan Thiet the coastal road climbs over the slope of a Cham tower-topped hill and descends into the long, sandy crescent of Mui Ne Bay. The formerly little-inhabited beach southwest of the historic fishing village of Mui Ne proper has seen some serious development in the last 15 years. Now it is a 15 km long strip of resorts that line up like pearls on Nguyen Dinh Chieu Street, shaded by coconut palms. The main resort strip lies between the addresses of 2 and 98 Nguyen Dinh Chieu and is called Ham Tien. Like Mui Ne it is now a ward of the city of Phan Thiet which stretches over 50 km of coastline to the south and to the west of the original city center of Phan Thiet.
At the shoreline, nature moves the sand around, much to the dismay of some developers. Beach sand tends to migrate up and down the coast seasonally, leaving some (but not all) spots with just a concrete breakwater rather than sandy beach. There is always a good sandy beach somewhere along this 15 km beach. Accommodations at higher addresses tend to be smaller and less expensive, somewhat removed from the main tourist section and more mixed in with local life. If a sandy beach is important to you, some research is called for before booking in the area, especially after the tropical storm season. This research is important as without the beach there is little for non-kite-surfers to do in Mui Ne.
Quite a few bargain and "backpacker" hotels have popped up on the inland side of the road, across from the shoreline resorts. If you stay on the inland side, you will need to pass though one of the resorts to reach the beach, which might or might not result in some hassle from the guards. The resorts jealously guard their lounge chairs and palapas, though the beach itself is open to everyone.
Mui Ne Bay has become very popular with Russian tourists. Major Russian tour operators who bring busloads of tourists to Ham Tien and Mui Ne from the airports in Cam Ranh and Ho Chi Minh City have bought up several hotels along the main road and fill them year-round with Russian charter tour groups. English and Russian menus are common in most restaurants, and many stores and hotels are advertising and catering specifically to the Russian-speaking tourists, especially along the lowered numbered area of the strip on Nguyen Dinh Chieu Street which some guidebooks have rebaptised "Little Moscow."
GET IN
BY BUS
Most overseas visitors reach Ham Tien and Mui Ne via "open tour" buses that run between Ho Chi Minh City and Nha Trang. Most depart from Ho Chi Minh City between 07:30 and 09:00 (07:30 for Sinh Cafe's air conditioned bus) and arrive at Ham Tien and Mui Ne at about 13:00. In the opposite direction, buses typically depart from Mui Ne and Ham Tien around either 14:00 or 02:00 and arrive in Ho Chi Minh City approximately five hours later. Joe's Cafe is a good place to catch an outgoing night bus as it offers full service all night and you never know how late the bus will be. Outside Ho Chi Minh City, the coach will stop at a petrol station with a large shop and stalls selling snacks, drinks, and fruit.
The buses stop in the heart of the tourist strip in Ham Tien, so there is no need to take a taxi. The cost is about 105,000 dong each way, and tickets are sold all over the tourist districts of both Ho Chi Minh City and Nha Trang. If you are traveling to Ho Chi Minh City from Mui Ne and Ham Tien, you will most likely be put on an already full bus traveling from Nha Trang. As you are not assigned a seat, you may not be able to sit with any traveling companions, and at some of the less scrupulous travel agents you may not even get a real seat. You might get a mat at the back of the bus with four other people.
Public buses from both destinations also travel to the Mui Ne area, though finding the departure stations and figuring out the schedule is difficult for visitors. It's not worth the trouble unless you have a strong need to depart at a different time of day other than when the open tour bus leaves. Travel agencies play dumb because they don't earn anything from helping you find a public bus. The main bus station in Phan Thiet is at Từ Văn Tư, Phú Trinh and a taxi from there to the tourist strip can cost more than your bus ticket from HCMC!
BY TRAIN
A train runs daily from Ho Chi Minh City to Phan Thiet, departing around 06:30 and arriving five hours later. The return trip leaves Phan Thiet around 13:30. The cost is quite modest at around 60,000 dong per person each way (similar to the bus). The train station in Ho Chi Minh City (Saigon Railway Station) is in District 3, about 3 km from the centre. The railway station in Phan Thiet is about 5 km (80,000 dong taxi ride) from the beginning of the Ham Tien resort strip, and taxis are abundant to take you there. The railway also sometimes runs a mid-sized bus from the station to Mui Ne for 25,000 dong per person. Tickets are sold on the train, though the announcement might be made in Vietnamese only, and you need to watch carefully for the ticket sellers to pass by.
The train has regular carriages operated by the state railways, and sometimes other carriages booked and operated by private companies. The latter have somewhat larger seats for a higher price, but fall short of luxury. The regular carriages are a bit cramped for the Western-sized body. When the train is not full, railway staff usually packs everyone into one carriage, leaving another one empty, and then run a side business selling "upgrades" to the quiet, empty carriage. The entire train will be jammed on holidays.
Overall, the train is probably less comfortable and convenient than the open-tour bus, though it has some advantages. You get a better view of the countryside and avoid the endless honking of horns and lunatic driving of the bus drivers.
BY TAXI
You might consider coming to Mui Ne from Saigon by taxi, instead of open bus. The departure times of the open buses might not suit your schedule. They are also slow sometimes, because the driver makes stops at rather bad restaurants where he receives commission. The ride by taxi takes 4-5 hours, depending on road conditions, and will cost US$70-100, depending on your ability to bargain. Talk to taxi drivers in the airport to get best prices.
Fare from Tan Son Nhut Airport to Mui Ne by SATSCO is US$100/trip.
GET AROUND
You can't get lost in Mui Ne and Ham Tien, since the whole place consists of one long strip along a main street, Nguyen Dinh Chieu. Motorbike taxis are present everywhere and their drivers will bug you each time you leave the hotel or walk along the road. Along the tourist strip it is much cheaper to stop a xe om as long as you know how to bargain. It can be hard for Western tourists to get appropriate prices (10,000-15,000 dong is more than enough to pay for a ride from one place to another along the main strip). Taxis are also abundant, with fares slightly higher than Ho Chi Minh City, but still reasonable (starting at around 20,000 dong).
You can rent motorbikes and bicycles at many resorts and tour agencies. Since traffic is light, motorbikes or bicycles are a pleasant way to explore the surroundings. Motorbikes cost anywhere from 60,000-150,000 dong per day depending on how late in the day you start, how many hours you need, and age/type of motorbike (automatics can cost 230,000 dong). The locals say it's getting harder to rent because of bike thefts and police driving license enforcement. Your hotel might rent to you, which may be a bit more convenient since they already have your passport. Western tourists should avoid taking a rented motorbike to the White Sand Dunes if you are not in the possession of a Vietnamese driver's license. The Mui Ne police is known for stopping all motorbikes on the road leading to Bau Trang (White Lake) and collect at least 1 million dong from any foreigner not able to provide at least an international driver's license.
Be careful when riding a bike in Ham Tien and Mui Ne. Traffic is light, especially during the summer months, but nobody pays any attention to traffic rules. For example, it's common to see Vietnamese riders turning left from the right lane. Also, Vietnamese riders don't stop or even look when entering the main road from secondary one. The increase in big motor coaches shuttling Russain tourists in and out of Ham Tien and the uncontrolled jeeps used to bring hundreds of tourists to the White Sand Dunes every day contribute to increased risks for motorbikes and pedestrians along Nguyen Dinh Chieu Street in particular. Traffic fatalities are not uncommon. Rumors are that up to 30 people die every month in accidents. If you plan to ride a bike here, investment in medical insurance, if you can get it, is a wise move.
Even-numbered addresses are on the sea side of the street, and odd numbers on the inland side. Even and odd addresses are not aligned, thus 39 on the odd side can be several hundred metres from 40 on the even side.
SEE
CHAM TOWER
The Poshanu Cham Tower in Phu Hai ward (Thap Po Sah Inu) is a derelict remainder of the ancient Cham culture that was built in the 8th century. It is still in use for religious and social gatherings by the local Cham population, especially during the annual Kate festival.
Fish Sauce Plants, where the famous nuoc mam (fish sauce) is produced. Big jars harbour the concoction that, after months in the blazing sun, is sold all over Vietnam to add some spice to the food.
The famous Red Sand Dunes (Doi Cat), on the main coastal road a short distance north of the fishing town at the north end of Mui Ne Bay, about 10 km from the main resort strip. The whole region is fairly sandy, with orange sand threatening to blow onto the coastal road in some spots. The dunes that visitors visit are about 50 ha (1/2 km²) of open sand on a hillside with ten-meter undulations, staffed by dusty children with plastic slides, who will offer instruction and assistance if you want to slide on the sand. Caution is recommended since a number of tourists have lost money, cameras or cell phones in the sand or through theft and pick-pocketing on the dunes. The sand dunes offer nice views of the sea coast to the north. On the opposite side of the road are a series of small cafes (illegally built but tolerated by the local police), where you can park your vehicle for a small fee if you ride there on your own. Most day tours sold by local tour operators include a stop at the dunes. The trip by taxi from the main resort strip in Ham Tien is about 170,000 dong each way, and less by xe om. It is reachable by bicycle in 30-45 minutes, passing the Fairy Stream on the way. From the resorts on Malibu Beach (Ganh Beach) it is just a short 5 to 10 minute walk to the bottom of the dunes.
Mui Ne Market (Chợ Mũi Né) and fishing harbor (Lang chai Mui Ne). If you are staying on the resort strip in Ham Tien or Phu Hai wards, don't miss out to visit this once quiet "fishing village" but nowadays bustling town, at the northeast end of Mui Ne Bay. The coastal road leads straight into the town (with a left turn required at the first red light to continue up the coast). If you arrive during the dry "winter" season, don't miss the harbor overlook at the entrance to Mui Ne with a splendid view of hundreds of colorful fishing boats moored in the bay. The boats move to the other side of the "Shelter Cape" (English translation of "Mui Ne") during the monsoon season from May through October, when the wind direction changes from mainly northeast to mainly southwest. Further along into town, just off the main road, there is a colorful local market. If you take your transport just down to the water, you will reach the fishing harbor, where you can purchase fresh seafood (if you have any means to cook it) or purchase steamed crabs, shellfish, etc. to eat on the spot from local vendors. Walking along the beach, you'll pass by fishermen sorting out their catch, ship-wharves and, at the southern end of town, a section where clams have been rid of their shells for many years, so the sand on the beach is by now substituted with littered shells. Be prepared to encounter piles and stretches of rubbish on the beach.
The Fairy Stream (Suoi Tien) is a little creek that winds its way through bamboo forests, boulders and the dunes behind the village, in parts resembling a miniature version of the Grand Canyon. Local children will want to accompany you to show you the way (and of course earn a dollar or so), but since you're just following the stream, there's little need. For the most part, the stream is about ankle-deep and no more than knee-deep even at its deepest. It is sandy with few stones and can be walked comfortably barefooted. You can climb up the red sand hills overlooking the river valley and even walk there parallel to the river, however, the sand may be hot on a sunny day, so bring some footwear. Walking upstream for about 20 minutes, you will reach a small waterfall into at most waist-deep water, great to take a refreshing bath before heading back. To reach the stream, head along the main road towards the east until you cross a small bridge. The stream is underneath, you will see a sign pointing towards a path to the left, go that way to reach an easy place to enter the stream. By bicycle it's about 15 minutes from the main resort strip and shouldn't be more than 20,000 dong by xe om. You can enter somewhere along the beach or at the bridge where you will be charged 10,000 dong for entry (although entrance is officially free) and 5,000 dong for motorcycle parking.
The White Sand Dunes are approximately 45 km away from the Ham Tien tourist strip to the northeast, and some 24 km from the Red Sand Dunes and nearby resorts on the east side of the Mui Ne peninsula (GPS 11.068254 108.428513). Trips are offered by any tourist agency along the resort stretch for 4x4 or quad drives, as well as by some resorts with their own vehicles. While too far away for a bicycle trip especially in summer, a motorbike trip can bring you there. Make sure to bring an international driver's licence if you do not own a Vietnamese one (driving without Vietnamese driver's license is illegal in Vietnam), the local police is well-known for stopping foreigners on motorbikes on their way to and from the White Sand Dunes and extort a fine (up to 1 million dong) or sometimes even confiscate the motorbike. Entrance is a 10,000 dong fee.
DO
KITE SURFING
Kitesurfing is offered by many outfitters and hotels. Kite surfing instruction is available, starting at US$60/hour, beginners package of 7 lessons start at US$350. From November till March you generally will have strong winds every day. The Winds in Mui Ne emerge by thermal movements, after the shores got warmed by the sun. You will have perfect wind everyday from 11:00 until the late evening. Gusty winds are seldom. With strong winds, the sometimes choppy waves can be as high as 4 m and more. The water is free of rocks, which makes it relatively safe to kite. However in the peak season there up to 300 kiters in the water at the same time. Beginners and Students, who mainly practice close to the beach front makes things a bit more dangerous. So watch out for other kitersurfers and swimmers and control the speed, in particularly because swimmers are difficult to see when waves are high. Accidents between kitesurfers or between kitesurfers and Swimmers happen from time to time and medical facilities are limited in terms of their equipment and abilities.
There are several kitesurfing schools along the beach, which all employ beach boys who will help you to start and launch the kite. It is widely common to tip the beach boys with US$1/day. If you bring your own equipment and don't want to carry it from and to your hotel every day, you can store it at one of the kitesurfing schools for US$20/week or US$60/month, including usage of their compressors and shower facilities.
If you are a beginner but already can practice independent without an instructor, you might avoid the area around Sunshine Beach Hotel/Sankara/Wax, because there are too many kite surfers and swimmers which may lead to accidents, particularly if you can not fully control the kite. Try the western part of beach front around the Kitesurfing School Windchimes. There are less kiters in this area and you can practice without bringing you and others into danger.
There is a place called "wave spot" or "Malibu beach" (10.92676, 108.29500). It is suitable only for intermediate/advanced kiters, but its much less crowded there.
OTHERS
All-terrain vehicle. You can ride one on white sand dunes.
Cooking classes, 400,000 dong/hr. If you want to learn to cook Vietnamese food, check cooking classes near C2SKY kitesurfing school (opposite Kim Shop). You will learn to cook pancakes, Pho Bo soup, shrimp salad and fresh spring rolls. All ingredients are ready, you'll just mix them under supervision of Vietnamese cook.
Day tours, US$10-13. Travel agents and restaurants abound with day tour offerings. The standard half day tour takes in the fishing village, fairy stream, and the red and while sand dunes. Tours normally start at either 17:00 or 14:30 so you can watch the sunrise/sunset over the sand dunes.
Balloon riding, ☏ +841208536828, ✉ booking@vietnamballoons.com. 05:00-08:00. Mui Ne is the only place in Vietnam where you can fly hot air balloons. A balloon company has European management, balloons, and pilots. Most flights take place over white sand dunes. When the winds in dunes are too strong, flights take place from Phan Thiet city centre. (updated Jan 2018 | edit)
Sailing, 108 Huynh Thuc Khang. Manta Sail Training Centre was newly founded in 2010 and water sport has been gaining popularity since then. Classes are available at US$50/hour for individuals with certified international and local instructors. The sailing area is safe, quiet, with no swimmers and only a few advanced kitesurfers. edit
Surfing. Sometimes you get good waves in mornings of windy season. Lessons, day trips and rentals are available, don't hesitate to ask around. While Mui Ne is not the best destination for surfing, it can be good place to give it a try.
Swimming. The sea is wonderfully warm, but it can be quite rough, with large waves and a strong rip tide. When the tide is in, there is not much of a beach to speak of. When wind is blowing it can be quite chilly to even think of swimming. The area between kilometre markers 11 and 13 has the largest stretch of enduring sandy beach. Since large waves normally emerge after 11:00 you might prefer to swim in the early morning hours, when the water is flat and free of Kitesurfers. Most mid-range and top-end resorts have swimming pools for their guests. Some are open for day users starting at 80,000 dong per day. But you can always behave as guest from this hotel and buy a few drinks for these 80,000 dong.
Water sports. Most outfitters offer a host of water sports including kayaking, paddle surfing, and jet ski rental.
Windsurfing. If you like to do some windsurfing, go to eastern part of Mui Ne. Starting from Hai Au resort, there are some hotels that are offering good place to water start, rent or store your gear.
BUY
Along the Mui Ne strip are several small nameless shops; all selling the same sundries and souvenirs. You can find packaged snacks (Oreos, cakes, biscuits, ice cream, etc.), liquor, clothing, and souvenirs.
Anything beyond very basic necessities should be brought with you. There is a small pharmacy, but it would be wise to bring your own first aid kit.
Standard souvenirs offered include wooden and lacquered bowls, wooden statues, snake whiskey, and pearl necklaces. Compared with Ho Chi Minh City, souvenirs are almost five times more expensive in Mui Ne. The same small wooden bowl selling for US$3 in HCMC is US$14 in Mui Ne.
Several travel agencies along the strip also double as used book stores. Most have a few shelves of English books, along with a small selection in German and French. Books cost 80,000-100,000 dong and most shops will give a 50% discount if you trade in a book.
Coop Mart, Phan Thiet (corner of Nguyen Tat Thanh and Tran Hung Dao), ☏ +84 62 3835440, +84 62 3835455. 08:00-21:30. A large, Western-style grocery store that also sells books, jewellery and necessities.
EAT
Every resort area in Ham Tien and Mui Ne is surrounded by restaurants specializing in seafood. The food is invariably fresh, well-prepared, and served in friendly and interesting surroundings. By all means get out of your hotel and try one of the local restaurants. The best restaurants are a motorbike ride away, found outside of the tourist/resort district on the ocean.
1 Bo Ke Street (Go to the fishing village past the Tien Dat Hotel until you see many small cafes near seashore). This is a street full of local cafes that serve BBQ seafood. Prices are very cheap and choice is wide. Scallops with onion and garlic sauce are must-to-have here. If you're a fussy about hygiene, don't bother coming here. edit
Joe's (The Art Cafe), 86 Nguyen Dinh Chieu St, Ham Tien (Across from Shades Resort), ☏ +84 62 374 3447. 24 hr daily. Joe's is the only place open 24/7 in Mui Ne. It's a cosy old farmhouse cafe offering Western fare. A Canadian developed the menu, and the pancakes with maple syrup (50,000 dong including coffee) are great. The sandwiches with home cut fries and salad (60,000 dong) are also recommended. Two movies are shown each evening in the pillow-filled loft. Free Wi-fi, exhibits and live performances. A great place to have your bus pick you up at 02:00 when you head out and great for a chill spot for after party breakfast or a romantic glass of wine. A 24-hr supermarket is part of the complex. Joe is on the strip, offering now even accommodation. Drinks 10,000 - 60,000 dong, meals 50,000 - 120,000 dong. edit
Lâm Tòng, 92 Nguyễn Đinh Chiêu (Right on the beach next to Jibes under some shady palms), ☏ +84 62 384 7598. You can even sit at tables in the sand. There's a little hut with hammocks strung. Try one of the pancakes (bánh xèo) with condensed milk (sữa đặc), the fried fish with lemon, and the chicken fried in fish sauce. edit
2 Pho Bo and sandwiches, Bo Ke St (Go past Bo Ke St in the direction of Pogo Bar, small pavilion on the right). The only place to have food at night (since Joe's doesn't serve food at night anymore). They serve nice sandwiches with chicken and scrambled eggs (30,000 dong). Also you can have pho bo here. edit
3 Santimatti Pizzeria, 83 Nguyen Dinh Chieu St. Classic Italian cuisine. Place is nice looking, with a good atmosphere. Locals and long stayers enjoy a 10% discount with membership card. Owner is on-site, so expect good service. edit
4 Sindbad Kebap, Nguyen Dinh Chieu (opposite Pogo Bar). Good beef/chicken/veggie kebabs, shawarma and tsatsiki. edit
Smoky House, 125 Nguyen Dinh Chieu St. Offers large, high-quality meals, and offers all customers free ice cream. edit
Snow Restaurant, Club and Sushi Bar, 109 Nguyen Dinh Chieu St. 10:00-02:00. Famous for its cool air-conditioned hall that is unique in Mui Ne. European, Japanese, Russian and Vietnamese cuisines, including exotic dishes such as filet of crocodile. Lounge still open after 22:00, cinema-sessions in the evening. Free Wi-Fi, free pool, and free transfer by Taxi Mai Linh to the restaurant and back to hotel. edit
The Terrace Restaurant, 21 Nguyen Dinh Chieu St (in front of Anantara Resort), ☏ +84 62 3741293, ✉ admin@herbalhotelmuinevietnam.com. 08:00-23:00. The restaurant's first floor is fully air conditioned and the terrace on the upper floor is an open concept with a a nice view. It serves breakfast, lunch and dinner. The restaurant specializes in sushi, fresh seafood and Vietnamese food and the bar serves beer, wine and cocktails. US$3-15. (updated Jul 2016
DRINK
Deja Vu Restaurant and Shisha Bar, 21 Nguyen Dinh Chieu (Opposite Anantara Resort), ☏ +84 62 374 1160, +84 913327232, ✉ dejavuvn@gmail.com. 11:00 - 24:00. Family restaurant focused on good food and entertainment for all the ages. Daily live music, cozy garden with kids area. Seafood, European food, Vietnamese food, kids menu, exotic food, cocktails, shisha- culture show "Folklore night" (show + dinner) every W 20:00. Exotic food show every F 19:00. edit
DJ Station (El Vagabundo), 120C Nguyen Dinh Chieu (300 m to the right when facing Sinh Cafe). 09:00-03:00. Ocean view terrace area, dining area and large dance floor. Happy hour 18:00-21:00 means selected cocktails are 30,000 dong, and regular priced cocktails are all buy-one-get-one-free. It's a popular backpacker place and usually very crowded weekends. edit
Pogo Bar, 138 Nguyen Dinh Chieu. Popular place once, but you can still expect surfers and expats. Cocktails and buckets are cheap, but not tasty. edit
Mooney's Irish Bar, 121 Nguyễn Đình Chiểu, Phường Hàm Tiến, Thành phố Phan Thiết, Bình Thuận, Vietnam (almost opposite Joe's Cafe), ☏ +84 91 402 65 96. 18:00-02:00. A small establishment run by a genuine Irishman (which marks it out from many 'Irish' pubs in Asia), an affable chap form just outside Dublin. There's a pool table, but the best thing to do is order a beer and have a chat with Liam. (updated Jul 2018 | edit)
The Crown and Anchor, 117c Nguyen Dinh Chieu, Ham Tien Phan Thiet (about 2 minutes from Mooney's Irish Bar.). 16:00-23:45. A new establishment that promises a lot. Great design, long bar, games room with pool, darts and table football. Brian from the English Midlands and Adele from Kyrgyzstan are the friendly hosts. Live sports and Sunday Roasts are popular features. (updated Jul 2018 | edit)
Old Fashioned Bar, 151 Nguyễn Đình Chiểu, Phường Hàm Tiến, Thành phố Phan Thiết, Bình Thuận, ☏ +84 368 307 432. 08:00-03:00. Classic bar. Large territory: bar, hookah, restaurant area, cinema, air-conditioned room of a coffee shop, rooftop. European cuisine. Live music. The largest bar in Muine with the largest selection of coffee, tea, alcohol, cocktails and services. Located near the BOKE site.
SLEEP
Mui Ne and Ham Tien have over 200 accommodations to choose from, in every price category (US$5-200), along the main ocean strip of Nguyen Dinh Chieu, Huynh Thuc Khang ("HTK"). Small guest houses, family-run beach hotels and some big luxury resorts can also be found east of the town center of Mui Ne proper, along the road leading to the Red Sand Dunes, where Ganh Beach offers long sandy beaches and excellent kite-surfing on the east side of the Mui Ne peninsula.
Accommodations at higher addresses of Nguyen Dinh Chieu towards HTK and Mui Ne ward tend to be smaller and less expensive, somewhat removed from the main tourist section in Ham Tien and more mixed in more with local life. If a sandy beach is important to you, some research is called for before booking in that area. Many "beach side" resorts are actually against a sloping cement wall that leads into the sea. The sand itself migrates up and down the long coast seasonally leaving some areas with expansive beaches and others with little at any given time.
A few budget hotels have popped up on the inland side of the road, across from the beach side resorts. If you stay on the inland side, you will need to pass though one of the resorts to reach the beach, which might or might not result in some hassle from the guards. The resorts jealously guard their lounge chairs and palapas, though the beach itself is open to everyone. If all else fails, you can always access a nice sandy stretch of beach via the Wax Bar at 68 Nguyen Dinh Chieu.
Remember that during Tet (Vietnamese New Year), hotels and resorts are booked way in advance.
BUDGET
Go past the Pogo Bar in the direction of the fishing village to find the best budget hotels (as low as US$5 a day for adouble room with air-con).
Bao Trang, Nguyen Dinh Chieu (Turn right when exiting from Sinh Cafe). Small bungalows with a beach frontage. From US$10. edit
Guest House 20, 20 Nguyen Dinh Chieu, ☏ +84 62 374 1440, ✉ guesthouse20@yahoo.com.vn. Very nice guest house on main strip without beach access. Also organise tours and transport for you. Very friendly staff, family-owned and operated. From US$15. (updated Mar 2015 | edit)
Hon Di Bungalows, 70 Nguyen Dinh Chieu, ☏ +84 62 847 014, ✉ hdhongdi@yahoo.com. Has simple but nice bungalows with fan and attached bath. There is a shady courtyard strung with hammocks, and four of the bungalows are directly facing the beachfront. A small restaurant and Internet access cater to your needs. US$10-12. edit
Keng Guesthouse, 185 Nguyen Dinh Chieu (About 100 m east of Phuoc Thien Pagoda), ☏ +84 62 374 3312, ✉ yongkeng999@yahoo.com. Simple, clean guest house with all the usual facilities on the quiet end of the main strip. About 15 min walk to the bar and restaurant area. Friendly English speaking owner. Dorm 100,000 dong, rooms from 160,000 dong. edit
Lan Anh, Huynh Tân Phát (Coming from Phan Thiet, turn left when entering the village, in the corner where there's a business called Nhà Tho). Local guesthouse in the village, a couple of kilometres from the resorts and beaches, but close to shops, market and street food stalls. Perfect for experiencing local life. Owner family can barely understand English but are nice. Room with 2 double beds, fan, fridge, toilet, and TV. Free Wi-Fi. 150,000 dong. edit
Mai Am Guesthouse, 148 Nguyen Dinh Chieu. Beachfront bungalows with air-con, working shower, mosquito net, and nothing more. Clean pool. Beach seating with chairs and mats, although some of furniture is falling apart. Can hear next door bar till 03:00 nightly which may bother some. Also, they have monkey cages in the courtyard for some reason. US$10-15. edit
Thien Son, 102 Nguyen Dinh Chieu, ☏ +84 62 384 7187, +84 91 861 0727. Guest house just down the road from Joe's cafe with clean, large rooms. Can get breakfast for about US$1. Very friendly people, though English is limited. Also organises tours to sand dunes (depends on size of group, but from US$4-9) as well as buses to Saigon and Nha Trang. From US$12. edit
1 Nam Chau Boutique Resort - Mui Ne Passion ((Formerly Nam Chau Resort)), Khu phố 5, Mũi Né (Coming from the Red Sand Dunes go down the hill towards the town of Mui Ne, the resort lies right after the Pandanus Resort on the left hand side of the road (ca. 600 m from the dunes). Coming from the town center of Mui Ne (Mui ne market or Fishing Village) turn left at the red light (in front of Blue Shell Resort), continue for about 200 m (entrance after Malibu Resort on the right hand side).), ☏ +84 252 3849 323, ✉ sales@namchauresort.com. Rustic beach resort with 48 rooms offering free WiFi, refrigerators, and TVs with cable channels in a 3-ha tropical garden on the beach in Mui Ne. Inexpensive restaurant, beach bar organising disco parties on weekends. Swimming pool, ongoing activities including kite-boarding and SUP. From US$11 for shared accommodations. Dormitories in cottages, private bungalows available.
MID-RANGE
Ngoc Suong Marina Hotel, Nguyen Dinh Chieu (Across the road from TM Brothers Cafe, beside Tien Dat Resort). On the beach, with an excellent swimming pool. Rooms have mosquito nets, air-con, satellite TV, and en suite bath. US$40 including breakfast. edit
Novela Muine Resort & Spa, 96A Nguyễn Đình Chiểu, Hàm Tiến, Phan Thiết (In the center of Muine Resort), ☏ +84623743456, ✉ sales@novelaresort.com. US$50 including breakfast.
SPLURGE
2 Anantara Mui Ne Resort, Mui Ne Beach, KM10 Ham Tien Ward, Phan Thiet City, ☏ +84 62 374 1888, ✉ muine@anantara.com. The resort includes 89 rooms, suites and pool villas designed according to Vietnamese tradition. US$105. (updated Jan 2017)
3 Blue Ocean Resort, 54 Nguyen Dinh Chieu, ☏ +84 62 3847 322. Has various rooms and bungalows. Only metres from many of the kite surfing schools, particularly Windchimes, which is directly outside the property. 2,770,000 - 8,100,000 dong. (updated Mar 2016 | edit)
Cham Villas Boutique Luxury Resort, 32 Nguyen Dinh Chieu. Has 6 villas with beach front view and 12 villas with garden view. Each villa has a king size bed, bathtub overlooking a small private garden, and a large private patio with comfortable club chairs and a day bed. edit
Grace Boutique Resort, 144A Nguyen Dinh Chieu. Has the look of a Mediterranean villa. There are only 14 rooms, all with sea views. Well-trained staff, a beautiful garden, and a charming pool. Rates include daily breakfasts. Discounts are offered during the low season and for long-term stays. It is advisable to book well ahead during the holidays. edit
4 Pandanus Resort, Block 5, Mui Ne (The average driving time from the center or airport in Ho Chi Minh City to the resort is approximately four hours. Can be reached in 20 mins by car via main road Vo Nguyen Giap from Phan Thiet city center (25 km). At the roundabout below the Red Sand Dunes turn right. The resort is the second on the left (ca. 150 m). Coming from Ham Tien and the Mui Ne fishing village take Huynh Tan Phat at the red light to another red light in from of Blue Shell Resort. Turn left, the resort will be on the right hand side after approx. 400 m.), ☏ +84 252 3849 849, ✉ pandanus@pandanusresort.com. Check-in: 14:00, check-out: 12:00 noon. 134 renovated rooms including 24 bungalows with outdoor bathtub in a relaxing beachside environment: 10 ha of lush tropical gardens within walking distance of the Red Sand Dunes. Phan Thiet's largest free-form swimming pool, 2 restaurants, 3 bars incl. lounge with live entertainment, two live bands, spa (indoor and outdoor). Weekly seafood BBQ buffets by the pool, All Inclusive package, weddings, special events, team building, tours and excursions, transfer service. Complimentary bicycle rental. Daily complimentary walking tour of Mui Ne fishing town, free shuttle service to Mui Ne, Fairy Stream and Ham Tien tourist strip. Jet Ski, surfboards, kiteboarding nearby. US$60-310 including Mui Ne's biggest breakfast buffet (based on room type and number of guests). Group discounts, All Inclusive package, honeymoon packages and special event rates available.. (updated Dec 2017 | edit)
5 The Sailing Bay Beach Resort, 107 Ho Xuan Huong St, ☏ +84 8 6282 4567, ✉ resorts@thesailingbay.com. 192 rooms with sea views, all-day restaurant, open-air beach club, a grand ballroom that accommodates 400 guests and a fully equipped board meeting room for 40 guests. On-site water sports facility with a professional international team managing board sailing, kite surfing and other activities. US$100-644 including breakfast (low-season). edit
Shades Resort, 98A Nguyen Dinh Chieu (Across from Joe's Cafe). Has 8 studios/apartments with kitchens, Jacuzzi or rainshower, preloaded computers, 42 inch flatscreen TVs and a lovely view. The site includes a swimming pool and a bar with Bon Cafe coffees made with fresh milk from Dalat. Rate includes daily breakfast, bottled water, and laundry service. US$45-200. edit
The Cliff Resort, 5, Phu Hai Ward, Phan Thiet, Binh Thuan (Along the Nguyễn Thông road to Mũi Né), ☏ +84 252 3719 111 (HCMC), +84 24 3936 5065 (Hanoi), ✉ reservation@thecliffresort.com.vn. Check-out: 12:00. A resort complex that has many different room designs in different prices, the more big and beautiful they are, the more expensive they are. All guests can enjoy the big pool in the middle and can have access to the Mui Ne beach. The location is near Phan Thiet. US$100-500.
WIKI VOYAGE
Steelwing: You! This is your fault!
Soundwave grabs Steelwing and quickly flips him into the air and transforms. As the Decepticon's body rapidly shifts and folds, Steelwing lands atop Soundwave's vehicular form. The communicator wastes no time and drives off in retreat.
Steelwing: Where are you taking me? Those are missiles! Missiles headed towards my home! My money bin! My workshop! My life!
Soundwave sees the drones alter course toward him but the missiles soon find their mark. Steelwing's workshop burst into flame!
Steelwing: No!
Soundwave leaves no time for Steelwing to mourn as he motors away from the flaming wreckage and tries to outrun the jets. The drones open fire with a burst of lasers from their nose-guns, peppering the landscape around the speedy Decepticon. Soundwave drives in a zig-zag pattern in an effort to avoid the blasts erupting all around him. The horror of the moment forced Steelwing from despair and focuses him on survival. He points to the west.
Steelwing: Over there! There'll be cover over that way!
Soundwave alters course as the jets fast approach. The Decepticon accelerates towards a maze of silos, pulling free of the random explosions erupting around his original trajectory. The drones shift their course as well but their speed is too great and they overshoot the Decepticon ground vehicle, giving Soundwave a few precious moments to duck between the silos. He is now only visible if the planes were directly above him, now hidden between the tall containers. Soundwave slowed down to explore the immediate area.
Soundwave: How did you know of this place?
Steelwing looked upwards, fully alert to incoming danger. He answered Soundwave but dared not take his optics off the sky.
Steelwing: I come here all the time. It's where I steal my energon from.
Soundwave froze with dread.
Soundwave: These are energon silos?
Steelwing: Well yes, they are... oh...
Steelwing lost his voice as he came to the same obvious mental conclusion that had immediately occurred to Soundwave. Soundwave instantly accelerated, just in time for the drones soar directly above him. The drones looped around and began tailing the Decepticon.
Soundwave: Which way is out?
Steelwing: You weren't supposed to run, you were supposed to hide!
Soundwave: Which way is out?!?
Steelwing: That way! That way!
transforming my roommate-21
dragqueen.silicone-breast.com/2019/09/01/transforming-my-...
i2.wp.com/photo.pecreation.com/upload/2019/06/29/20190629...
Notice : Release every 3 days
Barbara continues to help her friend by convincing her that she can”t go through life as a woman in boxers. Jamie resists as always, but finally agrees to try some panties
Barbara hates to see Jamie struggle so much with her transition into womanhood, so she
Roundhouse Community Arts & Recreation Centre
History of Yaletown
Once the city's warehouse district, Yaletown is today a revitalized part of the city and a "trendy" place to live, work, and do business. The area north of Pacific Boulevard, between Nelson and Drake Streets, is home to a mix of art galleries, retail stores, restaurants, office and residential developments.
Like many areas of Vancouver, Yaletown's early days were shaped by the arrival of the Canadian Pacific Railway in 1887. Yaletown acquired its name when the railway moved its construction equipment and repair shops from Yale in the Fraser Canyon to the railway's western terminus of Vancouver.
The next 20 years saw many sawmills and shingle mills locate on the north side of False Creek. By the turn of the century, business was booming throughout B.C. and Vancouver had become the wholesaling centre for western Canada.
In 1900, the City laid out streets and planned a new eight-block warehouse district near the original Yaletown. This new Yaletown (the one most commonly recognized today) was bounded by Nelson, Homer, Drake and Pacific streets, and was a convenient and cheap point for the processing, repackaging and warehousing of goods.
In the late 1920s, Vancouver created its first city plan and Yaletown was zoned for commercial and light industrial use. Although the city expected more warehouses to be built, the advent of truck trailer transport prompted many industries to move closer to major highways. By the 1950s, so many homeowners had sold to factories and shops that the Central School at Dunsmuir and Cambie was forced to close.
The area was home to little more than parking space until the late 1970s and 1980s when young urban professionals discovered that Yaletown's old warehouses were convenient, inexpensive and attractive. Today, former industrial buildings, warehouses and working-class houses have been transformed into offices, restaurants and trendy nightspots. Loft-style residences also proliferate.
The heritage significance of the old Yaletown truck loading docks and their characteristic overhanging canopies has been recognized by City Council as a unique architectural feature identifying the area. Pedestrian traffic, outside seating and other active uses are recommended for these areas.
I had a dream that I was in a store where they were selling Blacksuits but in the dream they were morphing into different shapes or textures or changing from orange and black to yellow, blue and white. These images created with prompts using recraftai get close to how the figurines looked in the dream.
Sailor Moon - Reagan Katheryn Cosplay
Sailor Venus - Manders Cosplay
Sailor Mars - Big Red Cosplay
Sailor Jupiter - NatCat Cosplays
Sailor Mercury - Marie
www.twitter.com/Memoire2cite LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles.
Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM
dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne».
Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle
par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de
janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des
documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et
acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trace
De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise.
Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux
badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un
Meccano de béton et d’acier.
« Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition.
Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces,
situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus
de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type
« duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée.
Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait.
L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou
encore des bâtiments d’habitation à Alger.
Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés.
Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau.
La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification,
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« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000.
Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à
part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire
des habitants du quartier.
Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de
Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002.
Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou
d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs
de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter.
Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à
partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie
conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on
a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de
la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.
« Une verrue dans le quartier»
C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la
Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles
représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label
«Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990.
Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier.
Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un
véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence».
Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en
panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un
avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène
leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs
d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs.
L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc
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du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la
dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).
Une histoire des grands ensembles?
Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des
«tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
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phie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens,
géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces
quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près –
Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à
la présentation de ces bouleversements.
Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le
cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que
continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et
le devenir des grands ensembles.
La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans
le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,
sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus
d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental.
De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention
n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire
dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par
qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation
urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment
les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si
violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?
Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction
Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour
d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles.
Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands
ensembles, Créaphis, 2004.
« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005
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Les enjeux du projet
À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:
■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes
de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:
– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;
– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus
à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas
(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteurs
du quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,
d’en faire des éléments de partage, de réflexio
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Ces recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution de
sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a
été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant
d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux
différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au
quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.
Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain,
leurs représentations et leurs réflexions sur le projet.
Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées
devaient définir précisément:
● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;
● les actions à court, moyen et long terme;
● les modalités de leur déroulement.
Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans
la vie du quartier.
Ont été mis en œuvre:
● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une
soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commun
des modalités de leur participation au projet.
● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des
bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté
d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément
possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;
● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes
sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillis
auprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.
« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –,
et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs
ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.
Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer
nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragments
de vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer
comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.
Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de
chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiples
bouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,
aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faire
un travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs
attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.
Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents,
etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans
l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).
De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès
d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de
Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés.
« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.
Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux
habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction
régionale des affaires culturelles de Bourgogne.
Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme
la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.
De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous
avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions
Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition
éditoriale de qualité.
Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:
● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,
des moments de rencontre entre habitants du quartier et résidents extérieurs,
dans une optique d’ouverture du quartier au reste de la ville, les productions de certains groupes d’habitants pouvant être également valorisées, ainsi que
les objets ou films recueillis dans le cadre du projet;
● une publication, associant textes et documents d’archives sur l’histoire du
quartier, une sélection de témoignages et de photographies professionnelles
et amateurs, et accompagnant cette exposition, pour une diffusion plus large
des résultats de l’opération, et une appropriation durable du projet par les
habitants du quartier et les autres résidents de l’agglomération.
Cette restitution avait également pour objectif de mettre en lumière les différentes préoccupations des habitants, permettant aux acteurs de terrain de disposer d’une base de connaissances pour définir et programmer leurs interventions, à court, moyen et long terme.
Un tel travail fait émerger des représentations collectives, des divergences, des tensions qu’il faut savoir analyser et traiter pour améliorer les rapports sociaux
et les conditions de vie des habitants.
Encore faut-il que ces paroles soient prises en compte pour permettre aux institutions de redéfinir leurs modes d’intervention sur la ville: vaste chantier… Sylvain TABOURY,
sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles
De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/
Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique.
Liaisons dangereuses
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".
Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée.
Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.
Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.
www.twitter.com/Memoire2cite Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. Jérôme (Mémoire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ... museedelacartepostale.fr/blog/ -'être agent de gestion locative pour une office H.L.M. en 1958' , les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée- les films du MRU içi www.dailymotion.com/video/xgj74q présente les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive
sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkU … www.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo …
Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -
Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.
www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije l'industrie dla Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE …
Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I
Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc 1956 en FRANCE - "Un jour on te demanda de servir de guide, à un architecte en voyage d etudes, ensemble vous parcourez la Françe visitant cité jardins, gratte ciel & pavillons d'HLM..." @ les archives filmées du MRU www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Villages de la Françe cité du Soleil
Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..
passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).
Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon
Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.
En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet.. ---------
dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije&
This Vic Viper can transform in to a robot. The only pieces taken off during the transformation are the guns, which are then placed into the robot's hands when it has finished its transformation. Pictures of it in robot form will come soon, I just need to get this in, in time for Novvember ;).
Maternity shot for Samantha and Tim.
During this shoot we decided to bring out the new AF-S Nikkor 50mm 1.8G prime lens(just released). We were one of the first to get our hands on this great lens. This is the replacement for the older 50mm 1.8D. We love the revised version as it is sharper wide-open than the D version and retains the D's extreme sharpness when stopped down as well as having sharper corners than the D version. The 7 rounded blade diaphragm of the new G version produces much creamier bokeh. Overall, we're very impressed with the new revised lens but plan on keeping the D version in our bag as well, for when we want jittery/nervous bokeh and low contrast and ghosting when shot wide-open for artistic shots.
Exif:
Nikon D7000
AF-S Nikkor 50mm 1.8G Prime Lens(new version)
ISO-100
F/1.8
1/200th sec
Hand-held
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Le Plessis-Macé (Maine-et-Loire)
(Commune déléguée de la nouvelle commune de Longuenée-en-Anjou depuis janvier 2016).
Château du Plessis-Macé.
Forteresse médiévale en schiste noir érigée au XIIIème siècle et transformée en demeure de plaisance, dans le style gothique, à la Renaissance.
L'ensemble comprend donc deux parties principales : Les restes de la forteresse et le logis seigneurial, le tout entouré de douves.
Une première construction du XIe siècle, sous forme de château à motte, a certainement précédé la forteresse en schiste noir médiévale. Il s’agissait d’une construction sommaire, une simple butte de terre (la motte) au sommet de laquelle se trouvait une tour en bois protégée par une palissade et entourée par une douve circulaire. La terre récupérée lors du creusement du fossé permettait d'élever la motte sur laquelle on construisait la tour en bois entourée par une palissade. Le remplacement de la tour en bois par la pierre donnera le donjon féodal.
Au Xe siècle, un Macé Ier a certainement donné son noms au Plessis. Au Moyen-Âge, le plessis était un lieu entouré de haies ou de palissades, possiblement une motte castrale mais pas toujours.
Quatre familles ont possédé la seigneurie du Plessis-Macé, du XIe au XVIIIe siècle : La famille du Plessis, celle de la Haye Joulain, de Beaumont, et celle du Bellay.
Le château fut en grande partie détruit pendant la guerre de Cent Ans. A partir de 1450, Louis de Beaumont, seigneur de Bressuire et du Plessis-Macé, transformera la forteresse médévale en château de style gothique flamboyant. Il achèvera la restauration de son château du Plessis-Macé en 1475, quelque temps avant son décès. Louis de Beaumont, homme de guerre de valeur et conseiller du roi, fera partie des premiers chevaliers du tout nouvel Ordre de Saint-Michel, fondé par Louis XI*.
A la mort de Louis de Beaumont, c'est son troisième fils Thibault, qui avait épousé sa cousine Jeanne de Beaumont, qui hérita du château. Il servit le roi Charles VIII et le reçut au Plessis-Macé, le 26 mai 1487. A la mort de Thibault de Beaumont en 1510, le domaine revient à son beau-frère Eustache du Bellay.
Eustache du Bellay sera chambellan du roi René d'Anjou, mais aussi du roi de France Louis XII. Il est le grand-père du poète Joachim du Bellay. Le petit fils René du Bellay héritera de la baronnie du Plessis-Macé et y recevra François Ier revenant de Nantes, en septembre 1532. C'est au Plessis-Macé qu'eut lieu la signature du dernier des trois documents unissant la Bretagne et la France, le 21 septembre 1532**.
La seigneurie resta quelques 170 ans dans la famille du Bellay, jusqu'à ce qu'en 1678 Antoine du Bellay, criblé de dettes, fut contraint de se séparer du château. Guillaume Bautru, comte de Serrant, poète satirique français, favori et agent diplomatique de Richelieu, racheta le château. Celui-ci resta dans cette dernière famille 71 ans.
En 1749, le Plessis-Macé fut acquis, avec le château de Serrant, par les Walsh, riches armateurs nantais d'origine irlandaise. Les Walsh faisaient partie des familles irlandaises de Nantes enrichies dans la traite négrière, avec les O'Schiell, Stapleton, Clarke et O'Riordan, les Murphy, Browne, White et Hay de Slade.
Au XIXe siècle, la comtesse Walsh de Serrant (Sophie Legrand)*** entreprit de faire restaurer le château dans le goût "gothique" de l'époque, puis l’habita de 1868 jusqu'à sa mort en 1872.
Le château de Plessi-Macé et ses fermes furent vendus à Monsieur et Madame Gouraud d'Ablancourt en 1888. Renée Gouraud d’Ablancourt était une feuilletoniste prolifique de la presse catholique****.
En 1908, le château est vendu, hors les fermes, au directeur des Archives de France, Charles-Victor Langlois. Charles-Victor Langlois, avec sa femme Camille Berthelot, fille du chimiste Marcelin Berthelot, passa son temps à restaurer le château. Son fils Philippe Langlois-Berthelot, fera don du château restauré, à l'Etat. En reconnaissance, l'Etat laissera aux petits enfants le loisir d'occuper quelques pieèces de temps à autres.
* Louis XI, rédigea les statuts de l'Ordre de Saint-Michel à Amboise le 1er août 1469:
... "Pour ce que nous desirons que en ce present ordre ait des plus grans, mieulx renommez , plus vertueulx et notables chevaliers, dont nous avons congnoissance, tant de ceulx de nostre sang et lignage que aultres de nostre royaulme et de dehors, nous, bien informez des bons sens, vaillances, prudommies, et aultres grandes et louables vertuz estans ès personnes des chevaliers cy-dessoubz escripts, et par ce confians plainemént de leur grande et entiere loyaulté,_et esperans la continuacion et perseverance d'iceulx de bien en mieulx en toutes haultes, dignes ct vertueuses euvres, iceulx avons nommez et nommons en nos freres et compaignons dudict ordre, duquel nous et nos successeurs Roys de France serons souverains comme dessus est dict; c'est assavoir :
Nostre très-cher et très-amé frere , Charles, duc de Guyenne (d);
Nostre très-cher et très-amé frere et cousin , Jehan, duc de Bourbonnois et d'Auvergne ;
Nostre très-cher et très-amé frere et cousin, Loys de Luxembourg, comte de Sainct-Pol , connestable de France;
André de Laval, sieur de Loheac, mareschal de France;
Jehan, comte de Sancerre, sieur de Beuil;
Loys de Beaumont, sieur de la Forest et du Plessis-Macé;
Jehan d'Estouteville, sieur de Torcy;
Loys de Laval, sieur de Chastillon;
Loys, bastard de Bourbon, comte de Roussillon, admiral de France;
Antoine de Chabannes, comte -de Dampmartin, grant-maistre d'ostel de France ;
Jehan d'Armaignac, comte de Cominge , mareschal de France, gouverneur du Daulphiné;
Georges de la Trimoilhe, sieur de Craon;
Gilbert de Chabannes, sieur de Curton, seneschal de Guyenne:
Loys sieur de Crussol, seneschal de Poictou;
Tanguy du Chastel , gouverneur des pays de Roussillon et de Serdaigne;
Et le surplus pour parfaire le nombre desdicts trente—six chevaliers de ce present ordre , reservons estre mis par l'eslection de nous et de nosdicts freres au premier chapitre et convencion que nous et nosdicts freres ferons, ou ainsy que par nous et les dessus nommez ou la plus grant partie d'yceulx sera advisé aux chapitres ou convencions ensuivans."
Etc...
(Ordonnances des Rois de France de la Troisième Race, volume 17. Paris 1820)
** Edit du Plessis-Macé : Confirmation des privilèges de Bretagne par le Roi François 1er - septembre 1532.
(fr.wikisource.org/wiki/Édit_du_Plessis-Macé)
*** Louis XV avait fait comte de Serrant François-Jacques Walsh en 1755. Il avait pour frère Antoine Walsh, un des plus grands armateurs négriers de Nantes et fondateur de la compagnie d'Angola. Théobald Walsh, hérita du château, et du titre, en 1817. Il épousa le 19 juillet 1823, à Saint-Georges sur-Loire, Sophie Louise Legrand (qui a 12 ans de plus, 37 ans), dame d'honneur de l'Impératrice. Théobald décéda en 1836 à Paris, et sa veuve se remaria en 1839 avec un cousin de son mari décédé, Alfred Walsh. Grâce à sa grande fortune, Sophie Legrand-Walsh acheta le château du Plessis-Macé à sa belle soeur Valentine.
**** Renée Gouraud d’Ablancourt, née Marie Renée Joséphine Meslet, nom de plume René d'Anjou, écrivit des romans populaires, des feuilletons, qui seront publiés chez des éditeurs chrétiens, dans les journaux régionaux et les magazines de mode. Elle s'essaiera aux genres sentimentaux, historiques et de science fiction. Elle meurt le 13 mai 1941 à 87 ans. On peut avoir une idée style (fr.wikisource.org/wiki/Véga_la_Magicienne/Texte_entier).
Taylor Swift transforms from angelic beauty to sexy songstress at the CMT Music Awards. As John Basedow says, the pop star rocked the stage during... bit.ly/14ss6qf
The Brotherhood of Blackheads is an association of local unmarried merchants, ship owners, and foreigners that was active in Livonia (present-day Estonia and Latvia) from the mid-14th century till 1940 but still remains active in present day Hamburg.
The Brotherhood of Blackheads was founded as a military organization but the non-military aspects of the association gradually became more pronounced until the Brotherhood became a predominantly social organization after the end of the Great Northern War.
The brotherhood traces its origin to a group of foreign merchants who, according to the legend, had participated in the defense of Reval (present-day Tallinn in Estonia) during the St. George's Night Uprising between 1343 and 1345 when the indigenous population of Estonia unsuccessfully tried to exterminate all foreigners and eradicate Christianity from Estonia.
The earliest documented mention of the Brotherhood comes in an agreement with the Tallinn Dominican Monastery from 28 March 1400 that confirms the Blackheads' ownership of all the sacred church vessels that they had deposited in the St. Catherine's Church of the Dominicans. In the same agreement the Blackheads commit themselves to decorating and lighting the altar of St. Mary that the brotherhood had commissioned for the church, and the Dominicans in their turn undertake to hold services in front of this altar to bless the souls of the Blackheads.
On 12 September 1407, the Tallinn City Council ratified the statutes of the Brotherhood, also known as the Great Rights. The statutes of the Brotherhood in Riga date back to 1416.
According to the Great Rights in Tallinn, the Brotherhood of Blackheads committed itself to defending the city from any enemy invasion.
Among other duties, the Brotherhood provided the city with a cavalry detachment. The Blackhead cavalrymen patrolled the city wall and six of them made rounds inside the wall every evening after the city gates were locked at sunset.
In 1526 the Brotherhood presented the city council of Tallinn with 8 rock-hurling machines, 20 cannon-carriages, and 66 small-caliber guns. Money was donated for making cannons for Narva, and it was stipulated that the Blackheads' coat of arms be on all the guns.
During the 25-year-long Livonian War (1558-1583), members of the Brotherhood of Blackheads in Tallinn participated in many battles and successfully helped to defend the city against the Russians who unsuccessfully besieged Tallinn in 1570–1571 and again in 1577.
After the end of the Great Northern War of 1700-1721, Livonia became part of the Russian Empire.
The Hanseatic towns in Livonia lost much of the importance that they had enjoyed during the Middle Ages and the Brotherhood of Blackheads gradually transformed from a military society to a predominantly social organization. Although the chivalric code of honor the Brotherhood subscribed to and the rules governing close combat were mostly preserved, the military importance of Blackheads gradually diminished. However, in Tallinn the cavalry detachment with its own uniform survived until 1887.
In the 18th and 19th centuries, the local brotherhoods of Blackheads were important as social organizations that sponsored social events, such as parties and concerts, and collected objects of fine art.
In Tallinn and Riga, the houses of the Brotherhood, along with the medieval traditions still practiced in them, became important cultural and social centers for social elites.
In 1895, the Brotherhood of Blackheads in Tallinn was formally reconstituted into the Blackheads Club.
The brotherhoods in Tallinn and Riga carried on in independent Estonia and Latvia until the beginning of the Soviet occupation of the Baltic States in 1940, when the occupation authorities dissolved the Brotherhood.
Most of the members were able to flee to Germany, where they tried to continue their traditions. In 1961 the Brotherhood of Blackheads was officially registered in Hamburg, where it survives to this day.
Originally the membership of the Brotherhood of Blackheads in Tallinn included mostly merchants who were not yet eligible for the membership in the Great Guild: merchants who were legally not independent or who had no established business in Tallinn, local unmarried merchants, and foreign merchants.
The Brotherhood was renting the property at 24-26 Pikk Street, Tallinn, already in 1406. In 1531, the Blackheads acquired the building from the town councilor Johann Viant and his wife Kerstine Bretholt (Breitholtz) and rebuilt it in the Renaissance style of the period.
It remained in the possession of the Blackheads until the summer of 1940 when the Soviet Union occupied and annexed Estonia.
An equally magnificent House of Blackheads in Riga that had been sold to the Blackheads in 1713 was destroyed on 28 June 1941 when the German army conquered Riga, and the burnt out walls were demolished by the Soviets in 1948. The Blackheads' House in Riga was reconstructed between 1995 and 2000.
The coat of arms of the Brotherhood of Blackheads
The exact origin of the term blackhead is unknown. The patron saint of the Brotherhood of Blackheads is the black Egyptian Christian Saint Moritz whose head is also depicted on the Brotherhood's coat of arms.
Whether the patron saint was chosen because of the name, or whether the saint precedes the name remains unclear.
The origin and the dual nature of the Brotherhood of Blackheads as a military organization and a commercial association is unique in European history.
The military aspect of the Brotherhood can be attributed to its founding during the days of the last great anti-Christian revolt of the indigenous people of Northern Europe in the wake of the Northern Crusades. The commercial aspect of the Brotherhood reflects its origin in the early days of the Hanseatic League that marked the beginning of a new era, less military and more commerce oriented, in Northern Europe.
Some traditions of the Blackheads survive in the customs of Baltic-German Corps and Estonian and Latvian student corporations.
As a rule, most corporations accept new members twice a year. Ceremonial consumption of alcohol, elaborate drinking vessels, personal code of honor, and strict rules governing the relationship between members, including institutionalized fines and punishments, resemble in many respects the traditions of the Blackheads.
The military aspect of the Brotherhood survives in the ceremonial use of specialized swords. In the regional structure of the Estonian Defence League, corporation members in the former Blackhead centers Tallinn and Tartu maintain their own military malevkonds (major subunits of malevs) whose main duty is the defence of their respective cities against possible enemy invasion.
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About the Exhibition
Tatzu Nishi (b. 1960, Nagoya, Japan) is known internationally for his temporary works of art that transform our experience of monuments, statues, and architectural details. His installations give the public intimate access to aspects of our urban environment and at the same time radically alter our perceptions. For his first public project in the United States, Nishi has chosen to focus on the historic statue of Christopher Columbus.
The marble statue, which rises to more than 75 feet atop a granite column, was designed by the Italian sculptor Gaetano Russo. It was unveiled in 1892 to commemorate the 400th anniversary of Columbus’s first voyage to the Americas. Despite its prominent public location, the statue itself is little known, visible only as a silhouette against the sky or at a distance from surrounding buildings.
Nishi’s project re-imagines the colossal 13-foot-tall statue of Columbus standing in a fully furnished, modern living room. Featuring tables, chairs, couch, rug, and flat-screen television, the décor reflects the artist’s interpretation of contemporary New York style. He even designed wallpaper inspired by memories of American popular culture, having watched Hollywood movies and television as a child in Japan. Discovering Columbus offers both a unique perspective on a historical monument and a surreal experience of the sculpture in a new context. Allowing us to take a journey up six flights of stairs to a fictional living room, Tatzu Nishi invites us to discover for ourselves where the imagination may lead.
About the Monument
Erected in 1892, this monument was designed by the Italian artist Gaetano Russo to commemorate the 400th anniversary of Columbus’ first voyage to the Americas. Atop the monument is a larger-than-life marble statue of explorer Christopher Columbus, who surveys the City from his perch some 75 feet above the street. He stands on a granite column featuring bronze ships’ prows and anchors that refer to his famous voyage with the Niña, the Pinta, and the Santa Maria. Supporting the column is a base adorned with bas relief plaques portraying Columbus’s journey in addition to an American bald eagle, and an allegorical figure titled the “Genius of Discovery.” The monument was sponsored by Il Progresso Italo-Americano, a New York City-based Italian-language newspaper.
The monument is located in the center of Columbus Circle at the intersection of Eighth Avenue, Broadway, Central Park South (West 59 Street), and Central Park West. It is the point from which all official distances from New York City are measured.
For more information on these monuments or Central Park, please visit www.nycgovparks.org or www.centralparknyc.org.
Conservation
In conjunction with Tatzu Nishi: Discovering Columbus, Public Art Fund will oversee the conservation of the Columbus Monument in cooperation with the New York City Department of Parks & Recreation.
In 2005 Columbus Circle was improved with the goal of making it a more hospitable destination for visitors. The roadways were reconfigured and the pedestrian walkways and crosswalks enhanced. Surrounding the monument, a new granite plaza was installed with specially designed benches and rimmed with seasonal planting beds, to create an oasis in the middle of the Circle. The interior fountain was removed, permitting seating at the base of the monument, and was replaced with perimeter fountains that soften the sounds of this busy crossroads.
The monument was unveiled in 1892, and in the hundred years since, its marble and original materials have been ravaged by time, weather, and other factors. The current conservation includes cleaning and pointing of granite and marble features, stone repair and consolidation, and bronze surface treatment.
As a non-profit organization, Public Art Fund has fundraised extensively to present this exhibition. Primary support comes from corporations, private individuals, and foundations.
Because the monument to Christopher Columbus is being conserved in conjunction with the exhibition, the Department of Cultural Affairs has provided funds to cover some of the conservation costs.
Lead Sponsors: Time Warner Inc.; Related Companies; Bloomberg
Additional funding is provided by The Bloomingdale’s Fund of the Macy’s Foundation; Charina Endowment Fund; Lauren & Martin Geller; The Horace W. Goldsmith Foundation; Kraus Family Foundation; Nancy & Duncan MacMillan; Marc Haas Foundation; David Rockefeller; The Secunda Family Foundation Inc.; Patty & Howard Silverstein; The Silverweed Foundation; Billie Tsien & Tod Williams; Vital Projects Fund, Inc.; Willkie Farr & Gallagher LLP; David Wine & Michael P. MacElhenny; The Zegar Family Foundation; and anonymous donors. Supported in part by The ABNY Foundation; Elise & Andrew Brownstein; Mickey Cartin; Joan Ganz Cooney & Peter G. Peterson; Marcia Dunn & Jonathan Sobel Foundation; Wendy Fisher; Linda Lennon & Stuart Baskin; Holly & Jonathan Lipton; The Moore Charitable Foundation; Nancy & Morris W. Offit; Red Crane Foundation; The Rudin Foundation, Inc.; Linda & Andrew Safran; Trump International Hotel and Tower; and Young & Rubicam.
Support for the conservation of the Columbus Monument provided by the New York City Department of Cultural Affairs and the New York City Department of Parks & Recreation
Construction Partner: Tishman Construction, an AECOM Company
Special thanks to Bloomingdale’s and Mitchell Gold + Bob Williams for providing furnishings; Bouchon Bakery and Café for event catering; FLOR, an Interface company, for modular floor covering; Samsung Electronics America for electronics; The Shops at Columbus Circle for hosting our information desk; Tender Creative for design services; Trove for producing custom wall coverings; and Artex Fine Art Services for conservation assistance.
Public Art Fund gratefully acknowledges the partnership of Mayor Michael R. Bloomberg; First Deputy Mayor Patricia E. Harris; Department of Parks & Recreation Commissioner Veronica White; Central Park Conservancy President Douglas Blonsky; Department of Design and Construction Commissioner David J. Burney; and Department of Cultural Affairs Commissioner Kate D. Levin
An alternate of 4099 I built several years ago. I never really got to an image that presented the model in a good way, hence my effort to do some photo editing.
From long, light gray, drawstring-at-the-ankle pants to cropped gray-purple-blue pants. Blogged here.