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From Les Menus & Programmes Illustrés - Invitations - Billets de Faire-Part - Cartes d'Adresses - Petites Estampes du XVIIème Siècle jusqu'à nos jours.

 

By Léon Maillard. Published 1898 by G. Boudet, Paris.

twitter.com/Memoire2cite - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économiqueL'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitantsLes quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :www.ina.fr/video/LXF99004401 .Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projetsLe Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 ÉclairageDepuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html JournalisteVisites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François MitterrandLes deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.Beaulieu I: le projet d'urbanismeMaquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-ClémentUne architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971Le quartier:Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.Une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.Conception et réalisation d’un quartier entierPour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.Culturellement, la ville est aussi très active...Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.La population comprend-elle cette volonté?Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste> Quelle a été la réaction des habitants ?Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualitéLa résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementaleDéveloppé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98izRéalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovanteA l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaoniqueLe centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecteDe toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanchedans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans laville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

German postcard by Das Programm von Heute / Ross Verlag. Photo: Atelier Schenker, Berlin.

 

On 26 December 2013, Hungarian-born singer and actress Márta Eggerth (1912-2013), who maintained a global career for over 70 years, died in Rye, New York. She was the popular and talented star of 30 German and Austrian operetta films of the 1930's. Many of the 20th century's most famous operetta composers, including Franz Lehár, Fritz Kreisler, Robert Stolz, Oscar Straus, and Paul Abraham, composed works especially for her. After the rise of the Nazis, she continued her career with her partner Jan Kiepura in the US. Ms. Eggerth was 101.

 

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Für Kinder gibt es am Tag der Luft- und Raumfahrt ein ganz besonderes Programm: Als VIPKids können sie an kindgerechten Führungen in Institute und Labore oder zu den DLR-Forschungsflugzeugen teilnehmen:

www.dlr.de/dlr/desktopdefault.aspx/tabid-10853/1514_read-...

 

Quelle: DLR (CC-BY 3.0).

 

Braun DN 50 visotronic

Ludwig Littmann 1979

 

www.dasprogramm.org

Chantier de déconstruction de l'immeuble Blanc Sycomore dans le cadre du programme de rénovation urbaine.

 

Pays : France 🇫🇷

Région : Grand Est (Lorraine)

Département : Meurthe-et-Moselle (54)

Ville : Nancy (54000)

Quartier : Nancy Nord

Adresse : place Jules Verne

Fonction : Logements

 

Construction : 1963 → 1965

Architecte : Bernard Zehrfuss

Déconstruction : 2012

Entreprise : Melchiorre Démolition

 

Niveaux : R+17

Hauteur : 49.00 m

Canon AE 1 program

Construction du programme Mosaic comprenant 3 bâtiments pour 184 logements.

 

Pays : France 🇫🇷

Région : Grand Est (Lorraine)

Département : Meurthe-et-Moselle (54)

Ville : Nancy (54000)

Quartier : Nancy Est

Adresse : 58, boulevard d'Austrasie

Fonction : Logements

 

Construction : 2018 → 2021

Architecte : Oslo Architectes

Gros œuvre : WIG France

PC n° 54 395 17 R0028 délivré le 08 août 2017

 

Niveaux : R+5

Hauteur : 20.50 m

Surface de plancher : 9 660,90 m²

Superficie du terrain : 6 355 m²

Dans le cadre d'un programme d'échanges et de manifestations conjointes avec les institutions muséales voisines, Galliera s’associe à la Triennale 2012. Cette grande manifestation d'art contemporain, dont l'objectif est de mettre en lumière la création actuelle dans le domaine des arts visuels en France, a confié à l’artiste El Anatsui l’ambitieux projet d'habiller le musée Galliera d’une de ses œuvres extrait du site de la ville de Paris

 

www.paris.fr/loisirs/musees-expos/musee-galliera/galliera...

Le HSBC PARIS SEVENS (8 au 10 juin 2018 au Stade Jean-Bouin) a officiellement été lancé aujourd’hui à Paris à la Région Île-de-France.

A cette occasion les 16 capitaines hommes et 12 capitaines femmes des équipes participantes au tournoi ont pris la pose autour du trophée de la compétition dans les jardins du Musée Rodin, Paris (Crédit Photo : I.PICAREL/FFR). Ils ont ensuite rejoint les locaux de la Région Île-de-France, partenaire de cette étape parisienne, situés dans le 7ème arrondissement.

Le HSBC Paris Sevens

Ultime étape du circuit mondial de rugby à 7, le HSBC Paris Sevens se déroulera au stade Jean-Bouin à Paris, du vendredi 8 au dimanche 10 juin 2018. Tournoi mixte pour la première fois de son histoire, le HSBC Paris Sevens 2018 accueille les meilleures équipes masculines et féminines du monde.

Avec 79 matches entre 28 équipes en 3 jours, le spectacle sera non-stop sur la pelouse du Stade Jean-Bouin. Dernier tournoi de la saison, les titres des circuits mondiaux masculin et féminin se joueront donc au HSBC Paris Sevens. Les tribunes et le Village des Supporteurs seront également en ébullition pendant 3 jours, avec de nombreuses animations « CRAZY RUGBY » qui seront proposées à tous les spectateurs !

Le programme :

• Vendredi 8 juin de 14h à 21h40 > tournoi Féminin (ouverture des portes au public à 13h30)

• Samedi 9 juin de 9h à 23h > tournoi mixte (ouverture des portes au public à 8h30)

• Dimanche 10 juin de 8h45 à 19h40 > phases finales féminines et masculines (ouverture des portes au public à 8h15)

Le World Rugby Sevens Series 2017-2018 est la 19e édition de la compétition la plus importante du monde de rugby à sept. Elle se déroule du 1er décembre 2017 au 10 juin 2018. L'Afrique du Sud est tenante du titre et l'Espagne est l'équipe promue de la saison.

Au mois d'avril se déroulent les Jeux du Commonwealth 2018 où dix équipes des World Rugby Sevens Series participent. La compétition enchaine ensuite avec la Coupe du monde de rugby à sept en juillet 2018.

Chaque étape est un tournoi se déroulant sur deux ou trois jours, entre le vendredi et le dimanche. À chaque étape est convié une équipe qui ne possède pas le statut d'équipe permanente, portant le nombre total d'équipes à seize.

En fonction du résultat du tournoi précédent, ou du classement de la saison passée pour le premier tournoi de la saison à Dubaï, les équipes sont réparties en chapeaux avant tirage au sort pour former quatre poules de quatre équipes. Chaque équipe joue les trois autres membres de sa poule et un classement est établi, tout d'abord sur le nombre de points (victoire 3 points, nul 2 points, défaite 1 point) puis sur le goal-average général. Les deux premiers de chaque poule passent en quart de finale de la Cup ou tournoi principal et les deux derniers passent en quart de finale du Challenge Trophy. Les équipes vaincues en quart de finale sont alors reversées en demi-finales de classement, respectivement pour la cinquième et treizième place. Les équipes battues en demi-finales ne disputent pas de petite finale de classement et remportent le même nombre de point, sauf pour les équipes battues en demi finales de Cup qui disputeront un dernier match de classement pour la troisième place.

Chaque rencontre, y compris la finale depuis l'édition 2016-2017, se dispute en deux fois sept minutes.

Créée en 2016, l’étape parisienne de rugby à 7 rassemble, de ce vendredi à dimanche, les meilleures nations mondiales pour décider du vainqueur du circuit mondial. Une belle vitrine pour la discipline dans un pays qui ne jure que par le XV.

Dixième étape de la saison, le Paris Sevens clôture ce week-end le circuit mondial de rugby à 7, réunissant les 16 meilleures nations du monde aux quatre coins de la planète. De vendredi à dimanche, dans l’enceinte du Stade Jean Bouin, les équipes masculines feront le spectacle à travers une discipline méconnue en France mais très appréciée dans de nombreux pays. Et, pour la première fois cette année, les équipes féminines ouvriront les festivités.

Une véritable fête du rugby à 7, discipline olympique depuis 2016 et en plein boom grâce à la vitrine que lui ont offert offert les Jeux de Rio. Chez les hommes, outre les nations majeures de l’Ovale comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Angleterre ou les Fidji, le Kenya, le Canada ou encore l’Espagne font leur trou et voient dans cette discipline une chance de développer un sport mineur dans leur pays. Chez les femmes, la Chine, le Japon ou la Russie figurent dans le top 12.

Le crazy rugby à la fête

Créée en 2016, l’étape parisienne est également l’occasion pour la France de développer la discipline dans un pays qui ne jure que par le XV. «Nous sommes fiers de soutenir financièrement ce tournoi et de permettre qu’il existe», a tenu à rappeler le vice-président de la région Île-de-France, Patrick Karam. Et de poursuivre. «La région est également présente dans la sensibilisation. Vendredi, 360 lycéens pourront découvrir la discipline grâce à de nombreuses animations. Il est important pour nous de tout faire pour développer cette pratique, en vue de Paris 2024», a-t-il poursuivi, alors que la conférence de presse de présentation se tenait dans les locaux de la région, dans le 7e arrondissement parisien.

Dernière étape de la saison, le tournoi parisien représente en tout cas une belle vitrine pour la discipline, dans une ville au rayonnement mondial. «C’est formidable de pouvoir clôturer la saison dans une ville aussi magnifique, chez un hôte comme la France», ajoute de son côté Douglas Langley, directeur du tournoi et membre de World Rugby. «Nous nous réjouissons d’avance de ce week-end de ‘crazy rugby’», conclut-il. Et c’est bien là l’atout majeur de la discipline. Spectaculaire, chaque rencontre offre de nombreux essais et des sprints permanents.

Les Bleues veulent briller

Le public parisien, qui vient en nombre à chaque édition, est adepte de cette discipline. Le Stade Jean Bouin était plein en 2016 et 2017, et l’édition 2018, même s’il reste encore des places à vendre, ne dérogera certainement pas à la règle. Pourtant, ce ne sont pas les résultats des Bleus qui font venir les supporters. Malgré une 3e place en 2016, et une 5e en 2017, l’équipe masculine connaît une saison compliquée. 12e sur 16 au classement, les Bleus n’ont pas fait mieux que 7e cette année lors des neuf précédents tournois du circuit.

«Même si nos chances sont moindres, on rentre dans ce tournoi pour le gagner, et on a la chance d’avoir le soutien du public avec nous», déclare Manoël Dall’igna, capitaine de France 7. «Ces deux dernières années on a eu des supers résultats ici et on compte sur le 8e homme pour faire aussi bien», termine-t-il. Cette période de creux, due en partie à de nombreux départs en retraite en 2016, ne touche pas les féminines. 3e du circuit mondial, les coéquipières de Fanny Horta visent le podium à Paris. «On a reçu beaucoup de messages de soutien de la jeune génération, et on veut vraiment profiter de ce soutien pour garder la dynamique de la saison et faire un nouveau podium», confie la capitaine.

Mises en valeur ce week-end, les Bleues représentent «la véritable locomotive du 7 en France avec une très belle réussite sportive», estime Christophe Reigt, manager des équipes de France à 7. Suffisant pour développer la discipline en France ? Quoiqu’il en soit, avec cette étape parisienne, la Fédération se démène pour populariser le 7 dans l’Hexagone, avec un objectif majeur en ligne de mire : les Jeux olympiques de Paris en 2024.

The HSBC World Rugby Sevens Series 2018 Awards in Paris brought a fitting end to an enthralling season which saw South Africa and Australia crowned men’s and women’s series champions respectively.

It’s been one of the most competitive seasons on record as both the women’s and men’s series were decided by just two-point differences.

South Africa fought an incredible battle with Fiji in the men’s series to retain their title with victory at the final round in Paris, while Olympic champions Australia won their second overall title ahead of rivals New Zealand on the women’s series after reaching the podium at every one of the five rounds.

The end of season awards provided a chance to celebrate the men’s and women’s sevens players, coaches and teams that are the stars, ambassadors and role models of the sport.

World Rugby Chairman Bill Beaumont said: “It has been another tremendous year for the HSBC World Rugby Sevens Series, which continues to go from strength to strength.

“I hugely admire the skill and physicality of rugby sevens and thank the players for their outstanding commitment which makes the series such a success. It is great to see the series capturing the imagination on and off the field with year-on-year increases in attendances, broadcast and fan-engagement figures, and that is a great testament to the players, coaches, host unions and everyone involved with the events.

“Rugby sevens took a quantum leap when it joined the Olympic programme in 2016 and now we look forward to a Rugby World Cup Sevens in San Francisco in just 40 days time in an iconic city and a market with great potential. It promises to be a thrilling and spectacular event.”

the workload. It is a blessing for me to be standing here.”

Rookies of the Year

Eroni Sau is the second Fijian to be named Rookie of the Year for the men’s series after being a clear winner in the fan vote ahead of his compatriot Alosio Naduva and Australia’s Ben O’Donnell. The 28-year-old featured in all 10 rounds in his debut season, using his powerful physique to score 37 tries.

France’s Coralie Bertrand, meanwhile, claimed the women’s accolade, having featured in all five rounds and helped Les Bleues enjoy their best season, reaching a first-ever Cup final in Kitakyushu and semi-finals in Langford and Paris to clinch the series bronze medal.

Fair Play Award

This award, selected by the match officials, recognises the teams who showcase rugby’s values of integrity, passion, solidarity, discipline and respect. Japan were awarded the women’s accolade after an event that saw them lose their core team status on the series, with Kenya the men’s recipients following an exciting season which saw them reach the final in both Vancouver and Hong Kong.

Roche’s kick with the final play of the match against England to snatch the bronze medal for invitational team Ireland at the HSBC London Sevens was a clear winner of the men’s award, beating Fijian Alosio Naduva’s last-gasp winning try against Australia in the Singapore Cup final and Matias Osadczuk’s break and calm head to send Renzo Barbier over for the winning try in Argentina’s Cup semi-final against South Africa in Las Vegas.

Capgemini Coach of the Series

Another inaugural category, selected by the series’ global innovation partner Capgemini, was won by New Zealand women’s coach Alan Bunting after successive victories in the last three rounds of the series in Japan, Canada and France as well as the Commonwealth Games title in April.

South Africa coach Neil Powell, who guided the Blitzboks to retaining their series title, picked up the men’s coach of the series award and paid tribute to his victorious team: “The mental focus and composure they showed was fantastic, all credit to the boys for believing in their success. We had everything to play for and the team did an incredible job, not just today but over the whole season.

“I also want to congratulate Fiji on an amazing season, they were phenomenal.”

DHL Impact Player

The race to be named DHL Impact Player of the Year in both the men’s and women’s series went right down to the final matches. In total 16 players from 12 nations won tournament awards during this season’s series.

New Zealand’s Michaela Blyde was delighted to win the women’s award: “This is pretty special. I’m shocked and truly grateful. I put this down to my teammates who create the opportunities for me and I thank them.”

La Fédération française de rugby organise, du 8 au 10 juin au stade Jean-Bouin, à Paris 16e, un tournoi international de rugby à 7 masculin et féminin, étape du HSBC World Rugby Sevens Series.

Cette manifestation sportive, soutenue par la Région à hauteur de 170.000€, va rassembler 28 équipes internationales, qui s'affronteront au cours de 45 matchs masculins et 34 matchs féminins.

Le public pourra découvrir à cette occasion, jusque dans sa pratique féminine, une discipline largement méconnue.

Quant au stade Jean-Bouin, qui est l'un des sites retenus pour les JO Paris 2024, il pourra mettre en avant sa capacité d’accueil de 20.000 spectateurs.

Ce tournoi constituant la 10e et dernière étape du circuit mondial, il s'achèvera avec la remise des titres de champion et championne du monde de rugby à 7.

En soutenant l'organisation de tels grands événements sportifs franciliens, la Région Île-de-France renforce chaque fois un peu plus l'attractivité de ses territoires tout en assurant son rayonnement à l'échelle internationale.

Le titre HSBC World Rugby Sevens Series a été décidé de façon spectaculaire après que l'Afrique du Sud a battu l'Angleterre 24-14 en finale du HSBC Paris Sevens pour décrocher la médaille d'or et conserver son titre de série.

Au cours d'une des années les plus compétitives de l'histoire de la série, le titre est allé jusqu'au tout dernier match puisque l'Afrique du Sud avait besoin d'une victoire en tournoi pour dépasser les Fidji dans le classement de la série.

L'Afrique du Sud a terminé la série en tête avec 182 points, suivie des Fidji qui ont remporté l'argent avec 180 points et la Nouvelle-Zélande avec 150 points après avoir remporté la médaille de bronze à Paris avec une victoire de 38-5 contre le Canada dans la troisième place

Les champions de la série de l'année dernière, l'Afrique du Sud, ont devancé l'Espagne 15-10 en quart de finale avec un essai à la cinquième minute de Justin Deguld, après que les pointages aient été 10-10 à la fin du temps réglementaire. Les Blitzboks sud-africains ont ensuite trouvé leur rythme en demi-finale avec une victoire complète de 24-12 contre la Nouvelle-Zélande grâce à deux essais de l'impressionnant Dewald Human, 23 ans, qui a fait ses débuts il y a deux mois à Hong Kong .

Humain était de nouveau en forme de but en finale et était ravi d'être élu Joueur de la Finale: "Ca a été une expérience fantastique ici à Paris, je me suis appuyé sur moi et j'ai apprécié chaque minute sur le terrain. sommes très heureux de la victoire. "

Le capitaine de l'équipe sud-africaine, Philip Snyman, a ajouté: "Nous voulions aller jouer au rugby et nous concentrer sur ce que nous pouvions contrôler: les gars ont joué un rugby phénoménal et ont fait honneur à l'équipe. C'est un sentiment incroyable de représenter un pays si merveilleux et les gens de chez nous n'ont jamais cessé de croire en nous et de nous soutenir. "

Fidjiens ont raté l'occasion de remporter le titre plus tôt dans la journée alors qu'ils ont été vaincus 19-17 par une équipe d'Angleterre pleine d'entrain dans un quart de finale à couper le souffle. Le capitaine de l'équipe d'Angleterre, Tom Mitchell, a complété un mouvement de 26 passes pour marquer dans les dernières secondes du match et mettre un terme à la récente domination des Fidji qui les avait vaincus lors des quatre dernières manches de la série.

Les Fidjiens se sont rétablis pour battre l'Irlande 38-5 et les États-Unis 28-7 pour terminer cinquième à Paris et mettre la pression sur l'Afrique du Sud pour la finale mais finalement ce n'était pas suffisant et les Fidjiens ont été obligés de se contenter des dix tours.

L'Angleterre a produit une autre performance puissante en demi-finale avec une victoire convaincante de 26-12 contre le Canada pour atteindre sa première finale de la série 2017-18, mais ils ont été incapables de faire face aux Blitzboks en finale alors que les hommes d'Afrique du Sud couraient vainqueurs devant une foule parisienne bruyante.

Équipe Invitational L'Irlande a battu 19-5 du quart en quarts de finale, mais après sa médaille de bronze à Londres la semaine dernière, les Irlandais se sont montrés assez prometteurs au cours des deux derniers tours un brillant avenir dans le rugby à sept.

L'Argentine a remporté le Challenge Trophy, décerné à l'équipe terminant en neuvième position, après avoir vaincu le Pays de Galles 33-26.

Toute l'attention se tourne maintenant vers la Coupe du monde de rugby à sept 2018 à San Francisco du 20 au 22 juillet, où 24 équipes masculines et 16 équipes féminines s'affronteront pour devenir championnes du monde au cours de trois journées d'action excitantes.

 

1. L'AFRIQUE DU SUD : UN TOURNOI À L'IMAGE DE LEUR SAISON

« C'est un tournoi à l'image de leur saison. L'Afrique du Sud gagne le premier tournoi et se retrouve à des moments compliqués. A Paris, elle était en délicatesse en poule, perd contre l'Ecosse (12-14), se met en danger contre l'Espagne en quart de finale (15-10 dans les prolongations, ndlr). Ce n'était pas évident car l'équipe avait dans un coin de la tête que c'était fini par rapport à la saison. Et derrière ça, ils arrivent à se remobiliser après la défaite des Fidji. La défense, c'est la clé des Sud-Africains avec 85% de plaquages réussis et surtout un trio qui a été magique avec Philip Snyman, Ruhan Neil et Werner Kok : 60 plaquages à eux trois. Ce sont les joueurs qui ont été majeurs sur l'ensemble du tournoi. Ils ont un jeu de passes assez nul : 172 passes en six matches, soit 28 en moyenne par match (le Canada en a 307 en six matches, soit 51 en moyenne par rencontre, ndlr). »

2. LES FIDJI À DEUX POINTS DU LEADER

« Ils manquent un peu le tournoi. Ils avaient la possibilité de passer, mais ils ont laissé beaucoup d'énergie dans la poule. La défaite contre le Kenya (19-22) leur fait du mal, ils ont du faire un match plein face à la Nouvelle-Zélande. Ils sont plutôt adeptes à gérer les phases de poule et à accélérer sur les play-offs, donc c'était un peu dur pour eux de retrouver l'énergie nécessaire et de trouver en quart de finale une équipe anglaise qui a été assez incroyable sur la possession de balle. Malgré leur 5e place à Paris, les Fidji ont le titre qui leur passe sous le nez par pas grand chose (deux points derrière l'Afrique du Sud, ndlr).

« Il y a eu de grosses lacunes sur les coups d'envoi : 16% des coups d'envoi récupérés, ce qui est très faible quand on connait la capacité des Fidji (22% en moyenne sur la saison, ndlr). Et alors qu'ils sont les maîtres à jouer dans les turnovers, là ils n'ont récupéré que cinq ballons dans le tournoi de Paris (et en ont perdu six, ndlr). En comparaison, l'Afrique du Sud en a récupéré 14. Les Fidjiens sont très forts sur la récupération de ballon, mais les équipes adverses ont été assez lucides et leur ont donné que peu de ballons. Du coup, les Fidjiens n'avaient pas beaucoup de munitions pour scorer car les équipes en face ont su s'adapter. »

3. L'ANGLETERRE, TOUJOURS PRÉSENTE DANS LES GRANDS MOMENTS

« L'Angleterre fait un très bon tournoi. Sans être exceptionnels, ils ont réussi à passer la phase de poule. Derrière, ils font un exploit contre les Fidji (17-19 en quart de finale, ndlr), puis une défaite en finale contre l'Afrique du Sud 14-24). Ils doivent leur tournoi grâce à un réalisme incroyable : 20 possessions de balle sur 23 dans les 22 mètres ; 87% de réalisme dans les 22 m adverses. Norton, Bibby, Mitchell ont su actionner le jeu anglais. Défensivement, Harry Glover a été l'un des meilleurs joueurs du tournoi. Il n'a que 20 ans et est en train d'exploser et de devenir un joueur majeur sur le système anglais (22 plaquages). Il a supporté l'équipe d'Angleterre sur ce tournoi.

« Ils sont toujours là dans les grands moments : finaliste aux JO, médaille de bronze aux Commonwealth... Ils étaient 9e mondial et ils terminent à la 5e place du classement mondial, sur le fil, à un point de l'Australie (à un point d'écart). Le prochain objectif c'est la Coupe du Monde et en 2019 la quatrième place. Leur saison est parfaitement maîtrisée du point de vue gestion, même s'ils n'ont pas démarré très fort. »

4. L'IRLANDE A SA PLACE SUR LE WORLD SERIES

« Encore une fois elle a montré ses capacités de performance sur le World Series. Elle a été pragmatique. Le rugby à 7, c'est de l'endurance et du cardio. Ils montrent des atouts dignes d'un top 3 du Worl Series. Ils font plus de points que la Russie en deux tournois et sont 15e au classement, juste derrière le Pays de Galles. Défensivement ils sont en tête du classement et Harry McNulty est leur leader défensif (18 plaquages).

« Ils n'ont pas fait le World series en entier, mais c'est une équipe qui est très rigoureuse défensivement. Ils ont étouffé en phase de poule (14-5 sur l'Espagne, 19-19 sur le Pays de Galles et 24-14 sur l'Australie, ndlr). Et même en changeant cinq joueurs de l'effectif initial, ils arrivent toujours à être au haut niveau et à passer le cap et à être performant. L'Irlande a fait une très grosse performance à Paris et sera très dangereuse à la Coupe du Monde.

« Leur objectif numéro 1, c'est l'Europe Series ; le Paris Sevens n'était pas ciblé et pourtant ils y arrivent. Ils battent tout le monde en poule. »

5. L'ESPAGNE : DANGER EN DEVENIR

« Ils gagnent l'Australie (17-10), puis le Pays de Galles (21-14) et font surtout un match monumental contre l'Afrique du Sud en quart de finale où ils perdent à la dernière seconde (15-10). Ils ont encore fait une très belle saison, malgré le manque de réalisme : 45% de réalisme, elle score 10 fois sur 22 (45%). C'est dire tout le potentiel offensif qu'elle a !

« C'est une équipe qui a beaucoup le ballon. Le jour où elle va être efficace offensivement, elle va être dangereuse. »

6. LE CANADA A RÉUSSI À PASSER LE CUT DES DEMI-FINALES

« Le Canada s'est qualifié encore une fois en demi-finale sur le World Series où elle s'incline 26-12 face à l'Angleterre. C'est une quatrième place au Paris Sevens après avoir été impressionnante en phase de poule. Elle n'a eu que 11 pénalités dans le tournoi. Elle a une justesse technique incroyable avec seulement 12 fautes de main sur l'ensemble du tournoi, soit deux par match, ce qui est très propre.

« C'est un jeu de quinziste. Le Canada fonctionne en mode quinziste, mais score derrière. Hirayama a été le meilleur joueur en offload, Douglas a cassé la ligne huit fois, Connor Braid ballon porté... « Le Canada a réussi à passer ce cut pour les demi-finales. »

7. LA FRANCE EN PANNE

« Elle avait réussi à réunir son effectif au complet malgré la blessure de Manoël Dall'Igna. Elle attendait depuis longtemps le tournoi de Paris. Au premier jour, elle est à sa place et a du mal à performer face à l'Angleterre (21-28), aux USA 12-26) et à l'Argentine 28-26) qui sont au-dessus. Elle a réussi à débloquer son compteur de victoires en battant l'Argentine.

« Elle a montré beaucoup de faiblesse défensive, avec 5,4 plaquages manqués par match, contre 3,4 pour l'Espagne. C'est le chantier numéro un pour que la France puisse repasser en Cup.

« En attaque, elle est efficace, même si le point noir est le coup d'envoi : trois manqués contre le Pays de Galles. Quand on n'a pas les ballons en conquête, c'est très compliqué de pouvoir rivaliser. C'est l'équipe qui a été le plus pénalisée du tournoi : 18 pénalités.

« Malgré tout, l'équipe de France a réussi à contenir et n'a pas pris 40-0 comme sur d'autres tournois. La ferveur populaire a permis à la France de rester concentrée à chaque match. Elle a joué avec ses armes et s'est faite contrer par meilleur que soit. »

 

www.bap.de/start/musik/songtexte/titel/verdamp-lang-her --- www.youtube.com/watch?v=Ghi2xReyFYA&feature=related --- www.worldvision.de/unsere-arbeit-wie-wir-arbeiten-entwick... ---

Bap Colognian (Kölsch) pronunciation: [/bap/] is a German rock group. With ten albums reaching the number one in the German record charts, Bap is one of the most successful rock acts in their home country.

 

Nearly all of Bap's lyrics are written in Kölsch, the dialect of Cologne, or more precisely in a Kölsch-influenced derivation of Eifelplatt, a regional variant of the Ripuarian language spoken in the nearby rural Eifel. Niedecken's most prominent musical influences, especially early in his career, were Bob Dylan, the Kinks, Bruce Springsteen, the Rolling Stones, and Wolfgang Ambros.

The group was founded in 1976 under the name Wolfgang Niedecken's Bap in Cologne, Germany by Wolfgang Niedecken and Hans Heres. In 1981 they released their most famous song "Verdamp lang her" (English: Damn long time ago), in which Niedecken describes regrets he has about his relationship with his then recently deceased father. The band's name "BAP" derived from "BAPP", both, a play-on-words on the Kölsch word "Papp" (related to the German word Papa for dad), but pronounced differently, and Niedecken's then-times nickname. BAP ist eine Kölschrockband um den Frontmann Wolfgang Niedecken und gilt als eine der erfolgreichsten Rockbands deutscher Sprache. Von den 23 BAP-Alben erreichten 19 die Top 10, zehn wurden sogar Nummer 1 der Charts.Die Gruppe um Sänger und Songschreiber Wolfgang Niedecken besteht seit 1976. Die Band traf sich zu Beginn in wechselnder Besetzung, um „einen Kasten Bier leerzuproben“.[1] Der erste Auftritt erfolgte 1977 im Mariensaal in Köln-Nippes mit zwei akustischen Gitarren (Wolfgang Niedecken, Hans Heres) und Perkussion (Afro Bauermann). Das erste Album, Wolfgang Niedecken's BAP rockt andere kölsche Leeder. erschien 1979, die Band bestand zu dieser Zeit aus Wolfgang Niedecken, Hans „Honçe“ Heres, Wolfgang „Gröön“ Klever, Manfred „Schmal“ Boecker, Wolfgang „Wolli“ Boecker und Bernd Odenthal. Die zweite LP Affjetaut folgte 1980, wie die Debüt-Platte noch unter der Bezeichnung „Wolfgang Niedeckens BAP“, da Niedecken sich bereits als Solo-Künstler mit Gitarre und Mundharmonika als „Bob Dylan der Südstadt“ einen Namen gemacht hatte; beide Platten wurden noch beim Kölner Independent-Label Eigelstein Musikproduktion veröffentlicht.

 

Der Bandname BAP entstand aus Niedeckens Spitzname, der seinen Vater so nannte. Diese Aussprache entstammt der Herkunft der Familie aus Rheinland-Pfalz, und weil sie vom kölschen „Pap“ abwich, entstand so Niedeckens Spitzname.[2] Als ein erster Auftritt geplant wurde, für den mit einem Plakat geworben werden sollte, musste ein Bandname erdacht werden. Hans Heres schlug dem Veranstalter vor, „BAPP“ zu nehmen.[3] Da sich die Bandmitglieder aber einig waren, dass „BAPP“ – mit zwei „P“ geschrieben – auf der Bassdrum nicht gut aussah, wurde einfach ein „P“ gestrichen.[4]

Der musikalische und inhaltliche Stil der BAP-Songs wird wesentlich von Bob Dylan, den Kinks und den Rolling Stones geprägt. Auch Bruce Springsteen, mit dem Sänger Wolfgang Niedecken eine persönliche Freundschaft verbindet, gilt als wichtiger Orientierungspunkt für BAP. Verschiedene BAP-Lieder, vor allem melancholische (z. B. Helfe kann dir keiner, Paar Daach fröher) zeigen in den Arrangements und der Stimmung deutliche Ähnlichkeiten mit Stücken von Wolfgang Ambros, etwa von dessen Album 19 Class A Numbers. Die Texte beschäftigen sich oft mit gesellschaftlichen oder persönlichen Problemen.1979 fanden unter dem Bandnamen "Wolfgang Niedeckens BAP" erste Auftritte außerhalb von Köln und der näheren Umgebung statt; so zum Beispiel auch anlässlich der Bundesgartenschau 1979 in der Bonner Rheinaue.[5] Im Mai 1982 machte BAP ihre erste professionell organisierte Deutschlandtournee. Im Mittelpunkt standen Songs des aktuellen Albums Für Usszeschnigge, das 1981 als erstes beim Major-Label EMI-Electrola erschienen war. Für den Wechsel von Eigelstein zur EMI mussten BAP in der lokalen Kultur-Szene viel Kritik einstecken, wurden jedoch mit Platz 1 in den deutschen Album-Charts prompt belohnt.

 

Im Sommer 1982 folgten verschiedene Auftritte im Rahmen von Großveranstaltungen und Fernsehproduktionen: Rockpop In Concert für das ZDF in der Dortmunder Westfalenhalle 1, Demonstration gegen die Nachrüstung der NATO am 10. Juni 1982 (Zehnter Juni) auf den Bonner Rheinwiesen, Vorprogramm der Rolling Stones am 4. und 5. Juli 1982 im Müngersdorfer Stadion in Köln und als erste deutsche Band bei einem Festival des WDR-Rockpalast am 28. August 1982 auf der Loreley-Freilichtbühne.

 

Nach Erscheinen des vierten Albums Vun drinne noh drusse war die Band zwischen Oktober 1982 und Oktober 1983 sieben Monate lang unterwegs. Neben Deutschland standen auch Konzerte in Österreich, der Schweiz und den Benelux-Ländern auf dem Programm. Insgesamt wurden etwa 130 Auftritte gespielt. Die Tournee endete mit einem Konzert im Kölner „Stollwerck“. Das vom Abriss bedrohte Bürgerhaus Stollwerck erhielt die Einnahmen dieses Konzerts zur Finanzierung seiner weiteren Arbeit. Am 28. Mai 1983 spielte BAP auf einem Festival im niedersächsischen Schüttorf im Vorprogramm von Rod Stewart und am 22. Oktober 1983 auf einer weiteren Großdemonstration gegen die NATO-Nachrüstung im Bonner Hofgarten.

 

Für den Januar 1984 war – nach langen Verhandlungen mit der staatlichen Künstleragentur – eine Tournee mit 14 Konzerten in 13 Städten der DDR geplant. Im Vorfeld der Tour zeichnete das DDR-Fernsehen ein Interview mit Wolfgang Niedecken inklusive zweier Unplugged-Versionen von BAP-Liedern auf. Dieses wurde später jedoch sinnentstellend verkürzt gesendet. So entschloss sich Niedecken, einige politische Statements, die der Band wichtig waren, in einem eigenen Lied darzustellen. Es wurde als Deshalv spill’ mer he betitelt und erstmals auf dem letzten „West-Konzert“ vor der Tour in Wolfsburg gespielt. Als die Band bereits in Ost-Berlin im Hotel Unter den Linden war, gab es am Vorabend des ersten Konzerts heftige Auseinandersetzungen über dieses Lied mit der DDR-Seite. Als die Band sich weigerte, es von der Setlist zu nehmen, kam es zum Eklat. Die Tournee wurde abgebrochen, bevor das erste Konzert auf dem Boden der DDR gespielt werden konnte. In einer Sendung des DDR-Fernsehens war die Ansage eines Moderators während eines Konzerts im Berliner Palast der Republik zu sehen, zu dem BAP geladen war. Er nannte als Begründung ihrer Absage, die Band wolle „nicht unter dem Symbol der weißen Taube auf blauem Grund auftreten“.[6]

 

Die Tournee zum Album Zwesche Salzjebäck un Bier begann am 15. und 16. Juni 1984 mit zwei Konzerten im Archäologischen Park in Xanten. Sie wurden vom ZDF aufgezeichnet und später in einer Zusammenfassung gesendet. Die Tour dauerte bis zum Februar 1985 und übertraf von der Zuschauerresonanz her noch die von 1982/83.

 

Am 2. März 1986 begann in Lohmar bei Köln die Tournee Ahl Männer, aalglatt. BAP spielte zunächst einige Konzerte im ländlichen Raum, bevor die Band am 15. März 1986 in der Essener Grugahalle bei der 17. und letzten Rocknacht des WDR-Rockpalast auftrat. Die Rocknacht, bei der auch Jackson Browne und Big Country auftraten, wurde wie schon das Festival auf der Loreley 1982 via Eurovision von vielen europäischen Radio- und Fernsehstationen ausgestrahlt.

 

Von April bis Juli folgten zahlreiche weitere Konzerte. Wegen der anhaltenden Popularität wurden teilweise auch größere Hallen ausgewählt. So fanden die „Heimspiele“ der Kölner Band erstmals in der bis zu 8000 Zuschauer fassenden Kölner Sporthalle, der damals größten Veranstaltungshalle der Domstadt, statt. Bei dieser Tournee gab es mit Christian Schneider erstmals auf einer Tournee einen Gastmusiker, weil die zum Teil sehr komplexen Keyboard-Arrangements des neuen Albums live mit nur einem Keyboarder nicht zu realisieren gewesen wären. Schneider spielte neben Keyboards bei einigen Stücken auch Saxophon. Den letzten Auftritt der Tour absolvierte die Band am 26. Juli 1986; genau drei Monate nach der Atomreaktor-Katastrophe von Tschernobyl auf dem legendären Anti-WAAhnsinns-Festival gegen die Wiederaufbereitungsanlage von Wackersdorf in Burglengenfeld.

 

Nach Ende der Tournee 1986 legte BAP eine kreative Pause ein (u. a. bedingt durch bandinterne, künstlerische Meinungsverschiedenheiten), die Wolfgang Niedecken zur Veröffentlichung seines Albums Schlagzeiten und zu einigen Solo-Konzerten nutzte. BAP stand erst im September 1987 bei zwei Festivals wieder auf der Bühne, um sich auf eine Tournee durch China vorzubereiten. Diese Tournee ist im Buch BAP övver China dokumentiert.

 

Das Album Da Capo wurde von Oktober bis Dezember 1988 zunächst bei einer ausgedehnten Hallentournee präsentiert. Bei dieser Tournee legte BAP die Scheu vor den ganz großen Konzertarenen endgültig ab. So standen auch die Frankfurter Festhalle und die Münchener Olympiahalle auf dem Programm. Im Sommer 1989 folgten weitere Konzerte, teilweise auch im Rahmen von Festivals gemeinsam mit Joe Cocker. Eines dieser Events fand in der Berliner Waldbühne statt.

 

Auch die Tournee 1991 wurde in mehreren Teilen durchgeführt. Kurz nach der Vollendung der deutschen Einheit standen im Januar 1991 zunächst die ersten Konzerte der Band auf dem Gebiet der ehemaligen DDR auf dem Programm. Anschließend ging BAP in Westdeutschland auf Club-Tour und absolvierte eine Reihe von Auftritten in beschaulichem Rahmen, zumeist in kleinen Hallen. Das Konzert im Kölner E-Werk wurde aufgezeichnet und später auf dem Album Live – Affrocke veröffentlicht.

 

Im Mai und Juni 1991 folgte eine Tournee ausschließlich durch die größten deutschen Konzerthallen und bei verschiedenen Open-Air-Festivals. Als Gast bei den Konzerten trat Julian Dawson auf. Am 26. Januar 1994 startete die Tournee zum im August 1993 erschienenen Album Pik Sibbe. Nach wie vor war die Nachfrage in der BAP-Hochburg Köln groß, in einigen anderen Städten blieben die Zuschauerzahlen etwas hinter den Erwartungen zurück. Die folgende Tournee zum Album Amerika begann im November 1996. Der Tourneestart in Koblenz wurde für den WDR-Rockpalast mitgeschnitten und später im Fernsehen ausgestrahlt.

 

Mit dem Ausstieg von Bassist Steve Borg und von Gründungsmitglied Manfred „Schmal“ Boecker verließen zwei Musiker die Band, die BAP über viele Jahre mitgeprägt haben. 1999 stieg auch Gitarrist Klaus „Major“ Heuser aus, der während 19 Jahren Bandmitgliedschaft die überwiegende Zahl der Lieder komponierte. Außerdem verließ Keyboarder Alexander „Effendi“ Büchel die Firma BAP. Diese Abgänge und die darauf folgenden Neubesetzungen veränderten den musikalischen Ausdruck von BAP nachhaltig.

 

Zu den Gründen für den Ausstieg von Major sagt Wolfgang Niedecken rückblickend im März 2011:

  

„Der Major ist ein toller Gitarrist. Aber er wollte, dass BAP international ausgerichteten Radio-Pop spielt. Ich wollte beim Kölsch-Rock bleiben. Beide Positionen waren nicht vereinbar. Ich bin ihm dankbar, dass er selbst gegangen ist. Ich hätte ihn nämlich nie rausgeschmissen.[7]“

 

Als Neuzugang an den Keyboards stieg Michael Nass bei BAP ein, der zuvor in den 1980er Jahren in der DDR-Musikszene musikalisch sehr aktiv war, u. a. bei P 16 und später in Liselotte Rezniceks Frauenband Mona Lise. Gitarrist wurde Helmut Krumminga. Im Sommer 2001 gab BAP vor der eigentlichen Aff un zo-Tour ab Herbst 2001 zwei Vorabkonzerte, darunter das „Konzert an der toten Brücke“ (Soda-Brücke) in Euskirchen, das auch vom WDR aufgezeichnet und wenige Tage später in der Sendung Rockpalast gesendet wurde. Das Album selbst stieg wie der Vorgänger Tonfilm auf Platz 1 in die deutschen Charts ein.

 

Im Januar 2006 war die Kölnarena zwar anlässlich des Starts der Jubiläumskonzerte zum 30-jährigen Bestehen der Band mit 25.000 Zuschauern an zwei aufeinander folgenden Tagen fast ausverkauft. Bei anderen Auftritten hatte man sich von vorneherein durch die Wahl kleinerer Konzertorte angepasst.

 

Auch das im Mai 2008 erschienene Album Radio Pandora stieg auf Platz 1 in die deutschen Charts ein. Im Winter 2008 startete die Tournee dazu, am 2. Weihnachtstag gab es das Heimspiel in der Köln-Arena (Lanxess-Arena); sie dauerte (mit Unterbrechungen) bis zum Sommer 2009, wobei die Band von Anne de Wolff (Violine, Bratsche, Gesang) und teilweise von Rhani Krija (Percussion) begleitet wurde.

 

Für November 2011 war der Start der aktuellsten Tournee geplant. Aufgrund einer schweren Erkrankung Wolfgang Niedeckens wurde der Start der Tour auf Anfang Mai 2012 verschoben.[8][9][10]

 

Auslandsauftritte [Bearbeiten]

 

BAP ist im Laufe der bisher 35-jährigen Bandgeschichte in vielen Ländern der Welt aufgetreten. Nachdem sich die Bandmitglieder anfangs kaum vorstellen konnten, dass ihre kölschen Texte außerhalb des Rheinlandes verstanden würden, durften sie erleben, dass ihre Platten weit darüber hinaus gekauft wurden. Tourneen waren dadurch auch im Ausland möglich.

 

Die ersten Auftritte außerhalb Deutschlands waren im Dezember 1982 in der Schweiz (Basel und St.Gallen)[11] und bis Mitte der 1980er Jahre in Österreich, Luxemburg, Belgien und Dänemark (Roskilde-Festival). Seitdem gehören Auftritte in diesen Nachbarländern zum Bestandteil jeder Tournee.

 

Spätere Fernreisen wurden zumeist als Begleitung zu künstlerischen oder politischen Themen organisiert; häufig war nicht die komplette Gruppe unterwegs; manchmal auch nur Wolfgang Niedecken alleine oder in Begleitung von Musikern seiner Solo-Projekte:

Mit einigen Gästen tourte BAP im Oktober 1987 vier Wochen durch China. Acht Auftritte wurden in Peking, Shanghai und Kanton absolviert.[12]

Wolfgang Niedecken spielte 1987 auf Einladung der Kulturstiftung Casa de los tres Mundos (ein Projekt des Schauspielers Dietmar Schönherr, des Produzenten Peter Reichelt und des Kulturministers Ernesto Cardenal) mit seiner Complizen-Band in Nicaragua.

In ähnlicher Zusammensetzung spielten Wolfgang Niedecken & Complizen 1988 in Mosambik eine kleine Tour.

Die politischen Veränderungen in der Sowjetunion unter Gorbatschow machten es möglich, dass BAP im Mai 1989 je drei Konzerte in Moskau und Wolgograd gab.[13] Dort kamen die Musiker auch mit Fans aus der DDR ins Gespräch. Nachdem die BAP-Tour durch Ostdeutschland 1984 abgesagt wurde, war der Umweg über die UdSSR die einzige Möglichkeit, als DDR-Bürger mit der Band zu sprechen.

 

More info and other languages available at:

 

de.wikipedia.org/wiki/BAP

Programme d´orientation 2014-2015

Orientation Programme 2014-2015

27 juillet au 5 septembre

27 July to 5 September

CMR/RMC Saint-Jean

CMR2014-049

Photo par/by Mario Poirier

© Sa Majesté la Reine et chef du Canada, représentée par le ministère de la Défense nationale, 2014

© Her Majesty The Queen in Right of Canada, represented by the Department of National Defence, 2014

Braun T 3 domino set

Dieter Rams 1976

 

www.dasprogramm.org

camera: panasonic fz50 + raynox dcr250

diaphragme: f9

vitesse: 1/100

focale: 221mm

iso: 100

programme: manuel

Maurizio Crozza - Ma quanto ci costano i politici? - Ballarò

www.youtube.com/watch?v=uZKN3V2emz0

  

Un paese di mattacchioni

  

Se avete la forza, e, lo stomaco, di guardare, in un giorno qualsiasi, i vari programmi televisivi, noterete che la dominante di fondo è la risata. Si ride sempre, dai programmi cucinieri della mattina ai pomeriggi casalinghi e, per finire, a quelli che chiamano di approfondimento informativo. Una definizione che è già una risata.

Considerato che vogliono cambiare la Costituzione, potremmo cominciare dall'articolo 1: "L'Italia è una Repubblica democratica fondata sulla risata…". Il nostro Paese sta crollando, sembriamo il Titanic eppure tutti ridono. Destra e sinistra uniti nel sorriso che poi è uno sfottò nei confronti dei telespettatori o, sarebbe meglio dire, dei sudditi. Ride Bocchino, ride Santanché, ride Urso, ride Calderoli. Non ride Gasparri perché non sempre capisce le battute. Dopo aver salvato Cosentino con il voto contro le intercettazioni, ride senza ritegno, soddisfatto, il ministro Ignazio La Russa. E' addirittura raggiante mentre esce dal Parlamento. E se la ridono anche le varie cupole delle mafie italiane. Si arriva al punto che un personaggio come Giulio Andreotti, prescritto e non assolto per il reato di associazione a delinquere, comunque "commesso fino alla primavera del 1980", dichiara che Giorgio Ambrosoli in fondo, la morte, se l'è cercata.

Ci sono i terremoti e i costruttori ridono, gli ospedali non funzionano e i dirigenti Asl fanno affari privati e se la ridono, per avere una visita specialistica è necessario attendere mesi, molti muoiono prima, eppure si ride. I precari della scuola manifestano, fanno lo sciopero della fame e la ministra dice che tutto va bene e che, la sua, è una grande riforma. E la stessa cosa la dice il ragioniere di Sondrio che amministra le nostre (si fa per dire) finanze. Un giovane su tre non ha lavoro e oltre 2 milioni di persone lo cercano (l'8,5% della popolazione italiana), mentre sono oltre 300 mila i lavoratori in cassa integrazione a zero ore. E un aiutino a Tremonti arriva dal ministro Sacconi che serafico afferma che "Stiamo meglio degli altri Paesi". Infatti, da noi Marchionne guadagna solo 435 volte in più di un lavoratore Fiat. Negli ultimi vent'anni, i salari sono cresciuti del 4 per cento; i redditi da capitale del 44 per cento!

La ministra, però, è donna tenace e sorridente e così firma un protocollo d'intesa con il ministro della Guerra, Ignazio La Russa. In base a questo protocollo, che si chiama "Allenati per la vita", i militari entreranno nelle classi superiori per corsi di "cultura militare", "arrampicata", "tiro con l'arco e con la pistola" (ad aria compressa), "nuoto e salvamento" e poi aggiungono anche un termine in inglese così possono passare per persone colte e internazionali: "orienteering". Quest'ultimo corso, forse, servirà a orientarsi nelle scuole considerato che crollano i soffitti e manca di tutto. E il bello è che i corsi varranno "come credito formativo". La Russa ghigna, la ministra pure.

Qualche volta i politici litigano fra loro, ma fa parte del copione della trasmissione. Terminata la trasmissione si ritrovano alla buvette dello studio televisivo e sono grandi risate e pacche sulle spalle. Anche questa volta, pensano, li abbiamo fottuti. Chi? Gli avversari politici? Ma no! I telespettatori che possono andare a dormire convinti che ognuno ha fatto la propria parte.

Il consiglio di amministrazione dell'Unicredito, improvvisamente, una mattina scopre che fra i soci della banca c'è un corposo Gheddafi il quale va bene quando deve sparare agli immigrati, ma non va più bene se entra nelle nostre banche e industrie. E così licenziano Alessandro Profumo. Risate generali mentre il centrosinistra vorrebbe Profumo in politica.

Altre risate.

Ride anche Renzo Bossi, figlio assennato di Umberto, l'uomo che odia il centralismo romano, ma sta al governo e ride Marina Berlusconi figlia di Silvio. Un giorno l'Italia sarà loro. E se la ride di gusto anche Filiberto di Savoia che ormai è di casa in Tv. Ne ha ben donde considerato che i partiti hanno votato per farlo tornare in Italia. Avevamo tanti rottami, ma questo ci mancava proprio.

A quanto sembra, per bilanciare Marco Travaglio ad Annozero, vorrebbero mettere Vittorio Sgarbi. Ditemi voi se non c'è da ridere. Pluricondannato per diffamazione, è quel personaggio che, nell'aprile 1995, lesse in Tv una lettera anonima che accusava il magistrato Gian Carlo Caselli di essere il mandante dell'assassino di don Puglisi; condannato, in via definitiva, per il reato di falso e truffa aggravata e continuata ai danni dello Stato, per produzione di documenti falsi (per la richiesta di aspettativa per motivi di salute) e assenteismo nel periodo 1989-1990, mentre era dipendente del ministero dei Beni culturali con la qualifica di funzionario ai Beni artistici e culturali del Veneto. Grande esperto d'arte, nel 2008 Sgarbi copiò quasi testualmente un'introduzione ad un volume sul Botticelli di una storica d'arte che aveva pubblicato in un fascicolo della Fabbri editore. Un personaggio che ha militato, coerentemente, in ben 13 partiti, dal Partito comunista ai monarchici. Ma quando c'è lui in Tv si ride molto.

Abbiamo un presidente del Consiglio che va in giro per il mondo a raccontare barzellette. Ultimamente a un convegno di giovani ha detto: "Diffidate di coloro che non fanno ridere". Gli italiani l'hanno votato e lo voteranno ancora perché amano ridere e un presidente che racconta episodi grevi è un dono del cielo. E ridono anche a sinistra. Una volta i comunisti erano dipinti come quelli sempre incazzati, che non ridevano mai. Ora con il partito "leggero" sono stati accolti nella grande comunità dei ridenti. Anche loro ridono, fanno battute, lanciano messaggi, se la ballano e se la suonano bellamente. Ogni tanto qualcuno piange. Per la sorte degli operai? Ma no, cosa avete capito. Piange perché ha ritrovato, in Tv, la sua "tata". Tempo addietro, Massimo D'Alema, nemico di Veltroni, ma sempre amorevole nei confronti del Gran Sultano, ha tenuto una prolusione alla London School of Economics di Londra. Già questa notizia è da ridere perché cosa avrà mai avuto da raccontare alla scuola di economia londinese è un mistero. Comunque, per 40 minuti, D'Alema ha parlato, in inglese, e ha fatto ridere tutti gli intervenuti quando ad una domanda di uno studente se non fosse il caso di andarsene in pensione, Massimo ha risposto che lui ha 6 anni di meno di Gordon Brown l'ex presidente inglese. Naturalmente non è vero perché Brown è del 1951 e D'Alema del 1949. Ma in compenso ha fatto ridere tutti.

Sono almeno 20 anni che questi personaggi fanno disastri, ma continuano ad essere osannati dai militanti. Hanno ridotto il loro partito in un groviglio informe, hanno perso elezioni continuamente. Eppure se ne stanno lì, incuranti del ridicolo e ridono. Per la verità un articolo dello statuto del loro partito recita che dopo tre mandati parlamentari non possono più ripresentarsi. Questo per alcuni non vale e non vale neppure per le loro mogli. Ridono e si odiano fraternamente. Vetroni odia D'Alema il quale contraccambia. L'ex sindaco di Roma, in attesa di partire per l'Africa, raccoglie 75 firme sotto un documento anti Bersani. Nel frattempo l'ex Ppi Fioroni rompe con gli amici Marini e Castagnetti mentre Veltroni rompe con i franceschiniani di Areadem. Il cattolico Gero Grassi rilancia un nuovo incontro ad Orvieto. Poi Veltroni ci ripensa e offre il calumet della pace e rinfaccia ai dalemiani di aver creato Red "con tanto d'iscrizione, Tv, convegni pubblici". Enrico Letta prima tuona contro le "nefandezze" dell'opposizione interna, poi intravvede "segnali di apertura". Arturo Parisi, che era uomo di Prodi, propone una mozione di sfiducia contro Berlusconi. Veltroni è cauto ma Franceschini la boccia e la definisce una "cosa poco astuta". E mentre afferma la profonda frase fa il filo all'Udc di Casini affinché firmino assieme una mozione di sfiducia nei confronti di Berlusconi. Ma non era contro? Certo, ma questa mozione è diversa: è circoscritta solo alle funzioni di Berlusconi di ministro ad interim dello Sviluppo economico. Parisi fa del sarcasmo: "Lui dice che non sarei astuto? Lui invece è astutissimo. Di astuzie stiamo morendo". La mancata sfiducia non fa piacere al prodiano Mario Barbi che pure è uno dei 75 firmatari del documento di Veltroni. E il senatore Lucio D'Ubaldo, ex democristiano, ha firmato sì con i 75, ma è critico con Veltroni, apprezza la relazione del segretario Bersani, ma vota no perché sul lavoro "Bersani, giustamente, sostiene che sia un tema centrale. Ma di qui non si può tornare a definire il confronto fra le parti sociali con il vecchio vocabolario della lotta di classe". Aggiunge Beppe Fioroni, ex Ppi: "Noi cattolici siamo disponibili ad essere un ingrediente, purché non un meccanismo geneticamente modificato". Chiaro? Il povero Bersani dice che il partito ha ritrovato la "bussola", ma subito dopo aggiunge che lo stesso "deve ritrovare la sua credibilità agli occhi degli elettori". Temiamo che per questo la bussola sia insufficiente.

Più lineare, diciamo così la posizione del centro-destra. Qua c'è un padrone solo, Lui. Quindi gli spazi sono esigui. I finiani, da mesi, fanno le bizze. Dopo 15 anni che appoggiano tutte le porcherie fatte da Berlusconi, ora vogliono l'autonomia. Poi si vota per le intercettazioni di Cosentino e votano per salvarlo. Discorso lineare, no? Il Gran Sultano, preoccupato di finire in tribunale, cerca di acquistare alcuni deputati. Il 3x2 funziona egregiamente e il capo negozio di questi acquisti, più o meno intelligenti, è un parlamentare che di nome fa Francesco Nucara e che fino a poco tempo fa non se lo filava nessuno mentre ora partecipa ad un sacco di trasmissioni televisive.

Di mestiere fa il segretario dei repubblicani. Poco lavoro considerato che i repubblicani non esistono più dalla morte di Mazzini, di La Malfa padre e di Spadolini. Ma il nostro Francesco, classe 1940, non demorde, si allea con Berlusconi e fra una cosa e l'altra sta in Parlamento dal 1983, in pratica lo paghiamo da quella data. Ma chi glielo fa fare a Nucara tutto stò lavorio per trovare 20 deputati? La risposta è piena di pathos, all'altezza della situazione: "A Berlusconi devo tutto, grazie a lui sono diventato segretario del Pri, altrimenti oggi sarei solo il segretario di mia moglie", dichiara tutto ridente e festoso ai giornalisti dopo un incontro con il Gran Sultano ad Arcore.

Ora questo fatto che se non fosse diventato segretario del Pri, sarebbe stato segretario della moglie, m'inquieta un po'. Insomma questo Nucara il segretario di qualcosa lo doveva fare. E così parla con il Gran Sultano e lo prega di farlo diventare qualcosa. Il Sultano, benevolo, accondiscende, ma non sa che incarico offrirgli. Poi si ricorda dei repubblicani e lo nomina segretario, tanto male non può fare. Le risate che si sono fatti in casa Nucara dopo la nomina…

Certo, non tutti ridono. Non ridono gli operai della Fiat, quelli della Fincantieri che anzi, sono stati manganellati dalla polizia democratica, non ridono quelli dell'Alitalia del "cavaliere coraggioso" Colaninno, i precari della scuola, i lavoratori di call center e della Micron, dell'Eutelia, i tantissimi dipendenti di piccole fabbriche che non arrivano neppure sui giornali, gli immigrati senza casa e lavoro, i rom. Non possono più ridere Antonio Di Matteo, Vincenzo Musso, Giuseppe Cecere morti sul lavoro a Capua ed altri tre morti il 20 settembre scorso a Latina, in provincia di Catanzaro e a Vasto. E non ridono, di certo, gli operai sardi che si sono auto reclusi nel carcere dell'Asinara dal 24 febbraio 2010. Di questi non s'interessa nessuno, tanto stanno in galera.

In mezzo a tanta disperazione una notizia buona c'è. Alessandro Profumo dopo 15 anni di lavoro ha avuto una liquidazione di 40 milioni di euro. Siamo o no un Paese di mattacchioni?

 

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red_atodaro

 

BERSANI ospite della prima puntata del nuovo programma di approfondimento del TG5, condotto da Clemente Mimun e Andrea Pucci. Venerdì 18 1 2013 toccherà a Berlusconi

urbanpost.it/italia-domanda-in-diretta-su-canale-5-bersan...

Magic water Mugello Rabdomante dowser women Tuscany Florence Castellone Zone : nel B&B del Castello flora, fauna e.. Rabdomanzia di Maria Anna Innocenti ..VEDI MERITA www.youtube.com/watch?v=E1L4MTXx6Es

Dall’Articolo di Stefano Lorenzetto sul GIORNALE del 10 Ottobre 2010: “Tipi Italiani” Maria Anna Innocenti .. quando non hanno l’acqua anche i Preti chiamano la donna che visse due volte ..ha fatto scoprire un centinaio di pozzi, a 22 anni in ospedale per l’ennesima crisi cardiaca si ritrovò in una luce bianca ..cercavo all’aperto e mi vidi in una catacomba e persi la memoria per 36 ore. Mia bisnonna ebbe un fiore dal figlio morto a 16 anni ..Dissi al tecnico di HERA scavate qui e trovò subito la perdita idrica, ma rischiò il licenziamento perché accusato di superstizione ..

La Rabdomanzia esiste da millenni come arte divinatoria ai margini della scienza.

Allusioni alla rabdomanzia sono contenute nella Bibbia; in alcuni graffiti preistorici trovati in Asia ove appaiono figure umane, che impugnano uno strumento a forcella simile a quello ancor oggi usato dai rabdomanti; in un bassorilievo venuto alla luce in Cina è raffigurato l’imperatore Lù il Grande nell’atto di impugnare una bacchetta rabdomantica; in Germania la rabdomanzia veniva usata già nel XV secolo nell’estrazione di minerali e carbone dalle miniere. Sarebbero sufficienti questi esempi per dimostrare che la rabdomanzia, conosciuta anche dai Sumeri, dagli Etruschi e dagli Egiziani, esiste e viene praticata dall’uomo da millenni. Il termine deriva dal greco ràbdos(bastone) e manteia (divinazione) a indicare che la pratica, non fondata su leggi scientifiche, è soprattutto un’arte divinatoria. Il termine fu coniato alla fine del 1600 dall’Abate francese Louis de Vallemont, autore di un testo importante sull’argomento. Come si spiega il fenomeno della rabdomanzia? C’è chi trova una spiegazione nelle radiazioni cosmiche, chi nelle forze terrestri, nelle radiazioni della materia, nella trasmissione del pensiero; c’è anche chi sostiene che la rabdomanzia rappresenterebbe un valido aiuto alla capacità di intuizione posseduta dal cervello umano. Il fenomeno consisterebbe dunque in una interazione tra le radiazioni emesse dall’oggetto in studio o chi viene ricercato e particolari centri recettori esistenti nell’organismo dell’operatore. Grandi Associazioni di Rabdomanti esistono in tutto il Mondo. Di fronte all’evidenza, constatando i risultati ottenuti dai rabdomanti, gli scettici devono spesso arrendersi. E la Rabdomanzia, mentre è relegata ai margini della scienza, viene sempre più usata, anche se molte volte in maniera non ufficiale e quindi non pubblica, per la soluzione di problemi e di casi misteriosi.

RABDOMANZIA COME MATERIA DI STUDIO E DI INSEGNAMENTO NELLA EX UNIONE SOVIETICA

Dal 1919 è stato coniato il termine di “radioestesia”( dal Latino radius,raggio,e dal greco àisthesys, sensazione): tutto ciò dall’Abate Bayard, Professore alla Cattolica di Lilla e dall’Abate Bouly celebre rabdomante della Parrocchia di Hardelot. A tale proposito il dottor Alexis Carrel, Nobel per la Medicina, scrisse “La Scienza si è sempre considerata in dovere di riconoscere la verità ma prima di riuscirvi ha saputo inventare la parola CENSURA e la rabdomanzia non sfugge a questa regola, ma essa saprà prendersi la rivincita! Nella CSI ex Unione Sovietica la radioestesia è materia ufficiale di insegnamento in un corso universitario di ricerca scientifica. Ultimamente numerosi esperimenti hanno dimostrato che l’uomo è effettivamente in grado di ritrovare oggetti smarriti, tesori nascosti, sorgenti d’acqua, persone scomparse servendosi di un pendolo o di una bacchetta a forma di Y Vedasi Helmut Miller ne I FAVOLOSI POTERI DEL PENDOLO De Vecchi Editore Milano.

BREVE STORIA DI UN PRETE RABDOMANTE NEL MONDO PER AIUTARE LE GENTI

Don Beniamino Mazzieri da Parma , per la sua fama di rabdomante era molto richiesto anche all’Estero; … Volevo capire come mai avveniva quel fenomeno e perché avveniva con una precisione matematica .. mi iscrissi alla Università di Pisa Facoltà di Geologia .. studiai con passione .. e capii che la rabdomanzia è un fenomeno fisico; infatti dall’acqua che scorre nel sottosuolo, per la disgregazione di elementi che essa contiene, partono radiazioni, o meglio un vero campo magnetico capace di sensibilizzare l’apparato neuromuscolare di certi individui particolarmente ricettivi. Dopo Pisa molti scienziati si interessarono a Beniamino e venne chiamato a risolvere problemi di siccità in Spagna, Francia, Germania, USA, in Brasile, Argentina, in India. A Palma di Maiorca arrivò con un volo privato a sera tardi, durante la cena si fece portare la mappa della zona e passando sopra con un dito indicò il punto esatto dove scorreva una ricca falda di acqua sotterranea: il giorno dopo andando sul posto confermò quanto previsto durante la cena e la trivellazione convalidò le previsioni. Al Centro Atomico di Ispra non si trovava acqua .. allora Giovanni Borghi il Magnate della Ignis chiamò Don Beniamino Mazzieri e la vena sotterranea si trovò! Poi il prete intervenne con successo anche ai lavori dell’Autostrada della Cisa.

UN PENSIERO ALLA SARDEGNA

E in Sardegna dove rivolgersi ad un rabdomante è una tradizione consolidata al punto che si riesce a trovare anche quella calda termale. Quest’ultima dà un segnale diverso spiega Mauro Aresu, che affianca una attività di ricercatore del sottosuolo che include, oltre all’acqua, anche tracce dell’antica civiltà Sarda, da tombe a stele votive a nuraghi. A Palau ha costituito, insieme ad altri appassionati, l’Associazione UOMO,NATURA,ENERGIA. Gli Antichi sapevano dove cercare l’acqua, basta seguire il loro esempio,costruivano monumenti votivi in certe zone ove la presenza di acqua sotterranea lasciava trapelare in superficie segni di elettricità positiva. Concludendo la falda termale dà un segnale diverso alla bacchetta a Y: essa infatti di solito gira verso l’alto quando individua una vena, ma in presenza di acqua calda sotterranea le oscillazioni si moltiplicano e la bacchetta non solo segue l’andamento dal basso verso l’alto ma anche da destra a sinistra e viceversa.

UN PENSIERO AL MUGELLO

Viene in mente un particolare caso accaduto in Mugello allorquando la rabdomante Maria Anna Innocenti con meraviglia si accorse che il suo pendolo e le sue bacchette (metodo scozzese) giravano con insistenza alla rovescio .. qui non c’era acqua sotterranea ma gas metano. Si ricorda poi quando in altra zona i due ferri a forma di L puntarono entrambi con insistenza a destra, per indicare che proprio a destra si doveva andare, ove poi localizzare la vena sotterranea e così avvenne dopo alcune decine di metri: successivamente il perforatore captò la vena proprio lì. E come dimenticare l’agitazione di un magnate dell’economia Toscana che, dopo ben otto perforazioni eseguite ed andate a vuoto nella sua tenuta nel Chianti, si decise a convocare Innocenti Maria Anna, ma le sue bacchette subito indicarono una zona diversa da dove si era operato; allora, come per seguire degli indicatori stradali, la rabdomante percorse un centinaio di metri e in un punto preciso del terreno le bacchette cominciarono a batterle il petto con insistenza: il pendolo confermò la localizzazione, e .. quegli uomini grandi, nerboruti, taciturni che le erano dietro bisbigliarono “ma qui non c’è nulla .. porca miseria!” il proprietario ebbe fiducia e alla perforazione arrivò un fiotto di 100 litri al minuto!

RITORNO AL PASSATO REMOTO: LEGGENDE E REALTA' NEL MISTERO DELL'UOMO.

Mosè ma chi altri era Costui? Nella Notte dei Tempi i Misteri della Rabdomanzia, a ridosso dell’Antico Testamento, tra il Sacro e il profano.

La Bibbia e le Sacre Scritture contengono numerosi riferimenti alla bacchetta, o al bastone, che, sotto forma di scettro è l’attributo indispensabile di tutti i Re. Nel IV Secolo a.C. il Profeta Osea fu scandalizzato da alcune pratiche divinatorie utilizzate dagli Ebrei. Al capito IV versetto 12 del suo libro è scritto: “Il mio popolo interroga dei ceppi di legno e le loro bacchette fanno rivelazioni .. Nel VI Secolo a.C. il Profeta Ezechiele riportò nell’Antico Testamento(XXI) che il Re di Babilonia ricorreva alla divinazione ..Secondo San Paolo, Mosè fu un grande Mago: “ Egli conosceva tutte le arti e i segreti degli Egizi e ciò gli permise, tra altri prodigi, di far sgorgare l’acqua in pieno deserto del Sinai. Egli non dovette far altro che colpire la roccia con la sua verga di legno di mandorlo, vera e propria impresa da rabdomante. Gli Etruschi erano abituati a piantare bastoni nel suolo per deviare le radiazioni. Romolo ascoltò un augurale etrusco che piazzato sulla cima di una collina indicò con un bastone la zona in cui gli influssi benefici avrebbero favorito la nascita della città, e per i Romani, un bastone ricurvo simile ad un Pastorale, chiamato LITUUS, costituiva il principale strumento divinatorio. Ricordiamo Cicerone che nel De Divinatione alludeva a cercatori di tesori che utilizzano la bacchetta ..e infine quando le Legioni Romane invasero la Gallia; esse furono precedute da rabdomanti per scoprire le sorgenti necessarie alle truppe ..

Libri consigliati:

TOSCANA MAGICA di Giorgio Batini Edizioni Polistampa 2007 ISBN 978-88-563-0004-8

I Favolosi Poteri del Pendolo corso di radioestesia di Helmut Muller Giovanni De Vecchi Editore Milano ISBN 88-412-4503-4

Marradi Bosco incantato della Romagna Toscana nel Mugello Fiorentino, ecco le sue verdi ricchezze di macchia mediterranea.

ATTORNO AL CASTELLONE DI MARRADI PERCORSI E NICCHIE BOTANICHE del B&B con foto a completamento.

1° Percorso centrale

Il piazzale è perimetrato da numerose Thuja occidentalis-frangivento precedute da ortensie fino ad una famigliola di sambuchi ad alto fusto, mentre a lato opposto tra vasi di gerani e di santolina(fioritura a palline color nocciola) primeggia un esemplare di pianta grassa l’ALOE, nota per alcune proprietà curative;poi in due grandi vasi a ridosso della casa profumano due gelsomini bianchi con alla base nicchie di viola “Ciocche”.

Nella aiuola(microhabitat di composizione) a lato ovest sono presenti : in posizione emergente la santoreggia, più a basso la santolina,lavanda spigata,timo,nasturzi con fioritura in ottobre, settembrini,crisantemi, Lilium, iris, edera dai bordi bianchi, edera “eretta”, lavanda(Lavandola Angustifolia), sormontata in settembre da diversi Nasturzi color aragosta e a ridosso del muretto la menta piperita poi il rosmarino, e nel piccolo orto sovrastante si nota al suo ingresso prima la salvia “gigante”poi la maggiorana e l’origano; è presente inoltre, a ciuffi, la Rucola (Eruca sativa) e l’Erba Cipollina ma l’habitat preferito da quest’ultima è più lontano, vicino alla strada provinciale.

A volte in questo piccolo orto viene coltivata la “Barba dei Frati” e la Valerianella, ottimi contorni dal sapore silvestre.

2° Scarpata sul retro della casa

L’Iperico “domestico”& “selvatico” dominano in buona parte tutto lo scenario ma da un lato si nota emergente il ribes rosso, l’iris di diverse tonalità dal blu,al marrone, al giallo, al viola ed a varie sfumature; la lavanda ed un grande nocciolo sormontato dalla Serenella(lilla) e da un albicocco e un amareno con diversi “Nocioni”, che si spingono fin sotto un susino selvatico, il tutto sormontato da una barriera di cipressi e sambuchi sviluppati a siepe , un altro nocciolo con vicino 1 tiglio a cespuglio ed un pino spontaneo proprio sulla pendenza maggiore dell’intera scarpata. Non manca l’infestante Vitalba e qualche ginestra qua e là.

3° Percorso lato ovest

Puntando verso il pozzo artesiano si presentano due stradine parallele: quella a basso conduce in un tunnel di sambuchi tra piantine di iperico, edere e giaggioli da un lato e noci+sambuchi dall’altro, ma guardando più a basso si scorge tra una marea di ortiche e “Soldi del Papa” un gruppo di gigli selvatici “aragosta”,due pini domestici un sanguinello (Cornus Sanguinea ) ed una Fusaria( con bacche rosacee in novembre; ma quello che più meraviglia è la presenza relativamente lontana di un enorme ciliegio selvatico, che negli anni ha colonizzato tutto il campo circostante con una miriade di piccoli “ciliegi” selvatici; il sentiero più in alto inizia con un esemplare di Agrifoglio “pungente” poi un Alloro, seguito da un’edera americana sviluppatasi per oltre 10 metri in verticale, poi un antico esemplare di pero volpino ed un canneto, che ormai ha occupato ogni spazio fino al bosco ceduo; tutto il lato opposto della stradina è delimitato da una serie di aceri “marittimi” che terminano in un bel esemplare di rosa canina, indirizzata ad un gruppo di bardane a foglia gigante e tra gli arbusti, dopo un’altra rosa canina e un ciliegio da fiore ed un frassino maggiore, si intravede un bel Pungitopo (Cuscus aculeatus); il tutto si conclude in un boschetto di acacie ed amareni.

Al confine di proprietà (lato ovest) sugli enormi macigni che precedono il bosco appare nascosto fra la vegetazione un frutto dimenticato IL MELO SELVATICO con le sue minutissime “mele” dolcissime e più vicino al sentiero 1 Corniolo (Cornus Mas) dai suoi minuti frutti rossi.

4°Aiuola a centro campo lato ovest

Si tratta di un’aiuola frammentata in più parti e volendo classificare in senso antiorario si inizia con un Calicanto,Rose rosse, Fiore d’Angelo, Malvoni ( Altea), Lillium,Cedrina, ed altre rose rosse quindi alcune Peonie(Paeonia Officinalis) con ai lati verso l’alto un ciliegio domestico ed un noce mantenuto “basso”, perché con la sua chioma soffocherebbe ogni altra pianta vicina. Sottostanno alle piante indicate numerosi esemplari di Nepetella (Alamintha Silvatica).

5°Percorso a settentrione

Sopra alla casa (lato nord-ovest) il sentiero conduce a un grande fico bianco preceduto da diversi pini neri austriaci( tra ciuffi di Garofanini selvatici) e da un gruppo di amareni che restano più in alto quasi ad indicare la presenza di un enorme frassino maggiore, che negli anni ha disseminato lungo tutta la vallata, arricchendola di numerose stesse piante. Camminando ancora verso la cima della collina si nota un fico nero in mezzo ad una marea di finocchi selvatici con diversi esemplari di Cardo dei lanaioli ed ai piedi del dirupo, sul quale è stato costruito il “Castellone” Mediceo di Marradi, è presente un castagno selvatico con ripetuti segni di ricrescita poiché l’aridità del terreno e la eccessiva esposizione al sole non gli hanno mai permesso di completare il suo sviluppo.

6°Percorso lato est (indicazioni in senso orario)

Iniziando il percorso dall’antico forno a legna abbiamo un vaso di Tagete+Campanelle, una Dahlia rossa ,1 Gelsomino bianco una Dahlia bianca, Tagete(multifiori uniformi) Edera rampicante, vitalba, sambuco, 4 forsizia”primo giallo primaverile”simile al gelsomino invernale, Lavanda e nel poggetto adiacente 2 Abeti Americani con diverse piantine grasse, i Semprevivi, che attorniano una grande conca ricolma di giaggioli, begliuomini, bocca di leone, edere a bordo bianco, falso crisantemo a fiori gialli ovvero Zinnia Lilliput Doppia: tutto sovrastato da un folto intrigo di acacie, sambuchi, amareni e sanguinello.

Addentrandosi si incontrano in una piccola pineta di pini Laricio 2 esemplari di nocciolo e molto rosmarino specie ai bordi del percorso e disseminati qua e là diversi esempi di orchidea selvatica, leggermente più in alto si nota un gruppo di ginepri a fianco del sentiero lungo l’acquedotto. Di qui guardando verso il “Castellone” si vede una pianta di quercia madre e relativa colonia sullo spaccato di roccia, mentre alla sua destra si allarga una cipressaia spontanea, che in qualche modo si collega a quella più vecchia sul crinale che punta all’antico torrione: vicino al cipresso più grande di tutti c’è un esemplare di Caprifoglio che nella tradizione ha i fiori indicati come “Panadi de la Madonna”; allargando lo sguardo si possono notare in più luoghi minuscole nicchie di pimpinella (Sanguisorba minor).

7°Percorso lato sud

Si inizia con una barriera di numerose Thuja Occidentalis disposte a frangivento lungo l’ultimo tratto di strada, sotto parallelamente si susseguono diverse Forsizie, allori e Fiore d’Angelo e sono presenti 1 albicocco,1 prugno, 2 ciliegi domestici,1 Ginepro, 2 fichi “neri”, 1 filare di viti “da tavola” ed a fine pendio si allunga una siepe realizzata con sambuchi e noci mantenuti ad altezza d’uomo con 1 sempreverde in mezzo a loro IL BOSSO.

Costeggiano l’ultima curva ed il tratto che conduce ai cavalli si vedono numerose colonie di RISETTO(giallo oro in fioritura) con cespugli di Elicriso di identico colore poi la PASSIFLORA presente alla curva lato recinto cavalli assieme a cespugli bianchi di “Santolina”(con fiore in palline marroni)C’è poi un mandorlo.

8°Percorso a basso, lato sud-est

Si inizia con un cespuglio di mora senza spine per proseguire poi in una porzione di campo, ove si incontra subito un giuggiolo (Ziziphus Jujuba Miller) e 3 olivi leccini, fiancheggiati lungo la scarpata da 2 esemplari di fichi “verdini”, rosmarini ed in fondo 2 pini domestici. Qua e là amareni e ginestre.

9°Percorso recinto cavalli-lato sud

La recinzione (delimitata da noci, querce, rosa canina, susino selvatico dalle minuscole susine “claudie”, da 1 castagno, da 2 castagni d’India intervallati da querce leccino) una volta superata ci permette di osservare 2 esempi di Nespoli e 3 di noccioli, un gruppo di mandorli sulla sinistra, un melo ed un albicocco al centro; scendendo ancora si notano alcuni biancospini e tutto il prato-pascolo riservato ai cavalli, delimitato sulla destra da una lunga sequenza di antichi Tigli e sul fronte dalla barriera delle acacie-robinia delle Ferrovie. Il prato-pascolo è suddiviso in due terrazzamenti con 2 grandi noci proprio lungo la linea di divisione.

10°Habitat del capanno maggiore& capannino del maiale

Tutta la scarpata a ridosso della costruzione è colonizzata dal RISETTO(giallo intenso infestante) con cespugli sparsi di Elicriso di ugual colore, si susseguono intervalli di rosmarino,lavanda,iris,rosa canina, mandorli e ginestre un po’ ovunque. Dalla parte opposta della stradina di accesso sono presenti 2 cipressi “maschi” 1 quercia,1 sanguinello sotto poggio assieme ad una Fusaria ( bacche rosa tossiche) preceduti dalla PASSIFLORA, specie all’ingresso del recinto, ove si dirama sul reticolato per meglio svilupparsi.

Nel versante del “capannino” giù verso valle, appena superato l’abbeveratoio per i caprioli, tutta l’area è invasa dalle ginestre( utilissime se raccolte in fastelli da forno ), ci sono poi un pino silvestre ed un cipresso “maschio” grandi, che ombreggiano la costruzione, ed ai bordi sul confine si notano diverse piantine di Rovi ( Rubus Ulmifolius Schott ) e qua e là esemplari di Frassino Maggiore.

11°Aiuola a fianco dell’ultima curva

Convivono in questo piccolo habitat in ordine da sinistra, lavanda, salvia splendente, “settembrini, santolina,crisantemi, il tutto sotto un bel esemplare di cipresso “femmina” e quercia “stondata” con alcuni vasi di gerani e di TAGETE(multifiori uniformi), sulla sinistra esempi di Thuja Occidentalis, pino domestico e grande Forsizia.

12°Percorso nell’ampio orto sottostante

Entrando dall’alto si incontra subito un angolo dedicato interamente agli Asparagi(Asparagus Officinalis), affiancati da un’ampia coltivazione di Lamponi( Rubus Idaeus), mentre a lato opposto si allunga per tutta la fiancata est un filare di viti da tavola, che termina in un susseguirsi incessante di Ribes Nero & Rosso, intervallati da peri o meli fino a coprire tutto il lato sud: Sul fianco ovest abbiamo di nuovo un’altra oasi di Lamponi & Ribes fino ad affiancare un Cachi (Diospyros Kaki) poi i Mirtilli ed ancora Lamponi per poi lasciare il posto alle coltivazioni di fragole(fragolaio) tra le quali vi sono le “Primaticce”, la Fragaria Vesca, le “Tardive”, sì che la produzione copre buona parte della primavera-estate. Nelle vicinanze esemplari di Topinambur (Patata selvatica) e Lanterne Cinesi, ma il Tarasacco (Taraxacum officinale)domina buona parte dell’area indicata.

Al centro c’è una coltivazione particolare, oltre alla tradizionale orticoltura: un “quadro” dedicato alla Soia ( Soja o fagiolo del Giappone) ed un altro dedicato alla Malva Silvestre, che comunque nasce spontanea infestante, come la Portulaca o Porcellana(simile a pianta grassa-infestante) e qua e là è presente pure la Camomilla (Matricaria Camomilla). Infine, nei pressi dell’angolazione del recinto ( lato S/O) sotto un vecchio Pero si può osservare una famigliola di Peonie (Paeonia Officinalis ) con a fianco una vite inselvatichita, che ogni anno puntualmente si rigenera poi muore ( ne esistono diversi casi qua e là): forse è un ricordo dei tempi Medicei, allorquando tutta la vallata conteneva ben 13.000 viti a servizio del “Castellone” avanguardia in Romagna del Granducato di Toscana.

Per meglio osservare quanto descritto sarebbe opportuno visitare:

www.flickr.com/photos/sartoniflavio/5262689283/ e tante altre

oppure www.fotografieitalia.it/marradi

VEDI

www.youtube.com/watch?v=J2d3AJlS5mU

  

www.bap.de/start/musik/songtexte/titel/verdamp-lang-her --- www.youtube.com/watch?v=Ghi2xReyFYA&feature=related --- www.worldvision.de/unsere-arbeit-wie-wir-arbeiten-entwick... ---

Bap Colognian (Kölsch) pronunciation: [/bap/] is a German rock group. With ten albums reaching the number one in the German record charts, Bap is one of the most successful rock acts in their home country.

 

Nearly all of Bap's lyrics are written in Kölsch, the dialect of Cologne, or more precisely in a Kölsch-influenced derivation of Eifelplatt, a regional variant of the Ripuarian language spoken in the nearby rural Eifel. Niedecken's most prominent musical influences, especially early in his career, were Bob Dylan, the Kinks, Bruce Springsteen, the Rolling Stones, and Wolfgang Ambros.

The group was founded in 1976 under the name Wolfgang Niedecken's Bap in Cologne, Germany by Wolfgang Niedecken and Hans Heres. In 1981 they released their most famous song "Verdamp lang her" (English: Damn long time ago), in which Niedecken describes regrets he has about his relationship with his then recently deceased father. The band's name "BAP" derived from "BAPP", both, a play-on-words on the Kölsch word "Papp" (related to the German word Papa for dad), but pronounced differently, and Niedecken's then-times nickname. BAP ist eine Kölschrockband um den Frontmann Wolfgang Niedecken und gilt als eine der erfolgreichsten Rockbands deutscher Sprache. Von den 23 BAP-Alben erreichten 19 die Top 10, zehn wurden sogar Nummer 1 der Charts.Die Gruppe um Sänger und Songschreiber Wolfgang Niedecken besteht seit 1976. Die Band traf sich zu Beginn in wechselnder Besetzung, um „einen Kasten Bier leerzuproben“.[1] Der erste Auftritt erfolgte 1977 im Mariensaal in Köln-Nippes mit zwei akustischen Gitarren (Wolfgang Niedecken, Hans Heres) und Perkussion (Afro Bauermann). Das erste Album, Wolfgang Niedecken's BAP rockt andere kölsche Leeder. erschien 1979, die Band bestand zu dieser Zeit aus Wolfgang Niedecken, Hans „Honçe“ Heres, Wolfgang „Gröön“ Klever, Manfred „Schmal“ Boecker, Wolfgang „Wolli“ Boecker und Bernd Odenthal. Die zweite LP Affjetaut folgte 1980, wie die Debüt-Platte noch unter der Bezeichnung „Wolfgang Niedeckens BAP“, da Niedecken sich bereits als Solo-Künstler mit Gitarre und Mundharmonika als „Bob Dylan der Südstadt“ einen Namen gemacht hatte; beide Platten wurden noch beim Kölner Independent-Label Eigelstein Musikproduktion veröffentlicht.

 

Der Bandname BAP entstand aus Niedeckens Spitzname, der seinen Vater so nannte. Diese Aussprache entstammt der Herkunft der Familie aus Rheinland-Pfalz, und weil sie vom kölschen „Pap“ abwich, entstand so Niedeckens Spitzname.[2] Als ein erster Auftritt geplant wurde, für den mit einem Plakat geworben werden sollte, musste ein Bandname erdacht werden. Hans Heres schlug dem Veranstalter vor, „BAPP“ zu nehmen.[3] Da sich die Bandmitglieder aber einig waren, dass „BAPP“ – mit zwei „P“ geschrieben – auf der Bassdrum nicht gut aussah, wurde einfach ein „P“ gestrichen.[4]

Der musikalische und inhaltliche Stil der BAP-Songs wird wesentlich von Bob Dylan, den Kinks und den Rolling Stones geprägt. Auch Bruce Springsteen, mit dem Sänger Wolfgang Niedecken eine persönliche Freundschaft verbindet, gilt als wichtiger Orientierungspunkt für BAP. Verschiedene BAP-Lieder, vor allem melancholische (z. B. Helfe kann dir keiner, Paar Daach fröher) zeigen in den Arrangements und der Stimmung deutliche Ähnlichkeiten mit Stücken von Wolfgang Ambros, etwa von dessen Album 19 Class A Numbers. Die Texte beschäftigen sich oft mit gesellschaftlichen oder persönlichen Problemen.1979 fanden unter dem Bandnamen "Wolfgang Niedeckens BAP" erste Auftritte außerhalb von Köln und der näheren Umgebung statt; so zum Beispiel auch anlässlich der Bundesgartenschau 1979 in der Bonner Rheinaue.[5] Im Mai 1982 machte BAP ihre erste professionell organisierte Deutschlandtournee. Im Mittelpunkt standen Songs des aktuellen Albums Für Usszeschnigge, das 1981 als erstes beim Major-Label EMI-Electrola erschienen war. Für den Wechsel von Eigelstein zur EMI mussten BAP in der lokalen Kultur-Szene viel Kritik einstecken, wurden jedoch mit Platz 1 in den deutschen Album-Charts prompt belohnt.

 

Im Sommer 1982 folgten verschiedene Auftritte im Rahmen von Großveranstaltungen und Fernsehproduktionen: Rockpop In Concert für das ZDF in der Dortmunder Westfalenhalle 1, Demonstration gegen die Nachrüstung der NATO am 10. Juni 1982 (Zehnter Juni) auf den Bonner Rheinwiesen, Vorprogramm der Rolling Stones am 4. und 5. Juli 1982 im Müngersdorfer Stadion in Köln und als erste deutsche Band bei einem Festival des WDR-Rockpalast am 28. August 1982 auf der Loreley-Freilichtbühne.

 

Nach Erscheinen des vierten Albums Vun drinne noh drusse war die Band zwischen Oktober 1982 und Oktober 1983 sieben Monate lang unterwegs. Neben Deutschland standen auch Konzerte in Österreich, der Schweiz und den Benelux-Ländern auf dem Programm. Insgesamt wurden etwa 130 Auftritte gespielt. Die Tournee endete mit einem Konzert im Kölner „Stollwerck“. Das vom Abriss bedrohte Bürgerhaus Stollwerck erhielt die Einnahmen dieses Konzerts zur Finanzierung seiner weiteren Arbeit. Am 28. Mai 1983 spielte BAP auf einem Festival im niedersächsischen Schüttorf im Vorprogramm von Rod Stewart und am 22. Oktober 1983 auf einer weiteren Großdemonstration gegen die NATO-Nachrüstung im Bonner Hofgarten.

 

Für den Januar 1984 war – nach langen Verhandlungen mit der staatlichen Künstleragentur – eine Tournee mit 14 Konzerten in 13 Städten der DDR geplant. Im Vorfeld der Tour zeichnete das DDR-Fernsehen ein Interview mit Wolfgang Niedecken inklusive zweier Unplugged-Versionen von BAP-Liedern auf. Dieses wurde später jedoch sinnentstellend verkürzt gesendet. So entschloss sich Niedecken, einige politische Statements, die der Band wichtig waren, in einem eigenen Lied darzustellen. Es wurde als Deshalv spill’ mer he betitelt und erstmals auf dem letzten „West-Konzert“ vor der Tour in Wolfsburg gespielt. Als die Band bereits in Ost-Berlin im Hotel Unter den Linden war, gab es am Vorabend des ersten Konzerts heftige Auseinandersetzungen über dieses Lied mit der DDR-Seite. Als die Band sich weigerte, es von der Setlist zu nehmen, kam es zum Eklat. Die Tournee wurde abgebrochen, bevor das erste Konzert auf dem Boden der DDR gespielt werden konnte. In einer Sendung des DDR-Fernsehens war die Ansage eines Moderators während eines Konzerts im Berliner Palast der Republik zu sehen, zu dem BAP geladen war. Er nannte als Begründung ihrer Absage, die Band wolle „nicht unter dem Symbol der weißen Taube auf blauem Grund auftreten“.[6]

 

Die Tournee zum Album Zwesche Salzjebäck un Bier begann am 15. und 16. Juni 1984 mit zwei Konzerten im Archäologischen Park in Xanten. Sie wurden vom ZDF aufgezeichnet und später in einer Zusammenfassung gesendet. Die Tour dauerte bis zum Februar 1985 und übertraf von der Zuschauerresonanz her noch die von 1982/83.

 

Am 2. März 1986 begann in Lohmar bei Köln die Tournee Ahl Männer, aalglatt. BAP spielte zunächst einige Konzerte im ländlichen Raum, bevor die Band am 15. März 1986 in der Essener Grugahalle bei der 17. und letzten Rocknacht des WDR-Rockpalast auftrat. Die Rocknacht, bei der auch Jackson Browne und Big Country auftraten, wurde wie schon das Festival auf der Loreley 1982 via Eurovision von vielen europäischen Radio- und Fernsehstationen ausgestrahlt.

 

Von April bis Juli folgten zahlreiche weitere Konzerte. Wegen der anhaltenden Popularität wurden teilweise auch größere Hallen ausgewählt. So fanden die „Heimspiele“ der Kölner Band erstmals in der bis zu 8000 Zuschauer fassenden Kölner Sporthalle, der damals größten Veranstaltungshalle der Domstadt, statt. Bei dieser Tournee gab es mit Christian Schneider erstmals auf einer Tournee einen Gastmusiker, weil die zum Teil sehr komplexen Keyboard-Arrangements des neuen Albums live mit nur einem Keyboarder nicht zu realisieren gewesen wären. Schneider spielte neben Keyboards bei einigen Stücken auch Saxophon. Den letzten Auftritt der Tour absolvierte die Band am 26. Juli 1986; genau drei Monate nach der Atomreaktor-Katastrophe von Tschernobyl auf dem legendären Anti-WAAhnsinns-Festival gegen die Wiederaufbereitungsanlage von Wackersdorf in Burglengenfeld.

 

Nach Ende der Tournee 1986 legte BAP eine kreative Pause ein (u. a. bedingt durch bandinterne, künstlerische Meinungsverschiedenheiten), die Wolfgang Niedecken zur Veröffentlichung seines Albums Schlagzeiten und zu einigen Solo-Konzerten nutzte. BAP stand erst im September 1987 bei zwei Festivals wieder auf der Bühne, um sich auf eine Tournee durch China vorzubereiten. Diese Tournee ist im Buch BAP övver China dokumentiert.

 

Das Album Da Capo wurde von Oktober bis Dezember 1988 zunächst bei einer ausgedehnten Hallentournee präsentiert. Bei dieser Tournee legte BAP die Scheu vor den ganz großen Konzertarenen endgültig ab. So standen auch die Frankfurter Festhalle und die Münchener Olympiahalle auf dem Programm. Im Sommer 1989 folgten weitere Konzerte, teilweise auch im Rahmen von Festivals gemeinsam mit Joe Cocker. Eines dieser Events fand in der Berliner Waldbühne statt.

 

Auch die Tournee 1991 wurde in mehreren Teilen durchgeführt. Kurz nach der Vollendung der deutschen Einheit standen im Januar 1991 zunächst die ersten Konzerte der Band auf dem Gebiet der ehemaligen DDR auf dem Programm. Anschließend ging BAP in Westdeutschland auf Club-Tour und absolvierte eine Reihe von Auftritten in beschaulichem Rahmen, zumeist in kleinen Hallen. Das Konzert im Kölner E-Werk wurde aufgezeichnet und später auf dem Album Live – Affrocke veröffentlicht.

 

Im Mai und Juni 1991 folgte eine Tournee ausschließlich durch die größten deutschen Konzerthallen und bei verschiedenen Open-Air-Festivals. Als Gast bei den Konzerten trat Julian Dawson auf. Am 26. Januar 1994 startete die Tournee zum im August 1993 erschienenen Album Pik Sibbe. Nach wie vor war die Nachfrage in der BAP-Hochburg Köln groß, in einigen anderen Städten blieben die Zuschauerzahlen etwas hinter den Erwartungen zurück. Die folgende Tournee zum Album Amerika begann im November 1996. Der Tourneestart in Koblenz wurde für den WDR-Rockpalast mitgeschnitten und später im Fernsehen ausgestrahlt.

 

Mit dem Ausstieg von Bassist Steve Borg und von Gründungsmitglied Manfred „Schmal“ Boecker verließen zwei Musiker die Band, die BAP über viele Jahre mitgeprägt haben. 1999 stieg auch Gitarrist Klaus „Major“ Heuser aus, der während 19 Jahren Bandmitgliedschaft die überwiegende Zahl der Lieder komponierte. Außerdem verließ Keyboarder Alexander „Effendi“ Büchel die Firma BAP. Diese Abgänge und die darauf folgenden Neubesetzungen veränderten den musikalischen Ausdruck von BAP nachhaltig.

 

Zu den Gründen für den Ausstieg von Major sagt Wolfgang Niedecken rückblickend im März 2011:

  

„Der Major ist ein toller Gitarrist. Aber er wollte, dass BAP international ausgerichteten Radio-Pop spielt. Ich wollte beim Kölsch-Rock bleiben. Beide Positionen waren nicht vereinbar. Ich bin ihm dankbar, dass er selbst gegangen ist. Ich hätte ihn nämlich nie rausgeschmissen.[7]“

 

Als Neuzugang an den Keyboards stieg Michael Nass bei BAP ein, der zuvor in den 1980er Jahren in der DDR-Musikszene musikalisch sehr aktiv war, u. a. bei P 16 und später in Liselotte Rezniceks Frauenband Mona Lise. Gitarrist wurde Helmut Krumminga. Im Sommer 2001 gab BAP vor der eigentlichen Aff un zo-Tour ab Herbst 2001 zwei Vorabkonzerte, darunter das „Konzert an der toten Brücke“ (Soda-Brücke) in Euskirchen, das auch vom WDR aufgezeichnet und wenige Tage später in der Sendung Rockpalast gesendet wurde. Das Album selbst stieg wie der Vorgänger Tonfilm auf Platz 1 in die deutschen Charts ein.

 

Im Januar 2006 war die Kölnarena zwar anlässlich des Starts der Jubiläumskonzerte zum 30-jährigen Bestehen der Band mit 25.000 Zuschauern an zwei aufeinander folgenden Tagen fast ausverkauft. Bei anderen Auftritten hatte man sich von vorneherein durch die Wahl kleinerer Konzertorte angepasst.

 

Auch das im Mai 2008 erschienene Album Radio Pandora stieg auf Platz 1 in die deutschen Charts ein. Im Winter 2008 startete die Tournee dazu, am 2. Weihnachtstag gab es das Heimspiel in der Köln-Arena (Lanxess-Arena); sie dauerte (mit Unterbrechungen) bis zum Sommer 2009, wobei die Band von Anne de Wolff (Violine, Bratsche, Gesang) und teilweise von Rhani Krija (Percussion) begleitet wurde.

 

Für November 2011 war der Start der aktuellsten Tournee geplant. Aufgrund einer schweren Erkrankung Wolfgang Niedeckens wurde der Start der Tour auf Anfang Mai 2012 verschoben.[8][9][10]

 

Auslandsauftritte [Bearbeiten]

 

BAP ist im Laufe der bisher 35-jährigen Bandgeschichte in vielen Ländern der Welt aufgetreten. Nachdem sich die Bandmitglieder anfangs kaum vorstellen konnten, dass ihre kölschen Texte außerhalb des Rheinlandes verstanden würden, durften sie erleben, dass ihre Platten weit darüber hinaus gekauft wurden. Tourneen waren dadurch auch im Ausland möglich.

 

Die ersten Auftritte außerhalb Deutschlands waren im Dezember 1982 in der Schweiz (Basel und St.Gallen)[11] und bis Mitte der 1980er Jahre in Österreich, Luxemburg, Belgien und Dänemark (Roskilde-Festival). Seitdem gehören Auftritte in diesen Nachbarländern zum Bestandteil jeder Tournee.

 

Spätere Fernreisen wurden zumeist als Begleitung zu künstlerischen oder politischen Themen organisiert; häufig war nicht die komplette Gruppe unterwegs; manchmal auch nur Wolfgang Niedecken alleine oder in Begleitung von Musikern seiner Solo-Projekte:

Mit einigen Gästen tourte BAP im Oktober 1987 vier Wochen durch China. Acht Auftritte wurden in Peking, Shanghai und Kanton absolviert.[12]

Wolfgang Niedecken spielte 1987 auf Einladung der Kulturstiftung Casa de los tres Mundos (ein Projekt des Schauspielers Dietmar Schönherr, des Produzenten Peter Reichelt und des Kulturministers Ernesto Cardenal) mit seiner Complizen-Band in Nicaragua.

In ähnlicher Zusammensetzung spielten Wolfgang Niedecken & Complizen 1988 in Mosambik eine kleine Tour.

Die politischen Veränderungen in der Sowjetunion unter Gorbatschow machten es möglich, dass BAP im Mai 1989 je drei Konzerte in Moskau und Wolgograd gab.[13] Dort kamen die Musiker auch mit Fans aus der DDR ins Gespräch. Nachdem die BAP-Tour durch Ostdeutschland 1984 abgesagt wurde, war der Umweg über die UdSSR die einzige Möglichkeit, als DDR-Bürger mit der Band zu sprechen.

 

More info and other languages available at:

 

de.wikipedia.org/wiki/BAP

www.bap.de/start/musik/songtexte/titel/verdamp-lang-her --- www.youtube.com/watch?v=Ghi2xReyFYA&feature=related --- www.worldvision.de/unsere-arbeit-wie-wir-arbeiten-entwick... ---

Bap Colognian (Kölsch) pronunciation: [/bap/] is a German rock group. With ten albums reaching the number one in the German record charts, Bap is one of the most successful rock acts in their home country.

 

Nearly all of Bap's lyrics are written in Kölsch, the dialect of Cologne, or more precisely in a Kölsch-influenced derivation of Eifelplatt, a regional variant of the Ripuarian language spoken in the nearby rural Eifel. Niedecken's most prominent musical influences, especially early in his career, were Bob Dylan, the Kinks, Bruce Springsteen, the Rolling Stones, and Wolfgang Ambros.

The group was founded in 1976 under the name Wolfgang Niedecken's Bap in Cologne, Germany by Wolfgang Niedecken and Hans Heres. In 1981 they released their most famous song "Verdamp lang her" (English: Damn long time ago), in which Niedecken describes regrets he has about his relationship with his then recently deceased father. The band's name "BAP" derived from "BAPP", both, a play-on-words on the Kölsch word "Papp" (related to the German word Papa for dad), but pronounced differently, and Niedecken's then-times nickname. BAP ist eine Kölschrockband um den Frontmann Wolfgang Niedecken und gilt als eine der erfolgreichsten Rockbands deutscher Sprache. Von den 23 BAP-Alben erreichten 19 die Top 10, zehn wurden sogar Nummer 1 der Charts.Die Gruppe um Sänger und Songschreiber Wolfgang Niedecken besteht seit 1976. Die Band traf sich zu Beginn in wechselnder Besetzung, um „einen Kasten Bier leerzuproben“.[1] Der erste Auftritt erfolgte 1977 im Mariensaal in Köln-Nippes mit zwei akustischen Gitarren (Wolfgang Niedecken, Hans Heres) und Perkussion (Afro Bauermann). Das erste Album, Wolfgang Niedecken's BAP rockt andere kölsche Leeder. erschien 1979, die Band bestand zu dieser Zeit aus Wolfgang Niedecken, Hans „Honçe“ Heres, Wolfgang „Gröön“ Klever, Manfred „Schmal“ Boecker, Wolfgang „Wolli“ Boecker und Bernd Odenthal. Die zweite LP Affjetaut folgte 1980, wie die Debüt-Platte noch unter der Bezeichnung „Wolfgang Niedeckens BAP“, da Niedecken sich bereits als Solo-Künstler mit Gitarre und Mundharmonika als „Bob Dylan der Südstadt“ einen Namen gemacht hatte; beide Platten wurden noch beim Kölner Independent-Label Eigelstein Musikproduktion veröffentlicht.

 

Der Bandname BAP entstand aus Niedeckens Spitzname, der seinen Vater so nannte. Diese Aussprache entstammt der Herkunft der Familie aus Rheinland-Pfalz, und weil sie vom kölschen „Pap“ abwich, entstand so Niedeckens Spitzname.[2] Als ein erster Auftritt geplant wurde, für den mit einem Plakat geworben werden sollte, musste ein Bandname erdacht werden. Hans Heres schlug dem Veranstalter vor, „BAPP“ zu nehmen.[3] Da sich die Bandmitglieder aber einig waren, dass „BAPP“ – mit zwei „P“ geschrieben – auf der Bassdrum nicht gut aussah, wurde einfach ein „P“ gestrichen.[4]

Der musikalische und inhaltliche Stil der BAP-Songs wird wesentlich von Bob Dylan, den Kinks und den Rolling Stones geprägt. Auch Bruce Springsteen, mit dem Sänger Wolfgang Niedecken eine persönliche Freundschaft verbindet, gilt als wichtiger Orientierungspunkt für BAP. Verschiedene BAP-Lieder, vor allem melancholische (z. B. Helfe kann dir keiner, Paar Daach fröher) zeigen in den Arrangements und der Stimmung deutliche Ähnlichkeiten mit Stücken von Wolfgang Ambros, etwa von dessen Album 19 Class A Numbers. Die Texte beschäftigen sich oft mit gesellschaftlichen oder persönlichen Problemen.1979 fanden unter dem Bandnamen "Wolfgang Niedeckens BAP" erste Auftritte außerhalb von Köln und der näheren Umgebung statt; so zum Beispiel auch anlässlich der Bundesgartenschau 1979 in der Bonner Rheinaue.[5] Im Mai 1982 machte BAP ihre erste professionell organisierte Deutschlandtournee. Im Mittelpunkt standen Songs des aktuellen Albums Für Usszeschnigge, das 1981 als erstes beim Major-Label EMI-Electrola erschienen war. Für den Wechsel von Eigelstein zur EMI mussten BAP in der lokalen Kultur-Szene viel Kritik einstecken, wurden jedoch mit Platz 1 in den deutschen Album-Charts prompt belohnt.

 

Im Sommer 1982 folgten verschiedene Auftritte im Rahmen von Großveranstaltungen und Fernsehproduktionen: Rockpop In Concert für das ZDF in der Dortmunder Westfalenhalle 1, Demonstration gegen die Nachrüstung der NATO am 10. Juni 1982 (Zehnter Juni) auf den Bonner Rheinwiesen, Vorprogramm der Rolling Stones am 4. und 5. Juli 1982 im Müngersdorfer Stadion in Köln und als erste deutsche Band bei einem Festival des WDR-Rockpalast am 28. August 1982 auf der Loreley-Freilichtbühne.

 

Nach Erscheinen des vierten Albums Vun drinne noh drusse war die Band zwischen Oktober 1982 und Oktober 1983 sieben Monate lang unterwegs. Neben Deutschland standen auch Konzerte in Österreich, der Schweiz und den Benelux-Ländern auf dem Programm. Insgesamt wurden etwa 130 Auftritte gespielt. Die Tournee endete mit einem Konzert im Kölner „Stollwerck“. Das vom Abriss bedrohte Bürgerhaus Stollwerck erhielt die Einnahmen dieses Konzerts zur Finanzierung seiner weiteren Arbeit. Am 28. Mai 1983 spielte BAP auf einem Festival im niedersächsischen Schüttorf im Vorprogramm von Rod Stewart und am 22. Oktober 1983 auf einer weiteren Großdemonstration gegen die NATO-Nachrüstung im Bonner Hofgarten.

 

Für den Januar 1984 war – nach langen Verhandlungen mit der staatlichen Künstleragentur – eine Tournee mit 14 Konzerten in 13 Städten der DDR geplant. Im Vorfeld der Tour zeichnete das DDR-Fernsehen ein Interview mit Wolfgang Niedecken inklusive zweier Unplugged-Versionen von BAP-Liedern auf. Dieses wurde später jedoch sinnentstellend verkürzt gesendet. So entschloss sich Niedecken, einige politische Statements, die der Band wichtig waren, in einem eigenen Lied darzustellen. Es wurde als Deshalv spill’ mer he betitelt und erstmals auf dem letzten „West-Konzert“ vor der Tour in Wolfsburg gespielt. Als die Band bereits in Ost-Berlin im Hotel Unter den Linden war, gab es am Vorabend des ersten Konzerts heftige Auseinandersetzungen über dieses Lied mit der DDR-Seite. Als die Band sich weigerte, es von der Setlist zu nehmen, kam es zum Eklat. Die Tournee wurde abgebrochen, bevor das erste Konzert auf dem Boden der DDR gespielt werden konnte. In einer Sendung des DDR-Fernsehens war die Ansage eines Moderators während eines Konzerts im Berliner Palast der Republik zu sehen, zu dem BAP geladen war. Er nannte als Begründung ihrer Absage, die Band wolle „nicht unter dem Symbol der weißen Taube auf blauem Grund auftreten“.[6]

 

Die Tournee zum Album Zwesche Salzjebäck un Bier begann am 15. und 16. Juni 1984 mit zwei Konzerten im Archäologischen Park in Xanten. Sie wurden vom ZDF aufgezeichnet und später in einer Zusammenfassung gesendet. Die Tour dauerte bis zum Februar 1985 und übertraf von der Zuschauerresonanz her noch die von 1982/83.

 

Am 2. März 1986 begann in Lohmar bei Köln die Tournee Ahl Männer, aalglatt. BAP spielte zunächst einige Konzerte im ländlichen Raum, bevor die Band am 15. März 1986 in der Essener Grugahalle bei der 17. und letzten Rocknacht des WDR-Rockpalast auftrat. Die Rocknacht, bei der auch Jackson Browne und Big Country auftraten, wurde wie schon das Festival auf der Loreley 1982 via Eurovision von vielen europäischen Radio- und Fernsehstationen ausgestrahlt.

 

Von April bis Juli folgten zahlreiche weitere Konzerte. Wegen der anhaltenden Popularität wurden teilweise auch größere Hallen ausgewählt. So fanden die „Heimspiele“ der Kölner Band erstmals in der bis zu 8000 Zuschauer fassenden Kölner Sporthalle, der damals größten Veranstaltungshalle der Domstadt, statt. Bei dieser Tournee gab es mit Christian Schneider erstmals auf einer Tournee einen Gastmusiker, weil die zum Teil sehr komplexen Keyboard-Arrangements des neuen Albums live mit nur einem Keyboarder nicht zu realisieren gewesen wären. Schneider spielte neben Keyboards bei einigen Stücken auch Saxophon. Den letzten Auftritt der Tour absolvierte die Band am 26. Juli 1986; genau drei Monate nach der Atomreaktor-Katastrophe von Tschernobyl auf dem legendären Anti-WAAhnsinns-Festival gegen die Wiederaufbereitungsanlage von Wackersdorf in Burglengenfeld.

 

Nach Ende der Tournee 1986 legte BAP eine kreative Pause ein (u. a. bedingt durch bandinterne, künstlerische Meinungsverschiedenheiten), die Wolfgang Niedecken zur Veröffentlichung seines Albums Schlagzeiten und zu einigen Solo-Konzerten nutzte. BAP stand erst im September 1987 bei zwei Festivals wieder auf der Bühne, um sich auf eine Tournee durch China vorzubereiten. Diese Tournee ist im Buch BAP övver China dokumentiert.

 

Das Album Da Capo wurde von Oktober bis Dezember 1988 zunächst bei einer ausgedehnten Hallentournee präsentiert. Bei dieser Tournee legte BAP die Scheu vor den ganz großen Konzertarenen endgültig ab. So standen auch die Frankfurter Festhalle und die Münchener Olympiahalle auf dem Programm. Im Sommer 1989 folgten weitere Konzerte, teilweise auch im Rahmen von Festivals gemeinsam mit Joe Cocker. Eines dieser Events fand in der Berliner Waldbühne statt.

 

Auch die Tournee 1991 wurde in mehreren Teilen durchgeführt. Kurz nach der Vollendung der deutschen Einheit standen im Januar 1991 zunächst die ersten Konzerte der Band auf dem Gebiet der ehemaligen DDR auf dem Programm. Anschließend ging BAP in Westdeutschland auf Club-Tour und absolvierte eine Reihe von Auftritten in beschaulichem Rahmen, zumeist in kleinen Hallen. Das Konzert im Kölner E-Werk wurde aufgezeichnet und später auf dem Album Live – Affrocke veröffentlicht.

 

Im Mai und Juni 1991 folgte eine Tournee ausschließlich durch die größten deutschen Konzerthallen und bei verschiedenen Open-Air-Festivals. Als Gast bei den Konzerten trat Julian Dawson auf. Am 26. Januar 1994 startete die Tournee zum im August 1993 erschienenen Album Pik Sibbe. Nach wie vor war die Nachfrage in der BAP-Hochburg Köln groß, in einigen anderen Städten blieben die Zuschauerzahlen etwas hinter den Erwartungen zurück. Die folgende Tournee zum Album Amerika begann im November 1996. Der Tourneestart in Koblenz wurde für den WDR-Rockpalast mitgeschnitten und später im Fernsehen ausgestrahlt.

 

Mit dem Ausstieg von Bassist Steve Borg und von Gründungsmitglied Manfred „Schmal“ Boecker verließen zwei Musiker die Band, die BAP über viele Jahre mitgeprägt haben. 1999 stieg auch Gitarrist Klaus „Major“ Heuser aus, der während 19 Jahren Bandmitgliedschaft die überwiegende Zahl der Lieder komponierte. Außerdem verließ Keyboarder Alexander „Effendi“ Büchel die Firma BAP. Diese Abgänge und die darauf folgenden Neubesetzungen veränderten den musikalischen Ausdruck von BAP nachhaltig.

 

Zu den Gründen für den Ausstieg von Major sagt Wolfgang Niedecken rückblickend im März 2011:

  

„Der Major ist ein toller Gitarrist. Aber er wollte, dass BAP international ausgerichteten Radio-Pop spielt. Ich wollte beim Kölsch-Rock bleiben. Beide Positionen waren nicht vereinbar. Ich bin ihm dankbar, dass er selbst gegangen ist. Ich hätte ihn nämlich nie rausgeschmissen.[7]“

 

Als Neuzugang an den Keyboards stieg Michael Nass bei BAP ein, der zuvor in den 1980er Jahren in der DDR-Musikszene musikalisch sehr aktiv war, u. a. bei P 16 und später in Liselotte Rezniceks Frauenband Mona Lise. Gitarrist wurde Helmut Krumminga. Im Sommer 2001 gab BAP vor der eigentlichen Aff un zo-Tour ab Herbst 2001 zwei Vorabkonzerte, darunter das „Konzert an der toten Brücke“ (Soda-Brücke) in Euskirchen, das auch vom WDR aufgezeichnet und wenige Tage später in der Sendung Rockpalast gesendet wurde. Das Album selbst stieg wie der Vorgänger Tonfilm auf Platz 1 in die deutschen Charts ein.

 

Im Januar 2006 war die Kölnarena zwar anlässlich des Starts der Jubiläumskonzerte zum 30-jährigen Bestehen der Band mit 25.000 Zuschauern an zwei aufeinander folgenden Tagen fast ausverkauft. Bei anderen Auftritten hatte man sich von vorneherein durch die Wahl kleinerer Konzertorte angepasst.

 

Auch das im Mai 2008 erschienene Album Radio Pandora stieg auf Platz 1 in die deutschen Charts ein. Im Winter 2008 startete die Tournee dazu, am 2. Weihnachtstag gab es das Heimspiel in der Köln-Arena (Lanxess-Arena); sie dauerte (mit Unterbrechungen) bis zum Sommer 2009, wobei die Band von Anne de Wolff (Violine, Bratsche, Gesang) und teilweise von Rhani Krija (Percussion) begleitet wurde.

 

Für November 2011 war der Start der aktuellsten Tournee geplant. Aufgrund einer schweren Erkrankung Wolfgang Niedeckens wurde der Start der Tour auf Anfang Mai 2012 verschoben.[8][9][10]

 

Auslandsauftritte [Bearbeiten]

 

BAP ist im Laufe der bisher 35-jährigen Bandgeschichte in vielen Ländern der Welt aufgetreten. Nachdem sich die Bandmitglieder anfangs kaum vorstellen konnten, dass ihre kölschen Texte außerhalb des Rheinlandes verstanden würden, durften sie erleben, dass ihre Platten weit darüber hinaus gekauft wurden. Tourneen waren dadurch auch im Ausland möglich.

 

Die ersten Auftritte außerhalb Deutschlands waren im Dezember 1982 in der Schweiz (Basel und St.Gallen)[11] und bis Mitte der 1980er Jahre in Österreich, Luxemburg, Belgien und Dänemark (Roskilde-Festival). Seitdem gehören Auftritte in diesen Nachbarländern zum Bestandteil jeder Tournee.

 

Spätere Fernreisen wurden zumeist als Begleitung zu künstlerischen oder politischen Themen organisiert; häufig war nicht die komplette Gruppe unterwegs; manchmal auch nur Wolfgang Niedecken alleine oder in Begleitung von Musikern seiner Solo-Projekte:

Mit einigen Gästen tourte BAP im Oktober 1987 vier Wochen durch China. Acht Auftritte wurden in Peking, Shanghai und Kanton absolviert.[12]

Wolfgang Niedecken spielte 1987 auf Einladung der Kulturstiftung Casa de los tres Mundos (ein Projekt des Schauspielers Dietmar Schönherr, des Produzenten Peter Reichelt und des Kulturministers Ernesto Cardenal) mit seiner Complizen-Band in Nicaragua.

In ähnlicher Zusammensetzung spielten Wolfgang Niedecken & Complizen 1988 in Mosambik eine kleine Tour.

Die politischen Veränderungen in der Sowjetunion unter Gorbatschow machten es möglich, dass BAP im Mai 1989 je drei Konzerte in Moskau und Wolgograd gab.[13] Dort kamen die Musiker auch mit Fans aus der DDR ins Gespräch. Nachdem die BAP-Tour durch Ostdeutschland 1984 abgesagt wurde, war der Umweg über die UdSSR die einzige Möglichkeit, als DDR-Bürger mit der Band zu sprechen.

 

More info and other languages available at:

 

de.wikipedia.org/wiki/BAP

twitter.com/Memoire2cite?fbclid=IwAR3JmEG0v02xG5uFvJNSn_x... - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique

L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants

Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674

Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :

www.ina.fr/video/LXF99004401 .

Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand

Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.

1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..

Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.

Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.

Beaulieu I: le projet d'urbanisme

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément

Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971

Le quartier:

Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.

A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.

Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :

Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.

La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.

Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.

Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.

Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.

Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

Une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.

Conception et réalisation d’un quartier entier

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.

Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -

Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

Culturellement, la ville est aussi très active...

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

La population comprend-elle cette volonté?

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.

Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.

& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.

« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »

François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?

C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.

François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste

> Quelle a été la réaction des habitants ?

Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.

Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.

> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants

40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualité

La résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.

Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementale

Développé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.

Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .

Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.

Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.

Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -

«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »

Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.

Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.

Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.

Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.

Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98iz

Réalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------

Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----

SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc

( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche

dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans la

ville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,

l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on

www.bap.de/start/musik/songtexte/titel/verdamp-lang-her --- www.youtube.com/watch?v=Ghi2xReyFYA&feature=related --- www.worldvision.de/unsere-arbeit-wie-wir-arbeiten-entwick... ---

Bap Colognian (Kölsch) pronunciation: [/bap/] is a German rock group. With ten albums reaching the number one in the German record charts, Bap is one of the most successful rock acts in their home country.

 

Nearly all of Bap's lyrics are written in Kölsch, the dialect of Cologne, or more precisely in a Kölsch-influenced derivation of Eifelplatt, a regional variant of the Ripuarian language spoken in the nearby rural Eifel. Niedecken's most prominent musical influences, especially early in his career, were Bob Dylan, the Kinks, Bruce Springsteen, the Rolling Stones, and Wolfgang Ambros.

The group was founded in 1976 under the name Wolfgang Niedecken's Bap in Cologne, Germany by Wolfgang Niedecken and Hans Heres. In 1981 they released their most famous song "Verdamp lang her" (English: Damn long time ago), in which Niedecken describes regrets he has about his relationship with his then recently deceased father. The band's name "BAP" derived from "BAPP", both, a play-on-words on the Kölsch word "Papp" (related to the German word Papa for dad), but pronounced differently, and Niedecken's then-times nickname. BAP ist eine Kölschrockband um den Frontmann Wolfgang Niedecken und gilt als eine der erfolgreichsten Rockbands deutscher Sprache. Von den 23 BAP-Alben erreichten 19 die Top 10, zehn wurden sogar Nummer 1 der Charts.Die Gruppe um Sänger und Songschreiber Wolfgang Niedecken besteht seit 1976. Die Band traf sich zu Beginn in wechselnder Besetzung, um „einen Kasten Bier leerzuproben“.[1] Der erste Auftritt erfolgte 1977 im Mariensaal in Köln-Nippes mit zwei akustischen Gitarren (Wolfgang Niedecken, Hans Heres) und Perkussion (Afro Bauermann). Das erste Album, Wolfgang Niedecken's BAP rockt andere kölsche Leeder. erschien 1979, die Band bestand zu dieser Zeit aus Wolfgang Niedecken, Hans „Honçe“ Heres, Wolfgang „Gröön“ Klever, Manfred „Schmal“ Boecker, Wolfgang „Wolli“ Boecker und Bernd Odenthal. Die zweite LP Affjetaut folgte 1980, wie die Debüt-Platte noch unter der Bezeichnung „Wolfgang Niedeckens BAP“, da Niedecken sich bereits als Solo-Künstler mit Gitarre und Mundharmonika als „Bob Dylan der Südstadt“ einen Namen gemacht hatte; beide Platten wurden noch beim Kölner Independent-Label Eigelstein Musikproduktion veröffentlicht.

 

Der Bandname BAP entstand aus Niedeckens Spitzname, der seinen Vater so nannte. Diese Aussprache entstammt der Herkunft der Familie aus Rheinland-Pfalz, und weil sie vom kölschen „Pap“ abwich, entstand so Niedeckens Spitzname.[2] Als ein erster Auftritt geplant wurde, für den mit einem Plakat geworben werden sollte, musste ein Bandname erdacht werden. Hans Heres schlug dem Veranstalter vor, „BAPP“ zu nehmen.[3] Da sich die Bandmitglieder aber einig waren, dass „BAPP“ – mit zwei „P“ geschrieben – auf der Bassdrum nicht gut aussah, wurde einfach ein „P“ gestrichen.[4]

Der musikalische und inhaltliche Stil der BAP-Songs wird wesentlich von Bob Dylan, den Kinks und den Rolling Stones geprägt. Auch Bruce Springsteen, mit dem Sänger Wolfgang Niedecken eine persönliche Freundschaft verbindet, gilt als wichtiger Orientierungspunkt für BAP. Verschiedene BAP-Lieder, vor allem melancholische (z. B. Helfe kann dir keiner, Paar Daach fröher) zeigen in den Arrangements und der Stimmung deutliche Ähnlichkeiten mit Stücken von Wolfgang Ambros, etwa von dessen Album 19 Class A Numbers. Die Texte beschäftigen sich oft mit gesellschaftlichen oder persönlichen Problemen.1979 fanden unter dem Bandnamen "Wolfgang Niedeckens BAP" erste Auftritte außerhalb von Köln und der näheren Umgebung statt; so zum Beispiel auch anlässlich der Bundesgartenschau 1979 in der Bonner Rheinaue.[5] Im Mai 1982 machte BAP ihre erste professionell organisierte Deutschlandtournee. Im Mittelpunkt standen Songs des aktuellen Albums Für Usszeschnigge, das 1981 als erstes beim Major-Label EMI-Electrola erschienen war. Für den Wechsel von Eigelstein zur EMI mussten BAP in der lokalen Kultur-Szene viel Kritik einstecken, wurden jedoch mit Platz 1 in den deutschen Album-Charts prompt belohnt.

 

Im Sommer 1982 folgten verschiedene Auftritte im Rahmen von Großveranstaltungen und Fernsehproduktionen: Rockpop In Concert für das ZDF in der Dortmunder Westfalenhalle 1, Demonstration gegen die Nachrüstung der NATO am 10. Juni 1982 (Zehnter Juni) auf den Bonner Rheinwiesen, Vorprogramm der Rolling Stones am 4. und 5. Juli 1982 im Müngersdorfer Stadion in Köln und als erste deutsche Band bei einem Festival des WDR-Rockpalast am 28. August 1982 auf der Loreley-Freilichtbühne.

 

Nach Erscheinen des vierten Albums Vun drinne noh drusse war die Band zwischen Oktober 1982 und Oktober 1983 sieben Monate lang unterwegs. Neben Deutschland standen auch Konzerte in Österreich, der Schweiz und den Benelux-Ländern auf dem Programm. Insgesamt wurden etwa 130 Auftritte gespielt. Die Tournee endete mit einem Konzert im Kölner „Stollwerck“. Das vom Abriss bedrohte Bürgerhaus Stollwerck erhielt die Einnahmen dieses Konzerts zur Finanzierung seiner weiteren Arbeit. Am 28. Mai 1983 spielte BAP auf einem Festival im niedersächsischen Schüttorf im Vorprogramm von Rod Stewart und am 22. Oktober 1983 auf einer weiteren Großdemonstration gegen die NATO-Nachrüstung im Bonner Hofgarten.

 

Für den Januar 1984 war – nach langen Verhandlungen mit der staatlichen Künstleragentur – eine Tournee mit 14 Konzerten in 13 Städten der DDR geplant. Im Vorfeld der Tour zeichnete das DDR-Fernsehen ein Interview mit Wolfgang Niedecken inklusive zweier Unplugged-Versionen von BAP-Liedern auf. Dieses wurde später jedoch sinnentstellend verkürzt gesendet. So entschloss sich Niedecken, einige politische Statements, die der Band wichtig waren, in einem eigenen Lied darzustellen. Es wurde als Deshalv spill’ mer he betitelt und erstmals auf dem letzten „West-Konzert“ vor der Tour in Wolfsburg gespielt. Als die Band bereits in Ost-Berlin im Hotel Unter den Linden war, gab es am Vorabend des ersten Konzerts heftige Auseinandersetzungen über dieses Lied mit der DDR-Seite. Als die Band sich weigerte, es von der Setlist zu nehmen, kam es zum Eklat. Die Tournee wurde abgebrochen, bevor das erste Konzert auf dem Boden der DDR gespielt werden konnte. In einer Sendung des DDR-Fernsehens war die Ansage eines Moderators während eines Konzerts im Berliner Palast der Republik zu sehen, zu dem BAP geladen war. Er nannte als Begründung ihrer Absage, die Band wolle „nicht unter dem Symbol der weißen Taube auf blauem Grund auftreten“.[6]

 

Die Tournee zum Album Zwesche Salzjebäck un Bier begann am 15. und 16. Juni 1984 mit zwei Konzerten im Archäologischen Park in Xanten. Sie wurden vom ZDF aufgezeichnet und später in einer Zusammenfassung gesendet. Die Tour dauerte bis zum Februar 1985 und übertraf von der Zuschauerresonanz her noch die von 1982/83.

 

Am 2. März 1986 begann in Lohmar bei Köln die Tournee Ahl Männer, aalglatt. BAP spielte zunächst einige Konzerte im ländlichen Raum, bevor die Band am 15. März 1986 in der Essener Grugahalle bei der 17. und letzten Rocknacht des WDR-Rockpalast auftrat. Die Rocknacht, bei der auch Jackson Browne und Big Country auftraten, wurde wie schon das Festival auf der Loreley 1982 via Eurovision von vielen europäischen Radio- und Fernsehstationen ausgestrahlt.

 

Von April bis Juli folgten zahlreiche weitere Konzerte. Wegen der anhaltenden Popularität wurden teilweise auch größere Hallen ausgewählt. So fanden die „Heimspiele“ der Kölner Band erstmals in der bis zu 8000 Zuschauer fassenden Kölner Sporthalle, der damals größten Veranstaltungshalle der Domstadt, statt. Bei dieser Tournee gab es mit Christian Schneider erstmals auf einer Tournee einen Gastmusiker, weil die zum Teil sehr komplexen Keyboard-Arrangements des neuen Albums live mit nur einem Keyboarder nicht zu realisieren gewesen wären. Schneider spielte neben Keyboards bei einigen Stücken auch Saxophon. Den letzten Auftritt der Tour absolvierte die Band am 26. Juli 1986; genau drei Monate nach der Atomreaktor-Katastrophe von Tschernobyl auf dem legendären Anti-WAAhnsinns-Festival gegen die Wiederaufbereitungsanlage von Wackersdorf in Burglengenfeld.

 

Nach Ende der Tournee 1986 legte BAP eine kreative Pause ein (u. a. bedingt durch bandinterne, künstlerische Meinungsverschiedenheiten), die Wolfgang Niedecken zur Veröffentlichung seines Albums Schlagzeiten und zu einigen Solo-Konzerten nutzte. BAP stand erst im September 1987 bei zwei Festivals wieder auf der Bühne, um sich auf eine Tournee durch China vorzubereiten. Diese Tournee ist im Buch BAP övver China dokumentiert.

 

Das Album Da Capo wurde von Oktober bis Dezember 1988 zunächst bei einer ausgedehnten Hallentournee präsentiert. Bei dieser Tournee legte BAP die Scheu vor den ganz großen Konzertarenen endgültig ab. So standen auch die Frankfurter Festhalle und die Münchener Olympiahalle auf dem Programm. Im Sommer 1989 folgten weitere Konzerte, teilweise auch im Rahmen von Festivals gemeinsam mit Joe Cocker. Eines dieser Events fand in der Berliner Waldbühne statt.

 

Auch die Tournee 1991 wurde in mehreren Teilen durchgeführt. Kurz nach der Vollendung der deutschen Einheit standen im Januar 1991 zunächst die ersten Konzerte der Band auf dem Gebiet der ehemaligen DDR auf dem Programm. Anschließend ging BAP in Westdeutschland auf Club-Tour und absolvierte eine Reihe von Auftritten in beschaulichem Rahmen, zumeist in kleinen Hallen. Das Konzert im Kölner E-Werk wurde aufgezeichnet und später auf dem Album Live – Affrocke veröffentlicht.

 

Im Mai und Juni 1991 folgte eine Tournee ausschließlich durch die größten deutschen Konzerthallen und bei verschiedenen Open-Air-Festivals. Als Gast bei den Konzerten trat Julian Dawson auf. Am 26. Januar 1994 startete die Tournee zum im August 1993 erschienenen Album Pik Sibbe. Nach wie vor war die Nachfrage in der BAP-Hochburg Köln groß, in einigen anderen Städten blieben die Zuschauerzahlen etwas hinter den Erwartungen zurück. Die folgende Tournee zum Album Amerika begann im November 1996. Der Tourneestart in Koblenz wurde für den WDR-Rockpalast mitgeschnitten und später im Fernsehen ausgestrahlt.

 

Mit dem Ausstieg von Bassist Steve Borg und von Gründungsmitglied Manfred „Schmal“ Boecker verließen zwei Musiker die Band, die BAP über viele Jahre mitgeprägt haben. 1999 stieg auch Gitarrist Klaus „Major“ Heuser aus, der während 19 Jahren Bandmitgliedschaft die überwiegende Zahl der Lieder komponierte. Außerdem verließ Keyboarder Alexander „Effendi“ Büchel die Firma BAP. Diese Abgänge und die darauf folgenden Neubesetzungen veränderten den musikalischen Ausdruck von BAP nachhaltig.

 

Zu den Gründen für den Ausstieg von Major sagt Wolfgang Niedecken rückblickend im März 2011:

  

„Der Major ist ein toller Gitarrist. Aber er wollte, dass BAP international ausgerichteten Radio-Pop spielt. Ich wollte beim Kölsch-Rock bleiben. Beide Positionen waren nicht vereinbar. Ich bin ihm dankbar, dass er selbst gegangen ist. Ich hätte ihn nämlich nie rausgeschmissen.[7]“

 

Als Neuzugang an den Keyboards stieg Michael Nass bei BAP ein, der zuvor in den 1980er Jahren in der DDR-Musikszene musikalisch sehr aktiv war, u. a. bei P 16 und später in Liselotte Rezniceks Frauenband Mona Lise. Gitarrist wurde Helmut Krumminga. Im Sommer 2001 gab BAP vor der eigentlichen Aff un zo-Tour ab Herbst 2001 zwei Vorabkonzerte, darunter das „Konzert an der toten Brücke“ (Soda-Brücke) in Euskirchen, das auch vom WDR aufgezeichnet und wenige Tage später in der Sendung Rockpalast gesendet wurde. Das Album selbst stieg wie der Vorgänger Tonfilm auf Platz 1 in die deutschen Charts ein.

 

Im Januar 2006 war die Kölnarena zwar anlässlich des Starts der Jubiläumskonzerte zum 30-jährigen Bestehen der Band mit 25.000 Zuschauern an zwei aufeinander folgenden Tagen fast ausverkauft. Bei anderen Auftritten hatte man sich von vorneherein durch die Wahl kleinerer Konzertorte angepasst.

 

Auch das im Mai 2008 erschienene Album Radio Pandora stieg auf Platz 1 in die deutschen Charts ein. Im Winter 2008 startete die Tournee dazu, am 2. Weihnachtstag gab es das Heimspiel in der Köln-Arena (Lanxess-Arena); sie dauerte (mit Unterbrechungen) bis zum Sommer 2009, wobei die Band von Anne de Wolff (Violine, Bratsche, Gesang) und teilweise von Rhani Krija (Percussion) begleitet wurde.

 

Für November 2011 war der Start der aktuellsten Tournee geplant. Aufgrund einer schweren Erkrankung Wolfgang Niedeckens wurde der Start der Tour auf Anfang Mai 2012 verschoben.[8][9][10]

 

Auslandsauftritte [Bearbeiten]

 

BAP ist im Laufe der bisher 35-jährigen Bandgeschichte in vielen Ländern der Welt aufgetreten. Nachdem sich die Bandmitglieder anfangs kaum vorstellen konnten, dass ihre kölschen Texte außerhalb des Rheinlandes verstanden würden, durften sie erleben, dass ihre Platten weit darüber hinaus gekauft wurden. Tourneen waren dadurch auch im Ausland möglich.

 

Die ersten Auftritte außerhalb Deutschlands waren im Dezember 1982 in der Schweiz (Basel und St.Gallen)[11] und bis Mitte der 1980er Jahre in Österreich, Luxemburg, Belgien und Dänemark (Roskilde-Festival). Seitdem gehören Auftritte in diesen Nachbarländern zum Bestandteil jeder Tournee.

 

Spätere Fernreisen wurden zumeist als Begleitung zu künstlerischen oder politischen Themen organisiert; häufig war nicht die komplette Gruppe unterwegs; manchmal auch nur Wolfgang Niedecken alleine oder in Begleitung von Musikern seiner Solo-Projekte:

Mit einigen Gästen tourte BAP im Oktober 1987 vier Wochen durch China. Acht Auftritte wurden in Peking, Shanghai und Kanton absolviert.[12]

Wolfgang Niedecken spielte 1987 auf Einladung der Kulturstiftung Casa de los tres Mundos (ein Projekt des Schauspielers Dietmar Schönherr, des Produzenten Peter Reichelt und des Kulturministers Ernesto Cardenal) mit seiner Complizen-Band in Nicaragua.

In ähnlicher Zusammensetzung spielten Wolfgang Niedecken & Complizen 1988 in Mosambik eine kleine Tour.

Die politischen Veränderungen in der Sowjetunion unter Gorbatschow machten es möglich, dass BAP im Mai 1989 je drei Konzerte in Moskau und Wolgograd gab.[13] Dort kamen die Musiker auch mit Fans aus der DDR ins Gespräch. Nachdem die BAP-Tour durch Ostdeutschland 1984 abgesagt wurde, war der Umweg über die UdSSR die einzige Möglichkeit, als DDR-Bürger mit der Band zu sprechen.

 

More info and other languages available at:

 

de.wikipedia.org/wiki/BAP

www.bap.de/start/musik/songtexte/titel/verdamp-lang-her --- www.youtube.com/watch?v=Ghi2xReyFYA&feature=related --- www.worldvision.de/unsere-arbeit-wie-wir-arbeiten-entwick... ---

Bap Colognian (Kölsch) pronunciation: [/bap/] is a German rock group. With ten albums reaching the number one in the German record charts, Bap is one of the most successful rock acts in their home country.

 

Nearly all of Bap's lyrics are written in Kölsch, the dialect of Cologne, or more precisely in a Kölsch-influenced derivation of Eifelplatt, a regional variant of the Ripuarian language spoken in the nearby rural Eifel. Niedecken's most prominent musical influences, especially early in his career, were Bob Dylan, the Kinks, Bruce Springsteen, the Rolling Stones, and Wolfgang Ambros.

The group was founded in 1976 under the name Wolfgang Niedecken's Bap in Cologne, Germany by Wolfgang Niedecken and Hans Heres. In 1981 they released their most famous song "Verdamp lang her" (English: Damn long time ago), in which Niedecken describes regrets he has about his relationship with his then recently deceased father. The band's name "BAP" derived from "BAPP", both, a play-on-words on the Kölsch word "Papp" (related to the German word Papa for dad), but pronounced differently, and Niedecken's then-times nickname. BAP ist eine Kölschrockband um den Frontmann Wolfgang Niedecken und gilt als eine der erfolgreichsten Rockbands deutscher Sprache. Von den 23 BAP-Alben erreichten 19 die Top 10, zehn wurden sogar Nummer 1 der Charts.Die Gruppe um Sänger und Songschreiber Wolfgang Niedecken besteht seit 1976. Die Band traf sich zu Beginn in wechselnder Besetzung, um „einen Kasten Bier leerzuproben“.[1] Der erste Auftritt erfolgte 1977 im Mariensaal in Köln-Nippes mit zwei akustischen Gitarren (Wolfgang Niedecken, Hans Heres) und Perkussion (Afro Bauermann). Das erste Album, Wolfgang Niedecken's BAP rockt andere kölsche Leeder. erschien 1979, die Band bestand zu dieser Zeit aus Wolfgang Niedecken, Hans „Honçe“ Heres, Wolfgang „Gröön“ Klever, Manfred „Schmal“ Boecker, Wolfgang „Wolli“ Boecker und Bernd Odenthal. Die zweite LP Affjetaut folgte 1980, wie die Debüt-Platte noch unter der Bezeichnung „Wolfgang Niedeckens BAP“, da Niedecken sich bereits als Solo-Künstler mit Gitarre und Mundharmonika als „Bob Dylan der Südstadt“ einen Namen gemacht hatte; beide Platten wurden noch beim Kölner Independent-Label Eigelstein Musikproduktion veröffentlicht.

 

Der Bandname BAP entstand aus Niedeckens Spitzname, der seinen Vater so nannte. Diese Aussprache entstammt der Herkunft der Familie aus Rheinland-Pfalz, und weil sie vom kölschen „Pap“ abwich, entstand so Niedeckens Spitzname.[2] Als ein erster Auftritt geplant wurde, für den mit einem Plakat geworben werden sollte, musste ein Bandname erdacht werden. Hans Heres schlug dem Veranstalter vor, „BAPP“ zu nehmen.[3] Da sich die Bandmitglieder aber einig waren, dass „BAPP“ – mit zwei „P“ geschrieben – auf der Bassdrum nicht gut aussah, wurde einfach ein „P“ gestrichen.[4]

Der musikalische und inhaltliche Stil der BAP-Songs wird wesentlich von Bob Dylan, den Kinks und den Rolling Stones geprägt. Auch Bruce Springsteen, mit dem Sänger Wolfgang Niedecken eine persönliche Freundschaft verbindet, gilt als wichtiger Orientierungspunkt für BAP. Verschiedene BAP-Lieder, vor allem melancholische (z. B. Helfe kann dir keiner, Paar Daach fröher) zeigen in den Arrangements und der Stimmung deutliche Ähnlichkeiten mit Stücken von Wolfgang Ambros, etwa von dessen Album 19 Class A Numbers. Die Texte beschäftigen sich oft mit gesellschaftlichen oder persönlichen Problemen.1979 fanden unter dem Bandnamen "Wolfgang Niedeckens BAP" erste Auftritte außerhalb von Köln und der näheren Umgebung statt; so zum Beispiel auch anlässlich der Bundesgartenschau 1979 in der Bonner Rheinaue.[5] Im Mai 1982 machte BAP ihre erste professionell organisierte Deutschlandtournee. Im Mittelpunkt standen Songs des aktuellen Albums Für Usszeschnigge, das 1981 als erstes beim Major-Label EMI-Electrola erschienen war. Für den Wechsel von Eigelstein zur EMI mussten BAP in der lokalen Kultur-Szene viel Kritik einstecken, wurden jedoch mit Platz 1 in den deutschen Album-Charts prompt belohnt.

 

Im Sommer 1982 folgten verschiedene Auftritte im Rahmen von Großveranstaltungen und Fernsehproduktionen: Rockpop In Concert für das ZDF in der Dortmunder Westfalenhalle 1, Demonstration gegen die Nachrüstung der NATO am 10. Juni 1982 (Zehnter Juni) auf den Bonner Rheinwiesen, Vorprogramm der Rolling Stones am 4. und 5. Juli 1982 im Müngersdorfer Stadion in Köln und als erste deutsche Band bei einem Festival des WDR-Rockpalast am 28. August 1982 auf der Loreley-Freilichtbühne.

 

Nach Erscheinen des vierten Albums Vun drinne noh drusse war die Band zwischen Oktober 1982 und Oktober 1983 sieben Monate lang unterwegs. Neben Deutschland standen auch Konzerte in Österreich, der Schweiz und den Benelux-Ländern auf dem Programm. Insgesamt wurden etwa 130 Auftritte gespielt. Die Tournee endete mit einem Konzert im Kölner „Stollwerck“. Das vom Abriss bedrohte Bürgerhaus Stollwerck erhielt die Einnahmen dieses Konzerts zur Finanzierung seiner weiteren Arbeit. Am 28. Mai 1983 spielte BAP auf einem Festival im niedersächsischen Schüttorf im Vorprogramm von Rod Stewart und am 22. Oktober 1983 auf einer weiteren Großdemonstration gegen die NATO-Nachrüstung im Bonner Hofgarten.

 

Für den Januar 1984 war – nach langen Verhandlungen mit der staatlichen Künstleragentur – eine Tournee mit 14 Konzerten in 13 Städten der DDR geplant. Im Vorfeld der Tour zeichnete das DDR-Fernsehen ein Interview mit Wolfgang Niedecken inklusive zweier Unplugged-Versionen von BAP-Liedern auf. Dieses wurde später jedoch sinnentstellend verkürzt gesendet. So entschloss sich Niedecken, einige politische Statements, die der Band wichtig waren, in einem eigenen Lied darzustellen. Es wurde als Deshalv spill’ mer he betitelt und erstmals auf dem letzten „West-Konzert“ vor der Tour in Wolfsburg gespielt. Als die Band bereits in Ost-Berlin im Hotel Unter den Linden war, gab es am Vorabend des ersten Konzerts heftige Auseinandersetzungen über dieses Lied mit der DDR-Seite. Als die Band sich weigerte, es von der Setlist zu nehmen, kam es zum Eklat. Die Tournee wurde abgebrochen, bevor das erste Konzert auf dem Boden der DDR gespielt werden konnte. In einer Sendung des DDR-Fernsehens war die Ansage eines Moderators während eines Konzerts im Berliner Palast der Republik zu sehen, zu dem BAP geladen war. Er nannte als Begründung ihrer Absage, die Band wolle „nicht unter dem Symbol der weißen Taube auf blauem Grund auftreten“.[6]

 

Die Tournee zum Album Zwesche Salzjebäck un Bier begann am 15. und 16. Juni 1984 mit zwei Konzerten im Archäologischen Park in Xanten. Sie wurden vom ZDF aufgezeichnet und später in einer Zusammenfassung gesendet. Die Tour dauerte bis zum Februar 1985 und übertraf von der Zuschauerresonanz her noch die von 1982/83.

 

Am 2. März 1986 begann in Lohmar bei Köln die Tournee Ahl Männer, aalglatt. BAP spielte zunächst einige Konzerte im ländlichen Raum, bevor die Band am 15. März 1986 in der Essener Grugahalle bei der 17. und letzten Rocknacht des WDR-Rockpalast auftrat. Die Rocknacht, bei der auch Jackson Browne und Big Country auftraten, wurde wie schon das Festival auf der Loreley 1982 via Eurovision von vielen europäischen Radio- und Fernsehstationen ausgestrahlt.

 

Von April bis Juli folgten zahlreiche weitere Konzerte. Wegen der anhaltenden Popularität wurden teilweise auch größere Hallen ausgewählt. So fanden die „Heimspiele“ der Kölner Band erstmals in der bis zu 8000 Zuschauer fassenden Kölner Sporthalle, der damals größten Veranstaltungshalle der Domstadt, statt. Bei dieser Tournee gab es mit Christian Schneider erstmals auf einer Tournee einen Gastmusiker, weil die zum Teil sehr komplexen Keyboard-Arrangements des neuen Albums live mit nur einem Keyboarder nicht zu realisieren gewesen wären. Schneider spielte neben Keyboards bei einigen Stücken auch Saxophon. Den letzten Auftritt der Tour absolvierte die Band am 26. Juli 1986; genau drei Monate nach der Atomreaktor-Katastrophe von Tschernobyl auf dem legendären Anti-WAAhnsinns-Festival gegen die Wiederaufbereitungsanlage von Wackersdorf in Burglengenfeld.

 

Nach Ende der Tournee 1986 legte BAP eine kreative Pause ein (u. a. bedingt durch bandinterne, künstlerische Meinungsverschiedenheiten), die Wolfgang Niedecken zur Veröffentlichung seines Albums Schlagzeiten und zu einigen Solo-Konzerten nutzte. BAP stand erst im September 1987 bei zwei Festivals wieder auf der Bühne, um sich auf eine Tournee durch China vorzubereiten. Diese Tournee ist im Buch BAP övver China dokumentiert.

 

Das Album Da Capo wurde von Oktober bis Dezember 1988 zunächst bei einer ausgedehnten Hallentournee präsentiert. Bei dieser Tournee legte BAP die Scheu vor den ganz großen Konzertarenen endgültig ab. So standen auch die Frankfurter Festhalle und die Münchener Olympiahalle auf dem Programm. Im Sommer 1989 folgten weitere Konzerte, teilweise auch im Rahmen von Festivals gemeinsam mit Joe Cocker. Eines dieser Events fand in der Berliner Waldbühne statt.

 

Auch die Tournee 1991 wurde in mehreren Teilen durchgeführt. Kurz nach der Vollendung der deutschen Einheit standen im Januar 1991 zunächst die ersten Konzerte der Band auf dem Gebiet der ehemaligen DDR auf dem Programm. Anschließend ging BAP in Westdeutschland auf Club-Tour und absolvierte eine Reihe von Auftritten in beschaulichem Rahmen, zumeist in kleinen Hallen. Das Konzert im Kölner E-Werk wurde aufgezeichnet und später auf dem Album Live – Affrocke veröffentlicht.

 

Im Mai und Juni 1991 folgte eine Tournee ausschließlich durch die größten deutschen Konzerthallen und bei verschiedenen Open-Air-Festivals. Als Gast bei den Konzerten trat Julian Dawson auf. Am 26. Januar 1994 startete die Tournee zum im August 1993 erschienenen Album Pik Sibbe. Nach wie vor war die Nachfrage in der BAP-Hochburg Köln groß, in einigen anderen Städten blieben die Zuschauerzahlen etwas hinter den Erwartungen zurück. Die folgende Tournee zum Album Amerika begann im November 1996. Der Tourneestart in Koblenz wurde für den WDR-Rockpalast mitgeschnitten und später im Fernsehen ausgestrahlt.

 

Mit dem Ausstieg von Bassist Steve Borg und von Gründungsmitglied Manfred „Schmal“ Boecker verließen zwei Musiker die Band, die BAP über viele Jahre mitgeprägt haben. 1999 stieg auch Gitarrist Klaus „Major“ Heuser aus, der während 19 Jahren Bandmitgliedschaft die überwiegende Zahl der Lieder komponierte. Außerdem verließ Keyboarder Alexander „Effendi“ Büchel die Firma BAP. Diese Abgänge und die darauf folgenden Neubesetzungen veränderten den musikalischen Ausdruck von BAP nachhaltig.

 

Zu den Gründen für den Ausstieg von Major sagt Wolfgang Niedecken rückblickend im März 2011:

  

„Der Major ist ein toller Gitarrist. Aber er wollte, dass BAP international ausgerichteten Radio-Pop spielt. Ich wollte beim Kölsch-Rock bleiben. Beide Positionen waren nicht vereinbar. Ich bin ihm dankbar, dass er selbst gegangen ist. Ich hätte ihn nämlich nie rausgeschmissen.[7]“

 

Als Neuzugang an den Keyboards stieg Michael Nass bei BAP ein, der zuvor in den 1980er Jahren in der DDR-Musikszene musikalisch sehr aktiv war, u. a. bei P 16 und später in Liselotte Rezniceks Frauenband Mona Lise. Gitarrist wurde Helmut Krumminga. Im Sommer 2001 gab BAP vor der eigentlichen Aff un zo-Tour ab Herbst 2001 zwei Vorabkonzerte, darunter das „Konzert an der toten Brücke“ (Soda-Brücke) in Euskirchen, das auch vom WDR aufgezeichnet und wenige Tage später in der Sendung Rockpalast gesendet wurde. Das Album selbst stieg wie der Vorgänger Tonfilm auf Platz 1 in die deutschen Charts ein.

 

Im Januar 2006 war die Kölnarena zwar anlässlich des Starts der Jubiläumskonzerte zum 30-jährigen Bestehen der Band mit 25.000 Zuschauern an zwei aufeinander folgenden Tagen fast ausverkauft. Bei anderen Auftritten hatte man sich von vorneherein durch die Wahl kleinerer Konzertorte angepasst.

 

Auch das im Mai 2008 erschienene Album Radio Pandora stieg auf Platz 1 in die deutschen Charts ein. Im Winter 2008 startete die Tournee dazu, am 2. Weihnachtstag gab es das Heimspiel in der Köln-Arena (Lanxess-Arena); sie dauerte (mit Unterbrechungen) bis zum Sommer 2009, wobei die Band von Anne de Wolff (Violine, Bratsche, Gesang) und teilweise von Rhani Krija (Percussion) begleitet wurde.

 

Für November 2011 war der Start der aktuellsten Tournee geplant. Aufgrund einer schweren Erkrankung Wolfgang Niedeckens wurde der Start der Tour auf Anfang Mai 2012 verschoben.[8][9][10]

 

Auslandsauftritte [Bearbeiten]

 

BAP ist im Laufe der bisher 35-jährigen Bandgeschichte in vielen Ländern der Welt aufgetreten. Nachdem sich die Bandmitglieder anfangs kaum vorstellen konnten, dass ihre kölschen Texte außerhalb des Rheinlandes verstanden würden, durften sie erleben, dass ihre Platten weit darüber hinaus gekauft wurden. Tourneen waren dadurch auch im Ausland möglich.

 

Die ersten Auftritte außerhalb Deutschlands waren im Dezember 1982 in der Schweiz (Basel und St.Gallen)[11] und bis Mitte der 1980er Jahre in Österreich, Luxemburg, Belgien und Dänemark (Roskilde-Festival). Seitdem gehören Auftritte in diesen Nachbarländern zum Bestandteil jeder Tournee.

 

Spätere Fernreisen wurden zumeist als Begleitung zu künstlerischen oder politischen Themen organisiert; häufig war nicht die komplette Gruppe unterwegs; manchmal auch nur Wolfgang Niedecken alleine oder in Begleitung von Musikern seiner Solo-Projekte:

Mit einigen Gästen tourte BAP im Oktober 1987 vier Wochen durch China. Acht Auftritte wurden in Peking, Shanghai und Kanton absolviert.[12]

Wolfgang Niedecken spielte 1987 auf Einladung der Kulturstiftung Casa de los tres Mundos (ein Projekt des Schauspielers Dietmar Schönherr, des Produzenten Peter Reichelt und des Kulturministers Ernesto Cardenal) mit seiner Complizen-Band in Nicaragua.

In ähnlicher Zusammensetzung spielten Wolfgang Niedecken & Complizen 1988 in Mosambik eine kleine Tour.

Die politischen Veränderungen in der Sowjetunion unter Gorbatschow machten es möglich, dass BAP im Mai 1989 je drei Konzerte in Moskau und Wolgograd gab.[13] Dort kamen die Musiker auch mit Fans aus der DDR ins Gespräch. Nachdem die BAP-Tour durch Ostdeutschland 1984 abgesagt wurde, war der Umweg über die UdSSR die einzige Möglichkeit, als DDR-Bürger mit der Band zu sprechen.

 

More info and other languages available at:

 

de.wikipedia.org/wiki/BAP

German postcard by Das Programm von Heute, Berlin / Ross Verlag. Photo: R.N. Film / Tobis / Rota.

 

Austrian stage and film actor Paul Hörbiger (1894-1981) belongs together with Hans Moser to the ‘primary rock’ of the Austrian cinema. His popularity was unique and was reflected in over 250 films, mostly lightweight comedies of the popular 'Wiener Film' genre.

 

Paul Hörbiger was born in Budapest, Austria-Hungary (now Hungary) in 1894. he was the son of Hans Hörbiger, an engineer who wrote Welteislehre on glacial cosmology. In 1902 his family returned to Vienna, while Paul attended the gymnasium (grammar school) at St. Paul's Abbey in the Lavanttal. In the First World War, he served in a mountain artillery regiment of the Austro-Hungarian Army, discharged in 1918 with the rank of an Oberleutnant. After the war, he attended shortly the Otto theater school and made his stage debut in 1919 at the city theatre of Liberec (Reichenberg). From 1920 he performed at the Neuen Deutschen Theater (New German Theatre) in Prague. In 1926, with a contract for Max Reinhardt's Deutsches Theater in Berlin, he made his breakthrough. In the silent era, he impersonated witty and vicious characters in such films as the classic Spione/Spies (Fritz Lang, 1928) with Willy Fritsch and Lien Deyers, Schmutziges Geld/Show Life (Richard Eichberg, 1928) starring Anna May Wong, and another classic, Asphalt (Joe May, 1929) with Gustav Fröhlich.

 

Paul Hörbiger's film image was subsequently shaped by the sound film comedies and operettas of Géza von Bolváry and Erik Charell. This can best be seen in the warm-hearted Viennese character ‘Feschak’, and most clearly in the figure of the old Weiring in Liebelei/Flirtation (Max Ophüls, 1933). Other interesting films from this period are Der Kongress Tanzt/The Congress Dances (Erik Charell, 1931) starring Lilian Harvey, Es war einmal ein Walzer/Once There Was A Waltz (Victor Janson, 1932) starring Márta Eggerth, Quick (Robert Siodmak, 1932), Scampolo, ein Kind der Straße/Scampolo, a Child of the Streets (Hans Steinhoff, 1932) featuring Dolly Haas, Walzerkrieg/The Battle of the Walzes (Ludwig Berger, 1933) with Renate Müller, Königswalzer/The Royal Waltz (Herbert Maisch, 1935) and Kitty und die Weltkonferenz/Kitty and the World Conference (Helmut Käutner, 1939) with Hannelore Schroth. In 1935 he founded the Algefa film company together with director E.W. Emo and consul Karl Künzel.

 

From 1940 on, Paul Hörbiger was a member of the Viennese Burgtheater. During the war, he acted in films like Operette/Operetta (Willi Forst a.o., 1940) and Wen die Götter lieben/Whom the Gods Love (Karl Hartl, 1942) starring Hans Holt as Wolfgang Amadeus Mozart. These were often lightweight comedies of the Wiener Film genre, which was popular among German and Austrian audiences during the 1930s and 1940s. Hörbiger often played roles similar to those of Hans Moser: waiters, servants, cab drivers, porters as well as ballad-singers and singers during wine festivities. He also frequently plays such Austrian greats as Franz Joseph the II., Haydn, or Radetzky. The two actors complemented one another brilliantly in such films as Wiener Geschichten/Viennese Stories (Géza von Bolváry, 1940), Schwarz auf weiß/Black on White (E.W. Emo, 1943), and Schrammeln/Strum (Géza von Bolváry, 1944). Though in 1938 he had openly acclaimed the Austrian Anschluss to Nazi Germany and smoothly continued his career in propaganda films like Wunschkonzert/Request Concert (Eduard von Borsody, 1940) or Die grosse Liebe/The Great Love (Rolf Hansen, 1942) starring Zarah Leander, he was arrested in Vienna in the late days of World War II. The Nazis accused him of high treason. The BBC already reported his death, but Hörbiger survived the war.

 

After the war, Paul Hörbiger remained one of the most popular German-speaking film actors. He played a small role as the intimidated doorman in the classic The Third Man (Carol Reed, 1949). More demanding roles followed in Das Tor zum Paradies/The Strange Story of Brandner Kaspar (Josef von Báky, 1949), Epilog: Das Geheimnis der Orplid/Epilogue (Helmut Käutner, 1950), and Hallo Dienstmann/Hello Dienstmann (Franz Antel, 1951). Yet, soon the old stereotypical roles returned in Viennese 'swindel' films. He also starred in numerous 'Heimatfilme', again performing as the warm-hearted Viennese type and 'Heurigen' singer, often together with Hans Moser and director Franz Antel. To his best-known films of these years belong Mädchenjahre einer Königin/The Story of Vickie (Ernst Marischka, 1954) featuring Romy Schneider, Banditen der Autobahn/Bandits of the Highway (Géza von Cziffra, 1955), and Sebastian Kneip (Wolfgang Liebeneiner, 1958) with Carl Wery. In his later years, he focused on stage acting at the Burgtheater. He also has stage appearances in Zürich, Moscow, and New York as well as in West Germany and Israel. In 1969 he received the Filmband in Gold Award for his longtime contributions to the German cinema. He was married to actress Josepha Gettke, with whom he had four children. He was the father of actor Thomas Hörbiger, grandfather of actor Christian Tramitz and actress Mavie Hörbiger, brother of actor Attila Hörbiger and uncle of actress Christiane Hörbiger. Paul Hörbiger died in 1981 in Vienna, Austria. He was 86.

 

Sources: Thomas Staedeli (Cyranos), Filmportal.de, Steffi-line.de, Wikipedia (English and German), and IMDb.

 

And, please check out our blog European Film Star Postcards.

www.bap.de/start/musik/songtexte/titel/verdamp-lang-her --- www.youtube.com/watch?v=Ghi2xReyFYA&feature=related --- www.worldvision.de/unsere-arbeit-wie-wir-arbeiten-entwick... ---

Bap Colognian (Kölsch) pronunciation: [/bap/] is a German rock group. With ten albums reaching the number one in the German record charts, Bap is one of the most successful rock acts in their home country.

 

Nearly all of Bap's lyrics are written in Kölsch, the dialect of Cologne, or more precisely in a Kölsch-influenced derivation of Eifelplatt, a regional variant of the Ripuarian language spoken in the nearby rural Eifel. Niedecken's most prominent musical influences, especially early in his career, were Bob Dylan, the Kinks, Bruce Springsteen, the Rolling Stones, and Wolfgang Ambros.

The group was founded in 1976 under the name Wolfgang Niedecken's Bap in Cologne, Germany by Wolfgang Niedecken and Hans Heres. In 1981 they released their most famous song "Verdamp lang her" (English: Damn long time ago), in which Niedecken describes regrets he has about his relationship with his then recently deceased father. The band's name "BAP" derived from "BAPP", both, a play-on-words on the Kölsch word "Papp" (related to the German word Papa for dad), but pronounced differently, and Niedecken's then-times nickname. BAP ist eine Kölschrockband um den Frontmann Wolfgang Niedecken und gilt als eine der erfolgreichsten Rockbands deutscher Sprache. Von den 23 BAP-Alben erreichten 19 die Top 10, zehn wurden sogar Nummer 1 der Charts.Die Gruppe um Sänger und Songschreiber Wolfgang Niedecken besteht seit 1976. Die Band traf sich zu Beginn in wechselnder Besetzung, um „einen Kasten Bier leerzuproben“.[1] Der erste Auftritt erfolgte 1977 im Mariensaal in Köln-Nippes mit zwei akustischen Gitarren (Wolfgang Niedecken, Hans Heres) und Perkussion (Afro Bauermann). Das erste Album, Wolfgang Niedecken's BAP rockt andere kölsche Leeder. erschien 1979, die Band bestand zu dieser Zeit aus Wolfgang Niedecken, Hans „Honçe“ Heres, Wolfgang „Gröön“ Klever, Manfred „Schmal“ Boecker, Wolfgang „Wolli“ Boecker und Bernd Odenthal. Die zweite LP Affjetaut folgte 1980, wie die Debüt-Platte noch unter der Bezeichnung „Wolfgang Niedeckens BAP“, da Niedecken sich bereits als Solo-Künstler mit Gitarre und Mundharmonika als „Bob Dylan der Südstadt“ einen Namen gemacht hatte; beide Platten wurden noch beim Kölner Independent-Label Eigelstein Musikproduktion veröffentlicht.

 

Der Bandname BAP entstand aus Niedeckens Spitzname, der seinen Vater so nannte. Diese Aussprache entstammt der Herkunft der Familie aus Rheinland-Pfalz, und weil sie vom kölschen „Pap“ abwich, entstand so Niedeckens Spitzname.[2] Als ein erster Auftritt geplant wurde, für den mit einem Plakat geworben werden sollte, musste ein Bandname erdacht werden. Hans Heres schlug dem Veranstalter vor, „BAPP“ zu nehmen.[3] Da sich die Bandmitglieder aber einig waren, dass „BAPP“ – mit zwei „P“ geschrieben – auf der Bassdrum nicht gut aussah, wurde einfach ein „P“ gestrichen.[4]

Der musikalische und inhaltliche Stil der BAP-Songs wird wesentlich von Bob Dylan, den Kinks und den Rolling Stones geprägt. Auch Bruce Springsteen, mit dem Sänger Wolfgang Niedecken eine persönliche Freundschaft verbindet, gilt als wichtiger Orientierungspunkt für BAP. Verschiedene BAP-Lieder, vor allem melancholische (z. B. Helfe kann dir keiner, Paar Daach fröher) zeigen in den Arrangements und der Stimmung deutliche Ähnlichkeiten mit Stücken von Wolfgang Ambros, etwa von dessen Album 19 Class A Numbers. Die Texte beschäftigen sich oft mit gesellschaftlichen oder persönlichen Problemen.1979 fanden unter dem Bandnamen "Wolfgang Niedeckens BAP" erste Auftritte außerhalb von Köln und der näheren Umgebung statt; so zum Beispiel auch anlässlich der Bundesgartenschau 1979 in der Bonner Rheinaue.[5] Im Mai 1982 machte BAP ihre erste professionell organisierte Deutschlandtournee. Im Mittelpunkt standen Songs des aktuellen Albums Für Usszeschnigge, das 1981 als erstes beim Major-Label EMI-Electrola erschienen war. Für den Wechsel von Eigelstein zur EMI mussten BAP in der lokalen Kultur-Szene viel Kritik einstecken, wurden jedoch mit Platz 1 in den deutschen Album-Charts prompt belohnt.

 

Im Sommer 1982 folgten verschiedene Auftritte im Rahmen von Großveranstaltungen und Fernsehproduktionen: Rockpop In Concert für das ZDF in der Dortmunder Westfalenhalle 1, Demonstration gegen die Nachrüstung der NATO am 10. Juni 1982 (Zehnter Juni) auf den Bonner Rheinwiesen, Vorprogramm der Rolling Stones am 4. und 5. Juli 1982 im Müngersdorfer Stadion in Köln und als erste deutsche Band bei einem Festival des WDR-Rockpalast am 28. August 1982 auf der Loreley-Freilichtbühne.

 

Nach Erscheinen des vierten Albums Vun drinne noh drusse war die Band zwischen Oktober 1982 und Oktober 1983 sieben Monate lang unterwegs. Neben Deutschland standen auch Konzerte in Österreich, der Schweiz und den Benelux-Ländern auf dem Programm. Insgesamt wurden etwa 130 Auftritte gespielt. Die Tournee endete mit einem Konzert im Kölner „Stollwerck“. Das vom Abriss bedrohte Bürgerhaus Stollwerck erhielt die Einnahmen dieses Konzerts zur Finanzierung seiner weiteren Arbeit. Am 28. Mai 1983 spielte BAP auf einem Festival im niedersächsischen Schüttorf im Vorprogramm von Rod Stewart und am 22. Oktober 1983 auf einer weiteren Großdemonstration gegen die NATO-Nachrüstung im Bonner Hofgarten.

 

Für den Januar 1984 war – nach langen Verhandlungen mit der staatlichen Künstleragentur – eine Tournee mit 14 Konzerten in 13 Städten der DDR geplant. Im Vorfeld der Tour zeichnete das DDR-Fernsehen ein Interview mit Wolfgang Niedecken inklusive zweier Unplugged-Versionen von BAP-Liedern auf. Dieses wurde später jedoch sinnentstellend verkürzt gesendet. So entschloss sich Niedecken, einige politische Statements, die der Band wichtig waren, in einem eigenen Lied darzustellen. Es wurde als Deshalv spill’ mer he betitelt und erstmals auf dem letzten „West-Konzert“ vor der Tour in Wolfsburg gespielt. Als die Band bereits in Ost-Berlin im Hotel Unter den Linden war, gab es am Vorabend des ersten Konzerts heftige Auseinandersetzungen über dieses Lied mit der DDR-Seite. Als die Band sich weigerte, es von der Setlist zu nehmen, kam es zum Eklat. Die Tournee wurde abgebrochen, bevor das erste Konzert auf dem Boden der DDR gespielt werden konnte. In einer Sendung des DDR-Fernsehens war die Ansage eines Moderators während eines Konzerts im Berliner Palast der Republik zu sehen, zu dem BAP geladen war. Er nannte als Begründung ihrer Absage, die Band wolle „nicht unter dem Symbol der weißen Taube auf blauem Grund auftreten“.[6]

 

Die Tournee zum Album Zwesche Salzjebäck un Bier begann am 15. und 16. Juni 1984 mit zwei Konzerten im Archäologischen Park in Xanten. Sie wurden vom ZDF aufgezeichnet und später in einer Zusammenfassung gesendet. Die Tour dauerte bis zum Februar 1985 und übertraf von der Zuschauerresonanz her noch die von 1982/83.

 

Am 2. März 1986 begann in Lohmar bei Köln die Tournee Ahl Männer, aalglatt. BAP spielte zunächst einige Konzerte im ländlichen Raum, bevor die Band am 15. März 1986 in der Essener Grugahalle bei der 17. und letzten Rocknacht des WDR-Rockpalast auftrat. Die Rocknacht, bei der auch Jackson Browne und Big Country auftraten, wurde wie schon das Festival auf der Loreley 1982 via Eurovision von vielen europäischen Radio- und Fernsehstationen ausgestrahlt.

 

Von April bis Juli folgten zahlreiche weitere Konzerte. Wegen der anhaltenden Popularität wurden teilweise auch größere Hallen ausgewählt. So fanden die „Heimspiele“ der Kölner Band erstmals in der bis zu 8000 Zuschauer fassenden Kölner Sporthalle, der damals größten Veranstaltungshalle der Domstadt, statt. Bei dieser Tournee gab es mit Christian Schneider erstmals auf einer Tournee einen Gastmusiker, weil die zum Teil sehr komplexen Keyboard-Arrangements des neuen Albums live mit nur einem Keyboarder nicht zu realisieren gewesen wären. Schneider spielte neben Keyboards bei einigen Stücken auch Saxophon. Den letzten Auftritt der Tour absolvierte die Band am 26. Juli 1986; genau drei Monate nach der Atomreaktor-Katastrophe von Tschernobyl auf dem legendären Anti-WAAhnsinns-Festival gegen die Wiederaufbereitungsanlage von Wackersdorf in Burglengenfeld.

 

Nach Ende der Tournee 1986 legte BAP eine kreative Pause ein (u. a. bedingt durch bandinterne, künstlerische Meinungsverschiedenheiten), die Wolfgang Niedecken zur Veröffentlichung seines Albums Schlagzeiten und zu einigen Solo-Konzerten nutzte. BAP stand erst im September 1987 bei zwei Festivals wieder auf der Bühne, um sich auf eine Tournee durch China vorzubereiten. Diese Tournee ist im Buch BAP övver China dokumentiert.

 

Das Album Da Capo wurde von Oktober bis Dezember 1988 zunächst bei einer ausgedehnten Hallentournee präsentiert. Bei dieser Tournee legte BAP die Scheu vor den ganz großen Konzertarenen endgültig ab. So standen auch die Frankfurter Festhalle und die Münchener Olympiahalle auf dem Programm. Im Sommer 1989 folgten weitere Konzerte, teilweise auch im Rahmen von Festivals gemeinsam mit Joe Cocker. Eines dieser Events fand in der Berliner Waldbühne statt.

 

Auch die Tournee 1991 wurde in mehreren Teilen durchgeführt. Kurz nach der Vollendung der deutschen Einheit standen im Januar 1991 zunächst die ersten Konzerte der Band auf dem Gebiet der ehemaligen DDR auf dem Programm. Anschließend ging BAP in Westdeutschland auf Club-Tour und absolvierte eine Reihe von Auftritten in beschaulichem Rahmen, zumeist in kleinen Hallen. Das Konzert im Kölner E-Werk wurde aufgezeichnet und später auf dem Album Live – Affrocke veröffentlicht.

 

Im Mai und Juni 1991 folgte eine Tournee ausschließlich durch die größten deutschen Konzerthallen und bei verschiedenen Open-Air-Festivals. Als Gast bei den Konzerten trat Julian Dawson auf. Am 26. Januar 1994 startete die Tournee zum im August 1993 erschienenen Album Pik Sibbe. Nach wie vor war die Nachfrage in der BAP-Hochburg Köln groß, in einigen anderen Städten blieben die Zuschauerzahlen etwas hinter den Erwartungen zurück. Die folgende Tournee zum Album Amerika begann im November 1996. Der Tourneestart in Koblenz wurde für den WDR-Rockpalast mitgeschnitten und später im Fernsehen ausgestrahlt.

 

Mit dem Ausstieg von Bassist Steve Borg und von Gründungsmitglied Manfred „Schmal“ Boecker verließen zwei Musiker die Band, die BAP über viele Jahre mitgeprägt haben. 1999 stieg auch Gitarrist Klaus „Major“ Heuser aus, der während 19 Jahren Bandmitgliedschaft die überwiegende Zahl der Lieder komponierte. Außerdem verließ Keyboarder Alexander „Effendi“ Büchel die Firma BAP. Diese Abgänge und die darauf folgenden Neubesetzungen veränderten den musikalischen Ausdruck von BAP nachhaltig.

 

Zu den Gründen für den Ausstieg von Major sagt Wolfgang Niedecken rückblickend im März 2011:

  

„Der Major ist ein toller Gitarrist. Aber er wollte, dass BAP international ausgerichteten Radio-Pop spielt. Ich wollte beim Kölsch-Rock bleiben. Beide Positionen waren nicht vereinbar. Ich bin ihm dankbar, dass er selbst gegangen ist. Ich hätte ihn nämlich nie rausgeschmissen.[7]“

 

Als Neuzugang an den Keyboards stieg Michael Nass bei BAP ein, der zuvor in den 1980er Jahren in der DDR-Musikszene musikalisch sehr aktiv war, u. a. bei P 16 und später in Liselotte Rezniceks Frauenband Mona Lise. Gitarrist wurde Helmut Krumminga. Im Sommer 2001 gab BAP vor der eigentlichen Aff un zo-Tour ab Herbst 2001 zwei Vorabkonzerte, darunter das „Konzert an der toten Brücke“ (Soda-Brücke) in Euskirchen, das auch vom WDR aufgezeichnet und wenige Tage später in der Sendung Rockpalast gesendet wurde. Das Album selbst stieg wie der Vorgänger Tonfilm auf Platz 1 in die deutschen Charts ein.

 

Im Januar 2006 war die Kölnarena zwar anlässlich des Starts der Jubiläumskonzerte zum 30-jährigen Bestehen der Band mit 25.000 Zuschauern an zwei aufeinander folgenden Tagen fast ausverkauft. Bei anderen Auftritten hatte man sich von vorneherein durch die Wahl kleinerer Konzertorte angepasst.

 

Auch das im Mai 2008 erschienene Album Radio Pandora stieg auf Platz 1 in die deutschen Charts ein. Im Winter 2008 startete die Tournee dazu, am 2. Weihnachtstag gab es das Heimspiel in der Köln-Arena (Lanxess-Arena); sie dauerte (mit Unterbrechungen) bis zum Sommer 2009, wobei die Band von Anne de Wolff (Violine, Bratsche, Gesang) und teilweise von Rhani Krija (Percussion) begleitet wurde.

 

Für November 2011 war der Start der aktuellsten Tournee geplant. Aufgrund einer schweren Erkrankung Wolfgang Niedeckens wurde der Start der Tour auf Anfang Mai 2012 verschoben.[8][9][10]

 

Auslandsauftritte [Bearbeiten]

 

BAP ist im Laufe der bisher 35-jährigen Bandgeschichte in vielen Ländern der Welt aufgetreten. Nachdem sich die Bandmitglieder anfangs kaum vorstellen konnten, dass ihre kölschen Texte außerhalb des Rheinlandes verstanden würden, durften sie erleben, dass ihre Platten weit darüber hinaus gekauft wurden. Tourneen waren dadurch auch im Ausland möglich.

 

Die ersten Auftritte außerhalb Deutschlands waren im Dezember 1982 in der Schweiz (Basel und St.Gallen)[11] und bis Mitte der 1980er Jahre in Österreich, Luxemburg, Belgien und Dänemark (Roskilde-Festival). Seitdem gehören Auftritte in diesen Nachbarländern zum Bestandteil jeder Tournee.

 

Spätere Fernreisen wurden zumeist als Begleitung zu künstlerischen oder politischen Themen organisiert; häufig war nicht die komplette Gruppe unterwegs; manchmal auch nur Wolfgang Niedecken alleine oder in Begleitung von Musikern seiner Solo-Projekte:

Mit einigen Gästen tourte BAP im Oktober 1987 vier Wochen durch China. Acht Auftritte wurden in Peking, Shanghai und Kanton absolviert.[12]

Wolfgang Niedecken spielte 1987 auf Einladung der Kulturstiftung Casa de los tres Mundos (ein Projekt des Schauspielers Dietmar Schönherr, des Produzenten Peter Reichelt und des Kulturministers Ernesto Cardenal) mit seiner Complizen-Band in Nicaragua.

In ähnlicher Zusammensetzung spielten Wolfgang Niedecken & Complizen 1988 in Mosambik eine kleine Tour.

Die politischen Veränderungen in der Sowjetunion unter Gorbatschow machten es möglich, dass BAP im Mai 1989 je drei Konzerte in Moskau und Wolgograd gab.[13] Dort kamen die Musiker auch mit Fans aus der DDR ins Gespräch. Nachdem die BAP-Tour durch Ostdeutschland 1984 abgesagt wurde, war der Umweg über die UdSSR die einzige Möglichkeit, als DDR-Bürger mit der Band zu sprechen.

 

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de.wikipedia.org/wiki/BAP

twitter.com/Memoire2cite?fbclid=IwAR3JmEG0v02xG5uFvJNSn_x... - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique

L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants

Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674

Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :

www.ina.fr/video/LXF99004401 .

Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand

Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.

1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..

Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.

Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.

Beaulieu I: le projet d'urbanisme

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément

Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971

Le quartier:

Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.

A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.

Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :

Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.

La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.

Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.

Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.

Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.

Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

Une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.

Conception et réalisation d’un quartier entier

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.

Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -

Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

Culturellement, la ville est aussi très active...

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

La population comprend-elle cette volonté?

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.

Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.

& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.

« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »

François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?

C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.

François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste

> Quelle a été la réaction des habitants ?

Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.

Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.

> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants

40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualité

La résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.

Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementale

Développé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.

Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .

Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.

Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.

Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -

«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »

Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.

Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.

Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.

Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.

Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98iz

Réalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------

Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----

SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc

( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche

dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans la

ville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,

l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on

www.bap.de/start/musik/songtexte/titel/verdamp-lang-her --- www.youtube.com/watch?v=Ghi2xReyFYA&feature=related --- www.worldvision.de/unsere-arbeit-wie-wir-arbeiten-entwick... ---

Bap Colognian (Kölsch) pronunciation: [/bap/] is a German rock group. With ten albums reaching the number one in the German record charts, Bap is one of the most successful rock acts in their home country.

 

Nearly all of Bap's lyrics are written in Kölsch, the dialect of Cologne, or more precisely in a Kölsch-influenced derivation of Eifelplatt, a regional variant of the Ripuarian language spoken in the nearby rural Eifel. Niedecken's most prominent musical influences, especially early in his career, were Bob Dylan, the Kinks, Bruce Springsteen, the Rolling Stones, and Wolfgang Ambros.

The group was founded in 1976 under the name Wolfgang Niedecken's Bap in Cologne, Germany by Wolfgang Niedecken and Hans Heres. In 1981 they released their most famous song "Verdamp lang her" (English: Damn long time ago), in which Niedecken describes regrets he has about his relationship with his then recently deceased father. The band's name "BAP" derived from "BAPP", both, a play-on-words on the Kölsch word "Papp" (related to the German word Papa for dad), but pronounced differently, and Niedecken's then-times nickname. BAP ist eine Kölschrockband um den Frontmann Wolfgang Niedecken und gilt als eine der erfolgreichsten Rockbands deutscher Sprache. Von den 23 BAP-Alben erreichten 19 die Top 10, zehn wurden sogar Nummer 1 der Charts.Die Gruppe um Sänger und Songschreiber Wolfgang Niedecken besteht seit 1976. Die Band traf sich zu Beginn in wechselnder Besetzung, um „einen Kasten Bier leerzuproben“.[1] Der erste Auftritt erfolgte 1977 im Mariensaal in Köln-Nippes mit zwei akustischen Gitarren (Wolfgang Niedecken, Hans Heres) und Perkussion (Afro Bauermann). Das erste Album, Wolfgang Niedecken's BAP rockt andere kölsche Leeder. erschien 1979, die Band bestand zu dieser Zeit aus Wolfgang Niedecken, Hans „Honçe“ Heres, Wolfgang „Gröön“ Klever, Manfred „Schmal“ Boecker, Wolfgang „Wolli“ Boecker und Bernd Odenthal. Die zweite LP Affjetaut folgte 1980, wie die Debüt-Platte noch unter der Bezeichnung „Wolfgang Niedeckens BAP“, da Niedecken sich bereits als Solo-Künstler mit Gitarre und Mundharmonika als „Bob Dylan der Südstadt“ einen Namen gemacht hatte; beide Platten wurden noch beim Kölner Independent-Label Eigelstein Musikproduktion veröffentlicht.

 

Der Bandname BAP entstand aus Niedeckens Spitzname, der seinen Vater so nannte. Diese Aussprache entstammt der Herkunft der Familie aus Rheinland-Pfalz, und weil sie vom kölschen „Pap“ abwich, entstand so Niedeckens Spitzname.[2] Als ein erster Auftritt geplant wurde, für den mit einem Plakat geworben werden sollte, musste ein Bandname erdacht werden. Hans Heres schlug dem Veranstalter vor, „BAPP“ zu nehmen.[3] Da sich die Bandmitglieder aber einig waren, dass „BAPP“ – mit zwei „P“ geschrieben – auf der Bassdrum nicht gut aussah, wurde einfach ein „P“ gestrichen.[4]

Der musikalische und inhaltliche Stil der BAP-Songs wird wesentlich von Bob Dylan, den Kinks und den Rolling Stones geprägt. Auch Bruce Springsteen, mit dem Sänger Wolfgang Niedecken eine persönliche Freundschaft verbindet, gilt als wichtiger Orientierungspunkt für BAP. Verschiedene BAP-Lieder, vor allem melancholische (z. B. Helfe kann dir keiner, Paar Daach fröher) zeigen in den Arrangements und der Stimmung deutliche Ähnlichkeiten mit Stücken von Wolfgang Ambros, etwa von dessen Album 19 Class A Numbers. Die Texte beschäftigen sich oft mit gesellschaftlichen oder persönlichen Problemen.1979 fanden unter dem Bandnamen "Wolfgang Niedeckens BAP" erste Auftritte außerhalb von Köln und der näheren Umgebung statt; so zum Beispiel auch anlässlich der Bundesgartenschau 1979 in der Bonner Rheinaue.[5] Im Mai 1982 machte BAP ihre erste professionell organisierte Deutschlandtournee. Im Mittelpunkt standen Songs des aktuellen Albums Für Usszeschnigge, das 1981 als erstes beim Major-Label EMI-Electrola erschienen war. Für den Wechsel von Eigelstein zur EMI mussten BAP in der lokalen Kultur-Szene viel Kritik einstecken, wurden jedoch mit Platz 1 in den deutschen Album-Charts prompt belohnt.

 

Im Sommer 1982 folgten verschiedene Auftritte im Rahmen von Großveranstaltungen und Fernsehproduktionen: Rockpop In Concert für das ZDF in der Dortmunder Westfalenhalle 1, Demonstration gegen die Nachrüstung der NATO am 10. Juni 1982 (Zehnter Juni) auf den Bonner Rheinwiesen, Vorprogramm der Rolling Stones am 4. und 5. Juli 1982 im Müngersdorfer Stadion in Köln und als erste deutsche Band bei einem Festival des WDR-Rockpalast am 28. August 1982 auf der Loreley-Freilichtbühne.

 

Nach Erscheinen des vierten Albums Vun drinne noh drusse war die Band zwischen Oktober 1982 und Oktober 1983 sieben Monate lang unterwegs. Neben Deutschland standen auch Konzerte in Österreich, der Schweiz und den Benelux-Ländern auf dem Programm. Insgesamt wurden etwa 130 Auftritte gespielt. Die Tournee endete mit einem Konzert im Kölner „Stollwerck“. Das vom Abriss bedrohte Bürgerhaus Stollwerck erhielt die Einnahmen dieses Konzerts zur Finanzierung seiner weiteren Arbeit. Am 28. Mai 1983 spielte BAP auf einem Festival im niedersächsischen Schüttorf im Vorprogramm von Rod Stewart und am 22. Oktober 1983 auf einer weiteren Großdemonstration gegen die NATO-Nachrüstung im Bonner Hofgarten.

 

Für den Januar 1984 war – nach langen Verhandlungen mit der staatlichen Künstleragentur – eine Tournee mit 14 Konzerten in 13 Städten der DDR geplant. Im Vorfeld der Tour zeichnete das DDR-Fernsehen ein Interview mit Wolfgang Niedecken inklusive zweier Unplugged-Versionen von BAP-Liedern auf. Dieses wurde später jedoch sinnentstellend verkürzt gesendet. So entschloss sich Niedecken, einige politische Statements, die der Band wichtig waren, in einem eigenen Lied darzustellen. Es wurde als Deshalv spill’ mer he betitelt und erstmals auf dem letzten „West-Konzert“ vor der Tour in Wolfsburg gespielt. Als die Band bereits in Ost-Berlin im Hotel Unter den Linden war, gab es am Vorabend des ersten Konzerts heftige Auseinandersetzungen über dieses Lied mit der DDR-Seite. Als die Band sich weigerte, es von der Setlist zu nehmen, kam es zum Eklat. Die Tournee wurde abgebrochen, bevor das erste Konzert auf dem Boden der DDR gespielt werden konnte. In einer Sendung des DDR-Fernsehens war die Ansage eines Moderators während eines Konzerts im Berliner Palast der Republik zu sehen, zu dem BAP geladen war. Er nannte als Begründung ihrer Absage, die Band wolle „nicht unter dem Symbol der weißen Taube auf blauem Grund auftreten“.[6]

 

Die Tournee zum Album Zwesche Salzjebäck un Bier begann am 15. und 16. Juni 1984 mit zwei Konzerten im Archäologischen Park in Xanten. Sie wurden vom ZDF aufgezeichnet und später in einer Zusammenfassung gesendet. Die Tour dauerte bis zum Februar 1985 und übertraf von der Zuschauerresonanz her noch die von 1982/83.

 

Am 2. März 1986 begann in Lohmar bei Köln die Tournee Ahl Männer, aalglatt. BAP spielte zunächst einige Konzerte im ländlichen Raum, bevor die Band am 15. März 1986 in der Essener Grugahalle bei der 17. und letzten Rocknacht des WDR-Rockpalast auftrat. Die Rocknacht, bei der auch Jackson Browne und Big Country auftraten, wurde wie schon das Festival auf der Loreley 1982 via Eurovision von vielen europäischen Radio- und Fernsehstationen ausgestrahlt.

 

Von April bis Juli folgten zahlreiche weitere Konzerte. Wegen der anhaltenden Popularität wurden teilweise auch größere Hallen ausgewählt. So fanden die „Heimspiele“ der Kölner Band erstmals in der bis zu 8000 Zuschauer fassenden Kölner Sporthalle, der damals größten Veranstaltungshalle der Domstadt, statt. Bei dieser Tournee gab es mit Christian Schneider erstmals auf einer Tournee einen Gastmusiker, weil die zum Teil sehr komplexen Keyboard-Arrangements des neuen Albums live mit nur einem Keyboarder nicht zu realisieren gewesen wären. Schneider spielte neben Keyboards bei einigen Stücken auch Saxophon. Den letzten Auftritt der Tour absolvierte die Band am 26. Juli 1986; genau drei Monate nach der Atomreaktor-Katastrophe von Tschernobyl auf dem legendären Anti-WAAhnsinns-Festival gegen die Wiederaufbereitungsanlage von Wackersdorf in Burglengenfeld.

 

Nach Ende der Tournee 1986 legte BAP eine kreative Pause ein (u. a. bedingt durch bandinterne, künstlerische Meinungsverschiedenheiten), die Wolfgang Niedecken zur Veröffentlichung seines Albums Schlagzeiten und zu einigen Solo-Konzerten nutzte. BAP stand erst im September 1987 bei zwei Festivals wieder auf der Bühne, um sich auf eine Tournee durch China vorzubereiten. Diese Tournee ist im Buch BAP övver China dokumentiert.

 

Das Album Da Capo wurde von Oktober bis Dezember 1988 zunächst bei einer ausgedehnten Hallentournee präsentiert. Bei dieser Tournee legte BAP die Scheu vor den ganz großen Konzertarenen endgültig ab. So standen auch die Frankfurter Festhalle und die Münchener Olympiahalle auf dem Programm. Im Sommer 1989 folgten weitere Konzerte, teilweise auch im Rahmen von Festivals gemeinsam mit Joe Cocker. Eines dieser Events fand in der Berliner Waldbühne statt.

 

Auch die Tournee 1991 wurde in mehreren Teilen durchgeführt. Kurz nach der Vollendung der deutschen Einheit standen im Januar 1991 zunächst die ersten Konzerte der Band auf dem Gebiet der ehemaligen DDR auf dem Programm. Anschließend ging BAP in Westdeutschland auf Club-Tour und absolvierte eine Reihe von Auftritten in beschaulichem Rahmen, zumeist in kleinen Hallen. Das Konzert im Kölner E-Werk wurde aufgezeichnet und später auf dem Album Live – Affrocke veröffentlicht.

 

Im Mai und Juni 1991 folgte eine Tournee ausschließlich durch die größten deutschen Konzerthallen und bei verschiedenen Open-Air-Festivals. Als Gast bei den Konzerten trat Julian Dawson auf. Am 26. Januar 1994 startete die Tournee zum im August 1993 erschienenen Album Pik Sibbe. Nach wie vor war die Nachfrage in der BAP-Hochburg Köln groß, in einigen anderen Städten blieben die Zuschauerzahlen etwas hinter den Erwartungen zurück. Die folgende Tournee zum Album Amerika begann im November 1996. Der Tourneestart in Koblenz wurde für den WDR-Rockpalast mitgeschnitten und später im Fernsehen ausgestrahlt.

 

Mit dem Ausstieg von Bassist Steve Borg und von Gründungsmitglied Manfred „Schmal“ Boecker verließen zwei Musiker die Band, die BAP über viele Jahre mitgeprägt haben. 1999 stieg auch Gitarrist Klaus „Major“ Heuser aus, der während 19 Jahren Bandmitgliedschaft die überwiegende Zahl der Lieder komponierte. Außerdem verließ Keyboarder Alexander „Effendi“ Büchel die Firma BAP. Diese Abgänge und die darauf folgenden Neubesetzungen veränderten den musikalischen Ausdruck von BAP nachhaltig.

 

Zu den Gründen für den Ausstieg von Major sagt Wolfgang Niedecken rückblickend im März 2011:

  

„Der Major ist ein toller Gitarrist. Aber er wollte, dass BAP international ausgerichteten Radio-Pop spielt. Ich wollte beim Kölsch-Rock bleiben. Beide Positionen waren nicht vereinbar. Ich bin ihm dankbar, dass er selbst gegangen ist. Ich hätte ihn nämlich nie rausgeschmissen.[7]“

 

Als Neuzugang an den Keyboards stieg Michael Nass bei BAP ein, der zuvor in den 1980er Jahren in der DDR-Musikszene musikalisch sehr aktiv war, u. a. bei P 16 und später in Liselotte Rezniceks Frauenband Mona Lise. Gitarrist wurde Helmut Krumminga. Im Sommer 2001 gab BAP vor der eigentlichen Aff un zo-Tour ab Herbst 2001 zwei Vorabkonzerte, darunter das „Konzert an der toten Brücke“ (Soda-Brücke) in Euskirchen, das auch vom WDR aufgezeichnet und wenige Tage später in der Sendung Rockpalast gesendet wurde. Das Album selbst stieg wie der Vorgänger Tonfilm auf Platz 1 in die deutschen Charts ein.

 

Im Januar 2006 war die Kölnarena zwar anlässlich des Starts der Jubiläumskonzerte zum 30-jährigen Bestehen der Band mit 25.000 Zuschauern an zwei aufeinander folgenden Tagen fast ausverkauft. Bei anderen Auftritten hatte man sich von vorneherein durch die Wahl kleinerer Konzertorte angepasst.

 

Auch das im Mai 2008 erschienene Album Radio Pandora stieg auf Platz 1 in die deutschen Charts ein. Im Winter 2008 startete die Tournee dazu, am 2. Weihnachtstag gab es das Heimspiel in der Köln-Arena (Lanxess-Arena); sie dauerte (mit Unterbrechungen) bis zum Sommer 2009, wobei die Band von Anne de Wolff (Violine, Bratsche, Gesang) und teilweise von Rhani Krija (Percussion) begleitet wurde.

 

Für November 2011 war der Start der aktuellsten Tournee geplant. Aufgrund einer schweren Erkrankung Wolfgang Niedeckens wurde der Start der Tour auf Anfang Mai 2012 verschoben.[8][9][10]

 

Auslandsauftritte [Bearbeiten]

 

BAP ist im Laufe der bisher 35-jährigen Bandgeschichte in vielen Ländern der Welt aufgetreten. Nachdem sich die Bandmitglieder anfangs kaum vorstellen konnten, dass ihre kölschen Texte außerhalb des Rheinlandes verstanden würden, durften sie erleben, dass ihre Platten weit darüber hinaus gekauft wurden. Tourneen waren dadurch auch im Ausland möglich.

 

Die ersten Auftritte außerhalb Deutschlands waren im Dezember 1982 in der Schweiz (Basel und St.Gallen)[11] und bis Mitte der 1980er Jahre in Österreich, Luxemburg, Belgien und Dänemark (Roskilde-Festival). Seitdem gehören Auftritte in diesen Nachbarländern zum Bestandteil jeder Tournee.

 

Spätere Fernreisen wurden zumeist als Begleitung zu künstlerischen oder politischen Themen organisiert; häufig war nicht die komplette Gruppe unterwegs; manchmal auch nur Wolfgang Niedecken alleine oder in Begleitung von Musikern seiner Solo-Projekte:

Mit einigen Gästen tourte BAP im Oktober 1987 vier Wochen durch China. Acht Auftritte wurden in Peking, Shanghai und Kanton absolviert.[12]

Wolfgang Niedecken spielte 1987 auf Einladung der Kulturstiftung Casa de los tres Mundos (ein Projekt des Schauspielers Dietmar Schönherr, des Produzenten Peter Reichelt und des Kulturministers Ernesto Cardenal) mit seiner Complizen-Band in Nicaragua.

In ähnlicher Zusammensetzung spielten Wolfgang Niedecken & Complizen 1988 in Mosambik eine kleine Tour.

Die politischen Veränderungen in der Sowjetunion unter Gorbatschow machten es möglich, dass BAP im Mai 1989 je drei Konzerte in Moskau und Wolgograd gab.[13] Dort kamen die Musiker auch mit Fans aus der DDR ins Gespräch. Nachdem die BAP-Tour durch Ostdeutschland 1984 abgesagt wurde, war der Umweg über die UdSSR die einzige Möglichkeit, als DDR-Bürger mit der Band zu sprechen.

 

More info and other languages available at:

 

de.wikipedia.org/wiki/BAP

Claire Duvallet en stage au laboratoire BIOC ( Etudiants Internationaux (PSEI)

Crédit photographique : © École polytechnique - J.Barande

MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CIRQUE - Rue Saint-Denis

 

montrealcompletementcirque.com/fr/programmation/evenement...

 

VOIR LA PROGRAMMATION DÉTAILLÉE

 

Pour la première fois, une scénographie immersive — signée Sarah Beauséjour à la direction artistique et Véronique Bertrand à la scénographie — transformera de façon saisissante la célèbre artère montréalaise. À la tombée du jour, le public pénétrera dans un univers étrange et fascinant, peuplé d’artistes de cirque… comme s’ils y étaient depuis toujours ! À travers un aménagement qui se fond à l’architecture de la rue, envahi de mobilier urbain versatile aux codes circassiens, on déploie un espace-temps où rien n’est ordinaire. Les visiteurs de tous les âges seront témoins de gestes forts, stimulant leur imaginaire et leur donnant une vague impressionde rêver !

 

TOUS LES JOURS, RUE SAINT-DENIS, ENTRE ONTARIO ET DE MAISONNEUVE.

 

LES VITRINES COMPLÈTEMENT CIRQUE !

 

Autre nouveauté cette année, les artistes prendront d’assaut les vitrines de trois restaurants de la rue Saint-Denis, faisant de ces devantures leur résidence ! Tous les jours, ces trois vitrines seront détournées en une piste de cirque, musicale ou dansante ; un cabaret de curiosités aux couleurs de l’artiste invité. Ces prestations, multiples et contrastées, surprendront les promeneurs et les résidents du Quartier, provoquant de nombreuses rencontres fortuites et une expérience aussi cocasse que divertissante.

 

TOUS LES JOURS, RUE SAINT-DENIS, ENTRE ONTARIO ET DE MAISONNEUVE.

 

PERFORMANCES ET DÉAMBULATOIRES

 

Diverses performances déambulatoires alliant musique, danse et arts du cirque envahiront la rue Saint-Denis, chaque soir du Festival. Une fanfare « felliniesque » accompagnera les numéros au passage ; percussions et acrobates guinéens feront bouger les festivaliers en descendant la rue dans une prestation explosive ; et une troupe de cirque inuite fera découvrir au public sa culture riche et ses fabuleuses légendes. Des performances spontanées auront aussi lieu à différents endroits !

 

TOUS LES JOURS, RUE SAINT-DENIS, ENTRE SHERBROOKE ET DE MAISONNEUVEUVE

 

Rafael Mariano Grossi, IAEA Director General, met with the UN Disarmament Fellows, during their two day official visit at the Agency headquarters in Vienna, Austria. 4 October 2021.

 

Photo Credit: Dean Calma / IAEA

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Bap Colognian (Kölsch) pronunciation: [/bap/] is a German rock group. With ten albums reaching the number one in the German record charts, Bap is one of the most successful rock acts in their home country.

 

Nearly all of Bap's lyrics are written in Kölsch, the dialect of Cologne, or more precisely in a Kölsch-influenced derivation of Eifelplatt, a regional variant of the Ripuarian language spoken in the nearby rural Eifel. Niedecken's most prominent musical influences, especially early in his career, were Bob Dylan, the Kinks, Bruce Springsteen, the Rolling Stones, and Wolfgang Ambros.

The group was founded in 1976 under the name Wolfgang Niedecken's Bap in Cologne, Germany by Wolfgang Niedecken and Hans Heres. In 1981 they released their most famous song "Verdamp lang her" (English: Damn long time ago), in which Niedecken describes regrets he has about his relationship with his then recently deceased father. The band's name "BAP" derived from "BAPP", both, a play-on-words on the Kölsch word "Papp" (related to the German word Papa for dad), but pronounced differently, and Niedecken's then-times nickname. BAP ist eine Kölschrockband um den Frontmann Wolfgang Niedecken und gilt als eine der erfolgreichsten Rockbands deutscher Sprache. Von den 23 BAP-Alben erreichten 19 die Top 10, zehn wurden sogar Nummer 1 der Charts.Die Gruppe um Sänger und Songschreiber Wolfgang Niedecken besteht seit 1976. Die Band traf sich zu Beginn in wechselnder Besetzung, um „einen Kasten Bier leerzuproben“.[1] Der erste Auftritt erfolgte 1977 im Mariensaal in Köln-Nippes mit zwei akustischen Gitarren (Wolfgang Niedecken, Hans Heres) und Perkussion (Afro Bauermann). Das erste Album, Wolfgang Niedecken's BAP rockt andere kölsche Leeder. erschien 1979, die Band bestand zu dieser Zeit aus Wolfgang Niedecken, Hans „Honçe“ Heres, Wolfgang „Gröön“ Klever, Manfred „Schmal“ Boecker, Wolfgang „Wolli“ Boecker und Bernd Odenthal. Die zweite LP Affjetaut folgte 1980, wie die Debüt-Platte noch unter der Bezeichnung „Wolfgang Niedeckens BAP“, da Niedecken sich bereits als Solo-Künstler mit Gitarre und Mundharmonika als „Bob Dylan der Südstadt“ einen Namen gemacht hatte; beide Platten wurden noch beim Kölner Independent-Label Eigelstein Musikproduktion veröffentlicht.

 

Der Bandname BAP entstand aus Niedeckens Spitzname, der seinen Vater so nannte. Diese Aussprache entstammt der Herkunft der Familie aus Rheinland-Pfalz, und weil sie vom kölschen „Pap“ abwich, entstand so Niedeckens Spitzname.[2] Als ein erster Auftritt geplant wurde, für den mit einem Plakat geworben werden sollte, musste ein Bandname erdacht werden. Hans Heres schlug dem Veranstalter vor, „BAPP“ zu nehmen.[3] Da sich die Bandmitglieder aber einig waren, dass „BAPP“ – mit zwei „P“ geschrieben – auf der Bassdrum nicht gut aussah, wurde einfach ein „P“ gestrichen.[4]

Der musikalische und inhaltliche Stil der BAP-Songs wird wesentlich von Bob Dylan, den Kinks und den Rolling Stones geprägt. Auch Bruce Springsteen, mit dem Sänger Wolfgang Niedecken eine persönliche Freundschaft verbindet, gilt als wichtiger Orientierungspunkt für BAP. Verschiedene BAP-Lieder, vor allem melancholische (z. B. Helfe kann dir keiner, Paar Daach fröher) zeigen in den Arrangements und der Stimmung deutliche Ähnlichkeiten mit Stücken von Wolfgang Ambros, etwa von dessen Album 19 Class A Numbers. Die Texte beschäftigen sich oft mit gesellschaftlichen oder persönlichen Problemen.1979 fanden unter dem Bandnamen "Wolfgang Niedeckens BAP" erste Auftritte außerhalb von Köln und der näheren Umgebung statt; so zum Beispiel auch anlässlich der Bundesgartenschau 1979 in der Bonner Rheinaue.[5] Im Mai 1982 machte BAP ihre erste professionell organisierte Deutschlandtournee. Im Mittelpunkt standen Songs des aktuellen Albums Für Usszeschnigge, das 1981 als erstes beim Major-Label EMI-Electrola erschienen war. Für den Wechsel von Eigelstein zur EMI mussten BAP in der lokalen Kultur-Szene viel Kritik einstecken, wurden jedoch mit Platz 1 in den deutschen Album-Charts prompt belohnt.

 

Im Sommer 1982 folgten verschiedene Auftritte im Rahmen von Großveranstaltungen und Fernsehproduktionen: Rockpop In Concert für das ZDF in der Dortmunder Westfalenhalle 1, Demonstration gegen die Nachrüstung der NATO am 10. Juni 1982 (Zehnter Juni) auf den Bonner Rheinwiesen, Vorprogramm der Rolling Stones am 4. und 5. Juli 1982 im Müngersdorfer Stadion in Köln und als erste deutsche Band bei einem Festival des WDR-Rockpalast am 28. August 1982 auf der Loreley-Freilichtbühne.

 

Nach Erscheinen des vierten Albums Vun drinne noh drusse war die Band zwischen Oktober 1982 und Oktober 1983 sieben Monate lang unterwegs. Neben Deutschland standen auch Konzerte in Österreich, der Schweiz und den Benelux-Ländern auf dem Programm. Insgesamt wurden etwa 130 Auftritte gespielt. Die Tournee endete mit einem Konzert im Kölner „Stollwerck“. Das vom Abriss bedrohte Bürgerhaus Stollwerck erhielt die Einnahmen dieses Konzerts zur Finanzierung seiner weiteren Arbeit. Am 28. Mai 1983 spielte BAP auf einem Festival im niedersächsischen Schüttorf im Vorprogramm von Rod Stewart und am 22. Oktober 1983 auf einer weiteren Großdemonstration gegen die NATO-Nachrüstung im Bonner Hofgarten.

 

Für den Januar 1984 war – nach langen Verhandlungen mit der staatlichen Künstleragentur – eine Tournee mit 14 Konzerten in 13 Städten der DDR geplant. Im Vorfeld der Tour zeichnete das DDR-Fernsehen ein Interview mit Wolfgang Niedecken inklusive zweier Unplugged-Versionen von BAP-Liedern auf. Dieses wurde später jedoch sinnentstellend verkürzt gesendet. So entschloss sich Niedecken, einige politische Statements, die der Band wichtig waren, in einem eigenen Lied darzustellen. Es wurde als Deshalv spill’ mer he betitelt und erstmals auf dem letzten „West-Konzert“ vor der Tour in Wolfsburg gespielt. Als die Band bereits in Ost-Berlin im Hotel Unter den Linden war, gab es am Vorabend des ersten Konzerts heftige Auseinandersetzungen über dieses Lied mit der DDR-Seite. Als die Band sich weigerte, es von der Setlist zu nehmen, kam es zum Eklat. Die Tournee wurde abgebrochen, bevor das erste Konzert auf dem Boden der DDR gespielt werden konnte. In einer Sendung des DDR-Fernsehens war die Ansage eines Moderators während eines Konzerts im Berliner Palast der Republik zu sehen, zu dem BAP geladen war. Er nannte als Begründung ihrer Absage, die Band wolle „nicht unter dem Symbol der weißen Taube auf blauem Grund auftreten“.[6]

 

Die Tournee zum Album Zwesche Salzjebäck un Bier begann am 15. und 16. Juni 1984 mit zwei Konzerten im Archäologischen Park in Xanten. Sie wurden vom ZDF aufgezeichnet und später in einer Zusammenfassung gesendet. Die Tour dauerte bis zum Februar 1985 und übertraf von der Zuschauerresonanz her noch die von 1982/83.

 

Am 2. März 1986 begann in Lohmar bei Köln die Tournee Ahl Männer, aalglatt. BAP spielte zunächst einige Konzerte im ländlichen Raum, bevor die Band am 15. März 1986 in der Essener Grugahalle bei der 17. und letzten Rocknacht des WDR-Rockpalast auftrat. Die Rocknacht, bei der auch Jackson Browne und Big Country auftraten, wurde wie schon das Festival auf der Loreley 1982 via Eurovision von vielen europäischen Radio- und Fernsehstationen ausgestrahlt.

 

Von April bis Juli folgten zahlreiche weitere Konzerte. Wegen der anhaltenden Popularität wurden teilweise auch größere Hallen ausgewählt. So fanden die „Heimspiele“ der Kölner Band erstmals in der bis zu 8000 Zuschauer fassenden Kölner Sporthalle, der damals größten Veranstaltungshalle der Domstadt, statt. Bei dieser Tournee gab es mit Christian Schneider erstmals auf einer Tournee einen Gastmusiker, weil die zum Teil sehr komplexen Keyboard-Arrangements des neuen Albums live mit nur einem Keyboarder nicht zu realisieren gewesen wären. Schneider spielte neben Keyboards bei einigen Stücken auch Saxophon. Den letzten Auftritt der Tour absolvierte die Band am 26. Juli 1986; genau drei Monate nach der Atomreaktor-Katastrophe von Tschernobyl auf dem legendären Anti-WAAhnsinns-Festival gegen die Wiederaufbereitungsanlage von Wackersdorf in Burglengenfeld.

 

Nach Ende der Tournee 1986 legte BAP eine kreative Pause ein (u. a. bedingt durch bandinterne, künstlerische Meinungsverschiedenheiten), die Wolfgang Niedecken zur Veröffentlichung seines Albums Schlagzeiten und zu einigen Solo-Konzerten nutzte. BAP stand erst im September 1987 bei zwei Festivals wieder auf der Bühne, um sich auf eine Tournee durch China vorzubereiten. Diese Tournee ist im Buch BAP övver China dokumentiert.

 

Das Album Da Capo wurde von Oktober bis Dezember 1988 zunächst bei einer ausgedehnten Hallentournee präsentiert. Bei dieser Tournee legte BAP die Scheu vor den ganz großen Konzertarenen endgültig ab. So standen auch die Frankfurter Festhalle und die Münchener Olympiahalle auf dem Programm. Im Sommer 1989 folgten weitere Konzerte, teilweise auch im Rahmen von Festivals gemeinsam mit Joe Cocker. Eines dieser Events fand in der Berliner Waldbühne statt.

 

Auch die Tournee 1991 wurde in mehreren Teilen durchgeführt. Kurz nach der Vollendung der deutschen Einheit standen im Januar 1991 zunächst die ersten Konzerte der Band auf dem Gebiet der ehemaligen DDR auf dem Programm. Anschließend ging BAP in Westdeutschland auf Club-Tour und absolvierte eine Reihe von Auftritten in beschaulichem Rahmen, zumeist in kleinen Hallen. Das Konzert im Kölner E-Werk wurde aufgezeichnet und später auf dem Album Live – Affrocke veröffentlicht.

 

Im Mai und Juni 1991 folgte eine Tournee ausschließlich durch die größten deutschen Konzerthallen und bei verschiedenen Open-Air-Festivals. Als Gast bei den Konzerten trat Julian Dawson auf. Am 26. Januar 1994 startete die Tournee zum im August 1993 erschienenen Album Pik Sibbe. Nach wie vor war die Nachfrage in der BAP-Hochburg Köln groß, in einigen anderen Städten blieben die Zuschauerzahlen etwas hinter den Erwartungen zurück. Die folgende Tournee zum Album Amerika begann im November 1996. Der Tourneestart in Koblenz wurde für den WDR-Rockpalast mitgeschnitten und später im Fernsehen ausgestrahlt.

 

Mit dem Ausstieg von Bassist Steve Borg und von Gründungsmitglied Manfred „Schmal“ Boecker verließen zwei Musiker die Band, die BAP über viele Jahre mitgeprägt haben. 1999 stieg auch Gitarrist Klaus „Major“ Heuser aus, der während 19 Jahren Bandmitgliedschaft die überwiegende Zahl der Lieder komponierte. Außerdem verließ Keyboarder Alexander „Effendi“ Büchel die Firma BAP. Diese Abgänge und die darauf folgenden Neubesetzungen veränderten den musikalischen Ausdruck von BAP nachhaltig.

 

Zu den Gründen für den Ausstieg von Major sagt Wolfgang Niedecken rückblickend im März 2011:

  

„Der Major ist ein toller Gitarrist. Aber er wollte, dass BAP international ausgerichteten Radio-Pop spielt. Ich wollte beim Kölsch-Rock bleiben. Beide Positionen waren nicht vereinbar. Ich bin ihm dankbar, dass er selbst gegangen ist. Ich hätte ihn nämlich nie rausgeschmissen.[7]“

 

Als Neuzugang an den Keyboards stieg Michael Nass bei BAP ein, der zuvor in den 1980er Jahren in der DDR-Musikszene musikalisch sehr aktiv war, u. a. bei P 16 und später in Liselotte Rezniceks Frauenband Mona Lise. Gitarrist wurde Helmut Krumminga. Im Sommer 2001 gab BAP vor der eigentlichen Aff un zo-Tour ab Herbst 2001 zwei Vorabkonzerte, darunter das „Konzert an der toten Brücke“ (Soda-Brücke) in Euskirchen, das auch vom WDR aufgezeichnet und wenige Tage später in der Sendung Rockpalast gesendet wurde. Das Album selbst stieg wie der Vorgänger Tonfilm auf Platz 1 in die deutschen Charts ein.

 

Im Januar 2006 war die Kölnarena zwar anlässlich des Starts der Jubiläumskonzerte zum 30-jährigen Bestehen der Band mit 25.000 Zuschauern an zwei aufeinander folgenden Tagen fast ausverkauft. Bei anderen Auftritten hatte man sich von vorneherein durch die Wahl kleinerer Konzertorte angepasst.

 

Auch das im Mai 2008 erschienene Album Radio Pandora stieg auf Platz 1 in die deutschen Charts ein. Im Winter 2008 startete die Tournee dazu, am 2. Weihnachtstag gab es das Heimspiel in der Köln-Arena (Lanxess-Arena); sie dauerte (mit Unterbrechungen) bis zum Sommer 2009, wobei die Band von Anne de Wolff (Violine, Bratsche, Gesang) und teilweise von Rhani Krija (Percussion) begleitet wurde.

 

Für November 2011 war der Start der aktuellsten Tournee geplant. Aufgrund einer schweren Erkrankung Wolfgang Niedeckens wurde der Start der Tour auf Anfang Mai 2012 verschoben.[8][9][10]

 

Auslandsauftritte [Bearbeiten]

 

BAP ist im Laufe der bisher 35-jährigen Bandgeschichte in vielen Ländern der Welt aufgetreten. Nachdem sich die Bandmitglieder anfangs kaum vorstellen konnten, dass ihre kölschen Texte außerhalb des Rheinlandes verstanden würden, durften sie erleben, dass ihre Platten weit darüber hinaus gekauft wurden. Tourneen waren dadurch auch im Ausland möglich.

 

Die ersten Auftritte außerhalb Deutschlands waren im Dezember 1982 in der Schweiz (Basel und St.Gallen)[11] und bis Mitte der 1980er Jahre in Österreich, Luxemburg, Belgien und Dänemark (Roskilde-Festival). Seitdem gehören Auftritte in diesen Nachbarländern zum Bestandteil jeder Tournee.

 

Spätere Fernreisen wurden zumeist als Begleitung zu künstlerischen oder politischen Themen organisiert; häufig war nicht die komplette Gruppe unterwegs; manchmal auch nur Wolfgang Niedecken alleine oder in Begleitung von Musikern seiner Solo-Projekte:

Mit einigen Gästen tourte BAP im Oktober 1987 vier Wochen durch China. Acht Auftritte wurden in Peking, Shanghai und Kanton absolviert.[12]

Wolfgang Niedecken spielte 1987 auf Einladung der Kulturstiftung Casa de los tres Mundos (ein Projekt des Schauspielers Dietmar Schönherr, des Produzenten Peter Reichelt und des Kulturministers Ernesto Cardenal) mit seiner Complizen-Band in Nicaragua.

In ähnlicher Zusammensetzung spielten Wolfgang Niedecken & Complizen 1988 in Mosambik eine kleine Tour.

Die politischen Veränderungen in der Sowjetunion unter Gorbatschow machten es möglich, dass BAP im Mai 1989 je drei Konzerte in Moskau und Wolgograd gab.[13] Dort kamen die Musiker auch mit Fans aus der DDR ins Gespräch. Nachdem die BAP-Tour durch Ostdeutschland 1984 abgesagt wurde, war der Umweg über die UdSSR die einzige Möglichkeit, als DDR-Bürger mit der Band zu sprechen.

 

More info and other languages available at:

 

de.wikipedia.org/wiki/BAP

 

Berlin, 7 bonnes adresses !

 

Je reviens de Berlin avec quelques belles trouvailles à partager !

Au programme : 3 restaurants, 1 brunch, 2 hôtels et 1 musée. C’est une photo de famille un peu dépareillée, mais qui va bien à une ville décomplexée comme Berlin.

 

Un hôtel design très central

 

Si on cherchait plus central que le Motel One Alexanderplatz je ne suis pas sûre qu’on trouverait ! Vraiment à deux pas de la place, de la tour TV et des métros. Super pratique, et agréable. J’ai beaucoup aimé que tout soit ouvert sur la rue, lumineux.

 

La chambre et la salle de bains sont un peu petites, mais il ne manque rien. C’est une chaîne, donc assez standardisé. Le petit déj est sympa sans plus (non compris, 7,50€ / personne). Mais vous êtes super bien placé, avec plein de restos sympas au coin de la rue.

 

Motel One Alexanderplatz

Dircksenstraße 36

10179 Berlin, Allemagne

Tél. (+49) 302 00 54 080

À partir de 84€ la chambre double

   

Un hôtel arty funky cool !

 

Je me permets de vous parler de cette adresse que je n’ai pas testée personnellement — ce que je ne fais jamais !! — mais des gens en qui j’ai totale confiance (notamment Keith) m’en ont dit grand bien alors je suis obligée de vous en faire part ici !

 

Ce qu’on m’en a dit : funky, cool, déco, cosy, original, génial.

 

Dans le lobby, des hamacs géants d’où on a une vue magnifique sur le zoo de Berlin. Il y a plein de petits détails marrants, jusque dans la signalétique. Au dixième étage, un bar et un restaurant avec une terrasse qui court à 360° autour du restaurant, et une serre ouverte où vous pouvez prendre votre petit déj en regardant les flamands roses du zoo.

 

Ça a l’air au top, non ? La prochaine fois que je vais à Berlin, je le teste !

N’hésitez pas si vous le connaissez à dire ce que vous en avez pensé dans les commentaires.

 

Hotel Bikini Berlin

Budapester Strasse 40

10787 Berlin, Allemagne

Tél. (+49) 30 12 02 21 0

À partir de 81€ la chambre double

Petit déj buffet au restaurant NENI : 18€ / pers. (ça pique un peu ça quand même)

   

Un petit restaurant veggie de quartier

 

Non loin d’un parc où il fait bon flâner aux beaux jours, ce petits restaurant de quartier propose de délicieuces « pizzas naan », avec garniture au choix à base de roquette, tomates séchées, tapenade, curry… C’est de l’indian fusion. Bon marché, les pizzas naan sont entre 2€ et 8€ selon la garniture, les tapas entre 2€ et 4 €, les tortillas à 5€.

 

Donc : très bon, déco sympa, pas cher. Si, en plus, il fait assez bon pour être en terrasse…

 

W-der Imbiss

Kastanienallee 49

10119 Berlin, Allemagne

Tél. (+49) 30 44352206

Prix de 2€ à 8€

   

Un restaurant de street food vietnamienne

 

De la street food que l’on mange comme au Vietnam, assis sur des tabourets en plastique rouges et bleus, c’est très berlinois non ? :)

 

Ce restaurant c’est la meilleure adresse de ma sélection, sans aucun doute, en tous cas c’est un coup de cœur personnel. J’ai adoré la déco, l’ambiance, la cuisine, tout en fait !

 

Dans ce restaurant que se targue de servir de la « Saigon street food », on s’assoit autour de longues tables, les soupes pho, les entrées s’enchaînent et on cuit nous même nos aliments dans une sorte de fondue ou se mélange légumes, viande, poisson, seiches… Vraiment délicieux, agréable, beau. Et en plus, c’est pas cher.

 

District Môt

Rosenthalerstr 62

10119 Berlin, Allemagne

Tél. (+49) 30 20089284

Prix de 8€ à 20€

   

Un restaurant chic et branché

 

Une adresse plus chic (mais pas si cher), le Mani, pour ceux qui cherchent plus de sophistication et de calme. Moderne, élégant, la cuisine y est créative, genre « fusion » avec des accents de Moyen-Orient. Beaucoup de légumes, viandes et crustacés, aussi quelques plats végétariens. La carte du midi est plus simple que le soir.

 

Coup de cœur pour la panna cotta au gingembre (délicieuse) et le vin « vendanges tardives ». Goûtez la vodka à la rhubarbe !

 

J’aime beaucoup sa cuisine ouverte et la déco, sombre, végétale.

 

Restaurant de l’hôtel Mani

Torstraße 136

10119 Berlin, Allemagne

Tél. (+34) 163 6359464

Prix de 15€ à 25€

   

Un brunch ensoleillé

 

Dans le quartier de Neukölln, l’intérieur du café Rix fait penser à un intérieur cubain ou d’Amérique du sud… La terrasse quant à elle, est un must aux beaux jours ! Les assiettes de petit déjeuner sont copieuses ! Fromage, saumon, fruits… selon les locaux, un des meilleurs brunchs de Berlin !

 

Photo @ Café Rix

 

Brunch avec les copains Lucile & Fred, expats à Berlin – Photo @ Lucile Le Doze

 

Service très sympa, mais assez lent ;)

Pensez à réserver pour le brunch le dimanche !

 

Café Rix

Karl-Marx-Str. 141

12043 Berlin, Allemagne

Tél. (+49) 30 686 90 20

Brunch le dimanche de 10h à 14h30, 8€

   

Le musée du jeu vidéo

 

Quand j’ai vu qu’il y avait un musée du jeu vidéo à Berlin, cela a immédiatement attisé ma curiosité.

 

Je dois vous avouer que j’ai été un peu geek dans ma jeunesse. J’ai eu un Amstrad 646 (eh oui…), une Game Boy, une Sega Megadrive, la NES,… Mais je ne suis pas non plus une vraie « gameuse » qui joue aux MMORPG, genre World of Warcraft, ou qui fait des soirées LAN en mode Call of Duty ou Counter Strike ! (et là j’ai perdu 80% d’entre vous, chers lecteurs, pardon)

 

Hum, bref. Ce musée, pas besoin d’être un gamer, il faut juste s’intéresser un minimum au sujet pour le trouver COOL ! Vraiment.

 

En rentrant, j’ai eu l’impression que j’allais en faire le tour en 10 minutes. Mais en fait, j’ai eu envie de jouer à tout, regarder les vidéos (vous connaissiez « Winky Dink », cette émission de télé américaine incroyable où les enfants devaient dessiner sur leur télé ? Véritable ancêtre du programme interactif !), les installations (4 ordinateurs qui jouent les uns contre les autres), les jeux expérimentaux (un jeu d’arcade de moto sur lequel on a remplacé la moto par un vélo d’appartement : oui, il faut pédaler pour faire avancer la moto :))…

 

Et bien, en fait on y reste facilement 2h.

 

Il y en a pour tous les âges, j’y ai vu des gamins de 10 ans s’éclater sur le dernier jeu en 3D, des parents s’essayer aux trucs plus expérimentaux, les trentenaires ont quand à eux plutôt tendance à avoir la larme à l’oeil devant le tout premier PING des années 80 (70?) et à vouloir rejouer à Mario Bros et à Sonic. « Ooooooh mon cousin l’avait, celui-là… » Et on se rappelle avec nostalgie (ou pas) de cette époque où on s’extasiait sur des jeux complètement basiques, requérant un QI d’huître.

 

Pacman !

 

Ajoutez à cela un espace arcade où on peut jouer frénétiquement à Pac Man, Space Invaders, Donkey Kong et plein de trucs vintage… Vous voyez : 2 heures, je vous dis !

 

Computerspielemuseum

Karl-Marx-Allee 93a

10243 Berlin, Allemagne

Tél. (+49) 30 60988577

Entrée 8€, fermé le mardi

 

C’est tout pour aujourd’hui, je vous parle de Leipzig bientôt, on l’appelle la petite sœur de Berlin. Stay tuned !

 

Si vous avez une bonne adresse à Berlin, un hôtel, un restaurant, un parc… n’hésitez pas à l’ajouter dans les commentaires !

 

Cet article Berlin, 7 bonnes adresses ! a été publié sur ✖ Les Carnets de traverse.

 

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Eglise romane Notre-Dame ; commune de Bernay, Eure 27, Haute-Normandie, France

 

Bernay ne vaut que par les espaces intérieurs. L'extérieur, souillé par trop de remaniements ignobles, ne présente actuellement aucune sorte d'intérêt.

 

La nef

La nef comportait primitivement sept travées et se terminait à l'Ouest par une façade droite, dépourvue de tours et simplement scandée par des contreforts plats : c'est ce que prouve un plan de 1627. Les moines du XVIIe siècle amputèrent cette nef des deux travées les plus occidentales et dressèrent une façade sans style dans laquelle ils incrustèrent deux fenestrages du XVe siècle, provenant certainement des travées abattues... Le mur occidental actuel recoupe, à l'intérieur, l'une des niches plates qui creusent les murs goutterots. Les cinq travées subsistantes sont identiques les unes aux autres. Elles comportent, au rez-de-chaussée, des piles à peu près carrées, supportant, par l'intermédiaire d'un tailloir simplement chanfreiné, des arcs en plein cintre non moulurés. A l'intérieur de ces arcades, un changement de programme très précoce a inscrit des demi-colonnes engagées reposant sur un mince dosseret et recevant un tore assez épais qui court à l'intrados de l'arc primitivement prévu. La différence de date est prouvée par la non-concordance des assises. Ces demi-colonnes ont des chapiteaux assez élevés dont le tailloir prolonge celui de la pile voisine. Plusieurs chapiteaux, abîmés par l'incendie du XVIe siècle, avaient été complétés en stuc au XVIIe siècle par des angelots potelés assez incongrus dans un tel contexte. La plupart des chapiteaux d'origine sont assez hauts et ont souvent une double collerette... [Il] semble que la formule primitive, avec ses supports rectangulaires et ses arcades à angles vifs, devait être d'une singulière austérité : elle évoquait plutôt l'architecture ottonienne ou celle de la France de l'Est (Vignory par exemple) que les idées qui triomphèrent un peu plus tard en Normandie. Au-dessus des grandes arcades et d'un petit niveau de mur nu court un cordon peu saillant, à boudin et cavet. Il marque la base des ouvertures, réelles ou simulées, d'un premier étage relativement bas - son élévation n'est pas le tiers de celle du rez-de-chaussée. Au-dessus de chaque arcade s'ouvrent des baies géminées étroites que sépare une courte colonnette surmontée d'un chapiteau très évasé; ces baies qui ouvrent sur les combles des bas-côtés n'apportent aucune lumière. Malheu­reusement tous les chapiteaux ont été dégradés juqu'à en être indéchiffrables par l'incendie des toitures du collatéral. Au droit de chaque pile le mur est creusé du seul côté droit d'une sorte de fausse fenêtre sensiblement plus haute; c'est au vrai, une niche à fond plat, profonde d'une vingtaine de centimètres, uniquement décora­tive. Ces alvéoles devaient à l'origine être décorés de peintures; ils n'offrent aucune mouluration. Enfin le dernier étage, très remanié au XVIIe siècle, comporte des fenêtres hautes, toutes repercées, par où arrive la seule lumière qui éclaire la nef. L'ensemble de cette élévation rappelle, ..., plutôt une façade plate qu'un mur-support articulé à l'intérieur d'un édifice. Les bases des colonnes engagées présentent au Sud une mouluration simple, mais soignée, alors que celles du Nord sont frustes ou même inexistantes.Cette nef n'est pas et n'a jamais été voûtée; un médiocre berceau de bois la couvre aujourd'hui. Le sol avait été exhaussé au moins deux fois : au-dessus d'un dallage de pierre qui remonte sans doute au XIe siècle, deux niveaux de pavages en terre cuite (comprenant peut-être des éléments du XIIe et du XIVe siècle) ont été dégagés .... Le sol de 1960 était à environ 1 m 30 au-dessus du premier; les travaux récents ont à peu près rétabli l'ancien état des choses, rendant ainsi aux grandes arcades leur remarquable élancement.

Le collatéral Nord a été complètement repris aux XVe et XVIe siècles. Son mur extérieur a été remonté avec l'appareil en damier de pierre blanche et de silex noir si typique de la Haute-Normandie ; il a reçu alors des voûtes sur croisée d'ogives avec nervures à pénétration et clefs pendantes. Le collatéral Sud, divisé en travées par des doubleaux de section carrée retombant sur des pilastres adossés aux piles de la nef (plusieurs ont été refaits au xvne siècle), présente aujourd'hui un voûtement très sin­gulier : sur chaque travée a été établie une petite coupole très plate, appareillée en moellons de dimensions très réduites. Quoique de nombreux auteurs aient cru à son ancienneté, sans exclure d'ailleurs des réfections qui sont évidentes, nous avons peine à penser que cette disposition remonte au-delà du XVIIe siècle; elle a pu alors remplacer des croisées d'arêtes... Les parallèles que l'on a évoqués - en Apulie, à Ravenne ou en Provence - sont vraiment trop lointains. Le mur extérieur, qui était étayé par des contreforts sur le plan de 1627, n'en a plus aujourd'hui; il est percé de baies sans caractère aux quatre dernières travées.

 

La Croisée

La croisée du transept supportait autrefois une tour centrale carrée, disparue au début du XIXe siècle. Elle est constituée par quatre arcs en plein cintre d'une élévation remarquables. Leur profil originel, nettement outrepassé, est bien reconnaissable en dépit de l'écrasement des maçonneries du côté du Nord. Ce tracé d'arc, à première vue surprenant, n'est pas tout à fait isolé en Normandie ; on le retrouve encore au XIIe siècle aux petites églises d'Acqueville en Cinglais et de Tollevast en Cotentin. Ces arcs sont à triple rouleau; le rouleau intérieur est mouluré d'un boudin épais, comme aux arcades de la nef après leur remaniement, mais ici il paraît moins lourd, étant donné l'extrême hauteur des arcs. Ils retombent, par des tailloirs chanfreinés, sur des piles cruci­formes. Les boudins se raccordent à des demi-colonnes engagées par des chapiteaux à crochets assez proches du type qui règne dans le duché durant la seconde moitié du xie siècle... On a fait remarquer sa parenté avec celle de Notre-Dame de Jumièges, elle aussi d'une élévation extra­ordinaire... [Le] caractère complexe des supports et le dessin des chapiteaux impliquent un décalage assez sensible par rapport à la nef, et l'on y a déjà utilisé la pierre de Caen plutôt que la pierre locale de récupération.

 

Le transept

Le croisillon Nord a disparu dans sa quasi-totalité en 1810. Le croisillon Sud, en revanche, est une des parties les mieux conservées et à coup sûr la plus séduisante de l'abbatiale. Sa construction présente aussi quelques analogies avec Notre-Dame de Jumièges, en dépit d'une différence fondamentale probable : l'absence de la tribune si caractéristique des grandes églises normandes de la génération du Conquérant.

Ce croisillon, très haut et relativement court, a dû être construit en deux, sinon en trois fois. Il paraît certain que les parties hautes du mur occidental sont parmi les éléments les plus récents de l'abbatiale romane : elles montrent un des premiers exemples, sans doute même le premier, de ce que Jean Bony a si justement appelé la technique du « mur épais », avec coursière ménagée dans l'épaisseur des maçon­neries, formule promise à de tels dévelop­pements dans l'architecture normande à partir de la seconde moitié du xie siècle. Les autres éléments du croisillon se placent au contraire dans le sillage d'une tradition plus ancienne; ils sont d'une qualité remarquable, mais sans analogues évidents en Normandie. L'élévation est à trois niveaux du côté Est, à deux seulement vers l'Ouest. Le mur oriental était autrefois percé d'une absidiole peu profonde, sans doute voûtée en cul-de-four ; elle a été démolie et son arc d'entrée fut muré. Les travaux ...l'ont [restauré] ... De chaque côté de l'accès de l'absidiole se [trouve] une paire de colonnes en délit, complètement détachées du mur de fond et reposant sur un bahut singulièrement élevé... Ces hautes colonnes, à peu près monolithes, ont cependant reçu, pour offrir exactement la hauteur voulue, quelques tambours supplémentaires. L'arc ouvrant ...sur l'absidiole est lui-même à angles vifs et d'un excellent appareil. La révélation majeure des travaux de restauration est le décor sculpté qui règne au niveau des chapiteaux, à droite comme à gauche : ... L'étage moyen du mur oriental est percé longitudinalement d'une coursière éclairée par des baies géminées assez semblables à celles de la nef. Seule celle du milieu a gardé son aspect premier, avec une colonnette centrale au chapiteau très évasé. Aux deux autres baies, la colonnette a été remplacée (au XVIIe siècle peut-être) par un pilastre carré; l'un d'entre eux est orné d'un cœur assez inattendu ici. Les fenêtres hautes, à l'Est comme l'Ouest, sont en plein cintre, privées de tout décor et de toute mouluration. Celles de l'Est ont une base en talus en pente très forte vers l'intérieur; à l'Ouest les fenêtres s'inscrivent dans des baies beaucoup plus larges et surtout bien plus hautes, également sans décor; une galerie de circulation passe dans le mur devant la fenêtre. Au fond du croisillon existait autrefois un escalier d'angle; une porte, refaite au XVIIIe siècle, donnait dans la salle du chapitre. Toute cette partie de l'édifice porte les traces d'un incendie violent qui a rosi le calcaire et fait éclater certains chapiteaux.

 

Le Choeur

Ce qui reste du chœur est bien mutilé et les restaurateurs ont dû s'y résigner à suggérer en bois les volumes disparus. Le plan primitif offrait vers l'Est la disposition bénédictine classique, celle des absides symétriquement étagées : outre les deux absidioles ouvrant sur les croisillons, deux autres terminaient les collatéraux du chœur et une abside principale prolongeait le vaisseau principal. Ces trois dernières, dans leur dernier état, avant les destructions du xixe siècle, n'étaient déjà plus romanes. Leurs fondations ont été retrouvées en 1977 au centre et à droite. Au fond du collatéral droit, on voit encore un arc en tiers-point de la fin du Moyen Age. Selon les plans anciens, les deux collatéraux du chœur se terminaient depuis la fin du XVIIe siècle par des chevets plats et l'on dit que l'abside du vaisseau principal était à cinq pans depuis le XVe siècle. On peut croire que la construction du chœur roman s'est faite en deux temps. L'implantation des murailles externes remonte sans doute à [une première] phase, comme en témoigne leur appareil, et notamment le remploi d'une épitaphe romaine à la première travée du collatéral droit. Sans doute aussi certaines piles ont-elles un noyau qui remonte à cette phase : en scrutant les maçonneries du premier et du dernier pilier à droite, on aperçoit très nettement que les demi-colonnes qui montent sur leur face interne ne sont pas en liaison avec le massif quadrangulaire auquel elles sont adossées. Ce remaniement a évidem­ment facilité la pose de voûtes d'arêtes. Le fait est du même ordre que ceux observés dans la nef et peut s'expliquer de manière voisine. Tout le reste de cette partie orientale - en faisant abstraction du remaniement des voûtes du collatéral au XVIIe siècle - paraît offrir des traits plus récents... Le tracé général des supports tourne le dos à l'ordonnance anguleuse et rigide de la nef; au lieu des pilastres plats qui flanquent les piles vers les collatéraux, nous trouvons ici des demi-colonnes et ce sont des colonnettes engagées qui, à la première travée, supportent les retombées des voûtes d'arêtes, en sorte que l'aspect général est celui, relativement très évolué, d'un faisceau de colonnes... L'élévation latérale du vaisseau central, quoique prolongeant volontairement celle de la nef, présente des différences significatives. Au premier étage seules sont présentes les baies géminées donnant sur les combles des collaté­raux; le décor de niches en fausses fenêtres ne se retrouve pas. Or ces niches plates étaient bien l'élément le plus archaïque de la nef. Le collatéral du Sud, seul visible, montre dans ses parties hautes une formule déjà signalée au transept : la seule fenêtre romane conservée, à la première travée, est encadrée, comme l'entrée de l'absidiole, d'une paire de colonnes détachées en avant du mur : c'est dire que ces deux parties doivent être chronologiquement très proches l'une de l'autre.

 

La sculpture

Si l'architecture est déjà d'un singulier intérêt à Bernay, la sculpture, surtout après les trouvailles... du croisillon droit, est encore plus passionnante. Elle pose en foule des problèmes difficiles. Son développement a été favorisé par le recours à un beau matériau, au grain serré, qui reste d'une extraordinaire fraîcheur là où les anciens incendies ne l'ont pas atteint, et qui a autorisé des œuvres d'un raffinement très inhabituel en Normandie. La majeure partie du matériel sculpté est évidemment constituée par des chapiteaux, dans la nef - où ils ont beaucoup souffert -, au transept et dans le collatéral droit du chœur. Mais un élément plus original, presque dépourvu de contexte comme de précédents, est représenté par les plaques sculptées qu'on voit dans le croisillon méridional, à proximité de l'ancienne absidiole... [Les] chapiteaux de Bernay peuvent se répartir en trois groupes. Le premier rassemble toutes les variations sur le thème des crochets d'angles et des feuillages raides formant collerette autour de la corbeille, avec ou sans console médiane; représenté surtout dans la nef et à la croisée, il ne s'éloigne pas substantiellement du modèle qui, des cryptes de Rouen et de Bayeux au clocher de Thaon et même à Saint-Étienne de Caen, a dominé absolument en Normandie au cours du second tiers du XIe siècle. Il n'appelle dans la plupart des cas, aucun commentaire particulier. Beaucoup d'entre eux étaient jusque vers 1960 empâtés dans des stucs d'époque classique.

Un second groupe réunit les diverses variétés de chapiteaux cubiques dont la corbeille est décorée de palmettes souples en faible relief, de rinceaux habités, le cas échéant associés à des têtes humaines. Il se rencontre avant tout au collatéral Nord du chœur... Son intérêt est d'autant plus grand que l'un de ces chapiteaux, à droite de l'arc qui sépare la première de la seconde travée du collatéral, est explicitement signé sur le tailloir : me feci[t] izembardus. Ce groupe, tout en s'inspirant des mêmes principes, n'est d'ailleurs pas homogène : [On] y distingue trois types. Un dernier groupe enfin, cantonné dans le croisillon Sud, est resté insoupçonné jusqu'à ces dernières années. Il ne compte que deux ou trois sculptures. Il s'agit de motifs humains, pure­ment graphiques, s'enlevant par une taille perpendiculaire sur un fond plat et ne se pliant en aucune façon à la forme architecturale qui les supporte. C'est d'abord le chapiteau situé immédiatement à droite de l'absidiole -l'homme aux serpents, complété en retour à gauche par des animaux affrontés -, puis c'est la singulière plaque au roi, ... De toutes les œuvres sculptées de Bernay, ce sont les plus isolées et les plus énigmatiques. Le premier groupe ne prête pas à de longs débats. Signalons pourtant que, sauf à la croisée, ses principales variantes sont encore très éloignées de la stylisation radicale qui triomphera en Normandie vers 1070. Beaucoup d'exemplaires présentent des affinités frappantes avec les modèles si recherchés, lointainement dérivés du corinthien, que l'on rencontre dans les Pays de la Loire au milieu du XIe siècle, que ce soit au clocher-porche de Saint-Benoît-sur-Loire ou à la tour Nord de Saint-Hilaire de Poitiers, pour n'invoquer que des références illustres. Peut-être les feuillages sont-ils un peu plus raides, les symétries plus accusées, mais la technique est voisine et les collerettes sont parfois refouillées des mêmes coups de trépan. Ces analogies nous paraissent plus frappantes que celles qui ont été alléguées en Bourgogne. Le décapage des chapiteaux de la nef a notablement enrichi cette famille, dont la datation, aux alentours de ce que nous avons appelé la phase 1 bis, ne soulèvera sans doute guère de polémiques. Il en va tout autrement du second groupe. La forme générale est ici celle du chapiteau cubique, qui domine également à Notre-Dame de Jumièges, sans crochets d'angle ni console. La sculpture en très faible relief enveloppe toute la corbeille d'un tapis continu, même si elle tient compte de la division en faces. Visiblement, on se soucie peu du rôle architectural : le même type de décor s'appliquerait tout aussi bien à n'importe quelle surface. Le genre le mieux représenté a pour motif dominant la palmette à feuillages creux et symétriques, foisonnant jusqu'à couvrir toute la superficie disponible. Tantôt cette palmette est fixée à une tige et dessine un palmier ou un motif en S... [Son] origine devait « être recher­chée dans le vaste domaine de l'ornementation préromane ». Les trouvailles de Deux-Jumeaux (VIIIe siècle ?) et d'Évrecy (IXe siècle ?) ont absolument confirmé cette intuition : elles ont offert une multitude de motifs végétaux traités de la même façon et notamment, sur les deux sites, des types « en palmier » d'une analogie frappante. Bien que sur les sites carolingiens, la facture soit plus sommaire, la stylisation plus poussée, le doute n'est pas permis : il s'agit d'un thème directement hérité du décor indigène neustrien de l'époque préromane, mais, comme pour le premier groupe, on doit aussi noter des analogies poitevines : Notre-Dame-la-Grande a dans son chœur des chapiteaux ornés de « pal­miers », traités, il est vrai, avec plus de souplesse. Un autre genre - celui auquel appartient le chapiteau signé d'Izembardus - relève du thème général du rinceau habité et... a ses plus proches homologues dans les chapiteaux historiés du transept et de l'ancien chœur de Notre-Dame de Jumièges. Les motifs végétaux s'y réduisent à des rinceaux, à des faisceaux de tiges nouées formant des courbes symétriques au centre desquelles se logent toutes sortes d'animaux, sans souci aucun de l'échelle : grands oiseaux vus de profil, lions et autres quadrupèdes. L'inspiration doit être cherchée soit du côté des tissus et des ivoires, soit et plutôt dans les manuscrits enluminés du début du XIe siècle, comme ceux de l'école de Winchester... [Cet] art « représente un essai qui n'a pas réussi à s'imposer par la suite », si ce n'est très épisodiquement, à Jumièges. Cela rend toute datation délicate, entre 1020 et 1066, plus près sans doute de la seconde date que de la première... Enfin, tranchant parmi tous ces dessins d'une grande souplesse, il y a aussi à Bernay des chapiteaux relevant de ce groupe, mais d'une grande rudesse d'exécution, comme celui qui se trouve presque en face de l'œuvre d'Izembardus et qui porte au tailloir une inscription plus obscure : britvs .. irc .. vs. Il est aussi couvert de feuillages, mais raides et stylisés, dont les nervures sont dessinées par de grossières rainures creusées à la gouge; aux angles sont des têtes mi-humaines, mi-animales, barbues et pourvues de grandes oreilles, prolongées par des avant-bras humains : l'ensemble est aussi expressif que peu décoratif. On en rencontre un de même facture au collatéral de la nef, avec un buste humain à l'angle. Leur auteur a sans doute voulu, dans les limites qu'autorisait sa maladresse, déjà bien normande, imiter les dessins tellement plus raffinés d'Izembardus. Les plaques... dégagées au croisillon sud restent à peu près sans contexte explicatif. Peut-être peut-on en rapprocher l'iconographie de certaines lettrines du XIè siècle ou de certains médaillons qui complètent, sur des pages enluminées, la scène principale; mais les certitudes font défaut. Au chapiteau à droite de l'absidiole, un personnage nu, replet, vu de face, lève les bras au ciel; deux serpents lui mordent les avant-bras. Le corps des serpents, noués en leur milieu, est ponctué de trous circulaires (comme celui de l'une des images de baleines trouvé à Deux-Jumeaux); leurs queues entrelacées sont foulées aux pieds par l'homme. Sur le côté en retour à gauche se distinguent malaisément des animaux affrontés. La plaque à l'entrée du collatéral a été amputée de son tiers gauche lors de travaux anciens. Dans un cadre circulaire en saillie, un homme est figuré de face, jusqu'au niveau des cuisses; il écarte les bras et brandit l'index. Son manteau, aux plis bien dessinés, est serré à la taille par une ceinture; sur les épaules il porte une courte pèlerine serrée au col par un ruban; sa tête est coiffée d'une couronne largement évasée : c'est l'attitude des souverains du XIe siècle sur leurs sceaux de majesté, à ceci près que notre personnage ne tient ni sceptre ni épée. La facture, uniquement graphique et nullement plastique, de ces deux motifs est bien dans la tradition préromane, mais l'exécution, fort habile et d'une certaine fraîcheur naïve, surtout dans le second cas, appartient à coup sûr au XIe siècle, sans doute à la première moitié ou au milieu de la période. On retrouve les mêmes traits sur une plaque dégagée en 1978 et figurant un griffon avalant la tête d'un homme nu, jointive du chapiteau orné de l'homme aux serpents : il y avait donc là une sorte de frise intérieure. Elle aussi a été mutilée pour faire de la place à un chapiteau : remaniement ou adaptation malhabile d'un chapiteau façonné en carrière sans examen préalable de son emplacement final ? [Une] chose est assurée : l'abbatiale restaurée [est] l'une des églises les plus attachantes de la Normandie, non seule­ment pour le technicien, qui est dès maintenant bien averti de son intérêt, mais encore pour le simple amateur d'art...

 

(extrait de : Normandie romane 2 ; Lucien Musset, Ed. Zodiaque, Coll La nuit des Temps, 1975, pp. 43-57)

twitter.com/Memoire2cite?fbclid=IwAR3JmEG0v02xG5uFvJNSn_x... - Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique

L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants

Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674

Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :

www.ina.fr/video/LXF99004401 .

Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.

Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets

Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage

Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste

Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand

Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.

1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..

Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.

Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.

Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.

Beaulieu I: le projet d'urbanisme

Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément

Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.

La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:

- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955

- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959

- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.

- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971

Le quartier:

Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.

A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.

Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :

Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.

La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.

Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.

Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.

Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:

1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.

La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.

La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.

Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.

Une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.

Conception et réalisation d’un quartier entier

Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.

Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -

Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?

La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.

Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!

Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...

C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à un grand ensemble «pur». Le chantier commence en 1953 - il y a juste cinquante ans - et s'achève en 1955. Ce nouveau quartier de 1 264 logements est remarquablement conçu. Non seulement il respecte la topographie des lieux, mais aussi il joue avec elle: les bâtiments sont implantés soit parallèlement, soit perpendiculairement aux courbes de niveau, ce qui met en valeur la colline tout en préservant son sommet. Pour rompre l'anonymat, les entrées, les façades et les balcons sont individualisés. Les logements sont de qualité, et les espaces verts, confiés aux services de la ville, tout simplement magnifiques. Beaulieu produit d'ailleurs un effet prodigieux sur ses premiers habitants.Son implantation n'est pas non plus le fait du hasard...En effet. Compte tenu des préoccupations hygiénistes de l'époque, le conseil municipal a choisi ce site «loin des zones minières et industrielles, à l'abri des poussières et des fumées, au climat salubre». Il souligne qu'il ne sera «jamais exploité par les houillères, car son sous-sol est stérile» et qu'il est également «bien relié à Saint-Etienne par le cours Fauriel, la seule avenue large de la ville». C'est véritablement le contre-modèle du taudis. Il a d'ailleurs, lui également, remarquablement bien vieilli.Etes-vous aussi enthousiaste pour les projets qui ont suivi Beaulieu I?Hélas!... Beaulieu II-La Marandinière (1957-1959), Beaulieu III-Montchovet (1962-1964), avec la fameuse «muraille de Chine», Beaulieu IV-la Palle (1967-1970) et la Métare (1962-1974), représentant à eux tous quelque 6 000 logements, constituent - à l'exception de la Métare, qui ne comprend que des appartements en copropriété - des échecs complets. Et tragiques.Pourquoi cette différence?

Beaulieu I a bénéficié d'une accumulation de partis pris judicieux qui n'ont pas été appliqués par la suite. Outre la qualité de son architecture et de ses espaces verts, on a évité le zonage bête et méchant, qui allait s'imposer plus tard: les zones commerciales, d'un côté; les tours et les barres d'habitation, d'un deuxième; les emplois, d'un troisième. Enfin, Beaulieu I, réservé presque exclusivement aux classes moyennes, n'a pas connu le processus de dégradation que l'on constatera ailleurs, et dont la destruction de la «muraille de Chine» constituera le symbole.Qui ont été les grands aménageurs de cette époque?Parmi les politiques: le maire, Alexandre de Fraissinette (modéré), et son premier adjoint, qui lui succédera à sa mort, le radical Michel Durafour. Parmi les architectes: Edouard Hur et Henri Gouyon, concepteurs de Beaulieu I. Et, bien sûr, l'Etat, qui reste très présent. C'est lui qui, de manière générale, garde la haute main sur l'urbanisme. Beaulieu constitue une opération nationale, décidée de Paris. Cependant, ce qui est remarquable, c'est que, pour Beaulieu I, l'Etat va accepter de composer.Dans quels domaines?Le ministère de la Reconstruction souhaitait, ici comme ailleurs, que l'opération fût entièrement industrialisée. Autrement dit, que l'on adaptât au bâtiment les méthodes de l'automobile. Les constructions devaient se faire en préfabriqué, et l'on devait se contenter de les monter sur place. Mais, à Saint-Etienne, les architectes, soutenus par le maire, s'opposent à cette directive. Parce qu'ils sont expérimentés, et reconnus, ils vont obtenir gain de cause. Et heureusement.Y a-t-il eu des projets, conçus à cette époque, qui n'ont pas vu le jour? A la fin des années 1950, l'Etat fait appel à de grands architectes pour remodeler les villes. A Saint-Etienne, c'est Dufau, distingué par le prix de Rome, qui est choisi. Il présente un projet radical: raser les 70 îlots qui se trouvent à l'est de la Grand-Rue, entre la place du Peuple et Bellevue, et les remplacer par autant de tours et de barres! Son projet, finalement, ne sera appliqué qu'en partie. Au sud, jusqu'à Bellevue, presque tout est démoli, beaucoup de tours et de barres sont construites. Au nord, les démolitions sont également presque systématiques, mais, cette fois, les nouveaux immeubles reproduisent la forme traditionnelle de l'îlot. On détruit également une partie du quartier derrière la grande poste, ainsi que l'ancienne caserne de Tréfilerie et la prison de Bizillon. Le futur Centre-Deux...

C'est cela. Au départ, l'opération se nomme «prison-Tréfilerie», mais les promoteurs, qui ont le sens du commerce, préfèrent la rebaptiser. Ce quartier est conçu comme un centre d'affaires à l'américaine, type la Défense, à Paris, ou la Part-Dieu, à Lyon. On explique aux élus que, s'ils veulent que Saint-Etienne devienne une grande ville, ils doivent la doter d'un centre d'affaires, avec des immeubles atteignant 100 ou 150 mètres de hauteur, comme aux Etats-Unis! Le projet est lancé (en 1969), mais il sera peu à peu amendé, pour tenir compte de la réalité économique, de la montée des oppositions et de l'évolution des mentalités.

Comment l'économie stéphanoise se porte-t-elle alors?

La ville croit encore à l'avenir de la mine et des industries traditionnelles. Cela se comprend: le plan Monnet pour la relance de l'économie française s'appuie sur l'énergie, les transports, les industries lourdes... Bref, tous les points forts de Saint-Etienne, mais ce sera un cadeau empoisonné, car, bercée par cette illusion, la cité s'endort. Quand elle se décidera à moderniser ses structures industrielles, ce sera toujours avec quelques années de retard. Au fond, c'est dans les années 1950 que l'on commet les erreurs qui conduiront, plus tard, au démantèlement des industries locales.

Le secteur tertiaire a-t-il déjà commencé son essor?

Pas encore. Dans les années 1950, Saint-Etienne reste une ville très fortement industrielle. La tertiarisation, avec l'enseignement supérieur, la transformation de l'hôpital en centre hospitalier régional et universitaire et l'essor de Casino, avec les supermarchés et les hypermarchés, ne commencera véritablement que dans les années 1960.

Culturellement, la ville est aussi très active...

Elle est même, à ce moment-là, l'un des hauts lieux de la création culturelle en France, notamment dans les domaines théâtral et artistique. Maurice Allemand fait du musée de Saint-Etienne l'un des plus grands musées d'art moderne en France. Et Jean Dasté propose au public le théâtre moderne. Ce bouillonnement est dû, notamment, à Alexandre de Fraissinette. Comme, après lui, Michel Durafour, il est persuadé que l'avenir de la cité est dans la modernité. Il considère donc qu'elle doit être déclinée dans tous ses aspects: économique, urbanistique et culturel.

La population comprend-elle cette volonté?

Oui et non. Dans les années 1950, il existe un certain consensus, car tout le monde partage la vision d'un avenir meilleur. Mais, en réalité, Fraissinette, et surtout Durafour, sont très décalés. Dans leur obsession d'une ville «blanche», ils refusent en bloc le passé, dont on a heureusement découvert depuis lors les richesses. Ils rêvent d'une ville qui n'existe pas, peuplée d'habitants qui ne ressemblent pas aux Stéphanois réels... C'est d'ailleurs ce qui, plus tard, provoquera la chute de Michel Durafour.Le chantier de l'autoroute de Saint Etienne 01 nov. 1965, la video içi www.ina.fr/video/LXC9610041788 - ST-Etienne,Montchovet (Beaulieu III) "la Muraille de Chine" construction 1962-1964, architecte HUR/FARRAT/GOUYON.

Rappelez vous...Aout 1983, François Mitterand, se déplace incognito à la Muraille de Chine à Saint-Etienne. Quelques mois plus tard, la grande réhabilitation de cette barre d’habitation sera lancée.

& le 24 octobre 1987 : visite officielle à Saint-Etienne. Il retourne à La Muraille de Chine pour constater les travaux. Le même jour il se rendra à Saint-Chamond et Roanne.

« En 1983, le président s’est rendu à Montchovet à l’improviste »

François Mitterrand est venu une première à Montchovet en 1983 incognito. Pourquoi une telle démarche ?

C’est l’architecte Roland Castro qui a convaincu le président d’aller dans des quartiers populaires. Son but était de lui montrer où vivaient les gens à cette époque et qu’il fallait entreprendre un programme de rénovation.

François Mitterrand m’a appelé et m’a dit d’organiser trois ou quatre » descentes » sur le terrain mais le président ne voulait ni policiers, ni gendarmes. Il m’a simplement demandé d’avertir, par correction, le préfet une fois arrivé. C’était d’ailleurs le meilleur gage de sécurité car lorsque vous n’êtes pas attendu, il n’y a pas de risques. Nous sommes donc allés à Saint-Etienne à Montchovet, aux Minguettes à Lyon, dans le 93.. et, à chaque fois, à l’improviste

> Quelle a été la réaction des habitants ?

Ils étaient très étonnés de croiser le président de la République dans leur cage d’escaliers ! Partout, nous avons reçu un accueil très chaleureux.

Nous étions quatre : le président, Roland Castro, un policier et moi-même. Je me souviens qu’aux Minguettes, le président a été invité par une famille pour boire le thé. Les habitants étaient très heureux que le président s’intéresse à eux.

> Comment François Mitterrand a-t-il réagi en voyant la vie de ses quartiers ?Il était fasciné. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était, pour lui, une découverte mais il était un rural et le fait de se confronter à la vie de ces gens qui vivaient dans de grandes barres fut enrichissant.> Ces visites impromptues ont-elles été suivies d’effets ?Oui car la mission Banlieues 89 est née de ces visites de terrain. Ce fut d’ailleurs la naissance de la politique de la ville.> En 1987, cette fois, la visite fut officielle - Proposer de nouveaux logements dans une démarche environnementale forte. Dans la poursuite des opérations engagées depuis 2001 (démolition de la Muraille de Chine en 2000, implantation du CHPL, de l ’AIMV en 2005), une qualité résidentielle s'affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d'habitat variée (en forme comme en type de produits). Le dynamisme du quartier s'appuie sur l'accueil et le développement de services, d'activités économiques et d'équipements d'agglomération (centre nautique, Nouveau Théâtre de Beaulieu...) et de proximité (salles de sport, travaux dans les écoles). Les atouts paysagers du site sont pleinement exploités dans une démarche environnementale forte. L'aménagement des espaces libres et la requalification des axes structurants et de desserte renforcent les liaisons internes aux quartiers et les ouvrent sur l'ensemble de la ville. Beaulieu, un patrimoine de qualité, valorisé et adapté à ses occupants

40 logement ont été adaptés au vieillissement de leur occupants (bacs à douche, volets électriques, aménagement des ascenseurs, …). L'amélioration des espaces extérieurs, résidentiels ou publics (rue K.Marx, square Renoir, allée Clémenceau) viendra rendre plus conviviaux ces lieux de vie partagés. Petite Marandinière : une cité jardin qui se rénove en gardant son caractère Sur la Petite Marandinière, 320 logements de Métropole Habitat ont été rénovés. Les bâtiments ont été transformés pour arriver à 32 logements, avec création de T3, T4, et T5 en tenant compte de la rénovation thermique et du confort des logements. 54 logements ont été construits, répartis en 6 bâtiments à l'architecture contemporaine et fonctionnelle (surfaces généreuses, double ou triple orientation, terrasse ou loggia). En parallèle, les espaces publics ont été réaménagés dans une démarche environnementale durable et innovante : résidentialisation et embellissement des espaces extérieurs, traitement paysager d'ensemble, requalification des voiries et des circulations douces adaptées aux usages, gestion optimisée du stationnement et des eaux pluviales...Une nouvelle mixité pour le quartier : les maisons de ville "Jardins Sembat" 22 maisons de ville (du T3 au T5) ont été construites à l’angle de la rue Marcel Sembat et du boulevard de Fraissinette. Conçu et développé par l'équipe XXL-Civita-Spirit, ce projet se caractérise par la qualité de la construction (matériaux durables, aménagement soigné des espaces extérieurs…) et par la mise en valeur paysagère du site, ouvert sur les collines du Pilat. 3 types de maisons ont été proposées en location libre : maisons jumelées le long du boulevard de Fraissinette, maisons en pente en fond de parcelle adossée au talus, maisons patio au cœur de l’îlot. Un nouveau centre nautique sur le secteur Loti Souhaité par les habitants, exemplaire d’une démarche participative de coproduction, le centre nautique Yves Naime a été ouvert à l'été 2013, en remplacement de l'ancienne piscine de la Marandinière. Ce centre nautique comprend un bassin sportif (25m, 6 lignes d'eau), un bassin destiné aux activités ludiques (bains bouillonnants, aquagym...), une pataugoire et des plages extérieures.Grande Marandinière : un secteur d'habitat en développement . Après la démolition de la barre Sisley et celle en cours de la barre Féguide, c'est un nouveau quartier qui se dessine sur ce secteur. La reconfiguration de la rue Sisley en voie de promenade avec des vues en belvédère et l'aménagement d'une « coulée verte » ont profondément modifié le paysage urbain du secteur. Ce nouvel environnement a permis à Métropole Habitat de réaliser un programme immobilier de 27 logements locatifs. Dans ce bâtiment collectif moderne et fonctionnel, chaque logement comporte un espace extérieur privatif, balcon ou terrasse. Au rez-de-chaussée, des locaux d'activités (centre social espace-loisirs) ou de services sont déployés le long de la nouvelle rue Sisley. La Palle : des résidentialisations de qualité

La résidentialisation des immeubles du boulevard de la Palle apporte aux habitants de nouvelles terrasses privatives en rez-de-chaussée, des espaces en cœur d’îlots plus agréables, et de nouveaux parcours piétonniers avec aires de jeux. Elle s’accompagne de la réhabilitation des immeubles (réfection des façades, changement des garde-corps…). Des opérations de résidentialisation ont été menées immeuble par immeuble de 2006 à 2009. Elles permettent de définir les limites entre les parties publiques ouvertes à tous, et les parties privées. Des petits jardins privatifs sont ainsi aménagés pour chaque logement de rez-de-chaussée.

Le Pont Aven : du logement social à haute performance environnementale

Développé par Métropole Habitat, le Pont-Aven est un exemple en matière de construction écologique. Il accueille 20 logements sociaux du T2 au T5. L’ensemble de la conception du bâtiment intègre des critères environnementaux : parois extérieures en brique mono-mur, eau chaude solaire, chauffage collectif au gaz naturel, ventilation intérieure à double flux pour une meilleure circulation de l’air, équipements électriques et sanitaires économes en énergie. La toiture végétalisée permet quant à elle une meilleure conservation de la fraîcheur en été, les auvents du toit protègent les fenêtres du soleil et les eaux de pluie seront récupérées pour arroser les espaces extérieurs…Résultat : une diminution des rejets en CO2 et une baisse significative des charges de chauffage pour les locataires.

Favoriser l'accessibilité et les relations inter-quartiers Le réaménagement du boulevard de la Palle a favorisé une meilleure desserte du quartier en transports en commun. Une station de taxis, des pistes cyclables et des pelouses ont été aménagées le long du boulevard, sécurisant ainsi la traversée piétonne entre les terrasses Roinat et le centre hospitalier. A l'intérieur du quartier, la trame piétonnière a été développée dans le principe d'une continuité paysagère entre les différents secteurs. Initiée avec l’aménagement des terrasses Roinat, une coulée verte, nouveau poumon vert du quartier, facilitant la circulation des piétons et des cyclistes, relie désormais le boulevard de la Palle, et plus loin le bois d'Avaize, au Parc de l'Europe. - Après la seconde guerre mondiale, un immense chantier s'ouvre en France dans le but de loger massivement une population démunie, les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre , le film parle de St-Etienne entre autre avec les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée : www.dailymotion.com/video/xgj74q .

Jusqu'au milieu des années 1970, cette période dite des « Trente Glorieuses l'après guerre et montre la plupart des grandes réalisations de 1945 à 1960. A travers les exemples de la région parisienne et de quelques grandes villes françaises sont posé les problèmes de la diversité architecturale, de l'esthétique et de l'harmonie entre le passé et l'avenir. Les images montrent les grands ensembles de Beaulieu, la Marandiniére, à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, le front de mer à Royan, la video de l'Année 1962, une réalisation de Philippe Brunet içi www.dailymotion.com/video/xgj2zz » fut le terrain de nombreuses expérimentations architecturales et urbanistiques, fondées notamment sur les idées émises plus tôt dans le siècle par le Mouvement moderne.

Aujourd'hui, ces ensembles bâtis sont au cœur d'une autre actualité, liée à leur adaptation à l'évolution des modes de vie de notre société contemporaine. Cette question qui se posa dès la fin des années 1970 apparaît sous un jour nouveau, avec les premières démolitions dans les années 1980 et, plus récemment, le vaste programme de réhabilitation mis en place dans le cadre de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.

Après Les Grands Ensembles. Une histoire qui continue…, ce nouvel ouvrage, fruit de la collaboration entre l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne et l'Université Jean Monnet, apporte un éclairage nouveau sur cet héritage bâti, mettant au jour simultanément la question de son vécu et celle des acteurs engagés dans son édification. En réunissant quinze auteurs spécialistes de ce domaine, il s'agit de regrouper autant de points de vue, pour comprendre la diversité et la complexité des enjeux liés à la postérité de ce bâti. - « Petite enquête sur Beaulieu – Le Rond-Point », La Tribune du centre et du sud-est, 13 octobre 1955 et « Le chantier de Beaulieu – Le Rond-Point (1ère tranche) sera terminé le 30 juin 1956 très exactement »,La Tribune du centre & du sud-est, 26 juin 1956 -

«St-Etienne, la place des grands ensembles dans l’histoire de l’habitat social français »

Saint-Étienne/Beaulieu, au sud-est de l’agglomération, sur le versant sud de la colline de Beaulieu, en forte pente et d’aspect semi-rural, la cité de Beaulieu est mise à l’étude dès 1950. Elle débute en 1953 et comprend 1 221 logements, un groupe scolaire et 35 boutiques. Des parrains prestigieux et l’élite de l’architecture sté- phanoise sont mobilisés pour ce premier grand ensemble local.

Tantôt les bâtiments suivent le dessin de la courbe de niveau 600, devenue rue Le Corbusier, tantôt ils s’installent perpendi-culairement à la pente, reliés à la rue par des passerelles ou de grands escaliers. A l’implantation exemplaire des bâtiments répond une maîtrise raffinée du végétal d’accompagnement, décliné selon les modes habituels aux squares urbains, avec une virtuosité étonnante dus aux talents de l’ingénieur des Services techniques de la ville, Jean Marc, associé à l’équipe de concep-tion dès l’origine de l’opération.

Le vocabulaire de l’art des jardins s’adapte au grand ensemble : les espaces sont découpés à partir des courbes de niveau et des allées, et caractérisés par un système de haies et de contre-haies (haies étagées doubles ou triples) constituées de troènes com-muns ou dorés, prunus, berbéris et buffets de laurier, et sont plantés d arbres rythmés et colorés (érables négundo et acacias), ou parfois fastigiés (la gamme d’arbres est d’ailleurs peu riche), selon un dessin géométrique et des alternances de couleurs. Ces espaces verts ne sont réalisés qu’à partir de 1964, après avoir été longtemps laissés en prairies fauchées. Cet état de fait, dû au départ à l’étirement des financements des projets d’espaces exté-rieurs, s’inscrivait aussi dans la logique de conception de notre ingénieur, qui pensait « qu’il était nécessaire de laisser vivre un groupe d’habitations avant de planter » – afin de reprendre notamment les chemins tracés par l’usage.

Cette réalisation révèle le décalage entre les réflexions et les savoir-faire architecturaux et paysagers et exprime quelques traits caractéristiques de la pratique paysagiste. Le festonnage des haies qui jalonne les espaces extérieurs rejoint celui des collines boca- gères surplombant les bâtiments. Il rappelle le site environnant et inspirera plus tard l’AUA et Alexandre Chemetoff pour la réhabilitation du quartier de Montreynaud.

Relevons que, sans l’action concertée des services de la ville et de l’office d’HLM, qui finança entièrement la réalisation des espaces verts, rien n’aurait été fait à cette époque, compte tenu du désintérêt pour cet aspect du projet des principaux responsables du chantier. « D’ailleurs, à cette époque, les architectes ne jouaient pas au paysagiste… », queleques superbes videos du Ministere de la Cohésion et des Territoires içi : .Naissance d'une banlieue mort d'un village 2000 www.dailymotion.com/video/x1a98iz

Réalisateur : Sidney Jézéquel Production : Les Films Roger Leenhardt Sujet : la commune de Goussainville (95) --------

Quatre murs et un toit 1953 www.dailymotion.com/video/xk6xui Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) ----------------Le Bonheur est dans le béton www.dailymotion.com/video/x413amo - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie ---------------------Beaulieu par son constructeur la Cimaise :" Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.--- Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq ----

SAINT-ETIENNE BEAULIEU une barre d’habitation innovante

A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.

Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons. Conception et réalisation d’un quartier entier. Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine la plus grande barre d'Europe avec 540 appartements à sa livraison mi 1964, les chantiers de l'OPAC devenu Métropole-Habitat, www.ina.fr/video/LY00001263522 », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période. Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.

Un projet pharaonique

Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville. L’avis de l’architecte

De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. www.cimaise-architectes.com/realisations/divers/construct... cité HLM labellisée Patrimoine du XXeme siecle -"Il faut bien le dire, avant même d’être livré, Beaulieu est l' un des grands-ensembles, parmis 6 autres qui fasçinait en 1954..En effet c'etait le début de la longue & grande histoire des chantiers de l'Office Public de l'Aménagement et de la Construction* içi, ou à Montreynaud, Solaure, Monthieu etc

( l'OPAC l'office public de logements sociaux, devenu plus tard Métropole-Habitat, est la plus importante au niveau National, c'est la plus grosse boite d'HLM). Bref, les habituels promeneurs du coin genre les "Bois du Four (la Metare, le nom ançien, qui par ailleurs appartenait a Mme de Métarie une veuve riche qui légua son domaine soit "la Métare" à la ville, pour un Franc symbolique à l'epoque et aux CHU anciennement les HCL Hospiçes Civils de la Ville comme à Lyon... (on notera qu il y a des tas de logements en centre ville propriété du CHU)..se rendant le dimanche

dans le Pilat ou à Rochetaillée et sur les collines* alentours (on en a 7 comme a Rome) font un léger détour par le chantier. Ils constatent alors de visu cet avancement des travaux que la presse qualifie de « belle prouesse ». Le rythme est en effet rapide : « un étage par semaine » pour certaines barres, comme le raconte un témoin. Les « grandes maisons », soient les immeubles de hauteur et nombre de logements importants (IGH), étant alors encore rares dans la

ville, les Stéphanois n’y sont pas habitués@ les H.L.M. Beaulieu est la 1ere cité Stéphanoise de toutes,. Les barres de dix-sept et quatorze niveaux gises respectivement rues Gomy Herriot et de Vlaminck, ainsi que la tour de 22 niveaux au 33 rue Le-Corbusier,surprennent donc encore pire pour la plus grande barre d'Europe qui arrvera 7 ans plus tard, la Muraille qui mettront certains certaines à la renverse , le gigantisme à l'état brut, du lourd.... La référence qui vient à l’esprit de beaucoup ajoute à la fascination : l’Amérique. « C’est New-York ! c'est tres joile, tres vert... », se rappelle avoir pensé un habitant de la première harre...Mais plus que les immeubles, ce sont surtout les logements qui emportent l’adhésion des « heureux locataires », comme aime à les appeler la presse tout court. La satisfaction procurée aux habitants par l’hygiène et le confort des logements des Grands-Ensembles soit les quartiers NEUF est une information connue, les études de sciences humaines sur le sujet abondent. Aussi, pour le cas de Beaulieu devenu un cas d'Ecole idem pour Montchovet (Beaulieu3) et les transformations de la Marandiniere (Beaulieu2)...Les entretiens réalisés avec des locataires n’apportent pas sur ce point-ci d’éléments nouveaux :les premiers motifs de satisfaction invoqués sont, comme pour bien d’autres Grands-Ensembles Français,

l’eau courante, le chauffage central dont sont pourvus les immeubles les plus hauts, les WC intérieurs et salles de bain, l’ensoleillement et la luminosité permis par l’orientation, la hauteur et la disposition des immeubles, les placards et les tout aussi pratiques balcons à parois séchoirs permettant de faire sécher le linge, hiver compris. Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»

L"apres guerre...Que prévoit-on pour la reconstruction? Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée. C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.Oui. Et ce ne sera pas un vain mot.

Programme d’Innovation Biomédicale de l’École polytechnique soutenu par la Fondation Bettencourt Schueller

Crédit photographique : © École polytechnique - J.Barande

 

Programme d´orientation 2014-2015

Orientation Programme 2014-2015

27 juillet au 5 septembre

27 July to 5 September

CMR/RMC Saint-Jean

CMR2014-049

Photo par/by Mario Poirier

© Sa Majesté la Reine et chef du Canada, représentée par le ministère de la Défense nationale, 2014

© Her Majesty The Queen in Right of Canada, represented by the Department of National Defence, 2014

Rassegna di musica emergente Pop Up @ Port Days - 7 ottobre 2022

 

Programma:

- DJ set Radio Ca' Foscari

- Mathias Mari

- Dopamina

- Fosca

- DJ set Hard Rock Cafe Venezia - DJ Christian Effe

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