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Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
Vendredi 7 mars 2014. Cathédrale. Portail de la Vierge romane (v. 1160 - 1170). Etait intégré dans la galerie du cloître des chanoines jusqu'au XVIIIe siècle.
Selon Flodoard, saint Nicaise – évêque de Reims – fonde la première cathédrale rémoise au début du Ve siècle, probablement vers 401, sur d'anciens thermes gallo-romains. Elle se situe non loin de la basilique précédente, celle des Saints-Apôtres érigée sous Bétause. C'est devant la porte de sa cathédrale, déjà dédiée à la Vierge Marie, que saint Nicaise est décapité par les Vandales en 407 ou par les Huns en 451. Le vocable de sainte Marie laisse à penser que la seconde date est la bonne, puisque Sainte-Marie-Majeure, considérée comme la première église consacrée à Marie, date des années 430. Néanmoins, Patrick Demouy voit plutôt en saint Nicaise « un précurseur du culte marial ». L'édifice mesure alors environ 20 m sur 55m. C'est là que se déroule le baptême de Clovis, par l'évêque Remi de Reims, un 25 décembre. L'année de cette célébration est sujette à débat et est située entre 496 et 499. Un baptistère est construit au VIe siècle, au nord de l'édifice actuel. Son plan était carré de l'extérieur et circulaire de l'intérieur.
En 816, Louis le Pieux est le premier monarque français à être couronné à Reims, par le pape Étienne IV. La célébration du sacre met en évidence le mauvais état de l'édifice, qui devient au même moment siège d'un archevêché. Dans les dix années qui suivent, l'archevêque Ebbon fait reconstruire en grande partie la cathédrale, sous la direction de l'architecte impérial Rumaud. Celui-ci poursuit ses travaux jusqu'en 846, sous l'épiscopat d'Hincmar.
L'archevêque fait orner l'intérieur du bâtiment de dorures, de mosaïques, de peintures, de sculptures et de tapisseries. Il consacre cette seconde cathédrale le 18 octobre 862 en présence de Charles le Chauve. Le nouveau bâtiment est long de 86 m et possède deux transepts. Sous l'archevêque Hervé, au début du Xe siècle, une ancienne crypte datant de la première cathédrale est redécouverte, désobstruée puis rénovée avant d'être consacrée à saint Remi. Cette crypte constitue le « noyau initial » à partir duquel chacune des cathédrales est bâtie ; ainsi l'autel se situe au même endroit depuis plus de quinze siècles. À partir de 976, l'évêque Adalbéron agrandit et illumine la cathédrale carolingienne. L'historien Richer, élève d'Adalbéron, donne une description très précise des travaux effectués par l'archevêque : . L'auteur nous rapporte également qu'un autel est élevé par Adalbéron pour le corps du pape saint Calixte. Au milieu XIIe siècle, l'archevêque Samson fait démolir la façade ainsi que sa tour dans le but d'ériger une nouvelle façade, encadrée de deux tours, probablement sur le modèle de la basilique Saint-Denis. Quelques années plus tôt, Samson avait lui-même assisté à la consécration du chœur de cette église. En plus de ces travaux à l'ouest du bâtiment, un nouveau chœur ainsi que des chapelles commencent à être édifiés à l'est de la cathédrale. L'édifice mesure 110 mètres de long. À la fin du siècle, la nef et le transept sont de style carolingien tandis que le chevet en construction et la façade sont du premier art gothique.
Les Annales de saint Nicaise rapportent qu'en 1210 « l'église de Reims a brûlé en la fête Saint-Jean-devant-la-Porte-latine », le 6 mai, le même jour qu'une éclipse de lune. Cependant, l'unique éclipse visible à Reims en ce début de XIIIe siècle est datée par Anne Prache du 28 février 1208. On sait toutefois que l'archevêque Albéric de Humbert pose la première pierre d'une nouvelle cathédrale le 6 mai 1211, l'incendie ayant détruit l'édifice précédent. Quatre architectes se succèdent sur le chantier dont le gros œuvre est achevé en 1275 : Jean d'Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons.
Le 24 juillet 1481, un nouvel incendie, né de la négligence d'ouvriers travaillant à la toiture de l'édifice, prend dans les combles de la cathédrale. Il détruit la charpente, puis le grand clocher central ainsi que les galeries à la base du toit. Le plomb coulant de la toiture achève de détériorer le monument. Le chantier reprend néanmoins rapidement. Les rois Charles VIII puis Louis XII, sacrés dans la cathédrale, apportent un soutien financier à la reconstruction, à la différence de leur prédécesseur Louis XI. Ils accordent en particulier un octroi royal, correspondant à une partie de la gabelle. En remerciement, le nouveau toit est surmonté de fleurs de lys et les armoiries royale« Il abattit entièrement les arcades qui, s'étendant depuis l'entrée jusqu'à près du quart de la basilique, la coupaient jusqu'en haut, en sorte que toute l'église, embellie, acquit plus d'étendue et une forme plus convenable (…). Il décora l'autel principal de croix d'or et l'enveloppa d'un treillis resplendissant (…). Il éclaira cette même église par des fenêtres où étaient représentées diverses histoires et la dota de cloches mugissantes à l'égal du tonnerre »s sont « apposées en haut du chevet ». Ce bénéfice est néanmoins suspendu en 1516, les travaux sont arrêtés avant l'achèvement des flèches.
Bien que Reims soit le symbole du pouvoir royal puisque les rois s'y font sacrer, les troubles de la Révolution française n'ont pas atteint l'ampleur que l'on a pu constater ailleurs comme à Chartres où la structure-même de la cathédrale s'est trouvée menacée. Certaines statues sont cassées, des portails arrachés, le sceptre et la main de justice brûlés. La cathédrale est transformée en magasin à fourrage et le projet de la raser est rapidement abandonné.
En 1860, Eugène Viollet-le-Duc dirige les travaux de restauration de la cathédrale de Reims.
La réconciliation franco-allemande est symboliquement officialisée en juillet 1962 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer sous les voûtes de la cathédrale de Reims qui fut bombardée intentionnellement en 1914 par l'armée allemande dans le but de briser le moral français.
Le pape Jean-Paul II, lors de sa visite pastorale en France, vient à la cathédrale de Reims le 22 septembre 1996 pour célébrer le 1500e anniversaire du baptême de Clovis.
La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début des hostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.
Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.
Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l'incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués. La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.
La cathédrale est restaurée sous la direction d'Henri Deneux, natif de Reims et architecte en chef des monuments historiques, avec l'aide précieuse de mécènes américains (notamment la famille Rockefeller) et de la société des « Amis de la cathédrale », grâce aux nombreuses photographies de l'édifice prises dans les années 1880, aux débuts de la photographie. Le chantier débute en 1919, Deneux s'inspirant d'un ingénieux système inventé par l'architecte Philibert Delorme au XVIe siècle, concevant une charpente faite de lamelles de béton reliées de tenons en bois. Son faible encombrement a permis le dégagement d'un vaste espace, formant une véritable nef, au-dessus du voûtement. Le chantier dure encore de nos jours. La charpente de chêne, détruite, est remplacée par une remarquable structure, plus légère et ininflammable, constituée de petits éléments préfabriqués en ciment-armé, reliés par des clavettes en chêne pour garantir la souplesse de l'ensemble. La restauration complète et pérenne de la façade occidentale et de ses sculptures est réalisée par tranches de travaux successives : galerie des rois, portail central (de 1989 à 1994 et de 1996 à 1998), portail Sud (2001 - 2005), portail Nord (2007- 2011), étage de la rose avec sa statuaire qui débute en 2014 et doit durer trois ans (budget total de 3,3 millions d’euros).
La pierre utilisée pour la construction est majoritairement un calcaire du Lutétien moyen provenant de carrières proches de Reims et appelé calcaire de Courville ou pierre de Courville.
La hauteur de la nef sous voûte est de 38 mètres, elle est donc bien inférieure à celle de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens (42,30 m) ou de celle de cathédrale Saint-Pierre de Beauvais (46,77 m). Toutefois, la relative étroitesse de la nef accentue l'impression de hauteur. Depuis l'extérieur, l'impression est, comme pour toutes les églises gothiques, celle d'un grand élan vers le ciel. Les deux tours occidentales sont dépourvues de flèches mais culminent tout de même à près de 82 mètres de hauteur.
Le point le plus élevé est l'ange du clocher situé au-dessus de l'abside à 87 mètres. L’orientation de la cathédrale est selon un axe Sud-Ouest Nord-Est. La cathédrale est donc orientée non pas vers l'Orient, mais dans l’axe du solstice d'été.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
«Les étudiants avaient prévu un printemps chaud, et jusqu'à maintenant, ils tiennent parole.
Environ 5000 manifestants se sont rassemblés, vendredi soir, au centre-ville de Montréal, pour leur second événement nocturne appelé l'«Ostie de grosse manif de soir».
Les participants s'étaient donné rendez-vous, vers 20 h, à la traditionnelle place Émilie-Gamelin. Une vingtaine de minutes plus tard, le coup d'envoi a été donné et les marcheurs ont pris d'assaut la rue Berri en direction nord.
Dès le départ, la manifestation a été déclarée illégale, faute d'itinéraire.
Près d'une heure plus tard, un avis de dispersion a été officiellement lancé par les policiers de Montréal, alors que la tête se trouvait sur le boulevard René-Lévesque vers l'ouest.
Plusieurs types de gaz irritants ont été utilisés afin d'«éviter les confrontations entre les policiers et les manifestants et les inviter de façon audible à se disperser», a indiqué l'agent Simon Delorme, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal.
En moins de deux, les participants se sont dispersés. Il était environ 21 h 15. C'est alors que le jeu du chat et de la souris a débuté. Plusieurs groupuscules se sont alors formés un peu partout au centre-ville et leur localisation a été une tâche des plus ardues.
Vers 22 h, les agents s'affairaient toujours à faire disperser les petits groupes immobilisés un peu partout au centre-ville. Au total, un manifestant et un policier auraient été blessés, leur état de santé n'était toujours pas connu des autorités en fin de soirée. Une femme aurait également été arrêtée.
Selon la page Facebook de l'événement créée par l'Association générale étudiante du Cégep du Vieux-Montréal pour la gratuité, les manifestants, vendredi soir, souhaitaient, entre autres, être solidaires des personnes arrêtées et blessées lors des dernières manifestations.»
www.tvanouvelles.ca/2015/03/27/deux-personnes-blessees-et...
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
Mercredi 5 mars 2014. Sedan (Ardennes). Le château. Essentiellement construit par la puissante famille de la Marck tout au long des XVe et XVIe siècles, il fit l'objet de nombreux aménagements au cours de son histoire.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
Les Galeries de la rue de Miromesnil accueillaient les amateurs d'art le 12 mars 2015, pour la 8e Nocturne Art Miromesnil.
Les galeries Lila Pepino, Art Conseil, Avant-Garde, Delorme, Fanny Guillon-Laffaille, Jean-Paul Villain ont participé à ce cheminement artistique.
Photo : Mairie du 8e / Julien Blavette
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Reims cathedral and it's area. December 2014.Cathédrale de Reims.
Selon Flodoard, saint Nicaise – évêque de Reims – fonde la première cathédrale rémoise au début du Ve siècle, probablement vers 401, sur d'anciens thermes gallo-romains. Elle se situe non loin de la basilique précédente, celle des Saints-Apôtres érigée sous Bétause. C'est devant la porte de sa cathédrale, déjà dédiée à la Vierge Marie, que saint Nicaise est décapité par les Vandales en 407 ou par les Huns en 451. Le vocable de sainte Marie laisse à penser que la seconde date est la bonne, puisque Sainte-Marie-Majeure, considérée comme la première église consacrée à Marie, date des années 430. Néanmoins, Patrick Demouy voit plutôt en saint Nicaise « un précurseur du culte marial ». L'édifice mesure alors environ 20 m sur 55m. C'est là que se déroule le baptême de Clovis, par l'évêque Remi de Reims, un 25 décembre. L'année de cette célébration est sujette à débat et est située entre 496 et 499. Un baptistère est construit au VIe siècle, au nord de l'édifice actuel. Son plan était carré de l'extérieur et circulaire de l'intérieur.
En 816, Louis le Pieux est le premier monarque français à être couronné à Reims, par le pape Étienne IV. La célébration du sacre met en évidence le mauvais état de l'édifice, qui devient au même moment siège d'un archevêché. Dans les dix années qui suivent, l'archevêque Ebbon fait reconstruire en grande partie la cathédrale, sous la direction de l'architecte impérial Rumaud. Celui-ci poursuit ses travaux jusqu'en 846, sous l'épiscopat d'Hincmar.
L'archevêque fait orner l'intérieur du bâtiment de dorures, de mosaïques, de peintures, de sculptures et de tapisseries. Il consacre cette seconde cathédrale le 18 octobre 862 en présence de Charles le Chauve. Le nouveau bâtiment est long de 86 m et possède deux transepts. Sous l'archevêque Hervé, au début du Xe siècle, une ancienne crypte datant de la première cathédrale est redécouverte, désobstruée puis rénovée avant d'être consacrée à saint Remi. Cette crypte constitue le « noyau initial » à partir duquel chacune des cathédrales est bâtie ; ainsi l'autel se situe au même endroit depuis plus de quinze siècles. À partir de 976, l'évêque Adalbéron agrandit et illumine la cathédrale carolingienne. L'historien Richer, élève d'Adalbéron, donne une description très précise des travaux effectués par l'archevêque : . L'auteur nous rapporte également qu'un autel est élevé par Adalbéron pour le corps du pape saint Calixte. Au milieu XIIe siècle, l'archevêque Samson fait démolir la façade ainsi que sa tour dans le but d'ériger une nouvelle façade, encadrée de deux tours, probablement sur le modèle de la basilique Saint-Denis. Quelques années plus tôt, Samson avait lui-même assisté à la consécration du chœur de cette église. En plus de ces travaux à l'ouest du bâtiment, un nouveau chœur ainsi que des chapelles commencent à être édifiés à l'est de la cathédrale. L'édifice mesure 110 mètres de long. À la fin du siècle, la nef et le transept sont de style carolingien tandis que le chevet en construction et la façade sont du premier art gothique.
Les Annales de saint Nicaise rapportent qu'en 1210 « l'église de Reims a brûlé en la fête Saint-Jean-devant-la-Porte-latine », le 6 mai, le même jour qu'une éclipse de lune. Cependant, l'unique éclipse visible à Reims en ce début de XIIIe siècle est datée par Anne Prache du 28 février 1208. On sait toutefois que l'archevêque Albéric de Humbert pose la première pierre d'une nouvelle cathédrale le 6 mai 1211, l'incendie ayant détruit l'édifice précédent. Quatre architectes se succèdent sur le chantier dont le gros œuvre est achevé en 1275 : Jean d'Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons.
Le 24 juillet 1481, un nouvel incendie, né de la négligence d'ouvriers travaillant à la toiture de l'édifice, prend dans les combles de la cathédrale. Il détruit la charpente, puis le grand clocher central ainsi que les galeries à la base du toit. Le plomb coulant de la toiture achève de détériorer le monument. Le chantier reprend néanmoins rapidement. Les rois Charles VIII puis Louis XII, sacrés dans la cathédrale, apportent un soutien financier à la reconstruction, à la différence de leur prédécesseur Louis XI. Ils accordent en particulier un octroi royal, correspondant à une partie de la gabelle. En remerciement, le nouveau toit est surmonté de fleurs de lys et les armoiries royale« Il abattit entièrement les arcades qui, s'étendant depuis l'entrée jusqu'à près du quart de la basilique, la coupaient jusqu'en haut, en sorte que toute l'église, embellie, acquit plus d'étendue et une forme plus convenable (…). Il décora l'autel principal de croix d'or et l'enveloppa d'un treillis resplendissant (…). Il éclaira cette même église par des fenêtres où étaient représentées diverses histoires et la dota de cloches mugissantes à l'égal du tonnerre »s sont « apposées en haut du chevet ». Ce bénéfice est néanmoins suspendu en 1516, les travaux sont arrêtés avant l'achèvement des flèches.
Bien que Reims soit le symbole du pouvoir royal puisque les rois s'y font sacrer, les troubles de la Révolution française n'ont pas atteint l'ampleur que l'on a pu constater ailleurs comme à Chartres où la structure-même de la cathédrale s'est trouvée menacée. Certaines statues sont cassées, des portails arrachés, le sceptre et la main de justice brûlés. La cathédrale est transformée en magasin à fourrage et le projet de la raser est rapidement abandonné.
En 1860, Eugène Viollet-le-Duc dirige les travaux de restauration de la cathédrale de Reims.
La réconciliation franco-allemande est symboliquement officialisée en juillet 1962 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer sous les voûtes de la cathédrale de Reims qui fut bombardée intentionnellement en 1914 par l'armée allemande dans le but de briser le moral français.
Le pape Jean-Paul II, lors de sa visite pastorale en France, vient à la cathédrale de Reims le 22 septembre 1996 pour célébrer le 1500e anniversaire du baptême de Clovis.
La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début des hostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.
Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.
Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l'incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués. La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.
La cathédrale est restaurée sous la direction d'Henri Deneux, natif de Reims et architecte en chef des monuments historiques, avec l'aide précieuse de mécènes américains (notamment la famille Rockefeller) et de la société des « Amis de la cathédrale », grâce aux nombreuses photographies de l'édifice prises dans les années 1880, aux débuts de la photographie. Le chantier débute en 1919, Deneux s'inspirant d'un ingénieux système inventé par l'architecte Philibert Delorme au XVIe siècle, concevant une charpente faite de lamelles de béton reliées de tenons en bois. Son faible encombrement a permis le dégagement d'un vaste espace, formant une véritable nef, au-dessus du voûtement. Le chantier dure encore de nos jours. La charpente de chêne, détruite, est remplacée par une remarquable structure, plus légère et ininflammable, constituée de petits éléments préfabriqués en ciment-armé, reliés par des clavettes en chêne pour garantir la souplesse de l'ensemble. La restauration complète et pérenne de la façade occidentale et de ses sculptures est réalisée par tranches de travaux successives : galerie des rois, portail central (de 1989 à 1994 et de 1996 à 1998), portail Sud (2001 - 2005), portail Nord (2007- 2011), étage de la rose avec sa statuaire qui débute en 2014 et doit durer trois ans (budget total de 3,3 millions d’euros).
La pierre utilisée pour la construction est majoritairement un calcaire du Lutétien moyen provenant de carrières proches de Reims et appelé calcaire de Courville ou pierre de Courville.
La hauteur de la nef sous voûte est de 38 mètres, elle est donc bien inférieure à celle de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens (42,30 m) ou de celle de cathédrale Saint-Pierre de Beauvais (46,77 m). Toutefois, la relative étroitesse de la nef accentue l'impression de hauteur. Depuis l'extérieur, l'impression est, comme pour toutes les églises gothiques, celle d'un grand élan vers le ciel. Les deux tours occidentales sont dépourvues de flèches mais culminent tout de même à près de 82 mètres de hauteur.
Le point le plus élevé est l'ange du clocher situé au-dessus de l'abside à 87 mètres. L’orientation de la cathédrale est selon un axe Sud-Ouest Nord-Est. La cathédrale est donc orientée non pas vers l'Orient, mais dans l’axe du solstice d'été.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
Samedi 8 mars 2014. Cathédrale Notre-Dame. Façade Nord."Portail du Jugement Dernier" (v. 1225 - 1230)Au centre le Christ bénissant, surnommé le Beau Dieu entouré de Sts Jean, Jacques le Majeur et Paul (à droite), Pierre, André et Barthélemy (à gauche).
Selon Flodoard, saint Nicaise – évêque de Reims – fonde la première cathédrale rémoise au début du Ve siècle, probablement vers 401, sur d'anciens thermes gallo-romains. Elle se situe non loin de la basilique précédente, celle des Saints-Apôtres érigée sous Bétause. C'est devant la porte de sa cathédrale, déjà dédiée à la Vierge Marie, que saint Nicaise est décapité par les Vandales en 407 ou par les Huns en 451. Le vocable de sainte Marie laisse à penser que la seconde date est la bonne, puisque Sainte-Marie-Majeure, considérée comme la première église consacrée à Marie, date des années 430. Néanmoins, Patrick Demouy voit plutôt en saint Nicaise « un précurseur du culte marial ». L'édifice mesure alors environ 20 m sur 55m. C'est là que se déroule le baptême de Clovis, par l'évêque Remi de Reims, un 25 décembre. L'année de cette célébration est sujette à débat et est située entre 496 et 499. Un baptistère est construit au VIe siècle, au nord de l'édifice actuel. Son plan était carré de l'extérieur et circulaire de l'intérieur.
En 816, Louis le Pieux est le premier monarque français à être couronné à Reims, par le pape Étienne IV. La célébration du sacre met en évidence le mauvais état de l'édifice, qui devient au même moment siège d'un archevêché. Dans les dix années qui suivent, l'archevêque Ebbon fait reconstruire en grande partie la cathédrale, sous la direction de l'architecte impérial Rumaud. Celui-ci poursuit ses travaux jusqu'en 846, sous l'épiscopat d'Hincmar.
L'archevêque fait orner l'intérieur du bâtiment de dorures, de mosaïques, de peintures, de sculptures et de tapisseries. Il consacre cette seconde cathédrale le 18 octobre 862 en présence de Charles le Chauve. Le nouveau bâtiment est long de 86 m et possède deux transepts. Sous l'archevêque Hervé, au début du Xe siècle, une ancienne crypte datant de la première cathédrale est redécouverte, désobstruée puis rénovée avant d'être consacrée à saint Remi. Cette crypte constitue le « noyau initial » à partir duquel chacune des cathédrales est bâtie ; ainsi l'autel se situe au même endroit depuis plus de quinze siècles. À partir de 976, l'évêque Adalbéron agrandit et illumine la cathédrale carolingienne. L'historien Richer, élève d'Adalbéron, donne une description très précise des travaux effectués par l'archevêque : . L'auteur nous rapporte également qu'un autel est élevé par Adalbéron pour le corps du pape saint Calixte. Au milieu XIIe siècle, l'archevêque Samson fait démolir la façade ainsi que sa tour dans le but d'ériger une nouvelle façade, encadrée de deux tours, probablement sur le modèle de la basilique Saint-Denis. Quelques années plus tôt, Samson avait lui-même assisté à la consécration du chœur de cette église. En plus de ces travaux à l'ouest du bâtiment, un nouveau chœur ainsi que des chapelles commencent à être édifiés à l'est de la cathédrale. L'édifice mesure 110 mètres de long. À la fin du siècle, la nef et le transept sont de style carolingien tandis que le chevet en construction et la façade sont du premier art gothique.
Les Annales de saint Nicaise rapportent qu'en 1210 « l'église de Reims a brûlé en la fête Saint-Jean-devant-la-Porte-latine », le 6 mai, le même jour qu'une éclipse de lune. Cependant, l'unique éclipse visible à Reims en ce début de XIIIe siècle est datée par Anne Prache du 28 février 1208. On sait toutefois que l'archevêque Albéric de Humbert pose la première pierre d'une nouvelle cathédrale le 6 mai 1211, l'incendie ayant détruit l'édifice précédent. Quatre architectes se succèdent sur le chantier dont le gros œuvre est achevé en 1275 : Jean d'Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons.
Le 24 juillet 1481, un nouvel incendie, né de la négligence d'ouvriers travaillant à la toiture de l'édifice, prend dans les combles de la cathédrale. Il détruit la charpente, puis le grand clocher central ainsi que les galeries à la base du toit. Le plomb coulant de la toiture achève de détériorer le monument. Le chantier reprend néanmoins rapidement. Les rois Charles VIII puis Louis XII, sacrés dans la cathédrale, apportent un soutien financier à la reconstruction, à la différence de leur prédécesseur Louis XI. Ils accordent en particulier un octroi royal, correspondant à une partie de la gabelle. En remerciement, le nouveau toit est surmonté de fleurs de lys et les armoiries royale« Il abattit entièrement les arcades qui, s'étendant depuis l'entrée jusqu'à près du quart de la basilique, la coupaient jusqu'en haut, en sorte que toute l'église, embellie, acquit plus d'étendue et une forme plus convenable (…). Il décora l'autel principal de croix d'or et l'enveloppa d'un treillis resplendissant (…). Il éclaira cette même église par des fenêtres où étaient représentées diverses histoires et la dota de cloches mugissantes à l'égal du tonnerre »s sont « apposées en haut du chevet ». Ce bénéfice est néanmoins suspendu en 1516, les travaux sont arrêtés avant l'achèvement des flèches.
Bien que Reims soit le symbole du pouvoir royal puisque les rois s'y font sacrer, les troubles de la Révolution française n'ont pas atteint l'ampleur que l'on a pu constater ailleurs comme à Chartres où la structure-même de la cathédrale s'est trouvée menacée. Certaines statues sont cassées, des portails arrachés, le sceptre et la main de justice brûlés. La cathédrale est transformée en magasin à fourrage et le projet de la raser est rapidement abandonné.
En 1860, Eugène Viollet-le-Duc dirige les travaux de restauration de la cathédrale de Reims.
La réconciliation franco-allemande est symboliquement officialisée en juillet 1962 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer sous les voûtes de la cathédrale de Reims qui fut bombardée intentionnellement en 1914 par l'armée allemande dans le but de briser le moral français.
Le pape Jean-Paul II, lors de sa visite pastorale en France, vient à la cathédrale de Reims le 22 septembre 1996 pour célébrer le 1500e anniversaire du baptême de Clovis.
La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début des hostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.
Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.
Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l'incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués. La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.
La cathédrale est restaurée sous la direction d'Henri Deneux, natif de Reims et architecte en chef des monuments historiques, avec l'aide précieuse de mécènes américains (notamment la famille Rockefeller) et de la société des « Amis de la cathédrale », grâce aux nombreuses photographies de l'édifice prises dans les années 1880, aux débuts de la photographie. Le chantier débute en 1919, Deneux s'inspirant d'un ingénieux système inventé par l'architecte Philibert Delorme au XVIe siècle, concevant une charpente faite de lamelles de béton reliées de tenons en bois. Son faible encombrement a permis le dégagement d'un vaste espace, formant une véritable nef, au-dessus du voûtement. Le chantier dure encore de nos jours. La charpente de chêne, détruite, est remplacée par une remarquable structure, plus légère et ininflammable, constituée de petits éléments préfabriqués en ciment-armé, reliés par des clavettes en chêne pour garantir la souplesse de l'ensemble. La restauration complète et pérenne de la façade occidentale et de ses sculptures est réalisée par tranches de travaux successives : galerie des rois, portail central (de 1989 à 1994 et de 1996 à 1998), portail Sud (2001 - 2005), portail Nord (2007- 2011), étage de la rose avec sa statuaire qui débute en 2014 et doit durer trois ans (budget total de 3,3 millions d’euros).
La pierre utilisée pour la construction est majoritairement un calcaire du Lutétien moyen provenant de carrières proches de Reims et appelé calcaire de Courville ou pierre de Courville.
La hauteur de la nef sous voûte est de 38 mètres, elle est donc bien inférieure à celle de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens (42,30 m) ou de celle de cathédrale Saint-Pierre de Beauvais (46,77 m). Toutefois, la relative étroitesse de la nef accentue l'impression de hauteur. Depuis l'extérieur, l'impression est, comme pour toutes les églises gothiques, celle d'un grand élan vers le ciel. Les deux tours occidentales sont dépourvues de flèches mais culminent tout de même à près de 82 mètres de hauteur.
Le point le plus élevé est l'ange du clocher situé au-dessus de l'abside à 87 mètres. L’orientation de la cathédrale est selon un axe Sud-Ouest Nord-Est. La cathédrale est donc orientée non pas vers l'Orient, mais dans l’axe du solstice d'été.
Die Medizinische Vermittlungsstelle für Flüchtlinge, Migrant/inn/en und Menschen ohne Papiere Medinetz und die Interessengemeinschaft Layenhof haben den Karl-Delorme-Preis der Mainzer SPD erhalten. Gemeinsam mit den beiden Landtagsabgeordneten Doris Ahnen und Johannes Klomann überreichte der Mainzer SPD-Vorsitzende und Oberbürgermeister Michael Ebling die mit insgesamt 2.000 Euro dotierte Auszeichnung, die nach dem früheren Mainzer Sozialdezernenten Karl Delorme benannt ist. Das Foto zeit die Vertreterinnen und Vertreter von Meidende mit Johannes Klomann, Michael Ebling und Klaus Delorme. Mehr: www.spd-mainz.de
Lyon 1er, place Saint-Nizier, église Saint-Nizier
Notre-Dame de Grâces par Antoine Coysevox, 1676
arch. : Jean Vallet (XVIe siècle) ; Louis Cécile Flachéron (XIXe siècle) ; Claude Anthelme Benoît (XIXe siècle) et peut-être Philibert Delorme (pour le portail)
Lyon 1er, place Saint-Nizier, église Saint-Nizier
Notre-Dame de Grâces par Antoine Coysevox, 1676
arch. : Jean Vallet (XVIe siècle) ; Louis Cécile Flachéron (XIXe siècle) ; Claude Anthelme Benoît (XIXe siècle) et peut-être Philibert Delorme (pour le portail)
Sous Henri II (1547-1559), Philibert Delorme dirige le chantier d’achèvement de la chapelle et fait appel à des artistes français ou italiens travaillant sous sa direction au château de Fontainebleau. L’important décor intérieur alors mis en place est en grande partie détruit en 1793. Le décor de la voûte, avec les premières lettres des noms d’Henri II et de Catherine de Médicis, un H et un K, a été peint par Charles Carmoy, auteur d’une partie du décor de la galerie de Fontainebleau.
Pour achever le décor intérieur, Philibert Delorme commande en 1551 à Nicolas Beaurain, peintre
verrier qui travaille pour diverses églises parisiennes et pour les châteaux royaux de Fontainebleau et Saint-Germain en Laye, entre autres, les vitraux de la Sainte-Chapelle. Ceux-ci sont posés entre 1556 et 1559. Ils constituent des exemples les plus représentatifs du travail des peintres-verriers du milieu du XVIe siècle.
Ceux de lanef, déjà largement détruits à la fin de l’Ancien Régime, ne sont connus que par des dessins anciens : ilsportaient un emblème royal sur fond blanc. En revanche, les vitraux du choeur sont en grande partieconservés. Très fortement colorés, ils racontent l’Apocalypse vue par l’apôtre Jean.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
Mercredi 5 mars 2014. Sedan (Ardennes). Le château. Essentiellement construit par la puissante famille de la Marck tout au long des XVe et XVIe siècles, il fit l'objet de nombreux aménagements au cours de son histoire.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
Jean Bullant, né vers 1515, probablement à Amiens et mort le 13 octobre 1578 à Écouen, est un des grands architectes français de la Renaissance.
Après avoir étudié l'art antique à Rome, il rentre en France vers 1540 et se met au service du connétable Anne de Montmorency, en tant qu'architecte ordinaire, pour le compte duquel il aurait dressé les plans du château d'Écouen qui sera édifié en partie par ses soins entre 1541 et 1547. Il bâtit pour le connétable le « petit château » de Chantilly, et modernise celui de Fère-en-Tardenois, où il lance un superbe pont sur le fossé
Dès 1570, il est appelé par Catherine de Médicis et œuvre pour elle. Jean Bullant poursuit alors le travail de Philibert Delorme au palais des Tuileries après la mort de ce dernier (1570) et termine le château de Saint-Maur, près de Paris. Il réalise la galerie du château de Chenonceau (1576-1577
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
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Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
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O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
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Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
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Samedi 8 mars 2014. Cathédrale Notre-Dame. Façade Nord. "Portail des Saints" (v. 1220-1230). Le Pape St Calixte I est entouré à droite de St Remi, Clovis et un ange et à gauche de St Nicaise portant sa tête, sa sœur Ste Eutropie et un ange.
Selon Flodoard, saint Nicaise – évêque de Reims – fonde la première cathédrale rémoise au début du Ve siècle, probablement vers 401, sur d'anciens thermes gallo-romains. Elle se situe non loin de la basilique précédente, celle des Saints-Apôtres érigée sous Bétause. C'est devant la porte de sa cathédrale, déjà dédiée à la Vierge Marie, que saint Nicaise est décapité par les Vandales en 407 ou par les Huns en 451. Le vocable de sainte Marie laisse à penser que la seconde date est la bonne, puisque Sainte-Marie-Majeure, considérée comme la première église consacrée à Marie, date des années 430. Néanmoins, Patrick Demouy voit plutôt en saint Nicaise « un précurseur du culte marial ». L'édifice mesure alors environ 20 m sur 55m. C'est là que se déroule le baptême de Clovis, par l'évêque Remi de Reims, un 25 décembre. L'année de cette célébration est sujette à débat et est située entre 496 et 499. Un baptistère est construit au VIe siècle, au nord de l'édifice actuel. Son plan était carré de l'extérieur et circulaire de l'intérieur.
En 816, Louis le Pieux est le premier monarque français à être couronné à Reims, par le pape Étienne IV. La célébration du sacre met en évidence le mauvais état de l'édifice, qui devient au même moment siège d'un archevêché. Dans les dix années qui suivent, l'archevêque Ebbon fait reconstruire en grande partie la cathédrale, sous la direction de l'architecte impérial Rumaud. Celui-ci poursuit ses travaux jusqu'en 846, sous l'épiscopat d'Hincmar.
L'archevêque fait orner l'intérieur du bâtiment de dorures, de mosaïques, de peintures, de sculptures et de tapisseries. Il consacre cette seconde cathédrale le 18 octobre 862 en présence de Charles le Chauve. Le nouveau bâtiment est long de 86 m et possède deux transepts. Sous l'archevêque Hervé, au début du Xe siècle, une ancienne crypte datant de la première cathédrale est redécouverte, désobstruée puis rénovée avant d'être consacrée à saint Remi. Cette crypte constitue le « noyau initial » à partir duquel chacune des cathédrales est bâtie ; ainsi l'autel se situe au même endroit depuis plus de quinze siècles. À partir de 976, l'évêque Adalbéron agrandit et illumine la cathédrale carolingienne. L'historien Richer, élève d'Adalbéron, donne une description très précise des travaux effectués par l'archevêque : . L'auteur nous rapporte également qu'un autel est élevé par Adalbéron pour le corps du pape saint Calixte. Au milieu XIIe siècle, l'archevêque Samson fait démolir la façade ainsi que sa tour dans le but d'ériger une nouvelle façade, encadrée de deux tours, probablement sur le modèle de la basilique Saint-Denis. Quelques années plus tôt, Samson avait lui-même assisté à la consécration du chœur de cette église. En plus de ces travaux à l'ouest du bâtiment, un nouveau chœur ainsi que des chapelles commencent à être édifiés à l'est de la cathédrale. L'édifice mesure 110 mètres de long. À la fin du siècle, la nef et le transept sont de style carolingien tandis que le chevet en construction et la façade sont du premier art gothique.
Les Annales de saint Nicaise rapportent qu'en 1210 « l'église de Reims a brûlé en la fête Saint-Jean-devant-la-Porte-latine », le 6 mai, le même jour qu'une éclipse de lune. Cependant, l'unique éclipse visible à Reims en ce début de XIIIe siècle est datée par Anne Prache du 28 février 1208. On sait toutefois que l'archevêque Albéric de Humbert pose la première pierre d'une nouvelle cathédrale le 6 mai 1211, l'incendie ayant détruit l'édifice précédent. Quatre architectes se succèdent sur le chantier dont le gros œuvre est achevé en 1275 : Jean d'Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons.
Le 24 juillet 1481, un nouvel incendie, né de la négligence d'ouvriers travaillant à la toiture de l'édifice, prend dans les combles de la cathédrale. Il détruit la charpente, puis le grand clocher central ainsi que les galeries à la base du toit. Le plomb coulant de la toiture achève de détériorer le monument. Le chantier reprend néanmoins rapidement. Les rois Charles VIII puis Louis XII, sacrés dans la cathédrale, apportent un soutien financier à la reconstruction, à la différence de leur prédécesseur Louis XI. Ils accordent en particulier un octroi royal, correspondant à une partie de la gabelle. En remerciement, le nouveau toit est surmonté de fleurs de lys et les armoiries royale« Il abattit entièrement les arcades qui, s'étendant depuis l'entrée jusqu'à près du quart de la basilique, la coupaient jusqu'en haut, en sorte que toute l'église, embellie, acquit plus d'étendue et une forme plus convenable (…). Il décora l'autel principal de croix d'or et l'enveloppa d'un treillis resplendissant (…). Il éclaira cette même église par des fenêtres où étaient représentées diverses histoires et la dota de cloches mugissantes à l'égal du tonnerre »s sont « apposées en haut du chevet ». Ce bénéfice est néanmoins suspendu en 1516, les travaux sont arrêtés avant l'achèvement des flèches.
Bien que Reims soit le symbole du pouvoir royal puisque les rois s'y font sacrer, les troubles de la Révolution française n'ont pas atteint l'ampleur que l'on a pu constater ailleurs comme à Chartres où la structure-même de la cathédrale s'est trouvée menacée. Certaines statues sont cassées, des portails arrachés, le sceptre et la main de justice brûlés. La cathédrale est transformée en magasin à fourrage et le projet de la raser est rapidement abandonné.
En 1860, Eugène Viollet-le-Duc dirige les travaux de restauration de la cathédrale de Reims.
La réconciliation franco-allemande est symboliquement officialisée en juillet 1962 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer sous les voûtes de la cathédrale de Reims qui fut bombardée intentionnellement en 1914 par l'armée allemande dans le but de briser le moral français.
Le pape Jean-Paul II, lors de sa visite pastorale en France, vient à la cathédrale de Reims le 22 septembre 1996 pour célébrer le 1500e anniversaire du baptême de Clovis.
La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début des hostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.
Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.
Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l'incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués. La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.
La cathédrale est restaurée sous la direction d'Henri Deneux, natif de Reims et architecte en chef des monuments historiques, avec l'aide précieuse de mécènes américains (notamment la famille Rockefeller) et de la société des « Amis de la cathédrale », grâce aux nombreuses photographies de l'édifice prises dans les années 1880, aux débuts de la photographie. Le chantier débute en 1919, Deneux s'inspirant d'un ingénieux système inventé par l'architecte Philibert Delorme au XVIe siècle, concevant une charpente faite de lamelles de béton reliées de tenons en bois. Son faible encombrement a permis le dégagement d'un vaste espace, formant une véritable nef, au-dessus du voûtement. Le chantier dure encore de nos jours. La charpente de chêne, détruite, est remplacée par une remarquable structure, plus légère et ininflammable, constituée de petits éléments préfabriqués en ciment-armé, reliés par des clavettes en chêne pour garantir la souplesse de l'ensemble. La restauration complète et pérenne de la façade occidentale et de ses sculptures est réalisée par tranches de travaux successives : galerie des rois, portail central (de 1989 à 1994 et de 1996 à 1998), portail Sud (2001 - 2005), portail Nord (2007- 2011), étage de la rose avec sa statuaire qui débute en 2014 et doit durer trois ans (budget total de 3,3 millions d’euros).
La pierre utilisée pour la construction est majoritairement un calcaire du Lutétien moyen provenant de carrières proches de Reims et appelé calcaire de Courville ou pierre de Courville.
La hauteur de la nef sous voûte est de 38 mètres, elle est donc bien inférieure à celle de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens (42,30 m) ou de celle de cathédrale Saint-Pierre de Beauvais (46,77 m). Toutefois, la relative étroitesse de la nef accentue l'impression de hauteur. Depuis l'extérieur, l'impression est, comme pour toutes les églises gothiques, celle d'un grand élan vers le ciel. Les deux tours occidentales sont dépourvues de flèches mais culminent tout de même à près de 82 mètres de hauteur.
Le point le plus élevé est l'ange du clocher situé au-dessus de l'abside à 87 mètres. L’orientation de la cathédrale est selon un axe Sud-Ouest Nord-Est. La cathédrale est donc orientée non pas vers l'Orient, mais dans l’axe du solstice d'été.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .
Vendredi 16 mai 2014. Château de Sedan (Ardennes). Une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Début construction 1424.
Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna.
La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ».
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est rattachée à la France le 29 septembre 1642, après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).
Dès l'avènement de la Principauté, de nombreux juifs ont toujours pu trouver refuge dans cette ville. Il en est de même pour les protestants d'Alsace-Lorraine voulant rester français après 1870 et qui sont venus en nombre dans les Ardennes ; il y a aussi un temple à Charleville.
Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918.
Le Château de Sedan ou château-haut est situé à Sedan sur un promontoire en bordure de Meuse autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C'est l'une des plus grandes forteresses d'origine médiévale d'Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large).
À l'origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Mouzon : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Évrard de La Marck prend possession du site en 1424 par l'intermédiaire de son beau-frère Louis de Braquemont, apportant à son beau-frère la dot que son père (Guillaume de Braquemont) n'a jamais fourni. Il décida de construire un château de plan sensiblement triangulaire sur le site autour de l'église devenue chapelle castrale. Les fouilles ont montré que cette église avait dû être fondée au XIe siècle.
Vers 1424, Évrard III de La Marck fait bâtir en six ans un manoir avec deux tours jumelles autour d'une église, un donjon résidentiel rectangulaire qui faisait déjà partie du prieuré et une tour ronde à l'ouest qui a été agrandie plus tard pour devenir la "Grosse tour". Les tours jumelles servant d'entrée au château étaient protégées par un châtelet constitué de deux petites tours rondes et d'une échauguette. Le plan de ce premier château peut paraître archaïque pour l'époque de sa construction et n'a pas encore vraiment pris en compte la défense contre l'artillerie.
Lorsque Evrard meurt en 1440, son fils Jean de la Marck entreprend le renforcement de la forteresse mais c'est Robert II de La Marck, le petit-fils de Jean, qui réalisera les travaux les plus importants. En 1530, les fortifications du manoir sont modernisées par la construction du boulevard circulaire. Le logis princier est construit sur 100 mètres le long du rempart côté ville à partir de 1530. Le pavillon Renaissance dans le style de Philibert Delorme a été construit pour Robert IV de La Marck et son épouse Françoise de Brézé. Le logis du Gouverneur est édifié en 1536.
Vers 1550 sont créées les terrasses à canons par remplissage en terre, entre les remparts et une nouvelle muraille prise sur la basse cour, augmentant l'épaisseur des courtines de 4,50 m à 26 m, jusqu'à un niveau égal à ceux dominant le site. 18 petits logis pour la troupe ont été créés dans ce remplissage.
À partir de 1553 commence l'édification de deux bastions triangulaires sur le front nord-est, celui du Gouverneur terminé en 1557, et le bastion Fourchu en 1559. En 1572 ont été livrés les deux autres bastions, celui des Dames et le bastion du Roy.
Des ouvrages à cornes ont été ajoutés à l'avant des bastions mais certains furent dynamités à la fin du XIXe siècle.
Les archives permettent de nommer les ingénieurs ayant participé à la dernière campagne de construction des défenses de Sedan : Marin Fourre, qui est le concepteur initial, puis, en 1577, le Ferrarais Marc-Aurèle Pazin ou Marco Aurelio de Pasino, probablement l'auteur des "boulverts" et des bastions de l'enceinte urbaine, et enfin, après 1585, Jean Errard, de Bar-le-Duc.
Le maréchal Turenne y nait en 1611. Il s'agit d'un des plus grands militaires, en compagnie de Napoléon Bonaparte, que l'histoire ait connu.
La principauté est absorbée par la France après la bataille de la Marfée et à la suite de l'échec d'une nouvelle conspiration contre Richelieu menée par Cinq-Mars en 1642. Louis XIII fait emprisonner le prince de Sedan, Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, puis remettre la principauté par traité.
Le maréchal Fabert, messin de naissance, fut le premier gouverneur de Sedan pour le roi de France suite au rattachement de la principauté à la France. En 1650 il fit construire les magasins Fabert, accueillant aujourd'hui l'hôtel du château.
Le château est transformé en garnison. En 1699, Vauban fait construire la porte « des Princes », adaptée aux progrès de l'artillerie. Il s'agit de la seule intervention de ce célèbre architecte, ce qui a laissé penser que la forteresse était de qualité.
Lorsque Napoléon Bonaparte visite le château, en 1803, il fait transférer à Paris la collection d'armures des princes de Sedan à Paris. Certaines se trouvent aujourd'hui exposées au Musée de l'Armée.
En 1822, l'église Saint-Martin est démolie pour installer un parc à boulets.
Une plateforme d'artillerie est créée en 1828 au sommet des Tours jumelles.
Encerclée par les armées prussienne et saxonne, le 1er septembre 1870 lors de la Bataille de Sedan, l'armée du camp de Châlons est défaite. Napoléon III fait hisser sur le château fort le drapeau blanc demandant la fin des hostilités. L'acte de capitulation est signé au Château de Bellevue entre Frénois et Glaire.
Des essais de dynamite sont faits sur le bastion du Gouverneur en 1873. Autrefois le plus vaste du château-fort, ce bastion est aujourd'hui largement éventré.
De janvier 1917 à novembre 1918, la citadelle va servir de camp pour des milliers de civils résistants français et belges condamnés aux travaux forcés par les autorités allemandes. Beaucoup y sont morts.
Cédé par l’armée française à la ville en 1962, le château a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration.
Aujourd'hui, le château est un haut-lieu touristique des Ardennes. Logeant un temps l'office de tourisme de la ville, celui-ci fut récemment déplacé dans un traversant reliant la rue du Ménil au Promenoir des prêtres présent au pied du château. On trouve également le musée à l'intérieur de ce château où s'y trouve depuis le printemps 2012, une maquette de la ville de Sedan au XIXe siècle, due en grande partie à Jean-Jacques Dromby. Une des salles de ce musée est dédiée à la guerre de 1870 et y est exposée une riche collection de casques prussiens et autres armes, ainsi que l'esquisse du panorama de Sedan par Ludwig Braun.
Lors des rafales de vent (jusqu'à 110 km/h) dues aux orages du 14 juillet 2010, vers 16h20 la large toiture côté sud s'est en partie envolée mais aussi effondrée à l'endroit du spectacle de fauconnerie (haute-cour, ruines du prieuré Saint Martin) ne prenant (par chance) pas place ce jour-là (jour de relâche). Les collections du château, en partie conservées dans les combles de l'édifice, furent en grande partie sauvées grâce à l'aide spontanée du personnel du château et de bénévoles. La nouvelle toiture fut achevée pour la saison touristique 2012.
O Museu Cognac-Jay é um museu municipal da cidade de Paris , com uma coleção de obras de arte e objetos do século xviii , legadas por Ernest Cognacq.
O Museu Cognac-Jay está alojado no Hotel Donon localizado a 8 rue Elzevir , no 3 º distrito de Paris .
O Hotel Donon , anteriormente propriedade da família Donon, é um antigo hotel do Marais , totalmente restaurado para a instalação do museu, cujo edifício principal (fim do século xvi ), com um teto alto, lembra o estilo Philibert Delorme .
Em 21 de Fevereiro de 1928, com a morte de Ernest Cognacq , fundador com sua esposa Marie-Louise Jay da loja de La Samaritaine , a cidade de Paris é legatária de sua coleção de arte do século xviii e um edifício localizado na 25 Boulevard des Capucines em Paris para abrigar a coleção.
O Museu Cognac-Jay foi inaugurado 04 de junho de 1929 pelo Presidente da República Gaston Doumergue . Em 27 de junho de 1988, o museu fecha as suas portas e suas coleções são transferidas para o Hotel Donon no Marais , totalmente restaurado para a ocasião. O Museu Cognac-Jay reabre ao público 18 de dezembro de 1990 em seu novo local.
A coleção Europeia de arte do século xviii foi feita entre 1895 e 1925 por Ernest Cognacq e sua esposa Marie-Louise Jay , que, em seguida, legada à cidade de Paris .
Os quartos no piso térreo são decorados com painéis de madeira. O museu abriga coleções de pinturas de Nicolas de Largilliere , Jean Siméon Chardin , Rembrandt ( Balaão e sua jumenta , 1626), Ruisdael , Canaletto , Giovanni Battista Tiepolo ( O banquete de Cleopatra , cerca de 1742-1743), Elisabeth Vigee Le Brun , Jean-Baptiste Greuze , François Boucher , os pastéis de Maurice Quentin de La Tour e belos desenhos de Watteau .
Fragonard também está presente com figuras de crianças. Esculturas de Houdon e Clodion estão expostas. Cada quarto é restaurado com mobiliário de época e objetos preciosos.
Vitrines mostram porcelanas de Saxe, caixas de rapé e nécessaires de toilettes. O conjunto evoca a vida refinada do Século do Iluminismo .
Este museu fica na rua Elzévir, nº 8, e é servido pelas estações de metrô St. Paul , Chemin Vert e Rambuteau .