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Construit en partie sur les piles de l'ancien moulin et sur les fondations du château féodal par Katherine Briçonnet en 1513 (eh oui, une femme architecte !), le château Renaissance a été consolidé dès 1547 par Diane de Poitiers, qu'Henri II lui a donné. Entre 1552 et 1559, elle y fait ajouter le jardin à son nom (par les jardiniers des grands seigneurs de Touraine), puis construire un pont par l'architecte Philibert Delorme. Le château est restitué à la Couronne à la mort de Henri II. Catherine de Médicis l'occupe, l'embellit avec son propre jardin, la fontaine du Rocher et le « jardin vert ». Elle fait aménager l'intérieur, tel un palais, par son architecte Jean Bullant et le maître maçon Denis Courtin de 1576 à 1586, où, ayant dilapidé sa fortune personnelle et la Peste arrivant, les travaux s'arrêtent net. Louise de Lorraine, « la reine blanche », qui hérite du château à la mort de son époux Henri III assassiné, en fait un lieu de recueillement. Héritant également des dettes de Catherine de Médicis, elle se retrouve au centre d'un conflit politique et les procédures judiciaires qui s'ensuivent conduisent à la dégradation du château. Marie de Luxembourg le fait restaurer au début du XVIIe siècle. Le château sera le siège de moulte fastes royaux puis reviendra au domaine privé. Louise de Fontaine et son époux écrivain Claude Dupin en feront un lieu de rencontres littéraires. A la Révolution française, Louise parviendra à le sauvegarder, du fait de sa proximité avec les villageois mais aussi en prétextant aux Révolutionnaires qu'il s'agit avant tout d'un pont, bien utile pour passer le Cher !

 

Château et parc classés MH (respectivement liste de 1840 et arrêté du 7 novembre 1962), le tout classé au patrimoine mondial de l'UNESCO (9 juillet 2017)

Une abbaye détruite à la Révolution dont il ne reste que ce portail du XIe s. Elle fut la propriété de Diane de Poitiers qui y plaça comme abbé régisseur, l'architecte Philibert Delorme.

www.ville-ivry-la-bataille.fr/abbaye.aspx

 

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Un château-fort médiéval dont le logis a été réaménagé à la Renaissance par Philibert Delorme pour sa nouvelle propriétaire, Diane de Poitiers.

Abandonné au XVIIIe s., le château sert de carrière de pierres pour les habitants de la commune.

 

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Le château d'Anet est une construction du célèbre architecte de la Renaissance Philibert Delorme pour Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II.

Sur le portail d'entrée se trouvait une horloge astronomique monumentale qui animait des automates représentés par le Cerf et les 4 chiens. Aujourd'hui ces automates ont été remplacés par des sculptures fixes.

Le cadran de l'horloge du côté de la rue était commun. Celui vers la cour avait 3 disques mobiles de diamètres différents. Les disques côté cour donnaient les heures de la journée, les jours et les mois de l'année, la marche du soleil dans l'écliptique, les phases de la lune, les signes du zodiaque.

Les automates étaient animés chaque demi-heure. Le cerf frappait le nombre de coup des heures. Les chiens ouvraient la gueule à chaque demi-heure et heure, et quatre cloches imitaient leurs voix. (Source www.patrimoine-horloge.fr/jac-anet.html).

 

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ENGLISH :

In the upper chapel, the organ loft was made after the drawings of Philibert Delorme, architect of Henry II which made it support by Ionic columns of marble.

Commencé en 1541 par Philibert Delorme, le château constitue la première oeuvre d'importance entreprise par cet architecte. Après sa mort en 1570, Jean Bullant aurait eu la charge de l'édifice.

 

Il fut commandé par le cardinal Jean du Bellay, évêque de Paris et conseiller du roi. Construit sur un petit promontoire dominant la Marne, il était en surplomb de l'ancienne abbaye de Saint-Maur[1], dont l'abbé était le cardinal. Rabelais, un temps moine dans cette abbaye, séjourna dans le château et y a peut-être écrit.

 

En 1547, après la mort du roi François Ier, Du Bellay, compromis dans les intrigues du cardinal de Lorraine, tomba en disgrâce, perdit son rang et se retira à Rome. Le château comportait alors un corps de logis et une cour attenante.

 

Les travaux furent interrompus jusqu'en 1563, date à laquelle la reine-mère Catherine de Médicis les fit reprendre après avoir acheté le château à Eustache du Bellay, cousin et héritier de Jean. La construction s'enrichit de nouveaux bâtiments comme nous le rapporte Jacques Androuet du Cerceau dans son livre d'architecture: Les plus excellents bastiments de France.

 

Le 23 septembre 1568, le jeune roi Charles IX signa dans le château l'Édit de Saint-Maur par lequel il interdisait le culte protestant.

 

Après le décès de Catherine de Médicis en 1589, la propriété fut cédée au Prince de Condé et resta dans cette famille. Elle fut laissée en usufruit en 1670 à l'intendant du Grand Condé, Jean de Gourville, qui entreprit probablement des transformations des bâtiments, ajoutant deux ailes aux pavillons côté cour[2]. Le Nôtre se vit confier les jardins[3] et Claude Desgots leur réalisation.

 

Frappé par les décrets contre les Émigrés, le château fut vendu comme bien national pendant la Révolution et détruit en 1796. Son grand parc fut adjugé en 1831, puis cédé à la Compagnie des chemins de fer de l'Est en 1853.

  

Considéré comme une des plus belles réalisations de la Renaissance, le château de Saint-Maur est ainsi décrit par Androuet du Cerceau à la fin du XVIème siècle :

 

Quatre corps de logis délimitaient une cour carrée dont les angles extérieurs se composaient de quatre grands pavillons.

 

Côté jardin, neuf arcades, laissant passer le jour sur une galerie, décoraient chacun des 3 étages des corps de logis. Ces galeries reliaient chacun des pavillons d'angle et offraient un second jour aux pièces dont les fenêtres s'ouvraient sur les galeries.

 

Une terrasse décorée de colonnes et posée sur piliers entourait l'édifice côté cour.

 

Lunéville (Meurthe-et-Moselle) - Musée du château - "L'oiseau bleu" (Marguerite Delorme, 1876-1946, vers 1920)

La galerie des Carrosses du château de Versailles, située dans la Grande Écurie du roi et fermée au public depuis 2007, a ouvert à nouveau ses portes ce 10 mai 2016, grâce au mécénat de la Fondation d’entreprise Michelin. Récemment restaurée, cette collection de carrosses, l’une des plus importantes d’Europe mais encore largement méconnue du public, sera présentée dans un nouvel espace muséographique.

 

Le 28 mai 1825, Charles X se fait sacrer à Reims, renouant ainsi avec les principes de la monarchie de droit divin. Cette cérémonie grandiose exigeait une voiture exceptionnelle. Dessiné dès 1814 par l’architecte Percier et commencé par le carrossier Duchesne en prévision du sacre de Louis XVIII, cette berline de gala à huit glaces a nécessité l’intervention de nombreux artisans : le sellier-carrossier Daldringen, le menuisier-carrossier Ots, le sculpteur Roguier, les bronziers Denière et Matelin, le peintre Delorme, le peintre-doreur Gautier ou encore le brodeur Delalande.

La voiture, entièrement dorée à la feuille d’or, coûta la somme exorbitante de 325 000 francs ! L’importance et la richesse des bronzes, si pesants, sont tout à fait inhabituelles pour une voiture, même d'apparat.

Le carrosse est attelé à huit chevaux ; les deux de tête sont conduits par le postillon monté sur le cheval de gauche et les six autres tenus en guides par le cocher et en bride par six garçons d'attelage à pied. Car il va au pas, en raison de son poids, du nombre de personnes qu'il transporte (en plus des occupants, quatre valets de pied sur la plate-forme arrière), et surtout de sa fonction : montrer le souverain.

L’intérieur de la voiture comprend quatre places en vis-à-vis. Il est garni de velours de soie cramoisie sur lequel s’enlève un riche décor de broderie et de passementerie en fils d’or et clinquants avec franges, cordons et torsades de fils d’or.

roulezcarrosses.versaillesarras.com/index.php/fr/oeuvres-...

À l’ombre des platanes, l’immeuble du 14, rue de la Charité narre une histoire bien singulière. Il est construit en 1893 par l’architecte Malaval pour accueillir la rédaction du quotidien Le Nouvelliste.

Créé en 1879 par Joseph Rambaud, qui le dirigea pendant 40 ans avant qu’il soit repris par l’un de ses fils, ce journal conservateur et catholique a pour dessein de combattre l’œuvre de déchristianisation entreprise à Lyon dès le début des années 1870. C’est un concurrent du laïc Le Progrès.

Le décor ornemental de l’immeuble, d’une grande richesse, fait appel au vocabulaire de la Renaissance : colonnes et pilastres corinthiens, motif du puits, souvent attribué à Philibert Delorme (galerie Bullioud) servant ici de dais à la statue de Jeanne d’Arc, frontons brisés à enroulement qui encadrent le lion héraldique de la façade… Point d’orgue de cette dernière : la statue de Jeanne d’Arc, de Paul-Émile Millefaut, installée en 1898, s’apprêtant à livrer bataille, l’épée levée en offrande à Dieu.

Ce monument funéraire à deux étages en marbre blanc et marbre noir, commandé par son fils Henri II, est l'œuvre de Philibert Delorme et a été installé en 1558, environ dix ans après la mort du roi. Il s'inspire de l'arc de triomphe de Septime Sévère, à Rome. À l’intérieur du tombeau, le couple royal est représenté à taille réelle avec un réalisme saisissant. François Ier mesurait près de deux mètres.

 

Sur la plate-forme supérieure, les souverains agenouillés sont accompagnés de trois de leurs enfants. Ces priants expriment l’espoir en la Résurrection mais aussi le caractère familial du mausolée. Malgré les conditions de vie très difficile car toujours en mouvement d’un château à un autre Claude de France va donner naissance à sept enfants. Elle décède à 24 ans des suites de ses nombreuses grossesses et fausses couches. Le bas-relief en bas du monument est un hommage à la victoire de François Ier à Marignan.

 

L’église St-Denis, de style gothique, située au centre de la ville de Saint-Denis, à 5 kilomètres au nord de Paris. Fondée à l'origine en tant qu'abbatiale, elle a le statut de cathédrale du diocèse de Saint-Denis depuis 1966. L'église abbatiale a été dénommée « basilique » dès l'époque mérovingienne (comme beaucoup d'autres églises). Elle s'élève sur l'emplacement d'un cimetière gallo-romain, lieu de sépulture de saint Denis martyrisé vers 250.

 

Le transept de l'église abbatiale, d'une ampleur exceptionnelle, était destiné dès le début à accueillir les tombeaux royaux et l'édifice est ainsi devenu la nécropole des rois de France depuis les Robertiens et Capétiens directs, même si plusieurs rois mérovingiens puis carolingiens avaient choisi d'y reposer avant eux. Au total, 46 rois, 32 reines, 63 princes et princesses et 10 grands du royaume y reposèrent jusqu’à la Révolution.

Those hours, that with gentle work did frame The lovely gaze where every eye doth dwell, Will play the tyrants to the very same And that unfair which fairly doth excel.... Shakespeare

 

Le château de Montceaux était situé en Seine-et-Marne, sur la commune de Montceaux-lès-Meaux. Il fut acquis au XVIe siècle par Catherine de Médicis qui en confia l'embellissement à Philibert Delorme. D'autres artistes, tels que Jacques Androuet du Cerceau, le Primatice ou Salomon de Brosse participèrent aux transformations successives et aux décorations de la propriété. Racheté par Henri IV, il fut offert à Gabrielle d'Estrées puis devint la propriété de Marie de Médicis à l'occasion de la naissance de Louis XIII.

 

Détruit peu d'années après la Révolution, il en subsiste aujourd'hui quelques ruines ainsi qu'une chapelle, les bâtiments de l'avant-cour transformés en maison bourgeoise et la partie est du château devenue un corps de ferme. Un parc dit du château de Montceaux en conserve également la mémoire.

 

Maison du boulanger Delorme.

Style: éclectique victorien.

Construction: 1904.

Pierre grise de Montréal, parement en pierre de taille aux ouvertures.

 

Le toit plat à fausse mansarde bordé d'une large corniche ornementée témoignent du style Second Empire, toutefois, la qualité de certains éléments décoratifs, la présence de la tourelle et l'asymétrie de l'architecture confirment l'appartenance de cette résidence à l'éclectisme victorien, du moins à une de ses variantes.

Fuente de los Jacobinos de Lyon (Francia). Fue erigida en 1886 por Gaspard André y rinde homenaje a cuatro prestigiosos artistas lioneses: el arquitecto Philibert Delorme, el pintor Hippolyte Flandrin, el escultor Guillaume Coustou y el grabador Gérard Audran.

Lyon (Francia) 15/4/2014

 

Un château-fort médiéval dont le logis a été réaménagé à la Renaissance par Philibert Delorme pour sa nouvelle propriétaire, Diane de Poitiers.

Abandonné au XVIIIe s., le château sert de carrière de pierres pour les habitants de la commune.

 

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Le Château de Beynes est installé dans le fond d'une vallée. Sa construction remonte au xie siècle. Il a eu d'abord un rôle militaire à une époque où le cours de la Mauldre constituait une ligne de défense du domaine royal, à l'ouest, notamment contre les Anglais lors de la Guerre de Cent Ans.

 

Au xive siècle, Robert d'Estouteville, chambellan du roi Charles VII et propriétaire des lieux fait transformer le château. Ayant perdu son importance stratégique du fait de l'extension du domaine royal, il devient un château résidentiel vers 1450, lorsque Robert d'Estouteville lui fait subir quelques modifications, en rasant le donjon et en adaptant les fortifications à l'artillerie naissante, pour en faire une résidence plus confortable. L'édifice subit encore d'autres transformations, notamment par Philibert Delorme au xve siècle, auteur du Château des Tuileries, du Château d'Anet ou d'une partie de celui de Chenonceau et fera du château de Beynes un lieu propre à la promenade et à la détente. Le Château figure ainsi parmi les premiers répertoriés avec une charpente dont la technique a été inventée par ce grand architecte, précurseur du principe du "lamellé-collé".

 

En 1536, le domaine est cédé à Diane de Poitiers par Henri II son royal amant à qui elle fit bâtir un nouveau logis.

 

Au xviiie siècle, sa ruine sert un temps de décor au parc anglais aménagé par les Phélypeaux de Pontchartrain qui le possèdent alors. Un devis pour sa restauration est produit2, son coût convainc vraisemblablement les propriétaires de le laisser en état. Abandonné puis démantelé, il sert même de carrière pour les constructions du village.

 

L'ensemble des vestiges fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 20143.

 

En 1967, le château de Beynes est racheté par la municipalité qui se charge de sauver le domaine alors enseveli par la végétation.

De 1995 à 1999, il fait l'objet de fouilles puis bénéficie de travaux de confortation.

Des travaux, sous forme d'un chantier de bénévoles subventionné et sponsorisé, sont en cours pour stopper sa dégradation et permettre son accès au public4.

 

Début juin 2016 les fortes pluies ont causé l'inondation des douves5 6, et l'écroulement d'un pan de muraille.

"L'essentiel n'est pas la flûte, ni ce qu'elle joue, mais le visage derrière la flûte et qui en joue".

(Colette)

Bronze statue by J. Delorme in the courtyard of the Musée des Beaux Arts in Lyon, France.

  

Jean Jacques PRADIER dit James (Genève, 1790 - Rueil, 1852)

 

Nyssia (1848)

Marbre grec pentélique, polychromie

 

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Maison-forte aux 13e et 14e siècle, ruiné après les guerres de la fin du 16e siècle, le château est remanié et agrandi au début du 17e siècle. Il subsiste d'importants vestiges de l'ancienne maison-forte et des communs : moulin et canal de dérivation, remparts et entrée, tour, fenêtres à meneaux... Le corps de logis, grand quadrilatère érigé au 17e siècle, est recouvert d'un toit à la Philibert Delorme, à la charpente en bois de châtaignier entièrement chevillée.

Le château des Éclaz fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 3 mai 1988

La charpente « à la Delorme » se compose de simples arbalétriers courbes constitués par des planches mises de champ dont les joints alternent et qui sont serrées l'une contre l'autre par des clés en bois et des chevilles.

Lyon 1er, Croix-Rousse

Rue Philippe Delorme

"L'essentiel n'est pas la flûte, ni ce qu'elle joue, mais le visage derrière la flûte et qui en joue".

(Colette)

Bronze statue by J. Delorme in the courtyard of the Musée des Beaux Arts in Lyon, France.

  

Truchtersheim, le nouveau Monument aux Morts.

Inauguré le 11 novembre 2013.

La statue est l'œuvre de l'artiste Thierry Delorme.

L’année 1527 constitua un véritable deuxième acte de naissance du château. Cette année-là, François Ier ordonna de rénover le vieux château de la cour ovale, dont les bâtiments tombaient en ruine, pour le faire reconstruire presque totalement sur les fondations primitives. Seul le donjon fut préservé, percé de larges baies et couvert d’une haute toiture. À l’emplacement du vieux portail médiéval, on édifia une nouvelle entrée monumentale, la porte Dorée, dont la superposition de loggias voûtées relevait d’une conception nettement plus « savante » de l’ordonnancement. La chapelle Saint Saturnin médiévale fut également reconstruite entièrement sur un plan à deux niveaux.

 

Le chantier se fit de plus en plus ambitieux, témoignant de l’intérêt grandissant du roi pour Fontainebleau : dès 1528 fut entamée l’édification de la galerie François Ier, qui devait changer à jamais la physionomie du château. Attenante à l’appartement du Roi dont la chambre était située au premier étage du donjon, elle constituait un passage couvert entre le donjon et l’église du couvent des Trinitaires, à l’ouest.

 

De cette galerie, la première de sa génération, on raconte que le roi en conservait lui-même la clef autour du cou et qu’il en réservait la visite à ses hôtes de marque. C’est au peintre florentin Rosso Fiorentino qu’était revenue, dans les années 1530, la conception de son décor intérieur totalement inédit en France, convoquant aussi bien le langage allégorique que les textes de l’Histoire antique ou de la mythologie. Rosso initiait, au service de la majesté royale, les formules maniéristes qu’il avait élaborées en Italie et qui devaient faire la notoriété de Fontainebleau. Dans son sillage arriva à Fontainebleau, en 1532, le jeune Primatice, auquel le roi commanda de nombreux décors, dont ceux de la chambre de sa puissante favorite : la duchesse d’Étampes. C’est aussi Primatice qui travailla, au rez-de-chaussée de la galerie, au décor de l’appartement des bains dans lequel François Ier exposait des tableaux précieux comme La Joconde ou La Vierge au Rocher de Léonard de Vinci. Château de sources, Fontainebleau abritait une bibliothèque royale rassemblant, sous la férule du philosophe Guillaume Budé, les « sources » littéraires antiques, grecques et latines, nourrissant l’humanisme royal.

 

Dès 1537 débuta un ambitieux projet architectural appelé à faire disparaître définitivement le vieux couvent médiéval à l’ouest : la construction d’une « grande basse cour » au vaste plan régulier (actuelle cour d’Honneur), inspirée de l’architecture italienne, propulsa Fontainebleau au rang des plus ambitieuses entreprises de son époque. Cette extension du château accompagnait l’intérêt nouveau que le roi nourrissait pour son jardin « du clos de l’étang », aménagé à l’ouest de l’étang aux carpes (où se trouve actuellement le jardin Anglais). Ce jardin se distinguait par la présence de la fameuse fontaine Belle Eau, lieu fondateur du domaine, qui fit l’objet d’un traitement monumental. On rendit hommage, dans les décors du château, à la fameuse « nymphe » du site, divinité tutélaire de cette source, et au chien de chasse Bléaud qui, selon la légende appréciée par les souverains, aurait été à l’origine de sa découverte.

 

Si François Ier recevait à Fontainebleau les nombreux ambassadeurs des cours européennes, leur donnant l’impression d’arpenter les couloirs et les jardins d’une « nouvelle Rome », c’est surtout la visite de l’Empereur Charles Quint, le jour de Noël 1539, qui consacra l’importance d’un château devenu « la maison du roi ».

 

renaissance française

Renaissance château fontainebleau

La résidence principale des Valois

« Si l’on se préoccupe trop de l’achèvement des choses, on n’entreprendrait jamais rien », avait dit François Ier. Et en effet, à la mort du roi en 1547, Fontainebleau était encore en chantier : l’église de la Trinité était en partie reconstruite, mais la toiture et l’aménagement intérieur manquaient encore, tandis qu’au premier étage de la cour ovale, le projet architectural de grande loggia surmonté d’un toit-terrasse n’en était qu’au couvrement. L’achèvement du chantier incomba donc à son héritier, Henri II. S’appuyant sur son architecte Philibert Delorme, le souverain s’attela à poursuivre le grand œuvre inachevé. En 1551, la couverture de l’église était mise en place, tandis qu’on y installait une clôture de chœur et une tribune des souverains. Quant à la grande loggia, elle fut détournée de son projet initial : transformée en vaste salle susceptible d’offrir un cadre adapté aux fêtes et aux solennités de la cour, le menuisier italien Scibec de Carpi la dota d’un somptueux plafond à caissons, et elle devint la « grande salle de bal » du château,

Philibert Delorme ou De L'Orme

  

Architecte français (Lyon 1514-Paris 1570).

 

Constructeur et théoricien, il fut, par sa personnalité et son influence, le plus grand des architectes de la seconde Renaissance en France. Il connut les « antiques » dans le midi de la France et à Rome (1533-1536), se fixa à Paris vers 1540, construisit à partir de 1547 le château d'Anet, régit l'architecture officielle sous le règne d'Henri II (nombreuses œuvres perdues). En 1564, il éleva le corps principal des Tuileries pour Catherine de Médicis. Fier de ses compétences, il les a exaltées dans ses traités : Nouvelles Inventions pour bien bâtir et à petits frais (1561), Premier Tome de l'Architecture (1567).

 

En savoir plus sur www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Delorme/116033#jZ...

Elevée en 1886 à la mémoire de quatre artistes lyonnais : Philibert Delorme (architecte), Hippolyte Flandrin (peintre), Guillaume Coustou (sculpteur), Gérard Audran (graveur).

Portail latéral (1587) de l'église Saint-Nicolas-des-Champs, sur un dessin de Philibert Delorme, rue Cunin-Gridaine, Paris.

See more images and read about the conversion of this grand old main branch of the Royal Bank on my blog.

Joseph Delorme

Jardin du musée des beaux-arts - Lyon

Houdon Jean Antoine (Versailles, 1741 – Paris, 1828)

L’Hiver dit La Frileuse, 1783

Marbre

 

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Les châteaux d'Uzès10. Uzès conserve un ensemble exceptionnel de trois tours féodales (il y en avait une de plus au Moyen Âge), qui étaient autant de démembrements de la seigneurie originelle, encore représentée par le château du Duché et sa tour Bermonde. La tour de l'Évêché et la tour du Roi, magnifiquement conservées à côté de la tour Bermonde (la plus haute, 42 mètres, au sein du Duché), les enceintes et les logis de ces châteaux urbains, témoignent de la façon dont les seigneuries languedociennes étaient partagées au gré des successions, voyant coexister des tours féodales les unes à côté des autres. La tour de l'Évêché est surmontée d'un campanile abritant la cloche de l’Horloge communale depuis 1836. La tourelle et la structure du campanile en fer forgé dépassent en hauteur la tour Bermonde.

 

Les châteaux d'Uzès.

Le Duché : Il s'agit d'un ensemble architectural composite remarquable par la variété de ses styles et des époques de sa construction. On pénètre dans la grande cour par un porche à fronton encadré de deux colonnes en granit. Dans la ligne de mire, on aperçoit directement une grande porte d'époque Louis XIII, elle-même encadrée de colonnes en granit surmontées d'une balustrade. L'ensemble des bâtiments est dominé, au sud, par une puissante tour médiévale du xie siècle, ancien donjon, dite tour Bermonde, dont le couronnement a été refait au xixe siècle (terrasse et échauguettes avaient été arasées à la Révolution). On accède à sa terrasse, qui culmine à environ 40 mètres, d'où l'on jouit d'un superbe panorama à 360° sur la cité, au moyen d'un escalier en colimaçon de 135 marches. Le contraste entre ce donjon massif et la façade principale est fort lorsque l'on pénètre dans la cour. Le décor de cette grande façade est d'un raffinement Renaissance extrême, avec superposition des trois ordres architecturaux que sont le dorique, l'ionique puis le corinthien, réalisée à la demande d'Antoine de Crussol11. Des sculptures et trophées complètent le décor. Sans en être absolument certain, le nom de Philibert Delorme a souvent été associé à cette réalisation pouvant être située vers 1550 (dans la région, seule la façade du château Nogaret de Marssillargues dans l'Hérault peut accepter la comparaison). La chapelle gothique flamboyant du xve siècle qui lui est accolée au nord fut restaurée au xixe siècle. Sa haute toiture couverte de tuiles vernissées à la bourguignonne au milieu du xixe siècle présente, côté nord, le motif du blason de la famille des Crussol. Le premier étage de cette chapelle, qui comporte trois niveaux, est un oratoire toujours consacré à la riche décoration néogothique en trompe-l'œil. Sa voûte, sur croisée d'ogives, possède liernes et tiercerons.

L'intérieur même du Duché possède de nombreuses pièces meublées et collections ouvertes à la visite. On accède aux appartements, ornés de multiples portraits de la famille, par un très bel et exceptionnel escalier d'honneur Renaissance à l'italienne, rampe sur rampe, voûté en caissons et à pointes de diamants. Mention spéciale pour le Grand Salon Bleu d'époque Louis XV orné de gypseries, de quatre cheminées d'angle en marbre de Carrare et d'une belle collection de vases blancs et bleus en porcelaine de Chine montés en bronze ; meubles, tableaux, etc. Nombreuses autres pièces d'apparat (pas toutes visibles au public, hélas) et de réception, sans oublier la très grande cave. Deux autres tours subsistent au sein de cet ensemble ; la tour dite « polygonale », couverte d'une toiture pointue en tuile vernissées au xixe siècle, et la tour ronde de la vigie médiévale.

 

wikipedia

Une abbaye fondée au XIe s. par Roger d'Ivry. A la Renaissance, elle devient la propriété de Diane de Poitiers qui place à sa tête l'architecte de son château d'Anet, Philibert Delorme. Il ne reste de l'abbaye que ce portail et ses magnifiques sculptures du XIe s.

  

Olympus Trip 35 - Film Rollei RPX-100

Développement Kodak ID76.

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"Chapelle royale du château de Fontainebleau, celle-ci s’articule sur deux niveaux superposés, selon le modèle en vigueur des Saintes-Chapelles. La chapelle haute était conçue pour être éclairée en transparence ; elle est finalement englobée dans les ailes de la salle de Bal et du Tibre, avant de recevoir un admirable décor conçu par Philibert Delorme et une tribune de marbre."

 

www.musee-chateau-fontainebleau.fr/La-chapelle-haute-Sain...

 

La fontaine sculptée en marbre blanc qui se dresse au centre de la place a été réalisée en 1885 par Gaspard André. Elle représente quatre artistes lyonnais fameux : l'architecte Philibert Delorme, le sculpteur Guillaume Coustou, l'artiste graveur et dessinateur Gérard Audran et le peintre Hippolyte Flandrin.

 

Monument historique

Eléments protégés : Fontaine des Jacobins (cad. NON CADASTRE) : inscription par arrêté du 18 mai 1992

Périodes de construction : 4e quart XIXe siècle

Architecte ou maître d'oeuvre : André Gaspard (architecte)

Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher)

  

Sur la rive gauche du Cher, le quai Jean-Jacques Delorme, et le château Renaissance.

  

Le château actuel fut reconstruit au XVIe siècle par le duc de Beauvilliers, comte de Saint-Aignan.

   

Un bucrane (sans accent circonflexe) désigne un motif gravé représentant le crâne d'un bœuf dont les cornes sont enguirlandées de feuillages et que l'on trouve comme ornements de frises dans les ordres grecs. Les bucranes, ornements canoniques de l’ordre dorique depuis la Renaissance, sont placés ordinairement dans les métopes, ou intervalles qui séparent deux triglyphes. Leur signification est supposée rappeler les victimes offertes en sacrifice aux dieux. Il était encore beaucoup utilisé à la Renaissance.

Dans l'architecture grecque, les bucranes apparaissent à l'époque hellénistique (Propylées de Samothrace, vers 275 av. J.-C.) puis se répandent très vite comme motif de frise ionique, souvent en rapport direct avec les sacrifices (sur les autels par exemple). Il arrive que le motif représenté ne soit pas le crâne proprement dit mais le décor appliqué sur le museau de la bête sacrifiée. Les bucranes sont le plus souvent reliés par des guirlandes, quelquefois en alternance avec d'autres motifs (rosettes), pour former un décor continu faisant le tour de l'édifice.

 

À Rome, le bucrane se retrouve déjà sur les mausolées patriciens de l'époque républicaine (tombeau de Cecilia Metella) et reste en usage jusqu'à l'époque d'Hadrien. Selon F. Lemerle, il rappelle le sacrifice traditionnel (suovetaurile) qui accompagne les obsèques.

 

À la Renaissance, ce motif commence à être utilisé par Michele Sanmicheli (Porta Nuova de Vérone, 1535) et par Philibert Delorme (Hôtel de Bullioud, Lyon, 1536). C'est Fra Giovanni Giocondo (1511), et après lui Serlio et Vignole qui, dans leurs commentaires-traduction du De architectura de Vitruve, associent le bucrane à l'ordre dorique.

  

Le Domaine de Saint-Loup est classé Monument historique par les arrêtés du 8 janvier 1947 et du 5 juillet 1993. Il comprend le donjon (XVe), le logis (XVIIe), les parcs et jardins aménagés au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, l’orangerie (XVe - XVIIIe), le pigeonnier, la ménagerie ainsi que le canal.

 

Du château construit au cours du XVe siècle par les seigneurs de Dercé, Jean ou Amaury, il ne reste que le donjon constitué de la tour maîtresse formant un rectangle irrégulier relié à une autre tour plus petite et circulaire par un corps de bâtiment juxtaposé aux douves. « L’ensemble a subi de nombreuses reprises au cours des siècles, notamment depuis la mise en place des chambres d’hôtes, ce qui rend extrêmement difficile l’étude de l’ensemble castral » (Mathieu Chartier « Topographie et développement morphologique d’Airvault et de Saint-Loup-sur-Thouet au Moyen Âge », Université de Poitiers, 2008, p.80). La tour maîtresse présente aujourd’hui quatre niveaux. Au 3ème niveau de la tour dans la chambre dite seigneuriale, on retrouve le blason de la famille Dercé figurant sur un médaillon dans l’embrasure d’une fenêtre.

 

Le grand corps de bâtiment, dont l’architecture est inspirée de Philibert Delorme, est daté du XVIIe siècle et a été construit par la famille Gouffier, l’une des plus riches familles du Poitou possédant également le Domaine d’Oiron. Les pavillons de brique et pierre aux hautes toitures d’ardoise sont caractéristiques du style Louis XIII. Le monument compte parmi les plus beaux exemples d’architecture de cette époque en France.

 

Le domaine de Saint-Loup se distingue tout particulièrement par l’aménagement de son parc et de ses jardins utilitaires et d’agrément reconstitués dans les années 1990 tels qu’ils étaient au milieu du XVIIIe siècle grâce à des plans anciens. Le site de 50 hectares a fait l’objet d’un programme de restauration et d’embellissement soutenu par l’Etat et les collectivités territoriales. La restauration des jardins a reçu en 1993 le titre de Projet Pilote Européen.

 

Elevée en 1886 à la mémoire de quatre artistes lyonnais : Philibert Delorme (architecte), Hippolyte Flandrin (peintre), Guillaume Coustou (sculpteur), Gérard Audran (graveur).

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L'intérieur de la chapelle forme une rotonde décorée de pilastres en marbre blanc et de statues des apôtres. Cette rotonde est surmontée par une coupole à caissons, dont la structure originale, composée de cercles entrelacés de caissons, donne l'illusion d'une coupole haute d'une dizaine de mètres, alors que sa hauteur est en réalité de 3,5 mètres. Cet effet d'optique en trompe-l'œil a été conçu par l'architecte Philibert Delorme.

 

Le château d’Anet est un château de style Renaissance, que Diane de Poitiers, la favorite du roi Henri II de France, entreprit, vers 1540, de faire reconstruire. Connaisseuse en art, elle s'assura la collaboration des meilleurs artistes de son temps, l'architecte Philibert Delorme, le sculpteur Jean Goujon, le peintre Jean Cousin. Seule subsiste aujourd’hui de son plan originel l'aile gauche, modifiée au milieu du 17e siècle, et la chapelle qui était enclavée dans l'aile droite, les deux autres corps de bâtiment (à l'exception de la chapelle) ayant été détruits pendant la Révolution.

 

Le château appartenait à la famille de son époux Louis de Brézé depuis, qu’en 1444, Charles VII l’offrit à son grand-père Pierre de Brézé en remerciement pour avoir chassé les Anglais de Normandie. Jacques de Brézé, également grand sénéchal de Normandie, succéda à son père Pierre de Brézé, tué en 1465. Il épousa Charlotte de Valois, fille du Roi Charles VII et d'Agnès Sorel en 1461. Leur fils, Louis de Brézé, aussi grand sénéchal de Normandie, hérita ensuite d'Anet en 1531. Il laissa le domaine à sa veuve beaucoup plus jeune que lui et d'une grande beauté, Diane de Poitiers. Celle-ci, ancienne préceptrice du futur roi Henri II qui resta sa confidente après le mariage de celui-ci avec Catherine de Médicis en 1533, devint sa favorite vers 1538.

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