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Ce monde, ce monde
Il n'est pas assez pour moi
Quand le ciel est si inaccessible
Je vois, je vois
Tu aimes la vie plus que moi
Il n'est jamais la façon dont il devrait être
J'ai besoin, j'ai besoin
Que tu me dises comment être
Je peins le ciel pour vous et moi
Jusqu'ici, jusqu'ici
...alebo pomaranč T678.0012 v čele druhého mimoriadneho vlaku zo Zvolena do Fiľakova počas osláv 150. výročia tejto trate prechádza zastávkou Píla.
Os 31265 / 07.08.2021
[Tu ouvrirais ce carnet. Tu verrais qu'il y serait question du ciel, de cette part du ciel qui reste en nous, électrisée, nocture, sauvage, inaliénable. Tu verrais sur le bleu de ces pages, la blancheur d'une étoile, qui est celle aussi du sel, du feu.
Des mots passeraient sous tes yeux, dans le matin de tes yeux, Un mot comme celui-là: "âme". L'âme.
Un linge frais de soleil, amoureusement plié. Un drap d'or pour la couche des amants, liseré de noir, brodé avec les initiales conjointes de l'orage et de l'aurore.
Tu lirais encore, plus loin. Vers d'autres mots. Tu lirais les mots précieux, les mots ruisselants, les mots princiers, ceux du désespoir, ceux, les mêmes, de l'espoir.
Tu comprendrais alors.
Tu comprendrais que dans chacun de ces mots, sur chacune de ces pages, il n'aurait été question que de toi, que de cette merveilleuse coïncidence entre toi et l'amour que j'ai de toi. Entre toi et ces mots qui sont les miens pour te le dire. Entre toi et ces mots conçus pendant la nuit, engendrés par ce désordre qui suit ton entrée en mon âme et qui la pacifie.
Tu comprendrais que je n'ai jamais écrit que pour toi, même avant de te connaitre, même dans le temps, dans l'immensité sombre du temps précédant notre rencontre. Dans ce désert.
J'écrivais alors dans l'attente de l'amour, dans l'attente de sa venue, dans l'impossibilité de sa venue.
J'écrivais des mots plus orageux que la nuit, plus sombres que la nuit, dans l'espoir de la passer, de défaire la nuit par plus de nuit.
A présent j'écris.
Dans l'amour, dans la lumière, j'écris.
Avec des mots plus lumineux que la lumière, pour passer la lumière, pour atteindre ce qui en elle n'est plus sujet aux éclipses, pour gagner cette clarté que ne désoriente plus la lente rotation des jours.
Avec toi j'écris.
Avec toi je vois que les mots sont les mêmes. Ceux de la nuit. Ceux du plein jour Du désespoir. De l'espoir.
J'écris dans ce savoir que nous sommes seuls à connaitre.
Dans cette nuit où tu es en moi, dans cette nuit brûlante où tu es qui se confond avec celle d'où viennnent les mots, j'écris, je t'écris.
Je t'appelle.
Sur ces pages je t'appelle.
Dans ces forêts, près de cet étang, sur ces routes, sur ces terres que nos pas en les mesurant portaient à l'infini, je t'appelle.]
Christian BOBIN
Ce que j'apprécie par-dessus tout, c'est ce genre de découverte: on ne touche à rien, hormis à son obturateur, puis on laisse errer ses pensées - ses pensées nomades en l'occurrence.
Mais ici je ne peux m'empêcher de penser à toutes ces âmes meurtries laissées pour compte. Et encore une fois, le temps, comme la marée-haute, effacera ces âmes perdues à jamais.
What I appreciate above all is this kind of discovery: you don't touch anything, except your shutter, and then let your thoughts wander - your nomadic thoughts in this case.
But here I can't help but think of all those bruised souls left behind. And once again, time, like high tide, will erase those lost souls forever.
La veille, il avait plu presque toute la journée. La Croatie n'échappe pas non plus aux gouttes, même au mois de juillet. :-)
Nous savions qu'une rivière se trouvait à une petite heure de marche. Et nous espérions, en allant tôt, cueillir une jolie lumière.
Le matin, à l'heure prévue, une petite voix en moi me souffle " Et si on restait plutôt au lit, bien au chaud... En plus, il doit faire froid et humide dehors. Oh allez, c'est pas un drame de ne pas y aller ! "
Heureusement, une autre voix m'a dit " Et si tu ratais quelque chose, quel regret tu aurais ! Et puis, ce n'est pas si loin. Et puis, tu es venue pour ça. Et puis, c'est ça faire de la photo. Oh et puis, arrête de faire ta flemmarde !"
Nous sortons, appareils en bandoulière, les yeux encore plein de fatigue. Nous empruntons un sentier humide et je glisse plusieurs fois sur les racines mouillées dans une descente plutôt raide. Je suis vigilante et pas du tout réceptive à ce qui m'entoure. Et tout à coup, un premier cadeau : un renard tout proche qui crie.
C'était pile ce qu'il me fallait ! Je suis aussitôt réveillée et aussitôt en joie. Moi qui adore les animaux, je suis contente d'être là pour l'avoir entendu. Alors tout me semble bien, joli, appréciable (j'oublie ce froid, cette humidité, ma fatigue, ce sol glissant). Nous chuchotons, espérant à nouveau entendre le renard ou mieux : le voir. Mais non, c'est de nouveau le silence total.
Et puis...nous arrivons à cette fameuse rivière et là...
Une brume magique, une rivière turquoise, un lieu enchanteur, un moment absolument magique. Nous sommes seuls au monde et on ressent chaque seconde comme un énorme cadeau indescriptible. Alors on mitraille et savoure chaque miette de ce qu'on voit.
Ce matin-là, j'ai oublié tous mes soucis, toutes mes peurs, tout le lourd. Devant tant de beauté, que voulez-vous, j'ai cédé...
Moralité : ne jamais écouter la première petite voix qui vous parle. Ne jamais céder à la facilité. Ne jamais supposer de ce qui est tant qu'on y est pas allé. :-)
Quelques minutes avant le lever du Soleil, la brume couvre les étangs du Domaine des Oiseaux.
Dans cette belle ambiance, ce Héron cendré semble garder les étangs où les différents oiseaux vont bientôt s'activer.
Retour en Islande avec un format panoramique délaissé depuis pas mal de temps au profit des poses longues.
9 Photos prises [ f/13 | Iso 400 | 1/200 ]
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Les couleurs du lac et le ciel chargé de nuages donnent une dimension toute particulière auy paysages de Lavaux
Ce papillon, également appelé la Brocatelle d'or, fait partie de la famille Geometridae.
This moth, also called the Yellow Shell, belongs to family Geometridae.
The first CES was held in June 1967 in New York City. It was a spinoff from the Chicago Music Show, which, until then, had served as the main event for exhibiting consumer electronics. The event had 17,500 attenders and over 100 exhibitors; the kickoff speaker was Motorola chairman Bob Galvin. In Las Vegas, the show is one of the largest (the other being CONEXPO-CON/AGG), taking up to 18 days to set up, run and break down.
"J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler 'véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassée dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours,
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'Océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait :
- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
- Dessine-moi un mouton...
J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté mes yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement. Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j'ai réussi à faire de lui. Mais mon dessin, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle. Ce n'est pas ma faute. J'avais été découragé dans ma carrière de peintre par les grandes personnes, à l'âge de six ans, et je n'avais rien appris à dessiner, sauf les boas fermés et les boas ouverts.
je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d'étonnement. N'oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n'avait en rien l'apparence d'un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis :
- Mais... qu'est-ce que tu fais là ?
Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse :
- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton...
Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j'avais surtout étudié la géographie, l'histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner. Il me répondit :
- ça ne fait rien. Dessine-moi un mouton.
Comme je n'avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, l'un des deux seuls dessins dont j'étais capable. Celui du boa fermé. Et je fus stupéfait d'entendre le petit bonhomme me répondre :
- Non ! Non ! je ne veux pas d'un éléphant dans un boa. Un boa c'est très dangereux, et un éléphant c'est très encombrant. Chez moi c'est tout petit. J'ai besoin d'un mouton. Dessine-moi un mouton.
Alors j'ai dessiné.
Il regarda attentivement, puis
- Non! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre.
Je dessinai :
Mon ami sourit gentiment, avec indulgence.
- Tu vois bien... ce n'est pas un mouton, c'est un bélier. Il a des cornes...
Je refis donc encore mon dessin.
Mais il fut refusé, comme les précédents.
- Celui-là est trop vieux. je veux un mouton qui vive longtemps.
Alors, faute de patience, comme j'avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci.
Et je lançai :
- ça c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans.
Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge :
- C'est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup d'herbe à ce mouton ?
- Pourquoi ?
- Parce que chez moi c'est tout petit...
- Ça suffira sûrement. je t'ai donné un tout petit mouton.
Il pencha la tête vers le dessin
- Pas si petit que ça... Tiens Il s'est endormi...
Et c'est ainsi que je fis la connaissance du petit prince."
[Le Petit Prince de Saint-Exupéry (Chap. II)]
(english follow)
PLUIE DE LUMIÈRE (V-2)
Peut-on rêver mieux, sous un ciel bas et pluvieux?
Oublier notre précieuse solitude, dissimulée, avec peine, sous un parapluie incolore…
Est-ce possible?
Et si on redécouvrait ce rire d’enfance, devenu muet avec le temps qui passe?
Le temps d’un émerveillement vrai devant la beauté de notre îlot vivant dans la vastitude de l’Univers.
Le temps d’une folle poésie lumineuse.
Le temps d’une pluie de lumière.
Le temps nous presse de rêver mieux
Sous ce ciel bas et pluvieux que nous partageons tous.
PATRICE (Inspiré d’Alphonse de Lamartine et de Charles Baudelaire)
N.B. Mes images ne sont pas conçues ou générées par des Intelligences artificielles. Il s'agit d'un travail artisanal dont je suis l’auteur.
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RAIN OF LIGHT (V-2)
Can we dream better, under a low, rainy sky?
Forget our precious solitude, hidden, with difficulty, under a colorless umbrella...
Is it possible?
What if we rediscovered that childhood laughter, muted with the passing of time?
The time for true wonder at the beauty of our living island in the vastness of the Universe.
The time for a wild, luminous poetry.
The time for a rain of light.
Time is urging us to dream better.
Under this low, rainy sky that we all share.
PATRICE (Inspired by Alphonse de Lamartine and Charles Baudelaire)
N.B. My images are not designed or generated by artificial intelligence. This is an artisanal work of which I am the author.