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Maison Pierre-Berthelet, 185-187 place d'Youville, construction entre 1805 et 1809.
«Le marchand et propriétaire foncier Pierre Berthelet fait vraisemblablement construire cette maison entre 1805 et 1809. Berthelet acquiert en 1804 un emplacement au coin des rues de la Capitale et Saint-François-Xavier avec une maison et ses dépendances. Il achète la continuation de ce terrain des Commissaires pour le démantèlement des fortifications en 1805. Dans un bail de 1809, il loue à l'aubergiste Joseph Tourelle une maison en pierre de trois étages qui couvre tout le lot et qui semble bien être le bâtiment actuel. Jusqu'aux années 1860, la maison sert de résidence principalement à des aubergistes qui y tiennent également leur commerce, mais aussi à un brasseur et à un inspecteur de thé.
À la fin de la décennie 1860, l'immeuble perd sa vocation résidentielle au profit de sa fonction commerciale. Des marchands y établissent leur magasin, des courtiers y tiennent brièvement leurs bureaux. À compter des années 1880, les fonctions de fabrication et d'entreposage s'y affirment en outre. Par exemple, en 1912, le premier (rez-de-chaussée) et le deuxième étage sont utilisés comme magasin et entrepôt par l'entreprise Joseph Brown and Sons, marchands de fruits et de légumes, alors que le fabricant de voiles James W. Morris en occupe le troisième étage. Vers 1945, le toit en croupe de l'immeuble qui abrite toujours un magasin de fruits et de légumes est transformé en toit plat.
Le bâtiment fait l'objet de travaux de restauration à deux reprises, en 1970 et vers 1986. Il est par la suite vendu en copropriété. En 1991, l'immeuble, qui était toujours couvert d'un toit plat, est coiffé d'un toit en croupe.»
www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode...
www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_bat.php?...
Hunting & Trapping was a way of life in Early Frenchtown.
The settlers of our region were descendants of early French Colonist in America, who began to come from France about 1608. The settlements followed the major water route down the St. Lawrence River to the Great Lakes.
In Michigan the first permanent settlement was at the northern straits, at Sault St. Marie, & St. Ignace to the straits of St. Ponchartain in 1701. This latter settlement was called simply "Detroit" in French, meaning "The Straits." During the early 1780's several settlers in Detroit looked for a better place to live, away from stiff control. These French descendants began to acquire lands in our region & by 1784 a permanent settlement was sprung up, called River Raisin Settlement.
Printer's marks (stained glass windows) in UIUC Main Library stairwells, from near the Marshall Gallery to the 2nd floor near the Reference Room
Maison Saint-Joseph - Collège Mont-Saint-Louis - Maison Saint-Joseph-du-Sault-au-Récollet - Noviciat Saint-Joseph - 1700-1750, boulevard Henri-Bourassa Est, Ahuntsic-Cartierville, Montréal, construction de 1852 à 1853.
«Évolution du bâtiment
L’homme d’affaires Olivier Berthelet et le curé Jacques-Janvier Vinet font don en 1852 au père Félix Martin, alors procureur des jésuites, de terrains situés au Sault-au-Récollet afin d’y établir un noviciat. Le corps de bâtiment central dessiné par le père Félix Martin est complété en 1853. L’aile située à l’est du corps central puis l’aile ouest sont respectivement construites en 1870 et en 1890 et composent un ensemble symétrique. L’aile du juvénat est érigée en 1920. Le noviciat quitte la maison Saint-Joseph en 1960, et les édifices conventuels sont vendus en 1962 au collège Saint-Ignace, une institution fondée par les jésuites et qui dispense le cours classique. L’aile ouest construite en 1890 est alors démolie, et l’année suivante, une nouvelle entrée centrale et une aile sud sont construites. En 1969, le collège Mont-Saint-Louis emménage dans les bâtiments du collège Saint-Ignace. Le gymnase est construit en 1974 et au cours des années 1981 et 1982, la maison Saint-Joseph est restaurée.
Lecture architecturale
La composition et les proportions de la maison Saint-Joseph sont d’inspiration classique. Le corps de bâtiment principal est symétrique et comprend un avant-corps central en légère saillie surmonté d’un fronton triangulaire. Le centre de la composition est accentué par une double lucarne placée au-dessus du fronton et par le clocheton qui chevauche le faîte du toit. L’influence classique se retrouve aussi dans la division tripartite de la façade, qui comporte un soubassement, un étage noble et un attique. Ici, l’adoption d’un langage classique ne se manifeste pas par l’utilisation d’éléments architecturaux tels que des colonnes ou des entablements (qui en sont l’expression la plus explicite), mais uniquement par la forme et la composition de l’édifice. Les façades en pierre calcaire grise sont dépouillées, et la décoration se limite aux chaînages d’angle et aux pourtours des fenêtres en pierre de taille.
La maison Saint-Joseph avec ses murs de pierres, son lanterneau ainsi que son toit à pignons percé de lucarnes est également un bon exemple de la persistance de la tradition architecturale développée sous le Régime français dans les édifices conventuels montréalais jusqu’au milieu du XIXe siècle.
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This image of Peter Navarre shows him in later years dressed up in clothing he once wore as a scout for General Harrison during the War of 1812. His father, Utreau Navarre, built the Navarre-Anderson Trading Post in 1789.
The Family lived along the River Raisin for over a decade then relocated to the Maumee. The rifle he is holding has been on display at the Toledo Library.
Monroe County has a rich heritage of Native American Woodland lore. More historic and prehistoric archaeological sites are registered in Monroe County than in any other county in Michigan.
Melissa Berthelet: “Doors to the Universe”, detail. Photo taken at the Saturday Streetfair, inside the Cathedral Neighbourhood Centre
Maison Saint-Joseph - Collège Mont-Saint-Louis - Maison Saint-Joseph-du-Sault-au-Récollet - Noviciat Saint-Joseph - 1700-1750, boulevard Henri-Bourassa Est, Ahuntsic-Cartierville, Montréal, construction de 1852 à 1853.
«Évolution du bâtiment
L’homme d’affaires Olivier Berthelet et le curé Jacques-Janvier Vinet font don en 1852 au père Félix Martin, alors procureur des jésuites, de terrains situés au Sault-au-Récollet afin d’y établir un noviciat. Le corps de bâtiment central dessiné par le père Félix Martin est complété en 1853. L’aile située à l’est du corps central puis l’aile ouest sont respectivement construites en 1870 et en 1890 et composent un ensemble symétrique. L’aile du juvénat est érigée en 1920. Le noviciat quitte la maison Saint-Joseph en 1960, et les édifices conventuels sont vendus en 1962 au collège Saint-Ignace, une institution fondée par les jésuites et qui dispense le cours classique. L’aile ouest construite en 1890 est alors démolie, et l’année suivante, une nouvelle entrée centrale et une aile sud sont construites. En 1969, le collège Mont-Saint-Louis emménage dans les bâtiments du collège Saint-Ignace. Le gymnase est construit en 1974 et au cours des années 1981 et 1982, la maison Saint-Joseph est restaurée.
Lecture architecturale
La composition et les proportions de la maison Saint-Joseph sont d’inspiration classique. Le corps de bâtiment principal est symétrique et comprend un avant-corps central en légère saillie surmonté d’un fronton triangulaire. Le centre de la composition est accentué par une double lucarne placée au-dessus du fronton et par le clocheton qui chevauche le faîte du toit. L’influence classique se retrouve aussi dans la division tripartite de la façade, qui comporte un soubassement, un étage noble et un attique. Ici, l’adoption d’un langage classique ne se manifeste pas par l’utilisation d’éléments architecturaux tels que des colonnes ou des entablements (qui en sont l’expression la plus explicite), mais uniquement par la forme et la composition de l’édifice. Les façades en pierre calcaire grise sont dépouillées, et la décoration se limite aux chaînages d’angle et aux pourtours des fenêtres en pierre de taille.
La maison Saint-Joseph avec ses murs de pierres, son lanterneau ainsi que son toit à pignons percé de lucarnes est également un bon exemple de la persistance de la tradition architecturale développée sous le Régime français dans les édifices conventuels montréalais jusqu’au milieu du XIXe siècle.
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Manifestation de commerçants contre la hausse des taxes de la Ville de Montréal.
«La révolte des petits commerçants s’essouffle
Le mouvement des petits propriétaires montréalais contre la surtaxe sur les immeubles non résidentiels commencerait-il à s’essouffler?
Peter Sergakis soutient que non, mais toujours est-il que ce sont tout juste 250 personnes, et d ’un relatif calme qui tranchait avec le comportement plutôt colérique des déploiements précédents, qui se sont présentées hier soir à la quatrième manifestation convoquée par le Regroupement anti-taxes et l’Association des propriétaires de bâtiments commerciaux du Québec, dont M.Sergakis est le président.
Le soulèvement pourrait d ’ailleurs, de guerre lasse, tenter de changer de cible. Ainsi la manif d ’hier, qui s’est amorcée devant l’hôtel de ville comme à l’accoutumée, a eu tôt fait de se déplacer vers l’immeuble d ’Hydro-Québec, boulevard René-Lévesque, qui abrite les bureaux du premier ministre Robert Bourassa. Le groupe prévoyait également se rendre aux bureaux du ministre des Affaires municipales, Claude Ryan.
Les orateurs qui ont tour à tour pris place sur la remorque servant d ’estrade ont de nouveau invectivé l’ administration municipale, qu ’ils accusent maintenant de vouloir «emmagasiner de l’argent avec la surtaxe pour pouvoir baisser les taxes l’année prochaine, année électorale». Mais dans la foule, le ressentiment constaté en février, mars et avril semblait s’être quelque peu estompé. Le refus de l’administration Doré de bouger depuis trois mois pourrait y être pour quelque chose.
Repoussant la question d’un journaliste à l’effet que son mouvement «ferait du surplace», Peter Sergakis lui-même a continué de se dire persuadé que la Ville reculera. «On va continuer jusqu’à ce que l’administration abolisse la surtaxe. J’ai mis ma vie pour avoir ce que j’ai. Ils vont lâcher avant moi», a-t-il affirmé.
Mais d ’autres propos qu’ il a tenus, de même que son ton, laissaient tout de même transparaître une certaine résignation. L’assurance et la détermination affichées lors des manifestations précédentes faisaient place à «on espère» et, pour la première fois, il a relevé que la sur taxe allait «être modifiée l’année prochaine».
«Cependant, on veut qu ’ils la changent maintenant», s’est-il empressé d’ajouter.
Interrogé plus précisément sur le fait que tous ses efforts n ’avaient jusqu ’à maintenant strictement rien donné, M. Sergakis a répondu, vaguement dépité: «Qu’est-ce que vous voulez qu ’on fasse?»
M. Sergakis et ses alliés parlent aussi de plus en plus de la poursuite inscrite en Cour supérieure, une cause que plaidera l’ ancien ministre et avocat Jérôme Choquette. Les opposants à la surtaxe chercheront à convaincre le tribunal d ’abolir le règlement municipal qui la met en vigueur, et tenteront de démontrer que la loi 145 sur la réforme de la fiscalité municipale est inconstitutionnelle.
Par ailleurs, hier, on avait passé le mot d ’ordre de la discipline au sein même des manifestants. Une petite escouade de «sécurité» interne avait été constituée à cet effet.
«Il n’y aura pas de pommes, d’oranges et d’œufs lancés sur l’ hôtel de ville, et on n ’essaiera pas d’entrer», avait assuré le secrétaire du Regroupement anti-taxes, George Wilner. «Nous sommes d’honnêtes commerçants, et nous sommes ici pour faire valoir une cause commerciale», a-t-il expliqué, s’en prenant au passage aux médias pour avoir parlé de «grabuge» lors des manifestations antérieures et avoir supposément traité les participants de «voyous».
A la Ville, on avait cependant, encore une fois, tout prévu. Pour la troisième séance du conseil municipal consécutive, les portes principales de l’hôtel de ville avaient été verrouillées, et les citoyens désireux de prendre part à la période de questions étaient accueillis au compte-goutte à l’intérieur de l’édifice.
Dans la cour arrière de l’hôtel de ville, plus d’ une vingtaine de voitures de police étaient stationnées, et des renforts de policiers étaient présents à l’intérieur pour prévenir tout débordement.
De plus, l’une des tribunes du conseil traditionnellement ouvertes au public avait été fermée. Une décision qu ’a critiquée le conseiller indépendant de Saint-Edouard, Pierre Goyer, la qualifiant de «très malheureuse. C’est la première fois en sept ans que (lors d’une manifestation pacifique) on ferme ainsi l’hôtel de ville».
Ce à quoi le président du conseil, André Berthelet, a répondu en substance que personne ne pouvait lui reprocher d ’avoir pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des élus et permettre au conseil de siéger normalement.»
Jean Dion, journal Le Devoir, 11 mai 1993, page A-1
Monastère du Bon-Pasteur
«Le monastère du Bon-Pasteur est un ensemble conventuel de style néoclassique construit à partir de 1846. Le bâtiment en pierre de taille est formé d'un corps central traversé par trois ailes perpendiculaires. Les bâtiments forment un plan en « E » du côté ouest et un plan en « F » du côté est. Les ailes du monastère sont dotées d'un soubassement et présentent une élévation de trois étages et demi. Elles sont coiffées de toits à deux versants droits percés de lucarnes. Une tour-lanterne à dôme surmontée d'un clocheton s'élève au-dessus de la chapelle publique. Un presbytère en brique, construit en 1896, complète l'ensemble. Le monastère du Bon-Pasteur est implanté en bordure d'une voie publique importante, dans l'arrondissement de Ville-Marie de la ville de Montréal.
Ce bien est classé immeuble patrimonial. Il bénéficie d'une aire de protection.
Valeur patrimoniale
Le monastère du Bon-Pasteur présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Le bâtiment témoigne de l'histoire des communautés religieuses féminines au Québec. En 1844, les soeurs de Notre-Dame du Bon Pasteur d'Angers s'établissent à Montréal. Elles répondent ainsi à l'invitation de monseigneur Ignace Bourget (1799-1885), évêque de Montréal, qui demande à certaines communautés françaises de s'installer dans son diocèse, en manque de personnel religieux. Les soeurs s'engagent à prendre soin des jeunes filles « protégées » (délinquantes) et « préservées » (pauvres, abandonnées ou inadaptées). Trois ans plus tard, elles s'installent dans leur nouveau monastère. Leur mission s'élargit au fil du temps. Une académie des demoiselles (destinée à l'enseignement) et une école de métiers s'ajoutent au monastère. À l'extérieur, les soeurs fondent entre autres l'académie Saint-Louis-de-Gonzague ainsi que le sanatorium Sainte-Euphrasie et dirigent la prison des femmes. Le monastère du Bon-Pasteur témoigne ainsi de l'action diversifiée de cette communauté religieuse féminine au Québec.
Le monastère du Bon-Pasteur présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Le bâtiment, dont la construction s'échelonne de 1846 à 1893, constitue un exemple achevé de l'architecture conventuelle du XIXe siècle. Sans rompre avec la tradition, cette architecture se caractérise notamment par le recours au vocabulaire classique, la sobriété du décor et l'emploi de la pierre de taille. Laissant peu de place à l'architecte, elle repose sur le savoir-faire du maître d'oeuvre et reproduit les éléments du modèle néoclassique élaboré pour le clergé par l'architecte John Ostell (1813-1892) et le jésuite Félix Martin (1804-1886). Le monastère du Bon-Pasteur reflète l'architecture conventuelle d'esprit français, notamment par ses toits à deux versants droits et sa cour intérieure, fermée à l'origine par un mur de pierre. Le bâtiment principal en pierre de taille grise est monumental. Haut de trois étages et demi, il est formé d'un corps central de plan rectangulaire traversé par trois ailes perpendiculaires. La chapelle publique, conçue en 1878 par l'architecte Victor Bourgeau (1809-1888), se distingue par sa position au centre de l'édifice, le décor de sa façade et sa tour-lanterne à dôme coiffée d'un clocheton. Elle comprend quatre nefs opposées deux à deux autour du choeur : une pour les religieuses, une pour les « protégées », une pour les « préservées » et une pour le public. En 1896, un presbytère s'ajoute à l'ensemble. Le bâtiment en brique est doté d'un soubassement en pierre. Sa fenêtre en saillie, son oriel latéral à pans coupés et sa corniche en encorbellement témoignent de l'influence de l'architecture éclectique. Les différentes ailes du monastère du Bon-Pasteur forment un ensemble homogène qui témoigne de la persistance des formes traditionnelles et du vocabulaire classique dans l'architecture conventuelle du XIXe siècle.
Le monastère du Bon-Pasteur présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur historique liée à son implantation. L'édifice s'élève sur un terrain donné aux religieuses en 1846 par Marie-Amable Foretier (1778-1854), épouse de Denis-Benjamin Viger (1774-1861), un homme politique important du Bas-Canada et du Canada-Uni. Le terrain était alors situé en dehors des limites de la ville de Montréal, dans un hameau remontant au XVIIIe siècle nommé Côte-à-Baron. Le monastère est l'un des premiers édifices publics, avec l'Université McGill, à border la rue Sherbrooke. Son emplacement témoigne ainsi de l'essor de la ville de Montréal au milieu du XIXe siècle.
Éléments caractéristiques
Les éléments clés du monastère du Bon-Pasteur liés à ses valeurs historique et architecturale comprennent, notamment :
- son emplacement dans l'ancien hameau de la Côte-à-Baron, en bordure des rues Sherbrooke Est, Saint-Dominique et De Bullion;
- son volume, dont le plan irrégulier composé d'un corps central rectangulaire traversé par trois ailes perpendiculaires (formant un plan en « E » côté rue et en « F » côté cour), le soubassement dégagé, les trois étages et demi, les toits à deux versants droits couverts de tôle à baguettes et la tour-lanterne à dôme surmontée d'un clocheton couronnant la chapelle centrale;
- les matériaux, dont la maçonnerie de pierre calcaire grise taillée, les murs portants en pierre et les appuis de fenêtre en pierre de taille;
- les ouvertures disposées régulièrement, dont les fenêtres rectangulaires à petits carreaux, les fenêtres à arc surbaissé des pignons ainsi que les lucarnes rampantes et à pignon (parfois sur deux rangées);
- les retours de corniche;
- le porche en pierre de la façade de l'aile nord-est (doté d'un portail cintré, de pilastres, d'un entablement et d'un fronton);
- la façade de la chapelle comportant un pignon central souligné par une arcature et surmonté d'une croix de fer, des piliers latéraux, ainsi qu'un portail dont l'arc s'appuie sur un bandeau, une triple fenêtre et une niche avec la statue du Bon Pasteur, tous à arc en plein cintre;
- les caractéristiques intérieures de la chapelle, dont les quatre nefs opposées deux à deux autour du choeur, les balcons ainsi que les éléments décoratifs (arcs, entablement et doubles pilastres à chapiteau ionique) et le puits de lumière du choeur;
- les caractéristique du presbytère, dont son plan en forme de parallélogramme, son élévation de deux étages, le toit plat, le soubassement en pierre, le parement en brique, la fenêtre en saillie en façade, l'oriel latéral à pans coupés, la porte à double vantail surmonté d'une imposte vitrée, les fenêtres rectangulaires (certaines groupées par deux), la corniche à encorbellement ainsi que les appuis et les linteaux en pierre.
Informations historiques
Les soeurs de Notre-Dame du Bon Pasteur d'Angers s'établissent à Montréal en 1844. Elles répondent ainsi à l'invitation de monseigneur Ignace Bourget (1799-1885), évêque de Montréal, qui demande à certaines communautés françaises de s'installer dans son diocèse, en manque de personnel religieux. Elles s'engagent à prendre soin des jeunes filles « protégées » (délinquantes) et « préservées » (pauvres, abandonnées ou inadaptées).
La communauté s'installe d'abord dans le quartier Sainte-Marie. Ce secteur ne convient toutefois pas à la réhabilitation de leurs pensionnaires. En 1846, Marie-Amable Foretier (1778-1854), épouse de Denis-Benjamin Viger (1774-1861), homme politique important du Bas-Canada et du Canada-Uni, leur offre un terrain pour établir leur monastère. Ce terrain est alors situé en dehors des limites de la ville de Montréal, dans un hameau remontant au XVIIIe siècle nommé Côte-à-Baron. La construction du bâtiment principal commence la même année. Pendant l'épidémie de typhus de 1847, l'épidémie de choléra de 1849 et l'incendie de Montréal de 1852, il sert de refuge à la population.
La mission des religieuses s'élargit au fil du temps, ce qui entraîne de nombreux agrandissements. En 1861, l'aile nord-est du bâtiment principal est érigée pour abriter l'académie des demoiselles, destinée à l'enseignement. Cette aile est réalisée notamment grâce à un don de Antoine-Olivier Berthelet (1798-1872), homme d'affaires, ancien député à la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada et philanthrope. En 1878, une chapelle publique est greffée à l'avant. Cette chapelle est élevée selon les plans de l'architecte Victor Bourgeau (1809-1888). Elle permet à la population environnante d'avoir accès à un lieu de culte en attendant la construction d'une église paroissiale. Une nouvelle aile est annexée en 1884 pour y inclure une école de métiers. Cette aile est a allongé de nouveau vers la rue Sherbrooke en 1893. Un presbytère est construit en 1896 à l'angle des rues Sherbrooke et Cadieux (actuellement De Bullion).
Entre 1888 et 1903, une buanderie, des ateliers et des dépendances sont érigés derrière le monastère. Ces bâtiments permettent de fermer la cour intérieure.
L'activité des religieuses s'étend également à l'extérieur du monastère. Elles fondent l'académie Saint-Louis-de-Gonzague, le sanatorium Sainte-Euphrasie, le pensionnat Saint-Hubert, la maison de Lorette et la maison Sainte-Domitille. Le gouvernement de la province de Québec leur confie de plus la direction de la prison des femmes de la rue Fullum.
Dans les années 1960, le rôle des religieuses change à mesure que l'État s'investit dans la mission éducative et sociale. En 1961, la communauté fait construire une nouvelle maison provinciale à Pierrefonds. Le monastère est vendu à la Société d'habitation du Québec en 1979.
Le monastère du Bon-Pasteur est classé en 1979. Il bénéficie d'une aire de protection depuis 1981.
En 1984, la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA) acquiert l'ensemble et le transforme en un centre multiservice qui comprend une résidence pour personnes âgées, une coopérative d'habitation, une garderie et des copropriétés. Quant à la chapelle publique, elle est devenue une salle de concert. La reconversion du monastère du Bon-Pasteur est soulignée par un prix de la Fondation canadienne pour la protection du patrimoine en 1987.»
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Maison Saint-Joseph - Collège Mont-Saint-Louis - Maison Saint-Joseph-du-Sault-au-Récollet - Noviciat Saint-Joseph - 1700-1750, boulevard Henri-Bourassa Est, Ahuntsic-Cartierville, Montréal, construction de 1852 à 1853.
«Évolution du bâtiment
L’homme d’affaires Olivier Berthelet et le curé Jacques-Janvier Vinet font don en 1852 au père Félix Martin, alors procureur des jésuites, de terrains situés au Sault-au-Récollet afin d’y établir un noviciat. Le corps de bâtiment central dessiné par le père Félix Martin est complété en 1853. L’aile située à l’est du corps central puis l’aile ouest sont respectivement construites en 1870 et en 1890 et composent un ensemble symétrique. L’aile du juvénat est érigée en 1920. Le noviciat quitte la maison Saint-Joseph en 1960, et les édifices conventuels sont vendus en 1962 au collège Saint-Ignace, une institution fondée par les jésuites et qui dispense le cours classique. L’aile ouest construite en 1890 est alors démolie, et l’année suivante, une nouvelle entrée centrale et une aile sud sont construites. En 1969, le collège Mont-Saint-Louis emménage dans les bâtiments du collège Saint-Ignace. Le gymnase est construit en 1974 et au cours des années 1981 et 1982, la maison Saint-Joseph est restaurée.
Lecture architecturale
La composition et les proportions de la maison Saint-Joseph sont d’inspiration classique. Le corps de bâtiment principal est symétrique et comprend un avant-corps central en légère saillie surmonté d’un fronton triangulaire. Le centre de la composition est accentué par une double lucarne placée au-dessus du fronton et par le clocheton qui chevauche le faîte du toit. L’influence classique se retrouve aussi dans la division tripartite de la façade, qui comporte un soubassement, un étage noble et un attique. Ici, l’adoption d’un langage classique ne se manifeste pas par l’utilisation d’éléments architecturaux tels que des colonnes ou des entablements (qui en sont l’expression la plus explicite), mais uniquement par la forme et la composition de l’édifice. Les façades en pierre calcaire grise sont dépouillées, et la décoration se limite aux chaînages d’angle et aux pourtours des fenêtres en pierre de taille.
La maison Saint-Joseph avec ses murs de pierres, son lanterneau ainsi que son toit à pignons percé de lucarnes est également un bon exemple de la persistance de la tradition architecturale développée sous le Régime français dans les édifices conventuels montréalais jusqu’au milieu du XIXe siècle.
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The Partial wall re-constructed here is the only remaining fragment of a traditional "piece sur piece" house of French construction. This style used short logs which were set into vertical posts. It once stood on the north side of the River Raisin with the River Raisin Settlement. It was later moved, modernized & eventually razed in the early 1970's. Fortunately some of it was saved. The Navarre-Anderson Trading Post, located at the museum's Michigan Territorial Park, is of similar construction & age. The Monroe County proclamation of 1817 specifically mentions this house by name. It states that the seat of Justice for the new county is to located at a spot "not exceeding two miles from the house in which Francois Lasselle resides>"
Maison Saint-Joseph - Collège Mont-Saint-Louis - Maison Saint-Joseph-du-Sault-au-Récollet - Noviciat Saint-Joseph - 1700-1750, boulevard Henri-Bourassa Est, Ahuntsic-Cartierville, Montréal, construction de 1852 à 1853.
«Évolution du bâtiment
L’homme d’affaires Olivier Berthelet et le curé Jacques-Janvier Vinet font don en 1852 au père Félix Martin, alors procureur des jésuites, de terrains situés au Sault-au-Récollet afin d’y établir un noviciat. Le corps de bâtiment central dessiné par le père Félix Martin est complété en 1853. L’aile située à l’est du corps central puis l’aile ouest sont respectivement construites en 1870 et en 1890 et composent un ensemble symétrique. L’aile du juvénat est érigée en 1920. Le noviciat quitte la maison Saint-Joseph en 1960, et les édifices conventuels sont vendus en 1962 au collège Saint-Ignace, une institution fondée par les jésuites et qui dispense le cours classique. L’aile ouest construite en 1890 est alors démolie, et l’année suivante, une nouvelle entrée centrale et une aile sud sont construites. En 1969, le collège Mont-Saint-Louis emménage dans les bâtiments du collège Saint-Ignace. Le gymnase est construit en 1974 et au cours des années 1981 et 1982, la maison Saint-Joseph est restaurée.
Lecture architecturale
La composition et les proportions de la maison Saint-Joseph sont d’inspiration classique. Le corps de bâtiment principal est symétrique et comprend un avant-corps central en légère saillie surmonté d’un fronton triangulaire. Le centre de la composition est accentué par une double lucarne placée au-dessus du fronton et par le clocheton qui chevauche le faîte du toit. L’influence classique se retrouve aussi dans la division tripartite de la façade, qui comporte un soubassement, un étage noble et un attique. Ici, l’adoption d’un langage classique ne se manifeste pas par l’utilisation d’éléments architecturaux tels que des colonnes ou des entablements (qui en sont l’expression la plus explicite), mais uniquement par la forme et la composition de l’édifice. Les façades en pierre calcaire grise sont dépouillées, et la décoration se limite aux chaînages d’angle et aux pourtours des fenêtres en pierre de taille.
La maison Saint-Joseph avec ses murs de pierres, son lanterneau ainsi que son toit à pignons percé de lucarnes est également un bon exemple de la persistance de la tradition architecturale développée sous le Régime français dans les édifices conventuels montréalais jusqu’au milieu du XIXe siècle.
patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/fiche_bat.php?...
Maison Saint-Joseph - Collège Mont-Saint-Louis - Maison Saint-Joseph-du-Sault-au-Récollet - Noviciat Saint-Joseph - 1700-1750, boulevard Henri-Bourassa Est, Ahuntsic-Cartierville, Montréal, construction de 1852 à 1853.
«Évolution du bâtiment
L’homme d’affaires Olivier Berthelet et le curé Jacques-Janvier Vinet font don en 1852 au père Félix Martin, alors procureur des jésuites, de terrains situés au Sault-au-Récollet afin d’y établir un noviciat. Le corps de bâtiment central dessiné par le père Félix Martin est complété en 1853. L’aile située à l’est du corps central puis l’aile ouest sont respectivement construites en 1870 et en 1890 et composent un ensemble symétrique. L’aile du juvénat est érigée en 1920. Le noviciat quitte la maison Saint-Joseph en 1960, et les édifices conventuels sont vendus en 1962 au collège Saint-Ignace, une institution fondée par les jésuites et qui dispense le cours classique. L’aile ouest construite en 1890 est alors démolie, et l’année suivante, une nouvelle entrée centrale et une aile sud sont construites. En 1969, le collège Mont-Saint-Louis emménage dans les bâtiments du collège Saint-Ignace. Le gymnase est construit en 1974 et au cours des années 1981 et 1982, la maison Saint-Joseph est restaurée.
Lecture architecturale
La composition et les proportions de la maison Saint-Joseph sont d’inspiration classique. Le corps de bâtiment principal est symétrique et comprend un avant-corps central en légère saillie surmonté d’un fronton triangulaire. Le centre de la composition est accentué par une double lucarne placée au-dessus du fronton et par le clocheton qui chevauche le faîte du toit. L’influence classique se retrouve aussi dans la division tripartite de la façade, qui comporte un soubassement, un étage noble et un attique. Ici, l’adoption d’un langage classique ne se manifeste pas par l’utilisation d’éléments architecturaux tels que des colonnes ou des entablements (qui en sont l’expression la plus explicite), mais uniquement par la forme et la composition de l’édifice. Les façades en pierre calcaire grise sont dépouillées, et la décoration se limite aux chaînages d’angle et aux pourtours des fenêtres en pierre de taille.
La maison Saint-Joseph avec ses murs de pierres, son lanterneau ainsi que son toit à pignons percé de lucarnes est également un bon exemple de la persistance de la tradition architecturale développée sous le Régime français dans les édifices conventuels montréalais jusqu’au milieu du XIXe siècle.
patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/fiche_bat.php?...
Maison Saint-Joseph - Collège Mont-Saint-Louis - Maison Saint-Joseph-du-Sault-au-Récollet - Noviciat Saint-Joseph - 1700-1750, boulevard Henri-Bourassa Est, Ahuntsic-Cartierville, Montréal, construction de 1852 à 1853.
«Évolution du bâtiment
L’homme d’affaires Olivier Berthelet et le curé Jacques-Janvier Vinet font don en 1852 au père Félix Martin, alors procureur des jésuites, de terrains situés au Sault-au-Récollet afin d’y établir un noviciat. Le corps de bâtiment central dessiné par le père Félix Martin est complété en 1853. L’aile située à l’est du corps central puis l’aile ouest sont respectivement construites en 1870 et en 1890 et composent un ensemble symétrique. L’aile du juvénat est érigée en 1920. Le noviciat quitte la maison Saint-Joseph en 1960, et les édifices conventuels sont vendus en 1962 au collège Saint-Ignace, une institution fondée par les jésuites et qui dispense le cours classique. L’aile ouest construite en 1890 est alors démolie, et l’année suivante, une nouvelle entrée centrale et une aile sud sont construites. En 1969, le collège Mont-Saint-Louis emménage dans les bâtiments du collège Saint-Ignace. Le gymnase est construit en 1974 et au cours des années 1981 et 1982, la maison Saint-Joseph est restaurée.
Lecture architecturale
La composition et les proportions de la maison Saint-Joseph sont d’inspiration classique. Le corps de bâtiment principal est symétrique et comprend un avant-corps central en légère saillie surmonté d’un fronton triangulaire. Le centre de la composition est accentué par une double lucarne placée au-dessus du fronton et par le clocheton qui chevauche le faîte du toit. L’influence classique se retrouve aussi dans la division tripartite de la façade, qui comporte un soubassement, un étage noble et un attique. Ici, l’adoption d’un langage classique ne se manifeste pas par l’utilisation d’éléments architecturaux tels que des colonnes ou des entablements (qui en sont l’expression la plus explicite), mais uniquement par la forme et la composition de l’édifice. Les façades en pierre calcaire grise sont dépouillées, et la décoration se limite aux chaînages d’angle et aux pourtours des fenêtres en pierre de taille.
La maison Saint-Joseph avec ses murs de pierres, son lanterneau ainsi que son toit à pignons percé de lucarnes est également un bon exemple de la persistance de la tradition architecturale développée sous le Régime français dans les édifices conventuels montréalais jusqu’au milieu du XIXe siècle.
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Maison Saint-Joseph - Collège Mont-Saint-Louis - Maison Saint-Joseph-du-Sault-au-Récollet - Noviciat Saint-Joseph - 1700-1750, boulevard Henri-Bourassa Est, Ahuntsic-Cartierville, Montréal, construction de 1852 à 1853.
«Évolution du bâtiment
L’homme d’affaires Olivier Berthelet et le curé Jacques-Janvier Vinet font don en 1852 au père Félix Martin, alors procureur des jésuites, de terrains situés au Sault-au-Récollet afin d’y établir un noviciat. Le corps de bâtiment central dessiné par le père Félix Martin est complété en 1853. L’aile située à l’est du corps central puis l’aile ouest sont respectivement construites en 1870 et en 1890 et composent un ensemble symétrique. L’aile du juvénat est érigée en 1920. Le noviciat quitte la maison Saint-Joseph en 1960, et les édifices conventuels sont vendus en 1962 au collège Saint-Ignace, une institution fondée par les jésuites et qui dispense le cours classique. L’aile ouest construite en 1890 est alors démolie, et l’année suivante, une nouvelle entrée centrale et une aile sud sont construites. En 1969, le collège Mont-Saint-Louis emménage dans les bâtiments du collège Saint-Ignace. Le gymnase est construit en 1974 et au cours des années 1981 et 1982, la maison Saint-Joseph est restaurée.
Lecture architecturale
La composition et les proportions de la maison Saint-Joseph sont d’inspiration classique. Le corps de bâtiment principal est symétrique et comprend un avant-corps central en légère saillie surmonté d’un fronton triangulaire. Le centre de la composition est accentué par une double lucarne placée au-dessus du fronton et par le clocheton qui chevauche le faîte du toit. L’influence classique se retrouve aussi dans la division tripartite de la façade, qui comporte un soubassement, un étage noble et un attique. Ici, l’adoption d’un langage classique ne se manifeste pas par l’utilisation d’éléments architecturaux tels que des colonnes ou des entablements (qui en sont l’expression la plus explicite), mais uniquement par la forme et la composition de l’édifice. Les façades en pierre calcaire grise sont dépouillées, et la décoration se limite aux chaînages d’angle et aux pourtours des fenêtres en pierre de taille.
La maison Saint-Joseph avec ses murs de pierres, son lanterneau ainsi que son toit à pignons percé de lucarnes est également un bon exemple de la persistance de la tradition architecturale développée sous le Régime français dans les édifices conventuels montréalais jusqu’au milieu du XIXe siècle.
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Maison Saint-Joseph - Collège Mont-Saint-Louis - Maison Saint-Joseph-du-Sault-au-Récollet - Noviciat Saint-Joseph - 1700-1750, boulevard Henri-Bourassa Est, Ahuntsic-Cartierville, Montréal, construction de 1852 à 1853.
«Évolution du bâtiment
L’homme d’affaires Olivier Berthelet et le curé Jacques-Janvier Vinet font don en 1852 au père Félix Martin, alors procureur des jésuites, de terrains situés au Sault-au-Récollet afin d’y établir un noviciat. Le corps de bâtiment central dessiné par le père Félix Martin est complété en 1853. L’aile située à l’est du corps central puis l’aile ouest sont respectivement construites en 1870 et en 1890 et composent un ensemble symétrique. L’aile du juvénat est érigée en 1920. Le noviciat quitte la maison Saint-Joseph en 1960, et les édifices conventuels sont vendus en 1962 au collège Saint-Ignace, une institution fondée par les jésuites et qui dispense le cours classique. L’aile ouest construite en 1890 est alors démolie, et l’année suivante, une nouvelle entrée centrale et une aile sud sont construites. En 1969, le collège Mont-Saint-Louis emménage dans les bâtiments du collège Saint-Ignace. Le gymnase est construit en 1974 et au cours des années 1981 et 1982, la maison Saint-Joseph est restaurée.
Lecture architecturale
La composition et les proportions de la maison Saint-Joseph sont d’inspiration classique. Le corps de bâtiment principal est symétrique et comprend un avant-corps central en légère saillie surmonté d’un fronton triangulaire. Le centre de la composition est accentué par une double lucarne placée au-dessus du fronton et par le clocheton qui chevauche le faîte du toit. L’influence classique se retrouve aussi dans la division tripartite de la façade, qui comporte un soubassement, un étage noble et un attique. Ici, l’adoption d’un langage classique ne se manifeste pas par l’utilisation d’éléments architecturaux tels que des colonnes ou des entablements (qui en sont l’expression la plus explicite), mais uniquement par la forme et la composition de l’édifice. Les façades en pierre calcaire grise sont dépouillées, et la décoration se limite aux chaînages d’angle et aux pourtours des fenêtres en pierre de taille.
La maison Saint-Joseph avec ses murs de pierres, son lanterneau ainsi que son toit à pignons percé de lucarnes est également un bon exemple de la persistance de la tradition architecturale développée sous le Régime français dans les édifices conventuels montréalais jusqu’au milieu du XIXe siècle.
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Manifestation de commerçants contre la hausse des taxes de la Ville de Montréal.
«La révolte des petits commerçants s’essouffle
Le mouvement des petits propriétaires montréalais contre la surtaxe sur les immeubles non résidentiels commencerait-il à s’essouffler?
Peter Sergakis soutient que non, mais toujours est-il que ce sont tout juste 250 personnes, et d ’un relatif calme qui tranchait avec le comportement plutôt colérique des déploiements précédents, qui se sont présentées hier soir à la quatrième manifestation convoquée par le Regroupement anti-taxes et l’Association des propriétaires de bâtiments commerciaux du Québec, dont M.Sergakis est le président.
Le soulèvement pourrait d ’ailleurs, de guerre lasse, tenter de changer de cible. Ainsi la manif d ’hier, qui s’est amorcée devant l’hôtel de ville comme à l’accoutumée, a eu tôt fait de se déplacer vers l’immeuble d ’Hydro-Québec, boulevard René-Lévesque, qui abrite les bureaux du premier ministre Robert Bourassa. Le groupe prévoyait également se rendre aux bureaux du ministre des Affaires municipales, Claude Ryan.
Les orateurs qui ont tour à tour pris place sur la remorque servant d ’estrade ont de nouveau invectivé l’ administration municipale, qu ’ils accusent maintenant de vouloir «emmagasiner de l’argent avec la surtaxe pour pouvoir baisser les taxes l’année prochaine, année électorale». Mais dans la foule, le ressentiment constaté en février, mars et avril semblait s’être quelque peu estompé. Le refus de l’administration Doré de bouger depuis trois mois pourrait y être pour quelque chose.
Repoussant la question d’un journaliste à l’effet que son mouvement «ferait du surplace», Peter Sergakis lui-même a continué de se dire persuadé que la Ville reculera. «On va continuer jusqu’à ce que l’administration abolisse la surtaxe. J’ai mis ma vie pour avoir ce que j’ai. Ils vont lâcher avant moi», a-t-il affirmé.
Mais d ’autres propos qu’ il a tenus, de même que son ton, laissaient tout de même transparaître une certaine résignation. L’assurance et la détermination affichées lors des manifestations précédentes faisaient place à «on espère» et, pour la première fois, il a relevé que la sur taxe allait «être modifiée l’année prochaine».
«Cependant, on veut qu ’ils la changent maintenant», s’est-il empressé d’ajouter.
Interrogé plus précisément sur le fait que tous ses efforts n ’avaient jusqu ’à maintenant strictement rien donné, M. Sergakis a répondu, vaguement dépité: «Qu’est-ce que vous voulez qu ’on fasse?»
M. Sergakis et ses alliés parlent aussi de plus en plus de la poursuite inscrite en Cour supérieure, une cause que plaidera l’ ancien ministre et avocat Jérôme Choquette. Les opposants à la surtaxe chercheront à convaincre le tribunal d ’abolir le règlement municipal qui la met en vigueur, et tenteront de démontrer que la loi 145 sur la réforme de la fiscalité municipale est inconstitutionnelle.
Par ailleurs, hier, on avait passé le mot d ’ordre de la discipline au sein même des manifestants. Une petite escouade de «sécurité» interne avait été constituée à cet effet.
«Il n’y aura pas de pommes, d’oranges et d’œufs lancés sur l’ hôtel de ville, et on n ’essaiera pas d’entrer», avait assuré le secrétaire du Regroupement anti-taxes, George Wilner. «Nous sommes d’honnêtes commerçants, et nous sommes ici pour faire valoir une cause commerciale», a-t-il expliqué, s’en prenant au passage aux médias pour avoir parlé de «grabuge» lors des manifestations antérieures et avoir supposément traité les participants de «voyous».
A la Ville, on avait cependant, encore une fois, tout prévu. Pour la troisième séance du conseil municipal consécutive, les portes principales de l’hôtel de ville avaient été verrouillées, et les citoyens désireux de prendre part à la période de questions étaient accueillis au compte-goutte à l’intérieur de l’édifice.
Dans la cour arrière de l’hôtel de ville, plus d’ une vingtaine de voitures de police étaient stationnées, et des renforts de policiers étaient présents à l’intérieur pour prévenir tout débordement.
De plus, l’une des tribunes du conseil traditionnellement ouvertes au public avait été fermée. Une décision qu ’a critiquée le conseiller indépendant de Saint-Edouard, Pierre Goyer, la qualifiant de «très malheureuse. C’est la première fois en sept ans que (lors d’une manifestation pacifique) on ferme ainsi l’hôtel de ville».
Ce à quoi le président du conseil, André Berthelet, a répondu en substance que personne ne pouvait lui reprocher d ’avoir pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des élus et permettre au conseil de siéger normalement.»
Jean Dion, journal Le Devoir, 11 mai 1993, page A-1
EVIDENCE
Provenance evidence: Bookplate/Label
Location in book: Inside Front Cover
Transcription: WILLIS VICKERY
Owner: Vickery, Willis, 1857-1932
COPY
Repository: Penn Libraries
Call number: JC393.B3 E5 1546
Collection: Furness Collection
Copy title: The boke named the Gouernour
Author(s): Elyot, Thomas, Sir, 1490?-1546
Published: Thomas Berthelet, London, 1546
FIND IN POP
Penn Libraries JC393.B3 E5 1546
Manifestation de commerçants contre la hausse des taxes de la Ville de Montréal.
«La révolte des petits commerçants s’essouffle
Le mouvement des petits propriétaires montréalais contre la surtaxe sur les immeubles non résidentiels commencerait-il à s’essouffler?
Peter Sergakis soutient que non, mais toujours est-il que ce sont tout juste 250 personnes, et d ’un relatif calme qui tranchait avec le comportement plutôt colérique des déploiements précédents, qui se sont présentées hier soir à la quatrième manifestation convoquée par le Regroupement anti-taxes et l’Association des propriétaires de bâtiments commerciaux du Québec, dont M.Sergakis est le président.
Le soulèvement pourrait d ’ailleurs, de guerre lasse, tenter de changer de cible. Ainsi la manif d ’hier, qui s’est amorcée devant l’hôtel de ville comme à l’accoutumée, a eu tôt fait de se déplacer vers l’immeuble d ’Hydro-Québec, boulevard René-Lévesque, qui abrite les bureaux du premier ministre Robert Bourassa. Le groupe prévoyait également se rendre aux bureaux du ministre des Affaires municipales, Claude Ryan.
Les orateurs qui ont tour à tour pris place sur la remorque servant d ’estrade ont de nouveau invectivé l’ administration municipale, qu ’ils accusent maintenant de vouloir «emmagasiner de l’argent avec la surtaxe pour pouvoir baisser les taxes l’année prochaine, année électorale». Mais dans la foule, le ressentiment constaté en février, mars et avril semblait s’être quelque peu estompé. Le refus de l’administration Doré de bouger depuis trois mois pourrait y être pour quelque chose.
Repoussant la question d’un journaliste à l’effet que son mouvement «ferait du surplace», Peter Sergakis lui-même a continué de se dire persuadé que la Ville reculera. «On va continuer jusqu’à ce que l’administration abolisse la surtaxe. J’ai mis ma vie pour avoir ce que j’ai. Ils vont lâcher avant moi», a-t-il affirmé.
Mais d ’autres propos qu’ il a tenus, de même que son ton, laissaient tout de même transparaître une certaine résignation. L’assurance et la détermination affichées lors des manifestations précédentes faisaient place à «on espère» et, pour la première fois, il a relevé que la sur taxe allait «être modifiée l’année prochaine».
«Cependant, on veut qu ’ils la changent maintenant», s’est-il empressé d’ajouter.
Interrogé plus précisément sur le fait que tous ses efforts n ’avaient jusqu ’à maintenant strictement rien donné, M. Sergakis a répondu, vaguement dépité: «Qu’est-ce que vous voulez qu ’on fasse?»
M. Sergakis et ses alliés parlent aussi de plus en plus de la poursuite inscrite en Cour supérieure, une cause que plaidera l’ ancien ministre et avocat Jérôme Choquette. Les opposants à la surtaxe chercheront à convaincre le tribunal d ’abolir le règlement municipal qui la met en vigueur, et tenteront de démontrer que la loi 145 sur la réforme de la fiscalité municipale est inconstitutionnelle.
Par ailleurs, hier, on avait passé le mot d ’ordre de la discipline au sein même des manifestants. Une petite escouade de «sécurité» interne avait été constituée à cet effet.
«Il n’y aura pas de pommes, d’oranges et d’œufs lancés sur l’ hôtel de ville, et on n ’essaiera pas d’entrer», avait assuré le secrétaire du Regroupement anti-taxes, George Wilner. «Nous sommes d’honnêtes commerçants, et nous sommes ici pour faire valoir une cause commerciale», a-t-il expliqué, s’en prenant au passage aux médias pour avoir parlé de «grabuge» lors des manifestations antérieures et avoir supposément traité les participants de «voyous».
A la Ville, on avait cependant, encore une fois, tout prévu. Pour la troisième séance du conseil municipal consécutive, les portes principales de l’hôtel de ville avaient été verrouillées, et les citoyens désireux de prendre part à la période de questions étaient accueillis au compte-goutte à l’intérieur de l’édifice.
Dans la cour arrière de l’hôtel de ville, plus d’ une vingtaine de voitures de police étaient stationnées, et des renforts de policiers étaient présents à l’intérieur pour prévenir tout débordement.
De plus, l’une des tribunes du conseil traditionnellement ouvertes au public avait été fermée. Une décision qu ’a critiquée le conseiller indépendant de Saint-Edouard, Pierre Goyer, la qualifiant de «très malheureuse. C’est la première fois en sept ans que (lors d’une manifestation pacifique) on ferme ainsi l’hôtel de ville».
Ce à quoi le président du conseil, André Berthelet, a répondu en substance que personne ne pouvait lui reprocher d ’avoir pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des élus et permettre au conseil de siéger normalement.»
Jean Dion, journal Le Devoir, 11 mai 1993, page A-1
La photo de René Delbuguet, la citation dans Le Devoir:
«Les bourgeois sont les otages des pouvoirs publics». Ainsi René Delbuguet, petit commerçant, a-t-il expliqué la corde de pendu, la robe de jute et les pieds nus qui formaient son accoutrement lors de la manifestation d ’hier. Il voulait ainsi faire le parallèle entre la surtaxe et le siège de Calais par Edouard III, en 1347, au terme duquel le roi aurait fait des bourgeois de la cité ses plus vils sujets.