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twitter.com/Memoire2cite - l'Immeuble emblématique de la "cité des 4000", à La Courneuve, Seine-Saint-Denis, la barre Renoir a disparu ce jeudi par implosion, à 13 heures. Près de 400 kilos d'explosifs ont été répartis sur quatre des quinze étages que compte le bâtiment. Au total, il a suffi de 15 secondes pour réduire en tas de gravats cette barre de béton de 43 mètres de haut, 186 mètres de long, 11 de large, qui regroupait 362 logements. www.youtube.com/watch?v=wIsSVRtwX_8
Le coût de l'opération est estimé à 11 millions de francs, son financement est assuré conjointement par la ville de La Courneuve et l'office HLM (22% à eux deux), la région (33%) et l'Etat (45%). www.youtube.com/watch?v=-Pzl1cojTN8 A cela s'ajoutent les dépenses paralèlles à la destruction (installation du périmètre de sécurité, évacuation des riverains, relogement des habitants) qui s'élèvent à 12 millions de francs.
La barre Renoir aura vécu que 37 ans. L'immeuble a été vidé des 270 familles qui habitaient encore ici après un processus de deux ans et demi qui s'est achevé le 24 février, jour du dernier déménagement. Les familles ont pu exprimer des choix: la quasi-totalité des 1.200 habitants ont souhaité rester à La Courneuve. Ils ont pour cela reçu des aides: effacement de leur dette locative, remise à neuf du nouvel appartement, déménagement payé.
Les trois-quarts des familles se retrouvent cependant dans une autre barre de la "cité des 4000", soit par souhait, soit parce qu'elles ont refusé de s'installer dans un logement proposé hors de la cité, plus cher ou trop petit. Certaines ont été relogées dans la barre Pessov, soeur jumelle de Renoir, promise elle aussi à une prochaine démolition. L'association Droit au logement (DAL) critique ce "déplacement de population ", qui ne s'accompagne pas d'une véritable politique de réinsertion individuelle" et "ne résout pas les problèmes des cités". www.dailymotion.com/video/xfdiis video-streaming.orange.fr/actu-politique/la-courneuve-imp... renoir en ligne ici vimeo.com/ondemand/renoirdes4000 ,
8.000 destructions dans l'année
La destruction de la barre Renoir s'inscrit dans le programme de démolition du gouvernement, qui prévoit à terme la disparition de 150.000 vieux logements HLM. L'an dernier, près de 5.000 appartements avaient été démolis. Cette année, 8.000 destructions sont prévues. L'an prochain, 15.000. Philippe Yvin, directeur délégué du cabinet de Claude Bartolone, ministre délégué à la Ville, explique cette accélération du programme: "Pendant longtemps, on a eu honte de démolir du logement social et on avait peur de la réaction des habitants. On préférait réhabiliter. Aujourd'hui, les mentalités ont évolué. Ces immeubles ne répondent plus aux aspirations des gens, et réhabiliter coûte plus cher que démolir". www.ina.fr/video/PAC00027506/la-courneuve-implosion-de-la... À la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation Debussy, longue de près de 200 mètres, vient d'être détruite sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du Logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Le commentaire sur des images de la barre s'écroulant alterne avec un commentaire de Jean AUROUX et les interviews des habitants. La construction de la cité a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Une chapelle, L'Emmanuel, y est construite par Paliès. Ces logements dépendent alors de Paris Habitat, l'Office HLM de la ville de Paris1. La cité, alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception2.
La Cité des 4000 est emblématique des grands ensembles édifiés en France dans les années 1960, et plus particulièrement de ceux bâtis en région parisienne. Achevée en 1964, elle a été construite par la Ville de Paris. Les quatre gigantesques barres accueillent alors des milliers d'habitants que la capitale ne peut héberger, notamment des rapatriés d'Afrique du Nord3.
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par Paris Habitat qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.[réf. nécessaire]4
La Cité est marquée en 1983 par la mort de Toufik Ouanes, enfant de neuf ans, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du Président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la mairie de Paris cède à La Courneuve la cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.
Le 18 février 1986, la réhabilitation du quartier des 4000 débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul5. Cet événement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, qui s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits du conseil régional d'Île-de-France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne6.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et 29 juin 2005 dans la cité des 4000 après la mort d'un jeune de 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le 19 juin 2005 par une balle perdue. Les auteurs des faits ont été jugés en octobre 20087. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'ont apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera au Kärcher la Cité des Quatre Mille », a-t-il déclaré8.
Éric Besson, ministre de l'Immigration du Président Nicolas Sarkozy, s'est rendu le 5 janvier 2010 à l'invitation de Hassan Ben M'Barek et des responsables associatifs du Collectif Banlieues Respect dans la cité des 4000 9 pour son premier débat sur l'identité nationale en Banlieue10. Ce débat national suscitera une forte opposition des associations liées à l’immigration, de l'opposition de gauche ainsi que d'un certain nombre d'élus UMP11.
Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les expulsions de familles mal logées qui squattaient la barre d'immeuble afin de se loger décemment. Elle sera finalement démolie durant l'été 201112.
En mai 2012, la mairie de La Courneuve décida de démolir la barre Petit Debussy. Celle ci devait initialement être vidée de ses habitants fin 2013, en vue d'une démolition courant 201413. Un premier report de la démolition prévoyait celle-ci en 201514. Le processus de relogement des habitants du bâtiment n'étant néanmoins terminé qu'en 2015, et en raison également de sa proximité avec le groupe scolaire Joliot-Curie, c'est finalement durant l'été 2016, que la démolition de la barre Petit Debussy a débuté, pour se terminer en 2017.
Quant aux deux autres barres de 15 étages restantes, leur avenir est incertain, puisqu'on ne sait pas si la barre du Mail-de-Fontenay, avoisinant la tour Leclerc de 26 étages, sera démolie ou réhabilitée à l'horizon 2015, tandis que la barre Robespierre, réhabilitée en 1997, sera purement et simplement démolie15. Mais la barre du Mail de Fontenay, subira finalement le même sort vers 2026 16.
Le processus de relogement des habitants de la barre Robespierre devrait commencer fin 2015 ou début 2016, en vue de sa démolition en 201917.La Cité des 4000 a servi de lieu de tournage à plusieurs films dont :
1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard ;
1976 : Le Jouet de Francis Veber (une scène) ;
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau (plusieurs scènes aux 4000 Sud, tournées de jour comme de nuit, Gérard Depardieu et Richard Anconina habitant la barre Ravel, Yves Montand longeant la barre Renoir, etc.) ;
1983 : Le Marginal de Jacques Deray (lors de la poursuite avec Tchéky Karyo, on reconnait facilement les barres des 4000 Sud, celles près de la gare) ;
1991 : La Thune de Philippe Galland (tourné essentiellement aux 4000 Sud, de jour comme de nuit) ;2000 : La Squale de Fabrice Genestal (une scène tournée de jour le long de la Barre Ravel) ;
2007 : Sur la piste, court métrage documentaire sur la vie de trois adolescents de la cité, réalisé par Julien Samani ;
2014 : Papa Was Not a Rolling Stone de Sylvie Ohayon (d'après son livre) ;
2017 : L'Ascension de Ludovic Bernard (plusieurs scènes du film).
Notes et références
↑ « Le ras-le-bol des habitants des « 4.000 » » [archive], Le télégramme, 19 mai 2009 (consulté le 21 mai 2009)
↑ « Jean-Luc Godard filme aux 4000 (1967) » [archive], Urbains sensibles, 16 août 2010 (consulté le 17 août 2010)
↑ [1] [archive]
↑ (en-US) « Notes pour Debussy, lettre ouverte à Jean-Luc Godard 1988 Réalisation : Jean-Patrick Lebel Sujet : le 18 février 1986, la barre Debussy de la Cité des 4000 à La Courneuve s'effondre sous une charge d'explosifs - vidéo Dailymotion » [archive], sur Dailymotion, 2 mars 2011 (consulté le 9 février 2017)
↑ Vidéo de l'explosion de la barre Debussy [archive], 18 février 1986, FR3, archives INA
↑ Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit 11,5 millions d'euros de crédits européens. « Evaluation à mi-parcours du DOCUP objectif 2 » [archive], Préfecture de Région Île-de-France, octobre 2005 (consulté le 5 mai 2009)
↑ « Un enfant tué par la guerre de deux familles » [archive], Le Journal du Dimanche.fr, 16 octobre 2008 (consulté le 17 octobre 2008)
↑ Actualités télévisions, France 2 - INA [archive]
↑ « Besson en débat à la Courneuve » [archive], sur le journal du Dimanche.fr, 5 janvier 2010
↑ « Eric Besson à la cité des 4000 Courneuve. » [archive], sur INA, 5 janvier 2010
↑ « Identité nationale visite surprise de Besson à la Courneuve » [archive], sur www.leparisien.fr, 5 janvier 2010
↑ lacourneuve.blog.lemonde.fr/2011/10/06/barre-balzac-insta... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_infos/actualite/actualite.ph... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
↑ banlieue.blog.lemonde.fr/2013/06/20/le-devenir-de-la-dern... [archive]
↑ La Courneuve : les-locataires excédés face aux fuites-11-04-2019-8051100.php [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
@ le petit Débussy « J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections.
La première phase consiste à « nettoyer » l’intérieur de l’imposante structure bleue et jaune, en cassant les murs et les cloisons. Elle devrait se terminer avant la rentrée scolaire. La démolition totale est programmée pour les vacances de la Toussaint.
La proximité de l’école maternelle Joliot-Curie empêche les travaux de se dérouler pendant les heures de classe. « Je suis content d’avoir été relogé, je vis dans un immeuble plus propre et avec moins de voisins », reprend l’ancien occupant de la barre en photographiant l’immeuble. La totalité des habitants ont déménagé l’an dernier. Ils seront consultés, comme tous les Courneuviens, lors d’une réunion prévue en octobre pour décider ce qui remplacera le Petit Debussy.
Depuis 1986, cinq grandes barres des 4 000 ont été démolies : Debussy, Renoir, Ravel, Presov et Balzac, ainsi que le Petit Balzac. Les barres Robespierre et Mail-de-Fontenay pourraient elles-aussi être démolies dans les années qui viennent, toujours dans le cadre de la rénovation urbaine.« J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections
Implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000, une première en Europe le 23 novembre 2009
La Courneuve : implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000
Actualités régionales Ile de France - 18/02/1986 - 02min07s
A la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation DEBUSSY longue de près de 200 mètres vient d'être détruite en 8 secondes par implosion, à l'aide de 600 kilos d'explosifs, sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Quelques réactions de regrets de la part des anciens habitants qui ont vécu là.
reportage France 3
www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme...
LEGO 20215 Invention Designer is a Master Builder Academy set released in 2013. It consists of 20209 Time Machine, 20210 World Architecture, and 20211 Inventor's Lab.
Mémoire2cité il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive
le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye
www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkU … www.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo …
Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -
Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.
www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty
la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije - Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes
Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées.Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction.1945
Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports Support original : 16 mm noir et blanc Durée : 14 min Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transports
Lieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije , Film d'archive actualités de 1952 Reconstruction de la France sept ans après la fin de la seconde guerre mondiale état des lieux de la crise du logement , Actualités de 1952. Sept ans après la fin de la seconde guerre Mondiale état des lieux de la reconstruction de la France et de la crise du logement à l’œuvre, pénurie de logement, logements insalubres. Les actualités montrent des images d'archives de la destruction de la France, les Chars de la division Leclerc qui défilent sur les Champs Elysees. Le commentaire dénonce la lenteur de la reconstruction et notamment des manifestations qui ont eu lieue à Royan afin d''accélérer la reconstruction de la ville détruite.Le film montre à Strasbourg, Mulhouse, des réalisation moderne de grands ensembles et des images d'archive de la reconstruction du Havre de Saint Nazaire.Le film se termine à Marseille sur les réalisation nouvelles autour du vieux port puis on assiste à l'inauguration de la Cité Radieuse par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit en présence de son architecte Le Corbusier à qui le ministre remet la cravate de commandeur de la légion d'honneur. www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
It is in the Miniature Park in Inwałd, Poland very close to Cracow- 60km ( from my home only 6 km). I visited this place with my French guests ( me in the green dress).
There are more then fifty the most famous miracles of the world architecture.
twitter.com/Memoire2cite Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije
31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije …
archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...
museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive
le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye
www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkU … www.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo …
Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -
Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.
www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije l'industrie du bâtiment.
la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty
la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE …
- Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I
Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes
Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History
www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc …
Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po …
DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..
passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … …
"Cellular network city "
Designed by am:Pm (Junkai Jian + Jinqi Huang + Lina Ahmad)
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Model of the block 8-tallet with 476 apartments (built 2010). Award winner in the category best housing project in the World Architecture Festival in Barcelona 2011. The building has a bicycle path from the ground up to the tenth floor. Architect: BIG, Bjarke Ingels Group, Denmark. (In the World Architecture Festival 2008 the architects won the same award for the housing project The Mountain.)
designed by Taylor Cullity Lethlean (TCL) with Paul Thompson,- display of Australian flora, landscapes, art and architecture. Set across 15 hectares, first stage of the Australian Garden opened to much acclaim in 2006 and the second and final stage of the Australian Garden was publically opened in October 2012. The result of more than a decade of planning, this bold new landscape design garnered almost 30 planning, design, and landscape awards between 1997 and 2013. .
2013.
Landscape of the Year World Architecture Festival Awards
Chicago, IL
All photos © Joshua Mellin per the guidelines listed under "Owner settings" to the right.
Milwaukee Avenue
Chicago, IL
July 28th, 2012
All photos © Joshua Mellin per the guidelines listed under "Owner settings" to the right.
twitter.com/Memoire2cite - l'Immeuble emblématique de la "cité des 4000", à La Courneuve, Seine-Saint-Denis, la barre Renoir a disparu ce jeudi par implosion, à 13 heures. Près de 400 kilos d'explosifs ont été répartis sur quatre des quinze étages que compte le bâtiment. Au total, il a suffi de 15 secondes pour réduire en tas de gravats cette barre de béton de 43 mètres de haut, 186 mètres de long, 11 de large, qui regroupait 362 logements. www.youtube.com/watch?v=wIsSVRtwX_8
Le coût de l'opération est estimé à 11 millions de francs, son financement est assuré conjointement par la ville de La Courneuve et l'office HLM (22% à eux deux), la région (33%) et l'Etat (45%). www.youtube.com/watch?v=-Pzl1cojTN8 A cela s'ajoutent les dépenses paralèlles à la destruction (installation du périmètre de sécurité, évacuation des riverains, relogement des habitants) qui s'élèvent à 12 millions de francs.
La barre Renoir aura vécu que 37 ans. L'immeuble a été vidé des 270 familles qui habitaient encore ici après un processus de deux ans et demi qui s'est achevé le 24 février, jour du dernier déménagement. Les familles ont pu exprimer des choix: la quasi-totalité des 1.200 habitants ont souhaité rester à La Courneuve. Ils ont pour cela reçu des aides: effacement de leur dette locative, remise à neuf du nouvel appartement, déménagement payé.
Les trois-quarts des familles se retrouvent cependant dans une autre barre de la "cité des 4000", soit par souhait, soit parce qu'elles ont refusé de s'installer dans un logement proposé hors de la cité, plus cher ou trop petit. Certaines ont été relogées dans la barre Pessov, soeur jumelle de Renoir, promise elle aussi à une prochaine démolition. L'association Droit au logement (DAL) critique ce "déplacement de population ", qui ne s'accompagne pas d'une véritable politique de réinsertion individuelle" et "ne résout pas les problèmes des cités". www.dailymotion.com/video/xfdiis video-streaming.orange.fr/actu-politique/la-courneuve-imp... renoir en ligne ici vimeo.com/ondemand/renoirdes4000 ,
8.000 destructions dans l'année
La destruction de la barre Renoir s'inscrit dans le programme de démolition du gouvernement, qui prévoit à terme la disparition de 150.000 vieux logements HLM. L'an dernier, près de 5.000 appartements avaient été démolis. Cette année, 8.000 destructions sont prévues. L'an prochain, 15.000. Philippe Yvin, directeur délégué du cabinet de Claude Bartolone, ministre délégué à la Ville, explique cette accélération du programme: "Pendant longtemps, on a eu honte de démolir du logement social et on avait peur de la réaction des habitants. On préférait réhabiliter. Aujourd'hui, les mentalités ont évolué. Ces immeubles ne répondent plus aux aspirations des gens, et réhabiliter coûte plus cher que démolir". www.ina.fr/video/PAC00027506/la-courneuve-implosion-de-la... À la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation Debussy, longue de près de 200 mètres, vient d'être détruite sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du Logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Le commentaire sur des images de la barre s'écroulant alterne avec un commentaire de Jean AUROUX et les interviews des habitants. La construction de la cité a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Une chapelle, L'Emmanuel, y est construite par Paliès. Ces logements dépendent alors de Paris Habitat, l'Office HLM de la ville de Paris1. La cité, alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception2.
La Cité des 4000 est emblématique des grands ensembles édifiés en France dans les années 1960, et plus particulièrement de ceux bâtis en région parisienne. Achevée en 1964, elle a été construite par la Ville de Paris. Les quatre gigantesques barres accueillent alors des milliers d'habitants que la capitale ne peut héberger, notamment des rapatriés d'Afrique du Nord3.
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par Paris Habitat qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.[réf. nécessaire]4
La Cité est marquée en 1983 par la mort de Toufik Ouanes, enfant de neuf ans, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du Président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la mairie de Paris cède à La Courneuve la cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.
Le 18 février 1986, la réhabilitation du quartier des 4000 débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul5. Cet événement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, qui s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits du conseil régional d'Île-de-France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne6.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et 29 juin 2005 dans la cité des 4000 après la mort d'un jeune de 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le 19 juin 2005 par une balle perdue. Les auteurs des faits ont été jugés en octobre 20087. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'ont apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera au Kärcher la Cité des Quatre Mille », a-t-il déclaré8.
Éric Besson, ministre de l'Immigration du Président Nicolas Sarkozy, s'est rendu le 5 janvier 2010 à l'invitation de Hassan Ben M'Barek et des responsables associatifs du Collectif Banlieues Respect dans la cité des 4000 9 pour son premier débat sur l'identité nationale en Banlieue10. Ce débat national suscitera une forte opposition des associations liées à l’immigration, de l'opposition de gauche ainsi que d'un certain nombre d'élus UMP11.
Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les expulsions de familles mal logées qui squattaient la barre d'immeuble afin de se loger décemment. Elle sera finalement démolie durant l'été 201112.
En mai 2012, la mairie de La Courneuve décida de démolir la barre Petit Debussy. Celle ci devait initialement être vidée de ses habitants fin 2013, en vue d'une démolition courant 201413. Un premier report de la démolition prévoyait celle-ci en 201514. Le processus de relogement des habitants du bâtiment n'étant néanmoins terminé qu'en 2015, et en raison également de sa proximité avec le groupe scolaire Joliot-Curie, c'est finalement durant l'été 2016, que la démolition de la barre Petit Debussy a débuté, pour se terminer en 2017.
Quant aux deux autres barres de 15 étages restantes, leur avenir est incertain, puisqu'on ne sait pas si la barre du Mail-de-Fontenay, avoisinant la tour Leclerc de 26 étages, sera démolie ou réhabilitée à l'horizon 2015, tandis que la barre Robespierre, réhabilitée en 1997, sera purement et simplement démolie15. Mais la barre du Mail de Fontenay, subira finalement le même sort vers 2026 16.
Le processus de relogement des habitants de la barre Robespierre devrait commencer fin 2015 ou début 2016, en vue de sa démolition en 201917.La Cité des 4000 a servi de lieu de tournage à plusieurs films dont :
1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard ;
1976 : Le Jouet de Francis Veber (une scène) ;
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau (plusieurs scènes aux 4000 Sud, tournées de jour comme de nuit, Gérard Depardieu et Richard Anconina habitant la barre Ravel, Yves Montand longeant la barre Renoir, etc.) ;
1983 : Le Marginal de Jacques Deray (lors de la poursuite avec Tchéky Karyo, on reconnait facilement les barres des 4000 Sud, celles près de la gare) ;
1991 : La Thune de Philippe Galland (tourné essentiellement aux 4000 Sud, de jour comme de nuit) ;2000 : La Squale de Fabrice Genestal (une scène tournée de jour le long de la Barre Ravel) ;
2007 : Sur la piste, court métrage documentaire sur la vie de trois adolescents de la cité, réalisé par Julien Samani ;
2014 : Papa Was Not a Rolling Stone de Sylvie Ohayon (d'après son livre) ;
2017 : L'Ascension de Ludovic Bernard (plusieurs scènes du film).
Notes et références
↑ « Le ras-le-bol des habitants des « 4.000 » » [archive], Le télégramme, 19 mai 2009 (consulté le 21 mai 2009)
↑ « Jean-Luc Godard filme aux 4000 (1967) » [archive], Urbains sensibles, 16 août 2010 (consulté le 17 août 2010)
↑ [1] [archive]
↑ (en-US) « Notes pour Debussy, lettre ouverte à Jean-Luc Godard 1988 Réalisation : Jean-Patrick Lebel Sujet : le 18 février 1986, la barre Debussy de la Cité des 4000 à La Courneuve s'effondre sous une charge d'explosifs - vidéo Dailymotion » [archive], sur Dailymotion, 2 mars 2011 (consulté le 9 février 2017)
↑ Vidéo de l'explosion de la barre Debussy [archive], 18 février 1986, FR3, archives INA
↑ Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit 11,5 millions d'euros de crédits européens. « Evaluation à mi-parcours du DOCUP objectif 2 » [archive], Préfecture de Région Île-de-France, octobre 2005 (consulté le 5 mai 2009)
↑ « Un enfant tué par la guerre de deux familles » [archive], Le Journal du Dimanche.fr, 16 octobre 2008 (consulté le 17 octobre 2008)
↑ Actualités télévisions, France 2 - INA [archive]
↑ « Besson en débat à la Courneuve » [archive], sur le journal du Dimanche.fr, 5 janvier 2010
↑ « Eric Besson à la cité des 4000 Courneuve. » [archive], sur INA, 5 janvier 2010
↑ « Identité nationale visite surprise de Besson à la Courneuve » [archive], sur www.leparisien.fr, 5 janvier 2010
↑ lacourneuve.blog.lemonde.fr/2011/10/06/barre-balzac-insta... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_infos/actualite/actualite.ph... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
↑ banlieue.blog.lemonde.fr/2013/06/20/le-devenir-de-la-dern... [archive]
↑ La Courneuve : les-locataires excédés face aux fuites-11-04-2019-8051100.php [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
@ le petit Débussy « J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections.
La première phase consiste à « nettoyer » l’intérieur de l’imposante structure bleue et jaune, en cassant les murs et les cloisons. Elle devrait se terminer avant la rentrée scolaire. La démolition totale est programmée pour les vacances de la Toussaint.
La proximité de l’école maternelle Joliot-Curie empêche les travaux de se dérouler pendant les heures de classe. « Je suis content d’avoir été relogé, je vis dans un immeuble plus propre et avec moins de voisins », reprend l’ancien occupant de la barre en photographiant l’immeuble. La totalité des habitants ont déménagé l’an dernier. Ils seront consultés, comme tous les Courneuviens, lors d’une réunion prévue en octobre pour décider ce qui remplacera le Petit Debussy.
Depuis 1986, cinq grandes barres des 4 000 ont été démolies : Debussy, Renoir, Ravel, Presov et Balzac, ainsi que le Petit Balzac. Les barres Robespierre et Mail-de-Fontenay pourraient elles-aussi être démolies dans les années qui viennent, toujours dans le cadre de la rénovation urbaine.« J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections
Implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000, une première en Europe le 23 novembre 2009
La Courneuve : implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000
Actualités régionales Ile de France - 18/02/1986 - 02min07s
A la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation DEBUSSY longue de près de 200 mètres vient d'être détruite en 8 secondes par implosion, à l'aide de 600 kilos d'explosifs, sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Quelques réactions de regrets de la part des anciens habitants qui ont vécu là.
reportage France 3
www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme...
Shaoguan Road in the Badaguan district of Qingdao is named after Shaoguan Pass. Shaoguan city lies at the meeting point of Guangdong, Jiangxi, Guangxi, and Hunan provinces. It was of military and commercial importance in history, so it was called Shaoguan Pass by merchants. Shaoguan Lu is highlighted by peach trees that blossom in April.
The Badaguan area of Qingdao, China, is a residential area just east of downtown (beginning right around the No. 1 Bathing Beach and going eastward a few kilometers, bordered by Zhongshan Park & Taipingshan Park on the north and the sea on the south). It’s primarily a residential area with beautiful, tree-lined streets. The heart of Badaguan consists of ten streets. “Ba” is the number “eight” in Chinese. “Da” means “big,” and “guan” means “(mountain) passes.” (Keep in mind that Mandarin is a tonal language so, saying “badaguan” differently would have a vastly different meaning.) That being said, I’ll stop with the personal commentary and just transcribe the signage in the area as it states things much better than I can:
Badaguan Scenic Area was built in the first three decades of the 20th century. It is called “Badaguan” as the eight roads in the area were all named after China’s important passes in history (now there are ten roads), namely, Shaoguan Road, Ningwuguan Road, Zijingguan Road, Shanhaiguan Road, Juyongguan Road, Linhuaiguan Road, Zhengyangguan Road, Hanguguan Road, Jiayuguan Road, and Wushengguan Road, which cover several square kilometers of seaside scenic area along the Huiquan and the Taiping Bays. The trees in the area vary from road to road, blending harmoniously with the nearby buildings: crape myrtles along Zhengyangguan Road, cedars along Zijingguan Road, peaches along Shaoguan Road and Chinese flowering crabapples along Ningwuguan Road. Most buildings in “Badaguan” are villas with courtyards, typical of the modern European architectural style, known as “World Architectural Fair,” with famous buildings such as, among others, “Huashilou House” and “Princess House.” The scenic area was listed as a state protected historic site in 1996, and was appraised as “the most beautiful city area of China” in October, 2005.
I’ve lived in China for almost three years now; about two years in Shanghai and one year in Tianjin. Shandong province is the province that’s on the sea between the two cities. (From Shanghai to Tianjin by train is around 5 hours; by plane, 2 hours.) Qingdao, probably the most well-known city in Shandong, is a charming city, to say the least. In my opinion, it’s exceptionally photogenic – with very nice beaches, great architecture, good geography/topography, and terrific food.
Qingdao also happens to be known for the most famous of Chinese beers (Tsingtao), which is actually a company started by the Germans. (For what it’s worth, Chinese beers are quite watery and Tsingtao is somewhat like the Budweiser of Chinese beers. That being said, I’m happy to drink an ice cold Tsingtao on a hot summer day whereas I wouldn’t say the same thing about a Budweiser.
So what to make of Qingdao then? Before colonial powers swept in and started chopping up China piecemeal, Qingdao was basically a sleepy fishing village. During the Ming dynasty, a battery was built here. In 1898, the Germans seized control of Qingdao when two missionaries were killed. (Personally, it seems alarming to me that a country could lose a city because two foreigners happened to be killed – and China sure lost a lot that way during the 19th century. I guess that’s the downside to outmoded military technology; the Europeans and Americans basically plundered China…) At any rate, Qingdao was ceded to the Germans for 99 years, but that didn’t last long, thanks to World War I.
During the 15-20 years that the Germans did have control of the town, they managed to build a handful of churches (still standing) and missionaries, in addition to the aforementioned Qingdao brewery. Because of that, a lot of the European architecture has a heavy German influence and there are still a few random signs of German heritage around town.
From the Germans, Qingdao didn’t land directly with the Chinese. It spent 8 years under Japanese control (1914-1922) before being returned to the Kuomintang (aka General Chiang Kai-Shek’s clan). The Japanese took control once again in 1938 (as they swept through northeast China and across half the country) before losing it for the last time in 1945 at the end of World War II. Since then, it’s been in Chinese hands. (Brief history courtesy of Lonely Planet.)
Contemporary Qingdao certainly makes its way as a tourist destination – and it’s a fine one at that. The population (per my LP from 2011) lists it at 1.73 million. The city has a few areas that are quite appealing to tourists: the Old Town (the heart of the city) off the beach and just east of the railway station downtown, Badaguan (which means “eight passes”) is a hilly area with a lot of nice residential architecture to the east of the Old Town. Other than that, there are a lot of parks, a beer street, churches, and a 40 km. scenic walk (which, obviously, most people do not cover from end to end) along the shore which goes by all of the beaches in the area.
All in all, Qingdao is the type of town that, if you get the chance to visit, I think you would find yourself thinking it would be great to return again and again.
Not far away from the finely carved havelis of Rajasthan s rich bourgeoisie can be found more modest shelters made of clay, yellow stones and wood. These adobes embody, as vividly as mosques and camels, the connection between India and the Ummah, the Muslim world. Architecturally speaking (though I am not a specialist), little distinguishes Jaisalmer's indoors from what can be found in Morocco s medinas, or Middle Atlas villages.
Chicago, IL
9/8/2012
All photos © Joshua Mellin per the guidelines listed under "Owner settings" to the right.
Pride Weekend 2017
Chicago, IL
June 23rd, 2017
All photos © Joshua Mellin per the guidelines listed under "Owner settings" to the right.
twitter.com/Memoire2cite - l'Immeuble emblématique de la "cité des 4000", à La Courneuve, Seine-Saint-Denis, la barre Renoir a disparu ce jeudi par implosion, à 13 heures. Près de 400 kilos d'explosifs ont été répartis sur quatre des quinze étages que compte le bâtiment. Au total, il a suffi de 15 secondes pour réduire en tas de gravats cette barre de béton de 43 mètres de haut, 186 mètres de long, 11 de large, qui regroupait 362 logements. www.youtube.com/watch?v=wIsSVRtwX_8
Le coût de l'opération est estimé à 11 millions de francs, son financement est assuré conjointement par la ville de La Courneuve et l'office HLM (22% à eux deux), la région (33%) et l'Etat (45%). www.youtube.com/watch?v=-Pzl1cojTN8 A cela s'ajoutent les dépenses paralèlles à la destruction (installation du périmètre de sécurité, évacuation des riverains, relogement des habitants) qui s'élèvent à 12 millions de francs.
La barre Renoir aura vécu que 37 ans. L'immeuble a été vidé des 270 familles qui habitaient encore ici après un processus de deux ans et demi qui s'est achevé le 24 février, jour du dernier déménagement. Les familles ont pu exprimer des choix: la quasi-totalité des 1.200 habitants ont souhaité rester à La Courneuve. Ils ont pour cela reçu des aides: effacement de leur dette locative, remise à neuf du nouvel appartement, déménagement payé.
Les trois-quarts des familles se retrouvent cependant dans une autre barre de la "cité des 4000", soit par souhait, soit parce qu'elles ont refusé de s'installer dans un logement proposé hors de la cité, plus cher ou trop petit. Certaines ont été relogées dans la barre Pessov, soeur jumelle de Renoir, promise elle aussi à une prochaine démolition. L'association Droit au logement (DAL) critique ce "déplacement de population ", qui ne s'accompagne pas d'une véritable politique de réinsertion individuelle" et "ne résout pas les problèmes des cités". www.dailymotion.com/video/xfdiis video-streaming.orange.fr/actu-politique/la-courneuve-imp... renoir en ligne ici vimeo.com/ondemand/renoirdes4000 ,
8.000 destructions dans l'année
La destruction de la barre Renoir s'inscrit dans le programme de démolition du gouvernement, qui prévoit à terme la disparition de 150.000 vieux logements HLM. L'an dernier, près de 5.000 appartements avaient été démolis. Cette année, 8.000 destructions sont prévues. L'an prochain, 15.000. Philippe Yvin, directeur délégué du cabinet de Claude Bartolone, ministre délégué à la Ville, explique cette accélération du programme: "Pendant longtemps, on a eu honte de démolir du logement social et on avait peur de la réaction des habitants. On préférait réhabiliter. Aujourd'hui, les mentalités ont évolué. Ces immeubles ne répondent plus aux aspirations des gens, et réhabiliter coûte plus cher que démolir". www.ina.fr/video/PAC00027506/la-courneuve-implosion-de-la... À la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation Debussy, longue de près de 200 mètres, vient d'être détruite sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du Logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Le commentaire sur des images de la barre s'écroulant alterne avec un commentaire de Jean AUROUX et les interviews des habitants. La construction de la cité a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Une chapelle, L'Emmanuel, y est construite par Paliès. Ces logements dépendent alors de Paris Habitat, l'Office HLM de la ville de Paris1. La cité, alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception2.
La Cité des 4000 est emblématique des grands ensembles édifiés en France dans les années 1960, et plus particulièrement de ceux bâtis en région parisienne. Achevée en 1964, elle a été construite par la Ville de Paris. Les quatre gigantesques barres accueillent alors des milliers d'habitants que la capitale ne peut héberger, notamment des rapatriés d'Afrique du Nord3.
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par Paris Habitat qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.[réf. nécessaire]4
La Cité est marquée en 1983 par la mort de Toufik Ouanes, enfant de neuf ans, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du Président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la mairie de Paris cède à La Courneuve la cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.
Le 18 février 1986, la réhabilitation du quartier des 4000 débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul5. Cet événement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, qui s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits du conseil régional d'Île-de-France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne6.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et 29 juin 2005 dans la cité des 4000 après la mort d'un jeune de 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le 19 juin 2005 par une balle perdue. Les auteurs des faits ont été jugés en octobre 20087. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'ont apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera au Kärcher la Cité des Quatre Mille », a-t-il déclaré8.
Éric Besson, ministre de l'Immigration du Président Nicolas Sarkozy, s'est rendu le 5 janvier 2010 à l'invitation de Hassan Ben M'Barek et des responsables associatifs du Collectif Banlieues Respect dans la cité des 4000 9 pour son premier débat sur l'identité nationale en Banlieue10. Ce débat national suscitera une forte opposition des associations liées à l’immigration, de l'opposition de gauche ainsi que d'un certain nombre d'élus UMP11.
Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les expulsions de familles mal logées qui squattaient la barre d'immeuble afin de se loger décemment. Elle sera finalement démolie durant l'été 201112.
En mai 2012, la mairie de La Courneuve décida de démolir la barre Petit Debussy. Celle ci devait initialement être vidée de ses habitants fin 2013, en vue d'une démolition courant 201413. Un premier report de la démolition prévoyait celle-ci en 201514. Le processus de relogement des habitants du bâtiment n'étant néanmoins terminé qu'en 2015, et en raison également de sa proximité avec le groupe scolaire Joliot-Curie, c'est finalement durant l'été 2016, que la démolition de la barre Petit Debussy a débuté, pour se terminer en 2017.
Quant aux deux autres barres de 15 étages restantes, leur avenir est incertain, puisqu'on ne sait pas si la barre du Mail-de-Fontenay, avoisinant la tour Leclerc de 26 étages, sera démolie ou réhabilitée à l'horizon 2015, tandis que la barre Robespierre, réhabilitée en 1997, sera purement et simplement démolie15. Mais la barre du Mail de Fontenay, subira finalement le même sort vers 2026 16.
Le processus de relogement des habitants de la barre Robespierre devrait commencer fin 2015 ou début 2016, en vue de sa démolition en 201917.La Cité des 4000 a servi de lieu de tournage à plusieurs films dont :
1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard ;
1976 : Le Jouet de Francis Veber (une scène) ;
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau (plusieurs scènes aux 4000 Sud, tournées de jour comme de nuit, Gérard Depardieu et Richard Anconina habitant la barre Ravel, Yves Montand longeant la barre Renoir, etc.) ;
1983 : Le Marginal de Jacques Deray (lors de la poursuite avec Tchéky Karyo, on reconnait facilement les barres des 4000 Sud, celles près de la gare) ;
1991 : La Thune de Philippe Galland (tourné essentiellement aux 4000 Sud, de jour comme de nuit) ;2000 : La Squale de Fabrice Genestal (une scène tournée de jour le long de la Barre Ravel) ;
2007 : Sur la piste, court métrage documentaire sur la vie de trois adolescents de la cité, réalisé par Julien Samani ;
2014 : Papa Was Not a Rolling Stone de Sylvie Ohayon (d'après son livre) ;
2017 : L'Ascension de Ludovic Bernard (plusieurs scènes du film).
Notes et références
↑ « Le ras-le-bol des habitants des « 4.000 » » [archive], Le télégramme, 19 mai 2009 (consulté le 21 mai 2009)
↑ « Jean-Luc Godard filme aux 4000 (1967) » [archive], Urbains sensibles, 16 août 2010 (consulté le 17 août 2010)
↑ [1] [archive]
↑ (en-US) « Notes pour Debussy, lettre ouverte à Jean-Luc Godard 1988 Réalisation : Jean-Patrick Lebel Sujet : le 18 février 1986, la barre Debussy de la Cité des 4000 à La Courneuve s'effondre sous une charge d'explosifs - vidéo Dailymotion » [archive], sur Dailymotion, 2 mars 2011 (consulté le 9 février 2017)
↑ Vidéo de l'explosion de la barre Debussy [archive], 18 février 1986, FR3, archives INA
↑ Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit 11,5 millions d'euros de crédits européens. « Evaluation à mi-parcours du DOCUP objectif 2 » [archive], Préfecture de Région Île-de-France, octobre 2005 (consulté le 5 mai 2009)
↑ « Un enfant tué par la guerre de deux familles » [archive], Le Journal du Dimanche.fr, 16 octobre 2008 (consulté le 17 octobre 2008)
↑ Actualités télévisions, France 2 - INA [archive]
↑ « Besson en débat à la Courneuve » [archive], sur le journal du Dimanche.fr, 5 janvier 2010
↑ « Eric Besson à la cité des 4000 Courneuve. » [archive], sur INA, 5 janvier 2010
↑ « Identité nationale visite surprise de Besson à la Courneuve » [archive], sur www.leparisien.fr, 5 janvier 2010
↑ lacourneuve.blog.lemonde.fr/2011/10/06/barre-balzac-insta... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_infos/actualite/actualite.ph... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
↑ banlieue.blog.lemonde.fr/2013/06/20/le-devenir-de-la-dern... [archive]
↑ La Courneuve : les-locataires excédés face aux fuites-11-04-2019-8051100.php [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
@ le petit Débussy « J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections.
La première phase consiste à « nettoyer » l’intérieur de l’imposante structure bleue et jaune, en cassant les murs et les cloisons. Elle devrait se terminer avant la rentrée scolaire. La démolition totale est programmée pour les vacances de la Toussaint.
La proximité de l’école maternelle Joliot-Curie empêche les travaux de se dérouler pendant les heures de classe. « Je suis content d’avoir été relogé, je vis dans un immeuble plus propre et avec moins de voisins », reprend l’ancien occupant de la barre en photographiant l’immeuble. La totalité des habitants ont déménagé l’an dernier. Ils seront consultés, comme tous les Courneuviens, lors d’une réunion prévue en octobre pour décider ce qui remplacera le Petit Debussy.
Depuis 1986, cinq grandes barres des 4 000 ont été démolies : Debussy, Renoir, Ravel, Presov et Balzac, ainsi que le Petit Balzac. Les barres Robespierre et Mail-de-Fontenay pourraient elles-aussi être démolies dans les années qui viennent, toujours dans le cadre de la rénovation urbaine.« J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections
Implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000, une première en Europe le 23 novembre 2009
La Courneuve : implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000
Actualités régionales Ile de France - 18/02/1986 - 02min07s
A la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation DEBUSSY longue de près de 200 mètres vient d'être détruite en 8 secondes par implosion, à l'aide de 600 kilos d'explosifs, sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Quelques réactions de regrets de la part des anciens habitants qui ont vécu là.
reportage France 3
www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme...
twitter.com/Memoire2cite - l'Immeuble emblématique de la "cité des 4000", à La Courneuve, Seine-Saint-Denis, la barre Renoir a disparu ce jeudi par implosion, à 13 heures. Près de 400 kilos d'explosifs ont été répartis sur quatre des quinze étages que compte le bâtiment. Au total, il a suffi de 15 secondes pour réduire en tas de gravats cette barre de béton de 43 mètres de haut, 186 mètres de long, 11 de large, qui regroupait 362 logements. www.youtube.com/watch?v=wIsSVRtwX_8
Le coût de l'opération est estimé à 11 millions de francs, son financement est assuré conjointement par la ville de La Courneuve et l'office HLM (22% à eux deux), la région (33%) et l'Etat (45%). www.youtube.com/watch?v=-Pzl1cojTN8 A cela s'ajoutent les dépenses paralèlles à la destruction (installation du périmètre de sécurité, évacuation des riverains, relogement des habitants) qui s'élèvent à 12 millions de francs.
La barre Renoir aura vécu que 37 ans. L'immeuble a été vidé des 270 familles qui habitaient encore ici après un processus de deux ans et demi qui s'est achevé le 24 février, jour du dernier déménagement. Les familles ont pu exprimer des choix: la quasi-totalité des 1.200 habitants ont souhaité rester à La Courneuve. Ils ont pour cela reçu des aides: effacement de leur dette locative, remise à neuf du nouvel appartement, déménagement payé.
Les trois-quarts des familles se retrouvent cependant dans une autre barre de la "cité des 4000", soit par souhait, soit parce qu'elles ont refusé de s'installer dans un logement proposé hors de la cité, plus cher ou trop petit. Certaines ont été relogées dans la barre Pessov, soeur jumelle de Renoir, promise elle aussi à une prochaine démolition. L'association Droit au logement (DAL) critique ce "déplacement de population ", qui ne s'accompagne pas d'une véritable politique de réinsertion individuelle" et "ne résout pas les problèmes des cités". www.dailymotion.com/video/xfdiis video-streaming.orange.fr/actu-politique/la-courneuve-imp... renoir en ligne ici vimeo.com/ondemand/renoirdes4000 ,
8.000 destructions dans l'année
La destruction de la barre Renoir s'inscrit dans le programme de démolition du gouvernement, qui prévoit à terme la disparition de 150.000 vieux logements HLM. L'an dernier, près de 5.000 appartements avaient été démolis. Cette année, 8.000 destructions sont prévues. L'an prochain, 15.000. Philippe Yvin, directeur délégué du cabinet de Claude Bartolone, ministre délégué à la Ville, explique cette accélération du programme: "Pendant longtemps, on a eu honte de démolir du logement social et on avait peur de la réaction des habitants. On préférait réhabiliter. Aujourd'hui, les mentalités ont évolué. Ces immeubles ne répondent plus aux aspirations des gens, et réhabiliter coûte plus cher que démolir". www.ina.fr/video/PAC00027506/la-courneuve-implosion-de-la... À la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation Debussy, longue de près de 200 mètres, vient d'être détruite sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du Logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Le commentaire sur des images de la barre s'écroulant alterne avec un commentaire de Jean AUROUX et les interviews des habitants. La construction de la cité a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Une chapelle, L'Emmanuel, y est construite par Paliès. Ces logements dépendent alors de Paris Habitat, l'Office HLM de la ville de Paris1. La cité, alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception2.
La Cité des 4000 est emblématique des grands ensembles édifiés en France dans les années 1960, et plus particulièrement de ceux bâtis en région parisienne. Achevée en 1964, elle a été construite par la Ville de Paris. Les quatre gigantesques barres accueillent alors des milliers d'habitants que la capitale ne peut héberger, notamment des rapatriés d'Afrique du Nord3.
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par Paris Habitat qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.[réf. nécessaire]4
La Cité est marquée en 1983 par la mort de Toufik Ouanes, enfant de neuf ans, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du Président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la mairie de Paris cède à La Courneuve la cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.
Le 18 février 1986, la réhabilitation du quartier des 4000 débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul5. Cet événement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, qui s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits du conseil régional d'Île-de-France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne6.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et 29 juin 2005 dans la cité des 4000 après la mort d'un jeune de 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le 19 juin 2005 par une balle perdue. Les auteurs des faits ont été jugés en octobre 20087. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'ont apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera au Kärcher la Cité des Quatre Mille », a-t-il déclaré8.
Éric Besson, ministre de l'Immigration du Président Nicolas Sarkozy, s'est rendu le 5 janvier 2010 à l'invitation de Hassan Ben M'Barek et des responsables associatifs du Collectif Banlieues Respect dans la cité des 4000 9 pour son premier débat sur l'identité nationale en Banlieue10. Ce débat national suscitera une forte opposition des associations liées à l’immigration, de l'opposition de gauche ainsi que d'un certain nombre d'élus UMP11.
Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les expulsions de familles mal logées qui squattaient la barre d'immeuble afin de se loger décemment. Elle sera finalement démolie durant l'été 201112.
En mai 2012, la mairie de La Courneuve décida de démolir la barre Petit Debussy. Celle ci devait initialement être vidée de ses habitants fin 2013, en vue d'une démolition courant 201413. Un premier report de la démolition prévoyait celle-ci en 201514. Le processus de relogement des habitants du bâtiment n'étant néanmoins terminé qu'en 2015, et en raison également de sa proximité avec le groupe scolaire Joliot-Curie, c'est finalement durant l'été 2016, que la démolition de la barre Petit Debussy a débuté, pour se terminer en 2017.
Quant aux deux autres barres de 15 étages restantes, leur avenir est incertain, puisqu'on ne sait pas si la barre du Mail-de-Fontenay, avoisinant la tour Leclerc de 26 étages, sera démolie ou réhabilitée à l'horizon 2015, tandis que la barre Robespierre, réhabilitée en 1997, sera purement et simplement démolie15. Mais la barre du Mail de Fontenay, subira finalement le même sort vers 2026 16.
Le processus de relogement des habitants de la barre Robespierre devrait commencer fin 2015 ou début 2016, en vue de sa démolition en 201917.La Cité des 4000 a servi de lieu de tournage à plusieurs films dont :
1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard ;
1976 : Le Jouet de Francis Veber (une scène) ;
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau (plusieurs scènes aux 4000 Sud, tournées de jour comme de nuit, Gérard Depardieu et Richard Anconina habitant la barre Ravel, Yves Montand longeant la barre Renoir, etc.) ;
1983 : Le Marginal de Jacques Deray (lors de la poursuite avec Tchéky Karyo, on reconnait facilement les barres des 4000 Sud, celles près de la gare) ;
1991 : La Thune de Philippe Galland (tourné essentiellement aux 4000 Sud, de jour comme de nuit) ;2000 : La Squale de Fabrice Genestal (une scène tournée de jour le long de la Barre Ravel) ;
2007 : Sur la piste, court métrage documentaire sur la vie de trois adolescents de la cité, réalisé par Julien Samani ;
2014 : Papa Was Not a Rolling Stone de Sylvie Ohayon (d'après son livre) ;
2017 : L'Ascension de Ludovic Bernard (plusieurs scènes du film).
Notes et références
↑ « Le ras-le-bol des habitants des « 4.000 » » [archive], Le télégramme, 19 mai 2009 (consulté le 21 mai 2009)
↑ « Jean-Luc Godard filme aux 4000 (1967) » [archive], Urbains sensibles, 16 août 2010 (consulté le 17 août 2010)
↑ [1] [archive]
↑ (en-US) « Notes pour Debussy, lettre ouverte à Jean-Luc Godard 1988 Réalisation : Jean-Patrick Lebel Sujet : le 18 février 1986, la barre Debussy de la Cité des 4000 à La Courneuve s'effondre sous une charge d'explosifs - vidéo Dailymotion » [archive], sur Dailymotion, 2 mars 2011 (consulté le 9 février 2017)
↑ Vidéo de l'explosion de la barre Debussy [archive], 18 février 1986, FR3, archives INA
↑ Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit 11,5 millions d'euros de crédits européens. « Evaluation à mi-parcours du DOCUP objectif 2 » [archive], Préfecture de Région Île-de-France, octobre 2005 (consulté le 5 mai 2009)
↑ « Un enfant tué par la guerre de deux familles » [archive], Le Journal du Dimanche.fr, 16 octobre 2008 (consulté le 17 octobre 2008)
↑ Actualités télévisions, France 2 - INA [archive]
↑ « Besson en débat à la Courneuve » [archive], sur le journal du Dimanche.fr, 5 janvier 2010
↑ « Eric Besson à la cité des 4000 Courneuve. » [archive], sur INA, 5 janvier 2010
↑ « Identité nationale visite surprise de Besson à la Courneuve » [archive], sur www.leparisien.fr, 5 janvier 2010
↑ lacourneuve.blog.lemonde.fr/2011/10/06/barre-balzac-insta... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_infos/actualite/actualite.ph... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
↑ banlieue.blog.lemonde.fr/2013/06/20/le-devenir-de-la-dern... [archive]
↑ La Courneuve : les-locataires excédés face aux fuites-11-04-2019-8051100.php [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
@ le petit Débussy « J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections.
La première phase consiste à « nettoyer » l’intérieur de l’imposante structure bleue et jaune, en cassant les murs et les cloisons. Elle devrait se terminer avant la rentrée scolaire. La démolition totale est programmée pour les vacances de la Toussaint.
La proximité de l’école maternelle Joliot-Curie empêche les travaux de se dérouler pendant les heures de classe. « Je suis content d’avoir été relogé, je vis dans un immeuble plus propre et avec moins de voisins », reprend l’ancien occupant de la barre en photographiant l’immeuble. La totalité des habitants ont déménagé l’an dernier. Ils seront consultés, comme tous les Courneuviens, lors d’une réunion prévue en octobre pour décider ce qui remplacera le Petit Debussy.
Depuis 1986, cinq grandes barres des 4 000 ont été démolies : Debussy, Renoir, Ravel, Presov et Balzac, ainsi que le Petit Balzac. Les barres Robespierre et Mail-de-Fontenay pourraient elles-aussi être démolies dans les années qui viennent, toujours dans le cadre de la rénovation urbaine.« J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections
Implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000, une première en Europe le 23 novembre 2009
La Courneuve : implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000
Actualités régionales Ile de France - 18/02/1986 - 02min07s
A la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation DEBUSSY longue de près de 200 mètres vient d'être détruite en 8 secondes par implosion, à l'aide de 600 kilos d'explosifs, sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Quelques réactions de regrets de la part des anciens habitants qui ont vécu là.
reportage France 3
www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme...
80 dwellings with terraces, all facing south with multistorey carpark under. Awarded best housing project in the World Architecture Festival in Barcelona 2008.
Built: 2008. Architect: BIG, Bjarke Ingels Group, Denmark.
twitter.com/Memoire2cite - l'Immeuble emblématique de la "cité des 4000", à La Courneuve, Seine-Saint-Denis, la barre Renoir a disparu ce jeudi par implosion, à 13 heures. Près de 400 kilos d'explosifs ont été répartis sur quatre des quinze étages que compte le bâtiment. Au total, il a suffi de 15 secondes pour réduire en tas de gravats cette barre de béton de 43 mètres de haut, 186 mètres de long, 11 de large, qui regroupait 362 logements. www.youtube.com/watch?v=wIsSVRtwX_8
Le coût de l'opération est estimé à 11 millions de francs, son financement est assuré conjointement par la ville de La Courneuve et l'office HLM (22% à eux deux), la région (33%) et l'Etat (45%). www.youtube.com/watch?v=-Pzl1cojTN8 A cela s'ajoutent les dépenses paralèlles à la destruction (installation du périmètre de sécurité, évacuation des riverains, relogement des habitants) qui s'élèvent à 12 millions de francs.
La barre Renoir aura vécu que 37 ans. L'immeuble a été vidé des 270 familles qui habitaient encore ici après un processus de deux ans et demi qui s'est achevé le 24 février, jour du dernier déménagement. Les familles ont pu exprimer des choix: la quasi-totalité des 1.200 habitants ont souhaité rester à La Courneuve. Ils ont pour cela reçu des aides: effacement de leur dette locative, remise à neuf du nouvel appartement, déménagement payé.
Les trois-quarts des familles se retrouvent cependant dans une autre barre de la "cité des 4000", soit par souhait, soit parce qu'elles ont refusé de s'installer dans un logement proposé hors de la cité, plus cher ou trop petit. Certaines ont été relogées dans la barre Pessov, soeur jumelle de Renoir, promise elle aussi à une prochaine démolition. L'association Droit au logement (DAL) critique ce "déplacement de population ", qui ne s'accompagne pas d'une véritable politique de réinsertion individuelle" et "ne résout pas les problèmes des cités". www.dailymotion.com/video/xfdiis video-streaming.orange.fr/actu-politique/la-courneuve-imp... renoir en ligne ici vimeo.com/ondemand/renoirdes4000 ,
8.000 destructions dans l'année
La destruction de la barre Renoir s'inscrit dans le programme de démolition du gouvernement, qui prévoit à terme la disparition de 150.000 vieux logements HLM. L'an dernier, près de 5.000 appartements avaient été démolis. Cette année, 8.000 destructions sont prévues. L'an prochain, 15.000. Philippe Yvin, directeur délégué du cabinet de Claude Bartolone, ministre délégué à la Ville, explique cette accélération du programme: "Pendant longtemps, on a eu honte de démolir du logement social et on avait peur de la réaction des habitants. On préférait réhabiliter. Aujourd'hui, les mentalités ont évolué. Ces immeubles ne répondent plus aux aspirations des gens, et réhabiliter coûte plus cher que démolir". www.ina.fr/video/PAC00027506/la-courneuve-implosion-de-la... À la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation Debussy, longue de près de 200 mètres, vient d'être détruite sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du Logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Le commentaire sur des images de la barre s'écroulant alterne avec un commentaire de Jean AUROUX et les interviews des habitants. La construction de la cité a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Une chapelle, L'Emmanuel, y est construite par Paliès. Ces logements dépendent alors de Paris Habitat, l'Office HLM de la ville de Paris1. La cité, alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception2.
La Cité des 4000 est emblématique des grands ensembles édifiés en France dans les années 1960, et plus particulièrement de ceux bâtis en région parisienne. Achevée en 1964, elle a été construite par la Ville de Paris. Les quatre gigantesques barres accueillent alors des milliers d'habitants que la capitale ne peut héberger, notamment des rapatriés d'Afrique du Nord3.
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par Paris Habitat qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.[réf. nécessaire]4
La Cité est marquée en 1983 par la mort de Toufik Ouanes, enfant de neuf ans, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du Président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la mairie de Paris cède à La Courneuve la cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.
Le 18 février 1986, la réhabilitation du quartier des 4000 débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul5. Cet événement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, qui s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits du conseil régional d'Île-de-France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne6.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et 29 juin 2005 dans la cité des 4000 après la mort d'un jeune de 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le 19 juin 2005 par une balle perdue. Les auteurs des faits ont été jugés en octobre 20087. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'ont apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera au Kärcher la Cité des Quatre Mille », a-t-il déclaré8.
Éric Besson, ministre de l'Immigration du Président Nicolas Sarkozy, s'est rendu le 5 janvier 2010 à l'invitation de Hassan Ben M'Barek et des responsables associatifs du Collectif Banlieues Respect dans la cité des 4000 9 pour son premier débat sur l'identité nationale en Banlieue10. Ce débat national suscitera une forte opposition des associations liées à l’immigration, de l'opposition de gauche ainsi que d'un certain nombre d'élus UMP11.
Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les expulsions de familles mal logées qui squattaient la barre d'immeuble afin de se loger décemment. Elle sera finalement démolie durant l'été 201112.
En mai 2012, la mairie de La Courneuve décida de démolir la barre Petit Debussy. Celle ci devait initialement être vidée de ses habitants fin 2013, en vue d'une démolition courant 201413. Un premier report de la démolition prévoyait celle-ci en 201514. Le processus de relogement des habitants du bâtiment n'étant néanmoins terminé qu'en 2015, et en raison également de sa proximité avec le groupe scolaire Joliot-Curie, c'est finalement durant l'été 2016, que la démolition de la barre Petit Debussy a débuté, pour se terminer en 2017.
Quant aux deux autres barres de 15 étages restantes, leur avenir est incertain, puisqu'on ne sait pas si la barre du Mail-de-Fontenay, avoisinant la tour Leclerc de 26 étages, sera démolie ou réhabilitée à l'horizon 2015, tandis que la barre Robespierre, réhabilitée en 1997, sera purement et simplement démolie15. Mais la barre du Mail de Fontenay, subira finalement le même sort vers 2026 16.
Le processus de relogement des habitants de la barre Robespierre devrait commencer fin 2015 ou début 2016, en vue de sa démolition en 201917.La Cité des 4000 a servi de lieu de tournage à plusieurs films dont :
1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard ;
1976 : Le Jouet de Francis Veber (une scène) ;
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau (plusieurs scènes aux 4000 Sud, tournées de jour comme de nuit, Gérard Depardieu et Richard Anconina habitant la barre Ravel, Yves Montand longeant la barre Renoir, etc.) ;
1983 : Le Marginal de Jacques Deray (lors de la poursuite avec Tchéky Karyo, on reconnait facilement les barres des 4000 Sud, celles près de la gare) ;
1991 : La Thune de Philippe Galland (tourné essentiellement aux 4000 Sud, de jour comme de nuit) ;2000 : La Squale de Fabrice Genestal (une scène tournée de jour le long de la Barre Ravel) ;
2007 : Sur la piste, court métrage documentaire sur la vie de trois adolescents de la cité, réalisé par Julien Samani ;
2014 : Papa Was Not a Rolling Stone de Sylvie Ohayon (d'après son livre) ;
2017 : L'Ascension de Ludovic Bernard (plusieurs scènes du film).
Notes et références
↑ « Le ras-le-bol des habitants des « 4.000 » » [archive], Le télégramme, 19 mai 2009 (consulté le 21 mai 2009)
↑ « Jean-Luc Godard filme aux 4000 (1967) » [archive], Urbains sensibles, 16 août 2010 (consulté le 17 août 2010)
↑ [1] [archive]
↑ (en-US) « Notes pour Debussy, lettre ouverte à Jean-Luc Godard 1988 Réalisation : Jean-Patrick Lebel Sujet : le 18 février 1986, la barre Debussy de la Cité des 4000 à La Courneuve s'effondre sous une charge d'explosifs - vidéo Dailymotion » [archive], sur Dailymotion, 2 mars 2011 (consulté le 9 février 2017)
↑ Vidéo de l'explosion de la barre Debussy [archive], 18 février 1986, FR3, archives INA
↑ Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit 11,5 millions d'euros de crédits européens. « Evaluation à mi-parcours du DOCUP objectif 2 » [archive], Préfecture de Région Île-de-France, octobre 2005 (consulté le 5 mai 2009)
↑ « Un enfant tué par la guerre de deux familles » [archive], Le Journal du Dimanche.fr, 16 octobre 2008 (consulté le 17 octobre 2008)
↑ Actualités télévisions, France 2 - INA [archive]
↑ « Besson en débat à la Courneuve » [archive], sur le journal du Dimanche.fr, 5 janvier 2010
↑ « Eric Besson à la cité des 4000 Courneuve. » [archive], sur INA, 5 janvier 2010
↑ « Identité nationale visite surprise de Besson à la Courneuve » [archive], sur www.leparisien.fr, 5 janvier 2010
↑ lacourneuve.blog.lemonde.fr/2011/10/06/barre-balzac-insta... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_infos/actualite/actualite.ph... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
↑ banlieue.blog.lemonde.fr/2013/06/20/le-devenir-de-la-dern... [archive]
↑ La Courneuve : les-locataires excédés face aux fuites-11-04-2019-8051100.php [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
@ le petit Débussy « J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections.
La première phase consiste à « nettoyer » l’intérieur de l’imposante structure bleue et jaune, en cassant les murs et les cloisons. Elle devrait se terminer avant la rentrée scolaire. La démolition totale est programmée pour les vacances de la Toussaint.
La proximité de l’école maternelle Joliot-Curie empêche les travaux de se dérouler pendant les heures de classe. « Je suis content d’avoir été relogé, je vis dans un immeuble plus propre et avec moins de voisins », reprend l’ancien occupant de la barre en photographiant l’immeuble. La totalité des habitants ont déménagé l’an dernier. Ils seront consultés, comme tous les Courneuviens, lors d’une réunion prévue en octobre pour décider ce qui remplacera le Petit Debussy.
Depuis 1986, cinq grandes barres des 4 000 ont été démolies : Debussy, Renoir, Ravel, Presov et Balzac, ainsi que le Petit Balzac. Les barres Robespierre et Mail-de-Fontenay pourraient elles-aussi être démolies dans les années qui viennent, toujours dans le cadre de la rénovation urbaine.« J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections
Implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000, une première en Europe le 23 novembre 2009
La Courneuve : implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000
Actualités régionales Ile de France - 18/02/1986 - 02min07s
A la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation DEBUSSY longue de près de 200 mètres vient d'être détruite en 8 secondes par implosion, à l'aide de 600 kilos d'explosifs, sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Quelques réactions de regrets de la part des anciens habitants qui ont vécu là.
reportage France 3
www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme...
twitter.com/Memoire2cite - l'Immeuble emblématique de la "cité des 4000", à La Courneuve, Seine-Saint-Denis, la barre Renoir a disparu ce jeudi par implosion, à 13 heures. Près de 400 kilos d'explosifs ont été répartis sur quatre des quinze étages que compte le bâtiment. Au total, il a suffi de 15 secondes pour réduire en tas de gravats cette barre de béton de 43 mètres de haut, 186 mètres de long, 11 de large, qui regroupait 362 logements. www.youtube.com/watch?v=wIsSVRtwX_8
Le coût de l'opération est estimé à 11 millions de francs, son financement est assuré conjointement par la ville de La Courneuve et l'office HLM (22% à eux deux), la région (33%) et l'Etat (45%). www.youtube.com/watch?v=-Pzl1cojTN8 A cela s'ajoutent les dépenses paralèlles à la destruction (installation du périmètre de sécurité, évacuation des riverains, relogement des habitants) qui s'élèvent à 12 millions de francs.
La barre Renoir aura vécu que 37 ans. L'immeuble a été vidé des 270 familles qui habitaient encore ici après un processus de deux ans et demi qui s'est achevé le 24 février, jour du dernier déménagement. Les familles ont pu exprimer des choix: la quasi-totalité des 1.200 habitants ont souhaité rester à La Courneuve. Ils ont pour cela reçu des aides: effacement de leur dette locative, remise à neuf du nouvel appartement, déménagement payé.
Les trois-quarts des familles se retrouvent cependant dans une autre barre de la "cité des 4000", soit par souhait, soit parce qu'elles ont refusé de s'installer dans un logement proposé hors de la cité, plus cher ou trop petit. Certaines ont été relogées dans la barre Pessov, soeur jumelle de Renoir, promise elle aussi à une prochaine démolition. L'association Droit au logement (DAL) critique ce "déplacement de population ", qui ne s'accompagne pas d'une véritable politique de réinsertion individuelle" et "ne résout pas les problèmes des cités". www.dailymotion.com/video/xfdiis video-streaming.orange.fr/actu-politique/la-courneuve-imp... renoir en ligne ici vimeo.com/ondemand/renoirdes4000 ,
8.000 destructions dans l'année
La destruction de la barre Renoir s'inscrit dans le programme de démolition du gouvernement, qui prévoit à terme la disparition de 150.000 vieux logements HLM. L'an dernier, près de 5.000 appartements avaient été démolis. Cette année, 8.000 destructions sont prévues. L'an prochain, 15.000. Philippe Yvin, directeur délégué du cabinet de Claude Bartolone, ministre délégué à la Ville, explique cette accélération du programme: "Pendant longtemps, on a eu honte de démolir du logement social et on avait peur de la réaction des habitants. On préférait réhabiliter. Aujourd'hui, les mentalités ont évolué. Ces immeubles ne répondent plus aux aspirations des gens, et réhabiliter coûte plus cher que démolir". www.ina.fr/video/PAC00027506/la-courneuve-implosion-de-la... À la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation Debussy, longue de près de 200 mètres, vient d'être détruite sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du Logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Le commentaire sur des images de la barre s'écroulant alterne avec un commentaire de Jean AUROUX et les interviews des habitants. La construction de la cité a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Une chapelle, L'Emmanuel, y est construite par Paliès. Ces logements dépendent alors de Paris Habitat, l'Office HLM de la ville de Paris1. La cité, alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception2.
La Cité des 4000 est emblématique des grands ensembles édifiés en France dans les années 1960, et plus particulièrement de ceux bâtis en région parisienne. Achevée en 1964, elle a été construite par la Ville de Paris. Les quatre gigantesques barres accueillent alors des milliers d'habitants que la capitale ne peut héberger, notamment des rapatriés d'Afrique du Nord3.
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par Paris Habitat qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.[réf. nécessaire]4
La Cité est marquée en 1983 par la mort de Toufik Ouanes, enfant de neuf ans, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du Président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la mairie de Paris cède à La Courneuve la cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.
Le 18 février 1986, la réhabilitation du quartier des 4000 débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul5. Cet événement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, qui s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits du conseil régional d'Île-de-France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne6.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et 29 juin 2005 dans la cité des 4000 après la mort d'un jeune de 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le 19 juin 2005 par une balle perdue. Les auteurs des faits ont été jugés en octobre 20087. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'ont apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera au Kärcher la Cité des Quatre Mille », a-t-il déclaré8.
Éric Besson, ministre de l'Immigration du Président Nicolas Sarkozy, s'est rendu le 5 janvier 2010 à l'invitation de Hassan Ben M'Barek et des responsables associatifs du Collectif Banlieues Respect dans la cité des 4000 9 pour son premier débat sur l'identité nationale en Banlieue10. Ce débat national suscitera une forte opposition des associations liées à l’immigration, de l'opposition de gauche ainsi que d'un certain nombre d'élus UMP11.
Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les expulsions de familles mal logées qui squattaient la barre d'immeuble afin de se loger décemment. Elle sera finalement démolie durant l'été 201112.
En mai 2012, la mairie de La Courneuve décida de démolir la barre Petit Debussy. Celle ci devait initialement être vidée de ses habitants fin 2013, en vue d'une démolition courant 201413. Un premier report de la démolition prévoyait celle-ci en 201514. Le processus de relogement des habitants du bâtiment n'étant néanmoins terminé qu'en 2015, et en raison également de sa proximité avec le groupe scolaire Joliot-Curie, c'est finalement durant l'été 2016, que la démolition de la barre Petit Debussy a débuté, pour se terminer en 2017.
Quant aux deux autres barres de 15 étages restantes, leur avenir est incertain, puisqu'on ne sait pas si la barre du Mail-de-Fontenay, avoisinant la tour Leclerc de 26 étages, sera démolie ou réhabilitée à l'horizon 2015, tandis que la barre Robespierre, réhabilitée en 1997, sera purement et simplement démolie15. Mais la barre du Mail de Fontenay, subira finalement le même sort vers 2026 16.
Le processus de relogement des habitants de la barre Robespierre devrait commencer fin 2015 ou début 2016, en vue de sa démolition en 201917.La Cité des 4000 a servi de lieu de tournage à plusieurs films dont :
1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard ;
1976 : Le Jouet de Francis Veber (une scène) ;
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau (plusieurs scènes aux 4000 Sud, tournées de jour comme de nuit, Gérard Depardieu et Richard Anconina habitant la barre Ravel, Yves Montand longeant la barre Renoir, etc.) ;
1983 : Le Marginal de Jacques Deray (lors de la poursuite avec Tchéky Karyo, on reconnait facilement les barres des 4000 Sud, celles près de la gare) ;
1991 : La Thune de Philippe Galland (tourné essentiellement aux 4000 Sud, de jour comme de nuit) ;2000 : La Squale de Fabrice Genestal (une scène tournée de jour le long de la Barre Ravel) ;
2007 : Sur la piste, court métrage documentaire sur la vie de trois adolescents de la cité, réalisé par Julien Samani ;
2014 : Papa Was Not a Rolling Stone de Sylvie Ohayon (d'après son livre) ;
2017 : L'Ascension de Ludovic Bernard (plusieurs scènes du film).
Notes et références
↑ « Le ras-le-bol des habitants des « 4.000 » » [archive], Le télégramme, 19 mai 2009 (consulté le 21 mai 2009)
↑ « Jean-Luc Godard filme aux 4000 (1967) » [archive], Urbains sensibles, 16 août 2010 (consulté le 17 août 2010)
↑ [1] [archive]
↑ (en-US) « Notes pour Debussy, lettre ouverte à Jean-Luc Godard 1988 Réalisation : Jean-Patrick Lebel Sujet : le 18 février 1986, la barre Debussy de la Cité des 4000 à La Courneuve s'effondre sous une charge d'explosifs - vidéo Dailymotion » [archive], sur Dailymotion, 2 mars 2011 (consulté le 9 février 2017)
↑ Vidéo de l'explosion de la barre Debussy [archive], 18 février 1986, FR3, archives INA
↑ Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit 11,5 millions d'euros de crédits européens. « Evaluation à mi-parcours du DOCUP objectif 2 » [archive], Préfecture de Région Île-de-France, octobre 2005 (consulté le 5 mai 2009)
↑ « Un enfant tué par la guerre de deux familles » [archive], Le Journal du Dimanche.fr, 16 octobre 2008 (consulté le 17 octobre 2008)
↑ Actualités télévisions, France 2 - INA [archive]
↑ « Besson en débat à la Courneuve » [archive], sur le journal du Dimanche.fr, 5 janvier 2010
↑ « Eric Besson à la cité des 4000 Courneuve. » [archive], sur INA, 5 janvier 2010
↑ « Identité nationale visite surprise de Besson à la Courneuve » [archive], sur www.leparisien.fr, 5 janvier 2010
↑ lacourneuve.blog.lemonde.fr/2011/10/06/barre-balzac-insta... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_infos/actualite/actualite.ph... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
↑ banlieue.blog.lemonde.fr/2013/06/20/le-devenir-de-la-dern... [archive]
↑ La Courneuve : les-locataires excédés face aux fuites-11-04-2019-8051100.php [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
@ le petit Débussy « J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections.
La première phase consiste à « nettoyer » l’intérieur de l’imposante structure bleue et jaune, en cassant les murs et les cloisons. Elle devrait se terminer avant la rentrée scolaire. La démolition totale est programmée pour les vacances de la Toussaint.
La proximité de l’école maternelle Joliot-Curie empêche les travaux de se dérouler pendant les heures de classe. « Je suis content d’avoir été relogé, je vis dans un immeuble plus propre et avec moins de voisins », reprend l’ancien occupant de la barre en photographiant l’immeuble. La totalité des habitants ont déménagé l’an dernier. Ils seront consultés, comme tous les Courneuviens, lors d’une réunion prévue en octobre pour décider ce qui remplacera le Petit Debussy.
Depuis 1986, cinq grandes barres des 4 000 ont été démolies : Debussy, Renoir, Ravel, Presov et Balzac, ainsi que le Petit Balzac. Les barres Robespierre et Mail-de-Fontenay pourraient elles-aussi être démolies dans les années qui viennent, toujours dans le cadre de la rénovation urbaine.« J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections
Implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000, une première en Europe le 23 novembre 2009
La Courneuve : implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000
Actualités régionales Ile de France - 18/02/1986 - 02min07s
A la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation DEBUSSY longue de près de 200 mètres vient d'être détruite en 8 secondes par implosion, à l'aide de 600 kilos d'explosifs, sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Quelques réactions de regrets de la part des anciens habitants qui ont vécu là.
reportage France 3
www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme...
Wedding photo shoot along Linhuaiguan Road in the Badaguan district of Qingdao.
Linhuaiguan Road is named after Linhuaiguan Pass. It was located on the Huai River in Anhui province. It was both a critical hub on the waterway and a military fortress of strategic importance.
The Badaguan area of Qingdao, China, is a residential area just east of downtown (beginning right around the No. 1 Bathing Beach and going eastward a few kilometers, bordered by Zhongshan Park & Taipingshan Park on the north and the sea on the south). It’s primarily a residential area with beautiful, tree-lined streets. The heart of Badaguan consists of ten streets. “Ba” is the number “eight” in Chinese. “Da” means “big,” and “guan” means “(mountain) passes.” (Keep in mind that Mandarin is a tonal language so, saying “badaguan” differently would have a vastly different meaning.) That being said, I’ll stop with the personal commentary and just transcribe the signage in the area as it states things much better than I can:
Badaguan Scenic Area was built in the first three decades of the 20th century. It is called “Badaguan” as the eight roads in the area were all named after China’s important passes in history (now there are ten roads), namely, Shaoguan Road, Ningwuguan Road, Zijingguan Road, Shanhaiguan Road, Juyongguan Road, Linhuaiguan Road, Zhengyangguan Road, Hanguguan Road, Jiayuguan Road, and Wushengguan Road, which cover several square kilometers of seaside scenic area along the Huiquan and the Taiping Bays. The trees in the area vary from road to road, blending harmoniously with the nearby buildings: crape myrtles along Zhengyangguan Road, cedars along Zijingguan Road, peaches along Shaoguan Road and Chinese flowering crabapples along Ningwuguan Road. Most buildings in “Badaguan” are villas with courtyards, typical of the modern European architectural style, known as “World Architectural Fair,” with famous buildings such as, among others, “Huashilou House” and “Princess House.” The scenic area was listed as a state protected historic site in 1996, and was appraised as “the most beautiful city area of China” in October, 2005.
I’ve lived in China for almost three years now; about two years in Shanghai and one year in Tianjin. Shandong province is the province that’s on the sea between the two cities. (From Shanghai to Tianjin by train is around 5 hours; by plane, 2 hours.) Qingdao, probably the most well-known city in Shandong, is a charming city, to say the least. In my opinion, it’s exceptionally photogenic – with very nice beaches, great architecture, good geography/topography, and terrific food.
Qingdao also happens to be known for the most famous of Chinese beers (Tsingtao), which is actually a company started by the Germans. (For what it’s worth, Chinese beers are quite watery and Tsingtao is somewhat like the Budweiser of Chinese beers. That being said, I’m happy to drink an ice cold Tsingtao on a hot summer day whereas I wouldn’t say the same thing about a Budweiser.
So what to make of Qingdao then? Before colonial powers swept in and started chopping up China piecemeal, Qingdao was basically a sleepy fishing village. During the Ming dynasty, a battery was built here. In 1898, the Germans seized control of Qingdao when two missionaries were killed. (Personally, it seems alarming to me that a country could lose a city because two foreigners happened to be killed – and China sure lost a lot that way during the 19th century. I guess that’s the downside to outmoded military technology; the Europeans and Americans basically plundered China…) At any rate, Qingdao was ceded to the Germans for 99 years, but that didn’t last long, thanks to World War I.
During the 15-20 years that the Germans did have control of the town, they managed to build a handful of churches (still standing) and missionaries, in addition to the aforementioned Qingdao brewery. Because of that, a lot of the European architecture has a heavy German influence and there are still a few random signs of German heritage around town.
From the Germans, Qingdao didn’t land directly with the Chinese. It spent 8 years under Japanese control (1914-1922) before being returned to the Kuomintang (aka General Chiang Kai-Shek’s clan). The Japanese took control once again in 1938 (as they swept through northeast China and across half the country) before losing it for the last time in 1945 at the end of World War II. Since then, it’s been in Chinese hands. (Brief history courtesy of Lonely Planet.)
Contemporary Qingdao certainly makes its way as a tourist destination – and it’s a fine one at that. The population (per my LP from 2011) lists it at 1.73 million. The city has a few areas that are quite appealing to tourists: the Old Town (the heart of the city) off the beach and just east of the railway station downtown, Badaguan (which means “eight passes”) is a hilly area with a lot of nice residential architecture to the east of the Old Town. Other than that, there are a lot of parks, a beer street, churches, and a 40 km. scenic walk (which, obviously, most people do not cover from end to end) along the shore which goes by all of the beaches in the area.
All in all, Qingdao is the type of town that, if you get the chance to visit, I think you would find yourself thinking it would be great to return again and again.
twitter.com/Memoire2cite Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije
31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije …
archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...
museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive
le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye
www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkU … www.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo …
Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -
Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.
www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije l'industrie du bâtiment.
la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty
la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE …
- Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I
Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes
Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History
www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc …
Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po …
DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..
passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … …
twitter.com/Memoire2cite - l'Immeuble emblématique de la "cité des 4000", à La Courneuve, Seine-Saint-Denis, la barre Renoir a disparu ce jeudi par implosion, à 13 heures. Près de 400 kilos d'explosifs ont été répartis sur quatre des quinze étages que compte le bâtiment. Au total, il a suffi de 15 secondes pour réduire en tas de gravats cette barre de béton de 43 mètres de haut, 186 mètres de long, 11 de large, qui regroupait 362 logements. www.youtube.com/watch?v=wIsSVRtwX_8
Le coût de l'opération est estimé à 11 millions de francs, son financement est assuré conjointement par la ville de La Courneuve et l'office HLM (22% à eux deux), la région (33%) et l'Etat (45%). www.youtube.com/watch?v=-Pzl1cojTN8 A cela s'ajoutent les dépenses paralèlles à la destruction (installation du périmètre de sécurité, évacuation des riverains, relogement des habitants) qui s'élèvent à 12 millions de francs.
La barre Renoir aura vécu que 37 ans. L'immeuble a été vidé des 270 familles qui habitaient encore ici après un processus de deux ans et demi qui s'est achevé le 24 février, jour du dernier déménagement. Les familles ont pu exprimer des choix: la quasi-totalité des 1.200 habitants ont souhaité rester à La Courneuve. Ils ont pour cela reçu des aides: effacement de leur dette locative, remise à neuf du nouvel appartement, déménagement payé.
Les trois-quarts des familles se retrouvent cependant dans une autre barre de la "cité des 4000", soit par souhait, soit parce qu'elles ont refusé de s'installer dans un logement proposé hors de la cité, plus cher ou trop petit. Certaines ont été relogées dans la barre Pessov, soeur jumelle de Renoir, promise elle aussi à une prochaine démolition. L'association Droit au logement (DAL) critique ce "déplacement de population ", qui ne s'accompagne pas d'une véritable politique de réinsertion individuelle" et "ne résout pas les problèmes des cités". www.dailymotion.com/video/xfdiis video-streaming.orange.fr/actu-politique/la-courneuve-imp... renoir en ligne ici vimeo.com/ondemand/renoirdes4000 ,
8.000 destructions dans l'année
La destruction de la barre Renoir s'inscrit dans le programme de démolition du gouvernement, qui prévoit à terme la disparition de 150.000 vieux logements HLM. L'an dernier, près de 5.000 appartements avaient été démolis. Cette année, 8.000 destructions sont prévues. L'an prochain, 15.000. Philippe Yvin, directeur délégué du cabinet de Claude Bartolone, ministre délégué à la Ville, explique cette accélération du programme: "Pendant longtemps, on a eu honte de démolir du logement social et on avait peur de la réaction des habitants. On préférait réhabiliter. Aujourd'hui, les mentalités ont évolué. Ces immeubles ne répondent plus aux aspirations des gens, et réhabiliter coûte plus cher que démolir". www.ina.fr/video/PAC00027506/la-courneuve-implosion-de-la... À la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation Debussy, longue de près de 200 mètres, vient d'être détruite sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du Logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Le commentaire sur des images de la barre s'écroulant alterne avec un commentaire de Jean AUROUX et les interviews des habitants. La construction de la cité a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Une chapelle, L'Emmanuel, y est construite par Paliès. Ces logements dépendent alors de Paris Habitat, l'Office HLM de la ville de Paris1. La cité, alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception2.
La Cité des 4000 est emblématique des grands ensembles édifiés en France dans les années 1960, et plus particulièrement de ceux bâtis en région parisienne. Achevée en 1964, elle a été construite par la Ville de Paris. Les quatre gigantesques barres accueillent alors des milliers d'habitants que la capitale ne peut héberger, notamment des rapatriés d'Afrique du Nord3.
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par Paris Habitat qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.[réf. nécessaire]4
La Cité est marquée en 1983 par la mort de Toufik Ouanes, enfant de neuf ans, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du Président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la mairie de Paris cède à La Courneuve la cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.
Le 18 février 1986, la réhabilitation du quartier des 4000 débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul5. Cet événement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, qui s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits du conseil régional d'Île-de-France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne6.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et 29 juin 2005 dans la cité des 4000 après la mort d'un jeune de 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le 19 juin 2005 par une balle perdue. Les auteurs des faits ont été jugés en octobre 20087. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'ont apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera au Kärcher la Cité des Quatre Mille », a-t-il déclaré8.
Éric Besson, ministre de l'Immigration du Président Nicolas Sarkozy, s'est rendu le 5 janvier 2010 à l'invitation de Hassan Ben M'Barek et des responsables associatifs du Collectif Banlieues Respect dans la cité des 4000 9 pour son premier débat sur l'identité nationale en Banlieue10. Ce débat national suscitera une forte opposition des associations liées à l’immigration, de l'opposition de gauche ainsi que d'un certain nombre d'élus UMP11.
Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les expulsions de familles mal logées qui squattaient la barre d'immeuble afin de se loger décemment. Elle sera finalement démolie durant l'été 201112.
En mai 2012, la mairie de La Courneuve décida de démolir la barre Petit Debussy. Celle ci devait initialement être vidée de ses habitants fin 2013, en vue d'une démolition courant 201413. Un premier report de la démolition prévoyait celle-ci en 201514. Le processus de relogement des habitants du bâtiment n'étant néanmoins terminé qu'en 2015, et en raison également de sa proximité avec le groupe scolaire Joliot-Curie, c'est finalement durant l'été 2016, que la démolition de la barre Petit Debussy a débuté, pour se terminer en 2017.
Quant aux deux autres barres de 15 étages restantes, leur avenir est incertain, puisqu'on ne sait pas si la barre du Mail-de-Fontenay, avoisinant la tour Leclerc de 26 étages, sera démolie ou réhabilitée à l'horizon 2015, tandis que la barre Robespierre, réhabilitée en 1997, sera purement et simplement démolie15. Mais la barre du Mail de Fontenay, subira finalement le même sort vers 2026 16.
Le processus de relogement des habitants de la barre Robespierre devrait commencer fin 2015 ou début 2016, en vue de sa démolition en 201917.La Cité des 4000 a servi de lieu de tournage à plusieurs films dont :
1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard ;
1976 : Le Jouet de Francis Veber (une scène) ;
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau (plusieurs scènes aux 4000 Sud, tournées de jour comme de nuit, Gérard Depardieu et Richard Anconina habitant la barre Ravel, Yves Montand longeant la barre Renoir, etc.) ;
1983 : Le Marginal de Jacques Deray (lors de la poursuite avec Tchéky Karyo, on reconnait facilement les barres des 4000 Sud, celles près de la gare) ;
1991 : La Thune de Philippe Galland (tourné essentiellement aux 4000 Sud, de jour comme de nuit) ;2000 : La Squale de Fabrice Genestal (une scène tournée de jour le long de la Barre Ravel) ;
2007 : Sur la piste, court métrage documentaire sur la vie de trois adolescents de la cité, réalisé par Julien Samani ;
2014 : Papa Was Not a Rolling Stone de Sylvie Ohayon (d'après son livre) ;
2017 : L'Ascension de Ludovic Bernard (plusieurs scènes du film).
Notes et références
↑ « Le ras-le-bol des habitants des « 4.000 » » [archive], Le télégramme, 19 mai 2009 (consulté le 21 mai 2009)
↑ « Jean-Luc Godard filme aux 4000 (1967) » [archive], Urbains sensibles, 16 août 2010 (consulté le 17 août 2010)
↑ [1] [archive]
↑ (en-US) « Notes pour Debussy, lettre ouverte à Jean-Luc Godard 1988 Réalisation : Jean-Patrick Lebel Sujet : le 18 février 1986, la barre Debussy de la Cité des 4000 à La Courneuve s'effondre sous une charge d'explosifs - vidéo Dailymotion » [archive], sur Dailymotion, 2 mars 2011 (consulté le 9 février 2017)
↑ Vidéo de l'explosion de la barre Debussy [archive], 18 février 1986, FR3, archives INA
↑ Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit 11,5 millions d'euros de crédits européens. « Evaluation à mi-parcours du DOCUP objectif 2 » [archive], Préfecture de Région Île-de-France, octobre 2005 (consulté le 5 mai 2009)
↑ « Un enfant tué par la guerre de deux familles » [archive], Le Journal du Dimanche.fr, 16 octobre 2008 (consulté le 17 octobre 2008)
↑ Actualités télévisions, France 2 - INA [archive]
↑ « Besson en débat à la Courneuve » [archive], sur le journal du Dimanche.fr, 5 janvier 2010
↑ « Eric Besson à la cité des 4000 Courneuve. » [archive], sur INA, 5 janvier 2010
↑ « Identité nationale visite surprise de Besson à la Courneuve » [archive], sur www.leparisien.fr, 5 janvier 2010
↑ lacourneuve.blog.lemonde.fr/2011/10/06/barre-balzac-insta... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_infos/actualite/actualite.ph... [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
↑ banlieue.blog.lemonde.fr/2013/06/20/le-devenir-de-la-dern... [archive]
↑ La Courneuve : les-locataires excédés face aux fuites-11-04-2019-8051100.php [archive]
↑ www.ville-la-courneuve.fr/LC_idocs/ville_transformations_... [archive]
@ le petit Débussy « J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections.
La première phase consiste à « nettoyer » l’intérieur de l’imposante structure bleue et jaune, en cassant les murs et les cloisons. Elle devrait se terminer avant la rentrée scolaire. La démolition totale est programmée pour les vacances de la Toussaint.
La proximité de l’école maternelle Joliot-Curie empêche les travaux de se dérouler pendant les heures de classe. « Je suis content d’avoir été relogé, je vis dans un immeuble plus propre et avec moins de voisins », reprend l’ancien occupant de la barre en photographiant l’immeuble. La totalité des habitants ont déménagé l’an dernier. Ils seront consultés, comme tous les Courneuviens, lors d’une réunion prévue en octobre pour décider ce qui remplacera le Petit Debussy.
Depuis 1986, cinq grandes barres des 4 000 ont été démolies : Debussy, Renoir, Ravel, Presov et Balzac, ainsi que le Petit Balzac. Les barres Robespierre et Mail-de-Fontenay pourraient elles-aussi être démolies dans les années qui viennent, toujours dans le cadre de la rénovation urbaine.« J’habitais ici il y a quinze ans. Alors forcément, regarder tous ces engins détruire la barre d’immeuble petit à petit ça me fait quelque chose. » Cet homme est posté devant la barre du Petit Debussy à La Courneuve. L’édifice, construit par la ville de Paris à la fin des années 1950, vit ses dernières heures. Les travaux de démolition viennent de débuter. Pas d’implosion grandiose, comme ce fut le cas pour son grand frère, le Grand Debussy en 1986 mais du grignotage. Cette technique laisse moins de gravats et évite les projections
Implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000, une première en Europe le 23 novembre 2009
La Courneuve : implosion de la barre DEBUSSY à la cité des 4000
Actualités régionales Ile de France - 18/02/1986 - 02min07s
A la cité des 4000 à La Courneuve, la barre d'habitation DEBUSSY longue de près de 200 mètres vient d'être détruite en 8 secondes par implosion, à l'aide de 600 kilos d'explosifs, sous les yeux des habitants et en présence de Jean AUROUX, ministre du logement. C'est une première européenne pour un tel bâtiment. Quelques réactions de regrets de la part des anciens habitants qui ont vécu là.
reportage France 3
www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme...
Building with 476 apartments that looks like the figure 8 from above (built 2010). There are ramps/walkways on the side of the building so you can actually cycle all the way up to the top floor!
A café, a preschool, shops and offices are placed at the base of the building. Award winner in the category best housing project in the World Architecture Festival in Barcelona 2011. Architect: BIG, Bjarke Ingels Group, Denmark. (In the World Architecture Festival 2008 the architects won the same award for the housing project The Mountain.)
The Arcus Center for Social Justice Leadership building on the campus of Kalamazoo College, at the southeast corner of the intersection of Monroe and Academy Streets.
Built: 2014.
Architect: Jeanne Gang, head of Studio Gang, Chicago.
Cost: approximately $5 million.
Patron: John Stryker, architect, Kalamazoo College graduate, and founder of the Arcus Foundation.
Inteior: about 10,000 square feet.
Notes: the wood masonry used in the wall construction sequester more carbon than was released in their building.
“Social justice recognizes the inherent dignity of all people and values every life equally. It calls for both personal reflection and social change to ensure that each of us has the right and the opportunity to thrive in our communities, regardless of our identities. When we acknowledge that oppression exists and work together to end systemic discrimination and structural inequities, we increase the promise of a more just world.”
—The Arcus Center for Social Justice Leadership
Awards
Shortlist, Higher Education Category, World Architecture Festival, 2016
Honor Award, Distinguished Building, Design Excellence Awards, AIA Chicago, 2015
Honor Award, Divine Detail, Design Excellence Awards, AIA Chicago, 2015
American Architecture Award, Chicago Athenaeum Museum of Architecture and Design, 2015