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NIKKI: pis Ti-Gus qu'est-ce que t' en penses?
TI-Gus : j'sais pas.
NIKKI; tu sais pas quoi?
TI-GUS : rien,
NIKKI: quoi rien?
TI-GUS :j'y pense,
NIKKI: si tu continues à penser tu vas devenir pansu.
Aie là les gars ça va faire,
mes amis(ies) je vais vous épargner le restant, sinon c'est moi qui va devenir complètement dingue.
J'vais finir pour eux ; y a toujours bin un sapré boutte.........
De TI-Gus :Bizous et câlins pour sa belle Chocoline.
de NIKKI :Bizous et câlins pour sa belle Squaw Tigroue.
Doux et affectueux ronrons de la part des deux,pour chacun et chacune de vous.
« Lucien a une longue histoire à partager, la sienne, et celle de tout un peuple. Alors que ses forces le quittent peu à peu, il confie son trésor personnel à ses petits enfants, qui ont désormais pour mission de faire vivre cette mémoire riche d’une histoire, d’une culture et d’une langue. »
Juin 2023 :
la troupe « et si on signait? » constituée de 91 élèves de la 6e à la 3e, présence en guest d’Anna POIRET, lycéenne dans le rôle de la maman.
Avec la participation exceptionnelle de Bruno Mourier dans le rôle de papi Lucien.
Équipe :
Mireille Philippe (direction)
Alexandra Delavaud (scénario, mise en scène)
Bruno Mourier, expert langue des signes (traduction, scénario lsf)
Sylvie Bugarel (traduction, scénario lsf)
Monia Prade (soutien lsf)
Vincent Girardin (direction musicale, clavier)
Clément Pingault (guitare électrique)
Didier Lambolez (batterie)
Mireille Berrod (violon)
« Lucien a une longue histoire à partager, la sienne, et celle de tout un peuple. Alors que ses forces le quittent peu à peu, il confie son trésor personnel à ses petits enfants, qui ont désormais pour mission de faire vivre cette mémoire riche d’une histoire, d’une culture et d’une langue. »
Juin 2023 :
la troupe « et si on signait? » constituée de 91 élèves de la 6e à la 3e, présence en guest d’Anna POIRET, lycéenne dans le rôle de la maman.
Avec la participation exceptionnelle de Bruno Mourier dans le rôle de papi Lucien.
Équipe :
Mireille Philippe (direction)
Alexandra Delavaud (scénario, mise en scène)
Bruno Mourier, expert langue des signes (traduction, scénario lsf)
Sylvie Bugarel (traduction, scénario lsf)
Monia Prade (soutien lsf)
Vincent Girardin (direction musicale, clavier)
Clément Pingault (guitare électrique)
Didier Lambolez (batterie)
Mireille Berrod (violon)
Participants au Meeting organisé par Afek Tounes et l'Association d'Animation Culturelle Pour les Sourds, accessible aux sourds et malentendants, à Sousse le 25 juin 2011.
Toute reproduction sur un support imprimé ou publication sur internet devra faire l'objet d'une demande expresse auprès du service communication de la Fédération Française Handisport.
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Toute utilisation ainsi autorisée devra mentionner le crédit photo (voir nom du fichier ci-dessus : “©…” ou métadonnées de la photo dans sa taille originale).
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Contact : photos [at] handisport.org
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Restaurer le patrimoine, jusqu’où ?
Faut-il restituer la flèche de la basilique de Saint-Denis ou laisser l’édifice en l’état ? Deux écoles de pensée s’affrontent.
Le Monde | 12.03.2015 à 12h56 • Mis à jour le 16.03.2015 à 08h36 |
Par Raphaëlle Rérolle
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C’est une bataille sourde, comme on s’en livre parfois dans le mon--de de la culture. Une dispute à mots couverts, dont les protagonistes ferraillent à coups d’arguments philosophiques, avant de laisser échapper des noms d’oiseaux. Au centre de la mêlée, un monument pluricentenaire, lourd de symboles et qui en a vu d’autres : la basilique de Saint-Denis, située dans la ville du même nom, au nord de Paris. Bâtie aux XIIe et XIIIe siècles, cette église qui abrite les tombeaux de plusieurs rois de France est orpheline d’une tour et de sa flèche depuis le milieu du XIXe siècle.
La façade occidentale de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Faut-il reconstruire la partie manquante ? Redonner à ce site son apparence d’origine ? Ou, au contraire, laisser l’édifice en l’état ? Derrière ces questions d’apparence bénigne, ce sont deux conceptions diamétralement opposées qui s’expriment, à l’heure où le ministère de la culture prépare une nouvelle loi sur le patrimoine.
La querelle autour de la « restitution » de la flèche, c’est le terme consacré, ne date pas d’hier. On peut même dire qu’elle remonte à sa déposition par l’architecte François Debret (1777-1850), alors chargé de la restauration de la basilique. Considéré comme une autorité en son temps, Debret avait repensé la façade occidentale, réaménagé l’intérieur très endommagé par la Révolution, et consolidé la flèche affaiblie par la foudre. Mais voilà qu’en 1845, une tempête secoue de nouveau la construction, haute de 81 mètres (le roi pouvait, dit-on, l’apercevoir depuis les terrasses de Saint-Cloud). L’architecte décide de la démonter, non sans avoir au préalable réalisé un véritable travail de maquettiste. Il numérote les pierres, dessine les moindres détails, répertorie le plus petit piton, la plus modeste ardoise.
NON SEULEMENT LA BASILIQUE EST CLASSÉE MONUMENT HISTORIQUE, MAIS ELLE APPARTIENT À L’ETAT, SEUL HABILITÉ À DONNER UNE AUTORISATION DE TRAVAUX
Son objectif : reconstituer l’ensemble à l’identique en le consolidant, comme il était d’usage à l’époque. C’était compter sans la hargne d’un autre architecte, jeune loup du patrimoine aux ambitions agressives. Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) accuse à hauts cris son confrère d’avoir utilisé des pierres trop lourdes. Dénigré, lâché par les politiques, Debret finit par démissionner, laissant la flèche en miettes, et ses plans dans des cartons.
Le temps passe, la ville de Saint-Denis bascule à gauche, mais ses édiles ne se désintéressent pas de ce monument, tout clérical et teinté de monarchie soit-il. Dès le milieu des années 1980, le maire communiste Marcellin Berthelot s’empare du projet de restitution de la flèche, destiné à valoriser cette basilique située en plein cœur de la ville. Il le soumetà Jack Lang, qui ne dit pas non, mais pas vraiment oui non plus. L’affaire traîne, les plans restent en plan.
Un chantier peut devenir un spectacle en lui-même
Son successeur, Patrick Braouezec, reprend le flambeau, mais la construction du Stade de France va vite mobiliser toutes les énergies. Il n’empêche, l’idée a la vie dure. Devenu président de la communauté d’agglomération Plaine Commune, M. Braouezec relance la machine en 2012, avec celui qui l’a remplacé à la tête de la ville, Didier Paillard. Les deux hommes constituent un comité de soutien pleinde noms prestigieux, l’écrivain Erik Orsenna en tête, et sollicitent les services du patrimoine. Car non seulement la basilique est classée monument historique, mais elle appartient à l’Etat, seul habilité à donner une autorisation de travaux.
Le projet, estimé à 50 millions d’euros, consiste à rendre la flèche à la basilique, et aux Dyonisiens, sans qu’il en coûte un sou à l’Etat. Comment ? En lançant un chantier école ouvert au public, et en utilisant des techniques anciennes. Les partisans de la restitution s’inspirent des expériences menées au château médiéval de Guédelon, dans l’Yonne, ou sur la frégate l’Hermione, à Rochefort (Charente-Maritime) : un chantier peut devenir un spectacle en lui-même et s’autofinancer en partie, grâce aux curieux qu’il attire.
« AU MOMENT OÙ L’ON CHERCHE DES SUJETS D’UNITÉ NATIONALE, CE PROJET SERAIT FÉDÉRATEUR »
PATRICK BRAOUEZEC, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION PLAINE COMMUNE
Pour le reste, le comité dit avoir trouvé des mécènes. D’une pierre deux coups, donc. « Ce qui nous intéresse, au-delà de la restitution de la flèche, souligne Patrick Braouezec, ce sont les possibilités d’insertion que peut offrir une telle entreprise pour le travail du vitrail, du bois, de la pierre, de la ferronnerie. Au moment où l’on cherche des sujets d’unité nationale, ce projet serait fédérateur. »
Oui, mais le propriétaire ne l’entend pas de cette oreille. « Notre principal obstacle, soupire M. Braouezec, c’est l’Etat. » Aurélie Filippetti avait dit plutôt non, Fleur Pellerin plutôt rien du tout. A la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Ile-de-France, qui gère la basilique, on fait savoir que la question n’est « pas d’actualité ».
« Un palimpseste archéologique »
Les mauvaises langues soupçonnent l’administration du patrimoine, milieu réputé fermé, de bouder un projet qui n’est pas le sien. Mais ce sont d’abord des écoles de pensée qui s’affrontent. Ou plutôt, des doctrines, enracinées dans la tradition française presque aussi profondément que les fondations de la basilique elle-même. D’un côté, ceux qui veulent retrouver l’état d’origine d’un bâtiment, sur une ligne défendue en son temps par Viollet-le-Duc. De l’autre, ceux qui voient dans un monument ce que l’historien de l’architecture Alexandre Gady appelle « un palimpseste archéologique » : la somme des traces que le temps a laissées sur lui.
Ce qui est en jeu, à Saint-Denis, c’est la question de l’authenticité. Les spécialistes qui voient dans la reconstitution de la flèche un geste hérétique sont les tenants d’une vision archéologique du patrimoine. Ils s’inscrivent dans une longue histoire française et, au-delà, européenne. Le document fondateur de cette doctrine est la charte de Venise, un traité international signé en 1964.
« Un monument a une vie, et ses manques en font partie »
Après les délires interventionnistes du XIXe siècle, et notamment ceux du très imaginatif Viollet-le-Duc, l’idée fit son chemin qu’il fallait regarder les monuments du passé comme des objets sur lesquels le temps a fait son œuvre. Donc, s’intéresser à toutes leurs strates et les conserver, plutôt que d’essayer de reconstituer un hypothétique état d’origine. « Au fond, l’état d’origine, c’est quoi ? La forêt du quaternaire ? ironise Alexandre Gady, qui préside la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France. L’état le mieux documenté, c’est l’état actuel. »
La timidité de l’Etat serait liée à cette vision des choses. Une « position doctrinale sage », pour Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux qui exploite le parcours de la nécropole royale de Saint-Denis. « Si l’on s’engage dans la reconstruction, où seront les limites ? » interroge-t-il. Car les fantasmes ne manquent pas : dans les années récentes, d’autres projets ont été défendus, notamment celui du château de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), détruit en 1870, ou du palais des Tuileries, incendié en 1871. Tous deux refusés par le ministère de la culture. « Un monument a une vie, et ses manques en font partie, estime Jean-Pascal Lanuit, directeur adjoint de la DRAC d’Ile-de-France, qui gère l’édifice et consacre beaucoup d’efforts à la rénovation de la façade. La disparition de la flèche est intéressante, elle doit être respectée. »
« DEPUIS PLUS D’UN SIÈCLE ET DEMI, LA BASILIQUE DE SAINT-DENIS EST VUE COMME CELA, DÉCRITE COMME CELA, PEINTE COMME CELA »
ALEXANDRE GADY, HISTORIEN DE L’ARCHITECTURE
Pour les opposants, le fait de reconstituer la flèche reviendrait à gommer l’histoire. Ou du moins, estime M. Gady, à la manipuler. « Ce serait un mensonge, » soutient-il. La règle souffre cependant des exceptions : un bâtiment démoli peut être reconstruit s’il l’est sur-le-champ. Ce fut le cas du Parlement de Bretagne, à Rennes, et du château de Lunéville, en Lorraine, respectivement ravagés par des incendies en 1994 et 2003. Tous deux ont fait l’objet de gros travaux.
Un monument peut aussi être restauré au jour le jour, une pierre changée par-ci par-là, une écaille rattrapée dans la peinture, mais c’est une autre histoire. Bien malin qui pourrait, par exemple, retrouver des pierres d’origine dans les châteaux de la Loire, construits en tufeau. Quand il s’agit de reconstruction, en revanche, le temps n’est pas un allié – au moins en France. Au bout d’un certain nombre d’années, les matériaux ont disparu, l’œil s’est habitué. Ne pas arbitrer entre différents états serait la meilleure manière de ne pas se tromper. « Depuis plus d’un siècle et demi, la basilique de Saint-Denis est vue comme cela, décrite comme cela, peinte comme cela », observe Alexandre Gady.
Les mécènes eux aussi veulent rêver
Derrière ces considérations élevées, il y a aussi des questions d’argent. Le patrimoine français n’est pas en bonne condition, c’est un fait, et les moyens investis là ne le seraient pas ailleurs. « Ce qui est mort est mort, martèle Dominique Cerclet, conservateur des monuments historiques à la DRAC Ile-de-France. S’il y a des fonds disponibles, il faut les mettre sur les parties vivantes ! » Ne pas couvrir d’or certains endroits quand, dans tant de châteaux, les plafonds tombent.
Les mécènes ? Ils ne sont pas si nombreux et ce qu’ils dépensent d’un côté manquera fatalement à l’Etat solliciteur. Or les mécènes eux aussi veulent rêver. Pourtant la restauration minutieuse d’une façade ou d’un vitrail fait nettement moins vibrer que l’apparition d’une tour médiévale dans le ciel d’Ile-de-France – d’où l’intérêt de l’Etat à bloquer ce projet. Il y a bien sûr, dans la symbolique de cette flèche et dans son aspect conquérant, un élément très « vendeur » qui met en rogne les puristes.
« Dysneylandisation » rampante
Toute opération spectaculaire est soupçonnée à leurs yeux de tirer le patrimoine vers une forme de « dysneylandisation » rampante : les monuments seraient restaurés en fonction des goûts du public, et pour attirer des touristes. Lesquels, pour la plupart, souhaitent davantage « vivre une expérience authentique que voir un lieu authentique », constate l’anthropologue Saskia Cousin, auteure de plusieurs enquêtes sur le tourisme. « Ce qui les intéresse avant tout, c’est de pouvoir s’imaginer comment vivaient les gens autrefois. » Pour cela, évidemment, des bâtiments entiers sont plus parlants que des ruines.
L’exemple le plus frappant, celui qui a fait couler le plus d’encre, c’est la reconstitution de la grille royale du château de Versailles, en 2008. De cet ouvrage conçu sous Louis XIV et déposé en 1771, on ne possédait que des illustrations de petite taille. Grâce à des fonds privés, il a été recréé dans une version richement tapissée de 10 000 feuilles d’or, qui a fait hurler bien des historiens de l’art. Faut-il montrer aux visiteurs ce qu’ils veulent voir ? Ou ce qu’ils admirent dans les films hollywoodiens ? Mais à Saint-Denis, l’affaire est bien différente, soutient Jacques Moulin, architecte en chef des monuments historiques, chargé de la basilique. « Rien, dans la charte de Venise, ne contredit la restitution d’un monument pour lequel on a autant de documentation », affirme-t-il, avant d’ajouter : « On a plus de plans et de dessins de cette tour que de tous les clochers médiévaux encore debout en France. »
« Saint-Denis est dévastée sur le plan industriel et social »
Nos voisins européens ne se sont pas posé tant de questions avant de reconstruire en Allemagne la Frauenkirche de Dresde, entre 1994 et 2005, ou en Pologne le château royal de Varsovie, durant les années 1970. Dans les deux cas, ces bâtiments avaient été détruits pendant la seconde guerre mondiale. Ces reconstitutions n’étaient pas simplement destinées à boucher un trou dans le paysage : elles avaient une portée symbolique, et un poids considérable en termes d’identité.
Exactement comme en aurait la restitution de la flèche de Saint-Denis, soutient fougueusement Erik Orsenna : « Cette ville est dévastée sur le plan industriel et social. Ses élus prennent les choses à bras-le-corps. Ils veulent une image architecturale forte et ont eu l’idée d’organiser un grand chantier autour de ce bâtiment magnifique : je les admire et je les soutiens avec enthousiasme. »
Transformer la perception de la commune
Le chantier de restitution ferait événement durant une bonne quinzaine d’années et contribuerait à transformer la perception de cette commune, la plus ancienne de France. Philippe Bélaval lui-même avoue son embarras. « Tout donne tort à ce projet sur le plan patrimonial, dit le président du Centre des monuments nationaux, gardien de la doxa, mais il faut bien reconnaître, que si ce chantier voyait le jour, cela pourrait avoir un effet d’entraînement considérable sur une ville insuffisamment visitée par rapport à sa valeur historique et artistique. Une telle mobilisation sociale serait un signe de confiance dans l’avenir, ce serait formidable. »
Pourquoi, dans ces conditions, ne pas imaginer un arrangement ? Aux yeux de M. Bélaval, l’entreprise aurait plus de chances si les mécènes sollicités prenaient aussi en charge d’autres parties, moins glamour mais très endommagées de la basilique.
« JE REGRETTE QU’ON NE PARLE JAMAIS DES PROJETS DE RESTAURATION EN GÉNÉRAL. L’OPINION N’EST PAS MÊLÉE À CELA, ET C’EST DOMMAGE »
JACQUES MOULIN, ARCHITECTE EN CHEF DES MONUMENTS HISTORIQUES
Encore faudrait-il que le débat soit ouvert, ce qui n’est apparemment pas le cas. Les partisans du projet se plaignent du silence que leur oppose le ministère de la culture. « Il n’y a pas de non, mais un vide, se plaint Jacques Moulin. Ce qui devrait relever du débat d’idées se résume à une série de postulats qu’on ne peut pas discuter. » Une colère relayée par Jean-Michel Leniaud, historien de l’art et directeur de l’Ecole nationale des chartes, à Paris. « Je ne me prononce pas sur la faisabilité du projet, mais je regrette qu’on n’en parle pas, comme on ne parle jamais des projets de restauration en général. L’opinion n’est pas mêlée à cela, et c’est dommage. En France, quand on parle de patrimoine, c’est uniquement pour dire que les cathédrales sont en ruine et pour lancer des souscriptions… La flèche de Saint-Denis est une question de société qui mérite d’être discutée à tous les échelons possibles. »
Il est vrai que les choix patrimoniaux sont d’importance, et concernent les citoyens. Faut-il privilégier les pierres ou les gens ? Les morts ou les vivants ? A cette question, les générations précédentes ont répondu, en Europe du moins, avec tact et beaucoup de prudence. Le fait de garder le passé est un véritable choix de société, qui engage plus que de simples moyens techniques. Mais il faut garder en mémoire que la plupart des bâtiments ont beaucoup évolué avec les années.
Les doctrines varient avec les époques
La flèche de Saint-Denis elle-même est, à l’origine, un ajout sur une église déjà vieille d’un siècle. Enfin, les doctrines, aussi sages soient-elles, sont sujettes aux modes. Elles varient avec les époques. Conçues pour préserver les monuments des changements d’humeur de ceux qui les restaurent, elles finissent souvent par avaler toutes les transformations, pourvu que le temps les ait absoutes.
Viollet-le-Duc, encore lui, fit restaurer la cité fortifiée de Carcassonne en essayant de retrouver la forme idéale d’une forteresse du XIIIe siècle. Il fut très critiqué au XXe siècle, notamment pour avoir couvert d’ardoises, matériau du Nord, les tours qui jalonnent le mur d’enceinte. Après lui, un architecte entreprit même de remplacer cette couverture par des tuiles, mais il s’arrêta en chemin, laissant un ensemble disparate. Cent cinquante ans plus tard, tout est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.
À LIRE
« Saint-Denis de 1760 à nos jours, de Jean-Michel Leniaud (Gallimard-Julliard, 1996).
« Les Miroirs du tourisme. Ethnographie de la Touraine du sud », de Saskia Cousin (Descartes & Cie, 2011).
« Viollet-le-Duc ou les délires du système », de Jean-Michel Leniaud (Mengès, 1994).
Podium du Meeting organisé par Afek Tounes et l'Association d'Animation Culturelle Pour les Sourds, accessible aux sourds et malentendants, à Sousse le 25 juin 2011.
Toute reproduction sur un support imprimé ou publication sur internet devra faire l'objet d'une demande expresse auprès du service communication de la Fédération Française Handisport.
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Toute utilisation ainsi autorisée devra mentionner le crédit photo (voir nom du fichier ci-dessus : “©…” ou métadonnées de la photo dans sa taille originale).
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Contact : photos [at] handisport.org
En revanche, nous savons par un document de 1722, que, de ce côté, la Longue-Pointe s'arrêtait à l'habitation de Louis Gervais (habitant de la côte St-Martin) icelle non comprise. Et cette pro-priété porte le No 994 du Livre Terrier (concession du 20 mars 1688).
Mais voici qui va jeter une singulière lumière sur notre diffi-culté. La concession voisine, No 995, fut faite aux Sœurs de la Congrégation. Là aussi coule un ruisseau ; et ce ruisseau s'appela ruisseau des Sœurs. Malartic ne dit-il pas, en effet, que le 5 sep-tembre 1760, le régiment de Roussillon garda le terrain entre le ruisseau Migeon et le ruisseau des Sœurs ?
Sur une carte, publiée en 1763 et intitulée A Particular Survey of the Isles of Montreal [Cette dernière contient presque exactement les mêmes informations que la carte de « l'isle de Montréal et de ses environs » de N. Bellin, 1744.], les deux ruisseaux apparaissent, mais le second avec le nom de ruisseau de la Grande Prairie. Il fut aussi appelé, paraît-il, ruisseau des Anges, et au cours du XIXe siècle ruisseau Molson, à cause d'une propriété voisine où il déroulait ses méandres.
Donc, qu'il y ait eu un petit cours d'eau, aux limites de la Longue-Pointe, cela est incontestable ; mais beaucoup se sont trom-pés sur son nom. Il n'y a pas bien longtemps, avant que les tram-ways électriques ne prolongent leur voie jusqu'au village, c'est là qu'on descendait. Il y avait une barrière, puis un pont sur le ruisseau, et tout de suite, à main droite, la maison Grece [Greece], encore debout.
Emmanuelle Laborit, Le cri de la mouette, France Loisir
Helen Keller, Sourde, muette, aveugle, PBP
Harlan Lane, Quand l’esprit entend, collection Opus, Odile Jacob
Oliver Sacks, Des yeux pour entendre, Seuil (découverte de la communication par les signes vue par un neurologue )
Armand Pelletier et Yves Delaporte, Moi, Armand, né sourd et muet…, collection Terre Humaine, Plon (Autobiographie d’un sourd et muet et analyse d’un ethnologue)
[Marcel Debureaux], "Hier, aujourd'hui, demain",auteur sourd, bien connu de tous, appréciez quelques anecdotes les plus surprenantes de sa vie, Langue des Signes Editions Publications
et de la culture sourde
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