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Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
La citadelle de Besançon en Franche-Comté est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban de France. Elle est en parfait état de conservation, aménagée en lieu multiculturel touristique et donne à la ville de Besançon beaucoup de son caractère.
La citadelle de Besançon — haut lieu de tourisme Franc Comtois avec près de 300 000 visiteurs par an — en plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, abrite un espace Vauban, un musée de la résistance et de la déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie, un zoo (singes, fauves, oiseaux…), un insectarium, une zone d'aquariums vivariums, un noctarium, un climatorium, un parcours pédagogique de l'évolution, des jardins botaniques, une « p’tite ferme » ainsi que restaurant, boutiques, librairie spécialisée. De plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec l'enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon depuis le 7 juillet 2008.
Vue aérienne de la citadelle de Vauban de Besançon
Cet ensemble est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre de l'oeuvre de Vauban.
L'édifice s'étend sur onze hectares sur un site dont l'importance stratégique est évoquée dès 58 avant J.-C., par Jules César. La Citadelle de Besançon a ainsi été construite sur le mont Saint-Etienne, une des sept collines qui forment les protections naturelles de la capitale de la Franche-Comté avec Bregille, Griffon, Planoise, Chaudanne… Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville et offre donc une vue grandiose sur Besançon et ses environs. La cité se situe dans une boucle formée par les méandres naturels du Doubs ; l’éperon rocheux sur lequel se trouve la Citadelle ferme en quelque sorte la boucle du Doubs et encercle le centre urbain historique.
Le Mont Saint-Etienne voit s'établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l'architecte Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourgs d'Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l'Empereur d'Autriche, qui entreprennent, pendant 6 années, l'édification de l'ouvrage sous la direction d’Ambroise Precipiano. La province de Franche-Comté étant revenue en 1674 sous le giron de Louis XIV (par traité de Nimègue qui rattache en 1678 définitivement la Franche-Comté à la France), le roi décide de poursuivre et d'améliorer substantiellement la défense de la ville. Trente années de travaux et des fonds considérables seront nécessaires pour obtenir, en 1711, l'une des places fortes les plus puissantes de l'époque. La construction de cette place forte aura nécessité beaucoup d’argent, au point – dit-on – que le roi Louis XIV demanda à Vauban si l’enceinte de la citadelle était en or.
Quant au destin et aux rôles que la Citadelle tient dans les siècles suivants, elle sert assez peu pour résister à des sièges, mais reste toujours propriété de l’État, comme prison ou comme logement de troupes en garnison. Les progrès de l’artillerie rendent vite les fortifications insuffisantes. Elle s'utilise encore tout de même au XIXe siècle : contre les Autrichiens en 1814 et les Prussiens en 1871, subissant peu de dommages. Elle a également accueilli des prisonniers d’État tels que les complices de la Voisin – accusés dans des affaires d’empoisonnement qui marquèrent scandaleusement la cour du roi Soleil –, des déserteurs des armées de Louis XIV et de Louis XV, ainsi que des royalistes lors de la Révolution. Et il y a eu les prisonniers de guerre au cours du Premier Empire : Autrichiens, Anglais, Espagnols.
Lors de la Première Guerre mondiale, Besançon reste à l’arrière du front sans être touchée par les combats. La Citadelle sert donc surtout à des fins de logistique.
En revanche, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle cède aux Allemands, en 1940. Pendant l’Occupation, de 1941 à 1944, la Citadelle sert aux exécutions. C’est pour cela que furent installés quatre poteaux, entre le puits et la chapelle Saint-Etienne.
Une centaine de Résistants, condamnés à mort, ont été fusillés là, entre le 28 avril 1941 et le 18 août 1944. Parmi eux, on compte quatre-vingt-sept Français, cinq Espagnols, deux Italiens, un Luxembourgeois, un Suisse et un Polonais.
Poteaux des Fusillés
L'épisode le plus douloureux se déroule sans doute le dimanche 26 septembre 1943 car, parmi les seize fusillés du groupe de Résistants « Guy Mocquet », figure Henri Fertet qui n’avait que 17 ans ! Avant de mourir, il rédige une lettre poignante témoignant de son engagement, au-delà de sa vie.
Après de violents combats, les Américains reprennent la Citadelle en 1944 et l’utilisent pour enfermer les prisonniers de guerre Allemands. Après la Seconde Guerre mondiale, la Citadelle est un lieu de dépôt pour l’armée.
En 1958, la ville de Besançon, nouveau propriétaire du site, dédie la forteresse au tourisme, à la culture et à la mémoire. Ainsi, plusieurs espaces muséographiqes, tant à vocation historique que scientifique ont vu progressivement le jour. Un nombre de visiteurs annuel approchant 300 000 témoigne du succès de la reconversion de la forteresse qui combine intérêt géographique (avec notamment un magnifique panorama sur Besançon), intérêt historique, intérêt architectural et intérêt scientifique.
La Citadelle est bâtie au sommet d'un vaste synclinal, sur un terrain rectangulaire barré dans toute sa largeur par trois bastions successifs (les enceintes, ou fronts) derrière lesquels s'étendent trois esplanades. L'ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de tours de guet et d'échauguettes. Les murailles peuvent atteindre jusqu'à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 à 6 mètres. Pour assurer l'approvisionnement en eau, un puits de 130 mètres de profondeur est creusé dans la roche, la roue de l'imposant ouvrage ayant un diamètre de 4 mètres.
La première ligne de défense, le Front Saint-Etienne, a été construite à l'emplacement de la cathédrale éponyme, que Vauban a détruit pour élever cette défense face à la ville. Un système défensif comporte :
* En avant de la courtine est disposée une demi-lune, cernée de fossés, équipés pour le canon - le pavillon d’entrée est prolongée de chaque côté par des courtines et terminée par des demi-bastions aux extrémités.
* La courtine, qui était en fait le pan de muraille entre les 2 demi-bastions, était le point faible de la muraille
* Un fossé creusé dans la roche, qui pouvait être sec ou inondé. Il était délimité par l’escarpe (talus inférieur d’un fossé) et la contrescarpe (paroi maçonnée à l’extrémité du fossé)
* Ce fossé était franchissable par le pont dormant, qui était terminé par le pont-levis.
* Ensuite, les 2 demi-bastions protégeaient latéralement l’accès à la porte. Ils comprenaient : - une face exposée à l'ennemi et armée de canons, - le flanc qui rejoint la courtine aux bastions. Il pouvait être droit (comme au front royal) ou à orillons, c’est-à-dire abrité derrière un angle arrondi couvrant l'artillerie postée sur le flanc. On retrouve ce système à orillons sur le front Saint-Etienne.
* Enfin, deux traverses étaient disposées de chaque côté des bâtiments pour protéger des vues et tirs latéraux provenant des collines de Chaudanne et Bregille.
Entrée fortifiée au Front-Royal
Donc ce système était construit de telle sorte que depuis tous les postes, on pouvait surveiller l’ennemi où qu’il soit et il était ainsi cerné. Même s’il y avait un ennemi à l’aplomb d’une muraille, plutôt que de risquer à se pencher pour l’atteindre, on pouvait le toucher depuis un autre poste. En fait, tous les angles de tirs et de vue ont été étudiés pour défendre au mieux le système défensif.
Ensuite, pour arriver au Front Royal, il y avait une vaste zone gazonnée en pente, qui forme le glacis. Ce glacis permettait, au cas où le Front Saint-Etienne soit franchi, de voir l’ennemi arriver et d’anticiper toute attaque. Autrefois, il était bien sur nu et sans arbres. A l’extrême gauche, le long de la falaise, un souterrain permettait aux défenseurs du premier front de se replier vers le front royal. Le front royal est flanqué de deux guérites de surveillance : la tour du roi et la tour de la reine. Le front Royal et le Front de Secours (à l’autre extrémité de la Citadelle) ont été édifiés par les espagnols et remaniés par Vauban. Ces fronts sont reliés par deux énormes murailles, qui épousaient presque à la perfection le relief et le rocher. A cause des vues ennemies depuis les collines des alentours, pour faire écran, Vauban a construit des murailles très solides, en calcaire, de 5 à 6 m d’épaisseur et de 15 à 20 m de haut. La partie supérieure des parapets était construite en brique car leurs éclats étaient beaucoup moins meurtriers que le calcaire. Ces murs délimitent la cour intérieure, et ils étaient surmontés d’un chemin de ronde sur lequel on pouvait déambuler pour monter la garde. De plus une dizaine d’échauguettes étaient disposées le long de ce circuit, pour servir de poste de guet et de combat. Elles étaient plus décoratives qu’efficaces car elles étaient très fragiles. Il n’en reste aujourd’hui plus qu’une ou deux.
Chapelle et puits de la citadelle de Besançon
Puits de 132 m de la citadelle de Besançon
Dans la cour, on trouve plusieurs bâtiments :
* Au centre, le bâtiment des Cadets fut construit en 1682 sur ordre de Louvois, ministre du roi Soleil. Ce bâtiment divise la cour en deux parties. C’était un casernement affecté à une école militaire qui abrita jusqu'à 600 jeunes Cadets du Roi. Au niveau de son architecture, cette caserne est divisée sur toute sa longueur par un épais mur intérieur qui mettait ses occupants à l’abri des tirs latéraux.
* Construits contre le mur fortifié, à l’abri des tirs ennemis, le magasin à poudre : bâtiment construit pour la conservation de tonneaux de poudres, particulièrement protégé et renforcé pour éviter les possibilités d'inflammation lors des tirs ainsi que les risques d'explosion. Il était construit sous une voûte en plein cintre et « à l’épreuve » (capable de résister aux bombes). Les clous et pentures étaient en bronze pour éviter les risques d’étincelle. On y entrait en sabots en bois.
* L'arsenal : il était fait pour l’entrepôt, l’entretien et la réparation d’armes. Au 1e étage, on trouvait les fusils, armes blanches, munitions, et le rez-de-chaussée était réservé pour les canon et autres engins.
* Le puits : Au XVIIe siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d’un siège ennemi. C’est pour cette raison qu’en 1692, Vauban a construit un puits de 132 m de profondeur pour atteindre la nappe phréatique, qui fonctionnait grâce à une roue de 4 m actionnée par un homme qui y marchait à l’intérieur pour remonter les seaux d’eau. Mais comme l'eau saumâtre était imbuvable, il apporta des citernes pour récupérer l'eau de pluie. Il y en avait une par front. L’eau était quand même de qualité moyenne.
* La chapelle : Les chapelles étaient construites par Vauban dans chaque citadelle pour que la garnison puisse assister à l’office du dimanche. Les formes étaient assez simples. Il y avait peu d’ornements, si ce n’est quelques colonnes doriques. Celle-ci est dédiée à Saint Etienne, en souvenir de l’église du même nom, qui avait été rasée lors de la construction de la Citadelle.
Les bâtiments que Vauban entreprenait n’étaient pas construits au hasard et répondaient à des besoins bien spécifiques.
Les musées de la Citadelle ont ce point commun d'intéresser l’Histoire.
* Le parcours de l'Evolution fait découvrir les principaux maillons de la chaîne de l’évolution du monde animal, des animaux les plus anciens, comme les lamproies, les requins ou le cœlacanthe, aux mammifères évolués, comme le singe ou les hominidés. Ces collections, originellement constituées par l'Université de Franche-Comté, constituent le socle du Museum.
Toutefois, l'établissement regroupe diverses sections d'animaux vivants
* Le parc zoologique présente deux espèces menacées de fauves (lion d'Asie et Tigre de Sibérie), une vingtaine d'espèces de primates, une trentaine d'espèces d'oiseaux exotiques. Les enclos sont intégrés dans le cadre de la citadelle. Les objectifs principaux visent la conservation et la reproduction d'espèces menacées, ainsi que la recherche sur le comportement animal.
* L'insectarium, le plus grand de France, met en avant les insectes qui représentent 85 % de la faune mondiale. On y découvre, dans leur environnement reconstitué, des milliers d'insectes tels que des phasmes, des scarabées, des fourmis, des araignées, des scorpions ou encore différentes espèces de blattes…
* L'aquarium montre des minuscules vairons jusqu'aux imposantes carpes et silures. Une ferme aquacole présente l’élevage d’écrevisses « pied rouge » et d'aprons du Rhône, espèces en voie de disparition dans nos régions faisant l'objet d'un programme de sauvetage en parallèle d'une sensibilisation à l'amélioration de leurs milieux de vie.
* Le noctarium, plonge le visiteur dans l'ambiance de la nuit et de l'obscurité. Il est alors possible de surprendre l'activité de mammifères nocturnes comme les petits rongeurs.
* La p'tite ferme, espace découverte à destination des tous petits
Enfin, dans le domaine des sciences de la terre :
* Le climatorium permet de découvrir l'évolution du climat à l'échelle planétaire et régionale et son incidence sur les formes de vie.
Le musée de la déportation et de la résistance de la Ville de Besançon, créé en 1971 à l'initiative de Denise Lorach, ancienne déportée, évoque avec profondeur et émotion cette sombre page de l'Histoire. Il est l'un des cinq premiers de sa catégorie en France (il reçoit en moyenne annuellement 65 000 visiteurs).
Le parcours muséal est réparti en vingt salles et traite, à l'aide de photographies, de textes et de documents originaux, les thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale : l'évolution du nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la Déportation et la Résistance intérieure française (Franche-Comté, Zone occupée, Zone Libre – non occupée –, Zone interdite, Zone réservée, Zone annexée ; ensemble de l'Europe), la Libération... Le choix de la citadelle pour ce musée de France est symbolique car une centaine de Résistants y furent fusillés durant l'Occupation. Un mémorial leur est consacré à l'extérieur.
Deux salles d'art concentrationnaire sont dédiées à l'oeuvre de Jean Daligault, déporté Nacht und Nebel/Nuit et brouillard, et à celle de Léon Delarbre, résistant déporté à Auschwitz. La collection présentée [1], pour une bonne part, constitue un dépôt du Musée National d'Art Moderne.
Le Centre de Ressources, accessible sur rendez-vous, met à disposition des publics sa bibliothèque, ses archives, sa banque d'images (comprenant 8000 négatifs, microfilms, diapositives, cassettes), ses fonds sonores… Il compte des fonds d'intérêt national, constitués par l'abbé Joseph de la Martinière et par Germaine Tillon[2].
Le Service éducatif, animé par un professeur détaché de l’Éducation nationale, est à disposition des enseignants pour préparer une visite ou des travaux d'élèves. il assure aussi la rédaction d'outils pédagogiques, en lien avec les programmes des classes de cycle 3 jusqu'à la terminale ; il offre également une aide à la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation.
* Le musée comtois, installé depuis 1960 dans le Front Royal, évoque le terroir et l'adaptation humaine ; il rend compte des activités franc-comtoises d'art et de traditions populaires et s'ouvre à l'ethnographie régionale. Tout au long de ses seize salles d'exposition, il décline les hommes et leur environnement et s'attarde sur les aspects de la vie quotidienne aux XIXe et XXe siècle. L'ensemble s'articule autour de quatre thèmes principaux : se nourrir, se divertir, croire et travailler. Le musée possède aussi un important fonds photographique d'ethnographie régionale. Une maquette présente la citadelle dans son ensemble[3].
* L'espace Vauban, évoquant Sébastien Le Prestre de Vauban (1638-1697), connu pour ses fortifications imprenables. Les quatre présentations décrivent Vauban, architecte du roi conquérant Louis XIV, les guerres pour le contrôle de la Franche-Comté et la vie des mousquetaires à la citadelle… L'ensemble des témoignages de l'oeuvre de Vauban à Besançon s'intègrait dans la préfiguration du classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un projet visant à l'évolution de cette présentation en centre d'interprétation est aujourd'hui à l'étude.
* le Service Régional d'Archéologie, relevant de la Direction Régionale des Affaires Culturelles est uniquement accessible sur rendez-vous. Cette structure administre l'ensemble de la recherche sur le territoire régional : inventaires, cartographie, gestion de sauvetages préventifs et de fouilles programmées…
Source wikipedia
La citadelle de Besançon en Franche-Comté est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban de France. Elle est en parfait état de conservation, aménagée en lieu multiculturel touristique et donne à la ville de Besançon beaucoup de son caractère.
La citadelle de Besançon — haut lieu de tourisme Franc Comtois avec près de 300 000 visiteurs par an — en plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, abrite un espace Vauban, un musée de la résistance et de la déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie, un zoo (singes, fauves, oiseaux…), un insectarium, une zone d'aquariums vivariums, un noctarium, un climatorium, un parcours pédagogique de l'évolution, des jardins botaniques, une « p’tite ferme » ainsi que restaurant, boutiques, librairie spécialisée. De plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec l'enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon depuis le 7 juillet 2008.
Vue aérienne de la citadelle de Vauban de Besançon
Cet ensemble est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre de l'oeuvre de Vauban.
L'édifice s'étend sur onze hectares sur un site dont l'importance stratégique est évoquée dès 58 avant J.-C., par Jules César. La Citadelle de Besançon a ainsi été construite sur le mont Saint-Etienne, une des sept collines qui forment les protections naturelles de la capitale de la Franche-Comté avec Bregille, Griffon, Planoise, Chaudanne… Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville et offre donc une vue grandiose sur Besançon et ses environs. La cité se situe dans une boucle formée par les méandres naturels du Doubs ; l’éperon rocheux sur lequel se trouve la Citadelle ferme en quelque sorte la boucle du Doubs et encercle le centre urbain historique.
Le Mont Saint-Etienne voit s'établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l'architecte Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourgs d'Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l'Empereur d'Autriche, qui entreprennent, pendant 6 années, l'édification de l'ouvrage sous la direction d’Ambroise Precipiano. La province de Franche-Comté étant revenue en 1674 sous le giron de Louis XIV (par traité de Nimègue qui rattache en 1678 définitivement la Franche-Comté à la France), le roi décide de poursuivre et d'améliorer substantiellement la défense de la ville. Trente années de travaux et des fonds considérables seront nécessaires pour obtenir, en 1711, l'une des places fortes les plus puissantes de l'époque. La construction de cette place forte aura nécessité beaucoup d’argent, au point – dit-on – que le roi Louis XIV demanda à Vauban si l’enceinte de la citadelle était en or.
Quant au destin et aux rôles que la Citadelle tient dans les siècles suivants, elle sert assez peu pour résister à des sièges, mais reste toujours propriété de l’État, comme prison ou comme logement de troupes en garnison. Les progrès de l’artillerie rendent vite les fortifications insuffisantes. Elle s'utilise encore tout de même au XIXe siècle : contre les Autrichiens en 1814 et les Prussiens en 1871, subissant peu de dommages. Elle a également accueilli des prisonniers d’État tels que les complices de la Voisin – accusés dans des affaires d’empoisonnement qui marquèrent scandaleusement la cour du roi Soleil –, des déserteurs des armées de Louis XIV et de Louis XV, ainsi que des royalistes lors de la Révolution. Et il y a eu les prisonniers de guerre au cours du Premier Empire : Autrichiens, Anglais, Espagnols.
Lors de la Première Guerre mondiale, Besançon reste à l’arrière du front sans être touchée par les combats. La Citadelle sert donc surtout à des fins de logistique.
En revanche, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle cède aux Allemands, en 1940. Pendant l’Occupation, de 1941 à 1944, la Citadelle sert aux exécutions. C’est pour cela que furent installés quatre poteaux, entre le puits et la chapelle Saint-Etienne.
Une centaine de Résistants, condamnés à mort, ont été fusillés là, entre le 28 avril 1941 et le 18 août 1944. Parmi eux, on compte quatre-vingt-sept Français, cinq Espagnols, deux Italiens, un Luxembourgeois, un Suisse et un Polonais.
Poteaux des Fusillés
L'épisode le plus douloureux se déroule sans doute le dimanche 26 septembre 1943 car, parmi les seize fusillés du groupe de Résistants « Guy Mocquet », figure Henri Fertet qui n’avait que 17 ans ! Avant de mourir, il rédige une lettre poignante témoignant de son engagement, au-delà de sa vie.
Après de violents combats, les Américains reprennent la Citadelle en 1944 et l’utilisent pour enfermer les prisonniers de guerre Allemands. Après la Seconde Guerre mondiale, la Citadelle est un lieu de dépôt pour l’armée.
En 1958, la ville de Besançon, nouveau propriétaire du site, dédie la forteresse au tourisme, à la culture et à la mémoire. Ainsi, plusieurs espaces muséographiqes, tant à vocation historique que scientifique ont vu progressivement le jour. Un nombre de visiteurs annuel approchant 300 000 témoigne du succès de la reconversion de la forteresse qui combine intérêt géographique (avec notamment un magnifique panorama sur Besançon), intérêt historique, intérêt architectural et intérêt scientifique.
La Citadelle est bâtie au sommet d'un vaste synclinal, sur un terrain rectangulaire barré dans toute sa largeur par trois bastions successifs (les enceintes, ou fronts) derrière lesquels s'étendent trois esplanades. L'ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de tours de guet et d'échauguettes. Les murailles peuvent atteindre jusqu'à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 à 6 mètres. Pour assurer l'approvisionnement en eau, un puits de 130 mètres de profondeur est creusé dans la roche, la roue de l'imposant ouvrage ayant un diamètre de 4 mètres.
La première ligne de défense, le Front Saint-Etienne, a été construite à l'emplacement de la cathédrale éponyme, que Vauban a détruit pour élever cette défense face à la ville. Un système défensif comporte :
* En avant de la courtine est disposée une demi-lune, cernée de fossés, équipés pour le canon - le pavillon d’entrée est prolongée de chaque côté par des courtines et terminée par des demi-bastions aux extrémités.
* La courtine, qui était en fait le pan de muraille entre les 2 demi-bastions, était le point faible de la muraille
* Un fossé creusé dans la roche, qui pouvait être sec ou inondé. Il était délimité par l’escarpe (talus inférieur d’un fossé) et la contrescarpe (paroi maçonnée à l’extrémité du fossé)
* Ce fossé était franchissable par le pont dormant, qui était terminé par le pont-levis.
* Ensuite, les 2 demi-bastions protégeaient latéralement l’accès à la porte. Ils comprenaient : - une face exposée à l'ennemi et armée de canons, - le flanc qui rejoint la courtine aux bastions. Il pouvait être droit (comme au front royal) ou à orillons, c’est-à-dire abrité derrière un angle arrondi couvrant l'artillerie postée sur le flanc. On retrouve ce système à orillons sur le front Saint-Etienne.
* Enfin, deux traverses étaient disposées de chaque côté des bâtiments pour protéger des vues et tirs latéraux provenant des collines de Chaudanne et Bregille.
Entrée fortifiée au Front-Royal
Donc ce système était construit de telle sorte que depuis tous les postes, on pouvait surveiller l’ennemi où qu’il soit et il était ainsi cerné. Même s’il y avait un ennemi à l’aplomb d’une muraille, plutôt que de risquer à se pencher pour l’atteindre, on pouvait le toucher depuis un autre poste. En fait, tous les angles de tirs et de vue ont été étudiés pour défendre au mieux le système défensif.
Ensuite, pour arriver au Front Royal, il y avait une vaste zone gazonnée en pente, qui forme le glacis. Ce glacis permettait, au cas où le Front Saint-Etienne soit franchi, de voir l’ennemi arriver et d’anticiper toute attaque. Autrefois, il était bien sur nu et sans arbres. A l’extrême gauche, le long de la falaise, un souterrain permettait aux défenseurs du premier front de se replier vers le front royal. Le front royal est flanqué de deux guérites de surveillance : la tour du roi et la tour de la reine. Le front Royal et le Front de Secours (à l’autre extrémité de la Citadelle) ont été édifiés par les espagnols et remaniés par Vauban. Ces fronts sont reliés par deux énormes murailles, qui épousaient presque à la perfection le relief et le rocher. A cause des vues ennemies depuis les collines des alentours, pour faire écran, Vauban a construit des murailles très solides, en calcaire, de 5 à 6 m d’épaisseur et de 15 à 20 m de haut. La partie supérieure des parapets était construite en brique car leurs éclats étaient beaucoup moins meurtriers que le calcaire. Ces murs délimitent la cour intérieure, et ils étaient surmontés d’un chemin de ronde sur lequel on pouvait déambuler pour monter la garde. De plus une dizaine d’échauguettes étaient disposées le long de ce circuit, pour servir de poste de guet et de combat. Elles étaient plus décoratives qu’efficaces car elles étaient très fragiles. Il n’en reste aujourd’hui plus qu’une ou deux.
Chapelle et puits de la citadelle de Besançon
Puits de 132 m de la citadelle de Besançon
Dans la cour, on trouve plusieurs bâtiments :
* Au centre, le bâtiment des Cadets fut construit en 1682 sur ordre de Louvois, ministre du roi Soleil. Ce bâtiment divise la cour en deux parties. C’était un casernement affecté à une école militaire qui abrita jusqu'à 600 jeunes Cadets du Roi. Au niveau de son architecture, cette caserne est divisée sur toute sa longueur par un épais mur intérieur qui mettait ses occupants à l’abri des tirs latéraux.
* Construits contre le mur fortifié, à l’abri des tirs ennemis, le magasin à poudre : bâtiment construit pour la conservation de tonneaux de poudres, particulièrement protégé et renforcé pour éviter les possibilités d'inflammation lors des tirs ainsi que les risques d'explosion. Il était construit sous une voûte en plein cintre et « à l’épreuve » (capable de résister aux bombes). Les clous et pentures étaient en bronze pour éviter les risques d’étincelle. On y entrait en sabots en bois.
* L'arsenal : il était fait pour l’entrepôt, l’entretien et la réparation d’armes. Au 1e étage, on trouvait les fusils, armes blanches, munitions, et le rez-de-chaussée était réservé pour les canon et autres engins.
* Le puits : Au XVIIe siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d’un siège ennemi. C’est pour cette raison qu’en 1692, Vauban a construit un puits de 132 m de profondeur pour atteindre la nappe phréatique, qui fonctionnait grâce à une roue de 4 m actionnée par un homme qui y marchait à l’intérieur pour remonter les seaux d’eau. Mais comme l'eau saumâtre était imbuvable, il apporta des citernes pour récupérer l'eau de pluie. Il y en avait une par front. L’eau était quand même de qualité moyenne.
* La chapelle : Les chapelles étaient construites par Vauban dans chaque citadelle pour que la garnison puisse assister à l’office du dimanche. Les formes étaient assez simples. Il y avait peu d’ornements, si ce n’est quelques colonnes doriques. Celle-ci est dédiée à Saint Etienne, en souvenir de l’église du même nom, qui avait été rasée lors de la construction de la Citadelle.
Les bâtiments que Vauban entreprenait n’étaient pas construits au hasard et répondaient à des besoins bien spécifiques.
Les musées de la Citadelle ont ce point commun d'intéresser l’Histoire.
* Le parcours de l'Evolution fait découvrir les principaux maillons de la chaîne de l’évolution du monde animal, des animaux les plus anciens, comme les lamproies, les requins ou le cœlacanthe, aux mammifères évolués, comme le singe ou les hominidés. Ces collections, originellement constituées par l'Université de Franche-Comté, constituent le socle du Museum.
Toutefois, l'établissement regroupe diverses sections d'animaux vivants
* Le parc zoologique présente deux espèces menacées de fauves (lion d'Asie et Tigre de Sibérie), une vingtaine d'espèces de primates, une trentaine d'espèces d'oiseaux exotiques. Les enclos sont intégrés dans le cadre de la citadelle. Les objectifs principaux visent la conservation et la reproduction d'espèces menacées, ainsi que la recherche sur le comportement animal.
* L'insectarium, le plus grand de France, met en avant les insectes qui représentent 85 % de la faune mondiale. On y découvre, dans leur environnement reconstitué, des milliers d'insectes tels que des phasmes, des scarabées, des fourmis, des araignées, des scorpions ou encore différentes espèces de blattes…
* L'aquarium montre des minuscules vairons jusqu'aux imposantes carpes et silures. Une ferme aquacole présente l’élevage d’écrevisses « pied rouge » et d'aprons du Rhône, espèces en voie de disparition dans nos régions faisant l'objet d'un programme de sauvetage en parallèle d'une sensibilisation à l'amélioration de leurs milieux de vie.
* Le noctarium, plonge le visiteur dans l'ambiance de la nuit et de l'obscurité. Il est alors possible de surprendre l'activité de mammifères nocturnes comme les petits rongeurs.
* La p'tite ferme, espace découverte à destination des tous petits
Enfin, dans le domaine des sciences de la terre :
* Le climatorium permet de découvrir l'évolution du climat à l'échelle planétaire et régionale et son incidence sur les formes de vie.
Le musée de la déportation et de la résistance de la Ville de Besançon, créé en 1971 à l'initiative de Denise Lorach, ancienne déportée, évoque avec profondeur et émotion cette sombre page de l'Histoire. Il est l'un des cinq premiers de sa catégorie en France (il reçoit en moyenne annuellement 65 000 visiteurs).
Le parcours muséal est réparti en vingt salles et traite, à l'aide de photographies, de textes et de documents originaux, les thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale : l'évolution du nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la Déportation et la Résistance intérieure française (Franche-Comté, Zone occupée, Zone Libre – non occupée –, Zone interdite, Zone réservée, Zone annexée ; ensemble de l'Europe), la Libération... Le choix de la citadelle pour ce musée de France est symbolique car une centaine de Résistants y furent fusillés durant l'Occupation. Un mémorial leur est consacré à l'extérieur.
Deux salles d'art concentrationnaire sont dédiées à l'oeuvre de Jean Daligault, déporté Nacht und Nebel/Nuit et brouillard, et à celle de Léon Delarbre, résistant déporté à Auschwitz. La collection présentée [1], pour une bonne part, constitue un dépôt du Musée National d'Art Moderne.
Le Centre de Ressources, accessible sur rendez-vous, met à disposition des publics sa bibliothèque, ses archives, sa banque d'images (comprenant 8000 négatifs, microfilms, diapositives, cassettes), ses fonds sonores… Il compte des fonds d'intérêt national, constitués par l'abbé Joseph de la Martinière et par Germaine Tillon[2].
Le Service éducatif, animé par un professeur détaché de l’Éducation nationale, est à disposition des enseignants pour préparer une visite ou des travaux d'élèves. il assure aussi la rédaction d'outils pédagogiques, en lien avec les programmes des classes de cycle 3 jusqu'à la terminale ; il offre également une aide à la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation.
* Le musée comtois, installé depuis 1960 dans le Front Royal, évoque le terroir et l'adaptation humaine ; il rend compte des activités franc-comtoises d'art et de traditions populaires et s'ouvre à l'ethnographie régionale. Tout au long de ses seize salles d'exposition, il décline les hommes et leur environnement et s'attarde sur les aspects de la vie quotidienne aux XIXe et XXe siècle. L'ensemble s'articule autour de quatre thèmes principaux : se nourrir, se divertir, croire et travailler. Le musée possède aussi un important fonds photographique d'ethnographie régionale. Une maquette présente la citadelle dans son ensemble[3].
* L'espace Vauban, évoquant Sébastien Le Prestre de Vauban (1638-1697), connu pour ses fortifications imprenables. Les quatre présentations décrivent Vauban, architecte du roi conquérant Louis XIV, les guerres pour le contrôle de la Franche-Comté et la vie des mousquetaires à la citadelle… L'ensemble des témoignages de l'oeuvre de Vauban à Besançon s'intègrait dans la préfiguration du classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un projet visant à l'évolution de cette présentation en centre d'interprétation est aujourd'hui à l'étude.
* le Service Régional d'Archéologie, relevant de la Direction Régionale des Affaires Culturelles est uniquement accessible sur rendez-vous. Cette structure administre l'ensemble de la recherche sur le territoire régional : inventaires, cartographie, gestion de sauvetages préventifs et de fouilles programmées…
Source wikipedia
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Cet appareil, qu'on appelait à l'époque "reflex de poitrine" à cause du petit viseur optique fixé sur l'objectif, ou encore "folder" car il se repliait et pouvait entrer dans une (grande) poche date de 1937. Il utilise des films 120 ou 220 et shoote au format 6x9
Il y a eu beaucoup de configurations différentes pour cette série 'Ikonta".
La configuration la plus courante est constituée d'un objectif "Novar" f/6.3 x 105 mm et d'un obturateur "Derval" 1/25s à 1/100s pose B et T
La configuration représentée ici est assez rare,
Objectif Carl Zeiss "Tessar" f/4.5 à f/32, mise au point au jugé par bague graduée frontale et Obturateur "Compur" 1s à 1/250s plus pose B et T.
Il dispose d'un viseur "cadre" sur le flanc de l'appareil et d'un viseur dit "reflex" fixé sur l'objectif
Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
La citadelle de Besançon en Franche-Comté est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban de France. Elle est en parfait état de conservation, aménagée en lieu multiculturel touristique et donne à la ville de Besançon beaucoup de son caractère.
La citadelle de Besançon — haut lieu de tourisme Franc Comtois avec près de 300 000 visiteurs par an — en plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, abrite un espace Vauban, un musée de la résistance et de la déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie, un zoo (singes, fauves, oiseaux…), un insectarium, une zone d'aquariums vivariums, un noctarium, un climatorium, un parcours pédagogique de l'évolution, des jardins botaniques, une « p’tite ferme » ainsi que restaurant, boutiques, librairie spécialisée. De plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec l'enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon depuis le 7 juillet 2008.
Vue aérienne de la citadelle de Vauban de Besançon
Cet ensemble est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre de l'oeuvre de Vauban.
L'édifice s'étend sur onze hectares sur un site dont l'importance stratégique est évoquée dès 58 avant J.-C., par Jules César. La Citadelle de Besançon a ainsi été construite sur le mont Saint-Etienne, une des sept collines qui forment les protections naturelles de la capitale de la Franche-Comté avec Bregille, Griffon, Planoise, Chaudanne… Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville et offre donc une vue grandiose sur Besançon et ses environs. La cité se situe dans une boucle formée par les méandres naturels du Doubs ; l’éperon rocheux sur lequel se trouve la Citadelle ferme en quelque sorte la boucle du Doubs et encercle le centre urbain historique.
Le Mont Saint-Etienne voit s'établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l'architecte Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourgs d'Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l'Empereur d'Autriche, qui entreprennent, pendant 6 années, l'édification de l'ouvrage sous la direction d’Ambroise Precipiano. La province de Franche-Comté étant revenue en 1674 sous le giron de Louis XIV (par traité de Nimègue qui rattache en 1678 définitivement la Franche-Comté à la France), le roi décide de poursuivre et d'améliorer substantiellement la défense de la ville. Trente années de travaux et des fonds considérables seront nécessaires pour obtenir, en 1711, l'une des places fortes les plus puissantes de l'époque. La construction de cette place forte aura nécessité beaucoup d’argent, au point – dit-on – que le roi Louis XIV demanda à Vauban si l’enceinte de la citadelle était en or.
Quant au destin et aux rôles que la Citadelle tient dans les siècles suivants, elle sert assez peu pour résister à des sièges, mais reste toujours propriété de l’État, comme prison ou comme logement de troupes en garnison. Les progrès de l’artillerie rendent vite les fortifications insuffisantes. Elle s'utilise encore tout de même au XIXe siècle : contre les Autrichiens en 1814 et les Prussiens en 1871, subissant peu de dommages. Elle a également accueilli des prisonniers d’État tels que les complices de la Voisin – accusés dans des affaires d’empoisonnement qui marquèrent scandaleusement la cour du roi Soleil –, des déserteurs des armées de Louis XIV et de Louis XV, ainsi que des royalistes lors de la Révolution. Et il y a eu les prisonniers de guerre au cours du Premier Empire : Autrichiens, Anglais, Espagnols.
Lors de la Première Guerre mondiale, Besançon reste à l’arrière du front sans être touchée par les combats. La Citadelle sert donc surtout à des fins de logistique.
En revanche, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle cède aux Allemands, en 1940. Pendant l’Occupation, de 1941 à 1944, la Citadelle sert aux exécutions. C’est pour cela que furent installés quatre poteaux, entre le puits et la chapelle Saint-Etienne.
Une centaine de Résistants, condamnés à mort, ont été fusillés là, entre le 28 avril 1941 et le 18 août 1944. Parmi eux, on compte quatre-vingt-sept Français, cinq Espagnols, deux Italiens, un Luxembourgeois, un Suisse et un Polonais.
Poteaux des Fusillés
L'épisode le plus douloureux se déroule sans doute le dimanche 26 septembre 1943 car, parmi les seize fusillés du groupe de Résistants « Guy Mocquet », figure Henri Fertet qui n’avait que 17 ans ! Avant de mourir, il rédige une lettre poignante témoignant de son engagement, au-delà de sa vie.
Après de violents combats, les Américains reprennent la Citadelle en 1944 et l’utilisent pour enfermer les prisonniers de guerre Allemands. Après la Seconde Guerre mondiale, la Citadelle est un lieu de dépôt pour l’armée.
En 1958, la ville de Besançon, nouveau propriétaire du site, dédie la forteresse au tourisme, à la culture et à la mémoire. Ainsi, plusieurs espaces muséographiqes, tant à vocation historique que scientifique ont vu progressivement le jour. Un nombre de visiteurs annuel approchant 300 000 témoigne du succès de la reconversion de la forteresse qui combine intérêt géographique (avec notamment un magnifique panorama sur Besançon), intérêt historique, intérêt architectural et intérêt scientifique.
La Citadelle est bâtie au sommet d'un vaste synclinal, sur un terrain rectangulaire barré dans toute sa largeur par trois bastions successifs (les enceintes, ou fronts) derrière lesquels s'étendent trois esplanades. L'ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de tours de guet et d'échauguettes. Les murailles peuvent atteindre jusqu'à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 à 6 mètres. Pour assurer l'approvisionnement en eau, un puits de 130 mètres de profondeur est creusé dans la roche, la roue de l'imposant ouvrage ayant un diamètre de 4 mètres.
La première ligne de défense, le Front Saint-Etienne, a été construite à l'emplacement de la cathédrale éponyme, que Vauban a détruit pour élever cette défense face à la ville. Un système défensif comporte :
* En avant de la courtine est disposée une demi-lune, cernée de fossés, équipés pour le canon - le pavillon d’entrée est prolongée de chaque côté par des courtines et terminée par des demi-bastions aux extrémités.
* La courtine, qui était en fait le pan de muraille entre les 2 demi-bastions, était le point faible de la muraille
* Un fossé creusé dans la roche, qui pouvait être sec ou inondé. Il était délimité par l’escarpe (talus inférieur d’un fossé) et la contrescarpe (paroi maçonnée à l’extrémité du fossé)
* Ce fossé était franchissable par le pont dormant, qui était terminé par le pont-levis.
* Ensuite, les 2 demi-bastions protégeaient latéralement l’accès à la porte. Ils comprenaient : - une face exposée à l'ennemi et armée de canons, - le flanc qui rejoint la courtine aux bastions. Il pouvait être droit (comme au front royal) ou à orillons, c’est-à-dire abrité derrière un angle arrondi couvrant l'artillerie postée sur le flanc. On retrouve ce système à orillons sur le front Saint-Etienne.
* Enfin, deux traverses étaient disposées de chaque côté des bâtiments pour protéger des vues et tirs latéraux provenant des collines de Chaudanne et Bregille.
Entrée fortifiée au Front-Royal
Donc ce système était construit de telle sorte que depuis tous les postes, on pouvait surveiller l’ennemi où qu’il soit et il était ainsi cerné. Même s’il y avait un ennemi à l’aplomb d’une muraille, plutôt que de risquer à se pencher pour l’atteindre, on pouvait le toucher depuis un autre poste. En fait, tous les angles de tirs et de vue ont été étudiés pour défendre au mieux le système défensif.
Ensuite, pour arriver au Front Royal, il y avait une vaste zone gazonnée en pente, qui forme le glacis. Ce glacis permettait, au cas où le Front Saint-Etienne soit franchi, de voir l’ennemi arriver et d’anticiper toute attaque. Autrefois, il était bien sur nu et sans arbres. A l’extrême gauche, le long de la falaise, un souterrain permettait aux défenseurs du premier front de se replier vers le front royal. Le front royal est flanqué de deux guérites de surveillance : la tour du roi et la tour de la reine. Le front Royal et le Front de Secours (à l’autre extrémité de la Citadelle) ont été édifiés par les espagnols et remaniés par Vauban. Ces fronts sont reliés par deux énormes murailles, qui épousaient presque à la perfection le relief et le rocher. A cause des vues ennemies depuis les collines des alentours, pour faire écran, Vauban a construit des murailles très solides, en calcaire, de 5 à 6 m d’épaisseur et de 15 à 20 m de haut. La partie supérieure des parapets était construite en brique car leurs éclats étaient beaucoup moins meurtriers que le calcaire. Ces murs délimitent la cour intérieure, et ils étaient surmontés d’un chemin de ronde sur lequel on pouvait déambuler pour monter la garde. De plus une dizaine d’échauguettes étaient disposées le long de ce circuit, pour servir de poste de guet et de combat. Elles étaient plus décoratives qu’efficaces car elles étaient très fragiles. Il n’en reste aujourd’hui plus qu’une ou deux.
Chapelle et puits de la citadelle de Besançon
Puits de 132 m de la citadelle de Besançon
Dans la cour, on trouve plusieurs bâtiments :
* Au centre, le bâtiment des Cadets fut construit en 1682 sur ordre de Louvois, ministre du roi Soleil. Ce bâtiment divise la cour en deux parties. C’était un casernement affecté à une école militaire qui abrita jusqu'à 600 jeunes Cadets du Roi. Au niveau de son architecture, cette caserne est divisée sur toute sa longueur par un épais mur intérieur qui mettait ses occupants à l’abri des tirs latéraux.
* Construits contre le mur fortifié, à l’abri des tirs ennemis, le magasin à poudre : bâtiment construit pour la conservation de tonneaux de poudres, particulièrement protégé et renforcé pour éviter les possibilités d'inflammation lors des tirs ainsi que les risques d'explosion. Il était construit sous une voûte en plein cintre et « à l’épreuve » (capable de résister aux bombes). Les clous et pentures étaient en bronze pour éviter les risques d’étincelle. On y entrait en sabots en bois.
* L'arsenal : il était fait pour l’entrepôt, l’entretien et la réparation d’armes. Au 1e étage, on trouvait les fusils, armes blanches, munitions, et le rez-de-chaussée était réservé pour les canon et autres engins.
* Le puits : Au XVIIe siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d’un siège ennemi. C’est pour cette raison qu’en 1692, Vauban a construit un puits de 132 m de profondeur pour atteindre la nappe phréatique, qui fonctionnait grâce à une roue de 4 m actionnée par un homme qui y marchait à l’intérieur pour remonter les seaux d’eau. Mais comme l'eau saumâtre était imbuvable, il apporta des citernes pour récupérer l'eau de pluie. Il y en avait une par front. L’eau était quand même de qualité moyenne.
* La chapelle : Les chapelles étaient construites par Vauban dans chaque citadelle pour que la garnison puisse assister à l’office du dimanche. Les formes étaient assez simples. Il y avait peu d’ornements, si ce n’est quelques colonnes doriques. Celle-ci est dédiée à Saint Etienne, en souvenir de l’église du même nom, qui avait été rasée lors de la construction de la Citadelle.
Les bâtiments que Vauban entreprenait n’étaient pas construits au hasard et répondaient à des besoins bien spécifiques.
Les musées de la Citadelle ont ce point commun d'intéresser l’Histoire.
* Le parcours de l'Evolution fait découvrir les principaux maillons de la chaîne de l’évolution du monde animal, des animaux les plus anciens, comme les lamproies, les requins ou le cœlacanthe, aux mammifères évolués, comme le singe ou les hominidés. Ces collections, originellement constituées par l'Université de Franche-Comté, constituent le socle du Museum.
Toutefois, l'établissement regroupe diverses sections d'animaux vivants
* Le parc zoologique présente deux espèces menacées de fauves (lion d'Asie et Tigre de Sibérie), une vingtaine d'espèces de primates, une trentaine d'espèces d'oiseaux exotiques. Les enclos sont intégrés dans le cadre de la citadelle. Les objectifs principaux visent la conservation et la reproduction d'espèces menacées, ainsi que la recherche sur le comportement animal.
* L'insectarium, le plus grand de France, met en avant les insectes qui représentent 85 % de la faune mondiale. On y découvre, dans leur environnement reconstitué, des milliers d'insectes tels que des phasmes, des scarabées, des fourmis, des araignées, des scorpions ou encore différentes espèces de blattes…
* L'aquarium montre des minuscules vairons jusqu'aux imposantes carpes et silures. Une ferme aquacole présente l’élevage d’écrevisses « pied rouge » et d'aprons du Rhône, espèces en voie de disparition dans nos régions faisant l'objet d'un programme de sauvetage en parallèle d'une sensibilisation à l'amélioration de leurs milieux de vie.
* Le noctarium, plonge le visiteur dans l'ambiance de la nuit et de l'obscurité. Il est alors possible de surprendre l'activité de mammifères nocturnes comme les petits rongeurs.
* La p'tite ferme, espace découverte à destination des tous petits
Enfin, dans le domaine des sciences de la terre :
* Le climatorium permet de découvrir l'évolution du climat à l'échelle planétaire et régionale et son incidence sur les formes de vie.
Le musée de la déportation et de la résistance de la Ville de Besançon, créé en 1971 à l'initiative de Denise Lorach, ancienne déportée, évoque avec profondeur et émotion cette sombre page de l'Histoire. Il est l'un des cinq premiers de sa catégorie en France (il reçoit en moyenne annuellement 65 000 visiteurs).
Le parcours muséal est réparti en vingt salles et traite, à l'aide de photographies, de textes et de documents originaux, les thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale : l'évolution du nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la Déportation et la Résistance intérieure française (Franche-Comté, Zone occupée, Zone Libre – non occupée –, Zone interdite, Zone réservée, Zone annexée ; ensemble de l'Europe), la Libération... Le choix de la citadelle pour ce musée de France est symbolique car une centaine de Résistants y furent fusillés durant l'Occupation. Un mémorial leur est consacré à l'extérieur.
Deux salles d'art concentrationnaire sont dédiées à l'oeuvre de Jean Daligault, déporté Nacht und Nebel/Nuit et brouillard, et à celle de Léon Delarbre, résistant déporté à Auschwitz. La collection présentée [1], pour une bonne part, constitue un dépôt du Musée National d'Art Moderne.
Le Centre de Ressources, accessible sur rendez-vous, met à disposition des publics sa bibliothèque, ses archives, sa banque d'images (comprenant 8000 négatifs, microfilms, diapositives, cassettes), ses fonds sonores… Il compte des fonds d'intérêt national, constitués par l'abbé Joseph de la Martinière et par Germaine Tillon[2].
Le Service éducatif, animé par un professeur détaché de l’Éducation nationale, est à disposition des enseignants pour préparer une visite ou des travaux d'élèves. il assure aussi la rédaction d'outils pédagogiques, en lien avec les programmes des classes de cycle 3 jusqu'à la terminale ; il offre également une aide à la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation.
* Le musée comtois, installé depuis 1960 dans le Front Royal, évoque le terroir et l'adaptation humaine ; il rend compte des activités franc-comtoises d'art et de traditions populaires et s'ouvre à l'ethnographie régionale. Tout au long de ses seize salles d'exposition, il décline les hommes et leur environnement et s'attarde sur les aspects de la vie quotidienne aux XIXe et XXe siècle. L'ensemble s'articule autour de quatre thèmes principaux : se nourrir, se divertir, croire et travailler. Le musée possède aussi un important fonds photographique d'ethnographie régionale. Une maquette présente la citadelle dans son ensemble[3].
* L'espace Vauban, évoquant Sébastien Le Prestre de Vauban (1638-1697), connu pour ses fortifications imprenables. Les quatre présentations décrivent Vauban, architecte du roi conquérant Louis XIV, les guerres pour le contrôle de la Franche-Comté et la vie des mousquetaires à la citadelle… L'ensemble des témoignages de l'oeuvre de Vauban à Besançon s'intègrait dans la préfiguration du classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un projet visant à l'évolution de cette présentation en centre d'interprétation est aujourd'hui à l'étude.
* le Service Régional d'Archéologie, relevant de la Direction Régionale des Affaires Culturelles est uniquement accessible sur rendez-vous. Cette structure administre l'ensemble de la recherche sur le territoire régional : inventaires, cartographie, gestion de sauvetages préventifs et de fouilles programmées…
Source wikipedia
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Le château des ducs de Bar domine la vallée de l'Ornain et la ville basse (Xe -XVIe siècle). Il ne reste que le bâtiment qui abritait la Cour des comptes ducale (1523).
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
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Papier kraft
La structure de mon modèle de bob-omb est essentiellement une boule avec un trou. Je me suis dit qu'avec un changement de couleur au niveau du trou, on obtient un oeil avec l'iris et la pupille. Les angles utilisés sur les replis font une boule un peu aplatie, comme un vrai oeil. La touche finale est de placer un simple bout de papier servant de nerf optique au niveau de la superposition de papier.
My bob-omb model's structure is essentially a ball with a hole. I figured that with a color change at the hole, I could get an eyeball with iris and pupil. The angles used on the pleats form a slighlty flattened ball, just like a real eye. The final touch is placing a piece of paper serving as optical nerve inside the paper overlap.
La citadelle de Besançon en Franche-Comté est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban de France. Elle est en parfait état de conservation, aménagée en lieu multiculturel touristique et donne à la ville de Besançon beaucoup de son caractère.
La citadelle de Besançon — haut lieu de tourisme Franc Comtois avec près de 300 000 visiteurs par an — en plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, abrite un espace Vauban, un musée de la résistance et de la déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie, un zoo (singes, fauves, oiseaux…), un insectarium, une zone d'aquariums vivariums, un noctarium, un climatorium, un parcours pédagogique de l'évolution, des jardins botaniques, une « p’tite ferme » ainsi que restaurant, boutiques, librairie spécialisée. De plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec l'enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon depuis le 7 juillet 2008.
Vue aérienne de la citadelle de Vauban de Besançon
Cet ensemble est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre de l'oeuvre de Vauban.
L'édifice s'étend sur onze hectares sur un site dont l'importance stratégique est évoquée dès 58 avant J.-C., par Jules César. La Citadelle de Besançon a ainsi été construite sur le mont Saint-Etienne, une des sept collines qui forment les protections naturelles de la capitale de la Franche-Comté avec Bregille, Griffon, Planoise, Chaudanne… Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville et offre donc une vue grandiose sur Besançon et ses environs. La cité se situe dans une boucle formée par les méandres naturels du Doubs ; l’éperon rocheux sur lequel se trouve la Citadelle ferme en quelque sorte la boucle du Doubs et encercle le centre urbain historique.
Le Mont Saint-Etienne voit s'établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l'architecte Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourgs d'Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l'Empereur d'Autriche, qui entreprennent, pendant 6 années, l'édification de l'ouvrage sous la direction d’Ambroise Precipiano. La province de Franche-Comté étant revenue en 1674 sous le giron de Louis XIV (par traité de Nimègue qui rattache en 1678 définitivement la Franche-Comté à la France), le roi décide de poursuivre et d'améliorer substantiellement la défense de la ville. Trente années de travaux et des fonds considérables seront nécessaires pour obtenir, en 1711, l'une des places fortes les plus puissantes de l'époque. La construction de cette place forte aura nécessité beaucoup d’argent, au point – dit-on – que le roi Louis XIV demanda à Vauban si l’enceinte de la citadelle était en or.
Quant au destin et aux rôles que la Citadelle tient dans les siècles suivants, elle sert assez peu pour résister à des sièges, mais reste toujours propriété de l’État, comme prison ou comme logement de troupes en garnison. Les progrès de l’artillerie rendent vite les fortifications insuffisantes. Elle s'utilise encore tout de même au XIXe siècle : contre les Autrichiens en 1814 et les Prussiens en 1871, subissant peu de dommages. Elle a également accueilli des prisonniers d’État tels que les complices de la Voisin – accusés dans des affaires d’empoisonnement qui marquèrent scandaleusement la cour du roi Soleil –, des déserteurs des armées de Louis XIV et de Louis XV, ainsi que des royalistes lors de la Révolution. Et il y a eu les prisonniers de guerre au cours du Premier Empire : Autrichiens, Anglais, Espagnols.
Lors de la Première Guerre mondiale, Besançon reste à l’arrière du front sans être touchée par les combats. La Citadelle sert donc surtout à des fins de logistique.
En revanche, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle cède aux Allemands, en 1940. Pendant l’Occupation, de 1941 à 1944, la Citadelle sert aux exécutions. C’est pour cela que furent installés quatre poteaux, entre le puits et la chapelle Saint-Etienne.
Une centaine de Résistants, condamnés à mort, ont été fusillés là, entre le 28 avril 1941 et le 18 août 1944. Parmi eux, on compte quatre-vingt-sept Français, cinq Espagnols, deux Italiens, un Luxembourgeois, un Suisse et un Polonais.
Poteaux des Fusillés
L'épisode le plus douloureux se déroule sans doute le dimanche 26 septembre 1943 car, parmi les seize fusillés du groupe de Résistants « Guy Mocquet », figure Henri Fertet qui n’avait que 17 ans ! Avant de mourir, il rédige une lettre poignante témoignant de son engagement, au-delà de sa vie.
Après de violents combats, les Américains reprennent la Citadelle en 1944 et l’utilisent pour enfermer les prisonniers de guerre Allemands. Après la Seconde Guerre mondiale, la Citadelle est un lieu de dépôt pour l’armée.
En 1958, la ville de Besançon, nouveau propriétaire du site, dédie la forteresse au tourisme, à la culture et à la mémoire. Ainsi, plusieurs espaces muséographiqes, tant à vocation historique que scientifique ont vu progressivement le jour. Un nombre de visiteurs annuel approchant 300 000 témoigne du succès de la reconversion de la forteresse qui combine intérêt géographique (avec notamment un magnifique panorama sur Besançon), intérêt historique, intérêt architectural et intérêt scientifique.
La Citadelle est bâtie au sommet d'un vaste synclinal, sur un terrain rectangulaire barré dans toute sa largeur par trois bastions successifs (les enceintes, ou fronts) derrière lesquels s'étendent trois esplanades. L'ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de tours de guet et d'échauguettes. Les murailles peuvent atteindre jusqu'à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 à 6 mètres. Pour assurer l'approvisionnement en eau, un puits de 130 mètres de profondeur est creusé dans la roche, la roue de l'imposant ouvrage ayant un diamètre de 4 mètres.
La première ligne de défense, le Front Saint-Etienne, a été construite à l'emplacement de la cathédrale éponyme, que Vauban a détruit pour élever cette défense face à la ville. Un système défensif comporte :
* En avant de la courtine est disposée une demi-lune, cernée de fossés, équipés pour le canon - le pavillon d’entrée est prolongée de chaque côté par des courtines et terminée par des demi-bastions aux extrémités.
* La courtine, qui était en fait le pan de muraille entre les 2 demi-bastions, était le point faible de la muraille
* Un fossé creusé dans la roche, qui pouvait être sec ou inondé. Il était délimité par l’escarpe (talus inférieur d’un fossé) et la contrescarpe (paroi maçonnée à l’extrémité du fossé)
* Ce fossé était franchissable par le pont dormant, qui était terminé par le pont-levis.
* Ensuite, les 2 demi-bastions protégeaient latéralement l’accès à la porte. Ils comprenaient : - une face exposée à l'ennemi et armée de canons, - le flanc qui rejoint la courtine aux bastions. Il pouvait être droit (comme au front royal) ou à orillons, c’est-à-dire abrité derrière un angle arrondi couvrant l'artillerie postée sur le flanc. On retrouve ce système à orillons sur le front Saint-Etienne.
* Enfin, deux traverses étaient disposées de chaque côté des bâtiments pour protéger des vues et tirs latéraux provenant des collines de Chaudanne et Bregille.
Entrée fortifiée au Front-Royal
Donc ce système était construit de telle sorte que depuis tous les postes, on pouvait surveiller l’ennemi où qu’il soit et il était ainsi cerné. Même s’il y avait un ennemi à l’aplomb d’une muraille, plutôt que de risquer à se pencher pour l’atteindre, on pouvait le toucher depuis un autre poste. En fait, tous les angles de tirs et de vue ont été étudiés pour défendre au mieux le système défensif.
Ensuite, pour arriver au Front Royal, il y avait une vaste zone gazonnée en pente, qui forme le glacis. Ce glacis permettait, au cas où le Front Saint-Etienne soit franchi, de voir l’ennemi arriver et d’anticiper toute attaque. Autrefois, il était bien sur nu et sans arbres. A l’extrême gauche, le long de la falaise, un souterrain permettait aux défenseurs du premier front de se replier vers le front royal. Le front royal est flanqué de deux guérites de surveillance : la tour du roi et la tour de la reine. Le front Royal et le Front de Secours (à l’autre extrémité de la Citadelle) ont été édifiés par les espagnols et remaniés par Vauban. Ces fronts sont reliés par deux énormes murailles, qui épousaient presque à la perfection le relief et le rocher. A cause des vues ennemies depuis les collines des alentours, pour faire écran, Vauban a construit des murailles très solides, en calcaire, de 5 à 6 m d’épaisseur et de 15 à 20 m de haut. La partie supérieure des parapets était construite en brique car leurs éclats étaient beaucoup moins meurtriers que le calcaire. Ces murs délimitent la cour intérieure, et ils étaient surmontés d’un chemin de ronde sur lequel on pouvait déambuler pour monter la garde. De plus une dizaine d’échauguettes étaient disposées le long de ce circuit, pour servir de poste de guet et de combat. Elles étaient plus décoratives qu’efficaces car elles étaient très fragiles. Il n’en reste aujourd’hui plus qu’une ou deux.
Chapelle et puits de la citadelle de Besançon
Puits de 132 m de la citadelle de Besançon
Dans la cour, on trouve plusieurs bâtiments :
* Au centre, le bâtiment des Cadets fut construit en 1682 sur ordre de Louvois, ministre du roi Soleil. Ce bâtiment divise la cour en deux parties. C’était un casernement affecté à une école militaire qui abrita jusqu'à 600 jeunes Cadets du Roi. Au niveau de son architecture, cette caserne est divisée sur toute sa longueur par un épais mur intérieur qui mettait ses occupants à l’abri des tirs latéraux.
* Construits contre le mur fortifié, à l’abri des tirs ennemis, le magasin à poudre : bâtiment construit pour la conservation de tonneaux de poudres, particulièrement protégé et renforcé pour éviter les possibilités d'inflammation lors des tirs ainsi que les risques d'explosion. Il était construit sous une voûte en plein cintre et « à l’épreuve » (capable de résister aux bombes). Les clous et pentures étaient en bronze pour éviter les risques d’étincelle. On y entrait en sabots en bois.
* L'arsenal : il était fait pour l’entrepôt, l’entretien et la réparation d’armes. Au 1e étage, on trouvait les fusils, armes blanches, munitions, et le rez-de-chaussée était réservé pour les canon et autres engins.
* Le puits : Au XVIIe siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d’un siège ennemi. C’est pour cette raison qu’en 1692, Vauban a construit un puits de 132 m de profondeur pour atteindre la nappe phréatique, qui fonctionnait grâce à une roue de 4 m actionnée par un homme qui y marchait à l’intérieur pour remonter les seaux d’eau. Mais comme l'eau saumâtre était imbuvable, il apporta des citernes pour récupérer l'eau de pluie. Il y en avait une par front. L’eau était quand même de qualité moyenne.
* La chapelle : Les chapelles étaient construites par Vauban dans chaque citadelle pour que la garnison puisse assister à l’office du dimanche. Les formes étaient assez simples. Il y avait peu d’ornements, si ce n’est quelques colonnes doriques. Celle-ci est dédiée à Saint Etienne, en souvenir de l’église du même nom, qui avait été rasée lors de la construction de la Citadelle.
Les bâtiments que Vauban entreprenait n’étaient pas construits au hasard et répondaient à des besoins bien spécifiques.
Les musées de la Citadelle ont ce point commun d'intéresser l’Histoire.
* Le parcours de l'Evolution fait découvrir les principaux maillons de la chaîne de l’évolution du monde animal, des animaux les plus anciens, comme les lamproies, les requins ou le cœlacanthe, aux mammifères évolués, comme le singe ou les hominidés. Ces collections, originellement constituées par l'Université de Franche-Comté, constituent le socle du Museum.
Toutefois, l'établissement regroupe diverses sections d'animaux vivants
* Le parc zoologique présente deux espèces menacées de fauves (lion d'Asie et Tigre de Sibérie), une vingtaine d'espèces de primates, une trentaine d'espèces d'oiseaux exotiques. Les enclos sont intégrés dans le cadre de la citadelle. Les objectifs principaux visent la conservation et la reproduction d'espèces menacées, ainsi que la recherche sur le comportement animal.
* L'insectarium, le plus grand de France, met en avant les insectes qui représentent 85 % de la faune mondiale. On y découvre, dans leur environnement reconstitué, des milliers d'insectes tels que des phasmes, des scarabées, des fourmis, des araignées, des scorpions ou encore différentes espèces de blattes…
* L'aquarium montre des minuscules vairons jusqu'aux imposantes carpes et silures. Une ferme aquacole présente l’élevage d’écrevisses « pied rouge » et d'aprons du Rhône, espèces en voie de disparition dans nos régions faisant l'objet d'un programme de sauvetage en parallèle d'une sensibilisation à l'amélioration de leurs milieux de vie.
* Le noctarium, plonge le visiteur dans l'ambiance de la nuit et de l'obscurité. Il est alors possible de surprendre l'activité de mammifères nocturnes comme les petits rongeurs.
* La p'tite ferme, espace découverte à destination des tous petits
Enfin, dans le domaine des sciences de la terre :
* Le climatorium permet de découvrir l'évolution du climat à l'échelle planétaire et régionale et son incidence sur les formes de vie.
Le musée de la déportation et de la résistance de la Ville de Besançon, créé en 1971 à l'initiative de Denise Lorach, ancienne déportée, évoque avec profondeur et émotion cette sombre page de l'Histoire. Il est l'un des cinq premiers de sa catégorie en France (il reçoit en moyenne annuellement 65 000 visiteurs).
Le parcours muséal est réparti en vingt salles et traite, à l'aide de photographies, de textes et de documents originaux, les thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale : l'évolution du nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la Déportation et la Résistance intérieure française (Franche-Comté, Zone occupée, Zone Libre – non occupée –, Zone interdite, Zone réservée, Zone annexée ; ensemble de l'Europe), la Libération... Le choix de la citadelle pour ce musée de France est symbolique car une centaine de Résistants y furent fusillés durant l'Occupation. Un mémorial leur est consacré à l'extérieur.
Deux salles d'art concentrationnaire sont dédiées à l'oeuvre de Jean Daligault, déporté Nacht und Nebel/Nuit et brouillard, et à celle de Léon Delarbre, résistant déporté à Auschwitz. La collection présentée [1], pour une bonne part, constitue un dépôt du Musée National d'Art Moderne.
Le Centre de Ressources, accessible sur rendez-vous, met à disposition des publics sa bibliothèque, ses archives, sa banque d'images (comprenant 8000 négatifs, microfilms, diapositives, cassettes), ses fonds sonores… Il compte des fonds d'intérêt national, constitués par l'abbé Joseph de la Martinière et par Germaine Tillon[2].
Le Service éducatif, animé par un professeur détaché de l’Éducation nationale, est à disposition des enseignants pour préparer une visite ou des travaux d'élèves. il assure aussi la rédaction d'outils pédagogiques, en lien avec les programmes des classes de cycle 3 jusqu'à la terminale ; il offre également une aide à la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation.
* Le musée comtois, installé depuis 1960 dans le Front Royal, évoque le terroir et l'adaptation humaine ; il rend compte des activités franc-comtoises d'art et de traditions populaires et s'ouvre à l'ethnographie régionale. Tout au long de ses seize salles d'exposition, il décline les hommes et leur environnement et s'attarde sur les aspects de la vie quotidienne aux XIXe et XXe siècle. L'ensemble s'articule autour de quatre thèmes principaux : se nourrir, se divertir, croire et travailler. Le musée possède aussi un important fonds photographique d'ethnographie régionale. Une maquette présente la citadelle dans son ensemble[3].
* L'espace Vauban, évoquant Sébastien Le Prestre de Vauban (1638-1697), connu pour ses fortifications imprenables. Les quatre présentations décrivent Vauban, architecte du roi conquérant Louis XIV, les guerres pour le contrôle de la Franche-Comté et la vie des mousquetaires à la citadelle… L'ensemble des témoignages de l'oeuvre de Vauban à Besançon s'intègrait dans la préfiguration du classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un projet visant à l'évolution de cette présentation en centre d'interprétation est aujourd'hui à l'étude.
* le Service Régional d'Archéologie, relevant de la Direction Régionale des Affaires Culturelles est uniquement accessible sur rendez-vous. Cette structure administre l'ensemble de la recherche sur le territoire régional : inventaires, cartographie, gestion de sauvetages préventifs et de fouilles programmées…
Source wikipedia
Hautvillers est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Altavillois.
Hautvillers se situe sur la côte sud de la Montagne de Reims. Hautvillers fait d'ailleurs partie du parc naturel régional de la Montagne de Reims. Le village surplombe les boucles de la Marne, offrant plusieurs points de vue sur la vallée et les villages environnants, c'est en profitant de cette hauteur qu'est installé l'émetteur d'Hautvillers pour la télévision. Une grande partie du territoire communal, qui totalise 11,77 km2, est occupé par la Forêt domaniale d'Hautvillers (au nord). C'est là qu'on trouve les étangs des Sentelles et celui des Essarts.
Le village est entouré par le vignoble de Champagne au sud et à l'est. L'extrême sud de la commune, entre la Marne et la canal latéral à la Marne, est la seule partie du territoire altavillois qui n'est pas recouverte de vignes ou de bois.
En dehors du village, on dénombre plusieurs hameaux : la Briqueterie, l'Écluse, les Montecuelles, Pont Malot, le Pré Jaumé et Sainte-Hélène (propriété de Moët & Chandon).
En l'an 650, en plein Moyen Âge, l'archevêque saint Nivard, alors responsable de l'église de Reims, aurait eu, au cours d'un voyage dans cette région, une vision prophétique : une colombe volant à flanc de coteaux, lui indiquant le lieu ou installer le futur monastère. Dès lors, il ordonne la construction de l'abbaye bénédictine Saint-Pierre d'Hautvillers.
Dans la vallée, nombreux sont les hameaux proches des bords de la rivière Marne. Ces derniers sont aussi une route idéale pour les différents peuples barbares qui, en route vers d'autres contrées, pillent ces villages en chemin.
À proximité, la communauté « Villare » se lasse de ces passages et vient fonder en l'an 658 le village Alta Villare sur les hauteurs proches de l'abbaye. La langue française évolue, mais Hautvillers demeure en français moderne, le « Haut Village » et ses habitants, les « Altavillois ».
L'abbaye prospère en dépit des vicissitudes de l'histoire : détruite par les Normands en 882, restaurée puis brûlée par les Anglais en 1449, rebâtie puis rasée par les Huguenots en 1564. Elle renaîtra à nouveau de ses cendres grâce aux dons de Catherine de Médicis. Elle cesse définitivement toute activité lors de la Révolution, en 1789. Suite aux révoltes de l'époque, l'église abbatiale et une petite partie du cloître seuls demeurent.
À la Révolution, Hautvillers devient chef-lieu de canton, puis rejoint le canton d'Ay en 1801.
"On l'appelle "Hautvillers", "Haut", c'est son nom, il l'est en effet. Ici, c'est l'épais feuillage des forêts qui le couronne.
Sur ses coteaux, largement déployés, un océan de vignes chargées des raisins dont le jus fera briller les coupes de l'éclat de ses perles.
En 1997, à l'occasion du 30ème anniversaire du jumelage entre Hautvillers et Eguisheim, nos amis alsaciens offrent au village un couple de cigognes, d'où notre association à but non lucratif.
Nous avons déjà remis 20 cigogneaux en liberté.
C'est grâce à une vingtaine de volières que cet oiseau a pu être sauvé de justesse.
En 1974, en France, il ne restait plus que 9 couples de cigognes, maintenant nous en sommes à environ 600 couples mais avec 90% de perte tous les ans.
Si il n'y avait plus de volière, dans 20 ans, la cigogne n'existerait plus.
La Champagne a pour limites, au Nord, le pays de Liège et le Luxembourg, à l´Est, la Lorraine, à l´Ouest, la Picardie et l´Ile de France et au Sud la Bourgogne. En contact avec les autres pays par ses frontières, elle ne pouvait manquer de devenir un lieu de passage et de batailles : bataille des Champs Catalaunique en 451 contre les Huns, guerres de Trente Ans, de la Fronde, Valmy, Campagne de France en 1814, 1815, 1870, la Grande Guerre de 1914-1918, la dernière invasion en 1940 et la libération en 1944 ...
A l´origine comté, elle est réunie au royaume de France par le mariage de Jeanne de Champagne, reine de Navarre, avec Philippe de France (Philippe IV dit le Bel) en 1284. Elle reste cependant autonome jusqu´en 1314, date à laquelle Louis X dit le Hutin la rattache définitivement à la France. Elle devient une province.
Primitivement, un ancien camp celtique, puis une villa romaine détruite par les barbares occupait la place. Un village s'est installé sur les hauteurs d´où le nom de "Altum villare" (856-870), Altviller (1156), Auvillier (1480), Haultvilliers (1164), enfin Hautvillers (1780). Hautvillers est actuellement connu pour être le berceau du Champagne.
Vers 650, saint Nivard y installa des moines soumis à la règle de Saint-Benoît et Saint-Colomban ; saint Berchaire en fut le premier abbé. L´abbaye devint célèbre au 9ème pour les reliques de ste Hélène qu´un moine avait dérobées à Rome et qui furent authentifiées par des miracles. Le scriptoriurn de l´abbaye a décoré quelques-uns des plus beaux manuscrits carolingiens.
Depuis Nivard, qui la fonde en 658, l´abbaye d´Hautvillers est un important lieu de pèlerinages.
Les plus importants concernent Sainte Hélène, mère de l´empereur Constantin, dont les reliques avaient été transférées de Rome à l´abbaye d´Hautvillers en 841.
S´y ajoutent les reliques de Saint Nivard, Saint Syndulphe ...
Les pèlerins affluaient le 7 février, jour de l´arrivée des reliques de sainte Hélène à Hautvillers, le 18 août, jour de la Sainte Hélène, le 3 mai, jour de l´Invention de la Sainte-Croix, lundi de Pentecôte. Durant neuf jours, du jeudi avant la Pentecôte au vendredi suivant, les châsses étaient exposées à l´entrée du chœur.
Ces pèlerinages, ajoutés au marché public, institué chaque vendredi, permet au village de prospérer. Ce marché a été supprimé en 1554.
L´abbaye prospère en dépit des vicissitudes de l´histoire : détruite par les Normands en 882, pendant la Guerre de Cent Ans, malgré les lettres patentes qui plaçaient l´abbaye d´Hautvillers sous protection du roi, les Anglais rançonnent les religieux, pillent, saccagent et brûlent le monastère en 1449 comme ils l´avaient également fait en 1421.
En 1519, Charles Quint devient empereur ... sa devise est « Toujours plus oultre » ...
Il cherche à récupérer le duché de Bourgogne ... et pour ça, en 1544, il franchit la frontière et marche sur Paris à travers la Champagne.
Pour affamer les Impériaux, François 1er ruine toute la campagne des environs et, désespérant de sauver Epernay, il fait incendier la ville le 3 septembre 1544. Hautvillers, Dizy, Champillon furent rançonnés par Charles-Quint au point qu´il n´y avait plus de vivres pour les habitants.
Le village n´avaient plus de quoi approvisionner le marché, il cessa peu à peu et fut bientôt abandonné.
« Plus de moines, mort au papisme !! » ... en mars, commencent les guerres de religions ...
Les religieux parviennent à transporter à Reims l´argenterie, les châsses, les saintes reliques, ainsi que les titres, manuscrits et les papiers les plus précieux avant de s´enfuir.
Les Huguenots, conduits par La Noue, brûlent le monastère.
Catherine de Médicis fit un don considérable en 1570 pour la reconstruction de l´abbaye.
En 1586, les calviniste investissent Epernay, ils en sont chassés par les troupes du Duc de Guise, elles-mêmes chassées par les habitants en 1588 ... Les Ligueurs s´en emparent en 1592. Henri IV la libère.
En 1635, Louis XIII la soustrait au comte de Soissons qui s´en était emparé l´année précédente.
De 533 aux guerres de la Fronde, Epernay fut pillée, dévastée, ruinée une vingtaine de fois !!
Au retour des religieux en 1603, les pèlerinages du lendemain de Pentecôte et du 18 août furent tellement fréquentés que les marchands en tout genre y vinrent en grand nombre pour les besoins des pèlerins.
En 1636, l´armée espagnole envahit la Picardie, les religieux cédant à la panique évacuent de nouveau leurs biens les plus précieux à Reims. Mais les Espagnols reculent devant Richelieu.
En 1648, les manants et communauté dudit Hautvillers possèdent une pièce de pré de vingt arpents (1 arpent = un demi hectare environ) ; une autre de deux arpents ; sur les terres du seigneur abbé un droit de pâture pour leurs chevaux et vaches dans les bois et taillis et les étangs pour s´abreuver ; le droit de conduire un porc par habitant durant le temps des poissons et des glandés ; le droit de prendre des branches sous la hache du bucheron faisant bois pour le seigneur abbé moyennant une poule. Également le droit de ramasser le bois sec.
Pendant la guerre de la Fronde, en 1649, 6 000 hommes du comte d´Erlach, basé à Ay, commettent les pires atrocités.
En 1652, le Duc de Lorraine, Charles IV, venait enfin d´entrer en France par la Champagne, sous prétexte de venir seconder les troupes de Condé contre l´armée royale qui, à cette époque, n´avait pas de plus grand ennemi qui celui qui avait pris le parti des Espagnols, après les avoir battus à Rocroy, le 19 mai 1643.
Grâce aux fricoteurs (maraudeurs) de son armée, composée de 8.000 hommes, on peut dire qu´il parcourut le pays en ami à qui tout appartient.
Hautvillers, lui aussi, put voir au moins, dans le lointain, les soldats courir la campagne (l´armée du prince était campée à Plivot), et rançonner le pauvre villageois.
Les religieux avaient obtenu du prince un seul homme et son cheval pour faire la garde et empêcher les soldats vagabonds de ravager les vignes. Ce simple cavalier suffit pour écarter du village les pillards de l´armée, campée alors à une distance de trois lieues (environ 10km).
Les vendanges purent donc commencer le 20 septembre et se terminèrent le 20 octobre.
Le dimanche 17 novembre 1652, l´armée du maréchal de Turenne, qui combattait Condé, campa à Hautvillers et dans les environs.
Les soldats burent plus de 600 pièces de vin, brulèrent la cave du sieur bachelier, coupèrent des arbres et brulèrent des portes ...
Deux ans plus tard, les habitants d´Hautvillers, Dizy et Saint Imoges durent recevoir dans leur logement les carabiniers des armées du Roi du comte de Beaujeu.
Les armées amies ne se comportaient pas mieux que les armées ennemies. Elles brûlaient les habitations et pillaient ... Les religieux de l´abbaye font construire de nouveaux bâtiments pour l´extension du commerce des vins (celliers, pressoir).
Le 18 juillet 1657, le pape Innocent X accorde une indulgence plénière à tout fidèle qui, muni des sacrements de pénitence et d´Eucharistie, visiterait dévotement, le jour de la sainte Hélène, l´église du monastère.
En 1668, Dom Pérignon devient cellérier de l´abbaye.
Les vins d´Hautvillers et de Champagne sont renommés depuis le XIè siècle, la vigne y était plantée depuis 850 ; le pape Urbain II, né à Châtillon sur Marne, élu en 1088, a contribué à le faire connaître. Ce vin était un vin rouge, assez semblable au vin de Bouzy.
Les vignes du terroir d´Hautvillers ne dépassent pas 100 arpents (50 hectares environ) pour 241 hectares en 1857
Dom Pérignon aurait mis au point l´assemblage, la pressurisation fractionnée qui permet d´obtenir un jus blanc à partir de raisins noirs, il fait creuser dans la craie, des caves profondes afin d´obtenir une température constante, il modifie la forme des bouteilles afin de limiter la casse, il remplace les bouchons de bois par des bouchons de liège ...
Il décède en septembre 1715 à 77 ans.
Aux guerres succèdent les famines (1698, 1709, 1725, 1740 ...). Les ouvriers se révoltent, notamment en 1760 à Cumières. Tous les vignerons sont désarmés.
En 1773, Hautvillers compte 1.100 habitants
En 1784, l´école était fréquentée par les enfants des deux sexes ; leur chiffre étant en constante augmentation, une école de filles est créée. Le local est fourni par les religieux.
1789, création d´une garde bourgeoise
1790, les religieux quittent l´abbaye.
L´abbaye est définitivement démolie lors de la Révolution à l´exception de l´église abbatiale et d´une petite partie du cloître.
En 1793, alors que le marché au blé à Ay était régulièrement alimenté par 700 boisseaux (1 boisseau = 25 litres environ), il n´en arrive que 30 à 40 boisseaux malgré la pression des gendarmes. La disette se fait sentir.
En 1814, lorsque Napoléon bat en retraite, dès le mois de janvier, les Russes passaient déjà à Hautvillers comme dans les environs ; le 22 mars, 60 hommes réquisitionnent 1000 pains de 12 livres, 8 vaches, de la viande salée, 15 pièces de vin, 300 boisseaux d´avoine, 500 bottes de foin ... les habitants n´ont pas de quoi satisfaire ces réquisitions ... le pillage commence, le même jour, 6 à 700 cavaliers arrivent dans le village et continuent le pillage.
Entre le 29 janvier et le 5 mars, les habitants fournissent entre le 10.470 livres de pain, 6 vaches, 11 moutons, 20 pièces de vin, 250 bouteilles de vin, 1456 bouteilles d´eau de vie, du foin, de la paille, de l´avoine, des volailles, des chevaux, etc. Les mêmes réquisitions seront faites jusqu´au mois de mai ...
En 1815, le passage des troupes étrangères de juillet à décembre occasionne une dépense de plus de 25.000 francs, sans compter les provisions de bouche et le vin rouge et blanc mousseux pour 3.000 francs.
En 1815, le tzar organise une parade pour les troupes d´occupation du côté de Vertus.Pour nourrir les 200 000 hommes qui y participent, il saigne la région à blanc. La table d´Alexandre 1er accueille 300 convives.
Après les guerres napoléoniennes, la misère s´installe ; des malfaiteurs, des brigands parcourent la campagne et les habitants sont obligés d´organiser des patrouilles de nuit.
Du 22 avril au 3 juillet 1832, le choléra sévit dans la commune faisant 87 morts sur 370 atteints. En 1849, 29 morts et en 1854, 81 sur les 817 habitants que comptent la commune.
Le 8 septembre 1870, 2500 Prussiens arrivent à Hautvillers, le 15 octobre, ils détruisent toutes les armes trouvées dans le pays afin que les habitants ne s´en servent pas contre eux.
En dehors des réquisitions classiques pour 37.000 francs, aucune exaction n´est commise par les troupes d´occupation.
Depuis près de dix ans, les récoltes sont mauvaises. La vigne est ravagée par le phylloxéra et les insectes. Et quand certaines années sont bonnes, la surproduction frappe à sa façon et les prix tombent.
En 1910, le 16 octobre, 10.000 vignerons se réunissent à Epernay, le 4 novembre la grève de l´impôt est décidé dans plusieurs communes, les celliers et caves sont mis à détruits, le 18 janvier se produisent les mêmes incidents à Hautvillers. Le 31ème Régiment de dragons intervient. Le vignoble de la Vallée de la Marne est en état de siège.
Le 10 février 1911, le Parlement adopte les mesures de protection qui éteignent la révolte des vignerons.
Les meilleurs millésimes de champagne du début du XXème siècle sont 1914, 1915 et 1917 ..., années de cette Grande Guerre qui défigure la Champagne.
Dès le 3 septembre les troupes allemandes sont en Champagne, le 4, elles occupent Epernay et se retrouvent à quelques kilomètres de Paris.
Joffre déclenche une contre-offensive où interviennent les fameux taxis de la Marne. Le 11 septembre, la victoire semble se profiler, les Allemands reculent sans cesse, les troupes et convois défilèrent sans interruption ; dans la matinée, les Allemands font sauter le pont de Reims, sur la voie ferrée d´Epernay à Reims et le pont de Marne. Peu de temps après la rupture des ponts, les troupes françaises pénètrent dans la ville d´Epernay ; vers 14 heures, le génie français commence à réparer le pont ; à 16 heures, les premières colonnes françaises s´y engagent, mais l´artillerie allemande, établie vers Hautvillers, bombarde les abords ; plusieurs civils sont tués ou blessés dans la rue du Pont. La progression des troupes françaises oblige les batteries allemandes à se replier.
Le 13, Reims est libéré ; les Allemands sont fixés sur l´Aisne, mais encore suffisamment près pour bombarder la ville. Le 22 février, 1500 obus s´abattent sur la ville provoquant d´énormes destructions.
Hautvillers se retrouve en zone libérée.
En 1940, le 10 mai, les 3 et 4 juin, les Stukas allemands bombardent Épernay.
En septembre 1943, Henri Martin, maire d´Hautvillers, est déchu de ses mandats ; résistant, membre du Parti socialiste clandestin et franc-maçon, il est arrêté un an plus tard et déporté à Mauthausen où il décédera.
En juillet 1944, à Hautvillers, 15 personnes sont arrêtées pour actes de résistance.
Le 28 août 1944, une brigade de la 7ème division blindée de la IIIème Armée US, commandée par le général John Bellinger, entre dans Épernay. La résistance locale aide l´armée régulière à libérer la ville. Reims est libéré le 30.
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L’Appel des Solidarités a été lancé à l’initiative de plus de 80 associations œuvrant contre la pauvreté et les conditions de vie indignes, pour la protection de la planète, pour la solidarité internationale, pour la défense des libertés et des droits humains, pour le droit des femmes, pour la jeunesse, pour une démocratie pour et par tous.
L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
À celles et ceux qui sont parfois envahi.e.s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi. À celles et ceux qui se croient seul.e.s à penser comme ça.
À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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La solidarité n'est pas une option mais une condition à la paix. Soutenez l'appel que nous avons lancé avec plus de 80 ONG sur www.appel-des-solidarites.fr
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Les associations de l’Appel
Les jours heureux les-jours-heureux.fr
Abri www.abri-groupe.org
Action Aid / Peuple solidaire www.peuples-solidaires.org
Action contre la Faim www.actioncontrelafaim.org
Action Non-Violente COP21 anv-cop21.org
Action Santé Mondiale Action Santé Mondiale www.coordinationsud.org/membres/gha/
Association de la fondation étudiante pour la ville afev.org
Alternatiba alternatiba.eu
Réseau d'associations étudiantes www.animafac.net
Apprentis Auteuil www.apprentis-auteuil.org
Association des paralysés de France www.apf.asso.fr
ATD - Quart Monde www.atd-quartmonde.fr
ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
Batik International batik-international.org
Bizi bizimugi.eu
Care www.carefrance.org
Le Carillon www.lecarillon.org
Terre Solidaire ccfd-terresolidaire.org
LGBT - Fédération LGBT Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de France centrelgbtparis.org
La CIMADE www.lacimade.org
CIWF France www.ciwf.fr
CLER - Réseau pour la Transition énergétique cler.org
Climates www.studentclimates.org
Coalition eau www.coalition-eau.org
Cœur de Foret www.coeurdeforet.com
Colibri www.colibris-lemouvement.org
Collectif animal Politique www.animalpolitique.com
Asso contact www.asso-contact.org
Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-teleph...
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
www.telerama.fr/monde/en-direct-nicolas-hulot-repond-a-vo...
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
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Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
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L’Appel des Solidarités a été lancé à l’initiative de plus de 80 associations œuvrant contre la pauvreté et les conditions de vie indignes, pour la protection de la planète, pour la solidarité internationale, pour la défense des libertés et des droits humains, pour le droit des femmes, pour la jeunesse, pour une démocratie pour et par tous.
L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
À celles et ceux qui sont parfois envahi.e.s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi. À celles et ceux qui se croient seul.e.s à penser comme ça.
À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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Les associations de l’Appel
Les jours heureux les-jours-heureux.fr
Abri www.abri-groupe.org
Action Aid / Peuple solidaire www.peuples-solidaires.org
Action contre la Faim www.actioncontrelafaim.org
Action Non-Violente COP21 anv-cop21.org
Action Santé Mondiale Action Santé Mondiale www.coordinationsud.org/membres/gha/
Association de la fondation étudiante pour la ville afev.org
Alternatiba alternatiba.eu
Réseau d'associations étudiantes www.animafac.net
Apprentis Auteuil www.apprentis-auteuil.org
Association des paralysés de France www.apf.asso.fr
ATD - Quart Monde www.atd-quartmonde.fr
ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
Batik International batik-international.org
Bizi bizimugi.eu
Care www.carefrance.org
Le Carillon www.lecarillon.org
Terre Solidaire ccfd-terresolidaire.org
LGBT - Fédération LGBT Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de France centrelgbtparis.org
La CIMADE www.lacimade.org
CIWF France www.ciwf.fr
CLER - Réseau pour la Transition énergétique cler.org
Climates www.studentclimates.org
Coalition eau www.coalition-eau.org
Cœur de Foret www.coeurdeforet.com
Colibri www.colibris-lemouvement.org
Collectif animal Politique www.animalpolitique.com
Asso contact www.asso-contact.org
Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-teleph...
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
www.telerama.fr/monde/en-direct-nicolas-hulot-repond-a-vo...
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
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Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
La citadelle de Besançon en Franche-Comté est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban de France. Elle est en parfait état de conservation, aménagée en lieu multiculturel touristique et donne à la ville de Besançon beaucoup de son caractère.
La citadelle de Besançon — haut lieu de tourisme Franc Comtois avec près de 300 000 visiteurs par an — en plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, abrite un espace Vauban, un musée de la résistance et de la déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie, un zoo (singes, fauves, oiseaux…), un insectarium, une zone d'aquariums vivariums, un noctarium, un climatorium, un parcours pédagogique de l'évolution, des jardins botaniques, une « p’tite ferme » ainsi que restaurant, boutiques, librairie spécialisée. De plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec l'enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon depuis le 7 juillet 2008.
Vue aérienne de la citadelle de Vauban de Besançon
Cet ensemble est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre de l'oeuvre de Vauban.
L'édifice s'étend sur onze hectares sur un site dont l'importance stratégique est évoquée dès 58 avant J.-C., par Jules César. La Citadelle de Besançon a ainsi été construite sur le mont Saint-Etienne, une des sept collines qui forment les protections naturelles de la capitale de la Franche-Comté avec Bregille, Griffon, Planoise, Chaudanne… Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville et offre donc une vue grandiose sur Besançon et ses environs. La cité se situe dans une boucle formée par les méandres naturels du Doubs ; l’éperon rocheux sur lequel se trouve la Citadelle ferme en quelque sorte la boucle du Doubs et encercle le centre urbain historique.
Le Mont Saint-Etienne voit s'établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l'architecte Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourgs d'Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l'Empereur d'Autriche, qui entreprennent, pendant 6 années, l'édification de l'ouvrage sous la direction d’Ambroise Precipiano. La province de Franche-Comté étant revenue en 1674 sous le giron de Louis XIV (par traité de Nimègue qui rattache en 1678 définitivement la Franche-Comté à la France), le roi décide de poursuivre et d'améliorer substantiellement la défense de la ville. Trente années de travaux et des fonds considérables seront nécessaires pour obtenir, en 1711, l'une des places fortes les plus puissantes de l'époque. La construction de cette place forte aura nécessité beaucoup d’argent, au point – dit-on – que le roi Louis XIV demanda à Vauban si l’enceinte de la citadelle était en or.
Quant au destin et aux rôles que la Citadelle tient dans les siècles suivants, elle sert assez peu pour résister à des sièges, mais reste toujours propriété de l’État, comme prison ou comme logement de troupes en garnison. Les progrès de l’artillerie rendent vite les fortifications insuffisantes. Elle s'utilise encore tout de même au XIXe siècle : contre les Autrichiens en 1814 et les Prussiens en 1871, subissant peu de dommages. Elle a également accueilli des prisonniers d’État tels que les complices de la Voisin – accusés dans des affaires d’empoisonnement qui marquèrent scandaleusement la cour du roi Soleil –, des déserteurs des armées de Louis XIV et de Louis XV, ainsi que des royalistes lors de la Révolution. Et il y a eu les prisonniers de guerre au cours du Premier Empire : Autrichiens, Anglais, Espagnols.
Lors de la Première Guerre mondiale, Besançon reste à l’arrière du front sans être touchée par les combats. La Citadelle sert donc surtout à des fins de logistique.
En revanche, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle cède aux Allemands, en 1940. Pendant l’Occupation, de 1941 à 1944, la Citadelle sert aux exécutions. C’est pour cela que furent installés quatre poteaux, entre le puits et la chapelle Saint-Etienne.
Une centaine de Résistants, condamnés à mort, ont été fusillés là, entre le 28 avril 1941 et le 18 août 1944. Parmi eux, on compte quatre-vingt-sept Français, cinq Espagnols, deux Italiens, un Luxembourgeois, un Suisse et un Polonais.
Poteaux des Fusillés
L'épisode le plus douloureux se déroule sans doute le dimanche 26 septembre 1943 car, parmi les seize fusillés du groupe de Résistants « Guy Mocquet », figure Henri Fertet qui n’avait que 17 ans ! Avant de mourir, il rédige une lettre poignante témoignant de son engagement, au-delà de sa vie.
Après de violents combats, les Américains reprennent la Citadelle en 1944 et l’utilisent pour enfermer les prisonniers de guerre Allemands. Après la Seconde Guerre mondiale, la Citadelle est un lieu de dépôt pour l’armée.
En 1958, la ville de Besançon, nouveau propriétaire du site, dédie la forteresse au tourisme, à la culture et à la mémoire. Ainsi, plusieurs espaces muséographiqes, tant à vocation historique que scientifique ont vu progressivement le jour. Un nombre de visiteurs annuel approchant 300 000 témoigne du succès de la reconversion de la forteresse qui combine intérêt géographique (avec notamment un magnifique panorama sur Besançon), intérêt historique, intérêt architectural et intérêt scientifique.
La Citadelle est bâtie au sommet d'un vaste synclinal, sur un terrain rectangulaire barré dans toute sa largeur par trois bastions successifs (les enceintes, ou fronts) derrière lesquels s'étendent trois esplanades. L'ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de tours de guet et d'échauguettes. Les murailles peuvent atteindre jusqu'à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 à 6 mètres. Pour assurer l'approvisionnement en eau, un puits de 130 mètres de profondeur est creusé dans la roche, la roue de l'imposant ouvrage ayant un diamètre de 4 mètres.
La première ligne de défense, le Front Saint-Etienne, a été construite à l'emplacement de la cathédrale éponyme, que Vauban a détruit pour élever cette défense face à la ville. Un système défensif comporte :
* En avant de la courtine est disposée une demi-lune, cernée de fossés, équipés pour le canon - le pavillon d’entrée est prolongée de chaque côté par des courtines et terminée par des demi-bastions aux extrémités.
* La courtine, qui était en fait le pan de muraille entre les 2 demi-bastions, était le point faible de la muraille
* Un fossé creusé dans la roche, qui pouvait être sec ou inondé. Il était délimité par l’escarpe (talus inférieur d’un fossé) et la contrescarpe (paroi maçonnée à l’extrémité du fossé)
* Ce fossé était franchissable par le pont dormant, qui était terminé par le pont-levis.
* Ensuite, les 2 demi-bastions protégeaient latéralement l’accès à la porte. Ils comprenaient : - une face exposée à l'ennemi et armée de canons, - le flanc qui rejoint la courtine aux bastions. Il pouvait être droit (comme au front royal) ou à orillons, c’est-à-dire abrité derrière un angle arrondi couvrant l'artillerie postée sur le flanc. On retrouve ce système à orillons sur le front Saint-Etienne.
* Enfin, deux traverses étaient disposées de chaque côté des bâtiments pour protéger des vues et tirs latéraux provenant des collines de Chaudanne et Bregille.
Entrée fortifiée au Front-Royal
Donc ce système était construit de telle sorte que depuis tous les postes, on pouvait surveiller l’ennemi où qu’il soit et il était ainsi cerné. Même s’il y avait un ennemi à l’aplomb d’une muraille, plutôt que de risquer à se pencher pour l’atteindre, on pouvait le toucher depuis un autre poste. En fait, tous les angles de tirs et de vue ont été étudiés pour défendre au mieux le système défensif.
Ensuite, pour arriver au Front Royal, il y avait une vaste zone gazonnée en pente, qui forme le glacis. Ce glacis permettait, au cas où le Front Saint-Etienne soit franchi, de voir l’ennemi arriver et d’anticiper toute attaque. Autrefois, il était bien sur nu et sans arbres. A l’extrême gauche, le long de la falaise, un souterrain permettait aux défenseurs du premier front de se replier vers le front royal. Le front royal est flanqué de deux guérites de surveillance : la tour du roi et la tour de la reine. Le front Royal et le Front de Secours (à l’autre extrémité de la Citadelle) ont été édifiés par les espagnols et remaniés par Vauban. Ces fronts sont reliés par deux énormes murailles, qui épousaient presque à la perfection le relief et le rocher. A cause des vues ennemies depuis les collines des alentours, pour faire écran, Vauban a construit des murailles très solides, en calcaire, de 5 à 6 m d’épaisseur et de 15 à 20 m de haut. La partie supérieure des parapets était construite en brique car leurs éclats étaient beaucoup moins meurtriers que le calcaire. Ces murs délimitent la cour intérieure, et ils étaient surmontés d’un chemin de ronde sur lequel on pouvait déambuler pour monter la garde. De plus une dizaine d’échauguettes étaient disposées le long de ce circuit, pour servir de poste de guet et de combat. Elles étaient plus décoratives qu’efficaces car elles étaient très fragiles. Il n’en reste aujourd’hui plus qu’une ou deux.
Chapelle et puits de la citadelle de Besançon
Puits de 132 m de la citadelle de Besançon
Dans la cour, on trouve plusieurs bâtiments :
* Au centre, le bâtiment des Cadets fut construit en 1682 sur ordre de Louvois, ministre du roi Soleil. Ce bâtiment divise la cour en deux parties. C’était un casernement affecté à une école militaire qui abrita jusqu'à 600 jeunes Cadets du Roi. Au niveau de son architecture, cette caserne est divisée sur toute sa longueur par un épais mur intérieur qui mettait ses occupants à l’abri des tirs latéraux.
* Construits contre le mur fortifié, à l’abri des tirs ennemis, le magasin à poudre : bâtiment construit pour la conservation de tonneaux de poudres, particulièrement protégé et renforcé pour éviter les possibilités d'inflammation lors des tirs ainsi que les risques d'explosion. Il était construit sous une voûte en plein cintre et « à l’épreuve » (capable de résister aux bombes). Les clous et pentures étaient en bronze pour éviter les risques d’étincelle. On y entrait en sabots en bois.
* L'arsenal : il était fait pour l’entrepôt, l’entretien et la réparation d’armes. Au 1e étage, on trouvait les fusils, armes blanches, munitions, et le rez-de-chaussée était réservé pour les canon et autres engins.
* Le puits : Au XVIIe siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d’un siège ennemi. C’est pour cette raison qu’en 1692, Vauban a construit un puits de 132 m de profondeur pour atteindre la nappe phréatique, qui fonctionnait grâce à une roue de 4 m actionnée par un homme qui y marchait à l’intérieur pour remonter les seaux d’eau. Mais comme l'eau saumâtre était imbuvable, il apporta des citernes pour récupérer l'eau de pluie. Il y en avait une par front. L’eau était quand même de qualité moyenne.
* La chapelle : Les chapelles étaient construites par Vauban dans chaque citadelle pour que la garnison puisse assister à l’office du dimanche. Les formes étaient assez simples. Il y avait peu d’ornements, si ce n’est quelques colonnes doriques. Celle-ci est dédiée à Saint Etienne, en souvenir de l’église du même nom, qui avait été rasée lors de la construction de la Citadelle.
Les bâtiments que Vauban entreprenait n’étaient pas construits au hasard et répondaient à des besoins bien spécifiques.
Les musées de la Citadelle ont ce point commun d'intéresser l’Histoire.
* Le parcours de l'Evolution fait découvrir les principaux maillons de la chaîne de l’évolution du monde animal, des animaux les plus anciens, comme les lamproies, les requins ou le cœlacanthe, aux mammifères évolués, comme le singe ou les hominidés. Ces collections, originellement constituées par l'Université de Franche-Comté, constituent le socle du Museum.
Toutefois, l'établissement regroupe diverses sections d'animaux vivants
* Le parc zoologique présente deux espèces menacées de fauves (lion d'Asie et Tigre de Sibérie), une vingtaine d'espèces de primates, une trentaine d'espèces d'oiseaux exotiques. Les enclos sont intégrés dans le cadre de la citadelle. Les objectifs principaux visent la conservation et la reproduction d'espèces menacées, ainsi que la recherche sur le comportement animal.
* L'insectarium, le plus grand de France, met en avant les insectes qui représentent 85 % de la faune mondiale. On y découvre, dans leur environnement reconstitué, des milliers d'insectes tels que des phasmes, des scarabées, des fourmis, des araignées, des scorpions ou encore différentes espèces de blattes…
* L'aquarium montre des minuscules vairons jusqu'aux imposantes carpes et silures. Une ferme aquacole présente l’élevage d’écrevisses « pied rouge » et d'aprons du Rhône, espèces en voie de disparition dans nos régions faisant l'objet d'un programme de sauvetage en parallèle d'une sensibilisation à l'amélioration de leurs milieux de vie.
* Le noctarium, plonge le visiteur dans l'ambiance de la nuit et de l'obscurité. Il est alors possible de surprendre l'activité de mammifères nocturnes comme les petits rongeurs.
* La p'tite ferme, espace découverte à destination des tous petits
Enfin, dans le domaine des sciences de la terre :
* Le climatorium permet de découvrir l'évolution du climat à l'échelle planétaire et régionale et son incidence sur les formes de vie.
Le musée de la déportation et de la résistance de la Ville de Besançon, créé en 1971 à l'initiative de Denise Lorach, ancienne déportée, évoque avec profondeur et émotion cette sombre page de l'Histoire. Il est l'un des cinq premiers de sa catégorie en France (il reçoit en moyenne annuellement 65 000 visiteurs).
Le parcours muséal est réparti en vingt salles et traite, à l'aide de photographies, de textes et de documents originaux, les thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale : l'évolution du nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la Déportation et la Résistance intérieure française (Franche-Comté, Zone occupée, Zone Libre – non occupée –, Zone interdite, Zone réservée, Zone annexée ; ensemble de l'Europe), la Libération... Le choix de la citadelle pour ce musée de France est symbolique car une centaine de Résistants y furent fusillés durant l'Occupation. Un mémorial leur est consacré à l'extérieur.
Deux salles d'art concentrationnaire sont dédiées à l'oeuvre de Jean Daligault, déporté Nacht und Nebel/Nuit et brouillard, et à celle de Léon Delarbre, résistant déporté à Auschwitz. La collection présentée [1], pour une bonne part, constitue un dépôt du Musée National d'Art Moderne.
Le Centre de Ressources, accessible sur rendez-vous, met à disposition des publics sa bibliothèque, ses archives, sa banque d'images (comprenant 8000 négatifs, microfilms, diapositives, cassettes), ses fonds sonores… Il compte des fonds d'intérêt national, constitués par l'abbé Joseph de la Martinière et par Germaine Tillon[2].
Le Service éducatif, animé par un professeur détaché de l’Éducation nationale, est à disposition des enseignants pour préparer une visite ou des travaux d'élèves. il assure aussi la rédaction d'outils pédagogiques, en lien avec les programmes des classes de cycle 3 jusqu'à la terminale ; il offre également une aide à la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation.
* Le musée comtois, installé depuis 1960 dans le Front Royal, évoque le terroir et l'adaptation humaine ; il rend compte des activités franc-comtoises d'art et de traditions populaires et s'ouvre à l'ethnographie régionale. Tout au long de ses seize salles d'exposition, il décline les hommes et leur environnement et s'attarde sur les aspects de la vie quotidienne aux XIXe et XXe siècle. L'ensemble s'articule autour de quatre thèmes principaux : se nourrir, se divertir, croire et travailler. Le musée possède aussi un important fonds photographique d'ethnographie régionale. Une maquette présente la citadelle dans son ensemble[3].
* L'espace Vauban, évoquant Sébastien Le Prestre de Vauban (1638-1697), connu pour ses fortifications imprenables. Les quatre présentations décrivent Vauban, architecte du roi conquérant Louis XIV, les guerres pour le contrôle de la Franche-Comté et la vie des mousquetaires à la citadelle… L'ensemble des témoignages de l'oeuvre de Vauban à Besançon s'intègrait dans la préfiguration du classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un projet visant à l'évolution de cette présentation en centre d'interprétation est aujourd'hui à l'étude.
* le Service Régional d'Archéologie, relevant de la Direction Régionale des Affaires Culturelles est uniquement accessible sur rendez-vous. Cette structure administre l'ensemble de la recherche sur le territoire régional : inventaires, cartographie, gestion de sauvetages préventifs et de fouilles programmées…
Source wikipedia
Hautvillers est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Altavillois.
Hautvillers se situe sur la côte sud de la Montagne de Reims. Hautvillers fait d'ailleurs partie du parc naturel régional de la Montagne de Reims. Le village surplombe les boucles de la Marne, offrant plusieurs points de vue sur la vallée et les villages environnants, c'est en profitant de cette hauteur qu'est installé l'émetteur d'Hautvillers pour la télévision. Une grande partie du territoire communal, qui totalise 11,77 km2, est occupé par la Forêt domaniale d'Hautvillers (au nord). C'est là qu'on trouve les étangs des Sentelles et celui des Essarts.
Le village est entouré par le vignoble de Champagne au sud et à l'est. L'extrême sud de la commune, entre la Marne et la canal latéral à la Marne, est la seule partie du territoire altavillois qui n'est pas recouverte de vignes ou de bois.
En dehors du village, on dénombre plusieurs hameaux : la Briqueterie, l'Écluse, les Montecuelles, Pont Malot, le Pré Jaumé et Sainte-Hélène (propriété de Moët & Chandon).
En l'an 650, en plein Moyen Âge, l'archevêque saint Nivard, alors responsable de l'église de Reims, aurait eu, au cours d'un voyage dans cette région, une vision prophétique : une colombe volant à flanc de coteaux, lui indiquant le lieu ou installer le futur monastère. Dès lors, il ordonne la construction de l'abbaye bénédictine Saint-Pierre d'Hautvillers.
Dans la vallée, nombreux sont les hameaux proches des bords de la rivière Marne. Ces derniers sont aussi une route idéale pour les différents peuples barbares qui, en route vers d'autres contrées, pillent ces villages en chemin.
À proximité, la communauté « Villare » se lasse de ces passages et vient fonder en l'an 658 le village Alta Villare sur les hauteurs proches de l'abbaye. La langue française évolue, mais Hautvillers demeure en français moderne, le « Haut Village » et ses habitants, les « Altavillois ».
L'abbaye prospère en dépit des vicissitudes de l'histoire : détruite par les Normands en 882, restaurée puis brûlée par les Anglais en 1449, rebâtie puis rasée par les Huguenots en 1564. Elle renaîtra à nouveau de ses cendres grâce aux dons de Catherine de Médicis. Elle cesse définitivement toute activité lors de la Révolution, en 1789. Suite aux révoltes de l'époque, l'église abbatiale et une petite partie du cloître seuls demeurent.
À la Révolution, Hautvillers devient chef-lieu de canton, puis rejoint le canton d'Ay en 1801.
"On l'appelle "Hautvillers", "Haut", c'est son nom, il l'est en effet. Ici, c'est l'épais feuillage des forêts qui le couronne.
Sur ses coteaux, largement déployés, un océan de vignes chargées des raisins dont le jus fera briller les coupes de l'éclat de ses perles.
En 1997, à l'occasion du 30ème anniversaire du jumelage entre Hautvillers et Eguisheim, nos amis alsaciens offrent au village un couple de cigognes, d'où notre association à but non lucratif.
Nous avons déjà remis 20 cigogneaux en liberté.
C'est grâce à une vingtaine de volières que cet oiseau a pu être sauvé de justesse.
En 1974, en France, il ne restait plus que 9 couples de cigognes, maintenant nous en sommes à environ 600 couples mais avec 90% de perte tous les ans.
Si il n'y avait plus de volière, dans 20 ans, la cigogne n'existerait plus.
La Champagne a pour limites, au Nord, le pays de Liège et le Luxembourg, à l´Est, la Lorraine, à l´Ouest, la Picardie et l´Ile de France et au Sud la Bourgogne. En contact avec les autres pays par ses frontières, elle ne pouvait manquer de devenir un lieu de passage et de batailles : bataille des Champs Catalaunique en 451 contre les Huns, guerres de Trente Ans, de la Fronde, Valmy, Campagne de France en 1814, 1815, 1870, la Grande Guerre de 1914-1918, la dernière invasion en 1940 et la libération en 1944 ...
A l´origine comté, elle est réunie au royaume de France par le mariage de Jeanne de Champagne, reine de Navarre, avec Philippe de France (Philippe IV dit le Bel) en 1284. Elle reste cependant autonome jusqu´en 1314, date à laquelle Louis X dit le Hutin la rattache définitivement à la France. Elle devient une province.
Primitivement, un ancien camp celtique, puis une villa romaine détruite par les barbares occupait la place. Un village s'est installé sur les hauteurs d´où le nom de "Altum villare" (856-870), Altviller (1156), Auvillier (1480), Haultvilliers (1164), enfin Hautvillers (1780). Hautvillers est actuellement connu pour être le berceau du Champagne.
Vers 650, saint Nivard y installa des moines soumis à la règle de Saint-Benoît et Saint-Colomban ; saint Berchaire en fut le premier abbé. L´abbaye devint célèbre au 9ème pour les reliques de ste Hélène qu´un moine avait dérobées à Rome et qui furent authentifiées par des miracles. Le scriptoriurn de l´abbaye a décoré quelques-uns des plus beaux manuscrits carolingiens.
Depuis Nivard, qui la fonde en 658, l´abbaye d´Hautvillers est un important lieu de pèlerinages.
Les plus importants concernent Sainte Hélène, mère de l´empereur Constantin, dont les reliques avaient été transférées de Rome à l´abbaye d´Hautvillers en 841.
S´y ajoutent les reliques de Saint Nivard, Saint Syndulphe ...
Les pèlerins affluaient le 7 février, jour de l´arrivée des reliques de sainte Hélène à Hautvillers, le 18 août, jour de la Sainte Hélène, le 3 mai, jour de l´Invention de la Sainte-Croix, lundi de Pentecôte. Durant neuf jours, du jeudi avant la Pentecôte au vendredi suivant, les châsses étaient exposées à l´entrée du chœur.
Ces pèlerinages, ajoutés au marché public, institué chaque vendredi, permet au village de prospérer. Ce marché a été supprimé en 1554.
L´abbaye prospère en dépit des vicissitudes de l´histoire : détruite par les Normands en 882, pendant la Guerre de Cent Ans, malgré les lettres patentes qui plaçaient l´abbaye d´Hautvillers sous protection du roi, les Anglais rançonnent les religieux, pillent, saccagent et brûlent le monastère en 1449 comme ils l´avaient également fait en 1421.
En 1519, Charles Quint devient empereur ... sa devise est « Toujours plus oultre » ...
Il cherche à récupérer le duché de Bourgogne ... et pour ça, en 1544, il franchit la frontière et marche sur Paris à travers la Champagne.
Pour affamer les Impériaux, François 1er ruine toute la campagne des environs et, désespérant de sauver Epernay, il fait incendier la ville le 3 septembre 1544. Hautvillers, Dizy, Champillon furent rançonnés par Charles-Quint au point qu´il n´y avait plus de vivres pour les habitants.
Le village n´avaient plus de quoi approvisionner le marché, il cessa peu à peu et fut bientôt abandonné.
« Plus de moines, mort au papisme !! » ... en mars, commencent les guerres de religions ...
Les religieux parviennent à transporter à Reims l´argenterie, les châsses, les saintes reliques, ainsi que les titres, manuscrits et les papiers les plus précieux avant de s´enfuir.
Les Huguenots, conduits par La Noue, brûlent le monastère.
Catherine de Médicis fit un don considérable en 1570 pour la reconstruction de l´abbaye.
En 1586, les calviniste investissent Epernay, ils en sont chassés par les troupes du Duc de Guise, elles-mêmes chassées par les habitants en 1588 ... Les Ligueurs s´en emparent en 1592. Henri IV la libère.
En 1635, Louis XIII la soustrait au comte de Soissons qui s´en était emparé l´année précédente.
De 533 aux guerres de la Fronde, Epernay fut pillée, dévastée, ruinée une vingtaine de fois !!
Au retour des religieux en 1603, les pèlerinages du lendemain de Pentecôte et du 18 août furent tellement fréquentés que les marchands en tout genre y vinrent en grand nombre pour les besoins des pèlerins.
En 1636, l´armée espagnole envahit la Picardie, les religieux cédant à la panique évacuent de nouveau leurs biens les plus précieux à Reims. Mais les Espagnols reculent devant Richelieu.
En 1648, les manants et communauté dudit Hautvillers possèdent une pièce de pré de vingt arpents (1 arpent = un demi hectare environ) ; une autre de deux arpents ; sur les terres du seigneur abbé un droit de pâture pour leurs chevaux et vaches dans les bois et taillis et les étangs pour s´abreuver ; le droit de conduire un porc par habitant durant le temps des poissons et des glandés ; le droit de prendre des branches sous la hache du bucheron faisant bois pour le seigneur abbé moyennant une poule. Également le droit de ramasser le bois sec.
Pendant la guerre de la Fronde, en 1649, 6 000 hommes du comte d´Erlach, basé à Ay, commettent les pires atrocités.
En 1652, le Duc de Lorraine, Charles IV, venait enfin d´entrer en France par la Champagne, sous prétexte de venir seconder les troupes de Condé contre l´armée royale qui, à cette époque, n´avait pas de plus grand ennemi qui celui qui avait pris le parti des Espagnols, après les avoir battus à Rocroy, le 19 mai 1643.
Grâce aux fricoteurs (maraudeurs) de son armée, composée de 8.000 hommes, on peut dire qu´il parcourut le pays en ami à qui tout appartient.
Hautvillers, lui aussi, put voir au moins, dans le lointain, les soldats courir la campagne (l´armée du prince était campée à Plivot), et rançonner le pauvre villageois.
Les religieux avaient obtenu du prince un seul homme et son cheval pour faire la garde et empêcher les soldats vagabonds de ravager les vignes. Ce simple cavalier suffit pour écarter du village les pillards de l´armée, campée alors à une distance de trois lieues (environ 10km).
Les vendanges purent donc commencer le 20 septembre et se terminèrent le 20 octobre.
Le dimanche 17 novembre 1652, l´armée du maréchal de Turenne, qui combattait Condé, campa à Hautvillers et dans les environs.
Les soldats burent plus de 600 pièces de vin, brulèrent la cave du sieur bachelier, coupèrent des arbres et brulèrent des portes ...
Deux ans plus tard, les habitants d´Hautvillers, Dizy et Saint Imoges durent recevoir dans leur logement les carabiniers des armées du Roi du comte de Beaujeu.
Les armées amies ne se comportaient pas mieux que les armées ennemies. Elles brûlaient les habitations et pillaient ... Les religieux de l´abbaye font construire de nouveaux bâtiments pour l´extension du commerce des vins (celliers, pressoir).
Le 18 juillet 1657, le pape Innocent X accorde une indulgence plénière à tout fidèle qui, muni des sacrements de pénitence et d´Eucharistie, visiterait dévotement, le jour de la sainte Hélène, l´église du monastère.
En 1668, Dom Pérignon devient cellérier de l´abbaye.
Les vins d´Hautvillers et de Champagne sont renommés depuis le XIè siècle, la vigne y était plantée depuis 850 ; le pape Urbain II, né à Châtillon sur Marne, élu en 1088, a contribué à le faire connaître. Ce vin était un vin rouge, assez semblable au vin de Bouzy.
Les vignes du terroir d´Hautvillers ne dépassent pas 100 arpents (50 hectares environ) pour 241 hectares en 1857
Dom Pérignon aurait mis au point l´assemblage, la pressurisation fractionnée qui permet d´obtenir un jus blanc à partir de raisins noirs, il fait creuser dans la craie, des caves profondes afin d´obtenir une température constante, il modifie la forme des bouteilles afin de limiter la casse, il remplace les bouchons de bois par des bouchons de liège ...
Il décède en septembre 1715 à 77 ans.
Aux guerres succèdent les famines (1698, 1709, 1725, 1740 ...). Les ouvriers se révoltent, notamment en 1760 à Cumières. Tous les vignerons sont désarmés.
En 1773, Hautvillers compte 1.100 habitants
En 1784, l´école était fréquentée par les enfants des deux sexes ; leur chiffre étant en constante augmentation, une école de filles est créée. Le local est fourni par les religieux.
1789, création d´une garde bourgeoise
1790, les religieux quittent l´abbaye.
L´abbaye est définitivement démolie lors de la Révolution à l´exception de l´église abbatiale et d´une petite partie du cloître.
En 1793, alors que le marché au blé à Ay était régulièrement alimenté par 700 boisseaux (1 boisseau = 25 litres environ), il n´en arrive que 30 à 40 boisseaux malgré la pression des gendarmes. La disette se fait sentir.
En 1814, lorsque Napoléon bat en retraite, dès le mois de janvier, les Russes passaient déjà à Hautvillers comme dans les environs ; le 22 mars, 60 hommes réquisitionnent 1000 pains de 12 livres, 8 vaches, de la viande salée, 15 pièces de vin, 300 boisseaux d´avoine, 500 bottes de foin ... les habitants n´ont pas de quoi satisfaire ces réquisitions ... le pillage commence, le même jour, 6 à 700 cavaliers arrivent dans le village et continuent le pillage.
Entre le 29 janvier et le 5 mars, les habitants fournissent entre le 10.470 livres de pain, 6 vaches, 11 moutons, 20 pièces de vin, 250 bouteilles de vin, 1456 bouteilles d´eau de vie, du foin, de la paille, de l´avoine, des volailles, des chevaux, etc. Les mêmes réquisitions seront faites jusqu´au mois de mai ...
En 1815, le passage des troupes étrangères de juillet à décembre occasionne une dépense de plus de 25.000 francs, sans compter les provisions de bouche et le vin rouge et blanc mousseux pour 3.000 francs.
En 1815, le tzar organise une parade pour les troupes d´occupation du côté de Vertus.Pour nourrir les 200 000 hommes qui y participent, il saigne la région à blanc. La table d´Alexandre 1er accueille 300 convives.
Après les guerres napoléoniennes, la misère s´installe ; des malfaiteurs, des brigands parcourent la campagne et les habitants sont obligés d´organiser des patrouilles de nuit.
Du 22 avril au 3 juillet 1832, le choléra sévit dans la commune faisant 87 morts sur 370 atteints. En 1849, 29 morts et en 1854, 81 sur les 817 habitants que comptent la commune.
Le 8 septembre 1870, 2500 Prussiens arrivent à Hautvillers, le 15 octobre, ils détruisent toutes les armes trouvées dans le pays afin que les habitants ne s´en servent pas contre eux.
En dehors des réquisitions classiques pour 37.000 francs, aucune exaction n´est commise par les troupes d´occupation.
Depuis près de dix ans, les récoltes sont mauvaises. La vigne est ravagée par le phylloxéra et les insectes. Et quand certaines années sont bonnes, la surproduction frappe à sa façon et les prix tombent.
En 1910, le 16 octobre, 10.000 vignerons se réunissent à Epernay, le 4 novembre la grève de l´impôt est décidé dans plusieurs communes, les celliers et caves sont mis à détruits, le 18 janvier se produisent les mêmes incidents à Hautvillers. Le 31ème Régiment de dragons intervient. Le vignoble de la Vallée de la Marne est en état de siège.
Le 10 février 1911, le Parlement adopte les mesures de protection qui éteignent la révolte des vignerons.
Les meilleurs millésimes de champagne du début du XXème siècle sont 1914, 1915 et 1917 ..., années de cette Grande Guerre qui défigure la Champagne.
Dès le 3 septembre les troupes allemandes sont en Champagne, le 4, elles occupent Epernay et se retrouvent à quelques kilomètres de Paris.
Joffre déclenche une contre-offensive où interviennent les fameux taxis de la Marne. Le 11 septembre, la victoire semble se profiler, les Allemands reculent sans cesse, les troupes et convois défilèrent sans interruption ; dans la matinée, les Allemands font sauter le pont de Reims, sur la voie ferrée d´Epernay à Reims et le pont de Marne. Peu de temps après la rupture des ponts, les troupes françaises pénètrent dans la ville d´Epernay ; vers 14 heures, le génie français commence à réparer le pont ; à 16 heures, les premières colonnes françaises s´y engagent, mais l´artillerie allemande, établie vers Hautvillers, bombarde les abords ; plusieurs civils sont tués ou blessés dans la rue du Pont. La progression des troupes françaises oblige les batteries allemandes à se replier.
Le 13, Reims est libéré ; les Allemands sont fixés sur l´Aisne, mais encore suffisamment près pour bombarder la ville. Le 22 février, 1500 obus s´abattent sur la ville provoquant d´énormes destructions.
Hautvillers se retrouve en zone libérée.
En 1940, le 10 mai, les 3 et 4 juin, les Stukas allemands bombardent Épernay.
En septembre 1943, Henri Martin, maire d´Hautvillers, est déchu de ses mandats ; résistant, membre du Parti socialiste clandestin et franc-maçon, il est arrêté un an plus tard et déporté à Mauthausen où il décédera.
En juillet 1944, à Hautvillers, 15 personnes sont arrêtées pour actes de résistance.
Le 28 août 1944, une brigade de la 7ème division blindée de la IIIème Armée US, commandée par le général John Bellinger, entre dans Épernay. La résistance locale aide l´armée régulière à libérer la ville. Reims est libéré le 30.
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L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
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À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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Les associations de l’Appel
Les jours heureux les-jours-heureux.fr
Abri www.abri-groupe.org
Action Aid / Peuple solidaire www.peuples-solidaires.org
Action contre la Faim www.actioncontrelafaim.org
Action Non-Violente COP21 anv-cop21.org
Action Santé Mondiale Action Santé Mondiale www.coordinationsud.org/membres/gha/
Association de la fondation étudiante pour la ville afev.org
Alternatiba alternatiba.eu
Réseau d'associations étudiantes www.animafac.net
Apprentis Auteuil www.apprentis-auteuil.org
Association des paralysés de France www.apf.asso.fr
ATD - Quart Monde www.atd-quartmonde.fr
ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
Batik International batik-international.org
Bizi bizimugi.eu
Care www.carefrance.org
Le Carillon www.lecarillon.org
Terre Solidaire ccfd-terresolidaire.org
LGBT - Fédération LGBT Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de France centrelgbtparis.org
La CIMADE www.lacimade.org
CIWF France www.ciwf.fr
CLER - Réseau pour la Transition énergétique cler.org
Climates www.studentclimates.org
Coalition eau www.coalition-eau.org
Cœur de Foret www.coeurdeforet.com
Colibri www.colibris-lemouvement.org
Collectif animal Politique www.animalpolitique.com
Asso contact www.asso-contact.org
Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
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Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Boulevard de la Rochelle, la principale artère commerçante de la ville basse.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
Hautvillers est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Altavillois.
Hautvillers se situe sur la côte sud de la Montagne de Reims. Hautvillers fait d'ailleurs partie du parc naturel régional de la Montagne de Reims. Le village surplombe les boucles de la Marne, offrant plusieurs points de vue sur la vallée et les villages environnants, c'est en profitant de cette hauteur qu'est installé l'émetteur d'Hautvillers pour la télévision. Une grande partie du territoire communal, qui totalise 11,77 km2, est occupé par la Forêt domaniale d'Hautvillers (au nord). C'est là qu'on trouve les étangs des Sentelles et celui des Essarts.
Le village est entouré par le vignoble de Champagne au sud et à l'est. L'extrême sud de la commune, entre la Marne et la canal latéral à la Marne, est la seule partie du territoire altavillois qui n'est pas recouverte de vignes ou de bois.
En dehors du village, on dénombre plusieurs hameaux : la Briqueterie, l'Écluse, les Montecuelles, Pont Malot, le Pré Jaumé et Sainte-Hélène (propriété de Moët & Chandon).
En l'an 650, en plein Moyen Âge, l'archevêque saint Nivard, alors responsable de l'église de Reims, aurait eu, au cours d'un voyage dans cette région, une vision prophétique : une colombe volant à flanc de coteaux, lui indiquant le lieu ou installer le futur monastère. Dès lors, il ordonne la construction de l'abbaye bénédictine Saint-Pierre d'Hautvillers.
Dans la vallée, nombreux sont les hameaux proches des bords de la rivière Marne. Ces derniers sont aussi une route idéale pour les différents peuples barbares qui, en route vers d'autres contrées, pillent ces villages en chemin.
À proximité, la communauté « Villare » se lasse de ces passages et vient fonder en l'an 658 le village Alta Villare sur les hauteurs proches de l'abbaye. La langue française évolue, mais Hautvillers demeure en français moderne, le « Haut Village » et ses habitants, les « Altavillois ».
L'abbaye prospère en dépit des vicissitudes de l'histoire : détruite par les Normands en 882, restaurée puis brûlée par les Anglais en 1449, rebâtie puis rasée par les Huguenots en 1564. Elle renaîtra à nouveau de ses cendres grâce aux dons de Catherine de Médicis. Elle cesse définitivement toute activité lors de la Révolution, en 1789. Suite aux révoltes de l'époque, l'église abbatiale et une petite partie du cloître seuls demeurent.
À la Révolution, Hautvillers devient chef-lieu de canton, puis rejoint le canton d'Ay en 1801.
"On l'appelle "Hautvillers", "Haut", c'est son nom, il l'est en effet. Ici, c'est l'épais feuillage des forêts qui le couronne.
Sur ses coteaux, largement déployés, un océan de vignes chargées des raisins dont le jus fera briller les coupes de l'éclat de ses perles.
En 1997, à l'occasion du 30ème anniversaire du jumelage entre Hautvillers et Eguisheim, nos amis alsaciens offrent au village un couple de cigognes, d'où notre association à but non lucratif.
Nous avons déjà remis 20 cigogneaux en liberté.
C'est grâce à une vingtaine de volières que cet oiseau a pu être sauvé de justesse.
En 1974, en France, il ne restait plus que 9 couples de cigognes, maintenant nous en sommes à environ 600 couples mais avec 90% de perte tous les ans.
Si il n'y avait plus de volière, dans 20 ans, la cigogne n'existerait plus.
La Champagne a pour limites, au Nord, le pays de Liège et le Luxembourg, à l´Est, la Lorraine, à l´Ouest, la Picardie et l´Ile de France et au Sud la Bourgogne. En contact avec les autres pays par ses frontières, elle ne pouvait manquer de devenir un lieu de passage et de batailles : bataille des Champs Catalaunique en 451 contre les Huns, guerres de Trente Ans, de la Fronde, Valmy, Campagne de France en 1814, 1815, 1870, la Grande Guerre de 1914-1918, la dernière invasion en 1940 et la libération en 1944 ...
A l´origine comté, elle est réunie au royaume de France par le mariage de Jeanne de Champagne, reine de Navarre, avec Philippe de France (Philippe IV dit le Bel) en 1284. Elle reste cependant autonome jusqu´en 1314, date à laquelle Louis X dit le Hutin la rattache définitivement à la France. Elle devient une province.
Primitivement, un ancien camp celtique, puis une villa romaine détruite par les barbares occupait la place. Un village s'est installé sur les hauteurs d´où le nom de "Altum villare" (856-870), Altviller (1156), Auvillier (1480), Haultvilliers (1164), enfin Hautvillers (1780). Hautvillers est actuellement connu pour être le berceau du Champagne.
Vers 650, saint Nivard y installa des moines soumis à la règle de Saint-Benoît et Saint-Colomban ; saint Berchaire en fut le premier abbé. L´abbaye devint célèbre au 9ème pour les reliques de ste Hélène qu´un moine avait dérobées à Rome et qui furent authentifiées par des miracles. Le scriptoriurn de l´abbaye a décoré quelques-uns des plus beaux manuscrits carolingiens.
Depuis Nivard, qui la fonde en 658, l´abbaye d´Hautvillers est un important lieu de pèlerinages.
Les plus importants concernent Sainte Hélène, mère de l´empereur Constantin, dont les reliques avaient été transférées de Rome à l´abbaye d´Hautvillers en 841.
S´y ajoutent les reliques de Saint Nivard, Saint Syndulphe ...
Les pèlerins affluaient le 7 février, jour de l´arrivée des reliques de sainte Hélène à Hautvillers, le 18 août, jour de la Sainte Hélène, le 3 mai, jour de l´Invention de la Sainte-Croix, lundi de Pentecôte. Durant neuf jours, du jeudi avant la Pentecôte au vendredi suivant, les châsses étaient exposées à l´entrée du chœur.
Ces pèlerinages, ajoutés au marché public, institué chaque vendredi, permet au village de prospérer. Ce marché a été supprimé en 1554.
L´abbaye prospère en dépit des vicissitudes de l´histoire : détruite par les Normands en 882, pendant la Guerre de Cent Ans, malgré les lettres patentes qui plaçaient l´abbaye d´Hautvillers sous protection du roi, les Anglais rançonnent les religieux, pillent, saccagent et brûlent le monastère en 1449 comme ils l´avaient également fait en 1421.
En 1519, Charles Quint devient empereur ... sa devise est « Toujours plus oultre » ...
Il cherche à récupérer le duché de Bourgogne ... et pour ça, en 1544, il franchit la frontière et marche sur Paris à travers la Champagne.
Pour affamer les Impériaux, François 1er ruine toute la campagne des environs et, désespérant de sauver Epernay, il fait incendier la ville le 3 septembre 1544. Hautvillers, Dizy, Champillon furent rançonnés par Charles-Quint au point qu´il n´y avait plus de vivres pour les habitants.
Le village n´avaient plus de quoi approvisionner le marché, il cessa peu à peu et fut bientôt abandonné.
« Plus de moines, mort au papisme !! » ... en mars, commencent les guerres de religions ...
Les religieux parviennent à transporter à Reims l´argenterie, les châsses, les saintes reliques, ainsi que les titres, manuscrits et les papiers les plus précieux avant de s´enfuir.
Les Huguenots, conduits par La Noue, brûlent le monastère.
Catherine de Médicis fit un don considérable en 1570 pour la reconstruction de l´abbaye.
En 1586, les calviniste investissent Epernay, ils en sont chassés par les troupes du Duc de Guise, elles-mêmes chassées par les habitants en 1588 ... Les Ligueurs s´en emparent en 1592. Henri IV la libère.
En 1635, Louis XIII la soustrait au comte de Soissons qui s´en était emparé l´année précédente.
De 533 aux guerres de la Fronde, Epernay fut pillée, dévastée, ruinée une vingtaine de fois !!
Au retour des religieux en 1603, les pèlerinages du lendemain de Pentecôte et du 18 août furent tellement fréquentés que les marchands en tout genre y vinrent en grand nombre pour les besoins des pèlerins.
En 1636, l´armée espagnole envahit la Picardie, les religieux cédant à la panique évacuent de nouveau leurs biens les plus précieux à Reims. Mais les Espagnols reculent devant Richelieu.
En 1648, les manants et communauté dudit Hautvillers possèdent une pièce de pré de vingt arpents (1 arpent = un demi hectare environ) ; une autre de deux arpents ; sur les terres du seigneur abbé un droit de pâture pour leurs chevaux et vaches dans les bois et taillis et les étangs pour s´abreuver ; le droit de conduire un porc par habitant durant le temps des poissons et des glandés ; le droit de prendre des branches sous la hache du bucheron faisant bois pour le seigneur abbé moyennant une poule. Également le droit de ramasser le bois sec.
Pendant la guerre de la Fronde, en 1649, 6 000 hommes du comte d´Erlach, basé à Ay, commettent les pires atrocités.
En 1652, le Duc de Lorraine, Charles IV, venait enfin d´entrer en France par la Champagne, sous prétexte de venir seconder les troupes de Condé contre l´armée royale qui, à cette époque, n´avait pas de plus grand ennemi qui celui qui avait pris le parti des Espagnols, après les avoir battus à Rocroy, le 19 mai 1643.
Grâce aux fricoteurs (maraudeurs) de son armée, composée de 8.000 hommes, on peut dire qu´il parcourut le pays en ami à qui tout appartient.
Hautvillers, lui aussi, put voir au moins, dans le lointain, les soldats courir la campagne (l´armée du prince était campée à Plivot), et rançonner le pauvre villageois.
Les religieux avaient obtenu du prince un seul homme et son cheval pour faire la garde et empêcher les soldats vagabonds de ravager les vignes. Ce simple cavalier suffit pour écarter du village les pillards de l´armée, campée alors à une distance de trois lieues (environ 10km).
Les vendanges purent donc commencer le 20 septembre et se terminèrent le 20 octobre.
Le dimanche 17 novembre 1652, l´armée du maréchal de Turenne, qui combattait Condé, campa à Hautvillers et dans les environs.
Les soldats burent plus de 600 pièces de vin, brulèrent la cave du sieur bachelier, coupèrent des arbres et brulèrent des portes ...
Deux ans plus tard, les habitants d´Hautvillers, Dizy et Saint Imoges durent recevoir dans leur logement les carabiniers des armées du Roi du comte de Beaujeu.
Les armées amies ne se comportaient pas mieux que les armées ennemies. Elles brûlaient les habitations et pillaient ... Les religieux de l´abbaye font construire de nouveaux bâtiments pour l´extension du commerce des vins (celliers, pressoir).
Le 18 juillet 1657, le pape Innocent X accorde une indulgence plénière à tout fidèle qui, muni des sacrements de pénitence et d´Eucharistie, visiterait dévotement, le jour de la sainte Hélène, l´église du monastère.
En 1668, Dom Pérignon devient cellérier de l´abbaye.
Les vins d´Hautvillers et de Champagne sont renommés depuis le XIè siècle, la vigne y était plantée depuis 850 ; le pape Urbain II, né à Châtillon sur Marne, élu en 1088, a contribué à le faire connaître. Ce vin était un vin rouge, assez semblable au vin de Bouzy.
Les vignes du terroir d´Hautvillers ne dépassent pas 100 arpents (50 hectares environ) pour 241 hectares en 1857
Dom Pérignon aurait mis au point l´assemblage, la pressurisation fractionnée qui permet d´obtenir un jus blanc à partir de raisins noirs, il fait creuser dans la craie, des caves profondes afin d´obtenir une température constante, il modifie la forme des bouteilles afin de limiter la casse, il remplace les bouchons de bois par des bouchons de liège ...
Il décède en septembre 1715 à 77 ans.
Aux guerres succèdent les famines (1698, 1709, 1725, 1740 ...). Les ouvriers se révoltent, notamment en 1760 à Cumières. Tous les vignerons sont désarmés.
En 1773, Hautvillers compte 1.100 habitants
En 1784, l´école était fréquentée par les enfants des deux sexes ; leur chiffre étant en constante augmentation, une école de filles est créée. Le local est fourni par les religieux.
1789, création d´une garde bourgeoise
1790, les religieux quittent l´abbaye.
L´abbaye est définitivement démolie lors de la Révolution à l´exception de l´église abbatiale et d´une petite partie du cloître.
En 1793, alors que le marché au blé à Ay était régulièrement alimenté par 700 boisseaux (1 boisseau = 25 litres environ), il n´en arrive que 30 à 40 boisseaux malgré la pression des gendarmes. La disette se fait sentir.
En 1814, lorsque Napoléon bat en retraite, dès le mois de janvier, les Russes passaient déjà à Hautvillers comme dans les environs ; le 22 mars, 60 hommes réquisitionnent 1000 pains de 12 livres, 8 vaches, de la viande salée, 15 pièces de vin, 300 boisseaux d´avoine, 500 bottes de foin ... les habitants n´ont pas de quoi satisfaire ces réquisitions ... le pillage commence, le même jour, 6 à 700 cavaliers arrivent dans le village et continuent le pillage.
Entre le 29 janvier et le 5 mars, les habitants fournissent entre le 10.470 livres de pain, 6 vaches, 11 moutons, 20 pièces de vin, 250 bouteilles de vin, 1456 bouteilles d´eau de vie, du foin, de la paille, de l´avoine, des volailles, des chevaux, etc. Les mêmes réquisitions seront faites jusqu´au mois de mai ...
En 1815, le passage des troupes étrangères de juillet à décembre occasionne une dépense de plus de 25.000 francs, sans compter les provisions de bouche et le vin rouge et blanc mousseux pour 3.000 francs.
En 1815, le tzar organise une parade pour les troupes d´occupation du côté de Vertus.Pour nourrir les 200 000 hommes qui y participent, il saigne la région à blanc. La table d´Alexandre 1er accueille 300 convives.
Après les guerres napoléoniennes, la misère s´installe ; des malfaiteurs, des brigands parcourent la campagne et les habitants sont obligés d´organiser des patrouilles de nuit.
Du 22 avril au 3 juillet 1832, le choléra sévit dans la commune faisant 87 morts sur 370 atteints. En 1849, 29 morts et en 1854, 81 sur les 817 habitants que comptent la commune.
Le 8 septembre 1870, 2500 Prussiens arrivent à Hautvillers, le 15 octobre, ils détruisent toutes les armes trouvées dans le pays afin que les habitants ne s´en servent pas contre eux.
En dehors des réquisitions classiques pour 37.000 francs, aucune exaction n´est commise par les troupes d´occupation.
Depuis près de dix ans, les récoltes sont mauvaises. La vigne est ravagée par le phylloxéra et les insectes. Et quand certaines années sont bonnes, la surproduction frappe à sa façon et les prix tombent.
En 1910, le 16 octobre, 10.000 vignerons se réunissent à Epernay, le 4 novembre la grève de l´impôt est décidé dans plusieurs communes, les celliers et caves sont mis à détruits, le 18 janvier se produisent les mêmes incidents à Hautvillers. Le 31ème Régiment de dragons intervient. Le vignoble de la Vallée de la Marne est en état de siège.
Le 10 février 1911, le Parlement adopte les mesures de protection qui éteignent la révolte des vignerons.
Les meilleurs millésimes de champagne du début du XXème siècle sont 1914, 1915 et 1917 ..., années de cette Grande Guerre qui défigure la Champagne.
Dès le 3 septembre les troupes allemandes sont en Champagne, le 4, elles occupent Epernay et se retrouvent à quelques kilomètres de Paris.
Joffre déclenche une contre-offensive où interviennent les fameux taxis de la Marne. Le 11 septembre, la victoire semble se profiler, les Allemands reculent sans cesse, les troupes et convois défilèrent sans interruption ; dans la matinée, les Allemands font sauter le pont de Reims, sur la voie ferrée d´Epernay à Reims et le pont de Marne. Peu de temps après la rupture des ponts, les troupes françaises pénètrent dans la ville d´Epernay ; vers 14 heures, le génie français commence à réparer le pont ; à 16 heures, les premières colonnes françaises s´y engagent, mais l´artillerie allemande, établie vers Hautvillers, bombarde les abords ; plusieurs civils sont tués ou blessés dans la rue du Pont. La progression des troupes françaises oblige les batteries allemandes à se replier.
Le 13, Reims est libéré ; les Allemands sont fixés sur l´Aisne, mais encore suffisamment près pour bombarder la ville. Le 22 février, 1500 obus s´abattent sur la ville provoquant d´énormes destructions.
Hautvillers se retrouve en zone libérée.
En 1940, le 10 mai, les 3 et 4 juin, les Stukas allemands bombardent Épernay.
En septembre 1943, Henri Martin, maire d´Hautvillers, est déchu de ses mandats ; résistant, membre du Parti socialiste clandestin et franc-maçon, il est arrêté un an plus tard et déporté à Mauthausen où il décédera.
En juillet 1944, à Hautvillers, 15 personnes sont arrêtées pour actes de résistance.
Le 28 août 1944, une brigade de la 7ème division blindée de la IIIème Armée US, commandée par le général John Bellinger, entre dans Épernay. La résistance locale aide l´armée régulière à libérer la ville. Reims est libéré le 30.
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
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L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
À celles et ceux qui sont parfois envahi.e.s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi. À celles et ceux qui se croient seul.e.s à penser comme ça.
À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
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Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
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La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
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Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-teleph...
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
www.telerama.fr/monde/en-direct-nicolas-hulot-repond-a-vo...
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
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Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Le château des ducs de Bar domine la vallée de l'Ornain et la ville basse (Xe -XVIe siècle). Il ne reste que le bâtiment qui abritait la Cour des comptes ducale (1523).
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Les hommes ont obligation de se peigner tous les jours, de se laver régulièrement, de se raser et de changer de chemise une fois par semaine. Le linge et les hamacs sont lavés une fois par semaine à l’eau de mer ou à l’eau de pluie récupérée sur des voiles. Les hommes dorment sur un hamac appelé branle : un pour deux hommes. Sonner le branle-bas de combat c’est replier les hamacs pour mettre le navire en état de guerre. La place manque : certains sont situés au-dessus des canons et des animaux. Le dimanche après midi est la période de loisir commune de la semaine.
Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
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L’Appel des Solidarités a été lancé à l’initiative de plus de 80 associations œuvrant contre la pauvreté et les conditions de vie indignes, pour la protection de la planète, pour la solidarité internationale, pour la défense des libertés et des droits humains, pour le droit des femmes, pour la jeunesse, pour une démocratie pour et par tous.
L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
À celles et ceux qui sont parfois envahi.e.s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi. À celles et ceux qui se croient seul.e.s à penser comme ça.
À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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Les associations de l’Appel
Les jours heureux les-jours-heureux.fr
Abri www.abri-groupe.org
Action Aid / Peuple solidaire www.peuples-solidaires.org
Action contre la Faim www.actioncontrelafaim.org
Action Non-Violente COP21 anv-cop21.org
Action Santé Mondiale Action Santé Mondiale www.coordinationsud.org/membres/gha/
Association de la fondation étudiante pour la ville afev.org
Alternatiba alternatiba.eu
Réseau d'associations étudiantes www.animafac.net
Apprentis Auteuil www.apprentis-auteuil.org
Association des paralysés de France www.apf.asso.fr
ATD - Quart Monde www.atd-quartmonde.fr
ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
Batik International batik-international.org
Bizi bizimugi.eu
Care www.carefrance.org
Le Carillon www.lecarillon.org
Terre Solidaire ccfd-terresolidaire.org
LGBT - Fédération LGBT Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de France centrelgbtparis.org
La CIMADE www.lacimade.org
CIWF France www.ciwf.fr
CLER - Réseau pour la Transition énergétique cler.org
Climates www.studentclimates.org
Coalition eau www.coalition-eau.org
Cœur de Foret www.coeurdeforet.com
Colibri www.colibris-lemouvement.org
Collectif animal Politique www.animalpolitique.com
Asso contact www.asso-contact.org
Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-teleph...
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
www.telerama.fr/monde/en-direct-nicolas-hulot-repond-a-vo...
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
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Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle).
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Projets/Reportages pour la Fondation Nicolas Hulot www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...
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L’Appel des Solidarités a été lancé à l’initiative de plus de 80 associations œuvrant contre la pauvreté et les conditions de vie indignes, pour la protection de la planète, pour la solidarité internationale, pour la défense des libertés et des droits humains, pour le droit des femmes, pour la jeunesse, pour une démocratie pour et par tous.
L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
À celles et ceux qui sont parfois envahi.e.s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi. À celles et ceux qui se croient seul.e.s à penser comme ça.
À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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La solidarité n'est pas une option mais une condition à la paix. Soutenez l'appel que nous avons lancé avec plus de 80 ONG sur www.appel-des-solidarites.fr
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Les associations de l’Appel
Les jours heureux les-jours-heureux.fr
Abri www.abri-groupe.org
Action Aid / Peuple solidaire www.peuples-solidaires.org
Action contre la Faim www.actioncontrelafaim.org
Action Non-Violente COP21 anv-cop21.org
Action Santé Mondiale Action Santé Mondiale www.coordinationsud.org/membres/gha/
Association de la fondation étudiante pour la ville afev.org
Alternatiba alternatiba.eu
Réseau d'associations étudiantes www.animafac.net
Apprentis Auteuil www.apprentis-auteuil.org
Association des paralysés de France www.apf.asso.fr
ATD - Quart Monde www.atd-quartmonde.fr
ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
Batik International batik-international.org
Bizi bizimugi.eu
Care www.carefrance.org
Le Carillon www.lecarillon.org
Terre Solidaire ccfd-terresolidaire.org
LGBT - Fédération LGBT Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de France centrelgbtparis.org
La CIMADE www.lacimade.org
CIWF France www.ciwf.fr
CLER - Réseau pour la Transition énergétique cler.org
Climates www.studentclimates.org
Coalition eau www.coalition-eau.org
Cœur de Foret www.coeurdeforet.com
Colibri www.colibris-lemouvement.org
Collectif animal Politique www.animalpolitique.com
Asso contact www.asso-contact.org
Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-teleph...
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
www.telerama.fr/monde/en-direct-nicolas-hulot-repond-a-vo...
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
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Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Eglise Saint-Jean (XIXe siècle). De style néo-byzantin, elle est construite en deux phases aux XIXe et XXe siècles. Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin.
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés.
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939. La façade reste cependant inachevée.
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
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L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
À celles et ceux qui sont parfois envahi.e.s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi. À celles et ceux qui se croient seul.e.s à penser comme ça.
À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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Les associations de l’Appel
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ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
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La CIMADE www.lacimade.org
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Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-teleph...
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
www.telerama.fr/monde/en-direct-nicolas-hulot-repond-a-vo...
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
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À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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La solidarité n'est pas une option mais une condition à la paix. Soutenez l'appel que nous avons lancé avec plus de 80 ONG sur www.appel-des-solidarites.fr
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Les associations de l’Appel
Les jours heureux les-jours-heureux.fr
Abri www.abri-groupe.org
Action Aid / Peuple solidaire www.peuples-solidaires.org
Action contre la Faim www.actioncontrelafaim.org
Action Non-Violente COP21 anv-cop21.org
Action Santé Mondiale Action Santé Mondiale www.coordinationsud.org/membres/gha/
Association de la fondation étudiante pour la ville afev.org
Alternatiba alternatiba.eu
Réseau d'associations étudiantes www.animafac.net
Apprentis Auteuil www.apprentis-auteuil.org
Association des paralysés de France www.apf.asso.fr
ATD - Quart Monde www.atd-quartmonde.fr
ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
Batik International batik-international.org
Bizi bizimugi.eu
Care www.carefrance.org
Le Carillon www.lecarillon.org
Terre Solidaire ccfd-terresolidaire.org
LGBT - Fédération LGBT Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de France centrelgbtparis.org
La CIMADE www.lacimade.org
CIWF France www.ciwf.fr
CLER - Réseau pour la Transition énergétique cler.org
Climates www.studentclimates.org
Coalition eau www.coalition-eau.org
Cœur de Foret www.coeurdeforet.com
Colibri www.colibris-lemouvement.org
Collectif animal Politique www.animalpolitique.com
Asso contact www.asso-contact.org
Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-teleph...
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
www.telerama.fr/monde/en-direct-nicolas-hulot-repond-a-vo...
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
boutique-solidaire.com/…/produits-…/26414-osons-.html
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Fondation Nicolas Hulot : www.fondation-nicolas-hulot.org/
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Photographie de Sébastien Duhamel, professionnel de l’image www.sebastien-duhamel.com/présentation-références/
Derniers projets/reportages photos www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...
Classeurs photos www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections
Albums photos www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/sets/
Tournages vimeo.com/137495739
www.dailymotion.com/user/Sebastien_Duhamel/1
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Projets/Reportages pour la Fondation Nicolas Hulot www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...
Albums Écologie, Éducation et Politiques www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...
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L’Appel des Solidarités a été lancé à l’initiative de plus de 80 associations œuvrant contre la pauvreté et les conditions de vie indignes, pour la protection de la planète, pour la solidarité internationale, pour la défense des libertés et des droits humains, pour le droit des femmes, pour la jeunesse, pour une démocratie pour et par tous.
L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
À celles et ceux qui sont parfois envahi.e.s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi. À celles et ceux qui se croient seul.e.s à penser comme ça.
À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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La solidarité n'est pas une option mais une condition à la paix. Soutenez l'appel que nous avons lancé avec plus de 80 ONG sur www.appel-des-solidarites.fr
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Les associations de l’Appel
Les jours heureux les-jours-heureux.fr
Abri www.abri-groupe.org
Action Aid / Peuple solidaire www.peuples-solidaires.org
Action contre la Faim www.actioncontrelafaim.org
Action Non-Violente COP21 anv-cop21.org
Action Santé Mondiale Action Santé Mondiale www.coordinationsud.org/membres/gha/
Association de la fondation étudiante pour la ville afev.org
Alternatiba alternatiba.eu
Réseau d'associations étudiantes www.animafac.net
Apprentis Auteuil www.apprentis-auteuil.org
Association des paralysés de France www.apf.asso.fr
ATD - Quart Monde www.atd-quartmonde.fr
ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
Batik International batik-international.org
Bizi bizimugi.eu
Care www.carefrance.org
Le Carillon www.lecarillon.org
Terre Solidaire ccfd-terresolidaire.org
LGBT - Fédération LGBT Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de France centrelgbtparis.org
La CIMADE www.lacimade.org
CIWF France www.ciwf.fr
CLER - Réseau pour la Transition énergétique cler.org
Climates www.studentclimates.org
Coalition eau www.coalition-eau.org
Cœur de Foret www.coeurdeforet.com
Colibri www.colibris-lemouvement.org
Collectif animal Politique www.animalpolitique.com
Asso contact www.asso-contact.org
Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
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Fondation Nicolas Hulot : www.fondation-nicolas-hulot.org/
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Photographie de Sébastien Duhamel, professionnel de l’image www.sebastien-duhamel.com/présentation-références/
Derniers projets/reportages photos www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...
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Jeudi 6 mars 2014. Bar-le-Duc (Meuse). Le château des ducs de Bar domine la vallée de l'Ornain et la ville basse (Xe -XVIe siècle). Il ne reste que le bâtiment qui abritait la Cour des comptes ducale (1523).
Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse — dont elle est le chef-lieu — et à l'ouest de la région Lorraine. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique. Entre Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (207 km2) et Strasbourg (191 km3). Dans la région, elle est distante de 74 km de Nancy4 (Meurthe-et-Moselle), de 83 km de Metz (Moselle) et de 115 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud de Verdun et à 31 km à l'ouest de Commercy, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (22 km9), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à 90 km, celle du Luxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle de Suisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays.
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur la Table de Peutinger.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Ier siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (mutatio ou mansio) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du XIXe siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg). En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis).
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Xe siècle. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —, Frédéric Ier, duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Frédéric Ier dédommage avec d'autres terres. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au XVIe siècle.
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043). Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse et de fermeté. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg. À partir du XIIIe siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du XIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes. La morphologie urbaine de la cité en est impactée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au XIVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige).
Du XIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du XIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre Édouard Ier, prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant.
En 1354, le comté est élevé en duché, et Robert Ier prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II, avec dans l'idée l'union des deux duchés. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy.
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles-de-Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Charles III reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis.
Le XVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636), s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Louis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à Léopold Ier, petit-fils de Charles IV, mais l'influence française reste forte. En 1737, le duc François III, fils de Léopold Ier, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois.
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'octobre 1792 à juillet 1814, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse), au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits.
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à avril 1814, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au 23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en septembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de 600 bombes font 80 morts civils et militaires, et 70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès avril 1916, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de 400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936.
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le 12 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en juin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, 18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres de la vallée de la Saulx, le massacre du 29 août 1944 fait 86 victimes. Enfin, le 31 août 1944 à 18 h, la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc.
Uniforme e cappello capitano di polizia SECONDO COLONNELLO REGOLAMENTO GENERALE del 1786 MONARCHIA VECCHIO, regno di Luigi XVI AI 1786-1789.
Vestito molto dettagliato realizzato interamente in stoffa bianca, piping, polsini, polsini e arrotolato in un velluto piuttosto pesante di colore cremisi.
Piping con pipa a collo dritto. Abbottonatura destra sul petto con ganci metallici.
La parte anteriore è rifinito con velluto cremisi due sconfitte sei occhielli falsa treccia passamaneria argento dorato tessuto "de culo" con gigli, la stessa striscia di telai la battuta d'arresto. Le asole sono rivestiti con un piccolo modulo tasto uniforme montato su ottone dorato in rilievo sollievo ossa di uno scudo timbrato con il numerale ho in sottofondo una spada e un fascio di bandiere.
rivestimenti di velluto cremisi e condutture stesso colore taglio con treccia e due asole falsi analogamente a battute d'arresto, ciascuna asola ha un piccolo modulo e superiori.,
rivestimenti baschi in lana cremisi privi di banda, completati in ciascun angolo ricamato giglio a purls figlio e argento paillettes su base panno cremisi.
Sul retro di ogni lato, due tasche falsi sono posti verticalmente, formano tre punti ciascuno sormontato con tre pulsanti uniformi grande modulo, sono velluto cremisi convogliato. Dimensione del nodo rifinita con 2 pulsanti di grandi dimensioni.
Spalle di spalline di velluto cremisi rifinite con una treccia d'oro tessuta in modo simile a quella della divisa.
Alla base del colletto, è cucito su ciascun lato un bottone di piccolo modulo uniforme per legare le spalline.
Coppia di spalline composta da una spallina senza frangia e una frangia morbida chiamata "corde da pioggia". Sono coperti di velluto cremisi treccia stessa a quella della divisa, con tre gigli d'oro intrecciati sulla banda superiore e centrale di seta scarlatta, si è conclusa con uno stock all'ingrosso semplice rotazione. Sul retro, sulla spallina con frange, è posto alla sua estremità un cuscino di stoffa bianca.
Cappello della polizia. Corpo in calza di stoffa bianca con bordino in cordoncino di velluto cremisi. Queste tubazioni si incontrano sul lato destro per formare una punta il cui top è rifinito con una nappa con nappe e morbide frange "rain rope" in argento dorato. Fascia in velluto pesante color cremisi, che forma un punto nella parte anteriore al centro. È bordato con le stesse strisce della divisa nella parte superiore e sul retro in verticale. La parte anteriore è rifinita con una cordicella d'argento dorata cucita verticalmente. La fascia è decorata sul davanti con tre fiori di giglio ricamati in fili d'argento oro.
Buono stato di conservazione. Alcuni restauri ai fogli e ripetizioni dei fori di tignola, i due pulsanti delle spalline sono di origine; sul retro, 8 pulsanti sono originali e 6 mancanti sono stati ripristinati, i 5 pulsanti di facciata 5 sono originali e ricostituiti; i due bottoni in vita sono vintage; sulle finte tasche 13 pulsanti sono originali e 17 sono stati restaurati. I bottoni ricostituiti per rendere la presentazione come al momento erano fatti di ottone auto-fondente che non lasciava confusione con i pulsanti autentici in ottone stampati e montati sull'osso. La divisa venne da noi con tre fiori di giglio d'origine sui retroussidi e uno più grande che proveniva dal cappuccio della polizia, il secondo fu sostituito al suo posto di tempo. Il fleur-de-lis scomparso e i due mancanti sulla fascia del cappuccio sono stati ricostituiti. Il cappuccio ha un pezzo di stoffa diverso posto sotto la piega della fiamma, ma questo pezzo è originale.
Francia.
Ex monarchia, regno di Luigi XVI, intorno al 1786-1789.
NOTA:
Soggetto della più grande rarità, ad oggi è l'unica uniforme del reggimento del Colonnello noto; inoltre, è estremamente raro trovare un'acconciatura e un insieme uniforme della Vecchia Monarchia aventi la stessa origine.
BACKGROUND:
Il reggimento Colonnello Generale è un reggimento di fanteria del regno di Francia, creato nel 1480 dai legami della Piccardia, l'unità militare più antico e uno dei cinque Petits Vieux, la rivoluzione è diventato il primo reggimento linea di fanteria.
Creazione e denominazioni diverse
9 ottobre 1480: creazione delle bande di Picardie.
29 maggio 1569: creazione del reggimento di Sarrieu.
1585: prende il nome di Reggimento di Piccardia.
1780: prende il nome di Regimental Colonel General, il titolo di reggimento del Colonel General. Il re aveva appena restaurato, con un ordine datato 5 aprile di quest'anno, l'ufficio del colonnello generale della fanteria in favore del principe di Condé.
1791: Diventa il reggimento di fanteria di prima linea sopra il Colonel General.
La carica del Colonnello Generale della fanteria in favore del Principe di Condé.
Il reggimento, nella sua veste di primo corpo della fanteria della linea, divenne proprietà del colonnello generale e fu incaricato della guardia della sua bandiera.
La bandiera del reggimento Colonnello Generale dell'Ordine, come la sua bandiera il colonnello, il motto fides Praetriti latino exemplum che futuri, che significa "fedeltà al passato, ad esempio il futuro."
Il reggimento era di stanza a Le Havre nel 1781, a Lille nel 1782 a Besançon nel 1784 a Schelestadt nel 1785, a Toul nel 1787, e di nuovo nel 1788 a Lille.
Prezzo: € 37.000,00
UNIFORME ET BONNET DE POLICE DE CAPITAINE EN SECOND DE COLONEL GÉNÉRAL, RÈGLEMENT DE 1786, ANCIENNE MONARCHIE, RÈGNE DE LOUIS XVI, VERS 1786-1789.
Habit de grande tenue entièrement en drap blanc, passepoils, revers, parements et retroussis en velours assez lourd de couleur cramoisie.
Collet montant droit passepoilé. Boutonnant droit sur la poitrine par des crochets métalliques.
L'avant est garni de deux revers en velours cramoisi à six fausses boutonnières en galon de passementerie d'argent doré tissé « cul de dé » avec fleurs de lys, le même galon encadre les revers. Les boutonnières sont garnies d'un bouton d'uniforme petit module en laiton doré monté sur os estampé en relief d'un écu timbré du chiffre I avec en arrière plan une épée et un faisceau de drapeaux.
Parements en velours cramoisi et passepoil de même couleur bordé d'un galon et de deux fausses boutonnières pareillement aux revers, chaque boutonnière a un petit module et un au-dessus.,
Basques à retroussis en drap de laine cramoisie dépourvus de tout galon, terminés dans chaque angle d'une fleur de lys brodée en fils, cannetilles et sequins d'argent doré sur un fond de drap cramoisi.
À l'arrière de chaque côté, deux fausses poches sont placées verticalement, elles forment trois pointes chacune garnie de trois boutons d’uniforme gros module, elles sont passepoilées de velours cramoisi. Nœud de taille garni de 2 boutons gros module.
Passants d'épaulettes en velours cramoisi garnis d'un galon doré pareillement tissé que celui de l'uniforme.
À la base du collet, est cousu de chaque côté un bouton d'uniforme petit module pour attacher les épaulettes.
Paire d'épaulettes constituée d'une épaulette sans frange et d'une avec franges souples dites « cordes à pluie ». Elles sont en velours cramoisi recouvert d'un galon identique à celui de l'uniforme, doré avec trois fleurs de lys tissées sur le dessus et raie centrale en soie écarlate, terminée par une simple torsade en gros bouillon. À l'arrière, sur l'épaulette frangée, est placé à son extrémité un coussinet en drap blanc.
Bonnet de police. Corps de bonnet en drap blanc avec passepoils en cordonnets de velours cramoisi. Ces passepoils se réunissent sur la face droite pour former une pointe dont le sommet est terminé par un pompon avec gland et franges souples « cordes à pluie » en passementerie d'argent doré. Bandeau en velours lourd cramoisi, formant une pointe à l'avant au centre. Il est bordé du même galon que l'uniforme sur sa partie haute et sur l'arrière verticalement. L'avant est garni d'un cordonnet d'argent doré cousu verticalement. Le bandeau est décoré à l'avant de trois fleurs de lys brodées en fils d'argent doré.
Bon état de conservation. Quelques restaurations aux draps et reprises des trous de mites, les deux boutons des épaulettes sont d'origine ; sur les revers, 8 boutons sont d'origine et 6 manquants ont été reconstitués, aux parements 5 boutons sont d'origine et un reconstitué ; les deux boutons de taille sont d'époque ; sur les fausses poches 13 boutons sont d'origine et 17 ont été reconstitués. Les boutons reconstitués pour rendre la présentation comme à l'époque l'ont été en laiton fondu d'un seul bloc ce qui ne permet pas la confusion avec les boutons authentiques en laiton estampé et montés sur os. L'uniforme est parvenu jusqu'à nous avec trois fleurs de lys d'origine sur les retroussis et une plus grosse qui provenait du bonnet de police, cette dernière a été replacée à son endroit d'époque. La fleur de lys manquante aux retroussis ainsi que les deux manquantes sur le bandeau du bonnet ont été reconstituées. Le bonnet a une pièce de drap différente placée sous le repli de la flamme, mais cette pièce est d'origine.
France.
Ancienne Monarchie, règne de Louis XVI, vers 1786-1789.
NOTE :
Objet de la plus grande rareté, à ce jour c'est le seul uniforme du régiment Colonel connu ; de plus, il est extrêmement rare de trouver un ensemble coiffure et uniforme de l'Ancienne Monarchie ayant la même provenance.
HISTORIQUE :
Le régiment Colonel Général est un régiment d'infanterie du royaume de France, créé en 1480 à partir des bandes de Picardie, la plus ancienne unité militaire, et l'un des cinq Petits Vieux, devenu sous la Révolution le 1er régiment d’infanterie de ligne.
Création et différentes dénominations
9 octobre 1480 : Création des bandes de Picardie.
29 mai 1569 : Création du régiment de Sarrieu.
1585 : Prend le nom de régiment de Picardie.
1780 : Prend le nom de régiment Colonel Général, le titre de régiment Colonel Général. Le roi venait de rétablir, par une ordonnance datée du 5 avril de cette année, la charge de Colonel Général de l'infanterie en faveur du prince de Condé.
1791 : Devient le 1er régiment d'infanterie de ligne ci-devant Colonel Général.
La charge de Colonel Général de l'infanterie en faveur du prince de Condé.
Le régiment, en sa qualité de premier corps de l'infanterie de ligne devint la propriété du Colonel Général et fut chargé de la garde de son drapeau.
Le drapeau d'Ordonnance du régiment Colonel Général, de même que son drapeau Colonel, porte la devise latine Praetriti fides exemplum que futuri, qui signifie « fidélité au passé, exemple pour l'avenir ».
Le régiment était en garnison au Havre en 1781, à Lille en 1782, à Besançon en 1784, à Schelestadt en 1785, à Toul en 1787, et de nouveau à Lille en 1788.
Prix : 37 000,00 €
Pointe du Hoc
is a prominent 100 ft (30 m) cliff overlooking the English Channel on the coast of Normandy in northern France. During World War II it was the highest point between Utah Beach to the west and Omaha Beach to the east. The Germans fortified the area with concrete casements and gun pits. On D-Day (6 June 1944) the United States Army Ranger Assault Group successfully assaulted Pointe du Hoc after scaling the cliffs.
Pointe du Hoc lies 4 mi (6.4 km) west of the center of Omaha Beach part of the Atlantic Wall fortifications, the prominent clifftop location was fortified by the Germans. The battery was initially built in 1943 to house six captured French First World War vintage GPF 155 mm K418 cannons positioned in open concrete gun pits. The battery was occupied by the 2nd Battery of Army Coastal Artillery Regiment 1260 (2/HKAA.1260).To defend the promontory from attack elements of the 352nd Infantry Division were stationed at the battery.
To provide increased defensive capability, the Germans began upgrading the battery in the Spring of 1944 with fully enclosed H671 concrete casements. The plan was to build six casements but two were unfinished when the location was attacked. These casements were built over and in front of the circular gun pits that housed the 155mm French cannons. Also built was a H636 observation bunker and L409a mounts for 20mm Flak 30 anti-aircraft cannon. The 105mm guns would have threatened the Allied landings on both Omaha and Utah beaches when finished, risking heavy casualties to the landing forces.
The location was bombed in April 1944 and following this the Germans removed the French 155mm cannons. During preparation for Operation Overlord it was determined that Pointe du Hoc would still need to be attacked by ground forces to prevent the Germans using the casements for observation purposes. The U.S. 2nd and 5th Ranger Battalions were given the task of assaulting the strong point early on D-Day. Elements of the 2nd Battalion went in to attack Pointe du Hoc but initial delays meant the remainder of the 2nd Battalion and the complete 5th Battalion landed at Omaha Beach as their secondary landing position.
Though the Germans had removed the main armament from Pointe du Hoc, the beachheads were shelled from the nearby Maisy battery. The rediscovery of the battery at Maisy has shown that it was responsible for firing on the Allied beachheads until June 9, 1944.
LA POINTE DU HOC
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.
La stratégie :
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
Pour ce faire, le 25 avril 1944 à 17h55, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la Pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux précédemment. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.
Selon des soldats allemands (Benno Müller, Emil Kaufman), au cours de cette action deux encuvements furent détruits, et trois des six canons à long tube furent gravement endommagés ou rendus inutilisables. Dans la nuit du 25 avril au 26 avril les pièces intactes furent déplacées vers l'intérieur des terres, 1300 mètres en amont, dans un chemin creux où elles étaient prêtes à tirer. Pour donner le change aux futurs vols de reconnaissances alliés, le commandant de la batterie fit construire à la hâte des canons factices dans les encuvements inoccupés, ainsi que des poteaux télégraphiques. L'organisation TODT cessa d'ailleurs à partir de cette date toute nouvelle construction sur le site considéré à risques1. Le dernier bombardement dit de préparation pour le D-Day eut lieu le 4 juin avec 85 Douglas A-20 Havoc qui déversèrent près de 100 tonnes de bombes sur la Pointe. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Puis ce furent les bombardiers lourds de l'Opération Flashlamp, 35 Boeing B-17, qui pilonnèrent de nouveau le site au matin du 5 juin avec de nouveau 100 tonnes de bombes déversées, détruisant un canon et un bunker de munitions. Endommageant à peine, malgré des coups directs, trois bunkers à l'épreuve des bombes où étaient stationnés les personnels. Ceci malgré les matériels employés, notamment des bombes de 500 livres hautement explosives qui furent insuffisantes pour percer les abris conçus pour résister à des bombes de 1000 livres. Avant le D-Day proprement dit, environ 380 tonnes de bombes furent larguées sur La Pointe du Hoc2.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies E et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
Le déroulement des opérations:
Rangers escaladant la pointe du Hoc.
Le bombardement naval préliminaire débuta à 5 h 50, tiré par les USS Texas, USS Satterlee et HMS Talybont, suivi par une vague de 19 Martin B-26 Marauder de la 9e Air Force.
L’opération commence par la perte du LCA 860 peu après la mise à l’eau ; dans ce bateau se trouvait le commandant de la compagnie D, le capitaine Slater ; celui-ci rejoindra ses camarades le 9 juin.
À cause du courant et de la fumée du bombardement, les barges furent déportées vers la pointe de la Percée à deux kilomètres à l’est du lieu de débarquement prévu. Cette erreur de navigation entraîna un retard de quarante minutes et la perte d’un DUKW.
Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach. Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au feu support de destroyers alliés.
Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.
À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, une patrouille découvrit les pièces d’artillerie sans aucune défense plus à l'intérieur des terres et les détruisit.
Isolés:
Les renforts ayant été détournés sur Omaha Beach, le 2e bataillon de rangers se retrouve isolé.
Dans l’après-midi, le lieutenant-colonel Rudder envoya le message « Sommes à Pointe-du-Hoc — mission accomplie - munitions et renforts nécessaires - beaucoup de pertes4 » à l'USS Satterlee qui lui répondit « aucun renfort disponible - tous les rangers sont déployés ». Les seuls renforts que reçurent les rangers du 2e bataillon furent les survivants de la compagnie A du 5e bataillon de rangers qui avaient débarqué à Omaha Beach. Ces renforts amenèrent le 2e bataillon de rangers à environ 85 combattants.
La situation des rangers était critique et ils subirent de nombreuses attaques dans la nuit de la part d'une compagnie du 914.IR de la 352.Infanteriedivision. Vers 3 h, la compagnie D qui couvrait le flanc ouest fut submergée, vingt rangers sous les ordres du sergent Petty restèrent en arrière afin de permettre à cinquante de leurs camarades de se replier et furent fait prisonniers.
Au matin du 7 juin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre.
Le 7 juin dans l’après-midi, une force de secours constituée d’éléments du 5e bataillon de rangers, du 116e d’infanterie et des chars du 743e bataillon arrivèrent enfin.
Ce n’est que le 8 juin au matin que les soldats américains repoussèrent les Allemands et prirent le village de Saint-Pierre-du-Mont, village le plus proche de la pointe, à 1,5 km au sud-est.
Le bilan :
Sur les 225 rangers qui débarquèrent ce jour-là, 135, au 8 juin 1944, (en comptant les hommes du LCA 860) furent tués. Le lieutenant-colonel James Earl Rudder lui-même fut blessé par deux fois durant cette opération.
En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.
Pointe du Hoc (en francés: Pointe du Hoc), es una zona situada en la cima de un acantilado en la costa de Normandía, norte de Francia, a 30 metros de altura sobre el nivel del mar. Se encuentra a 6,4 kilómetros al oeste de Omaha Beach.
Batalla de Pointe du Hoc
Se trata de un punto de ataque usado por el Ejército de los Estados Unidos durante la Batalla de Normandía en la Segunda Guerra Mundial.
Los aliados tenían conocimiento de la existencia de una batería de cañones de 155 mm en este lugar y prepararon el asalto.
Los Rangers, un cuerpo de élite del ejército estadounidense, escalaron hasta la cima utilizando cuerdas bajo el fuego de las fuerzas alemanas hasta conquistarla. Poco después pudieron comprobar que los cañones no se encontraban allí, los alemanes los habían ocultado tierra adentro. El puñado de rangers supervivientes localizaron e inutilizaron los cañones, y mantuvieron la posición dos días frente a repetidos ataques alemanes hasta que fueron relevados.
Como resultado, la fuerza de asalto estadounidense inicialmente constituida por 225 hombres, se vio reducida a tan sólo unos 90 en condiciones de combatir.
En la actualidad, en Pointe du Hoc se ubican un memorial y un museo dedicados a la batalla. Gran parte de las fortificaciones del lugar fueron retiradas y por toda la zona se pueden encontrar multitud de cráteres originados por los bombardeos Aliados previos al asalto ranger.
Crímenes de guerra estadounidenses:
Como secuelas de la batalla, es de destacar el hecho de que algunos Rangers estaban convencidos de que civiles franceses habían tomado parte en la lucha en el bando alemán. Algunos de ellos fueron ejecutados tras ser acusados de disparar contra las fuerzas estadounidenses o de servir como observadores de artillería para los alemanes.
La citadelle de Besançon en Franche-Comté est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban de France. Elle est en parfait état de conservation, aménagée en lieu multiculturel touristique et donne à la ville de Besançon beaucoup de son caractère.
La citadelle de Besançon — haut lieu de tourisme Franc Comtois avec près de 300 000 visiteurs par an — en plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, abrite un espace Vauban, un musée de la résistance et de la déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie, un zoo (singes, fauves, oiseaux…), un insectarium, une zone d'aquariums vivariums, un noctarium, un climatorium, un parcours pédagogique de l'évolution, des jardins botaniques, une « p’tite ferme » ainsi que restaurant, boutiques, librairie spécialisée. De plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec l'enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon depuis le 7 juillet 2008.
Vue aérienne de la citadelle de Vauban de Besançon
Cet ensemble est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre de l'oeuvre de Vauban.
L'édifice s'étend sur onze hectares sur un site dont l'importance stratégique est évoquée dès 58 avant J.-C., par Jules César. La Citadelle de Besançon a ainsi été construite sur le mont Saint-Etienne, une des sept collines qui forment les protections naturelles de la capitale de la Franche-Comté avec Bregille, Griffon, Planoise, Chaudanne… Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville et offre donc une vue grandiose sur Besançon et ses environs. La cité se situe dans une boucle formée par les méandres naturels du Doubs ; l’éperon rocheux sur lequel se trouve la Citadelle ferme en quelque sorte la boucle du Doubs et encercle le centre urbain historique.
Le Mont Saint-Etienne voit s'établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l'architecte Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourgs d'Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l'Empereur d'Autriche, qui entreprennent, pendant 6 années, l'édification de l'ouvrage sous la direction d’Ambroise Precipiano. La province de Franche-Comté étant revenue en 1674 sous le giron de Louis XIV (par traité de Nimègue qui rattache en 1678 définitivement la Franche-Comté à la France), le roi décide de poursuivre et d'améliorer substantiellement la défense de la ville. Trente années de travaux et des fonds considérables seront nécessaires pour obtenir, en 1711, l'une des places fortes les plus puissantes de l'époque. La construction de cette place forte aura nécessité beaucoup d’argent, au point – dit-on – que le roi Louis XIV demanda à Vauban si l’enceinte de la citadelle était en or.
Quant au destin et aux rôles que la Citadelle tient dans les siècles suivants, elle sert assez peu pour résister à des sièges, mais reste toujours propriété de l’État, comme prison ou comme logement de troupes en garnison. Les progrès de l’artillerie rendent vite les fortifications insuffisantes. Elle s'utilise encore tout de même au XIXe siècle : contre les Autrichiens en 1814 et les Prussiens en 1871, subissant peu de dommages. Elle a également accueilli des prisonniers d’État tels que les complices de la Voisin – accusés dans des affaires d’empoisonnement qui marquèrent scandaleusement la cour du roi Soleil –, des déserteurs des armées de Louis XIV et de Louis XV, ainsi que des royalistes lors de la Révolution. Et il y a eu les prisonniers de guerre au cours du Premier Empire : Autrichiens, Anglais, Espagnols.
Lors de la Première Guerre mondiale, Besançon reste à l’arrière du front sans être touchée par les combats. La Citadelle sert donc surtout à des fins de logistique.
En revanche, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle cède aux Allemands, en 1940. Pendant l’Occupation, de 1941 à 1944, la Citadelle sert aux exécutions. C’est pour cela que furent installés quatre poteaux, entre le puits et la chapelle Saint-Etienne.
Une centaine de Résistants, condamnés à mort, ont été fusillés là, entre le 28 avril 1941 et le 18 août 1944. Parmi eux, on compte quatre-vingt-sept Français, cinq Espagnols, deux Italiens, un Luxembourgeois, un Suisse et un Polonais.
Poteaux des Fusillés
L'épisode le plus douloureux se déroule sans doute le dimanche 26 septembre 1943 car, parmi les seize fusillés du groupe de Résistants « Guy Mocquet », figure Henri Fertet qui n’avait que 17 ans ! Avant de mourir, il rédige une lettre poignante témoignant de son engagement, au-delà de sa vie.
Après de violents combats, les Américains reprennent la Citadelle en 1944 et l’utilisent pour enfermer les prisonniers de guerre Allemands. Après la Seconde Guerre mondiale, la Citadelle est un lieu de dépôt pour l’armée.
En 1958, la ville de Besançon, nouveau propriétaire du site, dédie la forteresse au tourisme, à la culture et à la mémoire. Ainsi, plusieurs espaces muséographiqes, tant à vocation historique que scientifique ont vu progressivement le jour. Un nombre de visiteurs annuel approchant 300 000 témoigne du succès de la reconversion de la forteresse qui combine intérêt géographique (avec notamment un magnifique panorama sur Besançon), intérêt historique, intérêt architectural et intérêt scientifique.
La Citadelle est bâtie au sommet d'un vaste synclinal, sur un terrain rectangulaire barré dans toute sa largeur par trois bastions successifs (les enceintes, ou fronts) derrière lesquels s'étendent trois esplanades. L'ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de tours de guet et d'échauguettes. Les murailles peuvent atteindre jusqu'à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 à 6 mètres. Pour assurer l'approvisionnement en eau, un puits de 130 mètres de profondeur est creusé dans la roche, la roue de l'imposant ouvrage ayant un diamètre de 4 mètres.
La première ligne de défense, le Front Saint-Etienne, a été construite à l'emplacement de la cathédrale éponyme, que Vauban a détruit pour élever cette défense face à la ville. Un système défensif comporte :
* En avant de la courtine est disposée une demi-lune, cernée de fossés, équipés pour le canon - le pavillon d’entrée est prolongée de chaque côté par des courtines et terminée par des demi-bastions aux extrémités.
* La courtine, qui était en fait le pan de muraille entre les 2 demi-bastions, était le point faible de la muraille
* Un fossé creusé dans la roche, qui pouvait être sec ou inondé. Il était délimité par l’escarpe (talus inférieur d’un fossé) et la contrescarpe (paroi maçonnée à l’extrémité du fossé)
* Ce fossé était franchissable par le pont dormant, qui était terminé par le pont-levis.
* Ensuite, les 2 demi-bastions protégeaient latéralement l’accès à la porte. Ils comprenaient : - une face exposée à l'ennemi et armée de canons, - le flanc qui rejoint la courtine aux bastions. Il pouvait être droit (comme au front royal) ou à orillons, c’est-à-dire abrité derrière un angle arrondi couvrant l'artillerie postée sur le flanc. On retrouve ce système à orillons sur le front Saint-Etienne.
* Enfin, deux traverses étaient disposées de chaque côté des bâtiments pour protéger des vues et tirs latéraux provenant des collines de Chaudanne et Bregille.
Entrée fortifiée au Front-Royal
Donc ce système était construit de telle sorte que depuis tous les postes, on pouvait surveiller l’ennemi où qu’il soit et il était ainsi cerné. Même s’il y avait un ennemi à l’aplomb d’une muraille, plutôt que de risquer à se pencher pour l’atteindre, on pouvait le toucher depuis un autre poste. En fait, tous les angles de tirs et de vue ont été étudiés pour défendre au mieux le système défensif.
Ensuite, pour arriver au Front Royal, il y avait une vaste zone gazonnée en pente, qui forme le glacis. Ce glacis permettait, au cas où le Front Saint-Etienne soit franchi, de voir l’ennemi arriver et d’anticiper toute attaque. Autrefois, il était bien sur nu et sans arbres. A l’extrême gauche, le long de la falaise, un souterrain permettait aux défenseurs du premier front de se replier vers le front royal. Le front royal est flanqué de deux guérites de surveillance : la tour du roi et la tour de la reine. Le front Royal et le Front de Secours (à l’autre extrémité de la Citadelle) ont été édifiés par les espagnols et remaniés par Vauban. Ces fronts sont reliés par deux énormes murailles, qui épousaient presque à la perfection le relief et le rocher. A cause des vues ennemies depuis les collines des alentours, pour faire écran, Vauban a construit des murailles très solides, en calcaire, de 5 à 6 m d’épaisseur et de 15 à 20 m de haut. La partie supérieure des parapets était construite en brique car leurs éclats étaient beaucoup moins meurtriers que le calcaire. Ces murs délimitent la cour intérieure, et ils étaient surmontés d’un chemin de ronde sur lequel on pouvait déambuler pour monter la garde. De plus une dizaine d’échauguettes étaient disposées le long de ce circuit, pour servir de poste de guet et de combat. Elles étaient plus décoratives qu’efficaces car elles étaient très fragiles. Il n’en reste aujourd’hui plus qu’une ou deux.
Chapelle et puits de la citadelle de Besançon
Puits de 132 m de la citadelle de Besançon
Dans la cour, on trouve plusieurs bâtiments :
* Au centre, le bâtiment des Cadets fut construit en 1682 sur ordre de Louvois, ministre du roi Soleil. Ce bâtiment divise la cour en deux parties. C’était un casernement affecté à une école militaire qui abrita jusqu'à 600 jeunes Cadets du Roi. Au niveau de son architecture, cette caserne est divisée sur toute sa longueur par un épais mur intérieur qui mettait ses occupants à l’abri des tirs latéraux.
* Construits contre le mur fortifié, à l’abri des tirs ennemis, le magasin à poudre : bâtiment construit pour la conservation de tonneaux de poudres, particulièrement protégé et renforcé pour éviter les possibilités d'inflammation lors des tirs ainsi que les risques d'explosion. Il était construit sous une voûte en plein cintre et « à l’épreuve » (capable de résister aux bombes). Les clous et pentures étaient en bronze pour éviter les risques d’étincelle. On y entrait en sabots en bois.
* L'arsenal : il était fait pour l’entrepôt, l’entretien et la réparation d’armes. Au 1e étage, on trouvait les fusils, armes blanches, munitions, et le rez-de-chaussée était réservé pour les canon et autres engins.
* Le puits : Au XVIIe siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d’un siège ennemi. C’est pour cette raison qu’en 1692, Vauban a construit un puits de 132 m de profondeur pour atteindre la nappe phréatique, qui fonctionnait grâce à une roue de 4 m actionnée par un homme qui y marchait à l’intérieur pour remonter les seaux d’eau. Mais comme l'eau saumâtre était imbuvable, il apporta des citernes pour récupérer l'eau de pluie. Il y en avait une par front. L’eau était quand même de qualité moyenne.
* La chapelle : Les chapelles étaient construites par Vauban dans chaque citadelle pour que la garnison puisse assister à l’office du dimanche. Les formes étaient assez simples. Il y avait peu d’ornements, si ce n’est quelques colonnes doriques. Celle-ci est dédiée à Saint Etienne, en souvenir de l’église du même nom, qui avait été rasée lors de la construction de la Citadelle.
Les bâtiments que Vauban entreprenait n’étaient pas construits au hasard et répondaient à des besoins bien spécifiques.
Les musées de la Citadelle ont ce point commun d'intéresser l’Histoire.
* Le parcours de l'Evolution fait découvrir les principaux maillons de la chaîne de l’évolution du monde animal, des animaux les plus anciens, comme les lamproies, les requins ou le cœlacanthe, aux mammifères évolués, comme le singe ou les hominidés. Ces collections, originellement constituées par l'Université de Franche-Comté, constituent le socle du Museum.
Toutefois, l'établissement regroupe diverses sections d'animaux vivants
* Le parc zoologique présente deux espèces menacées de fauves (lion d'Asie et Tigre de Sibérie), une vingtaine d'espèces de primates, une trentaine d'espèces d'oiseaux exotiques. Les enclos sont intégrés dans le cadre de la citadelle. Les objectifs principaux visent la conservation et la reproduction d'espèces menacées, ainsi que la recherche sur le comportement animal.
* L'insectarium, le plus grand de France, met en avant les insectes qui représentent 85 % de la faune mondiale. On y découvre, dans leur environnement reconstitué, des milliers d'insectes tels que des phasmes, des scarabées, des fourmis, des araignées, des scorpions ou encore différentes espèces de blattes…
* L'aquarium montre des minuscules vairons jusqu'aux imposantes carpes et silures. Une ferme aquacole présente l’élevage d’écrevisses « pied rouge » et d'aprons du Rhône, espèces en voie de disparition dans nos régions faisant l'objet d'un programme de sauvetage en parallèle d'une sensibilisation à l'amélioration de leurs milieux de vie.
* Le noctarium, plonge le visiteur dans l'ambiance de la nuit et de l'obscurité. Il est alors possible de surprendre l'activité de mammifères nocturnes comme les petits rongeurs.
* La p'tite ferme, espace découverte à destination des tous petits
Enfin, dans le domaine des sciences de la terre :
* Le climatorium permet de découvrir l'évolution du climat à l'échelle planétaire et régionale et son incidence sur les formes de vie.
Le musée de la déportation et de la résistance de la Ville de Besançon, créé en 1971 à l'initiative de Denise Lorach, ancienne déportée, évoque avec profondeur et émotion cette sombre page de l'Histoire. Il est l'un des cinq premiers de sa catégorie en France (il reçoit en moyenne annuellement 65 000 visiteurs).
Le parcours muséal est réparti en vingt salles et traite, à l'aide de photographies, de textes et de documents originaux, les thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale : l'évolution du nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la Déportation et la Résistance intérieure française (Franche-Comté, Zone occupée, Zone Libre – non occupée –, Zone interdite, Zone réservée, Zone annexée ; ensemble de l'Europe), la Libération... Le choix de la citadelle pour ce musée de France est symbolique car une centaine de Résistants y furent fusillés durant l'Occupation. Un mémorial leur est consacré à l'extérieur.
Deux salles d'art concentrationnaire sont dédiées à l'oeuvre de Jean Daligault, déporté Nacht und Nebel/Nuit et brouillard, et à celle de Léon Delarbre, résistant déporté à Auschwitz. La collection présentée [1], pour une bonne part, constitue un dépôt du Musée National d'Art Moderne.
Le Centre de Ressources, accessible sur rendez-vous, met à disposition des publics sa bibliothèque, ses archives, sa banque d'images (comprenant 8000 négatifs, microfilms, diapositives, cassettes), ses fonds sonores… Il compte des fonds d'intérêt national, constitués par l'abbé Joseph de la Martinière et par Germaine Tillon[2].
Le Service éducatif, animé par un professeur détaché de l’Éducation nationale, est à disposition des enseignants pour préparer une visite ou des travaux d'élèves. il assure aussi la rédaction d'outils pédagogiques, en lien avec les programmes des classes de cycle 3 jusqu'à la terminale ; il offre également une aide à la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation.
* Le musée comtois, installé depuis 1960 dans le Front Royal, évoque le terroir et l'adaptation humaine ; il rend compte des activités franc-comtoises d'art et de traditions populaires et s'ouvre à l'ethnographie régionale. Tout au long de ses seize salles d'exposition, il décline les hommes et leur environnement et s'attarde sur les aspects de la vie quotidienne aux XIXe et XXe siècle. L'ensemble s'articule autour de quatre thèmes principaux : se nourrir, se divertir, croire et travailler. Le musée possède aussi un important fonds photographique d'ethnographie régionale. Une maquette présente la citadelle dans son ensemble[3].
* L'espace Vauban, évoquant Sébastien Le Prestre de Vauban (1638-1697), connu pour ses fortifications imprenables. Les quatre présentations décrivent Vauban, architecte du roi conquérant Louis XIV, les guerres pour le contrôle de la Franche-Comté et la vie des mousquetaires à la citadelle… L'ensemble des témoignages de l'oeuvre de Vauban à Besançon s'intègrait dans la préfiguration du classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un projet visant à l'évolution de cette présentation en centre d'interprétation est aujourd'hui à l'étude.
* le Service Régional d'Archéologie, relevant de la Direction Régionale des Affaires Culturelles est uniquement accessible sur rendez-vous. Cette structure administre l'ensemble de la recherche sur le territoire régional : inventaires, cartographie, gestion de sauvetages préventifs et de fouilles programmées…
Source wikipedia
Projets/Reportages pour la Fondation Nicolas Hulot www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...
Albums Écologie, Éducation et Politiques www.flickr.com/photos/sebastienduhamel/collections/721576...
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L’Appel des Solidarités a été lancé à l’initiative de plus de 80 associations œuvrant contre la pauvreté et les conditions de vie indignes, pour la protection de la planète, pour la solidarité internationale, pour la défense des libertés et des droits humains, pour le droit des femmes, pour la jeunesse, pour une démocratie pour et par tous.
L’appel des Solidarités
À celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. À celles et ceux qui ne se sentent pas bien représenté.e.s, ni écouté.e.s. À celles et ceux qui vivent une réalité en décalage avec celle qu’on voit sur les écrans.
À celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. A lutter contre la discrimination, l’exclusion. A protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.
À celles et ceux qui sont parfois envahi.e.s par un sentiment d’impuissance ou de désarroi. À celles et ceux qui se croient seul.e.s à penser comme ça.
À celles et ceux qui ne s’empêchent pas de rêver que, peut être, il n’est pas trop tard pour changer de cap. Et que ça, c’est déjà commencer à changer le monde.
À celles et ceux qui considèrent que notre destin est ce que nous avons en commun. Que la solidarité, c’est résister ; et construire l’avenir. Que ensemble, nous formons une force immense que rien ne peut arrêter.
À celles et ceux là, nous adressons l’Appel des Solidarités. L’Appel à se rassembler, se compter, pour que les 5 caps des Solidarités guident toute action et toute décision politique dans le prochain quinquennat.
Nous avons un énorme pouvoir, faisons-le savoir !
1 Solidarité de toutes et tous avec toutes et tous : luttons contre les inégalités sous toutes leurs formes, contre la fraude et l’évasion fiscale et contre l’impunité des banques, des politiques, des multinationales.
2 Solidarité avec la nature et les générations futures : luttons pour protéger le climat, les sols, les océans, la biodiversité et les animaux. Luttons pour une énergie renouvelable et une économie où rien ne se perd, tout se transforme.
3 Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées : luttons pour garantir le logement, l’emploi, l’accès aux soins, à l’éducation, aux revenus. Défendons nos droits fondamentaux, luttons contre les préjugés qui occultent notre humanité.
4 Solidarité avec les sans-voix : luttons pour que chacun et chacune puisse faire entendre sa voix dans chaque territoire et dans chaque quartier, en toutes circonstances et à poids égal.
5 Solidarité avec tous les peuples : luttons pour une solidarité sans frontières, pour la coopération entre les pays et les continents, pour l’accueil de celles et ceux qui prennent la route, qui fuient la misère et la guerre.
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Les associations de l’Appel
Les jours heureux les-jours-heureux.fr
Abri www.abri-groupe.org
Action Aid / Peuple solidaire www.peuples-solidaires.org
Action contre la Faim www.actioncontrelafaim.org
Action Non-Violente COP21 anv-cop21.org
Action Santé Mondiale Action Santé Mondiale www.coordinationsud.org/membres/gha/
Association de la fondation étudiante pour la ville afev.org
Alternatiba alternatiba.eu
Réseau d'associations étudiantes www.animafac.net
Apprentis Auteuil www.apprentis-auteuil.org
Association des paralysés de France www.apf.asso.fr
ATD - Quart Monde www.atd-quartmonde.fr
ATTAC france.attac.org
France Avocats sans frontières France avocatssansfrontieres-france.org
Batik International batik-international.org
Bizi bizimugi.eu
Care www.carefrance.org
Le Carillon www.lecarillon.org
Terre Solidaire ccfd-terresolidaire.org
LGBT - Fédération LGBT Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de France centrelgbtparis.org
La CIMADE www.lacimade.org
CIWF France www.ciwf.fr
CLER - Réseau pour la Transition énergétique cler.org
Climates www.studentclimates.org
Coalition eau www.coalition-eau.org
Cœur de Foret www.coeurdeforet.com
Colibri www.colibris-lemouvement.org
Collectif animal Politique www.animalpolitique.com
Asso contact www.asso-contact.org
Coordination Sud www.coordinationsud.org
CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement www.crid.asso.fr
Des éléphants et des hommes www.deselephantsetdeshommes.org
Délégation catholique pour la coopération ladcc.org
Démocratie ouverte democratieouverte.org
Ecolo Crèche www.ecolo-creche.fr
Ecoscience Provence www.ecoscienceprovence.com
Emmaus France emmaus-france.org
Energie Partagée energie-partagee.org
Etudiants et développement www.etudiantsetdeveloppement.org
Fermes d’avenir fermesdavenir.org
Filière Paysanne filiere-paysanne.blogspot.fr
Fondation Abbe Pierre www.fondation-abbe-pierre.fr
Fondation Nicolas Hulot www.fondation-nicolas-hulot.org
Fondation Good Planet www.goodplanet.org
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
France Libertés www.france-libertes.org
France Nature et Environnement www.fne.asso.fr
France Terre d’Asile www.appel-des-solidarites.fr/le-collectif/
Fédération des acteurs de la Solidarité www.federationsolidarite.org
Fédération française Les Amis de la nature www.amis-nature.org
GERES - Le Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités www.geres.eu/fr/
Graine - Pour l’éducation à l’environnement vers un développement durable www.graine-rhone-alpes.org
Greenpeace France www.greenpeace.fr
GRET – Professionnels du développement Solidaire www.gret.org
Générations Cobayes www.generationscobayes.org
Générations Futures www.generations-futures.fr
Habitat et Humanisme www.habitat-humanisme.org
HESPUL - Energies renouvelables et efficacité énergétique www.hespul.org
HumaniTerra - Les chirurgiens du Monde www.humani-terra.org/fr
Humanité et Biodiversité www.humanite-biodiversite.fr
L’Auberge des Migrants www.laubergedesmigrants.fr/fr/accueil/
La main Tendu www.abri-groupe.org/la-main-tendu.html
Comité Français pour la Solidarité Internationale www.cfsi.asso.fr
Le mouvement associatif lemouvementassociatif.org
Les Amis d'Enercoop www.lesamisdenercoop.org
Les Amis de la Terre www.amisdelaterre.org
Les Petits Debrouillards www.lespetitsdebrouillards.org
Les petits frères des Pauvres www.petitsfreresdespauvres.fr
LDH - Ligue des droits de l'Homme www.ldh-france.org
Ligue de l'enseignement www.laligue.org
LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr
Lire pour en sortir www.lirepourensortir.org
La Fédération Nationale des Maisons des Potes www.maisondespotes.fr
Mon jardin en Permaculture www.monjardinenpermaculture.fr
Mountain Riders - Développement durable en montagne www.mountain-riders.org
Mouvement Utopia mouvementutopia.org/site/
Médecins du Monde www.medecinsdumonde.org/fr
OMPE - Organisation Mondiale pour la Protection de l'Environnement www.ompe.org
ONE www.one.org/fr/
OpéRett www.operett.net
Osez le Féminisme osezlefeminisme.fr
Oxfam France | Le pouvoir citoyen contre la pauvreté www.oxfamfrance.org
Pas Sans Nous www.passansnous.org
Phyto-Victimes - L’aide aux professionnels victimes des pesticides www.phyto-victimes.fr
Place to Be www.placetob.org
Pouvoir citoyen en Marche eg-pouvoir-citoyen.org
CERAS www.ceras-projet.org
Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable refedd.org
Réseau Action Climat www.rac-f.org
Réseau CIVAM www.civam.org
Réseau Cohérence coherencereseau.fr
Santé Sud www.santesud.org
Secours Catholique www.secours-catholique.org
Secours Islamique de France www.secours-islamique.org
Société de Saint-Vincent de Paul www.ssvp.fr
La SPA www.la-spa.fr
Solidarité Laïque www.solidarite-laique.org
Solidarité Sida www.solidarite-sida.org
SOS Méditerranée www.sosmediterranee.fr
SOS Racisme sos-racisme.org
SOS Villages d’enfants www.sosve.org
Souffleurs D’écumes www.souffleursdecume.com
Surfrider Foundation Europe www.surfrider.eu
Terre de Liens www.terredeliens.org
Terre des Hommes France terredeshommes.fr
UNCPIE www.cpie.fr
UTOPIA56 www.utopia56.com/fr
WECF www.wecf.eu/
WWF France www.wwf.fr
Zero Waste France www.zerowastefrance.org/fr
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Nicolas Hulot invité de Patrick Cohen et Nicolas Demorand - 23/03/2017
Nicolas Hulot : "La solidarité ne doit pas être une option, mais une condition à la paix sociale"
www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de...
L'appel des solidarités en direct et en public du studio 104
Spécial 18/20 présenté par Nicolas Demorand avec : Nicolas Hulot, Président de la Fondation Hulot et Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France qui portent l’Appel des solidarités ainsi que Pascal Canfin, Directeur général de WWF France, Geneviève Jacques, Présidente de la Cimade, Claire Hédon, Présidente d’ATD Quart-Monde, Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Marie Alibert, Porte-parole d’ Osez le Féminisme !, Françoise Sivignon, Présidente de Médecins du Monde,Florent Gueguen, Directeur de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).
www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-teleph...
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C Politique invité de Bruce Toussaint - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=c4tC8WsqSjE
C Politique invité de Karim Rissouli - 26/03/2017
www.youtube.com/watch?v=ccnVMal3AOk
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Nicolas Hulot 29/03/2017 / TELEREMA
www.telerama.fr/monde/en-direct-nicolas-hulot-repond-a-vo...
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OSONS
Plaidoyer d'un homme libre
« Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l'avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l'on se rassure avec une multitude de déclarations d'intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L'humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui. »
Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
Ce manifeste écrit par Nicolas Hulot est un cri du coeur, un plaidoyer pour l'action, un ultime appel à la mobilisation et un coup de poing sur la table des négociations climat avant le grand rendez-vous de la COP21. Il engage chacun à apporter sa contribution dans l'écriture d'un nouveau chapitre de l'aventure humaine, à nous changer nous mêmes et par ce biais à changer le monde.
Diagnostic implacable, constat lucide mais surtout propositions concrètes pour les responsables politiques et pistes d'action accessibles pour chacun d'entre nous, cet ouvrage est l'aboutissement de son engagement et de sa vision en toute liberté des solutions à « prescrire » avant et après la COP21. L'urgence est à l'action. En 12 propositions concrètes, Nicolas Hulot dresse, avec sa Fondation, une feuille de route alternative pour les États et suggère 10 engagements individuels pour que chacun puisse également faire bouger les lignes à son niveau.
Depuis 40 ans, Nicolas Hulot parcourt la planète. Témoin de sa lente destruction, il a décidé de devenir un des acteurs de sa reconstruction. Au côté de sa Fondation pour la Nature et l'Homme ou en parlant aux oreilles des décideurs, il contribue à faire évoluer les mentalités.
Broché - 96 pages - format : 12 x 19 cm.
Editions LLL Les liens qui libèrent.
boutique-solidaire.com/…/produits-…/26414-osons-.html
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Fondation Nicolas Hulot : www.fondation-nicolas-hulot.org/
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