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Nous renforçons les compétences techniques locales en gestion durable de l’énergie à travers la formation des fonctionnaires, des élus et de professionnels de la construction, du tourisme, du commerce, la mise en réseau des acteurs localement, nationalement et internationalement (partenariat avec la région PACA).
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twitter.com/Memoire2cite - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9...missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695... Mémoire2cité Mémoire2Ville Mémoire de l'Habitat,içi la page listant mes 43 albums photos disponibles, çe x 1000 pour chacuns d'entre eux ..Merci aux 5859 followers qui porte une attention particuliere à nos quartiers..la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty
Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées.Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction.1945
Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports Support original : 16 mm noir et blanc Durée : 14 min Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transportsLieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije , Levittown: The Construction and Systematic Execution of Discrimination in Modern Suburbia (NHD 2018) www.youtube.com/watch?v=9_KrD6PkX0M … … 17000 maisons en 2 ans un record dans l histoire des annees 60 @ la grande Acceleration @ Un point de bascule avec le changement de regime d'existence les 30 glorieuses americaine @ la constructions de masse.., ici LEVITTOWN a LONGISLAND, 17000 pavillons en 2 ans un Record...Yes this is it my Our Home Town: Levittown, PA (1954) - www.youtube.com/watch?v=9_KrD6PkX0M les 30 glorieuses atomique @ le projet PLOWSHARE de 1957 LE FILM ICI www.youtube.com/watch?v=kpjFU_kBaBE … STRAUSS le promoteur du nucleaire Americain les 30 glorieuses Américaine @ quand celles çi ratent le coche sur le developpement solaire... les occasions manquées de soigner notre humanité..www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695.. A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Liaisons dangereuses En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique. www.benjamingibeaux.fr/portfolio/petite-histoire-de-lhabi... Le Label « Patrimoine du XXe siècle » créé en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication a pour but de faire connaître l’architecture de cette période. La comparaison des labellisations réalisées par les DRAC d’Île-de-France et d’Occitanie (ex Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées) montre la variété des méthodes employées pour rendre compte soit de l’importance numérique des édifices remarquables soit de la difficulté à établir ce corpus et de la nécessité de s’appuyer sur les inventaires ou études thématiques ou monographiques. Si l’attribution du label, désormais appelé "Architecture contemporaine remarquable" s’est faite depuis vingt ans de façon très diverse selon les régions, elle est toujours l’occasion de mettre en lumière et de porter à la connaissance du public des œuvres architecturales remarquables, notamment via une augmentation impressionnante des publications de qualité sur l'architecture du XXe siècle. En 1999, le ministère de la Culture et de la Communication propose la mise en place d’un nouvel outil pour permettre la reconnaissance et la sauvegarde des constructions élevées au cours du siècle qui s’achève. Le label « Patrimoine du XXe siècle » est une déclinaison nationale de la recommandation du conseil de l’Europe sur la prise en compte de l’architecture du XXe siècle. Ce dernier évoque, pour la conservation de ce patrimoine « moins reconnu », une absence d’intérêt « en raison de sa proximité dans l’Histoire, de l’abondance de ses témoignages et de son caractère hétérogène » et sa crainte de « pertes irréparables »2 . Le label mis en place par la France vise à appeler « l’attention des décideurs, des aménageurs, mais aussi et surtout de ses usagers et du public sur les productions remarquables de ce siècle » Chargées de mettre en place le label, les directions régionales des affaires culturelles (Drac), services déconcentrés du ministère de la Culture, ont à cette date déjà construit, chacune à sa manière, leur approche de la préservation du patrimoine du XXe siècle. Elles s’emparent alors diversement du label, appliquant de facto des labellisations aux immeubles de ce siècle déjà protégés au titre des monuments historiques4 ou mettant en place de véritables stratégies pour répondre pleinement aux attendus de la directive nationale. À partir de nos expériences, il nous a paru intéressant de montrer la diversité de la mise en place du label dans trois Drac parmi d’autres, l’Île-de-France ainsi que Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées qui composent aujourd’hui la région Occitanie5. Pour chacune de ces Drac, il s’agit de montrer comment la connaissance de ce patrimoine, mais aussi ses particularités territoriales ont joué un rôle important dans le choix des méthodologies de sélection des œuvres à labelliser ainsi que la détermination de critères, et de présenter les résultats et les actions de valorisation menées pour faire connaître et apprécier ces créations architecturales récentes. Le label « Patrimoine du XXe siècle » en Île-de-France : gérer l’abondance La Drac Île-de-France s’est emparée tardivement du label « Patrimoine du XXe siècle », pour plusieurs raisons. Parmi les freins à l’action, il faut citer la question du pilotage de la mise en place du label entre différents services de la Drac, les interrogations liées à l’opportunité de ce nouveau dispositif et un relatif scepticisme quant à son efficacité, l’ampleur de la tâche au vu du corpus concerné, le plus important de France en quantité et sans doute en qualité, mais surtout l’engagement pris de longue date par cette Drac et les membres de sa commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) en faveur du patrimoine du XXe siècle. En effet, c’est sans doute dans cette région que l’on protège le plus grand nombre d’édifices contemporains au titre des monuments historiques : dans la première décennie du XXIe siècle, selon les années, 50 à 70 % des protections concernent des édifices construits au siècle précédent. Ainsi, ce nouveau dispositif, dépourvu de dispositions contraignantes, étranger à la culture de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH) dont l’action est liée à la protection, peinait à démontrer son intérêt au regard de ce qu’offre la législation sur les monuments historiques. Cependant, au vu de l’enjeu que constitue la préservation de l’architecture contemporaine en Île-de-France, lié à la fois à l’ampleur de la production et aux évolutions urbaines et réglementaires constantes engageant sa conservation, la question de la mise en place du label était régulièrement posée à la Drac. Pilotée par la CRMH, la première expérience de labellisation y fut menée en 2004. Elle s’inscrivait dans la suite de l’étude menée par le groupe d’experts dirigé par Bernard Toulier, conservateur du Patrimoine au département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique du ministère de la Culture, qui avait produit une liste d’édifices du XXe siècle repérés en bibliographie, inventaire devant servir de base à la constitution de propositions de labellisations. Selon la méthode suivie par ce groupe d’experts, on fit le choix de présenter tous les immeubles concernés regroupés par larges typologies. Les membres de la CRPS, devant lesquels fut présentée cette liste d’édifices, rejetèrent en bloc la sélection où voisinaient l’aérogare 1 de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et la modeste mairie du 17e arrondissement de Paris présentée à la demande de son maire, arguant de l’impossibilité à valider le choix d’édifices que rien ne rapprochait. De plus, nombre des immeubles retenus étaient candidats à la protection au titre des monuments historiques, brouillant de fait l’identité du label et réfutant du même coup la conception un temps énoncée du label comme « antichambre » de la protection. En effet, si la grande qualité de la plupart des édifices sélectionnés montrait toute la richesse des créations contemporaines franciliennes, la seule présentation des plus remarquables d’entre eux résultait d’une absence de sélection argumentée, selon l’esprit du label. La présentation de cette première liste en CRPS tourna donc court. - La question des critères de sélection a été débattue à la lumière de l’expérience de la labellisa (...) En 2008, toujours sous l’impulsion du service des monuments historiques, une nouvelle orientation fut prise. Un pilotage, un groupe de travail, un objectif furent mis en place. Trois orientations furent définies : selon les recommandations de la CRMH de la région PACA, procéder par thématiques typologiques, méthode propice à l’élaboration de critères de sélection ; cibler un patrimoine déprécié ou en danger, pour répondre parfaitement aux attendus de la directive européenne ; pour cette première campagne de labellisation, choisir un champ vierge de reconnaissance patrimoniale, éloigné de la protection au titre des monuments historiques afin d’éviter toute confusion entre les édifices labellisés et les édifices protégés. Le thème des ensembles de logements, nombreux dans cette région, s’est naturellement dégagé. À géométrie variable, le groupe de travail dirigé par la cellule protection était formé d’un premier cercle pérenne, garant de la cohérence de la démarche de labellisation et des choix des thématiques, et d’un second, composé de spécialistes de chaque thématique retenue. Le premier cercle était constitué d’agents de la Drac (conservation des monuments historiques, service architecture, un architecte des bâtiments de France, chargé de faire le lien avec l’ensemble des services départementaux de l’architecture et du patrimoine de la région), de représentants du monde universitaire et de la recherche dans le domaine de l’architecture du XXe siècle.
Pour les ensembles de logements, le second cercle du groupe de travail a permis d’associer des acteurs de terrain, des représentants des bailleurs sociaux, des experts. Le sujet fut restreint chronologiquement (1945-1975), son acception précisée (habitat collectif et individuel) et le corpus, basé sur les inventaires existants et la bibliographie, fut établi à partir des critères élaborés par le groupe de travail : histoire, forme urbaine, valeur d’usage, technique, style - Composée d’environ un tiers de ses membres, la délégation permanente est une émanation de la CRPS (...) De façon exceptionnelle, la liste des ensembles de logements fut en premier lieu présentée devant les membres de la délégation permanente de la CRPS7 pour en valider les orientations et s’assurer de l’adhésion des membres, à la fois pour ne pas risquer de réitérer l’expérience malheureuse de 2004 mais surtout pour interroger la commission sur le bien-fondé à distinguer ces ensembles de logements d'après-guerre, constructions parmi les plus décriées du XXe siècle.
La méthodologie proposée a conduit à la labellisation d’une première série d’immeubles, quarante ensembles de logements en 2010 (fig. 2, 3), puis d’une seconde série de soixante-quinze lieux de culte en 2011 (fig. 4, 5). Les critères peuvent être adaptés ou précisés selon le thème retenu : pour les édifices religieux, la qualité et l’originalité du décor furent ajoutés et la valeur d’usage exclue.La méthode choisie a été vertueuse : elle a permis de labelliser un grand nombre d’édifices, d’associer largement les services patrimoniaux de l’État et des collectivités, de créer des synergies avec l’université et les chercheurs, de valoriser l’action de l’État par des présentations en CRPS, des publications, des journées d’études, des expositions, actions relayées par la presse généraliste et spécialisée8 (fig. 6 et 7). Un partenariat pérenne s’est développé avec l’éditeur Beaux-Arts pour la publication de chaque campagne de labellisation, avec diffusion en kiosque au plus près du public concerné pour un prix inférieur à 15 €. Elle a également permis d’impliquer les acteurs de terrain, répondant ainsi à l’objectif visé de sensibilisation du public à cette architecture mal aimée Depuis 2016, la Drac Île-de-France a conduit trois nouvelles campagnes, toutes thématiques, fondées sur des partis méthodologiques diversifiés, adaptés aux sujets d’étude.
- Note méthodologique « Étude du patrimoine du XXe siècle de la métropole du Grand Paris », La manu (...) - La loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) promulguée (...) Une campagne vise à identifier les édifices et ensembles contribuant à structurer le territoire de la récente métropole du Grand Paris. L’établissement d’une critériologie et la sélection ont été confiés à un bureau d’études, la Manufacture du patrimoine, associé à un groupe de travail conduit par la Drac. Des critères dits généraux, divisés en critères primaires et complémentaires, ont été retenus. Pour la thématique étudiée, se sont ajoutés sept critères spécifiques répondant aux enjeux de « l’émergence et du rayonnement de la métropole »10. Les grands travaux présidentiels ont été concernés dans un premier temps, aboutissant à la labellisation de dix édifices en novembre 2016, avant une présentation plus large d’édifices emblématiques, retenus pour l’obtention d’un label « Architecture contemporaine remarquable »11 en juin 2018.
- Introduite par la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LC (...) De façon innovante, la Drac a conclu un partenariat avec l’école nationale supérieure d’architecture (ENSA) Paris-Belleville avec laquelle elle s’est associée dès l’élaboration du premier label (colloque, exposition, travaux avec l’IPRAUS). Le thème choisi, inscrit dans la droite ligne du précédent, s’attache à l’étude des villes nouvelles. Par son caractère récent et spécifique dans l’histoire de la planification urbaine, cet objet d’étude implique une nouvelle approche, menée dans le cadre d’une convention triennale de chaire partenariale avec l’ENSA Paris-Belleville. La méthodologie s’appuie sur la grille d’analyse habituellement employée par la Drac, enrichie pour inclure davantage l’espace public. Des édifices de la ville d’Évry (Essonne), qui manifesta en 2016 son souhait de voir son patrimoine labellisé, ont été présentés en novembre 2018 aux membres de la commission régionale de l’architecture et du patrimoine (CRPA)12 en vue d’une labellisation.- Valérie Gaudard remercie vivement Mmes Agnès Chauvin, cheffe du bureau de la protection, et Maria (...)Enfin, le champ de l’architecture scolaire est abordé dès 2010. Au vu de l’immensité du corpus, la Drac a choisi en 2016 de s’attacher dans un premier temps aux lycées, en lien avec le service de l’Inventaire de la région Île-de-France Le label en Languedoc-Roussillon : une succession d’opportunités V- La Poste Art Nouveau de Tuchan, l’hôtel du Belvédère à Cerbère. - Certains construits vers 1900 relèvent davantage d’une esthétique encore XIXe comme la villa Las (...) - Le 3 octobre 2001, une CRPS dédiée a examiné onze propositions de protection, dont deux seulement (...)
Dans ce territoire riche en monuments anciens, l’attention pour l’architecture du XXe siècle s’observe dès les années 1980 avec la décentralisation. La commission régionale du patrimoine historique archéologique et ethnologique (Corephae) du 15 décembre 1986 a examiné les premiers dossiers14. Parmi des édifices de la première moitié du siècle, bénéficiant du recul et bien documentés, plus faciles à appréhender15, on peut citer les cliniques Saint-Charles à Montpellier, exemple d’architecture des années 1930, ornées des sculptures monumentales de Joachim Costa et des verrières d’Émile Brière, sauvées in extremis de la démolition. En l’an 2000, une campagne de protection thématique est lancée16, distinguant des bâtiments majeurs de l’entre-deux-guerres, comme le théâtre municipal de Carcassonne, le Palais des Arts et du Travail de Narbonne, le lycée technique Dhuoda à Nîmes, l’église Sainte-Thérèse à Montpellier mais également le centre d’apprentissage pour garçons, actuel lycée Mermoz à Béziers, œuvre de Pierre Jeanneret, à laquelle ont collaborés Jean Prouvé et Charlotte Perriand.
- Monument inscrit MH en 2009 Toujours à Odeillo, un petit collectif de maisons solaires, initiativ (...) Plus récemment ont été inscrits au titre des monuments historiques, le centre de vol à voile de la Montagne Noire, à Labécède-Lauragais, haut lieu de formation des pilotes entre 1932 et 1980 ou des installations solaires en Cerdagne, liées à la personnalité de Félix Trombe dont les recherches aboutissent à la construction entre 1962 et 1968 par le CNRS du four solaire d’Odeillo à Font-Romeu-Odeillo-Via Pourtant, cette architecture du XXe siècle, représentant un nombre de réalisations jamais atteint, restait mal appréciée, mal aimé.
Day 4/365
Spelling the word LEGO was so hard. just finding the right bricks to construct this masterpiece took a whole day ^^.
The tomb dates to the end of the Roman Late Republican period, ca. 40-30 BCE. It is located where the Via Praenestina and Via Labicana leave the city of Rome to the east; in the modern city it makes up part of the Porta Maggiore complex, although it predates the construction of the aqueducts and the Aurelian Walls that created the gate. It is constructed in concrete masonry faced with travertine, on a foundation of volcanic tuff. A Latin inscription identifies the structure as the tomb of Marcus Vergilius Eurysaces, a baker and contractor, almost certainly a freedman (libertus). The full length relief of a man and woman found at the site is reasonably connected with the tomb, and would then represent the baker Eurysaces and his wife, who has been identified as a certain Atistia on the basis of another Latin inscription found at the site.
The head of the female figure (Atistia?) was stolen in 1934; in the present installation, the head has been replaced by a plaster reproduction based on photographs.
See the Tomb of Eurysaces (Sep. Eurysacis) on Pleiades
Porta Maggiore on Pleiades
Rome on Pleiades
Photographed on display in the Musei Capitolini Centrale Montemartini, Rome, Italy
twitter.com/Memoire2cite - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9...missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695... Mémoire2cité Mémoire2Ville Mémoire de l'Habitat,içi la page listant mes 43 albums photos disponibles, çe x 1000 pour chacuns d'entre eux ..Merci aux 5859 followers qui porte une attention particuliere à nos quartiers..la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty
Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées.Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction.1945
Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports Support original : 16 mm noir et blanc Durée : 14 min Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transportsLieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije , Levittown: The Construction and Systematic Execution of Discrimination in Modern Suburbia (NHD 2018) www.youtube.com/watch?v=9_KrD6PkX0M … … 17000 maisons en 2 ans un record dans l histoire des annees 60 @ la grande Acceleration @ Un point de bascule avec le changement de regime d'existence les 30 glorieuses americaine @ la constructions de masse.., ici LEVITTOWN a LONGISLAND, 17000 pavillons en 2 ans un Record...Yes this is it my Our Home Town: Levittown, PA (1954) - www.youtube.com/watch?v=9_KrD6PkX0M les 30 glorieuses atomique @ le projet PLOWSHARE de 1957 LE FILM ICI www.youtube.com/watch?v=kpjFU_kBaBE … STRAUSS le promoteur du nucleaire Americain les 30 glorieuses Américaine @ quand celles çi ratent le coche sur le developpement solaire... les occasions manquées de soigner notre humanité..www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695.. A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Liaisons dangereuses En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique. www.benjamingibeaux.fr/portfolio/petite-histoire-de-lhabi... Le Label « Patrimoine du XXe siècle » créé en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication a pour but de faire connaître l’architecture de cette période. La comparaison des labellisations réalisées par les DRAC d’Île-de-France et d’Occitanie (ex Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées) montre la variété des méthodes employées pour rendre compte soit de l’importance numérique des édifices remarquables soit de la difficulté à établir ce corpus et de la nécessité de s’appuyer sur les inventaires ou études thématiques ou monographiques. Si l’attribution du label, désormais appelé "Architecture contemporaine remarquable" s’est faite depuis vingt ans de façon très diverse selon les régions, elle est toujours l’occasion de mettre en lumière et de porter à la connaissance du public des œuvres architecturales remarquables, notamment via une augmentation impressionnante des publications de qualité sur l'architecture du XXe siècle. En 1999, le ministère de la Culture et de la Communication propose la mise en place d’un nouvel outil pour permettre la reconnaissance et la sauvegarde des constructions élevées au cours du siècle qui s’achève. Le label « Patrimoine du XXe siècle » est une déclinaison nationale de la recommandation du conseil de l’Europe sur la prise en compte de l’architecture du XXe siècle. Ce dernier évoque, pour la conservation de ce patrimoine « moins reconnu », une absence d’intérêt « en raison de sa proximité dans l’Histoire, de l’abondance de ses témoignages et de son caractère hétérogène » et sa crainte de « pertes irréparables »2 . Le label mis en place par la France vise à appeler « l’attention des décideurs, des aménageurs, mais aussi et surtout de ses usagers et du public sur les productions remarquables de ce siècle » Chargées de mettre en place le label, les directions régionales des affaires culturelles (Drac), services déconcentrés du ministère de la Culture, ont à cette date déjà construit, chacune à sa manière, leur approche de la préservation du patrimoine du XXe siècle. Elles s’emparent alors diversement du label, appliquant de facto des labellisations aux immeubles de ce siècle déjà protégés au titre des monuments historiques4 ou mettant en place de véritables stratégies pour répondre pleinement aux attendus de la directive nationale. À partir de nos expériences, il nous a paru intéressant de montrer la diversité de la mise en place du label dans trois Drac parmi d’autres, l’Île-de-France ainsi que Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées qui composent aujourd’hui la région Occitanie5. Pour chacune de ces Drac, il s’agit de montrer comment la connaissance de ce patrimoine, mais aussi ses particularités territoriales ont joué un rôle important dans le choix des méthodologies de sélection des œuvres à labelliser ainsi que la détermination de critères, et de présenter les résultats et les actions de valorisation menées pour faire connaître et apprécier ces créations architecturales récentes. Le label « Patrimoine du XXe siècle » en Île-de-France : gérer l’abondance La Drac Île-de-France s’est emparée tardivement du label « Patrimoine du XXe siècle », pour plusieurs raisons. Parmi les freins à l’action, il faut citer la question du pilotage de la mise en place du label entre différents services de la Drac, les interrogations liées à l’opportunité de ce nouveau dispositif et un relatif scepticisme quant à son efficacité, l’ampleur de la tâche au vu du corpus concerné, le plus important de France en quantité et sans doute en qualité, mais surtout l’engagement pris de longue date par cette Drac et les membres de sa commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) en faveur du patrimoine du XXe siècle. En effet, c’est sans doute dans cette région que l’on protège le plus grand nombre d’édifices contemporains au titre des monuments historiques : dans la première décennie du XXIe siècle, selon les années, 50 à 70 % des protections concernent des édifices construits au siècle précédent. Ainsi, ce nouveau dispositif, dépourvu de dispositions contraignantes, étranger à la culture de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH) dont l’action est liée à la protection, peinait à démontrer son intérêt au regard de ce qu’offre la législation sur les monuments historiques. Cependant, au vu de l’enjeu que constitue la préservation de l’architecture contemporaine en Île-de-France, lié à la fois à l’ampleur de la production et aux évolutions urbaines et réglementaires constantes engageant sa conservation, la question de la mise en place du label était régulièrement posée à la Drac. Pilotée par la CRMH, la première expérience de labellisation y fut menée en 2004. Elle s’inscrivait dans la suite de l’étude menée par le groupe d’experts dirigé par Bernard Toulier, conservateur du Patrimoine au département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique du ministère de la Culture, qui avait produit une liste d’édifices du XXe siècle repérés en bibliographie, inventaire devant servir de base à la constitution de propositions de labellisations. Selon la méthode suivie par ce groupe d’experts, on fit le choix de présenter tous les immeubles concernés regroupés par larges typologies. Les membres de la CRPS, devant lesquels fut présentée cette liste d’édifices, rejetèrent en bloc la sélection où voisinaient l’aérogare 1 de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et la modeste mairie du 17e arrondissement de Paris présentée à la demande de son maire, arguant de l’impossibilité à valider le choix d’édifices que rien ne rapprochait. De plus, nombre des immeubles retenus étaient candidats à la protection au titre des monuments historiques, brouillant de fait l’identité du label et réfutant du même coup la conception un temps énoncée du label comme « antichambre » de la protection. En effet, si la grande qualité de la plupart des édifices sélectionnés montrait toute la richesse des créations contemporaines franciliennes, la seule présentation des plus remarquables d’entre eux résultait d’une absence de sélection argumentée, selon l’esprit du label. La présentation de cette première liste en CRPS tourna donc court. - La question des critères de sélection a été débattue à la lumière de l’expérience de la labellisa (...) En 2008, toujours sous l’impulsion du service des monuments historiques, une nouvelle orientation fut prise. Un pilotage, un groupe de travail, un objectif furent mis en place. Trois orientations furent définies : selon les recommandations de la CRMH de la région PACA, procéder par thématiques typologiques, méthode propice à l’élaboration de critères de sélection ; cibler un patrimoine déprécié ou en danger, pour répondre parfaitement aux attendus de la directive européenne ; pour cette première campagne de labellisation, choisir un champ vierge de reconnaissance patrimoniale, éloigné de la protection au titre des monuments historiques afin d’éviter toute confusion entre les édifices labellisés et les édifices protégés. Le thème des ensembles de logements, nombreux dans cette région, s’est naturellement dégagé. À géométrie variable, le groupe de travail dirigé par la cellule protection était formé d’un premier cercle pérenne, garant de la cohérence de la démarche de labellisation et des choix des thématiques, et d’un second, composé de spécialistes de chaque thématique retenue. Le premier cercle était constitué d’agents de la Drac (conservation des monuments historiques, service architecture, un architecte des bâtiments de France, chargé de faire le lien avec l’ensemble des services départementaux de l’architecture et du patrimoine de la région), de représentants du monde universitaire et de la recherche dans le domaine de l’architecture du XXe siècle.
Pour les ensembles de logements, le second cercle du groupe de travail a permis d’associer des acteurs de terrain, des représentants des bailleurs sociaux, des experts. Le sujet fut restreint chronologiquement (1945-1975), son acception précisée (habitat collectif et individuel) et le corpus, basé sur les inventaires existants et la bibliographie, fut établi à partir des critères élaborés par le groupe de travail : histoire, forme urbaine, valeur d’usage, technique, style - Composée d’environ un tiers de ses membres, la délégation permanente est une émanation de la CRPS (...) De façon exceptionnelle, la liste des ensembles de logements fut en premier lieu présentée devant les membres de la délégation permanente de la CRPS7 pour en valider les orientations et s’assurer de l’adhésion des membres, à la fois pour ne pas risquer de réitérer l’expérience malheureuse de 2004 mais surtout pour interroger la commission sur le bien-fondé à distinguer ces ensembles de logements d'après-guerre, constructions parmi les plus décriées du XXe siècle.
La méthodologie proposée a conduit à la labellisation d’une première série d’immeubles, quarante ensembles de logements en 2010 (fig. 2, 3), puis d’une seconde série de soixante-quinze lieux de culte en 2011 (fig. 4, 5). Les critères peuvent être adaptés ou précisés selon le thème retenu : pour les édifices religieux, la qualité et l’originalité du décor furent ajoutés et la valeur d’usage exclue.La méthode choisie a été vertueuse : elle a permis de labelliser un grand nombre d’édifices, d’associer largement les services patrimoniaux de l’État et des collectivités, de créer des synergies avec l’université et les chercheurs, de valoriser l’action de l’État par des présentations en CRPS, des publications, des journées d’études, des expositions, actions relayées par la presse généraliste et spécialisée8 (fig. 6 et 7). Un partenariat pérenne s’est développé avec l’éditeur Beaux-Arts pour la publication de chaque campagne de labellisation, avec diffusion en kiosque au plus près du public concerné pour un prix inférieur à 15 €. Elle a également permis d’impliquer les acteurs de terrain, répondant ainsi à l’objectif visé de sensibilisation du public à cette architecture mal aimée Depuis 2016, la Drac Île-de-France a conduit trois nouvelles campagnes, toutes thématiques, fondées sur des partis méthodologiques diversifiés, adaptés aux sujets d’étude.
- Note méthodologique « Étude du patrimoine du XXe siècle de la métropole du Grand Paris », La manu (...) - La loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) promulguée (...) Une campagne vise à identifier les édifices et ensembles contribuant à structurer le territoire de la récente métropole du Grand Paris. L’établissement d’une critériologie et la sélection ont été confiés à un bureau d’études, la Manufacture du patrimoine, associé à un groupe de travail conduit par la Drac. Des critères dits généraux, divisés en critères primaires et complémentaires, ont été retenus. Pour la thématique étudiée, se sont ajoutés sept critères spécifiques répondant aux enjeux de « l’émergence et du rayonnement de la métropole »10. Les grands travaux présidentiels ont été concernés dans un premier temps, aboutissant à la labellisation de dix édifices en novembre 2016, avant une présentation plus large d’édifices emblématiques, retenus pour l’obtention d’un label « Architecture contemporaine remarquable »11 en juin 2018.
- Introduite par la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LC (...) De façon innovante, la Drac a conclu un partenariat avec l’école nationale supérieure d’architecture (ENSA) Paris-Belleville avec laquelle elle s’est associée dès l’élaboration du premier label (colloque, exposition, travaux avec l’IPRAUS). Le thème choisi, inscrit dans la droite ligne du précédent, s’attache à l’étude des villes nouvelles. Par son caractère récent et spécifique dans l’histoire de la planification urbaine, cet objet d’étude implique une nouvelle approche, menée dans le cadre d’une convention triennale de chaire partenariale avec l’ENSA Paris-Belleville. La méthodologie s’appuie sur la grille d’analyse habituellement employée par la Drac, enrichie pour inclure davantage l’espace public. Des édifices de la ville d’Évry (Essonne), qui manifesta en 2016 son souhait de voir son patrimoine labellisé, ont été présentés en novembre 2018 aux membres de la commission régionale de l’architecture et du patrimoine (CRPA)12 en vue d’une labellisation.- Valérie Gaudard remercie vivement Mmes Agnès Chauvin, cheffe du bureau de la protection, et Maria (...)Enfin, le champ de l’architecture scolaire est abordé dès 2010. Au vu de l’immensité du corpus, la Drac a choisi en 2016 de s’attacher dans un premier temps aux lycées, en lien avec le service de l’Inventaire de la région Île-de-France Le label en Languedoc-Roussillon : une succession d’opportunités V- La Poste Art Nouveau de Tuchan, l’hôtel du Belvédère à Cerbère. - Certains construits vers 1900 relèvent davantage d’une esthétique encore XIXe comme la villa Las (...) - Le 3 octobre 2001, une CRPS dédiée a examiné onze propositions de protection, dont deux seulement (...)
Dans ce territoire riche en monuments anciens, l’attention pour l’architecture du XXe siècle s’observe dès les années 1980 avec la décentralisation. La commission régionale du patrimoine historique archéologique et ethnologique (Corephae) du 15 décembre 1986 a examiné les premiers dossiers14. Parmi des édifices de la première moitié du siècle, bénéficiant du recul et bien documentés, plus faciles à appréhender15, on peut citer les cliniques Saint-Charles à Montpellier, exemple d’architecture des années 1930, ornées des sculptures monumentales de Joachim Costa et des verrières d’Émile Brière, sauvées in extremis de la démolition. En l’an 2000, une campagne de protection thématique est lancée16, distinguant des bâtiments majeurs de l’entre-deux-guerres, comme le théâtre municipal de Carcassonne, le Palais des Arts et du Travail de Narbonne, le lycée technique Dhuoda à Nîmes, l’église Sainte-Thérèse à Montpellier mais également le centre d’apprentissage pour garçons, actuel lycée Mermoz à Béziers, œuvre de Pierre Jeanneret, à laquelle ont collaborés Jean Prouvé et Charlotte Perriand.
- Monument inscrit MH en 2009 Toujours à Odeillo, un petit collectif de maisons solaires, initiativ (...) Plus récemment ont été inscrits au titre des monuments historiques, le centre de vol à voile de la Montagne Noire, à Labécède-Lauragais, haut lieu de formation des pilotes entre 1932 et 1980 ou des installations solaires en Cerdagne, liées à la personnalité de Félix Trombe dont les recherches aboutissent à la construction entre 1962 et 1968 par le CNRS du four solaire d’Odeillo à Font-Romeu-Odeillo-Via Pourtant, cette architecture du XXe siècle, représentant un nombre de réalisations jamais atteint, restait mal appréciée, mal aimé.
There is a building site for (another) shopping center in Maribor. They are all, what is spreading in our city right now.
IJmuiden, Holland on May 25, 2017.
Name:Seafox 5
IMO:9598737
Flag:Isle Of Man (uk)
MMSI:235090598
Callsign:2FEP5
Vessel type:Platform
Gross tonnage:19,697 tons
Summer DWT:11,013 tons
Home port:Douglas (isle Of Man)
Class society:American Bureau Of Shipping
Build year:2012
From Wikipedia:
Constructed in 1912, the current Pulaski County Courthouse is a two-story brick building with a belt course topping its five-section façade: a one-window section with slight battlements sits at either end, a post and lintel with Doric capitals frames the central entrance and one second-story window, and four windows pierce each floor of the intermediate sections. The interior was constructed to provide space for county officials on the first story and courtrooms, plus some smaller offices, on the second. Originally located west of the courthouse was a jail built as part of the same construction project.
Although Mound City's first settlers believed that their new community was high enough to stand above the worst floods, they were quickly proven wrong and forced to build levees to protect the city. These structures were improved following periodic floods, but nothing could hold back the Great Flood of 1937, which was far higher than had ever before been seen on the Ohio River; every part of Mound City was submerged, the shallowest point seeing 12 feet of water and the deepest 20 feet. Every building in the city was damaged, and waters reached the courthouse's second story, but it was capable of repair. Remodeled in 1964 and deemed in excellent condition by a later Illinois Historic Preservation Agency survey, it remains in use by the county government.
This ten-sided Gothic Temple was constructed of timber and rendered to resemble stone. Five of the sides are panelled halfway up to direct your eye to the open sides, which perfectly frame the picture-like scene.
When King George III visited, he declared that the view from the Gothic Temple was his favourite view.
2021 -Fuji x100V
Construction continues on Washington University's new Neuroscience Research Facility in St. Louis' Cortex tech district.
Sous la présidence de Gamal Abdel Nasser, l'Égypte se lance, en 1954, dans la construction du haut barrage d'Assouan. Les eaux du lac ainsi généré vont alors engloutir la vallée du Haut-Nil depuis Assouan jusqu'à la cataracte de Dal au Soudan. Cette région connue depuis l'antiquité sous le nom de Nubie recèle d'importants trésors archéologiques dont de nombreux temples antiques. Aussi, en 1959, les gouvernements égyptien et soudanais demandent de l'aide à l'UNESCO afin de sauver ces sites[1].
Une vaste campagne internationale pour la sauvegarde des monuments de Nubie est alors engagée. De nombreux sites sont démantelés pour être reconstruits ailleurs dont le temple de Debod en 1960[2].
L'Espagne participant à cette vaste entreprise internationale, l'Égypte, pour la remercier, lui offre, en 1968, le Temple de Debod. De même, les Pays-Bas reçoivent celui de Tafa, les États-Unis d’Amérique, celui de Dendour et l'Italie, celui d'Ellesiya.
(Source : Wkipedia)
Constructing the girderwork of the V-shaped roof of the Raw Sugar Shed and its associated dockside crane. Note the "bricking-in" of the Main Process building (in the background) at the Redpath Sugar Refinery, Toronto(1958).
(Redpath Sugar Museum Collection)
"Construct" is a temporary process that exists for a while and finally transforms itself into an end "product": A building, a culture, a society, an idea, a freedom, a dogma, etc... Construction sites can be conceived as stages where this never-finishing process is being "performed"; over and over. The inherent incompleteness within the constructing act pushes us to dream; on the other hand, a completed product looses its narrative potential as it informs us on all the necessary pieces that constitute the whole: There is no puzzle to solve or no story to write... Construction sites, in this sense, are like historical ruins; Paul Zucker asserts that "Devastated by time or willful destruction, incomplete as they are, ruins represent a combination of man-made forms and of organic nature." As a tribute to and resting on this statement, the more incomplete the "construct" is; the more organic life gets, the more surprises and the less boundaries we have...
"İnşa" bir süre için varolan ve sonunda bitmiş bir "ürün"e dönüşen geçici bir süreçtir: Bir yapı, kültür, toplum, fikir, özgürlük veya dogma... İnşaatlar ise bu hiç bitmeyen sürecin devamlı "icra edildiği" sahneler olarak algılanabilir. İnşa eyleminin doğasında olan tamamlanmamışlık bizi hayal kurmaya iter; diğer taraftan, tamamlanmış bir ürün bütünü oluşturan tüm detayları sergilediği için öyküsel potansiyelini kaybeder: Çözecek bir bilmece veya yazacak bir hikaye yoktur... İnşaatlar, bu anlamda, tarihi ören yerleri gibidir; Paul Zucker "zamanın etkisi veya bilinçli harap etmeyle enkaz haline gelen 'noksan' ören yerleri, insan yapısı formlar ve organik doğanın bileşimini temsil ederler" diyerek bu sava katkıda bulunuyor. Bu ifadeye istinaden, "inşa" ne kadar tamamlanmamış olursa; hayat o derece organikleşir, sürprizler çoğalır ve sınırlar azalır...
mémoire2cité - le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye
www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir
www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkU … www.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo …
Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -
Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.
www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty
Images : Claude Saunier, Raymond Sauvaire
la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije - Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes
Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées.Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction.1945
Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports Support original : 16 mm noir et blanc Durée : 14 min Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transports
Lieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75
Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije , Film d'archive actualités de 1952 Reconstruction de la France sept ans après la fin de la seconde guerre mondiale état des lieux de la crise du logement , Actualités de 1952. Sept ans après la fin de la seconde guerre Mondiale état des lieux de la reconstruction de la France et de la crise du logement à l’œuvre, pénurie de logement, logements insalubres. Les actualités montrent des images d'archives de la destruction de la France, les Chars de la division Leclerc qui défilent sur les Champs Elysees. Le commentaire dénonce la lenteur de la reconstruction et notamment des manifestations qui ont eu lieue à Royan afin d''accélérer la reconstruction de la ville détruite.Le film montre à Strasbourg, Mulhouse, des réalisation moderne de grands ensembles et des images d'archive de la reconstruction du Havre de Saint Nazaire.
Le film se termine à Marseille sur les réalisation nouvelles autour du vieux port puis on assiste à l'inauguration de la Cité Radieuse par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit en présence de son architecte Le Corbusier à qui le ministre remet la cravate de commandeur de la légion d'honneur. www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR
www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
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Direction Sud-Ouest: vue plongeante sur les toits d'une partie du centre historique de la ville. Ici, une jolie construction hexagonale flanquée de sa tourelle d'escalier circulaire.
One of the two beautiful reflecting pools constructed in the footprint of the destroyed World Trade Center towers.
An incredibly moving experience.
mémoire2cité - HLM de Surville - quartier Montereau - le Grand-Ensemble - "Une opération d'urgence pour sa construction en 1961" , et comme beaucoups d'autres.., l'on parlait déjà d'Habitat Temporraire pour toutes les grandes barres qui dépassait l'entendemment... le saviez vous? moi oui ....
Actuellemnt en 18 ans grâce au Plan Borloo, le quartier s'est métamorphosé en profondeur. Aujourd'hui, cet effort doit être poursuivi à Montereau comme dans tous les quartiers populaires et un accent particulier doit être mis sur l'insertion sociale, professionnelle et culturelle.
Deux mesures fortes pourraient aussi être opérationnelles rapidement dans les 750 Zones Urbaines Sensibles de notre pays où vivent 5 millions de personnes :
- l'accession sociale à la propriété afin de permettre, comme nous le faisons à Montereau, aux plus modestes de devenir propriétaires de leur logement HLM et de se constituer ainsi un patrimoine en s'ancrant dans leurs quartier.
- l'ouverture permanente des collèges et des lycées qui, en dehors du temps scolaire (200 jours par an), pourraient ainsi devenir facilement des espaces de formation, d'accès à la culture et au savoir. C'est sur le terrain et à partir de l'expérience locale que doit se construire un nouveau modèle de politique de la ville dont l'objectif est de porter le "vivre ensemble".
Retour sur son HISTOIRE : Le plateau qui domine Montereau au nord fait l'objet, dans les années 1960, d'une gigantesque opération d'aménagement, sous la direction du cabinet d'architectes Arsène-Henry. Sur un secteur de 60 hectares, plus de 3000 logements sociaux sont édifiés, regroupant environ 10 000 habitants, soit la moitié de la population communale. Arsène-Henry, architecte en chef de la ZUP, est secondé par l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées Domain, l'architecte de la ville Pouey, les architectes Schoeller, Marchal, Maniaque, et le bureau d'étude Hubert. Les premiers immeubles sortent de terre en 1961. L'opération, calibrée pour 9000 logements accompagnés d'une zone industrielle, est interrompue en 1975, l'Etat donnant désormais priorité aux villes nouvelles. Dès les années 1970, cette réalisation suscite des critiques, et la population se paupérise. A partir de 2002, une importante opération de rénovation est engagée, dans le cadre d'une Opération de Rénovation Urbaine (ORU). Le programme comporte la destruction d'une partie des grands ensembles au profit d'un développement pavillonnaire : un millier de logements, notamment sur dalle, et plusieurs équipements scolaires sont promis à disparition d'ici 2008. Les barres conservées seront pour leur part "résidentialisées". Quelques destructions ont déjà été menées en 2002 (place Jean-sans-Peur) , mais l'essentiel des démolitions est prévu à partir de l'automne 2003. Parmi elles, les plus impressionnantes concerneront les 9 tours sur dalle " Lavoisier " (346 logements, destruction prévue en 2005) et " d'Alembert " (365 logements, promis à disparition en 2008). En revanche, la "Tour expérimentale" (premier exemple de logement évolutif en France, Arsène-Henry et B. Schoeller, 1969-1971) sera préservée. Le quartier de Surville constitue une sorte de ville autonome, peu reliée à la cité ancienne qui se trouve en contrebas, au confluent de la Seine et de l'Yonne. Une sorte d'anneau (avenues de Surville, Laennec, des Rougeaux, Schweitzer etc) ceinture ce quartier. En son sein se trouvent les logements, essentiellement de l'habitat collectif (dont 9 tours sur dalle) , mais aussi les équipements scolaires (4 groupes scolaires et un lycée-collège) , sportifs (stade, gymnase) , religieux (une église, place Jean XXIII) et commerciaux (centre commercial "Carrefour" sur la place principale). Le quartier est également doté d'un château d'eau et d'une centrale de chauffage urbain.
Oxfam teams construct a new tapstand where refugees can collect water. Oxfam pumps water to tanks at the top of each hill (each tank can hold 45,000 litres) at different times of day. These then supply water to a number of tapstands spread out across the sites. The tapstands are carefully staggered so that nobody has to walk more than 100 metres to collect water. Given the hilly nature of the camp, tapstands have also been installed at different levels so that families don't have to carry heavy buckets of water up steep hills.
Photo: Hassanur Sheikh/Oxfam
#Mémoire2cité au coeur de la rénovation urbaine en département LOIRE 42 @ ST-ETIENNE MONTCHOVET PREFABRICATION MASSIVE Le temps des cites modernes et souvent d'HLM....Domy z panelu (1959) - 1er court métrage du cinéaste tchèque Jiří Menzel - Un documentaire sur la construction des logements préfabriqués Paneláky Prefabricated Houses. A student work by Jiří Menzel, filmed during his second year at the FAMU film school.
www.youtube.com/watch?v=X-2hXxJUn74 Domy z panelu (Jirí Menzel, 1959) Prefabricated Houses. A student work by Jiří Menzel, filmed during his second year at the FAMU film school. les grands chantiers 1955 1960s 42 SAINT-ETIENNE QUARTIERS SUD EST @ LES CITES MODERNES DE BEAULIEU 1953-1973 @ BEAULIEU3 MONTCHOVET @ Architectes M GOUYON M HUR M CLEMENT M MAUHAUDIER - La Muraille de Chine en construction içi en 1963 @ Il y avait l'idée de faire le plus grand nombre possible de logements confortables ; dans le délai le plus rapide possible ; au coût le plus bas possible. Il y avait quand même l’idée comme ça d’une prouesse dans le domaine du logement social.42 St-Etienne Montchovet la muraille Mais dans les années 80, le quartier change. Banlieue à problèmes, zone de non-droit, autant d’étiquettes qui collent à la muraille au gré des faits divers, des voitures brûlent, des policiers patrouillent, des jeunes traînent, et puis le bâtiment a vieilli. Les locataires le désertent. En 85, le quartier s’offre un lifting de 120 millions de francs, mais les problèmes persistent. Alors en 95…On a fait le constat qu’il n’y avait pas eu possibilité de réhabiliter dans de bonnes conditions. Qu’on avait connu l’échec de réhabilitation, d’une façon tout à fait naturelle. J’en ai conclu qu’il ne fallait pas obliger les gens à vivre dans ce type d’habitat. Qu’il ne fallait pas remplir de force une telle muraille. Et donc, la conclusion s’imposait d’elle-même, il fallait démolir. Cette démolition permet de mettre un terme aux 4 millions de francs de perte annuelle générés par les logements vides...Ça coûte un bâtiment inoccupé. Début 97, la moitié du bâtiment était vide. Donc, sur 500 logements, nous avions 250 logements vacants. Mais pour certains riverains, cette logique comptable n’efface pas une profonde nostalgie, la muraille est l’emblème du quartier...La muraille de Chine, ça fait des années qu’elle existe. Je veux dire, c’est elle qui fait, quand on parle du quartier on parle toujours tout de suite de la muraille de chine...C’est triste quand même de voir le bâtiment qui va tomber, voilà ! C’est comme si on enterrait une personne hein ! C’est une page du quartier qui se tourne, et c’est dommage...Il n'y aura plus de muraille mais dans notre coeur, il y aura toujours une muraille...Ce bâtiment, les stéphanois l’appellent la muraille de Chine. 540 logements, 2000 habitants, 48 mètres de haut pour 17 étages, 280 mètres de long. C’etait un véritable village vertical. C’etait aussi le symbole du quartier de Montchovet, mais c’est un symbole condamné, c’est en effet la plus grande barre de logement d’Europe qui doit être détruite en une seule fois. La muraille a été construite en pleine crise du logement. En 65, ce bâtiment offre tt le confort moderne : salle de bains, chauffage central, ascenseur. Il est pris d’assaut par les locataires, tout comme les 4000 autres logements neufs construits au sud-est de Saint-Etienne...https://m.ina.fr/.../demolition-de-la-muraille-de-chine... Alors, au niveau de la préparation de ce chantier, les principales phases furent le désamiantage des façades qui représentaient 32 000 m² de matériaux non friables. Ensuite, est venu le temps de la déconstruction des appartements où on a retiré les planchers bois, les portes, tout ce qui était impropre à la mise en décharge. La troisième phase fut la déconstruction mécanique et l’affaiblissement mécanique des structures. La quatrième phase fut la foration, on a foré environ 3600 mètres linéaires de trous pour mettre les explosifs. La dernière phase qui est en cours de réalisation est la mise en place des protections, c’est bien sûr les voiles intérieurs ainsi que sur les voiles extérieurs afin d’éviter les projections...La muraille, une fois détruite, laissera un vide de plus de 4 ha au cœur de Montchovet. L’avenir de ce quartier est déjà tracé dans les cartons des architectes, il est devenu médical... m.ina.fr/.../demolition-de-la-muraille-de-chine... Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante. www.cimaise-architectes.com/.../lespace-beaulieu/ Des tours et des barres, voici les formes les plus courantes des bâtiments qui constituent les grands ensembles. On doit cette communauté de forme à l’industrialisation des procédés de construction et à l’imposition de normes et de plans types pour les appartements afi n de réduire les coûts de production, objectif constant des années 1950-1960. Ceci a conduit à privilégier des formes simples et l’usage du béton, qui accède alors à une véritable hégémonie. L’utilisation généralisée du chemin de grue est également pointée comme explication de l’orthogonalité des plans et d’une extrême uniformisation. La forme des grands ensembles est également liée à l’influence du Mouvement moderne en architecture et à une conception urbaine nouvelle. Il y a dans les Trente Glorieuses une volonté d’inventer la ville et même la vie. La forme urbaine du grand ensemble est conçue en rupture avec l’environnement immédiat, avec une organisation propre et autonome du nouveau quartier. C’est d’ailleurs cette rupture qui rend si facilement identifi ables les grands ensembles sur les vues aériennes. L es architectes et urbanistes veulent libérer l’espace au sol pour mieux organiser la relation entre immeuble et espace vert. Le plan des grands ensembles est en général orthogonal avec des immeubles en périphérie laissant au centre un espace planté, le fameux espace vert des plans masses. Cette forme architecturale et urbaine a pu concentrer les critiques. On reproche le gigantisme, la monotonie, mais aussi l’absence de véritables espaces publics. Les grands ensembles ont globalement été édifiés sur des parcelles agricoles ou maraîchères, faute de réserves foncières suffi santes en ville. Ils sont aussi parfois construits dans les vides du tissu urbain laissés par les lotissements pavillonnaires. Dans de nombreux cas, ils sont situés aux franges des villes, parfois à cheval sur deux communes qui ne souhaitaient pas forcément travailler ensemble. Ceci a encore un impact aujourd’hui sur la réussite des projets de transformation qui peut dépendre du niveau de coopération des communes concernées. Par souci d’économie, certaines opérations ont été réalisées à proximité de zones où devaient être construites des infrastructures telles qu’une autoroute ou un échangeur, ce qui a accentué encore la fracture avec les quartiers plus anciens
de la commune, le centre-ville et ses services. De plus, les grands
ensembles sont souvent implantés à l’écart des transports en commun. En région parisienne, cela s’améliorera avec la création du District ( 1961 ) et des villes nouvelles ( 1965 ) qui permet le financement des réseaux de transport en commun et des autoroutes. Certaines municipalités se sont montrées très volontaires pour accueillir des grands ensembles, mais l’État en a aussi imposé à des petites communes qui n’en voulaient pas.
Pour celles-ci, les évolutions urbaines, démographiques et économiques consécutives ont parfois provoqué de véritables séismes. Suivant leur envergure, les nouveaux quartiers
ont pu submerger les anciens bourgs et faire basculer les territoires du rural à l’urbain à une vitesse fulgurante... Dans les années 1950, les logements sont rares, surpeuplés et souséquipés. En 1954, la plupart ne disposent ni de sanitaires, ni de wc intérieurs et à peine la moitié ont l’eau courante. Avec la construction des grands ensembles, en 1975 la quasi-totalité des logements ont l’eau courante, 75 % l’eau chaude et une installation
sanitaire complète avec wc intérieurs. Enfin, moins de 5 % des logements sont surpeuplés. On comprend alors que
les grands ensembles incarnent une modernité bienfaisante pour les mallogés qui y emménagent. Cependant, l’économie de moyens
dans la construction a été telle que les problèmes liés aux malfaçons arrivent vite. De plus, les bâtiments mal entretenus s’abîment avant même que tous les équipements soient
terminés. Aux défauts de construction et d’entretien s’ajoute la faiblesse des équipements collectifs. Les nouveaux résidents déchantent. Malgré tout, des sociabilités s’organisent, autour de la cage d’escalier, du chemin de l’école, de la vie associative et
de fêtes ou manifestations culturelles et sportives. la fête de grand
vaux à savignysur-orge. Jusqu’à la fi n des années 1970, des événements et fêtes organisés dans le quartier drainent des habitants de toute la commune, voire au-delà. Grand Vaux est alors presque un second centre-ville. @ 1975 13 le grand ensemble de sarcelles. Le terme «sarcellite » est inventé en 1962 pour désigner le mal des grands ensembles, une sorte de dépression dont seraient victimes les habitants. Cette soi-disant maladie de l’habitat moderne fait de Sarcelles le symbole des grands ensembles français. 1961 villagexpo à saint-michel sur-orge. Des concours visant à abaisser le coût du logement individuel ( Villagexpo en 1966, Chalandonnettes en 1969 ) sont lancés par le ministère de l’Équipement et du Logement. Le renouveau pavillonnaire encouragé par l’État témoigne du discrédit parallèle des grands ensembles. 1966 15 À peine les premiers habitants installés, journalistes, sociologues et autres experts viennent enquêter sur la vie dans les grands ensembles. Les uns sont séduits par leur modernité. Les autres, de plus en plus nombreux, dénoncent le mal des grands ensembles, leur taille et leur monotonie. La critique architecturale et sociale enfle et la circulaire Guichard met fin à leur construction le 21 mars 1973. L’ère du pavillonnaire prend le relais...MONTCHOVET MAI 2000 Au départ conçue pour loger les classes moyennes, la "Muraille de Chine" a accueilli, à partir des années 1970, de plus en plus de populations immigrées. Malgré plusieurs réhabilitations, elle était devenue, à l'instar d'autres quartiers défavorisés, le symbole de l'échec de la politique du logement, avec la ghettoïsation des populations pauvres et immigrées. Quatre mois de préparation avaient été nécessaires avant que, ce 27 mai 2000, les 600 kilos d’explosifs foudroient, en quelques secondes, la "Muraille de Chine". Il avait fallu ensuite plusieurs jours pour évacuer les 80.000 tonnes de gravats. Depuis 2005, l'Hôpital privé de la Loire (HPL) a été édifié à l'emplacement même du bâtiment. Éclairage
Au sud-est de la ville de Saint-Etienne, le quartier d'habitation de Beaulieu-Montchovet est construit entre 1953 et 1971. En 1964, la troisième tranche dénommée « Beaulieu III » donne lieu à la réalisation du plus grand bâtiment d'habitation en Europe. Surnommé « la muraille de chine » en raison de son gigantisme, il est détruit par dynamitage en 2000. Son histoire est profondément inscrite dans le contexte de la politique du logement en France.
Grâce à son bassin charbonnier, au développement de l'industrie textile et à sa manufacture d'armes, l'essor de la ville de Saint-Etienne bénéficie de la révolution industrielle du XIXe siècle. Forte de cet héritage, elle a conservé son dynamisme économique jusqu'au milieu du XXe siècle. Important centre militaro-industriel durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Etienne est touchée par plusieurs bombardements. Ces destructions ont accentué la crise du logement dues aux profondes mutations de l'après-guerre qui concentrent la population dans les grands centres urbains et industriels. C'est dans ce contexte que la ville de Saint-Etienne décide de construire un quartier neuf afin de loger près de 30 000 habitants dans près de 4 600 logements. Le quartier Beaulieu-Montchovet est proche du centre ville. Il est situé sur une zone dont le sous-sol n'était pas fragilisé par la présence d'anciennes mines de charbons, ce qui autorisait la construction d'immeubles importants. La réalisation de la Muraille de Chine est très comparable à celles qui voient le jour dans le cadre de la politique des Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) initiée en 1959. Des quartiers nouveaux ont vu le jour, en principe avec des commerces et des équipements, constituant ce qu'il est convenu d'appeler des « grands ensembles ». A Saint-Étienne, au cœur du quartier de Beaulieu-Montchovet, la « Muraille de Chine » s'ajoute à des ensembles déjà construits. D'une hauteur de 48 mètres, le bâtiment est parfaitement rectiligne afin de rationaliser la construction. Les grues peuvent se déplacer sur des rails tout le long de la « barre », terme qui désigne ces grands immeubles. Il est composé de 19 étages sur 270 mètres de long et abrite 450 logements. L'armature en béton armé et les éléments standardisés permettent une construction rapide et compétitive. Le confort moderne des appartements n'est pas le seul atout de cet immeuble, les infrastructures du quartier suivent l'évolution de la population : équipements sportifs, centre commercial et collège complètent le dispositif et, à l'origine, la demande des familles est forte pour ce bâtiment imposant, symbole de modernité.
Après les années 1970, Saint-Etienne connaît une crise économique, le charbon est concurrencé par le pétrole, les industries locales sont en déclin et la démographie fléchit. Les grandes opérations lancées dans les années 1950 et 1960 ont vieilli. La « Muraille de Chine » n'est habitée qu'à moitié et la ville peine à entretenir cet ensemble. Malgré plusieurs opérations de réhabilitation dont la dernière lancée dans le cadre du programme « Banlieues 89 » (Roland Castro), elle devient le symbole des difficultés économiques et sociales : fort taux de chômage, exclusion et délinquance. La concentration en un même lieu d'une population défavorisée et touchée par le chômage fait sentir ses effets. De nouvelles politiques de la ville voient le jour. Elles prônent une mixité sociale qui s'oppose à la ségrégation qui résultait de la politique de ZUP. Impuissante à renverser cette évolution générale, la ville décide la destruction de l'immeuble. Ces opérations de destruction apparaissent au début des années 1970 aux Etats-Unis ; elles sont imitées à Villeurbanne en 1978 pour la cité Olivier de Serres, même si en France, jusqu'au milieu des années 1990, l'État a le plus souvent privilégié une politique de réhabilitation. Le 27 mai 2000 les derniers habitants de la Muraille de Chine sont évacués, l'autoroute est barrée et le quartier bouclé par les forces de l'ordre : à 13 heures précises a lieu la plus grosse opération de démolition jamais réalisée en Europe @ Ce bâtiment, les stéphanois l’appellent la muraille de Chine. 500 logements, 2000 habitants, 48 mètres de haut pour 17 étages, 280 mètres de long. C’est un véritable village vertical. C’est aussi le symbole du quartier de Montchovet, mais c’est un symbole condamné, c’est en effet la plus grande barre de logement d’Europe qui doit être détruite en une seule fois. La muraille a été construite en pleine crise du logement. En 1965, ce bâtiment offre tout le confort moderne : salle de bains, chauffage central, ascenseur. Il est pris d’assaut par les locataires, tout comme les 4000 autres logements neufs construits au sud-est de Saint-Etienne. Il y avait l'idée de faire le plus grand nombre possible de logements confortables ; dans le délai le plus rapide possible ; au coût le plus bas possible. Il y avait quand même l’idée comme ça d’une prouesse dans le domaine du logement social. Mais dans les années 80, le quartier change. Banlieue à problèmes, zone de non-droit, autant d’étiquettes qui collent à la muraille au gré des faits divers, des voitures brûlent, des policiers patrouillent, des jeunes traînent, et puis le bâtiment a vieilli. Les locataires le désertent. En 85, le quartier s’offre un lifting de 120 millions de francs, mais les problèmes persistent. Alors en 95… On a fait le constat qu’il n’y avait pas eu possibilité de réhabiliter dans de bonnes conditions. Qu’on avait connu l’échec de réhabilitation, d’une façon tout à fait naturelle. J’en ai conclu qu’il ne fallait pas obliger les gens à vivre dans ce type d’habitat. Qu’il ne fallait pas remplir de force une telle muraille. Et donc, la conclusion s’imposait d’elle-même, il fallait démolir. Cette démolition permet de mettre un terme aux 4 millions de francs de perte annuelle générés par les logements vides. Ça coûte un bâtiment inoccupé. Début 97, la moitié du bâtiment était vide. Donc, sur 500 logements, nous avions 250 logements vacants. Mais pour certains riverains, cette logique comptable n’efface pas une profonde nostalgie, la muraille est l’emblème du quartier. La muraille de Chine, ça fait des années qu’elle existe. Je veux dire, c’est elle qui fait, quand on parle du quartier on parle toujours tout de suite de la muraille de chine. C’est triste quand même de voir le bâtiment qui va tomber, voilà ! C’est comme si on enterrait une personne hein ! C’est une page du quartier qui se tourne, et c’est dommage. Il n'y aura plus de muraille mais dans notre coeur, il y aura toujours une muraille. Depuis le 24 janvier, une cinquantaine d’ouvriers travaillent à la déconstruction de ce bâtiment. Aujourd’hui, tout est prêt pour l’explosion. Alors Monsieur Arnaud, quelles ont été les différentes phases de ce chantier ? Alors, au niveau de la préparation de ce chantier, les principales phases furent le désamiantage des façades qui représentaient 32 000 m² de matériaux non friables. Ensuite, est venu le temps de la déconstruction des appartements où on a retiré les planchers bois, les portes, tout ce qui était impropre à la mise en décharge. La troisième phase fut la déconstruction mécanique et l’affaiblissement mécanique des structures. La quatrième phase fut la foration, on a foré environ 3600 mètres linéaires de trous pour mettre les explosifs. La dernière phase qui est en cours de réalisation est la mise en place des protections, c’est bien sûr les voiles intérieurs ainsi que sur les voiles extérieurs afin d’éviter les projections. Un périmètre de sécurité de 150 m sera mis en place autour du chantier, l’autoroute sera fermée samedi entre 11 heures et 14 heures. Un millier de riverains seront évacués et 300 CRS et policiers assureront la sécurité du public pendant l’opération de foudroyage. La phase ultime sera le tir, et ensuite le traitement des matériaux au sol. Les 23 000 m3 de béton seront évacués en deux mois. La muraille, une fois détruite, laissera un vide de plus de 4 ha au cœur de Montchovet. L’avenir de ce quartier est déjà tracé dans les cartons des architectes, il sera médical. Notre projet c’est de construire une clinique de 251 lits qui est constituée du regroupement de 3 cliniques existantes à Saint-Etienne. Il y aura une maternité, il y aura également un service de médecine, et puis un service de chirurgie comme ça existe dans la plupart des cliniques privées. Avec 16 salles d’opération et 150 médecins, ce centre hospitalier sera le plus important pôle de santé privé de Rhône-Alpes. Les travaux commenceront en septembre pour s’achever en janvier 2002. Ils coûteront 250 millions de francs. On a choisi ce quartier parce que nous pensions que c’est un beau quartier qui est extrêmement bien situé ; duquel il y a une vue qui est très belle, quand on est monté dans la muraille de Chine, on le sait. Que d’autre part, pour un établissement de santé, c’est à proximité de l’autoroute ; donc avec des facilités d’accès pour les patients extrêmement importants, qui feront que cet établissement sera vu quand on passera devant, et qu’on pourra y accéder facilement. 40 ans après la construction de la muraille, l’ambition de la municipalité est d'effacer la difficile réputation du quartier de Montchovet, par un vaste réaménagement urbain ; avec à l’horizon 2003, une nouvelle ligne de tramway, deux maisons de convalescence, et un aménagement paysager. Le samedi 27 mai à 13 heures 01, la muraille de Chine s’effondrera sur elle-même en 15 secondes. Nous serons là pour vous montrer ce moment crucial dans la vie du quartier et qui changera définitivement le visage de Saint-Etienne. En France, la préfabrication va tout d'abord se développer dans le contexte de pénurie générale de la Libération. Dans un second temps, l'opération des « 4 000 logements de la région parisienne » en 1953 inaugure la généralisation de la préfabrication pour la construction des grands ensembles de logements en France. Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie Le logement préfabriqué, victime de son succès en France, fut exporté en Europe de l’Est. Qui se souvient aujourd’hui que ces logements symboles de progrès devinrent, en pleine guerre froide, la marque de fabrique du collectivisme ? Jacqueline a 50 ans et vit à la cité des Courtillières à Pantin. Elle se souvient lorsque, enfant, elle quitta avec ses parents le « une pièce parisien » sans commodités pour un appartement spacieux et moderne dans cette cité. La cité des Courtillières est alors une cité pilote, censée réaliser le rêve d’une vie nouvelle dans une France qui manquait à la Libération cruellement de logements.
Comme tant d’autres Jacqueline enfant ignorait qu’elle devait à Raymond Camus architecte génial, créateur du panneau en béton préfabriqué, cette invention qui promettait un futur radieux pour tous. Sydney, voisin de Jacqueline, se remémore lui, les bus remplis d’architectes venus d’Union soviétique pour visiter sa cité…
La marque de fabrique du collectivisme
Le logement préfabriqué victime de son succès en France est exporté en Europe de l’Est. Qui se souvient aujourd’hui que ces logements symboles de progrès devinrent en pleine guerre froide, la marque de fabrique du collectivisme ? Pour Julie, à Prague, ou Susanna à Berlin Est, l’arrivée du préfabriqué dans leur vie revêt une toute autre signification. Utopies sociales, idéologies politiques et avant-garde architecturale commencent à se mélanger. Le rêve du bonheur tourne vite au cauchemar…
En République tchèque, l’antique ville de Most est détruite pour des raisons économiques pour être reconstruite grâce au panneau de béton. Au travers d’archives inédites et de témoignages des habitants, l’histoire incroyable de panneau en béton se raconte pour la première fois de Paris à Moscou, de 1950 à nos jours.
Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen, produit par Les Films du Tambour de Soie www.dailymotion.com/video/x413amo @
Petite histoire de la préfabrication
Les violentes destructions de la Seconde Guerre mondiale ont contraint une bonne partie des pays européens à trouver des solutions inédites concernant la reconstruction.
« Les guerres sont par exemple d’importants accélérateurs de l’industrialisation du bâtiment pour deux raisons au moins. La première est que l’industrie d’armement se recycle logiquement dans la production civile après les conflits ; la deuxième est que les territoires dévastés par les destructions, comprenant des villes entières, sont à reconstruire. » Franz Graf
L’originalité de la première phase de ces reconstructions réside dans la dynamique expérimentale initiée par les gouvernements européens autour de la préfabrication, ainsi que l’explique Franz Graf [2] dans l’introduction référencée de l’ouvrage.
Elain Harwood met en lumière les programmes de logements publics préfabriqués en Angleterre et Nick Bullock présente un focus sur les maisons-témoins préfabriquées de Northolt aux apparences ordinaires. Ce sont ces dernières qui vont inspirer le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme français pour ces chantiers expérimentaux de maisons préfabriquées.
L’Italie, de son côté, se basera sur les maisons de Northolt et la cité expérimentale de Noisy-le-Sec pour concevoir le QT8 à Milan, laboratoire où sont construits des maisons-prototypes en relation avec la Triennale, ainsi que l’explique Francesca Albani. Les deux contributions consacrées à l’Allemagne de Steeve Sabatto et Silke Langenberg s’attachent plus spécifiquement à la dimension technique et aux systèmes constructifs inventés par Konrad Wachsmann en collaboration avec Walter Gropius et Helmut Spieker, semble-t-il sans lien avec les autres pays européens.
Suite aux expérimentations, chacun des pays prend des voies sensiblement différentes vers le logement de masse. Si les prefabs anglais demeurent un élément caractéristique du paysage national, la construction traditionnelle, tout aussi rentable économiquement sera préférée. Le recours à la préfabrication concernera, avec davantage de bonheur, les écoles anglaises. En France, à partir de 1954, l’État fixe aussi sa doctrine : la solution au manque de logement se trouve dans la préfabrication lourde, ouvrant la voie aux grands ensembles. Et l’Italie prendra finalement un tournant bien différent en opérant un retour décisif à des techniques artisanales, exécutées à pied d’œuvre, afin d’augmenter l’occupation ouvrière. Mais un défi, tant collectif que particulier, est aujourd’hui à relever : comment rénover le bâti préfabriqué existant ? Les solutions dépendront forcément « de la valeur que l’on attribue à un patrimoine, surtout s’il est considéré comme ordinaire et diffus » [3]. Ainsi que le démontrent les cas particuliers ici étudiés, il n’y a pas de réponse préfabriquée, mais des réflexions et des histoires captivantes autant que singulières.
Les héros de l’industrialisation face à la patrimonialisation
Si les histoires architecturales racontées sont principalement européennes, il aurait été impensable, à propos de préfabrication, de ne pas mentionner les États-Unis et notamment un de ses représentants les plus populaires : Buckminster Fuller. Le texte de James Ashby [4] retrace l’aventure de la restauration de la maison Dymaxion (contraction en anglais de dynamic-maximum-tension), aujourd’hui exposée au musée Ford à Détroit. Cette maison devait « révolutionner l’industrie du logement après la Seconde Guerre mondiale » en proposant aux familles des habitations qui ne devaient pas dépasser le prix d’une Cadillac. Mais l’entreprise de Fuller fit faillite et il ne resta qu’un prototype, récupéré et transformé par l’un des investisseurs afin d’en faire son logement. Des décennies après, la maison est abandonnée et le bâti se dégrade : les héritiers finissent par faire don de la maison au musée en 1991. Mais six années vont encore s’écouler avant que le musée ne s’engage dans la restauration de la maison Dymaxion. Une équipe pluridisciplinaire va être constituée dans une démarche scientifique, avec pour défi complexe d’être au plus proche de l’authenticité d’une expérience architecturale inachevée.
Portes du pavillon du centenaire de l’aluminium, page 107 du catalogue de vente Artcurial des 23 et 24 novembre 2010
Autre héros de la préfabrication, notre Jean Prouvé hexagonal. L’article de Richard Klein [5], « Le pavillon du centenaire de l’aluminium, un patrimoine en pièce », présente différents paradoxes patrimoniaux lié à cet édifice nomade, le caractère véhiculaire était bien souvent intrinsèque aux constructions de Prouvé. L’auteur part ici de la controverse apparue suite à la mise en vente d’un ensemble de portes et d’un panneau provenant du pavillon du centenaire de l’aluminium, construction protégée au titre des Monuments historiques. Outre les remarques concernant la place des collectionneurs de Prouvé, la question de l’intégrité de l’édifice est passionnante. En effet, le bâtiment, tel qu’il a été remonté à Villepinte, a été réduit par rapport à son implantation initiale. Dès lors, Richard Klein pose la question : « comment envisager la question de l’intégrité d’un édifice dont les dimensions peuvent être considérées comme variables ? »
Les problèmes patrimoniaux liés à ce pavillon semblent sans fin, reflétant la complexité de la situation. Un dernier exemple : l’édifice s’étant déplacé de Lille à Villepinte, son périmètre de protection s’est-il déplacé avec lui ? Parmi les autres cas d’études intelligemment présentés : la construction inachevée de Claude Prouvé, véritable ruine de science-fiction ou encore les péripéties patrimoniales de la CAF du XVe arrondissement à Paris, « l’unique bâtiment en France qui a fait l’objet d’un déclassement du statut de Monument historique ». Dénouement
Face à des bâtiments qui ne correspondent plus aux besoins contemporains ou qui se sont dégradés avec le temps, la dernière partie de l’ouvrage présente des projets de réhabilitation, transformation, rénovation, adaptation et sauvegarde. Le SHAPE Village de la Faisanderie à Fontainebleau, la transformation de la tour Bois-le-Prêtre à Paris, la cité d’habitation de Droixhe en Belgique, les bâtiments des frères Honegger à Genève, les immeubles de Triemli à Zurich : autant de témoignages d’une nouvelle réception de cette architecture préfabriquée qui eut longtemps mauvaise presse mais dont les qualités architecturales sont désormais reconnues par les architectes. Beaucoup militent pour les transformer en respectant les projets initiaux. Ces derniers textes, plus courts et moins réflexifs ont néanmoins leur place, présentant les directions actuelles et les problématiques quant aux projets de transformations. À la fin de ce copieux ouvrage bien documenté, si les auteurs n’ont pas épuisé la question de la sauvegarde de l’architecture préfabriquée, certaines énigmes de cette histoire architecturale qui parcourt le XXe siècle jusqu’à aujourd’hui piquent la curiosité. Des contributions passionnantes et une grande cohérence dans le contenu donnent à l’histoire de la préfabrication des allures d’épopée architecturale. GRAF, Franz et DELEMONTEY, Yvan (dir.), Architecture industrialisée et préfabriquée : connaissance et sauvegarde, Éditions des Presses polytechniques et universitaires romandes, Laboratoire des Techniques de la Sauvegarde de l’Architecture Moderne, textes en anglais et en français, 2012 le Logement Collectif* dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Archives ANRU / Rétro Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme / HLM twitter.com/Memoire2cite URSS un film fantastique et commic du BTP @ Au grAnd Ensemble Sovietic vs le recommande des clichés de folie youtube.com/watch?v=F68bbzOOOdY&feature=emb_err_woyt Après 1945, les collines agricoles du sud-est de la ville connaissent un programme d’urbanisation de grande ampleur pour répondre à la crise du logement. Près de 4600 logements sociaux vont ainsi être construits en quatre tranches successives de 1953 à 1970 : Beaulieu, la Marandinière, Montchovet, la Métare et la Palle formant aujourd’hui les quartiers sud-est. Touché par la crise économique et urbaine de dingue, le secteur sud-est apparaît à la fin des années 1990 comme un espace monofonctionnel dédié en totalité à l’habitat locatif social et porté par un seul bailleur l'OPAC devenu Métropole Habitat. Bien que bénéficiant de nombreux atouts (accessibilité et environnement agréable...), le quartier souffre du gigantisme de son urbanisation et du manque de résidentialisation des unités d’habitation. Par une action en profondeur et dans la durée, la Ville de Saint-Étienne, à travers son Programme de Rénovation Urbaine (PRU), a amorcé une transformation durable du quartier depuis 1989 avec la 1ere demolition du programme à la rue Pierre Loti le 31 janvier 1989 (BANLIEUE89), 30 ans de renouvellement urbain sur la ville.... une ville pilote en la matiere des 1990. Aujourd'hui et demain Les quartiers sud-est vont poursuivre leur mutation, avec l’appui continu de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et ses partenaires l'ANRU2. Développer le secteur économique
L'objectif est de dynamiser l’économie dans ce territoire en portant de nouveaux projets et en restructurant l’offre commerciale de proximité. La Ville de Saint-Étienne a prévu la création de nouvelles zones d’activités permettant l’accueil d’entreprises. Ainsi une zone d’activités économiques, rue Pierre Loti, répondra aux besoins fonciers des entreprises et des artisans locaux. Ce projet de zone économique, en visibilité directe de la RN 88, permettra l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises et la création de 300 emplois. Un nouveau centre commercial sur le secteur de la Marandinière, couplé à la démolition des centres commerciaux de la Palle et Sembat, permettra de restructurer et moderniser l’offre commerciale de proximité. Renouveller l'offre d'habitat Une qualité résidentielle s’affirme progressivement au sein des quartiers Sud-Est, grâce à une nouvelle offre d’habitat variée qui émerge depuis plusieurs années. Les nombreuses démolitions réalisées et à venir (Boulevard des Mineurs en 2018 et immeubles Loti en 2020), ainsi que les réhabilitations d’immeubles en cours, vont permettre de diversifier l’offre de logements. L’un des objectifs du projet urbain est donc de conforter la vocation résidentielle du quartier en stimulant l’offre et en accompagnant des projets comme la construction de logements passifs sur le secteur de Beaulieu, la transformation de l’ancienne école Baptiste-Marcet et la réhabilitation de logements à Monchovet. Améliorer le cadre de vie des habitants
Les quartiers sud-est bénéficient d’un environnement naturellement riche et varié, à l’interface entre les grands parcs de la ville (jardin des Plantes, parc de l’Europe, Bois d’Avaize) et le Pilat. Le projet urbain de la Ville de Saint-Étienne prévoit de relier ces espaces naturels entre-eux avec la création d’une continuité verte, qui permettra aux marcheurs et autres randonneurs de bénéficier d’un véritable réseau de chemins autour de la commune. Le boulevard Alexandre-de-Fraissinette, véritable colonne vertébrale du quartier, et la rue Pierre-Loti seront entièrement revus pour assurer un meilleur partage de l’espace entre tous les modes de déplacements (voiture, vélo et piéton) et assurer un maillage inter-quartiers plus efficace. fr.calameo.com/read/0005441131b4119eaa674
Depuis 2014, la rénovation urbaine dans les quartiers sud-est s’est traduite par de nombreux travaux: la construction du centre commercial de la Grande Marandinière, l’aménagement d’un lotissement de treize maisons individuelles passives, impasse Clémenceau, les rénovations des écoles de Montchovet et de Beaulieu, la réhabilitation de locaux rue Henri-Dunant (pour y installer la Maison des associations), et enfin les démolitions récentes du centre commercial du boulevard de la Palle et d’un garage, au 41 rue de Terrenoire.Démolitions mais aussi constructions sont au programme. Plusieurs acteurs entrent en jeu dans le financement de ces projets, notamment l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) mais aussi la Ville, le Département et la Région. Ainsi, le contrat avec l’ANRU, signé le 14 mars, dégage une somme de 23 millions d’euros, somme à laquelle il faut ajouter 3,3 millions d’euros de la Région. Pour les années à venir, les objectifs visent à la poursuite du développement économique, de la mutation de l’habitat par des constructions individuelles ou de petits immeubles, des démolitions ponctuelles, de la valorisation des espaces publics et du renforcement des espaces du quartier. Deux secteurs sont concernés : Loti et la Grande Marandinière. Le 11 AVRIL 1964, le développement de la ville de Saint Etienne, et ses travaux ..La ville de Saint Etienne se développe tout comme l'ensemble du territoire... Pour accompagner cet accroissement de population, de nouveaux quartiers se construisent aux abords de la ville chaque jours. Et pour faire face aux problèmes de circulation, un boulevard périphérique a été aménagé. Réalisé à l'occasion de la construction de la déviation sud de l'autoroute de Saint Etienne, ce reportage témoigne de la visite du sénateur maire de la ville, Mr. Michel DURAFOUR, sur le chantier du tunnel de la déviation. Accueilli par Mr. Rocher, président de la société forêzienne de travaux publics, Michel DURAFOUR découvre avec les membres du conseil municipal l'avancée des travaux. (voir aussi le chantier de l A 47 avec la video du tunnel du rond-point içi : www.ina.fr/video/LXC9610041788 . Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches : Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955 ; Beaulieu II (La Marandinière) en 1959 ; Beaulieu III (Montchovet) en 1964 ; Beaulieu IV (La Palle) en 1971. Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250. Bâtiments spécifiques : CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la Muraille de Chine ; Ecole Nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne Un modèle de l'urbanisme des années 1950. Beaulieu-Montchovet: La ville choisit de construire un immense quartier neuf de plus de 4.600 logements, prévu pour loger 30.000 habitants, sur les basses pentes du Pilat, à la sortie sud-est de Saint-Etienne.Entre les forêts, qui seront classées parc naturel quelques années plus tard, et les quartiers chics du cours Fauriel, c'est un des endroits les mieux situés de la ville.C'est aussi le seul grand emplacement proche du centre où il n'y aie pas eu de mines, parce que les couches de charbon s'arrêtent juste avant : le terrain est assez solide pour supporter de gros immeubles. Içi le chantier de construction de MONTCHOVET soit Beaulieu 3, la continuitée des constructions HLM de nos quartiers sud-est (les chantiers de l'OPAC) , la vidéo içi :
www.ina.fr/video/LXF99004401 .
Retour sur son historique de 1962 à aujourd'hui e n 2018.
Un grand-Ensemble qui rappelle combien la politique d'urbanisme des années 1960 et suivantes a été conduite en dépit du bon sens la video içi www.google.fr/search?q=montchovet+ina&oq=montchovet+i... et là www.ina.fr/video/CAC00029801 , mais aussi içi www.ina.fr/video/CAC00029801 - avec Claude BARTOLONE içi avec la Visite à Saint Etienne du ministre délégué à la ville le jour de la démolition de la muraille de Chine. Rencontre avec des associations pr discuter du futur du quartier Montchovet. www.ina.fr/video/LY00001263573 - fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... - et les differentes videos de la demolition la encore : La démolition de la "muraille de Chine" de Saint Etienne www.youtube.com/watch?v=aq1uOc6Gtd0, www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc terrible :( ^^ l interview de Michel Thiolliere Le Grisou.fr a interviewé Michel Thiollière, ancien maire de Saint-Etienne et sénateur de la Loire, membre du Parti radical et actuel vice-président de la Commission de régulation de l'énergie. Il livre son analyse sur les prochaines échéances politiques, notamment la campagne des municipales en cours à Saint-Etienne, les alliances de la droite et du centre, mais aussi le mandat de Maurice Vincent. Michel Thiollière s'attarde également sur les besoins de l'agglomération stéphanoise et évoque les enjeux énergétiques en France.(Interview : Maxime Petit -- Réalisation : Studios Bouquet) www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48,"François Mitterrand, après la visite de deux quartiers -l'un à Saint Etienne et l'autre à Vénissieux, inscrits sur la liste de ceux à réhabiliter -, parle du plan de réhabilitation pour de meilleures conditions de logement.François Mitterrand / Georgina Dufoix / Gilbert Trigano / François Dubanchet / Marcel Houël Thèmes : Grands travaux et grands projets
Le Président > 1er septennat 1981-1988 > 1981-1986 Éclairage
Depuis la fin des années 1970, la région lyonnaise apparaît comme l'épicentre des violences urbaines qui se déroulent en France. Durant l'été 1981, des violences urbaines ont conduit le gouvernement à engager le plus tôt possible une nouvelle politique en faveur des quartiers dégradés. Malgré les premières opérations de réhabilitation engagées par la Commission nationale pour le développement social des quartiers, la situation demeure extrêmement tendue dans un certain nombres de quartiers populaires. L'assassinat d'un jeune de la Cité des 4 000 par un habitant en juillet 1983 a ravivé les débats autour du thème du "mal des grands ensembles" selon l'expression de l'époque. D'autre part, le contexte politique conduit également le pouvoir à s'intéresser encore davantage à la question de la dégradation urbaine dans la mesure où de très nombreux quartiers populaires n'ont pas cette fois-ci apporté leurs suffrages aux candidats de la gauche.La visite de François Mitterrand dans deux quartiers dégradés de la région lyonnaise constitue donc un signal fort à l'égard des populations qui y vivent. Ce déplacement fait également écho à celui réalisé quelques jours plus tôt au sein de la Cité des 4 000 à La Courneuve en Seine Saint Denis (voir Visite de François Mitterrand à La Courneuve). Le principe est d'ailleurs le même et il est exprimé par le président de la République : voir par lui-même l'état réel de ses quartiers. Le fait qu'il soit mentionné dans le reportage que "ces visites surprises" se soient faites dans la "plus grande discrétion" (notamment sans les élus locaux concernés) marque effectivement la volonté du président de la République d'établir une sorte de lien direct avec les habitants qui vivent dans ces quartiers. Il ne s'agit pas de faire l'annonce de nouvelles mesures mais "de voir les choses par moi-même" selon l'expression utilisée par François Mitterrand lors de son allocution à la Préfecture à Lyon. Au moment où la Commission nationale pour le développement social des quartiers établit la liste définitive des 22 quartiers qui bénéficieront d'un programme de réhabilitation, la visite du président de la République sur le terrain suggère une forme de "présidentialisation" du thème de la réhabilitation des grands ensembles.La création au même moment de Banlieue 89 suscitée par deux architectes proches de François Mitterrand, Roland Castro et Michel Cantal-Duparc, suggère également l'intérêt du président de la République pour les questions urbaines (voir Inauguration de l'exposition organisée par Banlieue 89)."http://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00106/visite-de-francois-mitterrand-a-saint-etienne-et-aux-minguettes.html Journaliste
Visites surprises qui se sont déroulées dans la plus grande discrétion, seule Madame Georgina Dufoix, Secrétaire d’Etat à la Famille et aux Immigrés, Monsieur Gilbert Trigano, le PDG du Club Méditerranée qui participe à la Commission Dubedout, et deux collaborateurs du Chef de l’État étaient présents. Ni à Saint-Étienne, ni à Vénissieux, les autorités locales n’y ont participés. Peu avant midi, le Président est arrivé à la Préfecture du Rhône à Lyon où s’est déroulée pendant 45 minutes une séance de travail avec les élus locaux et notamment Messieurs Dubanchet, Maire de Saint-Étienne et Houël, Maire de Vénissieux. Réunion qui a donné l’occasion d’aborder les problèmes de fond, devait souligner François Mitterrand.(Bruit)François Mitterrand
Les deux quartiers que je viens de visiter, celui de Montchovet à Saint-Étienne et celui de Monmousseau à l’intérieur des Minguettes sur la commune de Vénissieux, sont inscrits sur la liste des 22 quartiers à réhabiliter, retenus, proposés par la Commission Dubedout devenue la Commission Pesce, et retenus par le Gouvernement. Et je compte appliquer nos efforts pour qu’effectivement, ces quartiers soient réhabilités, c’est-à-dire, soient habitables. Qu’on y trouve, pour ceux qui y vivent, euh, suffisamment de convivialité, de capacité de développer une famille et, euh, revenant de son travail quand on en a, de pouvoir vivre avec les autres. Les conditions de logement, la construction de ces ensembles, les liaisons avec l’extérieur, l’école, le sport, les espaces verts, bref, l’espace tout court, contribuent, vous le comprenez bien à, au futur équilibre, ou contribueront au futur équilibre de ces quartiers. Alors, je préfère voir les choses par moi-même. Il faut bien se dire que à l’origine de nombreux désordres sociaux se trouvent ces fâcheuses, ces déplorables conditions de vie. Et moi, je veux lutter contre ces désordres et pour cela, il faut que je m’attaque avec le Gouvernement et ceux qui ont la charge auprès de moi, je veux absolument m’attaquer aux sources d’un malaise et d’un déséquilibre social qui sont d’une immense ampleur. Raison de plus pour commencer par un bout avec énergie et continuité. Et de ce point de vue, je compte bien, au cours des semaines et des mois à venir, persévérer dans cette enquête personnelle qui me permet ensuite de donner des instructions précises à ceux qui participent à la gestion de l’État., à Saint-Étienne comme dans les communes de sa proche banlieue. Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier. Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police. En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens. Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe. Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit.
1954: les premiers travaux à Beaulieu : la campagne devient une ville à grands coups de bulldozer..
Le projet est de construire en grande quantité des logements de bonne qualité, avec tout le confort, des chambres pour les enfants, l'eau, le chauffage central, des sanitaires, des arbres et des pelouses, et surtout .... des loyers accessibles pour tous. Ce seront les Habitations à Loyers Modérés, les HLM.
Il faudra les construires en dehors des villes, pour en finir avec le mélange des industries et des logements, qui amène le bruit et la pollution. Y prévoir tous les équipements : commerces, écoles, collèges, lycées, transports, parcs, équipements sportifs, police, pompiers, Postes. Construire des villes entières où tout le monde aura accès à ce qui n'était encore que le luxe de quelques gens très riches.
Cinq villes sont choisies pour être prioritaires : Paris ( Pantin ) et Lyon ( Bron-Parilly) à cause de leur taille, Angers et Rouen détruites dans les bombardements de 1944, Saint-Etienne, la ville la plus sinistrée de France pour le logement. C'est là que naissent les cinq premières Zone à Urbaniser en Priorité, les ZUP, modèles de l'urbanisme pour toute une génération. Elles ne s'appellent pas encore comme ça : on les construites avant que l'expression de ZUP existe, c'est de leur réussite que naitra le modèle repris partout pour lequel on inventera le mot plus tard.
Beaulieu I: le projet d'urbanisme
Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément
Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief.
La ZUP de Beaulieu est construite en quatre tranches:
- Beaulieu I ( Beaulieu ) de 1953 à 1955
- Beaulieu II ( La Marandinière ) en 1959
- Beaulieu III ( Montchovet ) en 1964, dont fait partie la Muraille de Chine, le grand immeuble le long du boulevard à gauche.
- Beaulieu IV ( La Palle ) en 1971
Le quartier:
Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.
A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995.
Nouvelles techniques, nouveaux matériaux :
Construire vite pour un prix raisonnable oblige à inventer de nouvelles techniques, d'autant que l'on manque de travailleurs qualifiés.
La construction s'industrialise: immeubles à structure porteuse ( des poteaux en béton armé tiennent les dalles, ce ne sont plus les murs qui soutiennent les immeubles ), murs rideaux ( les murs sont fait de morceaux préfabriqués accrochés aux dalles ), éléments standardisés ( les éléments: murs, tuyauterie, portes et fenêtres, sanitaires, etc... sont tous identiques, fabriqués en usine en grande série, installés de la même façon dans tous les immeubles ), nouveaux matériaux ( matières plastiques, béton armé, acier ) qui ne s'utilisaient pas dans la construction traditionnelle.
Cela permet de diminuer les prix, en automatisant les fabrications, mais aussi parce qu'on peut utiliser des ouvriers beaucoup moins qualifiés, qui ne font que du montage et que l'on paye moins cher.
Bien après les gens se plaindront de ces appartements tous identiques, de ces matériaux peu agréables, de la taille inhumaine des batiments.
Mais à l'époque il faut compter deux à trois ans d'attente pour obtenir un appartement dans le quartier. Les familles sont si contentes de leur quartier tout neuf que les collègiens qui prennent le bus emportent une paire de bottes en plus de leur chaussures pour aller des immeubles à l'arrêt de bus : pas question de ramener de la boue dans les bus ou dans les escaliers.La crise du logement:
1950 : la France connait la pire crise du logement de son Histoire. La crise économique de 1929 puis la guerre de 1939-1945 ont arrêté la construction de logements, déja insuffisante avant 1930, pendant plus de vingt ans.
La France est au maximum du "baby-boom" ( période de très forte natalité qui commence à la fin de la guerre ) : les 40 millions de français de 1950 font deux fois plus de bébés que les 60 millions d'aujourd'hui. La très forte croissance économique relance l'immigration. Plus de la moitié des familles sont mal logées alors que la France commence la plus forte croissance démographique de son Histoire.
La IV° République, héritière du programme de la Résistance donne la priorité aux besoins sociaux : école, santé, logement, sur la rentabilité financière. L'Etat, les villes, sont décidés à investir dans le logement, qui est déclaré prioritaire dans le Plan d'organisation de l'économie.
Entre les années 50 et 60, et suite à la seconde guerre mondiale, la municipalité stéphanoise a vu sa population passée d’un peu moins de 180 000 habitants en 1950 à plus de 200 000 habitants dix ans plus tard en 1960. Cette forte augmentation de la population pouvait s’expliquer par le fort taux de natalité de cette époque (baby-boom), mais aussi par l’afflux de travailleurs de la classe ouvrière venus dans la grande cité stéphanoise pour trouver un travail. De ce fait, la construction d’un logement sain pour chaque ouvrier était devenue une priorité absolue pour les élus qui considéraient à raison que cela était une condition vitale dans le cadre de ce grand développement. Pour ce faire, la ville a lancé dans les années 50 une vaste opération de construction de barres d’habitation dans la zone de Beaulieu, destinée à fournir un logement à une population grandissante.
Une barre d’habitation innovante
A l’époque, avec une majorité d’architectes, les appartements modernes construits possédaient des cloisons lourdes empêchant toute modification interne ainsi que des espaces de renvoi sombres et non ventilés ressemblant à des alcôves.
Mais à l’inverse, pour certains architectes précurseurs de la région à l’image d’Yves et Henri Gouyon, la modernité reflétait le gout de la clarté, de l’air, et du soleil, avec de larges horizons. Ainsi, ces derniers donnaient la priorité non pas aux façades qu’ils considéraient comme de simples élévations du plan, mais aux cellules d’habitations et à leur orientation. Dans cette optique, le bâtiment proposé par Henri Gouyon, qui était donc un partisan de l’espace ouvert moderne, supprimait les circulations et profitait de ce gain de place pour aménager de nouveaux espaces de vie communes. De plus, dans ces cellules d’habitations, les architectes ont tirés profit au maximum de la double orientation des appartements (ces derniers étaient traversant) avec par exemple l’accolement de balcons.
Conception et réalisation d’un quartier entier
Pour le projet de Beaulieu, l’on confia la conception ainsi que la réalisation des interventions aux agences Henri et Yves Gouyon puis Yves Gouyon et associés. Ainsi, dés le milieu des années 50, des études concernant Beaulieu II – La Marandinière furent conduites, suivis de la construction du bâtiment entre 1957 et 1959. S’en suivit Beaulieu III – Montchovet entre 1962 et 1964, surnommé la « Muraille de Chine », qui comprenait entre autres, une barre de type HLM haute de 10 à 17 mètres et longue de 270 mètres, avec 560 logements. Suites à ces constructions, l’urbanisation des vallées et collines du sud-est de Saint-Etienne continua jusque dans les années 70 avec les séries de la Métare I, II, et III. Au total, ce sont plus de 8 000 logements, pour l’essentiel de type HLM, qui ont été construits durant cette période.
Ces constructions ont également contribué à la création du parc de l’Europe et d’un boulevard circulaire qui servait de jonction entre les différents édifices et le centre-ville de la cité stéphanoise.Un projet pharaonique
Le centre commercial fut un projet d’une dimension sans précédent pour la ville, plus grand centre commercial intra-urbain de la région Loire-Auvergne, avec 100 magasins, 1500 places de stationnement, 90 000 m² de surface, et sur 3 niveaux (4 niveaux avec la terrasse). Le 2 octobre 1979, CENTRE DEUX ouvre ses portes pour la première fois, et constitue une renaissance et un véritable tournant pour la ville.L’avis de l’architecte
De toutes les constructions de cette époque, Beaulieu est un des ensembles construits qui se porte le mieux si l’on en croit les nombreuses enquêtes menées auprès de la population de ces logements, dont certains l’occupe pratiquement depuis le début. Les arbres atteignent désormais le haut des immeubles, et la rue Le Corbusier adjacente a pris les allures « d’une banlieue des années 30 » avec un niveau d’urbanisme parfaitement acceptable. En conclusion, on peut parler pour cette construction d’un véritable savoir faire architectural et en quelques sortes d’art urbain. Ce projet a été récompensé par un prix d’urbanisme, mettant en valeur le travail en amont du projet. St-Etienne Cimaise Architectes -
Entretien avec François Tomas, géographe, spécialiste de l'aménagement urbain, et enseignant à l'université et à l'école d'architecture de Saint-Etienne. Il est notamment l'auteur des Grands Ensembles, une histoire qui continue (Publications de l'université de Saint-Etienne, 2003). Cet intellectuel a également mis la main à la pâte. Entre 1977 et 1983, il fut adjoint à l'urbanisme du maire communiste de l'époque, Joseph Sanguedolce. Engagé au PC de 1974 à 1985, il a, depuis, rejoint le Parti socialiste «comme militant de base»Quelle est l'ampleur des destructions provoquées par la Seconde Guerre mondiale à Saint-Etienne?
La ville subit un important bombardement des Alliés le 26 mai 1944. Celui-ci vise les usines qu'utilisaient les Allemands dans la région pour leur effort de guerre et les noeuds de communication ferroviaire. Comme prévu, la gare de Châteaucreux, les usines de Marais et le tunnel de Tardy sont touchés. Mais les bombes, larguées trop rapidement, atteignent aussi les quartiers du Soleil et de Tardy - notamment les écoles - ainsi que l'église Saint-François, emplie de fidèles. Au total, le bilan est lourd: un millier de morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés; 800 immeubles ont été plus ou moins détruits.Que prévoit-on pour la reconstruction?Pas grand-chose. A la différence de la refonte spectaculaire du Havre, par exemple, on se contente ici de bâtir de petits immeubles, plus modernes bien sûr, mais sans réelle innovation architecturale ou urbanistique.Est-il vrai que Saint-Etienne, après guerre, traîne une réputation de «capitale des taudis»?C'est exact, et celle-ci n'est pas usurpée. En 1946, 7% seulement des logements sont jugés «confortables», et 17%, «acceptables»; 56% sont médiocres, et 20% peuvent véritablement être qualifiés de taudis: 1 logement sur 5 n'a pas d'eau à l'évier, les deux tiers ne disposent pas de WC, et 95%, de salle d'eau. Mais le problème n'a pas été créé par la guerre. Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Etienne a beaucoup grandi, mais très peu construit. Résultat: la ville a vieilli sur elle-même et se trouve après guerre dans une situation désastreuse, que les bombardements ont simplement aggravée.C'est alors qu'Alexandre de Fraissinette, maire élu en 1947, fixe le logement comme l'une de ses priorités.
Oui. Et ce ne sera pas un vain mot. Rendez-vous compte: on passe de 114 logements construits en 1948 à 531 en 1951, 1 085 en 1954, 1 694 en 1957 et même 2 932 en 1959! L'effort est gigantesque. Mais le changement est aussi qualitatif. A la fin des années 1940 et au début des années 1950, la France va connaître une rupture architecturale avec l'apparition des premiers grands ensembles. Saint-Etienne sera l'une des villes symboles de cette rupture.Comment cette nouvelle architecture est-elle accueillie?Très favorablement par les classes moyennes, beaucoup moins par les classes populaires.Cela paraît paradoxal, pour du logement social!
Le paradoxe n'est qu'apparent. On l'a oublié aujourd'hui, mais les premiers grands ensembles sont réservés aux familles de moins de trois enfants ayant des revenus corrects, autrement dit aux classes moyennes. Alors que, depuis la guerre, celles-ci devaient se contenter d'une ou de deux pièces mal équipées, elles se voient soudain proposer des logements spacieux, avec de la verdure, de la lumière, une salle d'eau, des WC, le chauffage central. Cela leur paraît merveilleux! Les pauvres, eux, continuent de s'entasser dans de petits appartements sans confort, quand ce ne sont pas des taudis, en particulier à Tarentaize et à Beaubrun, ou des bidonvilles, du côté de Méons, près des puits de mine et des usines sidérurgiques. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1970, que les grands ensembles seront prioritairement réservés aux pauvres et aux familles immigrées. Mais, dans les années 1950, les grands ensembles sont encore synonymes de progrès social. Et même au-delà. On est persuadé que ce nouvel habitat va entraîner le recul de la maladie, de la délinquance, voire de la mésentente entre les époux! Il existe ainsi une «commission du bonheur ou des grands ensembles»!On croit rêver...
C'était l'ambiance de l'époque, avec ses utopies et ses excès. Pour les architectes, si l'un des repoussoirs est le taudis de centre-ville, l'autre est le petit pavillon de banlieue, symbole à leurs yeux de l'individualisme petit-bourgeois, avec ses gaspillages de terrain, son absence d'horizon et son coût pour la communauté...Quels sont les quartiers typiques de cette période, à Saint-Etienne?Le premier est constitué par le très bel ensemble de la place du Maréchal-Foch. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre l'îlot traditionnel (des immeubles accolés, formant un pâté de maisons) et sa suppression totale. Du côté de la Grand-Rue, plusieurs immeubles constituent encore des semi-îlots. Mais, à l'ouest, deux immeubles sont déjà totalement indépendants: ils sont construits au milieu de la verdure. Et cela, c'est très nouveau. Jusqu'à présent, tous les immeubles érigés à Saint-Etienne, y compris les plus hauts, étaient accolés à d'autres édifices. Cela reste encore, cinquante ans plus tard, l'un des quartiers chics de Saint-Etienne.L'autre grande opération de l'époque, c'est Beaulieu I.Evidemment. On est, cette fois, face à