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Christmas lights in motion in a studio.

Landscape Concept plan, Auckland New Zealand nz landscape design. Here the designer has clearly outlined the plant varieties to be used in the garden and has incorporated Perspective sketches of the gardens to visually show what the garden will look like once implemented.Email NZLANDSCAPES designer HERE.

Man Concept S @ IAA 2010 Hannover, Germany

new Opel Zafira concept 2010 on magetan.com

Proposta de personagem do jogo abdtuctionnary.

 

itunes.apple.com/us/app/abductionary/id442601735?mt=8

 

Quando a animação estiver no ar eu coloco o que foi aprovado :)

This is the front-end of the Honda CRZ concept car, the car in the picture is actually made of clay. Very nicely designed front-end.

 

When & Where: This photograph was taken at the Goodwood Festival Of Speed (South of England) in summer 2008.

mémoire2cité - A la fin des années 1930, sous le Front Populaire, s’amorce une démocratisation des loisirs et du sport. Cette massification des loisirs sportifs, et en particulier de la natation, s’intensifie après-guerre, grâce à la mise en place d’une véritable politique d’Etat en faveur du développement de la pratique sportive, accompagnée par la construction d’équipements de proximité. Cette politique conduit à redéfinir et à rationaliser la conception de la piscine, autant d’un point de vue architectural que fonctionnel.

 

I. Vers une étatisation des politiques sportives

 

1. Une idée en germe depuis les années 1930

 

Vers la fin des années 1920, le sport, et en particulier la question de l’équipement sportif, commence à s’imposer au niveau national, comme un objet incontournable de souci et d’action politique. La volonté de créer une structure institutionnelle chargée de concevoir et de contrôler cette politique publique relative au sport s’affirme de plus en plus. Cette idée est en germe depuis l’armistice, comme l’indique la réflexion d’Edouard Herriot, maire de Lyon : « Peut-être arriverons-nous ainsi peu à peu à la constitution d’un grand service central – ministère ou non – de l’Éducation physique » (Édouard Herriot, 1919).

 

Parallèlement, des revendications sociales se font entendre pour une meilleure accessibilité au sport par la classe populaire. Ces requêtes sont entendues par le Front populaire, qui initie une politique de démocratisation de la culture sportive, s’appuyant sur l’invention de notions telles que temps libre et loisirs. Dans le but de diffuser et de mettre en oeuvre cette conception du sport pour tous, est créé en 1937 (à l’occasion d’un remaniement ministériel), un sous-secrétariat d’Etat aux Sports, aux Loisirs et à l’Education physique (rattaché au ministère de l’Education nationale dirigé par Jean Zay), à la tête duquel est placé Léo Lagrange. Ce dernier entreprend une série d’actions, à la fois concrètes et symboliques, comme l’aide à l’équipement communal (dont la nécessité est rendue évidente par les conclusions d’un inventaire national des installations existantes) ou la création d’un Brevet sportif populaire. Cette conception du sport de masse n’obtient cependant pas la faveur de tous. On note d’ailleurs, dans le mouvement sportif national, le rejet d’une politique d’intervention autoritaire des pouvoirs publics. Si les actions du Front Populaire sont stoppées par la déclaration de la guerre, elles ont toutefois conduit à une véritable prise de conscience de l’enjeu politique sportif au niveau national.

 

Sous le régime de Vichy (juin 1940-juin 1944), est créé un Commissariat Général à l’Education Générale et Sportive (CGEGS), qui s’appuie sur le sport pour diffuser l’idéologie du gouvernement, prônant des valeurs de discipline, de redressement moral, physique et intellectuel et de retour à l’ordre. Dans ces années, où le sport est surtout un outil de propagande, s’esquissent toutefois de nouvelles prescriptions concernant l’architecture des piscines (qui se doit d’être épurée et rationnelle), et la volonté de rattraper le retard de la France en matière d’équipement sportif par rapport aux autres pays européens.

 

2. Quelques réalisations remarquables des années 1950

 

Au sortir de la guerre, la question sportive n’est pas une priorité et la période 1945-1957 se caractérise par une faible intervention publique. Malgré les constructions réalisées grâce à des politiques municipales sociales et volontaristes dans les années 1930, le nombre d’équipements sportifs, et en particulier de piscines couvertes et chauffées, est encore très faible par rapport à la moyenne européenne. Ce sous-équipement va rapidement poser problème, d’autant plus que l’accroissement démographique est en plein essor, entraînant une augmentation de la jeunesse et donc une recrudescence de la pratique sportive, parallèlement à une forte urbanisation. Si l’effort est d’abord porté vers la reconstruction (du secteur industriel et du cadre de vie : logements, services administratifs, voirie, etc.), les questions de la jeunesse, du sport, de l’éducation populaire et du plein air travaillent les esprits du gouvernement.

 

Dans les Hauts-de-France, de nombreuses piscines ont subi des dégradations pendant la guerre et nécessitent une rénovation (une grande partie des piscines cheminotes par exemple).

 

Le stade nautique olympique de Tourcoing est complété, en 1951, d’un toit en partie ouvrant, une première du genre, amené à un grand développement dans les deux décennies suivantes. Faute de moyens financiers suffisants (il existe des subventions, mais les moyens alloués à la Jeunesse et aux Sports restent faibles) et d’une volonté politique forte, le nombre de constructions de piscines entre 1945 et 1958 demeure restreint. Ainsi, à Lens, suite à la destruction du stade nautique pendant la guerre, la construction d’une nouvelle piscine est projetée dès l’après-guerre, mais faute de financement, il faut attendre les années 1960 pour que le projet aboutisse.

 

Les quelques installations nautiques nouvelles qui sont réalisées au cours des 1950, sous l’impulsion d’initiatives locales, sont majoritairement découvertes et ne sont donc exploitables que quelques mois dans l’année. Si ces édifices sont aboutis au niveau technique et architectural, ils ne sont pas en mesure de satisfaire les besoins en matière de bassins éducatifs praticables pendant l’année scolaire. Ils répondent plus à une volonté d’offrir à la population un équipement de loisirs sportifs. Il s’agit souvent de la réalisation de projets municipaux d’avant-guerre, n’ayant pas eu l’occasion de voir le jour.

 

Dans ces piscines des années 1950, le double bassin est définitivement adopté et elles répondent aux nouvelles prescriptions édictées dans les années 1940 en matière d’architecture sportive, qui se doit avant tout d’être fonctionnelle et pratique, largement ouverte sur l’extérieur par des baies vitrées, sa beauté résidant essentiellement dans l’harmonie de ses proportions et l’agencement de lignes géométriques pures.

 

Ainsi, dans l’Oise, la ville de Compiègne décide en 1949 (sous le mandat de Jean Legendre), l’édification d’une piscine en bordure de l’Oise, rendue possible grâce aux indemnités des dommages de guerre et de la reconstruction, ainsi qu’à une subvention élevée de la part du Secrétariat d’Etat à l’Enseignement technique, à la Jeunesse et aux Sports. La piscine, conçue par l’architecte-urbaniste de la ville, J. Gossart, est inaugurée le 1er juin 1952. Des bains-douches sont aménagés dans les sous-sols. Il s’agit d’un grand bâtiment blanc rectangulaire en béton armé, inséré sur la berge boisée de l’Oise, s’ouvrant en son centre sur les deux bassins de plein-air de la piscine (25 x 12,5 m et 8 x 12,5 m), avec un plongeoir à double hauteur (3 et 5 mètres). Les baigneurs surplombent l’Oise et évoluent dans un cadre propice à la détente, correspondant bien aux prescriptions d’avant-guerres recommandant la construction d’équipements sportifs et de loisirs en plein air, dans un environnement naturel. Les gradins d’environ 800 places, font également face à l’Oise. L’architecture est simple et fonctionnelle, sans aucun décor ; elle obéit à un modernisme pur et efficace. Elle est remarquable du fait de sa situation en bord de rivière, comme l’était également la piscine découverte de l’Hôtel-Dieu à Pontoise (Val d’Oise) construite en 1961 par l’architecte Jean Letu et aujourd’hui détruite. La piscine de Compiègne, ouverte de mai à septembre, connaît un grand succès, qui ne cesse de croître d’année en année. Fermée dès 1985 car son bassin souffrait de fuites (et remplacée par la piscine Mercières, construite en 1988), elle est aujourd’hui à l’abandon.

 

A Caudry (Nord), le stade nautique municipal est construit en 1951-1952, sur les plans d'Edmond Lancelle (1898-1957), architecte du Cambrésis actif pendant les deux périodes de reconstruction, grâce à la volonté du maire Albert Dhélin (maire de 1947 à 1965). L’architecte est associé à Marc Revaux, ingénieur-conseil spécialisé en construction de piscines. Son architecture semble inspirée de la piscine de Bruay-en-Artois et est similaire à celle du Cateau-Cambrésis, reconstruite en 1954 par la même équipe d’architecte-ingénieur. Elle allie le style Paquebot de l’Art Déco (présence d’oculi en forme de hublots) aux codes du mouvement moderne international des années 1950. Les bassins sont entourés sur deux côtés par les bâtiments des vestiaires, et sur le deuxième grand côté par des gradins surplombés par une terrasse avec buvette (dans l’angle). La forme de U renversé de l’élégant plongeoir associée à la ligne courbe du toboggan qui lui fait face, animent l’orthogonalité des alignements de cabines. Le portique d’entrée, reprenant ces lignes courbes, s’ouvre sur un guichet vitré aux formes dynamiques et sculpturales. La piscine est dominée par une grande tour-horloge, rythmant les séances de natation. On retrouve cette tour-horloge marquant l’entrée de la piscine, à la piscine olympique de la Scarpe à Arras (1955) et au stade nautique de Bapaume (Pas-de-Calais). A Bapaume, le bâtiment abritant l’accueil et les vestiaires est largement vitré et s’ouvre sur les bassins, entourés d’un portique. Son architecte, Emile Cauwet, est spécialiste de l’architecture scolaire (groupe scolaire Ferdinand-Buisson à Boulogne-Billancourt), industrielle et sportive, et prône une esthétique moderniste et fonctionnelle.

 

A Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), une piscine municipale est judicieusement intégrée au nouveau casino, bâtiment monumental, manifeste de l’architecture des années 1950, conçu par les architectes Sonrel et Bonhomme, et situé derrière la plage de la station balnéaire. La piscine, localisée au rez-de-chaussée, est vitrée sur deux côtés et donne vue sur la plage. Le bâtiment en béton armé, monté sur pilotis (rappelant l’architecture de Le Corbusier), est décoré sur ses façades extérieures de mosaïques réalisées par l’artiste Françoise Lelong. La façade côté plage s’ouvre par un portique avec terrasse.

 

Ainsi les piscines des années 1950, souvent d’une grande sobriété correspondant aux préceptes architecturaux du mouvement moderne, s’inscrivent dans la continuité des piscines de la fin des années 1930. Il faut attendre les années 1960 pour qu’une nouvelle impulsion soit donnée à l’innovation architecturale dans le domaine des piscines, grâce à la mise en place d’une véritable politique interventionniste de l’Etat en faveur de l’équipement sportif sous la Ve République, dans le cadre de trois lois de programme planifiant la construction d’équipements sportifs et socio-éducatifs. Ce nouveau cadre législatif se traduit par une "mise en administration" du bâti sportif par l’État1.

 

II. Les mesures mises en place entre 1961 et 1976 par l’Etat en faveur de la construction des piscines

 

A partir de la Ve République, le sport et la construction sportive sont désormais perçus comme un service d’intérêt public du ressort de l’Etat. Déterminé, l’Etat entreprend une série de mesures incitatives visant à créer un maillage de piscines publiques praticables en toutes saisons (la plupart des piscines étaient alors découvertes et non chauffées) sur l’ensemble du territoire national. L’objectif principal est que tous les enfants aient accès à un bassin pour apprendre à nager, et qu’ainsi soit enfin mis en application l’apprentissage obligatoire de la natation à l’école (dans les programmes depuis la fin du 19e siècle). La priorité des piscines des années 1960-1970 est donc portée vers la jeunesse et l’éducation.

 

1. Les lois programmes : une nouvelle politique économique en faveur de l’équipement sportif

 

Lors de l’instauration du premier gouvernement de la Ve République, est créé un Haut-commissariat (puis Secrétariat d’Etat) à la Jeunesse et aux Sports (rattaché au ministère de l’Education Nationale), dirigé par Maurice Herzog. Ce dernier souhaite impulser de manière urgente une politique de construction afin de combler le sous-équipement en matière d’édifices à destination de la jeunesse : "Notre objectif, notre seul objectif est de mettre à la disposition de notre jeunesse, les moyens de s’exprimer plus complètement. Nous voulons que des millions de jeunes Français puissent aller au stade, à la piscine, se rencontrer dans les Maisons de Jeunes" (Equipements pour la jeunesse et les sports, 1962). Cette volonté se concrétise le 28 juillet 1961, avec la promulgation, dans le cadre du IVe plan, de la première loi de programme, qui instaure, sur une durée de quatre ans (1962-1965), un plan assurant un financement national durable et concret en faveur des équipements sportifs et socio-éducatifs. Ce plan prend la forme de subventions élevées (représentant généralement entre 20 et 50% du coût total) destinées à aider de nombreuses collectivités locales dans leur projet de constructions sportives. Ces aides se poursuivent et sont même revalorisées lors de la deuxième loi de programme d’équipements sportifs (1966-1970), votée le 2 juillet 1965. La troisième loi (1971-1975), votée le 13 juillet 1971, montre une détermination encore plus forte de l’Etat à augmenter massivement le nombre d’équipements à grande échelle, en particulier dans les nouvelles zones urbaines, et à former des éducateurs, ceci pour favoriser le sport de masse pour tous. Ces années marquent en revanche le début du désengagement financier de l’État, que l’on discerne par la baisse progressive des montants des subventions accordées. Ces subventions sont bien sûr soumises à certaines conditions. Et, pour assurer et contrôler la qualité technique et le respect des normes des piscines construites, les municipalités doivent en faire valider les avant-projets par l’Etat.

 

Certains dossiers de subventions conservés aux Archives nationales montrent que de nombreuses municipalités des Hauts-de-France bénéficient de cette aide dès les années 1960 (par exemple les piscines de Lomme, de Noyon, de Chantilly, de Lens, etc.).

 

Ces lois de programmes d’équipements ne se résument toutefois pas à ces aides financières : l’Etat développe également des mesures permettant d’inciter plus efficacement les collectivités à entreprendre la construction d’une piscine, en facilitant leurs démarches administratives et en réduisant les coûts de construction.

 

2. L’agrément de modèles de piscines : normaliser, encadrer et faciliter la construction

 

Suite à l’application de la première loi de programme, le Haut-Commissariat à la Jeunesse et aux Sports, constate que les prix de revient des équipements sportifs sont fréquemment trop élevés et que les architectes municipaux chargés de ces constructions ne sont la plupart du temps pas qualifiés pour ce type de constructions complexes et techniques. D’où la volonté de normaliser et de rationaliser les équipements sportifs, notamment les piscines, et de contrôler les projets proposés par de plus en plus d’entreprises, de constructeurs ou de bureaux d’études aux collectivités. Dans ce but est créée le 25 mai 1963 une commission spéciale dont la mission est d’agréer, sur le plan technique, des projets-types d’équipements susceptibles d’être réalisés dans toute la France. La commission est composée de treize sièges et se réunit plusieurs fois dans l’année pour donner son avis sur les projets d’architecture présentés à l’agrément. Pour ce faire, elle se base sur les qualités techniques du projet, sur les possibilités d’adaptation de l’architecture aux terrains divers, ainsi que sur les qualifications professionnelles des candidats à l’agrément. A partir de 1967, la commission se montre plus exigeante sur l’esthétique, l’harmonie, et l’originalité architecturale.

 

L’objectif principal de cette commission était de pouvoir proposer aux collectivités un panel de modèles de piscines variées et conformes aux caractéristiques définies par l’Etat, livrables clefs en mains et ayant des prix fixes. Cette procédure de normalisation devait de cette façon, assurer la qualité des équipements construits en France ainsi qu’une plus grande rapidité de réalisation. Le premier numéro de la revue Piscines informations résume avec enthousiasme tous les avantages que présente pour les municipalités le choix d’un projet-type agréé, se faisant ainsi le relais des services de l’Etat : "Plus que jamais, ces projets-types agréés sont la solution simple et économique. Prix plafonnés, projets clairement déterminés, normes parfaitement respectées, marché de gré à gré, financements faciles et par conséquent, réalisations rapides, tels sont les principaux avantages que permet d’obtenir le choix d’une exécution conforme à un projet-type agréé". Tout est mis en oeuvre pour inciter les collectivités à s’orienter de préférence vers un projet-type. Une documentation fournie permet en outre d’aider les maîtres d’ouvrages à choisir un programme (nombre et taille des bassins, piscine couverte ou non, etc.) adapté aux besoins de leur commune, notamment en fonction du nombre d’habitants.

 

Il faut attendre 1966 pour que les premiers projets-types soient validés par la commission d’agrément, qui est alors placée sous la responsabilité du nouveau ministère de Jeunesse et des Sports, créé en janvier 1966. La procédure d’agrément est un succès auprès des constructeurs, ingénieurs et architectes. Ils sont ravis de pouvoir bénéficier de ce moyen permettant d’officialiser leurs projets, et mettent à profit leur savoir-faire et leurs idées au service de l’élaboration d’une nouvelle architecture des piscines. Ainsi, parmi les 134 projets-types validés par la commission d’agrément entre 1966 et 1971 (date de mise en arrêt de la procédure), on compte 64 modèles de piscines. La plupart de ces projets présentent des programmes simples et polyvalents, avec un ou plusieurs bassins susceptibles de s’adapter à différents besoins. Avant le lancement de la procédure, toujours dans le but de promouvoir l’apprentissage de la natation, le secrétariat d’Etat avait également agréé trois modèles de piscines-écoles, bassins de natation découverts ou couverts. Ces piscines scolaires, en matériaux préfabriqués, sont constituées d’un bassin métallique suspendu sous lequel sont situées les cabines de change et les installations techniques. Une carte postale montre un de ces bassins découverts (type PF) construit à Barlin (Pas-de-Calais).

 

Seuls certains de ces modèles agréés ont eu du succès et ont été sélectionnés à plusieurs reprises par les municipalités mais ils n’ont pas véritablement été construits à grande échelle. Pour "vendre" leurs piscines, les constructeurs n’hésitent pas à vanter les avantages de leurs projets agréés à travers de nombreuses publicités diffusées dans la presse spécialisée2, ou grâce à des brochures publicitaires envoyées aux municipalités. Dans les Hauts-de-France, on dénombre onze modèles adoptés une ou plusieurs fois par les communes, conduisant à la construction de vingt-trois piscines couvertes. Certains modèles de piscines sont construits avant que les architectes en demandent l’agrément : par exemple la piscine S.5 de l’architecte Michel Denisse, qu’il met en oeuvre dans sa ville natale, Hénin-Liétard, et pour le district urbain de Montreuil-sur-Mer en 1966, alors qu’il n’obtient l’agrément qu’en 1967. C’est le cas également pour la piscine couverte de Cambrai, inaugurée en 1964, qui sert de prototype à Pierre Prod’homme et René Lancelle (architectes à Cambrai) avant de proposer à l’agrément un modèle de piscine.

 

On relève toutefois que, si la commission privilégie l’agrément de piscines couvertes ou transformables (c’est-à-dire pouvant s’ouvrir aux beaux-jours), en ne validant qu’un seul modèle de piscine de plein-air, c’est encore ce type qui est majoritairement construit en France, en raison de son faible coût de fabrication.

 

Ainsi les résultats de la procédure d’agrément sont plutôt satisfaisants mais pas suffisants pour l’Etat qui souhaite intensifier davantage l’implantation de piscines publiques exploitables toute l’année en France, en particulier dans les petites et moyennes communes, ou les quartiers populaires de grandes agglomérations, dont les budgets sont très modestes et qui n’ont pas pu bénéficier de l’élan de construction des décennies précédentes. Pour ce faire, le ministère de la Jeunesse et des Sports, lance, suite à l’organisation de plusieurs concours d’architecture sur le thème des piscines économiques et transformables, une opération nommée « Mille piscines » visant à une répartition uniforme et égalitaire des piscines sur tout le territoire, afin que désormais tous les enfants puissent apprendre à nager. La création d’un réseau d’équipements natatoire apparaît d’autant plus nécessaire depuis la décentralisation de l’enseignement du second degré en 1964 et la création de collèges d’enseignement secondaires (CES) dans des petites villes.

 

3. L’opération "Mille piscines" : une industrialisation totale des piscines pour équiper le territoire à grande échelle

 

Mise en place de l’opération Mille piscines

 

La troisième loi de programme prévoit, en 1971, la réalisation prioritaire, entre autres équipements, d’un millier de piscines (dont 850 industrialisées et 150 destinées à la compétition) en quatre ans (1972-1976). Cette opération, appelée "Mille piscines", entre dans la continuité des volontés étatiques édictées depuis le début de la Ve République en matière d’équipement natatoire, mais elle est également motivée par deux évènements qui ont frappé l’opinion publique à l’été 1968 : la noyade de 150 personnes, dont une majorité d’enfants, suite au naufrage d’un bateau de plaisance sur le lac Léman à moins de 50 mètres de la rive ; et les mauvaises performances des nageurs français aux jeux Olympiques de Mexico. Le général de Gaulle donne alors pour mission à Joseph Comiti, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, d’équiper la France d’un maximum de piscines afin d’enseigner la natation à toute la jeunesse française.Devant l’importance de l’objectif à atteindre : mille piscines, pouvant s’adapter aux possibilités financières souvent limitées des petites et moyennes communes (de 8000 à 15000 habitants) et dont le programme doit concilier l’apprentissage de la natation, la détente et l’entraînement sportif quelle que soit la saison , le secrétariat d’Etat oriente résolument la recherche vers le développement de techniques de préfabrication et d’industrialisation totale de l’architecture, afin de pouvoir produire des piscines en grande série à moindre coût (le prix de revient doit être situé autour de 1 200 000 francs). Pour augmenter l’efficacité et la rapidité de l’opération, l’Etat centralise et facilite le processus administratif (conception et passage des marchés), assure le suivi des réalisations et des travaux, devenant ainsi le maître d’ouvrage des opérations, dont il subventionne largement le coût auprès des villes qui se portent acquéreurs. Les municipalités doivent seulement fournir le terrain et se décider pour un modèle de piscine parmi ceux proposés. A noter que l’Etat se réserve toutefois de refuser ce choix et d’attribuer un autre modèle à la commune, compte tenu des obligations liés aux marchés de série. Pour aider à choisir et expliquer les démarches à mettre en oeuvre, le secrétariat d’Etat diffuse auprès des communes intéressées une documentation abondante et incitative (dépliants, brochures, albums techniques, etc.). Ce système très rationalisé laisse donc peu de marge de manoeuvre aux petites communes qui, si elles souhaitent s’équiper rapidement d’une piscine, sont quasiment obligées de passer par ce système. Ainsi, il s’agit, selon Patrick Facon (2006), de "construire plus vite, moins cher, sans viser d’emblée la perfection – mais en donnant des outils même rudimentaires dans les meilleurs délais".

 

Dès 1970, l’Etat amorce le lancement de cette opération avec la création de 50 "bassins d’apprentissage mobiles" (B.A.M.), dont la fabrication, la conception, le montage et la mise en service sont réalisés par deux entreprises sélectionnées sur concours en 1969 : Walrvae Nausicaa et la société Techniques et Loisirs. Ces bassins de 12,5 x 6 m, peu onéreux et facilement mis en oeuvre, en service d’avril à septembre, sont à affectés par roulement à des communes ne possédant pas d’établissement natatoire. Ils ont pour but de faire patienter les municipalités pendant l’avancée de l’opération "Mille piscines", et de sensibiliser, en attendant, les futurs usagers des piscines industrialisées et ainsi amorcer le développement de la pratique massive de la natation à l’école. Ce service rencontre un grand succès et le secrétariat passe une deuxième commande de 45 B.A.M. en 1972. Ces installations ont été mises en service dans plus de 700 communes jusqu’en 1976 (date fin de l’opération "Mille piscines").

  

Les concours nationaux d’idées de 1969

 

Précédant le lancement de cette opération, l’Etat avait organisé en 1969 et 1971 des séries de concours d’architecture nationaux sur le thème de la piscine, qui devaient conduire à une sélection de modèles de piscines facilement industrialisables. Les deux premiers concours sont lancés le 22 mai 1969 et ont pour objectif de recenser et de comparer toutes les idées nouvelles en matière de piscine. Ces concours sont avant tout ouverts aux architectes, contrairement aux agréments qui mobilisent plutôt des entreprises.

 

Le premier concours porte sur les "piscines transformables", confirmant l’orientation voulue par le ministère de favoriser la construction d’équipements conciliant, en un seul équipement, les bénéfices d’une installation de plein-air et d’une piscine couverte. Les architectes doivent imaginer une piscine ouverte aux beaux-jours, destinée aux agglomérations moyennes et aux quartiers de grandes villes et comportant les équipements suivant : un bassin sportif de 25 m sur 15 m équipé d’un plongeoir, un bassin d’apprentissage de 15 sur 12,5 m, une pataugeoire de 30 m2 et des annexes fonctionnelles et techniques.

 

Le second concours concerne les "piscines économiques". Le programme, plus dépouillé, visant à l’économie tant du point de vue de la construction que de la gestion, correspond aux besoins des petites villes : un bassin mixte de 25 m sur 10 m (dont la profondeur varie de 0,7 à 2 m) permettant de nombreuses activités (baignade familiale, entraînement sportif, apprentissage, compétition, détente) et des annexes fonctionnelles et techniques. Comme pour le premier concours, la façade ou la toiture doit être largement ouvrable. L’architecte doit également prévoir la possibilité d’extensions par l’ajout de bassins de plein air.

 

Ces deux concours connaissent un grand succès : d’après Joseph Comiti, 400 architectes s’y sont intéressés et 150 projets ont été reçus. Neuf avant-projets de piscines transformables sont retenus et quatre pour les piscines économiques. Ces projets, d’une grande originalité, présentent tous des systèmes inédits de toitures ou de façades escamotables permettant l’ouverture complète de la piscine sur l’extérieur. La piscine Tournesol de Bernard Schoeller remporte le premier prix aux deux concours. Robert Hirt gagne le deuxième prix pour les piscines transformables, tandis que le deuxième prix pour les piscines économiques est attribué à la piscine Caneton de Jean-Paul Aigrot, Franc Charras et Alain Charvier. Tous les avant-projets primés doivent normalement faire l’objet d’un prototype en vue d’étudier les possibilités concrètes d’une industrialisation. Mais au final, peu de projets s’y prêtent véritablement. Quelques projets du premier concours sont construits à titre expérimental, et seuls les deux premiers projets lauréats au concours des piscines économiques (Tournesol et Caneton) sont retenus en février 1970 par le secrétariat d’Etat pour la poursuite des études techniques en vue d’une construction en série. Les architectes sont mis en contact avec le bureau d’études SERI-Renault pour approfondir leur projet, puis un appel d’offres international pour les différents lots (tous les éléments doivent être préfabriqués en usine) est lancé en août 1971 pour la construction de prototypes. Pour la réalisation de la coque de la piscine Tournesol, c’est la proposition de la société Durafour qui est retenue, et l’entreprise générale GBA pour la piscine Caneton. Les prototypes primés sont construits à Nangis (Seine-et-Marne) pour la piscine Tournesol et à Salbris (Loir-et-Cher) pour la piscine Caneton. Après une année d’observation et de fonctionnement, les marchés en série sont conclus en décembre 1972 et les premières piscines Tournesol et Caneton sont construites sur tout le territoire national à partir de 1973. Il est prévu de construire 250 exemplaires de chaque piscine. En réalité, 183 piscines Tournesol ont été réalisées en France, et 196 piscines Caneton.

 

inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/les-piscines-des-tren... -

 

les Piscines TOURNESOL En réalité, 183 piscines Tournesol ont été réalisées en France, et 196 piscines Caneton.

 

inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/les-piscines-des-tren... - @ les pisçines Tournesol ↑ a et b Dossier sur la piscine de Carros

 

↑ Notice de la piscine de Bonneveine [archive], sur le site de la DRAC de PACA.

 

↑ Notice de la piscine de Carros-le-Neuf [archive], sur le site de la DRAC de PACA.

 

↑ Bilan 2011-2012 : Patrimoine architectural du xxe siècle, édifices « labellisés », édifices « labellisés » inscrits ou classés [archive], sur le site du ministère de la Culture.

 

↑ Christine Lescoutte-Gardent, « La piscine en travaux », Sud Ouest,‎ 9 février 2013 (lire en ligne [archive]).

 

↑ Marc Gaillard, Architectures des sports, Éditions du Moniteur, coll. « Architecture / Les bâtiments », 1981 (ISBN 2-281-00014-1), p. 54.

 

↑ « Piscine de Carros » [archive], 2006 (consulté le 9 décembre 2017)

 

↑ « Les piscines Tournesol de Monsieur Schoeller » [archive], sur archipostcard.blogspot.fr (consulté le 9 décembre 2017)

 

www.pss-archi.eu/immeubles/FR-50129-19686.html [archive]

 

↑ « Piscine du bois du château à Lorient » [archive], sur guide-piscine.fr, 1er juin 2016 (consulté le 21 août 2016)

 

↑ « Piscine de Baud » [archive], sur guide-piscine.fr, 28 juin 2016 (consulté le 21 août 2016)

 

↑ a et b « La piscine Tournesol en phase de démolition » [archive], sur ouest-france.fr, Ouest France, 27 novembre 2015 (consulté le 21 août 2016)

 

↑ « Démolition de la piscine communautaire | CCB – Communauté de Communes du Bouzonvillois » [archive] (consulté le 29 août 2016)

 

↑ « Lille : la piscine tournesol de la rue françois coppee, c'est déja fini » [archive], sur www.lavoixdunord.fr/ [archive], 26 avril 2016 (consulté le 9 janvier 2017)

 

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↑ « Sa démolition a débuté : la piscine à ventre ouvert ! » [archive], sur lavoixdunord.fr, 19 décembre 2012 (consulté le 9 janvier 2017)

 

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↑ Schoeller, Bernard, Piscine tournesol, plans de projet M 1:100, Archives Commune de Larochette, Paris, 1974.

 

↑ Galerie d'architecture moderne [archive], sur citedechaillot.fr.

 

↑ [PDF] Plein air, Beauvais, Diaphane, 2008 (ISBN 978-2-9530799-1-3, lire en ligne [archive]), chap. 15 (« Jurisprudence, dénomination, botanique »), p. 40–41.

 

Bernard Schoeller et Secrétariat d'État à la Jeunesse et aux Sports, Projet Tournesol : Opération 1000 piscines, dossier technique de présentation, Paris, R. Lacer, 1972, 31 p. (OCLC 1505704, notice BnF no FRBNF35900611, LCCN 75503940)

 

Gérard Monnier (dir.), L'architecture moderne en France, vol. 3 : De la croissance à la compétition : 1967-1999, Paris, Picard, coll. « Librairie de l'architecture et de la ville », 2000, 311 p. (ISBN 2-7084-0571-3), « Les piscines Tournesol », p. 16–18

 

Patrick Facon, « Les piscines Tournesol », dans Gérard Monnier (dir.) et Richard Klein (dir.), Les années ZUP : Architectures de la croissance, 1960-1973, Paris, Picard, 2002, 301 p. (ISBN 2-7084-0629-9), p. 91–110

 

« Remise à neuf de la coupole d'une piscine 'Tournesol' », Les Cahiers techniques du bâtiment, no 279,‎ mai 2008, p. 32–34 (ISSN 0241-6794)

 

Odile Fillion, « Volumes d'eau », D'A. D'Architectures, no 104,‎ août-septembre 2000, p. 36–51

 

fr.wikipedia.org/wiki/Piscine_Tournesol

Dark Blue game concept art

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Phone: 0886 199 899 - 0963 951 132

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"L'idée du concept était de créer une voiture visiblement rapide, super intéressante et qui prenne les gens par surprise."

I was looking at stuff today and trying to pair things up that would make some sense.

Concept/layout: womens

Catalogue

Mervyn's of California

Trying to decide whether to get my rims powder coated black and replace the seat with a black one.

Cô dâu Meera Meera thật xinh xắn trong chiếc váy cưới đuôi cá tay dài xuyên thấu thêu ren tỉ mỉ. Những khoảnh khắc ngọt ngào say đắm của cặp đôi khiến Meera Meera cảm thấy rất hạnh phúc khi được cùng các bạn hoàn thiện nên chiếc váy cưới xinh xắn này.

 

Chân thành cảm ơn các bạn đã tin tưởng và lựa chọn Meera Meera trong những khoảnh khắc hạnh phúc nhất của cuộc đời mình.

Mến chúc hai bạn cùng gia đình tràn đầy niềm vui và sức khoẻ trên con đường hạnh phúc phía trước nhé!

 

My bride looks so beautiful in Meera Meera’s mermaid wedding dress.

Congratulations on the start of something beautiful! Much love, Health and Happiness to you both on this happy occasion, like the unending circle of your wedding ring.

 

Thank you for all of your support and for sharing these photos.

 

Photo credit: to the bride and groom

Áo cưới: Meera Meera Fashion Concept.

Hình ảnh do cô dâu chia sẻ. Một lần nữa cảm ơn các bạn thật nhiều.

 

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A3 or A4 poster

 

Cacophony. . a clanging. . intense riot of last vibrations. . exchange of energy . . liminal states

 

Looks really good in a black frame.

 

A3 or A4 poster

Just a concept photo for something George is working on.

Concept by Gabi Photography

(84) 919 303 087

the concept board at work

Balletto Civile

 

Concept: Michela Lucenti, Maurizio Camilli

 

Regia e scrittura fisica Michela Lucenti

 

Drammaturgia Thomas Desi, Bernhard Glocksin

 

Cast: Fabio Bergaglio , Maurizio Camilli, Ambra Chiarello, Michela Lucenti, Alessandro Pallecchi Arena, Emanuela Serra, Demian Troiano Hackman , Benoit Pitre (baritono), Florian Bergmann (saxophone/bassclarinet), Alberto Cavenati (e-guitar)

 

Sound design: Tiziano Scali

 

Light design: Matteo Attolini

 

Costume and Stage: Chiara Defant

 

Musiche originali: Michael Emmanuel Bauer

 

coprodotto da NeukoellnerOper Berlin, MusikTheaterTage Wien, Fondazione Luzzati Teatro della Tosse onlus, Fondazione Teatro Due, Centro Giovanile Dialma Ruggiero La Spezia.

 

Vienna, fine luglio 2014, un palazzo occupato dai punk che trovano un accordo con la cittadinanza, un piccolo miracolo di comunità, di partecipazione condivisa della vita di tutti i giorni tra cittadini comuni e outsider, il palazzo poi sgomberato con un impiego di forze dell’ordine spropositato, gli idranti il muro d’acqua che si trasforma in violenza e sopraffazione.

Partiamo dalla fine di una storia per risalire alla sua origine .

E dal nome che è stato dato a questo palazzo: Pizzeria Anarchia

Da un muro d’acqua intenso escono come in un video di Bill Viola i protagonisti della storia: il punk, il padre di famiglia, il poliziotto, lo speculatore edilizio e diventano archetipi universali di un conflitto senza tempo oggi più che mai attuale, il diritto alla casa .

Partiamo dall’immagine dell’acqua che non porta armonia ma sveglia interrompe, forza, distrugge una situazione, facendone riaffiorare le incredibili contraddizioni.

Il lavoro meticoloso sul corpo la mappa di partenza della compagnia, rigorose scomposizioni contemporanee a partire dall’immaginario di protesta dagli anni 60 ad oggi, mescolando danza contemporanea, musical e street dance, con una partitura globale che pone l’accento continuo sulla relazione e sui rapporti di potere.

Partitura fisica e partitura musicale eseguita dal vivo, originale, creata dal compositore tedesco Michael Emmanuel Bauer per uno spettacolo musicale dove danza musica e parola si confondono sotto il segno dell’urgenza del dire.

Dall’inizio l’opera va all’indietro con un conto alla rovescia, visualizzato dall’immagine di un muro di un palazzo vicino che cadrà su un osservatore che pur restando lontano dalla vicenda ne subirà la conseguenza peggiore.

Il racconto come in un giallo dove lo spettatore proverà a ricostruire l’accaduto dai diversi punti di vista dei personaggi, in questo conto alla rovescia il suono e il movimento non si fermeranno mai, inarrestabili come l’accadere delle cose.

Balletto Civile ancora una volta alle prese con una specie di opera cantanti lirici, musicisti, attori e danzatori, dentro un’irriverente e precisissima macchina per raccontare una storia che ci riguarda tutti attraverso un teatro fisico totale.

idea-notion-conception-abstraction-hypothesis-postulatIon- belief-conviction-opinion-view-image-impression-picture

Chevrolet MiRay Concept en el Salón de Frankfurt 2011.

 

Análisis en Diariomotor:

www.diariomotor.com/2011/09/16/chevrolet-mi-ray-el-buen-g...

This is the Porsche 918 Concept sitting at Pebble Beach.

BSA's 2010 Tournament of Roses Parade Float as rendered by the design team.

Diamond Concepts (1,499 square feet)

9200 Stony Point Parkway, Suite 132, Stony Point Fashion Park, Richmond, VA

 

This location opened in the mid 2010s; it was originally a Fink's Jewelers, which opened in September 2003.

Sugar Skull Concept

 

Behind the Scenes Pre Shoot Click Me

 

Model: Kirsten

MUA/Hair: Morgan

MUA/Hair: Kandi

Photographer: Chris Benoit

 

Canon 400D

50mm 1.8

27inch Beauty Dish

40inch White Umbrella

160w Studio Strobe (2)

Phoshot Wireless Trigger (2)

 

Beauty Dish just off camera left and strobe off camera right just behind model to give a little rim light and fill in the shadows.

 

Strobe through Beauty Dish at 1/2 power strobe on right at 1/32 power triggered Wireless at 1/160th at f/2.8

 

Processed in Lightroom 2.0 and PS CS3

I miss ice cream. If I had a ice cream factory - these are some of the ice creams I would make.

Toyota USA Museum.

Scrambler in APRILIA Sauce!

This here is one of my very first LDD cars! Made all the way back in 2007ish, this was amongst the first of my LDD cars to become real! It was made using peices available on LDD at the time. I have learned alot about building 6 stud wide cars since then, but it more or less all started with this one.

 

The Concept Car was (original discription lost) was supposed to have either a 240 Horsepower Flat 6, or a 320 Horspower V8 engine (wasnt included in the original design), coupled to a 4 speed RWD set up. Top Speed was about 145 MPH.

For reference. Ribbon concepts.

 

I'm in the process of having a hat made for me by John Penman. I snagged the pics of this hat from an online auction and did some Photoshop work in order to experiment with what I want the ribbon to look like.

 

Alternate concepts for the TechSpot logo design refresh.

2015 Lincoln Continental Concept

Video Mapping Philipp Geist_Germany+Brazil 2013-2014_- Santa Marta 2014_©Fred Pacífico/Porã

 

„VideoInstallation by Philipp Geist“, "Philipp Geist", „Copyright 2014 Philipp Geist / VG Bildkunst 2014", www.videogeist.de, mail@videogeist.de, „Rio de Janeiro“, "Santa Marta“, „Cristo Redentor“, „Dona Marta“, „Deutschland + Brasilien 2013-2014“, “Alemanha + Brasil 2013-2014”

 

Photo by Fred Pacífico

©2014 Philipp Geist / VG BIldkunst Bonn

 

Rio de Janeiro / Brazil 2014

Christ statue (Cristo Redentor) – May 12

Dona Marta favela – May 15 and 16,2014

 

Light Art-Video-Mapping-Installations Philipp Geist in Rio de Janeiro / Brazil 2014

on the Christ statue (Cristo Redentor) - May 12 and in the Dona Marta favela - May 15 and 16,

2014

 

Installation Philipp Geist Year of Germany in Brazil 2013/2014

Concept Time Drifts May 2014

 

At the end of the Year of Germany in Brazil 2013/2014, the artist Philipp Geist (Berlin, 1976)

develops two light installations in Rio this year; the first one on the world-famous Christ statue

(Cristo Redentor) and the other installation in the Santa Marta favela. For the installation the

artist presents artistic-liberal and poetic German and Brazilian themes and develops a building

and floor light installation of colored words and phrases in Portuguese, German, and in other

international languages. The installation deals with cultural characteristics and achievements of

both countries and visualizes the issues of time and space, volatility and presence in a free

artistic style. The two projects are in fact a double project which is combined. The installation

on the symbol of Rio and Brazil, the Christ statue, is recorded and projected onto the small

buildings and huts of the favela. The Christ statue, which has been built to protect the city and

the sailors, is symbolically projected on the shantytown, the favela, in a protective way. The

installation in the favela will be seen not only on a facade as a large cinema projection or as a

static image, but on several winding buildings, the roofs, the floor and on the steps. Thus, the

visitor becomes a part of the installation and can immerse into the projection and the light and

introduce himself. Chalk crayons are put out on the streets in the favela and the young and old

residents and visitors can write and paint words on the street, the ground, the stairs or even on

the house walls. The residents and several institutions should be addressed to submit words and

associations dealing with Rio, Brazil and Germany.

For the installation, which was shown at the Luminale in 2012, the artist Philipp Geist won the

German Lighting Design Award 2013 (Deutscher Lichtdesign-Preis 2013) in the category Light Art.

The series 'Time Drifts' is characterized by the complex and subtle way of visualizing various

currents and voices in cultural contexts and to provide institutions and visitors with the

opportunity of substantive participation: different personalities, visitors and institutions may be

addressed in advance and then contribute words and associations. Current and historico-cultural

topics are researched in advance by the artist and then integrated in a sensitive and subtle way.

The projection dismisses the use of screens, because concepts and associations are projected on

a large area onto the floor surface on several facades and in theater fog. Over the course of two

days, the installation can be seen on-site in the favela on May 15 and 16 and on the Cristo

Redentor on May 12 for a day.

Short, tall, young and old visitors can interactively participate in the installation by tracing and

adding words with colored chalk crayons available on the streets. Thus, over the period of the

installation, a carpet of words is evolved with terms that are contributed locally by the visitors

by means of the temporary and volatile 'medium' of chalk crayons. Philipp Geist develops in this

way a dialogue between the place, the visitors and his artistic work.

The concrete, tangible projection of the architecture and the static terms on the floor area

represents the facts and visible relics that are responsible for our understanding of history. The

transparent and volatile projection in the fog reminds us that part of the history can not be

preserved and that it is created in our individual imagination in a single moment. Words are

briefly visible as a metaphor for transience and then disappear again. This interplay of the

various text and image layers in the space refers to the location and the history/-ies of Brazil

and Germany and the cultural exchange between the two countries. The visitors themselves are

part of the installation: they dive into the large floor projection. In this way, different

perspectives and experiences of space are unified. Abstract passages which are created, then

overlapped and displaced by each other symbolize the constant changes in history, the passage

of time and the transience of existence. Even the understanding of the past is in the flux. The

modern writings and formations created on the computer establish a connection to the present

and the possibilities of today's technology and show that the perception of history and culture

depends always on the possibilities and constraints of the present.

'Time Drifts - Words of Berlin' is part of a series of installations, which has been shown in recent

years by Philipp Geist, and which are always re-developed site-specifically and adapted to the

local conditions: In October 2012, Philipp Geist showed the installation on the entire Potsdamer

Platz (public square) and the Kolhoff Tower and Renzo Piano Tower skyscrapers. In April 2012

the installation was shown at the Luminale in Frankfurt where it was seen by more than 40,000

visitors and thus the main project of the Luminale 2012. In 2011, Philipp Geist presented the

'Time Drifts' installation in Vancouver at the Jack Poole Plaza, as well as in Montreal on the

Place des Arts in 2010. The 'Timing' installation was shown at the 2009 Glow Festival in

Eindhoven. In the end of 2009, on the occasion of the birthday of the King of Thailand, 2-3

million visitors saw his facade installation at the royal throne in Bangkok. Other projects

include: 'Timelines' at the prestigious Pallazzio delle Esposizioni (Rome, 2007), 'Time Fades'

at the Cultural Forum of Berlin and 'Broken Time Lines' at the old spa Kurhaus Ahrenshoop

(Germany, 2008).

Geist's projects are primarily characterized by their complexity concerning the integration of

space, sound and motion images. His video mapping installations waive screens and transform a

wide range of architectures in moving, picturesque light sculptures which challenge the viewer's

perception of two- and three-dimensionality.

  

www.alemanha-brasil.org/br/node/8542

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-12

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-15

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-16

  

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Arte de luz - Instalações de Mapeamento de Vídeo por Philipp Geist no Rio de Janeiro / Brasil

2014 no Cristo Redentor no dia 12 de maio e na favela Santa Marta nos dias 15 e 16 de maio de

2014

 

Instalação Philipp Geist Ano Alemanha + Brasil 2013/2014

Conceito Time Drifts Maio 2014

 

No final do ano Alemnaha + Brasil 2013/2014, o artista Philipp Geist (1976, Berlim) desenvolverá

duas instalações de luz no Rio; uma delas será exibida na mundialmente famosa estátua do

Cristo Redentor, e a outra na favela Santa Marta. Para a instalação, o artista traz temas teutobrasileiros

de maneira liberal-artística e poética desenvolvendo instalações de luz em edifícios e

no solo a partir de palavras e conceitos coloridos em Português, Alemão e em outros idiomas

internacionais. A instalação lida com as peculiaridades e realizações culturais de ambos os países

e visualiza as questões de tempo e espaço e de volatilidade e presença no estilo liberal-artístico.

Os dois projetos em questão representam um projeto duplo que é combinado. A instalação na

estátua do Cristo Redentor, como um símbolo do Rio e do Brasil, será gravada e projetada nos

pequenos prédios e barracos da favela. A estátua do Cristo Redentor, que foi erguida para

proteger a cidade e os marinheiros, será então projetada como um símbolo de proteção em uma

favela. A instalação na favela é visto não apenas em uma fachada como uma projeção grande de

cinema ou como uma imagem estática, mas em vários prédios sinuosos, em telhados, no solo e

nas escadas. Desta maneira, o visitante conseguirá ser parte da instalação e imergir e mergulhar

na projeção e na luz. Na favela, será distribuído giz para pintura de rua, e os moradores e

visitantes, tanto jovens quanto velhos, podem escrever e pintar conceitos na rua, no solo, nas

escadas ou até mesmo nas paredes das casas. Os moradores e diversas instituições serão

convidados a contribuir com conceitos e associações que representam o Rio, o Brasil e a

Alemanha.

Para as instalações apresentadas na Luminal em 2012, o artista Philipp Geist ganhou o

'Deutscher Lichtdesign-Preis 2013” (Prêmio Alemão de Desenho de Luz de 2013) na categoria

Arte de Luz. A série Time Drifts caracteriza-se pela forma complexa e sutil de visualizar várias

correntes e vozes em contextos culturais e de oferecer a instituições e aos visitantes a

oportunidade de participar: diferentes personalidades, visitantes e instituições podem ser

contatados antecipadamente para contribuir com termos e associações. Temas atuais, históricos

e culturais serão previamente pesquisados pelo artista e, depois, integrados de uma forma

sensível e sutil. A projeção é realizada sem o uso de telas porque conceitos e associações são

projetados, em grande estilo, sobre a superfície do solo, em diversas frentes e envolvidos em

fumaça. Ao longo de dois dias, a instalação estará em exibição em 15 e 16 de maio na favela, e

em 12 de maio, por um dia, no Cristo Redentor.

Visitantes jovens e velhos podem envolver-se na instalação e traçar ou adicionar palavras com

giz colorido, que será distribuído, e assim participar interativamente na instalação. Desta

maneira, durante a duração da instalação, será desenvolvido um tapete de palavras. As palavras

serão fornecidas, no próprio local, pelos visitantes usando o giz, um meio temporário e volátil.

Philipp Geist desenvolve assim um diálogo entre o local, os visitantes e seu trabalho artístico.

A área de projeção concreta e tangível da arquitetura e os termos estáticos sobre a superfície do

solo representam os fatos e as relíquias visíveis que compõem a nossa compreensão da história. A

área de projeção transparente e sumindo por dentro da fumaça lembra que parte da história não

pode ser preservada e que ela é criada na nossa imaginação individual momentaneamente.

Conceitos são brevemente visíveis, como uma metáfora para a transitoriedade e, logo mais,

desaparecem. Esta interação entre as várias camadas de texto e de imagens no espaço refere-se

à localização e a(s) história(s) do Brasil e da Alemanha e o intercâmbio cultural entre os dois

países. Os próprios visitantes tornam-se parte da instalação: eles imergem na grande projeção

do solo. Desta forma, diferentes perspectivas e experiências de espaço são unidas. Passagens

abstratas que são formadas, sobrepostas e suprimidas pela próxima simbolizam as mudanças

contínuas na história, a passagem do tempo e a transitoriedade da existência. A compreensão do

passado também está no fluxo. As fontes e formações modernas criadas no computador

estabelecem uma conexão com o presente e com as possibilidades da tecnologia de hoje: a

percepção da história e da cultura sempre dependende das capacidades e limitações do

presente.

'Time Drifts - Words of Berlin' faz parte de uma série de instalações, que foram apresentadas

durante os últimos anos por Philipp Geist e que são sempre redesenvolvidas para as condições

locais específicas: em outubro de 2012, Philipp Geist exibiu a instalação em toda a praça

Potsdamer Platz (Berlim) e nos dois arranha-céus Kolhoff Tower (Berlim) e Renzo Piano Tower

(Londres). Em abril de 2012, a instalação foi apresentada no evento da Luminal em Frankfurt

onde foi vista por mais de 40.000 visitantes sendo o principal projeto da Luminal de 2012. Em

2011, Philipp Geist mostrou a instalação Time Drifts na praça Jack Poole Plaza em Vancouver

bem como em Montreal, Canadá, no centro de arte Place des Arts, em 2010. A instalação Timing

foi exibida no Glow Festival de 2009 in Eindhoven, Holanda. No final de 2009 e por ocasião do

aniversário do rei tailandês, aprox. 2 a 3 milhões de visitantes viram a instalação de fachada do

artista no trono real em Banguecoque. Seus outros projetos incluem: Time Lines, no prestigiado

museu Palazzio delle Esposizioni (Roma, 2007); Time Fades, no Fórum Cultural de Berlim;

Broken Time Lines, no antigo spa Kurhaus Ahrenshoop (Alemanha, 2008).

Os projetos de Geist são principalmente caracterizados por sua complexidade na integração de

espaço, som e imagens de movimento. Suas instalações de mapeamento de vídeo renunciam

telas e transformam uma ampla gama de arquiteturas em esculturas móveis e pitorescas que

desafiam a percepção do espectador de duas e três dimensões.

  

www.alemanha-brasil.org/br/node/8542

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-12

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-15

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-16

  

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Lichtkunst-VideoMappingInstallationen Philipp Geist in Rio de Janeiro / Brasilien 2014

an der Christstatue (Cristo Redender) 12.5 und in der Favela Santa Marta 15./16.5.2014

 

Installation Philipp Geist Deutsch-Brasilianisches Jahr 2013/2014

Konzept Time Drifts Mai 2014

 

Zum Abschluss des Deutsch-Brasilianischen-Jahres 2013/2014 entwickelt der Berliner Künstler

Philipp Geist (1976) zwei Lichtinstallation in Rio d.J.; eine an der weltbekannten Christstatue

(Cristo Redender) und in die andere Installation in der Favela Santa Marta. Bei der Installation

greift der Künstler künstlerisch frei und poetisch deutsch brasilianische Themen auf und

entwickelt eine Gebäude- und Boden-Lichtinstallation aus farbigen Wörtern und Begriffen in

portugiesischer, deutscher, und in weiteren internationalen Sprachen. Die Installation thematisiert

kulturelle Besonderheiten und Errungenschaften beider Länder und visualisiert die Themen Zeit

und Raum, Flüchtigkeit und Präsenz in freien künstlerischen Art. Bei den beiden Projekten handelt

es sich um ein Doppelprojekt welches kombiniert wird. Die Installation auf das Wahrzeichen von

Rio und Brasilien die Christstatue, wird aufgenommen und auf die kleinen Gebäude und Hütten

der Favela projiziert. Die Christstatue die errichtet worden ist um die Stadt und Seeleute zu

schützen, wird so symbolisch schützend über ein Armenviertel die Favela projiziert. Dabei ist die

Installation in der Favela nicht nur auf einer Fassade als große Kinoprojektion oder als statisches

Bild zu sehen, sondern auf mehreren verwinkelten Gebäuden, den Dächern, den Boden und auf

den Stufen. Der Besucher wird vielmehr auf diese Weise selbst Teil der Installation und kann in die

Projektion und das Licht eintauchen und sich einbringen. In der Favela werden Strassenmalkreide

ausgelegt und die Bewohner und Besucher ob jung oder alt können Begriffe auf die Strasse, den

Boden, die Treppenstufen oder sogar auf die Hauswände schreiben und malen. Die Bewohner und

verschiedene Institutionen sollen angesprochen werden Assoziationen und Begriffe die für Rio,

Brasilien und Deutschland stehen einzureichen.

Für die 2012 bei der Luminale gezeigten Installation hat der Künstler Philipp Geist den Deutschen

Lichtdesign-Preis 2013 in der der Kategorie Lichtkunst gewonnen. Die Serie 'Time Drifts' zeichnet

sich aus durch die komplexe und die subtile Möglichkeit, verschiedenste Strömungen und

Stimmen in kulturellen Kontexten sichtbar zu machen und Institutionen und Besuchern die

Möglichkeit zur inhaltlichen Partizipation zu geben: Es können verschiedene Persönlichkeiten,

Besucher und Institute im Vorfeld angesprochen werden, die Begriffe und Assoziationen

beisteuern. Aktuelle und kulturhistorische Themen werden im Vorfeld vom Künstler recherchiert

und auf sensible und subtile Weise integriert. Die Projektion verzichtet auf den Einsatz von

Leinwänden, denn Begriffe und Assoziationen werden grossflächig auf die Bodenfläche, auf

mehrere Fassaden und in Theaternebel projiziert. Über den Zeitraum von 2 Tagen wird die

Installation vor Ort in der Favela am 15/16.Mai und die Installation am Cristo Redentor am 12.Mai

für einen Tag zu sehen sein.!

Kleine, große, junge und alte Besucher können sich einbringen in die Installation und mit farbiger

Straßenmalkreide, die ausgelegt wird, Wörter nachzeichnen und hinzufügen und so interaktiv an

der Installation teilnehmen. Über die Installationsdauer entsteht somit ein Wörterteppich aus

Begriffen, die vor Ort von den Besuchern selbst mittels dem temporären und flüchtigen 'Medium'

der Strassenmalkreide beigesteuert werden. Geist entwickelt auf diese Weise einen Dialog

zwischen dem Ort, den Besuchern und seiner künstlerischen Arbeit. ! !

Die konkrete, greifbare Projektionsfläche der Architektur und die statischen Begriffe auf der

Bodenfläche stehen für die Fakten und sichtbaren Relikte, welche unser Geschichtsverständnis

ausmachen. Die transparente, sich verflüchtigende Projektionsfläche im Nebel erinnert daran,

dass ein Teil der Geschichte nicht konserviert werden kann und im Moment in unserer individuellen

Vorstellung entsteht. Begriffe werden als Metapher für die Vergänglichkeit kurzzeitig sichtbar und

verschwinden sofort wieder. Dieses Zusammenspiel der verschiedenen Text- und Bildschichten im

Raum verweist auf den Ort und die Geschichte(n) Brasiliens und Deutschlands und den kulturellen

Austausch beider Länder. Die Besucher selbst werden Teil der Installation: sie tauchen in die

großflächige Bodenprojektion ein. Auf diese Weise vereinen sich unterschiedliche Perspektiven

und Raumerfahrungen. Abstrakte Passagen, die sich aufbauen, überlagern und gegenseitig

verdrängen, symbolisieren die ständigen Veränderungen in der Geschichte, den Lauf der Zeit und

die Flüchtigkeit des Seins. Auch das Verständnis von der Vergangenheit ist im Fluss. Die

modernen Schriften und Formationen, die am Computer entstanden sind, stellen eine Verbindung

zur Gegenwart und den Möglichkeiten der heutigen Technik her und zeigen, dass die Erfahrbarkeit

von Geschichte und Kultur immer von den Möglichkeiten und Rahmenbedingungen der Gegenwart

abhängig ist.

'Time Drifts - Words of Berlin' ist Teil einer Serie von Installationen, die Philipp Geist in den letzten

Jahren gezeigt hat, und die dabei immer wieder neu an die örtlichen Gegebenheiten ortsspezifisch

weiterentwickelt wird: Im Oktober 2012 zeigte Geist die Installation auf dem gesamten Potsdamer

Platz und den beiden Hochhäusern Kolhoff Tower und Renzo Piano Tower. Im April 2012 wurde die

Installation in Frankfurt auf der Luminale gezeigt, wurde von mehr als 40.000 Besuchern gesehen

und war das Hauptprojekt der Luminale 2012. Im Jahr 2011 zeigte Geist die Installation Time Drifts

in Vancouver am Jack-Poole Plaza, ebenso wie in Montreal am Place des Arts in 2010. Die

Installation 'Timing' war 2009 auf dem Glow Festival in Eindhoven zu sehen. Ende 2009 sahen

anlässlich des Geburtstages des thailändischen Königs ca. 2-3 Millionen Besucher seine

Fassadeninstallation am königlichen Thron in Bangkok. Andere Projekte waren u.a.: 'Time Lines'

am renommierten Museum delle Esposizioni (2007), 'Time Fades' am Berliner Kulturforum,

'Broken Time Lines' am alten Kurhaus Ahrenshoop (2008).

Geists Projekte sind in erster Linie gekennzeichnet durch ihre Komplexität in der Integration von

Raum, Ton und Bewegbild. Seine Video-Mapping-Installationen verzichten auf Leinwände und

verwandeln verschiedenste Architekturen in bewegte, malerische Lichtskulpturen, die die

Wahrnehmung der Betrachter von Zwei- und Dreidimensionalität herausfordern.

  

Video Mapping Philipp Geist_Ano da Alemanha no Brasil - Cristo Redentor 2014

 

Photo by Fred Pacífico

©2014 Philipp Geist / VG BIldkunst Bonn

 

Rio de Janeiro / Brazil 2014

Christ statue (Cristo Redentor) – May 12

Dona Marta favela – May 15 and 16,2014

 

Light Art-Video-Mapping-Installations Philipp Geist in Rio de Janeiro / Brazil 2014

on the Christ statue (Cristo Redentor) - May 12 and in the Dona Marta favela - May 15 and 16,

2014

 

Installation Philipp Geist Year of Germany in Brazil 2013/2014

Concept Time Drifts May 2014

 

At the end of the Year of Germany in Brazil 2013/2014, the artist Philipp Geist (Berlin, 1976)

develops two light installations in Rio this year; the first one on the world-famous Christ statue

(Cristo Redentor) and the other installation in the Santa Marta favela. For the installation the

artist presents artistic-liberal and poetic German and Brazilian themes and develops a building

and floor light installation of colored words and phrases in Portuguese, German, and in other

international languages. The installation deals with cultural characteristics and achievements of

both countries and visualizes the issues of time and space, volatility and presence in a free

artistic style. The two projects are in fact a double project which is combined. The installation

on the symbol of Rio and Brazil, the Christ statue, is recorded and projected onto the small

buildings and huts of the favela. The Christ statue, which has been built to protect the city and

the sailors, is symbolically projected on the shantytown, the favela, in a protective way. The

installation in the favela will be seen not only on a facade as a large cinema projection or as a

static image, but on several winding buildings, the roofs, the floor and on the steps. Thus, the

visitor becomes a part of the installation and can immerse into the projection and the light and

introduce himself. Chalk crayons are put out on the streets in the favela and the young and old

residents and visitors can write and paint words on the street, the ground, the stairs or even on

the house walls. The residents and several institutions should be addressed to submit words and

associations dealing with Rio, Brazil and Germany.

For the installation, which was shown at the Luminale in 2012, the artist Philipp Geist won the

German Lighting Design Award 2013 (Deutscher Lichtdesign-Preis 2013) in the category Light Art.

The series 'Time Drifts' is characterized by the complex and subtle way of visualizing various

currents and voices in cultural contexts and to provide institutions and visitors with the

opportunity of substantive participation: different personalities, visitors and institutions may be

addressed in advance and then contribute words and associations. Current and historico-cultural

topics are researched in advance by the artist and then integrated in a sensitive and subtle way.

The projection dismisses the use of screens, because concepts and associations are projected on

a large area onto the floor surface on several facades and in theater fog. Over the course of two

days, the installation can be seen on-site in the favela on May 15 and 16 and on the Cristo

Redentor on May 12 for a day.

Short, tall, young and old visitors can interactively participate in the installation by tracing and

adding words with colored chalk crayons available on the streets. Thus, over the period of the

installation, a carpet of words is evolved with terms that are contributed locally by the visitors

by means of the temporary and volatile 'medium' of chalk crayons. Philipp Geist develops in this

way a dialogue between the place, the visitors and his artistic work.

The concrete, tangible projection of the architecture and the static terms on the floor area

represents the facts and visible relics that are responsible for our understanding of history. The

transparent and volatile projection in the fog reminds us that part of the history can not be

preserved and that it is created in our individual imagination in a single moment. Words are

briefly visible as a metaphor for transience and then disappear again. This interplay of the

various text and image layers in the space refers to the location and the history/-ies of Brazil

and Germany and the cultural exchange between the two countries. The visitors themselves are

part of the installation: they dive into the large floor projection. In this way, different

perspectives and experiences of space are unified. Abstract passages which are created, then

overlapped and displaced by each other symbolize the constant changes in history, the passage

of time and the transience of existence. Even the understanding of the past is in the flux. The

modern writings and formations created on the computer establish a connection to the present

and the possibilities of today's technology and show that the perception of history and culture

depends always on the possibilities and constraints of the present.

'Time Drifts - Words of Berlin' is part of a series of installations, which has been shown in recent

years by Philipp Geist, and which are always re-developed site-specifically and adapted to the

local conditions: In October 2012, Philipp Geist showed the installation on the entire Potsdamer

Platz (public square) and the Kolhoff Tower and Renzo Piano Tower skyscrapers. In April 2012

the installation was shown at the Luminale in Frankfurt where it was seen by more than 40,000

visitors and thus the main project of the Luminale 2012. In 2011, Philipp Geist presented the

'Time Drifts' installation in Vancouver at the Jack Poole Plaza, as well as in Montreal on the

Place des Arts in 2010. The 'Timing' installation was shown at the 2009 Glow Festival in

Eindhoven. In the end of 2009, on the occasion of the birthday of the King of Thailand, 2-3

million visitors saw his facade installation at the royal throne in Bangkok. Other projects

include: 'Timelines' at the prestigious Pallazzio delle Esposizioni (Rome, 2007), 'Time Fades'

at the Cultural Forum of Berlin and 'Broken Time Lines' at the old spa Kurhaus Ahrenshoop

(Germany, 2008).

Geist's projects are primarily characterized by their complexity concerning the integration of

space, sound and motion images. His video mapping installations waive screens and transform a

wide range of architectures in moving, picturesque light sculptures which challenge the viewer's

perception of two- and three-dimensionality.

  

www.alemanha-brasil.org/br/node/8542

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-12

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-15

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-16

  

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Arte de luz - Instalações de Mapeamento de Vídeo por Philipp Geist no Rio de Janeiro / Brasil

2014 no Cristo Redentor no dia 12 de maio e na favela Santa Marta nos dias 15 e 16 de maio de

2014

 

Instalação Philipp Geist Ano Alemanha + Brasil 2013/2014

Conceito Time Drifts Maio 2014

 

No final do ano Alemnaha + Brasil 2013/2014, o artista Philipp Geist (1976, Berlim) desenvolverá

duas instalações de luz no Rio; uma delas será exibida na mundialmente famosa estátua do

Cristo Redentor, e a outra na favela Santa Marta. Para a instalação, o artista traz temas teutobrasileiros

de maneira liberal-artística e poética desenvolvendo instalações de luz em edifícios e

no solo a partir de palavras e conceitos coloridos em Português, Alemão e em outros idiomas

internacionais. A instalação lida com as peculiaridades e realizações culturais de ambos os países

e visualiza as questões de tempo e espaço e de volatilidade e presença no estilo liberal-artístico.

Os dois projetos em questão representam um projeto duplo que é combinado. A instalação na

estátua do Cristo Redentor, como um símbolo do Rio e do Brasil, será gravada e projetada nos

pequenos prédios e barracos da favela. A estátua do Cristo Redentor, que foi erguida para

proteger a cidade e os marinheiros, será então projetada como um símbolo de proteção em uma

favela. A instalação na favela é visto não apenas em uma fachada como uma projeção grande de

cinema ou como uma imagem estática, mas em vários prédios sinuosos, em telhados, no solo e

nas escadas. Desta maneira, o visitante conseguirá ser parte da instalação e imergir e mergulhar

na projeção e na luz. Na favela, será distribuído giz para pintura de rua, e os moradores e

visitantes, tanto jovens quanto velhos, podem escrever e pintar conceitos na rua, no solo, nas

escadas ou até mesmo nas paredes das casas. Os moradores e diversas instituições serão

convidados a contribuir com conceitos e associações que representam o Rio, o Brasil e a

Alemanha.

Para as instalações apresentadas na Luminal em 2012, o artista Philipp Geist ganhou o

'Deutscher Lichtdesign-Preis 2013” (Prêmio Alemão de Desenho de Luz de 2013) na categoria

Arte de Luz. A série Time Drifts caracteriza-se pela forma complexa e sutil de visualizar várias

correntes e vozes em contextos culturais e de oferecer a instituições e aos visitantes a

oportunidade de participar: diferentes personalidades, visitantes e instituições podem ser

contatados antecipadamente para contribuir com termos e associações. Temas atuais, históricos

e culturais serão previamente pesquisados pelo artista e, depois, integrados de uma forma

sensível e sutil. A projeção é realizada sem o uso de telas porque conceitos e associações são

projetados, em grande estilo, sobre a superfície do solo, em diversas frentes e envolvidos em

fumaça. Ao longo de dois dias, a instalação estará em exibição em 15 e 16 de maio na favela, e

em 12 de maio, por um dia, no Cristo Redentor.

Visitantes jovens e velhos podem envolver-se na instalação e traçar ou adicionar palavras com

giz colorido, que será distribuído, e assim participar interativamente na instalação. Desta

maneira, durante a duração da instalação, será desenvolvido um tapete de palavras. As palavras

serão fornecidas, no próprio local, pelos visitantes usando o giz, um meio temporário e volátil.

Philipp Geist desenvolve assim um diálogo entre o local, os visitantes e seu trabalho artístico.

A área de projeção concreta e tangível da arquitetura e os termos estáticos sobre a superfície do

solo representam os fatos e as relíquias visíveis que compõem a nossa compreensão da história. A

área de projeção transparente e sumindo por dentro da fumaça lembra que parte da história não

pode ser preservada e que ela é criada na nossa imaginação individual momentaneamente.

Conceitos são brevemente visíveis, como uma metáfora para a transitoriedade e, logo mais,

desaparecem. Esta interação entre as várias camadas de texto e de imagens no espaço refere-se

à localização e a(s) história(s) do Brasil e da Alemanha e o intercâmbio cultural entre os dois

países. Os próprios visitantes tornam-se parte da instalação: eles imergem na grande projeção

do solo. Desta forma, diferentes perspectivas e experiências de espaço são unidas. Passagens

abstratas que são formadas, sobrepostas e suprimidas pela próxima simbolizam as mudanças

contínuas na história, a passagem do tempo e a transitoriedade da existência. A compreensão do

passado também está no fluxo. As fontes e formações modernas criadas no computador

estabelecem uma conexão com o presente e com as possibilidades da tecnologia de hoje: a

percepção da história e da cultura sempre dependende das capacidades e limitações do

presente.

'Time Drifts - Words of Berlin' faz parte de uma série de instalações, que foram apresentadas

durante os últimos anos por Philipp Geist e que são sempre redesenvolvidas para as condições

locais específicas: em outubro de 2012, Philipp Geist exibiu a instalação em toda a praça

Potsdamer Platz (Berlim) e nos dois arranha-céus Kolhoff Tower (Berlim) e Renzo Piano Tower

(Londres). Em abril de 2012, a instalação foi apresentada no evento da Luminal em Frankfurt

onde foi vista por mais de 40.000 visitantes sendo o principal projeto da Luminal de 2012. Em

2011, Philipp Geist mostrou a instalação Time Drifts na praça Jack Poole Plaza em Vancouver

bem como em Montreal, Canadá, no centro de arte Place des Arts, em 2010. A instalação Timing

foi exibida no Glow Festival de 2009 in Eindhoven, Holanda. No final de 2009 e por ocasião do

aniversário do rei tailandês, aprox. 2 a 3 milhões de visitantes viram a instalação de fachada do

artista no trono real em Banguecoque. Seus outros projetos incluem: Time Lines, no prestigiado

museu Palazzio delle Esposizioni (Roma, 2007); Time Fades, no Fórum Cultural de Berlim;

Broken Time Lines, no antigo spa Kurhaus Ahrenshoop (Alemanha, 2008).

Os projetos de Geist são principalmente caracterizados por sua complexidade na integração de

espaço, som e imagens de movimento. Suas instalações de mapeamento de vídeo renunciam

telas e transformam uma ampla gama de arquiteturas em esculturas móveis e pitorescas que

desafiam a percepção do espectador de duas e três dimensões.

  

www.alemanha-brasil.org/br/node/8542

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-12

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-15

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-16

  

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Lichtkunst-VideoMappingInstallationen Philipp Geist in Rio de Janeiro / Brasilien 2014

an der Christstatue (Cristo Redender) 12.5 und in der Favela Santa Marta 15./16.5.2014

 

Installation Philipp Geist Deutsch-Brasilianisches Jahr 2013/2014

Konzept Time Drifts Mai 2014

 

Zum Abschluss des Deutsch-Brasilianischen-Jahres 2013/2014 entwickelt der Berliner Künstler

Philipp Geist (1976) zwei Lichtinstallation in Rio d.J.; eine an der weltbekannten Christstatue

(Cristo Redender) und in die andere Installation in der Favela Santa Marta. Bei der Installation

greift der Künstler künstlerisch frei und poetisch deutsch brasilianische Themen auf und

entwickelt eine Gebäude- und Boden-Lichtinstallation aus farbigen Wörtern und Begriffen in

portugiesischer, deutscher, und in weiteren internationalen Sprachen. Die Installation thematisiert

kulturelle Besonderheiten und Errungenschaften beider Länder und visualisiert die Themen Zeit

und Raum, Flüchtigkeit und Präsenz in freien künstlerischen Art. Bei den beiden Projekten handelt

es sich um ein Doppelprojekt welches kombiniert wird. Die Installation auf das Wahrzeichen von

Rio und Brasilien die Christstatue, wird aufgenommen und auf die kleinen Gebäude und Hütten

der Favela projiziert. Die Christstatue die errichtet worden ist um die Stadt und Seeleute zu

schützen, wird so symbolisch schützend über ein Armenviertel die Favela projiziert. Dabei ist die

Installation in der Favela nicht nur auf einer Fassade als große Kinoprojektion oder als statisches

Bild zu sehen, sondern auf mehreren verwinkelten Gebäuden, den Dächern, den Boden und auf

den Stufen. Der Besucher wird vielmehr auf diese Weise selbst Teil der Installation und kann in die

Projektion und das Licht eintauchen und sich einbringen. In der Favela werden Strassenmalkreide

ausgelegt und die Bewohner und Besucher ob jung oder alt können Begriffe auf die Strasse, den

Boden, die Treppenstufen oder sogar auf die Hauswände schreiben und malen. Die Bewohner und

verschiedene Institutionen sollen angesprochen werden Assoziationen und Begriffe die für Rio,

Brasilien und Deutschland stehen einzureichen.

Für die 2012 bei der Luminale gezeigten Installation hat der Künstler Philipp Geist den Deutschen

Lichtdesign-Preis 2013 in der der Kategorie Lichtkunst gewonnen. Die Serie 'Time Drifts' zeichnet

sich aus durch die komplexe und die subtile Möglichkeit, verschiedenste Strömungen und

Stimmen in kulturellen Kontexten sichtbar zu machen und Institutionen und Besuchern die

Möglichkeit zur inhaltlichen Partizipation zu geben: Es können verschiedene Persönlichkeiten,

Besucher und Institute im Vorfeld angesprochen werden, die Begriffe und Assoziationen

beisteuern. Aktuelle und kulturhistorische Themen werden im Vorfeld vom Künstler recherchiert

und auf sensible und subtile Weise integriert. Die Projektion verzichtet auf den Einsatz von

Leinwänden, denn Begriffe und Assoziationen werden grossflächig auf die Bodenfläche, auf

mehrere Fassaden und in Theaternebel projiziert. Über den Zeitraum von 2 Tagen wird die

Installation vor Ort in der Favela am 15/16.Mai und die Installation am Cristo Redentor am 12.Mai

für einen Tag zu sehen sein.!

Kleine, große, junge und alte Besucher können sich einbringen in die Installation und mit farbiger

Straßenmalkreide, die ausgelegt wird, Wörter nachzeichnen und hinzufügen und so interaktiv an

der Installation teilnehmen. Über die Installationsdauer entsteht somit ein Wörterteppich aus

Begriffen, die vor Ort von den Besuchern selbst mittels dem temporären und flüchtigen 'Medium'

der Strassenmalkreide beigesteuert werden. Geist entwickelt auf diese Weise einen Dialog

zwischen dem Ort, den Besuchern und seiner künstlerischen Arbeit. ! !

Die konkrete, greifbare Projektionsfläche der Architektur und die statischen Begriffe auf der

Bodenfläche stehen für die Fakten und sichtbaren Relikte, welche unser Geschichtsverständnis

ausmachen. Die transparente, sich verflüchtigende Projektionsfläche im Nebel erinnert daran,

dass ein Teil der Geschichte nicht konserviert werden kann und im Moment in unserer individuellen

Vorstellung entsteht. Begriffe werden als Metapher für die Vergänglichkeit kurzzeitig sichtbar und

verschwinden sofort wieder. Dieses Zusammenspiel der verschiedenen Text- und Bildschichten im

Raum verweist auf den Ort und die Geschichte(n) Brasiliens und Deutschlands und den kulturellen

Austausch beider Länder. Die Besucher selbst werden Teil der Installation: sie tauchen in die

großflächige Bodenprojektion ein. Auf diese Weise vereinen sich unterschiedliche Perspektiven

und Raumerfahrungen. Abstrakte Passagen, die sich aufbauen, überlagern und gegenseitig

verdrängen, symbolisieren die ständigen Veränderungen in der Geschichte, den Lauf der Zeit und

die Flüchtigkeit des Seins. Auch das Verständnis von der Vergangenheit ist im Fluss. Die

modernen Schriften und Formationen, die am Computer entstanden sind, stellen eine Verbindung

zur Gegenwart und den Möglichkeiten der heutigen Technik her und zeigen, dass die Erfahrbarkeit

von Geschichte und Kultur immer von den Möglichkeiten und Rahmenbedingungen der Gegenwart

abhängig ist.

'Time Drifts - Words of Berlin' ist Teil einer Serie von Installationen, die Philipp Geist in den letzten

Jahren gezeigt hat, und die dabei immer wieder neu an die örtlichen Gegebenheiten ortsspezifisch

weiterentwickelt wird: Im Oktober 2012 zeigte Geist die Installation auf dem gesamten Potsdamer

Platz und den beiden Hochhäusern Kolhoff Tower und Renzo Piano Tower. Im April 2012 wurde die

Installation in Frankfurt auf der Luminale gezeigt, wurde von mehr als 40.000 Besuchern gesehen

und war das Hauptprojekt der Luminale 2012. Im Jahr 2011 zeigte Geist die Installation Time Drifts

in Vancouver am Jack-Poole Plaza, ebenso wie in Montreal am Place des Arts in 2010. Die

Installation 'Timing' war 2009 auf dem Glow Festival in Eindhoven zu sehen. Ende 2009 sahen

anlässlich des Geburtstages des thailändischen Königs ca. 2-3 Millionen Besucher seine

Fassadeninstallation am königlichen Thron in Bangkok. Andere Projekte waren u.a.: 'Time Lines'

am renommierten Museum delle Esposizioni (2007), 'Time Fades' am Berliner Kulturforum,

'Broken Time Lines' am alten Kurhaus Ahrenshoop (2008).

Geists Projekte sind in erster Linie gekennzeichnet durch ihre Komplexität in der Integration von

Raum, Ton und Bewegbild. Seine Video-Mapping-Installationen verzichten auf Leinwände und

verwandeln verschiedenste Architekturen in bewegte, malerische Lichtskulpturen, die die

Wahrnehmung der Betrachter von Zwei- und Dreidimensionalität herausfordern.

 

Video Mapping Philipp Geist_Ano da Alemanha no Brasil - Cristo Redentor 2014

 

Photo by Fred Pacífico

©2014 Philipp Geist / VG BIldkunst Bonn

 

Rio de Janeiro / Brazil 2014

Christ statue (Cristo Redentor) – May 12

Dona Marta favela – May 15 and 16,2014

 

Light Art-Video-Mapping-Installations Philipp Geist in Rio de Janeiro / Brazil 2014

on the Christ statue (Cristo Redentor) - May 12 and in the Dona Marta favela - May 15 and 16,

2014

 

Installation Philipp Geist Year of Germany in Brazil 2013/2014

Concept Time Drifts May 2014

 

At the end of the Year of Germany in Brazil 2013/2014, the artist Philipp Geist (Berlin, 1976)

develops two light installations in Rio this year; the first one on the world-famous Christ statue

(Cristo Redentor) and the other installation in the Santa Marta favela. For the installation the

artist presents artistic-liberal and poetic German and Brazilian themes and develops a building

and floor light installation of colored words and phrases in Portuguese, German, and in other

international languages. The installation deals with cultural characteristics and achievements of

both countries and visualizes the issues of time and space, volatility and presence in a free

artistic style. The two projects are in fact a double project which is combined. The installation

on the symbol of Rio and Brazil, the Christ statue, is recorded and projected onto the small

buildings and huts of the favela. The Christ statue, which has been built to protect the city and

the sailors, is symbolically projected on the shantytown, the favela, in a protective way. The

installation in the favela will be seen not only on a facade as a large cinema projection or as a

static image, but on several winding buildings, the roofs, the floor and on the steps. Thus, the

visitor becomes a part of the installation and can immerse into the projection and the light and

introduce himself. Chalk crayons are put out on the streets in the favela and the young and old

residents and visitors can write and paint words on the street, the ground, the stairs or even on

the house walls. The residents and several institutions should be addressed to submit words and

associations dealing with Rio, Brazil and Germany.

For the installation, which was shown at the Luminale in 2012, the artist Philipp Geist won the

German Lighting Design Award 2013 (Deutscher Lichtdesign-Preis 2013) in the category Light Art.

The series 'Time Drifts' is characterized by the complex and subtle way of visualizing various

currents and voices in cultural contexts and to provide institutions and visitors with the

opportunity of substantive participation: different personalities, visitors and institutions may be

addressed in advance and then contribute words and associations. Current and historico-cultural

topics are researched in advance by the artist and then integrated in a sensitive and subtle way.

The projection dismisses the use of screens, because concepts and associations are projected on

a large area onto the floor surface on several facades and in theater fog. Over the course of two

days, the installation can be seen on-site in the favela on May 15 and 16 and on the Cristo

Redentor on May 12 for a day.

Short, tall, young and old visitors can interactively participate in the installation by tracing and

adding words with colored chalk crayons available on the streets. Thus, over the period of the

installation, a carpet of words is evolved with terms that are contributed locally by the visitors

by means of the temporary and volatile 'medium' of chalk crayons. Philipp Geist develops in this

way a dialogue between the place, the visitors and his artistic work.

The concrete, tangible projection of the architecture and the static terms on the floor area

represents the facts and visible relics that are responsible for our understanding of history. The

transparent and volatile projection in the fog reminds us that part of the history can not be

preserved and that it is created in our individual imagination in a single moment. Words are

briefly visible as a metaphor for transience and then disappear again. This interplay of the

various text and image layers in the space refers to the location and the history/-ies of Brazil

and Germany and the cultural exchange between the two countries. The visitors themselves are

part of the installation: they dive into the large floor projection. In this way, different

perspectives and experiences of space are unified. Abstract passages which are created, then

overlapped and displaced by each other symbolize the constant changes in history, the passage

of time and the transience of existence. Even the understanding of the past is in the flux. The

modern writings and formations created on the computer establish a connection to the present

and the possibilities of today's technology and show that the perception of history and culture

depends always on the possibilities and constraints of the present.

'Time Drifts - Words of Berlin' is part of a series of installations, which has been shown in recent

years by Philipp Geist, and which are always re-developed site-specifically and adapted to the

local conditions: In October 2012, Philipp Geist showed the installation on the entire Potsdamer

Platz (public square) and the Kolhoff Tower and Renzo Piano Tower skyscrapers. In April 2012

the installation was shown at the Luminale in Frankfurt where it was seen by more than 40,000

visitors and thus the main project of the Luminale 2012. In 2011, Philipp Geist presented the

'Time Drifts' installation in Vancouver at the Jack Poole Plaza, as well as in Montreal on the

Place des Arts in 2010. The 'Timing' installation was shown at the 2009 Glow Festival in

Eindhoven. In the end of 2009, on the occasion of the birthday of the King of Thailand, 2-3

million visitors saw his facade installation at the royal throne in Bangkok. Other projects

include: 'Timelines' at the prestigious Pallazzio delle Esposizioni (Rome, 2007), 'Time Fades'

at the Cultural Forum of Berlin and 'Broken Time Lines' at the old spa Kurhaus Ahrenshoop

(Germany, 2008).

Geist's projects are primarily characterized by their complexity concerning the integration of

space, sound and motion images. His video mapping installations waive screens and transform a

wide range of architectures in moving, picturesque light sculptures which challenge the viewer's

perception of two- and three-dimensionality.

  

www.alemanha-brasil.org/br/node/8542

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-12

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-15

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-16

  

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Arte de luz - Instalações de Mapeamento de Vídeo por Philipp Geist no Rio de Janeiro / Brasil

2014 no Cristo Redentor no dia 12 de maio e na favela Santa Marta nos dias 15 e 16 de maio de

2014

 

Instalação Philipp Geist Ano Alemanha + Brasil 2013/2014

Conceito Time Drifts Maio 2014

 

No final do ano Alemnaha + Brasil 2013/2014, o artista Philipp Geist (1976, Berlim) desenvolverá

duas instalações de luz no Rio; uma delas será exibida na mundialmente famosa estátua do

Cristo Redentor, e a outra na favela Santa Marta. Para a instalação, o artista traz temas teutobrasileiros

de maneira liberal-artística e poética desenvolvendo instalações de luz em edifícios e

no solo a partir de palavras e conceitos coloridos em Português, Alemão e em outros idiomas

internacionais. A instalação lida com as peculiaridades e realizações culturais de ambos os países

e visualiza as questões de tempo e espaço e de volatilidade e presença no estilo liberal-artístico.

Os dois projetos em questão representam um projeto duplo que é combinado. A instalação na

estátua do Cristo Redentor, como um símbolo do Rio e do Brasil, será gravada e projetada nos

pequenos prédios e barracos da favela. A estátua do Cristo Redentor, que foi erguida para

proteger a cidade e os marinheiros, será então projetada como um símbolo de proteção em uma

favela. A instalação na favela é visto não apenas em uma fachada como uma projeção grande de

cinema ou como uma imagem estática, mas em vários prédios sinuosos, em telhados, no solo e

nas escadas. Desta maneira, o visitante conseguirá ser parte da instalação e imergir e mergulhar

na projeção e na luz. Na favela, será distribuído giz para pintura de rua, e os moradores e

visitantes, tanto jovens quanto velhos, podem escrever e pintar conceitos na rua, no solo, nas

escadas ou até mesmo nas paredes das casas. Os moradores e diversas instituições serão

convidados a contribuir com conceitos e associações que representam o Rio, o Brasil e a

Alemanha.

Para as instalações apresentadas na Luminal em 2012, o artista Philipp Geist ganhou o

'Deutscher Lichtdesign-Preis 2013” (Prêmio Alemão de Desenho de Luz de 2013) na categoria

Arte de Luz. A série Time Drifts caracteriza-se pela forma complexa e sutil de visualizar várias

correntes e vozes em contextos culturais e de oferecer a instituições e aos visitantes a

oportunidade de participar: diferentes personalidades, visitantes e instituições podem ser

contatados antecipadamente para contribuir com termos e associações. Temas atuais, históricos

e culturais serão previamente pesquisados pelo artista e, depois, integrados de uma forma

sensível e sutil. A projeção é realizada sem o uso de telas porque conceitos e associações são

projetados, em grande estilo, sobre a superfície do solo, em diversas frentes e envolvidos em

fumaça. Ao longo de dois dias, a instalação estará em exibição em 15 e 16 de maio na favela, e

em 12 de maio, por um dia, no Cristo Redentor.

Visitantes jovens e velhos podem envolver-se na instalação e traçar ou adicionar palavras com

giz colorido, que será distribuído, e assim participar interativamente na instalação. Desta

maneira, durante a duração da instalação, será desenvolvido um tapete de palavras. As palavras

serão fornecidas, no próprio local, pelos visitantes usando o giz, um meio temporário e volátil.

Philipp Geist desenvolve assim um diálogo entre o local, os visitantes e seu trabalho artístico.

A área de projeção concreta e tangível da arquitetura e os termos estáticos sobre a superfície do

solo representam os fatos e as relíquias visíveis que compõem a nossa compreensão da história. A

área de projeção transparente e sumindo por dentro da fumaça lembra que parte da história não

pode ser preservada e que ela é criada na nossa imaginação individual momentaneamente.

Conceitos são brevemente visíveis, como uma metáfora para a transitoriedade e, logo mais,

desaparecem. Esta interação entre as várias camadas de texto e de imagens no espaço refere-se

à localização e a(s) história(s) do Brasil e da Alemanha e o intercâmbio cultural entre os dois

países. Os próprios visitantes tornam-se parte da instalação: eles imergem na grande projeção

do solo. Desta forma, diferentes perspectivas e experiências de espaço são unidas. Passagens

abstratas que são formadas, sobrepostas e suprimidas pela próxima simbolizam as mudanças

contínuas na história, a passagem do tempo e a transitoriedade da existência. A compreensão do

passado também está no fluxo. As fontes e formações modernas criadas no computador

estabelecem uma conexão com o presente e com as possibilidades da tecnologia de hoje: a

percepção da história e da cultura sempre dependende das capacidades e limitações do

presente.

'Time Drifts - Words of Berlin' faz parte de uma série de instalações, que foram apresentadas

durante os últimos anos por Philipp Geist e que são sempre redesenvolvidas para as condições

locais específicas: em outubro de 2012, Philipp Geist exibiu a instalação em toda a praça

Potsdamer Platz (Berlim) e nos dois arranha-céus Kolhoff Tower (Berlim) e Renzo Piano Tower

(Londres). Em abril de 2012, a instalação foi apresentada no evento da Luminal em Frankfurt

onde foi vista por mais de 40.000 visitantes sendo o principal projeto da Luminal de 2012. Em

2011, Philipp Geist mostrou a instalação Time Drifts na praça Jack Poole Plaza em Vancouver

bem como em Montreal, Canadá, no centro de arte Place des Arts, em 2010. A instalação Timing

foi exibida no Glow Festival de 2009 in Eindhoven, Holanda. No final de 2009 e por ocasião do

aniversário do rei tailandês, aprox. 2 a 3 milhões de visitantes viram a instalação de fachada do

artista no trono real em Banguecoque. Seus outros projetos incluem: Time Lines, no prestigiado

museu Palazzio delle Esposizioni (Roma, 2007); Time Fades, no Fórum Cultural de Berlim;

Broken Time Lines, no antigo spa Kurhaus Ahrenshoop (Alemanha, 2008).

Os projetos de Geist são principalmente caracterizados por sua complexidade na integração de

espaço, som e imagens de movimento. Suas instalações de mapeamento de vídeo renunciam

telas e transformam uma ampla gama de arquiteturas em esculturas móveis e pitorescas que

desafiam a percepção do espectador de duas e três dimensões.

  

www.alemanha-brasil.org/br/node/8542

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-12

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-15

www.alemanha-brasil.org/Programme/Dia/2014-05-16

  

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Lichtkunst-VideoMappingInstallationen Philipp Geist in Rio de Janeiro / Brasilien 2014

an der Christstatue (Cristo Redender) 12.5 und in der Favela Santa Marta 15./16.5.2014

 

Installation Philipp Geist Deutsch-Brasilianisches Jahr 2013/2014

Konzept Time Drifts Mai 2014

 

Zum Abschluss des Deutsch-Brasilianischen-Jahres 2013/2014 entwickelt der Berliner Künstler

Philipp Geist (1976) zwei Lichtinstallation in Rio d.J.; eine an der weltbekannten Christstatue

(Cristo Redender) und in die andere Installation in der Favela Santa Marta. Bei der Installation

greift der Künstler künstlerisch frei und poetisch deutsch brasilianische Themen auf und

entwickelt eine Gebäude- und Boden-Lichtinstallation aus farbigen Wörtern und Begriffen in

portugiesischer, deutscher, und in weiteren internationalen Sprachen. Die Installation thematisiert

kulturelle Besonderheiten und Errungenschaften beider Länder und visualisiert die Themen Zeit

und Raum, Flüchtigkeit und Präsenz in freien künstlerischen Art. Bei den beiden Projekten handelt

es sich um ein Doppelprojekt welches kombiniert wird. Die Installation auf das Wahrzeichen von

Rio und Brasilien die Christstatue, wird aufgenommen und auf die kleinen Gebäude und Hütten

der Favela projiziert. Die Christstatue die errichtet worden ist um die Stadt und Seeleute zu

schützen, wird so symbolisch schützend über ein Armenviertel die Favela projiziert. Dabei ist die

Installation in der Favela nicht nur auf einer Fassade als große Kinoprojektion oder als statisches

Bild zu sehen, sondern auf mehreren verwinkelten Gebäuden, den Dächern, den Boden und auf

den Stufen. Der Besucher wird vielmehr auf diese Weise selbst Teil der Installation und kann in die

Projektion und das Licht eintauchen und sich einbringen. In der Favela werden Strassenmalkreide

ausgelegt und die Bewohner und Besucher ob jung oder alt können Begriffe auf die Strasse, den

Boden, die Treppenstufen oder sogar auf die Hauswände schreiben und malen. Die Bewohner und

verschiedene Institutionen sollen angesprochen werden Assoziationen und Begriffe die für Rio,

Brasilien und Deutschland stehen einzureichen.

Für die 2012 bei der Luminale gezeigten Installation hat der Künstler Philipp Geist den Deutschen

Lichtdesign-Preis 2013 in der der Kategorie Lichtkunst gewonnen. Die Serie 'Time Drifts' zeichnet

sich aus durch die komplexe und die subtile Möglichkeit, verschiedenste Strömungen und

Stimmen in kulturellen Kontexten sichtbar zu machen und Institutionen und Besuchern die

Möglichkeit zur inhaltlichen Partizipation zu geben: Es können verschiedene Persönlichkeiten,

Besucher und Institute im Vorfeld angesprochen werden, die Begriffe und Assoziationen

beisteuern. Aktuelle und kulturhistorische Themen werden im Vorfeld vom Künstler recherchiert

und auf sensible und subtile Weise integriert. Die Projektion verzichtet auf den Einsatz von

Leinwänden, denn Begriffe und Assoziationen werden grossflächig auf die Bodenfläche, auf

mehrere Fassaden und in Theaternebel projiziert. Über den Zeitraum von 2 Tagen wird die

Installation vor Ort in der Favela am 15/16.Mai und die Installation am Cristo Redentor am 12.Mai

für einen Tag zu sehen sein.!

Kleine, große, junge und alte Besucher können sich einbringen in die Installation und mit farbiger

Straßenmalkreide, die ausgelegt wird, Wörter nachzeichnen und hinzufügen und so interaktiv an

der Installation teilnehmen. Über die Installationsdauer entsteht somit ein Wörterteppich aus

Begriffen, die vor Ort von den Besuchern selbst mittels dem temporären und flüchtigen 'Medium'

der Strassenmalkreide beigesteuert werden. Geist entwickelt auf diese Weise einen Dialog

zwischen dem Ort, den Besuchern und seiner künstlerischen Arbeit. ! !

Die konkrete, greifbare Projektionsfläche der Architektur und die statischen Begriffe auf der

Bodenfläche stehen für die Fakten und sichtbaren Relikte, welche unser Geschichtsverständnis

ausmachen. Die transparente, sich verflüchtigende Projektionsfläche im Nebel erinnert daran,

dass ein Teil der Geschichte nicht konserviert werden kann und im Moment in unserer individuellen

Vorstellung entsteht. Begriffe werden als Metapher für die Vergänglichkeit kurzzeitig sichtbar und

verschwinden sofort wieder. Dieses Zusammenspiel der verschiedenen Text- und Bildschichten im

Raum verweist auf den Ort und die Geschichte(n) Brasiliens und Deutschlands und den kulturellen

Austausch beider Länder. Die Besucher selbst werden Teil der Installation: sie tauchen in die

großflächige Bodenprojektion ein. Auf diese Weise vereinen sich unterschiedliche Perspektiven

und Raumerfahrungen. Abstrakte Passagen, die sich aufbauen, überlagern und gegenseitig

verdrängen, symbolisieren die ständigen Veränderungen in der Geschichte, den Lauf der Zeit und

die Flüchtigkeit des Seins. Auch das Verständnis von der Vergangenheit ist im Fluss. Die

modernen Schriften und Formationen, die am Computer entstanden sind, stellen eine Verbindung

zur Gegenwart und den Möglichkeiten der heutigen Technik her und zeigen, dass die Erfahrbarkeit

von Geschichte und Kultur immer von den Möglichkeiten und Rahmenbedingungen der Gegenwart

abhängig ist.

'Time Drifts - Words of Berlin' ist Teil einer Serie von Installationen, die Philipp Geist in den letzten

Jahren gezeigt hat, und die dabei immer wieder neu an die örtlichen Gegebenheiten ortsspezifisch

weiterentwickelt wird: Im Oktober 2012 zeigte Geist die Installation auf dem gesamten Potsdamer

Platz und den beiden Hochhäusern Kolhoff Tower und Renzo Piano Tower. Im April 2012 wurde die

Installation in Frankfurt auf der Luminale gezeigt, wurde von mehr als 40.000 Besuchern gesehen

und war das Hauptprojekt der Luminale 2012. Im Jahr 2011 zeigte Geist die Installation Time Drifts

in Vancouver am Jack-Poole Plaza, ebenso wie in Montreal am Place des Arts in 2010. Die

Installation 'Timing' war 2009 auf dem Glow Festival in Eindhoven zu sehen. Ende 2009 sahen

anlässlich des Geburtstages des thailändischen Königs ca. 2-3 Millionen Besucher seine

Fassadeninstallation am königlichen Thron in Bangkok. Andere Projekte waren u.a.: 'Time Lines'

am renommierten Museum delle Esposizioni (2007), 'Time Fades' am Berliner Kulturforum,

'Broken Time Lines' am alten Kurhaus Ahrenshoop (2008).

Geists Projekte sind in erster Linie gekennzeichnet durch ihre Komplexität in der Integration von

Raum, Ton und Bewegbild. Seine Video-Mapping-Installationen verzichten auf Leinwände und

verwandeln verschiedenste Architekturen in bewegte, malerische Lichtskulpturen, die die

Wahrnehmung der Betrachter von Zwei- und Dreidimensionalität herausfordern.

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