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Un bourdon des champs (Bombus pascuorum) butinant une grande capucine (Tropaeolum majus). Jardin de Reuilly, Paris 12e.
Patriot Paws labrador, "CHAMP," is a little on the chubby side. See that charcoal colored tummy sticking up?
For the french speaking ... ca ne fait jamais de mal de revisiter quelques textes et de relativiser les choses surtout politiques ... non ? ;-)
For the english speaking friends that is an old text of a famous french writer / poet : Alphone Daudet more here : en.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Daudet You certainly know one of his main reference as "Les lettre de mon Moulin" that you can find here (full text in html) www.gutenberg.org/files/11770/11770-h/11770-h.htm in french - unfortunalty cannot find the english translation.
Alphonse Daudet was born in Nimes (south of France) and died in Paris where his grave is at Cemetery du Pere Lachaise.
This text is about a "Prefet" some kind of "state officer" going for a business and stopping by in the country side ... where he prefers to write poems ... and that I posted that the day our new governement was appointed I just joked on the realities of the political life !
:-)
Le Sous-Prefet aux champs
De Monsieur Alphone Daudet
"M. le sous-préfet est en tournée. Cocher devant, laquais derrière, la calèche de la sous-préfecture l'emporte majestueusement au concours régional de la Combe-aux-Fées.
Pour cette journée mémorable, M. le sous-préfet a mis son bel habit brodé, son petit claque, sa culotte collante à bandes d'argent et son épée de gala à poignée de nacre...
Sur ses genoux repose une grande serviette en chagrin gaufré qu'il regarde tristement.
M. le sous-préfet regarde tristement sa serviette en chagrin gaufré : il songe au fameux discours qu'il va falloir prononcer tout à l'heure devant les habitants de la Combeaux-Fées :
- Messieurs et chers administrés...
Mais il a beau tortiller la soie blonde de ses favoris et répéter vingt fois de suite :
- Messieurs et chers administrés... la suite du discours ne vient pas.
La suite du discours ne vient pas... Il fait si chaud dans cette calèche !... À perte de vue, la route de la Combe-aux Fées poudroie sous le soleil du Midi... l'air est embrasé... et sur les ormeaux du bord du chemin, tout couverts de poussière blanche, des milliers de cigales se répondent d'un arbre à l'autre... Tout à coup M. le sous-préfet tressaille. Là-bas, au pied d'un coteau, il vient d'apercevoir un petit bois de chênes verts qui semble lui faire signe :
Le petit bois de chênes verts semble lui faire signe !
-Venez donc par ici, monsieur le sous-préfet ; pour composer votre discours, vous serez beaucoup mieux sous mes arbres...
M. le sous-préfet est séduit ; il saute à bas de sa calèche et dit à ses gens de l'attendre, qu'il va composer son discours dans le petit bois de chênes verts.
Dans le petit bois de chênes verts il y a des oiseaux, des violettes, et des sources sous l'herbe fine... Quand ils ont aperçu M. le sous-préfet avec sa belle culotte et sa serviette en chagrin gaufré, les oiseaux ont eu peur et se sont arrêtés de chanter, les sources n'ont plus osé faire de bruit, et les violettes se sont cachées dans le gazon... Tout ce petit monde-là n'a jamais vu de sous-préfet, et se demande à voix basse quel est ce beau seigneur qui se promène en culotte d'argent. À voix basse, sous la feuillée, on se demande quel est ce beau seigneur en culotte d'argent...
Pendant ce temps-là, M. le sous-préfet, ravi du silence et de la fraîcheur du bois, relève les pans de son habit, pose son claque sur l'herbe et s'assied dans la mousse au pied d'un jeune chêne ; puis il ouvre sur ses genoux sa grande serviette de chagrin gaufré et en tire une large feuille de papier ministre.
- C'est un artiste ! dit la fauvette.
- Non, dit le bouvreuil, ce n'est pas un artiste, puisqu'il a une culotte en argent ; c'est plutôt un prince.
- C'est plutôt un prince, dit le bouvreuil.
- Ni un artiste ni un prince, interrompt un vieux rossignol, qui a chanté toute une saison dans les jardins de la sous-préfecture... Je sais ce que c'est : c'est un sous-préfet !
Et tout le petit bois va chuchotant :
- C'est un sous-préfet ! c'est un sous-préfet !
- Comme il est chauve ! remarque une alouette à grande huppe.
Les violettes demandent :
- Est-ce que c'est méchant ?
- Est-ce que c'est méchant ? demandent les violettes.
Le vieux rossignol répond :
- Pas du tout !
Et sur cette assurance, les oiseaux se remettent à chanter, les sources à courir, les violettes à embaumer, comme si le monsieur n'était pas là... Impassible au milieu de tout ce joli tapage, M. le sous-préfet invoque dans son coeur la Muse des comices agricoles, et, le crayon levé, commence à déclamer de sa voix de cérémonie :
- Messieurs et chers administrés...
- Messieurs et chers administrés, dit le sous-préfet de sa voix de cérémonie...
Un éclat de rire l'interrompt ; il se retourne et ne voit rien qu'un gros pivert qui le regarde en riant, perché sur son claque. Le sous-préfet hausse les épaules et veut continuer son discours ; mais le pivert l'interrompt encore et lui crie de loin :
- À quoi bon ?
- Comment ! à quoi bon ? dit le sous-préfet, qui devient tout rouge ; et, chassant d'un geste cette bête effrontée, il reprend de plus belle :
- Messieurs et chers administrés...
- Messieurs et chers administrés..., a repris le sous-préfet de plus belle.
Mais alors, voilà les petites violettes qui se haussent vers lui sur le bout de leurs tiges et qui lui disent doucement :
- Monsieur le sous-préfet, sentez-vous comme nous sentons bon ?
Et les sources lui font sous la mousse une musique divine ; et dans les branches, au-dessus de sa tête, des tas de fauvettes viennent lui chanter leurs plus jolis airs : et tout le petit bois conspire pour l'empêcher de composer son discours. Tout le petit bois conspire pour l'empêcher de composer son discours...
M. le sous-préfet, grisé de parfums, ivre de musique, essaie vainement de résister au nouveau charme qui l'envahit. Il s'accoude sur l'herbe, dégrafe son bel habit, balbutie encore deux ou trois fois :
- Messieurs et chers administrés... Messieurs et chers admi... Messieurs et chers...
Puis il envoie les administrés au diable ; et la Muse des comices agricoles n'a plus qu'à se voiler la face.
Voile-toi la face, à Muse des comices agricoles !.. Lorsque, au bout d'une heure, les gens de la sous-préfecture, inquiets de leur maître, sont entrés dans le petit bois, ils ont vu un spectacle qui les a fait reculer d'horreur... M. le sous-préfet était couché sur le ventre, dans l'herbe, débraillé comme un bohème. Il avait mis son habit bas ;
... et, tout en mâchonnant des violettes, M. le sous-préfet faisait des vers."
Moralité: en ce jour de nomination de notre nouveau gouvernement, faisons des vers !
:-)
un champ de coquelicots quelque part dans le Pas-de-Calais, juin 2014.
Poppy field, somewhere in Pas-de-Calais, France. June 2014
Vertorama 4 images
Projection stéréographique d'un champ près d'Aubonne, Gimel, Gland.
13 shots, Panosaurus head. PTGui, Photomatix, Photoshop.
Thanks a lot to Farbspiel who shares his HDR tips in his HDR Cookbook.
You can see all my stereographic projections here.
Thanks for your visit, fav's and comments !
Le château de Champs-sur-Marne est situé en France dans la commune de Champs-sur-Marne, dans le département de Seine-et-Marne (région Île-de-France).
Construit près d'une boucle de la Marne entre 1703 et 1706 par les architectes Pierre Bullet et son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour deux financiers de Louis XIV : Charles Renouard de La Touanne puis Paul Poisson de Bourvallais. Type accompli de la maison de plaisance à la française du début du xviiie siècle, avec son plan en « U » à deux courtes ailes sur la cour d'honneur au sud et sa rotonde sur le jardin au nord, il témoigne de l'évolution de la société vers la recherche de davantage de confort. Il dispose d'un parc de 85 hectares qui allie jardin à la française et à l'anglaise, et labellisé Jardin remarquable. Fait rare, le domaine possède à la fois un jardin1 et un château2 en très bon état de conservation.
Le domaine de Champs a connu de nombreux propriétaires au cours de son histoire, notamment le financier Louis Cahen d'Anvers qui en fit un lieu de réception couru de la Belle-Epoque. Champs est aujourd'hui un domaine national géré par le Centre des monuments nationaux qui abrite dans ses communs sud-ouest le Laboratoire de recherche des monuments historiques. Après d'importants travaux de restaurations, le château a rouvert ses portes au public en 2013. C'est également un lieu de tournage cinématographique.
Champs est mentionné entre 1079 et 1096 dans une charte de franchise signée par Adam de Champs. La seigneurie reste dans sa famille jusqu'en 1399, date à laquelle Jeanne II de Champs la vend à la famille d'Orgemont, originaire de Lagny-sur-Marne.
Jusqu'à la fin du xviie siècle, elle passe entre plusieurs mains avant d'être acquise vers 1698 par Charles Renouard de La Touanne, trésorier général de l'Extraordinaire des guerres et de la Cavalerie légère. En 1699, il fait appel aux architectes Pierre Bullet et à son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour lui construire une nouvelle demeure, mais il fait banqueroute en mai 1701 et décède le 4 juin 1701. Il allait être conduit à la Bastille3.
Les travaux sont alors arrêtés. On n'a toutefois aucune information sur le degré d'avancement de ces travaux au moment de leur arrêt4.
Le domaine est confisqué en 1701 et revendu en 1703 à un autre financier Paul Poisson de Bourvallais5, secrétaire du Conseil royal des finances qui est le modèle de la comédie : Turcaret ou le Financier d'Alain-René Lesage. Il fait achever les travaux, toujours sous la direction de Bullet de Chamblain. La construction est terminée en 1707. Les jardins à la française sont créés vers 1710, sans doute par Claude Desgots, petit-neveu et élève de Le Nôtre a 1.
Deux ans après l'opération du visa, Poisson de Bourvallais est accusé de malversations et, en 1716, est condamné à des restitutions par la chambre de justice6. Il doit abandonner le château de Champs-sur-Marne ; selon les Mémoires du duc de Saint-Simon, à l'avènement du régent Philippe d'Orléans, « Bourvallais, un des plus riches traitants et des plus maltraités par la chambre de justice, fut dépouillé d'une superbe maison de campagne à Champs qu'il avait rendue charmante et que d'une maison de bouteille7, il avait fait chef-lieu d'une grande et belle terre à force d'acquisitions. »8.
Le château confisqué par la Couronne est vendu en 1718 à la princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Celle-ci en cède aussitôt la nue-propriété à son cousin, Charles François de La Baume Le Blanc, marquis puis duc de La Vallière. Le fils de celui-ci, Louis-César de La Baume Le Blanc de La Vallière (1708-1780) en hérite en 1739. Il y reçoit des hommes de lettres dont Voltaire, Diderot, d'Alembert, Moncrif.
Mais, après la construction de son magnifique château de Montrouge vers 1750, il délaisse le château de Champs et cherche à vendre le domaine. Faute de trouver un acquéreur, il le loue entre juillet 1757 et janvier 1759 à la marquise de Pompadour, dont il est l'ami, pour 12 000 livres par an. En novembre 1757, celle-ci y reçoit le prince de Soubise au retour de la défaite de Rossbach.
En 1763 le duc de La Vallière parvient à vendre le domaine à l'armateur nantais Gabriel Michel (1702-1765), directeur de la Compagnie des Indes. À sa mort le château passe à sa fille, Henriette Françoise, épouse depuis 1757 de Jacques Auger, marquis de Marbeuf (†1789)9.
Dès 1763, cependant, les époux sont séparés « d'habitation et de biens ». Riche de 8 millions de livres, la marquise a aussi un hôtel particulier à Paris rue du Faubourg-Saint-Honoré à l'emplacement de l'actuel no 31 et possède également la Folie Marbeuf sur les Champs-Élysées, au niveau des actuelles rues Lincoln et Marbeuf. Durant la Révolution, elle est condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécutée le 5 février 1794, « comme convaincue d'avoir désiré l'arrivée des Prussiens ».
Le domaine est saisi comme bien national et vendu par adjudication en 1801 au neveu de la marquise de Marbeuf, Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764-1830), fils de Gabrielle Augustine Michel (1744-1794), qui y reçoit notamment Chateaubriand.
En 1831 son fils revend le château à Jacques Maurice Grosjean, qui en 1858 devient la propriété de l'agent de change parisien Ernest Santerre, dont le fils Sébastien revend la demeure en 1895 au comte Louis Cahen d'Anvers, puissant représentant de la haute-finance parisienne.
Les jardins du château sont labellisés « Jardin remarquable ».
La perspective du jardin à La Française a une orientation Nord-Sud quasi parfaite30.
Une promenade de deux heures (5,5 km) est balisée dans le parc31.
Le parc comporte un if mâle (près de l’orangerie) planté en 1875 et dit « if de Bossuet ». L’arbre s’est reproduit par marcottage. Il décrit au sol un cercle de 76 m de circonférence; il a reçu le label arbre remarquable de France en mars 200632.On trouve également des arbres peu communs comme le pin noir d’Autriche ou le séquoia. La tempête de 1999 a malheureusement abattu beaucoup d’arbres.
Photo : Sport Promotion / Bruno Miani
II Torneio Internacional Cidade de São Paulo
FRONT:
Diana Matheson
Trophy
Christine Sinclair
ROW:
Emily Zurrer
Melissa Tancredi
Robyn Gayle
Carmelina Moscato
Marie-Eve Nault
Kaylyn Kyle
Amelia Pietrangelo
Laura Chénard
Josée Bélanger
BACK ROW:
Diamond Simpson
Christina Julien
Rhian Wilkinson
Brittany Timko
Chelsea Stewart
Karina LeBlanc
Erin McLeod
Stephanie Labbé
Sabrina D’Angelo
Brooke McCalla
Marie Laurence Ouellet
Candace Chapman