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Le Bergeronnette flavéole est une sous-espèce de la Bergeronnette printanière, elle se reproduit au Royaume-Uni, en Irlande et sur les côtes de la Manche en France. Elle hiverne en Afrique.
L’alouette des champs indiscernable au sol
Le plumage chamarré de l'alouette des champs est discret : à dominante brune et striée de brun foncé, il fond l’oiseau dans l’environnement et le rend presque invisible au sol. La tête de l’alouette arbore de longues plumes sur le sommet de la calotte, formant une crête qui se hérisse parfois. Les yeux bruns foncés sont surlignés de sourcils au ton jaunâtre. La partie inférieure du corps est de couleur crème. La queue longue presque noire se pare de rectrices externes tachetées de blanc et les ailes présentent des liserés clairs. Les deux sexes sont semblables en plumage, mais le mâle est plus grand que la femelle.
Le mâle grisolle, turlutte ou tirelire
Tout aussi mélodieux que celui du rossignol, le chant de l'alouette des champs est unique par sa qualité, sa variété et sa longueur. Le passereau possède un des répertoires d’oiseaux les plus riches du monde avec plus de 600 notes et syllabes exprimant des informations et émotions diverses : défendre le territoire, renforcer les liens entre les partenaires, prévenir d’un danger imminent. Voletant au-dessus du nid ou autour de son territoire, le mâle grisolle, turlutte ou tirelire. Son chant harmonieux inspire les poètes : « Pour L’amour, au clair soleil d’été, Avec l’alouette a chanté » écrivait Leconte de Lisle.
Menu saisonnier pour l'alouette des champs
Son régime alimentaire est essentiellement végétal en automne-hiver : graines, semences, jeunes pousses de céréales ou de colza, feuilles de betteraves. L'alouette des champs fréquente donc tous les champs de céréales à l’exception de ceux cultivant du maïs. Pendant la période de reproduction, insectes, larves, lombrics et petits mollusques composent les repas des adultes et des poussins.
Plus à l’aise dans les habitats ouverts
Oiseau migrateur, son aire de répartition comprend l’Asie, l’Océanie, l’Amérique du Nord. Le passereau est également présent dans toute l'Europe de l'Ouest, sur la bande côtière de l'Afrique du Nord et en Turquie. L'alouette des champs vit dans les campagnes ouvertes, les milieux bénéficiant d’une végétation basse : terres cultivées, marais littoraux, prairies, dunes, landes... Si elle affectionne les plaines agricoles, on la trouve aussi en moyenne et haute altitude de 1000 à 2700 mètres. L'oiseau boude les zones boisées mais se plaît en lisière de forêts.
L’alouette des champs, oiseau migrateur
Le caractère nomade du passereau diffère selon la latitude : il est entièrement migrateur dans le nord et l’est de l’Europe et par intermittence au sud. La France représente une zone d’hivernage pour les effectifs provenant de Scandinavie, Finlande et Europe centrale qui viennent se greffer aux sédentaires. Durant l’hiver, les oiseaux sont en quête de chaumes et semis de céréales, de champs de betteraves ou de colza qui les nourrissent copieusement. Parfois, les populations du nord de la France et de la Belgique fuient la saison hivernale et les champs improductifs pour le sud-ouest de la France, voire la péninsule ibérique. Vers la fin février-début mars, les migrateurs regagnent leur pays d’origine pour se reproduire. L’alouette des champs migre principalement la nuit, dédiant la journée à la recherche de la nourriture et au repos.
Une parade nuptiale de haute voltige
Dès le mois de mars, le mâle entonne son chant territorial et commence ses vols nuptiaux. Son rituel est caractéristique : tout en chantant, il s’élève en spirale dans le ciel puis, arrivé à bonne hauteur, il redescend en formant des volutes, alternant battements d'ailes et instants de glisses. Le mâle enchaîne en effectuant une descente en piqué, telle une pierre tombant au sol. À terre, il poursuit sa parade en tournant autour de la femelle avec la crête dressée, les ailes baissées et la queue déployée en éventail. Les couples sont monogames et restent ensemble pendant toute la saison de reproduction. S’ils survivent à l’hiver, ils s’accoupleront de nouveau l’année suivante.
2 à 3 couvées pour l’alouette des champs
L'alouette des champs niche sur le sol dans un trou peu profond, caché par la végétation. La femelle confectionne le nid à l’aide d'herbes et de tiges sèches et le tapisse de matériaux fins, de crins ou de poils. De mi-avril à fin juillet, l'oiseau peut couver deux à trois fois. Chaque ponte comprend entre 3 et 5 œufs et l’incubation dure 11 jours environ. Les deux parents contribuent au nourrissage des petits qui abandonnent leur abri dix jours après l'éclosion. Les jeunes s'envolent définitivement au terme de trois ou quatre semaines mais sont fréquemment la proie de serpent, rapace, belette, chien, renard, chat ou corneille.
L’alouette des champs : grégaire en hiver
L'alouette des champs vit au sol qu’elle explore à vue pour chercher sa nourriture. On peut ainsi observer l’oiseau légèrement accroupi et avançant au gré de ses trouvailles. Courant à terre, le passereau s’aplatit en cas de danger et la couleur brune de son plumage renforce son camouflage. L'alouette se montre particulièrement grégaire pendant les migrations et en hiver : en ces périodes, elle constitue de vastes colonies mixtes en se mélangeant avec d’autres espèces d’oiseaux telles que les pinsons. Lors de températures particulièrement froides, il arrive que les alouettes meurent massivement.
Menaces dans les champs de l’alouette
Les couvées sont fortement touchées par la prédation (environ un quart des nouveau-nés). Les modifications des pratiques agricoles représentent une cause importante dans le déclin des populations de l’alouette des champs qui subissent la perte progressive de leur habitat. Ces changements génèrent une diminution des territoires favorables à l’oiseau, la destruction des couvées, la diminution des ressources alimentaires. À ces menaces s’ajoutent les conditions climatiques - mortelles certaines années - et les prélèvements cynégétiques.
Miroir aux alouettes : décryptage
Née au lendemain de la deuxième guerre mondiale, l’expression “le miroir aux alouettes” signifie un leurre, un effet trompeur. La formule a pris son origine dans le piège qu'utilisaient autrefois les chasseurs pour attraper certains oiseaux, dont les alouettes. Composé d’un morceau de bois taillé en arc, le dispositif muni de petits miroirs reflétant les rayons du soleil pouvait tourner sur lui-même grâce à une cheville. Attirés par la lumière, les oiseaux s’approchaient de si près que les chasseurs pouvaient les capturer au filet ou les tirer par arme. Aujourd’hui, seul est autorisé l'emploi du miroir à alouette dépourvu de facettes réfléchissantes. L’alouette des champs est classée en préoccupation mineure par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Sous une lumière couchante.
Découverte de marres sauvages derrière les dunes de galets à Cayeux Sur Mer (Baie de Somme)
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petite découverte dans un "saule" ; chantant à tue-tête
on dirait une effarvatte mais non le chant est vraiment différent
Longueur : 13 – 15 cm.
Description : la Rousserolle verderolle est très semblable à la Rousserolle effarvatte, mais elle est un peu plus compacte. Sa tête est un peu plus ronde, moins pointue, ce qui lui confère une expression plus « avenante ». Le dessin de la tête est plus marqué, avec des sourcils pâles plus nets à l’avant de l’œil et un cercle oculaire un peu plus net.
Son plumage dessus est généralement plus gris, plus « froid ». Au printemps, l’adulte a le dessus brun-gris assez clair, avec une nuance olivâtre. Les parties supérieures sont plus uniformes que celles de la Rousserolle effarvatte, et en particulier la couleur du croupion ne se différencie presque pas du reste du dessus du corps. Les bordures des tertiaires sont brun-olive et les centres des plumes sont noirs ce qui forme un dessin assez visible. L’alula (plume du poignet) sombre contraste davantage avec le reste de l’aile.
Les parties inférieures sont plus pâles que celles de la Rousserolle effarvatte, avec moins de chamois, et elles présentent souvent une teinte jaunâtre (parfois assez marquée) absente chez la Rousserolle effarvatte. La gorge est bien blanche. Les sous-caudales sont aussi plus pâles, blanc jaunâtre (lavées de chamois chez la Rousserolle effarvatte).
Le juvénile a le dessus d’un brun plus chaud avec le croupion jaune roussâtre : il ressemble donc encore davantage à la Rousserolle effarvatte.
Les ailes de la Rousserolle verderolle sont légèrement plus longues que celles de la Rousserolle effarvatte : la projection primaire est plus grande, représentant 90 à 100 % de la longueur des tertiaires exposées contre 70 à 85 % chez la Rousserolle effarvatte. Les extrémités pâles des primaires visibles (7 à 8) sont aussi un peu plus visibles.
Les pattes sont en général plus claires et plus courtes. Ses ongles sont aussi généralement plus clairs.
Le bec est un peu plus court, sa base est un peu plus large et il est moins pointu.
Voix : ses cris ressemblent à ceux de la Rousserolle effarvatte mais ils sont plus secs, plus durs et plus grinçants.
Le chant est le meilleur critère d’identification. Il est émis souvent à l’aube et au crépuscule et est varié, long, nerveux, composé de sifflements, de cliquetis et de nombreuses imitations (merle, hirondelles…), au rythme variable. D’après Bernd Leisler et Schulze-Hagen dans leur livre « The Reed Warblers: Diversity in a Uniform Bird Family« , au moins 212 espèces du Paléarctique imitées par la Rousserolle verderolle auraient été recensées
Habitat : au printemps, la Rousserolle verderolle vit dans la végétation herbacée humide composée d’orties, de Reines des près, d’épilobes et/ou d’ulmaires, parfois aussi en bordure de roselières, souvent près des fossés ou dans les endroits inondés, mais aussi dans des endroits plus secs, et même près des cultures. pas dans les roselières contrairement à l'effarvatte
Comportement : migratrice également, la Rousserolle verderolle part en moyenne plus tôt en migration en automne (dès septembre) que la Rousserolle effarvatte. Elle revient aussi plus tard au printemps (en moyenne au cours de deuxième décade de mai contre la deuxième partie d’avril en moyenne pour la Rousserolle effarvatte). Elle est plus discrète et chante souvent cachée dans la végétation dense.
Répartition : du sud-est de la Grande-Bretagne (rare) au Kazakhstan en passant par le nord de l’Italie, les Balkans, le nord de la Turquie et le Caucase. En France, elle niche surtout dans le nord, l’est et dans les Alpes et est rare ou absente dans l’ouest et le sud-ouest. Elle est commune en Belgique. On peut la trouver à plus de 1 500 mètres d’altitude.
Synthèse des critères pour distinguer les Rousserolles effarvatte et verderolle
Lorsque l’on observe une rousserolle, il est nécessaire de noter le maximum de détails. Le chant est le meilleur critère, mais si l’oiseau est silencieux, il faut faire une description précise et si possible un dessin ou une photographie. Les critères ci-dessous doivent aider à distinguer les Rousserolles effarvatte et verderolle, mais un seul d’entre eux ne suffit pas, il faut en rassembler le maximum possible.
Attention, l’apparence du plumage d’une rousserolle peut changer en fonction de l’éclairage et il faut donc essayer de l’observer sous différentes lumières. De même, quand un oiseau chante, les plumes de sa calotte se dressent et la forme de sa tête varie. Enfin, comme nous l’avons plus haut, la mue et l’âge peuvent modifier le plumage, et il existe des oiseaux atypiques. Certains oiseaux ne pourront donc pas être identifiés avec certitude. Les nuances des couleurs sont parfois difficiles à apprécier et à décrire à d’autres.
Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus)Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris)
Forme de la tête
Calotte généralement plus plateCalotte plus arrondie, rappelant un peu une hypolaïs
SilhouetteFineUn peu plus « compacte »
BecFin, long et pointuUn peu plus court et moins pointu
SourcilsBeiges, courts, fins, assez peu marquésUn peu plus marqués avant l’œil
Cercle oculaire
Blanchâtre, visibleUn peu plus marqué
Plumage du dessus (adulte)
Brun uni, avec parfois une légère teinte olive. Ailes plus sombres. À la fin de l’été, il est davantage brun dessus et blanc dessous. Le juvénile a un plumage plus « chaud »Généralement plus clair et plus « froid ». Brun gris plus clair avec une nuance olive au printemps. Dessus davantage gris à la fin de l’été (plumage usé).
Le juvénile a un plumage plus brun, plus ocre, moins vert et il ressemble alors beaucoup à la Rousserolle effarvatte
Projection primaire
Elle représente 70 à 85 % des rémiges tertiaires exposéesAiles un peu plus longues (+ 2 à 3 mm). La projection primaire est aussi un peu plus longue (7 à 8 extrémités des primaires visibles) et elle représente plus de 90 % des tertiaires exposées
Couleur des ailes
Un peu plus sombres que le reste du dessus du corps. Couleur assez uniforme. Pointe des ailes sombre, avec extrémités pâles des primairesAiles moins uniformes. Alula sombre bien visible. Le dessin clair et sombre des tertiaires (centres sombres et bordures plus claires) se détache mieux du reste de l’aile. Contraste plus net entre la pointe sombre des ailes et le reste de l’aile car celle-ci est plus claire
DessousBlanchâtre, pas de ton jaune, flancs chamoisGorge blanche, dessous pâle avec une teinte jaunâtre (parfois assez marquée) absente chez la Rousserolle effarvatte
Pattes et onglesBrun ou gris sombre (parfois plus claires) et ongles sombresGénéralement pattes et ongles plus clairs
CrisCris « churr » ou « charr » typiques, roulés, moins durs que ceux de la Rousserolle verderolleCris durs, claqués, grinçants : « tchikk », « check », « chuc », « kerr »…
ChantChant long et varié composé de motifs répétés deux ou trois fois, d’imitations et de sifflements : « trett trett treett tchrri tcrri trui trui toe toe tré vi vui… »Long, nerveux et varié, au rythme et à la fréquence variables, avec de courtes pauses (jusqu’à une minute), composé de notes sifflées, de « zi-chay » typiques et de nombreuses imitations (Merle noir, Hirondelle rustique, Linotte mélodieuse…) (au moins 99 espèces imitées en Europe). C’est le meilleur critère