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L’édifice de l’ancien hĂŽtel de ville fut bĂąti en 1488 et reconstruit en 1733. Le fronton triangulaire est frappĂ© des armoiries de la ville.

Le musĂ©e municipal occupe 4 salles du rez-de-chaussĂ©e. On peut y voir des vestiges prĂ©historiques et gallo-romains, ceux d’un trĂ©sor du Moyen Âge, une maquette de la ville rĂ©alisĂ©e d’aprĂšs un dessin de voyageur hollandais de 1650, des vestiges d’Art sacrĂ©, des tableaux de Stella et de l’école de Zurbaran, un cachot.

 

au fil des randos - drÎme provençale

J'ai eu une hésitation entre une version colorée ou N/B.

HDR 3 Raw

pause longue d une maison bretonne

Elle était ici prÚs du Sablon, mais a déménagé à Malines depuis.

Intérieur de l'église prÚs du musée gruyérien à Bulle

Conservatoire ailes anciennes Toulouse.

Restaurant le Chalet à GruyÚre, vous remarquerez les tavillon recouvrant la façade

Escalier des murailles centre historique Thiers

 

Anciens magasins de la ville. Cour oĂč se situent le Reighikan Dojo, Textura, ainsi que les théùtres 2.21 et Pulloff.

www.twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses Ă©tats..Histoire & MĂ©moire de l'Habitat / RĂ©tro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le rĂ©seau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije 
 @ OĂč en est l'histoire urbaine des sociĂ©tĂ©s contemporaines ? Cet ouvrage, inspirĂ© par Annie Fourcaut, qui contribua de maniĂšre dĂ©cisive Ă  son dĂ©veloppement, propose un Ă©tat des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine Ă  une variĂ©tĂ© de " genres ".oĂč en est l'histoire urbaine des sociĂ©tĂ©s contemporaines ? Cet ouvrage, inspirĂ© par Annie Fourcaut, qui contribua de maniĂšre dĂ©cisive Ă  son dĂ©veloppement, propose un Ă©tat des lieux de ce champ. De Femmes Ă  l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), Ă  La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnĂ©es et les travaux qu'elle a encadrĂ©s, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les annĂ©es 1970 – vers une histoire urbaine renouvelĂ©e. Le livre revient sur cette Ă©volution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine Ă  une variĂ©tĂ© de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, gĂ©ographes, architectes, urbanistes et dĂ©cideurs politiques proposent une histoire urbaine Ă  la fois interdisciplinaire et ancrĂ©e dans la fabrique de la ville et ses reprĂ©sentations, portant la marque de sa dĂ©dicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social Ă  l'urbain " met en avant la conviction qu'Ă©tudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle Ă©tait belle la banlieue " est centrĂ© sur les banlieues, son territoire d'Ă©tude de prĂ©dilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernitĂ©s " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.

www.twitter.com/Memoire2cite LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant Ă  l’école d’architecture de Versailles.

Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux Ă©ditions CrĂ©aphis en 2004. Texte communiquĂ© Ă  partir de la rencontre-dĂ©bat du 20 mai 2005 OrganisĂ©e par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM

dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mĂ©moire et projets en Essonne».

Cet ouvrage retrace l’histoire de la citĂ© Jean-Billardon, barre de 14 Ă©tages et de 250 logements, Ă  Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, dĂ©moli en 2003. SĂ©lectionnĂ© parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siĂšcle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministĂšre de la Culture, Billardon Ă©tait un symbole incontournable de l’histoire du quartier des GrĂ©silles et de l’agglomĂ©ration dijonnaise, ainsi qu’un formidable tĂ©moin de l’architecture novatrice de l’aprĂšs-guerre. SollicitĂ©s par le service Inventaire de la Direction rĂ©gionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’amĂ©nagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opĂ©ration de renouvellement urbain (ORU) du quartier des GrĂ©silles, nous avons collectĂ© et rassemblĂ©, de janvier Ă  juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les tĂ©moignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprĂšs des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnĂ©e d’une table ronde avec diffĂ©rents intervenants et acteurs du quartier, a Ă©tĂ© un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagĂ© sur le quartier des GrĂ©silles. Une exposition, intitulĂ©e «MĂ©moires de Billardon, fragments de vies», a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e dans les locaux prestigieux du musĂ©e de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la dĂ©molition de la CitĂ© Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un Ă©vĂ©nement sensible dans la mĂ©moire de nombre d’habitants de l’agglomĂ©ration dijonnaise. Cette barre fut la premiĂšre construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des GrĂ©silles –, Ă  Dijon, oĂč prĂšs de 4000 logements ont Ă©tĂ© construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeurĂ© nu, Ă  l’est du territoire communal. Les 14 Ă©tages et 250 logements de l’immeuble, Ă©levĂ©s au milieu des champs et des jardins familiaux, oĂč un Ă©criteau «Chasse interdite» Ă©tait encore visible quelques annĂ©es auparavant, faisaient alors l’admiration des trĂšs nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle CitĂ© radieuse, construite tel un

Meccano de bĂ©ton et d’acier.

« Immeuble rĂ©volutionnaire», «Meccano gĂ©ant Ă  l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’évĂ©nement. «Des visiteurs Ă©taient venus de toute la France et mĂȘme de l’étranger, jeter un coup d’Ɠil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la dĂ©molition.

Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modÚle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois piÚces,

situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq piÚces, situés au centre du bùtiment, du type

« duplex ». Huit espaces commerciaux avaient Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s en rez-dechaussĂ©e. Cependant, en dĂ©pit des ressemblances et de la qualitĂ© architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unitĂ© d’habitation au sens oĂč Le Corbusier l’entendait. L’originalitĂ© de la CitĂ© Billardon tient en rĂ©alitĂ© au procĂ©dĂ© constructif qui fut utilisĂ© lors de son Ă©dification. Elle fut la toute premiĂšre Ă  expĂ©rimenter en France le procĂ©dĂ© de prĂ©fabrication Estiot, rĂ©utilisĂ© par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard Ă  AthisMons, la CitĂ© des 4000 Ă  la Courneuve, la GrĂące-de-Dieu Ă  Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury Ă  Avignon, le Gros Buisson Ă  Épinay, SainteBarbe Ă  Metz, le Haut-du-LiĂšvre Ă  Nancy, les tours du Lancy Ă  GenĂšve ou encore des bĂątiments d’habitation Ă  Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel amĂ©ricains, associait l’acier en ossature et le bĂ©ton en prĂ©-enrobage avec une majeure partie rĂ©alisĂ©e en atelier. Le procĂ©dĂ© donnait des rĂ©sultats Ă©vidents: prĂ©cision remarquable, rapiditĂ© d’exĂ©cution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des Ă©tayages, des Ă©chafaudages – et surtout Ă©conomie considĂ©rable de main-d’Ɠuvre. Il s’agissait des prĂ©mices d’industrialisation dite lourde du bĂątiment. Forte de cette premiĂšre expĂ©rience, la commune avait ensuite rĂ©alisĂ© deux autres citĂ©s de mĂȘme type, Épirey, puis LochĂšres. Mais le modĂšle de Billardon fut perverti: dans une logique de rĂ©duction des coĂ»ts de production et de rapiditĂ© d’exĂ©cution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les trĂšs grands halls, ont Ă©tĂ© supprimĂ©s. Les deux citĂ©s comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La dĂ©molition de Billardon n’a donc Ă©videmment pas la mĂȘme signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mĂȘmes consĂ©quences que celles d’Épirey ou des LochĂšres, dĂ©jĂ  dĂ©molies en 1992 et 2000. Cet immeuble possĂ©dait une fonction symbolique incontestable, une place Ă  part dans la vie des rĂ©sidents qui s’y sont succĂ©dĂ©, comme dans la mĂ©moire des habitants du quartier. Les rĂ©cits que nous avons pu recueillir auprĂšs d’une trentaine d’anciens rĂ©sidents de l’immeuble nous offrent diffĂ©rentes reprĂ©sentations de l’histoire de

Billardon, et des personnes qui y ont vĂ©cu ou travaillĂ© d’avril 1955 Ă  dĂ©cembre 2002.

Les tĂ©moignages des plus anciens, arrivĂ©s parmi les premiers, en 1955, rĂ©pondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui dĂ©moli. Ils sont venus d’horizons divers, de CĂŽte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la rĂ©gion parisienne, du Maroc, d’AlgĂ©rie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sĂ»r, la mĂ©moire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours Ă  partir d’un prĂ©sent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant Ă  magnifier les bons moments et Ă  tempĂ©rer les plus pĂ©nibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a rĂ©duit en poussiĂšre. Chaque tĂ©moin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugĂ©s sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou Ă©vĂ©nements tragiques, qui ont marquĂ© leur sensibilitĂ©.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces diffĂ©rentes raisons esthĂ©tiques, historico-culturelles – tĂ©moignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mĂ©moire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministĂšre de la

Culture avait dĂ©cidĂ© de rĂ©pertorier la CitĂ© Billardon parmi les immeubles reprĂ©sentatifs de l’architecture du XXe siĂšcle. L’immeuble avait reçu le label

«Patrimoine du XXe siÚcle» à la fin des années 1990.

Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier.

StigmatisĂ© comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble Ă©tait devenu un vĂ©ritable cauchemar: dĂ©gradations, violence, difficultĂ©s et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excĂ©dĂ©s, souvent «assignĂ©s Ă  rĂ©sidence».

Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisĂ©es, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et tĂ©moignages, dĂ©crivant le naufrage d’un immeuble Ă  la dĂ©rive, devenu symbole de tous les maux. La dĂ©molition paraissait donc inĂ©luctable, comme une dĂ©livrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scĂšne leur capacitĂ© Ă  changer la vie des habitants du quartier, rĂ©parer les erreurs d’une pĂ©riode de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon Ă©tait l’un des symboles les plus reprĂ©sentatifs.

L’idĂ©e d’une enquĂȘte ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal Ă  passer dans la rĂ©flexion de certains dĂ©cideurs. La mise en Ɠuvre du projet, initiĂ© par le service Inventaire de la Direction rĂ©gionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opĂ©ration de renouvellement urbain du quartier, fut bloquĂ©e administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient Ă©tĂ© relogĂ©s
 (la derniĂšre famille quitte son logement le 23 dĂ©cembre 2002).

Une histoire des grands ensembles?

Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile Ă  faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considĂ©rĂ©e, avec la politique publique qui l’a programmĂ©e, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

phie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiĂ©s ces derniĂšres annĂ©es sur ce thĂšme en tĂ©moigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens,

gĂ©ographes ou sociologues1 ont rĂ©cemment contribuĂ© Ă  une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement mĂ©connu, Ă  peine explorĂ© par les historiens locaux. En Essonne, Ă  quelques exceptions prĂšs – Draveil, Viry-ChĂątillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les Ă©tudes locales Ă  accorder une place de choix Ă  l’analyse et Ă  la prĂ©sentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontĂ©s, auxquelles nous avons parfois Ă©tĂ© confrontĂ©s dans le cadre de nos recherches dans le dĂ©partement tĂ©moignent des rĂ©ticences que continue de susciter toute dĂ©marche d’enquĂȘte et d’analyse sur la mĂ©moire et le devenir des grands ensembles.

La transformation en cours ou Ă  venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rĂ©novation urbaine, instituĂ© par la loi Borloo du 1er aoĂ»t 2003, et la prioritĂ© donnĂ©e Ă  la dĂ©molition-reconstruction,

sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuitĂ© la question de l’apprĂ©ciation de ce patrimoine dĂ©partemental. De nombreuses communes mobilisĂ©es dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision trĂšs partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs Ă©volutions, dont les consĂ©quences ne sont envisagĂ©es le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible Ă  juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opĂ©rations de transformation urbaine aussi radicales, sans mĂȘme commencer par chercher Ă  comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont Ă©tĂ© construits ou transformĂ©s, sans Ă©valuer dans certains cas l’impact des politiques prĂ©cĂ©demment engagĂ©es?Richesse patrimoniale ou hĂ©ritage encombrant, dĂ©finir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquĂȘte, d’expertise, une capitalisation des expĂ©riences, rarement mis en Ɠuvre.Et c’est sans doute lĂ  le talon d’Achille d’une politique de transformation

urbaine menĂ©e dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rĂŽle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des Ă©lus, des services de l’État et des collectivitĂ©s, des opĂ©rateurs et des amĂ©nageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bĂ©tons fracassĂ©s, vitres brisĂ©es laissent songeur: quel regard les rĂ©sidents – et notamment

les plus jeunes – pourront-ils bien porter Ă  l’avenir sur un environnement si violemment rejetĂ©? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à ĂȘtre dĂ©moli?

Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et dĂ©sordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS Ă©ditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue
, Publications de l’universitĂ© de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands

ensembles, CrĂ©aphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

Les enjeux du projet

À Dijon, le projet a mis de long mois Ă  se concrĂ©tiser. L’enjeu de ce travail Ă©tait double:

■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des diffĂ©rentes Ă©tapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vĂ©cus, trajectoires rĂ©sidentielles et familiales des habitants de la citĂ©. Il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  travers:

– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte gĂ©nĂ©ral de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante derniĂšres annĂ©es;– une Ă©coute, dĂ©voilant les diffĂ©rentes reprĂ©sentations de ce quartier, non plus

Ă  partir de critĂšres ou de thĂ©ories de spĂ©cialistes, mais en suivant pas Ă  pas(mot Ă  mot) les trajets, les images qu’y dĂ©posent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de rĂ©introduire ces regards croisĂ©s dans la circulation de la ville,d’en faire des Ă©lĂ©ments de partage, de rĂ©flexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les diffĂ©rentes Ă©tapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-dĂ©mographique. Une iconographie importante a pu ĂȘtre collectĂ©e et rĂ©pertoriĂ©e sur CD-Rom. Une prĂ©sence longue – deux Ă  trois jours par semaine pendant cinq mois – a Ă©tĂ© assurĂ©e sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre dĂ©marche, ses objectifs, son intĂ©rĂȘt, l’instauration d’une quotidiennetĂ©, de relations de confiance. Pour cela, une prĂ©sence rĂ©guliĂšre aux diffĂ©rentes manifestations, aux rĂ©unions et aux Ă©vĂ©nements publics liĂ©s au quartier et une frĂ©quentation de lieux de rencontre et d’échanges prĂ©alablement identifiĂ©s ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont Ă©tĂ© organisĂ©es avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’ĂȘtre rapidement identifiĂ©s et de baliser prĂ©cisĂ©ment notre rĂŽle – le rĂŽle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs reprĂ©sentations et leurs rĂ©flexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les Ă©lus et les associations concernĂ©es devaient dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment: ● les objectifs Ă  court, moyen et, le cas Ă©chĂ©ant, long terme;

● les actions à court, moyen et long terme;

● les modalitĂ©s de leur dĂ©roulement.

Ces rencontres avaient Ă©galement pour objectif de faire fonctionner le«bouche-Ă -oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de dĂ©marche. Elles nous permettaient Ă©galement de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliquĂ©s dans la vie du quartier. Ont Ă©tĂ© mis en Ɠuvre:

● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirĂ©e projection-dĂ©bat: prĂ©sentation du travail de recueil de mĂ©moire, personnes et structures porteuses, mĂ©thodes, finalitĂ©s; dĂ©finition en commundes modalitĂ©s de leur participation au projet.

● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, tĂ©lĂ©vision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communautĂ©

d’agglomĂ©ration, bailleur, etc.) pour relayer et prĂ©senter le plus prĂ©cisĂ©ment possible la dĂ©marche entreprise et les personnes en charge de ce travail;

● des entretiens comprĂ©hensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «rĂ©cits de vie(s)», recueillisauprĂšs d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercĂ© leur activitĂ© dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.

« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

Les entretiens ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s et traitĂ©s sur support numĂ©rique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriĂ©s et/ou scannĂ©s.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la maniĂšre qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mĂ©moire pour ces personnes en contact Ă©troit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinĂ©s ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugĂ©s sans importance, d’évĂ©nements heureux ou tragiques, qui ont marquĂ© leur sensibilitĂ©. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, prĂ©cisĂ©ment de parler et d’écouter. Les entretiens se sont dĂ©roulĂ©s de prĂ©fĂ©rence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphĂšre privĂ©e plus Ă  mĂȘme de laisser subvenir ces Ă©popĂ©es de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archĂ©ologie du quartier, ni mĂȘme d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble Ă©tait composĂ© de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer

comment, Ă  un moment donnĂ©, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrĂȘtĂ©es lĂ  et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particuliĂšres.

Nous avons donc insistĂ© sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours rĂ©sidentiels, Ă©tapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, dĂ©cĂšs, etc. –, points de repĂšres autour desquels chacun construit «son temps», Ă©tapes qui organisent la durĂ©e, le vĂ©cu familial, domestique, les faits d’une vie et les Ă©vĂ©nements de l’histoire. Le souvenir trouve Ă©galement un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bĂąti et du cadre de vie. DĂ©molitions, reconstructions,amĂ©nagements, suscitent une perte de repĂšres, et invitent d’autant plus Ă  faireun travail de mĂ©moire. Dans cette perspective, ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s les souvenirs attachĂ©s plus prĂ©cisĂ©ment au quartier des GrĂ©silles et Ă  l’immeuble Billardon.Les personnes interrogĂ©es ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions dĂ©taillĂ©es (dĂ©mĂ©nagement, logements successifs, accessibilitĂ© au travail ou aux Ă©quipements et services, nombre et identitĂ© des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les Ă©vĂ©nements (fĂȘtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son Ă©volution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections Ă©ventuelles dans l’avenir (liste de thĂšmes non exhaustive).De fĂ©vrier Ă  juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©s auprĂšs d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers rĂ©sidents de

Billardon dans les annĂ©es 1950 aux derniers occupants, rĂ©cemment relogĂ©s. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontrĂ© et consultĂ© rĂ©guliĂšrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernĂ©s par la dĂ©marche, afin de leur soumettre les premiers Ă©lĂ©ments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont Ă©tĂ© l’occasion de partager une rĂ©flexion, d’élaborer des propositions de restitution aux diffĂ©rents publics.MalgrĂ© nos craintes initiales, une restitution de qualitĂ© a pu ĂȘtre proposĂ©e aux habitants, grĂące Ă  l’implication trĂšs forte de l’Opac de Dijon, vĂ©ritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction rĂ©gionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver diffĂ©rents partenaires financiers, comme la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations ou la communautĂ© d’agglomĂ©ration.

De notre cÎté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions

CrĂ©aphis, reconnues pour la qualitĂ© de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition Ă©ditoriale de qualitĂ©. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©es:

● une exposition, Ă©vĂ©nement fort et fĂ©dĂ©rateur, pouvant susciter des Ă©changes,des moments de rencontre entre habitants du quartier et rĂ©sidents extĂ©rieurs,

dans une optique d’ouverture du quartier au reste de la ville, les productions de certains groupes d’habitants pouvant ĂȘtre Ă©galement valorisĂ©es, ainsi que les objets ou films recueillis dans le cadre du projet;

● une publication, associant textes et documents d’archives sur l’histoire du quartier, une sĂ©lection de tĂ©moignages et de photographies professionnelles

et amateurs, et accompagnant cette exposition, pour une diffusion plus large des rĂ©sultats de l’opĂ©ration, et une appropriation durable du projet par les habitants du quartier et les autres rĂ©sidents de l’agglomĂ©ration.Cette restitution avait Ă©galement pour objectif de mettre en lumiĂšre les diffĂ©rentes prĂ©occupations des habitants, permettant aux acteurs de terrain de disposer d’une base de connaissances pour dĂ©finir et programmer leurs interventions, Ă  court, moyen et long terme. Un tel travail fait Ă©merger des reprĂ©sentations collectives, des divergences, des tensions qu’il faut savoir analyser et traiter pour amĂ©liorer les rapports sociaux et les conditions de vie des habitants.Encore faut-il que ces paroles soient prises en compte pour permettre aux institutions de redĂ©finir leurs modes d’intervention sur la ville: vaste chantier
 Sylvain TABOURY,sociologue, enseignant Ă  l’école d’architecture de Versailles Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilĂ©gient la qualitĂ© artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de dĂ©couvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-ĂȘtre les grands noms de demain. JĂ©rĂŽme (MĂ©moire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la prĂ©fabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les annĂ©es 1950, Ă  un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour rĂ©soudre la trĂšs forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... 
 Le temps de l'urbanisme, 1962, RĂ©alisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije 
 
 
 
 -Les grands ensembles en images Les ministĂšres en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La CitĂ© des hommes, 1966, RĂ©alisation : FrĂ©deric Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le rĂ©seau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije 
 - A quoi servaient les films produits par le MRU ministĂšre de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la rĂ©ponse de Danielle Voldman historienne spĂ©cialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije 
 -les films du MRU - BĂątir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bĂątiment et ses innovations : la prĂ©fabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije 
 - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le bĂ©ton - 2015 Documentaire rĂ©alisĂ© par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinĂ©matographique de la reconstruction maison prĂ©fabriquĂ©e production ministĂšre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinĂ©matographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... 
 ) Ce film de la municipalitĂ© de Gennevilliers explique la dĂ©marche et les objectifs de l’exposition communale consacrĂ©e Ă  la presqu’üle, exposition qui se tint en dĂ©c 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... 
 - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de citĂ© poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - VidĂ©o Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 
 via - La construction de la Grande Borne Ă  Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... 
 l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quĂȘte de rendement thĂ©rapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... 
 
 & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document GwenaĂ«lle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genĂšse des grands ensembles",& DaniĂšle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministĂšre de l'urbanisme &de la reconstruction Ă  mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mĂ©moire2citĂ© & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formĂ© Ă  l'École des beaux-arts de MontrĂ©al et Ă  l'École nationale supĂ©rieure du paysage de Versailles. FascinĂ© par la campagne qui tĂ©moigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les gĂ©nies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, rĂ©alise avec eux des installations paysagĂšres Ă©phĂ©mĂšres principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON rĂ©invente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi Ă  leur façon les crĂ©ent et les entretiennent. Le CAUE du RhĂŽne vous invite Ă  venir dĂ©couvrir ses travaux au travers d'un kalĂ©idoscope de photographies empreintes de spontanĂ©itĂ©, de fraĂźcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractĂšre essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activitĂ© agricole diversifiĂ©e et sur la nĂ©cessaire Ă©volution du mĂ©tier de paysan. Elle nous amĂšne aussi Ă  voir et Ă  interprĂ©ter ce que l'on voit, elle Ă©veille en nous le sens de la beautĂ© du paysage en conjuguant les diffĂ©rentes Ă©chelles de perception et de lecture; Ă  pied et Ă  vol d'oiseau, Ă  la fois l'Ă©chelle humaine, terrestre, gĂ©ologique, forestiĂšre, hydrologique, biologique mais aussi esthĂ©tique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensĂ©e paysagĂšre en France dans les annĂ©es 60 et 70 conjuguant avec cohĂ©rence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'Ă©diteur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la rĂ©alisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagĂšres Ă©phĂ©mĂšres sont marquĂ©s par la mobilitĂ©, la fragilitĂ©, une empathie avec le lieu, par la dualitĂ© mĂȘme du voyage : dĂ©couverte / Ă©vanouissement, crĂ©ation / disparition. Jacques Simon dessine, Ă©crit sur le paysage, "une surface", un peu Ă  la maniĂšre du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de reprĂ©senter la nature mais de l'utiliser en crĂ©ant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent mĂȘme briĂšvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversĂ© l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles Ă  leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraĂźchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'Ă©coule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une sĂ©rie d'ouvrages sur diffĂ©rents aspects du paysage et abordĂ©s d'un point de vue technique. Il a travaillĂ© de 1964 Ă  1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la DeĂ»le (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, aprĂšs l'avoir reçu une premiĂšre fois en 19901).

Il est mort le 29 septembre 20151 et a Ă©tĂ© incinĂ©rĂ© Ă  Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est Ă©teint le 26 septembre dernier Ă  l'Ăąge de 86 ans. DiplĂŽmĂ© de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblĂ©matiques, les plus gĂ©niales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions trĂšs forts, autour du nivellement, du traitement du vĂ©gĂ©tal ou de la place laissĂ©e au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspirĂ© tous les paysagistes avec lesquels il a travaillĂ©, Ă  commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses rĂ©alisations -comme le parc Saint-John Perse Ă  Reims- restant des modĂšles pour tous les professionnels. Jacques Simon dĂ©veloppa Ă©galement une production d'Ɠuvres plus Ă©phĂ©mĂšres, attentif aux mouvements et aux transformations. PĂ©dagogue talentueux et gĂ©nĂ©reux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs gĂ©nĂ©rations d'Ă©tudiants de l'Ă©cole. Les paysagistes perdent un de leurs plus fĂ©conds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. TĂ©moignages Ă  la mĂ©moire de Jacques Simon

Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en premiÚre année, la premiÚre satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.

En amphithéùtre lors de confĂ©rences et sĂ©ances de projections de diapositives, Jacques Simon Ă©voquait surtout sa capacitĂ© Ă  piloter un hĂ©licoptĂšre. Je viens de retrouver un extrait d'un article Ă  ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'annĂ©es, le Bourguignon a trouvĂ© une solution Ă  son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crĂ©e ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages gĂ©ants Ă©crits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hĂ©licoptĂšre. Un art Ă©phĂ©mĂšre et privĂ© dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et lĂ , plus rien ne l'arrĂȘte. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allĂ©es entiĂšres de luzerne. De l'apercevoir Ă©craser d'interminables chemins de phacelia, un graminĂ© californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hĂ©licoptĂšre photographiant le rĂ©sultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prĂ©vient : ‘HĂ©, si tu n'as plus de forĂȘt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. SignĂ© : la Terre.' MĂȘme l'hiver, Jacques Simon s'adonne Ă  cette calligraphie paysagĂšre. (...) ».Extrait paru dans La Croix l'Ă©vĂ©nement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par FrĂ©dĂ©ric Potet, rubrique Culture. son site simonpaysage.free.fr/

file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.

www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crĂ©e la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spĂ©ciaux dĂ©diĂ©s Ă  « l’AmĂ©nagement des espaces libres ». MĂȘme l'hiver, il s'adonne Ă  cette calligraphie paysagĂšre».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon Ă©crit ses premiers articles dĂšs la fin des annĂ©es 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaĂźtre les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard 
 jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard 
 simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 FascinĂ© par la campagne qui tĂ©moigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les gĂ©nies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U 
ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,

A partir des annĂ©es 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui Ă©tait alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisiĂšme rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains Ă  vapeur Ă  St Lazare, Ă  La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la rĂ©volution industrielle Ă  aujourd’hui, un dĂ©cryptage minutieux de la course au dĂ©veloppement qui a marquĂ© le point de dĂ©part de l’ùre de l'anthropocĂšne (ou l'Ăšre de l'Homme) et de la dĂ©terioration continue de la planĂšte. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonniĂšres de la basse atmosphĂšre. RĂ©chauffement climatique, dĂ©forestation, inondations, Ă©puisement des ressources, pollutions, dĂ©chets radioactifs... : en deux siĂšcles, la course au progrĂšs et Ă  la croissance a durablement altĂ©rĂ© la planĂšte, la crise environnementale se doublant d’une rupture gĂ©ologique, avec l’avĂšnement de l’ùre anthropocĂšne. PortĂ©e par l’exploitation des Ă©nergies fossiles – du charbon de la rĂ©volution industrielle en Angleterre au tout-pĂ©trole de la domination Ă©conomique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraĂźnent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accĂ©lĂšre la PremiĂšre Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisĂ©es pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se gĂ©nĂ©ralise, et l’AmĂ©rique s’inspire du modĂšle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ùre nuclĂ©aire de la guerre froide. Dans sa dĂ©mesure, l’homme rĂȘve dĂ©jĂ  d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le bĂ©ton deviennent les piliers de la consommation de masse, dĂ©voreuse de matiĂšres premiĂšres et antidote Ă  la contestation sociale, jusqu’à la rĂ©volution numĂ©rique. Liaisons dangereuses

En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siĂšcles de progrĂšs jusqu’à l’ùre du big data, le film remonte aux sources de la crise Ă©cologique, en interrogeant avec prĂ©cision les enjeux scientifiques, Ă©conomiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il Ă©claire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposĂ©s par les grandes puissances, un dĂ©cryptage passionnant du basculement dans l’anthropocĂšne, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses Ă©tats..Histoire & MĂ©moire de l'Habitat / RĂ©tro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ OĂč en est l'histoire urbaine des sociĂ©tĂ©s contemporaines ? Cet ouvrage, inspirĂ© par Annie Fourcaut, qui contribua de maniĂšre dĂ©cisive Ă  son dĂ©veloppement, propose un Ă©tat des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine Ă  une variĂ©tĂ© de " genres ". OĂč en est l'histoire urbaine des sociĂ©tĂ©s contemporaines ? Cet ouvrage, inspirĂ© par Annie Fourcaut, qui contribua de maniĂšre dĂ©cisive Ă  son dĂ©veloppement, propose un Ă©tat des lieux de ce champ. De Femmes Ă  l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), Ă  La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnĂ©es et les travaux qu'elle a encadrĂ©s, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les annĂ©es 1970 – vers une histoire urbaine renouvelĂ©e. Le livre revient sur cette Ă©volution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine Ă  une variĂ©tĂ© de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, gĂ©ographes, architectes, urbanistes et dĂ©cideurs politiques proposent une histoire urbaine Ă  la fois interdisciplinaire et ancrĂ©e dans la fabrique de la ville et ses reprĂ©sentations, portant la marque de sa dĂ©dicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social Ă  l'urbain " met en avant la conviction qu'Ă©tudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle Ă©tait belle la banlieue " est centrĂ© sur les banlieues, son territoire d'Ă©tude de prĂ©dilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernitĂ©s " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.

 

Nikon D90 + Nikkor AFS DX 18-105mm

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