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www.twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.

www.twitter.com/Memoire2cite LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles.

Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM

dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne».

Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise. Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un

Meccano de béton et d’acier.

« Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition.

Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces,

situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type

« duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée. Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait. L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou encore des bâtiments d’habitation à Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés. Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000. Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire des habitants du quartier. Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de

Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002.

Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la

Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label

«Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990.

Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier.

Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence».

Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs.

L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).

Une histoire des grands ensembles?

Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

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phie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens,

géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près – Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à la présentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et le devenir des grands ensembles.

La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,

sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental. De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation

urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment

les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?

Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands

ensembles, Créaphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

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Les enjeux du projet

À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:

■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:

– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus

à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,d’en faire des éléments de partage, de réflexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs représentations et leurs réflexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées devaient définir précisément: ● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;

● les actions à court, moyen et long terme;

● les modalités de leur déroulement.

Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans la vie du quartier. Ont été mis en œuvre:

● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commundes modalités de leur participation au projet.

● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté

d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;

● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillisauprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.

« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

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Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer

comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.

Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faireun travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de

Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.

De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions

Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition éditoriale de qualité. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:

● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,des moments de rencontre entre habitants du quartier et résidents extérieurs,

dans une optique d’ouverture du quartier au reste de la ville, les productions de certains groupes d’habitants pouvant être également valorisées, ainsi que les objets ou films recueillis dans le cadre du projet;

● une publication, associant textes et documents d’archives sur l’histoire du quartier, une sélection de témoignages et de photographies professionnelles

et amateurs, et accompagnant cette exposition, pour une diffusion plus large des résultats de l’opération, et une appropriation durable du projet par les habitants du quartier et les autres résidents de l’agglomération.Cette restitution avait également pour objectif de mettre en lumière les différentes préoccupations des habitants, permettant aux acteurs de terrain de disposer d’une base de connaissances pour définir et programmer leurs interventions, à court, moyen et long terme. Un tel travail fait émerger des représentations collectives, des divergences, des tensions qu’il faut savoir analyser et traiter pour améliorer les rapports sociaux et les conditions de vie des habitants.Encore faut-il que ces paroles soient prises en compte pour permettre aux institutions de redéfinir leurs modes d’intervention sur la ville: vaste chantier… Sylvain TABOURY,sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. Jérôme (Mémoire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).

Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon

Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.

En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'années, le Bourguignon a trouvé une solution à son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crée ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages géants écrits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hélicoptère. Un art éphémère et privé dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et là, plus rien ne l'arrête. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allées entières de luzerne. De l'apercevoir écraser d'interminables chemins de phacelia, un graminé californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hélicoptère photographiant le résultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prévient : ‘Hé, si tu n'as plus de forêt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. Signé : la Terre.' Même l'hiver, Jacques Simon s'adonne à cette calligraphie paysagère. (...) ».Extrait paru dans La Croix l'événement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par Frédéric Potet, rubrique Culture. son site simonpaysage.free.fr/

file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.

www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crée la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spéciaux dédiés à « l’Aménagement des espaces libres ». Même l'hiver, il s'adonne à cette calligraphie paysagère».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon écrit ses premiers articles dès la fin des années 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaître les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U …ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,

A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Liaisons dangereuses

En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.

 

Playlist Song : Just Gazin' - Digitalism

www.youtube.com/watch?v=_6uCTlhv1OI

 

Done on an early saturday morning at Portos Foz atlantic coast after a really hot august night, just seconds before a summer rain washed away the heat.

 

Digitalism is a German electro house duo founded in 2004 in Hamburg and consisting of Jens "Jence" Moelle and İsmail "Isi" Tüfekçi. They are signed to French label Kitsuné Music. Digitalism has remixed tracks for The Presets, Tom Vek, The Futureheads, Daft Punk, Tiga, Klaxons, White Stripes, Monk, Depeche Mode, Cut Copy and many others, including a re-edit of "Fire in Cairo" by The Cure (entitled "Digitalism in Cairo"). Their tracks and remixes are played by DJs such as Erol Alkan, Soulwax, Boys Noize and Justice. Digitalism have made appearances at festivals such as Coachella, Lollapalooza, South by Southwest, Rhythm and Vines, and Ultra Music Festival as well as various clubs worldwide.

Playlist Productions presents: Epic Rock

Here's my latest submmission on Lego Ideas.

Pick your favorite musical genre and place it on stage, ready to be played by the jukebox.

The jukebox can be opened on top to reveal the discs mechanism.

The stand has the shape of a stage and supports the floor below the jukebox.

Six musical genres represented (Classic, Jazz, Pop, Rock, Dance and Rap), including eight minifigures.

 

ideas.lego.com/projects/d23870e4-f2e6-4441-833b-8b45bed993a7

Messi's club

 

Videos: www.youtube.com/playlist?list=PLv4vquF0stgEwxCBtOAaEjgB_o...

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If you want to use this image please contact me through Flickr or via email

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Si queres usar este imagen por favor contactame por Flickr o via email

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Visit me on:

www.nicolascordes.tk/

Playlist Song : Sour Cherry - The Kills

www.youtube.com/watch?v=ETkA5bfAl-A

 

Shout when you wanna get off the ride

Shout when you wanna get off the ride

Shout when you wanna get off the ride

'Cause you crossed my mind, you crossed my mind

Made my blood thump Saturday night

Make my heart beat double time

Now I'm only sour cherry on the fruit stand, right

Am I the only sour cherry on the fruit stand

 

Shout when you wanna get off the ride

Shout when you wanna get off the ride

'Cause you crossed my mind, you crossed my mind

I'm a penny in a diamond mine

We could be movers,

We could be shakers

If we could just shake somin' outta the blue we could get off the ride

I'm the only sour cherry on the fruit stand, right

Am I the only sour cherry on the fruit stand

Am I the only sour cherry on the fruit stand, right

Am I the only sour cherry on your fruit stand?

 

G-g-g-go home, go home it's over

G-g-g-go home it's over

Done with the 100mF2.8L at ISO 1600 F2.8 and 1/800sec at the october fun fair in Mannheim.

Added When Night Falls" by Grave Digger to my Spotify playlist: [mWOP][SiXTY7][2o16] spoti.fi/1lmn0rF

Playlist Song : Weekend Rapture - Bright White Lightning

www.youtube.com/watch?v=jzAynyjruxY

 

Done with the 50mm 1.4 at ISO3200 F1.4 and 1/500sec at the SAP Holiday Party.

www.twitter.com/Memoire2cite Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. Jérôme (Mémoire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ... museedelacartepostale.fr/blog/ -'être agent de gestion locative pour une office H.L.M. en 1958' , les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée- les films du MRU içi www.dailymotion.com/video/xgj74q présente les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive

le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkUwww.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo

Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -

Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.

www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije l'industrie dla Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE

Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I

Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc 1956 en FRANCE - "Un jour on te demanda de servir de guide, à un architecte en voyage d etudes, ensemble vous parcourez la Françe visitant cité jardins, gratte ciel & pavillons d'HLM..." @ les archives filmées du MRU www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Villages de la Françe cité du Soleil

Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).

Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon

Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.

En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'années, le Bourguignon a trouvé une solution à son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crée ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages géants écrits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hélicoptère. Un art éphémère et privé dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et là, plus rien ne l'arrête. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allées entières de luzerne. De l'apercevoir écraser d'interminables chemins de phacelia, un graminé californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hélicoptère photographiant le résultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prévient : ‘Hé, si tu n'as plus de forêt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. Signé : la Terre.' Même l'hiver, Jacques Simon s'adonne à cette calligraphie paysagère. (...) ».

Extrait paru dans La Croix l'événement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par Frédéric Potet, rubrique Culture.

son site simonpaysage.free.fr/

file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.

www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crée la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spéciaux dédiés à « l’Aménagement des espaces libres ». Même l'hiver, il s'adonne à cette calligraphie paysagère».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon écrit ses premiers articles dès la fin des années 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaître les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U …ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,

A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture.

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@ Playlist Live in Orlando, FL.

 

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PLAY YOUR PLAYLIST*

1.List nhạc gồm ít nhất 30 bài.

2. Đặt máy nghe nhạc/chương trình nghe nhạc của bạn ở chế độ Ngẫu nhiên (shuffle/random).

3. Với mỗi câu hỏi, ấn next song để biết câu trả lời.

4. Bắt buộc phải viết tên bài hát dù nó ngu si như thế nào đi nữa so với câu hỏi.

5. Tag thêm 10 nạn nhân

* Bắt đầu :')

1.Nếu ai đó nhận xét rằng "Bạn rất ổn!" bạn sẽ nói:

- Siêu Nhân

=> haha =))

2. Bạn sẽ tự giới thiệu như thế nào về bản thân?

- Dangerous

=> dữ dằn chưa? :”>

3. Bạn thích điều gì ở 1 chàng trai/cô gái?

- No Sleep

=> sọc dưa vcl =.=

4. Hôm nay bạn cảm thấy như thế nào?

- Jonh (If I Die Today)

=> chắc tự kỉ như cái bài hát ^^

5. Mục đích sống của bạn?

- Mr.Viet Rapper

=> That right!

6. Phương châm của bạn?

- Tonight I’m Fucking You

=> đéo tin lun paaaaa =))

7.Bạn bè nghĩ gì về bạn?

- Jump

=> sao không liên quan gì hết zậy ta >” playlist sọc dưa dở lắm =))

9. Dạo này bạn hay nghĩ đến chuyện gì?

- Return The Favor

=> là sao ta?

10. Câu chuyện cuộc đời bạn ?

- Heaven

=> ôiiiiiiiiiiiiiii :x

11. Khi lớn lên bạn muốn làm gì?

- Lose Yourself

=> tự kỉ như Eminem đó pa =))

12. Bạn nghĩ gì khi nhìn thấy người bạn thích?

- Don’t Stop The Party

=> Yeahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! =))

13. Bạn sẽ hát bài gì trong đám cưới?

- I Need A Doctor

=> hát xong nhập viện luôn =))

14. Trong đám ma của bạn, người ta sẽ hát bài gì?

- Teach You To Fly

=> Khi chết cũng làm ma của Hip Hop! =))

15. Sở thích của bạn?

- iYiYi

=> Ko biết chữ đó có nghĩa gì? Search nghe thử đi.. hay vcl :P

16. Bí mật lớn nhất của bạn?

- 1,2,3,4

=> có nhưng không nhiều đến vậy =))

17. Nỗi sợ lớn nhất của bạn?

- Em sẽ là giấc mơ

=> tui là tui sợ sống trong mơ lắm hihi :P

19. Bạn nghĩ gì về những người bạn của mình?

- It’s My Time

=> Đây là thời của tao =)) (sọc dưa tiếp!)

20. Nếu bạn nuôi một con chó , tên nó sẽ là?

- Gossip Man

=> quá dữ! =))

21. Bộ phim yêu thích?

- Đừng Quên Anh

=> hình như không có phim này =))

22. Hành động điên nhất vừa làm?

- Love The Way You Lie

=> tại chế độ ngẫu nhiên chứ hong phải tui.. tui hong có làm gì điên hết á =))

23. Nhạc công sẽ chơi bài gì trong tang lễ của bạn?

- Sugar

=> ye ye my lips like sugar! Ye ye =))

24. Điều gì khiến bạn cười?

- Hot

=> Vô lý! Ai lại đi trời nóng mà thấy vui vẻ =.=

25. Điều gì khiến bạn khóc?

- Just Can’t Get Enough

=> haizzzzz…

26. Bạn đã kết hôn chưa?

- Heartbreaker

=> tất nhiên là…… chưa! =))

29. Nếu được quay ngược thời gian, bạn sẽ thay đổi điều gì?

- Nỗi Nhớ Đầy Vơi

=> haha =))

30. Ngay lúc này điều gì làm bạn tổn thương?

- You Be Killin Em

=> aigoooooooooooooooooooo…

 

Dsách những người dính tag:

 

Tất cả các bạn của tui.. trừ mấy đứa chét tag tui :P

 

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Blurred Figures

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Tender Spring

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📌 Soundcloud: soundcloud.com/tender_spring

📌 Twitter: twitter.com/tender_spring_

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Chris Mazuera

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Louk

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~~~ 🎥 VIDEO EDITING:

Laurent Guidali

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~~~ 🎥 MOVIE:

📼 The Kid ( Charlie Chaplin) [1921]

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🎼Music promoted by eMotion:

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📋WHAT ? 🔽

🌟Tender Spring & Blurred Figures & Chris Mazuera & Louk - Keep Friends Close

💫Lo Fi/Beat/Chill Vibes Music World

🌌Creative Common Music

✨Music Universe (🎵)

📝Type : 🎵Music (🔊 Instrumental)

🍸 Chill/Cool 🌆 Hip Hop 🔧 Lo-fi 🐨 Calm ️ Airy 💓 Beat

🎺 Musical Instruments : Drum Kit 🎹 Synthesizer Percussion 🎸 Acoustic Guitar

🔊Language : ️ International (🇬🇧 description in English)

 

WHO ? 🔽

🎵Music by Tender Spring & Blurred Figures & Chris Mazuera & Louk

📀 Album (A Friendly Warmth)

📡Posted by Laurent Guidali

🎥 Video eMotion by Laurent Guidali

🌅 Thumbnail by Laurent Guidali

ℹ️ Label Worx Limited & ChilledCow Records

ℹ️ Producer: John David Tanton & Seongjin Park & Christopher Mazuera & Louk Cox

ℹ️ Composer: John David Tanton & Seongjin Park & Christopher Mazuera & Louk Cox

ℹ️ Music Publisher: Lofi Publishing & Copyright Control

 

📍WHERE ? 🔽

[Music]

🇨🇦 Canada

🇰🇷 South Korea

🇺🇸 United States of America

🇳🇱 Netherlands

[Video Montage eMotion]

🇫🇷 France

[Location Movie]

🇺🇸 United States of America

[Movie]

🇺🇸 United States of America

 

🕓WHEN ? 🔽

🎆 2020-11-28 [Music]

🎆 2022 [Video]

 

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twitter.com/Memoire2cite CULTURE URBAINE @ Banlieue Funky @ Ma playlist içi www.youtube.com/user/sidkeums/playlists… Est ce que ces clichés réducteurs concernant les liens entre la funk et la vie dans les quartiers sont vrais ou non? La funk est elle liée à une population vivant dans les ghettos ou pas? On me dit que la funk est une music de banlieusard, qu'elle a grandi dans les cités et comme elle est ancienne puis dépassée par le rap, elle n'a plus aucune valeur médiatique en France et reste, hélas, underground. Bien sur tout est lié , le Funk n' a pas vraiment marché en France , donc comme il est rester underground il s' adresse aux minorités , aux pauvres aux banlieues . Mais bon , le Funk pour moi c' est aussi un mode de vie , dans laquelle je me reconnais et dans laquelle je me sens bien , c' est un peu ce que j' ai mis dans mes mixs , le Style , la Basse , la facon de chanter , voilà , voilà . débat intéressant , j'ai lu l'article , même les 2 (pas le 3ème) , bien écrit vivant , et qui tombe pas dans les clichés , normal il à l'air d'avoir été par un mec qui à vraiment vécu le truc , et qui aime aussi la musique , c'est tout de suite mieux .Musique de Banlieue , surement , underground aujourdh'ui , encore plus qu'avant . Mais musique de banlieu au sens large , j'ai toujours vécu en banlieu (un peu à Paris même) , et c'est parcque la musique était un échapatoire et qu'elle circulais bien que j'écoute cette musique encore aujourdh'ui , le FUNK était 'le truc' qui te filais la pêche , les nouveautés , les Son US ça faisait rêvé aussi , et puis on se disait forcément qu'on avais un 'truc' à nous , que d'autre n'avais pas , cette musique était à nous et on pouvais pas nous la piquer , ni même nous 'interdire' le plaisir qu'elle nous apportait ..... sa t'amenais à la danse , au plaisir de téclater , d'inventer des pas , et plus la musique était bonne , plus t'avais envie d'inventer des nouveau pas et de te déchirer sur le dance floor (enfin le bittum à l'époque Laughing ) .Barry White , James Brown , c'est vrai que s'était les refs 'sacré' chez un certain public , peu être les 'anciens' , ceux qui avais 10ans de plus que nous en 80 , c'est à dire des 50/60 ans aujourdh'ui .Mais en 80 le FUNK à explosé , et ce qui était exceptionnel s'était ce coté nouveau , ça n'arrêtais pas de sortir , et toujours du SON plus fort , plus nouveau , différent , et pourtant on est passé à coté de tonnes de trucs , mais s'était déjà l'éclate ..... mais donc ça continue , enfin pour moi et pas mal d'autre je pense .... ce qui manque , c'est un peu plus de reconnaissance médiathique , par exemple pour que nouveau artiste puisse marcher et nous sorti quelques bombes encore aujourdh'ui , y'en a mais trop peu , et quel galère commercialement pour y arriver ...

Cette musique à été quand même une musique de minortié ,et l'ai encore , rien à voir avec l'Impact du Rock , de la POP ou même de la chanson Française .....

Musique de Banlieu pour moi ça n'a rien de négatif , toute manière la banlieu elle est partout maintenant , bien plus Grande et Vivante que la Capital ou que les grandes villes qui s'endorme question 'fiesta' ..... Je suis obligé de vous rejoindre, ayant connu ce phénomène.

En effet ayant passé ma jeunesse dans le 9.3 (le côté obscur de la force). A cette époque déjà c'était un brassage de nationalités et c'est ce qui rendait la banlieue si riche culturellement.Le Funk n'avait que peu le droit de citer (jeux de mots Rolling Eyes )dans les médias, en effet le début des radios libres de la bande FM en 81 a fait progresser la diffusion bien proprette en France.En effet des radios comme radio 7 ou Voltage FM ont fait exploser la funk en terme d'audience en région parisienne.

Tous les ghettos blaster et les autoradios diffusaient du shalamar, du EWF , du Kool & the Gand et consors. Je me souviens que celui qui ramenait un disque du rayon import de la Fnac ou d'un disquaire parisien le faisait écouter à tout le monde, en effet les fenêtres s'ouvraient et diffusaient largement le son sur lequel tout le monde dansait et s'extasiait.Mais aussi les autoradios des voitures des grands frères autour desquelles on s'aglutinait comme des mouches, je me souviens avoir écouté en boucle un dimanche après midi le LP de fat larry's band sur le parking devant le batiment.

Les radios nationales diffusaient plutot du disco, Cerrone Hernandez Ottawan... Ce qui faisait que la banlieue a été encore une fois le précurseur du mouvement en France, certes du au fait que cela venait des states. Et rebelote en 84 avec l'arrivée du Rap et du smurf.

La banlieue est très réactive, en effet elle sent et des fois aussi crée les tendances.

Mais elle fait peur aussi, et on lui colle maintenant une connotation péjorative, et du coup on lui laisse des trucs bien à elle comme une marque de reconnaissance à laquelle les biens pensants ne veulent pas être assimilés.

ça a été le cas avec les fringues, exemple le groupe NTM qui s'est approprié les vestes HELLY HANSEN, ensuite les personnes qui achetaient habituellement ces vêtements (les voileux) se sont éloignés de cette dernière pour ne pas être assimilé...La Funk a subi la même chose... Mais peut être que les bobos qui ont le pouvoir vont y trouver un certain engouement et la remettre sur le devant de la scène mais cela sera un dur combat... je suis également de votre avis,ce n'est pas du tout péjoratif de dire qu'il y a plus de gent issus de cités comme moi qui écoute de la funk et du rap que des gars habitants dans le 16 eme Wink

je suis née dans une cité et tout comme vous j'ai trempé dans cette ambiance Mr.Red

et je ne regrette pas du tout.c'est vrai qu'a l'époque les refs etaient plutot barry white,marvin gaye,kool and the gang,earth wind & fire ect...c'etait plus dur à l'époque de trouver des nouveautées,alors quand ça pouvait se faire ,c'etait la teuf et c la ou on usaient nos stan smith sur le bitume n'est ce pas christian Laughing et ca glissait mal dailleur lol Laughing

par contre j'ai des cousins qui on vecus lomgtemps dans des cités et qui écoute du hard rock,on ne prend pas forcément la même voie,et dailleur quand on parle de music affraid What a Face affraid What a Face ça fait des étincelles surtout quand ils me disent que ma music et morte What a Face c'est a ce moment la que j'aimerais bien que vous soyez là avec moi Confusedla music black est en moi et rien ni personne ne pourras m'en faire changer Wink les radios libres y on été pour beaucoup , parcque quand tu avais une radio dans ton salon , s'était toujours les mêmes trucs qui passait , et puis vers 81 , en tournant le bouton (quand t'avais le droit Laughing ) , si tu cherchais bien et que tu avais de la chance , tu tombais sur un truc 'inconnu' , jamais entendu , du FUNK !!!! dwarf Punaise et là ton cerveau faisait un tour , t'es sens aussi !! (pour peu que tu est été receptif , c'est pas le cas de tout le monde ...) , et là tu restait scotché sur le bouton , à le tourner en modissant les parasites créé par les grosses Radio autour !!!ça rajoutait à la puissance du truc , s'était furtif , un morceau de temps en temps par hasard , avec les parasites et l'impression que ça venais d'une autre pays , genre les US , voir d'une autre planète !!!quand j'ai entendu du BRASS Construction par exemple , ou du SOS BAND , vers 83 , ça à été un CHOC Terrible ! surtout qu'il donnais pas toujours les titres , après tu gardais ta K7 bien précieuse , on se les faisait écouter entre pote , déjà avec Nico, pour voir ce que chacun avais choppé , et ça s'était toute les semaines : 'alors ta enregistré quoi ? wouaaaaa la Tuerie !!!! et celle là !!!! wouaaaa Laughing 'en tout cas c'est sympa de voir que beaucoup on des histoires similaires , du vécu qu'on a eu chacun dans sa banlieu (moi s'était 94) , dans son quartier , dans sa cité , moi j'habitait pas une cité , mais le lycée de banlieu jouais bien le mélange , on était entre pote et de même délire , et qu'on soit de cité ou pas , on s'en foutait à l'époque , on kiffais la musique , était dans le même bain , même Bus , même centre commerciaux , direction Creteil Soleil ou Rosny2 Laughing pour trainer la savate , faire des conneries , et kiffer le SON .... En effet Christian, je me rappelle encore avoir passé des heures la nuit le week end et même parfois la semaine à écouter des émissions funk sur la bande FM et à enregistrer des K7 à tire l'arigot. Moi aussi dans ma cité (dans le 95) je rejoignais 1 ou 2 potes pour comparer ce que l'on avait enregistré, c'était terrible !je me rappelle aussi que je notais les noms des interprètes, des titres, des années, sur un petit carnet et ça m'a beaucoup aidé quand j'ai commencé à investir dans les vinyls sur Paris.

Et puis ensuite, étant le seul à acheter des vinyls dans la cité, les mecs débarquaient chez moi et me disaient "vas-y serge mets moi ça mets moi ci" et puis je leur faisais découvrir des tueries et là les gars ils étaient raides morts tellement ça tapait

Et puis quand tu avais un pote qui avait également une belle collection, c'était sympa d'aller chez l'un ou chez l'autre et du style "écoute celui-là tu ne l'as pas il est terrible"

Ah que de bons souvenirs !!

Après je ne sais pas si on peut dire que le Funk est un musique de banlieue mais je pense que ce n'est pas le plus important Bah comme d'habitude, je m'inscris en faux, absolument pas d'accord avec tout amalgame banlieue-black-Beur etc ...Je l'ai déjà dit à maintes reprises, j'avais 18 ans en 1980 et je n'ai pas vécu l'époque dorée du Funk par procuration !J'ai écumé les boites de nuit de la région parisienne et de France, avec mes potes black, beur, portuguais mais aussi plein de français bien blanc ...

Je n'y ai entendu que du Funk de 80 à 83, il faut arrêter de raconter des conneries ... Tous mes potes étaient à l'affût, je me rappelle encore de l'émotion à la découverte de One way/ al hudson - You can do it, Whispers - And the beat goes on - Prince - I wanna be your lover pour ne citer que des connus. Du matin à l'aube, c'était uniquement du funk et je ne parle pas que des boites branchées de la banlieue, mais ausi de très grosses boites comme le midnight express à La Défense, ou le studio sur les champs, le sands aux sables et des tas de megaboites sur la cote d'azur ou même à Rimini en Italie ...

Une grande majorité de jeunes de tous horizons écoutaient du funk, ne vous faites pas abuser ... C'était la musique à la mode, j'entends pour les jeunes qui sortaient !

Les Born to be alive, Cerrone, Sylvester ou autres Bee geeseries c'était avant, en majorité, de 76 à 79. A partir de 79-80, le son a changé en boite pour le plaisir de mes oreilles !!!

C'est vrai qu'il y a eu un manque de médiatisation au niveau du grand public, dommage qu'il n'y avait pas Internet .... Mais ce que les jeunes écoutaient quand ils sortaient, ils le cherchaient sur les radios, merci à Radio 7, Voltage FM de nous avoir fait fabriquer d'incroyables cassettes !!!

Bref j'en ai marre d'entendre dire que le Funk était une musique mineure, c'est archi faux, tellement les jeunes de ma génération en ont été imprégnés, on n'entendait que ça partout ou on sortait !C'est également faux que les banlieusards ne pouvaient pas rentrer dans les boites huppées ... J'ai trainé au palace juste pour citer LA boite ...

de 79 à 83, les gens se sappaient classe, veste rétro, chemise ou T-Shirt, pantalon à pinces en toile, collège aux pieds ou encore combinaison de couleur avec ceinture en toile de l'armée de couleur assortie qui retombait sur le coté, matez les pochettes de vos skeuds nom de dieu ! C'était avant 83 et le survet et les basket ringardes ... Bref habillé comme ça tu rentrais partout, ce n'était pas écrit sur ton visage que tu venais de la banlieue et du moment que t'avais de la monnaie ... s what you got, comme disent les Reddings ... et oui le funk était associé à la classe, le style, j'espère qu'il y en a qui l'ont vécu comme moi ..Vous allez dire que je focalise sur les boites de nuit ... mais le Funk c'est cà, c'est une musique de dance, de discothèque, une musique festive !!!

Rien à battre si ça ne passait pas sur France Inter ou à la téloche, le funk ça se mérite, il faut aller à sa rencontre !

Imaginez l'avènement du Funk s'il avait lieu aujourd'hui, avec Internet et la reconnaissance universelle de la musique black et de ses artistes ?En attendant, malgré ce manque de vecteur de promotion à l'époque, je note que dans de nombreux films récents, il y a du Funk 80 bien présent dans la bande sonore, donc pas si méconnue que ça ...

Rien à voir avec le Ghetto, c'est juste une musique ancienne, comme moi je ne m'emballe pas sur de la musique des années 60 ... et je pense que contrairement au Jazz, intemporel, c'est le sort de toute musique de dance de tomber un peu dans l'oubli ...Ca n'enlève rien aux qualités de cette musique fantastique qui contribue encore aujourd'hui à me faire aimer la vie et l'amitié !!! une petite nuance,un avis,un éclairage différent sur le sujet et ce que vous en avez dis : ne prenez pas ce que je vais dire pour quelque chose de péjoratif mais j'ai l'impression que vous avez une vision vachement parisiano-parisienne des choses en ce qui concerne le funk et la banlieue,idem pour l'idée de dire que les forces vives,l'avenir,l'energie créatrice viennent ou viendront des banlieues.Nul doute qu'il s'y passe beaucoup de choses et pas seulement des faits divers liés à la violence et autres mais la (les) banlieues ne sont qu'une infime partie ,un petit bout du (d'un) pays.L'essentiel du territoire ne vit pas sur le modèle des banlieues et tout ne vient pas de ces dernières sur le plan culturel,musical,mode etc.Il doit y avoir quelques centaines de grandes banlieues ( quartiers) en france, c'est à dire l'équivalent d'un paté de maison à l'échelle d'une ville.C'est comme les états unis qui se prennent pour le monde,ils faut qu'ils s'aperçoivent qu'ils ne sont qu'un petit point sur la mape-monde.Les "quartiers" ou" l'esprit" des quartiers n'ont pas générés que des supers trucs au niveau zique etc...Des groupes comme NTM ont insuflés des modes,des comportements qui sont pas forcement positifs.Cette tendance par exemple par mimétisme,identification, des jeunes à se la jouer badboys,à se la raconter, découle de l'image que ces rapeurs ont véhiculés.Comme si avoir un survet et une capuche sur la tronche te donnait le pouvoir et la certitude d'être un dur et de susciter la crainte.Cet été j'étais dans un bal (animé par un pote qui fait de la discomobile) et à un moment donné t'as des mecs qui sont arrivés avec survet,capuche sur la tronche, sourcils froncés et tout l'toutim (la panoplie du parfait badboy),et au bout d'un moment ils ont tombés toute la marchandise parce que trop chaud et dessous y'avait des mecs imberbes style 14 ans,qui avait encore du lait au coin des lèvres et qui se la racontaient.Franchement limite risible. Pour moi ils sont déguisés,comme on se déguisait en zorro quand on était môme.Les rapeurs comme NTM ont contribués à façonner,à influençer les jeunes de cette façon,avec cette façon de parler qui est plus de l'éructation qu'autres chose.Pour moi ce rap,c'est à dire celui du "rentre dedans",que beaucoup de mômes singent,c'est le nouvel opium du peuple,en plus branché.Et je ne confond pas avec les autres style de rap ( celui des 80's etc...).Tout ceci pour dire que je suis souvent sur les routes pour mon job et d'autres raison et que la majorité du pays ne vit pas sur le modèle et le tempo des banlieues,c'est qu'un microcosme.Et donc pour en revenir logiquement au funk, dans les grandes villes il a été une musique partagé par tous,par monsieur tout le monde (incluant bien sur les banlieues),diffusé largement sur les radios libres et donc connus de tous.Aux usa par contre c'est evident que c'etait une musique des quartiers populaires à la base,comme l'a été le rap,le smurf etc,mais il s'est démocratisé par la suite.Ici tous les mecs que je connais qui ont été ou qui sont fous de funk sont des gens de tous univers et de tous milieux.C'etait une musique de club,festive, impossible d'y échapper dans les sorties.Par contre c'est vrai que les mecs de quartiers ont une affection particulière pour cette sique.Ceux à qui je fais des cds le plus souvent sont des mecs qui ont connus cette période,qui ont fréquentés les club à l'époque et qui en sont nostalgique.Ca leur rapelle des souvenirs.Mais le raccourci funk-banlieue est peut être valable sur Paris mais sur le reste du territoire surement pas. il y a pas de Vrai ou de Faux , on ajuste tous des vécus différents et c'est intéressant d'avoir des avis différent justement pour voir que tout ne c'est pas passé pareil partout et pour tout le monde .Je me souviendrais toujours d'un mec sur un autre Forum qui disait que les années 80s s'était les pires moment de ça vie , et que le Funk de cette période il le détestait pour ça , s'était d'ailleur pas du FUNK pour lui , se garde se genre de discour en mémoire , même si je n'y adhère pas du tout et que c'est à l'opposé complétement de mon vécu , pour les 80s c'est la liberté , la rue (rien de négatif la dedant , je dis rue dans le sens Liberté et découverte , de ma rue , de mon quartier , de ma banlieu et ensuite de Paris , via les transports , s'était donc la fête de pouvoir allez partout sans retenue et sans crainte à l'époque ) , les années 80s pour moi c'est la fête , les 'booms' , le Funk et le Rap , la danse d'une manière générale puis à partir de 84 le Smurf et le Break , bref je vivait que par ça , le post dans le sac de sport pour allez au lycée .....Donc je pense qu'il faut lire et accepter que chacun à un vécu différent .La banlieue à été très réceptive à cette musique , car c'est une musique 'positive' et qui fais du bien à l'écoute , mais ce n'est pas une musique de Banlieu (fabriqué en banlieu) , c'est la même au US , c'est de la musique faites par des artistes dans des Studio , avec de sproductions , donc de l'Argent derrirèe , on est loin des trucs Rap fais dans un coin de la banlieu aujourdh'ui (d'ailleur moi je suis moin négatif sur le RAP , il joue un rôle , même si j'aimerais que musicalement il soit meilleur , et que le message soit plus positif , mais c'est juste que les mecs on perdu un truc en route , le coté DJ pour la recherche musical , et le coté écriture pour les messages , d'ailleurs quand ta rien à dire faut pas faire du RAP !!)Donc voilà , le FUNK n'est pas non plus une musique de boite de nuit (sujet aussi lancé par Petabass) , bien qu'il à marché quand il était à la mode début 80s , moi les boites ça reste aussi un 'microcosme' de peu de personne , j'y est Jamais mis les pieds pour ma part (enfin en 80s) , par contre j'ai été au Bataclan et en divers soirée et Boom , et ça envoyais du lourd , ça dansait comme j'ai rarement vue , et s'était l'éclate , et pour faire contre poid , j'était en survet/basket comme je l'ai toujours été , mais j'avais pas la bave au lèvre et je cherchais personne , sauf à la danse à la limite , mais ça restait bonne esprit , dans la lignée de 'beat stree' , j'avais ce modèle en tête , claqué à la danse , mais c'est tout ça s'arrête là .... (en fait on était plus démo , et le kiffe d'avoir les gens qui te regarde et t'aplaudisse ça suffisait , on avais un truc , pas besoin de jouer au balèze ....ce que je comprend qu'on soit obligé de faire quand on a rien )

Pour moi le coté boite de nuit , c'st justement le coté 'sappe' , 'thune' et ensuite 'drag' , voir même 'picole' , dans les 80s rien de tout ça ne m'intéressait , à part peu être la 'drag' , mais je le faisait plus par la tchatche et la danse , mais on m'a jamais laissé l'occasion de danser en boite C'est à dire que le funk dans les 80's t'y échappais pas,c'était la musique dominante dans les club,comme le disco avant lui (il a remplacé le disco par le principe de la sélection naturelle,comme dans la nature) mais pas seulement puisqu'il était omniprésent sur les radios.Qui ne connait pas Mel Brooks "it's good to be the king ?" même ceux qui n'aiment pas.Ensuite que ca soit pas dans nos gouts c'est une chose,mais tout le monde a été traversé par cette vague,aucune échapatoire possible,donc aucune catégories ou lieux n'a pu ignorer cette zique."funky town" de Lipps Inc est une melodie qui est connu de toute la planète,même si certains ne savent pas de qui il s'agit.Mais le funk (en france et europe en tout cas) a été connu par apport aux boites et radios,l'un marchait avec l'autre d'ailleurs.T'avais les djs qui faisaient des emissions funk la semaine et ils balancaient leur titres le w-end en club,une espèce d'autopromo.Le funk a donc été connu via les boites,comme musique de danse,sans les boites point de carton d'imagination,d'oliver cheatham etc.Ensuite on s'est apercu que c'etait plus large et qu'il existaient d'autres formes,plus elaborées,mais le funk reste attaché et identifié aux boites comme le musette est identifié aux bals musettes et autres guinguettes.Après l'ambiance des 80's c'est pas que du 100% tout bon,les mentalités à la con existaient déjà (elles se perpétuent de generations en generations),les connards et frimeurs avaient déjà pignon sur rues et les trucs qui daillaient étaient légion.Moi ce que j'ai pas aimé au niveau musical dans les 80's,bien que jeune,c'était la new wave et tout les hits branchouillards à la mode style Désireless,Etienne Daho,Axel Bauer et compagnie,ca ca m'a gonflé un max,une èspèce de musique pour petits bourges,tout ce que j'aime pas.C'est mon avis. je vois qu'un petit débat plutôt délicat vient de ce lancer sur la planète Funkysize bounce

Alors moi je ne vais pas écrire des lignes et des lignes mais j'aimerais juste dire que le Funk au même titre que la Soul et que le hip-hop aujourd'hui, reste tout simplement de par son origine une musique des minorités.

Et qui dit minorités, dit forcément banlieue, ghetto, black, blanc , beur....Si vous y regardez de plus près, les chanteurs de Jazz, de R'n'B(le vrais), de Soul, de Funk...Ce n'était que très rarement des petits blanc des quartiers chic, mais 90% de noirs afro-américain des ghetto pauvre des USA.

Donc, forcément il y à une certaine identification culturelle et j'irais même dire physique pour certains ce sont reconnu en Europe et particulièrment en France.

Après bien entendu , il ne faut pas forcément être Noir pour écouter du Funk, ou venir de quartiers populaires, mais cette étiquette restera à jamais graver dans cette musique, qui est, ne l'oublions pas, de la "BLACK music"! Dans les années 82/83/84/85/86, La FUNK était écoutée par de nombreuses personnes (Quartier ou Non). c'était la musique de l'époque.

En boite dans les années 82/83/84/85/86, la FUNK était naturellement la musique qui tournée, pas de partout mais beaucoup de FUNK quand même.

A partir de 87 environ, la FUNK comme nous l'entendons, passer de moins en moins en boite et seul les passionnés continuer à écouter cette musique (Quartier ou Non).

En 87, un patron de Boite m'a dit qu'il ne passait plus de FUNK car la FUNK était une musique de soi disant "racaille de quartiers" et attirer ces gens là. J'étais évidemment pas d'accord du tout avec lui. J'ai plein d'amis qui n'ont pas grandi dans un quartier et qui depuis toujours écoute de la FUNK.

Je dirai que la FUNK étant de la Black Music, les personnes de Quartier s'identifient plus à celle ci, idem pour le REGGAE.

Ce qui est vrai, c'est que dans les quartiers, la "DANCE MUSIC" au sens large (Pré - 1990) était/est beaucoup plus écouté que le ROCK ou le HARD. la FUNK, c'est la musique de la fête, de la danse, ect.Si on prend les Etats Unis (Patrie de la FUNK), la FUNK était au départ écoutée uniquement par les Blacks et c'est longtemps aprés que les blancs se sont mis à écouter cette musique et à danser dessus.Alors Non, la FUNK n'est pas une musique de banlieusards même si c'est vrai qu'elle est enormement écouter la bas.

A mon avis, il faut remonter aux racines de cette musique (USA), pour comprendre pourquoi les gens des quartiers aiment cette musique.Je pense qu'on est parti sur un amalgame : en effet on a jamais dit que le funk est une musique de banlieusards (Merci au passage de nous rappeler que pour faire des disques il faut de la thune et des studios... ) faite par des banlieusards ou alors de la banlieue de brooklyn, NYC...On a dit que la funk est et a toujours été une musique de prédilection dans les banlieues (parisiennes ou autres d'ailleurs c'est kiff à Lyon, Marseille, Nantes et consors.) Au passage Paris et sa région n'est pas une goutte d'eau mais représente quand même 1/6e de la population nationale.

Loin de moi l'idée de faire de Paris et la RP le centre du monde, pas de nombrilisme dans mes propros. Mais que les producteurs blancs y est trouvé une manne financière je suis d'accord. Mais pour ce faire il faut aussi la diffuser et la vendre et oui les discothèques y ont contribué, mais il faut bien reconnaitre qu'on y entendait souvent les même titres : Oliver Cheatham, Fat larry's bans, Whispers et Indeep. Si les radios libres n'avaient pas pris le relais on aurait stigmatisé la funk à ces quelques titres, heureusement il n'en ai rien et tous autant que nous sommes nous en découvrons tous les jours.

Si on a parlé de la banlieue c'est qu'on y a passé notre enfance et notre jeunesse, c'est un retour d'expérience en live....je tenais à eclaircir ce point.(c'est fait) Smile

Sur ce je vous souhaite à tous un joyeux réveillon en famille ou entre amis ou je pense que notre zik à toute sa place. sunny Je viens d'une famille aisée mais avec un amour inconditionnel pour la Musique avec un grand M, comme j'ai pu l'écrire auparavant, j'ai grandi dans un univers musical entouré de musiciens et de musiciennes.

Très vite, la musique afro-américaine a suscité mon attention et m'a amené à m'initier aux instruments comme le trombone et la guitare basse avant de m'amuser avec une boite à rythme pour créer quelques beats electro.

J'ai également beaucoup lu et regardé pas mal de documents sur ce sujet.Ce courant musical qu'est la funk a varié au cours des décennies depuis sa création jusqu'à sa fusion avec d'autres styles et non sa disparition comme je peux le lire à droite à gauche.Initialement, c'était une musique créée de toute pièce par les minorités noires qui revendiquaient, par leur musicalité, qu'ils étaient noirs et fiers de l'être pour être respectés par les blancs mais aussi pour proclamer leur égalité des droits vis-à-vis des gouvernements d'époque.

La funk servait d'échappatoire à leurs galères des quartiers car ils y vivaient, pour la plupart, dans des ghettos américains et ce style musical visait à les rendre plus joyeux face à l'oppression de la majorité blanche.

D'un discours funk plutôt radical du début 70's, ce courant a voulu séduire la communauté blanche dans les 80's en produisant des sons adaptables aux boîtes de nuit dans l'objectif de brasser les cultures, les influences, les personnalités pour produire de l'unité.

Le paradoxe c'est que nos banlieues françaises sont peuplées de minorités ethniques différentes qui se sont identifiées voire ont fortement emmagasiné ce que vivaient les afro-américains dans leurs quartiers américains mais aussi dans leurs consciences, ceci expliquant cela.

Après, dans cette logique de brassage et de métissage, des tas d'expériences individuelles issues de vécus différents peuvent se distinguer de ce lien avec le "ghetto" mais le fondement historique de ce style musical reste la symbiose entre la tradition africaine et la sensibilité européenne, un bon exemple qu'il serait judicieux de suivre pour restaurer la paix universelle entre les peuples.Revenir en haut Aller en bas C'est u peu ce que je voulais te répondre Moog Surprised normal que les blancs ont contribué à l'évolution de cette musique, car dur d'avoir un studio, des instruments et un ingé du son quand tu t'appel "Williams jackson Jr" que tu est noir et que tu est un chômeur au milieu du Bronx en 1975 avec le groove dans la peau blackeye C'est pas au regard de l'argent que je parlais,mais c'est un fait que les blancs ont mis leur grains de sable dans la démocratisation de la funk.Des grands groupes confirmés et certainement plein aux as passaient aussi par des studios et des maisons de disques tenues par des blancs,c'est ainsi.Mais pas que bien sûr.D'ailleurs pour ceux qui ont suivis l'histoire de la funk ou du disco ou même d'autres musiques les grandes maisons de disques n'étaient au début que de petites structures montées avec 3 bouts de ficèles par des passionés de zique et pas tout sûres du tout de marcher,et pas par des mecs friqués et gavés.Après c'est sûr qu'ils s'en sont mis plein les fouilles,mais l'appat et l'appétit du gain n'a pas de couleur ni d'apparence particulière .Témoins les rapeurs americains (ou autres) sortis du ghetto et revendicatifs au début qui deviennent miliardaires et s'accoquinent bien du système qu'ils dénonçaient au début et deviennent aussi suffisants et hautains que les mecs sur lesquels ils chiaient dans leurs premières années. Sad

Get Up, Get Down. Depuis l'arrivée de ces musiques noires en France, les minorités raciales, les beurs et les blacks en particulier, s'en sont emparés.

Mais tout ceci n'est qu'une partie de l'iceberg. Un iceberg de préjugés qui ont la peau dure.

C'est vrai que la Soul avec pour leader James Brown a fait swinguer bon nombre de cités, que le Funk, venu quelques années plus tard, a fait rêver et alimenté des centaines de soirées dans des boites comme le Pass' (Pacific), le Midnight Express, le Moretti ... mais également des boites comme Le Palace, le Rex Club ... dans lesquels les banlieusards n'avaient pas droit de cité.Que Positive Force, Delegation et Barry White chantaient des hymnes qui devenaient nationaux dans les "tiers-quar", des hymnes que personne n'a osé siffler.

Il n'était pas besoin d'habiter en cité ou en banlieue pour les aimer. Pour les écouter, oui, enfin peut-être. Quoi que !!!! C'est sur, le téléphone arabe fonctionnait bien mieux dans nos quartiers qu'ailleurs. Entre le foot et le baby. Il était quasi-indispensable pour faire passer le message. L'entassement a parfois du bon.Et à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de médias pour diffuser et donc faire entendre ces musiques venues d'ailleurs.RTL et Europe No1 étaient hégémoniques sur les ondes et il ne fallait pas compter sur la première chaîne, Antenne 2 ou FR3 pour voir le moindre noir nous chanter Ramona à la télé si ce n'est La Compagnie Créole et encore si l'on avait été sage. Servie par la mère Danielle Gilbert, ces noirs là ne ressemblaient pas vraiment à ceux des pochettes de disques américains. Encore un postulat qui tombe. Tous les noirs ne se ressemblent pas. Il y en a de plusieurs sortes. Mazette !!!On croit rêver.De plus, quand on voyait un black, on essayait de nous faire croire qu'il était le seul, l'unique. Mais ce complexe est toujours rémanent dans notre beau pays. C'est une tradition bien française.Souvenez vous: Boney M fut quasiment l'unique groupe Disco visible en France même si l'on a eu droit à la pause Ottawan lancée par Bellolo et Morali (encore!). Qui eux, reconnaissons le, ne sont pas noirs.C'est François Mitterand et ses radios libres qui lancera le Funk en France. Sans le savoir, d'ailleurs. Si il l'avait su, il l'aurait certainement mis sous écoute ... mais avec le nombre important, à l'époque, de sorties hebdomadaires, il lui aurait fallu beaucoup beaucoup d'oreilles ... plus en tout cas que pour écouter Jean Edern ou Carole Bouquet. Mais revenons à nos artistes, aux vrais, à ceux qui nous préoccupent.

RTL, Bernard Shu et Sugarhill Gang

Avant cela, le premier qui nous amena sur un plateau d'argent du Funk à la radio, à la fin des années 70, fut Bernard Shu (RIP). Ce DJ/animateur, animait le Hit des Clubs, le samedi soir sur RTL, pardon, sur WRTL. On voit immédiatement la culture US dans cette appellation radiophonique.Ce monsieur qui habitait sur une péniche sur les quais de la Seine, a été le premier a programmer Rappers Delight de Sugarhill Gang en Europe - un mardi soir à 23h. Excusez du peu et ce quelques jours seulement après WBLS à New-York. Bravo et merci encore Arshu !!! Respect.

Ce type a élagué pour les radios libres un terrain miné de chanson française (légitime et de bien meilleure qualité que l'actuelle, ce qui n'est pas un exploit) et de faux chanteurs lancés sur la vague Disco par des producteurs sourds mais pas aveugles, enfin pas insensibles aux belles couleurs des Pascals (un Pascal, des Pascaux ???) de l'époque (billets de 500 francs soit 80 euros environ).

Bref, il aura tout donné ou presque et il faut se souvenir qu'à l'époque, point de lecteur mp3, pas de walkman, peu de possibilités d'enregistrer quoique cela soit, à moins de s'appeler bien sur Mitterrand ou de disposer d'une chaine hi-fi avec enregistreur de K7 mais c'était plus cher. C'est dire si l'on attendait ce rendez-vous quotidien et hebdomadaire avec impatience. Comme de juste, après les résultats de la dernière journée de foot sur la même antenne.

Mais rendons à Mitterand ce qui appartient à Tonton, c'est à dire la création des radios libres qui libéra beaucoup de talents et qui continue de le faire.

Le Funk et la musique noire importée des Etats-Unis ou d'Angleterre est enfin à portée de radio, à portée d'oreilles. De toutes les oreilles. d'où qu'elles viennent, d'où qu'elles écoutent.L'Etat lui-même donnera l'exemple en créant une radio libre pour jeunes, Radio 7, dans les locaux de Radio France (au premier étage à gauche par l'escalier, à droite c'était comme de coutume, les toilettes).

Et pendant ce temps, les jeunes, français, arabes et africains jouent au foot, se font refouler des boites de nuit ou passent des examens - pas seulement à l'hôpital. Une jeunesse normale qui passe son temps comme elle le peut. Une jeunesse qui écoute bien sur de la musique. Le plus souvent à la radio. Pas le choix. Pas encore.

Radio 7, Sidney, Carbone 14 et les radios libres

Radio 7 nous donnera l'une des émissions de radio les + mythiques de Funk en ce début des années 80.

Issus de Radio France, deux animateurs de talent, Smith et Wessun, nous offriront un véritable récital de Funk avec Destination Planète 7, pendant plusieurs années. Ils reprendront le concept utilisé par Bernard Shu, un petit animateur robot, et une programmation de OUF. Mais à l'époque, c'était hyper facile. Tout était bon !!!! Mais leur sélection n'en était que plus excellente.

Radio 7 a également eu la chance d'avoir Sidney. Enfin !! Et de la radio, la télé n'était pas trop loin.

H I P, H O P !!!!Alors ça vous revient. Un black avec une casquette (à l'époque ce n'était pas courant) qui débarque d'un avion à Roissy et qui nous parle de musiques venues d'ailleurs. De musiques faites par d'autres blacks. Si si, c'est possible, les noirs savent aussi chanter.

Alors, Sidney ? Un noir à la télé !!!! Oui, un noir, enfin pas trop, un peu, un noir à la Obama en moins politique et en tout aussi démocrate.et politiquement correct. Mais avant tout et surtout un fou de Funk, un musicien de talent, membre du génial groupe Black White & Co. Un type qui sait de quoi il cause. Même si il est noir ... bah voyons, c'est possible cela ?

Et quel animateur. Un modèle, vraiment !!! Bien meilleur que le DJ qui sévit désormais dans certaines soirées R&B parisiennes.Un tribun entertainer qui rendit coup pour coup à un ancien marin breton qui grimpait dangereusement dans les sondages. Œil pour œil, dent pour dent, mais Sidney, lui, a encore les siens. Dommage pour l'autre. La musique est plus forte que l'avanie, encore plus quand elle est bonne et distillée comme cela.

A côté de cela, il y eut Phil Barney (et oui, l'ex ancien chanteur), qui a commencé sa carrière comme vendeur dans un magasin de skeuds à Montparnasse, le Mini Club de Nuit ouvert par le créateur de Champs Disques, Alain Markezy. Un talent de fou qui fit les bonheurs de Carbone 14, la radio qui révéla Jean Yves Lafesse. Une radio que les sbires de Mitterand ont tenté à maintes reprises de fermer avec l'appui des CRS commandités par Michelle Cotta. Oui, la même Michele Cotta reconvertie en confidente des people/politiques. Mais encore une fois la musique fut plus forte que le pouvoir qui avait permis son existence. Ubuesque.

Phil animait sur Carbone une émission de Funk en plein après-midi. Une émission qui fit louper les cours à un nombre incalculable de collégiens et de lycéens. J'en fut, je le revendique. Pardon maman.On se souvient encore de ses mélopées et de ses envolées lyriques sur Too Hot de Pure Energy. Un truc de fou !!! Un truc de psychopathe, bien avant le 113. un feuj d'Algérie on da mic, du jamais vu, enfin pas comme cela. Le Manhattan Show, Sidney et Sex Maxhine ... et Dee Nasty Et qui pourrait oublier le Manhattan Show ? Pas moi en tous cas. Et encore moins vous, puisque sur Skeuds, nous avons ressorti cette émission des placards. Et ça marche !!! A l'époque, plusieurs centaines de milliers d'auditeurs en Ile de France écoutaient cette émission, d'abord sur Mercure 104 FM puis sur Canal 89. Merci Jean Michel, Fabrice et Deborah.Ce début des années 80 marque une France dominée par le socialisme revanchard, les bons sentiments à pas cher, par une gauche caviar qui ouvre et ferme des placards. Et enfin et surtout par une reconnaissance des enfants des éboueurs-garagistes-maçons de nos rues, de nos villes, de nos quartiers. Il était temps.

Les beurs et les blacks font la fête sur ces musiques urbaines. Ils dansent, chantent sur le Funk de Slave, Kool & The Gang ou Alicia Myers. Ils commencent à trouver leurs marques dans la société française. Montrent un visage que l'on ne voulait pas regarder. Pas voir.Le milieu des années 80, marque l'arrivée en masse du Rap et du Break, suivis de près par l'Electro. Les beurs restent avec Barry White, moins bon danseurs que les blacks, qui eux se retrouvent à la Défense ou à Stalingrad avec l'ami Dee Nasty, le Dj des pauvres, le Dj de Belleville. Le premier Dj médiatique en France. Un cœur en or.Un blanc, un français, un comble !!!! Que vient faire ce toubab dans cette mélasse ?

Tandis que TF1 fait le choix Sidney, Antenne 2 choisit un scénariste de BD et un amoureux de musique (plutôt blanche) pour animer la première émission de Funk à télé: Sex Machine. Ce sont Jean Pierre Dionnet et Phlippe Manoeuvre accompagnés de la pulpeuse et regrettée Pauline Laffont.

Quelle émission !!!

Un florilège des meilleurs clips de l'époque présenté(s) sur un scénario signé Dionnet. Du jamais vu.

Le Funk rentre en force à le télé, et avec la télé dans les foyers mais sans trop bousculer les clichés. Les tabous sont tenaces.Mais revenons à Dee Nesty, mon ami Daniel.

Ce Dj de légende s'émancipa sur Radio 7, puis fit les beaux jours de Nova avant de se faire virer par quelqu'un à qui il avait fait une fleur. Et pourtant, je l'avais prévenu.

NTM, Yop Yop ... avec Teddy Riley

C'était le belle époque des débuts d'un groupe composé par deux dyonisiens du nom de NTM, de Lionel D, le vigile de supermarché apprenti rappeur ...

Le rap français était né et d'entrée les meilleurs ont profité de cette naissance pour faire carrière. Et à en croire le nombre de spectateurs présents à leurs derniers concerts, ils le méritaient amplement. Et dire que j'ai été au patronage avec Didier. Marrant. Et oui, moi aussi, je suis de Saint-Denis.

Quand je lui ai raconté cela, il y a six ans environ devant Sony Music à Wagram, ça l'a bigrement fait marrer. Spank aussi d'ailleurs.Mais le rap français n'a pas empêché le Funk de perdurer dans les oreilles de nos banlieusards. Et des autres.

La faute aux radios libres, qui plus libres que jamais, malgré le retour d'une droite sursitaire aux affaires (qui causera la fin de Radio 7), s'en donnent à cœur joie et utilisent au mieux le large catalogue de cette vaste musique. Elles font passer le message, partout et pas uniquement dans le Nord, car les ondes radios comme celles de Tchernobill, ne s'arrêtent pas aux frontières, ni des banlieues, ni des pays.

Mais le son change. Les noirs américains veulent plaire au public blanc. Ils mettent des guitares électriques dans leurs chansons.Alors, les beurs, les noirs et les autres font de la résistance et nomment Oliver Cheatam, ministre du Funk et Barry White, ministre du patrimoine International. Aucune soirée digne de ce nom ne peut se passer de Get Down Saturday Night.L'intelligence de ces amoureux de musique a été de perpétuer ce mythe du Funk et de la Soul et de le transmettre aux petits frères, aux petites sœurs. On appelle cela la tradition orale.

On ne peut oublier comme cela les Whispers, Shalamar, Khemistry, Yvette Cason ... non, on ne les oubliera pas comme cela. On ne les a pas oubliés.

Puis arrive, à la fin des années 80, une nouvelle composante dans le paysage musical noir américain. La New Jack.

Pour ma part, je l'ai découverte dans un magasin Tower Records proche de Colombus Circle (on revient au Funk) à New York avec le premier album de Guy. Encore trois noirs me direz-vous. Oui et alors; à New-York, c'est plutôt moi l'étranger. Non ? Tout est relatif sauf en France.

Cette New-Jack est un croisement habile de Rap et de Funk/R&B.A l'initiative de ce nouveau courant musical on trouve un jeune homme de talent du nom de Teddy Riley. En France, les noirs adhèrent immédiatement, les beurs un peu moins, les autres, bah il n'y a pas de statistiques officielles fournies par l'INSEE. Et quand bien même, elles seraient discutables.Mais Make That Move, Let The Music Play ne s'oublient pas décidément pas comme cela ... et les radios jouent bien plus de Funk que de New Jack, malgré l'actualité débordante de cette nouvelle musique.

Le Rap lui, continue de faire des adeptes, cette mixité des genres musicaux renforce la mixité des cultures, la mixité des courants de pensée.

Le Rap se radicalise, devient plus agressif, plus revendicatif, vindicatif, plus pro-black aussi. Les revendications ne sont pas uniquement française et nationales.

Les anciens ne s'y reconnaissent pas trop. Leurs Dieux sont toujours Barry White, Joe Tex, Leon Sylvers ... pas Flavor Flav ni Roxanne même Shante .

RLP, lui, a quitté Radio 7 pour rejoindre Skyrock et jouer les sons électroniques de Chicago mais la résistance s'organise. Sans lui. RIP RLP.La suite, est ICI ...Alors, qu'en pensez-vous ? Vous avez peut-être des anecdotes à nous narrer, des histoires de l'époque.Et que pensez vous des ces raccourcis littéraires qui mettent les beurs, les noirs, les banlieusards, dans le même panier de linge sale ??tous des voleurs, tous des feignants, tous des incapables, tous des sans avenir ... et tous des p'tits gars qui pendant leurs nombreux loisirs, quand ils ne dépouillent pas une petite vieille, écoutent du funk, du rap et du r&b. Interdit pour eux d'écouter de la musique classique, du rock, ou rien du tout.

Et inversement, le rap, le hip hop, le funk, le r&b ne peuvent-être écoutés que par des noirs, des arabes ... si possible habitant en banlieue.Bref, donnez nous votre conception de la mixité sociale et raciale. Sans tabou, ni retenue mais avec courtoisie et politessse.Évitez les "ta mère elle s*ce des ours et ton père c'est John Mc Cain", on ne les laissera pas passer. N'alimentez pas la lie dont se servent nos amis anciens marins qui viennent de vendre leur paquebot.

...for John Cage's 98th birthday this Sunday! (Idea via Alex Ross)

  

LA's influential NPR station has made a playlist for ComNet15 Making Ideas Move - find it at KCRW on Spotify KCRW x ComNet15

Our December issue includes interviews with Aussie slacker Queen Courtney Barnett, Cardiff indie pop heroes Los Campesinos!, extraordinary pianist Flo Morrissey, and local bands The Bronze Medal and Luna Parks.

Christmas is a special time of year: but for Issue 32’s Wolf’s Teeth, we ...

 

www.drunkenwerewolf.com/features/playlist-issue-32-artists/

REMASTERED by Dan Beaumont.

NASA INFO: The huge, 363-feet tall Apollo 11 (Spacecraft 107/Lunar Module 5/Saturn 506) space vehicle is launched from Pad A, Launch Complex 39 Kennedy Space Center (KSC), at 9:32 a.m. (EDT), July 16, 1969. Onboard the Apollo 11 spacecraft were astronauts Neil A. Armstrong, commander; Michael Collins, command module pilot; and Edwin E. Aldrin Jr., lunar module pilot. Apollo 11 is the United States first lunar landing mission. Astronauts Armstrong and Aldrin will descend in the Lunar Module (LM) "Eagle" to explore the Sea of Tranquility region of the moon, while astronaut Collins remains with the Command and Service Modules (CSM) "Columbia" in lunar orbit.

 

Apollo 11 "First Men on the Moon" : Neil Armstrong / Buzz Aldrin / Michael Collins ( All videos ): www.youtube.com/playlist?list=PL-HsE-FedVRirgWXw_-ik1n6fs...

© 2015 by Samuel Poromaa

Sketches and drawings with tracks to update my iPod.

NRF/EIGHT: 8/2011 | Feat. photography & handwriting by Oliver Hutton

 

The lineup// It’s All Happening by Wild Vibes | Coastal Brake by Tycho | Be Here by rites | Ungirthed by Purity Ring | Photojournalist by Small Black | Indian Summer (Des Moines) by Canon Blue | The Splendour by Pantha Du Prince | Iron by Woodkid | Bilar by Ratatat | Up Past the Nursery by Suuns | Real Life by Tanlines | Malta (Kisses Remix) by Superhumanoids | Touch by HOLY OTHER | Last Night At The Jetty (Tomboy Album Version) by Panda Bear | The Oldest Mind by Jape

1 of the coolest things about ipods, is the ability to create a playlist. It's even cooler to watch a 6 year old do it.

Processed with VSCO with e8 preset

mémoire2cité - le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye

www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

 

Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkUwww.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo

 

Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -

 

Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.

 

www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

 

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

 

la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty

 

la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije - Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes

 

Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées.Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction.1945

 

Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports Support original : 16 mm noir et blanc Durée : 14 min Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transports

 

Lieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75

 

Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt

 

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije , Film d'archive actualités de 1952 Reconstruction de la France sept ans après la fin de la seconde guerre mondiale état des lieux de la crise du logement , Actualités de 1952. Sept ans après la fin de la seconde guerre Mondiale état des lieux de la reconstruction de la France et de la crise du logement à l’œuvre, pénurie de logement, logements insalubres. Les actualités montrent des images d'archives de la destruction de la France, les Chars de la division Leclerc qui défilent sur les Champs Elysees. Le commentaire dénonce la lenteur de la reconstruction et notamment des manifestations qui ont eu lieue à Royan afin d''accélérer la reconstruction de la ville détruite.Le film montre à Strasbourg, Mulhouse, des réalisation moderne de grands ensembles et des images d'archive de la reconstruction du Havre de Saint Nazaire.

 

Le film se termine à Marseille sur les réalisation nouvelles autour du vieux port puis on assiste à l'inauguration de la Cité Radieuse par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit en présence de son architecte Le Corbusier à qui le ministre remet la cravate de commandeur de la légion d'honneur. www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR

www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

Leica M10-P

Voigtlander 50mm Lanthar APO

Eleftheria Straka & Konstantina Yiannakopoulou & me teamed up to create a playlist with our favourite songs of 2016. We also designed an artwork to glorify our playlist which you can listen here:

play.spotify.com/user/1170522185/playlist/5irwGtXuhVDZdno...

www.youtube.com/watch?v=xh-ACkYmdc4&feature=PlayList&...

 

This is me..raw as can be..on the outside..flaws and all..and the same for the inside..I am NOT perfect..far from it..BUT I give..of myself..to those who want it..and those worthy of it..YOU..(AB) were worthy...I am raw in my emotion right here..letting it out to the world..and all that see this..all that will ask..but I keep it to myself..to you..as you know..and that is all I need to know..reaching out..stretching the fuck out..what can I do??

  

****ONE(LOVE)****

Is it getting better

Or do you feel the same

Will it make it easier on you now

You got someone to blame

You say...

 

One love

One life

When it's one need

In the night

One love

We get to share it

Leaves you baby if you

Don't care for it

 

Did I disappoint you

Or leave a bad taste in your mouth

You act like you never had love

And you want me to go without

Well it's...

 

Too late

Tonight

To drag the past out into the light

We're one, but we're not the same

We get to

Carry each other

Carry each other

One...

Have you come here for forgiveness

Have you come to raise the dead

Have you come here to play Jesus

To the lepers in your head

 

Did I ask too much

More than a lot

You gave me nothing

Now it's all I got

We're one

But we're not the same

Well we

Hurt each other

Then we do it again

You say

Love is a temple

Love a higher law

Love is a temple

Love the higher law

You ask me to enter

But then you make me crawl

And I can't be holding on

To what you got

When all you got is hurt

One love

One blood

One life

You got to do what you should

One life

With each other

Sisters

Brothers

One life

But we're not the same

We get to

Carry each other

Carry each other

 

One...life

 

One

Sony a1 + Contax Zeiss 50mm f/1.4 AEJ

This awesome playlist was sent to me by @ifitwaseasy on Twitter after i mentioned i was on the lookout for more indie electro tracks. If you want to check it out, you can download it from here: (http://)bit.ly/2YWoVR

Playlist song :

When you were young - The Killers

www.youtube.com/watch?v=8GMmNaVbZLA

 

You sit there in your heartache

Waiting on some beautiful boy to

To save you from your old ways

You play forgiveness

Watch it now, here he comes

 

He doesn't look a thing like Jesus

But he talks like a gentlemen

Like you imagined when you were young

 

Can we climb this mountain

I don't know

Higher now than ever before

I know we can make it if we take it slow

Let's take it easy

Easy now, watch it go

 

We're burning down the highway skyline

On the back of a hurricane that started turning

When you were young

When you were young

 

And sometimes you close your eyes

and see the place where you used to live

When you were young

 

They say the devil's water, it ain't so sweet

You don't have to drink right now

But you can dip your feet

Every once in a little while

 

You sit there in your heartache

Waiting on some beautiful boy to

To save you from your old ways

You play forgiveness

Watch it now here he comes

 

He doesn't look a thing like Jesus

But he talks like a gentlemen

Like you imagined when you were young

(He talks like a gentlemen, like you imagined when)

When you were young

 

I said he doesn't look a thing like Jesus

He doesn't look a thing like Jesus

But more than you'll ever know.

 

Done with the 24-105 at f4, slight bleach bypass and upped contrast.

twitter.com/Memoire2cite CULTURE URBAINE @ Banlieue Funky @ Ma playlist içi www.youtube.com/user/sidkeums/playlists… Est ce que ces clichés réducteurs concernant les liens entre la funk et la vie dans les quartiers sont vrais ou non? La funk est elle liée à une population vivant dans les ghettos ou pas? On me dit que la funk est une music de banlieusard, qu'elle a grandi dans les cités et comme elle est ancienne puis dépassée par le rap, elle n'a plus aucune valeur médiatique en France et reste, hélas, underground. Bien sur tout est lié , le Funk n' a pas vraiment marché en France , donc comme il est rester underground il s' adresse aux minorités , aux pauvres aux banlieues . Mais bon , le Funk pour moi c' est aussi un mode de vie , dans laquelle je me reconnais et dans laquelle je me sens bien , c' est un peu ce que j' ai mis dans mes mixs , le Style , la Basse , la facon de chanter , voilà , voilà . débat intéressant , j'ai lu l'article , même les 2 (pas le 3ème) , bien écrit vivant , et qui tombe pas dans les clichés , normal il à l'air d'avoir été par un mec qui à vraiment vécu le truc , et qui aime aussi la musique , c'est tout de suite mieux .Musique de Banlieue , surement , underground aujourdh'ui , encore plus qu'avant . Mais musique de banlieu au sens large , j'ai toujours vécu en banlieu (un peu à Paris même) , et c'est parcque la musique était un échapatoire et qu'elle circulais bien que j'écoute cette musique encore aujourdh'ui , le FUNK était 'le truc' qui te filais la pêche , les nouveautés , les Son US ça faisait rêvé aussi , et puis on se disait forcément qu'on avais un 'truc' à nous , que d'autre n'avais pas , cette musique était à nous et on pouvais pas nous la piquer , ni même nous 'interdire' le plaisir qu'elle nous apportait ..... sa t'amenais à la danse , au plaisir de téclater , d'inventer des pas , et plus la musique était bonne , plus t'avais envie d'inventer des nouveau pas et de te déchirer sur le dance floor (enfin le bittum à l'époque Laughing ) .Barry White , James Brown , c'est vrai que s'était les refs 'sacré' chez un certain public , peu être les 'anciens' , ceux qui avais 10ans de plus que nous en 80 , c'est à dire des 50/60 ans aujourdh'ui .Mais en 80 le FUNK à explosé , et ce qui était exceptionnel s'était ce coté nouveau , ça n'arrêtais pas de sortir , et toujours du SON plus fort , plus nouveau , différent , et pourtant on est passé à coté de tonnes de trucs , mais s'était déjà l'éclate ..... mais donc ça continue , enfin pour moi et pas mal d'autre je pense .... ce qui manque , c'est un peu plus de reconnaissance médiathique , par exemple pour que nouveau artiste puisse marcher et nous sorti quelques bombes encore aujourdh'ui , y'en a mais trop peu , et quel galère commercialement pour y arriver ...

Cette musique à été quand même une musique de minortié ,et l'ai encore , rien à voir avec l'Impact du Rock , de la POP ou même de la chanson Française .....

Musique de Banlieu pour moi ça n'a rien de négatif , toute manière la banlieu elle est partout maintenant , bien plus Grande et Vivante que la Capital ou que les grandes villes qui s'endorme question 'fiesta' ..... Je suis obligé de vous rejoindre, ayant connu ce phénomène.

En effet ayant passé ma jeunesse dans le 9.3 (le côté obscur de la force). A cette époque déjà c'était un brassage de nationalités et c'est ce qui rendait la banlieue si riche culturellement.Le Funk n'avait que peu le droit de citer (jeux de mots Rolling Eyes )dans les médias, en effet le début des radios libres de la bande FM en 81 a fait progresser la diffusion bien proprette en France.En effet des radios comme radio 7 ou Voltage FM ont fait exploser la funk en terme d'audience en région parisienne.

Tous les ghettos blaster et les autoradios diffusaient du shalamar, du EWF , du Kool & the Gand et consors. Je me souviens que celui qui ramenait un disque du rayon import de la Fnac ou d'un disquaire parisien le faisait écouter à tout le monde, en effet les fenêtres s'ouvraient et diffusaient largement le son sur lequel tout le monde dansait et s'extasiait.Mais aussi les autoradios des voitures des grands frères autour desquelles on s'aglutinait comme des mouches, je me souviens avoir écouté en boucle un dimanche après midi le LP de fat larry's band sur le parking devant le batiment.

Les radios nationales diffusaient plutot du disco, Cerrone Hernandez Ottawan... Ce qui faisait que la banlieue a été encore une fois le précurseur du mouvement en France, certes du au fait que cela venait des states. Et rebelote en 84 avec l'arrivée du Rap et du smurf.

La banlieue est très réactive, en effet elle sent et des fois aussi crée les tendances.

Mais elle fait peur aussi, et on lui colle maintenant une connotation péjorative, et du coup on lui laisse des trucs bien à elle comme une marque de reconnaissance à laquelle les biens pensants ne veulent pas être assimilés.

ça a été le cas avec les fringues, exemple le groupe NTM qui s'est approprié les vestes HELLY HANSEN, ensuite les personnes qui achetaient habituellement ces vêtements (les voileux) se sont éloignés de cette dernière pour ne pas être assimilé...La Funk a subi la même chose... Mais peut être que les bobos qui ont le pouvoir vont y trouver un certain engouement et la remettre sur le devant de la scène mais cela sera un dur combat... je suis également de votre avis,ce n'est pas du tout péjoratif de dire qu'il y a plus de gent issus de cités comme moi qui écoute de la funk et du rap que des gars habitants dans le 16 eme Wink

je suis née dans une cité et tout comme vous j'ai trempé dans cette ambiance Mr.Red

et je ne regrette pas du tout.c'est vrai qu'a l'époque les refs etaient plutot barry white,marvin gaye,kool and the gang,earth wind & fire ect...c'etait plus dur à l'époque de trouver des nouveautées,alors quand ça pouvait se faire ,c'etait la teuf et c la ou on usaient nos stan smith sur le bitume n'est ce pas christian Laughing et ca glissait mal dailleur lol Laughing

par contre j'ai des cousins qui on vecus lomgtemps dans des cités et qui écoute du hard rock,on ne prend pas forcément la même voie,et dailleur quand on parle de music affraid What a Face affraid What a Face ça fait des étincelles surtout quand ils me disent que ma music et morte What a Face c'est a ce moment la que j'aimerais bien que vous soyez là avec moi Confusedla music black est en moi et rien ni personne ne pourras m'en faire changer Wink les radios libres y on été pour beaucoup , parcque quand tu avais une radio dans ton salon , s'était toujours les mêmes trucs qui passait , et puis vers 81 , en tournant le bouton (quand t'avais le droit Laughing ) , si tu cherchais bien et que tu avais de la chance , tu tombais sur un truc 'inconnu' , jamais entendu , du FUNK !!!! dwarf Punaise et là ton cerveau faisait un tour , t'es sens aussi !! (pour peu que tu est été receptif , c'est pas le cas de tout le monde ...) , et là tu restait scotché sur le bouton , à le tourner en modissant les parasites créé par les grosses Radio autour !!!ça rajoutait à la puissance du truc , s'était furtif , un morceau de temps en temps par hasard , avec les parasites et l'impression que ça venais d'une autre pays , genre les US , voir d'une autre planète !!!quand j'ai entendu du BRASS Construction par exemple , ou du SOS BAND , vers 83 , ça à été un CHOC Terrible ! surtout qu'il donnais pas toujours les titres , après tu gardais ta K7 bien précieuse , on se les faisait écouter entre pote , déjà avec Nico, pour voir ce que chacun avais choppé , et ça s'était toute les semaines : 'alors ta enregistré quoi ? wouaaaaa la Tuerie !!!! et celle là !!!! wouaaaa Laughing 'en tout cas c'est sympa de voir que beaucoup on des histoires similaires , du vécu qu'on a eu chacun dans sa banlieu (moi s'était 94) , dans son quartier , dans sa cité , moi j'habitait pas une cité , mais le lycée de banlieu jouais bien le mélange , on était entre pote et de même délire , et qu'on soit de cité ou pas , on s'en foutait à l'époque , on kiffais la musique , était dans le même bain , même Bus , même centre commerciaux , direction Creteil Soleil ou Rosny2 Laughing pour trainer la savate , faire des conneries , et kiffer le SON .... En effet Christian, je me rappelle encore avoir passé des heures la nuit le week end et même parfois la semaine à écouter des émissions funk sur la bande FM et à enregistrer des K7 à tire l'arigot. Moi aussi dans ma cité (dans le 95) je rejoignais 1 ou 2 potes pour comparer ce que l'on avait enregistré, c'était terrible !je me rappelle aussi que je notais les noms des interprètes, des titres, des années, sur un petit carnet et ça m'a beaucoup aidé quand j'ai commencé à investir dans les vinyls sur Paris.

Et puis ensuite, étant le seul à acheter des vinyls dans la cité, les mecs débarquaient chez moi et me disaient "vas-y serge mets moi ça mets moi ci" et puis je leur faisais découvrir des tueries et là les gars ils étaient raides morts tellement ça tapait

Et puis quand tu avais un pote qui avait également une belle collection, c'était sympa d'aller chez l'un ou chez l'autre et du style "écoute celui-là tu ne l'as pas il est terrible"

Ah que de bons souvenirs !!

Après je ne sais pas si on peut dire que le Funk est un musique de banlieue mais je pense que ce n'est pas le plus important Bah comme d'habitude, je m'inscris en faux, absolument pas d'accord avec tout amalgame banlieue-black-Beur etc ...Je l'ai déjà dit à maintes reprises, j'avais 18 ans en 1980 et je n'ai pas vécu l'époque dorée du Funk par procuration !J'ai écumé les boites de nuit de la région parisienne et de France, avec mes potes black, beur, portuguais mais aussi plein de français bien blanc ...

Je n'y ai entendu que du Funk de 80 à 83, il faut arrêter de raconter des conneries ... Tous mes potes étaient à l'affût, je me rappelle encore de l'émotion à la découverte de One way/ al hudson - You can do it, Whispers - And the beat goes on - Prince - I wanna be your lover pour ne citer que des connus. Du matin à l'aube, c'était uniquement du funk et je ne parle pas que des boites branchées de la banlieue, mais ausi de très grosses boites comme le midnight express à La Défense, ou le studio sur les champs, le sands aux sables et des tas de megaboites sur la cote d'azur ou même à Rimini en Italie ...

Une grande majorité de jeunes de tous horizons écoutaient du funk, ne vous faites pas abuser ... C'était la musique à la mode, j'entends pour les jeunes qui sortaient !

Les Born to be alive, Cerrone, Sylvester ou autres Bee geeseries c'était avant, en majorité, de 76 à 79. A partir de 79-80, le son a changé en boite pour le plaisir de mes oreilles !!!

C'est vrai qu'il y a eu un manque de médiatisation au niveau du grand public, dommage qu'il n'y avait pas Internet .... Mais ce que les jeunes écoutaient quand ils sortaient, ils le cherchaient sur les radios, merci à Radio 7, Voltage FM de nous avoir fait fabriquer d'incroyables cassettes !!!

Bref j'en ai marre d'entendre dire que le Funk était une musique mineure, c'est archi faux, tellement les jeunes de ma génération en ont été imprégnés, on n'entendait que ça partout ou on sortait !C'est également faux que les banlieusards ne pouvaient pas rentrer dans les boites huppées ... J'ai trainé au palace juste pour citer LA boite ...

de 79 à 83, les gens se sappaient classe, veste rétro, chemise ou T-Shirt, pantalon à pinces en toile, collège aux pieds ou encore combinaison de couleur avec ceinture en toile de l'armée de couleur assortie qui retombait sur le coté, matez les pochettes de vos skeuds nom de dieu ! C'était avant 83 et le survet et les basket ringardes ... Bref habillé comme ça tu rentrais partout, ce n'était pas écrit sur ton visage que tu venais de la banlieue et du moment que t'avais de la monnaie ... s what you got, comme disent les Reddings ... et oui le funk était associé à la classe, le style, j'espère qu'il y en a qui l'ont vécu comme moi ..Vous allez dire que je focalise sur les boites de nuit ... mais le Funk c'est cà, c'est une musique de dance, de discothèque, une musique festive !!!

Rien à battre si ça ne passait pas sur France Inter ou à la téloche, le funk ça se mérite, il faut aller à sa rencontre !

Imaginez l'avènement du Funk s'il avait lieu aujourd'hui, avec Internet et la reconnaissance universelle de la musique black et de ses artistes ?En attendant, malgré ce manque de vecteur de promotion à l'époque, je note que dans de nombreux films récents, il y a du Funk 80 bien présent dans la bande sonore, donc pas si méconnue que ça ...

Rien à voir avec le Ghetto, c'est juste une musique ancienne, comme moi je ne m'emballe pas sur de la musique des années 60 ... et je pense que contrairement au Jazz, intemporel, c'est le sort de toute musique de dance de tomber un peu dans l'oubli ...Ca n'enlève rien aux qualités de cette musique fantastique qui contribue encore aujourd'hui à me faire aimer la vie et l'amitié !!! une petite nuance,un avis,un éclairage différent sur le sujet et ce que vous en avez dis : ne prenez pas ce que je vais dire pour quelque chose de péjoratif mais j'ai l'impression que vous avez une vision vachement parisiano-parisienne des choses en ce qui concerne le funk et la banlieue,idem pour l'idée de dire que les forces vives,l'avenir,l'energie créatrice viennent ou viendront des banlieues.Nul doute qu'il s'y passe beaucoup de choses et pas seulement des faits divers liés à la violence et autres mais la (les) banlieues ne sont qu'une infime partie ,un petit bout du (d'un) pays.L'essentiel du territoire ne vit pas sur le modèle des banlieues et tout ne vient pas de ces dernières sur le plan culturel,musical,mode etc.Il doit y avoir quelques centaines de grandes banlieues ( quartiers) en france, c'est à dire l'équivalent d'un paté de maison à l'échelle d'une ville.C'est comme les états unis qui se prennent pour le monde,ils faut qu'ils s'aperçoivent qu'ils ne sont qu'un petit point sur la mape-monde.Les "quartiers" ou" l'esprit" des quartiers n'ont pas générés que des supers trucs au niveau zique etc...Des groupes comme NTM ont insuflés des modes,des comportements qui sont pas forcement positifs.Cette tendance par exemple par mimétisme,identification, des jeunes à se la jouer badboys,à se la raconter, découle de l'image que ces rapeurs ont véhiculés.Comme si avoir un survet et une capuche sur la tronche te donnait le pouvoir et la certitude d'être un dur et de susciter la crainte.Cet été j'étais dans un bal (animé par un pote qui fait de la discomobile) et à un moment donné t'as des mecs qui sont arrivés avec survet,capuche sur la tronche, sourcils froncés et tout l'toutim (la panoplie du parfait badboy),et au bout d'un moment ils ont tombés toute la marchandise parce que trop chaud et dessous y'avait des mecs imberbes style 14 ans,qui avait encore du lait au coin des lèvres et qui se la racontaient.Franchement limite risible. Pour moi ils sont déguisés,comme on se déguisait en zorro quand on était môme.Les rapeurs comme NTM ont contribués à façonner,à influençer les jeunes de cette façon,avec cette façon de parler qui est plus de l'éructation qu'autres chose.Pour moi ce rap,c'est à dire celui du "rentre dedans",que beaucoup de mômes singent,c'est le nouvel opium du peuple,en plus branché.Et je ne confond pas avec les autres style de rap ( celui des 80's etc...).Tout ceci pour dire que je suis souvent sur les routes pour mon job et d'autres raison et que la majorité du pays ne vit pas sur le modèle et le tempo des banlieues,c'est qu'un microcosme.Et donc pour en revenir logiquement au funk, dans les grandes villes il a été une musique partagé par tous,par monsieur tout le monde (incluant bien sur les banlieues),diffusé largement sur les radios libres et donc connus de tous.Aux usa par contre c'est evident que c'etait une musique des quartiers populaires à la base,comme l'a été le rap,le smurf etc,mais il s'est démocratisé par la suite.Ici tous les mecs que je connais qui ont été ou qui sont fous de funk sont des gens de tous univers et de tous milieux.C'etait une musique de club,festive, impossible d'y échapper dans les sorties.Par contre c'est vrai que les mecs de quartiers ont une affection particulière pour cette sique.Ceux à qui je fais des cds le plus souvent sont des mecs qui ont connus cette période,qui ont fréquentés les club à l'époque et qui en sont nostalgique.Ca leur rapelle des souvenirs.Mais le raccourci funk-banlieue est peut être valable sur Paris mais sur le reste du territoire surement pas. il y a pas de Vrai ou de Faux , on ajuste tous des vécus différents et c'est intéressant d'avoir des avis différent justement pour voir que tout ne c'est pas passé pareil partout et pour tout le monde .Je me souviendrais toujours d'un mec sur un autre Forum qui disait que les années 80s s'était les pires moment de ça vie , et que le Funk de cette période il le détestait pour ça , s'était d'ailleur pas du FUNK pour lui , se garde se genre de discour en mémoire , même si je n'y adhère pas du tout et que c'est à l'opposé complétement de mon vécu , pour les 80s c'est la liberté , la rue (rien de négatif la dedant , je dis rue dans le sens Liberté et découverte , de ma rue , de mon quartier , de ma banlieu et ensuite de Paris , via les transports , s'était donc la fête de pouvoir allez partout sans retenue et sans crainte à l'époque ) , les années 80s pour moi c'est la fête , les 'booms' , le Funk et le Rap , la danse d'une manière générale puis à partir de 84 le Smurf et le Break , bref je vivait que par ça , le post dans le sac de sport pour allez au lycée .....Donc je pense qu'il faut lire et accepter que chacun à un vécu différent .La banlieue à été très réceptive à cette musique , car c'est une musique 'positive' et qui fais du bien à l'écoute , mais ce n'est pas une musique de Banlieu (fabriqué en banlieu) , c'est la même au US , c'est de la musique faites par des artistes dans des Studio , avec de sproductions , donc de l'Argent derrirèe , on est loin des trucs Rap fais dans un coin de la banlieu aujourdh'ui (d'ailleur moi je suis moin négatif sur le RAP , il joue un rôle , même si j'aimerais que musicalement il soit meilleur , et que le message soit plus positif , mais c'est juste que les mecs on perdu un truc en route , le coté DJ pour la recherche musical , et le coté écriture pour les messages , d'ailleurs quand ta rien à dire faut pas faire du RAP !!)Donc voilà , le FUNK n'est pas non plus une musique de boite de nuit (sujet aussi lancé par Petabass) , bien qu'il à marché quand il était à la mode début 80s , moi les boites ça reste aussi un 'microcosme' de peu de personne , j'y est Jamais mis les pieds pour ma part (enfin en 80s) , par contre j'ai été au Bataclan et en divers soirée et Boom , et ça envoyais du lourd , ça dansait comme j'ai rarement vue , et s'était l'éclate , et pour faire contre poid , j'était en survet/basket comme je l'ai toujours été , mais j'avais pas la bave au lèvre et je cherchais personne , sauf à la danse à la limite , mais ça restait bonne esprit , dans la lignée de 'beat stree' , j'avais ce modèle en tête , claqué à la danse , mais c'est tout ça s'arrête là .... (en fait on était plus démo , et le kiffe d'avoir les gens qui te regarde et t'aplaudisse ça suffisait , on avais un truc , pas besoin de jouer au balèze ....ce que je comprend qu'on soit obligé de faire quand on a rien )

Pour moi le coté boite de nuit , c'st justement le coté 'sappe' , 'thune' et ensuite 'drag' , voir même 'picole' , dans les 80s rien de tout ça ne m'intéressait , à part peu être la 'drag' , mais je le faisait plus par la tchatche et la danse , mais on m'a jamais laissé l'occasion de danser en boite C'est à dire que le funk dans les 80's t'y échappais pas,c'était la musique dominante dans les club,comme le disco avant lui (il a remplacé le disco par le principe de la sélection naturelle,comme dans la nature) mais pas seulement puisqu'il était omniprésent sur les radios.Qui ne connait pas Mel Brooks "it's good to be the king ?" même ceux qui n'aiment pas.Ensuite que ca soit pas dans nos gouts c'est une chose,mais tout le monde a été traversé par cette vague,aucune échapatoire possible,donc aucune catégories ou lieux n'a pu ignorer cette zique."funky town" de Lipps Inc est une melodie qui est connu de toute la planète,même si certains ne savent pas de qui il s'agit.Mais le funk (en france et europe en tout cas) a été connu par apport aux boites et radios,l'un marchait avec l'autre d'ailleurs.T'avais les djs qui faisaient des emissions funk la semaine et ils balancaient leur titres le w-end en club,une espèce d'autopromo.Le funk a donc été connu via les boites,comme musique de danse,sans les boites point de carton d'imagination,d'oliver cheatham etc.Ensuite on s'est apercu que c'etait plus large et qu'il existaient d'autres formes,plus elaborées,mais le funk reste attaché et identifié aux boites comme le musette est identifié aux bals musettes et autres guinguettes.Après l'ambiance des 80's c'est pas que du 100% tout bon,les mentalités à la con existaient déjà (elles se perpétuent de generations en generations),les connards et frimeurs avaient déjà pignon sur rues et les trucs qui daillaient étaient légion.Moi ce que j'ai pas aimé au niveau musical dans les 80's,bien que jeune,c'était la new wave et tout les hits branchouillards à la mode style Désireless,Etienne Daho,Axel Bauer et compagnie,ca ca m'a gonflé un max,une èspèce de musique pour petits bourges,tout ce que j'aime pas.C'est mon avis. je vois qu'un petit débat plutôt délicat vient de ce lancer sur la planète Funkysize bounce

Alors moi je ne vais pas écrire des lignes et des lignes mais j'aimerais juste dire que le Funk au même titre que la Soul et que le hip-hop aujourd'hui, reste tout simplement de par son origine une musique des minorités.

Et qui dit minorités, dit forcément banlieue, ghetto, black, blanc , beur....Si vous y regardez de plus près, les chanteurs de Jazz, de R'n'B(le vrais), de Soul, de Funk...Ce n'était que très rarement des petits blanc des quartiers chic, mais 90% de noirs afro-américain des ghetto pauvre des USA.

Donc, forcément il y à une certaine identification culturelle et j'irais même dire physique pour certains ce sont reconnu en Europe et particulièrment en France.

Après bien entendu , il ne faut pas forcément être Noir pour écouter du Funk, ou venir de quartiers populaires, mais cette étiquette restera à jamais graver dans cette musique, qui est, ne l'oublions pas, de la "BLACK music"! Dans les années 82/83/84/85/86, La FUNK était écoutée par de nombreuses personnes (Quartier ou Non). c'était la musique de l'époque.

En boite dans les années 82/83/84/85/86, la FUNK était naturellement la musique qui tournée, pas de partout mais beaucoup de FUNK quand même.

A partir de 87 environ, la FUNK comme nous l'entendons, passer de moins en moins en boite et seul les passionnés continuer à écouter cette musique (Quartier ou Non).

En 87, un patron de Boite m'a dit qu'il ne passait plus de FUNK car la FUNK était une musique de soi disant "racaille de quartiers" et attirer ces gens là. J'étais évidemment pas d'accord du tout avec lui. J'ai plein d'amis qui n'ont pas grandi dans un quartier et qui depuis toujours écoute de la FUNK.

Je dirai que la FUNK étant de la Black Music, les personnes de Quartier s'identifient plus à celle ci, idem pour le REGGAE.

Ce qui est vrai, c'est que dans les quartiers, la "DANCE MUSIC" au sens large (Pré - 1990) était/est beaucoup plus écouté que le ROCK ou le HARD. la FUNK, c'est la musique de la fête, de la danse, ect.Si on prend les Etats Unis (Patrie de la FUNK), la FUNK était au départ écoutée uniquement par les Blacks et c'est longtemps aprés que les blancs se sont mis à écouter cette musique et à danser dessus.Alors Non, la FUNK n'est pas une musique de banlieusards même si c'est vrai qu'elle est enormement écouter la bas.

A mon avis, il faut remonter aux racines de cette musique (USA), pour comprendre pourquoi les gens des quartiers aiment cette musique.Je pense qu'on est parti sur un amalgame : en effet on a jamais dit que le funk est une musique de banlieusards (Merci au passage de nous rappeler que pour faire des disques il faut de la thune et des studios... ) faite par des banlieusards ou alors de la banlieue de brooklyn, NYC...On a dit que la funk est et a toujours été une musique de prédilection dans les banlieues (parisiennes ou autres d'ailleurs c'est kiff à Lyon, Marseille, Nantes et consors.) Au passage Paris et sa région n'est pas une goutte d'eau mais représente quand même 1/6e de la population nationale.

Loin de moi l'idée de faire de Paris et la RP le centre du monde, pas de nombrilisme dans mes propros. Mais que les producteurs blancs y est trouvé une manne financière je suis d'accord. Mais pour ce faire il faut aussi la diffuser et la vendre et oui les discothèques y ont contribué, mais il faut bien reconnaitre qu'on y entendait souvent les même titres : Oliver Cheatham, Fat larry's bans, Whispers et Indeep. Si les radios libres n'avaient pas pris le relais on aurait stigmatisé la funk à ces quelques titres, heureusement il n'en ai rien et tous autant que nous sommes nous en découvrons tous les jours.

Si on a parlé de la banlieue c'est qu'on y a passé notre enfance et notre jeunesse, c'est un retour d'expérience en live....je tenais à eclaircir ce point.(c'est fait) Smile

Sur ce je vous souhaite à tous un joyeux réveillon en famille ou entre amis ou je pense que notre zik à toute sa place. sunny Je viens d'une famille aisée mais avec un amour inconditionnel pour la Musique avec un grand M, comme j'ai pu l'écrire auparavant, j'ai grandi dans un univers musical entouré de musiciens et de musiciennes.

Très vite, la musique afro-américaine a suscité mon attention et m'a amené à m'initier aux instruments comme le trombone et la guitare basse avant de m'amuser avec une boite à rythme pour créer quelques beats electro.

J'ai également beaucoup lu et regardé pas mal de documents sur ce sujet.Ce courant musical qu'est la funk a varié au cours des décennies depuis sa création jusqu'à sa fusion avec d'autres styles et non sa disparition comme je peux le lire à droite à gauche.Initialement, c'était une musique créée de toute pièce par les minorités noires qui revendiquaient, par leur musicalité, qu'ils étaient noirs et fiers de l'être pour être respectés par les blancs mais aussi pour proclamer leur égalité des droits vis-à-vis des gouvernements d'époque.

La funk servait d'échappatoire à leurs galères des quartiers car ils y vivaient, pour la plupart, dans des ghettos américains et ce style musical visait à les rendre plus joyeux face à l'oppression de la majorité blanche.

D'un discours funk plutôt radical du début 70's, ce courant a voulu séduire la communauté blanche dans les 80's en produisant des sons adaptables aux boîtes de nuit dans l'objectif de brasser les cultures, les influences, les personnalités pour produire de l'unité.

Le paradoxe c'est que nos banlieues françaises sont peuplées de minorités ethniques différentes qui se sont identifiées voire ont fortement emmagasiné ce que vivaient les afro-américains dans leurs quartiers américains mais aussi dans leurs consciences, ceci expliquant cela.

Après, dans cette logique de brassage et de métissage, des tas d'expériences individuelles issues de vécus différents peuvent se distinguer de ce lien avec le "ghetto" mais le fondement historique de ce style musical reste la symbiose entre la tradition africaine et la sensibilité européenne, un bon exemple qu'il serait judicieux de suivre pour restaurer la paix universelle entre les peuples.Revenir en haut Aller en bas C'est u peu ce que je voulais te répondre Moog Surprised normal que les blancs ont contribué à l'évolution de cette musique, car dur d'avoir un studio, des instruments et un ingé du son quand tu t'appel "Williams jackson Jr" que tu est noir et que tu est un chômeur au milieu du Bronx en 1975 avec le groove dans la peau blackeye C'est pas au regard de l'argent que je parlais,mais c'est un fait que les blancs ont mis leur grains de sable dans la démocratisation de la funk.Des grands groupes confirmés et certainement plein aux as passaient aussi par des studios et des maisons de disques tenues par des blancs,c'est ainsi.Mais pas que bien sûr.D'ailleurs pour ceux qui ont suivis l'histoire de la funk ou du disco ou même d'autres musiques les grandes maisons de disques n'étaient au début que de petites structures montées avec 3 bouts de ficèles par des passionés de zique et pas tout sûres du tout de marcher,et pas par des mecs friqués et gavés.Après c'est sûr qu'ils s'en sont mis plein les fouilles,mais l'appat et l'appétit du gain n'a pas de couleur ni d'apparence particulière .Témoins les rapeurs americains (ou autres) sortis du ghetto et revendicatifs au début qui deviennent miliardaires et s'accoquinent bien du système qu'ils dénonçaient au début et deviennent aussi suffisants et hautains que les mecs sur lesquels ils chiaient dans leurs premières années. Sad

Get Up, Get Down. Depuis l'arrivée de ces musiques noires en France, les minorités raciales, les beurs et les blacks en particulier, s'en sont emparés.

Mais tout ceci n'est qu'une partie de l'iceberg. Un iceberg de préjugés qui ont la peau dure.

C'est vrai que la Soul avec pour leader James Brown a fait swinguer bon nombre de cités, que le Funk, venu quelques années plus tard, a fait rêver et alimenté des centaines de soirées dans des boites comme le Pass' (Pacific), le Midnight Express, le Moretti ... mais également des boites comme Le Palace, le Rex Club ... dans lesquels les banlieusards n'avaient pas droit de cité.Que Positive Force, Delegation et Barry White chantaient des hymnes qui devenaient nationaux dans les "tiers-quar", des hymnes que personne n'a osé siffler.

Il n'était pas besoin d'habiter en cité ou en banlieue pour les aimer. Pour les écouter, oui, enfin peut-être. Quoi que !!!! C'est sur, le téléphone arabe fonctionnait bien mieux dans nos quartiers qu'ailleurs. Entre le foot et le baby. Il était quasi-indispensable pour faire passer le message. L'entassement a parfois du bon.Et à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de médias pour diffuser et donc faire entendre ces musiques venues d'ailleurs.RTL et Europe No1 étaient hégémoniques sur les ondes et il ne fallait pas compter sur la première chaîne, Antenne 2 ou FR3 pour voir le moindre noir nous chanter Ramona à la télé si ce n'est La Compagnie Créole et encore si l'on avait été sage. Servie par la mère Danielle Gilbert, ces noirs là ne ressemblaient pas vraiment à ceux des pochettes de disques américains. Encore un postulat qui tombe. Tous les noirs ne se ressemblent pas. Il y en a de plusieurs sortes. Mazette !!!On croit rêver.De plus, quand on voyait un black, on essayait de nous faire croire qu'il était le seul, l'unique. Mais ce complexe est toujours rémanent dans notre beau pays. C'est une tradition bien française.Souvenez vous: Boney M fut quasiment l'unique groupe Disco visible en France même si l'on a eu droit à la pause Ottawan lancée par Bellolo et Morali (encore!). Qui eux, reconnaissons le, ne sont pas noirs.C'est François Mitterand et ses radios libres qui lancera le Funk en France. Sans le savoir, d'ailleurs. Si il l'avait su, il l'aurait certainement mis sous écoute ... mais avec le nombre important, à l'époque, de sorties hebdomadaires, il lui aurait fallu beaucoup beaucoup d'oreilles ... plus en tout cas que pour écouter Jean Edern ou Carole Bouquet. Mais revenons à nos artistes, aux vrais, à ceux qui nous préoccupent.

RTL, Bernard Shu et Sugarhill Gang

Avant cela, le premier qui nous amena sur un plateau d'argent du Funk à la radio, à la fin des années 70, fut Bernard Shu (RIP). Ce DJ/animateur, animait le Hit des Clubs, le samedi soir sur RTL, pardon, sur WRTL. On voit immédiatement la culture US dans cette appellation radiophonique.Ce monsieur qui habitait sur une péniche sur les quais de la Seine, a été le premier a programmer Rappers Delight de Sugarhill Gang en Europe - un mardi soir à 23h. Excusez du peu et ce quelques jours seulement après WBLS à New-York. Bravo et merci encore Arshu !!! Respect.

Ce type a élagué pour les radios libres un terrain miné de chanson française (légitime et de bien meilleure qualité que l'actuelle, ce qui n'est pas un exploit) et de faux chanteurs lancés sur la vague Disco par des producteurs sourds mais pas aveugles, enfin pas insensibles aux belles couleurs des Pascals (un Pascal, des Pascaux ???) de l'époque (billets de 500 francs soit 80 euros environ).

Bref, il aura tout donné ou presque et il faut se souvenir qu'à l'époque, point de lecteur mp3, pas de walkman, peu de possibilités d'enregistrer quoique cela soit, à moins de s'appeler bien sur Mitterrand ou de disposer d'une chaine hi-fi avec enregistreur de K7 mais c'était plus cher. C'est dire si l'on attendait ce rendez-vous quotidien et hebdomadaire avec impatience. Comme de juste, après les résultats de la dernière journée de foot sur la même antenne.

Mais rendons à Mitterand ce qui appartient à Tonton, c'est à dire la création des radios libres qui libéra beaucoup de talents et qui continue de le faire.

Le Funk et la musique noire importée des Etats-Unis ou d'Angleterre est enfin à portée de radio, à portée d'oreilles. De toutes les oreilles. d'où qu'elles viennent, d'où qu'elles écoutent.L'Etat lui-même donnera l'exemple en créant une radio libre pour jeunes, Radio 7, dans les locaux de Radio France (au premier étage à gauche par l'escalier, à droite c'était comme de coutume, les toilettes).

Et pendant ce temps, les jeunes, français, arabes et africains jouent au foot, se font refouler des boites de nuit ou passent des examens - pas seulement à l'hôpital. Une jeunesse normale qui passe son temps comme elle le peut. Une jeunesse qui écoute bien sur de la musique. Le plus souvent à la radio. Pas le choix. Pas encore.

Radio 7, Sidney, Carbone 14 et les radios libres

Radio 7 nous donnera l'une des émissions de radio les + mythiques de Funk en ce début des années 80.

Issus de Radio France, deux animateurs de talent, Smith et Wessun, nous offriront un véritable récital de Funk avec Destination Planète 7, pendant plusieurs années. Ils reprendront le concept utilisé par Bernard Shu, un petit animateur robot, et une programmation de OUF. Mais à l'époque, c'était hyper facile. Tout était bon !!!! Mais leur sélection n'en était que plus excellente.

Radio 7 a également eu la chance d'avoir Sidney. Enfin !! Et de la radio, la télé n'était pas trop loin.

H I P, H O P !!!!Alors ça vous revient. Un black avec une casquette (à l'époque ce n'était pas courant) qui débarque d'un avion à Roissy et qui nous parle de musiques venues d'ailleurs. De musiques faites par d'autres blacks. Si si, c'est possible, les noirs savent aussi chanter.

Alors, Sidney ? Un noir à la télé !!!! Oui, un noir, enfin pas trop, un peu, un noir à la Obama en moins politique et en tout aussi démocrate.et politiquement correct. Mais avant tout et surtout un fou de Funk, un musicien de talent, membre du génial groupe Black White & Co. Un type qui sait de quoi il cause. Même si il est noir ... bah voyons, c'est possible cela ?

Et quel animateur. Un modèle, vraiment !!! Bien meilleur que le DJ qui sévit désormais dans certaines soirées R&B parisiennes.Un tribun entertainer qui rendit coup pour coup à un ancien marin breton qui grimpait dangereusement dans les sondages. Œil pour œil, dent pour dent, mais Sidney, lui, a encore les siens. Dommage pour l'autre. La musique est plus forte que l'avanie, encore plus quand elle est bonne et distillée comme cela.

A côté de cela, il y eut Phil Barney (et oui, l'ex ancien chanteur), qui a commencé sa carrière comme vendeur dans un magasin de skeuds à Montparnasse, le Mini Club de Nuit ouvert par le créateur de Champs Disques, Alain Markezy. Un talent de fou qui fit les bonheurs de Carbone 14, la radio qui révéla Jean Yves Lafesse. Une radio que les sbires de Mitterand ont tenté à maintes reprises de fermer avec l'appui des CRS commandités par Michelle Cotta. Oui, la même Michele Cotta reconvertie en confidente des people/politiques. Mais encore une fois la musique fut plus forte que le pouvoir qui avait permis son existence. Ubuesque.

Phil animait sur Carbone une émission de Funk en plein après-midi. Une émission qui fit louper les cours à un nombre incalculable de collégiens et de lycéens. J'en fut, je le revendique. Pardon maman.On se souvient encore de ses mélopées et de ses envolées lyriques sur Too Hot de Pure Energy. Un truc de fou !!! Un truc de psychopathe, bien avant le 113. un feuj d'Algérie on da mic, du jamais vu, enfin pas comme cela. Le Manhattan Show, Sidney et Sex Maxhine ... et Dee Nasty Et qui pourrait oublier le Manhattan Show ? Pas moi en tous cas. Et encore moins vous, puisque sur Skeuds, nous avons ressorti cette émission des placards. Et ça marche !!! A l'époque, plusieurs centaines de milliers d'auditeurs en Ile de France écoutaient cette émission, d'abord sur Mercure 104 FM puis sur Canal 89. Merci Jean Michel, Fabrice et Deborah.Ce début des années 80 marque une France dominée par le socialisme revanchard, les bons sentiments à pas cher, par une gauche caviar qui ouvre et ferme des placards. Et enfin et surtout par une reconnaissance des enfants des éboueurs-garagistes-maçons de nos rues, de nos villes, de nos quartiers. Il était temps.

Les beurs et les blacks font la fête sur ces musiques urbaines. Ils dansent, chantent sur le Funk de Slave, Kool & The Gang ou Alicia Myers. Ils commencent à trouver leurs marques dans la société française. Montrent un visage que l'on ne voulait pas regarder. Pas voir.Le milieu des années 80, marque l'arrivée en masse du Rap et du Break, suivis de près par l'Electro. Les beurs restent avec Barry White, moins bon danseurs que les blacks, qui eux se retrouvent à la Défense ou à Stalingrad avec l'ami Dee Nasty, le Dj des pauvres, le Dj de Belleville. Le premier Dj médiatique en France. Un cœur en or.Un blanc, un français, un comble !!!! Que vient faire ce toubab dans cette mélasse ?

Tandis que TF1 fait le choix Sidney, Antenne 2 choisit un scénariste de BD et un amoureux de musique (plutôt blanche) pour animer la première émission de Funk à télé: Sex Machine. Ce sont Jean Pierre Dionnet et Phlippe Manoeuvre accompagnés de la pulpeuse et regrettée Pauline Laffont.

Quelle émission !!!

Un florilège des meilleurs clips de l'époque présenté(s) sur un scénario signé Dionnet. Du jamais vu.

Le Funk rentre en force à le télé, et avec la télé dans les foyers mais sans trop bousculer les clichés. Les tabous sont tenaces.Mais revenons à Dee Nesty, mon ami Daniel.

Ce Dj de légende s'émancipa sur Radio 7, puis fit les beaux jours de Nova avant de se faire virer par quelqu'un à qui il avait fait une fleur. Et pourtant, je l'avais prévenu.

NTM, Yop Yop ... avec Teddy Riley

C'était le belle époque des débuts d'un groupe composé par deux dyonisiens du nom de NTM, de Lionel D, le vigile de supermarché apprenti rappeur ...

Le rap français était né et d'entrée les meilleurs ont profité de cette naissance pour faire carrière. Et à en croire le nombre de spectateurs présents à leurs derniers concerts, ils le méritaient amplement. Et dire que j'ai été au patronage avec Didier. Marrant. Et oui, moi aussi, je suis de Saint-Denis.

Quand je lui ai raconté cela, il y a six ans environ devant Sony Music à Wagram, ça l'a bigrement fait marrer. Spank aussi d'ailleurs.Mais le rap français n'a pas empêché le Funk de perdurer dans les oreilles de nos banlieusards. Et des autres.

La faute aux radios libres, qui plus libres que jamais, malgré le retour d'une droite sursitaire aux affaires (qui causera la fin de Radio 7), s'en donnent à cœur joie et utilisent au mieux le large catalogue de cette vaste musique. Elles font passer le message, partout et pas uniquement dans le Nord, car les ondes radios comme celles de Tchernobill, ne s'arrêtent pas aux frontières, ni des banlieues, ni des pays.

Mais le son change. Les noirs américains veulent plaire au public blanc. Ils mettent des guitares électriques dans leurs chansons.Alors, les beurs, les noirs et les autres font de la résistance et nomment Oliver Cheatam, ministre du Funk et Barry White, ministre du patrimoine International. Aucune soirée digne de ce nom ne peut se passer de Get Down Saturday Night.L'intelligence de ces amoureux de musique a été de perpétuer ce mythe du Funk et de la Soul et de le transmettre aux petits frères, aux petites sœurs. On appelle cela la tradition orale.

On ne peut oublier comme cela les Whispers, Shalamar, Khemistry, Yvette Cason ... non, on ne les oubliera pas comme cela. On ne les a pas oubliés.

Puis arrive, à la fin des années 80, une nouvelle composante dans le paysage musical noir américain. La New Jack.

Pour ma part, je l'ai découverte dans un magasin Tower Records proche de Colombus Circle (on revient au Funk) à New York avec le premier album de Guy. Encore trois noirs me direz-vous. Oui et alors; à New-York, c'est plutôt moi l'étranger. Non ? Tout est relatif sauf en France.

Cette New-Jack est un croisement habile de Rap et de Funk/R&B.A l'initiative de ce nouveau courant musical on trouve un jeune homme de talent du nom de Teddy Riley. En France, les noirs adhèrent immédiatement, les beurs un peu moins, les autres, bah il n'y a pas de statistiques officielles fournies par l'INSEE. Et quand bien même, elles seraient discutables.Mais Make That Move, Let The Music Play ne s'oublient pas décidément pas comme cela ... et les radios jouent bien plus de Funk que de New Jack, malgré l'actualité débordante de cette nouvelle musique.

Le Rap lui, continue de faire des adeptes, cette mixité des genres musicaux renforce la mixité des cultures, la mixité des courants de pensée.

Le Rap se radicalise, devient plus agressif, plus revendicatif, vindicatif, plus pro-black aussi. Les revendications ne sont pas uniquement française et nationales.

Les anciens ne s'y reconnaissent pas trop. Leurs Dieux sont toujours Barry White, Joe Tex, Leon Sylvers ... pas Flavor Flav ni Roxanne même Shante .

RLP, lui, a quitté Radio 7 pour rejoindre Skyrock et jouer les sons électroniques de Chicago mais la résistance s'organise. Sans lui. RIP RLP.La suite, est ICI ...Alors, qu'en pensez-vous ? Vous avez peut-être des anecdotes à nous narrer, des histoires de l'époque.Et que pensez vous des ces raccourcis littéraires qui mettent les beurs, les noirs, les banlieusards, dans le même panier de linge sale ??tous des voleurs, tous des feignants, tous des incapables, tous des sans avenir ... et tous des p'tits gars qui pendant leurs nombreux loisirs, quand ils ne dépouillent pas une petite vieille, écoutent du funk, du rap et du r&b. Interdit pour eux d'écouter de la musique classique, du rock, ou rien du tout.

Et inversement, le rap, le hip hop, le funk, le r&b ne peuvent-être écoutés que par des noirs, des arabes ... si possible habitant en banlieue.Bref, donnez nous votre conception de la mixité sociale et raciale. Sans tabou, ni retenue mais avec courtoisie et politessse.Évitez les "ta mère elle s*ce des ours et ton père c'est John Mc Cain", on ne les laissera pas passer. N'alimentez pas la lie dont se servent nos amis anciens marins qui viennent de vendre leur paquebot.

twitter.com/Memoire2cite CULTURE URBAINE @ Banlieue Funky @ Ma playlist içi www.youtube.com/user/sidkeums/playlists… Est ce que ces clichés réducteurs concernant les liens entre la funk et la vie dans les quartiers sont vrais ou non? La funk est elle liée à une population vivant dans les ghettos ou pas? On me dit que la funk est une music de banlieusard, qu'elle a grandi dans les cités et comme elle est ancienne puis dépassée par le rap, elle n'a plus aucune valeur médiatique en France et reste, hélas, underground. Bien sur tout est lié , le Funk n' a pas vraiment marché en France , donc comme il est rester underground il s' adresse aux minorités , aux pauvres aux banlieues . Mais bon , le Funk pour moi c' est aussi un mode de vie , dans laquelle je me reconnais et dans laquelle je me sens bien , c' est un peu ce que j' ai mis dans mes mixs , le Style , la Basse , la facon de chanter , voilà , voilà . débat intéressant , j'ai lu l'article , même les 2 (pas le 3ème) , bien écrit vivant , et qui tombe pas dans les clichés , normal il à l'air d'avoir été par un mec qui à vraiment vécu le truc , et qui aime aussi la musique , c'est tout de suite mieux .Musique de Banlieue , surement , underground aujourdh'ui , encore plus qu'avant . Mais musique de banlieu au sens large , j'ai toujours vécu en banlieu (un peu à Paris même) , et c'est parcque la musique était un échapatoire et qu'elle circulais bien que j'écoute cette musique encore aujourdh'ui , le FUNK était 'le truc' qui te filais la pêche , les nouveautés , les Son US ça faisait rêvé aussi , et puis on se disait forcément qu'on avais un 'truc' à nous , que d'autre n'avais pas , cette musique était à nous et on pouvais pas nous la piquer , ni même nous 'interdire' le plaisir qu'elle nous apportait ..... sa t'amenais à la danse , au plaisir de téclater , d'inventer des pas , et plus la musique était bonne , plus t'avais envie d'inventer des nouveau pas et de te déchirer sur le dance floor (enfin le bittum à l'époque Laughing ) .Barry White , James Brown , c'est vrai que s'était les refs 'sacré' chez un certain public , peu être les 'anciens' , ceux qui avais 10ans de plus que nous en 80 , c'est à dire des 50/60 ans aujourdh'ui .Mais en 80 le FUNK à explosé , et ce qui était exceptionnel s'était ce coté nouveau , ça n'arrêtais pas de sortir , et toujours du SON plus fort , plus nouveau , différent , et pourtant on est passé à coté de tonnes de trucs , mais s'était déjà l'éclate ..... mais donc ça continue , enfin pour moi et pas mal d'autre je pense .... ce qui manque , c'est un peu plus de reconnaissance médiathique , par exemple pour que nouveau artiste puisse marcher et nous sorti quelques bombes encore aujourdh'ui , y'en a mais trop peu , et quel galère commercialement pour y arriver ...

Cette musique à été quand même une musique de minortié ,et l'ai encore , rien à voir avec l'Impact du Rock , de la POP ou même de la chanson Française .....

Musique de Banlieu pour moi ça n'a rien de négatif , toute manière la banlieu elle est partout maintenant , bien plus Grande et Vivante que la Capital ou que les grandes villes qui s'endorme question 'fiesta' ..... Je suis obligé de vous rejoindre, ayant connu ce phénomène.

En effet ayant passé ma jeunesse dans le 9.3 (le côté obscur de la force). A cette époque déjà c'était un brassage de nationalités et c'est ce qui rendait la banlieue si riche culturellement.Le Funk n'avait que peu le droit de citer (jeux de mots Rolling Eyes )dans les médias, en effet le début des radios libres de la bande FM en 81 a fait progresser la diffusion bien proprette en France.En effet des radios comme radio 7 ou Voltage FM ont fait exploser la funk en terme d'audience en région parisienne.

Tous les ghettos blaster et les autoradios diffusaient du shalamar, du EWF , du Kool & the Gand et consors. Je me souviens que celui qui ramenait un disque du rayon import de la Fnac ou d'un disquaire parisien le faisait écouter à tout le monde, en effet les fenêtres s'ouvraient et diffusaient largement le son sur lequel tout le monde dansait et s'extasiait.Mais aussi les autoradios des voitures des grands frères autour desquelles on s'aglutinait comme des mouches, je me souviens avoir écouté en boucle un dimanche après midi le LP de fat larry's band sur le parking devant le batiment.

Les radios nationales diffusaient plutot du disco, Cerrone Hernandez Ottawan... Ce qui faisait que la banlieue a été encore une fois le précurseur du mouvement en France, certes du au fait que cela venait des states. Et rebelote en 84 avec l'arrivée du Rap et du smurf.

La banlieue est très réactive, en effet elle sent et des fois aussi crée les tendances.

Mais elle fait peur aussi, et on lui colle maintenant une connotation péjorative, et du coup on lui laisse des trucs bien à elle comme une marque de reconnaissance à laquelle les biens pensants ne veulent pas être assimilés.

ça a été le cas avec les fringues, exemple le groupe NTM qui s'est approprié les vestes HELLY HANSEN, ensuite les personnes qui achetaient habituellement ces vêtements (les voileux) se sont éloignés de cette dernière pour ne pas être assimilé...La Funk a subi la même chose... Mais peut être que les bobos qui ont le pouvoir vont y trouver un certain engouement et la remettre sur le devant de la scène mais cela sera un dur combat... je suis également de votre avis,ce n'est pas du tout péjoratif de dire qu'il y a plus de gent issus de cités comme moi qui écoute de la funk et du rap que des gars habitants dans le 16 eme Wink

je suis née dans une cité et tout comme vous j'ai trempé dans cette ambiance Mr.Red

et je ne regrette pas du tout.c'est vrai qu'a l'époque les refs etaient plutot barry white,marvin gaye,kool and the gang,earth wind & fire ect...c'etait plus dur à l'époque de trouver des nouveautées,alors quand ça pouvait se faire ,c'etait la teuf et c la ou on usaient nos stan smith sur le bitume n'est ce pas christian Laughing et ca glissait mal dailleur lol Laughing

par contre j'ai des cousins qui on vecus lomgtemps dans des cités et qui écoute du hard rock,on ne prend pas forcément la même voie,et dailleur quand on parle de music affraid What a Face affraid What a Face ça fait des étincelles surtout quand ils me disent que ma music et morte What a Face c'est a ce moment la que j'aimerais bien que vous soyez là avec moi Confusedla music black est en moi et rien ni personne ne pourras m'en faire changer Wink les radios libres y on été pour beaucoup , parcque quand tu avais une radio dans ton salon , s'était toujours les mêmes trucs qui passait , et puis vers 81 , en tournant le bouton (quand t'avais le droit Laughing ) , si tu cherchais bien et que tu avais de la chance , tu tombais sur un truc 'inconnu' , jamais entendu , du FUNK !!!! dwarf Punaise et là ton cerveau faisait un tour , t'es sens aussi !! (pour peu que tu est été receptif , c'est pas le cas de tout le monde ...) , et là tu restait scotché sur le bouton , à le tourner en modissant les parasites créé par les grosses Radio autour !!!ça rajoutait à la puissance du truc , s'était furtif , un morceau de temps en temps par hasard , avec les parasites et l'impression que ça venais d'une autre pays , genre les US , voir d'une autre planète !!!quand j'ai entendu du BRASS Construction par exemple , ou du SOS BAND , vers 83 , ça à été un CHOC Terrible ! surtout qu'il donnais pas toujours les titres , après tu gardais ta K7 bien précieuse , on se les faisait écouter entre pote , déjà avec Nico, pour voir ce que chacun avais choppé , et ça s'était toute les semaines : 'alors ta enregistré quoi ? wouaaaaa la Tuerie !!!! et celle là !!!! wouaaaa Laughing 'en tout cas c'est sympa de voir que beaucoup on des histoires similaires , du vécu qu'on a eu chacun dans sa banlieu (moi s'était 94) , dans son quartier , dans sa cité , moi j'habitait pas une cité , mais le lycée de banlieu jouais bien le mélange , on était entre pote et de même délire , et qu'on soit de cité ou pas , on s'en foutait à l'époque , on kiffais la musique , était dans le même bain , même Bus , même centre commerciaux , direction Creteil Soleil ou Rosny2 Laughing pour trainer la savate , faire des conneries , et kiffer le SON .... En effet Christian, je me rappelle encore avoir passé des heures la nuit le week end et même parfois la semaine à écouter des émissions funk sur la bande FM et à enregistrer des K7 à tire l'arigot. Moi aussi dans ma cité (dans le 95) je rejoignais 1 ou 2 potes pour comparer ce que l'on avait enregistré, c'était terrible !je me rappelle aussi que je notais les noms des interprètes, des titres, des années, sur un petit carnet et ça m'a beaucoup aidé quand j'ai commencé à investir dans les vinyls sur Paris.

Et puis ensuite, étant le seul à acheter des vinyls dans la cité, les mecs débarquaient chez moi et me disaient "vas-y serge mets moi ça mets moi ci" et puis je leur faisais découvrir des tueries et là les gars ils étaient raides morts tellement ça tapait

Et puis quand tu avais un pote qui avait également une belle collection, c'était sympa d'aller chez l'un ou chez l'autre et du style "écoute celui-là tu ne l'as pas il est terrible"

Ah que de bons souvenirs !!

Après je ne sais pas si on peut dire que le Funk est un musique de banlieue mais je pense que ce n'est pas le plus important Bah comme d'habitude, je m'inscris en faux, absolument pas d'accord avec tout amalgame banlieue-black-Beur etc ...Je l'ai déjà dit à maintes reprises, j'avais 18 ans en 1980 et je n'ai pas vécu l'époque dorée du Funk par procuration !J'ai écumé les boites de nuit de la région parisienne et de France, avec mes potes black, beur, portuguais mais aussi plein de français bien blanc ...

Je n'y ai entendu que du Funk de 80 à 83, il faut arrêter de raconter des conneries ... Tous mes potes étaient à l'affût, je me rappelle encore de l'émotion à la découverte de One way/ al hudson - You can do it, Whispers - And the beat goes on - Prince - I wanna be your lover pour ne citer que des connus. Du matin à l'aube, c'était uniquement du funk et je ne parle pas que des boites branchées de la banlieue, mais ausi de très grosses boites comme le midnight express à La Défense, ou le studio sur les champs, le sands aux sables et des tas de megaboites sur la cote d'azur ou même à Rimini en Italie ...

Une grande majorité de jeunes de tous horizons écoutaient du funk, ne vous faites pas abuser ... C'était la musique à la mode, j'entends pour les jeunes qui sortaient !

Les Born to be alive, Cerrone, Sylvester ou autres Bee geeseries c'était avant, en majorité, de 76 à 79. A partir de 79-80, le son a changé en boite pour le plaisir de mes oreilles !!!

C'est vrai qu'il y a eu un manque de médiatisation au niveau du grand public, dommage qu'il n'y avait pas Internet .... Mais ce que les jeunes écoutaient quand ils sortaient, ils le cherchaient sur les radios, merci à Radio 7, Voltage FM de nous avoir fait fabriquer d'incroyables cassettes !!!

Bref j'en ai marre d'entendre dire que le Funk était une musique mineure, c'est archi faux, tellement les jeunes de ma génération en ont été imprégnés, on n'entendait que ça partout ou on sortait !C'est également faux que les banlieusards ne pouvaient pas rentrer dans les boites huppées ... J'ai trainé au palace juste pour citer LA boite ...

de 79 à 83, les gens se sappaient classe, veste rétro, chemise ou T-Shirt, pantalon à pinces en toile, collège aux pieds ou encore combinaison de couleur avec ceinture en toile de l'armée de couleur assortie qui retombait sur le coté, matez les pochettes de vos skeuds nom de dieu ! C'était avant 83 et le survet et les basket ringardes ... Bref habillé comme ça tu rentrais partout, ce n'était pas écrit sur ton visage que tu venais de la banlieue et du moment que t'avais de la monnaie ... s what you got, comme disent les Reddings ... et oui le funk était associé à la classe, le style, j'espère qu'il y en a qui l'ont vécu comme moi ..Vous allez dire que je focalise sur les boites de nuit ... mais le Funk c'est cà, c'est une musique de dance, de discothèque, une musique festive !!!

Rien à battre si ça ne passait pas sur France Inter ou à la téloche, le funk ça se mérite, il faut aller à sa rencontre !

Imaginez l'avènement du Funk s'il avait lieu aujourd'hui, avec Internet et la reconnaissance universelle de la musique black et de ses artistes ?En attendant, malgré ce manque de vecteur de promotion à l'époque, je note que dans de nombreux films récents, il y a du Funk 80 bien présent dans la bande sonore, donc pas si méconnue que ça ...

Rien à voir avec le Ghetto, c'est juste une musique ancienne, comme moi je ne m'emballe pas sur de la musique des années 60 ... et je pense que contrairement au Jazz, intemporel, c'est le sort de toute musique de dance de tomber un peu dans l'oubli ...Ca n'enlève rien aux qualités de cette musique fantastique qui contribue encore aujourd'hui à me faire aimer la vie et l'amitié !!! une petite nuance,un avis,un éclairage différent sur le sujet et ce que vous en avez dis : ne prenez pas ce que je vais dire pour quelque chose de péjoratif mais j'ai l'impression que vous avez une vision vachement parisiano-parisienne des choses en ce qui concerne le funk et la banlieue,idem pour l'idée de dire que les forces vives,l'avenir,l'energie créatrice viennent ou viendront des banlieues.Nul doute qu'il s'y passe beaucoup de choses et pas seulement des faits divers liés à la violence et autres mais la (les) banlieues ne sont qu'une infime partie ,un petit bout du (d'un) pays.L'essentiel du territoire ne vit pas sur le modèle des banlieues et tout ne vient pas de ces dernières sur le plan culturel,musical,mode etc.Il doit y avoir quelques centaines de grandes banlieues ( quartiers) en france, c'est à dire l'équivalent d'un paté de maison à l'échelle d'une ville.C'est comme les états unis qui se prennent pour le monde,ils faut qu'ils s'aperçoivent qu'ils ne sont qu'un petit point sur la mape-monde.Les "quartiers" ou" l'esprit" des quartiers n'ont pas générés que des supers trucs au niveau zique etc...Des groupes comme NTM ont insuflés des modes,des comportements qui sont pas forcement positifs.Cette tendance par exemple par mimétisme,identification, des jeunes à se la jouer badboys,à se la raconter, découle de l'image que ces rapeurs ont véhiculés.Comme si avoir un survet et une capuche sur la tronche te donnait le pouvoir et la certitude d'être un dur et de susciter la crainte.Cet été j'étais dans un bal (animé par un pote qui fait de la discomobile) et à un moment donné t'as des mecs qui sont arrivés avec survet,capuche sur la tronche, sourcils froncés et tout l'toutim (la panoplie du parfait badboy),et au bout d'un moment ils ont tombés toute la marchandise parce que trop chaud et dessous y'avait des mecs imberbes style 14 ans,qui avait encore du lait au coin des lèvres et qui se la racontaient.Franchement limite risible. Pour moi ils sont déguisés,comme on se déguisait en zorro quand on était môme.Les rapeurs comme NTM ont contribués à façonner,à influençer les jeunes de cette façon,avec cette façon de parler qui est plus de l'éructation qu'autres chose.Pour moi ce rap,c'est à dire celui du "rentre dedans",que beaucoup de mômes singent,c'est le nouvel opium du peuple,en plus branché.Et je ne confond pas avec les autres style de rap ( celui des 80's etc...).Tout ceci pour dire que je suis souvent sur les routes pour mon job et d'autres raison et que la majorité du pays ne vit pas sur le modèle et le tempo des banlieues,c'est qu'un microcosme.Et donc pour en revenir logiquement au funk, dans les grandes villes il a été une musique partagé par tous,par monsieur tout le monde (incluant bien sur les banlieues),diffusé largement sur les radios libres et donc connus de tous.Aux usa par contre c'est evident que c'etait une musique des quartiers populaires à la base,comme l'a été le rap,le smurf etc,mais il s'est démocratisé par la suite.Ici tous les mecs que je connais qui ont été ou qui sont fous de funk sont des gens de tous univers et de tous milieux.C'etait une musique de club,festive, impossible d'y échapper dans les sorties.Par contre c'est vrai que les mecs de quartiers ont une affection particulière pour cette sique.Ceux à qui je fais des cds le plus souvent sont des mecs qui ont connus cette période,qui ont fréquentés les club à l'époque et qui en sont nostalgique.Ca leur rapelle des souvenirs.Mais le raccourci funk-banlieue est peut être valable sur Paris mais sur le reste du territoire surement pas. il y a pas de Vrai ou de Faux , on ajuste tous des vécus différents et c'est intéressant d'avoir des avis différent justement pour voir que tout ne c'est pas passé pareil partout et pour tout le monde .Je me souviendrais toujours d'un mec sur un autre Forum qui disait que les années 80s s'était les pires moment de ça vie , et que le Funk de cette période il le détestait pour ça , s'était d'ailleur pas du FUNK pour lui , se garde se genre de discour en mémoire , même si je n'y adhère pas du tout et que c'est à l'opposé complétement de mon vécu , pour les 80s c'est la liberté , la rue (rien de négatif la dedant , je dis rue dans le sens Liberté et découverte , de ma rue , de mon quartier , de ma banlieu et ensuite de Paris , via les transports , s'était donc la fête de pouvoir allez partout sans retenue et sans crainte à l'époque ) , les années 80s pour moi c'est la fête , les 'booms' , le Funk et le Rap , la danse d'une manière générale puis à partir de 84 le Smurf et le Break , bref je vivait que par ça , le post dans le sac de sport pour allez au lycée .....Donc je pense qu'il faut lire et accepter que chacun à un vécu différent .La banlieue à été très réceptive à cette musique , car c'est une musique 'positive' et qui fais du bien à l'écoute , mais ce n'est pas une musique de Banlieu (fabriqué en banlieu) , c'est la même au US , c'est de la musique faites par des artistes dans des Studio , avec de sproductions , donc de l'Argent derrirèe , on est loin des trucs Rap fais dans un coin de la banlieu aujourdh'ui (d'ailleur moi je suis moin négatif sur le RAP , il joue un rôle , même si j'aimerais que musicalement il soit meilleur , et que le message soit plus positif , mais c'est juste que les mecs on perdu un truc en route , le coté DJ pour la recherche musical , et le coté écriture pour les messages , d'ailleurs quand ta rien à dire faut pas faire du RAP !!)Donc voilà , le FUNK n'est pas non plus une musique de boite de nuit (sujet aussi lancé par Petabass) , bien qu'il à marché quand il était à la mode début 80s , moi les boites ça reste aussi un 'microcosme' de peu de personne , j'y est Jamais mis les pieds pour ma part (enfin en 80s) , par contre j'ai été au Bataclan et en divers soirée et Boom , et ça envoyais du lourd , ça dansait comme j'ai rarement vue , et s'était l'éclate , et pour faire contre poid , j'était en survet/basket comme je l'ai toujours été , mais j'avais pas la bave au lèvre et je cherchais personne , sauf à la danse à la limite , mais ça restait bonne esprit , dans la lignée de 'beat stree' , j'avais ce modèle en tête , claqué à la danse , mais c'est tout ça s'arrête là .... (en fait on était plus démo , et le kiffe d'avoir les gens qui te regarde et t'aplaudisse ça suffisait , on avais un truc , pas besoin de jouer au balèze ....ce que je comprend qu'on soit obligé de faire quand on a rien )

Pour moi le coté boite de nuit , c'st justement le coté 'sappe' , 'thune' et ensuite 'drag' , voir même 'picole' , dans les 80s rien de tout ça ne m'intéressait , à part peu être la 'drag' , mais je le faisait plus par la tchatche et la danse , mais on m'a jamais laissé l'occasion de danser en boite C'est à dire que le funk dans les 80's t'y échappais pas,c'était la musique dominante dans les club,comme le disco avant lui (il a remplacé le disco par le principe de la sélection naturelle,comme dans la nature) mais pas seulement puisqu'il était omniprésent sur les radios.Qui ne connait pas Mel Brooks "it's good to be the king ?" même ceux qui n'aiment pas.Ensuite que ca soit pas dans nos gouts c'est une chose,mais tout le monde a été traversé par cette vague,aucune échapatoire possible,donc aucune catégories ou lieux n'a pu ignorer cette zique."funky town" de Lipps Inc est une melodie qui est connu de toute la planète,même si certains ne savent pas de qui il s'agit.Mais le funk (en france et europe en tout cas) a été connu par apport aux boites et radios,l'un marchait avec l'autre d'ailleurs.T'avais les djs qui faisaient des emissions funk la semaine et ils balancaient leur titres le w-end en club,une espèce d'autopromo.Le funk a donc été connu via les boites,comme musique de danse,sans les boites point de carton d'imagination,d'oliver cheatham etc.Ensuite on s'est apercu que c'etait plus large et qu'il existaient d'autres formes,plus elaborées,mais le funk reste attaché et identifié aux boites comme le musette est identifié aux bals musettes et autres guinguettes.Après l'ambiance des 80's c'est pas que du 100% tout bon,les mentalités à la con existaient déjà (elles se perpétuent de generations en generations),les connards et frimeurs avaient déjà pignon sur rues et les trucs qui daillaient étaient légion.Moi ce que j'ai pas aimé au niveau musical dans les 80's,bien que jeune,c'était la new wave et tout les hits branchouillards à la mode style Désireless,Etienne Daho,Axel Bauer et compagnie,ca ca m'a gonflé un max,une èspèce de musique pour petits bourges,tout ce que j'aime pas.C'est mon avis. je vois qu'un petit débat plutôt délicat vient de ce lancer sur la planète Funkysize bounce

Alors moi je ne vais pas écrire des lignes et des lignes mais j'aimerais juste dire que le Funk au même titre que la Soul et que le hip-hop aujourd'hui, reste tout simplement de par son origine une musique des minorités.

Et qui dit minorités, dit forcément banlieue, ghetto, black, blanc , beur....Si vous y regardez de plus près, les chanteurs de Jazz, de R'n'B(le vrais), de Soul, de Funk...Ce n'était que très rarement des petits blanc des quartiers chic, mais 90% de noirs afro-américain des ghetto pauvre des USA.

Donc, forcément il y à une certaine identification culturelle et j'irais même dire physique pour certains ce sont reconnu en Europe et particulièrment en France.

Après bien entendu , il ne faut pas forcément être Noir pour écouter du Funk, ou venir de quartiers populaires, mais cette étiquette restera à jamais graver dans cette musique, qui est, ne l'oublions pas, de la "BLACK music"! Dans les années 82/83/84/85/86, La FUNK était écoutée par de nombreuses personnes (Quartier ou Non). c'était la musique de l'époque.

En boite dans les années 82/83/84/85/86, la FUNK était naturellement la musique qui tournée, pas de partout mais beaucoup de FUNK quand même.

A partir de 87 environ, la FUNK comme nous l'entendons, passer de moins en moins en boite et seul les passionnés continuer à écouter cette musique (Quartier ou Non).

En 87, un patron de Boite m'a dit qu'il ne passait plus de FUNK car la FUNK était une musique de soi disant "racaille de quartiers" et attirer ces gens là. J'étais évidemment pas d'accord du tout avec lui. J'ai plein d'amis qui n'ont pas grandi dans un quartier et qui depuis toujours écoute de la FUNK.

Je dirai que la FUNK étant de la Black Music, les personnes de Quartier s'identifient plus à celle ci, idem pour le REGGAE.

Ce qui est vrai, c'est que dans les quartiers, la "DANCE MUSIC" au sens large (Pré - 1990) était/est beaucoup plus écouté que le ROCK ou le HARD. la FUNK, c'est la musique de la fête, de la danse, ect.Si on prend les Etats Unis (Patrie de la FUNK), la FUNK était au départ écoutée uniquement par les Blacks et c'est longtemps aprés que les blancs se sont mis à écouter cette musique et à danser dessus.Alors Non, la FUNK n'est pas une musique de banlieusards même si c'est vrai qu'elle est enormement écouter la bas.

A mon avis, il faut remonter aux racines de cette musique (USA), pour comprendre pourquoi les gens des quartiers aiment cette musique.Je pense qu'on est parti sur un amalgame : en effet on a jamais dit que le funk est une musique de banlieusards (Merci au passage de nous rappeler que pour faire des disques il faut de la thune et des studios... ) faite par des banlieusards ou alors de la banlieue de brooklyn, NYC...On a dit que la funk est et a toujours été une musique de prédilection dans les banlieues (parisiennes ou autres d'ailleurs c'est kiff à Lyon, Marseille, Nantes et consors.) Au passage Paris et sa région n'est pas une goutte d'eau mais représente quand même 1/6e de la population nationale.

Loin de moi l'idée de faire de Paris et la RP le centre du monde, pas de nombrilisme dans mes propros. Mais que les producteurs blancs y est trouvé une manne financière je suis d'accord. Mais pour ce faire il faut aussi la diffuser et la vendre et oui les discothèques y ont contribué, mais il faut bien reconnaitre qu'on y entendait souvent les même titres : Oliver Cheatham, Fat larry's bans, Whispers et Indeep. Si les radios libres n'avaient pas pris le relais on aurait stigmatisé la funk à ces quelques titres, heureusement il n'en ai rien et tous autant que nous sommes nous en découvrons tous les jours.

Si on a parlé de la banlieue c'est qu'on y a passé notre enfance et notre jeunesse, c'est un retour d'expérience en live....je tenais à eclaircir ce point.(c'est fait) Smile

Sur ce je vous souhaite à tous un joyeux réveillon en famille ou entre amis ou je pense que notre zik à toute sa place. sunny Je viens d'une famille aisée mais avec un amour inconditionnel pour la Musique avec un grand M, comme j'ai pu l'écrire auparavant, j'ai grandi dans un univers musical entouré de musiciens et de musiciennes.

Très vite, la musique afro-américaine a suscité mon attention et m'a amené à m'initier aux instruments comme le trombone et la guitare basse avant de m'amuser avec une boite à rythme pour créer quelques beats electro.

J'ai également beaucoup lu et regardé pas mal de documents sur ce sujet.Ce courant musical qu'est la funk a varié au cours des décennies depuis sa création jusqu'à sa fusion avec d'autres styles et non sa disparition comme je peux le lire à droite à gauche.Initialement, c'était une musique créée de toute pièce par les minorités noires qui revendiquaient, par leur musicalité, qu'ils étaient noirs et fiers de l'être pour être respectés par les blancs mais aussi pour proclamer leur égalité des droits vis-à-vis des gouvernements d'époque.

La funk servait d'échappatoire à leurs galères des quartiers car ils y vivaient, pour la plupart, dans des ghettos américains et ce style musical visait à les rendre plus joyeux face à l'oppression de la majorité blanche.

D'un discours funk plutôt radical du début 70's, ce courant a voulu séduire la communauté blanche dans les 80's en produisant des sons adaptables aux boîtes de nuit dans l'objectif de brasser les cultures, les influences, les personnalités pour produire de l'unité.

Le paradoxe c'est que nos banlieues françaises sont peuplées de minorités ethniques différentes qui se sont identifiées voire ont fortement emmagasiné ce que vivaient les afro-américains dans leurs quartiers américains mais aussi dans leurs consciences, ceci expliquant cela.

Après, dans cette logique de brassage et de métissage, des tas d'expériences individuelles issues de vécus différents peuvent se distinguer de ce lien avec le "ghetto" mais le fondement historique de ce style musical reste la symbiose entre la tradition africaine et la sensibilité européenne, un bon exemple qu'il serait judicieux de suivre pour restaurer la paix universelle entre les peuples.Revenir en haut Aller en bas C'est u peu ce que je voulais te répondre Moog Surprised normal que les blancs ont contribué à l'évolution de cette musique, car dur d'avoir un studio, des instruments et un ingé du son quand tu t'appel "Williams jackson Jr" que tu est noir et que tu est un chômeur au milieu du Bronx en 1975 avec le groove dans la peau blackeye C'est pas au regard de l'argent que je parlais,mais c'est un fait que les blancs ont mis leur grains de sable dans la démocratisation de la funk.Des grands groupes confirmés et certainement plein aux as passaient aussi par des studios et des maisons de disques tenues par des blancs,c'est ainsi.Mais pas que bien sûr.D'ailleurs pour ceux qui ont suivis l'histoire de la funk ou du disco ou même d'autres musiques les grandes maisons de disques n'étaient au début que de petites structures montées avec 3 bouts de ficèles par des passionés de zique et pas tout sûres du tout de marcher,et pas par des mecs friqués et gavés.Après c'est sûr qu'ils s'en sont mis plein les fouilles,mais l'appat et l'appétit du gain n'a pas de couleur ni d'apparence particulière .Témoins les rapeurs americains (ou autres) sortis du ghetto et revendicatifs au début qui deviennent miliardaires et s'accoquinent bien du système qu'ils dénonçaient au début et deviennent aussi suffisants et hautains que les mecs sur lesquels ils chiaient dans leurs premières années. Sad

Get Up, Get Down. Depuis l'arrivée de ces musiques noires en France, les minorités raciales, les beurs et les blacks en particulier, s'en sont emparés.

Mais tout ceci n'est qu'une partie de l'iceberg. Un iceberg de préjugés qui ont la peau dure.

C'est vrai que la Soul avec pour leader James Brown a fait swinguer bon nombre de cités, que le Funk, venu quelques années plus tard, a fait rêver et alimenté des centaines de soirées dans des boites comme le Pass' (Pacific), le Midnight Express, le Moretti ... mais également des boites comme Le Palace, le Rex Club ... dans lesquels les banlieusards n'avaient pas droit de cité.Que Positive Force, Delegation et Barry White chantaient des hymnes qui devenaient nationaux dans les "tiers-quar", des hymnes que personne n'a osé siffler.

Il n'était pas besoin d'habiter en cité ou en banlieue pour les aimer. Pour les écouter, oui, enfin peut-être. Quoi que !!!! C'est sur, le téléphone arabe fonctionnait bien mieux dans nos quartiers qu'ailleurs. Entre le foot et le baby. Il était quasi-indispensable pour faire passer le message. L'entassement a parfois du bon.Et à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de médias pour diffuser et donc faire entendre ces musiques venues d'ailleurs.RTL et Europe No1 étaient hégémoniques sur les ondes et il ne fallait pas compter sur la première chaîne, Antenne 2 ou FR3 pour voir le moindre noir nous chanter Ramona à la télé si ce n'est La Compagnie Créole et encore si l'on avait été sage. Servie par la mère Danielle Gilbert, ces noirs là ne ressemblaient pas vraiment à ceux des pochettes de disques américains. Encore un postulat qui tombe. Tous les noirs ne se ressemblent pas. Il y en a de plusieurs sortes. Mazette !!!On croit rêver.De plus, quand on voyait un black, on essayait de nous faire croire qu'il était le seul, l'unique. Mais ce complexe est toujours rémanent dans notre beau pays. C'est une tradition bien française.Souvenez vous: Boney M fut quasiment l'unique groupe Disco visible en France même si l'on a eu droit à la pause Ottawan lancée par Bellolo et Morali (encore!). Qui eux, reconnaissons le, ne sont pas noirs.C'est François Mitterand et ses radios libres qui lancera le Funk en France. Sans le savoir, d'ailleurs. Si il l'avait su, il l'aurait certainement mis sous écoute ... mais avec le nombre important, à l'époque, de sorties hebdomadaires, il lui aurait fallu beaucoup beaucoup d'oreilles ... plus en tout cas que pour écouter Jean Edern ou Carole Bouquet. Mais revenons à nos artistes, aux vrais, à ceux qui nous préoccupent.

RTL, Bernard Shu et Sugarhill Gang

Avant cela, le premier qui nous amena sur un plateau d'argent du Funk à la radio, à la fin des années 70, fut Bernard Shu (RIP). Ce DJ/animateur, animait le Hit des Clubs, le samedi soir sur RTL, pardon, sur WRTL. On voit immédiatement la culture US dans cette appellation radiophonique.Ce monsieur qui habitait sur une péniche sur les quais de la Seine, a été le premier a programmer Rappers Delight de Sugarhill Gang en Europe - un mardi soir à 23h. Excusez du peu et ce quelques jours seulement après WBLS à New-York. Bravo et merci encore Arshu !!! Respect.

Ce type a élagué pour les radios libres un terrain miné de chanson française (légitime et de bien meilleure qualité que l'actuelle, ce qui n'est pas un exploit) et de faux chanteurs lancés sur la vague Disco par des producteurs sourds mais pas aveugles, enfin pas insensibles aux belles couleurs des Pascals (un Pascal, des Pascaux ???) de l'époque (billets de 500 francs soit 80 euros environ).

Bref, il aura tout donné ou presque et il faut se souvenir qu'à l'époque, point de lecteur mp3, pas de walkman, peu de possibilités d'enregistrer quoique cela soit, à moins de s'appeler bien sur Mitterrand ou de disposer d'une chaine hi-fi avec enregistreur de K7 mais c'était plus cher. C'est dire si l'on attendait ce rendez-vous quotidien et hebdomadaire avec impatience. Comme de juste, après les résultats de la dernière journée de foot sur la même antenne.

Mais rendons à Mitterand ce qui appartient à Tonton, c'est à dire la création des radios libres qui libéra beaucoup de talents et qui continue de le faire.

Le Funk et la musique noire importée des Etats-Unis ou d'Angleterre est enfin à portée de radio, à portée d'oreilles. De toutes les oreilles. d'où qu'elles viennent, d'où qu'elles écoutent.L'Etat lui-même donnera l'exemple en créant une radio libre pour jeunes, Radio 7, dans les locaux de Radio France (au premier étage à gauche par l'escalier, à droite c'était comme de coutume, les toilettes).

Et pendant ce temps, les jeunes, français, arabes et africains jouent au foot, se font refouler des boites de nuit ou passent des examens - pas seulement à l'hôpital. Une jeunesse normale qui passe son temps comme elle le peut. Une jeunesse qui écoute bien sur de la musique. Le plus souvent à la radio. Pas le choix. Pas encore.

Radio 7, Sidney, Carbone 14 et les radios libres

Radio 7 nous donnera l'une des émissions de radio les + mythiques de Funk en ce début des années 80.

Issus de Radio France, deux animateurs de talent, Smith et Wessun, nous offriront un véritable récital de Funk avec Destination Planète 7, pendant plusieurs années. Ils reprendront le concept utilisé par Bernard Shu, un petit animateur robot, et une programmation de OUF. Mais à l'époque, c'était hyper facile. Tout était bon !!!! Mais leur sélection n'en était que plus excellente.

Radio 7 a également eu la chance d'avoir Sidney. Enfin !! Et de la radio, la télé n'était pas trop loin.

H I P, H O P !!!!Alors ça vous revient. Un black avec une casquette (à l'époque ce n'était pas courant) qui débarque d'un avion à Roissy et qui nous parle de musiques venues d'ailleurs. De musiques faites par d'autres blacks. Si si, c'est possible, les noirs savent aussi chanter.

Alors, Sidney ? Un noir à la télé !!!! Oui, un noir, enfin pas trop, un peu, un noir à la Obama en moins politique et en tout aussi démocrate.et politiquement correct. Mais avant tout et surtout un fou de Funk, un musicien de talent, membre du génial groupe Black White & Co. Un type qui sait de quoi il cause. Même si il est noir ... bah voyons, c'est possible cela ?

Et quel animateur. Un modèle, vraiment !!! Bien meilleur que le DJ qui sévit désormais dans certaines soirées R&B parisiennes.Un tribun entertainer qui rendit coup pour coup à un ancien marin breton qui grimpait dangereusement dans les sondages. Œil pour œil, dent pour dent, mais Sidney, lui, a encore les siens. Dommage pour l'autre. La musique est plus forte que l'avanie, encore plus quand elle est bonne et distillée comme cela.

A côté de cela, il y eut Phil Barney (et oui, l'ex ancien chanteur), qui a commencé sa carrière comme vendeur dans un magasin de skeuds à Montparnasse, le Mini Club de Nuit ouvert par le créateur de Champs Disques, Alain Markezy. Un talent de fou qui fit les bonheurs de Carbone 14, la radio qui révéla Jean Yves Lafesse. Une radio que les sbires de Mitterand ont tenté à maintes reprises de fermer avec l'appui des CRS commandités par Michelle Cotta. Oui, la même Michele Cotta reconvertie en confidente des people/politiques. Mais encore une fois la musique fut plus forte que le pouvoir qui avait permis son existence. Ubuesque.

Phil animait sur Carbone une émission de Funk en plein après-midi. Une émission qui fit louper les cours à un nombre incalculable de collégiens et de lycéens. J'en fut, je le revendique. Pardon maman.On se souvient encore de ses mélopées et de ses envolées lyriques sur Too Hot de Pure Energy. Un truc de fou !!! Un truc de psychopathe, bien avant le 113. un feuj d'Algérie on da mic, du jamais vu, enfin pas comme cela. Le Manhattan Show, Sidney et Sex Maxhine ... et Dee Nasty Et qui pourrait oublier le Manhattan Show ? Pas moi en tous cas. Et encore moins vous, puisque sur Skeuds, nous avons ressorti cette émission des placards. Et ça marche !!! A l'époque, plusieurs centaines de milliers d'auditeurs en Ile de France écoutaient cette émission, d'abord sur Mercure 104 FM puis sur Canal 89. Merci Jean Michel, Fabrice et Deborah.Ce début des années 80 marque une France dominée par le socialisme revanchard, les bons sentiments à pas cher, par une gauche caviar qui ouvre et ferme des placards. Et enfin et surtout par une reconnaissance des enfants des éboueurs-garagistes-maçons de nos rues, de nos villes, de nos quartiers. Il était temps.

Les beurs et les blacks font la fête sur ces musiques urbaines. Ils dansent, chantent sur le Funk de Slave, Kool & The Gang ou Alicia Myers. Ils commencent à trouver leurs marques dans la société française. Montrent un visage que l'on ne voulait pas regarder. Pas voir.Le milieu des années 80, marque l'arrivée en masse du Rap et du Break, suivis de près par l'Electro. Les beurs restent avec Barry White, moins bon danseurs que les blacks, qui eux se retrouvent à la Défense ou à Stalingrad avec l'ami Dee Nasty, le Dj des pauvres, le Dj de Belleville. Le premier Dj médiatique en France. Un cœur en or.Un blanc, un français, un comble !!!! Que vient faire ce toubab dans cette mélasse ?

Tandis que TF1 fait le choix Sidney, Antenne 2 choisit un scénariste de BD et un amoureux de musique (plutôt blanche) pour animer la première émission de Funk à télé: Sex Machine. Ce sont Jean Pierre Dionnet et Phlippe Manoeuvre accompagnés de la pulpeuse et regrettée Pauline Laffont.

Quelle émission !!!

Un florilège des meilleurs clips de l'époque présenté(s) sur un scénario signé Dionnet. Du jamais vu.

Le Funk rentre en force à le télé, et avec la télé dans les foyers mais sans trop bousculer les clichés. Les tabous sont tenaces.Mais revenons à Dee Nesty, mon ami Daniel.

Ce Dj de légende s'émancipa sur Radio 7, puis fit les beaux jours de Nova avant de se faire virer par quelqu'un à qui il avait fait une fleur. Et pourtant, je l'avais prévenu.

NTM, Yop Yop ... avec Teddy Riley

C'était le belle époque des débuts d'un groupe composé par deux dyonisiens du nom de NTM, de Lionel D, le vigile de supermarché apprenti rappeur ...

Le rap français était né et d'entrée les meilleurs ont profité de cette naissance pour faire carrière. Et à en croire le nombre de spectateurs présents à leurs derniers concerts, ils le méritaient amplement. Et dire que j'ai été au patronage avec Didier. Marrant. Et oui, moi aussi, je suis de Saint-Denis.

Quand je lui ai raconté cela, il y a six ans environ devant Sony Music à Wagram, ça l'a bigrement fait marrer. Spank aussi d'ailleurs.Mais le rap français n'a pas empêché le Funk de perdurer dans les oreilles de nos banlieusards. Et des autres.

La faute aux radios libres, qui plus libres que jamais, malgré le retour d'une droite sursitaire aux affaires (qui causera la fin de Radio 7), s'en donnent à cœur joie et utilisent au mieux le large catalogue de cette vaste musique. Elles font passer le message, partout et pas uniquement dans le Nord, car les ondes radios comme celles de Tchernobill, ne s'arrêtent pas aux frontières, ni des banlieues, ni des pays.

Mais le son change. Les noirs américains veulent plaire au public blanc. Ils mettent des guitares électriques dans leurs chansons.Alors, les beurs, les noirs et les autres font de la résistance et nomment Oliver Cheatam, ministre du Funk et Barry White, ministre du patrimoine International. Aucune soirée digne de ce nom ne peut se passer de Get Down Saturday Night.L'intelligence de ces amoureux de musique a été de perpétuer ce mythe du Funk et de la Soul et de le transmettre aux petits frères, aux petites sœurs. On appelle cela la tradition orale.

On ne peut oublier comme cela les Whispers, Shalamar, Khemistry, Yvette Cason ... non, on ne les oubliera pas comme cela. On ne les a pas oubliés.

Puis arrive, à la fin des années 80, une nouvelle composante dans le paysage musical noir américain. La New Jack.

Pour ma part, je l'ai découverte dans un magasin Tower Records proche de Colombus Circle (on revient au Funk) à New York avec le premier album de Guy. Encore trois noirs me direz-vous. Oui et alors; à New-York, c'est plutôt moi l'étranger. Non ? Tout est relatif sauf en France.

Cette New-Jack est un croisement habile de Rap et de Funk/R&B.A l'initiative de ce nouveau courant musical on trouve un jeune homme de talent du nom de Teddy Riley. En France, les noirs adhèrent immédiatement, les beurs un peu moins, les autres, bah il n'y a pas de statistiques officielles fournies par l'INSEE. Et quand bien même, elles seraient discutables.Mais Make That Move, Let The Music Play ne s'oublient pas décidément pas comme cela ... et les radios jouent bien plus de Funk que de New Jack, malgré l'actualité débordante de cette nouvelle musique.

Le Rap lui, continue de faire des adeptes, cette mixité des genres musicaux renforce la mixité des cultures, la mixité des courants de pensée.

Le Rap se radicalise, devient plus agressif, plus revendicatif, vindicatif, plus pro-black aussi. Les revendications ne sont pas uniquement française et nationales.

Les anciens ne s'y reconnaissent pas trop. Leurs Dieux sont toujours Barry White, Joe Tex, Leon Sylvers ... pas Flavor Flav ni Roxanne même Shante .

RLP, lui, a quitté Radio 7 pour rejoindre Skyrock et jouer les sons électroniques de Chicago mais la résistance s'organise. Sans lui. RIP RLP.La suite, est ICI ...Alors, qu'en pensez-vous ? Vous avez peut-être des anecdotes à nous narrer, des histoires de l'époque.Et que pensez vous des ces raccourcis littéraires qui mettent les beurs, les noirs, les banlieusards, dans le même panier de linge sale ??tous des voleurs, tous des feignants, tous des incapables, tous des sans avenir ... et tous des p'tits gars qui pendant leurs nombreux loisirs, quand ils ne dépouillent pas une petite vieille, écoutent du funk, du rap et du r&b. Interdit pour eux d'écouter de la musique classique, du rock, ou rien du tout.

Et inversement, le rap, le hip hop, le funk, le r&b ne peuvent-être écoutés que par des noirs, des arabes ... si possible habitant en banlieue.Bref, donnez nous votre conception de la mixité sociale et raciale. Sans tabou, ni retenue mais avec courtoisie et politessse.Évitez les "ta mère elle s*ce des ours et ton père c'est John Mc Cain", on ne les laissera pas passer. N'alimentez pas la lie dont se servent nos amis anciens marins qui viennent de vendre leur paquebot.

Playlist Song : Are friends Electric - Replicants (Gary Numan)

www.youtube.com/watch?v=ju__CiQxpHo

Synchronized falling on the Neckar River bank in Heidelberg. ISO400, 100mm, F2.8, 1/4000sec

mémoire2cité - le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye

www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkUwww.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo

Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -

Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.

www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty

la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije - Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes

Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées.Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction.1945

Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports Support original : 16 mm noir et blanc Durée : 14 min Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transports

Lieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75

Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije , Film d'archive actualités de 1952 Reconstruction de la France sept ans après la fin de la seconde guerre mondiale état des lieux de la crise du logement , Actualités de 1952. Sept ans après la fin de la seconde guerre Mondiale état des lieux de la reconstruction de la France et de la crise du logement à l’œuvre, pénurie de logement, logements insalubres. Les actualités montrent des images d'archives de la destruction de la France, les Chars de la division Leclerc qui défilent sur les Champs Elysees. Le commentaire dénonce la lenteur de la reconstruction et notamment des manifestations qui ont eu lieue à Royan afin d''accélérer la reconstruction de la ville détruite.Le film montre à Strasbourg, Mulhouse, des réalisation moderne de grands ensembles et des images d'archive de la reconstruction du Havre de Saint Nazaire.

Le film se termine à Marseille sur les réalisation nouvelles autour du vieux port puis on assiste à l'inauguration de la Cité Radieuse par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit en présence de son architecte Le Corbusier à qui le ministre remet la cravate de commandeur de la légion d'honneur. www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR

www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

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twitter.com/Memoire2cite CULTURE URBAINE @ Banlieue Funky @ Ma playlist içi www.youtube.com/user/sidkeums/playlists… Est ce que ces clichés réducteurs concernant les liens entre la funk et la vie dans les quartiers sont vrais ou non? La funk est elle liée à une population vivant dans les ghettos ou pas? On me dit que la funk est une music de banlieusard, qu'elle a grandi dans les cités et comme elle est ancienne puis dépassée par le rap, elle n'a plus aucune valeur médiatique en France et reste, hélas, underground. Bien sur tout est lié , le Funk n' a pas vraiment marché en France , donc comme il est rester underground il s' adresse aux minorités , aux pauvres aux banlieues . Mais bon , le Funk pour moi c' est aussi un mode de vie , dans laquelle je me reconnais et dans laquelle je me sens bien , c' est un peu ce que j' ai mis dans mes mixs , le Style , la Basse , la facon de chanter , voilà , voilà . débat intéressant , j'ai lu l'article , même les 2 (pas le 3ème) , bien écrit vivant , et qui tombe pas dans les clichés , normal il à l'air d'avoir été par un mec qui à vraiment vécu le truc , et qui aime aussi la musique , c'est tout de suite mieux .Musique de Banlieue , surement , underground aujourdh'ui , encore plus qu'avant . Mais musique de banlieu au sens large , j'ai toujours vécu en banlieu (un peu à Paris même) , et c'est parcque la musique était un échapatoire et qu'elle circulais bien que j'écoute cette musique encore aujourdh'ui , le FUNK était 'le truc' qui te filais la pêche , les nouveautés , les Son US ça faisait rêvé aussi , et puis on se disait forcément qu'on avais un 'truc' à nous , que d'autre n'avais pas , cette musique était à nous et on pouvais pas nous la piquer , ni même nous 'interdire' le plaisir qu'elle nous apportait ..... sa t'amenais à la danse , au plaisir de téclater , d'inventer des pas , et plus la musique était bonne , plus t'avais envie d'inventer des nouveau pas et de te déchirer sur le dance floor (enfin le bittum à l'époque Laughing ) .Barry White , James Brown , c'est vrai que s'était les refs 'sacré' chez un certain public , peu être les 'anciens' , ceux qui avais 10ans de plus que nous en 80 , c'est à dire des 50/60 ans aujourdh'ui .Mais en 80 le FUNK à explosé , et ce qui était exceptionnel s'était ce coté nouveau , ça n'arrêtais pas de sortir , et toujours du SON plus fort , plus nouveau , différent , et pourtant on est passé à coté de tonnes de trucs , mais s'était déjà l'éclate ..... mais donc ça continue , enfin pour moi et pas mal d'autre je pense .... ce qui manque , c'est un peu plus de reconnaissance médiathique , par exemple pour que nouveau artiste puisse marcher et nous sorti quelques bombes encore aujourdh'ui , y'en a mais trop peu , et quel galère commercialement pour y arriver ...

Cette musique à été quand même une musique de minortié ,et l'ai encore , rien à voir avec l'Impact du Rock , de la POP ou même de la chanson Française .....

Musique de Banlieu pour moi ça n'a rien de négatif , toute manière la banlieu elle est partout maintenant , bien plus Grande et Vivante que la Capital ou que les grandes villes qui s'endorme question 'fiesta' ..... Je suis obligé de vous rejoindre, ayant connu ce phénomène.

En effet ayant passé ma jeunesse dans le 9.3 (le côté obscur de la force). A cette époque déjà c'était un brassage de nationalités et c'est ce qui rendait la banlieue si riche culturellement.Le Funk n'avait que peu le droit de citer (jeux de mots Rolling Eyes )dans les médias, en effet le début des radios libres de la bande FM en 81 a fait progresser la diffusion bien proprette en France.En effet des radios comme radio 7 ou Voltage FM ont fait exploser la funk en terme d'audience en région parisienne.

Tous les ghettos blaster et les autoradios diffusaient du shalamar, du EWF , du Kool & the Gand et consors. Je me souviens que celui qui ramenait un disque du rayon import de la Fnac ou d'un disquaire parisien le faisait écouter à tout le monde, en effet les fenêtres s'ouvraient et diffusaient largement le son sur lequel tout le monde dansait et s'extasiait.Mais aussi les autoradios des voitures des grands frères autour desquelles on s'aglutinait comme des mouches, je me souviens avoir écouté en boucle un dimanche après midi le LP de fat larry's band sur le parking devant le batiment.

Les radios nationales diffusaient plutot du disco, Cerrone Hernandez Ottawan... Ce qui faisait que la banlieue a été encore une fois le précurseur du mouvement en France, certes du au fait que cela venait des states. Et rebelote en 84 avec l'arrivée du Rap et du smurf.

La banlieue est très réactive, en effet elle sent et des fois aussi crée les tendances.

Mais elle fait peur aussi, et on lui colle maintenant une connotation péjorative, et du coup on lui laisse des trucs bien à elle comme une marque de reconnaissance à laquelle les biens pensants ne veulent pas être assimilés.

ça a été le cas avec les fringues, exemple le groupe NTM qui s'est approprié les vestes HELLY HANSEN, ensuite les personnes qui achetaient habituellement ces vêtements (les voileux) se sont éloignés de cette dernière pour ne pas être assimilé...La Funk a subi la même chose... Mais peut être que les bobos qui ont le pouvoir vont y trouver un certain engouement et la remettre sur le devant de la scène mais cela sera un dur combat... je suis également de votre avis,ce n'est pas du tout péjoratif de dire qu'il y a plus de gent issus de cités comme moi qui écoute de la funk et du rap que des gars habitants dans le 16 eme Wink

je suis née dans une cité et tout comme vous j'ai trempé dans cette ambiance Mr.Red

et je ne regrette pas du tout.c'est vrai qu'a l'époque les refs etaient plutot barry white,marvin gaye,kool and the gang,earth wind & fire ect...c'etait plus dur à l'époque de trouver des nouveautées,alors quand ça pouvait se faire ,c'etait la teuf et c la ou on usaient nos stan smith sur le bitume n'est ce pas christian Laughing et ca glissait mal dailleur lol Laughing

par contre j'ai des cousins qui on vecus lomgtemps dans des cités et qui écoute du hard rock,on ne prend pas forcément la même voie,et dailleur quand on parle de music affraid What a Face affraid What a Face ça fait des étincelles surtout quand ils me disent que ma music et morte What a Face c'est a ce moment la que j'aimerais bien que vous soyez là avec moi Confusedla music black est en moi et rien ni personne ne pourras m'en faire changer Wink les radios libres y on été pour beaucoup , parcque quand tu avais une radio dans ton salon , s'était toujours les mêmes trucs qui passait , et puis vers 81 , en tournant le bouton (quand t'avais le droit Laughing ) , si tu cherchais bien et que tu avais de la chance , tu tombais sur un truc 'inconnu' , jamais entendu , du FUNK !!!! dwarf Punaise et là ton cerveau faisait un tour , t'es sens aussi !! (pour peu que tu est été receptif , c'est pas le cas de tout le monde ...) , et là tu restait scotché sur le bouton , à le tourner en modissant les parasites créé par les grosses Radio autour !!!ça rajoutait à la puissance du truc , s'était furtif , un morceau de temps en temps par hasard , avec les parasites et l'impression que ça venais d'une autre pays , genre les US , voir d'une autre planète !!!quand j'ai entendu du BRASS Construction par exemple , ou du SOS BAND , vers 83 , ça à été un CHOC Terrible ! surtout qu'il donnais pas toujours les titres , après tu gardais ta K7 bien précieuse , on se les faisait écouter entre pote , déjà avec Nico, pour voir ce que chacun avais choppé , et ça s'était toute les semaines : 'alors ta enregistré quoi ? wouaaaaa la Tuerie !!!! et celle là !!!! wouaaaa Laughing 'en tout cas c'est sympa de voir que beaucoup on des histoires similaires , du vécu qu'on a eu chacun dans sa banlieu (moi s'était 94) , dans son quartier , dans sa cité , moi j'habitait pas une cité , mais le lycée de banlieu jouais bien le mélange , on était entre pote et de même délire , et qu'on soit de cité ou pas , on s'en foutait à l'époque , on kiffais la musique , était dans le même bain , même Bus , même centre commerciaux , direction Creteil Soleil ou Rosny2 Laughing pour trainer la savate , faire des conneries , et kiffer le SON .... En effet Christian, je me rappelle encore avoir passé des heures la nuit le week end et même parfois la semaine à écouter des émissions funk sur la bande FM et à enregistrer des K7 à tire l'arigot. Moi aussi dans ma cité (dans le 95) je rejoignais 1 ou 2 potes pour comparer ce que l'on avait enregistré, c'était terrible !je me rappelle aussi que je notais les noms des interprètes, des titres, des années, sur un petit carnet et ça m'a beaucoup aidé quand j'ai commencé à investir dans les vinyls sur Paris.

Et puis ensuite, étant le seul à acheter des vinyls dans la cité, les mecs débarquaient chez moi et me disaient "vas-y serge mets moi ça mets moi ci" et puis je leur faisais découvrir des tueries et là les gars ils étaient raides morts tellement ça tapait

Et puis quand tu avais un pote qui avait également une belle collection, c'était sympa d'aller chez l'un ou chez l'autre et du style "écoute celui-là tu ne l'as pas il est terrible"

Ah que de bons souvenirs !!

Après je ne sais pas si on peut dire que le Funk est un musique de banlieue mais je pense que ce n'est pas le plus important Bah comme d'habitude, je m'inscris en faux, absolument pas d'accord avec tout amalgame banlieue-black-Beur etc ...Je l'ai déjà dit à maintes reprises, j'avais 18 ans en 1980 et je n'ai pas vécu l'époque dorée du Funk par procuration !J'ai écumé les boites de nuit de la région parisienne et de France, avec mes potes black, beur, portuguais mais aussi plein de français bien blanc ...

Je n'y ai entendu que du Funk de 80 à 83, il faut arrêter de raconter des conneries ... Tous mes potes étaient à l'affût, je me rappelle encore de l'émotion à la découverte de One way/ al hudson - You can do it, Whispers - And the beat goes on - Prince - I wanna be your lover pour ne citer que des connus. Du matin à l'aube, c'était uniquement du funk et je ne parle pas que des boites branchées de la banlieue, mais ausi de très grosses boites comme le midnight express à La Défense, ou le studio sur les champs, le sands aux sables et des tas de megaboites sur la cote d'azur ou même à Rimini en Italie ...

Une grande majorité de jeunes de tous horizons écoutaient du funk, ne vous faites pas abuser ... C'était la musique à la mode, j'entends pour les jeunes qui sortaient !

Les Born to be alive, Cerrone, Sylvester ou autres Bee geeseries c'était avant, en majorité, de 76 à 79. A partir de 79-80, le son a changé en boite pour le plaisir de mes oreilles !!!

C'est vrai qu'il y a eu un manque de médiatisation au niveau du grand public, dommage qu'il n'y avait pas Internet .... Mais ce que les jeunes écoutaient quand ils sortaient, ils le cherchaient sur les radios, merci à Radio 7, Voltage FM de nous avoir fait fabriquer d'incroyables cassettes !!!

Bref j'en ai marre d'entendre dire que le Funk était une musique mineure, c'est archi faux, tellement les jeunes de ma génération en ont été imprégnés, on n'entendait que ça partout ou on sortait !C'est également faux que les banlieusards ne pouvaient pas rentrer dans les boites huppées ... J'ai trainé au palace juste pour citer LA boite ...

de 79 à 83, les gens se sappaient classe, veste rétro, chemise ou T-Shirt, pantalon à pinces en toile, collège aux pieds ou encore combinaison de couleur avec ceinture en toile de l'armée de couleur assortie qui retombait sur le coté, matez les pochettes de vos skeuds nom de dieu ! C'était avant 83 et le survet et les basket ringardes ... Bref habillé comme ça tu rentrais partout, ce n'était pas écrit sur ton visage que tu venais de la banlieue et du moment que t'avais de la monnaie ... s what you got, comme disent les Reddings ... et oui le funk était associé à la classe, le style, j'espère qu'il y en a qui l'ont vécu comme moi ..Vous allez dire que je focalise sur les boites de nuit ... mais le Funk c'est cà, c'est une musique de dance, de discothèque, une musique festive !!!

Rien à battre si ça ne passait pas sur France Inter ou à la téloche, le funk ça se mérite, il faut aller à sa rencontre !

Imaginez l'avènement du Funk s'il avait lieu aujourd'hui, avec Internet et la reconnaissance universelle de la musique black et de ses artistes ?En attendant, malgré ce manque de vecteur de promotion à l'époque, je note que dans de nombreux films récents, il y a du Funk 80 bien présent dans la bande sonore, donc pas si méconnue que ça ...

Rien à voir avec le Ghetto, c'est juste une musique ancienne, comme moi je ne m'emballe pas sur de la musique des années 60 ... et je pense que contrairement au Jazz, intemporel, c'est le sort de toute musique de dance de tomber un peu dans l'oubli ...Ca n'enlève rien aux qualités de cette musique fantastique qui contribue encore aujourd'hui à me faire aimer la vie et l'amitié !!! une petite nuance,un avis,un éclairage différent sur le sujet et ce que vous en avez dis : ne prenez pas ce que je vais dire pour quelque chose de péjoratif mais j'ai l'impression que vous avez une vision vachement parisiano-parisienne des choses en ce qui concerne le funk et la banlieue,idem pour l'idée de dire que les forces vives,l'avenir,l'energie créatrice viennent ou viendront des banlieues.Nul doute qu'il s'y passe beaucoup de choses et pas seulement des faits divers liés à la violence et autres mais la (les) banlieues ne sont qu'une infime partie ,un petit bout du (d'un) pays.L'essentiel du territoire ne vit pas sur le modèle des banlieues et tout ne vient pas de ces dernières sur le plan culturel,musical,mode etc.Il doit y avoir quelques centaines de grandes banlieues ( quartiers) en france, c'est à dire l'équivalent d'un paté de maison à l'échelle d'une ville.C'est comme les états unis qui se prennent pour le monde,ils faut qu'ils s'aperçoivent qu'ils ne sont qu'un petit point sur la mape-monde.Les "quartiers" ou" l'esprit" des quartiers n'ont pas générés que des supers trucs au niveau zique etc...Des groupes comme NTM ont insuflés des modes,des comportements qui sont pas forcement positifs.Cette tendance par exemple par mimétisme,identification, des jeunes à se la jouer badboys,à se la raconter, découle de l'image que ces rapeurs ont véhiculés.Comme si avoir un survet et une capuche sur la tronche te donnait le pouvoir et la certitude d'être un dur et de susciter la crainte.Cet été j'étais dans un bal (animé par un pote qui fait de la discomobile) et à un moment donné t'as des mecs qui sont arrivés avec survet,capuche sur la tronche, sourcils froncés et tout l'toutim (la panoplie du parfait badboy),et au bout d'un moment ils ont tombés toute la marchandise parce que trop chaud et dessous y'avait des mecs imberbes style 14 ans,qui avait encore du lait au coin des lèvres et qui se la racontaient.Franchement limite risible. Pour moi ils sont déguisés,comme on se déguisait en zorro quand on était môme.Les rapeurs comme NTM ont contribués à façonner,à influençer les jeunes de cette façon,avec cette façon de parler qui est plus de l'éructation qu'autres chose.Pour moi ce rap,c'est à dire celui du "rentre dedans",que beaucoup de mômes singent,c'est le nouvel opium du peuple,en plus branché.Et je ne confond pas avec les autres style de rap ( celui des 80's etc...).Tout ceci pour dire que je suis souvent sur les routes pour mon job et d'autres raison et que la majorité du pays ne vit pas sur le modèle et le tempo des banlieues,c'est qu'un microcosme.Et donc pour en revenir logiquement au funk, dans les grandes villes il a été une musique partagé par tous,par monsieur tout le monde (incluant bien sur les banlieues),diffusé largement sur les radios libres et donc connus de tous.Aux usa par contre c'est evident que c'etait une musique des quartiers populaires à la base,comme l'a été le rap,le smurf etc,mais il s'est démocratisé par la suite.Ici tous les mecs que je connais qui ont été ou qui sont fous de funk sont des gens de tous univers et de tous milieux.C'etait une musique de club,festive, impossible d'y échapper dans les sorties.Par contre c'est vrai que les mecs de quartiers ont une affection particulière pour cette sique.Ceux à qui je fais des cds le plus souvent sont des mecs qui ont connus cette période,qui ont fréquentés les club à l'époque et qui en sont nostalgique.Ca leur rapelle des souvenirs.Mais le raccourci funk-banlieue est peut être valable sur Paris mais sur le reste du territoire surement pas. il y a pas de Vrai ou de Faux , on ajuste tous des vécus différents et c'est intéressant d'avoir des avis différent justement pour voir que tout ne c'est pas passé pareil partout et pour tout le monde .Je me souviendrais toujours d'un mec sur un autre Forum qui disait que les années 80s s'était les pires moment de ça vie , et que le Funk de cette période il le détestait pour ça , s'était d'ailleur pas du FUNK pour lui , se garde se genre de discour en mémoire , même si je n'y adhère pas du tout et que c'est à l'opposé complétement de mon vécu , pour les 80s c'est la liberté , la rue (rien de négatif la dedant , je dis rue dans le sens Liberté et découverte , de ma rue , de mon quartier , de ma banlieu et ensuite de Paris , via les transports , s'était donc la fête de pouvoir allez partout sans retenue et sans crainte à l'époque ) , les années 80s pour moi c'est la fête , les 'booms' , le Funk et le Rap , la danse d'une manière générale puis à partir de 84 le Smurf et le Break , bref je vivait que par ça , le post dans le sac de sport pour allez au lycée .....Donc je pense qu'il faut lire et accepter que chacun à un vécu différent .La banlieue à été très réceptive à cette musique , car c'est une musique 'positive' et qui fais du bien à l'écoute , mais ce n'est pas une musique de Banlieu (fabriqué en banlieu) , c'est la même au US , c'est de la musique faites par des artistes dans des Studio , avec de sproductions , donc de l'Argent derrirèe , on est loin des trucs Rap fais dans un coin de la banlieu aujourdh'ui (d'ailleur moi je suis moin négatif sur le RAP , il joue un rôle , même si j'aimerais que musicalement il soit meilleur , et que le message soit plus positif , mais c'est juste que les mecs on perdu un truc en route , le coté DJ pour la recherche musical , et le coté écriture pour les messages , d'ailleurs quand ta rien à dire faut pas faire du RAP !!)Donc voilà , le FUNK n'est pas non plus une musique de boite de nuit (sujet aussi lancé par Petabass) , bien qu'il à marché quand il était à la mode début 80s , moi les boites ça reste aussi un 'microcosme' de peu de personne , j'y est Jamais mis les pieds pour ma part (enfin en 80s) , par contre j'ai été au Bataclan et en divers soirée et Boom , et ça envoyais du lourd , ça dansait comme j'ai rarement vue , et s'était l'éclate , et pour faire contre poid , j'était en survet/basket comme je l'ai toujours été , mais j'avais pas la bave au lèvre et je cherchais personne , sauf à la danse à la limite , mais ça restait bonne esprit , dans la lignée de 'beat stree' , j'avais ce modèle en tête , claqué à la danse , mais c'est tout ça s'arrête là .... (en fait on était plus démo , et le kiffe d'avoir les gens qui te regarde et t'aplaudisse ça suffisait , on avais un truc , pas besoin de jouer au balèze ....ce que je comprend qu'on soit obligé de faire quand on a rien )

Pour moi le coté boite de nuit , c'st justement le coté 'sappe' , 'thune' et ensuite 'drag' , voir même 'picole' , dans les 80s rien de tout ça ne m'intéressait , à part peu être la 'drag' , mais je le faisait plus par la tchatche et la danse , mais on m'a jamais laissé l'occasion de danser en boite C'est à dire que le funk dans les 80's t'y échappais pas,c'était la musique dominante dans les club,comme le disco avant lui (il a remplacé le disco par le principe de la sélection naturelle,comme dans la nature) mais pas seulement puisqu'il était omniprésent sur les radios.Qui ne connait pas Mel Brooks "it's good to be the king ?" même ceux qui n'aiment pas.Ensuite que ca soit pas dans nos gouts c'est une chose,mais tout le monde a été traversé par cette vague,aucune échapatoire possible,donc aucune catégories ou lieux n'a pu ignorer cette zique."funky town" de Lipps Inc est une melodie qui est connu de toute la planète,même si certains ne savent pas de qui il s'agit.Mais le funk (en france et europe en tout cas) a été connu par apport aux boites et radios,l'un marchait avec l'autre d'ailleurs.T'avais les djs qui faisaient des emissions funk la semaine et ils balancaient leur titres le w-end en club,une espèce d'autopromo.Le funk a donc été connu via les boites,comme musique de danse,sans les boites point de carton d'imagination,d'oliver cheatham etc.Ensuite on s'est apercu que c'etait plus large et qu'il existaient d'autres formes,plus elaborées,mais le funk reste attaché et identifié aux boites comme le musette est identifié aux bals musettes et autres guinguettes.Après l'ambiance des 80's c'est pas que du 100% tout bon,les mentalités à la con existaient déjà (elles se perpétuent de generations en generations),les connards et frimeurs avaient déjà pignon sur rues et les trucs qui daillaient étaient légion.Moi ce que j'ai pas aimé au niveau musical dans les 80's,bien que jeune,c'était la new wave et tout les hits branchouillards à la mode style Désireless,Etienne Daho,Axel Bauer et compagnie,ca ca m'a gonflé un max,une èspèce de musique pour petits bourges,tout ce que j'aime pas.C'est mon avis. je vois qu'un petit débat plutôt délicat vient de ce lancer sur la planète Funkysize bounce

Alors moi je ne vais pas écrire des lignes et des lignes mais j'aimerais juste dire que le Funk au même titre que la Soul et que le hip-hop aujourd'hui, reste tout simplement de par son origine une musique des minorités.

Et qui dit minorités, dit forcément banlieue, ghetto, black, blanc , beur....Si vous y regardez de plus près, les chanteurs de Jazz, de R'n'B(le vrais), de Soul, de Funk...Ce n'était que très rarement des petits blanc des quartiers chic, mais 90% de noirs afro-américain des ghetto pauvre des USA.

Donc, forcément il y à une certaine identification culturelle et j'irais même dire physique pour certains ce sont reconnu en Europe et particulièrment en France.

Après bien entendu , il ne faut pas forcément être Noir pour écouter du Funk, ou venir de quartiers populaires, mais cette étiquette restera à jamais graver dans cette musique, qui est, ne l'oublions pas, de la "BLACK music"! Dans les années 82/83/84/85/86, La FUNK était écoutée par de nombreuses personnes (Quartier ou Non). c'était la musique de l'époque.

En boite dans les années 82/83/84/85/86, la FUNK était naturellement la musique qui tournée, pas de partout mais beaucoup de FUNK quand même.

A partir de 87 environ, la FUNK comme nous l'entendons, passer de moins en moins en boite et seul les passionnés continuer à écouter cette musique (Quartier ou Non).

En 87, un patron de Boite m'a dit qu'il ne passait plus de FUNK car la FUNK était une musique de soi disant "racaille de quartiers" et attirer ces gens là. J'étais évidemment pas d'accord du tout avec lui. J'ai plein d'amis qui n'ont pas grandi dans un quartier et qui depuis toujours écoute de la FUNK.

Je dirai que la FUNK étant de la Black Music, les personnes de Quartier s'identifient plus à celle ci, idem pour le REGGAE.

Ce qui est vrai, c'est que dans les quartiers, la "DANCE MUSIC" au sens large (Pré - 1990) était/est beaucoup plus écouté que le ROCK ou le HARD. la FUNK, c'est la musique de la fête, de la danse, ect.Si on prend les Etats Unis (Patrie de la FUNK), la FUNK était au départ écoutée uniquement par les Blacks et c'est longtemps aprés que les blancs se sont mis à écouter cette musique et à danser dessus.Alors Non, la FUNK n'est pas une musique de banlieusards même si c'est vrai qu'elle est enormement écouter la bas.

A mon avis, il faut remonter aux racines de cette musique (USA), pour comprendre pourquoi les gens des quartiers aiment cette musique.Je pense qu'on est parti sur un amalgame : en effet on a jamais dit que le funk est une musique de banlieusards (Merci au passage de nous rappeler que pour faire des disques il faut de la thune et des studios... ) faite par des banlieusards ou alors de la banlieue de brooklyn, NYC...On a dit que la funk est et a toujours été une musique de prédilection dans les banlieues (parisiennes ou autres d'ailleurs c'est kiff à Lyon, Marseille, Nantes et consors.) Au passage Paris et sa région n'est pas une goutte d'eau mais représente quand même 1/6e de la population nationale.

Loin de moi l'idée de faire de Paris et la RP le centre du monde, pas de nombrilisme dans mes propros. Mais que les producteurs blancs y est trouvé une manne financière je suis d'accord. Mais pour ce faire il faut aussi la diffuser et la vendre et oui les discothèques y ont contribué, mais il faut bien reconnaitre qu'on y entendait souvent les même titres : Oliver Cheatham, Fat larry's bans, Whispers et Indeep. Si les radios libres n'avaient pas pris le relais on aurait stigmatisé la funk à ces quelques titres, heureusement il n'en ai rien et tous autant que nous sommes nous en découvrons tous les jours.

Si on a parlé de la banlieue c'est qu'on y a passé notre enfance et notre jeunesse, c'est un retour d'expérience en live....je tenais à eclaircir ce point.(c'est fait) Smile

Sur ce je vous souhaite à tous un joyeux réveillon en famille ou entre amis ou je pense que notre zik à toute sa place. sunny Je viens d'une famille aisée mais avec un amour inconditionnel pour la Musique avec un grand M, comme j'ai pu l'écrire auparavant, j'ai grandi dans un univers musical entouré de musiciens et de musiciennes.

Très vite, la musique afro-américaine a suscité mon attention et m'a amené à m'initier aux instruments comme le trombone et la guitare basse avant de m'amuser avec une boite à rythme pour créer quelques beats electro.

J'ai également beaucoup lu et regardé pas mal de documents sur ce sujet.Ce courant musical qu'est la funk a varié au cours des décennies depuis sa création jusqu'à sa fusion avec d'autres styles et non sa disparition comme je peux le lire à droite à gauche.Initialement, c'était une musique créée de toute pièce par les minorités noires qui revendiquaient, par leur musicalité, qu'ils étaient noirs et fiers de l'être pour être respectés par les blancs mais aussi pour proclamer leur égalité des droits vis-à-vis des gouvernements d'époque.

La funk servait d'échappatoire à leurs galères des quartiers car ils y vivaient, pour la plupart, dans des ghettos américains et ce style musical visait à les rendre plus joyeux face à l'oppression de la majorité blanche.

D'un discours funk plutôt radical du début 70's, ce courant a voulu séduire la communauté blanche dans les 80's en produisant des sons adaptables aux boîtes de nuit dans l'objectif de brasser les cultures, les influences, les personnalités pour produire de l'unité.

Le paradoxe c'est que nos banlieues françaises sont peuplées de minorités ethniques différentes qui se sont identifiées voire ont fortement emmagasiné ce que vivaient les afro-américains dans leurs quartiers américains mais aussi dans leurs consciences, ceci expliquant cela.

Après, dans cette logique de brassage et de métissage, des tas d'expériences individuelles issues de vécus différents peuvent se distinguer de ce lien avec le "ghetto" mais le fondement historique de ce style musical reste la symbiose entre la tradition africaine et la sensibilité européenne, un bon exemple qu'il serait judicieux de suivre pour restaurer la paix universelle entre les peuples.Revenir en haut Aller en bas C'est u peu ce que je voulais te répondre Moog Surprised normal que les blancs ont contribué à l'évolution de cette musique, car dur d'avoir un studio, des instruments et un ingé du son quand tu t'appel "Williams jackson Jr" que tu est noir et que tu est un chômeur au milieu du Bronx en 1975 avec le groove dans la peau blackeye C'est pas au regard de l'argent que je parlais,mais c'est un fait que les blancs ont mis leur grains de sable dans la démocratisation de la funk.Des grands groupes confirmés et certainement plein aux as passaient aussi par des studios et des maisons de disques tenues par des blancs,c'est ainsi.Mais pas que bien sûr.D'ailleurs pour ceux qui ont suivis l'histoire de la funk ou du disco ou même d'autres musiques les grandes maisons de disques n'étaient au début que de petites structures montées avec 3 bouts de ficèles par des passionés de zique et pas tout sûres du tout de marcher,et pas par des mecs friqués et gavés.Après c'est sûr qu'ils s'en sont mis plein les fouilles,mais l'appat et l'appétit du gain n'a pas de couleur ni d'apparence particulière .Témoins les rapeurs americains (ou autres) sortis du ghetto et revendicatifs au début qui deviennent miliardaires et s'accoquinent bien du système qu'ils dénonçaient au début et deviennent aussi suffisants et hautains que les mecs sur lesquels ils chiaient dans leurs premières années. Sad

Get Up, Get Down. Depuis l'arrivée de ces musiques noires en France, les minorités raciales, les beurs et les blacks en particulier, s'en sont emparés.

Mais tout ceci n'est qu'une partie de l'iceberg. Un iceberg de préjugés qui ont la peau dure.

C'est vrai que la Soul avec pour leader James Brown a fait swinguer bon nombre de cités, que le Funk, venu quelques années plus tard, a fait rêver et alimenté des centaines de soirées dans des boites comme le Pass' (Pacific), le Midnight Express, le Moretti ... mais également des boites comme Le Palace, le Rex Club ... dans lesquels les banlieusards n'avaient pas droit de cité.Que Positive Force, Delegation et Barry White chantaient des hymnes qui devenaient nationaux dans les "tiers-quar", des hymnes que personne n'a osé siffler.

Il n'était pas besoin d'habiter en cité ou en banlieue pour les aimer. Pour les écouter, oui, enfin peut-être. Quoi que !!!! C'est sur, le téléphone arabe fonctionnait bien mieux dans nos quartiers qu'ailleurs. Entre le foot et le baby. Il était quasi-indispensable pour faire passer le message. L'entassement a parfois du bon.Et à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de médias pour diffuser et donc faire entendre ces musiques venues d'ailleurs.RTL et Europe No1 étaient hégémoniques sur les ondes et il ne fallait pas compter sur la première chaîne, Antenne 2 ou FR3 pour voir le moindre noir nous chanter Ramona à la télé si ce n'est La Compagnie Créole et encore si l'on avait été sage. Servie par la mère Danielle Gilbert, ces noirs là ne ressemblaient pas vraiment à ceux des pochettes de disques américains. Encore un postulat qui tombe. Tous les noirs ne se ressemblent pas. Il y en a de plusieurs sortes. Mazette !!!On croit rêver.De plus, quand on voyait un black, on essayait de nous faire croire qu'il était le seul, l'unique. Mais ce complexe est toujours rémanent dans notre beau pays. C'est une tradition bien française.Souvenez vous: Boney M fut quasiment l'unique groupe Disco visible en France même si l'on a eu droit à la pause Ottawan lancée par Bellolo et Morali (encore!). Qui eux, reconnaissons le, ne sont pas noirs.C'est François Mitterand et ses radios libres qui lancera le Funk en France. Sans le savoir, d'ailleurs. Si il l'avait su, il l'aurait certainement mis sous écoute ... mais avec le nombre important, à l'époque, de sorties hebdomadaires, il lui aurait fallu beaucoup beaucoup d'oreilles ... plus en tout cas que pour écouter Jean Edern ou Carole Bouquet. Mais revenons à nos artistes, aux vrais, à ceux qui nous préoccupent.

RTL, Bernard Shu et Sugarhill Gang

Avant cela, le premier qui nous amena sur un plateau d'argent du Funk à la radio, à la fin des années 70, fut Bernard Shu (RIP). Ce DJ/animateur, animait le Hit des Clubs, le samedi soir sur RTL, pardon, sur WRTL. On voit immédiatement la culture US dans cette appellation radiophonique.Ce monsieur qui habitait sur une péniche sur les quais de la Seine, a été le premier a programmer Rappers Delight de Sugarhill Gang en Europe - un mardi soir à 23h. Excusez du peu et ce quelques jours seulement après WBLS à New-York. Bravo et merci encore Arshu !!! Respect.

Ce type a élagué pour les radios libres un terrain miné de chanson française (légitime et de bien meilleure qualité que l'actuelle, ce qui n'est pas un exploit) et de faux chanteurs lancés sur la vague Disco par des producteurs sourds mais pas aveugles, enfin pas insensibles aux belles couleurs des Pascals (un Pascal, des Pascaux ???) de l'époque (billets de 500 francs soit 80 euros environ).

Bref, il aura tout donné ou presque et il faut se souvenir qu'à l'époque, point de lecteur mp3, pas de walkman, peu de possibilités d'enregistrer quoique cela soit, à moins de s'appeler bien sur Mitterrand ou de disposer d'une chaine hi-fi avec enregistreur de K7 mais c'était plus cher. C'est dire si l'on attendait ce rendez-vous quotidien et hebdomadaire avec impatience. Comme de juste, après les résultats de la dernière journée de foot sur la même antenne.

Mais rendons à Mitterand ce qui appartient à Tonton, c'est à dire la création des radios libres qui libéra beaucoup de talents et qui continue de le faire.

Le Funk et la musique noire importée des Etats-Unis ou d'Angleterre est enfin à portée de radio, à portée d'oreilles. De toutes les oreilles. d'où qu'elles viennent, d'où qu'elles écoutent.L'Etat lui-même donnera l'exemple en créant une radio libre pour jeunes, Radio 7, dans les locaux de Radio France (au premier étage à gauche par l'escalier, à droite c'était comme de coutume, les toilettes).

Et pendant ce temps, les jeunes, français, arabes et africains jouent au foot, se font refouler des boites de nuit ou passent des examens - pas seulement à l'hôpital. Une jeunesse normale qui passe son temps comme elle le peut. Une jeunesse qui écoute bien sur de la musique. Le plus souvent à la radio. Pas le choix. Pas encore.

Radio 7, Sidney, Carbone 14 et les radios libres

Radio 7 nous donnera l'une des émissions de radio les + mythiques de Funk en ce début des années 80.

Issus de Radio France, deux animateurs de talent, Smith et Wessun, nous offriront un véritable récital de Funk avec Destination Planète 7, pendant plusieurs années. Ils reprendront le concept utilisé par Bernard Shu, un petit animateur robot, et une programmation de OUF. Mais à l'époque, c'était hyper facile. Tout était bon !!!! Mais leur sélection n'en était que plus excellente.

Radio 7 a également eu la chance d'avoir Sidney. Enfin !! Et de la radio, la télé n'était pas trop loin.

H I P, H O P !!!!Alors ça vous revient. Un black avec une casquette (à l'époque ce n'était pas courant) qui débarque d'un avion à Roissy et qui nous parle de musiques venues d'ailleurs. De musiques faites par d'autres blacks. Si si, c'est possible, les noirs savent aussi chanter.

Alors, Sidney ? Un noir à la télé !!!! Oui, un noir, enfin pas trop, un peu, un noir à la Obama en moins politique et en tout aussi démocrate.et politiquement correct. Mais avant tout et surtout un fou de Funk, un musicien de talent, membre du génial groupe Black White & Co. Un type qui sait de quoi il cause. Même si il est noir ... bah voyons, c'est possible cela ?

Et quel animateur. Un modèle, vraiment !!! Bien meilleur que le DJ qui sévit désormais dans certaines soirées R&B parisiennes.Un tribun entertainer qui rendit coup pour coup à un ancien marin breton qui grimpait dangereusement dans les sondages. Œil pour œil, dent pour dent, mais Sidney, lui, a encore les siens. Dommage pour l'autre. La musique est plus forte que l'avanie, encore plus quand elle est bonne et distillée comme cela.

A côté de cela, il y eut Phil Barney (et oui, l'ex ancien chanteur), qui a commencé sa carrière comme vendeur dans un magasin de skeuds à Montparnasse, le Mini Club de Nuit ouvert par le créateur de Champs Disques, Alain Markezy. Un talent de fou qui fit les bonheurs de Carbone 14, la radio qui révéla Jean Yves Lafesse. Une radio que les sbires de Mitterand ont tenté à maintes reprises de fermer avec l'appui des CRS commandités par Michelle Cotta. Oui, la même Michele Cotta reconvertie en confidente des people/politiques. Mais encore une fois la musique fut plus forte que le pouvoir qui avait permis son existence. Ubuesque.

Phil animait sur Carbone une émission de Funk en plein après-midi. Une émission qui fit louper les cours à un nombre incalculable de collégiens et de lycéens. J'en fut, je le revendique. Pardon maman.On se souvient encore de ses mélopées et de ses envolées lyriques sur Too Hot de Pure Energy. Un truc de fou !!! Un truc de psychopathe, bien avant le 113. un feuj d'Algérie on da mic, du jamais vu, enfin pas comme cela. Le Manhattan Show, Sidney et Sex Maxhine ... et Dee Nasty Et qui pourrait oublier le Manhattan Show ? Pas moi en tous cas. Et encore moins vous, puisque sur Skeuds, nous avons ressorti cette émission des placards. Et ça marche !!! A l'époque, plusieurs centaines de milliers d'auditeurs en Ile de France écoutaient cette émission, d'abord sur Mercure 104 FM puis sur Canal 89. Merci Jean Michel, Fabrice et Deborah.Ce début des années 80 marque une France dominée par le socialisme revanchard, les bons sentiments à pas cher, par une gauche caviar qui ouvre et ferme des placards. Et enfin et surtout par une reconnaissance des enfants des éboueurs-garagistes-maçons de nos rues, de nos villes, de nos quartiers. Il était temps.

Les beurs et les blacks font la fête sur ces musiques urbaines. Ils dansent, chantent sur le Funk de Slave, Kool & The Gang ou Alicia Myers. Ils commencent à trouver leurs marques dans la société française. Montrent un visage que l'on ne voulait pas regarder. Pas voir.Le milieu des années 80, marque l'arrivée en masse du Rap et du Break, suivis de près par l'Electro. Les beurs restent avec Barry White, moins bon danseurs que les blacks, qui eux se retrouvent à la Défense ou à Stalingrad avec l'ami Dee Nasty, le Dj des pauvres, le Dj de Belleville. Le premier Dj médiatique en France. Un cœur en or.Un blanc, un français, un comble !!!! Que vient faire ce toubab dans cette mélasse ?

Tandis que TF1 fait le choix Sidney, Antenne 2 choisit un scénariste de BD et un amoureux de musique (plutôt blanche) pour animer la première émission de Funk à télé: Sex Machine. Ce sont Jean Pierre Dionnet et Phlippe Manoeuvre accompagnés de la pulpeuse et regrettée Pauline Laffont.

Quelle émission !!!

Un florilège des meilleurs clips de l'époque présenté(s) sur un scénario signé Dionnet. Du jamais vu.

Le Funk rentre en force à le télé, et avec la télé dans les foyers mais sans trop bousculer les clichés. Les tabous sont tenaces.Mais revenons à Dee Nesty, mon ami Daniel.

Ce Dj de légende s'émancipa sur Radio 7, puis fit les beaux jours de Nova avant de se faire virer par quelqu'un à qui il avait fait une fleur. Et pourtant, je l'avais prévenu.

NTM, Yop Yop ... avec Teddy Riley

C'était le belle époque des débuts d'un groupe composé par deux dyonisiens du nom de NTM, de Lionel D, le vigile de supermarché apprenti rappeur ...

Le rap français était né et d'entrée les meilleurs ont profité de cette naissance pour faire carrière. Et à en croire le nombre de spectateurs présents à leurs derniers concerts, ils le méritaient amplement. Et dire que j'ai été au patronage avec Didier. Marrant. Et oui, moi aussi, je suis de Saint-Denis.

Quand je lui ai raconté cela, il y a six ans environ devant Sony Music à Wagram, ça l'a bigrement fait marrer. Spank aussi d'ailleurs.Mais le rap français n'a pas empêché le Funk de perdurer dans les oreilles de nos banlieusards. Et des autres.

La faute aux radios libres, qui plus libres que jamais, malgré le retour d'une droite sursitaire aux affaires (qui causera la fin de Radio 7), s'en donnent à cœur joie et utilisent au mieux le large catalogue de cette vaste musique. Elles font passer le message, partout et pas uniquement dans le Nord, car les ondes radios comme celles de Tchernobill, ne s'arrêtent pas aux frontières, ni des banlieues, ni des pays.

Mais le son change. Les noirs américains veulent plaire au public blanc. Ils mettent des guitares électriques dans leurs chansons.Alors, les beurs, les noirs et les autres font de la résistance et nomment Oliver Cheatam, ministre du Funk et Barry White, ministre du patrimoine International. Aucune soirée digne de ce nom ne peut se passer de Get Down Saturday Night.L'intelligence de ces amoureux de musique a été de perpétuer ce mythe du Funk et de la Soul et de le transmettre aux petits frères, aux petites sœurs. On appelle cela la tradition orale.

On ne peut oublier comme cela les Whispers, Shalamar, Khemistry, Yvette Cason ... non, on ne les oubliera pas comme cela. On ne les a pas oubliés.

Puis arrive, à la fin des années 80, une nouvelle composante dans le paysage musical noir américain. La New Jack.

Pour ma part, je l'ai découverte dans un magasin Tower Records proche de Colombus Circle (on revient au Funk) à New York avec le premier album de Guy. Encore trois noirs me direz-vous. Oui et alors; à New-York, c'est plutôt moi l'étranger. Non ? Tout est relatif sauf en France.

Cette New-Jack est un croisement habile de Rap et de Funk/R&B.A l'initiative de ce nouveau courant musical on trouve un jeune homme de talent du nom de Teddy Riley. En France, les noirs adhèrent immédiatement, les beurs un peu moins, les autres, bah il n'y a pas de statistiques officielles fournies par l'INSEE. Et quand bien même, elles seraient discutables.Mais Make That Move, Let The Music Play ne s'oublient pas décidément pas comme cela ... et les radios jouent bien plus de Funk que de New Jack, malgré l'actualité débordante de cette nouvelle musique.

Le Rap lui, continue de faire des adeptes, cette mixité des genres musicaux renforce la mixité des cultures, la mixité des courants de pensée.

Le Rap se radicalise, devient plus agressif, plus revendicatif, vindicatif, plus pro-black aussi. Les revendications ne sont pas uniquement française et nationales.

Les anciens ne s'y reconnaissent pas trop. Leurs Dieux sont toujours Barry White, Joe Tex, Leon Sylvers ... pas Flavor Flav ni Roxanne même Shante .

RLP, lui, a quitté Radio 7 pour rejoindre Skyrock et jouer les sons électroniques de Chicago mais la résistance s'organise. Sans lui. RIP RLP.La suite, est ICI ...Alors, qu'en pensez-vous ? Vous avez peut-être des anecdotes à nous narrer, des histoires de l'époque.Et que pensez vous des ces raccourcis littéraires qui mettent les beurs, les noirs, les banlieusards, dans le même panier de linge sale ??tous des voleurs, tous des feignants, tous des incapables, tous des sans avenir ... et tous des p'tits gars qui pendant leurs nombreux loisirs, quand ils ne dépouillent pas une petite vieille, écoutent du funk, du rap et du r&b. Interdit pour eux d'écouter de la musique classique, du rock, ou rien du tout.

Et inversement, le rap, le hip hop, le funk, le r&b ne peuvent-être écoutés que par des noirs, des arabes ... si possible habitant en banlieue.Bref, donnez nous votre conception de la mixité sociale et raciale. Sans tabou, ni retenue mais avec courtoisie et politessse.Évitez les "ta mère elle s*ce des ours et ton père c'est John Mc Cain", on ne les laissera pas passer. N'alimentez pas la lie dont se servent nos amis anciens marins qui viennent de vendre leur paquebot.

www.twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … Trente ans d’histoire de l’habitat : de la

Reconstruction à l’urbanisation intensive, puis raisonnée. La région parisienne connaît alors un développement

exceptionnel façonnant le paysage de l’Îlede-France actuelle.

Réalisée à l’initiative de la DRAC Île-deFrance, une exposition regroupant une quarantaine de photographies d’ensembles de logements édifiés en Île-de-France entre 1945 et 1975 et sélectionnés pour la qualité de leur forme urbaine, leur valeur d’usage ou leurs spécificités techniques, a été présentée, du 5 juillet au 15 septembre 2011, à La Maison de l’architecture en Île-de-France. Cette exposition a fait l’objet d’une publication dans la revue Beaux Arts Editions. @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.Le thème du logement. « Il s’agit du premier label Patrimoine XXe siècle attribué en Île-de-France. La DRAC, qui l’a mise en œuvre, a choisi de s’intéresser en tout premier lieu à cette production de

logements de masse d’une ampleur inégalée construits dans notre région après la guerre. Ce sont des créations emblématiques d’une architecture contemporaine dépréciée ; à ce titre, elles sont au premier chef concernées par les recommandations du Conseil de l’Europe. De plus, par l’ampleur des programmes, les étendues qu’ils recouvrent, ces ensembles sont sont plus éloignés du champ

traditionnel des monuments historiques. L’outil label a semblé approprié. Le choix de labelliser les ensembles de logements est donc audacieux : nous espérons que le regard porté sur ces immeubles Change. » Valérie Gaudard, Conservation régionale des monuments historiques, DRAC-Île-de-France.

(extrait d’un entretien publié dans Beaux Arts éditions « 1945-1975, Une histoire de l’habitat – 40 ensembles « patrimoine du XXe siècle »). Créé en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication, le label Patrimoine du XXe siècle

vise à signaler au public, aux décideurs et aux aménageurs, "les édifices et ensembles urbains qui sont autant de témoins matériels de l’évolution technique économique, sociale, politique et culturelle de notre société". Liens Le label patrimoine XXe - www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/DRAC-Ile-de-Fran... La Maison de l'architecture - www.maisonarchitecture-idf.org/spip.php

www.twitter.com/Memoire2cite www.beauxarts.com/produit/une-histoire-de-lhabitat/ @ LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles. Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne». Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise. Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un

Meccano de béton et d’acier. « Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition. Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces, situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type « duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée. Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait. L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou encore des bâtiments d’habitation à Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés. Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000. Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire des habitants du quartier. Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de

Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002. Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la

Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label «Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990. Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier. Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence». Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs. L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).

Une histoire des grands ensembles? Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne. Photographie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens, géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près – Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à la présentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et le devenir des grands ensembles.

La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,

sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental. De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation

urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment

les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?

Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands

ensembles, Créaphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

Les enjeux du projet

À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:

■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:

– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus

à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,d’en faire des éléments de partage, de réflexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs représentations et leurs réflexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées devaient définir précisément: ● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;

● les actions à court, moyen et long terme;

● les modalités de leur déroulement.

Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans la vie du quartier. Ont été mis en œuvre:

● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commundes modalités de leur participation au projet.

● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté

d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;

● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillisauprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.

« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer

comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.

Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faireun travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de

Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.

De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions

Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition éditoriale de qualité. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:

● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,des moments de rencontre entre habitants du quartier et résidents extérieurs,

dans une optique d’ouverture du quartier au reste de la ville, les productions de certains groupes d’habitants pouvant être également valorisées, ainsi que les objets ou films recueillis dans le cadre du projet;

● une publication, associant textes et documents d’archives sur l’histoire du quartier, une sélection de témoignages et de photographies professionnelles

et amateurs, et accompagnant cette exposition, pour une diffusion plus large des résultats de l’opération, et une appropriation durable du projet par les habitants du quartier et les autres résidents de l’agglomération.Cette restitution avait également pour objectif de mettre en lumière les différentes préoccupations des habitants, permettant aux acteurs de terrain de disposer d’une base de connaissances pour définir et programmer leurs interventions, à court, moyen et long terme. Un tel travail fait émerger des représentations collectives, des divergences, des tensions qu’il faut savoir analyser et traiter pour améliorer les rapports sociaux et les conditions de vie des habitants.Encore faut-il que ces paroles soient prises en compte pour permettre aux institutions de redéfinir leurs modes d’intervention sur la ville: vaste chantier… Sylvain TABOURY,sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. Jérôme (Mémoire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).

Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon

Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.

En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'années, le Bourguignon a trouvé une solution à son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crée ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages géants écrits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hélicoptère. Un art éphémère et privé dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et là, plus rien ne l'arrête. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allées entières de luzerne. De l'apercevoir écraser d'interminables chemins de phacelia, un graminé californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hélicoptère photographiant le résultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prévient : ‘Hé, si tu n'as plus de forêt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. Signé : la Terre.' Même l'hiver, Jacques Simon s'adonne à cette calligraphie paysagère. (...) ».Extrait paru dans La Croix l'événement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par Frédéric Potet, rubrique Culture. son site simonpaysage.free.fr/

file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.

www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crée la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spéciaux dédiés à « l’Aménagement des espaces libres ». Même l'hiver, il s'adonne à cette calligraphie paysagère».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon écrit ses premiers articles dès la fin des années 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaître les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U …ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,

A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Liaisons dangereuses

En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique. www.benjamingibeaux.fr/portfolio/petite-histoire-de-lhabi... Le Label « Patrimoine du XXe siècle » créé en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication a pour but de faire connaître l’architecture de cette période. La comparaison des labellisations réalisées par les DRAC d’Île-de-France et d’Occitanie (ex Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées) montre la variété des méthodes employées pour rendre compte soit de l’importance numérique des édifices remarquables soit de la difficulté à établir ce corpus et de la nécessité de s’appuyer sur les inventaires ou études thématiques ou monographiques. Si l’attribution du label, désormais appelé "Architecture contemporaine remarquable" s’est faite depuis vingt ans de façon très diverse selon les régions, elle est toujours l’occasion de mettre en lumière et de porter à la connaissance du public des œuvres architecturales remarquables, notamment via une augmentation impressionnante des publications de qualité sur l'architecture du XXe siècle. En 1999, le ministère de la Culture et de la Communication propose la mise en place d’un nouvel outil pour permettre la reconnaissance et la sauvegarde des constructions élevées au cours du siècle qui s’achève. Le label « Patrimoine du XXe siècle » est une déclinaison nationale de la recommandation du conseil de l’Europe sur la prise en compte de l’architecture du XXe siècle. Ce dernier évoque, pour la conservation de ce patrimoine « moins reconnu », une absence d’intérêt « en raison de sa proximité dans l’Histoire, de l’abondance de ses témoignages et de son caractère hétérogène » et sa crainte de « pertes irréparables »2 . Le label mis en place par la France vise à appeler « l’attention des décideurs, des aménageurs, mais aussi et surtout de ses usagers et du public sur les productions remarquables de ce siècle » Chargées de mettre en place le label, les directions régionales des affaires culturelles (Drac), services déconcentrés du ministère de la Culture, ont à cette date déjà construit, chacune à sa manière, leur approche de la préservation du patrimoine du XXe siècle. Elles s’emparent alors diversement du label, appliquant de facto des labellisations aux immeubles de ce siècle déjà protégés au titre des monuments historiques4 ou mettant en place de véritables stratégies pour répondre pleinement aux attendus de la directive nationale. À partir de nos expériences, il nous a paru intéressant de montrer la diversité de la mise en place du label dans trois Drac parmi d’autres, l’Île-de-France ainsi que Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées qui composent aujourd’hui la région Occitanie5. Pour chacune de ces Drac, il s’agit de montrer comment la connaissance de ce patrimoine, mais aussi ses particularités territoriales ont joué un rôle important dans le choix des méthodologies de sélection des œuvres à labelliser ainsi que la détermination de critères, et de présenter les résultats et les actions de valorisation menées pour faire connaître et apprécier ces créations architecturales récentes. Le label « Patrimoine du XXe siècle » en Île-de-France : gérer l’abondance La Drac Île-de-France s’est emparée tardivement du label « Patrimoine du XXe siècle », pour plusieurs raisons. Parmi les freins à l’action, il faut citer la question du pilotage de la mise en place du label entre différents services de la Drac, les interrogations liées à l’opportunité de ce nouveau dispositif et un relatif scepticisme quant à son efficacité, l’ampleur de la tâche au vu du corpus concerné, le plus important de France en quantité et sans doute en qualité, mais surtout l’engagement pris de longue date par cette Drac et les membres de sa commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) en faveur du patrimoine du XXe siècle. En effet, c’est sans doute dans cette région que l’on protège le plus grand nombre d’édifices contemporains au titre des monuments historiques : dans la première décennie du XXIe siècle, selon les années, 50 à 70 % des protections concernent des édifices construits au siècle précédent. Ainsi, ce nouveau dispositif, dépourvu de dispositions contraignantes, étranger à la culture de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH) dont l’action est liée à la protection, peinait à démontrer son intérêt au regard de ce qu’offre la législation sur les monuments historiques. Cependant, au vu de l’enjeu que constitue la préservation de l’architecture contemporaine en Île-de-France, lié à la fois à l’ampleur de la production et aux évolutions urbaines et réglementaires constantes engageant sa conservation, la question de la mise en place du label était régulièrement posée à la Drac. Pilotée par la CRMH, la première expérience de labellisation y fut menée en 2004. Elle s’inscrivait dans la suite de l’étude menée par le groupe d’experts dirigé par Bernard Toulier, conservateur du Patrimoine au département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique du ministère de la Culture, qui avait produit une liste d’édifices du XXe siècle repérés en bibliographie, inventaire devant servir de base à la constitution de propositions de labellisations. Selon la méthode suivie par ce groupe d’experts, on fit le choix de présenter tous les immeubles concernés regroupés par larges typologies. Les membres de la CRPS, devant lesquels fut présentée cette liste d’édifices, rejetèrent en bloc la sélection où voisinaient l’aérogare 1 de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et la modeste mairie du 17e arrondissement de Paris présentée à la demande de son maire, arguant de l’impossibilité à valider le choix d’édifices que rien ne rapprochait. De plus, nombre des immeubles retenus étaient candidats à la protection au titre des monuments historiques, brouillant de fait l’identité du label et réfutant du même coup la conception un temps énoncée du label comme « antichambre » de la protection. En effet, si la grande qualité de la plupart des édifices sélectionnés montrait toute la richesse des créations contemporaines franciliennes, la seule présentation des plus remarquables d’entre eux résultait d’une absence de sélection argumentée, selon l’esprit du label. La présentation de cette première liste en CRPS tourna donc court. - La question des critères de sélection a été débattue à la lumière de l’expérience de la labellisa (...) En 2008, toujours sous l’impulsion du service des monuments historiques, une nouvelle orientation fut prise. Un pilotage, un groupe de travail, un objectif furent mis en place. Trois orientations furent définies : selon les recommandations de la CRMH de la région PACA, procéder par thématiques typologiques, méthode propice à l’élaboration de critères de sélection ; cibler un patrimoine déprécié ou en danger, pour répondre parfaitement aux attendus de la directive européenne ; pour cette première campagne de labellisation, choisir un champ vierge de reconnaissance patrimoniale, éloigné de la protection au titre des monuments historiques afin d’éviter toute confusion entre les édifices labellisés et les édifices protégés. Le thème des ensembles de logements, nombreux dans cette région, s’est naturellement dégagé. À géométrie variable, le groupe de travail dirigé par la cellule protection était formé d’un premier cercle pérenne, garant de la cohérence de la démarche de labellisation et des choix des thématiques, et d’un second, composé de spécialistes de chaque thématique retenue. Le premier cercle était constitué d’agents de la Drac (conservation des monuments historiques, service architecture, un architecte des bâtiments de France, chargé de faire le lien avec l’ensemble des services départementaux de l’architecture et du patrimoine de la région), de représentants du monde universitaire et de la recherche dans le domaine de l’architecture du XXe siècle.

Pour les ensembles de logements, le second cercle du groupe de travail a permis d’associer des acteurs de terrain, des représentants des bailleurs sociaux, des experts. Le sujet fut restreint chronologiquement (1945-1975), son acception précisée (habitat collectif et individuel) et le corpus, basé sur les inventaires existants et la bibliographie, fut établi à partir des critères élaborés par le groupe de travail : histoire, forme urbaine, valeur d’usage, technique, style - Composée d’environ un tiers de ses membres, la délégation permanente est une émanation de la CRPS (...) De façon exceptionnelle, la liste des ensembles de logements fut en premier lieu présentée devant les membres de la délégation permanente de la CRPS7 pour en valider les orientations et s’assurer de l’adhésion des membres, à la fois pour ne pas risquer de réitérer l’expérience malheureuse de 2004 mais surtout pour interroger la commission sur le bien-fondé à distinguer ces ensembles de logements d'après-guerre, constructions parmi les plus décriées du XXe siècle.

La méthodologie proposée a conduit à la labellisation d’une première série d’immeubles, quarante ensembles de logements en 2010 (fig. 2, 3), puis d’une seconde série de soixante-quinze lieux de culte en 2011 (fig. 4, 5). Les critères peuvent être adaptés ou précisés selon le thème retenu : pour les édifices religieux, la qualité et l’originalité du décor furent ajoutés et la valeur d’usage exclue.La méthode choisie a été vertueuse : elle a permis de labelliser un grand nombre d’édifices, d’associer largement les services patrimoniaux de l’État et des collectivités, de créer des synergies avec l’université et les chercheurs, de valoriser l’action de l’État par des présentations en CRPS, des publications, des journées d’études, des expositions, actions relayées par la presse généraliste et spécialisée8 (fig. 6 et 7). Un partenariat pérenne s’est développé avec l’éditeur Beaux-Arts pour la publication de chaque campagne de labellisation, avec diffusion en kiosque au plus près du public concerné pour un prix inférieur à 15 €. Elle a également permis d’impliquer les acteurs de terrain, répondant ainsi à l’objectif visé de sensibilisation du public à cette architecture mal aimée Depuis 2016, la Drac Île-de-France a conduit trois nouvelles campagnes, toutes thématiques, fondées sur des partis méthodologiques diversifiés, adaptés aux sujets d’étude.

- Note méthodologique « Étude du patrimoine du XXe siècle de la métropole du Grand Paris », La manu (...) - La loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) promulguée (...) Une campagne vise à identifier les édifices et ensembles contribuant à structurer le territoire de la récente métropole du Grand Paris. L’établissement d’une critériologie et la sélection ont été confiés à un bureau d’études, la Manufacture du patrimoine, associé à un groupe de travail conduit par la Drac. Des critères dits généraux, divisés en critères primaires et complémentaires, ont été retenus. Pour la thématique étudiée, se sont ajoutés sept critères spécifiques répondant aux enjeux de « l’émergence et du rayonnement de la métropole »10. Les grands travaux présidentiels ont été concernés dans un premier temps, aboutissant à la labellisation de dix édifices en novembre 2016, avant une présentation plus large d’édifices emblématiques, retenus pour l’obtention d’un label « Architecture contemporaine remarquable »11 en juin 2018.

- Introduite par la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LC (...) De façon innovante, la Drac a conclu un partenariat avec l’école nationale supérieure d’architecture (ENSA) Paris-Belleville avec laquelle elle s’est associée dès l’élaboration du premier label (colloque, exposition, travaux avec l’IPRAUS). Le thème choisi, inscrit dans la droite ligne du précédent, s’attache à l’étude des villes nouvelles. Par son caractère récent et spécifique dans l’histoire de la planification urbaine, cet objet d’étude implique une nouvelle approche, menée dans le cadre d’une convention triennale de chaire partenariale avec l’ENSA Paris-Belleville. La méthodologie s’appuie sur la grille d’analyse habituellement employée par la Drac, enrichie pour inclure davantage l’espace public. Des édifices de la ville d’Évry (Essonne), qui manifesta en 2016 son souhait de voir son patrimoine labellisé, ont été présentés en novembre 2018 aux membres de la commission régionale de l’architecture et du patrimoine (CRPA)12 en vue d’une labellisation.- Valérie Gaudard remercie vivement Mmes Agnès Chauvin, cheffe du bureau de la protection, et Maria (...)Enfin, le champ de l’architecture scolaire est abordé dès 2010. Au vu de l’immensité du corpus, la Drac a choisi en 2016 de s’attacher dans un premier temps aux lycées, en lien avec le service de l’Inventaire de la région Île-de-France13.

Le label en Languedoc-Roussillon : une succession d’opportunités V- La Poste Art Nouveau de Tuchan, l’hôtel du Belvédère à Cerbère. - Certains construits vers 1900 relèvent davantage d’une esthétique encore XIXe comme la villa Las (...) - Le 3 octobre 2001, une CRPS dédiée a examiné onze propositions de protection, dont deux seulement (...)

14Dans ce territoire riche en monuments anciens, l’attention pour l’architecture du XXe siècle s’observe dès les années 1980 avec la décentralisation. La commission régionale du patrimoine historique archéologique et ethnologique (Corephae) du 15 décembre 1986 a examiné les premiers dossiers14. Parmi des édifices de la première moitié du siècle, bénéficiant du recul et bien documentés, plus faciles à appréhender15, on peut citer les cliniques Saint-Charles à Montpellier, exemple d’architecture des années 1930, ornées des sculptures monumentales de Joachim Costa et des verrières d’Émile Brière, sauvées in extremis de la démolition. En l’an 2000, une campagne de protection thématique est lancée16, distinguant des bâtiments majeurs de l’entre-deux-guerres, comme le théâtre municipal de Carcassonne, le Palais des Arts et du Travail de Narbonne, le lycée technique Dhuoda à Nîmes, l’église Sainte-Thérèse à Montpellier mais également le centre d’apprentissage pour garçons, actuel lycée Mermoz à Béziers, œuvre de Pierre Jeanneret, à laquelle ont collaborés Jean Prouvé et Charlotte Perriand.

- Monument inscrit MH en 2009 Toujours à Odeillo, un petit collectif de maisons solaires, initiativ (...) Plus récemment ont été inscrits au titre des monuments historiques, le centre de vol à voile de la Montagne Noire, à Labécède-Lauragais, haut lieu de formation des pilotes entre 1932 et 1980 ou des installations solaires en Cerdagne, liées à la personnalité de Félix Trombe dont les recherches aboutissent à la construction entre 1962 et 1968 par le CNRS du four solaire d’Odeillo à Font-Romeu-Odeillo-Via Pourtant, cette architecture du XXe siècle, représentant un nombre de réalisations jamais atteint, restait mal appréciée, mal aimé.

 

twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme 😊 De grandes barres d’immeubles, appelées les grands ensembles, sont le symbole de nos banlieues. Entrée Libre revient sur le phénomène de destruction de ces bâtiments qui reflètent aujourd’hui la misere www.youtube.com/watch?v=mCqHBP5SBiM Quatre murs et un toit 1953 Scenario et réalisation Pierre Jallaud MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) www.dailymotion.com/video/xk6xui twitter.com/Memoire2cite/status/1121877386491043840/photo... Avril 1993, 6 ans après l'implosion de la tour DEBUSSY des 4000, 30% seulement des travaux de rénovation ont été réalisés et le chômage frappe toujours 1/3 des hbts. C'est un échec. A Mantes la Jolie, 6 mois après la destruction des 4 tours du Val Fourré, www.youtube.com/watch?v=ta4kj05KJOM … Banlieue 89, Bacalan à Bordeaux 1986 - Un exemple de rénovation urbaine et réhabilitation de l'habitat dans un des quartiers de Bordeaux La Cité Claveau à BACALAN. A l'initiative du mouvementla video içi www.youtube.com/watch?v=IN0JtGBaA1o … L'assoçiation de ROLLAND CASTRO @ Le Plan Banlieue 89 - mode d'emploi - Archive INA - La video içi. TRANSFORMER LES PAYSAGES URBAINS AVEC UNE APPROCHE CULTURELLE www.youtube.com/watch?v=Aw-_f-bT2TQ … SNCF les EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi.

www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg … Içi la DATAR en 1000 clichés missionphotodatar.cget.gouv.fr/accueil - Notre Paris, 1961, Réalisation : André Fontaine, Henri Gruel Les archives filmées de la cinémathèque du ministère de 1945 à nos jours içi www.dailymotion.com/video/xgis6v?playlist=x34ije

31 TOULOUSE - le Mirail 1962 réalisation : Mario Marret construction de la ville nouvelle Toulouse le Mirail, commentée par l'architecte urbaniste Georges Candilis le film www.dailymotion.com/video/xn4t4q?playlist=x34ije Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain.Les films du MRU - Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije

archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ...

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le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije :- que dire de RICARDO BOFFIL Les meilleures balades que j’ai fait autour de Paris je les ai faites dans l’application Plans. Je ne minore pas le rôle de Google Maps, révolution cartographique sans précédent et sans égale, qui aura réalisé nos fantasmes d’Aleph borgesien — l’idée d’un point d’où le monde serait visible en totalité — parachevé Mercator et permis d’explorer des parties du globe inconnues de Cook, Bougainville et Amundsen. Je n’oublie pas non plus cet exercice de cartographie au collège, qui nous avait démontré que nous étions à 3 cartes IGN de la capitale, et que le tissu urbain était de plus en plus serré à mesure que nous avancions vers le nord. Mais Plan possédait une fonctionnalité inédite, le Flyover, technologie à l’origine destinée aux pilotes de chasse, et qui fournissait des rendus 3D spectaculaire des bâtiments survolés — ainsi que des arbres et des déclivités du sol.

On quittait enfin les champs asphyxiants de la photographie aérienne pour des vues à l’oblique des villes visitées : après un siècle d’écrasement — la photographie aérienne est étroitement contemporaine du bombardement aérien — les villes reprenaient enfin de la vigueur et remontaient vers le ciel. J’avais d’ailleurs effectué moi-même une manœuvre de redressement similaire le jour où j’étais parti, à pied depuis Paris, visiter à Nanterre une exposition sur la photographie aérienne. J’étais à la quête des premières vues de Paris qu’avait prises Nadar depuis un ballon captif. À défaut de ces images, définitivement manquantes, j’avais parcouru, après la Grande Arche, les derniers kilomètres de la Voie Royale, cette prodigieuse perspective historique partie du Louvre — rare exemple de frise chronologique implémentée dans une structure urbanistique.

J’avais en réalité un peu dévié de la ligne droite pour aller voir les tours Nuages d’Emile Aillaud, le Facteur Cheval du modernisme, dont je connaissais déjà les autres chefs d’œuvres d'architecture naïve, les nouilles chinoises de Grigny et le spaghetti de Pantin.

C’était précisément l’usage que j’avais fait de l’application Plans : j’étais parti à la recherche de tous les groupements de tour qu’elle m’avait permis d’identifier, sur mon iPad. Je les faisais tourner avec deux doigts, comme un éclaireur qui marcherait autour d’un donjon, avant de les immortaliser, sous leur plus bel angle, par une capture d’écran.Un éclaireur autour d’un donjon : c’était exactement cela, qui m’avait fasciné. Les guerres territoriales entre Les Tarterêts de Corbeil et les Pyramides d’Evry avaient marqué mon enfance. La notion de cité, telle qu’elle avait été définie, à partir des années 80, dans le second âge des grands ensembles, l’âge du déclin, avait conservé un cachet médiéval. Ici, vivaient guetteurs et trafiquants, condottieres à la tête d’une écurie de go-fast et entretenant des chenils remplis de mâtins rares et dangereux. Ici, l’État central ne remplissait plus ses tâches régaliennes, ici la modernité laïque était entrée en crise. Mais ce que j’avais découvert, en collectionnant ces captures d’écran, c’était à quel point l’urbanisme de la banlieue parisienne était, strictement, d’obédience médiévale. On était passé, d’un seul mouvement et sans même s’en rendre compte de Château-Gaillard à la Cité 4000, du Donjon de Vincennes aux tours de Sarcelles, du château de Gisors aux choux fleurs de Créteil.J’ai même retrouvé la colonne détruite du désert de Retz dans le babylonien château d’eau de Noisiel.

Des hauteurs de Rosny à celle de Chanteloup, du plateau de Clichy à la dalle d’Argenteuil, on avait bizarrement livré des pastiches inconscients de la grande architecture militaire médiévales : les environs de Paris s’étaient retrouvés à nouveau fortifiés, la vieille tour de Montlhéry n’était plus solitaire, et même les immeubles de briques rouges qui avaient succédé à l’enceinte de Thiers évoquaient des murailles.

Et ce que j’avais initialement pris pour des anomalies, des accidents malheureux du post-modernisme, les grand ensembles voûtés et cannelés de Ricardo Boffil, étaient peut-être ce qui exprimait le mieux tout cela — ou du moins qui clôturaient avec le génie le plus clair cet âge des grands ensembles.

Car c’était cela, ces Carcassonnes, ces Acropoles, ces Atlandides qui surnageaient avec le plus de conviction au milieu des captures d’écrans de ruines médiévales qui s’accumulaient sur mon bureau.

Si décriées, dès leur construction, pour leur kitch intolérable ces mégastructures me sont soudain apparues comme absolument nécessaires.

Si les Villes Nouvelles n’ont jamais existé, et persisteront dans la mémoire des hommes, elles le doivent à ces rêveries bizarres et grandioses, à ces hybridations impossibles entre les cités idéales de Ledoux et les utopies corbuséennes.

L’Aqueduc de Saint-Quentin-en-Yvelines, les Espaces d’Abraxas à Marne-la-Vallée, les Colonnes de Saint-Christophe à Cergy-Pontoise sont les plus belles ruines du Grand Paris.

www.franceculture.fr/emissions/la-conclusion/ricardo-bofill immerssion dans le monde du logement social, l'univers des logements sociaux, des H.B.M au H.L.M - Retour sur l'histoire du logement collectif d'apres guerre - En Françe, sur l’ensemble du territoire avant, 4 millions d’immeubles étaient vétustes, dont 500.000 à démolir; au total 10% des logements étaient considérés comme insalubres et 40% réputés d’une qualité médiocre, et surpeuplés. C’est pour ces raisons que, à partir de 1954, le Ministre à la Reconstruction et au Logement évalue le besoin en logements à 2.000.660, devenant ainsi une priorité nationale. Quelques années plus tard à l’appel de l’Abbé Pierre, le journaliste Gilbert Mathieu, en avril 1957 publiait dans le quotidien Le Monde une série d’articles sur la situation dramatique du logement : Logement, notre honte et dénonçant le nombre réduit de logements et leur impitoyable état. Robert Doisneau, Banlieue après-guerre, 1943-1949 /Le mandat se veut triple : reconstruire le parc immobilier détruit durant les bombardements essentiellement du printemps/été 1944, faire face à l’essor démographique et enfin résorber l’habitat insalubre notamment les bidonvilles et les cités de transit. Une ambition qui paraît, dès le début, très élevée, associée à l’industrialisation progressive de la nation entre autre celle du secteur de la construction (voir le vidéo de l’INA du 17 juillet 1957 intitulée La crise du logement, un problème national. Cela dit, l’effort pour l’État français était d’une ampleur jamais vue ailleurs. La double nécessité de construire davantage et vite, est en partie la cause de la forme architecturale excentrique qui constituera les Grands Ensembles dans les banlieues françaises. Cinq caractéristiques permettent de mieux comprendre ce terme : la rupture avec le tissu urbain ancien, un minimum de mille logements, une forme collective (tours, barres) de quatre jusqu’à vingt niveaux, la conception d’appartements aménagés et équipés et enfin une gestion destinée pour la plupart à des bailleurs de logement social.

Pour la banlieue parisienne leur localisation s’est opérée majoritairement dans la périphérie, tandis que dans les autres cas, plus de la moitié a été construite dans le centre ville, le plus souvent à la limite des anciens faubourgs.

Architecture d’Aujourd’hui n° 46, 1953 p. 58-55

C’est le triomphe de l’urbanisme fonctionnel et rationaliste cher à Le Corbusier. Entre 1958 et 1973, cent quatre-vingt-quinze Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) sont créées, comprenant deux millions de logements, essentiellement de type populaire en Habitations à Loyer Modéré (HLM), mais pas exclusivement, remplaçant ainsi les anciennes Habitations à Bon Marché (HBM) crées en 1894. Selon le décret du 27 mars 1954 qui en fixe les conditions d’attribution, les bénéficiaires de la législation n’ont pas changé, ce sont toujours des « personnes peu fortunées vivant principalement de leur salaire », selon la loi Strauss de 1906. En 1953, tous les HLM voient leur surface maximale se réduire, en passant de 71 à 65 mètres carrés pour un quatre pièces. L’accès au logement des familles modestes se fera donc au détriment de la qualité et quantité de l’espace habité pour des familles nombreuses. À ce propos, le sociologue Thierry Oblet a bien montré comment se sont articulées les pensées des architectes et des ingénieurs modernistes, avec leur souci planificateur d’un État interventionniste[8] grâce à l’hégémonie du béton, de la ligne droite et de la standardisation de la construction.

Les exemples de cette architecture restent nombreux : de la Cité de 4000 (pour 4000 logements) à la Courneuve en Seine-Saint-Denis (93) aux logements de 15 étages aux balcons pétales, appelés « Chou-fleur » à Créteil en Val-de Marne (94) dessinés au début des années 70 par l’architecte Gérard Grandval. De la Cité des nuages à Nanterre dans les Hauts-de-Seine (92) à la Grande borne construite entre 1967 et 1971 sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l’Essonne (91) en passant par la Noé à Chanteloup-les-Vignes dans le département des Yvelines (78) scénario du célèbre film La Haine[9] de Kassovits.

Récemment, plusieurs expositions photographiques se sont

concentrées sur cette nouvelle figure de l’urbanisme fonctionnaliste français de l’après-guerre. Par exemple Toit&Moi, 100 ans de logement social (2012), Les Grands ensembles 1960-2010 (2012) produite par l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg, selon un projet du Ministère de la Culture et de la Communication. Enfin l’exposition Photographie à l’œuvre, (2011-2012) d’Henri Salesse, photographe du service de l’inventaire du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et Voyage en périphérie (2012) de Cyrus Cornut.

Il s’agissait là non seulement d’un progrès matériel, mais aussi démocratique, donnant ainsi à chaque citoyen, la possibilité d’accéder à son petit appartement doté de tous les conforts de l’époque. La recherche d’économie et de rapidité dans la conduite des chantiers portent à l’utilisation du béton comme matériel privilégié et à des plans architecturaux aussi simples que possible avec la réalisation de logements standardisés, dont les barres et les tours deviennent les figures principales : Au mitan des années cinquante, apparurent d’étranges formes urbaines. Des immeubles d’habitation de plus en plus longs et de plus en plus hauts, assemblés en blocs qui ne s’intégraient pas aux villes existantes. Ces blocs s’en différenciaient ostensiblement et parfois comme systématiquement, s’en isolaient. Ils semblaient faire ville à part. Surtout ils ne ressemblaient pas à ce qu’on avait l’habitude d’appeler ville. Et leur architecture aussi, qui était tellement déroutante. On les a nommés » grands ensembles. Cité de l’Abreuvoir, Bobigny (93), 2003 (Inventaire général du Patrimoine, Région Ile de France / Stéphane Asseline)

Bref, entre 1946 et 1975 le parc immobilier français passe de 12,7 millions à 21 millions de logements. Environ 8 millions de ceux-ci sont neufs, construits entre 1953-1975 – dont la moitié sous forme de grands ensembles – et près de 80 % des logements grâce à une aide de l’État avec des crédits publics. Le nombre de logements sociaux passe de moins de 500.000 à près de 3 millions, dont 43 % en région parisienne, où la demande est la plus forte[11]. Ce qui témoigne d’un effort énorme. Secrétariat d’État à la Reconstruction et au Logement, Supplément du logement en 1954, cité par Bachmann, C. Le Guennec, N., Violences urbaines…Op.cit, p.24. Alors que l’hiver 1954 est particulièrement rigoureux, l’abbé Pierre lance un appel en faveur des sans-logis et déshérités et organise des collectes de vêtements et de nourriture pour les plus démunis. Cela nous rappelle également que les inégalités sociales restaient particulièrement importantes à l’époque, malgré les débuts de la croissance économique, et que la crise du logement n’était pas encore complètement résolue. Danièle Voldman, La reconstruction des villes françaises de 1940 à 1954 : histoire d’une politique, Paris, L’Harmattan, 1997. Les Actualités françaises, La crise du logement, un problème national, 17 juillet, 1957, in fresques.ina.fr/…/la-crise-du-logement-un-probleme-n…, consulté le 20/02/2014. C’est l’urbaniste Marcel Rotival dans un numéro d’Architecture d’Aujourd’hui de juin 1935 (vol.1, n°6, juin 1935, p.57) qui propose pour la première fois cette terminologie pour désigner les Habitations à Bon Marché (HBM) et leur transformation en Habitations à Loyer Modéré (HLM), par la loi du 21 juillet 1951: « Nous espérons, un jour, sortir des villes comme Paris, non seulement par l’avenue des Champs Elysées, la seule réalisation de tenue sans laquelle Paris n’existerait pas, mais sortir par Belleville, par Charonne, par Bobigny, etc., et trouver harmonieusement disposés le long de larges autostrades, au milieu de grands espaces boisés, de parcs, de stades, de grandes cités claires, bien orientées, lumineusement éclairées par le soleil. » Largement reprise depuis les années 1950 dans le jargon administratif et public, elle apparaît pour la première fois dans un texte officiel qu’en 1973 avec la Circulaire Guichard, alors Ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Equipement, du Logement et du tourisme. Celui-ci met un terme à la politique initiée après-guerre afin « d’empêcher la réalisation des formes d’urbanisation désignées généralement sous le nom de “grands ensembles”, peu conforme aux aspirations des habitants et sans justification économique sérieuse ». Paradoxalement, le terme de grands ensembles s’officialise donc au moment même où ils son mis en question. ZUP est un acronyme qui signifie Zone à Urbaniser en Priorité. Elles ont été créées par le décret N°58-1464 du 31 décembre 1958, afin de planifier et d’encadrer sur le territoire national, le développement urbain pour répondre à la carence de logements face à l’accroissement démographique et favoriser enfin la résorption de l’habitat insalubre. Oblet, Thierry, Gouverner la ville. Les voies urbaines de la démocratie moderne, Paris, PUF, 2003. En particulier par l’intermédiaire de la Société centrale de construction et de la Société centrale pour l’équipement du territoire, créées au milieu des années 1950 en tant que filiales de la Caisse des dépôts et consignations.

Kassovitz, Mathieu, La Haine, France, 1995.

Cornu, Marcel, Libérer la ville, Bruxelles, Casterman, 1977, p.60. twitter.com/Memoire2citeil Les 30 Glorieuses . com et la carte postale ... Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - museedelacartepostale.fr/blog/ - museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive

le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye

www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,

Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkUwww.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo

Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -

Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.

www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije

 

Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.

la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty

la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE

- Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I

Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes

Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt

 

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

 

Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History

 

www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc

 

Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po

 

DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) - Annie Fourcaut « Les banlieues populaires ont aussi une histoire », Projet 4/2007 (n° 299), pp. 7-15.

www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...

Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History

www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc

Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po

DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document … explosion des tours Gauguin Destruction par implosion des Tours Gauguin (quartier de La Bastide) de Limoges le dimanche 28 novembre 2010 à 11 heures. Limoges 28/11/2010 youtu.be/cd0ln4Nqqbs … 42 Roanne - c'etait le 11 novembre 2013 - Souvenirs des HLM quartier du Parc... Après presque 45 minutes de retard, les trois dernières tours Chanteclair sont tombées. Le tir prévu etait à 11h14 La vidéo içi www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-les-3-dernieres-... … … www.leprogres.fr/loire/2013/11/01/roanne-une-vingtaine-de... …Besançon (25) - la Nouvelle cité d'HLM La Planoise en 1960 avec la video des premiers habitants de Planoise en juin 1968 www.youtube.com/watch?v=LVKAkJSsCGk … … … archive INA … BEGIN Japanology - les utopies de l'extreme et Kenzo Tange l'architecte japonnais - la video içi www.youtube.com/watch?v=ZlAOtYFE4GM … 71 les Prés Saint-Jean a Chalon-sur-Saône - L'Implosion des 3 tours HLM de 15 etages le 5 décembre 2009 par FERRARI DEMOLITION içi www.youtube.com/watch?v=oDsqOjQJS8E … … … & là www.youtube.com/watch?v=ARQYQLORBBE … 21 DIJON Cité des Grésilles - c'etait l'implosion de la residençe HLM Paul Bur le 19 02 2010 www.youtube.com/watch?v=fAEuaq5mivM … … & la www.youtube.com/watch?v=mTUm-mky-sw … 59 - la technique dite du basculement - Destruction de l'immeuble Rhone a Lille avec pleins de ralentit içi video-streaming.orange.fr/actu-politique/destruction-de-l... … 21 Chenôve (le GRAND DIJON) - Implosion de la barre François RUDE le 3 nov 2010 (top video !!) www.youtube.com/watch?v=ClmeXzo3r5A … …Quand l histoire çe repete et çe repetera autant de fois que nesçessaire quand on voie la quantitée de barres 60 70's...dans le collimateur de l'ANRU2.. 77 MEAUX 3 grandes tours..& puis s'en vont.. Démolition Pierre Collinet Batiment Genêt, Hortensia et Iris - Reportage Journal le 26 juin 2011 youtu.be/fpPcaC2wRIc 71 CHALON SUR SAONE C'etait les Prés Saint Jean le 05 décembre 2009 , pour une implosion hlm hors du commun !!! Caméra mise à même le sol , à une vingtaine de mètres de la première tour .... www.youtube.com/watch?v=kVlC9rYU-gs … 78 les MUREAUX le 3 octobre 2010 ,Les dernières minutes de la Tour Molière aux Mureaux (Yvelines) et sa démolition par semi-foudroyage, filmés du quartier de la Vigne Blanche. www.youtube.com/watch?v=u2FDMxrLHcw …71 MACON LES GRANDES PERRIERES C'etait un 30 juin 2013, avec l'implosion de la barre HLM des Perrières par GINGER www.youtube.com/watch?v=EzYwTcCGUGA … … une video exceptionnelle ! c'etait Le Norfolk Court un ensemble résidentiel, le Norfolk Court, construit dans les années 1970, a été démoli à Glasgow en Ecosse le 9 mai 2016 . Il rate la démolition d'un immeuble au tout dernier moment LES PASSAGERS DU BUS EN PROFITE A SA PLAçE lol www.20minutes.fr/tv/t-as-vu/237077-il-rate-la-demolition-... … 69 LYON Quand La Duchère disait adieu à sa barre 230 le jeudi 2 juillet 2015

www.youtube.com/watch?v=BSwidwLw0NAwww.youtube.com/watch?v=BdLjUAK1oUkwww.youtube.com/watch?v=-DZ5RSLpYrM …Avenir Deconstruction : Foudroyage de 3 barres HLM - VAULX-EN-VELIN (69) www.youtube.com/watch?v=-E02NUMqDno Démolition du quartier Bachelard à Vaulx-en-Velin www.youtube.com/watch?v=DSAEBIYYpXY Démolition des tours du Pré de l'Herpe (Vaulx-en-Velin)

www.youtube.com/watch?v=fG5sD1G-QgU REPORTAGE - En sept secondes, un ensemble de 407 appartements à Vaulx-en-Velin a été détruit à l'explosif dans le cadre du renouvellement urbain... www.youtube.com/watch?v=Js6w9bnUuRM www.youtube.com/watch?v=MCj5D1NhxhI - St-QUENTIN LA ZUP (scic)- NOUMEA - NOUVELLE CALEDONIE historique de la cité Saint-Quentin içi www.agence-concept.com/savoir-faire/sic/

www.youtube.com/watch?v=_Gt6STiH_pM …[VIDEOS] Trois tours de la cité des Indes de Sartrouville ont été démolies dans le cadre du plan de rénovation urbaine du quartier Mille quatre cent soixante-deux détonateurs, 312 kilos le 06/06/2010 à 11 heures. la belle video içi www.youtube.com/watch?v=fY1B07GWyDE VIGNEUX-SUR-SEINE, VOTRE HISTOIRE, VOS SOUVENIRS. içi www.youtube.com/watch?v=8o_Ke26mB48 … , Film des Tours et du quartier de la Croix Blanche, de 1966 à 1968. Les Tours en train de finir de se construire, ainsi que le centre commerciale. Destruction de la Tour 21, pour construire de nouveaux HLM...

42 LOIRE ST-ETIENNE MONTREYNAUD tout une histoire youtu.be/ietu6yPB5KQ - Mascovich & la tour de Montreynaud www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE … -Travaux dalle du Forum à Montreynaud Saint-Etienne www.youtube.com/watch?v=0WaFbrBEfU4 … & içi www.youtube.com/watch?v=aHnT_I5dEyI … - et fr3 là www.youtube.com/watch?v=hCsXNOMRWW4 … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline et sur les pentes de cette colline s’accroche une petite ville, un quartier, un peu à part. Cet endroit niché au milieu de la verdure, c’est le quartier de Montreynaud. www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo&fbclid=IwAR2ALN4d... …Et sinon, avez-vous remarqué au dessus du P de AGIP ? On voit, dans le film, la Tour Réservoir Plein Ciel du quartier de Montreynaud, détruite 3 ans plus tard par foudroyage ! Sûr que @Memoire2cite a des photos du quartier et de la tout à l'époque ! ;-) 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE

- Que de chemin parcouru, Muraille de Chine La Palle Beaulieu jusqu'aux années 90. L habitat se transforme et s adapte aux nouveaux besoins. Autre temps, période d'essor économique et du "vivre ensemble". Merci à @Memoire2cite pour cette introspection du passé! -

www.twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … Trente ans d’histoire de l’habitat : de la

Reconstruction à l’urbanisation intensive, puis raisonnée. La région parisienne connaît alors un développement

exceptionnel façonnant le paysage de l’Îlede-France actuelle.

Réalisée à l’initiative de la DRAC Île-deFrance, une exposition regroupant une quarantaine de photographies d’ensembles de logements édifiés en Île-de-France entre 1945 et 1975 et sélectionnés pour la qualité de leur forme urbaine, leur valeur d’usage ou leurs spécificités techniques, a été présentée, du 5 juillet au 15 septembre 2011, à La Maison de l’architecture en Île-de-France. Cette exposition a fait l’objet d’une publication dans la revue Beaux Arts Editions. @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.Le thème du logement. « Il s’agit du premier label Patrimoine XXe siècle attribué en Île-de-France. La DRAC, qui l’a mise en œuvre, a choisi de s’intéresser en tout premier lieu à cette production de

logements de masse d’une ampleur inégalée construits dans notre région après la guerre. Ce sont des créations emblématiques d’une architecture contemporaine dépréciée ; à ce titre, elles sont au premier chef concernées par les recommandations du Conseil de l’Europe. De plus, par l’ampleur des programmes, les étendues qu’ils recouvrent, ces ensembles sont sont plus éloignés du champ

traditionnel des monuments historiques. L’outil label a semblé approprié. Le choix de labelliser les ensembles de logements est donc audacieux : nous espérons que le regard porté sur ces immeubles Change. » Valérie Gaudard, Conservation régionale des monuments historiques, DRAC-Île-de-France.

(extrait d’un entretien publié dans Beaux Arts éditions « 1945-1975, Une histoire de l’habitat – 40 ensembles « patrimoine du XXe siècle »). Créé en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication, le label Patrimoine du XXe siècle

vise à signaler au public, aux décideurs et aux aménageurs, "les édifices et ensembles urbains qui sont autant de témoins matériels de l’évolution technique économique, sociale, politique et culturelle de notre société". Liens Le label patrimoine XXe - www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/DRAC-Ile-de-Fran... La Maison de l'architecture - www.maisonarchitecture-idf.org/spip.php

www.twitter.com/Memoire2cite www.beauxarts.com/produit/une-histoire-de-lhabitat/ @ LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles. Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne». Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise. Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un

Meccano de béton et d’acier. « Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition. Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces, situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type « duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée. Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait. L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou encore des bâtiments d’habitation à Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés. Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000. Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire des habitants du quartier. Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de

Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002. Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la

Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label «Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990. Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier. Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence». Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs. L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).

Une histoire des grands ensembles? Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne. Photographie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens, géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près – Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à la présentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et le devenir des grands ensembles.

La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,

sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental. De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation

urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment

les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?

Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands

ensembles, Créaphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

Les enjeux du projet

À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:

■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:

– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus

à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,d’en faire des éléments de partage, de réflexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs représentations et leurs réflexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées devaient définir précisément: ● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;

● les actions à court, moyen et long terme;

● les modalités de leur déroulement.

Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans la vie du quartier. Ont été mis en œuvre:

● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commundes modalités de leur participation au projet.

● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté

d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;

● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillisauprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.

« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »

Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne

Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer

comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.

Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faireun travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de

Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.

De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions

Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition éditoriale de qualité. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:

● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,des moments de rencontre entre habitants du quartier et résidents extérieurs,

dans une optique d’ouverture du quartier au reste de la ville, les productions de certains groupes d’habitants pouvant être également valorisées, ainsi que les objets ou films recueillis dans le cadre du projet;

● une publication, associant textes et documents d’archives sur l’histoire du quartier, une sélection de témoignages et de photographies professionnelles

et amateurs, et accompagnant cette exposition, pour une diffusion plus large des résultats de l’opération, et une appropriation durable du projet par les habitants du quartier et les autres résidents de l’agglomération.Cette restitution avait également pour objectif de mettre en lumière les différentes préoccupations des habitants, permettant aux acteurs de terrain de disposer d’une base de connaissances pour définir et programmer leurs interventions, à court, moyen et long terme. Un tel travail fait émerger des représentations collectives, des divergences, des tensions qu’il faut savoir analyser et traiter pour améliorer les rapports sociaux et les conditions de vie des habitants.Encore faut-il que ces paroles soient prises en compte pour permettre aux institutions de redéfinir leurs modes d’intervention sur la ville: vaste chantier… Sylvain TABOURY,sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. Jérôme (Mémoire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..

passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).

Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon

Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.

En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'années, le Bourguignon a trouvé une solution à son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crée ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages géants écrits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hélicoptère. Un art éphémère et privé dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et là, plus rien ne l'arrête. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allées entières de luzerne. De l'apercevoir écraser d'interminables chemins de phacelia, un graminé californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hélicoptère photographiant le résultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prévient : ‘Hé, si tu n'as plus de forêt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. Signé : la Terre.' Même l'hiver, Jacques Simon s'adonne à cette calligraphie paysagère. (...) ».Extrait paru dans La Croix l'événement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par Frédéric Potet, rubrique Culture. son site simonpaysage.free.fr/

file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.

www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crée la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spéciaux dédiés à « l’Aménagement des espaces libres ». Même l'hiver, il s'adonne à cette calligraphie paysagère».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon écrit ses premiers articles dès la fin des années 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaître les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U …ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,

A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Liaisons dangereuses

En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique. www.benjamingibeaux.fr/portfolio/petite-histoire-de-lhabi... Le Label « Patrimoine du XXe siècle » créé en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication a pour but de faire connaître l’architecture de cette période. La comparaison des labellisations réalisées par les DRAC d’Île-de-France et d’Occitanie (ex Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées) montre la variété des méthodes employées pour rendre compte soit de l’importance numérique des édifices remarquables soit de la difficulté à établir ce corpus et de la nécessité de s’appuyer sur les inventaires ou études thématiques ou monographiques. Si l’attribution du label, désormais appelé "Architecture contemporaine remarquable" s’est faite depuis vingt ans de façon très diverse selon les régions, elle est toujours l’occasion de mettre en lumière et de porter à la connaissance du public des œuvres architecturales remarquables, notamment via une augmentation impressionnante des publications de qualité sur l'architecture du XXe siècle. En 1999, le ministère de la Culture et de la Communication propose la mise en place d’un nouvel outil pour permettre la reconnaissance et la sauvegarde des constructions élevées au cours du siècle qui s’achève. Le label « Patrimoine du XXe siècle » est une déclinaison nationale de la recommandation du conseil de l’Europe sur la prise en compte de l’architecture du XXe siècle. Ce dernier évoque, pour la conservation de ce patrimoine « moins reconnu », une absence d’intérêt « en raison de sa proximité dans l’Histoire, de l’abondance de ses témoignages et de son caractère hétérogène » et sa crainte de « pertes irréparables »2 . Le label mis en place par la France vise à appeler « l’attention des décideurs, des aménageurs, mais aussi et surtout de ses usagers et du public sur les productions remarquables de ce siècle » Chargées de mettre en place le label, les directions régionales des affaires culturelles (Drac), services déconcentrés du ministère de la Culture, ont à cette date déjà construit, chacune à sa manière, leur approche de la préservation du patrimoine du XXe siècle. Elles s’emparent alors diversement du label, appliquant de facto des labellisations aux immeubles de ce siècle déjà protégés au titre des monuments historiques4 ou mettant en place de véritables stratégies pour répondre pleinement aux attendus de la directive nationale. À partir de nos expériences, il nous a paru intéressant de montrer la diversité de la mise en place du label dans trois Drac parmi d’autres, l’Île-de-France ainsi que Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées qui composent aujourd’hui la région Occitanie5. Pour chacune de ces Drac, il s’agit de montrer comment la connaissance de ce patrimoine, mais aussi ses particularités territoriales ont joué un rôle important dans le choix des méthodologies de sélection des œuvres à labelliser ainsi que la détermination de critères, et de présenter les résultats et les actions de valorisation menées pour faire connaître et apprécier ces créations architecturales récentes. Le label « Patrimoine du XXe siècle » en Île-de-France : gérer l’abondance La Drac Île-de-France s’est emparée tardivement du label « Patrimoine du XXe siècle », pour plusieurs raisons. Parmi les freins à l’action, il faut citer la question du pilotage de la mise en place du label entre différents services de la Drac, les interrogations liées à l’opportunité de ce nouveau dispositif et un relatif scepticisme quant à son efficacité, l’ampleur de la tâche au vu du corpus concerné, le plus important de France en quantité et sans doute en qualité, mais surtout l’engagement pris de longue date par cette Drac et les membres de sa commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) en faveur du patrimoine du XXe siècle. En effet, c’est sans doute dans cette région que l’on protège le plus grand nombre d’édifices contemporains au titre des monuments historiques : dans la première décennie du XXIe siècle, selon les années, 50 à 70 % des protections concernent des édifices construits au siècle précédent. Ainsi, ce nouveau dispositif, dépourvu de dispositions contraignantes, étranger à la culture de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH) dont l’action est liée à la protection, peinait à démontrer son intérêt au regard de ce qu’offre la législation sur les monuments historiques. Cependant, au vu de l’enjeu que constitue la préservation de l’architecture contemporaine en Île-de-France, lié à la fois à l’ampleur de la production et aux évolutions urbaines et réglementaires constantes engageant sa conservation, la question de la mise en place du label était régulièrement posée à la Drac. Pilotée par la CRMH, la première expérience de labellisation y fut menée en 2004. Elle s’inscrivait dans la suite de l’étude menée par le groupe d’experts dirigé par Bernard Toulier, conservateur du Patrimoine au département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique du ministère de la Culture, qui avait produit une liste d’édifices du XXe siècle repérés en bibliographie, inventaire devant servir de base à la constitution de propositions de labellisations. Selon la méthode suivie par ce groupe d’experts, on fit le choix de présenter tous les immeubles concernés regroupés par larges typologies. Les membres de la CRPS, devant lesquels fut présentée cette liste d’édifices, rejetèrent en bloc la sélection où voisinaient l’aérogare 1 de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et la modeste mairie du 17e arrondissement de Paris présentée à la demande de son maire, arguant de l’impossibilité à valider le choix d’édifices que rien ne rapprochait. De plus, nombre des immeubles retenus étaient candidats à la protection au titre des monuments historiques, brouillant de fait l’identité du label et réfutant du même coup la conception un temps énoncée du label comme « antichambre » de la protection. En effet, si la grande qualité de la plupart des édifices sélectionnés montrait toute la richesse des créations contemporaines franciliennes, la seule présentation des plus remarquables d’entre eux résultait d’une absence de sélection argumentée, selon l’esprit du label. La présentation de cette première liste en CRPS tourna donc court. - La question des critères de sélection a été débattue à la lumière de l’expérience de la labellisa (...) En 2008, toujours sous l’impulsion du service des monuments historiques, une nouvelle orientation fut prise. Un pilotage, un groupe de travail, un objectif furent mis en place. Trois orientations furent définies : selon les recommandations de la CRMH de la région PACA, procéder par thématiques typologiques, méthode propice à l’élaboration de critères de sélection ; cibler un patrimoine déprécié ou en danger, pour répondre parfaitement aux attendus de la directive européenne ; pour cette première campagne de labellisation, choisir un champ vierge de reconnaissance patrimoniale, éloigné de la protection au titre des monuments historiques afin d’éviter toute confusion entre les édifices labellisés et les édifices protégés. Le thème des ensembles de logements, nombreux dans cette région, s’est naturellement dégagé. À géométrie variable, le groupe de travail dirigé par la cellule protection était formé d’un premier cercle pérenne, garant de la cohérence de la démarche de labellisation et des choix des thématiques, et d’un second, composé de spécialistes de chaque thématique retenue. Le premier cercle était constitué d’agents de la Drac (conservation des monuments historiques, service architecture, un architecte des bâtiments de France, chargé de faire le lien avec l’ensemble des services départementaux de l’architecture et du patrimoine de la région), de représentants du monde universitaire et de la recherche dans le domaine de l’architecture du XXe siècle.

Pour les ensembles de logements, le second cercle du groupe de travail a permis d’associer des acteurs de terrain, des représentants des bailleurs sociaux, des experts. Le sujet fut restreint chronologiquement (1945-1975), son acception précisée (habitat collectif et individuel) et le corpus, basé sur les inventaires existants et la bibliographie, fut établi à partir des critères élaborés par le groupe de travail : histoire, forme urbaine, valeur d’usage, technique, style - Composée d’environ un tiers de ses membres, la délégation permanente est une émanation de la CRPS (...) De façon exceptionnelle, la liste des ensembles de logements fut en premier lieu présentée devant les membres de la délégation permanente de la CRPS7 pour en valider les orientations et s’assurer de l’adhésion des membres, à la fois pour ne pas risquer de réitérer l’expérience malheureuse de 2004 mais surtout pour interroger la commission sur le bien-fondé à distinguer ces ensembles de logements d'après-guerre, constructions parmi les plus décriées du XXe siècle.

La méthodologie proposée a conduit à la labellisation d’une première série d’immeubles, quarante ensembles de logements en 2010 (fig. 2, 3), puis d’une seconde série de soixante-quinze lieux de culte en 2011 (fig. 4, 5). Les critères peuvent être adaptés ou précisés selon le thème retenu : pour les édifices religieux, la qualité et l’originalité du décor furent ajoutés et la valeur d’usage exclue.La méthode choisie a été vertueuse : elle a permis de labelliser un grand nombre d’édifices, d’associer largement les services patrimoniaux de l’État et des collectivités, de créer des synergies avec l’université et les chercheurs, de valoriser l’action de l’État par des présentations en CRPS, des publications, des journées d’études, des expositions, actions relayées par la presse généraliste et spécialisée8 (fig. 6 et 7). Un partenariat pérenne s’est développé avec l’éditeur Beaux-Arts pour la publication de chaque campagne de labellisation, avec diffusion en kiosque au plus près du public concerné pour un prix inférieur à 15 €. Elle a également permis d’impliquer les acteurs de terrain, répondant ainsi à l’objectif visé de sensibilisation du public à cette architecture mal aimée Depuis 2016, la Drac Île-de-France a conduit trois nouvelles campagnes, toutes thématiques, fondées sur des partis méthodologiques diversifiés, adaptés aux sujets d’étude.

- Note méthodologique « Étude du patrimoine du XXe siècle de la métropole du Grand Paris », La manu (...) - La loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) promulguée (...) Une campagne vise à identifier les édifices et ensembles contribuant à structurer le territoire de la récente métropole du Grand Paris. L’établissement d’une critériologie et la sélection ont été confiés à un bureau d’études, la Manufacture du patrimoine, associé à un groupe de travail conduit par la Drac. Des critères dits généraux, divisés en critères primaires et complémentaires, ont été retenus. Pour la thématique étudiée, se sont ajoutés sept critères spécifiques répondant aux enjeux de « l’émergence et du rayonnement de la métropole »10. Les grands travaux présidentiels ont été concernés dans un premier temps, aboutissant à la labellisation de dix édifices en novembre 2016, avant une présentation plus large d’édifices emblématiques, retenus pour l’obtention d’un label « Architecture contemporaine remarquable »11 en juin 2018.

- Introduite par la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LC (...) De façon innovante, la Drac a conclu un partenariat avec l’école nationale supérieure d’architecture (ENSA) Paris-Belleville avec laquelle elle s’est associée dès l’élaboration du premier label (colloque, exposition, travaux avec l’IPRAUS). Le thème choisi, inscrit dans la droite ligne du précédent, s’attache à l’étude des villes nouvelles. Par son caractère récent et spécifique dans l’histoire de la planification urbaine, cet objet d’étude implique une nouvelle approche, menée dans le cadre d’une convention triennale de chaire partenariale avec l’ENSA Paris-Belleville. La méthodologie s’appuie sur la grille d’analyse habituellement employée par la Drac, enrichie pour inclure davantage l’espace public. Des édifices de la ville d’Évry (Essonne), qui manifesta en 2016 son souhait de voir son patrimoine labellisé, ont été présentés en novembre 2018 aux membres de la commission régionale de l’architecture et du patrimoine (CRPA)12 en vue d’une labellisation.- Valérie Gaudard remercie vivement Mmes Agnès Chauvin, cheffe du bureau de la protection, et Maria (...)Enfin, le champ de l’architecture scolaire est abordé dès 2010. Au vu de l’immensité du corpus, la Drac a choisi en 2016 de s’attacher dans un premier temps aux lycées, en lien avec le service de l’Inventaire de la région Île-de-France13.

Le label en Languedoc-Roussillon : une succession d’opportunités V- La Poste Art Nouveau de Tuchan, l’hôtel du Belvédère à Cerbère. - Certains construits vers 1900 relèvent davantage d’une esthétique encore XIXe comme la villa Las (...) - Le 3 octobre 2001, une CRPS dédiée a examiné onze propositions de protection, dont deux seulement (...)

14Dans ce territoire riche en monuments anciens, l’attention pour l’architecture du XXe siècle s’observe dès les années 1980 avec la décentralisation. La commission régionale du patrimoine historique archéologique et ethnologique (Corephae) du 15 décembre 1986 a examiné les premiers dossiers14. Parmi des édifices de la première moitié du siècle, bénéficiant du recul et bien documentés, plus faciles à appréhender15, on peut citer les cliniques Saint-Charles à Montpellier, exemple d’architecture des années 1930, ornées des sculptures monumentales de Joachim Costa et des verrières d’Émile Brière, sauvées in extremis de la démolition. En l’an 2000, une campagne de protection thématique est lancée16, distinguant des bâtiments majeurs de l’entre-deux-guerres, comme le théâtre municipal de Carcassonne, le Palais des Arts et du Travail de Narbonne, le lycée technique Dhuoda à Nîmes, l’église Sainte-Thérèse à Montpellier mais également le centre d’apprentissage pour garçons, actuel lycée Mermoz à Béziers, œuvre de Pierre Jeanneret, à laquelle ont collaborés Jean Prouvé et Charlotte Perriand.

- Monument inscrit MH en 2009 Toujours à Odeillo, un petit collectif de maisons solaires, initiativ (...) Plus récemment ont été inscrits au titre des monuments historiques, le centre de vol à voile de la Montagne Noire, à Labécède-Lauragais, haut lieu de formation des pilotes entre 1932 et 1980 ou des installations solaires en Cerdagne, liées à la personnalité de Félix Trombe dont les recherches aboutissent à la construction entre 1962 et 1968 par le CNRS du four solaire d’Odeillo à Font-Romeu-Odeillo-Via Pourtant, cette architecture du XXe siècle, représentant un nombre de réalisations jamais atteint, restait mal appréciée, mal aimé.

 

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