View allAll Photos Tagged PLAYLIST
Playlist Song : From this valley - The Civil Wars
www.youtube.com/watch?v=xbTp83HtnTs
Done with the 24-105 at 24mm at F$ and 1/400sec late afternoon at Praia da Falesia, Algarve, Portugal
Playlist Song : Killing the light - Black Rebel Motorcycle Club
Done with the 100mmF2.8L at ISO3200 and 1/800sec in front of Mannheim train station.
Freddie Alexander's Thursday night show at Piccino Wood Oven Pizza in Littleton, Colorado, March 20, 2025. Great, as usual.
Tram n° 14 ( Face A )
Pelliculage: Pour tes premières nuits blanches, les playlists fonctionne toute la nuit.
( Face B verso )
www.flickr.com/photos/162250473@N02/26431686657/in/album-...
▬▬▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬▬▬
● Tramway Breda de Lille Roubaix Tourcoing.
● Inauguré le jeudi 5 mai 1994.
● 3e Livrées ( Couleur )
Fiche technique :
• Longueur : 29.6 mètres
• Largeur : 2,4 mètres
• Hauteur : 3,425 mètres
• Masse à vide : 40 tonnes
• Capacité avant ◄ 2015 : 200 personnes ( 50 assises et 150 debout )
• Capacité évolué après rénovation ► 2016 : 245 personnes ( 40 assises et 205 debout )
• Vitesse maxi : 80 km/h
• Captage : pantographe unijambiste Faiveley
• Ecartement : voie métrique ( 1 mètre )
• Constructeur : Breda Costruzioni Ferroviaire
Source : Trans'Lille
www.translille.com/spip.php?article4
Exploitant : Transpole ► Ilévia. depuis le 28/01/2019 ( Site officiel )
● Dénomination des compagnies au fil du temps du tramway T et R de la ligne de Lille Roubaix Tourcoing sur le grand Boulevard soit :
ELRT ( 1905 - 1968 ) ► SNELRT ( 1968 - 1982 ) ► TCC ( 1982 - 1994 ) ► TRANSPOLE ( 1994 – 2019 ) ► ILEVIA ( 28-01-2019 - >>> )
Transpole / Ilévia ( Wikipédia )
fr.wikipedia.org/wiki/Transpole
Tramway de Lille - Roubaix - Tourcoing ( Wikipédia )
fr.wikipedia.org/wiki/Tramway_de_Lille_-_Roubaix_-_Tourcoing
Breda ( Wikipédia )
fr.wikipedia.org/wiki/Breda_VLC
fr.wikipedia.org/wiki/Breda_costruzioni_ferroviarie
▬▬▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬▬▬
Liste des tramways de France
fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_tramways_de_France
▬▬▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬▬▬
www.twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur 50ans.apur.org/#intro @ Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ".où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire. Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.
www.twitter.com/Memoire2cite LES GRANDS ENSEMBLES @ L EXEMPLE DE DIJON «LE BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE»Sylvain TABOURY, sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles.
Co-auteur avec Karine Gougerot, photographe, de Billardon, histoire d’un grand ensemble, paru aux éditions Créaphis en 2004. Texte communiqué à partir de la rencontre-débat du 20 mai 2005 Organisée par le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en partenariat avec Maison de Banlieue et de l’Architecture, le CAUE 91 et CINEAM
dans le cadre de l’exposition «Des ensembles assez grands: mémoire et projets en Essonne».
Cet ouvrage retrace l’histoire de la cité Jean-Billardon, barre de 14 étages et de 250 logements, à Dijon, premier grand ensemble de la ville, construit entre 1953 et 1955, démoli en 2003. Sélectionné parmi les immeubles significatifs de l’architecture du XXe siècle par la direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la Culture, Billardon était un symbole incontournable de l’histoire du quartier des Grésilles et de l’agglomération dijonnaise, ainsi qu’un formidable témoin de l’architecture novatrice de l’après-guerre. Sollicités par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne (Drac) et par l’Office public d’aménagement et de construction de Dijon (Opac), dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier des Grésilles, nous avons collecté et rassemblé, de janvier à juillet 2003, les traces de cette histoire, les archives, mais aussi les témoignages, recomposant des trajectoires familiales, professionnelles, des documents iconographiques et sonores. La restitution auprès des habitants et des partenaires du projet en octobre 2004, accompagnée d’une table ronde avec différents intervenants et acteurs du quartier, a été un moment fort, inscrit dans le processus de transformation engagé sur le quartier des Grésilles. Une exposition, intitulée «Mémoires de Billardon, fragments de vies», a également été présentée dans les locaux prestigieux du musée de la Vie bourguignonne de Dijon, du 14 octobre 2004 au 31 janvier 2005.Garder une trac De fait, la démolition de la Cité Billardon, le 4 juillet 2003, restera sans aucun doute un événement sensible dans la mémoire de nombre d’habitants de l’agglomération dijonnaise. Cette barre fut la première construction d’un tout nouveau quartier – le quartier des Grésilles –, à Dijon, où près de 4000 logements ont été construits Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne entre 1953 et 1966 – 14970 habitants en 1968, 8263 en 2003 – sur un terrain agricole demeuré nu, à l’est du territoire communal. Les 14 étages et 250 logements de l’immeuble, élevés au milieu des champs et des jardins familiaux, où un écriteau «Chasse interdite» était encore visible quelques années auparavant, faisaient alors l’admiration des très nombreux badauds venus visiter cette toute nouvelle Cité radieuse, construite tel un
Meccano de béton et d’acier.
« Immeuble révolutionnaire», «Meccano géant à l’échelle du monde moderne», les titres de la presse de l’époque donnent un aperçu de l’impact national et international de l’événement. «Des visiteurs étaient venus de toute la France et même de l’étranger, jeter un coup d’œil au chantier», rappelait un article de la presse locale le jour de la démolition.
Cette « barre » de 14 étages et de 250 logements, desservis par des coursives placées tous les trois niveaux, était une déclinaison appauvrie du modèle de la Cité radieuse du Corbusier, inaugurée le 14 octobre 1952. Les appartements étaient de deux types: les uns de deux et trois pièces,
situés dans les ailes, de disposition traditionnelle, orientés au sud et pourvus de loggias; les autres, de cinq pièces, situés au centre du bâtiment, du type
« duplex ». Huit espaces commerciaux avaient été aménagés en rez-dechaussée. Cependant, en dépit des ressemblances et de la qualité architecturale de l’édifice, l’immeuble n’était pas une unité d’habitation au sens où Le Corbusier l’entendait. L’originalité de la Cité Billardon tient en réalité au procédé constructif qui fut utilisé lors de son édification. Elle fut la toute première à expérimenter en France le procédé de préfabrication Estiot, réutilisé par la suite pour la construction de plusieurs grands ensembles, comme le Noyer-Renard à AthisMons, la Cité des 4000 à la Courneuve, la Grâce-de-Dieu à Caen, la Croixdes-Oiseaux et Champ-Fleury à Avignon, le Gros Buisson à Épinay, SainteBarbe à Metz, le Haut-du-Lièvre à Nancy, les tours du Lancy à Genève ou encore des bâtiments d’habitation à Alger. Le mode constructif, repris sur celui des gratte-ciel américains, associait l’acier en ossature et le béton en pré-enrobage avec une majeure partie réalisée en atelier. Le procédé donnait des résultats évidents: précision remarquable, rapidité d’exécution, peu ou pas d’installations de chantier – suppression des coffrages, des étayages, des échafaudages – et surtout économie considérable de main-d’œuvre. Il s’agissait des prémices d’industrialisation dite lourde du bâtiment. Forte de cette première expérience, la commune avait ensuite réalisé deux autres cités de même type, Épirey, puis Lochères. Mais le modèle de Billardon fut perverti: dans une logique de réduction des coûts de production et de rapidité d’exécution, tous les espaces peu productifs comme les logements en duplex, les cellules commerciales, ou les très grands halls, ont été supprimés. Les deux cités comprennent 348 logements, relativement mal desservis et sans attrait, des petits logements sur un seul niveau La démolition de Billardon n’a donc évidemment pas la même signification, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne ni les mêmes conséquences que celles d’Épirey ou des Lochères, déjà démolies en 1992 et 2000. Cet immeuble possédait une fonction symbolique incontestable, une place à part dans la vie des résidents qui s’y sont succédé, comme dans la mémoire des habitants du quartier. Les récits que nous avons pu recueillir auprès d’une trentaine d’anciens résidents de l’immeuble nous offrent différentes représentations de l’histoire de
Billardon, et des personnes qui y ont vécu ou travaillé d’avril 1955 à décembre 2002.
Les témoignages des plus anciens, arrivés parmi les premiers, en 1955, répondent aux histoires des plus jeunes, derniers occupants du rafiot, aujourd’hui démoli. Ils sont venus d’horizons divers, de Côte-d’Or, de Bretagne, d’Alsace, de la région parisienne, du Maroc, d’Algérie, du Portugal, du Cambodge ou d’ailleurs et leurs paroles traduisent l’enracinement profond de leurs souvenirs de Billardon, que certains n’auraient jamais voulu quitter. Bien sûr, la mémoire n’est pas «objective». Le discours s’élabore toujours à partir d’un présent et la disparition engendre certainement une nostalgie conduisant à magnifier les bons moments et à tempérer les plus pénibles. Mais en faisant imploser Billardon, c’est bien tout un pan de leur vie que l’on a réduit en poussière. Chaque témoin traduit avec ses mots ces petits faits de la vie quotidienne, souvent jugés sans importance, petits riens ou traumatismes, anecdotes ou événements tragiques, qui ont marqué leur sensibilité.« Une verrue dans le quartier»C’est pour ces différentes raisons esthétiques, historico-culturelles – témoignage de l’histoire des villes – et socio-symboliques – mémoire des hommes – que la Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA) du ministère de la
Culture avait décidé de répertorier la Cité Billardon parmi les immeubles représentatifs de l’architecture du XXe siècle. L’immeuble avait reçu le label
«Patrimoine du XXe siècle» à la fin des années 1990.
Or, ce processus de «patrimonialisation» était inconcevable pour de nombreuses personnalités locales, voire de nombreux habitants du quartier.
Stigmatisé comme une «verrue» dans le quartier, l’immeuble était devenu un véritable cauchemar: dégradations, violence, difficultés et «mal-vivre» constituaient le quotidien de locataires excédés, souvent «assignés à résidence».
Bagarres, agressions, cambriolages, drogue, vitres brisées, ascenseurs en panne, alimentaient manchettes de journaux et témoignages, décrivant le naufrage d’un immeuble à la dérive, devenu symbole de tous les maux. La démolition paraissait donc inéluctable, comme une délivrance, la promesse d’un avenir meilleur. Les partenaires institutionnels se devaient de mettre en scène leur capacité à changer la vie des habitants du quartier, réparer les erreurs d’une période de l’urbanisation contemporaine, dont Billardon était l’un des symboles les plus représentatifs.
L’idée d’une enquête ethnographique sur l’édifice et ses locataires avait donc « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne du mal à passer dans la réflexion de certains décideurs. La mise en œuvre du projet, initié par le service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne, sur les budgets de l’opération de renouvellement urbain du quartier, fut bloquée administrativement pendant plusieurs mois. Entre-temps, tous les locataires de l’immeuble avaient été relogés… (la dernière famille quitte son logement le 23 décembre 2002).
Une histoire des grands ensembles?
Le travail de recherche historique sur les grands ensembles est rendu aujourd’hui d’autant plus difficile à faire comprendre que la ville issue des Trente Glorieuses est souvent considérée, avec la politique publique qui l’a programmée, comme une vaste erreur collective (A. Fourcaut). L’architecture des «tours» et des «barres», du «chem« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
phie, histoire et sociologie, de monographies locales – Saint-Étienne, Villeurbanne, etc. – publiés ces dernières années sur ce thème en témoigne clairement.Cependant, on est encore loin du compte. Si plusieurs urbanistes, historiens,
géographes ou sociologues1 ont récemment contribué à une meilleure connaissance du sujet au niveau national et international, l’histoire de ces quartiers d’habitat collectif reste un terrain largement méconnu, à peine exploré par les historiens locaux. En Essonne, à quelques exceptions près – Draveil, Viry-Châtillon, les Ulis, Athis-Mons ou Grigny –, rares sont les monographies ou les études locales à accorder une place de choix à l’analyse et à la présentation de ces bouleversements. Les mauvaises volontés, auxquelles nous avons parfois été confrontés dans le cadre de nos recherches dans le département témoignent des réticences que continue de susciter toute démarche d’enquête et d’analyse sur la mémoire et le devenir des grands ensembles.
La transformation en cours ou à venir d’une vingtaine de sites en Essonne dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine, institué par la loi Borloo du 1er août 2003, et la priorité donnée à la démolition-reconstruction,
sur fond de crise du logement social, devraient pourtant poser avec plus d’acuité la question de l’appréciation de ce patrimoine départemental. De nombreuses communes mobilisées dans des programmes d’intervention n’ont qu’une vision très partielle de l’histoire de ces quartiers, de leurs évolutions, dont les conséquences ne sont envisagées le plus souvent qu’à travers le prisme d’une crise sociale impossible à juguler. Or, n’est-il pas singulier, voire dangereux, d’entreprendre des opérations de transformation urbaine aussi radicales, sans même commencer par chercher à comprendre comment, par qui et pour quelles raisons ces espaces ont été construits ou transformés, sans évaluer dans certains cas l’impact des politiques précédemment engagées?Richesse patrimoniale ou héritage encombrant, définir une nouvelle vision de la ville exige un travail d’enquête, d’expertise, une capitalisation des expériences, rarement mis en œuvre.Et c’est sans doute là le talon d’Achille d’une politique de transformation
urbaine menée dans l’urgence, qui ne peut se nourrir de capitalisation critique, et occulte le rôle crucial de l’accompagnement qualitatif et de la sensibilisation et/ou de la formation des élus, des services de l’État et des collectivités, des opérateurs et des aménageurs, des bailleurs.Ces images devenues presque ordinaires de parpaings, pans de bétons fracassés, vitres brisées laissent songeur: quel regard les résidents – et notamment
les plus jeunes – pourront-ils bien porter à l’avenir sur un environnement si violemment rejeté? Pourquoi respecter ce qui n’est bon qu’à être démoli?
Pour n’en citer que quelques-uns : FORTIN J-P., Grands ensembles. L’espace et ses raisons, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), 1997 ; PEILLON P., Utopie et désordre urbains. Essai sur les grands ensembles d’habitation, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2001 ; DUFAUX F., FOURCAUT A., SKOUTELSKY R., Faire l’histoire des grands ensembles. Bibliographie 1950-1980, ENS éditions, 2003 ; TOMAS F., BLANC J-N., BONILLA M., Les grands ensembles, une histoire qui continue…, Publications de l’université de Saint-Etienne, 2003 ; DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir.), Le monde des grands
ensembles, Créaphis, 2004.« Pour une histoire des grands ensembles en Essonne », Les Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, n° 11, mai 2005« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
Les enjeux du projet
À Dijon, le projet a mis de long mois à se concrétiser. L’enjeu de ce travail était double:
■ Un enjeu de connaissance et d’analyse de l’histoire et des différentes étapes de l’évolution urbaine et sociale de l’immeuble et du quartier, des vécus, trajectoires résidentielles et familiales des habitants de la cité. Il a été réalisé à travers:
– une recherche historique dans les archives du bailleur, de la commune, des journaux locaux, de l’agence d’urbanisme, etc., replaçant l’étude dans le contexte général de l’histoire de la France de la Reconstruction et des quarante dernières années;– une écoute, dévoilant les différentes représentations de ce quartier, non plus
à partir de critères ou de théories de spécialistes, mais en suivant pas à pas(mot à mot) les trajets, les images qu’y déposent les habitants et les acteursdu quartier. Le travail artistique – photographies, textes – ayant alors pour fonction de réintroduire ces regards croisés dans la circulation de la ville,d’en faire des éléments de partage, de réflexio« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »Centre de Ressources Politique de la Ville en EssonneCes recherches ont permis de retracer les différentes étapes de construction et de transformation de cet immeuble dans son territoire, ainsi que l’évolution d sa composition socio-démographique. Une iconographie importante a pu être collectée et répertoriée sur CD-Rom. Une présence longue – deux à trois jours par semaine pendant cinq mois – a été assurée sur le terrain, favorisant notre immersion et l’observation du quotidien des habitants du quartier, le recueil d’une parole informelle, permettant d’expliciter notre démarche, ses objectifs, son intérêt, l’instauration d’une quotidienneté, de relations de confiance. Pour cela, une présence régulière aux différentes manifestations, aux réunions et aux événements publics liés au quartier et une fréquentation de lieux de rencontre et d’échanges préalablement identifiés ont été nécessaires.Des rencontres collectives et individuelles ont été organisées avec les partenaires – associations, structures et personnes-relais sur le quartier – nous permettant d’être rapidement identifiés et de baliser précisément notre rôle – le rôle de chacun – dans le projet, de recueillir leur connaissance du terrain, leurs représentations et leurs réflexions sur le projet. Les ateliers avec les techniciens, les élus et les associations concernées devaient définir précisément: ● les objectifs à court, moyen et, le cas échéant, long terme;
● les actions à court, moyen et long terme;
● les modalités de leur déroulement.
Ces rencontres avaient également pour objectif de faire fonctionner le«bouche-à-oreille», qui demeure bien souvent le principal vecteur d’information pour ce type de démarche. Elles nous permettaient également de nouer des premiers contacts avec les habitants et les personnes-relais impliqués dans la vie du quartier. Ont été mis en œuvre:
● un moment de rencontre-discussion avec les habitants sous la forme d’une soirée projection-débat: présentation du travail de recueil de mémoire, personnes et structures porteuses, méthodes, finalités; définition en commundes modalités de leur participation au projet.
● sollicitation et information de la presse locale (journaux, radio, télévision), des bulletins associatifs, de la communication institutionnelle (ville, communauté
d’agglomération, bailleur, etc.) pour relayer et présenter le plus précisément possible la démarche entreprise et les personnes en charge de ce travail;
● des entretiens compréhensifs, individuels, en couple ou en petits groupes sous la forme d’entretiens semi-directifs de type «récits de vie(s)», recueillisauprès d’habitants ou d’anciens habitants du quartier, de professionnels travaillant ou ayant exercé leur activité dans le quartier, d’élus ou de responsables associatifs.
« BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE »
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
Les entretiens ont été enregistrés et traités sur support numérique – mini-disc –, et les documents et les objets soigneusement inventoriés et/ou scannés.Ces entretiens avaient pour objectifs d’enregistrer non pas l’histoire de ce quartier, mais la manière qu’avaient nos interlocuteurs de dire leur propre histoire, cequi faisait mémoire pour ces personnes en contact étroit avec le quartier, natifs ou de passage, enracinés ou nouveaux venus. Il s’agissait de souvenirs, d’impressions d’enfance, de petits faits de la vie quotidienne parfois jugés sans importance, d’événements heureux ou tragiques, qui ont marqué leur sensibilité. Cela supposait donc que l’on prenne le temps, précisément de parler et d’écouter. Les entretiens se sont déroulés de préférence au domicile des personnes, pas dans la rue ou une salle impersonnelle, mais dans la sphère privée plus à même de laisser subvenir ces épopées de l’intime. L’objectif n’était pas de faire une archéologie du quartier, ni même d’enfermer nos interlocuteurs dans la norme de la personne-type qui habite un grand ensemble, mais bien de montrer que cet immeuble était composé de fragmentsde vies, de destins d’hommes et de femmes singuliers. Il s’agissait de montrer
comment, à un moment donné, ces personnes, venues parfois d’horizons lointains, se sont arrêtées là et ont enrichi ce lieu de leurs histoires et de leurs trajectoires particulières.
Nous avons donc insisté sur les trajectoires familiales et professionnelles de chacun: origines, parcours résidentiels, étapes et ruptures de vies – mariage, naissances, emplois successifs, divorces, décès, etc. –, points de repères autour desquels chacun construit «son temps», étapes qui organisent la durée, le vécu familial, domestique, les faits d’une vie et les événements de l’histoire. Le souvenir trouve également un support concret dans l’espace et les multiplesbouleversements du bâti et du cadre de vie. Démolitions, reconstructions,aménagements, suscitent une perte de repères, et invitent d’autant plus à faireun travail de mémoire. Dans cette perspective, ont été évoqués les souvenirs attachés plus précisément au quartier des Grésilles et à l’immeuble Billardon.Les personnes interrogées ont été invitées à s’appuyer le plus largement possible sur des descriptions détaillées (déménagement, logements successifs, accessibilité au travail ou aux équipements et services, nombre et identité des commerces, relations de voisinage, espaces collectifs), leurs pratiques (loisirs, vie scolaire, pratiques commerciales, etc.), les événements (fêtes, accidents, etc.) ou personnes marquantes; leurs perceptions du quartier et de son évolution – qu’ils y habitent toujours ou pas –, leurs projections éventuelles dans l’avenir (liste de thèmes non exhaustive).De février à juin 2003, une quinzaine d’entretiens ont pu être réalisés auprès d’une trentaine d’anciens locataires de l’immeuble, des premiers résidents de
Billardon dans les années 1950 aux derniers occupants, récemment relogés. « BILLARDON, HISTOIRE D’UN GRAND ENSEMBLE » Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne Des outils pour l’action: la restitution Tout au long de l’étude, nous avons rencontré et consulté régulièrement l’ensemble des institutions et des partenaires concernés par la démarche, afin de leur soumettre les premiers éléments de notre travail, recueillir leurs commentaires, leurs suggestions et critiques. Ces rencontres ont été l’occasion de partager une réflexion, d’élaborer des propositions de restitution aux différents publics.Malgré nos craintes initiales, une restitution de qualité a pu être proposée aux habitants, grâce à l’implication très forte de l’Opac de Dijon, véritable porteur du projet, et dans une moindre mesure du service Inventaire de la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne. Leur implication a permis de trouver différents partenaires financiers, comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou la communauté d’agglomération.
De notre côté, sur la base du rapport et du reportage photographique que nous avions remis à nos commanditaires, nous avons pu convaincre les éditions
Créaphis, reconnues pour la qualité de leurs publications de documents d’histoire, de sciences sociales et de photographie, de formuler une proposition éditoriale de qualité. Sur la base de nos recommandations, deux pistes de restitution ont été privilégiées:
● une exposition, événement fort et fédérateur, pouvant susciter des échanges,des moments de rencontre entre habitants du quartier et résidents extérieurs,
dans une optique d’ouverture du quartier au reste de la ville, les productions de certains groupes d’habitants pouvant être également valorisées, ainsi que les objets ou films recueillis dans le cadre du projet;
● une publication, associant textes et documents d’archives sur l’histoire du quartier, une sélection de témoignages et de photographies professionnelles
et amateurs, et accompagnant cette exposition, pour une diffusion plus large des résultats de l’opération, et une appropriation durable du projet par les habitants du quartier et les autres résidents de l’agglomération.Cette restitution avait également pour objectif de mettre en lumière les différentes préoccupations des habitants, permettant aux acteurs de terrain de disposer d’une base de connaissances pour définir et programmer leurs interventions, à court, moyen et long terme. Un tel travail fait émerger des représentations collectives, des divergences, des tensions qu’il faut savoir analyser et traiter pour améliorer les rapports sociaux et les conditions de vie des habitants.Encore faut-il que ces paroles soient prises en compte pour permettre aux institutions de redéfinir leurs modes d’intervention sur la ville: vaste chantier… Sylvain TABOURY,sociologue, enseignant à l’école d’architecture de Versailles Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.. Il existe de nos jours, de nombreux photographes qui privilégient la qualité artistique de leurs travaux cartophiles. A vous de découvrir ces artistes inconnus aujourd’hui, mais qui seront peut-être les grands noms de demain. Jérôme (Mémoire2Ville) #chercheur #archiviste #maquettiste dans l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... - - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..
passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).
Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon
Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.
En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'années, le Bourguignon a trouvé une solution à son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crée ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages géants écrits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hélicoptère. Un art éphémère et privé dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et là, plus rien ne l'arrête. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allées entières de luzerne. De l'apercevoir écraser d'interminables chemins de phacelia, un graminé californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hélicoptère photographiant le résultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prévient : ‘Hé, si tu n'as plus de forêt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. Signé : la Terre.' Même l'hiver, Jacques Simon s'adonne à cette calligraphie paysagère. (...) ».Extrait paru dans La Croix l'événement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par Frédéric Potet, rubrique Culture. son site simonpaysage.free.fr/
file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.
www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crée la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spéciaux dédiés à « l’Aménagement des espaces libres ». Même l'hiver, il s'adonne à cette calligraphie paysagère».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon écrit ses premiers articles dès la fin des années 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaître les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U …ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,
A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture --------------De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. www.arte.tv/fr/videos/073938-000-A/l-homme-a-mange-la-terre/ Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique. Liaisons dangereuses
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. le Logement Collectif* 50,60,70's dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Rétro-Villes / HLM / Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme URBANISME S’imaginer Paris et le Grand Paris @ Les 50ans d'Apur (link: 50ans.apur.org/#intro) 50ans.apur.org/#intro @ Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Où en est l'histoire urbaine des sociétés contemporaines ? Cet ouvrage, inspiré par Annie Fourcaut, qui contribua de manière décisive à son développement, propose un état des lieux de ce champ. De Femmes à l'usine (1981), Bobigny, banlieue rouge (1986), à La banlieue en morceaux (2000), en passant par les publications collectives qu'elle a coordonnées et les travaux qu'elle a encadrés, la trajectoire de cette historienne a conduit l'histoire sociale et politique – telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 – vers une histoire urbaine renouvelée. Le livre revient sur cette évolution et explore des pistes de recherche ouvrant l'histoire urbaine à une variété de " genres ". Les auteurs, historiennes et historiens, sociologues, politistes, géographes, architectes, urbanistes et décideurs politiques proposent une histoire urbaine à la fois interdisciplinaire et ancrée dans la fabrique de la ville et ses représentations, portant la marque de sa dédicataire.Les quatre sections de l'ouvrage dessinent les chantiers qu'Annie Fourcaut a investis : " Du social à l'urbain " met en avant la conviction qu'étudier l'histoire des villes, c'est toujours faire de l'histoire sociale ; " Qu'elle était belle la banlieue " est centré sur les banlieues, son territoire d'étude de prédilection ; " Les habits neufs des politiques de la ville " interroge les politiques urbaines successives et leur transformation ; enfin, " Banc d'essai des modernités " propose une analyse historique de l'urbanisme, comme discipline et comme pratique.
Playlist #BBFs 🌐 Jordyn Jones and Loren Gray #PlaylistLive - Jordyn Jones Photo | Photo Published by Social Media www.facebook.com/jordynonline/photos/a.1160112900683739.1... | Website: www.jordynonline.com - www.jordynjonesofficial.com | Tags: #jordynjones #actress #model #singer #dancer #designer
Flowers will gone with Autumn warm leafs...
Sometimes one element gone and we miss that...
but those are things it worse when it involved a person...
Playlist Song : Zdarlight of the Gorillaz - Digitalism vs. Gorillaz feat. DeLaSoul
www.youtube.com/watch?v=lyQuYCeXXkA
Done with the 50mm 1.4 at ISO3200 F/1.4 and 1/2500sec at the SAP Christmas Party
Here's my latest submmission on Lego Ideas.
Pick your favorite musical genre and place it on stage, ready to be played by the jukebox.
The jukebox can be opened on top to reveal the discs mechanism.
The stand has the shape of a stage and supports the floor below the jukebox.
Six musical genres represented (Classic, Jazz, Pop, Rock, Dance and Rap), including eight minifigures.
ideas.lego.com/projects/d23870e4-f2e6-4441-833b-8b45bed993a7
I was at the concert of Ezra Furman yesterday. It was fantastic. I've seen this guy for the fourth time now and it was always a great experience (link to last concert picture) .
After the concert I snatched the playlist from the stage and Ezra signed it for me (I circled it in red) :)
Saturday, 20 September 2014
Playlist Song : Any Minute Now - Soulwax
www.youtube.com/watch?v=YmH7_2h4_rs
Comic book store near Covent Garden, London, UK.
Done at ISO200, 47mm, F4 at 1/30sec
www.twitter.com/Memoire2cite -“ L’urbanisme des possibles ”Pourquoi dire des grands ensembles qu’ils sont des terres d’avenir ? www.youtube.com/playlist?list=PLaaQ2crb2Yoi0aqvbpHthqOowQ... Parce que la fréquentation régulière de ces quartiers m’a amené à y voir autre chose que des territoires à problèmes. Habiter les grands ensembles, c’est habiter la ville. Rarement
la ville-centre, celle du Paris haussmannien ou de la ville autrefois intra-muros, mais la ville tout
de même, un territoire souvent diffus, faible, pas toujours reconnaissable, mais où habite finalement aujourd’hui la majorité des urbains. Les grands ensembles font partie de cet assemblage d’entités autonomes, issues de conceptions rarement hasardeuses, mais pas forcément articulées les unes aux autres. Ils se distinguent du territoire urbanisé par leur masse, leur dimension,
parfois leur ordonnancement. C’est très clair quand on survole une ville depuis
un avion : les barres et les tours des grands ensembles émergent au milieu des
nappes de pavillons, des galettes commerciales et des infrastructures routières.
Pour autant, ils n’organisent ni ne structurent le territoire, comme l’espéraient
leurs concepteurs à l’origine. Ils sont juste plus grands.
Les grands ensembles appartiennent au paysage générique et banal de la banlieue.
Ils en sont même devenus des éléments constitutifs. A ce titre, les barres et les
tours nous parlent d’autre chose que d’habitat ou de difficultés sociales. Bien sûr,
ces immeubles ont tendance à accueillir une population souvent défavorisée, mal
intégrée aux réseaux de production et d’emploi. Bien sûr, les modes de vie et les
relations sociales y sont parfois plus durs et plus violents qu’ailleurs. Mais on ne
peut réduire les grands ensembles à ces difficultés. Leurs situations se rapportent
en effet à une condition beaucoup plus large qui est celle de la banlieue dans sa
globalité, soit la part majoritaire de la condition urbaine actuelle.
Intervenir dans les grands ensembles implique donc de penser aujourd’hui cette
nouvelle condition. Comme l’habiter ? Comment y développer une activité ?
Comment y affronter la précarité énergétique ? Les grands ensembles constituent
un formidable territoire pour aborder ces questions, ils disposent d’un formidable
gisement pour penser la ville de demain. Regarder un territoire, une nécéssité avant toute
transformation
6 | L’urbanisme des possibles
En 2012, le Ministère de la Culture nous a confié, à Ken Rabin et moi-même,
le commissariat et la scénographie d’une exposition itinérante de photographies
sur les grands ensembles. Cette initiative revient à Eric Langereau, directeur de
l’ESAM de Caen, l’Ecole supérieure d’art et de médias qui a accueilli l’exposition
pour la première fois.
L’exposition présente les œuvres d’une dizaine de photographes qui, de 1960
à nos jours, ont porté un regard sur les grands
ensembles. Les œuvres de ces photographes sont
riches d’émotions mais aussi d’enseignements car
la manière d’observer un site ou une situation est
absolument déterminante dans la manière de penser
leur transformation. Et le regard de ces artistesphotographes nous aide à dépasser l’héritage des
fausses représentations.
Au travers de cette exposition, nous avons essayé d’élever les grands ensembles
au rang d’objets dignes de considération. Non pas tant des objets de patrimoine
– dans le sens où il faudrait les conserver, s’interdire de les démolir – mais comme
des objets à la fois importants dans l’histoire d’après la Seconde guerre mondiale
et marquants dans le territoire. Des objets qu’il convient encore d’apprendre à
regarder. Le grand ensemble à l’origine : une promesse de modernité et de confort
Dès la fin des années 1950, la Caisse des dépôts s’impose comme le plus important
constructeur de logements en France. Son rôle est essentiel dans le développement
du modèle du grand ensemble. Chacune des opérations qu’elle livre fait l’objet
d’une mission photographique.
Essentiellement réalisées par Jean Biaugeaud, les images promotionnelles qui en
résultent témoignent de la formidable promesse de cette production à grande
échelle : un nouvel habitat égalitaire, une nouvelle organisation du territoire,
le tout soumis à un objectif essentiel, celui de résoudre la crise du logement. A
l’époque, l’enjeu, c’était d’abriter des gens qui travaillent. Ce qu’il faut retenir,
et ça me paraît extrêmement important par rapport à la situation actuelle dans
laquelle on se trouve aujourd’hui, c’est que le grand ensemble était fait pour loger
des salariés qui ne travaillaient pas sur place. Un lieu où on régénérait en quelque
sorte la force de travail. Le confort du logement participait à cette régénération.
Une vie nouvelle, une vie de pionniers
La vie collective des grands ensembles est très intense durant les premières années.
Les habitants s’engagent dans des mouvements d’éducation populaire et de
jeunesse et des associations. Beaucoup d’entre eux militent au parti communiste.
De 1959 à 1969, le photographe Jacques Windenberger habite Sarcelles. Il s’attache
alors à décrire la vie collective très intense dans cette cité encore en chantier, les
solidarités entre voisins aussi bien que les douceurs familiales.
Ses reportages décrivent avec fidélité la vie de ces pionniers qui inventent de
nouveaux modes de vie collectifs. Une vie un peu à l’écart, mais qui reste accrochée
à la société par le lien du travail.Une question identitaire
Les grands ensembles accueillent dès l’origine une importante communauté de
pieds-noirs et d’immigrés. Ce cosmopolitisme reste une caractéristique forte de
ces quartiers. Certains d’entre eux comptent aujourd’hui plus d’une trentaine de
nationalités différentes.
Né en banlieue parisienne, de père algérien et de mère française, le photographe
Bruno Boudjelal fait une série de clichés bouleversants sur le quotidien de plusieurs
générations de femmes d’origine algérienne.
A la fois journaux intimes et reportages sur les conditions de vie, ces séries
formalisent le trouble identitaire que peut ressentir la première génération des
enfants nés des grands ensembles.
Les grands ensembles se sont fondus dans le territoire
Commandées en 2010 par la Direction générale des patrimoines, les vues aériennes
de l’américain Alex MacLean témoignent de la manière dont quelques grands
ensembles emblématiques de la région parisienne perdurent.
Le photographe nous montre ici comme les barres et les tours ont perdu de leur
monumentalité. Les bâtiments, comme le sol, se sont usés. Les populations se sont
renouvelées. Les grandes dimensions de ces quartiers d’habitation, encore inédites
à l’époque de leur construction, ne se discernent plus dans l’hétérogénéité des
masses de la banlieue. De l’ambition initiale, il ne reste que le visage impersonnel
de ces innombrables fenêtres et une fascination mêlée d’inquiétude devant un
effacement si assumé de toute trace d’individualité.
De plus en plus, le grand ensemble et la ville se confondent. L’un et l’autre sont
immergés dans une urbanité spatiale et culturelle de plus en plus diffuse et
homogèneUn paysage en perpetuelle métamorphose
Le photographe Christian Siloé fonde un récit à partir des chantiers – de la
démolition à la reconstruction – d’une cité de Montereau-Fault-Yonne. On
y voit des grues héroïques déchiqueter les restes puissants de structures
d’immeubles. On y voit aussi les chantiers de pavillons qui viennent
reconquérir le paysage des barres et des tours démolies pour générer un
paysage reconnaissable de lotissement.
Les grands ensembles, ce sont des paysages en métamorphose. C’est
énorme, c’est grand, c’est solide, c’est en béton, mais c’est aussi très
fragile. On les a construit, on les a réhabilité, on les a re-réhabilité, on les
a partiellement démoli, on y a reconstruit d’autres logements, …
Cette fragilité est aujourd’hui inscrite dans le paysage et la culture de
la banlieue. Depuis les
grandes démolitions à
l’explosif des années
80-90, tout le monde
sait que les grands
ensembles sont en
sursis, qu’ils peuvent
disparaître à tout
moment.
Un univers d’idées reçues
Les œuvres de Mohamed Bourouissa rassemblent, dans des mises en
scène soigneuses, les signifiants de la culture des cités : squat de hall,
regroupement en pied d’immeubles, destruction de voiture sur parking,
affrontement entre jeunes sur trottoir...
En faisant appel au vocabulaire noble des tableaux maniéristes
(composition, lumière, pose, cadrage), l’artiste-photographe hisse
les idées reçues au rang de mythe. Parce que la banlieue et les grands
ensembles, c’est aussi ces regards, ces gestes, ces manières d’être en
groupe, ou simplement les uns avec les autres dans des espaces très petits
alors que, juste à côté, il y a des étendues immenses.
Cette chorégraphie des corps, des gestes et des regards – inquiétante pour
certains – est bien sûr liée à l’architecture des grands ensembles. On ne
peut l’ignorer lorsqu’il s’agit de penser aujourd’hui leur devenir.
Entre solitude et promiscuité
Le photographe Cyrus Cornut ne pose pas simplement son regard sur les
grands ensembles, mais sur l’ensemble de la banlieue parisienne.
Ses photographies nous montrent un rapport très particulier des indivi
-
dus aux grands espaces, à l’horizon. Les personnages paraissent petits et
isolés au milieu d’un paysage de fenêtres anonymes et de blocs gigan
-
tesques, au sein desquels on vit très près les uns des autres.
Cette disproportion entre solitude et promiscuité, ce sont bien sûr les
grands ensembles qui l’ont installé. Mais elle s’est étendu depuis à l’en
-
semble des territoires sub- et péri-urbains.
C’est extrêmement important de considérer que cette affaire des grands
ensembles ne se limite pas simplement aux périmètres dit « ZUS », qu’ils
ne se distinguent pas de ce vaste paysage qu’est devenu la ville, la ville
dès que l’on s’éloigne de son centre historique.
Que nous apprennent ces photographies ?
La promesse égalitaire qui fonde l’origine des grands ensembles a-t-elle
entièrement disparue ? L’intensité de la vie collective s’est-elle substituée
à la seule violence des rapports humains ? Peut-on réduire les barres et les
tours aux seuls stigmates du colonialisme et du communautarisme iden
-
titaire ? Ces photographies montrent que l’histoire des grands ensembles
est bien plus complexe et qu’ils disposent de bien d’autres atouts. Car le
propre des grands ensembles est qu’ils restent les héritiers de la politique
étatique, planificatrice et égalitaire des Trente Glorieuses tout en étant
devenus poreux au territoire qui les entoure. Et c’est justement ce carac
-
tère double qui fait des grands ensembles des terres d’avenir : des terres
mieux adaptées aux conditions économiques et sociétales d’aujourd’hui,
des terres également propices au renouvellement des pratiques de projet.
Le potentiel des espaces verts
Les grandes étendues des espaces verts qui caractérisent la plupart de
ces quartiers témoignent de cette ambigüité. À l’origine, les grands en
-
sembles reposaient sur un certain nombre de principes affirmés. Le pre
-
mier consistait à implanter les constructions au milieu de vastes étendues
paysagères, apportant ainsi l’air, la lumière et la nature au plus près des
logements. François Parfait, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, avait alors
déclaré que ces espaces verts devaient relever d’un statut particulier :
celui de service public. Ce statut à part, qui ne relevait ni du domaine
public ni du domaine privé, n’a jamais vu le jour. Les espaces verts n’ont
jamais trouvé leurs usages et sont restés des lieux d’interdiction, difficiles
à gérer. Des lieux d’inquiétude mais aussi des lieux coûteux en entretien
pour les locataires, les copropriétaires et les collectivités locales.
À partir des années 1980-90, on a commencé à introduire un autre modèle
en aménageant des rues et en distinguant l’espace public de l’espace privé. De
fait, on a simplifié un certain nombre de questions posées depuis l’origine. Les
espaces verts ont été découpés en parcelles. Puis on a mis des clôtures. Et ces
espaces verts, très généreux au départ, que sont-ils devenus ? Essentiellement
des jardins de vue. On a créé des espaces verts privés, morcelés, plus petits, gérés
par les bailleurs sociaux mais toujours sans usage. On a gagné un espace public,
clairement délimité – le plus souvent, les clôtures servent davantage à délimiter
la rue qu’une entité résidentielle – mais, là encore, celui-ci a rarement trouvé
d’autres usages que ceux de la circulation et du stationnement.
Avec les opérations de rénovation urbaine, nous avons découvert que les grands
ensembles pouvaient accueillir un foncier privé, dédié à de nouveaux types
d’habitats privés, générant ainsi une certaine mixité sociale. Pour autant, les
espaces verts résidentiels sont restés des jardins de vue tandis que les espaces
publics sont demeurés des rues circulantes. Est-ce le seul avenir pour ces espaces
verts ? N’y a-t-il pas d’autres hypothèses à envisager ? En élargissant la focale,
on découvre d’autres vocations possibles. Je pense par exemple à des pratiques
solidaires et locales ou à des filières économiques courtes pouvant associer
les habitants ou les actifs logés à proximité. Car ce qui caractérise les grands
ensembles, et que l’on oublie bien souvent, c’est leur ancrage dans le territoire.
De par les liens fusionnels qu’ils entretiennent avec la banlieue, comme évoquée
plus haut. Mais aussi du fait du chômage qui touche souvent plus leurs habitants.
Car si la vocation première des grands ensembles consistait à loger une population
salariée, celle-ci est aujourd’hui d’accueillir des résidents qui font bien plus qu’y
habiter.
Les habitants ont pris de l’avance
Dans de nombreux quartiers périphériques, les habitants exploitent les espaces
libres dont ils disposent pour inventer de nouveaux usages, parfois collectives ainsi
que de nouvelles activités économiques, qualifiées le plus souvent d’informelles (à
ne pas confondre avec souterraines qui désignent le commerce de biens illicites).
C’est le cas tout particulièrement des résidents de nombreux pavillons qui ont
su exploiter les potentiels de leurs garages, de leurs jardins ou d’une partie de
leurs rez-de-chaussée. Ne peut-on imaginer un tel potentiel de « capacitation »
(empowerment) dans les espaces verts des grands ensembles ? Ces surfaces de
pleine terre qui s’étendent au pied des barres et des tours, encombrantes pour
les gestionnaires et les pouvoirs publics, ne pourraient-il pas profiter aujourd’hui
pleinement aux habitants ? Les espaces verts contribueraient alors à faire advenir
de nouvelles modalités de travail, dans l’esprit de ce que Jeremy Rifkin a appelé
la « Troisième révolution industrielle ». En ces temps incertains, où se prépare
une probable pénurie énergétique, les grands ensembles auraient alors toutes les
chances de devenir les porteurs d’une nouvelle promesse. Créer un parc d’initiatives à Toulouse
À Toulouse, dans le quartier de Bagatelle, nous travaillons sur un grand territoire
de 365 hectares, aussi grand que le centre-ville. Celui-ci est bordé par la rocade, la
Garonne et un boulevard de ceinture du centre-ville. Il comprend notamment cinq
quartiers d’habitat social : Bagatelle, La Faourette, Papus, Tabar et Bordelongue.
Sur ce projet de renouvellement urbain, nous abordons plusieurs échelles,
plusieurs temporalités. Nous élaborons un schéma directeur, aménageons un
certain nombre d’espaces publics et accompagnons, en tant qu’urbaniste-conseil,
toutes les opérations.
Ce territoire est constitué de petites « poches » de quelques centaines de logements
sociaux, de pavillons et de copropriétés construits, pour l’essentiel dans les années
1950 et 1960. Chaque « poche » s’est implantée sur une assiette foncière provenant
de la réunion de plusieurs parcelles maraîchères. On a des isolats, des sortes de
successions de petites unités placées les unes à côté des autres. Pour l’architecte
Candilis, auteur du Mirail, l’aménagement de ces quartiers juxtaposés, c’est l’antimodèle.
Est-ce que c’est l’anti-modèle ? Je n’en suis pas si sûr. Parce que la proximité
de toutes ces « poches » est d’une grande richesse. Une des choses les plus
frappantes, c’est le contraste entre les secteurs de grands ensembles et les secteurs
pavillonnaires. Bien que disposant de très vastes espaces verts, les abords des
premiers restent peu investis par les habitants tandis que les maisons débordent
d’usages économiques et associatifs.
Ce contraste nous a beaucoup interrogés. Nous pensions naïvement, avant d’explorer le site, que les secteurs pavillonnaires
n’avaient d’autres fonctions que résidentielles, que leur capacité d’évolution
restait, de fait, très limité. Nous avons découvert des quartiers très vivants, les
activités dans et aux abords des maisons ne cessant de changer, de se transformer.
Et on a commencé à imaginer des choses.
Il se trouve que ce territoire est entièrement soumis à un impératif majeur, le plan
d’exposition au bruit, celui-ci se trouvant dans l’axe des pistes de l’aéroport. La
stratégie de densification n’était donc pas de mise. Les vides n’ayant pas de valeur
foncière, ils pouvaient être mis à profit pour offrir aux habitants des avantages
comparables à ceux des pavillons.
Ainsi, plutôt que de diviser, comme ailleurs, les espaces verts, nous avons choisi
de les amplifier, de les réunir. Dans le quartier de Bagatelle en particulier, nous
avons constitué une entité large et généreuse de 4 hectares, la reconstruction
de l’offre de logements étant reportée de
part et d’autre.
Mais quelle affectation proposer à ce
parc sans alourdir encore les charges
des locataires et de la collectivité ?
Cet enjeu était d’autant plus crucial
que la proportion était d’espaces verts
était devenue, dans ce quartier, très
importante. Un calcul nous a paru éloquent. Il s’agit du nombre de mères carrés par
logement. Si on compare le quartier de Bagatelle avec le centre-ville de Toulouse,
ce ratio était multiplié par quatre.
Mais dès lors que ce parc s’ouvrait aux initiatives des habitants, ce ratio pouvait
diminuer. Au vu de ce qui se passe dans les pavillons, on n’a pas souhaité se
cantonner aux jardins familiaux ou partagés. Ce parc est devenu le parc des
possibles, un parc capable accueillir les initiatives économiques, énergétiques,
agricoles, alimentaires, culturelles, ludiques et sportives des habitants. Les
porteurs de projets disposent d’un morceau de terrain, d’une parcelle, pour une
durée déterminée. Le sol reste propriété de la collectivité, mais il devient, pour
une bonne part, autogéré.
La constitution d’une trame facilite ensuite les connexions à des systèmes de
partage et de coproduction.
Cette hypothèse n’est pas tout à fait nouvelle. Nous pensons notamment à Andrea
Branzi qui a poursuivi, depuis les utopies d’Archizoom dans les années 1960,
une réflexion sur « l’urbanisation faible ». Le dessein de la ville n’étant plus en
mesure d’être planifié, la trame constitue un système ouvert, capable de mettre
en relation des noyaux d’activités éparses, extensifs ou graduels. Nous sommes
loin du modèle de la ZAC. Parole à...
Pierre Vandenbrouck et Julia Golovanoff
Créer, par la trame urbaine, des pages de liberté
Dans le quartier de Bagatelle, il y a eu beaucoup de démolitions, qui ont eu pour
effet de créer du vide.
Nous avons commencé notre travail sur cette question.
Que pouvions nous en faire ? Que faire de tous ces petits espaces, souvent sans
affectation, sans fonction ? Résidentialiser ? Créer des jardins de copropriété ?
Plutôt que de faire des jardins de copropriété surdimensionnés, nous avons
proposé de regrouper, de rassembler tous ces fragments de terrains libres pour
faire un ensemble sur lequel on puisse imaginer des choses et créer un projet.
Nous avons saisi l’opportunité d’utiliser l’espace laissé par les démolitions pour
relier deux espaces verts existants, actuellement enclavés, pour créer un grand
parc qui ferait quatre hectares et permettrait de renouveler l’image du quartier
de Bagatelle.
Mais on ne voulait pas seulement proposer un parc, public et entièrement géré par
la collectivité où toutes les activités seraient assurées et encadrées par le service
public. On pensait qu’il y avait matière à proposer autre chose, plus adapté aux
besoins du quartier. L’idée que l’on a proposée était d’apposer sur ce grand espace
une trame, structure capable d’accueillir des espaces de liberté.
Cette trame, c’était aussi l’occasion de caractériser très fortement l’espace et
de créer une sorte de structure suffisamment forte pour qu’elle puisse, tout en
existant, accueillir une grande variété d’usages.
L’idée n’était pas d’imposer quelque chose de rigide, mais de voir toute la liberté
qu’offre une trame et tout ce qu’elle peut accueillir de différent.
Des jardins plus ouverts
Tout le parc a été divisé par cette trame, en parcelles.
Le mot parcelle nous convenait bien, parce que la parcelle, c’est la petite partie
d’un tout. Et on imagine que tout y est possible, en fait. Et puis on aimait
bien aussi le mot parcelle qui désignait au Moyen-âge un petit morceau d’une
demeure seigneuriale, mise à la disposition d’un serf, et que celui-ci cultivait,
entretenait et dont il se nourrissait. Ici, il ne s’agit pas d’un seigneur ou d’un
serf, mais d’une collectivité et d’une sorte de sous-locataire qui serait un usager
ou une association. Alors on imagine que cela pourrait s’organiser un peu comme
les jardins partagés, mais de façon plus ouverte car l’idée est que les parcelles ne
soient pas forcément des jardins. Elles peuvent être autre chose. Quoi ? On ne le sait pas, mais on se doute bien que les futurs usagers auront beaucoup d’idées
à proposer. On imagine que pour obtenir une parcelle, un habitant, un groupe
d’habitants ou une association puissent proposer un usage et que cette initiative
soit choisie pour son intérêt, pour ce qu’elle peut apporter aux habitants, pour ce
qu’elle peut apporter au quartier en général.
Tout le parc est divisé en parcelles de 200 mètres carrés, surface qui a été choisie
parce que dans 200 mètres carrés, on peut faire des choses très variées.
On ne sait pas ce qu’il y aura dans ces parcelles. On imagine. On peut imaginer
mille choses. Ces parcelles ne sont pas toutes privatisées. Il y a aussi des parcelles
publiques parce que si la ville ne gère pas tout, n’entretient pas tout, il y a aussi
l’idée que la collectivité ne se désintéresse pas de son sol. Et une part de l’espace
public doit rester porteuse de tous les usages possibles, sans appropriation possible.
Dans le cadre d’une préfiguration du futur parc, on a planté des espaces qui
permettent aussi de tester spatialement la taille des parcelles, de voir ce que
ça veut dire d’avoir des parcelles de cette surface sur ces terrains. L’idée est
qu’on prépare le futur. Les habitants, les associations peuvent commencer à se
demander : « Mais, qu’est-ce que j’aimerais faire si j’avais un sol disponible en
extérieur ? ». C’est une chose importante, car les habitants des pavillons ont un
jardin, un garage, alors que les habitants des immeubles collectifs n’ont que leurs
logements. Ils n’ont peut être jamais espéré pouvoir bénéficier d’un sol, prêté par
la collectivité.
Nous, on trace une trame qui peut accueillir les idées de tous les habitants, du
quartier comme d’ailleurs.
Car généralement plus on aménage un espace, moins on a le droit d’y faire de
choses, moins on a confiance dans l’usager et finalement tous les usages qui
s’écartent de ce qui a été prévu sont considérés comme déviants.
C’est finalement dommage de voir que la générosité des pouvoirs publics ou
l’attention portée par les concepteurs sur les espaces publics soient à ce point
réduits une fois les aménagements réalisés.
Ce parc de Toulouse avec ses parcelles, parle aussi de l’usager et de sa place dans
l’espace. Si on synthétise, dans l’histoire des parcs, on a les Tuileries où l’usager
est spectateur d’une nature mathématique, ordonnancée et parfaite. Les Buttes
Chaumont ensuite, c’est la même chose, sauf que c’est un bout de nature qui
est importé à l’intérieur de la ville. On s’isole de la ville et on admire la nature.
C’est dans le Parc de la Villette qu’on a commencé à s’asseoir dans l’herbe, ce
qui paraissait encore un sacrilège dans beaucoup de jardins parisiens. En fait, on
imagine qu’avec ces parcelles, nous allons passer à une autre phase, où on pourrait
s’emparer du sol et en faire quelque chose. Parole à...
Eric Amanou
Je vais vous raconter, comment chargé de la dimension sociale du projet, nous
avons mis en œuvre toute la dimension participative autour de ces intentions.
Au début du projet, nous avions deux intuitions. La première, celle d’un grand parc
de quatre hectares devant relier trois secteurs de Bagatelle, aujourd’hui repliés sur
eux-mêmes. Notre deuxième intuition, c’était de ne pas faire un parc d’agrément,
comme il en existe déjà à Toulouse, notamment dans le quartier voisin de La
Faourette.
On arrive avec quelques idées comme l’agriculture urbaine ou des initiatives
culturelles. On n’en sait pas plus que ça. Cela suffit pour organiser des rencontres
avec les habitants et recueillir leurs réactions.
Nous décidons d’aller vers les habitants, pas par une réunion publique, mais là où
ils sont. Et sur une semaine, on organise une quinzaine de temps de rencontres.
On discute, on demande aux bailleurs de nous organiser des rencontres en pied
d’immeuble avec des locataires, on va voir les personnes âgées, on va sur le marché,
à la brocante, à la sortie des écoles. On rencontre des jeunes enfants dans les
centres d’animation. En tout, c’est une quinzaine de rencontres, au cours desquels
on a dialogué avec 350 habitants, commerçants, associatifs qui nourrissent les
intentions du parc.
De ces libres discussions, où la tendance qui s’exprimait était un parc conciliant
fonction d’agrément, nature en ville et activités
partagées, on a réussi à dégager certains
éléments de fonctionnement et des éléments
programmatiques.
On a aussi voulu identifier les ressources dans
une logique de recensement des initiatives et des
prédispositions à venir. Sur l’idée du grand parc
on a réussi à dégager un élément-clé. Cet espace
vert, il doit finalement être le trait d’union entre trois sous-ensembles et trois
fonctionnements résidentiels. Tout ce travail et le travail sur le fonctionnement
social qui avait été mené en amont par Fanny Martel, nous a permis de tricoter et
de mieux assurer nos intentions, nos intuitions, nos éléments programmatiques.
Dans le même temps cela a permis aux concepteurs, atelier Landauer et atelier
Jours, d’y voir un peu plus clair sur cette idée de trame et de parcellaire.
Aujourd’hui on se demande aussi si ce n’est pas aussi notre métier d’aller vers les
habitants, parce que la démarche compte tout autant que ce qui va être proposé.
Le fait d’aller vers les habitants, avec nos panneaux, d’engager des discussions
libres, tout cela crée des conditions d’adhésion plus favorables.
Je voudrais maintenant aborder quatre difficultés auxquelles nous avons été
confrontées.
La première concerne la gouvernance des projets.
De telles intentions, un tel processus de projet, réinterrogent tous les métiers de
la direction de projet, chez les bailleurs et au
sein des différents services de la collectivité.
Culturellement cela suppose de sortir de toute
standardisation de l’espace public et de tous
les modèles. Cela questionne les logiques de
propriété, de fermeture, de séparation, de
distinction des fonctions... Culturellement
c’est difficile quand on n’a pas un modèle
précis à substituer à celui que l’on propose
d’abandonner.
Finalement, on propose de réfléchir et d’agir
comme des développeurs sociaux. C’est-àdire que l’initiative qui va sortir va devenir
le premier élément de projet, sur lequel on
appuiera un deuxième. Mais rien n’est connu
ni maîtrisé d’avance. C’est une logique de
développement sans outils, hors maquette financière.
Par exemple, une des difficultés qu’on avait avec ce parc, c’est un bâtiment qui
peut gêner son déploiement. On nous demande immédiatement ce qu’on va en
faire. Et on ne sait pas leur répondre. L’écrêter, le réhabiliter, le démolir ? Et les
incertitudes ne rentrent pas dans la maquette financière, il faut faire inscrire le
devenir de ce bâtiment. On l’inscrit donc, en faisant le pari que dans 3-4 ans les
lignes seront fongibles.
La deuxième limite, est celle de la participation traditionnelle, connue.
Avec ce projet, on dépasse les figures habituelles de la concertation et de la
participation, du « faire pour » ou du « faire avec ».
Sur cette logique de coproduction, de reconnaissance d’expertise et surtout
d’incitation aux initiatives, on va mobiliser une autre figure, celle du « faire par
». Il va falloir inventer d’autres figures de la concertation et de la participation.
Savoir solliciter, mobiliser un prestataire qui va animer le territoire, aller à la
rencontre et accompagner les porteurs de projets. On ne sait pas bien qui va
répondre. Mais il va falloir repousser les limites pour inventer un nouveau métier
que celui de la concertation ou de la participation.La troisième limite, c’est celle de la tranquillité publique, de la régulation de
l’espace public. Dans notre concertation et en règle générale, la question des
détournements d’usage, du non respect des espaces et des équipements et de
la dégradation volontaire bride l’imagination. Au travers de ce projet, je pense
qu’il faudra faire naître d’autres métiers de la régulation publique. Les jardins
partagés, d’une certaine manière, sont aussi des petits miracles, un peu partout
dans le pays. Partout où ils existent et où ils sont bien faits, ils sont extrêmement
respectés, y compris dans des contextes de grande tension. Les associations
gestionnaires de ces jardins-là, parce qu’ils ont d’autres modes de faire, parce qu’ils
travaillent autrement avec des habitants, parce que c’est une valorisation aussi de
la ressource, produisent des formes de respect, de régulation.
Pour obtenir une régulation de l’espace public afin que toutes ces initiatives se
fassent, il va falloir inventer des nouvelles figures de la régulation, à l’image
des gestionnaires de ces jardins partagés ou des collectifs de jeunes architectes
ou paysagistes qui fabriquent avec les publics qu’ils rencontrent et dont les
productions tiennent et sont respectées par tous, ou presque. Ces gens ont une
capacité, dans une approche nouvelle envers les habitants, dans leur aptitude à
être acceptés, à réussir là où l’action publique traditionnelle échoue.
La quatrième limite tient à notre approche républicaine. On se fixe des limites
idéologiques, républicaines. Si on n’accepte pas d’encourager « l’activité de la
débrouille », on ne voit pas comment ça va se faire. On connaît ces activités on
voit bien que ce n’est pas très légal, que la République ne peut pas cautionner ça
et doit fixer une limite. Mais a-t-on vraiment le choix ? Il y a peut-être une logique
de pragmatisme de l’action publique qui va devoir permettre de détendre un peu
ces grands principes républicains.
Un chiffre nous a vraiment surpris. Depuis que le statut existe, c’est dans le
quartier habitat social du Mirail qu’il y a le plus d’auto-entrepreneur. Cela rend
compte de la fermeture du marché traditionnel et de la capacité des gens à
entreprendre, innover, tenter des activités. Lorsqu’il y a cadre légal, les habitants
y adhérent. Mais si cela doit passer par de la « débrouille », ils iront aussi. Nous,
savons que sur ce genre de projet, il va falloir aussi qu’on repousse ces limites de
l’action publique républicaine.Histoire de projet
Fosses : le grand ensemble devient le centre-ville
Cela fait dix ans que nous travaillons sur le projet de Fosses. Nous avons développé
un projet urbain. Aujourd’hui nous avons la maîtrise d’œuvre des espaces publics
et une mission de coordination. On en est à peu près à mi-parcours.
Fosses, est une commune de 10 000 habitants dans le Val d’Oise, en limite de l’Ile
de France, bordée par les grandes plaines agricoles de l’Oise. C’est une ville qui n’a
jamais eu de centre. Une ville périurbaine qui s’est développée à partir des années
1960-70 à proximité de la gare, à plusieurs kilomètres du village d’origine. Elle
comprend des pavillons, un grand ensemble (avec son centre commercial et son
centre social), un lotissement fait de maisons en bandes dites « chalandonnettes
» (elles ont été financées dans le cadre d’une loi du ministre Albin Chalandon),
un réseau d’étroites venelles piétonnes et quelques gros équipements (gymnase,
piscine, poste).
Comme la ville disposait d’une densité plus importante au niveau du grand
ensemble, la ville y a disposé la mairie dans un bâtiment préfabriqué. Puis,
dans les années 1980-90, elle y a construit une église, une halle de marché et
quelques immeubles collectifs aux façades régionalistes. Cela forme un ensemble
très disparate, une juxtaposition de fragments urbains qui relèvent chacun d’une
conception urbaine particulière, sans aucun lien ni articulation, une juxtaposition
de machines solitaires séparées par des vides indistincts, remplis de stationnements
ou de buttes de terre.
Du fait de cette situation, le projet de renouvellement urbain qui nous a été confié
est vite devenu un projet de centre-ville. Il y avait une attente forte des habitants
dans ce sens. Les choses qui nous ont été dites, au tout début, c’était des choses
simples: « Quand on fait une photo pour un mariage, on aimerait bien que le décor
soit autre chose qu’un préfabriqué ! ». Il y avait donc un besoin de symbolique.
Mais en même temps, il y avait un paradoxe. Parce que rien ne justifiait a priori
que le quartier du Plateau, où se trouvait le grand ensemble devienne, plus qu’un
autre, le centre-ville.
C’est très particulier une ville qui se développe sans centre. Cela peut générer un
repli des habitants au sein de leurs logements ou de leurs unités de voisinage.
A Fosses, cela a généré, à l’inverse, une solidarité incroyable. Ici, tout le monde
semble se connaître et s’entraider. Durant la canicule de l’été 2003, tous les
habitants se sont organisés pour porter secours aux personnes les plus âgées ou
les plus immobiles. Et Fosses n’a pas connu le nombre de décès des autres villes
françaises. D’où provient cette fraternité ? Peut-être du fait qu’aucun habitant
n’est ici plus légitime qu’un autre. Pas d’habitant du cœur qui dédaignerait celui
de la périphérie : la ville n’a pas de centre ! Pas d’habitant plus ancien pour rejeter
le dernier arrivé : l’urbanisation y est à la fois trop improvisée et trop récente !
Toutes les étapes du projet que nous avons élaboré depuis dix ans se sont faites
avec les habitants. Chaque option a été discutée le soir, dans des ateliers urbains,
des réunions au centre social, au collège ou à la mairie. Mais aussi les samedis
matin devant le centre commercial. Les habitants ont toujours répondu présents.
La principale difficulté était d’installer une nouvelle identité urbaine sans détruire
ce qui fait, paradoxalement, la force et la spécificité de Fosses : celles d’une ville
à peu près égalitaire. Nous nous sommes dit qu’il fallait intervenir sur les vides,
les organiser sans forcément les délimiter par du plein. Parmi ces vides, il y aurait
une place. Mais une place traversée par les voies de circulation qui soit davantage
une juxtaposition de parvis qu’une place principale. Il ne s’agissait pas d’établir de
hiérarchie. Nous avons juste densifié un peu.
Ces parvis s’installent dans la continuité de l’actuelle placette du marché qui forme
une première équerre. Trois autres équerres viennent compléter ce dispositif.
Pourquoi d’autres équerres ? Par respect du déjà-là mais aussi pour faire que ce
nouveau morceau de ville fasse le lien entre ceux qui l’ont précédé. Prolonger
l’existant et non s’y substituer. Dialoguer et non ajouter un monologue de plus.
Jusqu’à présent, aucune génération n’avait cherché à poursuivre l’œuvre de la
génération précédente.
D’autres outils sont venus a posteriori. Il s’agit du poché. Si on regarde le plan de
Rome fait par Nolli au XVIIIème siècle, on voit que l’espace public, les places, ce
sont des blancs dans le « poché » noir du bâti. A Fosses, dans cette ville périurbaine,
quand on noircit sur un plan le bâti, il reste une gigantesque proportion de blanc.
Comment dès lors faire exister une place, par essence vide, au milieu du vide ? Si
on regarde d’un peu plus près ce même plan de Nolli, on voit qu’il a laissé en blanc tous les espaces accessibles au public, comme l’intérieur des églises ou de certains
palais. Ce n’est pas simplement le blanc dans le plein du bâti, c’est aussi le bâti
accessible au public. Et cela dit beaucoup de choses de la ville. Si on applique ce
principe au plan de Fosses on voit que finalement, la disparité, la difficulté de
cette ville, relève des registres d’accessibilité. Ce que le seul poché des bâtis ne dit
pas forcément. Nous avons proposé de remédier à cette difficulté en créant des
connexions avec les circulations existantes. Cela a permis de développer un vrai
réseau piéton, de renforcer cette identité piétonne très forte de la ville, issue des
conceptions urbaines des années 60-70 et qui fonctionnent aujourd’hui très bien.
Le premier bâtiment construit relève du symbolique. Il s’agit du pôle civique,
qui comprend la mairie et quelques équipements. C’est un très beau bâtiment
construit par Pierre-Louis Faloci. Il forme la deuxième équerre de la place. Ce
faisant, il introduit un phénomène inattendu, une relation très surprenante avec
les constructions existantes. Cette confrontation est très stimulante. Le vide entre
ces constructions de plusieurs âges, de plusieurs styles, apparaît d’ores et déjà
comme un lieu à investir et non plus un interstice sans valeur. Il devient porteur
de nouveaux imaginaires et, pourquoi pas, de nouvelles initiatives.
Une question reste. Dans un reportage réalisé sur la ville de Fosses par le collectif
Fusion, un jeune homme part de son regret de voir 3 des 6 tours démolis dans le
cadre de ce projet. Ces démolitions, c’était une demande de l’ANRU. « De quoi vat-on avoir l’air avec tous ces immeubles plus bas, à la même hauteur ? » s’interroget-il. On comprend vite que sa référence de ville se situe du côté des autres grands
ensembles – Sarcelles ou Garges-Lès-Gonesse – situés à proximité et que ces grands
ensembles, également sans hiérarchie, incarnent pour lui la vie métropolitaine.
Comment dès lors préserver ce qui, du grand ensemble, participe de cette identité
? C’est une vraie question pour l’avenir du renouvellement urbain. Il est clair, qu’à
Fosses, on aurait pu faire sans démolir ces trois tours…Besançon : “ un urbanisme de la vie privée”
Ce projet porte sur un grand ensemble de la banlieue de Besançon. Nous avons
fait un projet urbain qui prévoyait la réhabilitation de certaines barres et la
démolition-reconstruction de certaines autres. Nous avons ensuite réalisé, comme
architecte, une soixantaine de logements.
À Besançon, l’origine de la ville se trouve dans la boucle du Doubs. C’est une
ville magnifique, entourée par les fortifications de Vauban. Mais dès qu’on est à
l’extérieur, tout est déconnecté, avec un relief extrêmement complexe. Les zones
pavillonnaires et d’activités sont entièrement privatisés et greffé sur des voies de
desserte. Les seuls espaces qui restent complètement ouverts sont ceux des grands
ensembles. Il s’ensuit une situation très contrastée entre des secteurs qui n’offrent
aucun espace de rencontre en dehors des enclos et des secteurs très ouverts, mais
qui n’autorisent aucune liberté d’action en dehors du logement.
Il y a un très beau texte d’Émile Aillaud qui s’appelle « Un urbanisme de la vie
privée » et qui explique que ce qu’il manque aux grands ensembles ce ne sont
pas tant des espaces collectifs que des espaces où on peut être seul, où on peut
se mouvoir librement en dehors des logements. Des lieux où les enfants peuvent
construire leurs personnalités, à l’écart des groupes et de leurs familles. J’ajouterai
aujourd’hui : et où les adultes peuvent initier de nouvelles activités.
Aujourd’hui encore, on insiste beaucoup sur l’intimité du logement et les relations
de voisinage mais très peu sur cette dimension de solitude et de capacitation.
Dans ce quartier de La Bouloie, nous avons superposé à la trame ouverte du
grand ensemble une nouvelle trame plus privée. De cette superposition émerge
une diversité de lieux et de situations qui, nous l’espérons, favorisent la solitude
et l’autonomie. Cette diversité provient notamment de la manière dont nous
avons travaillé le terrain et implanté les constructions dans la pente. Les barres
n’entretenaient aucun rapport avec le sol.
Cette opération a été réalisée avec un budget extrêmement réduit. Une contrainte
intéressante qui nous a permis de
placer l’architecture ailleurs que
dans l’effet plastique et de montrer
combien les grands ensembles ne
souffrent pas tant de la monotonie de
leurs façades que de leurs difficultés
à établir une relation féconde avec
leur sol. Repenser ce rapport permet
d’offrir aux habitants la capacité de
réinventer un quotidien en dehors
de leurs logements. Châlons-en-Champagne : un grand ensemble face à
la campagne
À Châlons-en-Champagne, nous avons réalisé un projet urbain qui portait sur le
devenir du quartier Vallée-Saint-Pierre, situé en entrée de ville.
Ce qui nous a frappés, c’est le rapport qu’entretenait ce quartier avec la campagne
environnante. Campagne dont elle n’était séparée que par une voie rapide.
C’est une question vraiment intéressante que ce rapport d’échelle entre le
grand ensemble et la grande étendue de la campagne. Dans l’histoire des grands
ensembles, il y a deux grands modèles. Le modèle de l’unité de voisinage et un
autre modèle qui consiste à mettre directement en relation l’intimité du logement
avec le territoire, sans échelle intermédiaire.
C’est ce rapport là que nous avons tenté de mettre en valeur. Il se trouve qu’il y a
toute une tradition française du rapport entre l’intimité et la campagne. Il s’agit
de la tradition des Jardins à la Française. La plupart de ces jardins mettent en scène
l’horizon avec un premier plan composé, une géométrie affirmée et entièrement
maîtrisée. Ce dispositif permet, en quelque sorte, de faire entrer la campagne à
l’intérieur d’espaces plus intimes. C’est de là que nous sommes partis pour élaborer
ce projet. Nous avons établi une trame qui établit un lien avec le paysage qui se
déploie au-delà de la voie rapide.
Ce projet a été réalisé il y a quelques années mais j’y retrouve des choses qu’on
essaie de faire maintenant, de manière beaucoup plus consciente et précise,
notamment à Toulouse : l’installation d’une trame géométrique à l’intérieur de
laquelle plusieurs programmes peuvent venir s’installer. Une trame sans axe ni
hiérarchie car la ville aujourd’hui n’est plus le fait du prince. Strasbourg : accompagner le temps de l’entre deux
Nous avons réalisé une étude sur le quartier du Port du Rhin à Strasbourg. Cette
étude s’inscrivait dans le cadre d’un programme du PUCA intitulé « Qualité et sûreté
des espaces urbains ». Il s’agissait d’apporter les modifications ou les compléments
nécessaires à l’acceptation sociale d’un projet conçu par la paysagiste Marion
Talagrand, dans le cadre d’un schéma directeur élaboré par l’équipe Reichen et
Robert. Nous avons travaillé ici avec l’équipe REP (« Réussir l’espace public »), en
particulier avec Anne Wyvekens.
Le site en question accueillait, jusqu’à Schengen, le poste-frontière. Il est
aujourd’hui déserté. On y trouve aujourd’hui un ensemble de 520 logements,
une école, deux églises – une catholique, une protestante – ainsi qu’un parc
métropolitain, le parc des Deux Rives.
Le projet de développement de la ville de Strasbourg sur ces rives du Rhin
s’accompagne d’une nouvelle ligne de tramway qui va jusqu’à Kehl, en Allemagne.
C’est un projet très ambitieux, très emblématique. Il prévoit la construction de
1 500 logements, ainsi que de nombreux commerces, bureaux et équipements.
Jusqu’à présent, ce quartier était plus proche du centre de Kehl que du centre de
Strasbourg. La plupart des gens faisaient leurs courses dans la ville allemande, de
l’autre côté du Rhin, sur un axe de déplacement est-ouest. Avec l’installation d’une
esplanade nord-sud, parallèle au fleuve, autour de laquelle se déploient les îlots de
construction, c’est une nouvelle organisation qui s’installe.
De nombreux habitants ont exprimé le sentiment d’être exclus du projet.
Nous avons donc réfléchi aux moyens d’accompagner la transformation radicale du
site pour faciliter cette mutation, prévue sur quinze ans. Nos moyens restaient toutefois limités pour atteindre cet objectif. Le phasage du projet était déjà établi.
Un phasage tenait ainsi compte du calendrier prévisionnel des opérations à venir
sur les parcelles bordant l’esplanade ainsi que de l’arrivée du tramway.
Nous avons donc fait le choix de ne pas interférer dans un processus de projet déjà
largement engagé. Notre étude n’allait pas porter sur des « mesures correctives
» mais sur des compléments d’aménagements et des installations portant sur les
parties du site en attente de transformation.
Ces installations provisoires permettent d’accompagner « en douceur » les
transformations d’usage du site. L’objectif est d’intégrer les pratiques des habitants
dans ce passage progressif d’une organisation est-ouest à une organisation nordsud. Ils concernent tout à la fois des aménagements temporaires d’allées ou de
parvis, l’installation de jardins familiaux et partagés, de la mise en œuvre d’objets
évènementiels permettant de voir le site depuis un point haut et de la mise en
place de dispositifs d’information sur le projet. Ces aménagements et installations
provisoires seront remplacés, au fur et à mesure, par des aménagements plus
permanents. Une telle démarche permet d’explorer quelques leviers d’action du
côté de la transformation. En effet, le passage entre l’état existant et l’état projeté
est rarement pensé en tant que tel dans l’urbanisme courant. On privilégie les
images avant-après, sans s’inquiéter de ce qui se passe entre les deux. Ce que l’on
appelle le phasage est généralement déterminé par un ensemble de contraintes
techniques, économiques, voire politiques. Les potentiels de certains lieux,
les pratiques, parfois ténues, des habitants, échappent le plus souvent à cette
planification. Or le fait de tirer parti des situations existantes et des situations
intermédiaires qui peuvent surgir à certaines étapes de la transformation, permet
d’ouvrir le champ des possibles.
En abordant le phasage sous un angle qui ne serait plus exclusivement technique,
mais tout à la fois social, culturel et artistique, on s’offre la possibilité de générer
de nouvelles proximités, de nouveaux échanges. C’est une condition indispensable
pour permettre aux habitants de faire face aux transformations de leurs quartiers.
Mais aussi de la planète. Car les mutations en cours sont imprévisibles. Il est
nécessaire aujourd’hui d’être très attentifs aux initiatives micro-économiques
et aux évolutions imperceptibles qui font, par exemple, que l’habitat se mêle au
travail ou que les frontières s’effacent entre approvisionnement, production et
distribution.
Repères biographiques
• 1990 : Obtention de son diplôme d’architecte DPLG à l’Ecole Nationale
Supérieure d’Architecture de Nancy.
• 1996-2004 : Chercheur au Laboratoire d’histoire de l’architecture
contemporaine (LHAC) à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de
Nancy.
• 2002 : Ouverture de son agence « atelier Landauer architecture +
urbanisme » dans le 14ème arrondissement de Paris.
• 2004 : Obtention de son doctorat en histoire de l’architecture à l’Université
de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
• Depuis 2007 : Enseignant titulaire à l’Ecole d’architecture, de la ville et des
territoires à Marne-la-Vallée et chercheur à l’Observatoire de la condition
suburbaine.
• 2009 : Parution de son ouvrage « L’architecte, la ville et la sécurité » aux
éditions PUF.
• 2010 : Parution de son ouvrage « L’invention du grand ensemble » aux
éditions Picard.
• 2011 : Parution de son ouvrage, coécrit avec Dominique Lefrançois, « Emile
Aillaud, carnet d’architectes » aux éditions du Patrimoine.
• Depuis 2013 : Dirige l’Observatoire de la condition suburbaine à l’Ecole
d’architecture, de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée.
Les grands ensembles sont des terres d’avenir ! Sans interrogation mais avec
affirmation, Paul Landauer souhaite nous montrer, à partir de son expérience,
comment les grands ensembles ont pris, depuis leur construction, toute leur place
dans la fabrique de la ville et comment ils peuvent devenir les pionniers d’une
nouvelle façon de transformer la ville.
Pour cet architecte, docteur en histoire de l’architecture, pas de rupture entre
la recherche, l’enseignement et la conception de projets urbains. De Toulouse à
Strasbourg, en passant par Fosses, Besançon, Brest, Nemours, Mourenx ou Chalonsen Champagne, il lie tous ces registres.
Au commencement de toute pratique, un regard sur les territoires mais aussi sur
les hommes et les femmes qui l’habitent... Ce regard, Paul Landauer va l’exercer sur
de nombreux territoires, comme historien, comme architecte-urbaniste, mais aussi
comme animateur d’ateliers urbains, un exercice qu’il affectionne particulièrement.
C’est cette qualité dans les expertises croisées et multiples qui le conduit à être
reconnu comme un des spécialistes des grands ensembles. C’est porté par sa
conviction que le savoir doit se transmettre, qu’il va être l’auteur de plusieurs livres
et expositions dans le domaine de l’histoire de l’habitat et de la perception des
territoires de la banlieue par les photographes.
Il s’engage également contre la place grandissante qu’a prise la sécurité dans les
projets urbains. Il s’attache, dans plusieurs ouvrages, à dénoncer les incidences des
dispositifs de contrôle, de surveillance et d’évitement dans la conception de la ville
et à revendiquer le maintien d’un espace public favorisant la rencontre et l’initiative.
Il réalise notamment une place publique – avec des bancs ! – dans le quartier réputé
insécure de Lambezellec à Brest et démontre ainsi comment l’aménagement de lieux
ouverts, sans a priori sur ce qu’ils vont accueillir, peut constituer une alternative
aux grilles et aux contrôles d’accès pour rassurer les habitants. En 2008, le Forum
français de la sécurité urbaine et l’Acsé lui décernent un prix pour cette réalisation.
Paul Landauer, c’est une manière unique de regarder la diversité des territoires,
dans leur globalité, dans leurs résonnances les uns avec les autres, mais surtout
de les interpréter avec humanisme, replaçant la question de la valorisation et de
la transformation des situations existantes comme fonction essentielle du projet.
Ni critique ni nostalgique en retraçant l’histoire des grands ensembles. Mais une
mise en perspective de tous les potentiels humains et urbains qui les composent.
Ce qu’il nous propose, c’est une autre manière de concevoir la place de l’habitant
dans la ville, pour que celui-ci soit toujours en capacité d’interaction et d’autodétermination pour faire face aux enjeux de notre époque. Urbanisme - l'Apres 1945 @ 2 millions de logements a créer en urgençe..45 pour cent du parc locatif bombardé.. « Ginny » vu par l’urbaniste Nicolas Monnot @ les grands-ensembles www.arte.tv/fr/videos/082309-000-A/ginny-vu-par-l-urbanis...
sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ La matrice des G.E. s'est développée au lendemain de la guerre, lors de la reconstruction, mais ses origines de 1930, en France (Cité de la Muette à Drancy, quartier des Gratte-ciel à Villeurbanne).Gilles Ragot, historien de l'art, maître de recherche içi www.youtube.com/watch?v=dEBfg4vXNOM …Dès la fin de la seconde guerre mondiale, Eugène Claudius-Petit, éminent ministre de la reconstruction (1948-1952) déclare qu'il faut avoir une politique de "construction et non seulement de reconstruction". Nourri des thèses du Mouvement Moderne (la Charte d'Athènes est publiée en 1943), Claudius-Petit plaide pour une politique ambitieuse de logement social qu'il ne peut dissocier d'une réforme complète de la ville traditionnelle. www.citedelarchitecture.fr/fr/video/de-la-reconstruction-... Les 30 Glorieuses . com et la carte postale.l'UNION SOCIALE POUR L HABITAT fete ses 90 ans "TOUT savoir tout voir, tout connaitre, sur le LOGEMENT SOCIAL des HLM aux HBM avec le Musée HLM" en ligne sur le WEB içi www.banquedesterritoires.fr/lunion-sociale-pour-lhabitat-... … De grandes barres d’immeubles, appelées les grands ensembles, sont le symbole de nos banlieues. Entrée Libre revient sur le phénomène de destruction de ces bâtiments qui reflètent aujourd’hui la misere www.youtube.com/watch?v=mCqHBP5SBiM
One of my favorite little scenes. I was watching this on my ipod during my lunch break at work today.
Playlist Song : She sells sanctuary - The Cult
www.youtube.com/watch?v=lqWuO3630RI
Done with 24-105F4 at ISO 1600 at 67 mm F4 and 1/125sec at heidelberg train station
Playlist Song : Roll on - Sneaker Pimps
www.youtube.com/watch?v=32was3puHW0&feature=related
Roll on, these doors are open
Roll off, you can come next time,
I’m in love with your confusion, on your knees
When you’re breathing through your elbows,
Down on me, down on me
Roll on roll off,
Roll on roll off,
Don’t take that wrong
Don’t take that wrong
Roll up, these doors are open,
Load up, come next time
Don’t try to hurry me along,
Just walk ahead a little gone
Roll on roll off,
Roll on roll off,
Don’t take that wrong
Don’t take that wrong
Roll on, going down on me,
Roll off, make it easy on me,
You can’t think you’re someone special,
On your knees,
We’re throwing punches underwater,
Sink with me, sink with me, sink
Roll on roll off,
Roll on roll off,
Something is sinking x5
Departure Gate D7 Terminal 2 in Frankfurt tuesday 6am. Waiting to board my flight to London. Had to travel light, so the 1 lens of choice was the 50mm 1.4 and this picture was done at 2.8 and ISO1600.
Sneaker Pimps with their album Becoming X is definitly a milestone and must be seen as one of the most influential and important albums in the 90s.
Playlist Song : The Curse - Agnes Obel
www.youtube.com/watch?v=1cJJG9Q0sXA
Done with the 24-105F4 at ISO 3200 65mm F9 and 1/80sec in the lavatories at Dock 5 in Calais waiting for our ferry to Dover
Playlist song :
Boys of summer - Au Revoir Simone
www.youtube.com/watch?v=IrV-qVkzaJg&feature=related
Nobody on the road
Nobody on the beach
I feel it in the air
The summer’s out of reach
Empty lake, empty streets
The sun goes down alone
I’m drivin’ by your house
Though I know you’re not at home
But I can see you-
Your brown skin shinin’ in the sun
You got your hair combed back and your sunglasses on, baby
And I can tell you my love for you will still be strong
After the boys of summer have gone
I never will forget those nights
I wonder if it was a dream
Remember how you made me crazy?
Remember how I made you scream
Now I don’t understand what happened to our love
But babe, I’m gonna get you back
I’m gonna show you what I’m made of
I can see you-
Your brown skin shinin’ in the sun
I see you walkin’ real slow and you’re smilin’ at everyone
I can tell you my love for you will still be strong
After the boys of summer have gone
Out on the road today, I saw a black flag sticker on a cadillac
A little voice inside my head said, "don’t look back. you can never look back."
I thought I knew what love was
What did I know?
Those days are gone forever
I should just let them go but-
I can see you-
Your brown skin shinin’ in the sun
You got that top pulled down and that radio on, baby
And I can tell you my love for you will still be strong
After the boys of summer have gone
I can see you-
Your brown skin shinin’ in the sun
You got that hair slicked back and those wayfarers on, baby
I can tell you my love for you will still be strong
After the boys of summer have gone
For this one I chose the cover version because while being true to the original song it introduces some nice new elements.
Done with the 100mm 2.8 L at the skate park in Heidelberg at sunset.
Pelliculage: Pour tes premières nuits blanches, les playlists fonctionne toute la nuit.
( Face A recto )
www.flickr.com/photos/162250473@N02/41303316301/in/album-...
Tram n° 14 ( Face A )
Pelliculage: Pour tes premières nuits blanches, les playlists fonctionne toute la nuit.
( Face B verso )
www.flickr.com/photos/162250473@N02/26431686657/in/album-...
▬▬▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬▬▬
● Tramway Breda de Lille Roubaix Tourcoing.
● Inauguré le jeudi 5 mai 1994.
● 3e Livrées ( Couleur )
Fiche technique :
• Longueur : 29.6 mètres
• Largeur : 2,4 mètres
• Hauteur : 3,425 mètres
• Masse à vide : 40 tonnes
• Capacité avant ◄ 2015 : 200 personnes ( 50 assises et 150 debout )
• Capacité évolué après rénovation ► 2016 : 245 personnes ( 40 assises et 205 debout )
• Vitesse maxi : 80 km/h
• Captage : pantographe unijambiste Faiveley
• Ecartement : voie métrique ( 1 mètre )
• Constructeur : Breda Costruzioni Ferroviaire
Source : Trans'Lille
www.translille.com/spip.php?article4
Exploitant : Transpole ► Ilévia. depuis le 28/01/2019 ( Site officiel )
● Dénomination des compagnies au fil du temps du tramway T et R de la ligne de Lille Roubaix Tourcoing sur le grand Boulevard soit :
ELRT ( 1905 - 1968 ) ► SNELRT ( 1968 - 1982 ) ► TCC ( 1982 - 1994 ) ► TRANSPOLE ( 1994 – 2019 ) ► ILEVIA ( 28-01-2019 - >>> )
Transpole / Ilévia ( Wikipédia )
fr.wikipedia.org/wiki/Transpole
Tramway de Lille - Roubaix - Tourcoing ( Wikipédia )
fr.wikipedia.org/wiki/Tramway_de_Lille_-_Roubaix_-_Tourcoing
Breda ( Wikipédia )
fr.wikipedia.org/wiki/Breda_VLC
fr.wikipedia.org/wiki/Breda_costruzioni_ferroviarie
▬▬▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬▬▬
Liste des tramways de France
fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_tramways_de_France
▬▬▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬▬▬
Hark the Herald Angels Sing Instrumental - Christmas instrumentals | NCS | Christmas playlist youtu.be/Jfz6O2je6AY This Channel is Dedicated to Provide Free Music for all Projects Including Commercial Purpose. You can search This Channel for Different Genre's and Moods Sorted by Order. You are Free to use any of the music from this Channel for all Projects. Download Music here - Hark the Herald Angels Sing Instrumental goo.gl/m3sxwu If you Use Music from this Channel Mention these Details in Your Description Music : Hark the Herald Angels Sing Instrumental - youtu.be/Jfz6O2je6AY Subscribe This Channel for More Free Music goo.gl/OVdUsG • Main Playlists: Genres: www.youtube.com/channel/UCdGkrmBTFmkEF4fQf5IKlEg/playlist... Moods: www.youtube.com/channel/UCdGkrmBTFmkEF4fQf5IKlEg/playlist... You can Found Following Genre's from this Channel -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Alternative music | Punk music | Ambient music | Children's music | Cinematic music | Classical music | Country music | Folk music | Dance music | Electronic music | Hip Hop music | Rap music | Holiday | Jazz music | Blues Music | Pop music | R&B | Soul music | Reggae music | Rock music --------------------------------------------------------------------------------------------------------- You can Found Following Moods from this Channel ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Angry music | Bright music | Calm music | Dark music | Dramatic music | Funky music | Happy music | Inspirational music | Romantic music | Sad music ------------------------------------------------------------------------------------------------------- christmas songs non stop | christmas instrumentals | christmas songs ncs | public domain royalty free christmas songs | christmas songs list | which christmas songs are royalty free | christmas songs instrumental | popular christmas songs | top christmas songs | christmas songs 2016 | royalty free christmas songs download | classic christmas songs | christmas playlist | christmas songs youtube christmas carols | christmas songs for children | christmas songs lyrics | christmas songs playlist | royalty free christmas songs | christmas songs download free christmas songs download | free christmas songs for piano | free christmas songs lyrics | free christmas songs for toddlers | free christmas songs ringtones | free christmas songs mp3 | free christmas songs harmonica tabs | free christmas songs sheet music | free christmas songs | free christmas songs app | free christmas songs album download | free christmas songs amazon | free christmas songs and lyrics | free christmas songs audio download | free christmas songs and chords | free christmas songs audio | free christmas carols album download | free christmas carols audio | free download christmas songs album mp3 | download a free christmas song | free christmas songs by elvis presley | free christmas songs backing tracks | free christmas songs by celine dion | free christmas songs boney m | free christmas songs by mariah carey | free christmas songs by elvis | free christmas songs by michael jackson | free christmas songs by jim reeves | free christmas songbook | free r&b christmas songs | free r&b christmas songs online | free r&b christmas songs download | free christmas songs for b flat clarinet | r&b christmas songs free mp3 download | free mp3 r&b christmas songs | free christmas songs collection download | free christmas songs chords | free christmas songs clarinet | free christmas song clips | free christmas song chords and lyrics | free christmas song cards | free christmas country songs | free christmas classic songs | free christmas christian songs | free christmas songs download mp3 | free christmas songs download by jim reeves | free christmas songs download of boney m | free christmas songs downloads legally No Copyright music | no copyright sounds | copyright free music | free music for videos | free music for dubstep | music for youtube | free music beats | free music download | free music to use | free background music | free music albums | royalty free music | NCS | free Music for Commercial | free music for videos background | free music for videos on youtube | royalty free music for videos | Meditation Music | free music for youtube gaming videos | free music for youtube videos instrumental | NCM | free music for youtube videos 2016 | No copyright music for youtube Videos | workout music | music for sleeping and deep relaxation | free music for relaxation | royalty free sounds | No copyright sounds hiphop | No copyright sounds trap | No copyright sounds edm | music | No copyright background music | free music | free music for youtube | Instrumental music #copyrightfreemusic , #ncsmusic
twitter.com/Memoire2cite le Logement Collectif* dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Archives ANRU / Rétro Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme / HLM l #histoire des #logementssociaux #logement #HLM #logementsocial #Patrimoine @ Les films du MRU -Industrialiser la construction, par le biais de la préfabrication.Cette industrialisation a abouti, dans les années 1950, à un choix politique de l'Etat, la construction massive de G.E. pour résoudre la très forte crise du logement dont souffrait la France www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Le temps de l'urbanisme, 1962, Réalisation : Philippe Brunet www.dailymotion.com/video/xgj2zz?playlist=x34ije … … … … -Les grands ensembles en images Les ministères en charge du logement et leur production audiovisuelle (1944-1966) MASSY - Les films du MRU - La Cité des hommes, 1966, Réalisation : Fréderic Rossif, Albert Knobler www.dailymotion.com/video/xgiqzr?playlist=x34i - Les films du MRU @ les AUTOROUTES - Les liaisons moins dangereuses 1972 la construction des autoroutes en France - Le réseau autoroutier 1960 Histoire de France Transports et Communications - www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije … - A quoi servaient les films produits par le MRU ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme ? la réponse de Danielle Voldman historienne spécialiste de la reconstruction www.dailymotion.com/video/x148qu4?playlist=x34ije … -les films du MRU - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : la préfabrication en usine, le coffrage glissant... www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije … - TOUT SUR LA CONSTRUCTION DE NOTRE DAME LA CATHEDRALE DE PARIS Içi www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/historique... -MRU Les films - Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie içi www.dailymotion.com/video/x413amo?playlist=x34ije Noisy-le-Sec le laboratoire de la reconstruction, 1948 L'album cinématographique de la reconstruction maison préfabriquée production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1948 L'album cinématographique içi www.dailymotion.com/video/xwytke archipostcard.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-13T... -Créteil.un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les new G.E. www.youtube.com/watch?v=FT1_abIteFE … La Ville bidon était un téléfilm d'1 heure intitulé La Décharge.Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle - museedelacartepostale.fr/periode-semi-moderne/ - archipostalecarte.blogspot.com/ - Hansjörg Schneider BAUNETZWOCHE 87 über Papiermoderne www.baunetz.de/meldungen/Meldungen_BAUNETZWOCHE_87_ueber_... … - ARCHITECTURE le blog de Claude LOTHIER içi leblogdeclaudelothier.blogspot.com/2006/ - - Le balnéaire en cartes postales autour de la collection de David Liaudet, et ses excellents commentaires.. www.dailymotion.com/video/x57d3b8 -Restaurants Jacques BOREL, Autoroute A 6, 1972 Canton d'AUXERRE youtu.be/LRNhNzgkUcY munchies.vice.com/fr/article/43a4kp/jacques-borel-lhomme-... … Celui qu'on appellera le « Napoléon du prêt-à-manger » se détourne d'ailleurs peu à peu des Wimpy, s'engueule avec la maison mère et fait péricliter la franchise ... museedelacartepostale.fr/blog/ -'être agent de gestion locative pour une office H.L.M. en 1958' , les Cités du soleil 1958 de Jean-Claude Sée- les films du MRU içi www.dailymotion.com/video/xgj74q présente les réalisations des HLM en France et la lutte contre l'habitat indigne insalubre museedelacartepostale.fr/exposition-permanente/ - www.queenslandplaces.com.au/category/headwords/brisbane-c... - collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/france#.XGe... - www.cparama.com/forum/la-collection-de-cpa-f1.html - www.dauphinomaniac.org/Cartespostales/Francaises/Cartes_F... - furtho.tumblr.com/archive
le Logement Collectif* 50,60,70's, dans tous ses états..Histoire & Mémoire d'H.L.M. de Copropriété Renouvellement Urbain-Réha-NPNRU., twitter.com/Memoire2cite tout içi sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/ - media/InaEdu01827/la-creatio" rel="noreferrer nofollow">fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01827/la-creatio Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.
Lieux géographiques : la Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije : mécanisation, rationalisation et élaboration industrielle de la production. Des exemples concrets sont présentés afin d'illustrer l'utilisation des différentes innovations : les coffrages outils, coffrage glissant, le tunnel, des procédés pour accélérer le durcissement du béton. Le procédé dit de coffrage glissant est illustré sur le chantier des tours Pablo Picasso à Nanterre. Le principe est de s'affranchir des échafaudages : le coffrage épouse le contour du bâtiment, il s'élève avec la construction et permet de réaliser simultanément l'ensemble des murs verticaux. Au centre du plancher de travail, une grue distribue en continu le ferraillage et le béton. Sur un tel chantier les ouvriers se relaient 24h / 24 , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije
Le reportage se penche ensuite sur la préfabrication en usine. Ces procédés de préfabrication en usine selon le commentaire sont bien adaptés aux pays en voie de développement, cela est illustré dans le reportage par une réalisation en Libye à Benghazi. Dans la course à l'allégement des matériaux un procédé l'isola béton est présenté. Un chapitre sur la construction métallique explique les avantage de ce procédé. La fabrication de composants ouvre de nouvelles perspectives à l'industrie du bâtiment.www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,www.dailymotion.com/playlist/x34ije_territoiresgouv_cinem... - mémoire2cité - le monde de l'Architecture locative collective et bien plus encore - mémoire2cité - Bâtir mieux plus vite et moins cher 1975 l'industrialisation du bâtiment et ses innovations : www.dailymotion.com/video/xyjudq?playlist=x34ije la préfabrication en usine www.dailymotion.com/video/xx6ob5?playlist=x34ije , le coffrage glissant www.dailymotion.com/video/x19lwab?playlist=x34ije ... De nouvelles perspectives sont nées dans l'industrie du bâtiment avec les principes de bases de l'industrialisation du bâtiment www.dailymotion.com/video/x1a98iz?playlist=x34ije ,
Le Joli Mai (Restauré) - Les grands ensembles BOBIGNY l Abreuvoir www.youtube.com/watch?v=eUY9XzjvWHE … et la www.youtube.com/watch?v=hK26k72xIkU … www.youtube.com/watch?v=xCKF0HEsWWo …
Genève Le Grand Saconnex & la Bulle Pirate - architecte Marçel Lachat -
Un film de Julien Donada içi www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4E723uQcpnU … … .Genève en 1970. pic.twitter.com/1dbtkAooLM è St-Etienne - La muraille de Chine, en 1973 ce grand immeuble du quartier de Montchovet, existait encore photos la Tribune/Progres.
www.youtube.com/watch?v=AJAylpe8G48 …, - la tour 80 HLM située au 1 rue Proudhon à Valentigney dans le quartier des Buis Cette tour emblématique du quartier avec ces 15 étages a été abattu par FERRARI DEMOLITION (68). VALENTIGNEY (25700) 1961 - Ville nouvelle-les Buis 3,11 mn www.youtube.com/watch?v=C_GvwSpQUMY … - Au nord-Est de St-Etienne, aux confins de la ville, se dresse une colline Montreynaud la ZUP de Raymond Martin l'architecte & Alexandre Chemetoff pour les paysages de St-Saens.. la vidéo içi * Réalisation : Dominique Bauguil www.youtube.com/watch?v=Sqfb27hXMDo … … - www.dailymotion.com/video/xk6xui?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xk1dh2?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/xwytke?playlist=x34ije , www.dailymotion.com/video/x1bci6m?playlist=x34ije l'industrie dla Grande Borne 91, le Vaudreuil 27, Avoriaz, Avenue de Flandres à Paris, tours Picasso à Nanterre, vues de la défense, Benghazi Libye 1975 Réalisateur : Sydney Jézéquel, Karenty la construction des Autoroutes en France - Les liaisons moins dangereuses 1972 www.dailymotion.com/video/xxi0ae?playlist=x34ije Cardem les 60 ans de l'entreprise de démolition française tres prisée des bailleurs pour les 80, 90's (1956 - 2019) toute l'Histoire de l'entreprise içi www.youtube.com/watch?v=Yyf1XGvTZYs - 69 LYON & la Cardem pour la démolition de la barre 230 Quartier la Duchère le 2 juillet 2015, youtu.be/BSwidwLw0NA pic.twitter.com/5XgR8LY7At -34 Béziers - C'était Capendeguy le 27 janv 2008 En quelques secondes, 450 kg d'explosifs ont soufflé la barre HLM de 492 lgts, de 480 m, qui laissera derrière elle 65.000 tonnes de gravas. www.youtube.com/watch?v=rydT54QYX50 … … Les usines Peugeot - Sochaux Montbéliard. 100 ans d'histoire en video www.youtube.com/watch?v=X4w3CxXVAyY … - 42 LOIRE SAINT-ETIENNE MONTREYNAUD LA ZUP Souvenirs avec Mascovich & son clip "la tour de Montreynaud" www.youtube.com/watch?v=p7Zmwn224XE …
Villeneuve-la-Garenne, La Caravelle est à mettre au crédit de Jean Dubuisson, l’un des architectes les plus en vue des années 1960, www.dailymotion.com/video/x1re3h5 via @Dailymotion - AMIENS les HLM C'était le 29 juillet 2010, à 11h02. En quelques secondes, cette tour d'habitation s'est effondrée, détruite par implosion. Construite en 1961, la tour avait été vidée de ses habitants quelques années auparavant. www.youtube.com/watch?v=ajz2xk5KBNo … … - Les habitants de Montreynaud parlent de leur quartier et de cette destruction entre nostalgie et soulagement içi en video www.dailymotion.com/video/xmiwfk - Les bâtiments de la région parisienne - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/CAF96034508/les-batiments-de-la-region-p... … via @Inafr_officiel - Daprinski - George Michael (Plaisir de France remix) www.youtube.com/watch?v=sJeH-nzlj3I
Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije - www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
Official Trailer - the Pruitt-Igoe Myth: an Urban History
www.youtube.com/watch?v=g7RwwkNzF68 - la dérive des continents youtu.be/kEeo8muZYJU Et la disparition des Mammouths - RILLIEUX LA PAPE & Dynacité - Le 23 février 2017, à 11h30, les tours Lyautey étaient foudroyées. www.youtube.com/watch?v=W---rnYoiQc 1956 en FRANCE - "Un jour on te demanda de servir de guide, à un architecte en voyage d etudes, ensemble vous parcourez la Françe visitant cité jardins, gratte ciel & pavillons d'HLM..." @ les archives filmées du MRU www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... … Villages de la Françe cité du Soleil
Ginger CEBTP Démolition, filiale déconstruction du Groupe Ginger, a réalisé la maîtrise d'oeuvre de l'opération et produit les études d'exécution. L'emblématique ZUP Pruitt Igoe. vaste quartier HLM (33 barres de 11 étages) de Saint-Louis (Missouri) USA. démoli en 1972 www.youtube.com/watch?v=nq_SpRBXRmE … "Life is complicated, i killed people, smuggled people, sold people, but perhaps in here.. things will be different." ~ Niko Bellic - cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (23 juin 2010).13H & Boom, quelques secondes plus tard, la barre «GHJ», 14 étages et 168 lgts, s’effondrait comme un château de cartes sous les applaudissements et les sifflets, bientôt enveloppés dans un nuage de poussière. www.youtube.com/watch?v=d9nBMHS7mzY … - "La Chapelle" Réhabilitation thermique de 667 logements à Andrézieux-Bou... youtu.be/0tswIPdoVCE - 11 octobre 1984 www.youtube.com/watch?v=Xk-Je1eQ5po DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. les tours des Minguettes ; VG des tours explosant et s'affaissant sur le côté dans un nuage de fumée blanche ; à 13H15, nous assistons à l'explosion de 4 autres tours - St-Etienne Métropole & Montchovet - la célèbre Muraille de Chine ( 540 lgts 270m de long 15 allees) qui était à l'époque en 1964 la plus grande barre HLM jamais construit en Europe. Après des phases de rénovation, cet immeuble a été dynamité en mai 2000 www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc … - PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA video içi parcours.cinearchives.org/Les-films-PRESQU-ILE-DE-GENNEVI... … ) Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île, exposition qui se tint en déc 1972 et janvier 1973 - le mythe de Pruitt-Igoe en video içi nextcity.org/daily/entry/watch-the-trailer-for-the-pruitt... … - 1964, quand les loisirs n’avaient (deja) pas le droit de cité poke @Memoire2cite youtu.be/Oj64jFKIcAE - Devenir de la ZUP de La Paillade youtu.be/1qxAhsqsV8M v - Regard sur les barres Zum' youtu.be/Eow6sODGct8 v - MONTCHOVET EN CONSTRUCTION Saint Etienne, ses travaux - Vidéo Ina.fr www.ina.fr/video/LXF99004401 … via - La construction de la Grande Borne à Grigny en 1969 Archive INA www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=t843Ny2p7Ww (discours excellent en seconde partie) -David Liaudet : l'image absolue, c'est la carte postale" phothistory.wordpress.com/2016/04/27/david-liaudet-limage... … l'architecture sanatoriale Histoire des sanatoriums en France (1915-1945). Une architecture en quête de rendement thérapeutique..
passy-culture.com/wp-content/uploads/2009/10/Les-15-Glori... … … & hal.archives-ouvertes.fr/tel-01935993/document Gwenaëlle Le Goullon (LAHRA), auteur du livre "la genèse des grands ensembles",& Danièle Voldman (CHS, Centre d'Histoire Sociale), expliquent le processus qui a conduit l'Etat, et le ministère de l'urbanisme &de la reconstruction à mener des chantiers exp www.youtube.com/watch?v=zR_jxCANYac&fbclid=IwAR2IzWlM... mémoire2cité & l'A.U.A. - Jacques Simon (1929 - 26 septembre 2015) est un architecte paysagiste formé à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles. Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre", Jacques SIMON, paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, réalise avec eux des installations paysagères éphémères principalement dans des champs et visibles du ciel. Avec sa palette d'artiste, Jacques SIMON réinvente des paysages comme les agriculteurs eux-aussi à leur façon les créent et les entretiennent. Le CAUE du Rhône vous invite à venir découvrir ses travaux au travers d'un kaléidoscope de photographies empreintes de spontanéité, de fraîcheur et d'humour. Cette exposition nous interpelle sur le caractère essentiel d'une nature changeante, fragile, sur l'importance d'une activité agricole diversifiée et sur la nécessaire évolution du métier de paysan. Elle nous amène aussi à voir et à interpréter ce que l'on voit, elle éveille en nous le sens de la beauté du paysage en conjuguant les différentes échelles de perception et de lecture; à pied et à vol d'oiseau, à la fois l'échelle humaine, terrestre, géologique, forestière, hydrologique, biologique mais aussi esthétique et symbolique. Jacques Simon, paysagiste cosmopolite est l'un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France dans les années 60 et 70 conjuguant avec cohérence sa pratique de paysagiste, de voyageur, d'éditeur, d'enseignant avec son approche plus artistique du paysage, subtile, sensible et humaine de la nature avec la réalisation de "performances". Ses projets paysagers comme ses interventions paysagères éphémères sont marqués par la mobilité, la fragilité, une empathie avec le lieu, par la dualité même du voyage : découverte / évanouissement, création / disparition. Jacques Simon dessine, écrit sur le paysage, "une surface", un peu à la manière du land'art avec les techniques et les outils du jardinier, du cultivateur. Il ne s'agit plus de représenter la nature mais de l'utiliser en créant avec et dans le paysage. L'intention de Jacques Simon n'est pas d'apposer sa marque sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui afin que ses travaux-installations manifestent même brièvement un contact en harmonie avec le monde naturel. "On dit qu'il a bouleversé l'esprit du paysage, il a remis les choses essentielles à leur place. Il rit de l'importance qu'on veut bien lui donner, fils de l'air, il ne veut rien de plus que passer dans les cerveaux pour les ventiler, les rafraîchir et non pour les modeler; son "importance", il l'a ailleurs et autrement; il est historique parce que dans son temps, dans celui qui s'écoule et non dans celui qui passe". Extrait de "Jacques Simon, tous azimuts", Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka, Pandora Editions, 1991. Il a introduit une nouvelle conception de l'art du paysage proche du Land art, Jacques Simon est l'auteur d'une série d'ouvrages sur différents aspects du paysage et abordés d'un point de vue technique. Il a travaillé de 1964 à 1966 en collaboration avec Michel Corajoud. Il a conçu le Parc de la Deûle (qui lui a valu le Grand Prix national du Paysage en 2006, après l'avoir reçu une première fois en 19901).
Il est mort le 29 septembre 20151 et a été incinéré à Auxerre Le paysagiste Jacques Simon s'est éteint le 26 septembre dernier à l'âge de 86 ans. Diplômé de Versailles en 1959, il fut sans doute l'une des figures les plus emblématiques, les plus géniales et les plus originales du paysagisme contemporain. Premier grand prix du paysage et prix du Conseil de l'Europe pour le parc de la Deule, on lui doit des principes de compositions très forts, autour du nivellement, du traitement du végétal ou de la place laissée au vide. Ses intuitions comme ses travaux ont inspiré tous les paysagistes avec lesquels il a travaillé, à commencer par Michel Corajoud ou Gilles Vexlard. On lui doit un profond renouvellement dans la composition des grands ensembles, ses réalisations -comme le parc Saint-John Perse à Reims- restant des modèles pour tous les professionnels. Jacques Simon développa également une production d'œuvres plus éphémères, attentif aux mouvements et aux transformations. Pédagogue talentueux et généreux, il le fut autant par les documents techniques et la revue qu'il publia, que par ses interventions en atelier devant plusieurs générations d'étudiants de l'école. Les paysagistes perdent un de leurs plus féconds inspirateurs. L'ENSP s'associe au deuil de sa famille et de ses proches. Témoignages à la mémoire de Jacques Simon
Dans les années 1990 à l'école du Paysage de Versailles, lorsque nous entrions en première année, la première satisfaction était d'acquérir du nouveau matériel d'expression plastique. Encre, feutres, supports en grand format et sur papier calque...mais aussi découvrir des livres de notre professeur Jacques Simon : des carnets de dessins et de croquis, des photomontages découpés aux ciseaux.
En amphithéâtre lors de conférences et séances de projections de diapositives, Jacques Simon évoquait surtout sa capacité à piloter un hélicoptère. Je viens de retrouver un extrait d'un article à ce sujet..« (...) Car depuis une dizaine d'années, le Bourguignon a trouvé une solution à son imagination en bourgeonnement permanent. Jacques Simon crée ‘pour lui tout seul'. Ni commande ni concours. Mais des messages géants écrits dans les champs et seulement visibles d'avion ou d'hélicoptère. Un art éphémère et privé dont il s'amuse, les veilles de moissons, tout autour de sa ferme de Turny, dans l'Yonne.Et là, plus rien ne l'arrête. Les agriculteurs du coin ont pris l'habitude de le voir faucher des allées entières de luzerne. De l'apercevoir écraser d'interminables chemins de phacelia, un graminé californien qui existe en trois couleurs (blanc, bleu, rouge). De l'observer dans son hélicoptère photographiant le résultat. Ses messages sont des hommages ou des avertissements. L'un prévient : ‘Hé, si tu n'as plus de forêt t'es foutu.' Un autre : 'Sans les paysans, je m'emmerde. Signé : la Terre.' Même l'hiver, Jacques Simon s'adonne à cette calligraphie paysagère. (...) ».
Extrait paru dans La Croix l'événement du dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, par Frédéric Potet, rubrique Culture.
son site simonpaysage.free.fr/
file:///C:/Users/user/Downloads/B_Blanchon_AUA.pdf Interview to Jacques Simon incleded on the dvd that accompanies book "Metropoles en Europe", from the exhibition "Lille - Metropoles en Europe". The French landscape architect Jacques Simon's love for nature first developed on his father's tree farm and then deepened when he traveled as a young man to Sweden and then Canada, where he attended art school in Montreal while working as a lumberjack. Between 1957 and 1959, Simon studied at the École Nationale de Horticulture. He has since become an important link in the renewal of French landscape architecture, combining the Anglo-Saxon and Scandinavian garden cultures he absorbed in his travels with classic Latin structures. He works as often as possible in situ, and does not shy away from driving the tractor himself.
www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U turny.chez.com/A0archives/jSIMMON.htm Jacques Simon, Il crée la revue Espaces verts en 1968, l’anime jusqu’en 1982, publie des cahiers spéciaux dédiés à « l’Aménagement des espaces libres ». Même l'hiver, il s'adonne à cette calligraphie paysagère».La Croix dimanche 11 et lundi 12 juin 1995, simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon écrit ses premiers articles dès la fin des années 1950 pour des revues comme Maison et Jardin et Urbanisme. En 1965, il signe l’un de ses premiers livres, L’Art de connaître les arbres. strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … jacques simon & Le parc des Coudrays - Élancourt-Maurepas, 1970 strabic.fr/Jacques-Simon-Gilles-Vexlard … simonpaysage.free.fr/ Jacques Simon - Espaces verts n° 27, avril-mai-juin 1971, p. 44-45 Fasciné par la campagne qui témoigne d'une histoire de labeur, celle des agriculteurs "ses amis", "les génies de la terre" paysagiste dplg, Premier Grand Prix du Paysage en 1990*, www.youtube.com/watch?v=OyBnqrUlK9U …ici es EDITIONS DU CABRI PRESENTE PARIS LA BANLIEUE 1960-1980 -La video Içi www.youtube.com/watch?v=lDEQOsdGjsg ,
A partir des années 1950, le trafic de la banlieue parisienne suit l’urbanisation galopante et les dessertes ferroviaires doivent s’adapter et se moderniser.
Quelques amateurs ont su immortaliser un monde ferroviaire qui était alors en voie de disparition. Dans ce film, nous retrouvons les dessertes 750 volts par troisième rail en rames « Standard » sur les lignes de Versailles-RD, sur la ligne d’Auteuil et entre Puteaux et Issy-Plaine mais aussi les derniers trains à vapeur à St Lazare, à La Bastille et sur le Nord et quelques ultimes voyages sur les lignes de Ceinture.
RD26864vid. FFESTINIOG RAILWAY, TANYBWLCH STATION.
Ex Penrhyn Quarry Railway 2-4-0ST/T Quarry Hunslet LINDA arriving at Tanybwlch with ‘The Quarryman’. This is the return train from Porthmadog Harbour Station to Blaenau Ffestiniog.
Saturday, 4th May, 2024. Copyright © Ron Fisher 2024.
+++More Ffestiniog Railway videos can be seen in this playlist:
www.youtube.com/playlist?list=PLFsbViNeGSHmYslMKQrJ5qyJ7k...
Added When Night Falls" by Grave Digger to my Spotify playlist: [mWOP][SiXTY7][2o16] spoti.fi/1lmn0rF
twitter.com/Memoire2cite CULTURE URBAINE @ Banlieue Funky @ Ma playlist içi www.youtube.com/user/sidkeums/playlists… Est ce que ces clichés réducteurs concernant les liens entre la funk et la vie dans les quartiers sont vrais ou non? La funk est elle liée à une population vivant dans les ghettos ou pas? On me dit que la funk est une music de banlieusard, qu'elle a grandi dans les cités et comme elle est ancienne puis dépassée par le rap, elle n'a plus aucune valeur médiatique en France et reste, hélas, underground. Bien sur tout est lié , le Funk n' a pas vraiment marché en France , donc comme il est rester underground il s' adresse aux minorités , aux pauvres aux banlieues . Mais bon , le Funk pour moi c' est aussi un mode de vie , dans laquelle je me reconnais et dans laquelle je me sens bien , c' est un peu ce que j' ai mis dans mes mixs , le Style , la Basse , la facon de chanter , voilà , voilà . débat intéressant , j'ai lu l'article , même les 2 (pas le 3ème) , bien écrit vivant , et qui tombe pas dans les clichés , normal il à l'air d'avoir été par un mec qui à vraiment vécu le truc , et qui aime aussi la musique , c'est tout de suite mieux .Musique de Banlieue , surement , underground aujourdh'ui , encore plus qu'avant . Mais musique de banlieu au sens large , j'ai toujours vécu en banlieu (un peu à Paris même) , et c'est parcque la musique était un échapatoire et qu'elle circulais bien que j'écoute cette musique encore aujourdh'ui , le FUNK était 'le truc' qui te filais la pêche , les nouveautés , les Son US ça faisait rêvé aussi , et puis on se disait forcément qu'on avais un 'truc' à nous , que d'autre n'avais pas , cette musique était à nous et on pouvais pas nous la piquer , ni même nous 'interdire' le plaisir qu'elle nous apportait ..... sa t'amenais à la danse , au plaisir de téclater , d'inventer des pas , et plus la musique était bonne , plus t'avais envie d'inventer des nouveau pas et de te déchirer sur le dance floor (enfin le bittum à l'époque Laughing ) .Barry White , James Brown , c'est vrai que s'était les refs 'sacré' chez un certain public , peu être les 'anciens' , ceux qui avais 10ans de plus que nous en 80 , c'est à dire des 50/60 ans aujourdh'ui .Mais en 80 le FUNK à explosé , et ce qui était exceptionnel s'était ce coté nouveau , ça n'arrêtais pas de sortir , et toujours du SON plus fort , plus nouveau , différent , et pourtant on est passé à coté de tonnes de trucs , mais s'était déjà l'éclate ..... mais donc ça continue , enfin pour moi et pas mal d'autre je pense .... ce qui manque , c'est un peu plus de reconnaissance médiathique , par exemple pour que nouveau artiste puisse marcher et nous sorti quelques bombes encore aujourdh'ui , y'en a mais trop peu , et quel galère commercialement pour y arriver ...
Cette musique à été quand même une musique de minortié ,et l'ai encore , rien à voir avec l'Impact du Rock , de la POP ou même de la chanson Française .....
Musique de Banlieu pour moi ça n'a rien de négatif , toute manière la banlieu elle est partout maintenant , bien plus Grande et Vivante que la Capital ou que les grandes villes qui s'endorme question 'fiesta' ..... Je suis obligé de vous rejoindre, ayant connu ce phénomène.
En effet ayant passé ma jeunesse dans le 9.3 (le côté obscur de la force). A cette époque déjà c'était un brassage de nationalités et c'est ce qui rendait la banlieue si riche culturellement.Le Funk n'avait que peu le droit de citer (jeux de mots Rolling Eyes )dans les médias, en effet le début des radios libres de la bande FM en 81 a fait progresser la diffusion bien proprette en France.En effet des radios comme radio 7 ou Voltage FM ont fait exploser la funk en terme d'audience en région parisienne.
Tous les ghettos blaster et les autoradios diffusaient du shalamar, du EWF , du Kool & the Gand et consors. Je me souviens que celui qui ramenait un disque du rayon import de la Fnac ou d'un disquaire parisien le faisait écouter à tout le monde, en effet les fenêtres s'ouvraient et diffusaient largement le son sur lequel tout le monde dansait et s'extasiait.Mais aussi les autoradios des voitures des grands frères autour desquelles on s'aglutinait comme des mouches, je me souviens avoir écouté en boucle un dimanche après midi le LP de fat larry's band sur le parking devant le batiment.
Les radios nationales diffusaient plutot du disco, Cerrone Hernandez Ottawan... Ce qui faisait que la banlieue a été encore une fois le précurseur du mouvement en France, certes du au fait que cela venait des states. Et rebelote en 84 avec l'arrivée du Rap et du smurf.
La banlieue est très réactive, en effet elle sent et des fois aussi crée les tendances.
Mais elle fait peur aussi, et on lui colle maintenant une connotation péjorative, et du coup on lui laisse des trucs bien à elle comme une marque de reconnaissance à laquelle les biens pensants ne veulent pas être assimilés.
ça a été le cas avec les fringues, exemple le groupe NTM qui s'est approprié les vestes HELLY HANSEN, ensuite les personnes qui achetaient habituellement ces vêtements (les voileux) se sont éloignés de cette dernière pour ne pas être assimilé...La Funk a subi la même chose... Mais peut être que les bobos qui ont le pouvoir vont y trouver un certain engouement et la remettre sur le devant de la scène mais cela sera un dur combat... je suis également de votre avis,ce n'est pas du tout péjoratif de dire qu'il y a plus de gent issus de cités comme moi qui écoute de la funk et du rap que des gars habitants dans le 16 eme Wink
je suis née dans une cité et tout comme vous j'ai trempé dans cette ambiance Mr.Red
et je ne regrette pas du tout.c'est vrai qu'a l'époque les refs etaient plutot barry white,marvin gaye,kool and the gang,earth wind & fire ect...c'etait plus dur à l'époque de trouver des nouveautées,alors quand ça pouvait se faire ,c'etait la teuf et c la ou on usaient nos stan smith sur le bitume n'est ce pas christian Laughing et ca glissait mal dailleur lol Laughing
par contre j'ai des cousins qui on vecus lomgtemps dans des cités et qui écoute du hard rock,on ne prend pas forcément la même voie,et dailleur quand on parle de music affraid What a Face affraid What a Face ça fait des étincelles surtout quand ils me disent que ma music et morte What a Face c'est a ce moment la que j'aimerais bien que vous soyez là avec moi Confusedla music black est en moi et rien ni personne ne pourras m'en faire changer Wink les radios libres y on été pour beaucoup , parcque quand tu avais une radio dans ton salon , s'était toujours les mêmes trucs qui passait , et puis vers 81 , en tournant le bouton (quand t'avais le droit Laughing ) , si tu cherchais bien et que tu avais de la chance , tu tombais sur un truc 'inconnu' , jamais entendu , du FUNK !!!! dwarf Punaise et là ton cerveau faisait un tour , t'es sens aussi !! (pour peu que tu est été receptif , c'est pas le cas de tout le monde ...) , et là tu restait scotché sur le bouton , à le tourner en modissant les parasites créé par les grosses Radio autour !!!ça rajoutait à la puissance du truc , s'était furtif , un morceau de temps en temps par hasard , avec les parasites et l'impression que ça venais d'une autre pays , genre les US , voir d'une autre planète !!!quand j'ai entendu du BRASS Construction par exemple , ou du SOS BAND , vers 83 , ça à été un CHOC Terrible ! surtout qu'il donnais pas toujours les titres , après tu gardais ta K7 bien précieuse , on se les faisait écouter entre pote , déjà avec Nico, pour voir ce que chacun avais choppé , et ça s'était toute les semaines : 'alors ta enregistré quoi ? wouaaaaa la Tuerie !!!! et celle là !!!! wouaaaa Laughing 'en tout cas c'est sympa de voir que beaucoup on des histoires similaires , du vécu qu'on a eu chacun dans sa banlieu (moi s'était 94) , dans son quartier , dans sa cité , moi j'habitait pas une cité , mais le lycée de banlieu jouais bien le mélange , on était entre pote et de même délire , et qu'on soit de cité ou pas , on s'en foutait à l'époque , on kiffais la musique , était dans le même bain , même Bus , même centre commerciaux , direction Creteil Soleil ou Rosny2 Laughing pour trainer la savate , faire des conneries , et kiffer le SON .... En effet Christian, je me rappelle encore avoir passé des heures la nuit le week end et même parfois la semaine à écouter des émissions funk sur la bande FM et à enregistrer des K7 à tire l'arigot. Moi aussi dans ma cité (dans le 95) je rejoignais 1 ou 2 potes pour comparer ce que l'on avait enregistré, c'était terrible !je me rappelle aussi que je notais les noms des interprètes, des titres, des années, sur un petit carnet et ça m'a beaucoup aidé quand j'ai commencé à investir dans les vinyls sur Paris.
Et puis ensuite, étant le seul à acheter des vinyls dans la cité, les mecs débarquaient chez moi et me disaient "vas-y serge mets moi ça mets moi ci" et puis je leur faisais découvrir des tueries et là les gars ils étaient raides morts tellement ça tapait
Et puis quand tu avais un pote qui avait également une belle collection, c'était sympa d'aller chez l'un ou chez l'autre et du style "écoute celui-là tu ne l'as pas il est terrible"
Ah que de bons souvenirs !!
Après je ne sais pas si on peut dire que le Funk est un musique de banlieue mais je pense que ce n'est pas le plus important Bah comme d'habitude, je m'inscris en faux, absolument pas d'accord avec tout amalgame banlieue-black-Beur etc ...Je l'ai déjà dit à maintes reprises, j'avais 18 ans en 1980 et je n'ai pas vécu l'époque dorée du Funk par procuration !J'ai écumé les boites de nuit de la région parisienne et de France, avec mes potes black, beur, portuguais mais aussi plein de français bien blanc ...
Je n'y ai entendu que du Funk de 80 à 83, il faut arrêter de raconter des conneries ... Tous mes potes étaient à l'affût, je me rappelle encore de l'émotion à la découverte de One way/ al hudson - You can do it, Whispers - And the beat goes on - Prince - I wanna be your lover pour ne citer que des connus. Du matin à l'aube, c'était uniquement du funk et je ne parle pas que des boites branchées de la banlieue, mais ausi de très grosses boites comme le midnight express à La Défense, ou le studio sur les champs, le sands aux sables et des tas de megaboites sur la cote d'azur ou même à Rimini en Italie ...
Une grande majorité de jeunes de tous horizons écoutaient du funk, ne vous faites pas abuser ... C'était la musique à la mode, j'entends pour les jeunes qui sortaient !
Les Born to be alive, Cerrone, Sylvester ou autres Bee geeseries c'était avant, en majorité, de 76 à 79. A partir de 79-80, le son a changé en boite pour le plaisir de mes oreilles !!!
C'est vrai qu'il y a eu un manque de médiatisation au niveau du grand public, dommage qu'il n'y avait pas Internet .... Mais ce que les jeunes écoutaient quand ils sortaient, ils le cherchaient sur les radios, merci à Radio 7, Voltage FM de nous avoir fait fabriquer d'incroyables cassettes !!!
Bref j'en ai marre d'entendre dire que le Funk était une musique mineure, c'est archi faux, tellement les jeunes de ma génération en ont été imprégnés, on n'entendait que ça partout ou on sortait !C'est également faux que les banlieusards ne pouvaient pas rentrer dans les boites huppées ... J'ai trainé au palace juste pour citer LA boite ...
de 79 à 83, les gens se sappaient classe, veste rétro, chemise ou T-Shirt, pantalon à pinces en toile, collège aux pieds ou encore combinaison de couleur avec ceinture en toile de l'armée de couleur assortie qui retombait sur le coté, matez les pochettes de vos skeuds nom de dieu ! C'était avant 83 et le survet et les basket ringardes ... Bref habillé comme ça tu rentrais partout, ce n'était pas écrit sur ton visage que tu venais de la banlieue et du moment que t'avais de la monnaie ... s what you got, comme disent les Reddings ... et oui le funk était associé à la classe, le style, j'espère qu'il y en a qui l'ont vécu comme moi ..Vous allez dire que je focalise sur les boites de nuit ... mais le Funk c'est cà, c'est une musique de dance, de discothèque, une musique festive !!!
Rien à battre si ça ne passait pas sur France Inter ou à la téloche, le funk ça se mérite, il faut aller à sa rencontre !
Imaginez l'avènement du Funk s'il avait lieu aujourd'hui, avec Internet et la reconnaissance universelle de la musique black et de ses artistes ?En attendant, malgré ce manque de vecteur de promotion à l'époque, je note que dans de nombreux films récents, il y a du Funk 80 bien présent dans la bande sonore, donc pas si méconnue que ça ...
Rien à voir avec le Ghetto, c'est juste une musique ancienne, comme moi je ne m'emballe pas sur de la musique des années 60 ... et je pense que contrairement au Jazz, intemporel, c'est le sort de toute musique de dance de tomber un peu dans l'oubli ...Ca n'enlève rien aux qualités de cette musique fantastique qui contribue encore aujourd'hui à me faire aimer la vie et l'amitié !!! une petite nuance,un avis,un éclairage différent sur le sujet et ce que vous en avez dis : ne prenez pas ce que je vais dire pour quelque chose de péjoratif mais j'ai l'impression que vous avez une vision vachement parisiano-parisienne des choses en ce qui concerne le funk et la banlieue,idem pour l'idée de dire que les forces vives,l'avenir,l'energie créatrice viennent ou viendront des banlieues.Nul doute qu'il s'y passe beaucoup de choses et pas seulement des faits divers liés à la violence et autres mais la (les) banlieues ne sont qu'une infime partie ,un petit bout du (d'un) pays.L'essentiel du territoire ne vit pas sur le modèle des banlieues et tout ne vient pas de ces dernières sur le plan culturel,musical,mode etc.Il doit y avoir quelques centaines de grandes banlieues ( quartiers) en france, c'est à dire l'équivalent d'un paté de maison à l'échelle d'une ville.C'est comme les états unis qui se prennent pour le monde,ils faut qu'ils s'aperçoivent qu'ils ne sont qu'un petit point sur la mape-monde.Les "quartiers" ou" l'esprit" des quartiers n'ont pas générés que des supers trucs au niveau zique etc...Des groupes comme NTM ont insuflés des modes,des comportements qui sont pas forcement positifs.Cette tendance par exemple par mimétisme,identification, des jeunes à se la jouer badboys,à se la raconter, découle de l'image que ces rapeurs ont véhiculés.Comme si avoir un survet et une capuche sur la tronche te donnait le pouvoir et la certitude d'être un dur et de susciter la crainte.Cet été j'étais dans un bal (animé par un pote qui fait de la discomobile) et à un moment donné t'as des mecs qui sont arrivés avec survet,capuche sur la tronche, sourcils froncés et tout l'toutim (la panoplie du parfait badboy),et au bout d'un moment ils ont tombés toute la marchandise parce que trop chaud et dessous y'avait des mecs imberbes style 14 ans,qui avait encore du lait au coin des lèvres et qui se la racontaient.Franchement limite risible. Pour moi ils sont déguisés,comme on se déguisait en zorro quand on était môme.Les rapeurs comme NTM ont contribués à façonner,à influençer les jeunes de cette façon,avec cette façon de parler qui est plus de l'éructation qu'autres chose.Pour moi ce rap,c'est à dire celui du "rentre dedans",que beaucoup de mômes singent,c'est le nouvel opium du peuple,en plus branché.Et je ne confond pas avec les autres style de rap ( celui des 80's etc...).Tout ceci pour dire que je suis souvent sur les routes pour mon job et d'autres raison et que la majorité du pays ne vit pas sur le modèle et le tempo des banlieues,c'est qu'un microcosme.Et donc pour en revenir logiquement au funk, dans les grandes villes il a été une musique partagé par tous,par monsieur tout le monde (incluant bien sur les banlieues),diffusé largement sur les radios libres et donc connus de tous.Aux usa par contre c'est evident que c'etait une musique des quartiers populaires à la base,comme l'a été le rap,le smurf etc,mais il s'est démocratisé par la suite.Ici tous les mecs que je connais qui ont été ou qui sont fous de funk sont des gens de tous univers et de tous milieux.C'etait une musique de club,festive, impossible d'y échapper dans les sorties.Par contre c'est vrai que les mecs de quartiers ont une affection particulière pour cette sique.Ceux à qui je fais des cds le plus souvent sont des mecs qui ont connus cette période,qui ont fréquentés les club à l'époque et qui en sont nostalgique.Ca leur rapelle des souvenirs.Mais le raccourci funk-banlieue est peut être valable sur Paris mais sur le reste du territoire surement pas. il y a pas de Vrai ou de Faux , on ajuste tous des vécus différents et c'est intéressant d'avoir des avis différent justement pour voir que tout ne c'est pas passé pareil partout et pour tout le monde .Je me souviendrais toujours d'un mec sur un autre Forum qui disait que les années 80s s'était les pires moment de ça vie , et que le Funk de cette période il le détestait pour ça , s'était d'ailleur pas du FUNK pour lui , se garde se genre de discour en mémoire , même si je n'y adhère pas du tout et que c'est à l'opposé complétement de mon vécu , pour les 80s c'est la liberté , la rue (rien de négatif la dedant , je dis rue dans le sens Liberté et découverte , de ma rue , de mon quartier , de ma banlieu et ensuite de Paris , via les transports , s'était donc la fête de pouvoir allez partout sans retenue et sans crainte à l'époque ) , les années 80s pour moi c'est la fête , les 'booms' , le Funk et le Rap , la danse d'une manière générale puis à partir de 84 le Smurf et le Break , bref je vivait que par ça , le post dans le sac de sport pour allez au lycée .....Donc je pense qu'il faut lire et accepter que chacun à un vécu différent .La banlieue à été très réceptive à cette musique , car c'est une musique 'positive' et qui fais du bien à l'écoute , mais ce n'est pas une musique de Banlieu (fabriqué en banlieu) , c'est la même au US , c'est de la musique faites par des artistes dans des Studio , avec de sproductions , donc de l'Argent derrirèe , on est loin des trucs Rap fais dans un coin de la banlieu aujourdh'ui (d'ailleur moi je suis moin négatif sur le RAP , il joue un rôle , même si j'aimerais que musicalement il soit meilleur , et que le message soit plus positif , mais c'est juste que les mecs on perdu un truc en route , le coté DJ pour la recherche musical , et le coté écriture pour les messages , d'ailleurs quand ta rien à dire faut pas faire du RAP !!)Donc voilà , le FUNK n'est pas non plus une musique de boite de nuit (sujet aussi lancé par Petabass) , bien qu'il à marché quand il était à la mode début 80s , moi les boites ça reste aussi un 'microcosme' de peu de personne , j'y est Jamais mis les pieds pour ma part (enfin en 80s) , par contre j'ai été au Bataclan et en divers soirée et Boom , et ça envoyais du lourd , ça dansait comme j'ai rarement vue , et s'était l'éclate , et pour faire contre poid , j'était en survet/basket comme je l'ai toujours été , mais j'avais pas la bave au lèvre et je cherchais personne , sauf à la danse à la limite , mais ça restait bonne esprit , dans la lignée de 'beat stree' , j'avais ce modèle en tête , claqué à la danse , mais c'est tout ça s'arrête là .... (en fait on était plus démo , et le kiffe d'avoir les gens qui te regarde et t'aplaudisse ça suffisait , on avais un truc , pas besoin de jouer au balèze ....ce que je comprend qu'on soit obligé de faire quand on a rien )
Pour moi le coté boite de nuit , c'st justement le coté 'sappe' , 'thune' et ensuite 'drag' , voir même 'picole' , dans les 80s rien de tout ça ne m'intéressait , à part peu être la 'drag' , mais je le faisait plus par la tchatche et la danse , mais on m'a jamais laissé l'occasion de danser en boite C'est à dire que le funk dans les 80's t'y échappais pas,c'était la musique dominante dans les club,comme le disco avant lui (il a remplacé le disco par le principe de la sélection naturelle,comme dans la nature) mais pas seulement puisqu'il était omniprésent sur les radios.Qui ne connait pas Mel Brooks "it's good to be the king ?" même ceux qui n'aiment pas.Ensuite que ca soit pas dans nos gouts c'est une chose,mais tout le monde a été traversé par cette vague,aucune échapatoire possible,donc aucune catégories ou lieux n'a pu ignorer cette zique."funky town" de Lipps Inc est une melodie qui est connu de toute la planète,même si certains ne savent pas de qui il s'agit.Mais le funk (en france et europe en tout cas) a été connu par apport aux boites et radios,l'un marchait avec l'autre d'ailleurs.T'avais les djs qui faisaient des emissions funk la semaine et ils balancaient leur titres le w-end en club,une espèce d'autopromo.Le funk a donc été connu via les boites,comme musique de danse,sans les boites point de carton d'imagination,d'oliver cheatham etc.Ensuite on s'est apercu que c'etait plus large et qu'il existaient d'autres formes,plus elaborées,mais le funk reste attaché et identifié aux boites comme le musette est identifié aux bals musettes et autres guinguettes.Après l'ambiance des 80's c'est pas que du 100% tout bon,les mentalités à la con existaient déjà (elles se perpétuent de generations en generations),les connards et frimeurs avaient déjà pignon sur rues et les trucs qui daillaient étaient légion.Moi ce que j'ai pas aimé au niveau musical dans les 80's,bien que jeune,c'était la new wave et tout les hits branchouillards à la mode style Désireless,Etienne Daho,Axel Bauer et compagnie,ca ca m'a gonflé un max,une èspèce de musique pour petits bourges,tout ce que j'aime pas.C'est mon avis. je vois qu'un petit débat plutôt délicat vient de ce lancer sur la planète Funkysize bounce
Alors moi je ne vais pas écrire des lignes et des lignes mais j'aimerais juste dire que le Funk au même titre que la Soul et que le hip-hop aujourd'hui, reste tout simplement de par son origine une musique des minorités.
Et qui dit minorités, dit forcément banlieue, ghetto, black, blanc , beur....Si vous y regardez de plus près, les chanteurs de Jazz, de R'n'B(le vrais), de Soul, de Funk...Ce n'était que très rarement des petits blanc des quartiers chic, mais 90% de noirs afro-américain des ghetto pauvre des USA.
Donc, forcément il y à une certaine identification culturelle et j'irais même dire physique pour certains ce sont reconnu en Europe et particulièrment en France.
Après bien entendu , il ne faut pas forcément être Noir pour écouter du Funk, ou venir de quartiers populaires, mais cette étiquette restera à jamais graver dans cette musique, qui est, ne l'oublions pas, de la "BLACK music"! Dans les années 82/83/84/85/86, La FUNK était écoutée par de nombreuses personnes (Quartier ou Non). c'était la musique de l'époque.
En boite dans les années 82/83/84/85/86, la FUNK était naturellement la musique qui tournée, pas de partout mais beaucoup de FUNK quand même.
A partir de 87 environ, la FUNK comme nous l'entendons, passer de moins en moins en boite et seul les passionnés continuer à écouter cette musique (Quartier ou Non).
En 87, un patron de Boite m'a dit qu'il ne passait plus de FUNK car la FUNK était une musique de soi disant "racaille de quartiers" et attirer ces gens là. J'étais évidemment pas d'accord du tout avec lui. J'ai plein d'amis qui n'ont pas grandi dans un quartier et qui depuis toujours écoute de la FUNK.
Je dirai que la FUNK étant de la Black Music, les personnes de Quartier s'identifient plus à celle ci, idem pour le REGGAE.
Ce qui est vrai, c'est que dans les quartiers, la "DANCE MUSIC" au sens large (Pré - 1990) était/est beaucoup plus écouté que le ROCK ou le HARD. la FUNK, c'est la musique de la fête, de la danse, ect.Si on prend les Etats Unis (Patrie de la FUNK), la FUNK était au départ écoutée uniquement par les Blacks et c'est longtemps aprés que les blancs se sont mis à écouter cette musique et à danser dessus.Alors Non, la FUNK n'est pas une musique de banlieusards même si c'est vrai qu'elle est enormement écouter la bas.
A mon avis, il faut remonter aux racines de cette musique (USA), pour comprendre pourquoi les gens des quartiers aiment cette musique.Je pense qu'on est parti sur un amalgame : en effet on a jamais dit que le funk est une musique de banlieusards (Merci au passage de nous rappeler que pour faire des disques il faut de la thune et des studios... ) faite par des banlieusards ou alors de la banlieue de brooklyn, NYC...On a dit que la funk est et a toujours été une musique de prédilection dans les banlieues (parisiennes ou autres d'ailleurs c'est kiff à Lyon, Marseille, Nantes et consors.) Au passage Paris et sa région n'est pas une goutte d'eau mais représente quand même 1/6e de la population nationale.
Loin de moi l'idée de faire de Paris et la RP le centre du monde, pas de nombrilisme dans mes propros. Mais que les producteurs blancs y est trouvé une manne financière je suis d'accord. Mais pour ce faire il faut aussi la diffuser et la vendre et oui les discothèques y ont contribué, mais il faut bien reconnaitre qu'on y entendait souvent les même titres : Oliver Cheatham, Fat larry's bans, Whispers et Indeep. Si les radios libres n'avaient pas pris le relais on aurait stigmatisé la funk à ces quelques titres, heureusement il n'en ai rien et tous autant que nous sommes nous en découvrons tous les jours.
Si on a parlé de la banlieue c'est qu'on y a passé notre enfance et notre jeunesse, c'est un retour d'expérience en live....je tenais à eclaircir ce point.(c'est fait) Smile
Sur ce je vous souhaite à tous un joyeux réveillon en famille ou entre amis ou je pense que notre zik à toute sa place. sunny Je viens d'une famille aisée mais avec un amour inconditionnel pour la Musique avec un grand M, comme j'ai pu l'écrire auparavant, j'ai grandi dans un univers musical entouré de musiciens et de musiciennes.
Très vite, la musique afro-américaine a suscité mon attention et m'a amené à m'initier aux instruments comme le trombone et la guitare basse avant de m'amuser avec une boite à rythme pour créer quelques beats electro.
J'ai également beaucoup lu et regardé pas mal de documents sur ce sujet.Ce courant musical qu'est la funk a varié au cours des décennies depuis sa création jusqu'à sa fusion avec d'autres styles et non sa disparition comme je peux le lire à droite à gauche.Initialement, c'était une musique créée de toute pièce par les minorités noires qui revendiquaient, par leur musicalité, qu'ils étaient noirs et fiers de l'être pour être respectés par les blancs mais aussi pour proclamer leur égalité des droits vis-à-vis des gouvernements d'époque.
La funk servait d'échappatoire à leurs galères des quartiers car ils y vivaient, pour la plupart, dans des ghettos américains et ce style musical visait à les rendre plus joyeux face à l'oppression de la majorité blanche.
D'un discours funk plutôt radical du début 70's, ce courant a voulu séduire la communauté blanche dans les 80's en produisant des sons adaptables aux boîtes de nuit dans l'objectif de brasser les cultures, les influences, les personnalités pour produire de l'unité.
Le paradoxe c'est que nos banlieues françaises sont peuplées de minorités ethniques différentes qui se sont identifiées voire ont fortement emmagasiné ce que vivaient les afro-américains dans leurs quartiers américains mais aussi dans leurs consciences, ceci expliquant cela.
Après, dans cette logique de brassage et de métissage, des tas d'expériences individuelles issues de vécus différents peuvent se distinguer de ce lien avec le "ghetto" mais le fondement historique de ce style musical reste la symbiose entre la tradition africaine et la sensibilité européenne, un bon exemple qu'il serait judicieux de suivre pour restaurer la paix universelle entre les peuples.Revenir en haut Aller en bas C'est u peu ce que je voulais te répondre Moog Surprised normal que les blancs ont contribué à l'évolution de cette musique, car dur d'avoir un studio, des instruments et un ingé du son quand tu t'appel "Williams jackson Jr" que tu est noir et que tu est un chômeur au milieu du Bronx en 1975 avec le groove dans la peau blackeye C'est pas au regard de l'argent que je parlais,mais c'est un fait que les blancs ont mis leur grains de sable dans la démocratisation de la funk.Des grands groupes confirmés et certainement plein aux as passaient aussi par des studios et des maisons de disques tenues par des blancs,c'est ainsi.Mais pas que bien sûr.D'ailleurs pour ceux qui ont suivis l'histoire de la funk ou du disco ou même d'autres musiques les grandes maisons de disques n'étaient au début que de petites structures montées avec 3 bouts de ficèles par des passionés de zique et pas tout sûres du tout de marcher,et pas par des mecs friqués et gavés.Après c'est sûr qu'ils s'en sont mis plein les fouilles,mais l'appat et l'appétit du gain n'a pas de couleur ni d'apparence particulière .Témoins les rapeurs americains (ou autres) sortis du ghetto et revendicatifs au début qui deviennent miliardaires et s'accoquinent bien du système qu'ils dénonçaient au début et deviennent aussi suffisants et hautains que les mecs sur lesquels ils chiaient dans leurs premières années. Sad
Get Up, Get Down. Depuis l'arrivée de ces musiques noires en France, les minorités raciales, les beurs et les blacks en particulier, s'en sont emparés.
Mais tout ceci n'est qu'une partie de l'iceberg. Un iceberg de préjugés qui ont la peau dure.
C'est vrai que la Soul avec pour leader James Brown a fait swinguer bon nombre de cités, que le Funk, venu quelques années plus tard, a fait rêver et alimenté des centaines de soirées dans des boites comme le Pass' (Pacific), le Midnight Express, le Moretti ... mais également des boites comme Le Palace, le Rex Club ... dans lesquels les banlieusards n'avaient pas droit de cité.Que Positive Force, Delegation et Barry White chantaient des hymnes qui devenaient nationaux dans les "tiers-quar", des hymnes que personne n'a osé siffler.
Il n'était pas besoin d'habiter en cité ou en banlieue pour les aimer. Pour les écouter, oui, enfin peut-être. Quoi que !!!! C'est sur, le téléphone arabe fonctionnait bien mieux dans nos quartiers qu'ailleurs. Entre le foot et le baby. Il était quasi-indispensable pour faire passer le message. L'entassement a parfois du bon.Et à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de médias pour diffuser et donc faire entendre ces musiques venues d'ailleurs.RTL et Europe No1 étaient hégémoniques sur les ondes et il ne fallait pas compter sur la première chaîne, Antenne 2 ou FR3 pour voir le moindre noir nous chanter Ramona à la télé si ce n'est La Compagnie Créole et encore si l'on avait été sage. Servie par la mère Danielle Gilbert, ces noirs là ne ressemblaient pas vraiment à ceux des pochettes de disques américains. Encore un postulat qui tombe. Tous les noirs ne se ressemblent pas. Il y en a de plusieurs sortes. Mazette !!!On croit rêver.De plus, quand on voyait un black, on essayait de nous faire croire qu'il était le seul, l'unique. Mais ce complexe est toujours rémanent dans notre beau pays. C'est une tradition bien française.Souvenez vous: Boney M fut quasiment l'unique groupe Disco visible en France même si l'on a eu droit à la pause Ottawan lancée par Bellolo et Morali (encore!). Qui eux, reconnaissons le, ne sont pas noirs.C'est François Mitterand et ses radios libres qui lancera le Funk en France. Sans le savoir, d'ailleurs. Si il l'avait su, il l'aurait certainement mis sous écoute ... mais avec le nombre important, à l'époque, de sorties hebdomadaires, il lui aurait fallu beaucoup beaucoup d'oreilles ... plus en tout cas que pour écouter Jean Edern ou Carole Bouquet. Mais revenons à nos artistes, aux vrais, à ceux qui nous préoccupent.
RTL, Bernard Shu et Sugarhill Gang
Avant cela, le premier qui nous amena sur un plateau d'argent du Funk à la radio, à la fin des années 70, fut Bernard Shu (RIP). Ce DJ/animateur, animait le Hit des Clubs, le samedi soir sur RTL, pardon, sur WRTL. On voit immédiatement la culture US dans cette appellation radiophonique.Ce monsieur qui habitait sur une péniche sur les quais de la Seine, a été le premier a programmer Rappers Delight de Sugarhill Gang en Europe - un mardi soir à 23h. Excusez du peu et ce quelques jours seulement après WBLS à New-York. Bravo et merci encore Arshu !!! Respect.
Ce type a élagué pour les radios libres un terrain miné de chanson française (légitime et de bien meilleure qualité que l'actuelle, ce qui n'est pas un exploit) et de faux chanteurs lancés sur la vague Disco par des producteurs sourds mais pas aveugles, enfin pas insensibles aux belles couleurs des Pascals (un Pascal, des Pascaux ???) de l'époque (billets de 500 francs soit 80 euros environ).
Bref, il aura tout donné ou presque et il faut se souvenir qu'à l'époque, point de lecteur mp3, pas de walkman, peu de possibilités d'enregistrer quoique cela soit, à moins de s'appeler bien sur Mitterrand ou de disposer d'une chaine hi-fi avec enregistreur de K7 mais c'était plus cher. C'est dire si l'on attendait ce rendez-vous quotidien et hebdomadaire avec impatience. Comme de juste, après les résultats de la dernière journée de foot sur la même antenne.
Mais rendons à Mitterand ce qui appartient à Tonton, c'est à dire la création des radios libres qui libéra beaucoup de talents et qui continue de le faire.
Le Funk et la musique noire importée des Etats-Unis ou d'Angleterre est enfin à portée de radio, à portée d'oreilles. De toutes les oreilles. d'où qu'elles viennent, d'où qu'elles écoutent.L'Etat lui-même donnera l'exemple en créant une radio libre pour jeunes, Radio 7, dans les locaux de Radio France (au premier étage à gauche par l'escalier, à droite c'était comme de coutume, les toilettes).
Et pendant ce temps, les jeunes, français, arabes et africains jouent au foot, se font refouler des boites de nuit ou passent des examens - pas seulement à l'hôpital. Une jeunesse normale qui passe son temps comme elle le peut. Une jeunesse qui écoute bien sur de la musique. Le plus souvent à la radio. Pas le choix. Pas encore.
Radio 7, Sidney, Carbone 14 et les radios libres
Radio 7 nous donnera l'une des émissions de radio les + mythiques de Funk en ce début des années 80.
Issus de Radio France, deux animateurs de talent, Smith et Wessun, nous offriront un véritable récital de Funk avec Destination Planète 7, pendant plusieurs années. Ils reprendront le concept utilisé par Bernard Shu, un petit animateur robot, et une programmation de OUF. Mais à l'époque, c'était hyper facile. Tout était bon !!!! Mais leur sélection n'en était que plus excellente.
Radio 7 a également eu la chance d'avoir Sidney. Enfin !! Et de la radio, la télé n'était pas trop loin.
H I P, H O P !!!!Alors ça vous revient. Un black avec une casquette (à l'époque ce n'était pas courant) qui débarque d'un avion à Roissy et qui nous parle de musiques venues d'ailleurs. De musiques faites par d'autres blacks. Si si, c'est possible, les noirs savent aussi chanter.
Alors, Sidney ? Un noir à la télé !!!! Oui, un noir, enfin pas trop, un peu, un noir à la Obama en moins politique et en tout aussi démocrate.et politiquement correct. Mais avant tout et surtout un fou de Funk, un musicien de talent, membre du génial groupe Black White & Co. Un type qui sait de quoi il cause. Même si il est noir ... bah voyons, c'est possible cela ?
Et quel animateur. Un modèle, vraiment !!! Bien meilleur que le DJ qui sévit désormais dans certaines soirées R&B parisiennes.Un tribun entertainer qui rendit coup pour coup à un ancien marin breton qui grimpait dangereusement dans les sondages. Œil pour œil, dent pour dent, mais Sidney, lui, a encore les siens. Dommage pour l'autre. La musique est plus forte que l'avanie, encore plus quand elle est bonne et distillée comme cela.
A côté de cela, il y eut Phil Barney (et oui, l'ex ancien chanteur), qui a commencé sa carrière comme vendeur dans un magasin de skeuds à Montparnasse, le Mini Club de Nuit ouvert par le créateur de Champs Disques, Alain Markezy. Un talent de fou qui fit les bonheurs de Carbone 14, la radio qui révéla Jean Yves Lafesse. Une radio que les sbires de Mitterand ont tenté à maintes reprises de fermer avec l'appui des CRS commandités par Michelle Cotta. Oui, la même Michele Cotta reconvertie en confidente des people/politiques. Mais encore une fois la musique fut plus forte que le pouvoir qui avait permis son existence. Ubuesque.
Phil animait sur Carbone une émission de Funk en plein après-midi. Une émission qui fit louper les cours à un nombre incalculable de collégiens et de lycéens. J'en fut, je le revendique. Pardon maman.On se souvient encore de ses mélopées et de ses envolées lyriques sur Too Hot de Pure Energy. Un truc de fou !!! Un truc de psychopathe, bien avant le 113. un feuj d'Algérie on da mic, du jamais vu, enfin pas comme cela. Le Manhattan Show, Sidney et Sex Maxhine ... et Dee Nasty Et qui pourrait oublier le Manhattan Show ? Pas moi en tous cas. Et encore moins vous, puisque sur Skeuds, nous avons ressorti cette émission des placards. Et ça marche !!! A l'époque, plusieurs centaines de milliers d'auditeurs en Ile de France écoutaient cette émission, d'abord sur Mercure 104 FM puis sur Canal 89. Merci Jean Michel, Fabrice et Deborah.Ce début des années 80 marque une France dominée par le socialisme revanchard, les bons sentiments à pas cher, par une gauche caviar qui ouvre et ferme des placards. Et enfin et surtout par une reconnaissance des enfants des éboueurs-garagistes-maçons de nos rues, de nos villes, de nos quartiers. Il était temps.
Les beurs et les blacks font la fête sur ces musiques urbaines. Ils dansent, chantent sur le Funk de Slave, Kool & The Gang ou Alicia Myers. Ils commencent à trouver leurs marques dans la société française. Montrent un visage que l'on ne voulait pas regarder. Pas voir.Le milieu des années 80, marque l'arrivée en masse du Rap et du Break, suivis de près par l'Electro. Les beurs restent avec Barry White, moins bon danseurs que les blacks, qui eux se retrouvent à la Défense ou à Stalingrad avec l'ami Dee Nasty, le Dj des pauvres, le Dj de Belleville. Le premier Dj médiatique en France. Un cœur en or.Un blanc, un français, un comble !!!! Que vient faire ce toubab dans cette mélasse ?
Tandis que TF1 fait le choix Sidney, Antenne 2 choisit un scénariste de BD et un amoureux de musique (plutôt blanche) pour animer la première émission de Funk à télé: Sex Machine. Ce sont Jean Pierre Dionnet et Phlippe Manoeuvre accompagnés de la pulpeuse et regrettée Pauline Laffont.
Quelle émission !!!
Un florilège des meilleurs clips de l'époque présenté(s) sur un scénario signé Dionnet. Du jamais vu.
Le Funk rentre en force à le télé, et avec la télé dans les foyers mais sans trop bousculer les clichés. Les tabous sont tenaces.Mais revenons à Dee Nesty, mon ami Daniel.
Ce Dj de légende s'émancipa sur Radio 7, puis fit les beaux jours de Nova avant de se faire virer par quelqu'un à qui il avait fait une fleur. Et pourtant, je l'avais prévenu.
NTM, Yop Yop ... avec Teddy Riley
C'était le belle époque des débuts d'un groupe composé par deux dyonisiens du nom de NTM, de Lionel D, le vigile de supermarché apprenti rappeur ...
Le rap français était né et d'entrée les meilleurs ont profité de cette naissance pour faire carrière. Et à en croire le nombre de spectateurs présents à leurs derniers concerts, ils le méritaient amplement. Et dire que j'ai été au patronage avec Didier. Marrant. Et oui, moi aussi, je suis de Saint-Denis.
Quand je lui ai raconté cela, il y a six ans environ devant Sony Music à Wagram, ça l'a bigrement fait marrer. Spank aussi d'ailleurs.Mais le rap français n'a pas empêché le Funk de perdurer dans les oreilles de nos banlieusards. Et des autres.
La faute aux radios libres, qui plus libres que jamais, malgré le retour d'une droite sursitaire aux affaires (qui causera la fin de Radio 7), s'en donnent à cœur joie et utilisent au mieux le large catalogue de cette vaste musique. Elles font passer le message, partout et pas uniquement dans le Nord, car les ondes radios comme celles de Tchernobill, ne s'arrêtent pas aux frontières, ni des banlieues, ni des pays.
Mais le son change. Les noirs américains veulent plaire au public blanc. Ils mettent des guitares électriques dans leurs chansons.Alors, les beurs, les noirs et les autres font de la résistance et nomment Oliver Cheatam, ministre du Funk et Barry White, ministre du patrimoine International. Aucune soirée digne de ce nom ne peut se passer de Get Down Saturday Night.L'intelligence de ces amoureux de musique a été de perpétuer ce mythe du Funk et de la Soul et de le transmettre aux petits frères, aux petites sœurs. On appelle cela la tradition orale.
On ne peut oublier comme cela les Whispers, Shalamar, Khemistry, Yvette Cason ... non, on ne les oubliera pas comme cela. On ne les a pas oubliés.
Puis arrive, à la fin des années 80, une nouvelle composante dans le paysage musical noir américain. La New Jack.
Pour ma part, je l'ai découverte dans un magasin Tower Records proche de Colombus Circle (on revient au Funk) à New York avec le premier album de Guy. Encore trois noirs me direz-vous. Oui et alors; à New-York, c'est plutôt moi l'étranger. Non ? Tout est relatif sauf en France.
Cette New-Jack est un croisement habile de Rap et de Funk/R&B.A l'initiative de ce nouveau courant musical on trouve un jeune homme de talent du nom de Teddy Riley. En France, les noirs adhèrent immédiatement, les beurs un peu moins, les autres, bah il n'y a pas de statistiques officielles fournies par l'INSEE. Et quand bien même, elles seraient discutables.Mais Make That Move, Let The Music Play ne s'oublient pas décidément pas comme cela ... et les radios jouent bien plus de Funk que de New Jack, malgré l'actualité débordante de cette nouvelle musique.
Le Rap lui, continue de faire des adeptes, cette mixité des genres musicaux renforce la mixité des cultures, la mixité des courants de pensée.
Le Rap se radicalise, devient plus agressif, plus revendicatif, vindicatif, plus pro-black aussi. Les revendications ne sont pas uniquement française et nationales.
Les anciens ne s'y reconnaissent pas trop. Leurs Dieux sont toujours Barry White, Joe Tex, Leon Sylvers ... pas Flavor Flav ni Roxanne même Shante .
RLP, lui, a quitté Radio 7 pour rejoindre Skyrock et jouer les sons électroniques de Chicago mais la résistance s'organise. Sans lui. RIP RLP.La suite, est ICI ...Alors, qu'en pensez-vous ? Vous avez peut-être des anecdotes à nous narrer, des histoires de l'époque.Et que pensez vous des ces raccourcis littéraires qui mettent les beurs, les noirs, les banlieusards, dans le même panier de linge sale ??tous des voleurs, tous des feignants, tous des incapables, tous des sans avenir ... et tous des p'tits gars qui pendant leurs nombreux loisirs, quand ils ne dépouillent pas une petite vieille, écoutent du funk, du rap et du r&b. Interdit pour eux d'écouter de la musique classique, du rock, ou rien du tout.
Et inversement, le rap, le hip hop, le funk, le r&b ne peuvent-être écoutés que par des noirs, des arabes ... si possible habitant en banlieue.Bref, donnez nous votre conception de la mixité sociale et raciale. Sans tabou, ni retenue mais avec courtoisie et politessse.Évitez les "ta mère elle s*ce des ours et ton père c'est John Mc Cain", on ne les laissera pas passer. N'alimentez pas la lie dont se servent nos amis anciens marins qui viennent de vendre leur paquebot.
Playlist Song : Safe travels - Lisa Hannigan
www.youtube.com/watch?v=-cg3yNXJdNY
Done in an alley at the Cafe Vlissingen in Bruges at an unlikely Moment without people :), at F4.5, 40mm, ISO 200 and 1/160sec
1 - www.youtube.com/watch?v=4YulRJZgkt4
2 - www.youtube.com/watch?v=jHXHbmLXVu4
3 - www.youtube.com/watch?v=h8fraBTTT0Q
4 - www.youtube.com/watch?v=nD2o9MmA0V0
5 - www.youtube.com/watch?v=CBBu2O7Eioo
6 - www.youtube.com/watch?v=xqJXDtbZpyM
7 - www.rhapsody.com/goto?rcid=tra.3038297&variant=play
8 - www.youtube.com/watch?v=kJEacTZmd7I
9 - www.youtube.com/watch?v=fCyP4CYx-0A
10 - impactist.com/mainpages/audiopgs/IMPowl.html
11 - www.rhapsody.com/goto?rcid=tra.2821744&variant=play
12 - www.youtube.com/watch?v=pt9wULOlc6o
13 - www.youtube.com/watch?v=S9baPzzzhjM
14 - www.youtube.com/watch?v=g3R_U3O79EM