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Killswitch Engage
at the YouTube Theater
Los Angeles, CA
October 13, 2022
All photos © Kaley Nelson Photography - www.KaleyNelson.com
4 years of cuddling, coochie-cooing, breaking all the rules of public display of affection and yet managing to not let our parents find out ( some, if not all Indian mom-dads aren't cool about their kids having boyfriends/girlfriends )
Sangeeta and I finally took the first major step!! we got engaged today, exactly 4 years after the most unforgettable new year party that brought us together. we've been pretty much joint at the hips ever since :P
photo by ricardo / zone41.org
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The annual user conference for HCL Digital products (HCL Notes/Domino, Connections, Sametime, Domino Volt, Volt MX and other products) took place in Bruges in Belgium on May 24 and 25 2022.
Once again Theo Heselmans and his lovely wife Hilde pulled off a spectacular event. There was food, there was beer, there was a guided tour of the beautiful City Hall in Bruges, there was beer, there was the opportunity to learn, there was beer, there was the opportunity to teach, there was the opportunity to connect with more people and... oh yeah... there was beer (if anyone had told me I would fall completely in love with a fruity beer, I would have said they were joking, but I had at least five of those on Tuesday).
You can read my blog posting about the conference here -> domino.elfworld.org/restyling-with-the-young-at-engage/
FORT STEWART, Ga. July 21, 2015 – Georgia Army National Guard Sgt. Billy Wright of Bravo Troop, 3rd Squadron, 108th Cavalry, 560th Battlefield Surveillance Brigade engages vehicle targets with his .50 machine gun on the Red Cloud Range at Fort Stewart during annual training. The rest of the HMMWV crew are: Sgt. 1st Class Robert Starnes, vehicle commander and Spc. Nicholas McFarlin, driver.
(Georgia Army National Guard photo by Capt. William Carraway / released)
[Jemal Oumar] Nebghouha Mint Abdellahi said the government was taking an "important step" to take care of young household servants.
نبقوه منت عبد الله قالت إن الحكومة تتخذ "خطوة هامة" للاعتناء بخادمات البيوت الصغيرات".
Nebghouha Mint Abdellahi a expliqué que le gouvernement prenait "une mesure importante" pour protéger les jeunes servantes domestiques.
www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/en_GB/features/awi/f...
www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/ar/features/awi/feat...
www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/feat...
Abbaye romane des Saints Salvatore et Cirino all’Isola ; lieu-dit de Badia a Isola ; commune de Monteriggioni , province de Sienne, région de Toscane, Italie
L’abbaye des Saints Salvatore et Cirino all’Isola fut fondée en 1101 par la comtesse Ava di Zenone et doit son nom au fait qu’elle est située sur une légère éminence dans une zone autrefois marécageuse, au pied du mont Maggio. L’édifice possède un plan basilical à trois nefs terminées par trois absides; la couverture est du type habituel à charpente apparente. Les nefs sont séparées par six arcades de chaque côté; la dernière, plus large, marque le sanctuaire qui, surélevé par rapport à la nef centrale, abrite une crypte. Les supports des arcs sont parfaitement symétriques : l’arc de la première travée retombe d’un côté sur un pilier avec demi-colonne adossé au revers de la façade et de l’autre sur un pilier rectangulaire pourvu de deux demi-colonnes du côté des ouvertures. Ensuite se succèdent des piles rondes et des piliers à colonnes engagées. Parmi ces derniers, ceux du milieu de la nef voient leur demi-colonne prolongée vers le haut, peut-être dans l’intention, jamais réalisée, de soutenir un arc transversal. Les chapiteaux des colonnes, bien proportionnés, sont du type incurvé et sont surmontés de gros tailloirs cbanfreinés à la façon de coussinets. L’unique exception ornementale est constituée par le chapiteau de la demi-colonne placée entre l’abside centrale et celle de droite, où sont sculptées deux figures d’orants — l’un d’eux conserve une petite pierre verte dans un œil - et que surmonte un haut tailloir décoré de motifs géométriques. Fort intéressantes en elles-mêmes, et aussi par les échos qu’on en trouve dans d’autres édifices romans du territoire siennois, sont les bases des colonnes et demi-colonnes. Les premières posées sur une plinthe en forme de parallélépipède ont leur simple anneau de base raccordé au fût par un cavet; les demi-colonnes présentent par contre un décor singulier constitué de trois bagues parfois unies verticalement. La partie terminale de l’église - pratiquement tout le sanctuaire - fut victime d’un écroulement au XVIIIe siècle, c’est-à-dire à l’époque du plus grand abandon de l'abbaye. Avant les premières restaurations, l’église se terminait par un mur de fermeture qui laissait en dehors la dernière travée. Avant les interventions de remise en état, il ne restait de l’abside centrale qu’une hauteur de 2 m environ et à peine plus que les fondations des absides latérales. Les absides ont été reconstruites, en utilisant en partie des matériaux de récupération. Il est probable qu’une coupole avec une tour s’élevait au-dessus du sanctuaire qui nous apparaît avoir été organisé pour cela, mais rien n’en indique la forme possible. L’écroulement du sanctuaire a également détruit la crypte qui ne s’étendait que sous la seule abside centrale; d’après certaines traces encore visibles sur la paroi interne de l’abside, on peut imaginer une couverture à petites voûtes d’arêtes, comme on en faisait habituellement à l’époque romane. A l’occasion des restaurations, le volume de la crypte a été reconstitué au moyen d’une structure en ciment armé discutable. Les restaurations ont aussi porté sur la façade complètement remise au jour et dégagée des adjonctions postérieures. Comme pour le reste de l’église, l’appareil est fait d’assises régulières de travertin. Cette façade présente divers éléments dignes d’être relevés. Le couronnement consiste en arceaux surmontés d’une corniche chanfreinée; dans la partie correspondant à la nef centrale, il n’est intact que du côté gauche, l’autre côté résultant une reconstitution peu soignée. Les arceaux et les consoles sur lesquelles ils retombent, comme aussi la corniche, présentent ce type de décor très répandu dans le Valdelsa et de saveur préromane où prédominent motifs géométriques, rosaces, fleurs étoilées. Dans la partie surélevée ont été remises au jour deux fenêtres doubles simplement moulurées, où le chapiteau soutient un vaste coussinet à béquille. Les restaurations ont fait redécouvrir sur la façade un trait fort intéressant : de part et d’autre de la porte actuelle - du XIVe siècle - sont apparus les restes de deux portails adjacents qui, à l’origine, donnaient accès à la nef centrale. Ce trait, qui n’est guère répandu
en Toscane, on peut le dire, se trouve uniquement dans certains édifices situés, comme la Badia a Isola elle-même, le long de l’antique via Francigena : la piève de Camaiore, à Versifia, l’ex-hospice de San Pietro alla Magione à Sienne, l’église de Sant’Agata à Radicofani - ou à proximité de cette voie si nous voulons y inclure aussi l’abbaye de Sant’Antimo qui, selon les premières intentions des constructeurs, aurait eu deux portails jumelés. L’importante route médiévale est donc un élément significatif pour retrouver l’origine de cet élément architectural particulier. Les deux portails de Badia a Isola avaient, au-dessus d’un linteau, un tympan cerné d’un arc autour duquel fait saillie un autre arc concentrique bordé de dessins géométriques; aux piédroits sont adossés des demi-colonnes aux chapiteaux incurvés où se trouve sculptée l’habituelle rosace, et dont les hauts coussinets sont décorés d’un motif de vannerie sur la face en biseau. Du clocher de l’abbaye, situé à l’extrémité de l’église du côté droit mais détaché de l’édifice, il ne reste plus guère que la base. Entre le clocher et le sanctuaire s’insère la sacristie et toujours du même côté se trouve aujourd’hui ce qui reste du cloître, profondément modifié par les diverses affectations des locaux monastiques au cours des temps. De l’ensemble abbatial, utilisé en grande partie aujourd’hui comme habitation et que l’on s'efforce de récupérer, demeurent encore d’intéressants éléments fortifiés parmi lesquels une tour ronde. La Badia a Isola est sans aucun doute l’édifice religieux roman le plus important du Valdelsa, où se réalise une parfaite synthèse entre des modes de construction lombards - cf. l’alternance des colonnes et des piliers - et des partis décoratifs d’origine pisane, mais transmis essentiellement par Volterra; elle a influencé nombre de pièves de la région de Volterra et de Sienne. Citons celles de Conèo, Casole, Pemina, Ponte allô Spino, Fogliano, Corsano. L’époque de la construction de la Badia a Isola doit être placée vers le milieu du XIIe siècle et non à la fin de celui-ci (1189) comme l’a indiqué Salmi, sans doute en interprétant faussement l’inscription d’une petite urne où en 1189 furent placées les reliques de San Cirino auquel fut ensuite dédiée l’église, d’abord consacrée au Christ Sauveur, à la Vierge et à saint Jean. On ne pourrait autrement expliquer l’influence de cet important centre monastique sur les édifices mentionnés ci-dessus, dont certains sont certainement assignables à la 2è moitié du XIIe siècle.
(extrait de : Toscane romane ; Italo Moretti et Renato Stopani, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1982, pp. 113-118)
Coordonnées GPS : N43°40’48 ; E10°20’55
Engage SR3. Third flag Mortar Headd of Colus Dynasty from Juno.
SR1 was gone and taken away by the heir of Melody Family, so King Colus III build the Engage SR2, renamed as Junchoon. But then Junchoon is sealed along with Fatima Clotho.
Again, Colus Dynasty got no flag Mortar Headd. But now, Engage SR3 appear as flag Mortar Headd (later on, Engage SR4 also coming but still a long time before SR4 appear and named as the Last Junchoon)
Killswitch Engage Performs at the Rockstar Mayhem Festival at Shoreline Amphitheatre in Mountain View, California on July 11, 2009. ©Chris Tuite/Retna Ltd.
Eglise romane Sainte-Marie ; commune de Moirax, département du Lot-et-Garonne, Aquitaine, France
INTÉRIEUR
La nef
Passée la porte occidentale de l'église, se déploie au regard une nef de six travées que de gros piliers portant de grandes arcades en plein cintre séparent des collatéraux. Ce sont, dans les quatre premières travées, de grosses colonnes rondes, d'un appareillage robuste et régulier reposant sur ces grands socles circulaires tels qu'on en voit apparaître, peut-être pour la première fois, à Conques, au milieu du XIe siècle; ces piles rondes sont cantonnées de quatre colonnes engagées qui reçoivent respectivement les retombées des grandes arcades, les doubleaux des voûtes d'arêtes des bas-côtés, et ceux du berceau principal, de section brisée et probablement refait. Au-dessus du portail Ouest une fenêtre en plein cintre accostée de colonnettes, qui répand dans la nef un éclairage abondant, constitue la seule source de lumière directe dans le vaisseau central. Au milieu de chaque travée des bas-côtés une fenêtre, que la présence de voûtes d'arêtes a permis d'ouvrir largement, baigne le triple vaisseau d'une clarté généreuse. Les chapiteaux de ces premières travées sont nus : certains forment comme un tronc de pyramide renversé à multiples côtés dont les arêtes accrochent les faisceaux lumineux et dégradent les ombres. Si l'on observe, de l'entrée de la nef ou mieux encore du transept, cette partie de l'église, la plus anciennement construite, on s'aperçoit que l'alignement des piles est des plus approximatifs, et que la vie concrète des pierres n'est pas exclusive de la géométrie. Le long des gouttereaux des bas-côtés et au revers de la façade, des demi-colonnes adossées à un piédroit, reposant sur un stylobate continu, reçoivent les retombées des voûtes. Entre la cinquième et la sixième travée, les piles deviennent octogonales et leur épaisseur augmente. La brusque interruption de la demi-colonne adossée au pilier, côté nef, qui reçoit sans chapiteau le doubleau du grand berceau au Sud de la cinquième travée, montre que dans cette partie, œuvre d'une campagne un peu plus récente, on a commencé d'élever des tribunes du type de celles des grandes églises de pèlerinage, avec l'intention de les étendre sans doute aux parties déjà construites à l'Ouest. Mais on aura renoncé à ce projet.
La croisée du transept
La croisée porte sur des piles cruciformes cantonnées de demi-colonnes une voûte refaite avec des ogives, liernes et tierce-rons. De beaux chapiteaux romans porteurs de monstres, de feuillages stylisés, de lions superposés, contrastent avec les corbeilles sévères de la nef et rappellent le style de plusieurs chapiteaux du temps d'Ansquitil à Moissac.
Les croisillons
On sera frappé, dans leur développement, et compte tenu bien entendu des réfections en style flamboyant, par une symétrie pour ainsi dire absolue, trop exceptionnelle dans les constructions romanes pour n'être pas soulignée ici. Chaque bras du transept porte, sur le mur du fond, un arc géminé sur dosseret, sans archivolte. Sur le milieu de la paroi orientale se répondent de part et d'autre de l'abside deux absidioles de plan outrepassé, dont la courbe est tapissée d'un ordre unique soutenant le cul-de-four restitué et reposant sur un stylobate; cette arcature encadre des baies en plein cintre ébrasées à triple rouleau ... L'entrée de l'absidiole septentrionale a été reprise à l'époque gothique et un arc brisé dissimule en partie l'agencement qu'on peut contempler au midi sans altération. Entre les absidioles et l'arc d'entrée du chœur se voient, aveuglées, deux portes qui formaient l'entrée de ces petits passages en angle droit donnant du transept dans le chœur en contournant les piles, tels qu'on en trouve en Angoumois de nombreux exemples, comme Pérignac, Mouthiers ou Champniers. La présence de portes bouchées à l'entrée des gouttereaux du chœur confirme la réalité de ce dispositif, unique semble-t-il en Agenais, et qui n'a pas été rétabli dans la restauration récente. Sur la paroi occidentale des croisillons, les collatéraux débouchent face à ces arcs obturés. La présence au-dessus de chaque collatéral d'une baie géminée sous arc de décharge en plein cintre, supportée au centre par une grosse colonne, et de chaque côté par une demi-colonne appuyée à un dosseret, confirme la réalisation au moins partielle du projet de tribunes analogues à celles de Saint-Sernin de Toulouse, Conques, Figeac et autres. La disposition est rigoureusement la même dans chaque bras du transept et la sculpture des tribunes comme celle de la dernière partie de la nef et du reste des croisillons peut dater de la charnière entre XIe et XIIe siècle. A l'angle des bas-côtés et des croisillons l'on voit les deux vis destinées à desservir les tribunes. Chacune ouvre sur le transept, face au milieu des absidioles, par une petite porte rectangulaire sans décor surmontée d'un tympan nu sous arc de décharge. A côté est une arcade plus grande mais aveugle. On pourrait douter de l'absolue correspondance qui existe aujourd'hui entre les deux croisillons si elle n'était attestée avant la grande restauration de 1882. On sait en outre par des témoignages antérieurs à cette date que des arrachements de voûtes romanes se voyaient à trois ou quatre mètres au-dessus du niveau des voûtes gothiques qui couvrent les bras du transept et qui sont de même date et de même style que celle de la croisée. La plus grande hauteur des croisillons à l'époque romane est encore attestée par deux oculus aveuglés de la paroi orientale du croisillon Nord, oculus aujourd'hui coupés par le formeret des ogives.
Le chœur
Un premier projet a donc présidé à l'élaboration de la majeure partie de la nef; un second, plus ambitieux, à la construction de ses dernières travées et à celle du transept. On ignore ce qui a amené les bâtisseurs de Moirax à renoncer à étendre à toute l'église les tribunes projetées, mais force nous est de constater que le chœur, de même que les murs orientaux du transept, obéit à des conceptions plus modestes et en tout cas à des influences très différentes. Ce chœur n'est pas antérieur au XIIe siècle, même si, comme le remarquait Brutails, les archaïsmes y abondent. Le Bordelais et l'Agenais ont joué avec une surprenante maîtrise de l'ordre colossal à l'intérieur des absides. On en trouvera ici un exemple supplémentaire dans l'hémicycle très harmonieux du chevet où cinq fenêtres sont encadrées d'autant d'arcades sur demi-colonne ; les chapiteaux des baies et ceux de l'arcature qui les encadre se situent avec bonheur au même niveau. Tout ceci est très soigné, la stylisation des feuillages est élégante, un stylobate souligne les bases, et la lumière largement diffusée met parfaitement en valeur la gravité sereine de cette architecture très équilibrée. Un simple décrochement, sans doubleau ni renforcement des piles, sépare le cul-de-four qui couronne cette abside de l'originale partie droite qui la précède. Cette travée a suscité bien des étonnements : deux arcs géminés en plein cintre sans archivolte se font face aux deux gouttereaux. Leurs chapiteaux représentent des monstres affrontés. La corniche continue celle, à modillons très écrasés, qui forme le bandeau du cul-de-four. Elle supporte de part et d'autre trois fenêtres en plein cintre, peu ébrasées, encadrées d'un rang de colonnes séparées par des dosserets avec de beaux chapiteaux à décor d'oiseaux, de feuillages et de monstres, analogues par leur style à de nombreux exemplaires du Bordelais et de la Saintonge. Le décor géométrique de la voussure des baies suggère encore les mêmes parentés. Au-dessus quatre trompes supportent la base octogonale, décorée d'un cordon de billettes, d'une coupole tronconique en léger retrait ajoutée au plan primitif, modifiée au XVIIe siècle et portant un lanternon refait. Dans la partie octogonale, entre les trompes, un oculus sans archivolte éclaire les parois Nord et Sud. Un petit arc en mitre leur correspond au même niveau sur les parois orientale et occidentale du tambour.
EXTÉRIEUR
Élévations latérales
Abondamment refaites pour parer au déversement des murs, elles comportent au droit de chaque travée d'épais contreforts d'une structure rien moins que médiévale entre lesquels s'intercale par travée une baie en plein cintre surmontant, du côté Sud, une arcade en plein cintre géminée sur pilastre central.
Transept
Les croisillons, percés de baies flamboyantes dans leurs pignons Nord et Sud, ont été très modifiés et ne présentent rien de très remarquable. Leur paroi orientale est égayée d'une absidiole à trois baies simples dont l'archivolte chanfreinée à décor de billettes se poursuit, formant bandeau sur le mur et bague sur le fût des quatre contreforts-colonnes qui les raidissent. Une corniche à triple rang de billettes repose sur des modillons saillants à copeaux encadrant des métopes qui forment des roues d'entrelacs.
Abside
L'abside offre un dessin analogue à celui des absidioles, mais les contreforts-colonnes sont plus rapprochés par suite de la multiplication des baies dont le nombre est porté à cinq, ce qui accentue la verticalité de l'ensemble ; il faut rappeler que toutes les parties hautes du chevet ont été démontées et largement complétées au remontage, mais avec une grande fidélité, lors de la grande restauration de 1882.
L'architecture de la travée droite, vaste massif carré qui abrite la coupole, reprend fidèlement l'étagement architectural et le décor des parois intérieures. Il est couronné par une corniche à modillons sans métopes et surmonté d'une couverture conique en pierre à décor d'écailles que coiffe un lanternon, refait en 1646 ... ; quatre tourillons cylindriques, amorce probable de clochetons, le cantonnent. L'ensemble, en dépit d'une restauration des plus scrupuleuses en 1956, garde de remaniements antérieurs plus contestables un air d'inauthenticité, et surprend plus qu'il ne séduit.
Façade occidentale
Elle n'est ancienne que dans sa partie inférieure. Selon le chanoine Dubourg, jusqu'en 1874, un mur informe, soutenu de chaque côté par un contrefort, allait s'amortir à la hauteur des combles. Le corps central, en saillie par rapport aux bas-côtés, porte deux colonnes - amorces probables d'un porche ou, de façon beaucoup moins vraisemblable, d'une tour-porche - qui encadrent le portail, dispositif qu'on retrouve tout près, à Layrac, et, dans un plus lointain voisinage, au prieuré clunisien de Ronsenac en Angoumois. Dans la partie haute, un arc de décharge brisé coiffant les contreforts encadre et couronne une fenêtre en plein-cintre. Tout ceci a été refait sans que rien permette d'apprécier la fidélité de la restauration. Un clocher-arcade géminé, moderne, coiffe l'ensemble, hélas ! Le portail, ancien sous une grosse archivolte à décor de billettes, présente une voussure qui fait alterner un claveau où se profile un gros tore et un autre où sont moulurés deux tores plus petits. Reposant sur deux colonnettes à chapiteaux très usés, elle est séparée d'une autre voussure torique par un chanfrein décoré d'un délicat rinceau. L'intrados est porté par deux ressauts rectangulaires dont l'imposte prolonge les tailloirs des chapiteaux. L'extrémité Ouest des collatéraux porte à sa base une arcade géminée de chaque côté, comme on en voit à Saint-Benoît, près de Poitiers, à plusieurs façades du Berry et, du côté Nord seulement, à la façade de Cadouin en Périgord. Les grandes baies qui les surmontent, les petites qui coiffent les grandes et les contreforts qui encadrent le tout sont modernes et rien, là encore, ne permet de savoir le degré d'exactitude de la restauration.
(extrait de : Guyenne romane ; Pierre Dubourg-Noves, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1969, pp. 135-142)
Coordonnées GPS : N44°08.502' ; E0°36.543'