View allAll Photos Tagged ChinatownSanfrancisco
The image has adjustments to bring out ANY kind of contrast on the white pyramid, the sun hitting the building at a lower angle at that time of the day. But I think I got the compostion all right!
IN THE CITY
As a child on the farm
I was warned of the wiles
Of The City
Of that demon disguise
As the dirt in the skies
Of the City
Well they say the proximity warps their minds
Until they are shooting each other
just to past the time
And we live it appears
Both in spite and in fear
Of The City
I was constantly told
How our lives were controlled
By The City
How they kept us in debt
With the trends that they set
It’s a pity
Now the beautiful people in the magazines
Have got the normal ones living beyond their means
And the things that they said
Made me go in my head
To The City
When I finally came
There’s some things still the same
In The City
You still lie under the thumb
Of the rich and the young and the pretty
Well they weren’t much different than we might act
If there was that many others that closely packed
It’s an ancient idea
But it struck me so clear
In The City
Lyrics by Mac McAnally
tonemapped HDR of 3 exposures (2 sec, 4 sec, 8 sec), ISO 100, f/5, Canon 10-22mm lens at its widest.
Captured this image about 20 minutes after we entered the eight block stretch of Grant Avenue that was the venue for the March 7, 2015 Spring Festival in San Francisco's Chinatown. You can see here that the color theme RED embraced the sponsor booths and the lanterns over the main street of the festivities.
The building in the upper right corner was the Hartford Building at 650 California St, the tallest skyscraper in the state when it was completed in 1964. As an aside, I was working for Hartford Insurance when we moved into the new facility from the old headquarters the next block up the hill. The second building from the top right is the top of the Bank of American Building at 555 California - 52 stories tall.
Les cultures sont vouées au métissage, les frontières matérielles et symboliques sont poreuses. Cette photographie du quartier chinois de San Francisco l'illustre à merveilles, et nous permet d'approfondir ce thème du métissage. Les questions sont en effet nombreuses. D'abord ce constat : c'est une rue de San Francisco que nous avons sous les yeux or les enseignes sont toutes rédigées en chinois d'abord. S'y promener nous permettrait d'entendre les langues chinoises ou vietnamiennes très largement majoritaires en ce lieu, ainsi que les produits vendus. Qu'est-ce donc que le métissage : le côtoiement des cultures ou leur mélange, et que signifie « se mélanger » pour des cultures ? Changer de langue pour les individus, ou en ajouter une à celles qui sont praticables ? Changer de nourriture et d'usages, ou voyager entre de multiples usages sans les oublier tous ou les adopter tous ? Que viennent voir les touristes dans Chinatown : un bout de Chine transposé en un lieu étrange ou un quartier de San Francisco ?
Ces questions ne sont pas touristiques mais politiques : comment faire un avec des individus différents ? Le métissage ne cesse de nous mettre sous les yeux la question de la fondation de la ville et de la culture : comment créer une unité qui se pense telle et se projette en un avenir commun ? La société américaine est très significative de cette fondation sans cesse recommencée, qu'elle ne cesse de reproduire comme en son origine. Cela ne va pas sans difficulté, comme nous l'avons dit : la fermeture culturelle est toujours possible et prochaine.
La dernière question repose sur un dernier constat : on ne voit pas la culture, ni le métissage sur cette photo, mais les signes extérieurs limités de ce qui a peut-être lieu. Qu'est-ce qui se mélangent ? Comment ? Les corps, les idées, les usages, les désirs... ? Pour répondre à ces questions, il faudrait sortir des généralités et regarder de plus prêt les effets des rencontres humaines. Quel monde, issu de toutes ces rencontres, stabilisé en un tout apaisé ou turbulent en exprimera la vitalité ou le repos ? Nul ne sait, c'est du ressort de l'histoire c'est-à-dire de la contingence.
(extrait du site www.philosophie-en-cours.net)