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The chapel of Notre Dame du Haut in Ronchamp (French: Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp), completed in 1954, is one of the finest examples of the architecture of Franco-Swiss architect Le Corbusier and one of the most important examples of twentieth-century religious architecture.

The structure is made mostly of concrete and is comparatively small, enclosed by thick walls, with the upturned roof supported on columns embedded within the walls, like a sail billowing in the windy currents on the hill top.

In July 2016 the work of Le Corbusier was added to the Unesco world heritage list.

 

Submitted: 20/09/2016

Accepted: 17/10/2016

 

Verwijderd ( vanwege copyrights? )

 

REsubmitted: 08/08/2023

Needs revision: 09/08/2023

Accepted: 11/08/2023

 

And removed again ????

Die 1953 bis 1955 von Le Corbusier erbaute Kapelle Notre-Dame-du-Haut gilt als eine der Architekturikonen unserer Zeit. Sie liegt auf einem Hügel oberhalb des Ortes Ronchamp.

 

Le Corbusier build the chapel Notre-Dame-du-Haut in the years 1953 to 1955. It counts as an architectural icon of our times. The chapel itself is situated above the small town of Ronchamp.

 

Ich habe ganz bewußt das Zuiko ED 7-14 eingesetzt um die ungewöhnliche Architektur zu unterstreichen.

 

I deliberatly used the Zuiko ED 7-14 to emphasize the architectural forms.

 

Informations:

de.wikipedia.org/wiki/Notre_Dame_du_Haut

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La chapelle Notre-Dame-du-Haut, construite sur la colline de Bourlémont à Ronchamp en Haute-Saône, est une création de l'architecte franco-suisse Le Corbusier.

 

Commencée en 1950 elle fut terminée en 1955. La chapelle a été bénie le 25 juin 1955 par l’archevêque de Besançon, puis consacrée par son successeur en 2005.

 

La chapelle est construite sur les ruines d'un sanctuaire datant du Moyen Âge, définitivement détruit par des bombardements en septembre 1944, bien qu'il eût subi au cours des siècles de nombreux dégâts causés par les orages et les guerres. Ce sanctuaire chrétien connaît chaque 8 septembre un important pèlerinage pour célébrer la nativité de la sainte Vierge.

 

Après la fin de la guerre, les habitants de la région de Ronchamp et la Commission d'art sacré de Besançon, décidèrent de la reconstruction de la chapelle et firent appel au célèbre architecte Le Corbusier, alors plutôt connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, comme solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Cependant, les premiers contacts entre les religieux et l'architecte furent plutôt rugueux car ce dernier n'était pas très porté sur la foi ; protestant d'origine, il disait avoir des ancêtres cathares, mais se déclarait athée.

 

À 63 ans, Le Corbusier se lance cependant dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. C'était son premier projet d'un bâtiment cultuel, bien qu'il eût travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesse. Lyrique sur la beauté du site, il a dit : « Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ».

 

En 1965, la chapelle ainsi que les bâtiments annexes ont été inscrits monument historique, en 1967 la chapelle a été classée et en 2004 les annexes de la chapelle (la maison du gardien, l'abri du pèlerin et les tables de béton, la cave, la pyramide) ainsi que le campanile de Prouvé ont été classés.

 

La chapelle est construite avec des pierres de récupération remplissant l'ossature en béton. Les murs sont recouverts de béton projeté enduit de chaux blanche. La coque de béton formant la couverture a été construite à l'aide d'un coffrage en bois ; les empreintes des planches sont encore visibles. Seule l'ossature de béton porte ce toit qui ne touche pas le remplissage de pierre ; ainsi, un vide de quelques centimètres permet à la lumière de passer entre le toit et le mur.

 

L'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante pour ceux qui voyaient en Le Corbusier un architecte ne jurant que par l'angle droit. En plan, tous les murs sont courbes. Les clochers le sont également. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. De plus, l'édifice se veut en harmonie avec le paysage vallonné des Vosges : les courbes de la chapelle répondent aux collines environnantes. La possibilité d'organiser de grandes messes en plein air participe de cette communion avec la nature. Les courbes sont également présentes à l'intérieur : le sol est incurvé, tout comme le couvrement.

 

Ces formes organiques peuvent être liées au contexte architectural des années 1950. Après des années d'Entre-deux-guerres où la droite l'emportait dans la plupart des projets modernes, les années 1950-1960 voient le développement des courbes et contre-courbes. Frank Lloyd Wright avec le musée Guggenheim de New York avait ouvert la voie que suivront Eero Saarinen ou Jorn Utzon. Le Corbusier, qui utilisait déjà des formes organiques dans ses villas des années 1920, a développé cette esthétique à partir de la Cité radieuse de Marseille (conçue en 1947).

 

La chapelle est pleine de contradictions architecturales, à la fois carrée et ronde, élancée et trapue, basse et haute. Selon Christophe Cousin, le directeur du Musée d'art et d'histoire de Belfort : « Elle a un plan très simple mais quand on est sur place, ce n'est pas du tout évident ». Vaste et ouverte sur l'extérieur, elle devient, le seuil franchi, un tout petit lieu de recueillement. Avec le blanc éclatant de ses murs, elle semble illustrer le grand principe de son architecte, pour lequel « l'émotion architecturale, c'est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière. »

 

Le travail de la lumière est plus sensible encore dans la chapelle. Son intrusion contredit l'épaisseur des murs et la massivité du couvrement. Le mur sud est percé d'une série de pyramides tronquées qui apportent avec une grande subtilité la lumière colorée par les vitraux. Le mur Est est aussi parsemé de jours carrés et d'une niche vitrée renfermant une statue de la Vierge. Par ailleurs, un espace interstitiel entre les murs et la voute de béton permet à la lumière de passer ce qui allège visuellement la masse du couvrement. Enfin, les chapelles bénéficient d'une lumière zénithale indirecte.

 

A noter que, pour la conception de cette œuvre, Le Corbusier s'est inspiré de l'architecture de la Mosquée de Sidi Brahim, sise à El-Ateuf, en Algérie.

 

Le travail de Le Corbusier à Ronchamp va au-delà de la conception de la chapelle. Étant peintre, il a dessiné le décor de la porte d'entrée et les vitraux. De plus, le site comprend une ziggourat faite de vieilles pierres, un clocher conçu notamment par Jean Prouvé, une maison d'habitation et un bâtiment collectif à la toiture engazonnée.

 

Le Corbusier participera à l'édification de deux autres bâtiments cultuels en France : le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, de 1957 à 1959, et l'église Saint-Pierre de Firminy.

 

(Source Wikipédia)

 

Ronchamp | Haute-Saône (70) | Bougogne-Franche-Comté | France

  

Kapelle von Le Corbusier

Notre-Dame du Haut

This was a really difficult image to frame straight. Not a wall is vertical, the ground is not horizontal, only the cross and the bench gave some clues... It is not a building, it's a sculpture.

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La chapelle Notre-Dame-du-Haut, construite sur la colline de Bourlémont à Ronchamp en Haute-Saône, est une création de l'architecte franco-suisse Le Corbusier.

 

Commencée en 1950 elle fut terminée en 1955. La chapelle a été bénie le 25 juin 1955 par l’archevêque de Besançon, puis consacrée par son successeur en 2005.

 

La chapelle est construite sur les ruines d'un sanctuaire datant du Moyen Âge, définitivement détruit par des bombardements en septembre 1944, bien qu'il eût subi au cours des siècles de nombreux dégâts causés par les orages et les guerres. Ce sanctuaire chrétien connaît chaque 8 septembre un important pèlerinage pour célébrer la nativité de la sainte Vierge.

 

Après la fin de la guerre, les habitants de la région de Ronchamp et la Commission d'art sacré de Besançon, décidèrent de la reconstruction de la chapelle et firent appel au célèbre architecte Le Corbusier, alors plutôt connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, comme solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Cependant, les premiers contacts entre les religieux et l'architecte furent plutôt rugueux car ce dernier n'était pas très porté sur la foi ; protestant d'origine, il disait avoir des ancêtres cathares, mais se déclarait athée.

 

À 63 ans, Le Corbusier se lance cependant dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. C'était son premier projet d'un bâtiment cultuel, bien qu'il eût travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesse. Lyrique sur la beauté du site, il a dit : « Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ».

 

En 1965, la chapelle ainsi que les bâtiments annexes ont été inscrits monument historique, en 1967 la chapelle a été classée et en 2004 les annexes de la chapelle (la maison du gardien, l'abri du pèlerin et les tables de béton, la cave, la pyramide) ainsi que le campanile de Prouvé ont été classés.

 

La chapelle est construite avec des pierres de récupération remplissant l'ossature en béton. Les murs sont recouverts de béton projeté enduit de chaux blanche. La coque de béton formant la couverture a été construite à l'aide d'un coffrage en bois ; les empreintes des planches sont encore visibles. Seule l'ossature de béton porte ce toit qui ne touche pas le remplissage de pierre ; ainsi, un vide de quelques centimètres permet à la lumière de passer entre le toit et le mur.

 

L'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante pour ceux qui voyaient en Le Corbusier un architecte ne jurant que par l'angle droit. En plan, tous les murs sont courbes. Les clochers le sont également. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. De plus, l'édifice se veut en harmonie avec le paysage vallonné des Vosges : les courbes de la chapelle répondent aux collines environnantes. La possibilité d'organiser de grandes messes en plein air participe de cette communion avec la nature. Les courbes sont également présentes à l'intérieur : le sol est incurvé, tout comme le couvrement.

 

Ces formes organiques peuvent être liées au contexte architectural des années 1950. Après des années d'Entre-deux-guerres où la droite l'emportait dans la plupart des projets modernes, les années 1950-1960 voient le développement des courbes et contre-courbes. Frank Lloyd Wright avec le musée Guggenheim de New York avait ouvert la voie que suivront Eero Saarinen ou Jorn Utzon. Le Corbusier, qui utilisait déjà des formes organiques dans ses villas des années 1920, a développé cette esthétique à partir de la Cité radieuse de Marseille (conçue en 1947).

 

La chapelle est pleine de contradictions architecturales, à la fois carrée et ronde, élancée et trapue, basse et haute. Selon Christophe Cousin, le directeur du Musée d'art et d'histoire de Belfort : « Elle a un plan très simple mais quand on est sur place, ce n'est pas du tout évident ». Vaste et ouverte sur l'extérieur, elle devient, le seuil franchi, un tout petit lieu de recueillement. Avec le blanc éclatant de ses murs, elle semble illustrer le grand principe de son architecte, pour lequel « l'émotion architecturale, c'est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière. »

 

Le travail de la lumière est plus sensible encore dans la chapelle. Son intrusion contredit l'épaisseur des murs et la massivité du couvrement. Le mur sud est percé d'une série de pyramides tronquées qui apportent avec une grande subtilité la lumière colorée par les vitraux. Le mur Est est aussi parsemé de jours carrés et d'une niche vitrée renfermant une statue de la Vierge. Par ailleurs, un espace interstitiel entre les murs et la voute de béton permet à la lumière de passer ce qui allège visuellement la masse du couvrement. Enfin, les chapelles bénéficient d'une lumière zénithale indirecte.

 

A noter que, pour la conception de cette œuvre, Le Corbusier s'est inspiré de l'architecture de la Mosquée de Sidi Brahim, sise à El-Ateuf, en Algérie.

 

Le travail de Le Corbusier à Ronchamp va au-delà de la conception de la chapelle. Étant peintre, il a dessiné le décor de la porte d'entrée et les vitraux. De plus, le site comprend une ziggourat faite de vieilles pierres, un clocher conçu notamment par Jean Prouvé, une maison d'habitation et un bâtiment collectif à la toiture engazonnée.

 

Le Corbusier participera à l'édification de deux autres bâtiments cultuels en France : le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, de 1957 à 1959, et l'église Saint-Pierre de Firminy.

 

(Source Wikipédia)

 

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Kapelle von Le Corbusier

Notre-Dame du Haut

The chapel of Notre Dame du Haut, by Le Corbusier (1955).

 

Ronchamp, France.

 

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Direction to Heaven...

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Notre-Dame du Haut

Chapelle Notre-Dame-du-Haut

Kapelle von Le Corbusier

Notre-Dame du Haut

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La chapelle Notre-Dame-du-Haut, construite sur la colline de Bourlémont à Ronchamp en Haute-Saône, est une création de l'architecte franco-suisse Le Corbusier.

 

Commencée en 1950 elle fut terminée en 1955. La chapelle a été bénie le 25 juin 1955 par l’archevêque de Besançon, puis consacrée par son successeur en 2005.

 

La chapelle est construite sur les ruines d'un sanctuaire datant du Moyen Âge, définitivement détruit par des bombardements en septembre 1944, bien qu'il eût subi au cours des siècles de nombreux dégâts causés par les orages et les guerres. Ce sanctuaire chrétien connaît chaque 8 septembre un important pèlerinage pour célébrer la nativité de la sainte Vierge.

 

Après la fin de la guerre, les habitants de la région de Ronchamp et la Commission d'art sacré de Besançon, décidèrent de la reconstruction de la chapelle et firent appel au célèbre architecte Le Corbusier, alors plutôt connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, comme solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Cependant, les premiers contacts entre les religieux et l'architecte furent plutôt rugueux car ce dernier n'était pas très porté sur la foi ; protestant d'origine, il disait avoir des ancêtres cathares, mais se déclarait athée.

 

À 63 ans, Le Corbusier se lance cependant dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. C'était son premier projet d'un bâtiment cultuel, bien qu'il eût travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesse. Lyrique sur la beauté du site, il a dit : « Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ».

 

En 1965, la chapelle ainsi que les bâtiments annexes ont été inscrits monument historique, en 1967 la chapelle a été classée et en 2004 les annexes de la chapelle (la maison du gardien, l'abri du pèlerin et les tables de béton, la cave, la pyramide) ainsi que le campanile de Prouvé ont été classés.

 

La chapelle est construite avec des pierres de récupération remplissant l'ossature en béton. Les murs sont recouverts de béton projeté enduit de chaux blanche. La coque de béton formant la couverture a été construite à l'aide d'un coffrage en bois ; les empreintes des planches sont encore visibles. Seule l'ossature de béton porte ce toit qui ne touche pas le remplissage de pierre ; ainsi, un vide de quelques centimètres permet à la lumière de passer entre le toit et le mur.

 

L'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante pour ceux qui voyaient en Le Corbusier un architecte ne jurant que par l'angle droit. En plan, tous les murs sont courbes. Les clochers le sont également. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. De plus, l'édifice se veut en harmonie avec le paysage vallonné des Vosges : les courbes de la chapelle répondent aux collines environnantes. La possibilité d'organiser de grandes messes en plein air participe de cette communion avec la nature. Les courbes sont également présentes à l'intérieur : le sol est incurvé, tout comme le couvrement.

 

Ces formes organiques peuvent être liées au contexte architectural des années 1950. Après des années d'Entre-deux-guerres où la droite l'emportait dans la plupart des projets modernes, les années 1950-1960 voient le développement des courbes et contre-courbes. Frank Lloyd Wright avec le musée Guggenheim de New York avait ouvert la voie que suivront Eero Saarinen ou Jorn Utzon. Le Corbusier, qui utilisait déjà des formes organiques dans ses villas des années 1920, a développé cette esthétique à partir de la Cité radieuse de Marseille (conçue en 1947).

 

La chapelle est pleine de contradictions architecturales, à la fois carrée et ronde, élancée et trapue, basse et haute. Selon Christophe Cousin, le directeur du Musée d'art et d'histoire de Belfort : « Elle a un plan très simple mais quand on est sur place, ce n'est pas du tout évident ». Vaste et ouverte sur l'extérieur, elle devient, le seuil franchi, un tout petit lieu de recueillement. Avec le blanc éclatant de ses murs, elle semble illustrer le grand principe de son architecte, pour lequel « l'émotion architecturale, c'est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière. »

 

Le travail de la lumière est plus sensible encore dans la chapelle. Son intrusion contredit l'épaisseur des murs et la massivité du couvrement. Le mur sud est percé d'une série de pyramides tronquées qui apportent avec une grande subtilité la lumière colorée par les vitraux. Le mur Est est aussi parsemé de jours carrés et d'une niche vitrée renfermant une statue de la Vierge. Par ailleurs, un espace interstitiel entre les murs et la voute de béton permet à la lumière de passer ce qui allège visuellement la masse du couvrement. Enfin, les chapelles bénéficient d'une lumière zénithale indirecte.

 

A noter que, pour la conception de cette œuvre, Le Corbusier s'est inspiré de l'architecture de la Mosquée de Sidi Brahim, sise à El-Ateuf, en Algérie.

 

Le travail de Le Corbusier à Ronchamp va au-delà de la conception de la chapelle. Étant peintre, il a dessiné le décor de la porte d'entrée et les vitraux. De plus, le site comprend une ziggourat faite de vieilles pierres, un clocher conçu notamment par Jean Prouvé, une maison d'habitation et un bâtiment collectif à la toiture engazonnée.

 

Le Corbusier participera à l'édification de deux autres bâtiments cultuels en France : le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, de 1957 à 1959, et l'église Saint-Pierre de Firminy.

 

(Source Wikipédia)

 

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The chapel of Notre Dame du Haut, by Le Corbusier (1955).

 

Ronchamp, France.

 

© Roberto Conte (2015)

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Construite entre 1953 et 1955 en remplacement d'une chapelle détruite par les bombardements de 1944.

Le Corbusier réalise également l'abri des pèlerins et la maison du Chapelain.

Jean Prouvé réalise le campanile (1975) et Renzo Piano le Monastère des Clarisses de 2008 à 2011.

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La chapelle Notre-Dame-du-Haut, construite sur la colline de Bourlémont à Ronchamp en Haute-Saône, est une création de l'architecte franco-suisse Le Corbusier.

 

Commencée en 1950 elle fut terminée en 1955. La chapelle a été bénie le 25 juin 1955 par l’archevêque de Besançon, puis consacrée par son successeur en 2005.

 

La chapelle est construite sur les ruines d'un sanctuaire datant du Moyen Âge, définitivement détruit par des bombardements en septembre 1944, bien qu'il eût subi au cours des siècles de nombreux dégâts causés par les orages et les guerres. Ce sanctuaire chrétien connaît chaque 8 septembre un important pèlerinage pour célébrer la nativité de la sainte Vierge.

 

Après la fin de la guerre, les habitants de la région de Ronchamp et la Commission d'art sacré de Besançon, décidèrent de la reconstruction de la chapelle et firent appel au célèbre architecte Le Corbusier, alors plutôt connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, comme solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Cependant, les premiers contacts entre les religieux et l'architecte furent plutôt rugueux car ce dernier n'était pas très porté sur la foi ; protestant d'origine, il disait avoir des ancêtres cathares, mais se déclarait athée.

 

À 63 ans, Le Corbusier se lance cependant dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. C'était son premier projet d'un bâtiment cultuel, bien qu'il eût travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesse. Lyrique sur la beauté du site, il a dit : « Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ».

 

En 1965, la chapelle ainsi que les bâtiments annexes ont été inscrits monument historique, en 1967 la chapelle a été classée et en 2004 les annexes de la chapelle (la maison du gardien, l'abri du pèlerin et les tables de béton, la cave, la pyramide) ainsi que le campanile de Prouvé ont été classés.

 

La chapelle est construite avec des pierres de récupération remplissant l'ossature en béton. Les murs sont recouverts de béton projeté enduit de chaux blanche. La coque de béton formant la couverture a été construite à l'aide d'un coffrage en bois ; les empreintes des planches sont encore visibles. Seule l'ossature de béton porte ce toit qui ne touche pas le remplissage de pierre ; ainsi, un vide de quelques centimètres permet à la lumière de passer entre le toit et le mur.

 

L'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante pour ceux qui voyaient en Le Corbusier un architecte ne jurant que par l'angle droit. En plan, tous les murs sont courbes. Les clochers le sont également. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. De plus, l'édifice se veut en harmonie avec le paysage vallonné des Vosges : les courbes de la chapelle répondent aux collines environnantes. La possibilité d'organiser de grandes messes en plein air participe de cette communion avec la nature. Les courbes sont également présentes à l'intérieur : le sol est incurvé, tout comme le couvrement.

 

Ces formes organiques peuvent être liées au contexte architectural des années 1950. Après des années d'Entre-deux-guerres où la droite l'emportait dans la plupart des projets modernes, les années 1950-1960 voient le développement des courbes et contre-courbes. Frank Lloyd Wright avec le musée Guggenheim de New York avait ouvert la voie que suivront Eero Saarinen ou Jorn Utzon. Le Corbusier, qui utilisait déjà des formes organiques dans ses villas des années 1920, a développé cette esthétique à partir de la Cité radieuse de Marseille (conçue en 1947).

 

La chapelle est pleine de contradictions architecturales, à la fois carrée et ronde, élancée et trapue, basse et haute. Selon Christophe Cousin, le directeur du Musée d'art et d'histoire de Belfort : « Elle a un plan très simple mais quand on est sur place, ce n'est pas du tout évident ». Vaste et ouverte sur l'extérieur, elle devient, le seuil franchi, un tout petit lieu de recueillement. Avec le blanc éclatant de ses murs, elle semble illustrer le grand principe de son architecte, pour lequel « l'émotion architecturale, c'est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière. »

 

Le travail de la lumière est plus sensible encore dans la chapelle. Son intrusion contredit l'épaisseur des murs et la massivité du couvrement. Le mur sud est percé d'une série de pyramides tronquées qui apportent avec une grande subtilité la lumière colorée par les vitraux. Le mur Est est aussi parsemé de jours carrés et d'une niche vitrée renfermant une statue de la Vierge. Par ailleurs, un espace interstitiel entre les murs et la voute de béton permet à la lumière de passer ce qui allège visuellement la masse du couvrement. Enfin, les chapelles bénéficient d'une lumière zénithale indirecte.

 

A noter que, pour la conception de cette œuvre, Le Corbusier s'est inspiré de l'architecture de la Mosquée de Sidi Brahim, sise à El-Ateuf, en Algérie.

 

Le travail de Le Corbusier à Ronchamp va au-delà de la conception de la chapelle. Étant peintre, il a dessiné le décor de la porte d'entrée et les vitraux. De plus, le site comprend une ziggourat faite de vieilles pierres, un clocher conçu notamment par Jean Prouvé, une maison d'habitation et un bâtiment collectif à la toiture engazonnée.

 

Le Corbusier participera à l'édification de deux autres bâtiments cultuels en France : le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, de 1957 à 1959, et l'église Saint-Pierre de Firminy.

 

(Source Wikipédia)

 

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Un EAD assurant une relation Belfort-Nancy passe à côté de l'église Notre Dame du Bas de Ronchamp. Mai 1992

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La chapelle Notre-Dame-du-Haut, construite sur la colline de Bourlémont à Ronchamp en Haute-Saône, est une création de l'architecte franco-suisse Le Corbusier.

 

Commencée en 1950 elle fut terminée en 1955. La chapelle a été bénie le 25 juin 1955 par l’archevêque de Besançon, puis consacrée par son successeur en 2005.

 

La chapelle est construite sur les ruines d'un sanctuaire datant du Moyen Âge, définitivement détruit par des bombardements en septembre 1944, bien qu'il eût subi au cours des siècles de nombreux dégâts causés par les orages et les guerres. Ce sanctuaire chrétien connaît chaque 8 septembre un important pèlerinage pour célébrer la nativité de la sainte Vierge.

 

Après la fin de la guerre, les habitants de la région de Ronchamp et la Commission d'art sacré de Besançon, décidèrent de la reconstruction de la chapelle et firent appel au célèbre architecte Le Corbusier, alors plutôt connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, comme solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Cependant, les premiers contacts entre les religieux et l'architecte furent plutôt rugueux car ce dernier n'était pas très porté sur la foi ; protestant d'origine, il disait avoir des ancêtres cathares, mais se déclarait athée.

 

À 63 ans, Le Corbusier se lance cependant dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. C'était son premier projet d'un bâtiment cultuel, bien qu'il eût travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesse. Lyrique sur la beauté du site, il a dit : « Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ».

 

En 1965, la chapelle ainsi que les bâtiments annexes ont été inscrits monument historique, en 1967 la chapelle a été classée et en 2004 les annexes de la chapelle (la maison du gardien, l'abri du pèlerin et les tables de béton, la cave, la pyramide) ainsi que le campanile de Prouvé ont été classés.

 

La chapelle est construite avec des pierres de récupération remplissant l'ossature en béton. Les murs sont recouverts de béton projeté enduit de chaux blanche. La coque de béton formant la couverture a été construite à l'aide d'un coffrage en bois ; les empreintes des planches sont encore visibles. Seule l'ossature de béton porte ce toit qui ne touche pas le remplissage de pierre ; ainsi, un vide de quelques centimètres permet à la lumière de passer entre le toit et le mur.

 

L'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante pour ceux qui voyaient en Le Corbusier un architecte ne jurant que par l'angle droit. En plan, tous les murs sont courbes. Les clochers le sont également. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. De plus, l'édifice se veut en harmonie avec le paysage vallonné des Vosges : les courbes de la chapelle répondent aux collines environnantes. La possibilité d'organiser de grandes messes en plein air participe de cette communion avec la nature. Les courbes sont également présentes à l'intérieur : le sol est incurvé, tout comme le couvrement.

 

Ces formes organiques peuvent être liées au contexte architectural des années 1950. Après des années d'Entre-deux-guerres où la droite l'emportait dans la plupart des projets modernes, les années 1950-1960 voient le développement des courbes et contre-courbes. Frank Lloyd Wright avec le musée Guggenheim de New York avait ouvert la voie que suivront Eero Saarinen ou Jorn Utzon. Le Corbusier, qui utilisait déjà des formes organiques dans ses villas des années 1920, a développé cette esthétique à partir de la Cité radieuse de Marseille (conçue en 1947).

 

La chapelle est pleine de contradictions architecturales, à la fois carrée et ronde, élancée et trapue, basse et haute. Selon Christophe Cousin, le directeur du Musée d'art et d'histoire de Belfort : « Elle a un plan très simple mais quand on est sur place, ce n'est pas du tout évident ». Vaste et ouverte sur l'extérieur, elle devient, le seuil franchi, un tout petit lieu de recueillement. Avec le blanc éclatant de ses murs, elle semble illustrer le grand principe de son architecte, pour lequel « l'émotion architecturale, c'est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière. »

 

Le travail de la lumière est plus sensible encore dans la chapelle. Son intrusion contredit l'épaisseur des murs et la massivité du couvrement. Le mur sud est percé d'une série de pyramides tronquées qui apportent avec une grande subtilité la lumière colorée par les vitraux. Le mur Est est aussi parsemé de jours carrés et d'une niche vitrée renfermant une statue de la Vierge. Par ailleurs, un espace interstitiel entre les murs et la voute de béton permet à la lumière de passer ce qui allège visuellement la masse du couvrement. Enfin, les chapelles bénéficient d'une lumière zénithale indirecte.

 

A noter que, pour la conception de cette œuvre, Le Corbusier s'est inspiré de l'architecture de la Mosquée de Sidi Brahim, sise à El-Ateuf, en Algérie.

 

Le travail de Le Corbusier à Ronchamp va au-delà de la conception de la chapelle. Étant peintre, il a dessiné le décor de la porte d'entrée et les vitraux. De plus, le site comprend une ziggourat faite de vieilles pierres, un clocher conçu notamment par Jean Prouvé, une maison d'habitation et un bâtiment collectif à la toiture engazonnée.

 

Le Corbusier participera à l'édification de deux autres bâtiments cultuels en France : le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, de 1957 à 1959, et l'église Saint-Pierre de Firminy.

 

(Source Wikipédia)

 

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Chapel of Ronchamp

Kapelle von Le Corbusier

Notre-Dame du Haut

My first drawing with my 1974 Pilot Myu 701 (medium nib) fountain pen. The vintage Pilot ink was not used - this was a new Pilot blue cartridge ink. Drawn for Yuko - my friend in Japan that helped to acquire the pen.

La chapelle Notre-Dame du Haut fut construite à Ronchamp par Le Corbusier de 1953 à 1955.

 

Catholic chapel Notre-Dame du Haut was built in Ronchamp, France, by Franco-Swiss architect Le Corbusier from 1953 to 1955.

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La chapelle Notre-Dame-du-Haut, construite sur la colline de Bourlémont à Ronchamp en Haute-Saône, est une création de l'architecte franco-suisse Le Corbusier.

 

Commencée en 1950 elle fut terminée en 1955. La chapelle a été bénie le 25 juin 1955 par l’archevêque de Besançon, puis consacrée par son successeur en 2005.

 

La chapelle est construite sur les ruines d'un sanctuaire datant du Moyen Âge, définitivement détruit par des bombardements en septembre 1944, bien qu'il eût subi au cours des siècles de nombreux dégâts causés par les orages et les guerres. Ce sanctuaire chrétien connaît chaque 8 septembre un important pèlerinage pour célébrer la nativité de la sainte Vierge.

 

Après la fin de la guerre, les habitants de la région de Ronchamp et la Commission d'art sacré de Besançon, décidèrent de la reconstruction de la chapelle et firent appel au célèbre architecte Le Corbusier, alors plutôt connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, comme solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Cependant, les premiers contacts entre les religieux et l'architecte furent plutôt rugueux car ce dernier n'était pas très porté sur la foi ; protestant d'origine, il disait avoir des ancêtres cathares, mais se déclarait athée.

 

À 63 ans, Le Corbusier se lance cependant dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. C'était son premier projet d'un bâtiment cultuel, bien qu'il eût travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesse. Lyrique sur la beauté du site, il a dit : « Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ».

 

En 1965, la chapelle ainsi que les bâtiments annexes ont été inscrits monument historique, en 1967 la chapelle a été classée et en 2004 les annexes de la chapelle (la maison du gardien, l'abri du pèlerin et les tables de béton, la cave, la pyramide) ainsi que le campanile de Prouvé ont été classés.

 

La chapelle est construite avec des pierres de récupération remplissant l'ossature en béton. Les murs sont recouverts de béton projeté enduit de chaux blanche. La coque de béton formant la couverture a été construite à l'aide d'un coffrage en bois ; les empreintes des planches sont encore visibles. Seule l'ossature de béton porte ce toit qui ne touche pas le remplissage de pierre ; ainsi, un vide de quelques centimètres permet à la lumière de passer entre le toit et le mur.

 

L'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante pour ceux qui voyaient en Le Corbusier un architecte ne jurant que par l'angle droit. En plan, tous les murs sont courbes. Les clochers le sont également. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. De plus, l'édifice se veut en harmonie avec le paysage vallonné des Vosges : les courbes de la chapelle répondent aux collines environnantes. La possibilité d'organiser de grandes messes en plein air participe de cette communion avec la nature. Les courbes sont également présentes à l'intérieur : le sol est incurvé, tout comme le couvrement.

 

Ces formes organiques peuvent être liées au contexte architectural des années 1950. Après des années d'Entre-deux-guerres où la droite l'emportait dans la plupart des projets modernes, les années 1950-1960 voient le développement des courbes et contre-courbes. Frank Lloyd Wright avec le musée Guggenheim de New York avait ouvert la voie que suivront Eero Saarinen ou Jorn Utzon. Le Corbusier, qui utilisait déjà des formes organiques dans ses villas des années 1920, a développé cette esthétique à partir de la Cité radieuse de Marseille (conçue en 1947).

 

La chapelle est pleine de contradictions architecturales, à la fois carrée et ronde, élancée et trapue, basse et haute. Selon Christophe Cousin, le directeur du Musée d'art et d'histoire de Belfort : « Elle a un plan très simple mais quand on est sur place, ce n'est pas du tout évident ». Vaste et ouverte sur l'extérieur, elle devient, le seuil franchi, un tout petit lieu de recueillement. Avec le blanc éclatant de ses murs, elle semble illustrer le grand principe de son architecte, pour lequel « l'émotion architecturale, c'est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière. »

 

Le travail de la lumière est plus sensible encore dans la chapelle. Son intrusion contredit l'épaisseur des murs et la massivité du couvrement. Le mur sud est percé d'une série de pyramides tronquées qui apportent avec une grande subtilité la lumière colorée par les vitraux. Le mur Est est aussi parsemé de jours carrés et d'une niche vitrée renfermant une statue de la Vierge. Par ailleurs, un espace interstitiel entre les murs et la voute de béton permet à la lumière de passer ce qui allège visuellement la masse du couvrement. Enfin, les chapelles bénéficient d'une lumière zénithale indirecte.

 

A noter que, pour la conception de cette œuvre, Le Corbusier s'est inspiré de l'architecture de la Mosquée de Sidi Brahim, sise à El-Ateuf, en Algérie.

 

Le travail de Le Corbusier à Ronchamp va au-delà de la conception de la chapelle. Étant peintre, il a dessiné le décor de la porte d'entrée et les vitraux. De plus, le site comprend une ziggourat faite de vieilles pierres, un clocher conçu notamment par Jean Prouvé, une maison d'habitation et un bâtiment collectif à la toiture engazonnée.

 

Le Corbusier participera à l'édification de deux autres bâtiments cultuels en France : le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, de 1957 à 1959, et l'église Saint-Pierre de Firminy.

 

(Source Wikipédia)

 

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Finally uploading photos from a short side trip: Ronchamp, France. This is the church Notre Dame de Haute at Ronchamp, by Swiss architect Le Corbusier. Here is the set, though I'd encourage a brief tour of the slideshow. Enjoy this famous and notable work of architecture!

Notre Dame du Haut Chapel

Kapelle von Le Corbusier

Notre-Dame du Haut

Autel d'une petite chapelle latérale éclairée par le puits de lumière

 

La chapelle Notre-Dame du Haut fait partie d’un réseau de 17 sites, choisis parmi les plus importants construits par l’architecte Le Corbusier au cours du XXè siècle.

 

Leur inscription sur la liste du Patrimoine mondial au titre de « contribution exceptionnelle au mouvement Moderne » vient d'être validée par l'UNESCO.

 

La Chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp, en Haute-Saône, a été inaugurée en 1955. Le Corbusier avait commencé le projet en 1951.

 

Il est parvenu à y faire converger l'art et la spiritualité comme le lui avait demandé son commanditaire, le père Couturier, sachant pourtant que l'architecte n'était pas religieux. (ref. André Wogensky, dans "Les mains de le Corbusier", Éditions du Moniteur, 2006

 

Cette réalisation en béton armé, spécifique au lieu et à l'environnement, est, avec ses formes organiques, en rupture avec l'architecture moderne conventionnelle.

 

La toiture, réalisée comme une aile d'avion, a été inspirée par une coquille de crabe. Elle est séparée des murs par une fente.

 

Le mur sud (le mur de lumière) est, à la base, plus épais que les autres (3m), il est percé de 27 ouvertures qui éclairent et colorent l'intérieur de la chapelle à travers des vitrages peints par le Corbusier lui-même.

 

Trois petites chapelles latérales ouvertes à l'ouest, à l'est et au nord font entrer une lumière zénithale évoluant au cours de la journée. Des gargouilles débordent de la toiture.

  

www.collinenotredameduhaut.com/

 

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