View allAll Photos Tagged oiseau
Reconnaître un grimpereau des jardins ou des bois à sa morphologie
Il est possible également de distinguer un grimpereau en se référant à son plumage. Les deux espèces présentes des apparences différentes, qui peuvent toutefois se révéler plus trompeuses que prévu. Il se peut, en effet, que l’identification visuelle d’un seul critère soit suffisamment proche de l’autre espèce pour porter à confusion. Vous devrez alors être en mesure de retrouver au moins trois critères parmi les listes suivantes pour justifier votre observation.
Le bas-ventre est-il brun sale ? Il s’agit du grimpereau des jardins. Le bas-ventre est-il d’une nuance allant du blanc immaculé au léger brun ? C’est un grimpereau des bois – vous reconnaîtrez surtout son apparence bien propre.
Identifiez la barre alaire et les motifs. S’agit-il de gradins sombres, en escalier inégaux ? C’est un grimpereau des bois. Le grimpereau des jardins, lui, a un motif clair et régulier.
L’oiseau a-t-il un sourcil blanc marqué, qui tire vers la nuque ? C’est un critère qui identifie un grimpereau des bois.
Observez les pointes des rémiges. S’il y a de nettes tâches blanches, il s’agit d’un grimpereau des jardins. Autrement, les tâches confuses, sales, rappellent davantage un grimpereau des bois.
L’alula est-elle blanche ? Pensez grimpereau des jardins. Si elle est noire, ou seulement avec quelques traces de blanc, c’est un grimpereau des bois.
Enfin, c’est le bec qui pourra vous aider à finaliser votre observation. S’il est long, avec des griffes courtes, vous observez sûrement un grimpereau des jardins. L’autre espèce aura un bec court avec des griffes plus longues.
Être attentif à l’environnement de l’espèce : jardins ou bois ?
Il peut sembler évident, à la lecture des noms des deux espèces, de savoir comment les différencier. Bien sûr, c’est par l’environnement de l’oiseau que vous saurez, en premier lieu, s’il s’agit davantage d’un grimpereau des jardins ou des bois. Pour autant, ce n’est pas aussi évident que cela. Si les ornithologues ont mis du temps à distinguer deux espèces, c’est avant tout parce que des zones de sympatrie existent. Dans ces régions, les deux espèces se voient alors cohabiter. Cela ne se fait pas toujours dans la bonne entente : elles peuvent se montrer agressives l’une envers l’autre.
Toutefois, dans la majorité des cas, c’est bien le milieu qui vous permettra de distinguer un grimpereau des jardins à celui des bois. Dans le premier cas, il se trouvera généralement dans des boisements de petites tailles. Il apprécie les parcs, les vergers, les bosquets. Vous le trouverez facilement dans des lieux où les hommes vivent et sont en contact fréquent, étant de nature anthropophile. Il se trouvera plutôt dans les plaines et les vallées du territoire européen, ne grimpant pas au-delà des 1500 mètres d’altitude.
C’est tout le contraire du grimpereau des bois qui s’épanouira davantage dans les hauteurs. Il apprécie les environnements montagneux et, surtout, les forêts de conifères. Vous le trouverez sans doute dissimulé sur l’écorce d’épicéas, de mélèzes, de sapins ou encore de pins. Puisqu’il apprécie être seul, caché au possible, il se sent le plus à l’aise au sein de forêts denses. Des randonnées en montagne jusqu’à 2200 mètres, alpines par exemple, vous permettront sans doute de le croiser.
Le chant, meilleur moyen d’identifier un grimpereau
C’est, pour les véritables amateurs parmi vous, la méthode d’identification d’un grimpereau la plus efficace. Plusieurs autres facteurs permettent, en effet, de différencier un grimpereau des jardins d’un grimpereau des bois, mais le plus évident sera son chant. Surtout si vous êtes déjà sur le terrain, car il n’y aura alors qu’à tendre l’oreille pour distinguer l’un de l’autre. La diversité acoustique de la famille des Certhiidés, en effet, permet d’explorer largement votre potentiel en ornithologie acoustique.
Hérault France
Merci beaucoup à tous pour vos gentils commentaires et favoris!!
Thanks a lot for your faves and comments
Thanks to the group Administrators
Ce matin la lumière était magnifique, sur un rang de campagne à Saint-Armand les goglus étaient présents sur de magnifiques vignes le long des clôtures par contre impossible de les approcher, j'étais pas mal loin !
Tarier pâtre juvénile, craintif et curieux à la fois ! (Zone dunaire des étangs de Trévignon / Finistère.)
Quand je l’ai aperçu, ce petit bruant était dans l’herbe près de la rivière…
Il semblait appelé sa mère… j’ai capté ma photo...
Et je me suis éloignée pour que sa mère puisse venir le nourrir…
Merci de vos visites, commentaires et favoris !!
Thank you for your visits, comments and favorites !!
Hérault France
Merci beaucoup à tous pour vos gentils commentaires et favoris!!
Thanks a lot for your faves and comments
Thanks to the group Administrators
C'était une énorme surprise quand ma femme m'a prévenu que cet oiseau est venu se poser sur la bâche d'hivernage de la piscine pour y faire sa toilette. Il y est resté 11 minutes ce qui m'a permis de le photographier longuement, un moment magique. La plupart d'entre vous vont l'identifier facilement, pour les autres la réponse dans les jours à venir.
It was a huge surprise when I saw this bird land on the winter cover of the pool to wash up. It stayed there for 11 minutes, which allowed me to photograph it at length, a magical moment. Most of you will identify it easily, for others the answer in the following days.
Lorsqu'ils chassent, les Éperviers d'Europe veulent bénéficier de l'effet de surprise. Pour cela, ils volent bas, à très faible hauteur au-dessus du sol, profitant souvent de l'abri des haies, des buissons ou des bâtiments pour se dissimuler et pour mener une attaque foudroyante et soudaine vis à vis des bandes de petits passereaux qui se restaurent dans les espaces ouverts.