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Or, 'Loplop Presente' for Max Ernst.

Coolpix high contrast monochrome setting.

I had to reassemble this one, as my scanner could fit but a single half at a time -- Cyanotype on vellum, shot through digital negatives haphazardly humping through the non-etheric medium of scotch-tape.

 

Developed in vinegar, water, ammonia and tea-sac juice. LOP LOP

Named for a famous resident of the Sedona area, this surreal landmark moves away always in the distance like the Mirage does

Somewhat reminiscent of Ernst's "decalcomania" paintings like, "Europe After the Rain II" and "Marlene ( Woman and Child )". One of my very favourite artists, Ernst still exerts a strong influence on my work. His radical approach to visual art that went way beyond painting orthodoxies of the time still inspires me. He was "heuristic" in his approach, starting out with a technique to get things started and never knowing until much later in the process what the final image would look like. He followed the process and let his "subconscious" bring out something that spoke to him, and then to us, viewers of his work. He discovered as he went along.

 

This is very much how this very standard shot of blossoming crab apples became a piece that really evoked Ernst for me on all levels. "Loplop" is the name that Ernst himself created for a bird of his own mythology. He is the king of birds and is featured and named in many of Ernst's Surrealist work. You can see his very aquiline face where light seems to be radiating out above his head.

 

June 25, 2013. ToR.

 

View Large on Black.

Huile sur toile, 114 x 146 cm, 1937.

 

Comme Franco et ses partisans pendant la guerre civile d’Espagne, le monstre du tableau semble piétiner le sol avec violence. C’est une sorte d’animal qui détruit tout sur son passage et malgré sa laideur a des traits humains. Il possède en effet quatre membres d'un corps humain et une tête. Son sourire donne l'impression qu'il prend du plaisir à détruire tout sur son passage Le sol en est tout est aplati et la terre marron comme labourée par le monstre.

 

La petite créature verte sur la gauche du tableau essaye de le retenir, mais sans guère y parvenir. Elle se nomme Loplop et représente Max Ernst, son double en quelque sorte, et tous les artistes qui tentent d'arrêter toutes ces destructions en les dénonçant.

 

Si Max Ernst voulait montrer dans ce tableau l'horreur de cette guerre, il y fait surtout part de son inquiétude pour les années à venir. Il n’était en effet pas espagnol mais allemand et voyait bien que dans son pays les évènements commençaient à devenir graves, comme en Espagne. Le dictateur Adolf Hitler étant au pouvoir, l'artiste avait peur que son pays subisse le même sort que l'Espagne.

 

Le titre de cette œuvre, l'Ange du foyer, est donc ironique. Le monstre n'y est pas vraiment un ange, mais plutôt un démon. Comme le foyer évoque plutôt un chez-soi, l'avertissement est qu'il va bientôt rentrer chez vous. Ce symbole représente l’horreur du fascisme et du totalitarisme et sa position étrange en fait la croix gammée, celle du parti politique fasciste allemand d’Adolf Hitler (cf. kartavoir.blogspot.com).

Gravure découpée et collée sur papier collé sur carton (extraite des 40 du livre de Max Ernst La femme 100 têtes, chapitre VII, planche 111), 12 x 14 cm, 1929, centre Pompidou, Paris.

 

L’ample collecte de reproductions imprimées que Max Ernst apporte chez les parents de Marie-Berthe Aurenche à Fex, en Ardèche, où il séjourne jusqu’en mai 1929, suscite en lui un état de "grande excitation visuelle", qui relance, après tout un cycle d’œuvres relevant du frottage et du grattage, ses recherches dans le domaine du collage : il réalise, en quinze jours, pas moins de cent cinquante collages, dont les fragments proviennent tous de gravures désuètes insérées dans des revues du XIXe et du début du XXe siècles (La Nature, Le Magasin pittoresque).

 

Le fait n’est pas nouveau et remonte aux années Dada 1920-1922, avec les collages de la série Fatagaga, ceux pour Les Malheurs des immortels et Répétitions de Paul Eluard, initiateurs de l’œuvre peinte, puisque, pour reprendre le célèbre aphorisme : "ce n’est pas la colle qui fait le collage". Quasiment tous les collages réalisés à Fex sont élaborés, avec "méthode", dans le but de constituer La Femme 100 têtes, ouvrage qui paraîtra en décembre 1929 aux Éditions du Carrefour, précédé d’un « Avis au lecteur » d’André Breton.

 

Avec La Femme 100 têtes, Max Ernst invente, sans encore l’inscrire sur la couverture du livre, le "roman-collage" qui ressortit pleinement à la poétique onirique du surréalisme : un roman "sans" texte et sans mot, un roman-feuilleton dont la seule succession des images crée la structure narrative. Celle-ci n’offre, comme dans le rêve, ni continuité spatiale ou temporelle, ni logique narrative ou descriptive (les légendes apposées ici et là par Ernst en bas des planches sont des ajouts, suggérés par Breton pour l’édition).

 

Un roman déconstruit, dont l’unité est uniquement d’ordre visuel et tient à la seule force d’hallucination de l’image. La répétition, d’un collage à l’autre, de motifs identiques (autour des figures centrales, habituelles chez Max Ernst, de la femme Belle Jardinière, de l’oiseau Loplop), n’est qu’une feinte de récit, et relève du principe de rémanence qui conduit tout rêve. Cette modalité romanesque, dont seul Ernst propose la solution, se démarque de celle du récit assorti de planches photographiques, proposée alors par Breton dans Nadja, 1928 : quoique divisé en neuf chapitres, l’ouvrage d’Ernst relève d’une procédure moins littéraire que cinématographique, dans une combinatoire d’images montées et de séquences se succédant selon un fil onirique (Dalí et Buñuel réalisent en 1828 Un chien andalou, travaillent en 1929 à l’élaboration de L’Âge d’or, auquel Ernst participe). Ces modalités complexes, Ernst les développera encore dans Rêve d’une jeune fille qui voulut entrer au Carmel (1930) et Une semaine de bonté (1934).

 

Contrairement aux collages des années 1920-1922, ceux de La Femme 100 têtes n’offrent aucun élément dessiné ou aquarellé : tous les éléments sont collés et ce, avec une minutie telle que leur « couture » soit impossible à déceler. Seuls la disparité des figures et les changements d’échelle créent les effets de surprise, mobilisent l’imaginaire et, à chaque fois, sont facteurs de merveilleux. Le jeu d’alternatives, d’apparitions, de disparitions et de juxtapositions d’éléments hétérogènes, qui appartiennent au répertoire le plus quotidien (la nature, la ville, le travail, etc.), est celui du rêve sans (queue ni) tête : infiniment perturbateur, et doté de la force d’hallucination et de la logique secrète, « automatique », qui caractérisent l’inconscient. Cette opération de détournement de la matière du réel, saluée par Breton dans son "Avis au lecteur", manifeste la fascinante capacité de migration propre aux objets des images (cf. Agnès de la Beaumelle, centre Pompidou).

   

Created for the HYPOTHETICAL AWARDS Group Mini Challenge, "Digital Art from a Blank Canvas".

 

Started with a two tone, sharp edge gradient. Multi layered and added liquified soft edging to muted area along with a bird from the symbol filter.

With the solid and background in place, it began to look like a Magritte painting. The bird in the symbols filter tied it together.

Collage papier et tissu avec crayon, encre et gouache sur papier, 64 x 49 cm, 1932, collection Peggy Guggenheim, Venise.

 

Ferdinand Cheval (1836-1924) était un facteur d'Hauterives, commune de la région de Rhône-Alpes en France, qui, pendant 33 ans, a construit un palais idéal (existant toujours) dans un style bizarre et éclectique en utilisant des matériaux recueillis sur ses tournées postales.

 

En homme qui a construit ses rêves, Cheval est devenu à titre posthume un héros des artistes surréalistes. Ernst, sous les traits de son alter ego Loplop, supérieur des oiseaux, (présent ici à la fois dans l'oiseau gouaché à gauche et dans la figure bleue rectangulaire avec tête et cravate à droite), lui rend hommage dans ce collage, faisant partie d'une série (cf. collection Peggy Guggenheim de Venise).

...but this cat is no ordinary cat. This is Supercat, strange visitor from another planet, with powers far beyond those of mortal mogs! Supercat, who can bend steel and open tins of cat food with his bare paws! Supercat, who -- disguised as mild-mannered yoga instructor Clark Cat -- fights a never-ending battle for truth, justice and the more widespread adoption of cat flaps!

That's the title on the slide. Thanks to dr_loplop for pinpointing the beach on the map.

 

From my late aunt's record of her tour of Canada and the USA to study teaching methods in obstetrics and infant care, sponsored by the Muirhead Trust, in 1961. She was accompanied by a friend and colleague from Edinburgh, on the right in the photograph.

 

The lady in the centre was their host on this part of the tour, and the charming lady in on the left would have been the host's mother, I believe.

 

Love the cars.

There are places one can look for happiness. They should have stayed in Sedona. Max Ernst (the bird man or LopLop) and Dorothea moved to Sedona in the 40's. They painted the heat, the sunflowers wilting, stripped down to underwear and less. If there were vortices back then they didn't blow the wind curtains. Who comes to Arizona to paint in the summer?

Anyone who wishes a true surreal experience.

 

more from the dr_loplop archives

Thank you to all the talented photographers whose lovely photos make up this mosaic.

All the these photographs are the property of the photographers listed and linked below. I hope you take the time to explore their photostreams because they are chock full of incredible photos. Enjoy.

1. Amethyst - Colorado, 2. Untitled, 3. Quilt top for V&S, 4. merry christmas & happy new year, 5. Katie's cool cake - back view, 6. balon, 7. soap, 8. Purple Dichroic Glass Earrings, 9. Untitled, 10. Merry Christmas!, 11. Purple Vase, 12. purple en masse, 13. sounds of laughter, shades of life..., 14. purple glass, 15. Coral Reef, 16. purplemixer2, 17. Urban Window, 18. Glass bottle lit by purple neon, 19. obligatory purple cat, 20. Strugurii Moldova, 21. Violet candlelight, 22. First draft of Diagon Alley, 23. Amethyst Starling, 24. Amethyst & White Gold, 25. Classic Car Purple 7353 Havana

 

Created with fd's Flickr Toys

It's obligatory.

 

It's pink.

 

And it's a house.

 

With an obligatory picket fence to boot!

in Britain, much of one's time is spent taking tea

loplop took my photo and made it better :-)

Max Ernst, Brühl 1891 - Paris 1976

Stadt mit Tieren – City with Animals (ca. 1914 -16)

The Solomon R. Guggenheim Museum, New York

 

Max Ernst came to artistic maturity during one of the most fractious periods in European history. Both politically and culturally, the second decade of the 20th century was a tumultuous period which brought major change to Europe: World War I broke out, the Russian empire collapsed, and avant-garde organizations proliferated in the arts. In Germany, where Ernst was born to an amateur painter and his wife in 1891, the journal Der Sturm began publication in 1910 and Der Blaue Reiter (The Blue Rider) group was formed in Munich in 1911. These and many other manifestations of the avant-garde provided the impetus for Ernst’s rejection of the academic tradition represented by his father’s paintings.

 

Ernst was conscripted into the military as an artillery engineer during World War I and was twice wounded, yet managed to pursue his artistic interests throughout the course of the war, exhibiting in Berlin at the Der Sturm gallery in 1916. The following year, he published “Vom Werden der Farbe” (“On the Origins of Colour”), an article that paid tribute to Marc Chagall, Robert Delaunay, and Vasily Kandinsky, reflecting Ernst’s aesthetic interests at the time. Landscape (Stadt mit Tieren, ca. 1914–16) similarly represents a synthesis of artistic idioms gleaned from his peers: the pictorial logic invokes a Cubist idiom, while the palette and animal forms recall the paintings of Heinrich Campendonk and Franz Marc.

 

While Landscape predates Ernst’s involvement with Cologne Dada in the late 1910s and the Surrealist movement in the 1920s, the startling juxtapositions and fantastic imagery foreshadow this later work. Active among the Surrealists, who plumbed the recesses of the mind and the world of dreams for their imagery, Ernst would develop his own highly personal iconography, including the man with the bowler hat and the bird seen in this painting. The former has been interpreted as a reference to his father, while the latter evolved into the artist’s alter ego “Loplop” and appeared frequently throughout Ernst’s oeuvre. The prominent eyes—presaging the Surrealist fascination with vision—compound the ambiguity of the canvas: they appear frontally in the profiles of the animals in the foreground and are partially obscured in the landscape below the figure with the bowler hat. Resistant to ready interpretation, this painting is perhaps best understood in terms of Louis Aragon’s comment that “Max Ernst’s thought must be grasped at that point where, with a bit of color, some sketching, he tries to acclimate the specter he has just hurled into an alien landscape, or at that point where he places in the new arrival’s hand an object the other cannot touch.”

 

Source: The Solomon R. Guggenheim Museum, New York

 

Max Ernst, Brühl 1891 - Paris 1976

Die Einkleidung der Braut / Attirement of the Bride

Peggy Guggenheim Collection, Venedig

 

Die Überwindung des Geschlechterkampfes wurde von den Surrealisten angestrebt und daher war besonders die Figur des Androgyns interessant, dem mythologischen Zwitterwesens mit männlichen und weiblichen Geschlechtsmerkmalen. Für sie symbolisierte der Androgyn die Überschreitung von Geschlechtergrenzen aber auch die Synthese geschlechtlicher Unterschiede.

 

Max Ernst malte eine androgyne Gestalt mit vier Brüsten, einem kugelrunden Bauch und einem Penis in die untere rechte Ecke seines Gemäldes gemalt. Das Gemälde dominiert eine nackte Frau mit Vogelkopf, die in ein rotes Federkleid gehüllt ist und auf deren verdecktes Geschlecht ein grünes, vogelähnliches Mischwesen mit einem Speer deutet. Max Ernst hat sich in seinen Werken oft mit dem Vogelwesen identifiziert, das er als Loplop bezeichnete. Anhand des Werktitels ist die Frauenfigur als Leonora Carrington identifizierbar, mit der Max Ernst ein Verhältnis hatte und die er als Braut des Windes bezeichnete.

Huile sur toile de jute, 66 x 62 cm, 1919, Guggenheim museum, New-York.

 

Max Ernst a acquis sa maturité artistique au cours de l'une des périodes les plus agitées de l'histoire européenne. Tant sur le plan politique que culturel, la deuxième décennie du XXe siècle a été une période tumultueuse qui a apporté des changements majeurs à l'Europe : la Première guerre mondiale a éclaté, l'Empire russe s'est effondré et les organisations d'avant-garde ont proliféré dans le domaine des arts. En Allemagne, où Ernst est né d'un peintre amateur et de sa femme en 1891, la revue Der Sturm a commencé à paraître en 1910 et le groupe Der Blaue Reiter (Le Cavalier bleu) a été formé à Munich en 1911. Ces manifestations et bien d'autres de l'avant-garde a donné l'impulsion au rejet par Ernst de la tradition académique représentée par les peintures de son père.

 

Ernst a été enrôlé dans l'armée en tant qu'ingénieur d'artillerie pendant la Première Guerre mondiale et a été blessé deux fois, mais a réussi à poursuivre ses intérêts artistiques tout au long de la guerre, exposant à Berlin à la galerie Der Sturm en 1916. L'année suivante, il publie Vom Werden der Farbe (Aux origines de la couleur), un article qui rend hommage à Marc Chagall, Robert Delaunay et Vasily Kandinsky, reflétant les intérêts esthétiques d'Ernst à l'époque. Paysage (Stadt mit Tieren, vers 1914-1916) représente également une synthèse des idiomes artistiques glanés chez ses pairs : la logique picturale invoque un idiome cubiste, tandis que la palette et les formes animales rappellent les peintures de Heinrich Campendonk et Franz Marc.

 

Alors que Landscape est antérieur à l'implication d'Ernst avec Cologne et Dada à la fin des années 1910, et au mouvement surréaliste dans les années 1920, les juxtapositions surprenantes et les images fantastiques préfigurent cette œuvre ultérieure. Actif parmi les surréalistes, qui sondaient les recoins de l'esprit et le monde des rêves pour leur imagerie, Ernst développera sa propre iconographie très personnelle, y compris l'homme au chapeau melon et l'oiseau que l'on voit dans ce tableau. Le premier a été interprété comme une référence à son père, tandis que le second est devenu l'alter ego de l'artiste "Loplop" et est apparu fréquemment dans l'œuvre d'Ernst. Les yeux proéminents, annonciateurs de la fascination surréaliste pour la vision, aggravent l'ambiguïté de la toile : ils apparaissent frontalement dans les profils des animaux au premier plan et sont partiellement occultés dans le paysage sous le personnage au chapeau melon. Résistant à toute interprétation facile, ce tableau est peut-être mieux compris en termes de commentaire de Louis Aragon (cf. Le défi de la peinture de 1930) selon lequel "la pensée de Max Ernst doit être saisie à ce point où, avec un peu de couleur, quelques croquis, il essaie d'acclimater le spectre qu'il vient de jeter dans un paysage étranger, ou à ce point où il place dans la main du nouvel arrivant un objet que l'autre ne peut pas toucher" (cf. J Fiona Ragheb, Guggenheim museum).

Huile sur toile, 130 x 96 cm, 1940, Guggenheim museum, New-York.

 

La Toilette de la mariée est un exemple du surréalisme vériste ou illusionniste de Max Ernst, dans lequel une technique traditionnelle est appliquée à un sujet incongru ou troublant. La scène théâtrale et évocatrice trouve ses racines dans la peinture symboliste de la fin du XIXe siècle, en particulier celle de Gustave Moreau. Il fait également écho aux décors et aux motifs de l'art allemand du XVIe siècle. Les types de personnages élancés et au ventre gonflé rappellent en particulier ceux de Lucas Cranach l'Ancien. La toile de fond architecturale avec son fort contraste d'ombre et de lumière et sa perspective incohérente montre l'influence supplémentaire de Giorgio de Chirico, dont le travail avait bouleversé Ernst lorsqu'il l'avait vu pour la première fois en 1919.

 

L'apparat et l'élégance de l'image contrastent avec ses aspects primitivisants, les couleurs criardes, les formes animales et monstrueuses, et le symbolisme phallique émoussé du fer de lance en équilibre. La scène centrale contraste également avec son homologue dans l'image dans l'image en haut à gauche. Dans ce détail, la mariée apparaît dans la même pose, marchant à grands pas dans un paysage de ruines classiques envahies par la végétation. Ici, Ernst a utilisé la technique de la décalcomanie inventée en 1935 par Oscar Domínguez, dans laquelle de la peinture diluée est pressée sur une surface avec un objet qui la répartit de manière inégale, comme une vitre. Un motif texturé suggestif en résulte.

 

Le titre de cette œuvre était venu à l'esprit d'Ernst au moins dès 1936, lorsqu'il l'a mis en italique dans un texte de son livre Au delà de la peinture. Ernst s'était longtemps identifié à l'oiseau et avait inventé un alter ego, Loplop, supérieur des oiseaux, en 1929. Ainsi, on peut peut-être interpréter l'homme-oiseau à gauche comme une représentation de l'artiste, la mariée pouvant en quelque sorte représenter la jeune artiste surréaliste anglaise Leonora Carrington (cf. Lucy Flint, Guggenheim museum).

But is it a warning?

 

Must be,'cause apparently I can't add Loplop as a person in this image!

Huile sur toile, 100 x 81 cm, 1932.

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Captain's log, stardate 54299. Buzz All-Bran and his intrepid crew, Neil Twister and Frank Zzapp, find themselves on an alien planet populated largely by curious yet relatively benign sarnivorous life forms.

 

After what seems an eternity of futile take-me-to-your-leader-type smalltalk, they conclude that the planet is completely bereft of intelligent life (having overlooked a species of clever but extremely furtive creatures known as squirls, rarely seen away from the corral).

 

As they return despondently to their ship, something catches the astronauts' attention: it is an inverted cornetto-like form, but much larger than usual and with distinctive orange and white markings. Sensing a new marketing opportunity, our fearless friends decide to throw caution to the solar wind and conquer the cone.

 

on to scene 2 >

 

[somehow I managed to goad some astronauts into conquering a traffic cone -- just for you guys, of course]

Huile sur plâtre et bois, 194 x 89 cm, 1930-1966, centre Pompidou, Paris.

was thinking of posting this for the delete me uncensored "orange day" but it probably wouldn't go down very well

Huile sur toile, 100 x 180 cm, 1930.

Me: So, I really should get with it.

Me: Well, yeah, but how about some pancakes first.

Me: Ummm... Do I really have time? This stuff is really important - got to get cracking.

Me: It didn't take long last time - a few pancakes for breakfast!

[Starts walking to kitchen]

Me: You know, wouldn't it be cool to pay tribute to loplop - this is a great recipe.

Me: Huh.

Me: What the he**? Sure, give it a shot.

 

The results of this captivating inner dialogue are above.

 

WARNING:

Don't try this at home.

Results may vary.

I am NOT an artist (probably does not need to be said, as is demonstrated).

Has had way too little coffee in the past 6 months. Try none. How DO I live?

  

Well that ain't bad. Only a 30 minutes delay ... Have a good day all.

Now... Off to it!

Huile sur toile, 62 x 130 cm, 1927, musée Cantini, Marseille.

 

À Bonn où il étudie à la faculté des Lettres, Max Ernst visite une collection de sculptures et de peintures exécutées par des malades mentaux et se lie d'amitié en 1911 avec August Macke, peintre du Blaue Reiter, qui le présente à Apollinaire. Décidant de se consacrer à la peinture, il expose aux côtés des expressionnistes rhénans et se lie avec Jean Arp à Cologne en 1914, juste avant sa mobilisation dans l'artillerie. Démobilisé dès l'armistice, il reste à Cologne où s'ouvre une Maison Dada, et rencontre en 1919 Paul Klee à Munich. La même année, il découvre les peintures métaphysiques de Chirico dans la revue italienne Valori Plastici et réalise ses premiers collages.

 

Feuilletant le catalogue d'un fournisseur d'articles scolaires, il fait l'expérience de visions à caractère hallucinatoire qui vont déterminer l'orientation onirique de son art. En novembre 1919, Ernst et Baargeld organisent, en marge du Salon de la Société des Arts de Cologne, une Salle Dada qui fait scandale. Après avoir exposé ses collages à la librairie parisienne Au Sans Pareil au mois de mai 1921, à l'initiative des poètes de la revue Littérature dirigée par André Breton, Ernst gagne Paris clandestinement en 1922, où il mène une existence difficile malgré le soutien de Paul Eluard dont il illustre le recueil Répétitions.

 

Un voyage le conduit en 1924 en Indochine où il rejoint Paul et Gala Eluard, puis il participe en 1925 à La Révolution Surréaliste et élabore au mois d'août de la même année ses premiers frottages, dont l'idée lui vient à l'esprit en contemplant la texture d'un parquet usé. Le thème de l'oiseau est récurrent dans l’œuvre de Max Ernst (Oiseaux dans un paysage vers 1922, Les oiseaux ne peuvent pas disparaître en 1923) et particulièrement en 1927 avec L'Oiseau dans la forêt, Après nous la maternité et les deux versions du Monument aux oiseaux. À partir de 1928, apparaît la figure totémique de Loplop, Supérieur des Oiseaux.

 

Max Ernst a indiqué que la première version du Monument aux oiseaux fut le dernier tableau peint Aux fusains, la maison qu'il avait louée à Meudon pour y vivre avec Marie-Berthe Aurenche qu'il venait d'épouser (cf. musée Cantini, merci Yvette Gauthier pour la photo).

9" X 12" - my small homage to Max Ernst

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