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In diesem Haus in Reykjavik wurde 1986 Geschichte geschrieben. Hier trafen sind Reagan und Gorbatschow und diskutierten Fragen der Abrüstung. Obwohl die Gespräche eigentlich scheiterten, war das doch der Beginn vom Ende des kalten Krieges.

Cette demeure est située au Borgartún 105, Reykjavik en Islande. Elle est visible directement de la promenade la Sculpture and Shore Walk et de la rue Saerbraut. Une vue à partir de l’intersection des rues Höfðatún et Borgartún.

 

Elle a été initialement construite en 1909 pour le consul français Jean-Paul Brillouin en Islande et a été la résidence exclusive du poète et homme d'affaires Einar Benediktsson (1864-1940) pendant douze ans (1913-1925). De 1925 à 1937, la peintre Louisa Matthíasdóttir a grandi dans la maison puisque sa famille y résidait.

 

Dans les années 1940 et 1950, il abritait l'ambassade britannique à Reykjavík. La ville de Reykjavík a finalement acheté la maison en 1958 et l'a restaurée. Dès lors, il a été utilisé pour des réceptions formelles et des occasions festives.

 

C’est d'ailleurs là que Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev se sont réunis pour la réunion au sommet de Reykjavík en 1986. La réunion a abouti à la fin de la guerre froide.

 

En 2015, la statue d'Einar Benediktsson (à droite de la photo), une œuvre moderne d'Ásmundur Sveinsson, a été déplacée près de la maison Höfði. Einar Benediktsson (1864-1940) est un poète et un avocat islandais connu pour sa contribution significative au renouveau nationaliste qui a conduit à l'indépendance de l'Islande.

Une impressionnante collection d’armes et d’armures prêtées par les Royal Armouries.

Le Claymore était une épée à deux mains utilisée par les Écossais dans leurs combats entre les clans et avec les Anglais de 1400 à 1700.

Les armes à perche à l’époque médiévale comprenaient la hache du pôle (à gauche), halbert (au centre) la hache Lochaber (à droite). L’épée écossaise avec sa poignée unique est apparue au milieu du 16ème siècle et durera jusqu’au 18ème siècle.

Une autre caractéristique originale est le Laird’s Lug (Lord’s Ear) qui est une ouverture grillée au-dessus du côté droit de la cheminée. Il a été utilisé pour l’écoute et lorsque Mikhaïl Gorbatchev est venu au château en 1984, son équipe de sécurité a insisté pour qu’il soit maçonné.

 

An impressive collection of arms and armor on loan from the Royal Armouries.

The Claymore was a two-handed sword used by the Scots in their fights between clans and with the English from 1400 to 1700.

Polearm weapons in medieval times included the pole ax (left), halbert (center) the Lochaber ax (right). The Scottish sword with its single hilt appeared in the middle of the 16th century and would last until the 18th century.

Another quirky feature is the Laird's Lug (Lord's Ear) which is a grilled opening above the right side of the fireplace. It was used for eavesdropping and when Mikhail Gorbachev came to the castle in 1984, his security team insisted it be bricked up.

   

« L'humanité a à faire face à une multitude de problèmes plus importants les uns que les autres. On ne peut résoudre ces problèmes qu'ensemble. » de Mikhaïl Gorbatchev

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C’est à la maison blanche de Reykjavik que l’accord menant à la fin de la guerre froide fut discuté entre Mikaïl Gorbatchev (secrétaire du Parti communiste) et Ronald Reagan (Président américain), le 11 octobre 1986.

 

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SIL_0047 Auto water is Mosvitch, in the days of communism, the cheapest car in the Eastern bloc.(except Trabant)

  

cs.wikipedia.org/wiki/Moskvi%C4%8D

  

Foto from Zenit TTL, it price was 1 averagy sallary in CSSR-2555 Kcs. Good Lens: Helios 44m4. I have! Good for Pentax and Nikon! Glass!

Zwei Teilen der Berliner Mauer

Westseite

Il y a tellement de murs qui se construisent dans le monde et dont on ne parle pas... :

- Le mur construit en 2015 en Hongrie pour empêcher les populations "extérieures" d'entrer dans l'espace européen par la frontière serbo-hongroise

- le mur à cinq milliards de dollars de Donald Trump pour empêcher les migrants mexicains d'entrer aux Etats-Unis (sans parler des barrières actuelles)

- le mur en Israël, contre la population Palestinienne

- et les 3 murs français, la méditerranée, les Pyrénées et les Alpes où meurent chaque années des milliers de migrants sans aucun secours des autorités françaises, bien au contraire

- et beaucoup beaucoup beaucoup d'autres murs

  

There are so many walls built in the world that we do not talk about ...:

- The wall built in 2015 in Hungary to prevent populations from entering the European area via the Serbian-Hungarian border

- Donald Trump's $ 5 billion wall to prevent Mexican migrants from entering the United States (not to mention the current barriers)

- the wall in Israel, against the Palestinian population

- and the 3 French walls, the Mediterranean, the Pyrenees and the Alps where thousands of migrants die each year... without any help from the French authorities, on the contrary

- and many, many, many other walls

Asami and Gorbatchev chill.

Listening to : Christ lag in Todesbanden - J-S. Bach

 

Le mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer), « mur de la honte » pour les Allemands de l'ouest et « mur de protection antifasciste » d'après la propagande est-allemande, est érigé en plein Berlin à partir de la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA). Le mur sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le Rideau de fer.

 

Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut avec chemin de ronde, 302 miradors et dispositifs d'alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel. Plusieurs centaines de ressortissants de la RDA perdent la vie en essayant de le franchir, les gardes-frontière est-allemands et soldats soviétiques n'hésitant pas à tirer sur les fugitifs.

 

L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev et la détermination des Allemands de l'Est, qui organisent de grandes manifestations, provoquent, le 9 novembre 1989, la chute du « mur de la honte », suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la réunification allemande. Presque totalement détruit, le Mur laisse cependant dans l'organisation urbaine de la capitale allemande des cicatrices qui ne sont toujours pas effacées aujourd'hui. Le mur de Berlin, symbole du clivage idéologique et politique de la Guerre froide, a inspiré de nombreux livres et films. Aujourd'hui, plusieurs musées lui sont consacrés.

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Die Berliner Mauer war während der Teilung Deutschlands mehr als 28 Jahre Teilstück einer 1378 Kilometer langen innerdeutschen Grenze zwischen der Deutschen Demokratischen Republik (DDR) und der Bundesrepublik Deutschland. In der DDR wurde sie als „befestigte Staatsgrenze“ oder (propagandistisch) als „antifaschistischer Schutzwall“ bezeichnet (von Horst Sindermann geprägt).

 

Die Berliner Mauer war damit Bestandteil und zugleich markantes Symbol des Konflikts im Kalten Krieg zwischen den Westmächten unter Führung der USA und dem Ostblock unter Führung der Sowjetunion. Vom 13. August 1961 bis zum 9. November 1989 trennte sie innerhalb der durch die Nachkriegsordnung der Alliierten Siegermächte entstandenen Viersektorenstadt das Stadtgebiet von Groß-Berlin in zwei Teile: Berlin (West) und Ost-Berlin („Hauptstadt der DDR“). Da die Mauer auch in dem ganzen West-Berlin umgebenden Gebiet der DDR errichtet wurde, war der Westteil der Stadt fortan eine von Mauern umgebene westliche Insel, auch „Schaufenster der freien Welt“ genannt.

 

Seitens der DDR war das Übertreten der Grenze verboten. Für die DDR-Grenzsoldaten galt in solchen Fällen der Schießbefehl. Bei den Versuchen, die 167,8 Kilometer langen und schwer bewachten Grenzanlagen in Richtung West-Berlin zu überwinden, wurden nach derzeitigem Forschungsstand zwischen 136 und 206 Menschen getötet. Die genaue Zahl der Todesopfer an der Berliner Mauer ist nicht bekannt.

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The Berlin Wall (German: Berliner Mauer) was a concrete barrier built by the German Democratic Republic (GDR, East Germany) that completely enclosed the city of West Berlin, separating it from East Germany, including East Berlin. The Wall included guard towers placed along large concrete walls, which circumscribed a wide area (later known as the "death strip") that contained anti-vehicle trenches, "fakir beds" and other defenses.

 

The separate and much longer Inner German Border (the IGB) demarcated the border between East and West Germany. Both borders came to symbolize the Iron Curtain between Western Europe and the Eastern Bloc.

 

Before the Wall's erection, 3.5 million East Germans had avoided Eastern Bloc emigration restrictions and escaped from the GDR, many by crossing over the border from East Berlin into West Berlin. From West Berlin, emigrants could travel to West Germany and other Western European countries. During its existence from 1961 to 1989, the Wall stopped almost all such emigration and separated the GDR from West Berlin for more than a quarter of a century. After its erection, around 5,000 people attempted to escape over the wall, with estimates of the resulting death toll varying between around 100 and 200.

 

During a revolutionary wave sweeping across the Eastern Bloc, the East German government announced on November 9, 1989, after several weeks of civil unrest, that all GDR citizens could visit West Germany and West Berlin. Crowds of East Germans climbed onto and crossed the wall, joined by West Germans on the other side in a celebratory atmosphere. Over the next few weeks, parts of the wall were chipped away by a euphoric public and by souvenir hunters; industrial equipment was later used to remove almost all of the rest. The fall of the Berlin Wall paved the way for German reunification, which was formally concluded on October 3, 1990.

 

The Berlin Wall was officially referred to as the "Anti-Fascist Protection Wall" (German: Antifaschistischer Schutzwall) by the communist GDR authorities, implying that the western countries controlling West Berlin were fascist. The West Berlin city government sometimes referred to it as the Wall of Shame, a term coined by Willy Brandt.

 

[Wikipedia]

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Model : Blandine

 

christinelebrasseur.blogspot.com/

 

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avec à droite le célèbre "Bellevue Palace" où ont séjourné entre autres Winston Churchill, Mikhaïl Gorbatchev, Jawaharlal Nehru, la reine Elisabeth II et l'empereur Akihito

Built in 1909 for the first French consul in Reykjavík. It became world famous in 1986 when Mikhaïl Gorbatchev and Ronald Reagan met for a summit that would begin the end of the Cold War.

Höfði est une maison construite en 1909 pour le consul de France en Islande, Jean-Paul Brillouin. Elle est surtout la résidence exclusive du poète et homme d'affaires Einar Benediktsson (1864-1940) de 1913 à 1925, puis de la peintre Louisa Matthíasdóttir et de sa famille, de 1925 à 1937. Dans les années 1940 et 1950, elle abrite l'ambassade britannique à Reykjavik. La ville la rachète en 1958 et la restaure. Depuis lors, elle est utilisée pour des réceptions officielles et de grandes occasions, la plus connue étant la rencontre, en 1986, entre le président américain Ronald Reagan et le secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev, rencontre qui a marqué une étape importante vers la fin de la Guerre froide.

 

Höfði is a house built in 1909 for the French consul in Iceland, Jean-Paul Brillouin. It was primarily the exclusive residence of the poet and businessman Einar Benediktsson (1864-1940) from 1913 to 1925, and then of the painter Louisa Matthíasdóttir and her family from 1925 to 1937. In the 1940s and 1950s, it housed the British Embassy in Reykjavik. The city purchased it in 1958 and restored it. Since then, it has been used for official receptions and special occasions, the most famous being the 1986 meeting between US President Ronald Reagan and the General Secretary of the Communist Party of the Soviet Union, Mikhail Gorbachev, which marked an important step towards the end of the Cold War.

Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars, XVIIe siècle et XVIIIe. (Vu depuis Saint-Claude-de-Diray).

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

 

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Menars

 

www.menars.fr/decouvrir-menars/histoire-et-personnages.html

 

bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/un-chateau-du-xviiie-b...

 

www.lorientlejour.com/article/1087062/un-libano-americain...

 

www.lesechos.fr/30/11/2017/lesechos.fr/030952450146_chate...

Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars (XVIIe siècle et XVIIIe).

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

  

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Menars

 

www.menars.fr/decouvrir-menars/histoire-et-personnages.html

 

bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/un-chateau-du-xviiie-b...

 

www.lorientlejour.com/article/1087062/un-libano-americain...

 

www.lesechos.fr/30/11/2017/lesechos.fr/030952450146_chate...

Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars (XVIIe siècle et XVIIIe).

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

 

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Menars

 

www.menars.fr/decouvrir-menars/histoire-et-personnages.html

 

bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/un-chateau-du-xviiie-b...

 

www.lorientlejour.com/article/1087062/un-libano-americain...

 

www.lesechos.fr/30/11/2017/lesechos.fr/030952450146_chate...

Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars (XVIIe siècle et XVIIIe) et la Loire.

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

 

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Menars

 

www.menars.fr/decouvrir-menars/histoire-et-personnages.html

 

bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/un-chateau-du-xviiie-b...

 

www.lorientlejour.com/article/1087062/un-libano-americain...

 

www.lesechos.fr/30/11/2017/lesechos.fr/030952450146_chate...

Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars (XVIIe siècle et XVIIIe).

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

 

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Menars

 

www.menars.fr/decouvrir-menars/histoire-et-personnages.html

 

bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/un-chateau-du-xviiie-b...

 

www.lorientlejour.com/article/1087062/un-libano-americain...

 

www.lesechos.fr/30/11/2017/lesechos.fr/030952450146_chate...

Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars (XVIIe siècle et XVIIIe).

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

 

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Menars

 

www.menars.fr/decouvrir-menars/histoire-et-personnages.html

 

bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/un-chateau-du-xviiie-b...

 

www.lorientlejour.com/article/1087062/un-libano-americain...

 

www.lesechos.fr/30/11/2017/lesechos.fr/030952450146_chate...

Listening to : Christ lag in Todesbanden - J-S. Bach

 

Le mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer), « mur de la honte » pour les Allemands de l'ouest et « mur de protection antifasciste » d'après la propagande est-allemande, est érigé en plein Berlin à partir de la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA). Le mur sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le Rideau de fer.

 

Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut avec chemin de ronde, 302 miradors et dispositifs d'alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel. Plusieurs centaines de ressortissants de la RDA perdent la vie en essayant de le franchir, les gardes-frontière est-allemands et soldats soviétiques n'hésitant pas à tirer sur les fugitifs.

 

L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev et la détermination des Allemands de l'Est, qui organisent de grandes manifestations, provoquent, le 9 novembre 1989, la chute du « mur de la honte », suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la réunification allemande. Presque totalement détruit, le Mur laisse cependant dans l'organisation urbaine de la capitale allemande des cicatrices qui ne sont toujours pas effacées aujourd'hui. Le mur de Berlin, symbole du clivage idéologique et politique de la Guerre froide, a inspiré de nombreux livres et films. Aujourd'hui, plusieurs musées lui sont consacrés.

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Die Berliner Mauer war während der Teilung Deutschlands mehr als 28 Jahre Teilstück einer 1378 Kilometer langen innerdeutschen Grenze zwischen der Deutschen Demokratischen Republik (DDR) und der Bundesrepublik Deutschland. In der DDR wurde sie als „befestigte Staatsgrenze“ oder (propagandistisch) als „antifaschistischer Schutzwall“ bezeichnet (von Horst Sindermann geprägt).

 

Die Berliner Mauer war damit Bestandteil und zugleich markantes Symbol des Konflikts im Kalten Krieg zwischen den Westmächten unter Führung der USA und dem Ostblock unter Führung der Sowjetunion. Vom 13. August 1961 bis zum 9. November 1989 trennte sie innerhalb der durch die Nachkriegsordnung der Alliierten Siegermächte entstandenen Viersektorenstadt das Stadtgebiet von Groß-Berlin in zwei Teile: Berlin (West) und Ost-Berlin („Hauptstadt der DDR“). Da die Mauer auch in dem ganzen West-Berlin umgebenden Gebiet der DDR errichtet wurde, war der Westteil der Stadt fortan eine von Mauern umgebene westliche Insel, auch „Schaufenster der freien Welt“ genannt.

 

Seitens der DDR war das Übertreten der Grenze verboten. Für die DDR-Grenzsoldaten galt in solchen Fällen der Schießbefehl. Bei den Versuchen, die 167,8 Kilometer langen und schwer bewachten Grenzanlagen in Richtung West-Berlin zu überwinden, wurden nach derzeitigem Forschungsstand zwischen 136 und 206 Menschen getötet. Die genaue Zahl der Todesopfer an der Berliner Mauer ist nicht bekannt.

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The Berlin Wall (German: Berliner Mauer) was a concrete barrier built by the German Democratic Republic (GDR, East Germany) that completely enclosed the city of West Berlin, separating it from East Germany, including East Berlin. The Wall included guard towers placed along large concrete walls, which circumscribed a wide area (later known as the "death strip") that contained anti-vehicle trenches, "fakir beds" and other defenses.

 

The separate and much longer Inner German Border (the IGB) demarcated the border between East and West Germany. Both borders came to symbolize the Iron Curtain between Western Europe and the Eastern Bloc.

 

Before the Wall's erection, 3.5 million East Germans had avoided Eastern Bloc emigration restrictions and escaped from the GDR, many by crossing over the border from East Berlin into West Berlin. From West Berlin, emigrants could travel to West Germany and other Western European countries. During its existence from 1961 to 1989, the Wall stopped almost all such emigration and separated the GDR from West Berlin for more than a quarter of a century. After its erection, around 5,000 people attempted to escape over the wall, with estimates of the resulting death toll varying between around 100 and 200.

 

During a revolutionary wave sweeping across the Eastern Bloc, the East German government announced on November 9, 1989, after several weeks of civil unrest, that all GDR citizens could visit West Germany and West Berlin. Crowds of East Germans climbed onto and crossed the wall, joined by West Germans on the other side in a celebratory atmosphere. Over the next few weeks, parts of the wall were chipped away by a euphoric public and by souvenir hunters; industrial equipment was later used to remove almost all of the rest. The fall of the Berlin Wall paved the way for German reunification, which was formally concluded on October 3, 1990.

 

The Berlin Wall was officially referred to as the "Anti-Fascist Protection Wall" (German: Antifaschistischer Schutzwall) by the communist GDR authorities, implying that the western countries controlling West Berlin were fascist. The West Berlin city government sometimes referred to it as the Wall of Shame, a term coined by Willy Brandt.

 

[Wikipedia]

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Model : Blandine

 

christinelebrasseur.blogspot.com/

 

FLExplore

 

Darckr by Laurent Henocque - More photos - DNA - Ipernity - MySpace - Linked In - YouTube - Twitter

  

J'ai fini par me résoudre à regarder cette, excellente, série qui résonne plus particulièrement en ces temps de contamination d'un autre genre et au moment où les incendies près de la centrale sont enfin maitrisés sans que l'on en connaisse encore l'impact.

Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars, XVIIe siècle et XVIIIe. (Vu depuis Saint-Claude-de-Diray).

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

 

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Menars

 

www.menars.fr/decouvrir-menars/histoire-et-personnages.html

 

bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/un-chateau-du-xviiie-b...

 

www.lorientlejour.com/article/1087062/un-libano-americain...

 

www.lesechos.fr/30/11/2017/lesechos.fr/030952450146_chate...

Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars (XVIIe siècle et XVIIIe).

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

  

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

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Menars (Loir-et-Cher)

 

Le château de Menars (XVIIe siècle et XVIIIe).

 

En 1506, Jean de Taillemont fit hommage du lieu de Ménars au Comte de Blois. Cette seigneurie passa à M. Jean de Thier et de Beauremont. A cette époque ce n’était qu’une maison seigneuriale.

 

Le 8 septembre 1633, la terre de Ménars fut achetée par Guillaume Charon* Conseiller du Roi vers 1646. De 1633 à 1669, une première gentilhommière est bâtie par Guillaume Charon, qui acquiert de nombreux territoires et forêts environnants. Il devient Vicomte de Ménars.

 

Le château de Ménars, a été édifié par Jacques Charon, fils de Guillaume, échevin puis gouverneur de Blois et seigneur de Noizieux et des Hangonnières, vers 1646 (la partie centrale date de cette époque).

 

Son héritier (en 1669), Jean-Jacques Charon fit ajouter deux ailes inégales et aménager un parc « à la Française » avec parterres, boulingrins*, canal et pièces d'eau et deux avenues «plantées d'ormes à quatre rangs, l'une de six cents toises et l'autre de quatre cents» d'où la vue embrasse la Loire et la campagne alentour. Jean-Jacques Charon était beau-frère de Colbert, par mariage de sa soeur Marie Charon de Ménars avec le ministre de Louis XIV. En 1676, la seigneurie de Ménars alors vicomté est érigée en marquisat par Louis XIV. Son territoire est alors très étendu, allant de Mer à Villebarou et de St Claude à Maves et Averdon. Il décèdera au château de Ménars le 16 mars 1718 à l'âge de 74 ans.

  

En 1760, la Marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, rachète le château. La Marquise charge les architectes Ange-Jacques Gabriel (l'architecte du pont de Blois) et Jacques-Germain Soufflot (l'architecte de l'église Sainte-Geneviève qui deviendra le Panthéon en 1791), de remodeler profondément le château : construction de deux nouvelles ailes avec toit plat à l'italienne, en remplacement de celles du XVIIe siècle; ajout de deux pavillons de chaque côté de la cour d'honneur. L'aménagement intérieur est également revu, en particulier avec des glaces de Saint-Gobain. La marquise a donné au château son visage actuel.

 

Après la mort de la Marquise, en avril 1764 (à 42 ans), le frère de la Pompadour, Monsieur de Marigny (Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi), continuera les travaux sous la direction de Soufflot : Les toits plats à l'italienne des ailes sont couverts de combles; une pièce d'eau est creusée en bas du parc, etc.

 

La Révolution verra la création de la Commune de Ménars et la mise sous séquestre du château qui sera ensuite, vendu.

 

Au début du XIXème siècle (1804), le château sera occupé par le Maréchal Victor* qui y donnera des fêtes somptueuses. Fait duc de Bellune par Napoléon Ier, Claude-Victor Perrin dit Victor, revendra le domaine, en août 1827, à Emilie Pellapra et son premier mari, le Comte de Brigode de Kemland.

 

Emilie Pellapra* (1806-1871), surnommée «l’Aiglonne». Avec son son second mari, le Prince de Caraman–Chimay, Emilie crée dans l’enceinte du château, le Prytanée, une sorte d'école professionnelle où des jeunes gens de conditions et de nationalités différentes peuvent apprendre un métier. À cet effet, il fait bâtir un vaste établissement à l'Est de l'avant-cour, en partie conservé, ainsi qu'une petite usine à gaz pour fournir le gaz d'éclairage au collège.

 

Après la mort d'Emilie Pellapra en 1871, son mari le Prince de Caraman–Chimay hérite du château, mais de graves difficultés financières l'obligeront à vendre aux enchères le château de Ménars en 1876. Il meurt à Londres le 12 mars 1886.

 

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le château est transformé en hôpital. En 1871, le domaine échoit à Valentine Pellapra, princese Bibesco, qui ne peut le conserver et le vend aux enchères. La vente eut lieu le 16 juillet 1879 à la barre du tribunal de Blois et le domaine de Menars fut adjugé à M. Louis-Joseph Watel, riche entrepreur de travaux publics, pour le prix de 920.000 francs

 

A la mort de Louis-Joseph Watel en 1884, le domaine échoit à sa femme, Mme Watel, née Rosalie-Cécile Ambroisine Arnault.

 

Mme Watel est décédée à Menars le 8 août 1911, laissant pour héritiers deux fils et deux petits-fils. Le château a été vendu à la barre du tribunal civil de la Seine, le 27 avril 1912, à un certain Félix Allard* qui aurait fait fortune dans le port de Bilbao, pour le prix de 700.050 francs. Le château sera conservé par ses héritiers avant d'être acheté en 1939 par la Compagnie Saint-Gobain qui l'a utilisé comme centre de séminaires et de vacances.

 

Mis en vente en 1983 suite à la nationalisation de la Compagnie Saint-Gobain, il a été acquis par Edmond Baysari, homme d'affaires libano-américain ayant fait fortune dans l'immobilier.

 

L'entretien annuel du château à 62 chambres, géré par Linda Salem, la nièce de M. Baysari, est estimé à 450.000 euros par an. Le château a accueilli le Prince Charles, Mick Jagger, et même Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev(L'Orient le Jour).

Suite à un litige fiscal, Edmond Baysari, l'actuel propriétaire, à annoncé fin 2017, par l'intermédiaire de son avocat Jack Anderson, la mise en vente aux enchères du domaine. Edmond Baysari, homme d'affaires basé à Monaco, avait déboursé deux millions d'euros pour acheter le domaine, il aurait dépensé plus de 100 millions € pour rénover le château. La mise en vente pour une somme de 20 à 30 millions € constitue donc une bonne affaire pour l'acquéreur.

  

* Guillaume Charon, né en 1604, est issu d’une famille qui cultivait la vigne à Montlivault (à une dizaine de kilomètres de Blois). Guillaume Charon devint conseiller du roi et trésorier général de l’extraordinaire des guerres. Il achète en 1633 la terre de Ménars, y fait construire un château dans le style Louis XIII qui constitue l’élément central du château actuel. Il développe le domaine qui devient l’un des plus riches du comté de Blois. Il est anobli et le domaine de Ménars est érigé en vicomté en 1657. Il meurt en 1669 et est enseveli dans le chœur de l’église de Ménars.

 

* Boulingrin viendrait de "bowling-green". C'est un parterre en creux et gazonné.

 

* Claude-Victor Perrin, dit "Victor", maréchal d'Empire, fait duc de Bellune par Napoléon Ier. Général de la révolution, il deviendra maréchal d'Empire puis Ministre de la Guerre de Louis XVIII. Il prêtra successivement allégeance au Royaume de France, à la République française, à l'Empire, et de nouveau au Royaume de France.

Dans son livre (Le Maréchal Victor- Nouveau Monde edition/Fondation Napoléon -2004) , Jacques Le Coustumier relate : "Dans son histoire de la restauration, de Waresquiel résume le cursus politique de Victor pour le roi. "Le maréchal d'Empire qui a donné le plus de gages au ultras en suivant le roi à Gand, puis en acceptant, à l'indignation de, ses frères d'armes, de présider la commission chargée de juger la conduite des officiers lors des Cents-Jours. Pair de france, il a montré patte blanche en votant la mort de Ney." (...) Indisciplinés, les ultra sont aussi turbulents, mais fidèles au roi malgré tout. Ils sont "la Droite." C'est dans ce groupe que milite victor, jusqu'à sa mort." Dans le même ouvrage, Le Coustumier révèle que le Maréchal Victor est un membre actif des chevaliers de la Foi, puissante société secrète royaliste.

Louis XVIII chargera Victor, en avril 1821, d'une mission d'inspection des départements parmi les plus agités depuis 1816 ( la Saône-et-Loire, l’Ain, le Rhône et l’Isère). Dans son rapport, "Loin d’apaiser et de pacifier les esprits, Victor appuie de son autorité la répression et la purge organisée par le préfet de l’Isère Charles Lemercher de Longpré d’Haussez (1778-1854)." (Le maréchal Victor et la terreur blanche 1815-1821 par Maurice Bernard-Catinat et François Houdecek. Napoléonica. La revue - 2009)

 

* Emilie Pellapra est la fille d’un riche financier (Henri Pellapra, banquier à Lyon). Emilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra nait à Lyon en 1806. Elle prétendait être une fille naturelle de Napoléon Ier et se faisait appeler «l’Aiglonne».

Epouse à 18 ans du Comte Louis-Marie de Brigode qui a 30 ans de plus, et devenue veuve deux ans après son mariage en 1825, elle hérite de la fortune de son mari et du Château de Ménars. En 1830 elle se remarie avec Joseph de Riquet de Camaran, prince de Chimay en Belgique. Le couple aura 4 enfants : Emilie, Joseph, Eugène, et Valentine qui sera la future princesse Bibesco. Emilie meurt à Ménars le 22 mai 1871. Elle repose prés de sa mère, dans la crypte de la chapelle qui est au centre du cimetière. Emilie Pellapra, devenue princesse de Chimaypar son second mariage, est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, qui servira de modèle à Proust pour créer le personnage de la duchesse de Guermantes.

 

* Félix Allard (1851 - 1926) était un des entrepreneurs français qui participèrent au chantier de l'avant-port de Bilbao en utilisant des méthodes nouvelles (matériel mû par l'électricité, fondations par des caissons sous air comprimé...)

  

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Le château de Versailles est un château et un monument historique français qui se situe à Versailles, dans les Yvelines, en France. Il fut la résidence des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le château de Versailles témoigne de l'art français aux xviie et xviiie siècles. Pour cela, le château ainsi que le domaine font l'objet de plusieurs protections au titre des monuments historiques. Versailles a servi aussi de palais national à la disposition de la présidence de la république. Il sert à accueillir des chefs d’État étrangers, comme John Kennedy en 1961, Élisabeth II en 1957 et 1972, le shah d’Iran en 1974, Mikhaïl Gorbatchev en 1985 ou Boris Eltsine en 1992. Pour cela, en 1959, le général de Gaulle réaménage le Grand Trianon, pour loger les chefs d'État étrangers et leur entourage : une aile est par ailleurs réservée au président de la République française (avec « chambres, salons, cuisines, chapelle », etc.) ; en 1999, ces pièces sont restituées au château. Le pavillon de la Lanterne est, lui, réservé au Premier ministre, jusqu'à 2007, où Nicolas Sarkozy en fait une résidence présidentielle secondaire.

 

Traitement de l'image : Photoshop

  

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=== Français ===

 

Il y a 25 ans, le 26 avril 1986, un accident nucléaire se produisait à la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Russie, maintenant Ukraine.

 

"Le 26 avril 1986, la population locale n’est pas prévenue de l'accident et poursuit ses activités habituelles sans prendre de précautions particulières. Ainsi à Pripyat, 900 élèves âgés de 10 à 17 ans participent à un « marathon de la paix » qui fait le tour de la centrale.

[...]

L'évacuation débute le 27 avril et les 45 000 habitants de Pripyat sont les premiers concernés. Ils n'ont été informés que quelques heures auparavant par la radio locale, qui leur demandait de n'emporter que le strict minimum et leur promettait qu'ils seraient de retour sous 2 ou 3 jours. Emmenés par l'armée, ils sont hébergés dans des conditions précaires dans la région de Polesskoie, elle-même gravement touchée par les radiations. Les premiers symptômes d'une forte exposition aux radiations (nausées, diarrhées, etc.) commencent à apparaître déjà chez beaucoup d'entre eux.

[...]

Le 28 avril au matin, un niveau de radioactivité anormal est constaté dans la centrale nucléaire de Forsmark en Suède, qui entraîne l'évacuation immédiate de l'ensemble du site par crainte d'une fuite radioactive interne. Mais les premières analyses montrent que l'origine de la contamination est extérieure à la centrale et vient de l'est. L'après-midi du même jour, l'Agence France-Presse rapporte l'incident.

 

À partir de ce moment, toutes les hypothèses sont formulées par les médias occidentaux. Les informations arrivent au compte-goutte (interview à Kiev de personnes évacuées de la zone, etc.). L'agence de presse TASS parle le 29 avril d'un accident « de gravité moyenne survenu à la centrale nucléaire de Tchernobyl » tandis que les photos satellites du site de la centrale fournissent les premières images de la catastrophe.

[...]

Le 14 mai, Gorbatchev prononce une allocution télévisée dans laquelle il reconnaît l'ampleur de la catastrophe et admet que des dysfonctionnements profonds ont eu pour conséquence que « ni les politiques, ni même les scientifiques n'étaient préparés à saisir la portée de cet événement. »

 

Cette volonté de transparence ne va pas sans une très importante propagande autour des travaux réalisés, destinée à mettre en valeur la « bataille contre l'atome ». Une banderole apposée sur le réacteur éventré proclame que « le peuple soviétique est plus fort que l'atome » tandis qu'un drapeau rouge est fixé au sommet de la tour d'aération de la centrale à l'issue des travaux de déblaiement.

 

Pendant 15 ans, seuls les 56 premiers décès seront reconnus par les autorités."

- Wikipedia

 

Je dénonce ici l'opacité des gouvernements face à des catastrophes nucléaires. Avec Tchernobyl, nous avons eu la preuve que la Russie a voulu cacher l'ampleur de la catastrophe. Il y a quelques mois, avec Fukushima, nous avons vu que le Japon n'était pas mieux. En effet, le Japon a mis plus d'un mois pour classer l'accident de Fukushima au niveau 7 sur l'échelle INES. Certes, l'accident de Fukushima s'est déroulée de manière moins explosive, il n'en demeure pas moins que le Japon a toujours classé l'accident 2 ou 3 niveaux moins élevé que le reste de la communauté nucléaire mondiale.

 

"Au lendemain de l'accident, l'accident a d'abord été classé au niveau 4 sur l'échelle INES par l'Agence Japonaise de Sûreté Nucléaire, puis reclassé au niveau 5 le 18 mars 2011. Le 12 avril, elle a relevé à titre provisoire l'accident au niveau 7 (le plus élevé de l'échelle INES), ce qui le place au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl de 1986, compte tenu du volume important des rejets."

- Wikipedia

 

Je n'ai rien de positif à dire face au nucléaire, surtout quand il se trouve dans les mains de gens qui pensent davantage à la réputation de leur pays, plutôt qu'à la santé de millions de gens.

 

---

La présente photo a été inspirée à partir de celle-ci et fait partie de mon projet photo "52 légo". En 2011, je dénoncerai une injustice à chaque semaine. Les photos de ce projet peuvent être utilisées librement pour des fins non-commerciales.

 

Changeons le monde, une photo à la fois.

 

=== English ===

 

25 years ago, on April 26th, 1986, a nuclear disaster happened at the Chernobyl nuclear plant in Ukraine, formely Russia.

 

"The nearby city of Pripyat was not immediately evacuated after the incident, for the general population of the Soviet Union was not informed of the disaster until 29 April. During that time, all radio broadcasts run by the state were replaced with classical music, which was a common method of preparing the public for an announcement of a tragedy that had taken place. Scientist teams were armed and placed on alert as instructions were awaited.

 

Only after radiation levels set off alarms at the Forsmark Nuclear Power Plant in Sweden, over one thousand kilometers from the Chernobyl Plant, did the Soviet Union admit that an accident had occurred. Nevertheless, authorities attempted to conceal the scale of the disaster. For example, while evacuating the city of Pripyat, the following warning message was read on local radio: "An accident has occurred at the Chernobyl Nuclear Power Plant. One of the atomic reactors has been damaged. Aid will be given to those affected and a committee of government inquiry has been set up."

 

The government committee was eventually formed, and tasked to investigating the accident. It was headed by Valeri Legasov, who arrived at Chernobyl in the evening of 26 April. By the time Legasov arrived, two people had already died and 52 were receiving medical attention in a hospital. By the night of 26–27 April – more than 24 hours after the explosion – Legasov's committee had ample evidence showing extremely high levels of radiation had caused a number of cases of radiation exposure. Based on the evidence at hand, Legasov's committee acknowledged the destruction of the reactor and ordered the evacuation of Pripyat.

 

The evacuation began at 14:00 on 27 April. In order to expedite the evacuation, the residents were told to bring only what was necessary, as the authorities had said it would only last approximately three days. As a result, most of the residents left their personal belongings, which are still there today. An exclusion zone of 30 km (19 mi) remains in place today, although its shape has changed and its size has been expanded."

- Wikipedia

 

I here denounce the government's opacity when it deals with nuclear disasters. With Chernobyl, we had the proof that Russia has concealed the scale of the disaster. A few months ago with Fukushima, we saw that Japan was not really better. Indeed, Japan took over a month to raise the scale of the incident to level 7 on the INES scale. Of course the Fukushima accident was not as explosive than Chernobyl's, but Japan always classified it 2 or 3 levels lower than the international nuclear community did.

 

"

The severity of the nuclear accident is provisionally rated 7 on the International Nuclear Event Scale (INES). This scale runs from 0, indicating an abnormal situation with no safety consequences, to 7, indicating an accident causing widespread contamination with serious health and environmental effects. Prior to Fukushima, the Chernobyl disaster was the only level 7 accident on record, while the Three Mile Island accident was a level 5 accident.

[...]

Several parties disputed the Japanese classifications, arguing that the situation was more severe than they were admitting at the time. On 14 March, three Russian experts stated that the nuclear accident should be classified at Level 5, perhaps even Level 6. One day later, the French nuclear safety authority ASN said that the Fukushima plant could be classified as a Level 6. as of 18 March, the French nuclear authority—and as of 15 March, the Finnish nuclear safety authority—estimated the accidents at Fukushima to be at Level 6 on the INES. On 24 March, a scientific consultant for noted anti-nuclear environmental group Greenpeace, working with data from the Austrian ZAMG and French IRSN, prepared an analysis in which he rated the total Fukushima accident at INES level 7.

[...]

On 11 April, the Japanese Nuclear and Industrial Safety Agency (NISA) temporarily raised the disaster at Fukushima Daiichi to Level 7 on the INES scale, by considering the whole event and not considering each reactor as an individual event per se (rated between 3 and 5). This would make Fukushima the second Level 7 "major accident" in the history of the nuclear industry; having said that, radiation released as a result of the events at Fukushima is only approximately ten percent of that released as a result of the accident at Chernobyl (1986), also rated as INES Level 7."

- Wikipedia

 

I have nothing positive to say about nuclear power, especially when it lies in the hands of people who have their countries reputation more at heart that the health of millions.

 

---

The present photo was inspired by this one, and is part of my "52 légo" photo project. In 2011, I will denounce one injustice every week. The photos of this project can be freely used for non-commercial use.

 

Let's change the world, one photo at a time.

Aderindo a campanha da Grasigrasi...

 

Esta sou eu:

 

Quem: Me chamo Rayza, mas ouço sempre dos novatos raissa, ou entao quando vão escrever sempre tenho que repetir é com Y e Z, enfim meu pai quis enfeitar e diz que o nome veio da mulher do Gorbatchev, USAHIDUUIASH. Eu tenho 19 anos feitos 4 de outubro de 2009, sou baixinha, pela foto da pra notar meus 1,57 perto dos 1,80 dele, peso 50 kg e sempre o mantive, mas sempre estou insatisfeita com ele. Eu sou loira (falsa é claro --') mas meu cabelo sem tinta é um castanho clarinho, olhos castanhos escuros, branquela que nem um calango, mas agora no verão eu to preta, UAHSUHAHUHA. Eu calço 35, bota 34, havaianas 37 , fazendo uma média eu calço 36, UIAHSUDAH. Tenho piercing no umbigo e sou aracnofóbica (pavor absurdo de aranha, se eu ver uma meu corpo trava, pupila dilata, todos meus nervos se contraem, minhas mãos se fecham, se eu tiver sentada fico em posição fetal, se tiver em pé fico paralisada, nao consigo correr ou gritar , meu corpo me prende, é horrrrivel! .

 

Onde: Sou de mogi mirim, uma cidade no interior do estado de são paulo, perto de campinas. Odeio muito por aqui , não sei como as pessoas sobrevivem a tanta falsidade e fofoca nessa cidade, não sei como sobrevivem á deslealdade em relação a tudo e apesar de ser uma cidade com quase 100 mil habitante tem um povo mto mal educado! O campus da facul que faço fica em araras, uma cidade perto de mogi, mas é um ambiente diferente daqui!. Em araras moro em uma república com mais 9 meninas que são meus amoores, somos mais que 10 meninas fazendo agronomia em periodos diferentes, somos uma familia!

 

Trabalho: Sou estudante de Engenharia Agronômica (vulgo agronomia), faço a universidade federal de são carlos (UFSCar), mas meu campus fica em araras, sou muito orgulhosa de estudar lá, defendo com unhas e dentes meu curso e minha faculdade, falo pra todo mundo que meu curso foi premiado como 5 estrelas, e que meu curso na facul foi eleito o 3º melhor do pais, passando o pé na xUSP =).

 

Família: Minha familia é meu viver e não sei como aguentam meu temperamento. Moro com meu paizinho, minha vó , irmãozinho de 9 anos e é claro minha cachorrinha delicia que é a ninão. Somos só nós 5, mas vivemos beem. É uma relação de amor e ódio (to brincandooooo!). Agente briga, se estapeia, se chinga, mas não vivemos uns sem os outros, pois somos tuudo que temos. Meu irmãozinho é meu tuudo, eu não viveria sem ele, pra variar agente briga pra caramba, mas tudo isso pqe sou a irmã chata que da bronca pra educar e não por diversão, e ele sabe disso. Minha vózinha é outra que só brigamos, ela diz que nossos genios não batem, isso tudo pqe as duas são orgulhosas, UIASHDIUHAIUH, chega a ser cômico, mas ela sabe o quanto a amo. Meu paizinho é um paizão; passou por tanta dificuldade, tanta dureza, tanta tristeza, mas nuuunca me deixou pra tras, e hoje tá felizão, e eu feliz por ele!

 

Amor: Nossa eu já to falando pra caramba, agora é que eu não paro, chego na parte que eu escreveria um livro sobre esse moço da foto!. Namoramos a quase 6 anos, logo no começo do namoro passamos por um riiio de emoções, problemas familiares dos dois lado, do meu e do dele, mas passamos juuuntos, e isso nos fortaleceu de uma maneira inacreditavel. Durante esse tempo ele foi tuuudo que eu precisava, e isso é até hoje, durante 6 anos ele só me ajudou a melhorar, a ser uma pessoa melhor, a me levar pro caminho do beem! Me deu bronca, me deu a mão quando precisava, me abraçou quando tava certa, me escutou quando ele tava errado e o mais importante ME AMOU EM TODOS OS MOMENTOS! Cada dia que passa ele me conquista de um forma diferente, ele é o mais brincalhão e engraçado, faz as melhores imitaçções por serem TÃO RUINS! uiahsduhauhduha, não há um dia sequer que não tire um sorriso do meu rosto. Eu só posso dizer que ele é o meu principe encantado, meu principe que não tem uma mansão, nao tem carro, não é rico, mas tem a coisa mais preciosa do mundo, um coração do tamanho do mundo, um coração que só fica feliz quando ajuda, quando ve alguem sorrir, um coração que só quer fazer o bem. EU AMO VOCÊ!

 

Personalidade: Nem eu me suporto, eu sou chata, como diria meu pai sou cricri, meu hobbie preferido é reclamar UIHDUASHUHA, mas sem brincadeira, eu sou simpatica com as pessoas ,mas nao consigo ser simpatica com quem não gosto, nao consigo ser falsa a esse ponto. Sou do tipo que se voce nao curte alguem, não deseje nada a ela, mto menos rancor!. Sou muito brava, não me desrespeite de nenhuma forma que eu mordo, não faço barraco, mas desço do salto. Souum apessoa que aaaama conhecer novas pessoas (talvez por ter crescido numa cidade que eh um ninho de cobra), sou mto fiel a meus amigos , sou um a pessoa que gosta de ajudar as outras, não sou egoista de forma alguma, acho que tudo que adquirimos seja desde comida à conhecimento pode ser compartilhado. Se estou no meio de pessoas que gosto , gosto de ver sorrisos, risadas e bobeiras. Tenho personalidade dificil pra quem não gosta de ouvir a verdade, estressadas, mal educadas e falsas. Minha paciencia é foda, é bem pouca, mas com o tempo tento melhorar isso. Também gosto de um ambiente com mta gente, casa cheia, a nao ser que eu queria descansar. Também odeeeeio ser o centro das atenções e falar em publico. Nao sei mais oque falar, UISHIUDAH...

 

Gostos: Vou ser rápida , curta e grossa > Jesus / familia / animais / faculdade / republica / festas / barzinhos / unha / maquiagem / comer / tomar sol / compras / ver vitrine / andar de moto / praia / mar / natureza / rosa / ler / orar / sorrir / VIVER!

 

Sonhos: Não sou uma garota comum, nunca tive sonho de casar, ter filhos, vestido branco véu e grinalda ... Quero me casar pqe amo meu namo, mas não precisa ter festa, casamento pra mim é ir morar junto,é divir pão e agua, dificuldade e felicidade, isso realmente é O CASAR, prefiro ir no cartório, assinar e gastar dinheiro em uma viagem longa para lugares paradisiacos. Eu sonho em ser boa no meu trabalho, nao quero ser rica, acho que dinheiro eh essencial, mas ele traz má sorte e transforma as pessoas! , meu sonho é com um mundo melhor, com pessoas de bem, um mundo mais civilizado, mas é sonho! Meus sonhos são poucos, pois gosto de viver cada dia de uma vez, e sei que se for pra acontecer vai acontecer!

 

Vício esmaltístico: A ex-roedora aqui parou de roer unha em 2008, quando conhecer os sites unha bonita e mão feita, foi mais como uma solução pros meus problemas! Eu tinha todas as ferramentas para parar de roer: hidratantes, esmlates fortalecedores, redutores de cuticulas, ceras, esfoliantes, creme pra cuticula e MUITA VONTADE DE PARAR!, parei, minhas garras cresceram, e com isso minha auto estima tbm =). Sou compulsiva por esmlate, olho isso o dia inteiro, atualizo umas 10 vezes os sites de unhas pra ver as atualizações. Fiz o flickr só pra fuçar,mas acaei gostando da brincadeira de postar! Compro esmlate toda semana, mas esse é um vicio que começou pouco tempo. Sou maluca por rosas, roxos, vermelhos e branquinhos. Mas atualmente ando maluca por qualquer cor... é verão né!

 

Coleção: São 35 vidrinhos, e por incrivel que pareça eu sou talvez a unica que depois de grande foi finalmente encontrar uma coleção que goste de ter!

 

Aqui encontro: Impala, Risqué, Colorama, e só. aqui é podre UIASHDIUAHS.

 

Beijos a todas.. escrevi dimais... UIHIUDAHSUHUHA. só um mero detalhe: adoooro escrever ;x e essa cara de tartaruga que ele fez pra foto, eu amei. UIASHDIUASUH

Book Publication of Gorbatchevs Autobiography

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Alec Laing

Alek Wek

Alexandre and Mitra Moghadam

Alfred Biolek

Anastacia

Angela Missoni

Angela Van Wright

Angelina Jolie

Anita Gerhardter

Anouschka & Petrys Kimmel

Baron Christian de Massy

Baronne Marianne Brandstetter

Bernard Fautrier

Bernard Lambert

Brad Pitt

Brenda Dubin

Britney Spears

Buzz Aldrin

Carmen Electra

Catherine Zeta Jones

Christian Stahl

Christiane Stahl

Christopher Lee

Cindy Crawford

Claudia Cardinale

Claudia Schiffer

Colonel Luc Fringant

Cristina and Lionel Noghes-Menio

Dame Shirley Bassey

Daniele de Winter

Daniele Thoma

David Brooks

Dietrich Mateschitz

Donatella Versace

Doris Wilhelm

Dr Andrew YOUNG

Dr Marc-Daniel Gutekunst

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Felipe Prince of Asturias

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Genny Weidinger

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Georges Lisimachio

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HRH Caroline of Hanover

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Whitney Perry

William & Jonathan Wu

Yves Piaget

Zucchero

  

www.heralddeparis.com/beauty-the-beast-exhibit-in-monaco-...

 

OPENING :

 

www.youtube.com/watch?v=FGQgfyew-0c

 

PRESENTATION :

 

www.slideboom.com/presentations/99848/The-Beauty-and-The-...

 

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For the other pictures from the same set, take a look at my facebook album:

 

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Asami and Gorbatchev chill.

Book Publication of Gorbatchevs Autobiography

Então, este é o último post do ano. =)

sexta estarei viajando (Florianópolis, hohoho.)

Sendo assim, desejo a todos que comentam e visitam aqui um feliz natal e um excelente ano novo.

E claro, fotografia saindo pelas orelhas de todos! ahhaha.

Janeiro estarei de volta, pentelhando e enchendo o saco de todos. Com muitas fotos de Floripa! =D

É isso ai..

Abração. =)

 

(sim, ele é primo do gorbatchev ahahahahha)

Mikhaïl Gorbatchev, Former President of the Soviet Union and Founding President of Green Cross International addresses during the Third Edition of Geneva Lectures Series " Resetting the Nuclear Disarmement Agenda "

 

(UN Photo/Jean-Marc Ferre)

Montréal

 

(Commémorer un fait divers passé apparemment dérisoire : En 1998, une publicité de la chaîne de restaurants Pizza Hut fût diffusée dans le monde entier. On pouvait y voir l’ancien Président de l'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev se rendre dans un restaurant Pizza Hut accompagnée d’une jeune fille sur la Place Rouge. Une famille attablée le reconnaît alors. Deux hommes, parmi eux, s’affrontent ensuite à propos du legs du politicien : « Because of him, we have economic confusion! », « Because of him, we have opportunity! », « Because of him, we have political instability! », « Because of him, we have freedom! », « Complete chaos! », « Hope! », « Political instability! » Une dame âgée les interrompt : « Because of him we have many things... ...like Pizza Hut! » S’accordant tous sur ce point, chacun s’exclame : « Hail to Gorbachev! », levant leur pointe de pizza comme pour porter un toast. Les autres clients poursuivent en chœur. Gorbachev sourit et salut d’une main. Une voix off se fait entendre : « Sometimes, nothing brings people together by like a nice hot pizza from Pizza Hut. Le chœur d’acclamation se fait plus fort encore, comme s’il résonnait dans tout Moscou. Un slogan conclut : Pizza Hut. Good Friends. Great Pizza.)

 

www.youtube.com/watch?v=fgm14D1jHUw

 

www.performancesinvisibles.dare-dare.org/fr/performances/...

Berlin : East Side Gallery

Montréal

  

(Commémorer un fait divers passé apparemment dérisoire : En 1998, une publicité de la chaîne de restaurants Pizza Hut fût diffusée dans le monde entier. On pouvait y voir l’ancien Président de l'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev se rendre dans un restaurant Pizza Hut accompagnée d’une jeune fille sur la Place Rouge. Une famille attablée le reconnaît alors. Deux hommes, parmi eux, s’affrontent ensuite à propos du legs du politicien : « Because of him, we have economic confusion! », « Because of him, we have opportunity! », « Because of him, we have political instability! », « Because of him, we have freedom! », « Complete chaos! », « Hope! », « Political instability! » Une dame âgée les interrompt : « Because of him we have many things... ...like Pizza Hut! » S’accordant tous sur ce point, chacun s’exclame : « Hail to Gorbachev! », levant leur pointe de pizza comme pour porter un toast. Les autres clients poursuivent en chœur. Gorbachev sourit et salut d’une main. Une voix off se fait entendre : « Sometimes, nothing brings people together by like a nice hot pizza from Pizza Hut. Le chœur d’acclamation se fait plus fort encore, comme s’il résonnait dans tout Moscou. Un slogan conclut : Pizza Hut. Good Friends. Great Pizza.)

 

www.youtube.com/watch?v=fgm14D1jHUw

  

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Montréal

  

(Commémorer un fait divers passé apparemment dérisoire : En 1998, une publicité de la chaîne de restaurants Pizza Hut fût diffusée dans le monde entier. On pouvait y voir l’ancien Président de l'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev se rendre dans un restaurant Pizza Hut accompagnée d’une jeune fille sur la Place Rouge. Une famille attablée le reconnaît alors. Deux hommes, parmi eux, s’affrontent ensuite à propos du legs du politicien : « Because of him, we have economic confusion! », « Because of him, we have opportunity! », « Because of him, we have political instability! », « Because of him, we have freedom! », « Complete chaos! », « Hope! », « Political instability! » Une dame âgée les interrompt : « Because of him we have many things... ...like Pizza Hut! » S’accordant tous sur ce point, chacun s’exclame : « Hail to Gorbachev! », levant leur pointe de pizza comme pour porter un toast. Les autres clients poursuivent en chœur. Gorbachev sourit et salut d’une main. Une voix off se fait entendre : « Sometimes, nothing brings people together by like a nice hot pizza from Pizza Hut. Le chœur d’acclamation se fait plus fort encore, comme s’il résonnait dans tout Moscou. Un slogan conclut : Pizza Hut. Good Friends. Great Pizza.)

  

www.youtube.com/watch?v=fgm14D1jHUw

  

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