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Vous découvrirez dans l'église Saint Gilles, place du Bouffay, 9 verrières, de composition et d'inspiration à plusieurs voix et à plusieurs mains, certaines plus que centenaires :
- L'Arbre de Jessé date du 16e et l'on ne connait pas son auteur.
- La Présentation au Temple réalisée par Ferdinant Laumonnier en 1893 à la demande de Marie Jumel, une Malestroyenne.
- Les Mystères du Rosaire, double vitrail contemporain de Hubert de Sainte Marie, de Quintin, placés en 1960.
- La Maîtresse-vitre de la Légende de Saint-Gilles est la verrière du choeur. Cette vitre de 60 m² a été exécutée au Mans par F. Huchet en 1900 à la demande du Curé Séveno.
Son thème est double, le ciel est la terre, l'ici-bas et l'au-delà.
- Les Vies de St Nicolas et de St Gilles datent du 15e et l'on ne connait pas leur auteur.
- Le Nouveau Testament, une verrière de la fin du 19e attribuée à l'atelier vannetais Laumonnier.
- La vie du Christ et de St Roch pourrait dater su début du 16e et serait attribuée à l'atelier quimpérois de Lorant Le Sodec.
- L'Eucharistie, vitrail historié composite : La Cène remonte au 16e siècle alors que la Multiplication des pains a été réalisée en 1892 par l'atelier Laumonnier.
- La rosace de la Vierge et l'Enfant date du début du 20e et est attribuée à l'atelier vannetais Laumonnier.
Signalons enfin 3 vitraux non-figuratifs, oeuvres du maître-verrier Hubert de Sainte-Marie dans les années 1970-1980
www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp...
Luminothérapie, édition 2020-2021, Quartier des spectacles, Montréal
Quartier des spectacles
Spectrum - une installation lumineuse, sonore et interactive :
Les roues géantes et lumineuses d’Olivier Girouard, Jonathan Villeneuve et Ottoblix reviennent avec une nouvelle expérience en hommage à la littérature québécoise.
La place des Festivals prend des allures rétrofuturistes avec Loop, œuvre interactive composée de 12 zootropes géants que vous devez activer pour voir s’animer et défiler des images d’illustrateurs québécois inspirées d’œuvres littéraires d’ici, dont, Joséphine Bacon, Dany Laferrière et Wajdi Mouawad.
Ces dessins animés, réalisés avec le soutien de la SODEC, sont accompagnés des sons placés au cœur de chacune des roues ainsi qu’Index une vidéoprojection réalisée par Ottoblix sur la façade du pavillon Président-Kennedy de l'UQAM.
Luminothérapie — Cœur Battant | 11e édition
Cette année, l’expérience de Luminothérapie se transforme en un parcours d'œuvres lumineuses, interactives et contemplatives dans le Quartier des spectacles. Du 3 décembre au 14 mars, vous êtes invités à explorer des installations signées par des créateurs locaux et à déambuler à travers une scénographie lumineuse et sonore le long de la rue Sainte-Catherine. Une façon ludique, unique et sécuritaire de profiter de l’hiver dans le cœur battant de la métropole.
Profitez des aménagements réconfortants, de végétations hivernales et d’un moment son et lumière qui chaque jour résonnera en signe de solidarité au Centre-Ville et au milieu culturel toujours bien vivant.
www.quartierdesspectacles.com/fr/activite/28798/loop-lumi...
Luminothérapie, édition 2020-2021, Quartier des spectacles, Montréal
Quartier des spectacles
Spectrum - une installation lumineuse, sonore et interactive :
Les roues géantes et lumineuses d’Olivier Girouard, Jonathan Villeneuve et Ottoblix reviennent avec une nouvelle expérience en hommage à la littérature québécoise.
La place des Festivals prend des allures rétrofuturistes avec Loop, œuvre interactive composée de 12 zootropes géants que vous devez activer pour voir s’animer et défiler des images d’illustrateurs québécois inspirées d’œuvres littéraires d’ici, dont, Joséphine Bacon, Dany Laferrière et Wajdi Mouawad.
Ces dessins animés, réalisés avec le soutien de la SODEC, sont accompagnés des sons placés au cœur de chacune des roues ainsi qu’Index une vidéoprojection réalisée par Ottoblix sur la façade du pavillon Président-Kennedy de l'UQAM.
Luminothérapie — Cœur Battant | 11e édition
Cette année, l’expérience de Luminothérapie se transforme en un parcours d'œuvres lumineuses, interactives et contemplatives dans le Quartier des spectacles. Du 3 décembre au 14 mars, vous êtes invités à explorer des installations signées par des créateurs locaux et à déambuler à travers une scénographie lumineuse et sonore le long de la rue Sainte-Catherine. Une façon ludique, unique et sécuritaire de profiter de l’hiver dans le cœur battant de la métropole.
Profitez des aménagements réconfortants, de végétations hivernales et d’un moment son et lumière qui chaque jour résonnera en signe de solidarité au Centre-Ville et au milieu culturel toujours bien vivant.
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Enigma - MEA CULPA
www.youtube.com/watch?v=LMgV692VXA8&feature=related
Il nome di questo piccolo villaggio di 1 600 abitanti ricorda un'antica fortezza, eretta nel 12° secolo dal signore del luogo Morvan (tradotto arbitrariamente in francese come Maurice) e distrutta nel 15° secolo, della quale restano soltanto alcune rovine. Ben conservato è invece il suo complesso parrocchiale del 16° e 17° secolo, a cui si accede passando davanti a tre croci in kersantite che portano il Cristo e i due ladroni. L'ossario, a pianta rettangolare è un esempio perfetto di architettura locale. Sulla porta della facciata principale un frontone triangolare su cui compare l'iscrizione "Ricordati il mio giudizio, cosi sarà anche il tuo: oggi a me, domani a te" e la data 1639. La base della stessa facciata prsenta una galleria di 7 personaggi, alcuni rovinati alla Rivoluzione, che simboleggiano le diverse classi sociali, tutte destinate a morire. All'angolo sinistro l'Ankou, scheletro che brandisce una freccia e dice "Vi uccido tutti". Sulla porta d'ingresso un altro frontone con l'iscrizione "Ricordati uomo che non sei altro che polvere".
La chiesa, dedicata a S.Ivo fu edificata fra il 1509 e il 1589, sul sito di una precedente chiesa del 14° secolo. La statua del patrono domina il portale ovest (posto sotto il campanile del 1589): si trova fra S. Antonio da Padova e S. Vincenzo Ferreri. Si entra dal portale Sud, che mancando il portico tradizionale (mancanza di soldi o di spazio??) vede gli Apostoli scolpiti nell'archivolta: fu realizzato nel 1550 in kersantite (pietra basaltica grigia, molto fine). L'acquasantiera esterna è sormontata dalla statua di S. Maurizio (Maudez in bretone), scolpita verso il 1520. All'interno le travi scolpite e policrome che sostengono la carpenteria sono del 16° secolo e sono suddivise in due serie: una con rappresentazioni religiose (ad esempio i simboli degli Evangelisti), l'altra con rappresentazioni legate alla vita quotidiana (musicisti, contadini, becchini, ecc).
Il jubé ("parete" in legno policroma che separa il coro dalla navata) è del 16° secolo. La parola "jubé" viene dalla preghiera "Jube Domine benedicere" (vogliate Signore benedire). La decorazione è caratteristica del Rinascimento ma riflette anche il gusto degli artisti bretoni per l'immaginario: sotto la tribuna vi è una sovrabbondanza di figure grottesche e fantasiose. Nelle nicchie delle gallerie sono rappresentate 12 personaggi: sul lato della navata 9 apostoli e 3 papi (riconoscibili dalle tiare); sul lato del coro le figure di Santi ausiliari o particolarmente venerati in Bretagna. La vetrata è opera di Laurent Sodec, maestro vetraio di Quimper che la realizzò nel 1539.
Complessi parrocchiali della Bretagna
I cosiddetti enclos paroissiaux (sing. enclos paroissial, lett. “recinto parrocchiale”) rappresentano una peculiarità dell’architettura e dell’arte cristiana della Bretagna (Francia nord-occidentale), soprattutto del Finistère (Bretagna nord-occidentale (ma non solo) e, in particolare, della valle del fiume Élorn (in bretone: Elorn), nel tratto tra Brest e Morlaix (Finistère meridionale: si tratta di complessi parrocchiali recintati, frutto dell’opera di vari artisti (famosi e non), realizzati in granito (specie in kersantite fr:Kersantite o pierre de kersanton, lo scuro granito bretone) tra il XVI e il XVIII secolo attorno ad un cimitero e costituiti solitamente, oltre che dal recinto e dallo stesso cimitero, da un arco di trionfale (fr. porte triumphale), da una chiesa, da una cappella funeraria, da un ossario (fr. ossuaire; bretone kamel) e da un calvario (fr. calvaire; bretone kalvar).
Prendono il nome dall’enclos, ovvero dal recinto in pietra che circonda il complesso e che serviva per separare lo spazio sacro dall’esterno, vale a dire lo spazio profano o non sacro
Complessi religiosi di questo tipo sono molto numerosi in Bretagna: ne esistono una settantina soltanto nella Bassa Bretagna.
Tra i complessi parrocchiali bretoni più famosi, figurano quelli di Guimiliau, di Lampaul-Guimiliau, di Plougastel-Daoulas e di Saint Thégonnec nel Finistère settentrionale, di Pleyben nel Finistère meridionale e di Guéhenno nel Morbihan.
Origini
Nei complessi parrocchiali bretoni sono presenti elementi riconducibili forse alla religione celtica, in particolare alle concezioni sulla morte (in lingua bretone: "ankou", che – presso i Celti – non era vista come un inferno terribile, ma come un qualcosa strettamente legato alla resurrezione, paragonato al sole che sorge e tramonta e, che quindi non va “nascosta”, ma resa il più possibile “familiare”
Luminothérapie, édition 2020-2021, Quartier des spectacles, Montréal
Quartier des spectacles
Spectrum - une installation lumineuse, sonore et interactive :
Les roues géantes et lumineuses d’Olivier Girouard, Jonathan Villeneuve et Ottoblix reviennent avec une nouvelle expérience en hommage à la littérature québécoise.
La place des Festivals prend des allures rétrofuturistes avec Loop, œuvre interactive composée de 12 zootropes géants que vous devez activer pour voir s’animer et défiler des images d’illustrateurs québécois inspirées d’œuvres littéraires d’ici, dont, Joséphine Bacon, Dany Laferrière et Wajdi Mouawad.
Ces dessins animés, réalisés avec le soutien de la SODEC, sont accompagnés des sons placés au cœur de chacune des roues ainsi qu’Index une vidéoprojection réalisée par Ottoblix sur la façade du pavillon Président-Kennedy de l'UQAM.
Luminothérapie — Cœur Battant | 11e édition
Cette année, l’expérience de Luminothérapie se transforme en un parcours d'œuvres lumineuses, interactives et contemplatives dans le Quartier des spectacles. Du 3 décembre au 14 mars, vous êtes invités à explorer des installations signées par des créateurs locaux et à déambuler à travers une scénographie lumineuse et sonore le long de la rue Sainte-Catherine. Une façon ludique, unique et sécuritaire de profiter de l’hiver dans le cœur battant de la métropole.
Profitez des aménagements réconfortants, de végétations hivernales et d’un moment son et lumière qui chaque jour résonnera en signe de solidarité au Centre-Ville et au milieu culturel toujours bien vivant.
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Speech given by Mr. Alain Simard
President and CEO of Équipe Spectra
(as delivered)
December 10, 2002
LA CULTURE ET LES COMMUNICATIONS COMME AXE DE DÉVELOPPEMENT POUR MONTRÉAL
Oui, le monde a changé depuis 25 ans, et il va continuer de changer, pour le meilleur ou pour le pire…
Chez Spectra, même si ça peut sembler naïf, nous avons toujours eu comme motivation première, le désir de partager notre passion pour la culture, d'élargir les horizons du monde, de leur faire découvrir de nouveaux artistes venus de partout, en offrant au grand public des contenus culturels novateurs et de grande qualité. Et on croit encore que ça vaut la peine de faire notre petite part pour faire évoluer le monde.
Vous savez, il y a 25 ans, quand j'organisais des spectacles «underground» depuis ma «commune hippie», j'étais loin de me douter que je développais de nouvelles approches marketing pour rejoindre une clientèle qui deviendrait bientôt très convoitée : «les babyboomers». Puis quand nous nous sommes diversifiés, un peu instinctivement, dans le disque, la télévision, les produits dérivés et les salles de spectacles, c'était d'abord et avant tout pour contrôler la qualité artistique de nos projets et leur distribution... on n'avait jamais entendu le mot «convergence» ! Mais ce dont je suis le plus fier, c'est d'avoir contribué à bâtir une nouvelle industrie du divertissement et de l'événementiel en développant de nouveaux créneaux inexploités, en inventant souvent de nouvelles formules, plutôt que de concurrencer ce qui existait déjà, et en partageant le fruit de nos succès avec nos partenaires et employés.
Il faut savoir que L'Équipe Spectra amène de l'eau au moulin à toute l'industrie culturelle avec qui elle fonctionne en complémentarité avec une éthique irréprochable : nous louons nos salles aux autres producteurs qui seraient normalement nos compétiteurs; nous engageons leurs artistes dans nos festivals ou nos émissions télé, et jamais, en 25 ans nous n'avons été accusés de maraudage, de favoritisme ou de conflit d'intérêt. Nous avons d'ailleurs depuis nos débuts un code d'éthique rigoureux, dont l'application est vérifiée par la SODEC, et qui régit toutes les transactions de l'Équipe Spectra avec les festivals qui sont des organismes à but non lucratif. Et j'aimerais en profiter pour remercier aujourd'hui tous les partenaires qui nous ont appuyés depuis 25 ans car on n'aurait pas pu bâtir ça tout seul : on avait peut être la foi qui transporte les montagnes, mais pas le porte-monnaie…C'est sans doute grâce à cette passion authentique que nous avons pu développer une vision et une crédibilité qui nous ont mérité l'appui des médias, des pouvoirs publics et des commanditaires sans qui nous n'aurions jamais pu réaliser nos rêves les plus fous.
Je dois dire qu'on n'était quand même pas les seuls à rêver il y a 25 ans ! Combien d'autres lançaient à cette époque soit une troupe de danse ou une troupe de théâtre, (ou même un cirque !), soit une compagnie de production télévisuelle ou de cinéma, soit un magazine, une nouvelle station FM, une maison de disques ou d'édition, un projet multimédia, un atelier de décors, une galerie d'art, un studio de son, une petite agence de publicité, un cinéma parallèle, un café d'artistes ou un restaurant nouvelle cuisine.
Il y a 25 ans, alors que tous ces jeunes profitaient des loyers modiques d'un centre-ville au marché immobilier à tout le moins morose, qui aurait pu imaginer que l'effervescence culturelle qui en découlerait deviendrait un jour un avantage stratégique dans le positionnement international de Montréal et que sa personnalité festive deviendrait le symbole de sa qualité de vie, à tel point que d'autres grandes villes, comme Toronto, deviendraient jalouses de son «indice bohémien» !
Depuis trois ans, presque tous les grands magazines internationaux, de National Geographic Traveler à Wallpaper Magazine en passant par Condé Nast et Travel & Leisure, ont classé Montréal dans leur palmarès des villes les plus «trendy» de la planète, à cause de sa qualité de vie, de ses festivals et de son activité culturelle. On compare son dynamisme à celui de Barcelone ou de San Francisco…
C'est un fait que le centre-ville de Montréal bouillonne aujourd'hui d'activités diverses, démultipliées grâce à son bilinguisme et son multiculturalisme : nous avons ainsi accès à un choix inouï de productions aussi bien locales qu'américaines ou européennes de même qu'à une foule de lieux et d'activités pour agrémenter nos sorties.
Lors d'un récent sondage auprès de ses clients, Destination Centre-Ville, l'association des marchands de l'artère commerciale la plus achalandée au Canada, la rue Sainte-Catherine, découvrait que le divertissement est la motivation première de cet achalandage, et ce, dans 51 % des cas. Ce sont donc les spectacles, les cinémas, les festivals, les restaurants et les bars qui attirent la majorité des gens qui en profitent pour magasiner…
Si l'on veut préserver et maintenir cette effervescence propre à l'expérience montréalaise, il faut aujourd'hui prendre des mesures pour protéger et stimuler le milieu de la création culturelle qui est à l'origine de cette personnalité distinctive. Pour ce faire, il faut bien sûr augmenter significativement le budget du Conseil des arts de Montréal, tel que promis par l'administration municipale, ce qui lui permettrait de s'impliquer davantage dans la création d'œuvres originales dans les institutions du centre-ville, notamment dans le cadre des grands festivals qui doivent constamment offrir des contenus culturels crédibles pour conserver leur couverture de presse internationale et ce n'est pas le rôle des subventions de développement économique ou des commandites privées de leur donner la marge de manœuvre pour le faire.
Il faudra aussi trouver la façon de compenser pour la «gentrification» croissante de l'arrondissement Ville Marie et la hausse de sa valeur locative, histoire de ne pas évincer les artistes et créateurs qui auront contribué à son succès… Il importe donc de prévoir des mesures incitatives pour favoriser l'accueil ou la relocalisation des petits organismes culturels et des créateurs pour retenir et favoriser leur concentration dans le secteur.
C'est pour cette raison que je proposais, lors du récent Sommet de Montréal, de prioriser le domaine de la culture et des communications comme axe de développement pour l'est du centre-ville, en y incluant la «Cité des Ondes» (SRC, TVA, TQ), le quartier Latin et ses institutions du savoir, le futur «quartier des spectacles» et le Vieux Montréal avec sa vocation patrimoniale, muséale et touristique.
Voilà une avenue naturelle pour le développement du centre-ville de Montréal où sont déjà concentrés 80 % des emplois du domaine de la culture et des communications au Québec, soit plus de 100 000 personnes qui en façonnent la personnalité, d'autant plus que la plupart des autres grands secteurs économiques comme l'industrie pharmaceutique, les biotechnologies ou le secteur de l'aérospatiale sont généralement localisés en périphérie. En outre, cette stratégie est des plus structurantes pour l'industrie touristique qui crée, ne l'oublions pas, plus de 64 000 emplois principalement concentrés dans le centre-ville. Il faut savoir qu'à Montréal, les hôteliers paient annuellement près de 200 millions de dollars en taxes foncières et 100 millions de dollars en TPS et TVQ. N'oublions pas qu'il s'agit d'argent neuf dans notre économie, parce qu'il provient des touristes venus d'ailleurs….Tout ça pour dire que ces secteurs économiques constituent certainement la base sur laquelle peut se construire l'avenir de l'arrondissement Ville Marie et de Montréal.
Pourtant, il y a 25 ans, la culture, le divertissement et le tourisme étaient souvent considérés comme les parents pauvres de la «grande industrie» et du monde de la finance, avec des emplois jugés précaires et sans avenir…Qui aurait cru que ces secteurs deviendraient des locomotives de l'économie de l'an 2000, selon l'Organisation mondiale du commerce.
Lors du colloque «Tourisme et divertissement» organisé le mois dernier par la Chaire de tourisme, on apprenait que la tendance touristique en plus forte croissance dans le monde sont les séjours urbains de courte durée et qu'ils sont intimement liés à l'expérience culturelle et à l'ambiance que peut offrir une grande ville. On y démontrait que les festivals et événements de même que les complexes thématiques de divertissement, les casinos et les musées contribuent à positionner une ville sur l'échiquier international, «favorisant la venue d'investisseurs, la tenue de congrès, l'arrivée de nouveaux citoyens et enfin la revitalisation et la prospérité de la cité». Selon Robert Sprazzichino, expert européen en matière d'aménagement urbain, «la culture, le tourisme et les loisirs sont aujourd'hui considérés comme des facteurs essentiels et même comme des moteurs de régénération et de redynamisation urbaine».
Montréal n'a peut-être pas de Statue de la Liberté, de tour Eiffel ou de Disneyworld, mais elle jouit maintenant d'une réputation enviable, celle d'être la «Ville des festivals». Et cette «marque de commerce», cette personnalité distinctive exploitée avec succès par Tourisme Montréal depuis quelques années, a permis cet été à Montréal de «surclasser» pour la première fois Toronto et Vancouver, à la fois pour le nombre de touristes étrangers et pour le tarif moyen des chambres d'hôtel. Après les événements du 11 septembre, nous étions la seule ville canadienne à connaître une augmentation du taux d'occupation des hôtels !
Il y a 25 ans, quand j'écrivais, dans une demande de subvention pour la création du Festival International de Jazz de Montréal «qu'un jour, cet événement attirera des milliers de touristes américains», je peux vous dire que j'ai sérieusement fait rire de moi… et ça a pris 5 ans avant de finalement toucher une première subvention de 10 000 $ !
Même moi, je n'aurais jamais cru que ce projet quelque peu utopique puisse devenir un jour l'un des plus importants festivals au monde avec 1,7 million de participants, et même être choisi par Attractions Canada comme l'une des 8 principales attractions touristiques au pays, avec les chutes Niagara et les Rocheuses !
Depuis plusieurs années, un participant sur cinq au Festival de Jazz vient de l'extérieur de Montréal, la moitié en provenance des États Unis, soit une personne sur dix. Le plus remarquable, c'est que 86 % des visiteurs du Québec et 80 % des touristes étrangers sont venus à Montréal spécifiquement à cause du Festival de Jazz! Et, selon l'étude effectuée par KPMG en 2001, ces seuls touristes venus au Festival de Jazz ont dépensé à Montréal 44,5 millions de dollars, générant 10 millions de dollars de recettes fiscales pour le gouvernement du Québec et 7,2 millions de dollars au fédéral - toujours de l'argent NEUF dans notre économie et près de 10 fois ce que le Festival a reçu en fonds publics !
Même les FrancoFolies, un événement en croissance qui touche principalement les jeunes et les communautés culturelles, à qui nous voulons donner le goût de la musique francophone, rejoignent maintenant 18 % de touristes dont les 2/3 proviennent de l'extérieur du Québec, avec un total de 700 000 visiteurs en dix jours. Quand on y ajoute le Grand Prix de Formule Un qui démarre la saison d'été en lion, La Feria du Vélo, Juste Pour Rire, Le Mondial SAQ, les Internationaux de Tennis du Canada et le Festival des Films du Monde qui vient clôturer «l'été des festivals», on obtient une masse critique d'événements qui assurent un rayonnement international ininterrompu pour Montréal pendant trois mois, avec des télédiffusions multiples dans des dizaines de pays à longueur d'année.
Et souvent, les événements montréalais ont ceci d'unique au monde qu'ils ont la capacité d'accueillir des centaines de milliers de spectateurs avec des activités d'animation urbaine gratuites, dans les rues du centre-ville fermées à la circulation automobile, alors qu'ailleurs ils se limitent à des sites fermés et souvent payants.
Il faut savoir qu'en conséquence les organisateurs sont souvent seuls à couvrir tous les coûts d'aménagement, de programmation, de sécurité, de nettoyage et de publicité pour des activités qui rapportent à tous sauf à eux. De là le besoin d'un apport indispensable des commandites privées et des aides gouvernementales pour assurer la survie de cette jeune industrie typiquement québécoise, souvent subventionnée à moins de 20 % de son budget alors que ses concurrents internationaux le sont souvent de 40 % à 60 %, grâce à des taxes dédiées à l'hébergement, comme à la Nouvelle Orléans, Chicago ou Edimbourg.
Une récente étude de KPMG pour le compte du REMI (Regroupement des Événements Majeurs Internationaux) démontre que ces dix-neuf événements représentent globalement une activité économique de 300 millions de dollars, créant plus de 7000 emplois annualisés au Québec qui génèrent directement plus de 58 millions de dollars de recettes fiscales pour le gouvernement du Québec, et ce, sur les seules dépenses des touristes, en plus des 10 millions de dollars encaissés à même les dépenses des événements eux-mêmes!
C'est pourquoi il faut saluer la vision du gouvernement du Québec pour avoir créé, il y a trois ans, un fonds de 10 millions de dollars par année pour soutenir cette industrie et l'aider à développer son produit, un investissement qui a donc profité à toute la société, ayant provoqué une croissance des retombées touristiques de 23 % en seulement deux ans! De plus, chaque dollar investi dans les événements a été multiplié par cinq grâce à l'effet de levier qu'il a donné aux organisateurs pour aller chercher plus de commandites et de revenus du grand public!
C'est pourquoi il est indispensable pour les événements que soit renouvelé ce fonds triennal qui échoit cette année, histoire d'en conserver leurs acquis et maintenir leur potentiel de croissance. Il est de plus impératif que le gouvernement fédéral (qui touche lui aussi près de 40 000 000 $ d'argent neuf chaque année) reconnaisse enfin cette activité économique et touristique florissante, même si elle est surtout concentrée au Québec. Les événements souhaitent évidemment qu'Ottawa crée un programme normé pour aider à financer leurs infrastructures temporaires, en remplacement du programme quelque peu controversé des commandites…
Il faut se rappeler que si d'aucuns ont questionné les modalités d'attribution de ces programmes gouvernementaux, personne n'a jamais remis en question la pertinence d'investir des fonds publics dans les grands événements populaires et touristiques. Il faudrait donc faire attention de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain…
Fort de ce succès, nous avons devant nous un défi pour maximiser l'impact des événements à longueur d'année pour Montréal : la désaisonnalisation. C'est donc pour consolider l'image de la «Ville des festivals» comme destination culturelle et gastronomique, même dans la saison creuse d'hiver, que nous avons créé en collaboration avec Tourisme Montréal et les trois paliers de gouvernement, le Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE.
Ce projet, retenu comme une des priorités du Sommet économique de 1996, regroupe au sein de son conseil d'administration les représentants des milieux économique, touristique et culturel, dont la Chambre de commerce, l'Association des Hôteliers et la Place des Arts.
Après seulement trois ans, déjà près d'un demi-million de visiteurs, dont 15 % venus de l'extérieur de Montréal, étaient comptés l'hiver dernier aux différentes activités des trois volets de l'événement : la Fête de la lumière Hydro Québec, les Plaisirs de la table SAQ et les Arts La Financière Sun Life.
En association avec les Productions l'Entracte (à qui l'on doit le récent défilé du Père Noël), nous nous attaquons maintenant à la saison automnale en collaboration avec les marchands du Vieux Montréal et le Vieux Port : dès octobre prochain, «La Grande Mascarade, la fête de l'Halloween» transformera ces sites historiques en des lieux magiques et mystérieux qui pourront accueillir de grandes foules avec de multiples activités gratuites aussi amusantes qu'épeurantes…
Cette nouvelle fête populaire possède un énorme potentiel de croissance et vise à moyen terme à devenir l'un des événements majeurs entourant l'Halloween et la fête des Morts en Amérique du Nord, une autre façon de confirmer la réputation festive et ludique de Montréal à longueur d'année.
Dans la foulée de cet objectif qui fait largement consensus, il faut retenir deux grandes tendances qui se sont imposées au colloque Divertissement et tourisme (où je prenais d'ailleurs la parole, en compagnie de Normand Legault, du Grand Prix de Formule Un, et Daniel Lamarre, du Cirque du Soleil) : la création de mégacomplexes culturels et de divertissement, de même que la «thématisation» comme stratégie de «branding» pour consolider le positionnement d'une ville comme destination internationale. Comme ils répondent à ces critères déterminants, j'ai choisi pour terminer mon exposé de vous parler brièvement de projets qui me tiennent particulièrement à cœur : le Complexe Spectrum, la future Place des festivals et le Quartier des spectacles.
Il y a 20 ans exactement, quand nous avons lancé le Spectrum dans l'ancien cinéma Alouette (là-même où mon père m'avait amené voir Bambi pour ma première sortie au cinéma), jamais nous n'aurions imaginé que cette salle pourrait devenir ce lieu mythique du spectacle montréalais, encore moins qu'elle serait un jour au cœur de la revitalisation de la rue Sainte Catherine.
Après avoir déménagé le Festival International de Jazz de Montréal dans ce secteur pour profiter de ses nombreux terrains vacants et de la proximité d'une dizaine de salles de spectacles, je peux vous dire que je connais ce quadrilatère situé entre Bleury et Jeanne Mance comme le fond de ma poche. Depuis 20 ans, je rêve de voir revitalisé ce no man's land, avec ses quatre stationnements à ciel ouvert et ses deux terrains vagues qui coupent encore la Place des Arts et le Complexe Desjardins du reste du centre-ville. C'est d'ailleurs là que se situe la véritable démarcation entre l'Est et l'Ouest de Montréal : aussi bien les anglophones que les francophones s'y sentent chez eux, que ce soit au Spectrum ou au Festival de Jazz.
Construit sur un terrain d'un acre situé angle Bleury et Sainte Catherine, le Complexe Spectrum comprendra l'actuelle salle de spectacles ainsi qu'un club de jazz, quatre nouvelles salles de cinéma Ex Centris et neuf salles de cinéma Alliance Atlantis, des restaurants, une librairie / disquaire ainsi qu'une billetterie centrale, ouverts tous les soirs. Jouxtant la future Place des festivals et en face du nouveau Complexe de 280 millions de dollars annoncé par le gouvernement du Québec (comprenant les Conservatoires de Musique et de Théâtre ainsi que la future salle de l'OSM), nous voulons faire du Complexe Spectrum le vaisseau-amiral du Quartier des spectacles, un haut lieu de la culture populaire montréalaise, toujours dans la mire des caméras de Musique Plus et de Musimax, situés de l'autre côté de la rue Bleury.
Incidemment, cet investissement de 40 millions de dollars, réalisé par l'Équipe Spectra en partenariat avec Daniel Langlois d'Ex Centris et la SGF, générera suffisamment de nouvelles taxes foncières pour permettre à la Ville de Montréal de recouvrer son investissement de six millions dans la Place des festivals en seulement quatre ou cinq ans. Ce projet d'agora publique, annoncé par le maire de Montréal et le premier ministre Bernard Landry le printemps dernier viendra compléter cette revitalisation du centre-ville tout en assurant la pérennité du plus beau site d'animation urbaine au monde. Ce nouveau lieu public, qui pourra être utilisé comme patinoire l'hiver, servira à tous les Montréalais à longueur d'année et deviendra une attraction touristique à la façon du Rockfeller Plaza, à New York, ou encore de la Place d'Youville, à Québec.
Il faut se réjouir de voir tous ces projets qui vont transfigurer le centre-ville de Montréal d'ici cinq ans, avec des investissements évalués à 350 millions de dollars. Mais on est loin du milliard déjà engagé par Toronto pour en faire la «capitale culturelle du Canada».
Pour garder un de nos rares avantages stratégiques de Montréal, je crois qu'il faut se retrousser les manches et se donner en priorité comme objectif commun de concrétiser l'aménagement du Quartier des spectacles, une des pistes d'action principales issues du Sommet de Montréal. La beauté de ce projet de l'ADISQ, c'est qu'il vise d'abord à consolider des acquis et des équipements culturels qui n'ont jamais été mis en valeur comme un tout : il existe dans l'axe de la rue Sainte Catherine, entre Bleury et Saint Denis (et sur Saint Laurent), une masse critique de 25 salles de spectacles et théâtres qui totalisent (avec la nouvelle salle de l'OSM) 28 000 sièges, alors que Broadway en compte 46 000 à New York. Il s'agit donc de structurer, de revitaliser et d'embellir ce quartier aussi connu comme le site des grands festivals, en le «thématisant» officiellement comme «quartier des spectacles» pour maximiser son pouvoir d'attraction au moyen d'une intervention urbanistique prévoyant une signalisation propre, un mobilier urbain et un plan d'éclairage spécifique, ainsi que des services d'entretien et de sécurité accrus.
Pour en exploiter tout son potentiel de développement touristique, il faudra relier le Quartier des spectacles par des axes piétonniers invitants avec le Palais des Congrès, le Vieux Montréal, la Cité internationale et le Quartier des affaires. Tourisme Montréal et les organismes culturels travaillent déjà à créer une billetterie centrale accessible aux touristes et congressistes séjournant dans les grands hôtels pour prolonger leur séjour et avoir un impact à long terme dans la forfaitisation de la destination.
Le momentum est mûr pour une action collective et concertée, à l'heure où d'autres projets structurants sont à l'horizon, dont l'agrandissement du Musée Pointe à Callières, la revitalisation de La Ronde par Six Flags et surtout l'investissement de 470 000 000 $ dans le Casino pour en faire un équipement de classe internationale afin d'en augmenter la vocation touristique.
De la même façon que nous avons réussi la revitalisation du Vieux Montréal et du Vieux Port depuis 10 ans, puis du Quartier international qui s'apprête à voir le jour avec un Palais des congrès agrandi (qui nous permettra de garder notre titre de 4e ville de congrès dans le monde - encore de l'argent neuf !), nous devons concrétiser aujourd'hui nos énergies dans l'aménagement et la mise en valeur de ce Quartier des spectacles, investir encore plus dans la création culturelle pour renforcer la personnalité festive et ludique du centre-ville, locomotive du développement économique, social et culturel de la région métropolitaine.
C'est un investissement à la fois pour la qualité de vie de tous les citoyens, et un acte de foi dans l'avenir de Montréal comme métropole culturelle internationale et l'une des grandes destinations de la planète.
Bangui (RCA) - 28 Avril 2021: La MINUSCA fait don d’un deuxième groupe électrogène à la Société de Distribution d'Eau de Centrafrique (SODECA) pour faire face à la pénurie d’eau potable dans la ville. A la suite de pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville, 5 pylônes transportant du courant haute tension se sont écroulés, plongeant la ville dans le noir et altérant ainsi le fonctionnement de la SODECA.
Photo : MINUSCA/Eric Ahounou
Le samedi 04 août 2007
L'homme du Spectrum
Marie-Christine Blais
La Presse
Avec Alain Simard et quelques autres copains, André Ménard a fondé le Spectrum en 1982. À la veille de la fermeture de la fameuse salle, nous lui avons demandé quelques précisions et questions.
Q D'où vient le nom de la salle?
R On avait déjà notre entreprise de production de spectacles qui s'appelait Spectra. Et on cherchait pour la salle un nom d'origine latine, qui ferait un peu cultivé sans être trendy, à la fois prononçable en français et en anglais. On a brain-stormé et j'ai pensé à Spectrum. Seulement, il existait déjà un Spectrum à Philadelphie. Alors, on a décidé de s'appeler le «Spectrum de Montréal»; comme cela, il n'y avait pas de confusion, ça mettait le nom de Montréal de l'avant, et ça avait un petit quelque chose d'institutionnel qui a vite été adopté par tout le monde.
Q D'où est venue l'idée des petites ampoules qui décorent les murs du Spectrum?
R Les rideaux noirs ont été fixés sur les murs en plâtre pour tuer la réverbération naturelle de la salle, qui était incontrôlable. Seulement, quand on fermait les projecteurs entre les chansons pendant un show, la salle était plongée dans le noir complet et ça insécurisait certains spectateurs. Pierre Labonté, qui était décorateur, nous a expliqué qu'il fallait trouver le moyen de marquer les limites de la salle tout en donnant une sensation d'infini: pourquoi pas des petites ampoules fixées aux murs? À l'époque, en 1983, Radio-Canada enregistrait au Spectrum une émission animée par Donald Lautrec et c'est elle qui nous avait prêté les rideaux. Sans vraiment y penser, on a décidé de faire de petits trous DANS les rideaux pour y faire passer les ampoules. Disons que le gars de Radio-Can n'était pas vraiment content quand il a vu ça. Mais depuis, c'est devenu la signature de la salle.
Q Aviez-vous une idée de ce que vous vouliez comme salle dès le départ?
R Notre modèle, c'était le Fillmore de San Franscico, avec sa marquise. Notre salle était un ancien cinéma: le cinéma Alouette, où Alain (Simard) a vu Bambi quand il était petit et où j'ai vu Let It Be, adolescent! C'était ensuite devenu le Club Montreal - sans accent - et c'était très orienté anglophone. Alain et moi, on produisait déjà des shows dans la salle au-dessus, le El Casino, mais on perdait pas mal d'argent alors que le propriétaire du bar, lui, en faisait. Quand le Club Montreal a fermé, on a décidé d'occuper la place. Disons qu'il n'y avait aucune spéculation dans le coin, tous les magasins ou presque étaient fermés sur Sainte-Catherine, ça nous a permis d'avoir une salle dont le loyer était décent - je dirais qu'on paie l'équivalent du loyer d'un gros magasin de souliers dans l'ouest de la ville (rires). C'est ce loyer qui permettait aussi aux artistes québécois de la louer et, surtout, de la louer plusieurs soirs: ils jouaient le mercredi soir, la critique sortait le jeudi, et si elle était bonne, ils remplissaient leur salle le vendredi et le samedi! Mais ça n'a jamais été facile, jamais rentable: dans les années 90, avec CHUM, on avait même fait une série de spectacles baptisée Rock Against Recession! Pour 0,97$ ou 1,97$, les gens ont pu découvrir Steve Ray Vaughan ou Midnight Oil Aujourd'hui, une telle salle, située dans le même coin, coûterait, quoi, peut-être 10 millions? Amortis sur 10 ans, cela exigerait des versements mensuels d'environ 80 000$, c'est-à-dire cinq fois le loyer du Spectrum. Je ne sais pas si on va pouvoir se payer cela
Q Y a-t-il un moment qui vous a particulièrement marqué au Spectrum?
R Beaucoup de spectacles, Miles Davis bien sûr, Chris Rea Mais je n'oublierai jamais ce moment: pour ouvrir le Spectrum, nous avions obtenu un prêt de 250 000$ de la SODEC. Nous voulions évidemment conserver un bon dossier avec notre emprunteur; mais, une semaine, on avait juste assez d'argent soit pour rembourser le prêt, soit pour payer les salaires. Alors, avec les 75 employés, on a tenu un vote secret et, à la très grande majorité, on a décidé de payer la SODEC plutôt que de verser les salaires. Jamais je n'oublierai ça
Q Si vous aviez à ouvrir une salle aujourd'hui, qu'est-ce que vous garderiez ou élimineriez de l'actuel Spectrum?
R Je m'arrangerais pour qu'on soit directement relié au métro, je ferais le balcon autrement, j'aménagerais des loges d'artistes dignes de ce nom, j'installerais une vraie cage de cintres au-dessus de la scène, comme dans les théâtres. Mais je conserverais la volumétrie de la salle, qui permet une vraie proximité avec la scène, ainsi que le lobby qui est tellement agréable et le bar numéro 5 (installé dans le lobby même), où beaucoup de journalistes de médias concurrents sont devenus amis (rires)
Q Qu'allez-vous conserver comme objets-souvenirs du Spectrum?
R Toutes les grandes photos qui ornent le lobby, à moins que les artistes les réclament Et puis, il y a sept sortes de chaises au Spectrum. Il en reste encore 125 de la toute première «batch»; cette semaine, je vais les repeindre et peut-être en donner en souvenir à certains
Carnaval de Québec Canada
The Quebec Winter Carnival or the Carnaval de Québec is a festival held in Quebec City.
After being held on and off since 1894, the Carnaval de Québec has been held uninterruptedly since 1955. That year Bonhomme, the mascot of the festival, made his first appearance. Bonhomme – short for bonhomme de neige ("snowman") is the official ambassador of the festivities, the castle lord of the Ice Palace. Bonhomme is a large snowman sporting a red cap, black buttons and a ceinture fléchée (colorful sash).
Up to one million people attended the Carnaval de Québec in 2006 making it one of the largest winter festivals in the world.
For more information on Carnaval de Québec visit:
Carnaval de Québec on Facebook:
www.facebook.com/carnavaldequebec
Carnaval de Québec on youtube:
www.youtube.com/user/carnavaldequebec
Carnaval de Québec on Twitter:
About the trip:
Montreal - Quebec
In the morning the bus tour will journey to Quebec City for the Quebec Winter Carnival. Enjoy ice sculpturing exhibitions from different countries and you will experience a distinctive beauty of winter. We will then visit Hotel de Glace to explore the world of Eskimos.
Quebec Winter Carnival Each year at the end of January, this festival celebrates French Canadian culture. There are a wealth of fun activities to enjoy, like parades, sleigh and canoe races, a snow sculpture contest, and a masquerade ball.
Ice Hotel The Hotel de Glace just outside Quebec City is the only Ice Hotel in North America. This amazing architectural achievement is reconstructed every winter entirely out snow and ice. There is even an ice chapel in which weddings are hosted.
Standard Hotel: Sandman Montreal Hotel
For more on Canada visit:
us-keepexploring.canada.travel/
3-Day Quebec Winter Carnival (Ice Hotel) Tour from New York
Tour Code: 672-1058
Visit:
Montréal, Québec, Canada
L'oratoire Saint Joseph du Mont Royal / Saint Joseph's Oratory of Mount Royal
Hôtel de Ville de Montréal / Montreal City Hall
Place Jacques Cartier / Jacques Cartier Square with the Admiral Horatio Nelson Column monument
Basilique Notre-Dame de Montréal / Notre-Dame Basilica
Vieux Montréal / Old Montreal
Chinese dinner in Le quartier chinois de Montréal / Chinese dinner Chinatown Montreal
Biodôme de Montréal / Montreal Biodome
Stade olympique / The Olympic Stadium with the Montréal Tower (the highest inclined tower in the world)
IGL The Canadian Duty Free Shop Canadian Ice Wine sampling in St. Bernard de Lacolle
Ville de Québec, Canada / Québec City in Québec, Canada
Carnaval de Québec / Quebec Winter Carnival
1640 Restaurant in Ville de Québec / 1640 Restaurant in Quebec City
Vieux Québec Ville de Québec / Old Quebec in Quebec City
Fairmont Le Château Frontenac / Fairmont Frontenac Hotel
The Hôtel de Glace / The Ice Hotel
Chute Montmorency / Montmorency Falls
Border crossing from USA to Canada and Border crossing from Canada to USA at the Champlain–St. Bernard de Lacolle Border Crossing
Lunch in Peru New York
For more information on 3-Day Quebec Winter Carnival (Ice Hotel) Tour from New York visit:
www.taketours.com/new-york-ny/3-day-tour-to-toronto-and-n...
Fore more information on Take Tours visit:
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Photo
Ville de Québec, Québec Province, Canada Country, North America Continent
February 7th 2015
Party de fermeture du Spectrum de montréal.
Le samedi 04 août 2007
L'homme du Spectrum
Marie-Christine Blais
La Presse
Avec Alain Simard et quelques autres copains, André Ménard a fondé le Spectrum en 1982. À la veille de la fermeture de la fameuse salle, nous lui avons demandé quelques précisions et questions.
Q D'où vient le nom de la salle?
R On avait déjà notre entreprise de production de spectacles qui s'appelait Spectra. Et on cherchait pour la salle un nom d'origine latine, qui ferait un peu cultivé sans être trendy, à la fois prononçable en français et en anglais. On a brain-stormé et j'ai pensé à Spectrum. Seulement, il existait déjà un Spectrum à Philadelphie. Alors, on a décidé de s'appeler le «Spectrum de Montréal»; comme cela, il n'y avait pas de confusion, ça mettait le nom de Montréal de l'avant, et ça avait un petit quelque chose d'institutionnel qui a vite été adopté par tout le monde.
Q D'où est venue l'idée des petites ampoules qui décorent les murs du Spectrum?
R Les rideaux noirs ont été fixés sur les murs en plâtre pour tuer la réverbération naturelle de la salle, qui était incontrôlable. Seulement, quand on fermait les projecteurs entre les chansons pendant un show, la salle était plongée dans le noir complet et ça insécurisait certains spectateurs. Pierre Labonté, qui était décorateur, nous a expliqué qu'il fallait trouver le moyen de marquer les limites de la salle tout en donnant une sensation d'infini: pourquoi pas des petites ampoules fixées aux murs? À l'époque, en 1983, Radio-Canada enregistrait au Spectrum une émission animée par Donald Lautrec et c'est elle qui nous avait prêté les rideaux. Sans vraiment y penser, on a décidé de faire de petits trous DANS les rideaux pour y faire passer les ampoules. Disons que le gars de Radio-Can n'était pas vraiment content quand il a vu ça. Mais depuis, c'est devenu la signature de la salle.
Q Aviez-vous une idée de ce que vous vouliez comme salle dès le départ?
R Notre modèle, c'était le Fillmore de San Franscico, avec sa marquise. Notre salle était un ancien cinéma: le cinéma Alouette, où Alain (Simard) a vu Bambi quand il était petit et où j'ai vu Let It Be, adolescent! C'était ensuite devenu le Club Montreal - sans accent - et c'était très orienté anglophone. Alain et moi, on produisait déjà des shows dans la salle au-dessus, le El Casino, mais on perdait pas mal d'argent alors que le propriétaire du bar, lui, en faisait. Quand le Club Montreal a fermé, on a décidé d'occuper la place. Disons qu'il n'y avait aucune spéculation dans le coin, tous les magasins ou presque étaient fermés sur Sainte-Catherine, ça nous a permis d'avoir une salle dont le loyer était décent - je dirais qu'on paie l'équivalent du loyer d'un gros magasin de souliers dans l'ouest de la ville (rires). C'est ce loyer qui permettait aussi aux artistes québécois de la louer et, surtout, de la louer plusieurs soirs: ils jouaient le mercredi soir, la critique sortait le jeudi, et si elle était bonne, ils remplissaient leur salle le vendredi et le samedi! Mais ça n'a jamais été facile, jamais rentable: dans les années 90, avec CHUM, on avait même fait une série de spectacles baptisée Rock Against Recession! Pour 0,97$ ou 1,97$, les gens ont pu découvrir Steve Ray Vaughan ou Midnight Oil Aujourd'hui, une telle salle, située dans le même coin, coûterait, quoi, peut-être 10 millions? Amortis sur 10 ans, cela exigerait des versements mensuels d'environ 80 000$, c'est-à-dire cinq fois le loyer du Spectrum. Je ne sais pas si on va pouvoir se payer cela
Q Y a-t-il un moment qui vous a particulièrement marqué au Spectrum?
R Beaucoup de spectacles, Miles Davis bien sûr, Chris Rea Mais je n'oublierai jamais ce moment: pour ouvrir le Spectrum, nous avions obtenu un prêt de 250 000$ de la SODEC. Nous voulions évidemment conserver un bon dossier avec notre emprunteur; mais, une semaine, on avait juste assez d'argent soit pour rembourser le prêt, soit pour payer les salaires. Alors, avec les 75 employés, on a tenu un vote secret et, à la très grande majorité, on a décidé de payer la SODEC plutôt que de verser les salaires. Jamais je n'oublierai ça
Q Si vous aviez à ouvrir une salle aujourd'hui, qu'est-ce que vous garderiez ou élimineriez de l'actuel Spectrum?
R Je m'arrangerais pour qu'on soit directement relié au métro, je ferais le balcon autrement, j'aménagerais des loges d'artistes dignes de ce nom, j'installerais une vraie cage de cintres au-dessus de la scène, comme dans les théâtres. Mais je conserverais la volumétrie de la salle, qui permet une vraie proximité avec la scène, ainsi que le lobby qui est tellement agréable et le bar numéro 5 (installé dans le lobby même), où beaucoup de journalistes de médias concurrents sont devenus amis (rires)
Q Qu'allez-vous conserver comme objets-souvenirs du Spectrum?
R Toutes les grandes photos qui ornent le lobby, à moins que les artistes les réclament Et puis, il y a sept sortes de chaises au Spectrum. Il en reste encore 125 de la toute première «batch»; cette semaine, je vais les repeindre et peut-être en donner en souvenir à certains
FIN DU SPECTRUM
Les lumières vont s'éteindre
David Patry
05-08-2007 | 11h10
Après 25 années inoubliables, le Spectrum fermera ses portes ce soir. La mythique salle fera place à un immeuble à vocation commerciale, tournant ainsi la page sur un chapitre de l'histoire culturelle de Montréal.
Lorsque les cofondateurs de Spectra, André Ménard et Alain Simard, ont mis les pieds pour la première fois dans ce qui allait plus tard devenir leur Spectrum, l'endroit s'appelait encore le cinéma Alouette. Depuis sa construction dans les années 1950, l'immeuble de la rue Sainte-Catherine abritait un cinéma de quelque 1 100 places.
"J'étais venu voir Let it be, le film sur les Beatles, raconte André Ménard. Et Alain Simard y a vu Bambi", dit-il, non sans esquisser un petit sourire en coin.
Au début des années 1980, le cinéma a laissé place à un bar appelé le Club Montréal. André Ménard s'en souvient comme si c'était hier.
"Ça n'avait duré que 18 mois. Ils avaient fait leur show d'ouverture avec un groupe qui s'appelait Toronto"
Coup du destin, l'établissement a fait faillite. Alain Simard et André Ménard, qui avaient acquis de l'expérience en opérant un petit club au-dessus du cinéma, tentent leur chance. Ils ouvrent le Spectrum.
La faible spéculation immobilière du secteur permettait à la salle de payer un loyer modique.
"Les artistes pouvaient bouquer quatre soirs au Spectrum pour le même prix qu'un seul soir au St-Denis", explique André Ménard.
Investissement payant
Mais le passage d'un bar aux allures de salle de cinéma à une salle de spectacle a nécessité quelques modifications...
À l'époque, Spectra a investi entre 600 000 $ et 800 000 $ pour ouvrir le Spectrum. L'entreprise avait également reçu un prêt de 250 000 $ de la SODEC. Un montant qu'ils ont vite fait de rembourser.
"Ça a été, pour le gouvernement québécois, un très, très bon placement", assure André Ménard, qui rappelle que 75 emplois permanents ont été créés pendant 25 ans.
En 1987, Spectra ajoute un balcon, construit à même l'endroit qui servait autrefois aux projections de cinéma.
Le Spectrum a toujours été rentable. Il l'est encore en 2007, mais son édifice, franchement laid et désuet, doit maintenant être démoli.
Ce soir, les lumières du Spectrum s'éteindront une fois pour toutes. Et la reconstruction de cette mythique salle est loin d'être acquise.
Projet abandonné
Dans les quatre dernières années, Spectra a englouti quelque 800 000 $ dans un projet de reconstruction du Spectrum à son emplacement actuel. Une perte qui a fait mal à l'entreprise culturelle.
"On a monté le projet du Complexe Spectrum, avec sept salles de cinéma avec Famous Players - qui cherchait à remplacer les salles vétustes du Parisien - et des restaurants avec terrasses qui donnaient sur la place des festivals.
Ça redessinait complètement le secteur", affirme André Ménard.
Mais voilà, Cinéplex a acheté Famous Players, et le projet de nouvelles salles de cinéma n'était plus nécessaire.
Spectra perdait ainsi son plus important partenaire.
"Pour nous, qui n'étions pas des développeurs en immobilier, c'était devenu trop lourd à porter. On a dû laisser tomber", explique André Ménard.
Ce soir, à compter de 22 heures, les portes du Spectrum seront ouvertes une dernière fois au public pour un party d'adieu gratuit.
Provocações Urbanas #4 - Arte urbana & patrimônio: Como preservar sem criminalizar?
A roda de conversa discutiu a preservação do patrimônio histórico e a garantia de liberdade de expressão para grupos socialmente marginalizados e também ofereceu momentos de interação com a plateia por meio de microfone aberto.
_______________________________
Mediação: Lenne Ferreira, Natan Nigro (Sodeca), Alex Oliveira, Renata Paes (Pesquisadores do INCITI)
Convidados:
- Stilo Santos, grafiteiro e articulador social do Coletivo Pão e Tinta (Comunidade do Bode);
- Cristiana Tejo, a curadora e crítica de arte;
- Fernando Augusto Lima, o chefe de escritório técnico do IPHAN em Olinda;
- Rebecca França a grafiteira e historiadora (Coletiva das Vadias);
- Nazaré Reis, representante do Departamento de Patrimônio da Fundação do Patrimônio Histórico e Artístico de Pernambuco (Fundarpe)
Le 5 mai, vous êtes les “INVITÉS” de
Denise Faille, Amélie Cologiacomo, Katrina Colbourne,
Catherine De Abreu, Sarah-Jeanne Riberdy, Roxanne Tisdall,
qui vous présentent,
à la galerie du Centre de céramique Bonsecours,
une collection de théières
qu'elles ont réalisées dans le cadre de leur formation.
Ne manquez pas cette occasion d'admirer
une grande variété de modèles de théières
créées par ces céramistes en devenir.
Vernissage: Le jeudi 5 mai, de 17h à 19h
à la galerie du Centre de céramique Bonsecours,
au 444 rue St-Gabriel, Vieux-Montréal.
t: (514) 866 6581
Du jeudi 5 mai au vendredi 20 mai 2011 inclusivement.
Heures d'ouverture:
du mardi au jeudi de 10h à 17h, le vendredi de 10h à 16h.
Nous remercions le Conseil des Arts de Montréal et la SODEC pour leur appui.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Le Centre de céramique Bonsecours est heureux de vous présenter l’exposition "STRUCTURES¨.
L’exposition STRUCTURES vous propose des œuvres récentes réalisées par l’artiste/céramiste Claude Prairie.
¨STRUCTURES représente un regard où le vase se laisse influencer par des jeux d’aller-retour entre la fonction et la forme pure.¨
Vernissage jeudi le 22 octobre 2009 de 17h à 19h30
L’exposition se poursuivra du 23 octobre au 27 novembre 2009.
Heures d’ouverture : mardi au jeudi de 10h à 17h, vendredi de 10h à 16h
Source : Monique Giard
Centre de céramique Bonsecours
444, rue Saint-Gabriel
Montréal (Québec) H2Y 2Z9
t : (514) 866-6581 f : 514-866-5989
Métro : Champ-de-Mars ou Place d’Armes
www.centreceramiquebonsecours.net
Nous remercions le Conseil des Arts de Montréal et la SODEC pour leur appui.
Le 5 mai, vous êtes les “INVITÉS” de
Denise Faille, Amélie Cologiacomo, Katrina Colbourne,
Catherine De Abreu, Sarah-Jeanne Riberdy, Roxanne Tisdall,
qui vous présentent,
à la galerie du Centre de céramique Bonsecours,
une collection de théières
qu'elles ont réalisées dans le cadre de leur formation.
Ne manquez pas cette occasion d'admirer
une grande variété de modèles de théières
créées par ces céramistes en devenir.
Vernissage: Le jeudi 5 mai, de 17h à 19h
à la galerie du Centre de céramique Bonsecours,
au 444 rue St-Gabriel, Vieux-Montréal.
t: (514) 866 6581
Du jeudi 5 mai au vendredi 20 mai 2011 inclusivement.
Heures d'ouverture:
du mardi au jeudi de 10h à 17h, le vendredi de 10h à 16h.
Nous remercions le Conseil des Arts de Montréal et la SODEC pour leur appui.
pa sva zaprla še eno, daljšo, stran najine knjige. Po izgledu sodeč, sva to naredila z veseljem, olajšanjem,...
Paulino Rivero asiste a la inauguración del espacio Palet Express-Cajasiete, en la sede de Sodecan en Las Palmas de Gran Canaria.
Fecha: 4 de abril de 2014
Lugar: Las Palmas de Gran Canaria
Créditos: www.acfipress.com
One year since I started painting walls. So I wanted to post a picture of my first wall compared to the latest :)
Paulino Rivero asiste a la inauguración del espacio Palet Express-Cajasiete, en la sede de Sodecan en Las Palmas de Gran Canaria.
Fecha: 4 de abril de 2014
Lugar: Las Palmas de Gran Canaria
Créditos: www.acfipress.com
La Fresque des Québécois est un trompe-l'œil colossal de 420 mètres carré de superficie, au coin de la rue Notre-Dame dans le Quartier Petit Champlain du Vieux-Québec.
Paulino Rivero asiste a la inauguración del espacio Palet Express-Cajasiete, en la sede de Sodecan en Las Palmas de Gran Canaria.
Fecha: 4 de abril de 2014
Lugar: Las Palmas de Gran Canaria
Créditos: www.acfipress.com
Paulino Rivero asiste a la inauguración del espacio Palet Express-Cajasiete, en la sede de Sodecan en Las Palmas de Gran Canaria.
Fecha: 4 de abril de 2014
Lugar: Las Palmas de Gran Canaria
Créditos: www.acfipress.com
Cette oeuvre murale de 420 m2 en trompe-l'œil a été coproduite par la Commission de la capitale nationale de Québec et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC).
© CCNQ, Annabelle Nadeau-Gagné
Paulino Rivero asiste a la inauguración del espacio Palet Express-Cajasiete, en la sede de Sodecan en Las Palmas de Gran Canaria.
Fecha: 4 de abril de 2014
Lugar: Las Palmas de Gran Canaria
Créditos: www.acfipress.com
Conheça o mercado da música canadense e a efervescente região de Quebec
Dan Seligman (Pop Montreal Festival/Canadá), Franz Schuller (Indica/Canadá), Gourmet Délice (Bonsound/Canadá), Jean-Phillipe Sauvé (SODEC/Canadá), Michael Bardier (Heavy Trip/Canadá), Sandy Boutin (Simone Records/Canadá)
Centro Cultural São Paulo
09/dez/2016
Foto: Ana Moraes
Bangui (RCA) - 28 Avril 2021: La MINUSCA fait don d’un deuxième groupe électrogène à la Société de Distribution d'Eau de Centrafrique (SODECA) pour faire face à la pénurie d’eau potable dans la ville. A la suite de pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville, 5 pylônes transportant du courant haute tension se sont écroulés, plongeant la ville dans le noir et altérant ainsi le fonctionnement de la SODECA.
Photo : MINUSCA/Eric Ahounou
Wednesday May 28, 2014
6:30pm
Residency Unlimited
360 Court Street #4 (big green doors)
Brooklyn, NY 11231
Please join us at RU for a double event featuring Montreal artist Lalie Douglas.
Douglas will present a preview exhibition of new work produced during her residency with RU. This evening will also serve to launch her recent publication.
Lalie Douglas: The Potential of Objects documents several of the artist’s ephemeral performative projects. These projects, which focused on the act of making (or unmaking) were often presented as one on one interactions with passers-by. Theses subtle works focused on art as experience and as such were fleeting but intense actions. This publication is a way of presenting the works to a wider audience and was a collaboration with the book designer and artist Karilee Fuglem.
The title “Broken Land” come from the Dutch place-name Breukelen meaning “broken land” from which Brooklyn gets its name. The subtitle; “Stories told and retold” refers to the construction of different versions and variants of similar sculptural scenes some quite large and others very small that are animated by stop motion narrative fragments.
Influenced by her residency in Brooklyn, Douglas’ work combines sculpture, drawing, printmaking and stop-motion animation to create a series of narrative fragments depicting familiar but unsettling scenes. Through repetition and variations of scale Douglas causes the viewer to question the authenticity of each telling. These pieces will be part of a larger installation of the same name that will be presented at the Maison des arts in Laval, Quebec in December.
The evening will include a discussion between the artist and Ayelet Danielle Aldouby, Special Projects curator at RU.
Lalie Douglas’ 3 months residency is supported by Conseil des arts et des lettres du Québec. Her publication is made possible with funding from SODEC.
I+D+i, la clave para el desarrollo empresarial. Mesa Redonda
Antonio López (Jefe Área ACIISI), Adriana Regidor (Emprendedores Tecnológicos y Coinversión de SODECAN), Alejandro Sánchez (Business manager de F. Iniciativas), Almudena Suárez (Oficina Proyectos Europeos FCPCT ULPGC), Luis García (Gerente TBN) y Rafael Pérez (Investigador catedrático ULPGC).
Bangui (RCA) - 28 Avril 2021: La MINUSCA fait don d’un deuxième groupe électrogène à la Société de Distribution d'Eau de Centrafrique (SODECA) pour faire face à la pénurie d’eau potable dans la ville. A la suite de pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville, 5 pylônes transportant du courant haute tension se sont écroulés, plongeant la ville dans le noir et altérant ainsi le fonctionnement de la SODECA.
Photo : MINUSCA/Eric Ahounou
Bangui (RCA) - 28 Avril 2021: La MINUSCA fait don d’un deuxième groupe électrogène à la Société de Distribution d'Eau de Centrafrique (SODECA) pour faire face à la pénurie d’eau potable dans la ville. A la suite de pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville, 5 pylônes transportant du courant haute tension se sont écroulés, plongeant la ville dans le noir et altérant ainsi le fonctionnement de la SODECA.
Photo : MINUSCA/Eric Ahounou
Emprendedores y estudiantes de la isla majorera asistieron, el pasado miércoles 5 de abril, a una interesante jornada sobre las claves del éxito de los ecosistemas emprendedores, organizada por el Cabildo de Fuerteventura y la Fundación General de la Universidad de La Laguna. El Parque Tecnológico acogió este encuentro que tuvo como objetivo incentivar a la población de la isla, especialmente a la más joven, a emprender en el sector de la ciencia y la tecnología.
El evento fue inaugurado por el presidente del Cabildo de Fuerteventura, Marcial Morales, y contó con la asistencia del consejero de Promoción Económica, Innovación y Empleo, Rafael Páez, el consejero delegado de Sodecan (Sociedad para el Desarrollo Económico de Canarias), José Joaquín Bethencourt, el director de la Agencia Canaria de Investigación, Innovación y Sociedad de la Información, Manuel Miranda, y el gerente de la Fundación General de la Universidad de La Laguna, Julio Brito.