View allAll Photos Tagged OttoPiene
Otto Pienes Lichtwand mit dem Titel »Silberne Frequenz« ist an der Sandsteinfassade des Neubauteils des LWL-Museums für Kunst und Kultur in Münster installiert.
Die „Silberne Frequenz“ von Otto Piene (1928–2014) von 1970/71 wurde für das Jahr 2014 in enger Zusammenarbeit mit dem Künstler modernisiert und überarbeitet, kurz vor seinem Tod.
Sculpture created by Otto Piene. The sculpture is attached to the facade of a building in a shopping street.
Köln, Hohe Str. 124-126.
"Silberne Frequenz" (1970/71) von Otto Piene.
Ob dem Künstler das angeberische LWL-Logo, das mit dem Neubau in das Kunstwerk eingelassen wurde, gefallen hätte, darf bezweifelt werden. Leider verstarb Otto Piene am 17. Juli 2014, bevor er die Endabnahme der Neuinstallation durchführen konnte.
Münster, Fassade des Landesmuseums, heute "LWL-Museum für Kunst und Kultur", Juli 2014
Halde Rheinpreussen, Moers, Germany. Tower, height 30 m, on a coal mine heap. de.wikipedia.org/wiki/Halde_Rheinpreu%C3%9Fen
... detail of the artwork "Geleucht" from Otto Piene, the huge lamp on top of heap Rheinpreussen at Moers (D)
FlickrFriday
#ChainedToTheSky
Mehr Bilder:
Homepage Franz Walter Photoart
Franz Walter Photoart ART HEROES
Franz Walter Photoart ARTFLAKES
Out Of (P)interest
Otto Piene, co-founder of the ZERO art group, was a German-American artist specializing in kinetic and technology-based art. He created this sculpture on a facade in Cologne in 1966. It is called "Light & Movement". Unfortunately, there is neither illumination nor movement these days anymore. I tried to capture at least the idea of the artist's work in this busy shopping street, with 18,000 people heedlessly passing per hour.
dem IL Porto hatten wir Pech, die Küche hatte schon geschlossen, wir mussten zwar trotzdem nicht hungrig ins Bett, insofern ist er flexibel, doch auf die gewohnte Küche mussten wir verzichten.
Otto Piene, Joe Davis, & Joan Brigham, 1989, Murphy Park, Kendall Square, MIT Area, Cambridge, Massachusetts, USA, fountain. Photo 2 of 2.
Otto Piene. 1928-2014. Berlin. Smoke Picture. 1963. 1963. Hannover. Sprengel Museum; Lampblack on canvas.
Otto Piene nous conduit, d'une main de maître, dans un voyage énigmatique, en approche d'un Trou Noir. Evocation puissante et pleine d'humour d'une fin du monde, et d'une fin de l'Art, inévitable.
Dans cette attente, laissons nous pénétrer par le mystère profond des choses auquel la sensibilité de l'artiste nous introduit.
(Notice possible. Vous pouvez vous aussi proposer une interprétation différente, car l'art contemporain est bien sur interactif)
Otto Piene leads, a master hand, in a mysterious journey, approaching a Black Hole. Evocation powerful and humorous one end of the world, and a late Art, inevitable.
In the meantime, let us penetrate the profound mystery of things which the sensibility of the artist introduces us.
(Instructions can. You too can propose a different interpretation because contemporary art is on interactive)
COMPRENDRE L'ART CONTEMPORAIN CONCEPTUEL (4) : L'ART DE L'OEIL. UNE PETITE HISTOIRE DE PATHOLOGIE.
1) Les anciennes pathologies : les peuples élus.
2) Une nouvelle pathologie : les éclairés
3) Conséquences politiques et sociales de la nouvelle pathologie: L'Initiation.
4) Retour à l'art. L'art Contemporain Conceptuel ou l'Art du Grand Oeil
1) Les anciennes pathologies : les peuples élus
A parcourir les Musées d'Art Contemporains de l' Europe, toujours installés dans des immeubles fort onéreux, d'une architecture très généralement remarquable, conçue par des architectes prestigieux, le visiteur est nécessairement conduit à se demander: Comment font-ils pour imposer cet anti-art contemporain officiel, partout laid, absurde, provocateur, bâclé, triste, déraciné, obsessionnel, et comme conséquence de tout cela, totalement artificiel ?
Comment font-ils pour tenir partout ce discours obscur, incompréhensible, hermétique, fermé au commun des hommes ? Et Pourquoi ?
C'est simple à comprendre : Ils font exprès.
Le Pourquoi est aussi simple à comprendre, comme pour l'art ancien, c'est l'idéologie qui inspire cet art.
L'Art Contemporain Officiel n'est pas un hasard, un accident, une erreur passagère, c'est une volonté, un projet, à long terme, pour la société, qui correspond à une idéologie relativement récente dans l'histoire humaine, une religion nouvelle, celle de l'homme et de sa raison. C'est au nom de cette foi que nos élites veulent un art séparé des peuples, un art pour une avant garde d'élus de l'Intelligence, d'Initiés, à laquelle ils prétendent appartenir. Pour les élites des siècles passés l'art était un moyen de communiquer avec les peuples et de les influencer par la transmission d'un message idéologique partagé. L'art n'était pas réservé, il était au contraire un bien commun entre les élites et les peuples.
Les élites idéologiques et politiques contemporaines ont fait de l'art contemporain officiel un art d'apartheid, un art réservé à des éclairés, des initiés. Il est vrai que ces élites disposent de moyens nouveaux de communication et de propagande en direction des peuples: L'école, la télévision, le cinéma, la radio, la presse de grande distribution, la publicité. Le rôle de l'art en tant qu'instrument d'endoctrinement est devenu moins indispensable et beaucoup plus indirect. Il pouvait s'instituer en "réserve". L'Art Contemporain Conceptuel, cet art réservé aux "éclairés", est un excellent révélateur des valeurs qui animent les élites idéologiques et politiques de notre temps et notamment d'une des caractéristiques essentielles de l'idéologie politique contemporaine: la prétention de ces élites à la détention de "lumières supérieures", de connaissances plus élevées, qui ne peuvent être acquises que par le mécanisme de l'Initiation et qui légitiment leur pouvoir de gouvernement. Une doctrine qui inspire tout le discours, hermétique et nébuleux, qui est inséparable de l'art contemporain officiel, et qui a des prolongements politiques et sociologiques considérables, qui vont bien au delà des seuls musées d'art contemporain. Les musées d' art contemporain sont seulement, dans le domaine esthétique, le sommet apparent d'un iceberg qui concerne la société occidentale toute entière et dont ils révèlent la présence invisible.
La pathologie dont il va être question ici, envisagée sous son aspect collectif, social, est celle, millénaire, des élus, des initiés, des éclairés. L'histoire connait depuis toujours les élus par la race, l'ethnie, la nation, et les élus de Dieu, qui ont influé sur les événements du monde pendant des millénaires. Depuis trois siècles environ sont apparus en Europe les représentants d'une névrose tout à fait semblable, mais dont les doctrines, les justifications idéologiques sont différentes, et même souvent opposées : les élus de la Raison.
La pathologie des "peuples élus", "supérieurs" par leurs races, leurs terres natales , leurs cultures, ou/et par leurs religions est très ancienne. Elle a été active dans toutes les cultures, il n'est pas possible d'être complet.
Les Aryens en Inde, ou en Allemagne nazie,
Les Hellènes s'opposant aux Barbares,
Les Chinois se considérant comme les seuls "Fils du Ciel", mais aussi les Japonais ou les Coréens (Moon)
Les Juifs, "Peuple élu", "Peuple de l'Alliance" avec le seul vrai Dieu, , peuple prêtre, peuple du seul vrai Messie de la Fin des Temps....
Les Musulmans, Fidèles d'Allah, l'Unique, vindicatif et miséricordieux, seul vrai lui aussi, par opposition au Dieu ou aux Dieux des Infidèles, condamnés aux enfers éternels,
Les Aztèques, peuple élu de Huitzilopochtli, divinité solaire, pratiquant le sacrifice humain par dizaines de milliers annuellement au détriment des peuples avoisinants.
L'Inca, fils du Soleil, régnant sur une société totalitaire, si populaire qu'elle s'est effondrée à la seule vue de quelques dizaines d'Espagnols.
Les protestants, prédestinés au salut par la seule Grâce de Dieu, sans que les œuvres soient nécessaires.
La liste serait longue à établir de tous les " peuples supérieurs" et les "Vrais Croyants" de l'histoire des hommes.
Les Pères Catholiques Lazaristes Huc et Gabet, missionnaires traversant le Tibet en 1844-1846 s'effrayent très sincèrement de la masse des damnés qu'ils rencontrent dans leur périple. Il ne semblent pas qu'ils aient compris l'humour distancié que leur opposaient certains des sages bouddhistes qu'ils rencontraient et qui reconnaissaient d'ailleurs le grand intérêt spirituel et moral de l'enseignement catholique. Sans cependant se convertir, ce qui navrait ces braves gens. Ou peut être n'ont ils pas voulu laisser transparaître leur véritable pensée dans leur livre, de peur de s'attirer les foudres de leur propre hiérarchie.
Il est certain que par l'effet croisé des damnations réciproques des diverses religions, notamment du christianisme, du judaïsme et de l'islam, les Enfers du Ciel on dû être saturés de monde pendant deux millénaires.
Les Enfers sur Terre se sont multipliés aussi, au nom de ces multiples vraies foi antagonistes, acharnées à convertir tous ceux qui ne leur demandaient rien. Les musulmans se sont imposé de l'Atlantique à l'Océan Indien en passant par la banlieue de Vienne. L'Espagne catholique s'est illustrée sur ce plan en Amérique du Sud et Centrale. Mais les protestants n'ont pas été plus tolérants un ou deux siècles plus tard en Amérique du Nord. Même les Bisons n'échapperont pas à la conversion à coup de fusil.
Tous ces "élus", ces "éclairés", ces " initiés" ont existé, et existent encore, dans une infinité de religions qui, sauf très rares exceptions, ne conçoivent de vérité et de salut, pour eux, mais aussi pour les autres, qu'au travers de doctrines toujours fondées sur l'élection divine, d'un peuple particulier ou de croyants sans distinction ethnique mais seuls détenteurs de la Vérité. L'oecuménisme est affiché publiquement, mais les réserves mentales sont vivaces.
Les doctrines sont une chose, les pratiques et les comportements peuvent être différents. Mais les doctrines des religions monothéistes, issues de la pensée sémitique (Judaïsme, Christianismes, Islamismes), sont toutes très marquées par le même handicap : la croyance, simpliste, en l'existence sur terre, à portée de la pensée humaine, d'une Vérité et une seule. Ce n'est pas le cas des doctrines religieuses et philosophiques de l'Extrême Orient, hindouismes, bouddhismes, taoïsmes, confucianisme, shintoïsme notamment, qui distinguent toutes les vérités auxquelles l'esprit humain peut avoir accès, multiples et même en apparence contradictoires, et la Vérité métaphysique, dont l'homme ne peut avoir connaissance de son vivant. La pensée religieuse extrême orientale est du fait de cette analyse fondamentale, en théorie beaucoup plus tolérante, que celle occidentale. Depuis des siècles la pensée philosophique et religieuse hindouiste notamment a posé en principe que toutes les grandes religions de la terre, malgré leur discours différents et parfois opposés, étaient porteuses de vérités salvatrices.
Les pathologies de la croyance en une vérité unique et en une excellence particulière dont un groupe d'humains serait seul détenteur du fait d'une appartenance, ethnique ou culturelle, d'une filiation ou d'une élection divine, d'une foi ou d'une initiation, ont longtemps été fondées essentiellement sur la race ou la terre de naissance et sur la religion, ces sources pouvant se combiner.
Il est important d'observer que ces névroses de supériorité ne sont pas nuisibles en elle-même, mais par l'action des hommes, ce que les hommes en font. Les croyances religieuses, même exclusives, n'ont pas eu que de mauvaises conséquences en terme de civilisation et d'art contrairement à la doctrine que répandent leurs adversaires athées contemporains. L'histoire et notamment l'histoire de l'art le démontre. L'alchimie de la pathologie et de la normalité est complexe, chez les êtres humains. Des névroses bien maîtrisées et compensées peuvent être stimulantes et créatrices d'actions mémorables, de civilisations admirables et durables. Sans trop de dommages collatéraux. Mais d'autre pathologies ont été peu créatrices ou totalement destructrices, surtout pour ceux qui n'étaient pas choisis, élus, éclairés, initiés, ceux extérieurs.
La pathologie de l'élection par l'appartenance à une nation, à une terre et à une culture d'origine, a ainsi fait des ravages en Europe quand elle a perdu le sens de la mesure. Quand la névrose est devenue obsessionnelle. Quand la fidélité à un passé et à une culture est devenue une agression du passé et de la culture des autres. Cet ultra-nationalisme a été la conséquence et la réaction aux conquêtes absurdes de la révolution française et du premier empire. Tout le 19è et la première moitié du 20è siècle ont été une période d'affrontements dramatiques de multiples névroses ultra-nationalistes qui se sont exportées jusqu'au Japon. Cet ultranationalisme n'est aucunement né des passions spontanées des peuples, il a été totalement créé et attisé par les élites idéologiques et politiques de l'époque car il servait leurs intérêts. Les peuples se massacrent toujours sur ordre d'en haut. Et ce n'est certainement pas le rêve simpliste d'une République Universelle, la nouvelle méga- névrose idéologique du mondialisme, qui sera un obstacle aux massacres des peuples.
Depuis 1945, c'est en effet la névrose contraire que les élites imposent : le nationalisme, le simple sentiment d'appartenance nationale, est qualifiée d' abomination raciste et c'est le mépris de la nation, de la terre et de la culture de naissance, qui est la pensée correcte obligatoire sous peine de condamnation correctionnelle. Que s'est il passé pour qu'en un demi-siècle l'adoration hypertrophiée de la nation devienne son exécration la plus totale ? Le même discours qui valait la légion d'honneur en 1900 vaut la prison en 2000. C'est qu'une nouvelle idéologie, apparue au 18è siècle en Europe a été imposée aux peuples par les élites politico-éconmiques.
2) La Nouvelle Pathologie : les Eclairés
La nouveauté, importante, et de grandes conséquences politiques, est que tous les complexes de supériorité, qui étaient d'inspiration exclusivement ethnico-culturelles et/ou religieuses pendant des millénaires, ont pu, à partir de la fin du 18è siècle, le fameux "siècle des Lumières", se fonder sur des idéologies totalement profanes, laïques, rationalistes, se proclamant même scientifiques.
C'est le grand "progrès" récent de la civilisation humaine. L'élu de la Raison est né, et s'est progressivement imposé contre l'élu de Dieu ou de certains Dieux et contre le sentiment d'appartenance à une culture ou à un territoire. Il y a souvent opposition entre les élus de Dieu, toujours très actifs dans certaines régions, et les élus de la Raison, mais il y a aussi très souvent alliance. Cela dépend de quel Dieu et de quel peuple élu il s'agit. Et quel peuple élu est dissimulé derrière les élus de la raison. Le vocabulaire a évolué en conséquence : les "éclairés" "les Illuminés" se sont tout à la fois ajoutés et opposés aux "élus de Dieu" aux "croyants", aux "fidèles", aux "fils du Ciel"...
Les "éclairés", sont les fils spirituels de Jean Jacques Rousseau, un névrosé profond, mais supérieurement doué pour fonder un système. Ces "éclairés" vont avoir un succès politique considérable : ils sont certes la minorité, mais ils sont les interprètes exclusifs et seuls légitimes de la Volonté Générale, la seule vraie car la seule fondée en Raison. Cette Volonté Générale, en réalité particulière, propriété d'une poignée d'éclairés auto-proclamés est supérieure aux volontés de la majorité des peuples égarés par les passions. Les éclairés sont habités par la Raison alors que les peuples ne le sont que par les passions.
Cette doctrine de la "Volonté Générale" expression d'une minorité éclairée par la Raison, a fondé la nouvelle aristocratie démocratique, républicaine, l'aristocratie moderne, rationaliste et matérialiste. Jean Jacques Rousseau est le Père Fondateur de la nouvelle conception de l'élite politique et idéologique encore actuellement en vigueur dans tout l'Occident et sur l'Eurasie et qui s'est même répandu en extrême extrême-orient, en Chine, en Corée.
Les "avant gardes éclairées" par les lumières du matérialisme dialectique et scientifique de Marx, Engels, Lénine, sont en effet un avatar direct, adapté au scientisme du 19è siècle, de l'idéologie Rousseauiste. Un siècle après Rousseau, il fallait être moins littéraire, moins "philosophe" et plus "scientifique". D'où le Marxisme Léninisme, le Maoïsme....
Ces "éclairés" représentent une double trahison : Trahison de la vraie philosophie, celle de Socrate ou de Confucius, et trahison de la vraie science, tout aussi modeste, quand elle peut s'exprimer librement indépendamment des dérives idéologiques et des ambitions politiques et économiques.
La pathologie des "initiés" par leur appartenance à une doctrine ésotérique et à un réseau d'élus n'est donc pas en voie de disparition, parce que les religions ont, dans certaines régions de la terre, moins de pouvoir sur les hommes que par le passé. Les élus de Dieu ou des Dieux ne sont plus seuls: ils voisinent s'associent, ou affrontent, une nouvelle catégorie d'élus, en expansion croissante, ceux de la Raison et de la Science. Une raison et une science dévoyées bien sûr, mais la spiritualité et la religion aussi ont été dévoyées.
Les "hommes supérieurs" continuent ainsi de proliférer, qui s'auto proclament quelque fois avec sincérité et bonne foi, presque innocemment, seuls autorisés et seuls capables d'enseigner et de gouverner la masse des peuples mal-nés, non élus, non-messianiques, non prédestinés, non éclairés, non-reliés, non initiés, non-éduqués, bref tous les pauvres hommes inférieurs égarés dans leur irrationnalité. L'Enfer est pavé de bonnes intentions, aux temps de la Raison triomphante comme aux temps de Dieu ou des Dieux ou de la Patrie.
Les élites politiques contemporaines s'estiment tout à fait au dessus des peuples. Elles ne le proclament pas à trop haute voix, publiquement, mais elles le pensent très fort à l'intérieur de leurs cénacles réservés.
Ce n'est pas une idée nouvelle dans l'histoire de l'humanité. "L'Aristocratie" se définit étymologiquement à partir du grec aristos, meilleur, excellent, et kratos, le pouvoir.
La nouveauté n'est donc pas dans cette croyance en une supériorité politique de quelques uns, elle est au niveau des conceptions du fondement de la légitimité du pouvoir que ces élites détiennent et exercent sur les peuples.
Ce n'est plus la force des armes, ni la naissance. Car ces élites se proclament autorités civiles, pacifiques, exerçant un contrôle efficace sur les militaires, et démocrates.
Ce n'est plus l'élection divine, car les élites gouvernementales contemporaines sont politiquement athées et se proclament laïques. Même dans les pays où la religion a conservé une certaine influence sociale, comme aux Etats Unis.
De même la richesse a été, en partie, délégitimée. L'argent est dans les faits un acteur toujours plus actif du pouvoir sur les hommes, mais la richesse n'est plus aussi ostensible, elle se revendique moins, et se dissimule plus. Il faut être riche pour être puissant, mais il ne faut plus trop le paraître, à la différence des anciennes aristocraties. C'est une richesse de marchands et de banquiers bien installés au sommet de la société, mais qui préfèrent une relative discrétion. Ce n'est plus une richesse d'aristocrates et de nobles qui affichent et proclament leur différence . Mais sur ce point, depuis l'effondrement des sociétés communistes, des évolutions sont en cours vers une légitimation accrue de l'Argent.
3) Conséquences politiques et sociales de la nouvelle pathologie: L'Initiation.
Le discours public, officiel fonde la légitimité politique des gouvernants sur l'élection par les gouvernés. C'est la doctrine publique correcte. La légitimité politique par la désignation populaire, un peuple plus ou moins largement compris, n'est pas non plus une nouveauté dans l'histoire humaine. Les sociétés néolithiques, la Grèce classique, ont connu ce type de légitimation du pouvoir. Le peuple a toujours été le plus souvent un trompe l’œil, un alibi, rien de bien nouveau non plus de ce point de vue.
Mais au 18è siècle est apparue en Europe une doctrine politique qui développe l'idée de la coexistence de deux légitimités politiques totalement contradictoires : les Peuples, et les Éclairés. L'astuce a été de paraître les concilier. Avec un peu d'intuition il est possible de deviner au profit de qui.
L'Europe du 18è siècle s'est auto-proclamée "le siècle des Lumières". Les "lumières" pour l'Europe bien sûr, mais aussi pour le Monde entier, car l'Occident a tendance à prétendre penser pour toutes les autres civilisations.
Cette appellation de "Siècle des Lumières" est chargée de signification, comme celle de "Moyen Age" ou de "Renaissance". Elle exprime une vision de l'histoire qui est infiniment plus une propagande idéologique qu'une réalité historique. Depuis les "Lumières" la légitimité des élites politiques dans tout l'Occident, repose en réalité sur une affirmation doctrinale nouvelle, fondamentale, essentielle, qui demeure discrètement en retrait en comparaison du principe publiquement réaffirmé, de la légitimité par l'élection populaire. Les élites politiques et idéologiques sont légitimes parce qu'elles sont éclairées, illuminées, éduquées, initiées aux mystères des lumières d'une Raison supérieure. "Lumières" dont les peuples sont, par nature, dans l'ignorance la plus totale, mais qu'ils peuvent éventuellement acquérir par une éducation appropriée, une initiation. L'éducation c'est pour tout le monde, mais l'initiation est le passage obligatoire pour l'entrée dans le monde des élites idéologiques et politiques.
L'Initiation à une Intelligence Supérieure est devenue, en un peu plus de deux siècles, la pierre angulaire de l'organisation de tout le système social et politique de l'Occident. Ce n'est plus seulement l'affaire de quelques groupes, prétendant à une influence marginale, c'est toute la société occidentale qui est politiquement régie, entièrement, sur cette base de l'Initiation. Les peuples n'ont rien vu, et continuent de ne rien voir. Ils se croient toujours en démocratie élective et pluraliste. Ils ont une excuse : tout a été fait pour leur dissimuler cette évolution.
Il est essentiel de bien comprendre de quelle Initiation il s'agit ici. C'est une initiation mondaine, utilitaire, dont le but exclusif est la réussite dans la société. C'est une initiation en vue d'une action globale sur tous les hommes, une initiation matérialiste, prosaïque, directement et exclusivement sociale et politique.
Ce n'est aucunement une initiation spirituelle, intellectuelle, morale dont le but nécessaire, incontournable, premier est l'apprentissage personnel de la discipline sur soi, l'acquisition d'une sagesse individuelle par la maîtrise de ses désirs, et un éloignement des vanités de la vie quotidienne. Avec, secondairement seulement, des effets politiques et sociaux possibles, indirects, par l'exemplarité du comportement individuel ou d'un petit groupe de sages et de disciples.
Ce n'est aucunement l'initiation telle qu'elle est comprise depuis des millénaires dans toutes les grandes religions et les grandes philosophies. L'initiation de type brahmaniste, yogique, sannyāsin, confucianiste, bouddhiste, ou de type socratique, stoïciste, épicurienne (ne pas confondre l'épicurisme et l'hédonisme), scolastique, augustinienne, bénédictine, aquinienne, dominicaine, franciscaine....etc. Ce n'est pas ici non plus l'initiation telle qu'elle est comprise sur le mont Athos.
Certes les dérives gnostiques, kabbalistiques, magiques, sataniques, dont la finalité n'est pas la discipline de soi et l'exemplarité du comportement, mais l'acquisition d'un pouvoir sur les autres, un pouvoir public ou occulte, ont toujours existé. Ces dérives étaient tout à fait particulières, individuelles, ou le fait de groupes restreints dont les influences restaient marginales, sans conséquences sensibles à l'échelle des sociétés, sur le gouvernement de tous les hommes.
C'est cette Initiation, matérialiste et non spiritualiste, politique et non personnelle, initiation en vue de l'action dans le monde et non de la méditation sur le monde , initiation avide de pouvoir sur les autres hommes et non recherche d'une sagesse qui passe par la maîtrise de soi-même, qui est devenue, derrière le masque de la démocratie élective et libérale, le système de gouvernement, officieux, secret, mais réel et efficace, de tout l'Occident.
Le gouvernement de l'Ombre est né à la faveur des "Lumières". Il fallait s'y attendre.
En conséquence directe de cette évolution des conceptions de la légitimité politique, en 250 ans environ, l'Europe et l'Occident sont passés d'un système de gouvernement transparent, public, patent, particulier à chaque nation, à un système de gouvernement opaque, secret, clandestin, unique pour tout l'Occident. Pour prendre l'exemple de la France, et sans remonter à l'époque médiévale, aux 16è, 17è, 18è siècles, à l'époque de François Ier, Louis XIII, Louis XIV, tous les français connaissaient leurs gouvernants. Non seulement à l'échelle locale et régionale (le seigneur, le baron, le comte, l'évêque ou l'abbé), mais aussi à l'échelle du royaume tout entier. Quand le Roi laissait un ministre gouverner, comme dans le cas de Louis XIII et Richelieu, tout le peuple était informé. Il en était de même dans toutes les nations européennes, dans l'Angleterre de Élisabeth Ier, ou dans l'empire allemand de Charles Quint ou de Ferdinand Ier, ou dans la Russie de Pierre le Grand et de Catherine II. L'exercice du pouvoir politique était, partout en Europe, nominatif, exotérique, ostensible, public. Les peuples savaient qui les gouvernaient. Et les gouvernants savaient que les peuples savaient nommer ceux qui les gouvernaient. C'était un système politique fondé sur la responsabilité personnelle et publique. Même si les comptes à rendre pouvaient être repoussés dans le lointain. Un lointain, très lointain, voisinant souvent l’au-delà. Mais à cette époque de croyances actives et partagées de bas en haut de la hiérarchie sociale, ce très lointain au-delà pouvait être contraignant ici bas.
En ce début de 21è siècle le système politique de tout l'Occident en est progressivement arrivé à être à l'opposé de ce modèle : il est de plus en plus unifié par une idéologie totalitaire, profane et non plus religieuse, celle des Lumières et de son dernier avatar : le Mondialisme. Le système est totalement profane, laïc, athée et matérialiste. Mais le système politique a aussi changé totalement de nature dans son mode d'exercice. Le pouvoir politique réel est devenu secret, dissimulé, clandestin, cabalistique.
C'est la "République" de Platon qui a été ainsi mise en oeuvre, mais une république dans laquelle les Sages, au sommet de la pyramide, sont totalement inconnus du grand public. Seuls leurs créatures, leurs desservants, les Gardiens de l'Ordre Conforme, apparaissent officiellement, s'affichent sur le devant de la scène. Les gouvernants officiels, désignés au terme d'élections totalement contrôlées, sont tous les très brillantes marionnettes d'un système opaque, sous-terrain, secret, d'Influences, totalement ignorées ou méconnues des populations.
Ces Influences agissent par le truchement d'organisations sectaires, aux appellations les plus diverses, dissimulées au regard du grand public, totalement opaques aux regards extérieurs, mais toutes reliées entre elles au sommet de la pyramide. En France le dernier dirigeant qui n'était pas sous contrôle de ces Influences illuminées a été le Général de Gaulle. La "Révolution de 1968", un chef d'oeuvre d'agitprop organisé par les éclairés, n'a pas eu d'autre but que de le chasser du pouvoir. La révolution de 1968 comme ses ainées de 1789 ou de 1917 et bien d'autres, n'a été qu'un coup d'état, organisé par des élites masquées, utilisant les peuples pour parvenir à asseoir leur domination.
C'est à ces organisations ésotériques reliées que les dirigeants apparents, officiels, ont des compte à rendre, pas aux peuples. Et c'est cette organisation souterraine, ce Pouvoir de l'Ombre, qui, sous le masque d'institutions d'apparence démocratique, plus ou moins élues, dirige la société occidentale. Exactement comme elle impose l'Art Contemporain, sans jamais avoir de comptes à rendre aux gouvernés.
Ces organisations sectaires sont structurées sur le modèle de l'Initiation matérialiste progressive. Ce modèle fonctionne exclusivement par cooptation et impose des rites d'accès et de passage depuis les premiers grades vers les grades plus élevés. Toute une hiérarchie et tout un ritualisme solennel, faussement symbolique et mystérieux sont institués, dans un seul but : Donner une impression de spiritualité chargée d'une haute signification conceptuelle et morale. Mais en réalité trier efficacement les cadres de plus en plus élevés dans la hiérarchie du groupe, et assurer le pouvoir total des "initiés" du sommet (Les Sages de la République de Platon) sur les "initiés" du milieu (les Gardiens de la République de Platon). Et par l'intermédiaire de ces agents de contrôle, de transmission et d’exécution des consignes, sur toute la société, sur tous ceux qui ne font pas partie de ces réseaux : les peuples.
Le secret est un moyen d'action déterminant de la politique de ces réseaux d'influence.
Le secret commande l'interdiction de révéler à l'extérieur du groupe l'appartenance à la secte et son organisation. C'est le serment principal, premier, fondateur, lors de l'entrée dans l'organisation.
Le secret impose bien sûr de nier l'existence même du secret vis à vis des personnes extérieures. Le secret publiquement avoué n'est plus un secret. Le secret ne s'avoue pas, il se dément toujours.
Mais le secret est aussi le principe de base de l'organisation interne de ces réseaux : Le secret ne fonctionne que dans un sens, comme dans les maffias, ou dans les "services secrets" des états : du bas vers le haut. Mais pas du haut vers le bas. Ce secret s'obtient par des méthodes appropriées de cloisonnement, d'où les loges, cercles, clubs et autres cellules, réduites en nombre de participants qui essaiment au-delà d'un certain nombre de participants. D'où aussi les obédiences diverses et multiples, les organisations apparentées, alliées, séparées à la base, mais reliées par leurs sommets. Ce cloisonnement impose les signes de reconnaissance progressifs qui permettent l'identification certaine, la preuve des appartenances et des grades, et assurent la transmission des ordres. Cette dispersion et ce foisonnement apparent sont un des moyens de conserver le secret en brouillant les pistes.
Ce système sectaire repose sur une organisation qui n'a absolument rien à voir avec celle des armées et plus généralement des administrations étatiques ou des entreprises privées, dans lesquelles la hiérarchie, la chaîne du commandement, est apparente, publiquement et clairement définie. Dans l'organigramme des organisations de ce type le secret a remplacé la transparence qui est de règle dans l'action quotidienne.
C'est l'argument de l'Initiation à des "Lumières supérieures" qui permet de justifier cette organisation secrète, cloisonnée, opaque non seulement vis à vis des étrangers à la secte, mais à l'intérieur même du réseau, entre ses cadres et ses membres subalternes. L'Oeil au sommet de la pyramide voit tout. Les étages intermédiaires et de la base ne voient rien, ou seulement des faux-semblants.
Au bout de la route de cette Initiation matérialiste, mondaine, politique, il n'y a aucune lumière vraie, aucune discipline sur soi même, aucune sagesse, aucune spiritualité, aucune moralité supérieure, mais seulement la matérialité du pouvoir sur les autres, et celle de l'argent. Ce pouvoir s'exerce d'abord sur les membres du réseau eux-mêmes, qui ne sont que des instruments du pouvoir sommital, les tentacules de la pieuvre, et à travers eux étend ses effets sur toute la société.
Ce système d'organisation du pouvoir politique total sur l'humanité est dissimulé de manière très sophistiquée et organisé très efficacement:
1) Ce système est déguisé quant aux principes doctrinaux derrière des proclamations philosophiques généreuses comme "Liberté, Égalité, Fraternité", la devise maçonnique bien connue, qui est aussi celle de la République Française. Le Progrès de l'Humanité dans son ensemble, car le projet est mondialiste, vers plus de lumières est bien entendu la finalité ultime.
Les buts véritables, matérialistes, mondains et politiques, de réussite et de contrôle social sont dissimulés derrière le discours systématiquement contraire, la proclamation d'une ambition hautement spirituelle, l'alibi d'une recherche philosophique, morale, sociale, et d'une action philanthropique et culturelle désintéressée. C'est l'application du principe bien connu : Plus le mensonge est gros, plus souvent il est répété, et mieux il passera pour vérité. Ce mensonge est efficace autant à l'extérieur du groupe qu'à l'intérieur, tout au moins dans les bas grades et notamment toute la maçonnerie bleue. L'homme aime presqu'autant se leurrer soi même que tromper les autres.
2) Pour conserver le secret, et pour s'inscrire dans le cadre de l'apparence démocratique qui fait partie du discours officiel, ce système se cache derrière un appareil exotérique, public. Une façade légale, un cadre institutionnel associatif, un siège social, habillé de tout un apparat cérémoniel destiné à "communiquer" publiquement et à séduire et impressionner les membres eux-mêmes, et la foule restée à l' extérieur. Ce cadre institutionnel sert à recruter les nouveaux adhérents, à former les futurs cadres supérieurs, et à dissimuler la véritable organisation souterraine. L'iceberg a un sommet apparent, mais ses profondeurs sont invisibles pour les gens du commun, et aussi pour la grande majorité de ses membres.
3) Ce système de gouvernement de l'Ombre au nom des Lumières a su créer et organiser toute une motivation de base, universellement efficace, agissante du bas en haut de sa pyramide de grades.
Tout en bas, dès les tous premiers grades, et tout le long de la hiérarchie, le moteur unique, réel malgré les discours publics, n'a rien à voir avec l'acquisition d'une sagesse, d'une spiritualité, d'un effort sur soi. Ce n'est pas un yoga, certainement pas une ascèse encore moins un éloignement des réalités du monde. C'est au contraire une plongée dans le monde. La motivation est éminemment prosaïque: c' est l'ambition et la réussite sociale. La réussite sociale par l'appartenance à un petit milieu fermé de relations efficaces, la possession d'un carnet d'adresses incontournables pour favoriser l'action privée, familiale, professionnelle, et l'action publique, politique. La carrière et l'avancement, le pouvoir qui est au bout, sont avec l'argent les moteurs principaux de la vie en société. Et ces moteurs ont été très intelligemment utilisés et distribués du bas en haut de la pyramide des réseaux. L'appartenance procure tout de suite des avantages matériels, l'avancement dans la hiérarchie des grades en procure d'autres, moyennant quoi, il faut savoir obéir, sans chercher à percer les secrets des inconnus situés aux grades plus élevés.
Au sommet c'est la richesse et le pouvoir sur tous les hommes, dans la dissimulation la plus absolue et, sauf règlements de compte internes, qui peuvent être mortels, gare aux traitres, l'impunité politique la plus totale. L'irresponsabilité totale, devant Dieu bien sûr, car ces élites idéologiques et politiques n'y croient plus, mais aussi devant les gouvernés, car ces gouvernants réels leurs sont totalement dissimulés.
L'Occident capitaliste libéral a tiré les leçons de sa confrontation avec son rival communiste. Cette rivalité était une affaire de famille, une confrontation entre "éclairés" de tendances différentes. Pour résumer simplement : La société des Banquiers contre la société des Apparatchiks. L'Occident des Banquiers a triomphé, en tout premier lieu sur le terrain économique, car il n'a pas ignoré le moteur du profit. Mais le triomphe de l'Occident capitaliste est dû aussi au fait qu'il a progressivement mis au point un système politique très efficace, fondé lui aussi sur le Parti Unique des éclairés, mais un parti unique secret, non apparent, insaisissable, contre lequel aucune révolte ne peut aboutir puisqu'il est un pouvoir qui n'existe pas. Les associations, loges, cercles, cellules, confréries, clubs, cénacles, comités officieux et discrets, dissimulées dans le tissu de la société, reliés de manière discrète, efficace mais peu visible, comme la toile de l'araignée, sont beaucoup plus efficaces que le parti unique public, institutionnalisé, affiché du monde communiste. Le modèle politique du parti unique officiel continue de fonctionner en Chine.
4) L'Art Contemporain Conceptuel (L'Art ConCon). L'Art du Grand Oeil.
Contrairement aux apparences nous ne nous sommes pas éloignés de l'Art Contemporain Officiel tel qu'il s'expose dans les Temples de l'Art Conceptuel : les Musées d'Art Contemporain Officiel.
L'Art Contemporain Conceptuel (l'Art ConCon en abrégé) s'explique comme tous les arts antérieurs par les idéologies, bonnes ou mauvaises, plus ou moins bonnes et mauvaises, à la fois bonnes et mauvaises, les névroses, plus ou moins bien contrôlées ou pas contrôlées du tout qui structurent le mental des élites, et qu'ils imposent à leurs brebis adorantes, obéissantes ou contraintes.
L'art contemporain officiel peut donc permettre de comprendre les évolutions politiques et idéologiques actuelles. L'Art Contemporain Conceptuel laid absurde, provocateur, bâclé, est un art hermétique, réservé à une élite d' initiés à de prétendues lumières supérieures. C'est l'Art du Grand Oeil. L'art contemporain dépourvu de toutes racines culturelles est le témoin d'une volonté d'effacer les différences et d'assassiner les nations au motif de la promotion d'un hypothétique homme universel, l'homo mondialiste. Sujet et non pas citoyen d'une République Universelle, le nouveau mirage idéologique à la mode. La nouvelle mega-névrose des "éclairés".
L'Art Contemporain Conceptuel, l'Art du Grand Oeil, est l'écho de cette pathologie collective de l'élection, commune à beaucoup d'ethnies, de cultures et de groupes humains depuis des millénaires. Une pathologie qui s'est adaptée au rationalisme et au matérialisme des temps actuels, et qui est parvenue, dans les cinquante dernières années du 20è siècle à structurer tout un système politique efficace, qui s'étend à tout l'Occident et qui entend bien perpétuer son pouvoir et développer son action à l'échelle de la Terre.
L'Art Contemporain Conceptuel ( l'Art ConCon) ou Art du Grand Oeil c'est l'application dans le domaine esthétique des doctrines des "Lumières", c'est l'expression de la névrose de l'élection en Raison, le résultat de la pathologie de l'Initiation matérialiste. C'est la politique des "Lumières" en art qui, après trois siècles de mise en place, peut s'épanouir sans complexe, sans contrôle, impunément, richement, à côté de l'art beau, significatif et partagé des millénaires antérieurs.
Une période de l'histoire de l'art européen a échappé à ce déterminisme direct des névroses et pathologies de l'élection : la période de l'art moderne, de 1850 à 1950 en dates approchantes. Pour ce seul motif que la diversité des idéologies, la concurrence entre elles a laissé pendant un siècle, le champ libre à une création artistique d'origine populaire non directement conditionnée par les élites. Les élites idéologiques et politiques s'affrontaient. L’œil tout en haut de la Pyramide n'était encore qu'un projet en cours de réalisation, mais il n'était pas encore omnipotent. Les artistes européens ont ainsi pu s'exprimer librement au travers d'esthétiques anciennes et modernes multiples.
Les peuples ont été convoqués par leurs élites à un premier hyper massacre qui a coûté la vie à certains artistes. L'affrontement idéologique s'est prolongé entre les deux guerres. Encore un instant de liberté possible pour les artistes, mais seulement dans une partie plus réduite de l'Europe. En effet dès 1917 en Russie, puis dès 1930 en Allemagne des régimes totalitaires se sont imposés qui ont exterminé les hommes et les arts. C'est à cette époque que se met en place à New York l'Art Contemporain Officiel, L'Art Conceptuel, l'Art du Grand Oeil. L'Oeil sommital qui est figuré sur chaque billet de un dollar.
Nouvelle convocation des peuples pour un second grand massacre. Cette période d'affrontements effroyables entre idéologies s'est achevé par le triomphe des Lumières en 1945.
C'est ce triomphe de l'Oeil sommital qui s'exprime dans l'Art Contemporain Conceptuel.
L'art est en effet un révélateur très fiable des prédominances idéologiques et politiques tout au long de l'histoire des hommes. Dominations de longue durée ou passagères. Aton n'a pas duré longtemps contre Amon. L'hellénisme a totalement disparu au Proche Orient sous les coups de sabres islamiques, mais seulement après un millénaire de domination. Mithra a dû céder rapidement la place au Christ etc
A notre époque, il reste encore des traces de la liberté diversifiée qu'a connu l'Europe de l'Art entre 1850 et 1950. Mais il faut aller chercher ailleurs que dans l'Art de l'Oeil des possibilités d'expression artistique spontanées et sincères : la photographie, l'art des rues, une peinture commerciale privée, locale et régionale. L'Art Contemporain Conceptuel, le massacre du beau et du sens, le refus du partage entre élites et peuples d'une esthétique commune, pourrait être le présage d'un nouveau grand massacre des Innocents sur décision de leurs élites politiques et idéologiques.
UNDERSTANDING THE CONTEMPORARY CONCEPTUAL ART (4) THE ART OF THE TOP EYE. A SMALL HISTORY OF PATHOLOGY.
1) The old pathologies: the chosen peoples.
2) A new pathology: the enlightened
3) Political and social consequences of the new pathology: The Initiation.
4) Back to art. The Contemporary Conceptual Art or the Art of the Top Eye
1) The old pathologies: the chosen peoples.
When visiting the Museums of Contemporary Art of Europe, always installed in very expensive buildings, with a very generally remarkable architecture, designed by prestigious architects, the visitor is necessarily led to ask himself: How do they manage to impose this official contemporary anti-art, everywhere ugly, absurd, provocative, botched, sad, uprooted, obsessional, and as a result of all this, totally artificial ?
How do they manage to hold this obscure, incomprehensible, hermetic discourse everywhere, closed to the common people? And why is that?
It's easy to understand: They do it on purpose.
The Why is also simple to understand, as for ancient art, it is the ideology that inspires this art.
Official Contemporary Art is not a coincidence, an accident, a temporary error, it is a will, a project, in the long term, for society. A project which corresponds to a relatively recent ideology in human history, a new religion, that of man and of his reason. It is in the name of this faith in the human Raison that our elites want an art separated from the peoples, an art for an avant-garde of the chosen ones of the Intelligence, of Initiates, to which they claim to belong. For the elites of past centuries, art was a means of communicating with peoples and influencing them through the transmission of a shared ideological message. Art was not reserved, but rather a common good between elites and peoples.
Contemporary ideological and political elites have turned official contemporary art into an apartheid art, an art reserved for the enlightened, the initiated. It is true that these elites have new means of communication and propaganda towards the peoples: Schools, television, cinema, radio, mass media, advertising. The role of art as an instrument of indoctrination has become less essential and much more indirect. The art have could settle himself in "reserve". The Conceptual Contemporary Art, this art reserved for the "enlightened", is an excellent revealer of the values that animate the ideological and political elites of our time and in particular of one of the essential characteristics of contemporary political ideology: the claim of these elites to the possession of "higher lights", of higher knowledge, which can only be acquired through the mechanism of Initiation and which legitimizes their power of government. A doctrine that inspires all discourse, hermetic and nebulous, that is inseparable from official contemporary art, and that has considerable political and sociological implications, that go well beyond the museums of contemporary art alone.
Museums of contemporary art are only, in the aesthetic field, the apparent tip of an iceberg that concerns the entire Western society and whose invisible presence they reveal.
The pathology we are about to discuss here, considered from a collective, social point of view, is that of the chosen, the initiated and the enlightened. History has always known the chosen by race, ethnicity, nation, and God's chosen ones, who have influenced world events for millennia. For about three centuries now, representatives of a very similar neurosis have appeared in Europe, but whose doctrines and ideological justifications are different, and even often opposed: the chosen of Reason.
The pathology of "elected peoples", "superiors" by their races, native lands, cultures, and/or religions is very old. She has been active in all cultures, it is not possible to be complete.
The Aryans in India, or Nazi Germany,
The Greeks opposing the Barbarians,
The Chinese consider themselves the only "Sons of Heaven", but also the Japanese or Koreans (Moon)
The Jews, "Chosen People", "People of the Covenant" with the only true God, "people priest", people of the only true End Time Messiah.....
Muslims, Faithful to Allah, the One, vindictive and merciful, the only true one, as opposed to God or the Gods of the Infidels, condemned to eternal hell,
The Aztecs, the chosen people of Huitzilopochtli, a solar deity, practising human sacrifice by the tens of thousands annually to the detriment of the surrounding peoples.
The Inca, son of the Sun, reigning over a totalitarian society, so popular that it collapsed at the mere sight of a few dozen Spaniards.
The Protestants, predestined for salvation by the Grace of God alone, without the works being necessary.
The list would be long to establish of all the "superior peoples" and "True Believers" in human history.
The Lazarist Catholic Fathers Huc and Gabet, missionaries crossing Tibet in 1844-1846, were very sincerely frightened of the mass of the damned whom they met on their journey. They did not seem to have understood the distant humour of some of the Buddhist sages they met, who recognized the great spiritual and moral interest of Catholic teaching. Without however converting, Or maybe they didn't want their true thinking to show through in their book, for fear of attracting the wrath of their own hierarchy.
It is certain that by the cross effect of the reciprocal damnations of the various religions, especially Christianity, Judaism and Islam, the Infernos del Ciel must have been saturated with people for two millennia.
The Hells on Earth have also multiplied, in the name of these many true antagonistic faiths, eager to convert all those who did not ask them anything. Muslims have imposed themselves from the Atlantic to the Indian Ocean via the suburbs of Vienna. Catholic Spain has been illustrated in this regard in South and Central America. But Protestants were not more tolerant one or two centuries later in North America. Even the Bisons will not escape the conversion with rifle.
All these "chosen", these "enlightened", these "initiates" have existed, and still exist, in an infinity of religions which, with very few exceptions, conceive of truth and of salvation, for them, but also for the others only through doctrines always based on the divine election, of a particular people or of believers without ethnic distinction but holders of the single Truth. Ecumenism is publicly displayed, but mental reservations are alive and well.
Doctrines are one thing, practices and behaviours can be different. But the doctrines of the monotheistic religions, derived from Semitic thought (Judaism, Christianity, Islamism), are all very marked by the same handicap: the simplistic belief in the existence on earth, within reach of human thought, of one Truth, and only one . This is not the case with the religious and philosophical doctrines of the Far East, such as the Hinduisms, Buddhisms, Taoisms, Confucianism and Shintoism, which distinguish all the truths to which the human mind can have access, multiple and even apparently contradictory, and the Metaphysical Truth, of which man cannot be aware during his lifetime. Far eastern religious thought is, as a result of this fundamental analysis, in theory much more tolerant than Western religious thought. For centuries, Hindu philosophical and religious thought in particular has been based on the principle that all the great religions of the world, despite their different and sometimes opposing discourses, are bearers of saving truths.
These pathologies of the belief in a unique truth and in a particular excellence of which a group of humans would be the sole holder because of a membership, ethnic or cultural, a filiation or a divine election, a faith or of an initiation, have long been based essentially on the race or the land of birth and on religion, these sources being able to be combined.
It is important to observe that these neuroses of superiority are not harmful in themselves but by the action of men, what men do with them. Religious beliefs, even exclusive ones, have not only had bad consequences in terms of civilization and art, contrary to the doctrine spread by their contemporary atheist opponents. History and in particular art history demonstrate this. The alchemy of pathology and normality is complex in human beings. Well-controlled and compensated neuroses can be stimulating and creative of memorable actions, of admirable and lasting civilizations. Without too much collateral damage. But other pathologies have been little creative or totally destructive, especially for those who were not chosen, elected, enlightened, initiated, those outside.
The pathology of election by belonging to a nation, a land and a culture of origin, for example, has wreaked havoc in Europe when it has lost its sense of proportion. When the neurosis became obsessive. When fidelity to a past and a culture has become an aggression against the past and the culture of others. This ultra-nationalism was the consequence of and reaction to the absurd conquests of the French Revolution and the First Empire. The whole 19th and first half of the 20th century was a period of dramatic clashes of multiple ultra-nationalist neuroses that were exported to Japan.
This ultra-nationalism was in no way born of the spontaneous passions of peoples, it was totally created and fuelled by the ideological and political elites of the time because it served their interests. Peoples always slaughter each other by order from above. And it is certainly not the simplistic dream of the "enlightened" of a Universal Republic, the new ideological mega-neurosis of globalism, that will be an obstacle to the massacres of peoples.
Since 1945 it is indeed the opposite neurosis that the elites have been imposing: nationalism, the simple feeling of national belonging, is described as a racist abomination, and it is the contempt for the nation, the land and the culture of birth, which is the mandatory correct thought under penalty of criminal conviction. What has happened so that in half a century the hypertrophied adoration of the nation becomes its utterest execration? The same speech that was worth the Legion of Honour in 1900 is worth prison in 2000. It is because a new ideology, which appeared in Europe in the 18th century, was imposed on peoples by the political-economical elites.
2) A new pathology: the enlightened
The important novelty with major political consequences is that all the superiority complexes, which were exclusively ethnocultural and/or religious in inspiration for millennia, were able, from the end of the 18th century, the famous "Enlightenment", to base oneself on totally secular, profane, rationalist ideologies, even claiming to be scientific.
This is the great recent progress of human civilization. The chosen one of Reason was born, and gradually imposed himself against the chosen one of God or certain Gods and against the feeling of belonging to a culture or a territory. There is often opposition between God's chosen ones, always very active in certain regions, and the chosen ones of Reason, but there is also very often an alliance. It depends on which God and which chosen people it is. And what a chosen people is hidden behind the chosens of reason. The vocabulary has evolved accordingly: the "enlightened" "the Illuminated", were both ben added and opposed to the "chosen of God" to the "believers", the "faithful", the "sons of Heaven"...
The "enlightened" are the spiritual sons of Jean Jacques Rousseau, a profound neurotic but highly gifted to found a system. These "enlightened" will have considerable political success: they are certainly the minority, but they are the exclusive legitimate interpreters of the General Will, the only true because the only one founded in Reason. This General Will, in reality particular, property of a handful of self-proclaimed enlightened people, is superior to the will of the majority of peoples supposedly lost by passions. The enlightened are inhabited by Reason while the peoples are only inhabited by passions.
This doctrine of "General Will", the expression of a minority enlightened by Reason, founded the new democratic, republican aristocracy, the modern, rationalist and materialistic aristocracy. Jean Jacques Rousseau is the Founder Father of the new conception of the political and ideological elite still in force throughout the West and Eurasia and which has even spread to the Far East, China and Korea.
The "avant-garde enlightened" by the lights of the dialectical and scientific materialism of Marx, Engels, Lenin, are indeed a direct avatar, adapted to the scientism of the 19th century, of the Rousseauist ideology. A century after Rousseau, it was necessary to be less literary, less "philosophical" and more "scientific". Hence Marxism Leninism, Maoism.....
These "enlightened" represent a double betrayal: betrayal of true philosophy, that of Socrates or Confucius, and betrayal of true science, just as modest, when it can express itself freely apart from the pressures of ideological drifts and political and economic ambitions.
The pathology of the "initiated" by their belonging to an esoteric doctrine and a network of elected officials is therefore not endangered, because religions have, in certain regions of the earth, less power over men than in the past. The chosen ones of God or of the Gods are no longer alone: they are neighboring, collaborating with, or facing, a new and growing category of chosen ones, those of Reason and Science. A reason and a science misguided, of course, but spirituality and religion too have been misguided.
The "superior men" thus continue to proliferate, who sometimes self-proclaim themselves with sincerity and good faith, almost innocently, as authorized and only able to teach and govern the mass of the uneducated, unelected, non- messianic, not predestined, unenlightened, unrelated, uninitiated, uneducated, in short all the poor inferior men misguided in their irrationality. Hell is paved with good intentions, in times of triumphant Reason as in the times of God or of the Gods or of the Fatherland.
Contemporary political elites consider themselves to be far above the people. They do not proclaim it too loudly, publicly, but they think it very loudly within their reserved cenacles.
This is not a new idea in the history of humanity. "Aristocracy" is defined etymologically from the Greek aristos, better, excellent, and kratos, power.
The novelty is not therefore in this belief in the political superiority of a few, but in the conceptions of the basis of the legitimacy of the power that these elites hold and exercise over peoples.
It is no longer the force of weapons, nor birth. Because these elites claim to be civilian, peaceful authorities, exercising effective control over the military and democrats, popularists.
This is no longer the divine election, because contemporary government elites are politically atheistic and proclaim themselves secular. Even in countries where religion has retained a certain social influence, such as the United States.
Likewise, wealth has been partly delegitimized. Money is in fact an ever more active actor of power over men, but the wealth is no longer so ostensible, it claims less, and is hidden more. You have to be rich to be powerful, but you shouldn't look so much anymore, unlike the old aristocracies. It is a wealth of merchants and bankers who are well established at the top of society, but who prefer relative discretion. It is no longer a wealth of aristocrats and nobles who display and proclaim their difference. But on this point, since the collapse of communist societies, developments are underway towards greater legitimacy of money.
3) Political and social consequences of the new pathology: The Initiation.
The public, official discourse bases the political legitimacy of the rulers on the election by the governed. This is the correct public doctrine. Political legitimacy through popular designation, a people more or less widely understood, is also not a novelty in human history. Neolithic societies, classical Greece, have experienced this type of legitimation of power. The people have always been most often a trompe l'oeil, an alibi, nothing new from this point of view either.
But in the 18th century, a political doctrine emerged in Europe that developed the idea of the coexistence of two totally contradictory political legitimacies: the peoples and the enlightened ones. The trick was to pretend to reconcile them. With a little intuition it is possible to guess for whose benefit.
18th century Europe proclaimed itself "the Enlightenment". The "lights" for Europe of course, but also for the whole world, because the West tends to claim to think for all other civilizations.
This appellation of "Age of Enlightenment" is charged with significance, like that of "Middle Ages" or "Renaissance". It expresses a vision of history that is infinitely more ideological propaganda than historical reality. Since the "Enlightenment" the legitimacy of political elites throughout the West has in fact been based on a new, fundamental, essential doctrinal affirmation, which remains discreetly in the background compared to the publicly reaffirmed principle of legitimacy through popular election. The political and ideological elites are legitimate because they are enlightened, enlightened, educated, initiated into the mysteries of the lights of a higher Reason. "Enlightenment" whose peoples are, by nature, in the most total ignorance, but which they can possibly acquire through appropriate education, an initiation. Education is for everyone, but Initiation is the obligatory passage for the entry into the world of ideological and political elites.
Initiation to a Higher Intelligence has become, in a little over two centuries, the cornerstone of the organization of the entire social and political system of the West. It is no longer only the business of a few groups, claiming marginal influence, but it is the whole of Western society that is politically governed, entirely, on the basis of Initiation. The peoples have seen nothing, and continue to see nothing. They still believe they are in an elective and pluralistic democracy. They have an excuse: everything has been done to hide this evolution from them.
It is essential to understand which Initiation is involved here. It is a worldly initiation, whose exclusive goal is success in society. It is an initiation with a view to global action on all men, a materialistic, prosaic, direct and exclusively social and political initiation.
It is not in any way a spiritual, intellectual or moral initiation whose necessary, unavoidable and primary purpose is the personal learning of discipline about oneself, the acquisition of individual wisdom through the mastery of one's desires, and a distance from the vanities of daily life. With, secondarily only, possible, indirect political and social effects, through the exemplarity of the individual behaviour or of a small group of wise men and disciples.
It is by no means initiation as it has been understood for millennia in all the great religions and philosophies. The initiation of Brahmanist, yogic, sannyāsin, Confucianist, Buddhist, or Socratic, Stoic, Epicurean (not confuse epicureanism and hedonism), scholastic, Augustinian, Benedictine, Aquinian, Dominican, Franciscan, etc. This is not here either the initiation, as it is understood on Mount Athos.
Certainly the Gnostic, Kabbalistic, magical, satanic drifts, whose purpose is not self-discipline and exemplary behaviour, but the acquisition of power over others, a public or occult power, have always existed. These abuses were very particular, individual, or the result of small groups whose influences remained marginal, without significant consequences at the level of societies, on the government of all men.
It is this Initiation, materialistic and non-spiritual, political and non-personal, initiation for action in the world and not for meditation on the world, initiation greedy for power over other men and not seeking wisdom through self-control, which has become, behind the mask of elective and liberal democracy, the system of government, unofficial, secret, but real and effective, of the whole West.
The government of the Shade was born thanks to the "Enlightenment". This was to be expected.
As a direct result of this evolution in conceptions of political legitimacy, in about 250 years, Europe and the West have gone from a transparent, public, obvious, nation-specific system of government to an opaque, secret, clandestine, unique system of government for the whole West. To take the example of France, and without going back to the medieval period, to the 16th, 17th, 18th centuries, to the times of Francis I, Louis XIII, Louis XIV, all the French knew their governors. Not only at the local and regional level (the lord, baron, count, bishop or abbot), but also at the level of the entire kingdom. When the King allowed a minister to govern, as in the case of Louis XIII and Richelieu, all the people were informed. The same was true in all European nations, in the England of Elizabeth I, or in the German empire of Charles V or Ferdinand I, or in the Russia of Peter the Great and Catherine II. The exercise of political power was, everywhere in Europe, nominal, exoteric, ostensible, public. The peoples knew who ruled them. And the rulers knew that the peoples knew how to name those who ruled them. It was a political system based on personal and public responsibility. Even if the accountability could be pushed back into the distance. A distant, very distant one, often in the afterlife. But in this era of active and shared beliefs from the bottom up in the social hierarchy, this very distant beyond could be constraining down here.
At the beginning of the 21st century, the political system of the entire West has gradually come to be at the opposite end of this model: it is increasingly unified by a totalitarian, profane and no longer religious ideology, that of the Enlightenment and its latest avatar: Globalism. The system is totally secular, profan, atheistic and materialistic. But he also changed totally in his mode of exercise. Real political power has become secret, hidden, clandestine, cabalistic.
It is Plato's "Republic" that has thus been implemented, but a republic in which the Wise Men, at the top of the pyramid, are totally unknown to the general public. Only their creatures, their servants, the Guardians of the Compliant Order, appear officially, on the front of the stage. The official rulers, appointed after totally controlled elections, are all very brilliant puppets of an opaque, underground, secret system of influence, totally ignored or unknown by the populations.
"Silberne Frequenz" (1970/71) von Otto Piene.
Münster, Fassade des Landesmuseums, heute "LWL-Museum für Kunst und Kultur", Juli 2014
Und wenn sich irgendetwas in der Stadt abspielt, dann musst du deine Bequemlichkeit vergessen, Otto Piene ruft zur Neuen Nationalgalerie und du musst folgen, leider erlebte er die Eröffnung seiner Ausstellung nicht mehr, am 17.07.14 ereilte ihn ein Herzkasper im Taxi. Natürlich siehst du auf dem Weg dorthin schon allerlei Motive, also solltest du die Digi immer griffbereit haben.
Photografic canvas on wood .. Otto Piene burned Wolleh´s portrait of him like he used to do in his "Brandbildern".
This summer's "smultronställe" was a rather public and at the same time virtual and temporary one: Otto Piene's slide installation "The proliferation of the Sun" at Neue Nationalgalerie, Berlin.
An inspiring place to many....
More about the live and art of Otto Piene, co-founder of German avant-garde art group ZERO and former director of the Center for Advanced Visual Arts at MIT, who sadly passed away one day after the grand opening of his Berlin exibitions, here:
www.ottopieneinberlin.de/index.php?id=1774&no_cache=1...
www.sueddeutsche.de/kultur/zum-tod-von-otto-piene-etwas-f...
Und wenn sich irgendetwas in der Stadt abspielt, dann musst du deine Bequemlichkeit vergessen, Otto Piene ruft zur Neuen Nationalgalerie und du musst folgen, leider erlebte er die Eröffnung seiner Ausstellung nicht mehr, am 17.07.14 ereilte ihn ein Herzkasper im Taxi. Natürlich siehst du auf dem Weg dorthin schon allerlei Motive.
Und wenn sich irgendetwas in der Stadt abspielt, dann musst du deine Bequemlichkeit vergessen, Otto Piene ruft zur Neuen Nationalgalerie und du musst folgen, leider erlebte er die Eröffnung seiner Ausstellung nicht mehr, am 17.07.14 ereilte ihn ein Herzkasper im Taxi. Natürlich siehst du auf dem Weg dorthin schon allerlei Motive.
Mit „Otto Piene. More Sky“ wird der ZERO-Künstler Otto Piene in Berlin geehrt. In der Neuen Nationalgalerie ist nachts die poetische Raumfahrt „The Proliferation of the Sun“ (Die Sonne kommt näher) zu erleben. Die beeindruckende Multimedia-Installation rekonstruiert die Performance von 1967 mit 1.000 handbemalten Glasdias. Mein Schatten.
With "Otto Piene. More Sky" the ZERO artist Otto Piene is being honoured in Berlin. At Neue Nationalgalerie the poetic journey through space „The Proliferation of the Sun“ is presented during the night. The impressive multimedia installation is a reconstruction of the performance from 1967 with 1,000 hand-painted glass slides. My shadow.
Und wenn sich irgendetwas in der Stadt abspielt, dann musst du deine Bequemlichkeit vergessen, Otto Piene ruft zur Neuen Nationalgalerie und du musst folgen, leider erlebte er die Eröffnung seiner Ausstellung nicht mehr, am 17.07.14 ereilte ihn ein Herzkasper im Taxi. Natürlich siehst du auf dem Weg dorthin schon allerlei Motive.
"Silberne Frequenz" (1970/71) von Otto Piene.
Münster, Fassade des Landesmuseums, heute "LWL-Museum für Kunst und Kultur", April 2015